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Un mal pour un bien

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Dim 17 Déc - 12:36

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
Voilà une vingtaine de jours s'étaient écoulés depuis la Mission au cœur de la cité. Les rapports étaient édifiants et surprenant. John aurait adoré y être en toute franchise ! Mais le venin d'une serliane l'avait mis KO. Il était dommage de tuer un ancien, mais fou comme il était, il n'aurait rien fait de bon et bon dieux ces lierres là… De vrai saloperies. Les expéditions suivantes, y allait avec précaution, tant qu'Emeryan était pacifique, généralement il n'avait pas de problème. Il serait dommage de retrouver des Atlantes morts et brisé à cause des lierres. Déjà, qu'elles avaient mis à mal Ford, qui par sa résistance extraordinaire avait mangé !

Il pouvait être heureux, d'avoir de l'enzyme, sinon il serait mort et cela avait un côté flippant, sur la force de ces animaux/plantes. Enfin, la journée d'aujourd'hui n'était pas à l'émerveillement. John n'avait pas des masses envies de recevoir le lieutenant, pour une raison simple : il n'aimait pas taper sur ses hommes. Mais là, il devait le faire, avant que cet officier perdre toute crédibilité. C'est un mal pour un bien. Il devait aider et recadrer Ford, pour éviter certaines erreurs. Et ils savaient que cela allait être difficile, à cause du caractère de l'homme qui essayait de toujours bien faire. Puisque-là était le plus dur, il se démenait pour bien faire et cela ne portait pas ses fruits.

La convocation n’était pas développée plus que ça, elle comportait les mots francs : convocation de recadrage et d’explication suite à la mission du 18 octobre. John ne voulait pas lui cacher le côté désagréable de la chose. De toute manière, cela allait être un échange, peut-être musclé ou désagréable, mais le but devait être constructif, pour que cet officier reparte du bon pied et avec des solutions pour améliorer les choses.

Après, il avait des comportements qui méritaient d'être recadrés cela était logique et pour qu'Allen vienne lui faire part de certaines choses c'est alarmant. John avait l'impression par moment, qu'il allait taper sur quelqu'un qui ne comprendrait pas pourquoi on le puni. Cela faisait plusieurs jours qu'il retournait ces propos dans tous les sens. Peut-être-ce un peu trop d'empathie ? Oui surement, c'est un homme, à prendre en compte les éléments et essayer de faire au mieux. De toute manière, cela était nécessaire et il en avait longuement parlé avec Frei, elle serait de la partie pour garder une neutralité et avoir un avis.

Il avait convoqué le lieutenant, durant sa convalescence, mais à la fin, avant de reprendre du service. Il allait surement être en fauteuil roulant. Il aurait pu attendre la reprise totale de son service, or il fallait prendre cela au plus tôt, pour que l'homme puisse passer ces évaluations de manière plus sereine et surtout quand c'est encore chaud.

Le rendez-vous était à son bureau et il attendait vers le sofa un café à la main et une pile de dossier sur la table basse.


MAY



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 18 Déc - 15:43

Karola Frei
Le major Frei avait été surprise lorsqu’elle avait reçu une invitation de la part de son supérieur à venir le voir pour lui parler d’un sujet pressant. Qu’elle ne fut pas encore plus sa surprise lorsque le jour de cet entretien qui avait eu lieu dans le bureau du colonel, il lui avait révélé que lieutenant Allen était venu se plaindre du comportement de Ford le jour de la mission qu’elle avait chapeauté et qui s’était déroulée au coeur de la cité. John lui avait rendu mot pour mot le rapport édifiant du lieutenant. Elle était un peu restée bête sur le coup car elle se sentait prise à défaut. C’était elle qui avait été en charge de la mission et à aucun moment Pedge n’avait fait la moindre allusion à ce qui s’était déroulé. Elle se demandait pourquoi, cela ne lui ressemblait pas. Peut-être avait-elle pensé que ça n’était pas le lieu ni le moment, néanmoins ça l’avait été encore moins pour leur petite prise de tête. Passe que la militaire ait préféré se confier au chef des militaires, néanmoins, elle aurait préféré que les choses se règlent immédiatement plutôt que cela n’intervienne après coup. Une intervention de sa part lors de la mission aurait très sûrement suffit à recadrer le groupe et donc à éviter de fâcheuses conséquences pour la suite. D’ailleurs, Ford n’avait-il pas obéit sans discuter lorsqu’elle lui avait ordonné de ne pas partir seul dans son coin ?

Bref, les faits étaient là et à présent il fallait régler cette affaire ennuyeuse car les deux partis faisant partis du corps des officiers, il n’y avait aucun intérêt à ce que perdure une éventuelle rancune/rancoeur entre les deux. C’était très mauvais pour l’image des officiers et encore plus pour le maintien de l’ordre dans les rangs.

Le cas de Pedge mis à part, c’était celui de Ford qui était le plus préoccupant. Une nouvelle fois, le soldat n’était pas parvenu à imposer une autorité indiscutable. Il fallait absolument en déceler les raisons afin de pouvoir mettre en place les solutions qui restaureraient l’image du soldat auprès des hommes qu’il aurait sous son commandement. Cela ne pourrait se faire que par le biais de la discussion et c’est en ce sens que John avait convoqué Ford quelques jours plus tard. Il avait fallu attendre la convalescence de ce dernier afin qu’il soit dans les meilleures dispositions possibles.

Karola était arrivée un peu plus tôt que l’heure de convocation afin d’être là et prête avec son supérieur pour accueillir Ford. L’odeur du café flottait dans l’air et elle accepta volontiers la proposition du colonel de lui en servir un et vint se poster près de lui.

" Espèrons que l'exercice sera plus facile que lors de son interrogatoire à son retour. "

L’atmosphère semblait être à la détente alors cela aiderait grandement.

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Lun 18 Déc - 22:57

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Ne voilà-t-il pas quinze jours que je suis à l’infirmerie que je reçois une convoc’ de Sheppard et sous la docte observation du Major Frei ! On me veut quoi encore ? Je suis en fauteuil pour un mois : pas que je ne sois pas capable de me lever, mais les docteurs ça préfère être prudent et donner ordres à un patient récemment plâtré des pieds à la tête, de se tenir loin des activités physiques pour encore un mois ! Fut-il un mutant de mon acabit ! Bref ! Le jour dit, je m’habillait en tenue dite “de repos” chez les militaires mais qui consiste en réalité en un treillis et une “veste” plus simplement marquée que l’uniforme de travail en mission ! Après y avoir placé les insignes de la cité, de mon pays et de mon grade, j’y plaçait mon nom sur la poitrine ! Recadrage ! Comme si être immobilisé deux semaines ne suffisait pas ! J’ai peut-être joué les fanfarons en me portant à l’aide des serlianes d’Emeryan mais de mon point de vue j’ai juste porté assistance à des alliés non négligeables ! En gardant toujours en mémoire l’objectif de la mission !

Vu que j’ai gardé pour moi les manquements du soldat Bricks et que j’ai obéis aux ordres que l’on m’a donné, je vois pas ce qu’il y a à recadrer ! Voilà le genre de truc qui m’énerves ! Je fais tout pour être un bon soldat, un bon officier et un bon équipier et bing ! On me tape sur les doigts ! J’y piges rien à ce cirque ! C’était plus simple quand j’étais le second de Sheppard dans l’équipe d’exploration numéro un ! Moi qui avait rêvé devenir un grand officier ! Vu comme c’est parti, Bricks sera général que je serais toujours premier lieutenant ! Calmes-toi mon bon Aiden ! Un combat s’annonce alors gardes ton sang-froid ! Je m’assied sur le fauteuil roulant qui est désormais le mien pour un mois et roule vers le téléporteur intérieur direction le bureau de Sheppard ! J’arrives dans le couloir et m’élances vers la porte de son bureau. Je frappes et entre en faisant mon plus beau sourire. Les deux officiers supérieurs sont là en train de prendre un café, cools, tranquilles ! On dirait qu’ils ont déjà prévu leur plan. Mais attendons de voir !

” Major Frei ! Colonel Sheppard ! Mes hommages ! Je ne me lèves pas : mon médecin est assez vindicatif là-dessus ! Je dois garder le fauteuil ! Alors ? Je suis nommé Capitaine ou j’ai droit a une médaille ? A moins que le monstrueux Ford se soit montré coupable de crimes imaginaires ? “

Je pris place face aux deux officiers, le juge et le procureur, mais pas d’avocat de la défense comme de bien entendu ! J’ai comme une impression de déjà-vu !

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Ven 5 Jan - 17:27

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
Quand sa porte frappa, il se leva pour accueillir son major. Comme toujours, elle arrivait en avance, histoire de parler des derniers éléments et surtout que c'est son habitude. John, était content de la voir, elle lui était d'un soutien précieux et sa compagnie lui faisait du bien, même si ce n'est pas une grande bavarde. Étant un homme très social, il aime voir régulière ses amis même dans un contexte professionnel. Et puis bon, Karola, c'est quand même une relation à part. Elle représente beaucoup de choses, qui ne sont pas toujours définissable.

Il lui servi un café, puis ils allèrent s'installer sur le sofa. John prit soit de dégager sur le côté le fauteuil ainsi que certaine plante, puisque son bureau est quand même ambiance tropicale à cause de Marie qui l’utilisait comme une seconde serre, pour que le lieutenant prenne place avec son fauteuil roulant. Le major, fit une petite référence au retour mouvementé de Ford. John, n'avait plus tous les détails en tête, mais il n'en gardait pas un bon souvenir. Aiden, avait eu en face de lui trois personnes et pas des moindre, dont une Erin proche d'une maitresse en cuir percutante avec ces mots, une Frei aussi froide que le pôle Sud et un Sheppard bouillant comme l'eau d'une casserole. Ce fut un joyeux mélange.

« Oui j’espère aussi. Mais je ne me fais aucune illusion. Cela va être difficile. » Il n’était pas difficile de savoir pourquoi de toute manière. Il est rare qu’un recadrage, même sous couvert de dialogue soit facile. Dû moins, à l’armée ce n’est pas le cas.

Quand le bruit du « toc toc » se fit John déposa sa tasse sur la table et se leva pour lui ouvrir, mais la porte automatique le devança et Ford pénétra dans l’antre tout sourire et comme d’habitude fit une entrée à la Ford. Enfin comme à son habitude, John ne le côtoyait pas assez pour savoir que c’est le cas à chaque fois. Juste en lisant les rapports ou les propos des autres. Il fut quand même étonné de son débit. La vache ! Il avait plus l’habitude. En tout cas, malgré la fin qui était discutable, l’homme tentait de faire de l’humour ? Et Sheppard ne sut si ce fut du cynisme ou non.

« Bonjour Ford. Un café ? » Cela était de la politesse, après tout ils étaient deux à siroter une boisson bien chaude. Le colonel, ne rebondissait pas sur le reste des propos, il va le savoir très vite pourquoi il est là. Et il doit se douter, ce n’est pas un crétin, sinon il serait encore premières classes.

” Si c’est du déca, très déca, ce sera avec plaisir ! Sinon, un verre d’eau ou un jus de fruits suffira, merci !”

John ouvrit de grand yeux… du déca, il avait ça lui ? Il alla voir si dans ces dosettes il avait de quoi satisfaire le lieutenant… Il fouilla dans la boite et sortit sa dernière dosette de déca… Il savait même pas qu’il en avait une !
« Eh bien… Vous avez de la chance soldat, c’est ma seule et unique dosette ! » Il fit couler le précieux liquide brun et apporta la tasse à Ford. Et il s’installa en face a côté de sa major.


Une fois que tout le monde était à sa place et avec sa boisson. John bu une gorgée et reposa sa tasse avec le logo de pégase et écrit en dessous son nom. Un cadeau typiquement goodies qu’il avait reçu, comme la plupart des responsables des organismes sur terre. Il avait été surpris d’avoir cela, mais dans un sens, il était plutôt content. Il est fier d’être sur cette base et de vivre cette aventure. Et pourquoi les salariés d’une entreprise auraient des goodies de leur société et pas eux ? Franchement.

« Bon, si vous êtes là Ford, c’est pour vous parler de votre comportement en tant qu’officier. Depuis la mission sur Renégat, il a été stipulé que vous devez être accompagné d’un autre officier ou d’un haut responsable civil. Sauf, dans le cas d’accompagnement de civils sur des planètes sans avoir à gérer d’autres soldats. » Il le regarda d’un air calme. S’il ne se souvenait plus, il avait le rapport pour lui rafraîchir la mémoire. « Suite à cela, nous n’avons plus rencontré de problèmes avec vous, jusqu’à il y a une vingtaine de jours, pour cette mission au cœur de notre cité. Vous avez été amené à vous séparer et il a été naturel que le commandement de la seconde équipe vous revienne. Vous avez voulu partir, laissant votre équipe seule, par chance vous avez la bonne conscience d’en avertir le major qui a refusé cette action. Et l’autre fait vient de votre commandement trop maternalise. » Toujours avec le regard sur son interlocuteur.
« Que s’est-il passé durant cette mission ? »

MAY



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Jeu 11 Jan - 16:08

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Aiden Ford

Quoi ? Je maternes mes hommes ! Putain ! Bricks ! Elle aurait pas osée ? Ou alors en évitant pas mal de détails gênants ! Non, c’est pas elle ! Avalon ? Je penses qu’elle avait déjà oubliée l’incident une fois qu’on est repartis à deux bateaux ! Allen ? Je ne l’aurais pas cru capable de passer au-dessus du Major ni de ne pas dire en face ses griefs contre quelqu’un ! Mais on parle de Renégat et de la découverte du labo secret, Allen est la seule qui était sur les deux missions et sous mes ordres à chaque fois ! Hoffman m’a déjà donné mon blâme et les sanctions qui vont avec ! Et puis, je suis certain que lui m’aurait dit en face ce qu’il avait à dire et il serait là en plus ! Bon donc c’est Allen ! Bon soldat mais mauvaise équipière ! Ah non, même pas bon soldat ! Elle se fout de la chaîne hiérarchique !
Bon, je bout un moment dans mon fauteuil, je sirote mon café avec concentration puis je me lance :

” Ce qui s’est passé ? Mon colonel ? Un incident dont j’aurais préféré garder les détails sous silence ! Mais vu qu’on utilise mon sens de l’équipe pour me diffamer, je vais donc tout dire en détails ! Donc, une fois les groupes désignés, nous nous sommes séparés. Mon groupe a mit le canot numéro 1 a l’eau et nous avons commencés à ramer ! Parvenus au centre de l’étendue d’eau, nous avons remarqués la présence d’étranges troncs qui se rapprochaient de notre embarcation. Les troncs étaient en fait un autre genre de chimère crée par le savant qui possédait ce labo.”


Je bu une gorgée de ce breuvage qui m’avait été si peu loisible de déguster durant mes tribulations. Là c’était une lavasse dégueux, mais qu’attendre d’un faux café ?

John Sheppard

John le regarda fronçant des sourcils, il n’allait pas faire son caliméro non ? Bon il reprit du factuel donc ça allait.
« Passer sous silence un incident n’est pas professionnel. Vous vous doutez bien, qu’il y a eu des rapports, avec le point de vu de chaque personne. Et avant de conclure à de quelconque diffamation, contenter vous de faits. » Il avait horreur quand les gens extrapolent pour rien. Même s’il était en colère et cela pouvait se comprendre, on lui demandait de raconter la mission, pas de clamer haut et fort qu’il est sujet à un complot. Il lui fit signe de continuer.

Aiden Ford

Puis je repris mon rapport :

”La première tentative commença par la saisie des pagaies. Allen se débattait pour conserver la sienne et de même pour Bricks ! Avalon fut emportée par Emeryan. J’ai réussi à toucher celui qui menaçait Allen mais pas assez vite pour éviter que la pagaïe ne soit détruite. J’allais pour opérer de même pour soulager Bricks et éviter de perdre notre dernière pagaïe. Hélas mon angle de tir était pourri, donc je me suis approcher et j’ai pris le manche de la rame ordonnant à Bricks de se munir de son paralysant et de tirer sur le monstre qui nous attaquait. Au lieu de suivre mes ordres, le soldat Bricks m’a repoussé d’un coup de coude et après m’avoir apostrophée comme si j’étais son copain d’école, elle me fait un numéro d’acrobatie en tentant de retenir avec les jambes croisées un objet qu’on avait du mal à garder intact avec nos deux mains.”

En repensant a son attitude, sa désinvolture, sa familiarité, sa complète déraison. Je vois encore cette façon irrespectueuse de me dire bas les pattes ! Comme si j’étais un gros lourd dans un bus qui laisse trainer ses mains où il devrait pas ! Je reprends :

” Et au lieu d’une arme non-létale, elle sort son fusil d’assaut et vide un chargeur sur l’animal végétal ! Et toute contente elle me dit “tu vois ?” Et de me sortir un discours inapproprié sur les effets délétères de l’eau sur la dispersion du rayon. Je l’ai écouté un peu ébahi, je lui ai rappelé que je lui avait donné un ordre direct, qu’elle avait le devoir de suivre et que je n’avais pas à être tutoyé ! On s’est expliqués alors que ce n’était pas l’heure ni le lieu parce qu’elle n’en à pas démordue et qu’elle a continuée à vouloir discuter ma décision

Jusqu’a menacer de démissionner si je mettais ses compétences en doute ! En désespoir de cause j’ai demandé son expertise au sous-lieutenant Allen qui a confirmée que dans l’armée et sur le terrain, on devait suivre les ordres que cela nous plaise ou non ! J’aurais pu faire remarquer toutes les raisons pour lesquelles mon choix se portait sur le paralysant, celles qui déconseillait de tenter de retenir un objet avec les pieds soumis à une tension vers l’extérieur et sur un boudin de caoutchouc, surtout quand la tension cesse ! Puis j’ai vu que des salles qui nous intéressaient, il y en avait 5 ! Donc j’ai pensé qu’il serait plus sage de nous séparer. J’ai vite réalisé qu’aucune partition ne me convenait donc j’ai résolu de partir en éclaireur seul et de laisser Allen à la tête d’un autre groupe. Et j’avoue qu’ainsi je pensais rendre service à tout le monde en laissant les amies entre elles et en prenant les risques pour les autres ! J’ai donc averti le Major de ma décision et de la situation. Elle m’a ordonné de rester avec le groupe. Mesquinement, j’ai fait remarquer à Bricks que je me pliait à cet ordre même si ça contrariait mes choix !

Le reste vous le connaissez : on a rencontré Elija ou Eijah ? Un monstre lui-aussi, j’ai tout tenté, aidé en cela par Emeryan et Mymy, pour amadouer le savant mais lui était vraiment fou contrairement aux savants fous des films d’épouvantes. Il nous a envoyé des alligatroncs et des sortes de lierres vampires ! Mymy paniqua même, suite à un refus des assaillants de lui obéir. On a fui, ou plutôt les serlianes se sont chargées de l’évacuation. Plus tôt j’avais donné des ordres précis, tous ont été suivis et seul moi est revenu blessé, parce que j’avais décidé de porter assistance à nos amies qui se trouvaient en mauvaise posture. C’est plus fort que moi faut que je me sacrifie pour sauver la vie des autres !

J’ai joué au con parce que j’ai très vite été pris sous le nombre et me suis retrouvé dans l’état que vous savez. Mais pensez-vous que je materne mes hommes en comptant sur leur efficacité et leur sens de la discipline ? Colonel ! C’est de vous que je m’inspire pour commander, dois-je rappeler les nombreuses fois où vous avez ordonné que l’on se sauve pendant que vous faites cavalier seul ? Avez-vous l’impression de nous materner ? C’est quand même dingue ça ! Les seuls qui posent problème c’est les fortes têtes qu’on me donne à diriger et on s’étonne que ça foire ! Dès le départ Bricks s’est foutue de moi ! Et c’est pareil pour Eversman et Hamilton : ils se moquent de la hiérarchie normale et vous leur donner en pâture un quasi criminel qui, peu de temps avant, était vu comme un ennemi et un danger potentiel. Forcément ça se passe mal ! Moi je capotes comme ils disent au Québec ! Et forcément je suis pas vraiment calme d’esprit.

Ma seule idée en mission c’est de protéger la vie du plus faible du groupe, souvent un civil, puis on remonte vers les soldats jusqu’aux officiers présents ! Mais je connais les gars de la cité, les soldats normaux suivent les ordres sans problèmes. Mais c’est plus simple de rejeter la faute sur le mutant plutôt que sur les tueurs psychopathes, les casse-couilles professionnels ou les foldingues ingérables. Si je maternais mes hommes alors ils resteraient au chaud dans leur carrée ! Je veux juste éviter d’envoyer des braves soldats ou des civiles d’exception dans la gueule du loup juste parce que je fais gaffe aux susceptibilités de chacun !

J’attends que les subordonnés obéissent aux ordres quand ils en ont et que les civils évitent de foncer vers toute chose qui brille sous prétexte que “c’est intéressant !”, mais vous avez raison, ils existent des fortes têtes qui me respectaient peut-être malgré tout, aidons-les à me voir comme un gamin fautif ! J’aimes bien quand un gris qui déteste les gradés me prends pour une merde sans me connaitre ! J’ai un problème, oui avec les types qui se sont gourés de job ! Si, sortit des classes un soldat reste anti-gradés, il faut le virer dès le premier incident d’insubordination ! Je fais pas de miracle ! Je peux pas me faire obéir de gens qui ne me respectent pas !”


J’arrêtais là, on verra bien la réaction des deux officiers, moi je fais mine de boire, le déca froid c’est pas top !

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Jeu 11 Jan - 16:11

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
Comme souvent Aiden allait dans le détail et parlait vite, il fallait s’accrocher vraiment ! John prenait des notes au fur et mesure qu’il parlait. Sheppard avait pris les dossiers sur lui, ils contenaient les rapports et les échanges vidéo, puisque Natasha avait tout filmer.
Il ne pouvait pas affirmer qu’elle ne l’avait pas repoussée avec un coup de coude, puisque que la caméra ne montrait rien à cet instant. Natasha était dans les airs avec Emeryan, donc pas de témoin vidéo.

Le tutoient et la familiarité il était d’accord, cela ne se faisait pas. Par contre, en tirant avec une arme plasma dans l’eau, cela n’aurait pas d’effet sur les créatures. L’arme a balles était la plus utile dans ce cas. Ford mettait beaucoup de chose à sa sauce, ce qui est normal, heureusement qu’il avait plusieurs sons de cloches.

Ford finissait son discours, il avait de nombreuses choses qui déplaisait à John, mais il restait calme et lui répondit dans l’ordre.
« Bien. Un sacré rapport. » Il ouvrit son dossier vérifiant quelques éléments avant de reprendre. « Concernant Bricks. Elle n’a jamais mentionné une démission, mais une préparation à la cour martiale, si vous doutiez de ces aptitudes martiales. Il y a une différence entre les deux. Mais le comportement de Bricks n’est pas le cœur du sujet, puisque douteux aussi. Il vous sera libre de lui octroyer un blâme pour non-respect de vos ordres et de votre personne. » Oui, il était officier et avait le droit de demander une sentence, comme le faisait si bien Frei. De toute manière le comportement de Bricks, n’est pas blanc comme neige.
« En tant qu’officier vous devez faire confiance à vos hommes. Malgré vos compétences au-dessus de la moyenne humaine, vous ne pouvez pas tout faire et vous êtes pas avec des enfants à materner. Même si dans le cas de Bricks et son comportement sur la cité laisse parfois le doute. » une pause « Entre penser et agir, il y a une différence Lieutenant. De ce qui est à notre disposition, vous avez choisi de partir sans vraiment expliquer, chose qui ne se fait pas en terrain hostile. Quant à choisir de partir en solitaire, suite à un conflit cela n’est pas le comportement qu’on attend d’un officier. Vous êtes en équipe, que cela se passe bien ou non, jamais un officier doit abandonner celle-ci, sauf en cas de bonne raison. Ce qui ne fut pas le cas ici. » Surtout que cela apparaissait comme puéril. John choisi de ne pas relever le sujet de son propre commandement, non pas pour faire taire la chose, mais parce que Ford utilisait cet argument pour se justifier et il est malvenu de le faire, car pas du tout approprié à sa situation. C’est comme dire qu’on achète une guitare pour faire comme notre star favorite et pas savoir en jouer en hurlant “Mais je fais comme lui !!”. Ford était en train de prendre le plus d’exemples pour se justifier et cela était maladroit de sa part.

« Il faut bien comprendre une chose Ford, ça ne me fait pas plaisir de vous convoquer, ça me fait clairement chier ! Et si vous êtes là, ce n’est pas seulement pour vous faire la morale et vous donner un avertissement, mais aussi pour que vous puissiez réajuster votre comportement avant de perdre tout le respect et l’obéissance de vos hommes. Un officier qui ne se fait plus respecter n’est plus un officier. Et j’ai l’impression que vous êtes en train de perdre celui-ci. Et vous l’affirmez-vous aussi. » Il le regarda.

« Ces fortes de têtes sont gérables par tous les autres officiers sauf un ! Ce qui est quand même problématique et cela n’a rien à voir avec votre état de mutant mais avec votre comportement. Je ne suis pas en train de les défendre, car les trois noms que vous avez cités sont des personnalités fortes et difficiles à gérer, le major Frei peut en témoigner au vu du nombre de blâmes qu’elle a distribué aux deux soldats. Il serait bon, que vous arrêtiez de vous victimiser. Hamilton, Eversman et Bricks, ont leurs parts de responsabilité mais là nous parlons de vous et les missions ont capotées pas seulement à cause d'éléments ou de petites rébellions, mais aussi à cause de vous et de comment vous gérez vos hommes. » De plus les fortes de têtes avaient été plutôt raisonnables, sur Renégat cela aurait pu être bien pire.

« Dans tous les rapports, il est marqué que vous avez une véritable volonté de faire bien les choses avec un gros complexe du héros. Principe de donner sa vie pour autrui. Or, de ce que j’en conclu, c’est qu’en voulant trop bien faire, vous faites le contraire. En voulant aider Bricks, vous la maternez en voulant faire à sa place, en voulant sécuriser vos équipes sur Renégat, vous fabriquez des gilets douteux sans assumer après si vos hommes se font attraper, en voulant sauver votre équipe vous vous mettez en danger et récoltez une hospitalisation qui aurait été fatale si vous n’aviez pas d’enzymes dans votre corps… En voulant affirmer votre commandement vous demandez à un autre officier son avis, alors que vous seul devez recadrer Bricks… Il y a pleins d’autres exemple dans ce genre-là… Il est temps de faire une rétrospective de vos comportements, pour les ajuster et faire de vous un officier respecté ! Avant qu’il ne soit trop tard. »


MAY



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Jeu 11 Jan - 16:16

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Aiden Ford

Pour le coup je m’en prend pour mon grade ! Dans tous les sens du terme ! Et voilà Renégat qui repointe son nez, avec ce malentendu sur les gilets surprises ! D’abord rétablir le malentendu :

” Pour Renégat vos infos sont incomplètes et c’est un peu de ma faute j’aurais du être plus clair même si personne ne m’a demandé d’éclaircissements ! J’aurais joués les officiers contrarié pour les gars de Renégat, de retour chez nous j’aurais demandé à ce que les torts me soient attribués ! Là on a cru que je cherchais à piégés mes hommes ! Et quand vous dites que les fortes têtes sont bien gérés par d’autres vous omettez que je dois faire gaffe à ce que je dis ou fait selon la menace qui pèse sur mes actes selon les volontés du Colonel Caldwell !

Mais expliquez-moi ce que je dois faire pour être pris au sérieux alors que mes officiers supérieurs se méfient de moi ? Pour la dispersion on sait que cela s’applique au rayons des vaisseaux ruches, mais je ne connais aucun cas de tentative de capture par paralysant dans le milieux aqueux ! Je me demande bien d’où vient cette croyance ! Et serait-elle vraie, mon ordre était clair et ne souffrait pas interprétation ! Et oui, je vous demande une sanction disciplinaire pour le soldat Bricks pour refus d’obéissance et molestation d’un officier supérieur assorti d’un manque de respect flagrant ! “


Pas sûr que ce soit la réponse qu’attendait les deux officiers mais bon j’ai du mal a rester calme quand je suis sur la défensive !

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Jeu 11 Jan - 16:18

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
John soupira doucement, il se devait de rester calme et cela lui était difficile par moment. Pourtant il se surprenait à l’être. Aiden avait répondu des éléments complétement inutiles et qui n’était que du détail. Oubliant les autres informations bien plus importantes dans le longs monologue du colonel. Cela ne servait donc à rien, il lui tenant tête sur des détails stupides, alors qu’il lui disait des choses graves quand même. John jeta un regard à Frei, puis tourna la tête vers Aiden lui parlant d’une voix affreusement calme et presque froide. Chose surprenant pour un officier plutôt chaleureux.

« La major Frei, vous montra la paperasse pour faire un blâme à Bricks » C’est après tout elle la spécialiste et cela devait être le premier blâme de Ford, de quoi faire un vœu selon certaines traditions françaises. À force de sortir qu’avec des représentantes de ce pays, il avait les mêmes réflexions tiens ! Et puis, lui il déteste la paperasse pour cela que sa courageuse major écopait régulièrement de cette tâche administrative quand il pouvait s’y dérober.

Enfin bon, Bricks, avait des blâmes de partout dans son dossier et avait été dégradé de capitaine jusqu’à 1ere classe, ce qui n’est pas anodin. Un de plus ou un de moins… faudrait qu’elle fasse gaffe sinon, la prochaine à être à la place d’Aiden sera Nelly et ça va chauffer aussi. Enfin molestation, il se demandait bien comment Nelly avait pu molester un Ford aussi résistant d’un rhinocéros. C’est un peu abuser sur le coup, surtout pour un simple coup de “coude”. Enfin bon, Frei avisera à ce moment-là, le sujet était autre….

« Dites-moi Lieutenant, qui est votre responsable hiérarchique ? » La question était loin d’être anodine, voire peut-être surprenante.



MAY



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Jeu 11 Jan - 16:21

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Aiden Ford

Alors là ! Si c’est pas une question piège ça ! Je sais pas ce que c’est ! Je vois pas pourquoi il demande ça ! Enfin ! Faut que je répondes !

” Comme vous le savez Mon Colonel ! Du point de vue militaire je dépend du Major Frei ! Mais il se trouve aussi que je suis sous les ordres de Sir Hoffman en tant que garde du corps des V.I.P en mission extérieures ! Pourquoi ? Craignez-vous que j’oublies à qui je suis censé être obéissant et loyal ? Vous savez les séquelles de l’enzyme ! Je me bats contre les idées folles que me dicte ma psychose paranoïde, Les médecins de la cité y veillent et moi j’ai ma routine ! Je ne demandes qu’à être un atlante comme je l’étais avant ! Ma loyauté n’a pas changée ! Je suis juste plus soupe-au-lait ! “

Je sais pas ce qu’on veut de moi et j’aimes pas me faire taper sur les doigts quand j’ai rien fait de mal, au contraire ! Et le Major qui ne dit rien, ça aussi ça m’angoisse ! Depuis le début elle se méfie, là si ça se trouve elle rumine une jolie vengeance !

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Jeu 11 Jan - 16:22

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
C’est une blague ? Une vaste blague non ? John qui essayait d’être calme, marqua clairement son agacement en secouant la tête, se prenant la tête dans une main. Après Caldwell, qui était déjà une sacrée insulte, voilà que carrément Ford l’oubliait lui. À croire que Sheppard c’est quoi ? Le mec qui drague les gonzesses ? C’est bien la première fois, qu’on lui fait ce coup.
« On aura tout entendu… Votre responsable hiérarchique ET militaire Lieutenant c’est moi ! » Il soupira une nouvelle fois, ce n’est pas vrai ! C’est quoi ce bordel !

« Hoffman est l’un des dirigeants de la cité, il est normal que vous lui obéissiez au même que toute la cité. Mais là, n’était pas ma vraie question. Même si vu votre réponse, je commence sérieusement à me poser des questions ! » Il posa les dossier sur la table basse d’un geste las. « En conséquence, comme je suis votre responsable le plus direct, vous n’avez pas à avoir de quelconques craintes sur votre personne, hormis la mienne ou celle du CODIR. Le colonel Caldwell n’est pas le responsable militaire de la cité, mais du Dédale et jusqu’à preuve du contraire, vous êtes soldat sur Atlantis et non sur le croiseur. De plus votre cas, l’indiffère au plus haut point. Donc, vos paroles sur le fait de faire attention à ce que vous faites à cause des menaces qui pèse selon les volontés du colonel Caldwell, sont tout bonnement stupide ! »

Manquerait plus qu’il ait une ingérence du coté Caldwell ! Qui mise à part en janvier où il a pris la relève de Sheppard …Il n’y a pas eu d’autre intervention du colonel. Surtout depuis que les deux hommes ont le même grade. En plus, Sheppard est très sensible sur le cas Caldwell avec toutes les histoires passées qu’ils ont eu ensemble. Caldwell, c’est un peu le mot magique, pour lui filer une aigreur d’estomac monstrueuse ! John ne pouvait pas le voir en peinture et entendre l’un de ces hommes avoir peur que le grand méchant loup, vienne le foutre au cachot, c’est du délire ! Chacun sa place, chaque colonel, son secteur et fait pipi sur son secteur ! John croisa les bras. Il en avait marre et la discussion lui semblait impossible
« Vous n’avez pas le comportement que j’attends d’un officier. Depuis tout à l’heure vous vous justifiez sur des détails, et mélangez plusieurs choses, omettant la gravité de mes propos d’avant. » Et puis bon, il lui avait balancé des trucs conséquents et Aiden, préfère justifier de détails … John avait l’impression, qu’il se perd.

« Donc je vais être clair : Vous aurez une sanction et une mise à l’épreuve pour la prochaine mission officielle et d’envergure. Si vous n’avez toujours pas le comportement approprié en tant qu’officier, vous reviendrez dans le rang en tant que sous-officier. » Il était ferme, il toisa le major. Si ce n’est pas malheureux ça… Personne n’est blanc, mais là ça devenait problématique pour le lieutenant. Notamment sur le de n’avoir plus aucun respect de ces hommes et ce nombre grandissait chaque jour, il serait pris pour un rigolo et un officier fantôme ! La pire chose qu’il soit ! Encore même plus, pour cet homme paranoïaque, de quoi le mettre en Burn out ! Et là n’était pas le but ! L’ancien Ford était un bon officier, le nouveau l’était aussi, alors il fallait retrouver cette qualité au plus vite avant que cela ne soit trop tard. Et à l’armée, c’est plutôt cinglant, il y a qu’ici qu’on donne une chance.

« Le major Frei vous évaluera. » Il n’y a pas plus réglo et neutre que la major, en lui donnant Karola en évaluateur il se garantissait la neutralité à 100%. Il n’était pas certain d’être neutre ou d’avoir la patience, alors il essayait de trouver le meilleur des compromis pour Ford. Et comme, elle est vue comme sa responsable, ça ne sera que mieux apparemment.
« Major, avez-vous des conseils à donner au lieutenant pour qu’il redevienne un officier respectable et respecté ? » Il lui laissait la porte ouverte, maintenant. Puisque pour changer, il faut avoir des pistes, Sheppard en avait pleins en tête et plein la tête aussi.


MAY



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Un mal pour un bien  1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 13 Jan - 19:33

Karola Frei
Karola avait suivi avec une grande attention l’échange parfois assez musclé entre les deux hommes. Elle prenait également des notes soigneusement afin de pouvoir faire un bilan et s’en resservir plus tard. Le major arborait un air neutre mais appuyait certains propos de son chef d’un hochement de tête lorsqu’elle se trouvait être en accord avec ce qu’il disait.

Ford était égal à lui-même, cependant on pouvait bien lui reconnaître qu’il avait le mérite d’être courageux de rester stoïque face à son chef qui ne prenait pas des pincettes. Chose étonnante d’ailleurs. Finalement, Sheppard était capable de recadrer ses hommes. Il suffisait simplement de le pousser à bout.

Certaines choses étaient du dit et du redit, Karola devait le déplorer. Elle espéra cependant qu’à force de lui marteler les choses, Ford comprenne. Toutefois, la jeune femme devait reconnaître qu’on ne pouvait pas non plus lui porter tous les torts du monde. Certes, il avait quelques soucis d’autorité mais est-ce qu’en face n’y avait-il pas eu certains soldats avec un comportement avéré comme « compliqué à gérer ». Cependant, le major se garda bien de le dire à haute voix, ça n’était ni le lieu ni le moment. Ici, seul le cas de Ford importait.
John termina sa diatribe en énonçant les sanctions qui pendaient au nez du lieutenant si jamais son comportement ne changeait pas dans les prochaines semaines. Karola opina du chef lorsqu’il annonça que Karola l’évaluerait. Ils s’étaient mis d’accord à ce sujet, elle avait déjà eu l’occasion d’évaluer Ford ainsi que d’autres militaires. Aussi, elle avait déjà une idée de comment procéder et si cela pouvait aussi permettre au colonel de respirer un peu, elle prenait le flambeau avec plaisir. Après tout, il s’était occupé du plus gros en pointant du doigt les défauts du commandement de Ford. Sur sa dernière phrase, elle le trouva un peu excessif notamment en remettant en cause sa respectabilité qui n’était pas plus en danger que le respect qu’il devait imposer. Mais cela, c’était son avis.

Elle s’éclaircit donc la voix, car invitée à parler, et fixa le lieutenant pour ouvrir la bouche pour la première fois depuis le début de leur entretient.

« Ford, nous apprécions certains aspects de votre professionnalisme, mais il est évident que vous vous montrez parfois trop zélé. Et c’est ce zèle qui vous fait parfois défaut aux yeux de vos subordonnés. Il ne s’agit pas d’une punition mais de remédier à vos failles professionnelles. »

Elle marqua une pause afin de lui laisser le temps d’assimiler ses premiers mots avant de reprendre, toujours d’une manière sérieuse et calme.

« Vous serez sous mon commandement lors d’une prochaine mission. J’attends de vous que vous observiez attentivement mes gestes professionnels ainsi que la manière dont je m’adresse aux autres membres de l’équipe afin de pouvoir adapter votre commandement lors de missions ultérieures. Il ne s'agit pas de me copier mais de vous les approprier afin d'éviter d'éventuels débordements. »

Autre pause avant de conclure. « Une dernière chose, la prochaine fois qu’un problème se présente alors que vous avez un groupe sous votre commandement et que cela est possible, avertissez directement un officier supérieur. Sachez déléguer quand vous sentez que la situation vous échappe. J’espère avoir été claire. »
Elle se tourna enfin vers John.

« Ce sera tout pour moi colonel. »

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Lun 15 Jan - 13:52

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Visiblement j’ai gaffé ! Le Colonel semble vexé, pourquoi ? J’ai pas compris sa question et il attendait que je le nomme, lui tout seul ! D’un autre côté, il ne m’a plus trop fréquenté depuis notre discussion en cellule en Janvier. Jamais il ne m’appelle pour partir en mission avec lui comme autrefois ! Me convie-t-il à ses parties de golf ? Le seul officier supérieur qui me donne ordres et punitions c’est le Major ! Bon, en parlant du Major, la voilà qui ouvre enfin la bouche ! Dans les grandes lignes elle confirme la décision du Colonel : moi, dégradé ? Je ne le supporterais pas ! Pour ma mère et mon père j’aurais l’impression de les trahirent ! Pour moi, cette décision est injuste, et on me fait payer des crimes que j’ignorais avoir commis. Mais que faire ? Ma défense semble inutile, les jeux étant fait depuis le moment où on m’a balancé ! Il va me falloir faire comme avec ma semaine de punition devant la réserve de linge : accepter et garder la tête haute ! Bon ! D’abord les excuses :

” Si je vous ai blessé Mon Colonel, je vous prie de m’en excuser, je n’ai pas bien compris votre question ! Il est évident que c’est vous le plus haut gradé de l’effectif militaire de la Cité. Le Major est pour moi l’officier supérieur avec qui j’ai le plus de contact, donc il est logique que ce soit elle que je désigne comme supérieur direct. Je regrette le temps où c’est vous qui me donniez mes ordres directs !”

Je fis rouler mon fauteuil vers le Major :

” Je ferais comme vous l’ordonnerez Major ! Mais ce sera dur de ne plus plaisanter en mission, ça fait bien baisser le stress, pour moi du moins ! Mais si on en vient à la dégradation alors je préfèrerais quitter le service actif en tant que militaire et m’engager comme collaborateur civil originaire de Pegase ! En mémoire de mes parents je voudrais éviter la honte d’un tel désaveu et d’une telle infâmie. Je suis officier depuis l’école militaire, je ne me vois pas devenir le sergent-maître Ford ! Ou pire encore ! “

Je réfléchis un moment puis reprend :

” J’apprécie que vous me trouviez professionnel dans mon boulot ! Je vais étudier votre commandement Major et en tirerais, je l’espères, les fruits d’un nouvel état de fonctionnement de l’officier Ford, je suis triste d’en arriver là, mais je ferais mon devoir et j’obéirais ! Je compte sur votre soutien en tant qu’officiers supérieurs, Mon Colonel ! Major ! Parce que j’ai déjà des démons à combattre chaque jour, la solitude n’est pas une bonne alliée !”

Pour un peu j’aurais pleuré ! Avec les traitements et ma routine, j’arrive souvent à faire la part des choses sur les ennuis de la vie quotidienne, mais là, je ne sais pas ! Pas facile de croire qu’on veut votre bien quand on vous menace de vous retirer ce qui est votre vie même ! J’ai moins hâte de partir en mission du coup : imiter Frei ? Heureusement que j’ai de l’enzyme dans les veines ! J’ai pas fini de courir pour lui ressembler !

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Lun 15 Jan - 13:55

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Un mal pour un bien
— Chronologie 15 novembre 2017 - 21 jours après la MJ24 : Au cœur de la cité – 10h30 Bureau du colonel Sheppard.
John était dépité intérieurement, il décida de ne pas analyser tout ce que racontait Ford car il sentait qu’il allait s’agacer encore une fois Il ne comprenait pas grand-chose. Mais bon tant pis, il n’allait pas se répéter Ford aurait le temps de méditer sur tout ça. Surtout qu’il en venait à parler de l’ancien temps, ce n’est pas parce qu’il ne lui dit pas de faire ci ou ça directement, qu’il ne lui donne pas d’ordre, mais bon, John se demandait bien ce qu’il passait par la tête d’Aiden parfois il lui fit un signe de main, pour lui dire qu’il ne voulait pas de ces excuses et qu’il n’était pas blessé. Ce n’est pas son genre. Il avait bien fait de poser la question, puisque ce ne fut pas clair dans la tête de l’homme, entre une pression de Caldwell et tout le reste c’est le bordel dans sa tête. C’est toujours le cas ? Même en mission ? Cela pouvait expliquer son étrange comportement depuis plusieurs missions.

« On ne vous demande pas d’arrêter les blagues… Mais de vous nourrir du style de commandement du major pour ajuster les défauts du votre. L’humour fait partie intégrante de votre personnalité.
» C’est sûr que le style de commandement de Frei, ce n’est pas la joie attitude. Faut qu’il se nourrisse de ce qu’il marche bien chez elle et chez les autres officier pour se réajuster. John ne toléra pas que l’un de ces officiers devienne fantôme. Puisqu’outre, des fortes de têtes, il avait quand même un très bon soldat qui était venu alerter de la mauvaise pente sur lequel Ford glissait. Ce qui prouve que ce n’est pas qu’un problème de soldats fougueux. Une nouvelle fois, Ford devait prouver qu’il pouvait garder sa place et John regrettait presque de l’avoir laisser officier quand il était revenu. Si c‘est pour plusieurs années après l’engueuler là-dessus. Enfin bon, on ne refait pas les choses et il aurait put se passer d’autre chose dans ce cas de figure.

« Quand a la dégradation, nous en reparlerons le moment venu. Et j’espère que cela n’arrivera pas. » ça ne lui fait pas plaisir de dire cela, tout comme cet entrevue. Mais bon, Aiden finissait pas se reprendre et avoir quelques phrases qui convenait à John. Devait-il t’il toujours se victimiser ? C’est pénible.

« Vous vous doutez bien que vous aurez le soutien de vos officiers pour vous guider sur le bon chemin Ford. Si on ne vous soutenait pas, on vous aurait directement sanctionner sans vous convoquer. »
John se leva pour accompagner Ford, jusqu’à la porte et lui précisa.

« Vous recevrez demains votre sanction. Tâchez de faire le dossier de blâme pour Bricks rapidement, la paperasse est l’ennemie numéro un d’un soldat » Oui que demain, pour l’avertissement, puisqu’il n’était pas certain qu’il se le prenne. Comme quoi tout n'était pas jouée d’avance. Il salua le lieutenant et ferma la porte, se retrouvant avec sa major.

Karola était satisfaite de le voir obtempérer de la sorte. Elle hocha la tête, approuvant ses dires. L’entretien pouvait à présent être clos tandis que pour Ford les choses sérieuses commençaient. Quand elle se retrouva seule avec Sheppard, une fois le lieutenant parti, elle se tourna vers son chef pour lui dire :
Bravo colonel, vous avez été très bien.
« Merci Major. Ce qui n’a pas été le cas de tout le monde. » Il soupira cette entrevue était déplaisante et minait le morale.
« Espérons que cela suffit. »
« Ford n’est pas un idiot, il a beaucoup travaillé pour regagner sa place ici. Il ne prendra pas le risque de se voir évincer. » John hocha la tête
Après ce dernier échange, elle quitta à son tour le bureau de son chef pour rejoindre le sien et mettre ses notes au propre.

END 15/01/2018
MAY



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