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[MJ 11] Le sel d'Uyuni (terminée)

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 19 Juil - 13:10

Matt Eversman
Assis dans les fauteuils de cuir noir, les différents membres de l'équipe d'exploration écoutaient plus ou moins attentivement les différentes informations du briefing. Peu intéressé par les paroles de la géologue, Kojy Takama, le chef de mission préférait feuilleter le livret de mission pour s'en imprégner même s'il avait déjà passer sa nuit à en lire le contenu. De leur côté, les deux soldats Schneit et Fuller semblaient plus concentrés même s'ils n'avaient pu s'empêcher de lâcher quelques commentaires à voix basse lorsque Takama avait le dos tourné. Le Docteur Spence, amateur aiguisé de vieilles pierres voir même de vieilles choses en tout genre, semblait trouvé le briefing des plus ntéressants à moins qu'il ne soit passionné par la présentatrice. Il faut dire que Takama, en plus d'être une experte dans son domaine et pilote avait tout pour plaire. Elle était jeune, ses longs cheveux bruns et son côté asiatique avaient fait chavirer plus d'un coeur sur la Cité. La gente masculine avait du mal à rester insensible à sa beauté et cela n'avait pas échappé aux quatre hommes de l'équipe.

La dirigeante se tourna vers Eversman pour lui demander les consignes de mission ainsi que le nécessaire à prendre. Celui-ci replia son livret de bord avant de prendre la parole.


"On part faire un petit tour dans le désert donc prenez suffisamment d'eau ainsi que de quoi vous couvrir. Une insolation
est vite arrivé et on a pas besoin de ça là bas... Schneit, tu prépares un sac d'approvisionnement en plus qu'on laissera dans le jumper. Départ 8h30 en baie des jumpers. Des questions ?"


Si questions, il y avait, le jeune homme essaya d'y répondre le plus précisement possible avant de suivre du regard les membres de l'équipe quittaient la pièce. Il connaissait chacun des membres, certains de noms comme Fuller et Schneit alors qu'une certaine complicité était née avec Spence. Que dire de Takama aussi ? Il ne put s'empêcher de l'observer quitter la pièce affichant un petit sourire aux lèvres avant qu'il ne s'empresse de l'imiter pour aller se préparer. L'équipement de type désertique était de sortie pour l'occasion, des couleurs claires (sable), cela changaient du noir de la Cité. Les différentes poches du gilet furent remplies, une deuxième gourde accrochée avant qu'il ne prenne la direction du jumper le fusil d'assaut en main. Cela ne servait à rien de prendre beaucoup de matériel, ils avaient un jumper avec eux et ce dernier était déjà bien équipé.

Lunettes vissées sur le crâne, Eversman fit son apparition en salle des jumpers et un technicien lui indiqua le vaisseau sur sa gauche. La passerelle était descendue, à l'intérieur du vaisseau il fut accueilli par un grand sourire de Takama qui était en train d'effectuer les vérifications du vaisseau. Ce petit geste de la jeune femme mit le Ranger de bonne humeur tandis qu'il s'asseyait dans le siège de co-pilote. Il ne put s'empêcher de le faire tourner de façon à pouvoir accueillir lui aussi chacun des membres de l'équipe, même si chacun avait déjà droit à un beau sourire de la Coréenne mais le plus grand fut réservé pour le compagnon à quatre pattes de l'équipe. Il y avait de quoi être jaloux là ce qui semblait être le cas de Spence ce que ne loupa pas le Sergent.


"Et comment s'appelle ce nouveau membre, Fuller ?"

Hé oui, ils leur faudraient cohabiter dans les quelques mètres carrés de l'habitacle avec ce chien. L'équipe étant au complet, les présentations étant faites, Matt put donner le signal de départ à Kojy qui se fit un petit plaisir de prendre les commandes.

// Jumper 4 à la tour de contrôle. Paré au départ. //
// Jumper 4, vous avez l'autorisation d'y aller. Bonne mission. //

Sans plus attendre, la jeune femme s'empressa de taper les coordonnées de la planète en questions. Elle était visiblement impatiente d'y aller et quelques instants après le jumper leur faisait traverser la Porte des Etoiles. Le contraste fut saisissant, il n'y avait que du blanc au sol à perte de vue et très peu de points de repères à l'horizon. Faisant partie de
l'équipe ayant préparée la mission, Takama se dirigea vers l'est à une bonne cinquante de kilomètres de la Porte des Etoiles et toujours ce désert de sel à perte de vue...

Après quelques minutes de vol, le jumper finit par toucher doucement la surface d'Uyuni et de les libérer de la carcasse métallique. A peine s'approchait on de la porte arrière qu'une sensation prononcée de chaleur se ressentait et ce fut encore pire lorsque le Sergent fit quelques pas à l'extérieur s'empressant de mettre sa casquette et les lunettes de soleil. Ces dernières étaient indispensables pour ne pas être ébloui. Son regard se posa sur les deux soleils visibles depuis cette planète et qui expliquaient en grande partie ses conditions climatiques.


"J'espère que vous avez pensé à la crème soleil..."

Takama de son côté avait verrouillé le jumper avant de l'occulter d'une simple pression. Cette dernière procéda ensuite au premier prélèvement sur le lieu d'atterrissage tandis que le Chef d'équipe étudiait la carte de mission avec les différents points de prélèvement. Il fallait continuer vers l'est et maintenant à pied...

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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√ Arrivée le : 01/07/2014
√ Date de naissance : 19/09/1995
√ Nationalité : Américain

√ Age : 28
√ Messages : 578
√ Localisation : Atlantis

Liste de vos DC : Aucun

Mer 23 Juil - 20:52

Cody Fuller
Je suis assis sur un fauteuil en cuir noir, mon chien Berger allemand Nacho couché sur le sol à mes côtés, écoutant attentivement les informations à propos de cette mission dont j'ai été choisi pour faire partie de l'équipe d'exploration. Mon chien me suit partout où je vais et qui sait, peut-être auront-nous besoin de lui sur cette planète. Il y a bien sûr eu quelques commentaires à voix basse venant de ma part et de quelques autres soldats parmi nous. Eversman n'a pas l'air trop intéressé par ce que la géologue Takama raconte. Il lit son livret à la place. C'est lui le chef de mission. Enfin de l'aventure! Bon, un désert n'est pas le meilleur endroit choisi avec toute cette chaleur, mais si cela permet de sortir de la cité d'Atlantis... Mon regard se fixe sur la géologue. Elle doit sûrement faire chavirer plus d'un cœur, celle-là. Elle a un charme et je ne suis pas insensible. Je suis un homme, bien sûr que les jolies femmes m'intéresse. Après ce qui c'est passé avec Célina, mon premier amour, sur Terre, j'ai peur de m'ouvrir et de finir blessé une fois de plus.

Je ne suis pas ici pour ruminer à propos de ce qui s'est passé entre elle et moi. Je suis ici pour participer à une mission d'exploration dans une autre galaxie que la Voie Lactée. Les explications terminés après des secondes interminables, Takama demande à Eversman de donner les consignes pour le départ. Il pli son livret et prend la parole. Alors il faut se couvrir du soleil, des températures froides, prendre beaucoup d'eau et mettre de la crème solaire si on ne veut pas calciner sur place. Blague à part. Il faut se rejoindre à la baie des jumpers pour le départ à 8h30. D'accord, c'est noté. Je ne vois personne poser des questions, les soldats se lèvent pour aller se préparer et je fais de même. Je fais signe à mon chien pour qu'il se lève et me suis en dehors de la pièce.

Il ne faut pas trop s'équiper, le jumper l'est suffisamment. J'ai rempli un moyen sac à dos de couvertures au cas où la températures viendrait à chuter le soir, deux gourdes d'eau pour bien s'hydrater, de la crème solaire pour se protéger du soleil et quelques provisions. J'ai aussi enfilé un gilet à pochettes pour pouvoir accéder facilement à des accessoires comme les lunettes de soleil ou bien la casquette. Fin prêt, je prends en main mon fusil d'assaut et fait signe à Nacho de se lever, lui qui était couché sur le sol en attendant que je me prépare pour me suivre vers la baie des jumpers.

Arrivé au vaisseau qui est supposé nous mener sur la planète, je vois Eversman et Takama déjà installés respectivement dans les sièges du copilote et du pilote. C'est en montant dans l'engin que j'entends l'homme me demander le nom de mon chien parce que nous auront à cohabiter avec lui dans le vaisseau et sur le terrain. Je lance un regard au Berger allemand qui observe les deux humains devant lui d'un air curieux puis regarde la géologue et le soldat de rang supérieur au mien.


''Nacho. Il se nomme Nacho, Sergent.'' Répondis-je en marquant une petite pose entre mes deux phrases, m'adressant à Matt par son rang, sûrement par habitude et par marque de politesse, lançant un sourire chaleureux aux deux gens. Nacho leur accorde un dernier regard, m'emboitant le pas alors que je me rends vers une place libre aux côtés des autres soldats, non sans lancer une remarque pour détendre l'atmosphère. ''C'est bizarre comme nom, je sais. C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit quand il m'a été attribué sur Terre.'' Le chien militaire se couche à mes côtés, restant toujours près de moi, prêt à intervenir si j'ai besoin de lui.

Après que tout le monde soit installé, Eversman donne le signal de départ à l'Asiatique pour qu'elle puisse faire décoller le jumper. Une communication entre la tour de contrôle et le pilote laisse sous entendre que nous sommes prêts à y aller. Takama s'empresse d'entrer les coordonnées de notre destination, elle semble impatiente d'y être, ce qui me fait sourire faiblement. L'engin se lève du sol suite à la permission de quitter la baie et nous nous dirigeons vers la sortie d'Atlantis pour nous rendre vers la porte des étoiles. Le contraste entre le noir de la cité et le sable de la planète, Uyuni, est saisissant. C'est tout blanc, tout pâle. Je regarde à l'extérieur pour observer le paysage sous nous yeux. Je ne suis pas habitué à voir une planète complète de sable. Il y en a d'autres comme elle dans Notre galaxie, mais il faudrait plusieurs années à s'y rendre et je ne suis pas un astronaute, mais un militaire. Il n'y a aucun repères à l'extérieur, à peine peut-être quelques montagnes au loin, mais elles sont éloignées.

On tourne vers l'est et on se dépose sur le sol à une bonne cinquantaines de mètres de la porte des étoiles après quelques minutes de vol. Santant que le jumper s'immobilise, je sors mes lunettes d'une de mes pochettes de mon gilet et les mets sur mon nez suivit de ma casquette que je dépose sur ma tête pour bien me protéger du soleil. Je vois l'équipage qui se lève et les suit, faisant signe à mon chien pour qu'il se lève du sol. Je mets mon sac à dos sur mes épaules et prends en main mon fusil d'assaut. Au moment où je me dirige vers la sortie, je sens une forte chaleur. Je sais se qu'il se prépare et je n'ai pas trop envie d'y être confronté, mais je n'ai pas le choix. La chaleur est encore beaucoup plus pire lorsque je mets le pied dehors à la suite du chef de mission. Elle est étouffante, il est difficile de respirer, le soleil se reflète sur le sol, ce qui aurait pu éblouir mes yeux si je n'avais pas mis mes lunettes et je sens les rayons transpercer ma peau fortement, par chance que j'ai mis de la crème solaire pour ne pas avoir un coup de soleil.

Je peux voir Takama prendre le premier prélèvement du sol. Il peut y avoir de la vie sur cette planète, mais c'est difficile à cause du climat aride. Je regarde le sol pour m'assurer que mon ami à quatre pattes est bien présent parmi nous, mais je sais qu'il l'est. Nacho est un animal très fidèle à son poste et toujours prêt à travailler. J'étends un main et le caresse affectueusement alors que j'attends les ordres du chef de mission. Je lève par la suite le regard et observe les alentours. Je me demande ce que nous allons faire maintenant.

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Jeu 24 Juil - 11:45

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Tyler venait de recevoir le dossier de sa future mission. Affalé dans son fauteuil, les pieds sur le bureau, il tournait les pages et regardait surtout les photos prises par la sonde d'un air désespéré. Un désert. Du blanc, du blanc et toujours du blanc. Des monticules de sel. Apparemment un peuple vivait dans le coin, les pauvres... Ce n'était certainement pas ici qu'il ferait une découverte grandiose. En plus il ferait chaud, bien évidemment. Deux soleils, pensez-vous... déjà que sur Terre, un est bien suffisant par endroits, alors deux, quelle idée!
Mais le fond du problème c'est que Tyler était jaloux. un de ses collègues, assez médiocre d'ailleurs, était parti la semaine dernière en mission et avait découvert un des peuples et une des cultures les plus passionnantes jamais trouvée dans le coin de Pégase. A lui tout le mérite, alors que Tyler allait où lui? Dans un désert de sel. Super!
Petites consolations, l'équipe était encore une fois emmenée par Eversman, ils pourraient continuer à se chambrer, ça occuperait! Et surtout la géologue qui les accompagnait, Kojy Takama était un véritable canon! Il l'avait déjà croisé sans oser l'aborder. Il imaginait déjà leurs corps nus, roulant dans les dunes de sable.... Bref, il était temps d'y aller! Tyler referma d'un coup sec le dossier, sauta sur ses pieds et prit le chemin de la salle de briefing.

Là, il retrouva le reste de l'équipe, salua d'un grand sourire la géologue et alla s'assoir à côté du sergent
.

"Laissez tomber sergent, une fille comme ça, ça cherche quelqu'un avec de la classe, de l'esprit..."lui chuchota-t-il amusé, en voyant que lui aussi dévisageait Kojy.
A côté se trouvait un autre soldat, inconnu de Spence
. "Vous aussi, pas la peine de rêver!... Sinon, moi c'est Spence, docteur Tyler Spence, archéologue. Et si si, je suis quelqu'un de sympa! Quand je veux"

Le briefing commença. Jamais les roches et le sel n'avaient paru aussi sexy à Tyler. Lorsqu'il s'acheva, le temps semblait s'être écoulé beaucoup trop rapidement, surtout que les recommandations d'Eversman rompirent ce moment de grâce et de poésie de manière brutale!
Alors que la salle de briefing commença à se vider, chacun allant se préparer pour le départ, Tyler alla féliciter la géologue qui rangeait ses affaires.

"Bravo, très intéressant votre exposé. A ce propos, je travaille actuellement sur une sculpture faite dans une roche assez spéciale. Un de vos collègues n'a pas trop pu me renseigner. Si au retour, vous pouviez jeter un oeil, je suis sûr que vous pourrez m'en dire plus! A tout de suite!"

Et hop, approche effectuée! C'est tout fier de lui que Tyler alla se changer, récupérer son matériel, prendre sa crème solaire, et 3 gourdes d'eau bien remplies. Lorsqu'il fut paré au départ, il rejoignit les autres au jumper et monta, accueilli par un large sourire de Kojy. Peut être que cette mission ne serait pas si pénible finalement!
Ah, par contre, on avait oublié de préciser qu'un chien les accompagnait! Enfin, il avait l'air sympa, ce dénommé Nacho.. Tyler lui caressa un peu la tête.
Assis à côté de Cody Fuller, Tyler lui demanda
: "Je ne me rappelle vous avoir déjà croisé, ça fait longtemps que vous êtes ici?"
Bon, il est vrai que Spence ne trainait pas trop avec les militaires. Eversman faisait un peu exception, de nombreuses épreuves traversées ayant crées une espèce d'amitié entre eux.

Le vol fut rapide et ils se posèrent tout juste quelques minutes après le départ. La porte du jumper n'était pas encore ouverte qu'on pouvait déjà sentir la chaleur qui montait. Mettant ses lunettes de soleil, Tyler franchit le sas dès que celui-ci fut ouvert. L'impression devait être un peu la même que celle que ressentait la dinde de noël quand on l'enfournait. Les rapports disaient 30°, tu parles! On devait être dans les 40 au moins! En plus, avec toutes ses étendues blanches, le soleil se reflétait de partout, heureusement qu'il avait pensé aux lunettes... Premier réflexe en voyant ça, il sortit de son sac son tube de crème solaire et s'en étala sur le visage. En bon anglais, il avait la peau sensible au soleil.


"Quelqu'un en veut?" proposa-t-il en agitant le tube.
Maintenant qu'il était prêt, il étudia la zone. Enfin, se fut vite fait, du blanc à perte de vue, et rien d'autre...


"Vous êtes sûrs qu'on va croiser du monde par là??"

Maintenant, suffisamment parlé, il fallait avancer!

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 26 Juil - 9:28

Matt Eversman
Passant aux côtés du scientifique qui ressemblait désormais à un bonhomme de neige avec sa tête toute blanche, le Ranger ne put s’empêcher de renifler plusieurs fois à ses côtés tout en marquant l’arrêt. Lentement son regard se posa sur Tyler et un sourire moqueur fit son apparition sur ses lèvres, ce n’était pas avec ça qu’il risquait de gagner des points avec Kojy, tant mieux pour lui. Son attitude venait de semer quelques doutes dans l’esprit du scientifique même si ce dernier était méfiant vis-à-vis du Sergent. Nacho semblait lui aussi avoir remarqué l’odeur dégagé par le scientifique.

Les premiers prélèvements étant faits, il leur fallait maintenant atteindre la zone n°2 qui se situait à cinq kilomètres vers l’est et à proximité des mouvements humains avaient été repérés lors du survol initial en jumper. Pas question donc de remonter à bord du vaisseau pour ne pas effrayer les indigènes et le petit groupe se mit en marche. La chaleur rendait l’exercice difficile tout comme le fait de n’avoir rien à regarder. Partout où se posait le regard des humains, il n’y avait qu’une grande plaine de sel, quelques tas de sel et quelques montagnes floues très loin. Bref il n’y avait rien à observer, rien pour fixer son attention. Cela rendait vite la marche assez ennuyante d’autant que les échanges étaient rares, chacun gardant sa salive pour avancer sous cette chaleur. Les yeux rivés sur son détecteur ancien, Takama finit par prendre la parole.


« Nous y sommes. »

Soupir de soulagement pour quelques-uns. Schneit venait d’être réquisitionné par la demoiselle pour l’aider dans son nouveau prélèvement laissant les trois autres hommes entre eux, observant la scène quelque peu jaloux de ne pas avoir été sélectionnés.

« Tu vois, Spence, il te manque quelques muscles pour lui plaire… Elle est pour moi. D’ailleurs file-moi ta crème ! »

Le tube à l’odeur quelque peu relative finit par être déposé dans la main tendue du Ranger qui mit son plan à exécution en s’approchant de la scientifique. Celle-ci ne ménageait pas ses efforts sous cette chaleur, Schneit se contentait de tenir son sac ainsi que son gilet tactique. Peu intéressé par la géologie, Matt sembla se découvrir une véritable passion pour les vieux cailloux, minéraux et autres vieilleries lorsqu’il demanda des explications à la dénommée Takama.

« Autrefois, cette plaine devait être un lac rempli d’eau salée. L’eau s’est évaporée sous la forte chaleur laissant le sel à la surface. Celui-ci semble d’être une très grande pureté et pourrait nous être très précieux. Les minéraux salins sont très importants [….] »
« Ah, c’est intéressant tout ça… Vous devriez remettre de la crème sur votre dos, vous commencez à rougir. »
« Ah, merci Sergent. Vous êtes un amour ! Tenez moi ça ! Vous, là ! Fuller, je crois, vous pouvez m’étaler la crème en haut du dos svp ? »

Bouche bée, Matt se retrouva avec un appareil proche de la perceuse miniature servant à effectuer les prélèvements tandis que Fuller s’approchait d’eux et avait le privilège d’étaler la crème dans le dos de la jeune femme. Encore sous le choc de sa tentative ratée, Eversman observa non sans une grande pointe de jalousie, son subalterne s’appliquait à la tâche avant qu’elle ne se remette au travail lui rendant le précieux tube. Dégoûté et quelque peu énervé par ce râteau monstre, Eversman baissa sa casquette en passant devant Spence pour ne pas voir le sourire qui devait lui déformer les lèvres, lui rendant sa crème d’un geste plus brusque qu’il n’aurait dû et signala la reprise de la marche.

Le prochain point d’extraction était situé toujours plus à l’est et à proximité du campement des indigènes. La rencontre avec des humanoïdes était des plus probables. Des espèces de pyramides finirent par faire leur apparition à l’horizon. Il s’agissait des habitations précaires du peuple habitant sur cette planète. Cela ressemblait étrangement aux tipis des indiens avec les peaux de bêtes, la toile. Il y avait aussi de gros tas blancs qui n’étaient autre que des tas de sable recouverts de tissu pour empêcher sa dispersion. On pouvait en déduire que les habitants de cette planète devait vivre de la récolte de sel.

Un groupe d’enfants était venu à leur devant les accueillant, ceux-ci couraient à leur côtés, les touchaient notamment Nacho qui eut droit à de nombreuses caresses. Ces derniers ne cessaient de rire, de leur poser des questions dans une langue parfaitement compréhensible et les menèrent à leur campement. Là, ce fut une autre ambiance, on les attendait. Il faut dire que leur arrivée avait été remarquée car cela faisait déjà un moment qu’ils avaient été repérés par des guetteurs. Contrairement à eux, les indigènes avaient une peau ambrée, marquée par les rayons brûlants du soleil et dissimulée sous de grands vêtements amples. Ils ne semblaient pourtant pas souffrir de cette chaleur, habitués. Devant eux se dresser une dizaine de personnes dont un vieil homme qui avait un poncho d’une couleur différente des autres, le sien était dans les tons bleus. Ce dernier fit un pas dans leur direction sous l’œil attentif des autres. D’autres indigènes avaient fait leur apparition sur leurs flancs, certains avaient entre leur main des arcs, des bouts de bois et cela nécessitait de rester méfiants.

Retirant ses lunettes de soleil pour ne pas paraître impoli, Matt regretta son geste en étant de suite ébloui par la soudaine clarté et la réflexion du soleil sur le sable. Il ne comprenait même pas comment eux faisaient par ne pas ressentir la même chose. Il fut obligé de poser sa main devant ses yeux tout en commençant les présentations d’usage.


« Bonjour. Voici Spence, les soldats Fuller et Schneit ainsi que Takama. Je suis le Sergent Eversman. Euh… On vient ici pour… »
« Vous venez ici pour le fryl, Etrangers ? »

Devant le regard interrogatif du chef de groupe, le vieil homme se baissa difficilement, passa sa main sur le sol sableux recueillant quelques grammes avant de se relever.

« ça, c’est le fryl. Vous êtes venus jusqu’au village Ayama pour le fryl, Etrangers ? Sachez que le fryl se mérite et qu’il n’est pas gratuit… Vous devrez nous aider pour l’obtenir… »

Echanges de regards entre les différents membres de l’équipe, il était temps de se consulter avant de prendre une décision et ceux-ci se regroupèrent pour échanger leur point de vue. La Coréenne était prête à tout tant qu’elle obtenait son précieux sel.



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Invité
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Jeu 31 Juil - 12:53

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Installé dans le fauteuil en cuir Blaise écoutait sans vraiment retenir ce que la jolie scientifique racontait, il l'a regardait, oui, car c'est une très belle femme et comment rester indifférent à sa beauté ? Impossible à moins d'être de l'autre bord. Blaise se penchait de temps en temps vers Fuller pour lui sortir une ou deux phrases peu religieuse au sujet de Takama. Il n'y avait pas beaucoup de réaction de la part du maître chien, pas grave, il avait tenter de faire la conversation. Il ne connaissait pas vraiment les autres membre de l'équipe. Il les avait déjà croisé entre deux missions et dans la cité.

Les ordres furent donnés, Blaise devait préparer des provisions en plus, une mission simple, il hocha la tête en signe d'approbation, se leva et sorti préparer le matériel. De l'eau, il prendrait plus d'eau que de nourriture, c'est bien joli d'avoir de la nourriture dans un désert, mais sans eau, l'équipe ne ferait pas long feu.
L'allemand se trouvait vers les réserves avec un énorme sac à dos, sortant plusieurs bouteilles d'eau et de la nourriture déshydratée. Ce n'était pas la meilleur, mais cela prenait peu de place. Après avoir terminer le plein de provisions, il alla préparer son matériel, treillis avec camouflages sables, crème solaire, lunette et une deuxième gourde. Bien sur, il prit le reste de son matériel, fusil d'assaut, munitions et tout ce qui fait un parfait petit soldat.

Le soldat entra dans le jumper, il aimait bien se moyen de locomotion, bien plus agréable que les hélicoptères. Il s'installa à une place et attendit que tout le monde s'installa pour le départ. La scientifique était bien plus excitée que le restes de l'équipe, aller prélever des cailloux sur une planète n'était franchement pas la passion de Blaise.

Blaise regarda par la seul vitre du jumper qui se situait à l'avant, la planète était en vrai désert, rien à l'horizon, du blanc à perte de vue, qui habiterait dans un trou pareil ? En tout cas pas lui. Le vaisseau se posa enfin, libérant l'équipage. La chaleur s'engouffra rapidement dans la carcasse et se fit ressentir rapidement. Blaise sorti sa crème solaire et posa ses lunettes sur son nez. Il s'en étala rapidement et emboîta le pas de l'équipe.

Il fut réquisitionner par la jolie scientifique sous le regard noir des autres membres de l'équipe, il leur lança un sourire sarcastique et suivi la coréenne. Le boulot dont il fut chargé n'était pas franchement génial, sortir les appareils dont elle avait besoin et tenir son gilet, mais cela énervait quand même le reste de la gente masculine. Le sergent s'approcha de Takama lui indiquant qu'elle devrait mettre de la crème solaire. Blaise voyait bien qu'Eversman tentait plusieurs approche, mais il se recevait râteau sur râteau. Ce fut Fuller qui se trouva chargé de la mission.

La reprise de la marche fut ordonnée, Blaise aida la scientifique à ranger son matériel et suivi le groupe. La marche était plus difficile par une chaleur pareil, mais Blaise avait de l'entraînement. Le paysage ne changeait pas vraiment au file des kilomètres, sables, sables et sables. Mais au loin on pouvait apercevoir des pyramides dessinées dans l'horizon. Des temples, un village, l'équipe allait bientôt s'en rendre compte.

Des enfants accoururent dans leur direction, ils étaient joyeux, rigolaient, posaient des questions. Blaise en reçut une bonne dizaine d'un coup, pris en otages par quatre enfants lui tournant autour, demandant d'où il venait, pourquoi il était là, ce que c'était son fusil, comment il s'appelait ? Et ça ne s'arrêtait pas, il sauta plusieurs questions, oubliant de répondre à beaucoup d'entre elle surtout.
Le groupe d'enfant les accompagna jusqu'à leur village où les attendaient les adultes et un ancien. Blaise le qualifia d'ancien, sa tenue n'était pas de la même couleur que les autre, il était âgé et ne portait aucune arme visible. Il pouvait supposer que c'était un des chef ou le chef.
Le sergent Eversman fit les présentation, Blaise resta en retrait, mais écoutant ce que disait le sage. Le fryl, sûrement qu'il parlait du sel, mais il fallait le gagner pour en obtenir.

Le groupe se rassembla pour en discuter, la coréenne en voulait absolument, Blaise ne voyait franchement pas l'intérêt d'en prendre, du sel, ils en ont plein sur Terre, à quoi bon en prendre ici ?


« C'est quoi l'intérêt d'en prendre ici ? Du sel reste du sel non ? »

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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Jeu 31 Juil - 23:53

Cody Fuller
Il y a quelques instants dans la salle de briefing, juste avant le départ pour la planète, Spence avait lancé un commentaire à mon intention en envoyant que je fixais Takama. Il s'est présenté sous le nom de Tyler Spence. Il est un archéologue. Il faut croire qu'il y a toute sorte de monde parmi nous. Pour ne pas paraître impoli, je me suis présenté par la suite sous le nom de Soldat Cody Fuller ou tout simplement Cody. Depuis le temps que je réside à Atlantis, j'ai remarqué l'homme un peu partout, mais je n'ai jamais vraiment eu le courage ou bien le temps de l'approcher à cause des heures de mes services. J'ai bien l'intention d'en profiter maintenant que j'ai l'opportunité d'établir des rapports avec d'autres gens et d'apprendre à les connaître. Je suis quelqu'un de calme et de réservé, mais cela n'empêche pas que j'aime bien rencontrer d'autres gens. Dans le jumper, Tyler a fait son entrée et a caressé un peu Nacho qui s'est laissé faire, voyant que l'homme ne lui voulait aucun mal. Celui-ci s'est par la suite installé a mes côté et m'a demandé si cela faisait longtemps que j'étais ici. À vrai dire, je ne sais plus. Un an? Deux ans, peut-être? Je l'ignore. J'ai simplement hoché la tête et répondu par un simple ''Oui, ça fait longtemps que je suis ici.'' La conversation fut de courte durée, car le Jumper s'était déjà rendu sur la planète, mais je savais que nous aurions tout le temps durant notre expédition.

Alors que j'attends les ordres du chef de mission et de Takama, je peux voir Spence qui s'étend de la crème solaire blanche sur le visage. Ce truc dégage une odeur de... je ne sais quoi et je ne veux pas le savoir. Nacho semble l'avoir remarqué, car il s'est retourné vers l'homme et a commencé à lui renifler les pieds, comme pour essayer d'identifier l'odeur. Je ne peux pas lui en vouloir, il a l'odorat bien plus développé que le notre. Je fais signe au chien de rester tranquille, car personne n'aime se faire renifler. Je décide donc de lancer un commentaire moqueur à l'intention de Spence.


''On dirait que tu as perdu tes couleurs. Es-tu sûr que tu va bien?''

Ce n'est pas une méchanceté, mais une simple taquinerie amicale. Je n'ai pas l'intention de le blesser, il faut qu'on travaille ensemble aujourd'hui alors autant faire bonne impression. Normalement, lorsqu'un visage perd ses couleurs, c'est soit parce que la personne éprouve une crainte ou bien parce qu'elle est malade. On parle bien sûr de crème solaire et non de maladie ou autre chose. Puis Tyler demande aux autres s'ils sont sûr qu'on croisera du monde sur la planète. Je hausse les épaules et me retourne vers lui, un air interrogateur sur le visage.

''Je suppose que oui, Spence. C'est vivable. C'est difficile à cause de la chaleur et la chute de température la nuit, mais c'est vivable. Je me demande où ils trouvent leur eau, s'ils consomment de l'eau, par contre.''

La deuxième zone de prélèvement est loin, beaucoup plus loin, à cinq kilomètres de l'endroit où nous sommes. Ça fait 5 mille mètres à marcher. Il fait chaud, c'est une bonne distance, mais il faut le faire. Je ne peux pas reculer de toute façon. Ce n'est pas pour rien que je suis venu avec eux. Allons-nous rencontrer une ou des personnes vivant sur cette planète ou bien juste du sable? Je l'ignore et c'est cette pensée de vouloir découvrir qui me motive à suivre la petite troupe. Voyant que les autres se sont mit en marche, je fais signe à Nacho de se lever du sol pour me suivre et marche à la suite des autres. La chaleur rend l'exercice extrêmement difficile. On dirait que l'air a de la difficulté à entrer dans les poumons tellement l'atmosphère est étouffante et les muscles sont plus lourds que jamais. Mais je ne me plains pas, Nacho non plus. Les échanges se font rares, c'est compréhensible, on garde notre salive pour avancer. C'est une étendue de sable devant nous, comme un océan, sauf que ce n'est pas de l'eau. Il n'y a rien où regarder, occuper notre esprit alors que l'on s'efforce d'avancer malgré la forte température, ce qui rend cette marche ennuyante après un moment.

Soudain, la voix de Takama s'élève et annonce que l'on est arrivé. Soulagé de pouvoir s'arrêter un peu, je pousse un léger soupire de soulagement malgré moi. Je cesse tout mouvement et en profite pour prendre en main une des gourdes attachée au sac que je traîne sur mon dos. Je bois une gorgée d'eau et en offre un peu au magnifique Berger allemand à mes côtés, lui aussi doit sûrement bien vouloir un peu d'eau. Je peux entendre Eversman tenter quelques approches envers la Coréenne. Celle-ci semble complètement inconsciente de se qui se passe la concernant, ou bien elle ne veut pas le montrer. Schneit, lui, a le privilège de tenir son gilet et de sortir les appareils dont elle a de besoin. Ce n'est rien de bien spécial, mais c'est suffisant pour pour rendre quelque peu jaloux les autres hommes, moi compris. Bon, en fait, je ne suis pas jaloux, mais j'aurais bien aimer lui rendre un service. L'occasion se présente à moi bien assez rapidement. Elle m'a demandé de lui mettre de la crème sur le dos.

Je relève la tête pour regarder dans sa direction, offre un faible hochement de tête et réponds à sa demande.


'' 'Sûr.'' Je me redresse et fais signe au chien de rester là où il est puis m'approche de Takama pour pouvoir lui étaler la crème solaire sur le dos. Je ne m'attarde pas sur la tâche et lorsque j'ai terminé, je remets la crème à son propriétaire et reviens à l'endroit où j'étais il y a un moment plus tôt.

Je ne remarque pas l'attitude d'Eversman et entends que la marche reprends. Il ne manquait plus que ça. On n'a pas vraiment envie de marcher, mais on a pas le choix. Au loin, des espèces de pyramides se présentent à nous. Mais c'est quoi ça? Alors qu'on se rapproche, les lignes de ces objets se font plus claires. En y repensant, on dirait les habitations de ces peuples indigènes de cette planète. Je regarde autour et vois des masse au sol. Je crois que c'est du sel. Ils sont recouvert d'un truc. Logiquement, c'est pour ne pas qu'il se disperse. Sans crier gare, les premiers indigènes à venir à notre rencontre sont des enfants. Ils sont excités et nous tournent autour, posant tout un tas de questions, à propos de nos habits, nos fusils d'assaut, d'où nous venons et quelques unes à propos de Nacho. Étrangement, leur langage est complètement compréhensible. Comment ont-ils apprit notre langue? J'essaie d'y répondre le mieux que je peux, mais il y en a beaucoup trop. Le chien, lui, a droit à de nombreuses caresses, mais il se laisse faire. Puis on nous emmène vers leur campement.

Arrivé là-bas, on aurait dit qu'on était déjà attendu. Nous étions peut-être déjà observés au moment de notre arrivé sur la planète. Cette pensée me noue le ventre. Je n'aime pas être observé. La peau de ces gens est beaucoup plus foncée que la nôtre et ils portent des vêtements amples, sûrement pour ne pas avoir trop chaud. Ils semblent habitués à l'étouffante chaleur sur cette étendue de sel. Une dizaine de personnes ont les yeux rivés sur nous, dont une personne qui porte un poncho bleu. À la vue de ses habits différents, je ne peux que supposer qu'il est le chef de cet endroit. J'évite son regard et je vois que des indigènes sont armés. Je reste méfiant, on ne les connait pas. Je tiens mon arme proche de moi au cas où quelque chose viendrait à se produire et écoute attentivement la conversation entre Eversman et l'homme au poncho.

Le fryl? Mais c'est quoi, ça? Je vois l'homme se pencher avec difficulté et prendre en main une bonne poignée de sel. Il ajoute qu'il n'est pas gratuit et qu'il faut les aider pour l'obtenir. Mais à quel prix? Que vont-ils faire de nous? Takama veut vraiment ce sel. Oh, misère. Les soldats se regroupent pour en discuter. Schneit dit que le sel reste du sel et il ne voit pas l'intérêt d'en prendre ici. Je suis d'accord avec lui. Il y a en a partout de ce sel. À quoi cela changerait-il quelque chose si on en prend ici ou non? J'observe la petite troupe et ouvre la bouche pour donner mon opinion.


''Je suis d'accord avec Schneit. Je ne vois pas en quoi vous voulez vraiment en prendre ici, Takama.'' Je marque une pause avant de reprendre, parlant maintenant à propos de l'homme au poncho. ''En plus, il a bien dit que nous devons l'aider pour l'obtenir. Mais à quel prix? Que vont-ils faire de nous?''

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Ven 1 Aoû - 10:45

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Avec sa crème solaire largement enduite sur son visage, Tyler s’attira plusieurs moqueries de ses collègues. C’est vrai que l’odeur n’était pas très subtile. Même Nacho, le chien de Fuller vint renifler, curieux, avant de vite prendre ses distances. Si même les animaux le fuyaient… Il faudrait qu’il pense à changer de marque pour la prochaine fois. En attendant, la meilleure stratégie était l’attaque :
« Rigolez, rigolez, on verra qui rigolera le plus quand, je me serai débarbouillé en rentrant, le visage intact tandis que vous serez plus proche de l’écrevisse cramée que de beaux et forts militaires ! »

Il fallait maintenant marcher. La route risquait paraître longue sous cette chaleur et ce paysage morne et uni. Tyler était tenté de se mettre à hauteur de Takama pour la route, mais les moqueries de ses collègues lui firent penser que lui faire sentir la douce odeur de sa crème solaire pendant toute cette équipée n’était peut être pas un bon plan drague… Il fit donc le chemin seul, se récitant toutes les déclinaisons latines des noms, adjectifs, pronoms, etc… que du basique, mais ça lui permettait d’oublier un peu la chaleur et de faire passer le voyage un peu plus vite. Alors qu’il récitait pour la 15è fois « Rosa, rosa, rasam, rosae, rosae, rosa… » L’équipe s’arrêta et la jolie scientifique appela Schneit pour l’aider. Nouvelle remarque d’Eversman.

« Peut être qu’il me manque quelques muscles, mais on verra plus tard, lorsqu’elle aura besoin de moi pour traiter avec le peuple. Et si je ne me trompe pas, elle ne vous a pas choisi non plus ! Ah, vous voulez lui faire le coup de la crème solaire ! Attention, ça peut être traitre ! » dit-il en désignant son visage.
Tyler, le regarda s’approcher, faire semblant de s’intéresser au paysage… et se prendre un vent admirable qui le fit pouffer, ravi de voir le sergent repartir, la mine enragée
. « Jolie votre approche, et très efficace ! Rappelez-moi de ne pas vous demander conseil pour draguer ! »
En attendant c’est ce Fuller, avec son chien, qui héritait du privilège d’enduire de crème le dos nu de Takama… Tyler se promis d’avoir sa revanche.

Après cet épisode, i fallut encore marcher, mais un peu moins longtemps cette fois et, enfin, ils arrivèrent au niveau d’un village. Leur arrivée fut remarquée, tous les enfants courant vers eux, caressant le chien, suivis des adultes. Examinant un peu les habitations, Tyler se dit qu’ils devaient être nomades, peu développés, voir très peu, technologiquement. Un vieillard qui devait être le chef s’approcha d’eux et rentra directement dans le vif du sujet, sans répondre aux salutations du chef de groupe. Vu sa manière de les aborder, il se dit que ce peuple avait déjà dû recevoir des étrangers et traiter avec eux. Mais le vieillard ne comptait pas leur donner du « fryl » gratuitement. Les autres militaires s’interrogeaient sur l’utilité de prendre du sel ici
. « C’est vrai qu’il y en a partout sur la planète, on se sert et hop. Ils auront encore de quoi faire ! ». Mais voyant le regard de la scientifique, qui semblait vraiment désirer traiter avec eux. Tyler compléta « Enfin, on peut toujours leur demander ce qu’ils souhaitent en échange. Ce sera l’occasion d’en savoir plus sur eux. » Faisant deux pas vers le chef, il prit l’initiative de lui demander : « Vous aider ? Qu’attendez-vous de nous ? »

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
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Ven 1 Aoû - 23:35

Matt Eversman
Les habitants observaient attentivement les mouvements des étrangers, certains gardaient leur index sur la corde de leur arc, prêt à décocher une flèche au moindre geste suspect. L’hostilité du désert leur avait appris à rester sur leur garde, à renier parfois leurs coutumes ancestrales en n’offrant pas l’hospitalité aux naufragés du désert mais l’acier de leur arme. Le peuple nomade ne pouvait vivre en autarcie sur cette terre aride, le commerce était leur source de vie et l’échange de sel contre d’autres denrées comme l’eau, le métal était primordial pour eux.

Regroupés, les Terriens échangeaient leur avis sur la suite des événements. Ecoutant d’une oreille attentive, Eversman ne lâcha pas le chef des yeux tout comme le guerrier présent sur le côté gauche qui lui semblait être le plus nerveux et certainement le plus menaçant. Le point de vue du Ranger se rapprochait de celui des deux autres militaires, du sel, il y en avait partout sur cette planète et rien ne les empêchait d’en prélever quelques kilomètres plus loin sans demander leur reste. Les civils semblaient plus mitigés, certainement curieux de découvrir ce peuple Ayama, de nouer de nouveaux contacts dans la galaxie. Takama semblait littéralement trépider d’impatience, elle semblait exciter comme une puce dès que son regard se posait sur les tas de sel fin. L’image d’une pré-adolescent attendant au premier rang des concerts de Justin Bieber vint en tête du Chef de groupe qui préféra s’intéresser à l’échange.


« En suivant la lumière de Uyumi – le soleil aux lueurs violettes – vous trouverez des hommes qui ne cessent de causer malheur à mon peuple. Ils pillent, tuent mon peuple pour récupérer notre fryl… Il y a deux lunes, ils ont tué cinq ramasseurs de sel…Ce n’est plus possible… »

Le vieil homme n’ajouta rien d’autre, le marché semblait clair : les Terriens devaient faire en sorte que cela cesse, d’une manière ou d’une autre pour pouvoir avoir accès au fryl. Signifiant qu’il devait se concerter avec les autres, Eversman s’exprima à voix basse envers ses coéquipiers après les avoir écoutés.

« On va pas aller butter des types sous prétexte qu’ils embêtent leur monde. C’est pas notre … »
« C’est d’accord ! »

La voix féminine fut forte, suffisamment pour s’élever au-dessus des autres et tous les regards convergèrent vers Takama. Celle-ci avait profité que tout le monde soit concentré sur les échanges pour prélever discrètement un petit échantillon de sel sur l’un des tas et les résultats avaient dépassé ses espérances. Ce fryl était d’une pureté inqualifiable, elle n’avait jamais rien vu de tel et ne pouvait passer à côté de ce phénomène géologique.

« Suivez donc la lumière d’Uyumi pour accomplir votre mission, Etrangers. »

C’était une blague, cela devait être une blague. Le regard du Ranger oscillait entre le chef de ce village qui était en train de détourner les talons et la jeune Coréenne qui venait de les engager dans un merdier de niveau international. Les quelques secondes de surprise passés, Eversman parcourut très rapidement les quelques mètres le séparant de Takama envoyant valser au sol d’un geste de la main le petit bécher bleuté contenant l’échantillon test. Il était furax que celle-ci ait pris l’initiative de répondre au nom de tous alors qu’elle n’avait même pas pris la peine de les consulter. Son regard larmoyant, son décolleté et ses explications surexcitées sur ses découvertes ne parvinrent pas à le calmer, les dégâts étaient faits. En bon scientifique qu’elle était, la jeune femme faisait preuve de confiance en elle, continuait de détailler la richesse du fryl alors que le Ranger avait déjà détourné les talons. Que devaient-ils faire maintenant ? Suivre les instructions du vieillard au risque d’aller au-delà du danger ou bien faire demi-tour ? Ce sujet était au centre des conversations des membres de l’équipe qui débattaient, défendant leur point de vue. Takama s’était mêlé au débat espérant que Tyler en scientifique serait de son côté et parviendrait à convaincre les deux autres d’adhérer à son point de vue à renfort de grands sourires et compliments.

Après quelques minutes houleuses, le groupe finit par reprendre la marche se dirigeant vers le soleil ayant une couleur violette. Six kilomètres de marche plus tard, une installation semblait se dégager un peu plus loin devant eux. Difficile de distinguer quoique ce soit avec une luminosité pareille. Les corps, soumis à l’intense chaleur et à l’absence d’ombres, souffraient et ils se devaient de s’hydrater régulièrement.

Le campement semblait tout aussi précaire que le précédent, les tipis avaient laissés place à des espèces de maisons faites avec le matériel local à savoir quelques morceaux de bois, du sable voir même des gros blocs de sel. Un fossé surplombé d’un talus avait été aménagé autour du campement, gênant l’approche et empêchant de distinguer l’ensemble des bâtisses. Cette fois, ils n’avaient plus affaire à de simples nomades et la méfiance était de mise. Déployés sur une ligne, les Terriens avançaient pas à pas vers leur cible et furent accueillis à une centaine de mètres par une dizaine de flèches tirées dans leur direction. Pour l’effet de surprise, ils repasseraient… Par chance, aucune ne les toucha grièvement. L’une d’elle effleura le cou de Spence et à quelques centimètres près, il ne serait plus là. Etant à découvert, impossible pour eux de se protéger derrière un quelquonque abri et Eversman ordonna par conséquent de charger vers le campement tout en ouvrant le feu vers les hommes placés sur le talus.


« On se bouge ! »

70 mètres, 50 mètres… La dizaine d’indigènes défendaient leur campement, décidés à stopper l’assaut des terriens en envoyant vers eux des volées de flèches ainsi que des lances. La pointe de l’une d’elles se ficha dans l’épaule droite de Fuller. Nacho sauta au-dessus du fossé avant de ruer sur l’un des hommes du talus enfonçant ses crocs dans le cou de l’agresseur vengeant ainsi son maitre. La main de Schneit se referma sur le gilet tactique du maitre-chien le forçant à ne pas rester ainsi à découvert et à se mettre à couvert près du talus. De son côté, Spence se défendait comme un beau diable, il était parvenu à abattre deux indigènes alors que sa collègue était en position fœtale essayant tant bien que mal de se protéger, les mains sur la tête et hurlant dans sa langue natale. Les armes terriennes étaient bien plus efficaces que celles de leur ennemie. Après quelques minutes de combat, le dernier indigène finit par être neutralisé et tomba au sol agonisant en silence.

Il fallait désormais panser les plaies, rassurer la Coréenne qui continuait d’hurler en proie à une crise de nerfs et sécuriser les lieux.

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Dim 3 Aoû - 17:17

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L’ambiance qui régnait entre les autochtones et les visiteurs ne poussait trop à la discussion. Chacun se tenait encore ses gardes, ne sachant trop que penser de l’autre. Tyler ne possédait qu’un pistolet qui gardait le plus souvent le cran de sécurité enclenché, on n’était jamais trop prudent, mais il ne l’avait pas sorti. Il dit à voix basse à ses collègues : « Baissez lentement vos armes… Ils sont justes sur la défensive. » Se ferait-il écouter ? Aucune idée, mais i l fallait essayer de détendre un peu l’atmosphère. Il reprit la parole en direction du vieillard.

« Nous ne vous voulons aucun mal, pouvez leur dire d’arrêter de nous pointer avec leurs arcs, s’il vous plait ? Mes collègues feront de même. » C’est alors qu’en guise de réponse, le vieil homme leur annonça ce qu’il souhaitait en échange du sel. Ni plus ni moins qu’aller régler leur compte à un petit groupe ennemi des villageois. La demande était surprenant… et directe ! Ils se regroupèrent pour en discuter. « On ignore tout de ce peuple et de ceux qu’on est censé aller tuer. A peine débarqué sur cette planète on ne peut pas faire la loi comme ça. Tout ça pour du sel… » Chacun put donner son avis… sauf Takama qui donna le sien directement au chef. Lorsqu’ils entendirent le « C’est d’accord » de la scientifique, Tyler releva la tête, ébahi par cette prise d’initiative. Il jeta ensuite un regard vers Matt. Ce dernier risquait ne pas apprécier qu’on passe par-dessus son autorité, et pour une décision aussi importante. Le chef, satisfait tournait déjà les talons. Les voilà embringués dans une histoire pas possible. La réaction d’Eversman fut violente mais brève. L’heure vint ensuite à la discussion pour savoir que faire. Alors que les militaires débattaient entre eux, Takama s’approcha de Tyler, la mine désemparée et posa une main sur son bras. « Docteur Spence, vous devez me comprendre, en tant que scientifique… Ce sel est d’une pureté jamais rencontrée. On ne peut pas faire comme si de rien n’était. Et puis si ces gens sont agressifs… on aide ce peuple à se protéger… »

Oui elle était touchante, ravissante, diablement sexy même, mais il se rendait bien compte qu’elle jouait là-dessus pour l’apitoyer. Il la regarda, regarda les militaires et tenta de peser rapidement la situation. Il lui prit la main et la ramena vers le groupe.
« Messieurs, certes, ce qu’a fait le docteur Takama est une grosse erreur, cependant, tirons profit de la situation. On sait que ces hommes dont nous ignorons tout encore, vivent par là. Peut être pourrions-nous aller leur rendre visite. Soit nous faisons connaissance, voyons s’ils peuvent nous aider, nous être utile et le cas échant, peut être traiter plutôt avec eux. Soit ce sont effectivement des brigands, agressifs, et dans ce cas là nous leur réglons leur compte, autant dans notre intérêt que ceux des villageois. Sergent ? » finit-il, attendant l’avis d’Eversman.
Quelques minutes plus tard, les voilà en train de progresser à nouveau sous le soleil. Direction « la lumière d’Uyumi ». Autant certains des militaires tiraient un peu la gueule, autant Takama arborait un petit air de triomphe. Elle avait même gratifié Tyler d’un petit bisou après son « succès ». Mais cette marche sous la chaleur commençait à faire regretter son geste à Tyler. Qui sait, peut être qu’ils seraient rentrés tranquillement à Atlantis autrement. Alors qu’il avait déjà vidé une gourde et demi (heureusement qu’il avait pris des réserves !) un des militaires signala des habitations en vue. Prenant ses jumelles, Tyler examina ce qui était visible, à savoir un talus, comme une espèce de protection, et quelques habitations à l’apparence plus solide que celle de l’autre village.
« Ceux-ci doivent être sédentaires. Plus que les autres en tout cas. Leurs habitations sont un peu plus élaborées. Et ce talus le montre aussi. Ils songent plus à leur sécurité. Je ne pense pas que les enfants accourent vers nous cette fois. »

Comme s’ils l’avaient entendu, une flèche lui effleura la gorge. « Salauds ! » ne put-il s’empêcher de lâcher en portant une main à sa gorge, par réflexe, pour voir si tout allait bien. Il se baissa alors que d’autres flèches arrivaient. Aucun refuge à l’horizon, ils servaient de cibles vivantes. Alors que lui aurait bien ordonné le repli, il entendit Eversman crier l’ordre de charger. « Il est fou ! » dit-il pour lui, dans un chuchotement. Sortant son pistolet, il laissa les pros passer devant. Tirant dans les zones où il ne risquait pas blesse ses collègues, il fut fier de se voir toucher un ennemi. Les quelques cours de tirs qu’il avait pris avaient porté leurs fruits. Plus ils approchaient, moins il y avait de résistance. Les arcs et lances des villageois ne faisaient pas le poids comparé aux armes à feu des terriens. Ce combat bien inégal s’acheva rapidement, même si au bout du compte Fuller avait reçu une flèche dans l’épaule. Alors qu’il se dirigeait vers le blessé pour voir l’étendu de dégâts, il entendit Takama qui criait tel une furie, se tenant la tête entre les mains, apeurée. Il se dirigea vers elle et lui attrapa les deux bras.
« C’est finit ! Ils sont tous neutralisés, il n’y a plus de risque. Respirez profondément. » La serrant contre lui, il continua de l’aider à se calmer. Au moins, après avoir connu ça, elle serait peut être moins prompte à jouer les va-t-en guerre pour un peu de sel. Le métier comme on dit. Une fois qu’elle fut calmée, il lui demanda : « Vous avez quelques connaissances de soins ? Fuller est blessé. » Les autres militaires devaient déjà s’occuper de lui mais peut être avait-elle reçu une formation de secouriste.
Une fois la situation stabilisée, Tyler demanda à Eversman :
« Et maintenant, on fait quoi ? On fouille un peu le village et on va dire aux autres qu’on a rempli notre part du marché ? »

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Sam 9 Aoû - 10:59

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La mission, Blaise n'était pas très chaud à l'effectuer, tuer des gens car apparemment ils tuaient des ramasseurs de sel. Il n'avait que la parole du chef et ce n'était pas à l'équipe d'Atlantis d'aller tuer une bande. Blaise n'eut pas le temps de donner son avis qu'un « C'est d'accord » surgit au-dessus de leur voix à l'attention du chef. Le soldat jeta un regard noir vers la scientifique, elle venait de choisir pour eux et qui devrait se taper le boulot, ce n'est sûrement pas elle. Cette dernière tenta de se justifier pour du sel.

« Du sel y en a partout et pis vous en savez quoi s'ils sont agressif, c'est pas notre job d'aller tuer une bande. »

Blaise parlait sur un ton dur, des conneries il en a vu, mais des comme ça pas du tout. Cette femme était très belle, mais dans cette situation, il ne voyait plus qu'une gourde qui pensait bien faire. Tyler tenta de rattraper la bourde de la scientifique, il n'avait pas tort dans ses propos, ils pouvaient très bien aller voir se peuple et discuter, mais le marché du chef était clair, tuer-les et vous aurez du sel. Tuer des gens pour une poignée de sel, ils n'y avaient bien que les scientifiques pour dire oui.

Le groupe était en route vers le village, Blaise ruminait toujours cette décision stupide. Il faisait chaud et cela faisait un moment qu'il marchait dans ce désert avant d'arriver vers le village. Il était bien mieux foutu que le campement d'avant, eux, ils ne devaient pas se déplacer dans le désert. Ils avaient une sorte de talus qui le fournissaient une protection sommaire.
Soudain une flèche siffla dans leur direction suivi d'une vingtaine d'autre. Les négociations n'auraient jamais lieu avec ce village. L'ordre d'Eversman était complètement fou, ils devaient foncer dans le tas. Blaise empoigna son arme et commença à tirer en direction du village. C'était une connerie, ils auraient put attaquer cette nuit, s'infiltrant dans le village et tuant les habitants durant leur sommeil, mais non, ils étaient entrain de foncer en plein jour sur des villageois peu enclin à les laisser en vie.

Blaise tuait plusieurs archer durant son avancée, soudain Fuller qui se trouvait à côté de lui tomba au sol, il empoigna son collègue par la poignée de son gilet tactique et le tira vers le talus pour le mettre à couvert, il était mort ou seulement blessé, Blaise n'en savait rien, il a seulement réagi ne réfléchissant rien. Blaise grimpa au somment du talus laissant Fuller seul en bas à couvert. Arrivé au sommet, il se retrouva nez à nez avec un autochtone portant une lance. Les deux hommes se regardèrent pendant quelques secondes avant de réagir, l'homme face à lui tenta de planter sa lance dans le soldat allemand, mais ce-dernier fut plus rapide et tapa avec le canon de son arme dans la poitrine du villageois, ce-dernier tomba du talus et Blaise tira deux coup dans sa direction l'achevant et le tuant. Il n'avait plus de remords à tuer des personnes, il s'y était habituer, une mauvaise habitude, mais en tant que soldat, tuer était normal.

Le combat fut terminé plus un seul ennemis ne bougeaient, Blaise se dirigea vers Fuller toujours blessé et laissé à l'abandon. Il n'était pas infirmier, mais avait une base en premier secours comme tout soldat. La lance était toujours fichée dans son épaule, il n'y avait pas trente-six solutions, il fallait la retirée avant de panser la plaie.

« Désolé mon gars, ça va faire mal. Serre les dents, je compte jusqu'à trois et je l'enlève. »

Blaise agrippa la lance et le sergent s'occupa de le maintenir au sol, compter sur la coréenne, c'était impossible, elle était entrain de pleurer.

« Aller on y va. Un ! Deux ! »

Blaise tira d'un coup sec, sans compter jusqu'à trois. La lance fut retirée sous un grand cris de douleur du blessé. Blaise bascula en arrière, tomba sur le dos avec la lance dans la main. Elle était retirée, il se releva pour donner un coup de main à Matt pour panser la blessure, elle n'avait pas trop l'air grave, mais il serrait sûrement HS un petit moment.
Tyler demanda à Eversman ce qu'ils faisaient, retourner au campement et dire que c'était accompli.


« Avec ce qu'on a fait, c'est plus qu'accompli, on pourra récupérer leur fichu sel pour madame. »

Blaise en voulait toujours à Tamaka, elle avait pris la décision de les envoyer dans un merdier pas possible et tout du long, elle pleurait dans son coin.

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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Sam 9 Aoû - 22:45

Cody Fuller
La plupart des hommes présents penchent sur le fait qu'il y a du sel partout, qu'on n'est pas obligé d'en prendre dans ce village en particulier. Spence demande de baisser nos armes, qu'ils sont seulement sur la défensive. Les deux groupes le sont et c'est compréhensible. Je suppose qu'en baissant nos armes ils verront que nous ne leur voulons aucun mal. Je hoche doucement de la tête en réponse à Spence et abaisse mon arme, mais garde le regard rivé sur le groupe d'indigènes. On n'est jamais trop prudent. C'est alors qu'en guise de réponse, le chef du village nous explique ce qu'il attend de nous. Quoi? Aller butter des brutes parce qu'ils embêtent leur peuple? Je peux entendre Eversman donner son avis et je devine un peu le reste de sa phrase. C'est vrai, ce n'est pas notre mission, on n'est pas venu sur cette planète pour ça. Je ne tue pas des gens pour rien, il faut vraiment que j'ai une bonne raison de le faire. D'un autre côté, la première mission d'un militaire n'est pas de venir en aide aux autres? Bon, je garde cette remarque pour moi, les autres ne semblent pas trop être de cet avis-là.

Puis, la voix de Takama s'élève. Elle crit un
''C'est d'accord!'' bien assez fort pour qu'on puisse l'entendre. Quoi? Non, mais c'est pas sérieux?! Vient-elle tout juste de donner son accord sans avoir consulté les autres? Je ne peux pas m'empêcher d'être furieux par sa réponse. On est une équipe. On fait ce genre de décision ensemble! Dans quelle merde nous a-t-elle embarquée? On ne connait rien à propos de ce peuple. Ils peuvent être très dangereux. Peu importe. Inutile de s'énerver, les dégâts sont fait. Il faut faire avec le choix. Eversman et Schneit semblent très en colère par sa réponse. Je sais pas trop pour Tyler. Il a juste l'air surpris par son initiative. C'est compréhensible qu'ils le soient, mais je fais de mon mieux pour garder cette contrariété à l'intérieur de moi pour ne pas ajouter à l'atmosphère déjà très tendue. Ce qu'a fait Takama est le centre de discussion. La Coréenne s'avance vers Tyler et lui explique la situation, se justifiant pour du sel. Je la regarde, me demandant pourquoi elle ne nous a pas consulté avant de donner son accord comme tout le monde. Ce n'est pas parce que quelqu'un désire quelque chose que les autres sont du même avis. En ce moment, je vois quelqu'un qui a dit un truc en pensant bien faire, mais ça nous a mit dans la merde. Tyler s'avance vers nous et nous fait part de son point de vue. Je dois dire que là je suis d'accord avec ce qu'il dit. On peut essayer de voir s'ils pourraient nous être utile, d'une façon ou d'une autre et s'ils sont réellement des brutes, là on leur règle leur compte.

Je ne dis rien et suis le groupe qui se met en marche vers le soleil aux rayons violets. Qu'est-ce que j'ai à faire de la traite? Mon truc est la défense. Bon, on ne peut pas dire que c'est la seule chose qui m'intéresse non plus. C'est l'occasion de voir comment fonctionne ce peuple. Voyons le bon côté des choses. À la place de faire ce qui était prévu, prendre le sel et quitter la planète, on a l'occasion d'avoir un peu de piquant dans l'expédition. Je décide de garder ce commentaire pour moi-même. Je sais qu'il ne plaira pas à tout le monde.

J'avoue que se blesser n'est pas top, mais ça fait quand même une nouvelle aventure à raconter. C'est pas pour rien que j'ai rejoins le projet Atlantis. J'ai complètement oublier que mon chien était présent. Il n'a pas trop son mot à dire dans le débat en ce qui concerne l'initiative à prendre. On peut dire qu'il est un chien super tranquille. Alors que je me souviens qu'il est parmi nous, je regarde au sol et lui fait signe de me suivre. Nous marchons et l'intense chaleur se fait sentir. Les corps se fatiguent rapidement et on doit souvent s'hydrater. Je crois que c'est après 6 kilomètres, soit 6 mille mètres, de marche qu'on arrive près d'un campement. Il ressemble beaucoup au précédent, sauf qu'à la place de tipis, il y a des maisons faite à partir de bois, matériel local et même des gros blocs de sel. Je crois qu'ils sont sédentaires, si je me souviens bien mes cours d'histoire au secondaire. Tyler, lui, nous fait une description plus élaborée du peuple, c'est normal, il s'occupe de les étudier, mais je ne l'écoute pas trop. Je guette le moindre geste agressif, tenant dans mes mains mon arme, car, tout comme l'autre peuple, ils doivent sûrement nous avoir déjà remarqués et nous attendent pour défendre leur campement. Il y a une fosse avec un talus qui nous empêche de bien distinguer les bâtisses. Je crois que c'est pour mieux se défendre.

C'est alors qu'on est accueilli par des flèches. Elle nous effleurent de près, mais personne n'est gravement blessé. Tyler, lui, lance une injure à ceux qui nous attaquent. Je ne peux m'empêcher de penser la même chose. Et c'est un
''On se bouge!'' que j'entends venant de la part d'Eversman. Il veut qu'on tire? Quoi? Il est fou?! On est placé sur une ligne à découvert sans rien pour nous protéger. Non, c'est vrai. Ils sont vraiment des brutes. Si nous voulons nous en sortir vivant, il faut bien se défendre. Je prends en main mon arme et commence à tirer en direction des brutes. Alors que d'autres flèches foncent droit sur nous, je me couvre la tête avec l'aide d'un bras, me penchant vers le sol pour empêcher les flèches de transpercer un organe vital. Elle aura moins de chance de l'atteindre dans cette posture. Il faut bien avouer que les arcs et lances de ses gens ne sont pas à la hauteur de nos armes. Je peux voir qu'il commence à y avoir moins de résistance.

C'est au même moment que je vois une flèche foncer droit sur Blaise. Il ne faut surtout pas qu'elle le touche. Non, il ne faut pas. Pas un coéquipier, surtout pas un des mes frères d'arme. C'est alors que je me relève et me place devant lui pour pouvoir le protéger et je reçois la flèche dans l'épaule.
Bon sang! C'est plus fort que moi, je n'ai pas pu m'empêcher de laisser échapper ces deux petits mots avec un cri de douleur. C'est jamais agréable d'être blessé, mais au moins l'homme derrière moi ne l'est pas. Bon sang que ça fait mal! Nacho, furieux que son maître soit blessé, court vers l'indigène et lui mors le cou. Toujours prêt à défendre son maître. Ce que j'adore ce chien.

Je laisse tomber mon arme et m'écroule au sol sous l'effet de la douleur. Elle est intense et aiguë. Faite que ça s'arrête une bonne fois pour toute. Je siffle de douleur et essaie de retirer la flèche, mais j'ai trop mal. Je fais de mon mieux pour endurer la douleur. Je peux voir Tyler qui se lance vers moi, mais se retourne vers Takama à la place pour la calmer. Je n'ai rien contre cette femme, mais elle sait maintenant ce que c'est qu'aller au front. Je suis habitué à voir des soldats tirer et se blesser. C'est toujours aussi traumatisant, mais on vient qu'on s'habitue. C'est Blaise qui me prends par la poignée du gilet tactique. Il m'emmène avec lui. J'ignore où on va. À couvert je crois. Je suis plus concentré sur la douleur que je ressens. Et puis je m'adosse contre quelque chose et lève le regard pour voir Blaise et un autochtone. Le soldat le frappe avec son arme. L'homme tombe au sol et le soldat l'achève avec deux coup de fusil. À force de tuer, on vient qu'on a plus de remords. Une mauvaise habitude, je sais. Je vois Nacho qui vient me voir et me lèche le visage, comme pour me dire qu'il s'est occupé de celui qui m'a fait cette blessure. Je lève ma main et le caresse doucement, comme pour le remercier et m'aider à me calmer en sachant que Nacho est un ami fidèle.

Je sais qu'il faut enlever la flèche avant de panser la plaie. Comme tous soldat, j'ai quand même une base en premier soins. Je sais pas si les autres seront capable de faire quelque chose et je peux dire que ça m'angoisse un peu. J'ignore si la blessure est grave ou non et je me surprends à vouloir le savoir, sûrement pour me rassurer de la situation. Je regarde autour de moi et tout ce que je vois c'est des corps d'autochtone sans vie au sol. J'entends des voix et je réalise qu'elles appartiennent à la petite troupe qui était venue butter ces brutes. Je suis soulagé de voir que personne d'autre n'est blessé.


Désolé mon gars, ça va faire mal. Serre les dents, je compte jusqu'à trois et je l'enlève.

Je serre les dents parce que je sais que ça va faire mal et me prépare pour ressentir la douleur. À trois. C'est avec un cris, me tendant sous la douleur, que je sens l'arme se retirer de mon épaule. Il n'a même pas compté jusqu'à trois! Bon, peu importe. La flèche est enlevée. Blaise tombe à la renverse et moi je retombe le dos au sol. Nacho se recule et laisse la voie libre pour qu'Eversman et Blaise panse la plaie. On ne peut pas compter sur Tamaka, elle est avec Tyler à pleurer. Je reste étendu là alors que les deux soldats s'occupent de la plaie. Je lève le regard vers l'un deux et pose la question qui me préoccupait l'esprit depuis un bon moment déjà.

Comment est-elle, la plaie?

Les autres demandent à Eversman ce qu'on va faire et je peux dire que je suis plutôt d'accord avec Blaise. C'est plus qu'accompli. On peut retourner à l'autre campement, prendre le sel et partir de cette planète. Je me redresse avec difficulté lorsqu'ils ont terminé de panser et ouvre la bouche pour dire quelque chose.

Je suppose qu'on peut retourner à l'autre campement et leur dire qu'on a butter les brutes qui les embêtaient. À moins qu'on se trouve un endroit où passer la nuit, le soleil commence à descendre. La température peut chuter et je meurs de faim.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
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√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 9 Aoû - 23:14

Matt Eversman
Il n’y eut pas de cri de victoire des Terriens lorsque le dernier indigène tomba au sol, juste du soulagement d’en avoir fini. Il n’y avait pas de quoi être fier d’avoir neutralisé un groupe d’individus sous-équipés face à eux. Son nom fut gueulé sur la gauche, le Sergent se précipita vers Schneit et découvrit avec horreur qu’un des leurs avait été touché par leurs maudites flèches. L’allemand prit l’initiative des soins, lui posa ses mains sur l’épaule indemne et sur le bras blessé pour immobiliser son coéquipier. L’objet retiré, le sang gicla de la paie, il y appliqua une forte compression le temps que Schneit pose un bandage serré.

« Sa va aller, Fuller… »

Il l’espérait du moins… Après lui avoir injecté une petite dose de morphine tirée de son gilet tactique pour atténuer la douleur, Eversman adressa une tape à l’Allemand qui avait bien géré la situation avant de se relever. Debout sur le talus, le Ranger ne put s’empêcher de lâcher un soupir en observant les corps et surtout les tâches ensanglantées autour d’eux… Ils n’étaient pas venus ici pour faire couler le sang et pourtant… Ses propres mains étaient rougies du sang de son coéquipier, il s’empressa d’utiliser un peu d’eau pour se débarrasser de cette vision avant d’en répandre un peu sur sa tête. Des tas de questions se bousculaient dans sa tête : avait-il bien fait de venir jusqu’ici ? D’ordonner la charge ? Que faire maintenant ? La première gourde étant terminée, finie la petite douche improvisée et il la balança un peu plus loin. Le scientifique se rapprocha de sa position, donna d’une certaine manière son point de vue aussi imité par Schneit. La colère, la rancœur de l’Allemand envers l’autre bleue du groupe était tenace et des plus compréhensibles. Elle leur avait fait mettre les deux pieds dans la merde pour son précieux sel, à eux de s’en sortir désormais.

Le regard du Chef d’équipe se posa quelques instants sur la plaie sanglante au niveau du cou du scientifique. Elle était peu profonde et c’était une chance, quelques millimètres de plus et Spence ne serait plus avec eux pour discuter de la suite des événements.


« Schneit, tu fais le tour du village avec Spence à la recherche de survivants ou de fuyards… mais soigne toi avant… »

D’un geste de la main, il indiqua le cou avant de détourner les talons et d’aller se positionner au côté du blessé. Le chien, comprenant certainement que son maître n’était pas en pleine forme, ne cessait de produire des gestes affectifs envers lui. Il devait y avoir une belle amitié entre ces deux-là. Fuller étant éveillé, le Ranger tenta de faire un peu conversation.

« Première blessure en mission ?»

Nacho se mit à grogner attirant l’attention des deux militaires, Takama se rapprochait d’eux. Elle n’était plus aussi séduisante qu’uu départ, son maquillage avait coulé la rendant quelque peu effrayante, son sourire avait disparu de son visage et ses yeux étaient quelque peu rougis. Elle s’exprima d’une petite voix aïgue.[/i]

« Il va bien ? »

Visiblement la Coréenne n’avait pas remarqué que Fuller était toujours en vie et bien conscient, Eversman lui laissa répondre mais interrompit Takama lorsqu’elle lâcha un flux d’excuses se remettant à pleurer en même moment.

« Stop… On reparlera de tout ça sur Atlantis. Pour l’instant, on sauve nos peaux… Si tu veux aider, occupe-toi de lui. »

L’asiatique se sentant responsable de l’état de Fuller s’empressa d’être aux petits soins lui proposant de l’eau, quelques rations énergétiques et même un massage s’il le désirait. Après tout, elle avait eu un faible pour lui depuis le début.

De leur côté, les deux hommes inspectèrent un à un les différents corps à la recherche d’éventuels survivants mais peu importe l’endroit où se posait leur regard, il n’y avait plus de vie de côté-là du talus. La dizaine d’indigènes avaient succombés sous les tirs mortels des Terriens, ils n’avaient aucune protection à l’exception de plusieurs couches de vêtements et des armes primitives. Certains ne devaient pas être très âgés ce qui procura une sensation de mal-être chez eux, ils n’avaient pas signé pour abattre des gosses. Le campement précaire était de petite taille. Une dizaine de « maisons », certaines servaient à entreposer du sel, une autre de grenier avec un peu de nourriture et un peu d’outils. L’une des bâtisses était un peu plus décorée, des armes ornées ses murs tout comme des fresques qui devaient avoir été tracées avec les ressources du milieu. A l’intérieur, le duo découvrit de nombreuses armes, un confort un peu plus développé qu’ailleurs et des bruits métalliques à l’arrière de la maison attirèrent leur attention.

Derrière la maison, ils découvrirent deux hommes allongés, nus en croix au sol, les membres ligotés. Les prisonniers avaient subis les rudes effets du soleil durant de nombreux jours laissés ainsi pour mort. Le premier l’était mais le deuxième eut un faible mouvement du bras gauche lorsqu’il entendit les voix des Terriens. Ceux-ci se portèrent à son secours mais il’n y avait rien à faire, la déshydratation était trop avancée tout comme les brûlures qui jonchaient son corps et il décéda après avoir murmuré quelques mots.


« Sauvez-vous… »

Rien de bien rassurant d’autant que Schneit repéra deux petites formes qui s’enfuyaient à toutes jambes. La réflexion de les abattre avec un tir lointain ou de les poursuivre fut vite abandonnée, elles étaient déjà trop lointaines. N’ayant rien trouvé d’autres, le petit duo retourna vers l’équipe pour faire leur rapport et de discuter de la suite des événements. Eversman n’étant pas de ceux qui imposaient sa version des choses, il appréciait d’avoir l’avis de tous avant de prendre sa décision. Il valait mieux pas trop trainer dans le coin avec les fuyards dans le coin.

« On retourne annoncer la nouvelle au village… Takama, tu files prendre quelques clichés pour prouver nos dires et tu prends le sac de Fuller. Ensuite on retourne au jumper.»

La scientifique s’exécuta le temps que les hommes remettent sur pied le blessé. Celui-ci avait perdu pas mal de sang comme l’attestait l’endroit où il s’était reposait mais il semblait capable de progresser sans aide. Le retour risquait d’être plus long, les poses multiples pour laisser le temps à Cody de récupérer avant de se remettre en route. Takama, bien décidée à se racheter auprès des militaires ne cessait de se mettre au niveau de chacun leur adressant quelques compliments tout en se lançant sur un monologue sur les qualités des militaires. Elle insistait particulièrement sur l’Allemand.

HJ : et voilà pour la suite. Vous avez jusque samedi prochain.
Vous pouvez décrire la marche retour sachant que vous avez déjà de nombreux kilomètres dans les jambes sous cette chaleur;que l’eau commence à se raréfier pour chacun et la nuit commence à tomber.
Hésitez pas à prendre des initiatives.
Si questions, hésitez pas à poster sur le topic.

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Ven 15 Aoû - 20:54

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Eversman avait bien prévu de retourner au village demander leur part de sel. Et c’était bien normal, ils avaient rempli leur part du marché et pas sans dommage. Ce n’était pas pour le plaisir de l’expédition qu’ils avaient fait tout ça. En voyant l’agressivité de leurs ennemis, Tyler pensa : *On leur rajoute des kalachnikovs et ça fait de parfaits petits combattants djihadistes*
Et heureusement qu’ils n’étaient armés que de lances et arcs sinon, le combat aurait certainement très mal tourné pour les terriens. Déjà que là… En passant près de lui, le sergent lui conseilla de s’arranger un peu sa plaie au cou, dûe à une flèche qui a eu la bonne idée de le frôler uniquement. A cette évocation, une douleur s’éveilla. Il l’avait complètement oubliée ! Sous le coup de la tension et de l’action, son esprit avait totalement mis de côté la douleur, soutenable, de la blessure. Passant une main au niveau de son coup, Tyler la retira en poussant un léger cri. Sa main était rouge, mais le sang semblait s’être arrêté de couler. Il avait eu une chance folle que la flèche évite la jugulaire, ou le reste du cou d’ailleurs. Au moins, ça lui ferait des choses à mettre sur son Facebook atlante, application créee par un technicien de la base destinée à copier son modèle terrien. Bon, il n’avait pas beaucoup d’ami dessus, environ 1... 2… 3… 4… 4 ! Pas mal quand même pour un scientifique ! Tyler était sûr que parmi ses collègues archéologues, il devait être celui qui en avait le plus !
Il aurait bien demandé un coup de main pour sa blessure, mais tout le monde était autour de Fuller, plus gravement touché. Il décida donc de se débrouiller par lui-même. Il l’avait déjà fait quand il s’était retrouvé coincé dans une pyramide maya lors d’un éboulement. Les secours n’étaient arrivés que le lendemain. Il alla chercher un désinfectant dans son sac, se trouva un mouchoir dont il l’imbiba puis, serrant les dents, se le passa au niveau de la blessure. Il laissa tout de même échapper un grognement, le picotement étant assez important. Il attrapa ensuite un pansement mais interpella Takama qui passait par là
.
« Vous pouvez me le mettre ? Sans miroir c’est pas très pratique… »
Elle continuait de pleurer par à-coups.

« Allez, séchez vos larmes, on sera bientôt rentré ! Et pour oublier tout ça, je vous ferai goûter un cheesecake fait maison. Vous m’en direz des nouvelles ! »

A peine fut-il réparé qu’Eversman le chargea, avec Schneit, d’aller faire un tour de vérification. Remettant son sac sur le dos, il reprit aussi son pistolet et rejoint Schneit. Autour d’eux, pas de survivants. Un tas de cadavres baignant dans du sang. Tyler eut un petit haut-le-coeur. C’était vraiment un massacre rappelant certaines images de la 2è guerre, ou de conflits en Afrique par exemple. Pourtant ils n’étaient pas responsables, on les avait agressés alors qu’ils ne montraient, encore, aucun signe d’hostilité.

00]]« J’en connais qui seront satisfaits. Débarrassés de leurs ennemis sans bouger le petit doigt… Eh, là ! »[i] Il indiqua du doigt deux corps semblant attachés au sol. L’un d’eux semblait esquisser de légers mouvements des jambes. Courant jusqu’à eux, l’arme pointée, on n’était jamais trop prudent, Tyler vit qu’il s’agissait de prisonniers (de l’autre peuple ?). Et plutôt mal en point
.
« Allez chercher Eversman, je m’occupe de lui ».
Sortant sa gourde, il tenta d’en faire boire un peu à l’homme qui recracha l’eau dans une crise de toux. Quelques secondes après il était mort.

« Finis… on n’a plus qu’à repartir. »
Un peu perturbé par la situation, Tyler n’avait même pas envie de faire des relevés ou des photos pour études. Tous ces morts. Ils n’étaient pas venus pour ça…
Eversman, peu enclin à la perte de temps, voyant les hommes morts donna l’ordre de repartir au premier village.

Une longue marche recommença. Les soleils tapaient toujours autant. Ajouté à la fatigue et à sa blessure, Tyler n’avait vraiment qu’une envie, rentrer à la base. Tout ça pour du sel. Il avait eu beau prendre la défense de Takama, il ne pouvait s’empêcher de se demande l’utilité de tout ça, par rapport aux sacrifices exigés. Saisissant sa gourde, il la finit elle aussi. Et de deux… Il allait devoir faire attention, il ne lui en restait plus qu’une. Bien qu’au village, ils devraient pouvoir récupérer de l’eau.
Ses jambes fléchissaient par moment, à cause de la fatigue. Enfin, quel ne fut pas son soulagement lorsqu’ils perçurent enfin le village. Il fallait espérer qu’ils n’aient pas de mauvaises surprises. Ils prendraient le sel et hop, direction la maison !

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Invité
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Sam 16 Aoû - 17:02

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Faire le tour du village pour voir s'il y avait des survivants. Il n'y avait pas de problème pour Blaise, mais d'un côté, il espérait trouver personne de vivant, il le savait par expérience que se trouver avec des rescapés c'est des problème en plus. L'allemand attendit que le Spencer se soigne avant d'aller visiter de fond en comble le village.
Les deux hommes remontèrent au sommet de la bute pour aller dans le village, à première vue, il n'y avait personne qui bougeaient, le scientifique et le soldat marchèrent côte à côte, ce dernier donnait de léger coup de pieds dans certains cadavres pour voir s'il y avait une réaction, mais rien, pas un seul survivants.

Soudain Spencer indiqua une direction, il y avait deux hommes attaché. Blaise se dirigea en courant accompagné de l'archéologue vers les deux victimes. Tyler se pencha vers l'un deux qui semblait en vie et indiqua à l'allemand d'aller chercher le sergent, à peine eut-il le temps d'empoigner sa radio que le malheureux rendit l'âme.

« C'est fini pour eux. Allez, on retourne vers les autres. » En levant les yeux vers la mer de sable, Blaise aperçut deux silhouettes au loin qui avaient l'air de fuir. Il empoigna son arme et visa tout en lançant un « Là-bas !!! ». Mais les deux fuillards étaient trop loin pour leur tirer dessus ou tenter de les poursuivre.

« On laisse tomber, ils sont trop loin. »

Les deux hommes retournèrent vers leurs compagnons et expliquèrent aux autres ce qu'ils ont trouvé, mais apparemment Eversman ne voulait pas trop trainer dans le coin et donna l'ordre de se mettre en route. La coréenne se retrouva à porter le sac du maître chien. Blaise, lui, ferma la marche. Il fallait retourner vers le jumper qui était à au moins une bonne dizaine de kilomètre.

Apparemment, Takama se mettait à la hauteur de chaque membres d'équipe pour s'excuser. Blaise ne voulait pas se retrouver à lui parler, il avait une dent contre elle maintenant, son équipe s'était retrouvé dans un merdier juste parce que madame voulait du sel. Des excuses ne servaient à rien, le mal était fait et un homme était blessé, sans compter les morts du village. La jeune femme se retrouva à la hauteur de l'allemand. Elle ne dit rien pendant quelques minutes avant de se lancer dans des excuses. Blaise tourna son regard dans sa direction.


« Vous comprenez, ce sel est purs, bien meilleur que celui qu'on trouve sur Terre, on pourrait apprendre de nouvelles choses, mais je sais que je n'aurais pas dut dire oui si vite, mais vous comprenez, je me suis emballée et pis vous avez été parfait là-bas. »

Blaise n'était franchement pas convaincu par les excuses de la scientifique. Il n'écouta pas la moitié non plus, continuant dans ses explications et lançant des petits sourires dans sa direction. L'allemand se décida à lui parler, enfin lui expliquer sa vision des choses.

« Vous savez qu'on vient de tuer des gens pour votre sel soi-disant meilleur que le notre, qu'on a faillit y passer juste parce que vous n'avez même pas réfléchi une seul secondes. La prochaine fois, fermez-là ou donnez votre avis. Parce que je vous jure que je vous traîne en première ligne avec moi. »

Blaise est du genre à faire ce qu'il dit, il ne plaisantait en lui disant ça, au lien qu'elle se recroqueville sur elle même et pleure dans son coin, il était bien capable de l'empoigner et de la traîner avec lui au combat.

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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√ Arrivée le : 01/07/2014
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√ Nationalité : Américain

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√ Localisation : Atlantis

Liste de vos DC : Aucun

Sam 16 Aoû - 18:15

Cody Fuller
Je reste assis là où je suis pendant un moment à reprendre des forces. Je me sens faible et fatigué. Je crois que c'est parce que j'ai perdu beaucoup de sang. Oui, c'est sûrement ça. Je me sens aussi comme si mon esprit est un peu embrouillé et la douleur se dissipe peu à peu. Comment se fait-il que la douleur se dissipe? Je ne crois pas que la guérison soit si rapide. À moins que... C'est alors que je me rends compte que je suis sous l'influence d'un analgésique. La dose n'est pas forte, mais je n'aime quand même pas l'effet que ça fait. Je ne refuserais pas le soulagement de la douleur, seulement le fait de sentir mon esprit s'embrouiller. Je ne suis pas fier d'avoir tué des indigènes. C'est vrai que je les appelais les brutes, car ils emmerdaient l'autre peuple, mais ils étaient des habitants de la planète tout comme eux. Les deux peuples cherchaient, comme n'importe qui le ferrait, à survivre dans ce monde difficile. Il y a un air de questionnement sur le visage d'Eversman. Je devine un peu les questions qu'il se pose, mais je ne peux pas imaginer combien elles peuvent le torturer de l'intérieur.

Je baisse mon regard vers la plaie et vois une large tache rouge vive sang, mais elle ne grossit plus. C'est bon signe. Cela veut dire que le liquide vital a arrêté de s'écouler. Il faudra quand même y jeter un œil sur Atlantis au cas où il y aurait de l'infection. Je serais hors service pendant un moment, je le craignais. Je n'aime pas vraiment être hors service, car je prends ma tâche au sérieux, mais au moins Schneit et moi somme en vie. Je ferrais bien de remercier les deux militaires pour leur soutien, c'est réellement apprécié. Tout comme l'Allemand, j'en veux à Takama de nous avoir mit dans cette merde pour du fichu sel. C'est à nous de nous en sortir maintenant. Je ne bouge pas d'où je suis alors qu'Eversman demande à Schneit et Spence de faire le tour du village. Je l'aurais bien fait, mais je ne suis pas en très bon état. Nacho, lui, me témoigne son affection comme un chien sait le faire. Je le caresse et lui parle doucement comme si je parle à un humain. J'ai bien l'air ridicule, mais cela me calme quand je parle à mon chien.


''Je vais bien. Ne t'inquiète pas pour moi.'' Je le rassure, même si je sais qu'il ne me comprendra peut-être pas. ''T'es un merveilleux ami.'' Je m'étends vers lui avec difficulté et dépose un baiser sur son front tout noir. Je sens une présence près de moi. Je peux entendre le Sergent s'adresser à quelqu'un. Il leur demande si c'est leur première blessure en mission. C'est alors, après un court moment, que je me rends compte que c'est à moi qu'il parle. Je lève le regard vers l'homme et lui fait non de la tête pour lui dire que ce n'est pas ma première blessure en mission.

J'en ai eu deux autres avant celle-ci. Je les ai eu sur Terre alors que je servais en Irak. Les deux blessures étaient des balles, mais à deux endroits différents. La première dans l'épaule, j'ai été tiré dessus et la seconde une autre balle dans le côté gauche de mon abdomen. J'étais de garde ce soir là avec un de mes pote. Je me suis mis au travers du chemin d'un tireur, un Irakien si je me souviens bien. J'ai encore des flashbacks de cette soirée là. Je reste silencieux pendant un moment alors que je me rappelle comment j'ai eu mes deux premières blessures et puis réponds au Sergent.


''Non. Celle-ci est ma troisième. J'en ai eu deux autres avant celle-ci. J'ai été tiré dessus à l'épaule alors que je servais en Irak. Et la seconde... Je marque une pause alors que je sens une boule d'émotion monter. C'était difficile de parler à propos de cette soirée, mais je veux bien le partager avec un autre soldat. Il comprendrait sûrement pourquoi j'ai agi de cette manière. Mon pote et moi étions de garde ce soir-là. Quelqu'un s'est mit au travers de notre chemin. C'était un Irakien, si je me souviens bien. Il a levé son arme et j'ai tout de suite su que mon pote allait se faire tirer dessus. Il était en plein dans le champ de tir. Je marque une seconde pause, ma voix légèrement tremblante à cause du souvenir de cette soirée-là. Je ne pouvais pas... Je ne pouvais pas le laisser mourir. Il avait une femme et des enfants qui l'attendaient chez lui. Je me suis donc interposé entree eux et c'est moi qui a reçu la balle.''

Je n'ai aucune idée pourquoi je lui ai tout dis ça. C'est peut-être parce que je sais qu'il comprendra ce que c'est que de se sacrifier pour le bien-être de ses coéquipier. Je ferrai n'importe quoi pour eux. Je ne connais même pas tout le monde de la petite troupe dont je fais partie aujourd'hui, mais je ferrai quand même tout pour eux. Je pourrais me rétrograder pour eux. J'irais jusqu'à mourir même. Ce moment de calme est interrompu alors qu'un grognement venant de Nacho attire mon attention. Il grogne très rarement. Sauf s'il y a une menace devant. Bon, Takama n'est pas vraiment une menace, mais elle nous a quand même mené dans cette merde et Nacho n'est pas prêt de lui pardonner.

Je lève le regard et vois Takama qui s'avance vers nous. J'ai failli sursauter en la voyant. Elle n'est pas aussi séduisante qu'avant même si elle est joli sans maquillage. Il a coulé, son sourire a disparu et ses yeux ont rougi un peu à cause des pleurs. Elle demande si je vais bien. Je m'apprête à répondre compte tenu du fait que je suis réveillé et la question est a mon sujet, mais le Sergent ne me laisse pas. Il a interrompu la jeune femme au même moment qu'un flot d'excuses sort de sa bouche. Elle semble se sentir coupable de mon état. Elle n'a pas à se sentir coupable, je m'aurais sacrifié peu importe la situation. Elle se met immédiatement aux petits soins. Elle propose de l'eau, quelques rations énergétiques et même un massage si je le désire. C'est un peu agaçant, car je me sens inapte à prendre soin de moi-même, mais je ne dis rien et accepte qu'elle s'occupe de moi. Ce n'est pas facile quand on est blessé, j'aurais besoin d'un peu d'aide, je le sais. Je suis complètement aveugle à propos de ce supposé faible qu'elle a pour moi. Ce n'est pas que je suis pas intéressé, je ne suis juste pas prêt pour ce genre de chose. Ça viendra quand je serais prêt.

J'ignore ce que les autres hommes ont trouvé dans le village, je suis beaucoup trop loin pour voir. Je ne crois pas qu'il y ai des survivants. Nos tirs étaient mortels et dangereux. Ils ont dominé sur les arcs et lances. Partout où je pose mon regard, c'est des corps sans vie et baignant dans leur sang que je vois. Pendant un court moment, je sens une panique monter. Je me sens comme si je revis mon service en Irak, alors que je ne suis même plus là-bas, sur Terre. Il y a ce sable, des corps au sol et une troupe de gens avec moi en expédition. Je me redresse brusquement. Une intense douleur à l'épaule se fait sentir, une grimace tord mon visage de douleur et un sifflement sort de ma bouche, mais j'ignore la douleur du mieux que je peux.


''Qu'avons-nous fait? Pourquoi les avons-nous tous tués? Ils ne méritaient pas ça, eux.'' Je me rends compte que je pense à haute voix. Je m'en fiche, je veux bien que les autres le sachent. De plus, je suppose que la plupart des autres se posent ces questions. Je secoue la tête à la négative alors que je vois les deux hommes, Spence et Schneit, revenir faire leur rapport au Sergent. Ce dernier dit qu'on retourne à l'autre village pour annoncer la nouvelle. Il ne manquait plus qu'une autre longue marche. Il faut bien sauver notre peaux, je n'aime pas trop cet endroit. Alors que je me relève avec un peu d'aide, je me sens pris d'un léger étourdissement. C'est la fatigue je crois. Je baisse le regard au sol et vois une bonne flaque de sang. J'en ai perdu beaucoup... Au moins la plaie a arrêté de s'écouler. Nacho, lui, se lève du sol au moment où je lui fais signe et il me suit.

La marche du retour est longue. J'ai les pieds en compote, on a beaucoup marché sous cette chaleur étouffante. L'eau commence à devenir très rare, on en boit un peu moins qu'avant pour pouvoir la garder. J'ai deux gourdes et une première est déjà vide. Il faut garder l'autre. J'ai Nacho en plus de moi qui en boit. C'est à ce moment là qu'on apprécie un peu plus la chance qu'on a d'avoir de l'eau. Certains pays et planètes n'en ont même pas. Ils en ont, mais elle polluée la plupart du temps. Il y a de multiples pauses pour que je puisse récupérer. La perte de sang, la douleur, la faim et le froid qui commence à pointer le bout de son nez à cause du soleil disparu du ciel me font sentir mal à l'aise. Mais je ne me plains pas. Il y a beaucoup plus pire que ça qui puisse arriver. Lorsque j'ai suffisamment récupéré, je me relève et continue la marche.

Je peux entendre l'Asiatique qui se lance dans des compliments et des excuses, des explications même. Elle en a déjà assez fait comme ça. Je n'ai pas trop envie de l'entendre, elle se répète et je connais l'histoire. Elle n'a pas pensé aux conséquences sur le moment, le sel est bien plus pur que celui sur Terre. C'est cette décision qui nous a mit dans la merde. Je ne voulais pas avoir d'autres morts sur la conscience, j'en avais déjà du temps où j'ai servis sur Terre. Je suis habitué à tuer, mais je regrette quand même ce que j'ai fais aujourd'hui. C'est Schneit qui lui dis sa façon de voir les choses. Mais lorsqu'il a terminé, elle se lance sur moi pour continuer son baratin. Nacho arrête de marcher et se tourne vers elle pour japper d'un air mécontent. Je me demande bien ce qu'il peut se passer pour qu'il jappe. Je lui fais signe de rester tranquille et lève le regard pour voir Takama qui se lance sur des excuses.


Je suis tellement désolé, Fuller. Si vous saviez comment. Si je peux...

Non. Arrêtez. Ça suffit. Je ne veux plus rien entendre. Vous n'avez rien à vous reprocher, sauf peut-être le fait de ne pas avoir donné votre avis comme les autres. C'est moi qui a décidé de prendre la flèche pour Schneit. C'est moi qui a décidé de le faire pour ne pas que ce soit lui qui soit à ma place en ce moment. Voulez-vous bien, s'il vous plait, arrêter ces excuses et ces explications? C'est la seule chose que je demande de votre part.

Je ne veux pas paraître comme une merde, je suis en fais quelqu'un de très gentil et toujours prêt pour venir en aide aux autres, mais j'en ai plus qu'assez de ces excuses et ces explications. Je le lui ai dis poliment et calmement à Tamaka, comme tout échange se doit de l'être. Bien sûr on peut perdre le contrôle de soi-même. Cela peut m'arriver, mais c'est quelque chose de très rare. Je suis calme et réservé la plupart du temps. Je regarde la jeune femme un moment et puis me remets en marche.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 16 Aoû - 21:58

Matt Eversman
Les deux soleils avaient fini par se coucher entrainant avec eux la chaleur de la journée et par conséquent une chute des températures d’environ une vingtaine de degrés. Les Terriens pouvaient s’estimer heureux, il n’était pas rare qu’un vent glacé provenant des lointaines montagnes ne s’abatte sur la plaine mais pas aujourd’hui, du moins pas maintenant. La marche retour fut plus difficile, les organismes étaient fatigués et les esprits ne cessaient de cogiter. Ce n’était jamais très bon pour le moral, Eversman s’efforçait de ne pas s’enfermer dans des pensées noires, il aurait le temps d’y penser plus tard et essaya d’entrainer les autres à maintenir l’allure.

Après un dernier kilomètre effectué à la lueur des lampes torches, l’équipe pénétra de nouveau dans le village. Les enfants n’étaient pas là pour les accueillir, peut être étaient-ils déjà au lit ou alors autour du grand feu de camp central dont les hautes flammes étaient bien visibles derrière le comité d’accueil. Ce dernier était composé d’une dizaine de personnes, certains étaient armés rudimentaires tandis que d’autres portaient des torches. Eversman avait beau plisser les yeux, il ne parvenait pas à distinguer l’homme au poncho bleuté qui semblait être leur chef ou du moins celui qui leur avait donné la mission. Il fit part de sa surprise au membre le plus proche.


« Il est pas là le grand stroumph ? »

L’autre lui confirma son absence ce qui fit soupirer le chef de groupe qui aurait préféré en finir avec cette mission foireuse. Après s’être massé quelques instants la fine pellicule de cheveux sous sa casquette, Matt s’avança de quelques pas vers les indigènes, se distinguant sous la lueur des torches et rendant les hommes armés plus nerveux.

« Nous devons parler à votre chef. »
« L’Ancien se repose… Vous le verrez demain, Etrangers… »
« Allez le chercher et dites-lui que la mission a été accomplie… » Dit-il d’un ton énervé. Il n’avait que faire de troubler le sommeil du chef et avait hâte de retrouver lui aussi son lit. Visiblement cela ne plut pas à l’un des indigènes qui fit lui aussi un pas en avant défiant du regard le chef de groupe.

« L’Ancien se repose, Etran.. »
« Je suis là… »

L’homme âgé fit son apparition encadré par deux hommes de fortes carrures. Matt défia du regard et d’un regard malicieux l’homme qui lui avait tenu tête avant d’informer le vieillard de la réussite la mission ce qui fut accueilli par des cris de joie aussitôt imités par les autres villageois. L’équipe ne participait pas à la joie collective, chacun pensait plutôt au sang qu’il avait sur les mains ainsi qu’à la blessure de Fuller. Ils n’avaient qu’une hâte, retourner sur Atlantis et rejoindre leur lit mais les étrangers semblaient en avoir décidé autrement. Le Comité d’accueil s’écarta, des hommes, des femmes, des enfants vinrent vers eux avec de grands sourires, certains les embrassèrent, les enlacèrent tout en les emmenant vers le centre du village et son feu central. Visiblement tout le village s’était éveillé pour cette nouvelle et nombreux étaient ceux qui prenaient part à la farandole autour du feu. L’Ancien se rapprocha d’eux pour leur dire quelques mots.

« C’est un grand jour pour nous, les Ayama. Nous n’avons pas souvent des bonnes nouvelles.. Vous pouvez rester ce soir pour célébrer avec nous et demain vous aurez le fryl. »

Matt s’apprêtait à protester, à réclamer le fruit de leur effort directement pour prendre congé mais fut distrait par l’apparition de plusieurs personnes qui l’attrapèrent par le bras l’emmenant dans la farandole. Spence et Takama subirent le même traitement sous les regards quelque peu amusés des deux militaires restants. Ces derniers tentèrent une nouvelle fois de négocier avec l’Ancien mais rien n’y fit. L’un des militaires proposa de quitter le village pour retourner chez eux, l’Ancien les mit en garde contre les méchants qui trainaient dans la plaine la nuit. Ils en informèrent Matt dès qu’il revint vers eux après s’être dégagé de la folle étreinte, les joues légèrement rosies par la honte de la situation.

« ça, ça reste entre nous… »

Bien sûr, Eversman parlait de la petite danse avant d’être mis au courant des dernières nouvelles. Nouveau soupir du chef d’équipe qui commençait vraiment à en avoir marre qu’on lui impose la suite de la mission. D’abord Takama, maintenant le vieux…De mauvaise humeur, le jeune homme propulsa un objet métallique au sol un peu plus loin avant de s’écarter du groupe. Il avait besoin de réfléchir un peu à leur situation, d’être seul tout simplement. On apporta aux terriens de quoi se restaurer avec de bonnes pièces de viande cuites sur le feu, des boissons artisanales fortement alcoolisées ainsi qu’un peu d’eau. Le groupe réuni, Takama et Tyler ayant pu s’échapper, ils purent échanger un peu et librement, le chef d’équipe n’étant pas avec eux.

Les femmes, dont le haut n’était pas vêtues, faisaient de nombreuses propositions plus ou moins indécentes ces aux hommes de l’équipe allant des bisous sur la joues, massages à bien plus… Elles se sentaient visiblement redevables et espéraient les remercier à leur façon. Matt signala son retour par quelques raclements de gorge tout en observant Schneit dont la main venait d’être plaquée sur la poitrine proéminente d’une demoiselle. Deux autres s’approchèrent de lui mais comprirent vite que le Sergent n’était pas d’humeur câline et renoncèrent lui permettant de pouvoir discuter avec l’équipe.


« On a deux possibilités :1) reprendre la marche de suite pour rejoindre le jumper et tanpis pour le sel. 2) On reste et on se tire demain à la première heure avec le fryl. Ceux qui votent pour la solution 1, levez la main… »

Des mains se levèrent mais il n’y eut pas la majorité mais bien deux voies, bref c’était l’égalité et Eversman dut trancher en choisissant de rester là. S’il n’y avait que lui, il aurait repris la marche mais il n’était pas seul. La journée avait été difficile pour chacun d’entre eux, plus ou moins selon l’entrainement mais personne ne sortait indemne d’une marche sous une telle chaleur. L’Ancien leur avait fait libéré un tipi pour eux,. C’était loin d’être le grand confort, quelques peaux de bêtes, des espèces de lits en bois à même le sol et un petit feu central qui permettait d’avoir un peu de chaleur et de lumière. Ce serait suffisant pour les quelques heures à passer et de toute manière vu le boucan fait par les sauvages, ils risquaient d’avoir du mal à fermer les yeux.

Quelques indigènes leur ramenèrent de quoi se restaurer depuis leur abri, Matt chargea Spence et Schneit de remplir leurs gourdes histoire d’être prêts pour le départ. Lui en profita pour jeter un coup d’œil rapide à la blessure de Fuller, il trempa une compresse dans l’alcool local avant de frotter un peu la plaie histoire de désinfecter le tout avant de remettre en place un bandage serré.


« ça saigne encore un peu mais l’alcool devrait resserrer un peu les vaisseaux… Tu peux bouger les doigts ? »

Eversman était loin d’être médecin mais ses années au sein du Stargate Command puis de l’expédition lui avaient permis d’apprendre un peu. L’infection, il n’y avait rien de pire et lui-même pouvait en témoigner. L’homme prit le premier tour de garde se positionnant à côté de l’ouverture tandis que les autres étaient libres de profiter de leur nuit. Deux heures plus tard, Schneit prit le relai puis fut relayé par le duo Fuller et Spence.

La nuit avait été assez agitée avec cette fête mais finalement le silence était revenu lors de la garde de Schneit, chacun étant allé se coucher. A bout d’un moment, Nacho fit par se manifester. L’animal s’était remis sur ses pattes, il ne cessait de regarder un peu partout avant de finalement se mettre à grogner attirant l’attention de son maître et de Spence, de garde. En effet, à l’extérieur un homme était en train de répandre une espèce de graisse sur quelques tentes. L’un d’eux fut tué par un guetteur qui alerta aussitôt le village. Les hommes de garde firent de même. Le mal était déjà fait, plusieurs flèches enflammées furent tirées enflammant aussitôt leur cible dès qu’elles les touchaient. Les flammes s’élevèrent très rapidement, surprenant les Terriens à peine réveillés et obligés de quitter immédiatement la pièce. La fumée était déjà épaisse, le tissu en feu emportant avec lui le bois de la structure qui s’écroula après que Takama venait à peine d’en sortir.

Le village était attaqué. Des cris s’élevaient de partout. Des guerriers du village défendaient leur proche en s’opposant aux attaquants tandis que d’autres couraient avec des récipients d’eau pour tenter de sauver leurs habitations ou même les leurs. C’était un désordre complet et un réveil en fanfare pour les terriens. Eux aussi devaient défendre leurs peaux, déjà quelques flèches venaient d’être décochées dans leur direction. Ils devaient vite se mettre à l’abri pour pouvoir répliquer et défendre chèrement leur peau.

Les sauvages étaient en train d’envahir le campement, empalant de leur lance ceux qui étaient sur leur chemin ou tuant de leurs flèches les autres. Les cris résonnaient dans la nuit noire foutant encore plus les jetons. Difficile aussi de distinguer assaillants et défenseurs dans la nuit noire.




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Une semaine pour répondre.
Comme d'habitude, vous pouvez bien sur prendre des initiatives !
Hésitez pas si vous avez des questions, des envies... ;-)

Bon RP

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Invité
Invité

Dim 24 Aoû - 15:20

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Lorsqu'ils arrivèrent au village, la chaleur avait disparu depuis quelques temps déjà, laissant place à une fraîcheur qui contrastait fortement avec les températures de la journée. Malgré tout, après avoir savouré un moment ce nouveau climat, Tyler commença à trouver ce temps un poil trop frais. Oui, il était rarement content! Un coup trop chaud, un coup trop froid. Par moment, il se demandait ce qu'il fichait là, à risquer sa peau sur des planètes où il n'y avait rien de spécial à étudier... La fatigue de la journée et des heures de marche s'ajoutait à l'épuisement nerveux dû au combat de tout à l'heure et à sa blessure, légère heureusement. Certains avaient eu moins de chance...

Lorsque le village arriva à portée de vue (enfin, avec la nuit, ils distinguaient surtout des ombres grâce au feu de camp des villageois), il se rapprocha d'Eversman:

"Bon, on récupère notre salaire et on rentre à la maison, hein? Y a rien ici, à part des cinglés qui s'entretuent pour du sel..."

C'était le problème avec cette expédition. Sur certaines planètes on trouvait des civilisations passionnantes et sur d'autres...rien ou un environnement qui ne donnait pas envie de creuser l'étude. C'était le cas ici. Toutes ces peuplades assez rustiques avaient surement des traditions, ou des mythologies intéressantes, mais leur manière de les traiter de haut, l'agression de la journée... ça donnait plus envie de rentrer bosser au calme dans un bureau plutôt que de rester là.

« Il est pas là le grand stroumph ? »


Cette remarque fit sourire Tyler. Il se doutait bien que le sergent devait être aussi pressé que lui de rentrer. "Peut-être qu'il se fait la stroumphette..." dit-il en haussant les épaules, même si cela ne se vit pas avec l'obscurité.

Une fois arrivés, l'accueil fut toujours aussi aimable. On voulait les faire attendre demain sous prétexte que le chef avait besoin de ses heures de sommeil. On se fichait bien qu'ils aient risqué leur peau pour ce foutu sel.
"On a manqué se faire butter pour vous faire plaisir, alors vous pourriez être un peu coopératifs...." Heureusement pour eux, le grabuge qu'ils firent réveilla le vieux qui débarqua. Et lorsqu'ils apprirent la mort de leurs ennemis, aussitôt ils se firent beaucoup plus amicaux. Tout le monde sortit des tentes, les femmes vinrent vers eux, à moitié nues et une fête s'improvisa. Visiblement ils attendaient ce moment depuis longtemps. Deux femmes, seins nus, attrapèrent Tyler, qui commença à se débattre, mais capitula rapidement et l'emmenèrent s'assoir un peu plus loin. L'une d'elle lui apporta à manger tandis que l'autre s'assit à côté de lui et commença à le caresser.

"Mesdames... mesdames, du calme! " Il tenta de refreiner un peu les ardeurs de sa compagne du moment qui pourtant était assez mignonne. Le contexte aurait été différent... Un regard aux alentours pour chercher de l'aide lui fit comprendre qu'ils étaient tous dans la même situation. Chacune des deux femmes lui attrapa une main et se la plaqua contre leur poitrine, assez consistante! La signification était plutôt claire... Luttant contre l'envie, Tyler retira ses mains et les écarta doucement pour se relever.

"Non, mesdames, c'est très aimable à vous... mais je ne peux pas... Non, je ne peux pas!"

Et il rejoignit vite le reste du groupe, remettant en place sa tenue, s'essuyant le front, un peu transpirant.

"Ça va? Pas de blessés à déclarer?" demanda-t-il avec ironie. Il n'avait pas observé mais se demandait si c'était de jeunes gens ou de jeunes femmes qui s'étaient occupées de Takama... Son imagination commençant à divaguer, il la ramena brusquement au moment présent. "Bon, on rentre? Parce que ça devient chaud par ici!". Mais les votes étaient mitigés, certains préféraient passer la nuit ici. Et le dernier mot, revenant au chef d'équipe, fut qu'ils passeraient la nuit ici.

La fête continua un certain temps où les femmes étaient toujours aussi entreprenantes. Tyler n'avait jamais été embrassé par autant de femmes en une soirée! Mais l'heure de se coucher finit par arriver et il hérita du premier tour de garde avec Schneit.


"Bon, la nuit devrait être calme, hein? En tout cas, plus calme que cette soirée, ça c'est sûr!"

Il s'assit au coin du feu et joua avec son pistolet dans ses mains, ayant toutefois vérifié que la sécurité était bien enclenchée!
Tout à coup, il entendit des bruits feutrés. S'adressant Schneit, il demanda
"C'est quoi ça?".

Se relevant, il chercha à apercevoir quelque chose mais tout ce qu'il entendit fut un coup et un râle, suivit d'un cri d'alerte. Se précipitant dans le tipi de son équipe il les réveilla, même si certains avaient déjà dû être réveillés:
"Debout, ça bouge dehors"

A peine eut-il prononcé ces paroles que des cris commencèrent à résonner dans le village, et des flèches de feu jaillirent, enflammant certains tipis.

"Put*** c'est pas vrai..." Sortant du tipi, il vit un indigène foncer sur lui, armé d'une lance, un tir l'atteignit en plein torse et il s'affaissa.

"Tiens, prends-ça!"

Se mettant aux côtés d'Eversman, il attendit les ordres.

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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Lun 25 Aoû - 0:15

Cody Fuller
Le froid de la nuit mord nos peaux. Nous devons nous couvrir de quelque chose pour maintenir notre chaleur corporelle, car la température a chuté d'une bonne vingtaine de degrés. Étant plongés dans le noir, la petite troupe a dû sortir les lampes torches et s'éclairer avec leur faisceaux lumineux. Les soleils ont servit de lumière pour se guider le jour, mais ils ont disparus pour ne revenir que le lendemain. Par chance il n'y a pas de vent glacé provenant de l'horizon, des montagnes sans aucun doute. Pas pour l'instant, du moins. Il faut avancer. Plus nous marchons, plus vite nous seront arrivés à l'autre campement des indigènes pour les informer que leurs ennemis ont été tués. Nous avons plusieurs kilomètres dans nos jambes. Ajoutons le froid, la faim et la soif à ces kilomètres, les corps se fatiguent. Il n'y a que la noirceur devant nous et une tonne de sable, rien pour occuper notre esprit.

''1... 2... 3... 54... 78...'' Je compte les chiffres pour ne pas succomber à la fatigue et pour essayer de ne pas penser à cette fichue douleur que je ressens à l'épaule.

C'est après un kilomètre à pied que je distingue une lueur fauve au loin. Je plisse les yeux pour essayer de voir ce que c'est. Cela ressemble à un feu de camp. Les enfants ne sont pas là pour nous accueillir contrairement à notre arrivé à cet endroit plus tôt. Ils sont soit autour du grand feu ou bien au lit à cette heure-ci de la nuit. J'ignore le moment de la journée. Ce n'est pas si important. L'essentiel c'est qu'il fait nuit. Je m'arrête de marcher en voyant qu'Eversman a cessé d'avancer. Nacho s'est arrêté de marcher lui aussi en envoyant que son maître à cessé d'avancer. Il y a quelques indigènes qui sont armés et d'autres qui tiennent des torches dans leurs mains. Je garde mon arme tout près de moi au cas où ils oseraient faire un geste d'agression à notre encontre.

L'homme au poncho n'est pas présent. Je plisse les yeux pour essayer de le voir quelque part, mais je ne le vois pas. J'allais lancer un commentaire à ce propos au même moment où Eversman fait part de son observation au membre le plus proche. Il l'appelle le grand stroumph, ce qui m'arrache un léger faible sourire. Les stroumphs sont bleus et l'homme porte un poncho bleu. Il est logique de faire allusion à ces personnages fictifs. Tyler lui lance une remarque qui me fait bien rire.


''À cet âge-là, se faire la stroumphette? Je crois pas, non.'' Je réponds avec un léger rire moqueur. Comme ça fait du bien rire! J'oublie cette blessure pendant un moment.

Le membre confirme l'absence du chef. J'ai pas envie de rester ici une seconde de plus. J'étends ma main et caresse doucement Nacho pour tenter de me calmer, sentent l'agacement et l'épuisement me gagner. Le chien se tend sous ma main et réclame plus de caresses venant de ma part, que je lui donne avec plaisir. Je crois que nous avons tous envie de regagner Atlantis. Je ne peux pas m'empêcher de secouer légèrement la tête à la négative, observant la scène qui se déroule devant moi sous mes yeux avec attention. Les indigènes semblent nous avoir reconnus, car ils sont nerveux de plus belle, mais je me concentre sur la conversation entre les deux hommes, plus intéressé de savoir si nous allons quitter la planète ou non, gardant tout de même mon attention sur les autres.

Eversman insiste sur le fait que nous devons parler à leur chef. Un des autres indigènes s'avance et défie le Sergent, mais une voix faible et douce s'élève. Cela doit sûrement être celle du chef des indigènes qui est venu à notre rencontre. L'annonce de la nouvelle fut accueilli par des cris de joie. Ils sont peut-être heureux, mais je ne suis pas fier d'avoir tué leur ennemis. Bon, d'accord, on les a peut-être aidés à se protéger. Par contre, en ce qui nous concerne, nous n'avons fait que remplir notre part du marché. En même temps, tout comme le peuple Ayama qui se tient devant nous, la tribu que nous avons tué ne cherchait qu'à survivre dans ce monde difficile. Je n'ai qu'une seule envie : retourner au jumper pour pouvoir m'installer sous les couvertures sur Atlantis. Vu le chemin que nous avons fait pour nous rendre à ce village après avoir atterri sur la planète, je suppose que nous aurons encore quelques kilomètres de marche à faire avant de regagner le vaisseau.

Hommes, femmes et enfants viennent à notre rencontre avec de grands sourires. Certains nous embrassent et d'autres nous emmènent vers le centre du village pour se joindre aux festivités. Les femmes sont vêtues de façon très suggestive, rien pour couvrir le haut de leur corps. Nada. Juste seins nus. Je les embrasse poliment, tout de même quelque peu heureux de voir le bonheur sur leurs visages et fait de mon mieux pour rester là où je suis, observant Eversman, Takama et Spence qui sont entraînés dans la foule.


''Non... Je peux pas... Arrêtez, s'il vous plait!'' Bon, en fait, je peux, mais... je suis pas trop à l'aise. J'aime bien les femmes, ce n'est pas que je les aime pas, mais je ne suis pas du genre à m'engager dans ce genre de chose sans les connaître un peu d'avance. Bien sûr, quelques fois, il peut m'arriver de le faire, mais c'est très rare.

Il ne reste plus que moi et Schneit qui sont restés à l'écart. J'entends Tyler et lève le regard pour secouer la tête doucement, un léger sourire sur les lèvres. Je me retourne donc vers l'Ancien et propose de quitter le village pour retourner chez nous.


''Voyez-vous, la journée fut très difficile pour nous. Nous aimerons bien retourner chez nous. Nous avons rempli notre part du marché. Il est maintenant à vous de remplir la votre.''

J'ai beau proposer de retourner chez nous, sur Atlantis, mais le vieil homme ne veut rien entendre. Ils nous dit que c'est très dangereux la nuit. J'ai envie de protester, mais je dois avouer que l'homme connaît mieux la planète que nous, la petite troupe d'expédition. L'Ancien veut que nous fêtons les réjouissances avec eux, mais je n'en ai pas envie. Je suis fatigué et ma blessure me fait horriblement mal. Si je n'aurais pas été dans cet état, j'aurais peut-être joint les festivités. Je soupir et me retourne pour pouvoir repérer Eversman et l'informer. Je me mets ensuite en marche, Nacho à mes côtés comme toujours, dès que je l'ai repéré. Je m'arrête ensuite aux côtés du Sergent lorsque j'arrive à sa hauteur.

''Le vieux dit--''

J'écarquille les yeux, la vue est surprenante. Eversman se défait d'une étreinte. Et beaucoup sont des femmes. Puis il dit que cela reste entre eux. Je hoche la tête doucement, comme pour lui faire comprendre que j'ai compris ce qu'il a dit. Puis j'ouvre la bouche pour lui faire part de l'information que l'Ancien nous a transmit. Le Sergent ne sera pas trop content de l'apprendre, je le sais. Il est très fatigué, comme tout le monde et il a une seule envie en tête : retourner à Atlantis.

''Le vieux dit que c'est très dangereux la nuit.''

Comme je m'en doutais, le Sergent a mal prit la nouvelle. Je peux que me douter qu'Evesman se sente comme si le vieux lui impose la suite des événements. J'ai un mouvement de recul alors qu'il lance un objet métallique au loin. Je ne m'attends pas à cela. En même temps, je sais qu'Eversman est du genre à avoir de fortes réactions concernant une situation. Je ne dis rien et le regarde s'écarter du groupe, jugeant qu'il veut simplement être seul alors je le laisse faire. Je me retourne ensuite vers les autres membres du groupe qui ne sont pas très loin pour voir que des indigènes ont apportés de quoi reprendre des forces. Il y a de la viande, des boissons de chez eux fortement alcoolisées et de l'eau. C'est vraiment aimable de leur part, je dois l'admettre.

Je remercie l'un d'eux poliment alors qu'il vient à ma rencontre pour m'en offrir. Je ne peux pas refuser. Je jette un regard à cette boisson alcoolisée, me demandant ce qu'il peut bien y avoir dedans. Déjà que l'alcool n'est pas mon truc. Mon père qui...
Non, Cody. C'est de l'histoire ancienne, je me dis à moi-même pour ne pas penser à ces années passées sur Terre. Je fini par décider de juste prendre de l'eau. Je n'ai pas envie de me retrouver inapte à fonctionner si quelque chose viendrait à arriver. Je demande ensuite poliment à Takama, qui n'est pas très loin, si elle veut bien me donner mon sac. Il y a de la nourriture pour Nacho dedans que j'ai emmené. Après me l'avoir donné, je sors un peu de cette nourriture pour le chien qui fait le voyage avec nous aussi pour qu'il puisse reprendre des forces. Il ne faut surtout pas l'oublier, lui.

Je place ensuite le sac au sol à mes pieds devant moi, car j'ai encore de la difficulté à le soutenir sur mes épaules. Une fois assis au sol, je prends une bouchée de cette viande. Je dois dire qu'elle est délicieuse, très tendre. Mais où on-t-il pu la trouver? Nous n'avons vu aucun animal sur notre chemin. J'espère qu'elle ne vient pas des humains... Je ne crois pas qu'ils aient beaucoup de visiteurs. Je baisse le regard au sol pour voir Nacho qui se régale de sa nourriture. Je souris doucement et le caresse affectueusement, le regardant manger. Lorsqu'il ne me reste un peu de viande, je donne le morceau au chien. Il le renifle et tend la gueule pour pouvoir le prendre et le manger. Il mâche avec prudence pour être certain d'aimer et lorsqu'il l'est, il l'avale. J'entends des pas et relève le regard pour voir deux femmes seins nus qui se sont approchées de moi. Un air mal à l'aise se forme sur mon visage alors que j'essaie de me défaire de leur étreintes. Je ne suis pas trop d'humeur câline. Après plusieurs protestations, elles s'en vont me laissant seul.

J'entends par la suite un raclement de gorge. Je lève les yeux et vois Eversman qui est revenu. Il dit que nous avons deux possibilités. Partir là tout de suite et tant pis pour le sel ou bien partir demain à la première heure avec le sel. Si cela n'aurait été qu'à moi, je serais partie tout de suite, mais le vieux dit que la planète est dangereuse le soir. En plus, Takama sera déçue de ne pas avoir ce fichu sel. Je décide donc de lever ma main pour rester. Beaucoup de mains se lèvent, mais je peux voir que c'est égalité. Le Sergent tranche pour rester. Il est mieux de rester reprendre des forces et partir lorsque les soleils seront haut dans le ciel.

Un tipis nous est libéré pour que nous puissions nous reposer, mais je doute que nous seront capable de fermer l’œil. Il y a des peaux de bêtes, des lits en bois à même le sol et un petit feu au centre pour nous réchauffer. Je sais pas comment nous allons faire pour dormir par contre. Je crains d'avoir de la difficulté avec ce genre de lit et le bruit que font les indigènes. Ces derniers nous ramènent de quoi reprendre des forces à même le tipis. Depuis que nous avons tués leurs ennemis, ils se montrent beaucoup plus aimables envers nous qu'à notre arrivée. Je ne dis pas non, c'est mieux ça que d'avoir des sauvages qui sont prêts à nous sauter dessus s'ils se sentent menacés. Tyler et Schneit sont chargés de remplir les gourdes et Eversman s'occupe de ma plaie. Elle saigne encore. Je le regarde donc tremper une compresse dans de l'alcool local pour désinfecter. L'infection, il n'y a rien de plus pire que ça. Je siffle de douleur alors que l'alcool entre en contact avec l'intérieur de la plaie. Ça brûle et ça picote, je n'aime pas du tout cela. Eversman demande ensuite si je peux bouger les doigts. Je m'exécute et les bouge. Je peux le faire. J'ai aussi encore de la sensation à l'extrémité. C'est bon signe, je crois. Je lève le regard et hoche la tête doucement.


''Oui, je peux les bouger.'' Je réponds simplement avec un léger sourire. ''Merci pour les soins, Sergent.'' C'est toujours bon de savoir que ce que nous faisons est apprécié.

Le premier à prendre le tour de garde est Eversman. Les autres sont libres de profiter de leur nuit. J'essaie de dormir. Je peux pas, il y a encore le bruit de cette fête et puis je ne me sens pas en sécurité sur cette planète, même si je sais que quelqu'un à l'entrée du tipis nous avertira du danger. En plus, un soldat ne dort pas. Il ne fait que se reposer. Histoire d'être prêt à intervenir si quelque chose viendrait à se produire. Il y a longtemps que je ne dors plus. Je ferme les yeux, mais mon cerveau, lui, est toujours alerte. J'essaie de compter les chiffres. Ça m'ennuiera et je finirai par fermer l’œil de la nuit. Mais rien n'y fait, même si la fête à cessé lorsque Schneit à pris le relais après Eversman. Je décide d'aller dehors. Je sais pas, j'aime mieux y être. Je me lève, prends mon arme près de moi toujours enclenchée et sors du tipis avec Nacho pour voir Tyler à l'entrée avec Schneit.

Après un moment, le chien qui était couché sur le sol se lève. Il regarde partout et se met ensuite à grogner. Alerté, je regarde dans la direction où le chien à fixé son regard et vois une ombre. Je peux entendre des pas aussi. Mais qu'est-ce que c'est que ça?! C'est à ce moment-là que je me rends compte combien je suis heureux que Nacho m'ai été assigné. Il est toujours prêt à défendre son territoire et son maître. Il y a un coup, un râle et des cris. Putain, mais qu'est-ce qui se passe?! Sans perdre un seconde, je suis Tyler et m'empresse des réveiller les autres membres de l'équipe même si je peux voir que certains étaient réveillés.


''On se dépêche! Sortez! Vite, sortez!'' Je lance d'une voix forte pour que les autres sachent que quelque chose se passe.

Je me retourne et vois des tipis enflammés. Mais qui peut bien faire une chose pareil?! Il y a des cris à glacer le sang dans les veines qui résonnent à travers le village. Ce qui se passe... C'est plus pire que les autres missions dont j'ai eu droit de participer. On sauve notre peau? On les aide à se défendre? Je sais pas trop quoi faire... On ne peut quand même pas les laisser là, comme ça, sans défense? Et puis merde, qui suis-je pour décider de la suite des choses? À peine Takama sortie, la structure du tipis s'écroule au sol.

Je vois des flèches se diriger vers nous. Elles sont enflammées. Je n'ai pas envie de finir poulet sur le feu. Je vois une masse se diriger vers nous. Elle ressemble à un humain. Je plisse les yeux et voit un indigène. Je me redresse et lui donne un coup dans le ven/tre pour le prendre par surprise. J'empoigne mon arme et lui assaini un coup. Je voulais pas le faire, mais on a pas le choix. Moins il y en aura, plus se sera facile pour nous de sauver notre peaux. Je peux voir des flèches se diriger en direction de deux membres. Je me lance vers eux et les pousse au sol pour éviter de justesse les flèches. Je me redresse et les aide à se relever, leur jetant un coup d’œil, visiblement inquiet pour eux.


''Ça va aller? Vous n'avez rien?'' Je leur demande pour être certain qu'ils ne sont pas blessés.

Après m'être assuré qu'ils aille bien, je me retourne vers Eversman et lui demande ce que nous devrions faire. Aider les indigènes ou bien sauver notre peaux.


''On sauve notre peau ou bien on les aide? On ne peut quand même pas les laisser là. Ils vont finir poulet sur le feu si ça continue comme ça.'' Je dis ça, je dis rien, hein. C'est seulement mon avis.

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Matt Eversman
Caporal
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Lun 25 Aoû - 19:56

Matt Eversman
Les Terriens étaient maintenant au cœur d’une attaque. Les cris des assaillants semblaient provenir de tous les côtés, désorientant les défenseurs et ils étaient aussi destinés à faire trembler leurs ennemis, ceux-ci semblaient bien réussir leurs missions si on en jugeait les poils dressés de Takama. Les cris des assaillants se mêlaient aux cris et pleurs des défenseurs. Eux pleuraient la perte d’un proche, de leur domicile ou tout simplement de peur d’y perdre la vie. La Coréenne semblait de nouveau prête à une nouvelle crise de nerfs. Elle s’était réfugiée au centre du groupe et notamment à proximité de Fuller pour être en sécurité.

Le village était littéralement en feu. Les tipis étaient en flamme, craquant les uns après les autres dès lors que la structure était en péril et menaçaient de s’écraser sur leurs occupants à tout moment. Celui qu’avaient occupé les Terriens n’était désormais plus qu’un tas de bois et de tissus en train de se consumer.

Le petit groupe s’était immédiatement regroupé, plaçant les civils au centre tandis que les trois militaires tentaient de couvrir toutes les directions. C’était bien sur impossible, Spence leur donnait d’ailleurs un bon coup de main se démontrant une fois de plus habile avec une arme à la main. Toute personne se dirigeant dans leur direction avec une arme à la main était une menace, impossible pour les Atlantes de prendre le temps d’analyser à la lampe torche si celui-ci était Ayama ou non, ils ouvraient le feu. Il s’agissait de sauver sa peau, rien de plus.

Des cris plus forts donc certainement plus proches se firent entendre sur leur droite, les faisant sursauter avant qu’une famille avec plusieurs enfants ne passent devant eux portant un corps ensanglanté dans les mains. Il s’en était fallu de peu pour qu’Eversman n’ouvre le feu, Schneit baissant le canon de l’arme au dernier moment après avoir repéré les enfants. C’était un bazar sans nom, il leur fallait trouver une autre position, ils ne pouvaient pas rester là. Fuller comme les autres attendaient des autres de la part du Sergent, ceux-ci tardèrent à venir.


« On sauve d’abord notre peau…Ensuite on aidera ! »

Ne sachant pas trop où aller, le chef d’équipe ordonna quand même le mouvement en direction de la gauche ouvrant la voie. Ils se déplaçaient lentement, à la lueur des lampes torches et des flammes.

Six indigènes se ruèrent dans leur direction, les ayant repérer à leur lampe torche et engagèrent aussitôt les hostilités en envoyant deux flèches tandis que les quatre autres menaient la charge, tomahawk à la main. Les Terriens répliquèrent aussitôt criblant les tireurs de balles mais il restait les autres. Schneit décocha un tir dans le genou de l’un d’eux le rendant inapte, Nacho se chargea d’un autre se ruant à sa gorge tandis que Spence s’illustrait une fois de plus. Du côté de Matt, celui-ci visa celui de gauche mais au moment où il appuya sur la gâchette un clic fatidique se fit entendre. Il eut beau appuyer plusieurs fois, toujours ce clic fatidique synonyme d’une arme enrayée. Délaissant son arme principale, la laissant retombée tout en cherchant à dégager son M9 du holster. Trop tard l’indigène était déjà sur lui effectuant un saut s’apparentant à un plaquage. L’homme fut criblé de balles par ses coéquipiers.


« Merci… »

Eversman avait eu chaud sur ce coup-là, il se dégagea du corps avant de se remettre sur pied aidé par Schneit. Les Terriens continuèrent leur progression, lentement, prudemment mais ils semblaient que des indigènes les repéraient au bruit de leur canon ainsi qu’à leur lampe torche et semblaient bien décidés à leur faire payer le fait d’avoir fait couler le sang de leurs potes quelques heures plus tôt. L’un des ennemis gueula à plein poumon.

« ILS SONT LA ! »

Ce fut ses derniers mots mais il avait réussi à alerter ses copains qui débarquaient en masse et de tous les côtés. Les Terriens étaient pris au piège, encerclés de tous les côtés par des Indigènes qui se rapprochaient à vive allure armes en main. Les munitions commençaient à manquer, Schneit venait de terminer son dernier chargeur alors que Spence épuisait ses dernières balles. Le corps à corps semblait inévitable… Cody se tourna vers le Sergent attendant des ordres pour se sortir de ce merdier, l’homme avait déjà posé un genou au sol, atteint par un projectile dur au niveau de la tempe qui l’avait visiblement sonné. Son regard fixa le sol quelques instants avant de basculer lentement en avant dévoilant un côté gauche du visage ensanglanté. Hors service pour le moment, les rescapés n’étaient plus que quatre – sans compter Nacho - pour défendre les cinq vies et survivre à cet ultime assaut.


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Questions sur le topic de la MJ !

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Cody Fuller
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Jeu 28 Aoû - 14:32

Cody Fuller
Le village est attaqué. J'ignore qui sont les attaquants. J'ignore aussi combien il en reste des deux côtés, car il doit sûrement y avoir des morts. Il fait noir, très noir, beaucoup trop noir. On ne peut rien voir. L'éclairage n'est pas suffisant. Les faisceaux de nos lampes et la lumière que produit les flammes des tipis ne suffisent pas. Malheureusement pour nous, nous sommes repérés par les indigènes, des Ayama ou bien les intrus, je l'ignore, car ils y en a qui se sont dirigés vers le petit groupe que nous formons. Nous nous sommes immédiatement regroupé, essayant de couvrir toutes les directions, ce qui est impossible, notre nombre n'est pas suffisant. Il faudrait peut-être une bonne dizaine d'hommes pour faire ce genre de tâche et nous ne sommes que cinq, Takama, Eversman, Spence, Schneit et moi. Les militaires, pas besoin d'aide, ils sont qualifiés pour ce genre de chose, mais oublions Takama qui est sur le bord d'une autre crise de nerfs. Spence, quant à lui, se montre plutôt très utile avec une arme dans les mains. Je me retourne vers lui le temps de lancer un commentaire après qu'il ai tiré un coup. Il faut me pardonner, je n'ai pas la langue dans ma poche.

''Joli coup'' dis-je avec un léger sourire, à peine visible à cause de la noirceur de la nuit.

Nous faisons de notre mieux pour couvrir toutes les directions. Nous ouvrons le feu, peu importe qui se trouve sur notre chemin, il s'agit de sauver sa peau, rien de plus. J'ai horriblement mal à l'épaule, mais je ne me plains pas. Il faut bien que j'ouvre le feu, moi aussi, si je veux voir mes coéquipiers en vie. Les munitions s'épuisent très rapidement. Elles ne peuvent pas durer éternellement. Je le sais, car il m'est arrivé par moment de me retrouver à cours de munitions, ce qui est très embêtant et dangereux, l'arme principale étant hors service. Pas le temps de retrouver mon sac sous les cendres encore fumants du tipis pour recharger mon arme. Mais heureusement que j'en traîne avec moi. Au même moment où des cris s'élève près de nous, je lève mon fusil, ignorant du mieux que je peux la douleur que je ressens à l'épaule, prêt à tirer. Je vois des enfants et un corps en sang. Ce sont des Ayama. Je baisse mon arme et ne tire pas, le temps de les laisser passer. Puis ensuite, je la relève, prêt à ouvrir le feu au moindre mouvement. Nacho. Je me souviens de mon chien. Je l'ai oublié l'espace d'un court instant, dans le feu de l'action. Mais où est-il? S'il vous plaît, faites qu'il ne soit pas mort... Bon sang, mais où est-il? Je ne peux pas le perdre. Je ne sais pas ce que je ferrais sans lui.

''Nacho!?'' Je l'appelle, tout en marchant en direction de la gauche, voyant un mouvement dans cette direction, espérant avoir une sorte de réponse, un aboiement, un grognement, une manifestation, n'importe quoi, mais en autant qu'il y ai une réponse.

On ne peut pas rester là où nous sommes, c'est bien trop dangereux. Puis, un groupe de six personnes se lancent vers nous. Deux flèches enflammées et les trois autres tomahawk à la main. J'aide à désarmer les adversaires du mieux que je peux, envoyant des balles dans les endroit stratégiques comme le genou, l'abdomen, l'épaule. Puis une masse se lance à la gorge d'un indigène. La silhouette est bien trop mince et grande sur deux pattes pour être un humain. Je me rends compte qu'il s'agit de mon ami à quatre pattes. Un énorme soulagement pèse sur moi. Je suis heureux de voir qu'il va bien. Puis, soudain, un déclic. Un déclic que je reconnais facilement. Un bruit inquiétant, qui annonce généralement une fin. Une arme déchargée. Cela vient du côté du Sergent. Je jette un regard vers lui et vois qu'un indigène s'est déjà lancé sur lui. Il n'a pas le temps de sortir sa deuxième arme qu'il va être blessé. Avant qu'il ne le soit, je lève mon arme et envoi une balle trouver le corps de l'indigène, suivit des autres membres de l'équipe qui viennent en aide à leur coéquipier. Un ''Merci'' se fait entendre de la part de l'homme. Je ne dis rien et me retourne vers le village pour voir ce qu'il y en est. Il est brûlé, calciné. Des cris et des pleurs se fait entendre. C'est à glacer le sang dans les veines. J'ignore à qui ils appartiennent, mais je peux les entendre. Il a eu chaud, le Sergent. Cela en est fallu de peu.

Nous avançons lentement, mais sûrement, loin du village, pour essayer d'échapper aux flammes de l'ennemis. À peine avons nous survécu l'attaque des six indigènes que d'autres se ruent sur nous pour nous attaquer. Cela ajoute un peu de piquant à l'aventure, mais c'est agaçant en même temps, car nous ne voulons plus rester sur cette planète une seconde de plus et voilà que maintenant nous devons nous battre pour survivre si nous voulons retourner à la cité. Un cris de l'ennemis se fait entendre et nous nous retrouvons encerclés de tous les côtés. Un véritable merdier, tout ça pour du sel. L'arme se vide pas longtemps après avoir mis la dernière cartouche de munitions que je traîne avec moi. On est vraiment pris au piège. Je tire ma dernière balle et me rends compte que je n'en ai plus. Agacé, je me défais de mon arme et utilise le corps à corps pour me défendre de ces indigènes, j'ai pas le choix, je ne peux plus utiliser mon arme. Je donne des coups assez forts pour les désarmer et les sonner. J'en reçois aussi, malgré moi. Même avec un entraînement rigoureux, je ne peux pas m'en sortir sans avoir reçu aucun coups. C'est impossible.

Un homme est à terre. Eversman est sonné, son côté gauche est en sang. Je lui jette un œil et remarque sa blessure. Il ne reste plus que les quatre autres pour aider à survivre cette attaque. Un indigène s'est avancé vers nous et avait la ferme intention de s'en prendre à nous. Je lui lance un coup de pied pivot sur le côté en plein dans les côtes. Je me redresse, faisant toujours face à lui et lui donne un coup de poing à l'estomac avec l'aide de mon bras qui n'est pas blessé. Il a le souffle coupé, je le vois sur son visage. Il s'écarte et tombe au sol. Je m'assure qu'il est sonné, baisse les poings au sol et me retourne vers Eversman pour voir comment il s'en sort. Je me dirige vers lui et l'aide à se relever, s'il veut bien, car il n'est jamais bon d'être au sol et à découvert, comme ça. L'aider est la moindre des choses que je puisse faire. Lui et Schneit l'ont bien fait pour moi.


''Vous vous en sortez?'' Je demande, voulant m'assurer qu'il aille bien. Je me sens en quelque sorte redevable envers lui et Schneit aussi. Mais là, c'est Eversman qui a besoin de soutien. Je me risque donc à demander si je peux faire quelque chose pour lui venir en aide, peu importe ce que c'est. ''Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous?''

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Dim 31 Aoû - 17:39

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Attendre les ordres... Comme il fallait sans douter dans pareille situation les ordres étaient simples et n'avaient pas besoin d'être dits: sauver sa peau! Et celle du groupe si possible, évidemment... Réagissant tous très rapidement, dans un mouvement presque automatisé par l'habitude et l'instinct de survie, ils se retrouvèrent tous les 5 dehors et tenter de faire face aux assauts de leurs ennemis. Autour d'eux, tout n'était que cris, bruits de courses, et incendies qui perçaient l'obscurité.

Il était difficile de voir précisément sur qui on tirait... si on voyait distinctement la personne, c'était alors qu'elle était trop près et que l'heure était au corps à corps. Tyler se contentait donc de tirer sur toute forme courant vers lui, suivant en poussant un cri et avec un air vaguement menaçant. Dans ces cas-là, le risque de se trompe était assez minime. La pression, tout le remue-ménage autour d'eux et l'obscurité n'aidait pas à bien viser. N'étant pas un professionnel il ne s'en tirait de tout même pas mal. Fuller lui en fit même la remarque.


"Content que mon entrainem..." Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un indigène sauta sur lui. Il dut donc tirer et se décaler un peu sur la gauche pour éviter de se ramasser le cadavre en pleine face. Il voulait dire à Fuller 'content que mon entrainement porte ses fruits". En effet, ces derniers temps il avait passé un certain nombre d'heures à s'entrainer, que ça soit garder sa forme physique et son niveau de karaté, ou apprendre le tir. A force de faire des missions, qui généralement tournaient mal une bonne partie du temps, il avait compris que pouvoir sauver sa peau était aussi vitale pour un scientifique et que se contenter de se reposer sur les militaires à ce niveau là, augmentait nettement les chances de revenir blessé ou mort...

Il vida assez rapidement un premier chargeur et lorsqu'il entendit le déclic significatif, lâcha un
"Merde" avant de chercher dans sa combinaison dans quelle poche était le second, et dernier chargeur qu'il avait. Et oui, que deux. Comme archéologue, il n'était pas censé être équipé pour soutenir un siège. ...Mais vraisemblablement, à ce rythme, il faudrait qu'il parte équipé comme un militaire. Pourquoi toutes les missions dangereuses étaient pour loi? Il avait par exemple un collègue archéologue qui, lors d'une mission, s'était tordue la cheville en tombant de cheval, enfin, ce qui ressemblait à un cheval. Ils avaient eu droit à l'histoire une bonne dizaine de fois comme si c'était l'aventure du siècle. Mais pour son collègue c'était effectivement une des choses les plus dangereuses qu'il ait fait de sa vie...

Bref, tout à coup, un cinglé chargea vers Eversman, Fuller l'atteint une première fois, Tyler se chargea d'assurer le coup avec deux balles car il continuait d'avancer. Encore quelques balles vinrent des collègues mais il était cette fois-ci bel et bien mort.

Ils purent progresser peu à peu mais se retrouvèrent bientôt encerclé de plus en plus. Encore deux balles et le déclic signifiant que le chargeur était vide se fit encore entendre. De dépit, Tyler balança son pistolet à la figure d'un assaillant avant de lui décocher un coup de pied dans les parties intimes. Un regard vers la gauche lui montra Eversman s'écroulant, blessé. Un autre ennemi sauta sur Tyler qui tenta de lui décocher un autre coup de pied. Il le toucha mais dans son élan, l'arme de l'ennemi lui écorcha la jambe. Un coup de poing à la tête le mis KO. mais Tyler sentait bien que la bataille touchait à sa fin. Eversman à terre, les autres soit blessés, soit de plus en plus épuisés. Après toutes ces aventures, il semblait bien sa dernière heure soit arrivée. Tout ça pour du sel...

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 13 Sep - 20:33

Matt Eversman
PS : Excusez moi du retard…. En tout cas, ce fut une mission sympatique pour moi. Merci d'y avoir bien participé !

Encerclés, les terriens n’ont plus qu’une seule solution, lutter pour leur survie. Il ne fallait pas en attendre autant de la Coréenne, qui ne disposait pas d’armes de poing et se mit à pousser de petits cris sur-aigus lorsqu’une main indigène l’agrippa par le poignet. Celui-ci lâcha prise immédiatement lorsque la mâchoire puissante du canin se referma sur son mollet avant de s’attaquer à une autre cible. Les chargeurs étant vides, les membres de l’expédition en étaient réduits au combat au corps à corps. Malgré sa blessure à l’épaule, Fuller ne ménageait pas ses efforts mettant hors d’état de nuire plusieurs indigènes. Spence dévoilait aussi ses talents et sa technique de combat brisant le genou d’un assaillant d’un coup de pied bien placé. De nombreux militaires auraient ravi de disposer d’un peu de sa technique, ses gestes étaient aisés, rapides et atteignaient leur cible.

Après trois minutes de combat intense, les derniers indigènes encore sur pieds ou s’y remettre bâtèrent en retraite hurlant dans une langue inconnue aux autres de faire de même. Le groupe de Terriens étaient dans un sale état. A l’exception de Takama, tous avaient pris des coups et ne pouvaient s’empêcher de grimacer, serrant les dents. De son côté, Eversman avait été remis sur pieds de force massant de sa main sa tempe qui le faisait souffrir. C’était un peu comme si toutes les cloches de Notre Dame de Paris étaient en train de lui donner un petit concerto en si bémol et bien sûr toutes en même temps. C’était désagréable et douloureux mais il y avait bien pire dans la vie…La blessure était impressionnante, le côté gauche de son visage était ensanglanté, la peau étant fragile à cet endroit mais ce n’était pas grave. La voix de son coéquipier fut amplifiée dans son esprit faisant répliquer aussitôt le militaire.


« Cesse d’hurler…. »

Le sous-officier répondant correctement Fuller put se préoccuper d’une autre personne qui s’empressa de venir vers lui pour lui mettre sous le nez son ongle cassé. Inutile de dévoiler le nom de la chochotte de service.

« Je suis blessée !!!! ça fait maaaaaaal !!!»

Le petit cri sur-aigu de la jeune femme tapa aussitôt sur le système du Sergent qui lui gueula de la fermer et de souffrir en silence. L’attaque avait été repoussée depuis plusieurs minutes maintenant laissant un village dévastée par les flammes.

Sans grande conviction, les Terriens aidèrent en apportant quelques soins aux corps ensanglantés trouvés sur leur chemin, pansant comme il le pouvait mais les bandages vinrent rapidement à manquer. Ils étaient eux-mêmes blessés et surtout bien fatigués après une très longue journée. Le Chef tribal vint à leur rencontre, les remerciant à de multiples reprises pour leur aide et leur proposant l’hospitalité. Après avoir jeté un œil à chacun des membres de l’équipe, Eversman déclina l’invitation. Tous n’aspiraient qu’à une autre : rentrer. Tanpis pour le sel, une autre équipe viendrait le rechercher mais eux n’en avaient plus rien à faire, même Takama… Elle n’avait qu’une hâte, recevoir les soins nécessaires pour soigner sa terrible blessure.

Les derniers kilomètres furent difficiles mais ils finirent par atteindre le jumper et rejoignirent Atlantis quelques minutes plus tard.

Tant de sang déversé, tant de vies perdues pour du sel…

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Ven 19 Sep - 18:03

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Tous étaient exténués, et pourtant, ils devaient continuer à lutter, même avec un couteau ou sans arme. Leur survie en dépendait car les assaillants, eux, ne leur laissaient pas de répit. Tyler se battait de manière automatique, l'instinct de survie dirait-on. Il ne sentait plus vraiment ses jambes et ses bras, mais pourtant ces derniers bougeaient. Coups de pieds, coups de poings, il visait essentiellement la tête et les parties intimes. Il fallait de l'efficacité, faire le plus mal possible aux autres en se prenant le moins de coups possible soi-même. Il n'avait pas le temps d'y penser sur le moment, mais qui aurait cru que tout ce temps passé à l'entrainement de karaté, durant ses études, à l'époque son unique loisir en dehors du travail, lui servirait maintenant à sauver sa vie, et pas qu'une seule fois.
La seule fois où il lui avait fallu se battre, c'était il y'a une dizaine d'année, dans un bar miteux d'un petit village du Chili. Après une journée de fouille, l'équipe s'était retrouvée pour boire un coup et un des habitants, fortement alcoolisé, les avait accusés de regarder sa femme d'un air louche. Cela avait un peu dégénéré et ils avaient dû quitter la ville le lendemain, il se trouvait que cet homme était le frère du chef du village…

Retour au moment présent: Tyler esquiva le poing d'un attaquant bien maladroit et lui attrapant le bras, lui fractura. L'autre déguerpit sans demander son reste. Puis, étonnamment, cela semble se calmer peu à peu… Jusqu'au calme plat.
Haletant, regardant partout autour, malgré l'obscurité, Tyler aperçut quelques formes s'éloigner. Tout était-il fini? Ils resteraient en vie? Cette fois du moins.


"Trop facile…" lâcha-t-il dans un souffle. Autour d'eux, tout n'était plus que ruine. Il aperçut des individus se mouvoir lentement, surement des villageois survivants.

"1ère classe, vous allez bien?" demanda-t-il à Fuller qui devait être éprouvé par ce combat, suite à sa blessure. Il vit aussi qu'Eversman n'était pas au mieux de sa forme. "Et alors, sergent? Vous vieillissez? On va vous ramener à l'hospice, vous inquiétez pas!" le nargua-t-il

C'est alors que le chef vint les voir et les remercier. De quoi? C'était un peu de leur faute cette attaque, même si c'est le chef qui avait commencé en les envoyant chez les autres.



"Heureux de voir que vous allez bien, et désolé pour les vôtres qui sont morts. Je crois plutôt qu'on va rentrer chez nous… Mais on va vous envoyer de l'aide, pour soigner les blessés et reconstruire un peur le village…"

Il regarda les autres: "Hein, Weir sera d'accord, non?"

Saluant le chef et quelques villageois qu'ils corsèrent, l'équipe reprit le chemin du jumper. Personne ne fut trop bavard, hormis Takama qui poussait des petits gémissements, à cause de la douleur insoutenable de son ongle cassée. La patience de Spence commença à arriver à bout. Il avait tout fait pour être patient avec elle, prenant même sa défense, mais là, la fatigue physique et nerveuse était trop forte.

" Des gens sont morts, on a failli tous y passer, tout ça pour votre foutu sel, alors avec votre ongle vous nous emmer… Alors fermez là, sinon je vous le fait bouffer!"

Ça lui arrivait rarement de s'énerver de cette manière mais là, il s'aperçut que ça faisait un bien fou de se défouler comme ça. Même si maintenant, les gémissements de la scientifique étaient remplacés par des reniflements de pleurs…

Enfin, le jumper. Tyler s'affala dans un des fauteuils, pensant avec joie à un bon bain chaud dans un futur proche...

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