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Lisa Laverse [Terminée]

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Lisa Laverse
Sous Lieutenant
Bannière perso (image 901x180px) : Lisa Laverse [Terminée] Bannie10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Date de naissance : 09/09/1988
√ Nationalité : Franco-Américaine

√ Age : 35
√ Messages : 72

Mar 18 Mai - 18:05

Lisa Laverse

Leah Cairns


Laverse Lisa



09/09/1988, Fayetteville, NC, Etas-Unis d'Amérique
Franco-américaine
Mai 2021
Militaire
Reconnaissance
Français (Courant), Anglais (Courant), dialectes arabes (Base).
Un album de famille, qu'elle a agrémenté de souvenirs de ses années passées en mission sur Terre puis au SGC.

DONNÉES COMPLÈMENTAIRES


Une légère cicatrice discrète en bas à droite de l'abdomen, une cicatrice large et circulaire au niveau de l'épaule droite, une petite cicatrice ronde de part-et d'autres sur la cuisse gauche
A+
ATA, par inoculation, le 27 Juin 2021
    1991 - Appendicite,
    2018 - Exposition à un agent pathogène.
Arachnophobie, Ophiophobie
    1991 - Apindicite,
    2011 - Blessure par balle, calibre 7.62x39mm, à la cuisse gauche,
    2013 - Multiples contusions suite à l'explosion d'un explosif improvisé ayant retourné son véhicule,
    2016 - Large brûlure énergétique à l'épaule droite, à cause d'un tir de lance jaffa,
    2018 - Exposition sans séquelles à un agent pathogène au cours d'une mission, l'ayant plongé dans un état catatonique.

DONNÉES DE COMPÉTENCES



PERSONNEL MILITAIRE
Compétences de base
  • 3
  • 6
  • 2
  • 0
  • 2
  • 2
  • 3
  • 3+1 = 4
  • 3+1 = 4
  • 3
Compétences secondaires
  • 0
  • 2
  • 0
  • 3
  • 2
  • 0
  • 1




DONNÉES D'UNE PERSONNALITÉ




¤ Directe/Obtue : La première chose que l’on peut dire au sujet de Lisa, sans même la connaître, c’est qu’elle sait ce qu’elle veut. Elle l’a toujours su, et ce depuis qu’elle est toute petite, et ce n’est pas les obstacles dressés sur son chemin qui l’arrêteront. Tout au plus cela la ralentira, mais elle cherchera toujours une solution pour contourner le problème et atteindre son but. Quitte, peut-être, à prendre décisions controversées.

¤ Impulsive : Point qui découle en quelque sorte du premier, Lisa est du genre à vouloir agir, et à faire comprendre sa position. Pour cela, elle n’est pas du genre à mâcher ses mots lorsqu’elle pense que quelque chose doit être dit. Que ça plaise ou pas, elle s’en fiche, car elle estime que c’est dans l’intérêt de tous que quelqu’un sache qu’elle est d’accord ou non avec la décision prise. Cela ne l’empêchera pas de se plier aux choix qu’il sera fait, mais on ne pourra pas le lui reprocher plus tard si quelque chose tourne mal. C’est, à ses yeux, son devoir moral. Elle a du mal à se retenir de le faire lorsqu’elle estime que c’est important, et cela lui a déjà valu plusieurs prises de bec avec ses supérieurs au SGC. En revanche, si elle est capable de dire sans la moindre gêne à un général que son idée est merdique, elle serait incapable d’en venir aux mains pour faire accepter sa vision des choses. C’est une limite qu’elle n’a jamais franchit et qu’elle ne franchira jamais d’elle-même.

¤ Sérieuse : Malgré cela, Lisa reste une personne sérieuse et parfaitement professionnelle. Elle se sent très investie par la mission qui lui est donné et sa place dans la hiérarchie, et l’expédition en général, comme cela avait pu l’être au SGC, et avant lors de sa vie sur Terre. Pratiquement méthodique si nécessaire, pour elle un ordre reste un ordre et une procédure reste une procédure. Quel soit d’accord ou non avec n’a, à priori, pas d’importance du moment qu’il n’est pas contraire à ses principes moraux, et elle s’y pliera sans rechigner après avoir exprimé, si nécessaire, son désaccord verbalement.

¤ Pragmatique : Lisa sait faire la part des choses en arrivant la plupart du temps à ne pas se laisser influencer par ses émotions, ou celles des autres. Elle sait quelles sont ses capacités et celle à disposition de son groupe et n’ira pas envisager des choses totalement improbables si elle estime qu’il est impossible de les mettre en application. La survie du groupe, et l’accomplissement de la mission est essentiel. Elle sait peser le pour et le contre et aller de l’avant en conséquence de cause.

¤ Esprit d’initiative : On ne rejoint pas les forces spéciales sans avoir une once d’intelligence et de réflexion. Le crédo est l’adaptabilité, et cela requiert une capacité à agir de soi-même en dehors du cadre de la mission ou des ordres et avec les moyens du bord en toute circonstance. Lorsque l’on est qu’un groupe de douze individus paumés en plein désert, suivre strictement le plan de mission élaboré par la chaine de commandement vous plantera à coup sûr. Pour elle, seul le personnel sur le terrain est en mesure de comprendre au mieux une situation dans l’instant présent, et à agir en conséquence, en faisant preuve d’initiative et de créativité.

¤ Esprit créatif : La créativité, justement, va de pair avec l’initiative. Lisa a appris à agir avec des moyens limités, pour ne pas dire parfois dérisoire en comparaison de ce qu’il lui aurait été nécessaire pour accomplir ses missions sur terre. Elle sait faire avec les moyens du bord et concevoir des solutions à partir de ce qu’elle a sous la main. Evidemment, cela à ses limites. Chez Lisa, se seront principalement ses connaissances scientifiques et technologiques limitées en comparaison de certain qui se révèleront être un frein à sa créativité.

¤ Curieuse : Sans doute son plus vilain défaut, mais aussi ce qui lui a sans doute permit de découvrir le programme Porte des Etoiles. Depuis sa plus tendre enfance, Lisa a toujours été attiré par les choses nouvelles, bizarres ou étranges. La technologie est pour elle la clé de tout. Un soldat bien entrainé sera toujours moins bon qu’un soldat moyennement entrainé mais bien équipé. C’est pourquoi elle s’est toujours intéressée à tout, pour trouver de l’inspiration et des idées pour elle, mais aussi pour son groupe. Avoir l’esprit ouvert est quelque chose de positif, mais cela peut vite se retourner contre vous. L’attrait pour les nouvelles choses, lorsque vous ne les comprenez pas, peut se révéler être un grand danger. Un danger qu’elle a parfois du mal à estimer.

¤ Amicale malgré tout : Dans le fond, il faut mieux la connaître pour comprendre que Lisa n’est pas quelqu’un de distant ou de froid. Elle aime la compagnie des autres mais à tendance à toujours garder une forme de distance lorsqu’elle est en mission pour ne pas se laisser dicter la marche à suivre par ses émotions. Dehors, dans l’inconnu, les membres de son équipe sont des collègues. C’est à la base, ou dans la sphère privée qu’elle se délie et se laisse aller, et que ses collègues peuvent devenir des amis avec qui elle pourrait éventuellement se confier, et s’étendre sur des sujets aussi divers que variés. Si elle a réussi à avoir plusieurs relations amoureuses au cours de sa vie, et bien que ça n’est jamais duré principalement à cause de son travail, c’est qu’il doit bien y avoir un moyen de l’approcher et de l’apprécier, non ?


DONNÉES D'UN PASSÉ CHARGÉ



Unique enfant de Thomas Laverse, alors colonel de l'US Army, et Lindsey Laverse, administratrice au sein du Département d'Etat, Lisa naquit à la fin de l'été 1988 à Fayetteville en Caroline du Nord mais ne passa que ses six premières années sur le sol américain, principalement dans l'enceinte militaire du Fort Bragg. Ses parents s'étaient rencontrés bien des années plus tôt, dans des circonstances assez improbables, dans le Golfe. Le coup de foudre fut presque immédiat, mais il leur fallut deux ans pour se retrouver, tisser des liens, et finalement se marier. Eduquée dès l'enfance dans un cadre de vie militaire, l'enfance de Lisa fut grandement influencée par cet environnement. Dès qu'elle fut en âge de parler et de marcher, elle ne pouvait s'empêcher de venir embêter ses parents pour venir voir les soldats qui marchaient, couraient ou défilaient dès tôt le matin. Les gros véhicules qui passaient devant la maison lorsqu'elle n'était pas à l'école étaient tout autant de distraction captivante qui finirent par lui manquer lorsque sa mère obtint une promotion qu'elle avait attendue depuis longtemps en France, auprès de l'Ambassade des Etats-Unis, à Paris. Si son père accueillit la nouvelle avec un certain enthousiasme, il en fut tout autre pour la petite Lisa, qui confrontée à une situation totalement nouvelle et inconnue, sembla se refermer sur elle-même en comprenant qu'elle allait perdre tous ses repères, mais également tous ses amis. Sa mère tenta d'attiser la curiosité de sa fille en lui expliquant qu'elle pourrait découvrir plein de nouvelles choses mais ses efforts ne furent pas récompensés. C'était renfrognée et troublée que Lisa foula pour la première fois le sol de France quelques mois plus tard aux côtés de sa mère, son père ayant promis de les rejoindre un peu plus tard. La réalité était que Thomas devait finir son service au sein de l'Armée avant de pouvoir lui aussi quitter les Etats-Unis pour les rejoindre sur Paris. Ce qu’il fit, au bout de quelques mois.

Lisa fut scolarisée dans une école bilingue au cœur de la capitale, où elle pourrait apprendre le Français tout en continuant d’apprendre en anglais, sa langue natale. Les débuts y furent difficiles, la petite refusant en bloc de s’ouvrir à ce nouvel environnement qu’elle allait pourtant côtoyer pendant de longues années. A la maison, c’était Thomas qui s’occupait de sa fille, Lindsey étant beaucoup trop accaparée par son travail. C’est lui, qui avait rarement été là pour elle par le passé, qui trouva el déclic chez la jeune enfant qui avait toujours eu une immense admiration pour son papa. A ses yeux, il était resté à jamais le héro parfait qui sauvait le monde en son absence et revenait s’occuper d’elle à son retour, et ce bien que la situation ait depuis évoluée. Alors que l’affectation de Lindsey semblait bien vouloir se perpétuer dans le temps, Lisa commençait doucement à se rouvrir sur le monde et à tendre la main à ses camarades de classe, ainsi qu’aux enfants des voisins. Très calme, studieuse et disciplinée, il lui fallut du temps pour renouer avec l’élan de curiosité qui l’avait caractérisé. Cela ne l’empêcha pas de faire preuve d’une certaine espièglerie avec certains de ses camarades, de faire des bêtises, et de se faire punir pour sa témérité. Ses parents ne la découragèrent pas, préférant voir leur fille s’épanouir de nouveau, tandis que ses amis s’amusaient à la voir essayer de parler français avec un accent à couper au couteau pour se justifier devant les surveillants et les enseignants. Ses résultats scolaires n’en restaient pas moins tout à fait louables, avec notamment des facilités acquises en sport, ainsi que dans certaines matières qui étaient mises en avant à l’école pour enfant de militaires de Fort Bragg.

Ses parents finirent par définitivement s’installer à Paris au bout de quelques années, en voyant que leur fille s’était acclimatée à son nouveau lieu de vie et aux très nombreuses activités culturelles et sportives qu’elle pouvait y pratiquer. La jeune adolescente curieuse avait prit l’habitude de se perdre avec son père dans les nombreux lieux de culture de la capitale française et, lorsque ce n’était pas possible, se plongeait à longueur de journée dans la lecture de livres et d’encyclopédie jusque tard dans la nuit. Thomas, avec ses compétences, avait trouvé un nouvel emploi à plein temps, et Lindsey avait obtenu une affectation permanente à l’ambassade. Lisa, elle, obtînt la nationalité française en même temps que son père, quelques semaines avant de fêter son quatorzième anniversaire. Du fait de l’absence récurrente de ses parents, l’adolescente pratiquait de nombreuses activités extrascolaires, et principalement sportives. Ayant mit son père sur un piédestal pendant toute son enfance, il fut naturel pour elle de se sentir pousser l’envie de devenir comme lui, en suivant un parcours similaire. Ses résultats au collège étaient plus que satisfaisant, Lisa semblant montrer des facilités dans les matières importantes tout en délaissant celles qu’elle jugeait plutôt superflue. Parfaitement bilingue, elle n’avait par exemple aucune appétence pour l’apprentissage d’une troisième langue. D’ailleurs, avec les années, son accent avait commencé à s’effacer, dissipant de facto les moqueries dont elle avait été la cible pendant tout son cycle primaire. Ce n’est qu’au début du lycée que ses résultats scolaires commencèrent à chuter dans certaines matières. La complexification des mathématiques couplée à une absence inattendue du corps enseignant lui fit prendre un retard considérable qu’elle ne parviendra pas à rattraper plus tard.

Préférant les cas pratiques aux sujets trop théoriques, elle parvint tout de même à s’en sortir dans les sciences appliquées et se trouva même un nouvel intérêt dans la réflexion philosophique, qui lui permettait de s’évader tout en développant son esprit critique et sa culture générale. Elle parvînt, malgré des résultats assez mitigés, à poursuivre ses études avec un cycle préparatoire en Physique, Chimie et Science de l’Ingénieur dans le sud de la France, une région qu’elle apprit à apprécier chaque année avec les vacances, et toujours avec cette même idée en tête : suivre la carrière qu’avait suivi son père. Hélas, les études supérieures ne furent pas pour elle une partie de plaisir. Malgré des résultats très encourageants dans la plupart des matières enseignées, ses lacunes acquises en mathématiques étaient telles qu’il se révéla très difficile pour elle de tenir la cadence. Le fait qu’elle refusa pendant deux ans de laisser de côté certaines activités extrascolaires pour se concentrer pleinement sur ses études n’y était clairement pas étranger. Elle échoua ainsi sans trop de surprises aux concours d’entrées aux grandes écoles, non sans une certaine amertume en réalisant qu’avec un peu plus d’efforts de sa part elle aurait peut-être pu atteindre ses aspirations. Lisa accueillit difficilement la nouvelle et refusa de se laisser abattre. Elle retenta une troisième année, convaincue que celle-ci serait la bonne, mais échoua de nouveau aux portes des trois écoles militaires qu’elle avait depuis longtemps dans son viseur. Elle obtint bien d’autres choix mais l’amertume était telle qu’elle les refusa sur un coup de tête, se fermant ainsi la porte au cursus d’ingénieure qu’elle aurait pu poursuivre. Ses parents, bien sûr, furent furieux en apprenant la nouvelle et tentèrent de lui faire changer d’avis, pour se retrouver confronté à l’impulsivité de leur fille. Elle avait prit une décision, et elle ne changerait pas d’avis.

Ce n’était pas parce que l’on ne pouvait pas atteindre son objectif directement que celui-ci n’était pas pour autant atteignable par d’autres moyens. Elle hésita pendant un temps à se renseigner sur les cursus similaires dans son pays natal, aux Etats-Unis, mais y trouva plus de contraintes que de facilités bien que ses parents soient prêts à l’aider dans ses démarches, sa double-nationalité aidant pour beaucoup. A même pas vingt-ans, Lisa décida donc de se tourner vers le cursus des sous-officiers d’actives au sein des forces armées françaises, et plus particulièrement l’Armée de l’Air, qui formaient à la fois des spécialistes et des soldats, avec l’intention, plus tard, de suivre une passerelle pour devenir officier. Elle passa les tests d’aptitudes avec brio, et ce malgré les critiques déjà bien senties des évaluateurs sur sa condition. Des critiques qui ne disparaitraient pas à l’avenir, et ce même après qu’elle aura fait ses preuves au feu. Intégrant École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air de Rochefort pour suivre sa formation militaire de base sanctionnée par le certificat d’aptitude militaire au terme de seize semaines. Son esprit déjà préparé à la discipline et la rigueur militaire se conforma d’autant plus facilement aux exigences, et elle démontra ses compétences et son esprit de corps. A la fin de ce cursus, elle choisit la spécialité qu’elle avait dans sa ligne de mire depuis le début, celle qui se rapprochait le plus de celle qu’avait suivi son père, et s’envola pour la base aérienne de Dijon, où se trouvait l’Escadron de formation des commandos de l'air.

La formation initiale qu’elle y suivit n’était certes pas facile, mais la jeune brune réalisera plus tard, avec le recul, que l’enfer qu’elle y vécut était finalement bien clément en comparaison de ce qui l’avait attendu plus tard. Les instructeurs lui en firent baver à elle plus qu’aux autres, probablement du fait d’un sexisme latent qui ne disparaitrait pas avec le temps, mais aussi parce qu’elle n’avait pas cessé de se targuer des exploits de son père. C’était là une manière pour eux de lui faire comprendre que parce qu’elle avait une petite idée de ce qui l’attendait, ils feraient une fixation sur elle et la pousserait à bout. Bien que balloté dans un océan déchainé, Lisa tînt bon et obtint sa première certification de spécialité. Assignée aussitôt à un escadron de protection dans l’est de la France, la jeune femme ne comptait évidemment pas s’arrêter là. Il était hors de question qu’elle se tourne les pouces en se contentant de faire des tours de base dans une enceinte où il ne se passerait pratiquement rien, si ce n’est quelques incidents dû à l’alcool où à des inconscients. C’est pourquoi, après avoir attendu le délai nécessaire, elle se porta en 2007 candidate au stage permettant d’accéder au premier des trois Commando Parachutiste de l’Air. Déjà qualifiée parachutiste, elle multiplia les sauts, et passa plusieurs semaines d’intense aguerrissement où son corps, comme son esprit, fut mis à rude épreuve. Peu dans le corps d’instruction comme chez les candidats pensaient qu’elle avait une réelle chance mais elle s’accrocha encore et toujours. Ses résultats se révélèrent finalement si satisfaisant qu’elle arriva dans le haut du classement, et fut directement assignée à une compagnie au sein du CPA 20. Elle fut aussitôt déployée en Afghanistan pour participer à la sécurisation de la base aérienne de Bagram.

Elle y effectua plusieurs missions, et se spécialisa petit à petit sur les systèmes de transmissions et les liaisons de données tactiques, notamment grâce aux connaissances qu’elle avait acquise dans son cursus universitaire. A son dernier retour en France, Lisa se porte volontaire pour les stages commandos permettant d’intégrer les CPA 30 puis 10, avec l’intention d’obtenir sa qualification comme commando parachutiste de l’air au sein des forces spéciales. Si les précédentes sélections lui avaient paru difficiles, les deux derniers stages qu’elle dû passer, sur une longue durée de plus de 35 semaines au total, étaient sans commune mesure. Poussée dans ses derniers retranchements, sa résilience acquise au cours des dernières années et son esprit buté, couplé avec un esprit d’initiative et une créativité qui attirèrent le regard des instructeurs lui permirent de tenir dans la période la plus difficile, et de sortir parmi les heureux élus qui avaient cravaché très dur pour obtenir leur entrée à Orléans, au sein du Commando Parachutiste de l’Air n°10, et plus largement, au sein du Commandement des Opérations Spéciales. Là-bas, elle continua à se perfectionner et à se mettre à nouveau, poursuivant sa spécialisation dans les liaisons de données et les transmissions, sa hiérarchie l’encourageant à poursuivre sur cette voie du fait de sa facilité à parler à la fois français et anglais, une qualité recherchée pour pouvoir communiquer avec les armées alliées avec une plus grande simplicité. Sa double nationalité se révéla également un accélérateur puissant, car il permettait de créer des liens et d’ouvrir des portes jusqu’alors cadenassés avec les forces spéciales et les industriels américains. Promue au grade de sergent-chef, elle fit partie des primo-intervenants dans la bande sahélo-saharienne en 2011.

Elle est blessée quelques mois plus tard au cours d’une mission de reconnaissance en profondeur en patrouille motorisée, lorsque le commandement informa son groupe que des ressortissants étrangers avaient été pris en otage dans un village voisin, et que les preneurs d’otages se trouvaient potentiellement dans leur secteur. Son supérieur en charge de leur convoi de trois véhicules rerouta son équipe vers l’extrémité nord-est de la zone à fouiller, près de la frontière Libyenne. Peu de temps après, son véhicule tomba pratiquement nez à nez avec deux pick-up suspects qui ouvrirent aussitôt le feu sur eux avant de tenter de prendre la fuite à travers la frontière. Lisa transmis aussitôt sa position à son supérieur et, sentant que les otages étaient sur le point de leur filer entre les doigts, ordonna à son équipe d’intercepter les preneurs d’otages. Lors de l’accrochage qui suivit, son groupe de combat parvînt à immobiliser les deux véhicules en neutraliser leurs moteurs, avant de mener un assaut rapide contre les preneurs d’otages. Dans le mouvement, Lisa fut blessée par une balle perdue à la cuisse gauche qui traversa l’habitacle de leur véhicule de patrouille mais continua à commander son équipe jusqu’à mettre en fuite les preneurs d’otages, dont elle délégua la poursuite autres véhicules qui rejoignaient tout juste la zone des combats. Elle fut aussitôt prise en charge par ses camarades, puis évacuée vers l’antenne médicale la plus proche. Là-bas, les médecins l’informèrent qu’elle avait eu de la chance que la balle ait évitée à la fois l’artère et le fémur. Deux ans plus tard, au cours d’une nouvelle mission de reconnaissance, son véhicule est frappé par un engin explosif improvisé. Par chance, l’explosif avait mal été calibré et détonna avant le passage du véhicule, lequel fut seulement soufflé sur le côté et l’ensemble de l’équipage, dont Lisa, s’en sortirent qu’avec contusions mineures et une grosse frayeur.

De part ses faits d’armes et les recommandations de ses supérieures, Lisa est finalement promue au grade d’adjudant en 2014. Elle effectua deux rotations au Sahel la même année, la hiérarchie ayant remarqué depuis quelques années maintenant que la présence de femmes dans les groupes de reconnaissance avancé facilitait grandement le contact avec les populations civiles de la région. Elle participa à la mise en place de plusieurs posés d’assauts, ainsi qu’à des opérations de contre-terrorisme avant d’être convoquée par sa hiérarchie à son retour en France, avec une proposition des plus inattendues. On lui parla d’une mission interarmes tenu par l’Armée de l’Air aux Etats-Unis depuis maintenant près de dix ans qui rechercherait des personnalités correspondant à son profil au sein des armées pour une mission spéciale de longue durée. Lisa ne répondit pas tout de suite, prétextant qu’elle avait besoin de réfléchir à la question, car elle ne comprenait pourquoi une telle mission sur un territoire d’une nation alliée pouvait avoir aussi expressément besoin d’un profil comme le sien, à priori à des années-lumière d’un poste derrière un bureau. Elle profita de ce petit laps de temps pour effectuer une recherche sur cette mission sur l’intranet militaire mais n’y trouva que des platitudes guères enthousiasmantes, ce qui rendait la proposition un peu plus suspecte. De quoi attiser la curiosité de la militaire, qui, au second entretien, tenta d’en apprendre plus pour se voir suspendue dans son envolée lyrique par un implacable « très secret défense » contre lequel elle ne pouvait rien faire. Convaincue que tout ceci cachait quelque chose d’important, elle accepta sans trop prendre de risques, puisqu’il lui avait été informé qu’elle pourrait éventuellement refuser cette nouvelle affectation plus tard, à son arrivée sur le sol américain, lorsqu’ils seront autorisés à lui en dire plus sur la mission.

Fouler le sol de son pays natal vingt ans après l’avoir quitté lui insuffla une forme de nostalgie qu’elle n’aurait jamais pensé ressentir. Tout à coup, c’était comme si l’ensemble de ses souvenirs d’enfance lui revenait à la figure pour balayer, l’espace d’un temps, tout ce qu’elle avait pu vivre en France. A son arrivée à Washington, elle fut aussitôt accueillie par des membres de la délégation française pour remplir toute une série de documents administratifs banals, avant d’être libérée pour quelques jours le temps de l’acclimatation. Lisa profita de cette permission pour revenir une journée à Fort Bragg, en Caroline du Nord, sur les traces de son enfance, avant de retourner à Washington pour une convocation au Pentagone. C’est là-bas que le brouillard commença doucement à se dissiper, d’abord à coups de signatures d’accords de confidentialité et de non-divulgation aussi longs que le bras et aux spécifications de plus en plus étranges, pour ne pas dire, parfois, loufoques. Ce n’est qu’une fois ces documents dûment remplis qu’on commença à lui révéler ce qui devait sans doute être le plus gros secret de l’Humanité : l’existence du programme Porte des Etoiles, et le travail abattu d’abord par la seule US Air Force, puis par l’apport qu’avait pu fournir le gouvernement français, d’abord de manière passive depuis 2004, puis de manière un peu plus active depuis 2007. Lisa ne put s’empêcher de d’abord penser à un énorme canular, un bizutage fait à tous les nouveaux arrivants dans cette mission. Pour elle, l’idée même qu’il soit possible d’explorer d’autres mondes à travers un simple anneau pour lutter contre des ennemis extra-terrestres redoutables et protéger la Terre était tout simplement folle alors qu’ils étaient déjà incapables de trouver trois terroristes cachés au fin fond d’un désert de leur propre planète.

Néanmoins, lorsque les détails commencèrent à s’accumuler, preuve à l’appui, il lui devenait de plus en plus difficile de ne pas y croire. Les officiels français lui expliquèrent que jusqu’alors le rôle de la France s’était limité à soutenir financièrement les efforts du programme Porte des Etoiles, et de participer par l’envoi de scientifique et de militaires, à une expédition commune, dans une autre galaxie. Imaginez, une autre galaxie, mais que jusqu’à présent, toutes les demandes pour intégrer des militaires français à des équipes d’exploration dans la Voie Lactée s’étaient jusqu’à récemment soldées par des refus catégoriques, le programme Porte des Etoiles étant sous la juridiction direct de l’US Air Force, cette dernière n’autorisant que des dérogations spéciales essentiellement aux personnels scientifiques, hormis quelques exceptions. Des exceptions dont Lisa faisait partie, grâce à sa double nationalité. Etant aux yeux du gouvernement américain, d’abord américaine puis française car née sur le sol américain, elle jouissait d’une plus grande marge de manœuvre. Le Pentagone, d’abord réticent, avait finit par accepter l’idée d’accepter ce genre de profils, sous certaines conditions. Des conditions dont Lisa, si toute cette histoire était bien vraie, n’aurait strictement rien à faire. S’il était question de protéger la Terre, alors les querelles intestines entre nations lui passeraient définitivement au-dessus de la tête. D’ailleurs, bien qu’elle ait tout signé, la brune refusa de croire à toute cette histoire jusqu’au jour où elle rejoignit Colorado Springs et la base de Cheyenne Mountain, lorsqu’elle vit ce fameux grand anneau en fonctionnement de ses propres yeux. Il était en effet difficile de ne pas croire ce que l’on pouvait voir, et voir des gens disparaitre littéralement après avoir traversé cette flaque bleue, le vortex comme ils l’appelaient, était suffisamment convainquant.

La militaire devait l’admettre, elle ne comprenait pas pourquoi le Département de la Défense américain limitait à ce point l’intégration de personnels étrangers à ses équipes du Stargate Command alors qu’il n’y avait pas autant de restrictions pour l’expédition Atlantis. C’était sans doute une affaire politicienne, ou une querelle de grands pontes qui pensaient d’abord aux intérêts futiles de leur nation plutôt qu’à la survie générale de l’Humanité. Son intégration au sein du Stargate Command se fit par étapes. Etant sous commandement militaire américain, Lisa dû d’abord changer de grade pour un équivalent de l’US Air Force, celui de Sergent-Maitre, qui correspondait à celui d’Adjudant qu’elle avait au sein de l’Armée de l’Air. Puis elle dû suivre une mise à nouveau dans un centre d’entrainement secret situé dans la zone de restriction militaire de Cheyenne Mountain, sous la tutelle de membres actifs d’autres équipes SG. Pour Lisa, il était logique que le SGC refuse d’envoyer des hommes et des femmes non formés aux dangers et aux curiosités dignes d’intérêts qu’ils pourraient rencontrer de l’autre côté de la Porte. Elle-même se gavait chaque soir des rapports des équipes SG auxquels elle pouvait avoir accès, se laissant porter par son imagination pour se projeter et s’imaginer à leur place, sur le terrain. Tout ce qu’elle pouvait lire était fantastique, mais aussi inquiétants, car les menaces dont elle avait entendu parler à son arrivée se faisaient plus concrètes. Néanmoins, rien de cela ne saurait décourager celle qui se voyait déjà en nouvelle pionnière, explorant des mondes inconnus et étranges pour la première fois, et permettant à l’humanité de progresser, et de comprendre encore un peu mieux dans quelle galaxie elle évoluait.

Une fois l’entrainement terminé, Lisa fut assignée à l’équipe d’exploration SG-24, sous le commandement du capitaine Winters et spécialisée dans l’exploration, la reconnaissance, et la recherche de sites archéologiques. Sa première mission avec sa nouvelle équipe eut lieu sur un mondé déjà exploré précédemment, P3X-367, avec lequel le SGC avait établi des relations amicales avec la population. Leur objectif, explorer un peu plus en profondeur les anciennes installations de la goa’uld Nirrti, abandonnées depuis des années. Néanmoins, l’exploration tourna court lorsque l’archéologue de leur équipe se foula la cheville et se fractura le bras après avoir chuté d’un des remparts. L’équipe retourna aussitôt sur terre après que Lisa eut fabriqué une attelle de fortune pour son camarade. D’autres missions suivirent qui se déroulèrent sans accroc, sur des planètes pour la plupart encore inexplorées. Là où d’autres équipes se concentraient sur les planètes qui ne faisaient pas partie du cartouche originel d’Abydos, la sienne avait pour mission spécifique de se concentrer sur celles qui avaient été délaissées depuis le début du programme. L’une d’entre elle, sur P44-000, manqua d’ailleurs de tourner au drame. L’environnement proche de la Porte était assez paisible et entouré de pins et bordé par un grand lac. Une sorte de petite place avait été damée sur le sol terreux, d’où partait un long chemin qui s’enfonçait dans un bois dense. Winters poussa l’exploration plus loin, le long du sentier et par-delà une crête qui donnait sur une grande vallée où trônait une cité entourée de plusieurs vaisseaux mères goa’ulds. Après concertation, il fut décider de pousser la reconnaissance plus loin pour identifier à qui appartenait cette ville mais l’équipe tomba rapidement sur plusieurs patrouilles de jaffa. Un affrontement s’engagea et Lisa et son équipe débutèrent une retraite lente jusqu’à la Porte des Etoiles. En arrivant sur l’esplanade après avoir vidé la plupart de leur munitions, Winters ordonna d’activer la Porte. Lisa et lui occupèrent la position, laissant filer les autres membres de son équipe. Se préparant elle aussi à partir, Lisa, qui s’était placée à couvert derrière le DHD, fut atteinte par un ricochet d’un tir de lance jaffa à l’épaule droite et s’écroula instantanément sous la douleur et fut ramenée in-extrémis sur Terre par son supérieur.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux au SGC, l’équipe médicale lui expliqua qu’elle avait eu de la chance que le l’énergie du tir qui l’avait atteinte s’était en grande partie dissipée contre l’alliage du DHD, et qu’en l’état, elle retrouverait l’usage complet de son épaule après une longue rééducation. Il lui fallut trois mois pour retrouver toutes ses capacités, et encore un mois de probation avant de pouvoir retourner en mission. Ce qu’elle fit peu après, et cette fois-ci sans passer par la Porte des Etoiles, mais en voyageant pour la première fois à bord d’un croiseur de type 304 déployé dans la Voie Lactée. Sa première expérience avec le téléporteur fut tétanisante, mais elle s’y habitua assez rapidement à ce moyen de transport absolument génial tout droit sortit de Star Trek. D’autres missions s’enchainèrent ensuite, avec leurs aléas de petites blessures, de coups de chance et de de malchance. La Voie Lactée était vaste, et même après trois années au SGC, Lisa ne se lassait pas de traverser cette Porte, peu importe les risques encourus à le faire. Elle ne comptait plus les fois où elle était revenue avec des entorses et autres petits bobos parce que la situation s’était soudainement réchauffée, ou tout simplement par pure inattention. Elle se fit néanmoins une nouvelle fois très peur au cours d’une mission de reconnaissance sur un monde qui avait longtemps été aux mains du goa’uld Kali. A leur arrivée, il était clair que toute activité goa’uld avait cessé depuis des années, sans doute après l’épuisement des mines de naquadah, et la reconnaissance fut étendue avec l’accord du SGC. Au troisième jour, l’équipe tomba sur une sorte de crypte cachée dans un temple et remplie d’artefacts goa’uld.

A leur retour sur Terre, Lisa fut la première à tomber malade, prise d’une profonde catatonie. Bientôt, tout le reste de l’équipe suivit. Heureusement pour eux, un des artefacts qu’ils avaient ramenés contenait un remède à un agent pathogène, probablement laissé derrière par la goa’uld Kali après son départ. Lisa n’eut aucune séquelle, mais commença à croire qu’elle avait peut-être une bonne étoile qui veillait sur elle. C’était stupide comme pensée, elle le savait, mais tout de même. Peut-être qu’une fois encore, son équipe avait joué de chance. Quoi qui l’en soit, elle prit après cela une longue permission, comme elle le faisait quand elle le pouvait depuis son arrivée au SGC, pour retourner voir sa famille et ses camarades qu’elle avait laissé en France. Evidemment, elle ne pouvait rien leur dire de tout ce qui lui était arrivé, et avait dû se contenter de déverser une excuse bidon pour justifier sa mission. De toute façon, même si elle disait la vérité, elle était convaincue que personne ne la prendrait au sérieux, tout comme elle avait trouvé cette histoire loufoque lorsqu’on lui en avait parlé pour la première fois. Il fallait tout simplement le voir pour le croire. Elle rempila ensuite, toujours d’attaque, pour de nouvelles aventures. Pourtant, après plus de trois ans au SGC, Lisa commença à faire part de ses envies de changer d’horizons et postula pour rejoindre l’expédition d’Atlantis, dans la galaxie de Pégase. Elle ne se lassait pas de son travail au SGC, loin de là, et appréciait beaucoup ses camarades de SG-24, devenus ses amis. Elle voulait simplement voir par elle-même ce qui avait été accompli là-bas, et comprendre pourquoi Atlantis captivait autant l’attention. Elle avait lu les rapports auxquels elle avait accès et commençait à penser elle aussi que c’était là-bas que se feraient les nouvelles découvertes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Sa hiérarchie, cependant, exprima son refus, en justifiant que son travail au sein de SG-24 était plus important pour le moment. Ce qu’elle pouvait comprendre. Atlantis semblait si loin, comme hors de portée, alors que la Voie Lactée était au contraire si proche.

Lisa se concentra donc sur son travail sur Terre, sans qu’Atlantis ne quitte jamais vraiment son esprit. Les missions continuèrent de s’enchainer avec une certaine routine, jusqu’au jour où son équipe tomba dans une embuscade sur P4S-42Q, une planète déjà explorée il y a des années et à priori sans danger. Winters fut le premier frappé et s’écroula aussitôt, frappé en plein dos par un tir de lance jaffa. Lisa eut juste le temps de pousser leur archéologue au sol avant que des tirs ne s’abattent de plusieurs directions à la fois. Dans la cohue, avec le stress ambiant, Laverse regarda leur quatrième homme tombé à son tour alors qu’il cherchait un couvert à proximité. Jaugeant leurs chances, Lisa décida qu’il était préférable de ne pas s’éterniser, et attrapant son ami par le col, l’attira à vive allure dans les bois, où ils se terrèrent pendant plusieurs jours le temps que la situation ne se calme et que les patrouilles jaffas se dispersent. Elle avait bien tenté de se porter au secours des autres plus tôt mais face à la supériorité numérique de leur adversaire, elle avait vite renoncé. Lorsqu’ils revinrent sur les lieux de l’embuscade, elle constata le décès de ses camarades, et ordonna aussitôt le retour sur Terre, avec six jours de retard sur l’horaire prévue. Profondément atteinte par la perte de ceux avec qui elle avait vécu bien des aventures au cours des dernières années, c’est consterné qu’elle participa au débriefing avant de se voir imposer un long repos. A son retour au service actif, elle découvrit les nouveaux membres de son équipe et développa très vite une certaine antipathie avec son chez d’équipe. Elle était rarement d’accord avec ses décisions, ou même son comportement, particulièrement hautain et détaché, ainsi que par son manque d’esprit d’initiative. Elle fit part de ses inquiétudes, avant de demander une nouvelle fois une mutation sur Atlantis, ou à défaut dans une autre équipe. Demande qui lui fut de nouveau rejetée.

Les six mois qui suivirent furent longs, très longs, avant qu’on ne lui offre finalement d’être reversée dans SG-22 après une violente altercation avec son chef d’équipe, qui n’avait visiblement jamais eu l’habitude de voir ses décisions remises en cause pas ses subordonnées lorsque celles-ci semblaient étranges, ou trop arbitraires. Le colonel Raimi se montra bien plus proche du comportement de Winters qu’elle ne l’aurait pensé, et trouva rapidement sa place dans sa nouvelle unité. Cela ne l’empêche pas de demander une nouvelle fois son transfert sur Atlantis, pour se le voir une fois encore refusé. Visiblement, le travail qu’elle accomplissait sur Terre suffisait amplement à la hiérarchie pour vouloir l’y garder. C’était leur choix, mais cela commençait doucement à l’agacer. Elle ne fit néanmoins pas part de ses doutes à ses coéquipiers, et se concentra pleinement sur son travail, comme elle l’avait toujours fait.

Jusqu’au jour où elle apprendrait la bonne nouvelle…





DONNÉES D'ARRIVÉE



Atlantis…

Elle avait attendu ce moment pendant plus de trois ans. L’idée de pouvoir être une pionnière explorant de nouvelles planètes avait été une justification plus que suffisante pour intégrer le programme Porte des Etoiles, alors lorsque la Cité des Anciens avait été découverte bien des années plus tôt dans une autre galaxie, il avait été naturel pour elle de vouloir franchir cette nouvelle frontière et découvrir si ce qui se trouvait plus loin encore. Néanmoins, les refus successifs de sa hiérarchie, qui privilégiait la situation dans la Voie Lactée plutôt que la lointaine galaxie de Pégase, avait fini par devenir une habitude. Aussi, lorsque la réponse à sa dernière demande de mutation était arrivée sur le coin de sa table au mess, elle n’y avait pas cru. Si bien qu’elle avait été jusqu’à demandé une confirmation à ses supérieurs, pour s’assurer qu’ils ne s’étaient pas trompés de personne…

Lisa sauta évidement sur l’occasion avec le même enthousiasme d’une enfant à qui on venait de promettre une bonne glace au chocolat à la sortie de l’école lorsqu’elle apprit que la note la concernait bien et qu’elle était sur la liste du personnel qui embarquerait à bord du prochain vaisseau en partance pour la galaxie de Pégase. Le plus difficile fut sans doute d’accepter l’idée de devoir quitter la planète sans pouvoir prévenir sa famille, ni même leur expliquer pourquoi elle disparaîtrait pendant si longtemps sans donne de nouvelles. Au SGC, tout cela était assez facile à gérer. Les missions duraient rarement plus d’une semaine et il était facile de trouver une excuse bidon pour tromper le poisson. Elle ne doutait néanmoins pas des capacités des gens du programme à trouver une excuse bidon suffisamment crédibles. C’est juste qu’elle aurait préféré pouvoir le faire elle-même, sans le moindre filtre. C’était son seul regret.

Une fois ce mauvais moment passé, Lisa se tourna uniquement sur cette nouvelle frontière qu’elle s’apprêtait à franchir après déjà tant d’autres, convaincue de pouvoir apporter quelque chose de concret là-bas, loin de la Terre. Dans une galaxie qui lui serait nouvelle, avec ses spécificités et ses dangers. Elle avait conscience que ce ne serait pas facile, mais sa vie militaire avait rarement été simple. L’équipe médicale du SGC l’avait prévenu qu’elle ne possédait pas le gêne ATA qui permettait d’utiliser la technologie des Anciens. C’était sans doute une raison qui avait justifié le refus de ses précédentes demandes de mutation. Pour elle, ce n’était pas très grave. Elle s’adapterait, comme elle l’avait toujours fait. Et puis, au pire, il y avait toujours la possibilité d’essayer de se le faire inoculer sur place, de ce qu’elle avait compris. Elle verrait ça une fois sur place.

Le voyage, s’il fut certes long, ne fut guère différents des rares qu’elle avait pu faire les années précédentes au SGC. La téléportation, elle connaissait. Le côté spartiate de l'Athena, elle connaissait aussi. La bouffe en pot du mess, ça ne la changeait pas trop de d’habitude. Elle passa le voyage à lire les récents rapports envoyés par Atlantis sur Terre, pour se familiariser un petit peu avec la situation qu’elle découvrirait là-bas, à son arrivée. Il lui tardait de découvrir de ses propres yeux la Cité, de voir ce qu’elle avait manqué ces dernières années.

Lisa ne fut pas déçue lorsque le vaisseau entama son approche de la planète, magnifique depuis l’orbite, puis de la Cité en elle-même. Voir cette immense ville grandir petit à petit, dévoilant son architecture atypique de secondes en secondes, entre deux nuages, était un spectacle aussi splendide que magnifique. Cet enthousiasme perdura une fois à l’intérieur, le regard rivé sur les murs, les piliers et les vitraux de la cité. Il n’y avait pas à dire, c’était bien plus agréable que les tunnels gris et enterrés du SGC, ou les forêts de conifères des sites Alpha, Béta et Gamma de la Voie Lactée…

Elle espérait pouvoir se sentir chez elle ici, aussi bien si ce n’est mieux qu’elle l’avait été à Colorado Springs et au SGC.




Qui suis je ?


Joc, Tal, et ceux que vous inventerez !
27 ans
En recherchant un forum RPG Stargate, après avoir recommencé à regarder les séries SG pour la Xème fois *est faible, l'avoue*
J'en suis au point où je connais pratiquement les répliques par cœur, c'est grave docteur ?
Je veux bien, si vous avez le temps, pour me familiariser avec les systèmes de SGA:I
Aucun

Le RP Stargate, c'est un peu un gros retour aux sources pour moi, ça fait plaisir de me replonger dedans après une disette de presque 10 ans !

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Hailey Spalding
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Mar 18 Mai - 18:30

Hailey Spalding
Et tourne la roue du dé !

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Mar 18 Mai - 18:30

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Shaun Kelly
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Mar 18 Mai - 18:55

Shaun Kelly
La bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche !

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Matt Eversman
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Mar 18 Mai - 19:06

Matt Eversman
Bienvenue par ici !

N'hésite pas si questions !

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Lisa Laverse
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Mer 19 Mai - 20:03

Lisa Laverse
Merci à vous tous ! stp

Je pense avoir fini.

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 19 Mai - 20:30

Matt Eversman




Félicitations !

Tes efforts sont récompensés !

Félicitations, tu viens d’avoir ta première validation.
Il t'en faut une seconde de la part des membres du staff pour que ta fiche soit classée dans les « candidatures acceptées ».

Prends ton mal en patience cela ne va pas tarder !
En attendant, si ce n'est pas déjà fait, rejoins nous sur le discord pour échanger avec les autres membres et pouvoir mieux t'organiser avec tes partenaires pour les événements qui ne manqueront pas de survenir !

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Hailey Spalding
Caporal
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Liste de vos DC : Lorn Fawkes

Mer 19 Mai - 21:44

Hailey Spalding


Félicitations !

Le forum t'ouvre ses portes !

Avec cette validation tu fais désormais partie d'Atantis !

Il te faut désormais mettre à jour tes compétences dans ton profil : en bas d'ici !

Tu peux faire ta fiche de « dossier personnel » et tu peux commencer à RP.

N'oublie pas de faire recenser ton avatar dans ce sujet. Tu peux également choisir une couleur d'écriture dans ce sujet.. Bon jeu !

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Invité
Invité

Jeu 20 Mai - 13:29

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J'arrive après la guerre mais bienvenue !
Et superbe fiche !

Au plaisir en rp wink

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Lisa Laverse
Sous Lieutenant
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Jeu 20 Mai - 18:06

Lisa Laverse
Merciiiii stp

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Lisa Laverse
Sous Lieutenant
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Dim 27 Juin - 17:09

Lisa Laverse
Hello tout le monde !

C'est pour signaler que je souhaiterais, du coup, tenter l'innoculation de l'ATA, première tentative svp ! cat

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Invité
Invité

Dim 27 Juin - 17:10

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Coucou !

Et voilà la petite piqure plantée dans le bras avec amour par un capitaine bienveillant. Arme2

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'Inoculation ATA' :
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