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[MJ 06] Ebrian [terminée]

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Ven 30 Aoû - 15:54

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Neuf heures pétante le groupe composé quelques jours plus tôt pour la mission était en place, attendant l'ouverture de la porte. Les ordres étaient clairs, faire de son mieux pour aider ce peuple s'il cela était possible sans devoir mettre en périls les ressources d'atlantis. Eiden avait été convoquée la veille afin que Beckett lui explique exactement quel était son rôle, elle avait pu discuter avec Filippa Åkerfeldt du matériel qu'il leur fallait apporter et ainsi se rendre compte de ce qu'elles pouvaient réellement faire sur le terrain. En parallèle, les autres membres de la mission, le Caporal David Saldan, le 1er soldat de 1er classe William Winkle ainsi que le lieutenant Lance avaient pu discuter pendant un long moment de ce qu'ils pouvaient faire et de ce qu'il était possible de faire pour aider et soutenir ce peuple. Ainsi tout le monde savait à quoi s'attendre.
Les caisses qui se trouvaient à leur côté étaient assez imposantes et lourdes mais ils avaient besoin de ça pour monter un mini laboratoire dans la ville où ils allaient séjourner pendant quelques jours. L'équipe allait être divisé en deux partie, une partie scientifique et médical qui resterait dans un local qu'on mettrait à leur disposition et les autres, les militaires feraient le tour des installations et visiteraient les mines afin de s'assurer qu'ils pourraient leur venir en aide en leur proposant de meilleurs structures afin de gagner du temps pour effectuer le travail et pourquoi pas proposer une aide en personnel si cela s'avérait vraiment utile. Bien entendu en parallèle des négociations seraient en cours avec ce peuple.
La porte s'ouvrit et tout le monde s'attela à prendre du matériel, cinq personnes, trois caisses, peu importe les équipes, il fallait se débrouiller pour les porter toutes et leur faire passer la porte avec les membres de l'expédition. Eiden était déjà bien chargée, en plus elle portait un sac à dos médical et Filippa portait aussi un sac à dos avec quelques affaires pour son travail mais aussi pour pouvoir monter un camp de fortune au cas où il n'avait pas été prévu de les héberger. Le personnel militaire avait fait de même, chacun portait un sac à dos avec de quoi parer au plus pressant, c'est donc tout assez chargés qu'ils passèrent la porte. De l'autre côté des hommes les attendaient, accompagnés d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. Le soleil battait son plein et on sentit de suite qu'il serait difficile de parcourir la distance qui menait jusqu'à leur destination. Heureusement les hommes présents prirent la place des deux femmes et les autres se relayeraient jusqu'à leur arrivée.
La jeune femme s'approcha directement de Lance et le salua, puis elle salua les autres.


- Je me nomme Maiya et je suis la fille du maire, je suis ce qu'on nomme ici le guérisseur mais j'ai bien moins de connaissances que peuvent avoir vos médecins dont on m'a parlé à votre dernière visite.

Suite à ça on eut droit aux présentations afin que la jeune femme s'y retrouve facilement on ne chercha pas trop à utiliser de termes techniques. Mais Eiden et Filippa savaient déjà qu'ils avaient un niveau médical très faible et qu'ils n'étaient pas capable de soigner une épidémie par exemple, mise à part avec quelques herbes et quelques onguents, ce qui bien entendu était très limité.
Ce peuple était vraiment très gentil et ne semblait pas du tout hostile d'ailleurs à leur première visite ils c'étaient rendu compte qu'il n'y avait pas que les soins qui n'étaient pas avancés mais aussi leur niveau de défense, en réalité ils n'avaient quasiment pas d'armes à l'exception de quelques couteaux, épées et baïonnettes. Mais il avait sembler à Lance, de voir ce qui se rapprochait d'une arme qu'utilisaient les Geniies et donc il devait découvrir ce qu'il en était durant cette visite.


- Mon père vous attends, il est impatient de voir les membres de votre équipe monsieur Lance et il m'a dit qu'il serait heureux de prêter nos gens à vos médecins afin qu'ils puissent exercer leur art. Et moi je me demande si je pourrais accompagner ces dames et s'il serait possible de m'apprendre un peu de choses que vous connaissez.

- Bien entendu ! Cela ne posera aucun problème à ces dames, n'est ce pas mesdames ? demanda Lance en s'adressant aux deux femmes.

- Je ne vois aucun raison de vous refuser ça Maiya. D'ailleurs vous pouvez m'appeler Eiden si vous le désirez, c'est mieux que madane, surtout si on doit travailler ensemble.

S'en suivit la réponse de l'épidémiologiste du groupe et d'autres conversations toutes aussi passionnantes les unes que les autres.

Arriver à l'entrée de la ville, le groupe fut dirigé vers un grand bâtiment qui se trouvait un peu à l'écart, à quelques rues de là, non loin des bâtiments qui servaient de fonderie et de stockage pour les matériaux de la mine.


- Vous allez vous installer ici, j'espère que vous aurez tout ce qu'il vous faut. Vous savez chez nous, le confort est assez précaire et je pense que nous sommes loin de ce que vous connaissez alors j'espère que vous ne nous en voudrez pas trop. Pour ce qui est de la nourriture vous en aurez à volonté, il suffira de demander.

Les hommes déposèrent les caisses dans ce grand entrepôt à demi vide, la lumière était naturelle mais pour la nuit il y avait des lampes à huile et tout le monde compris rapidement qu'il serait difficile de travailler correctement dans ces conditions. Dans le fond on leur avait séparé la pièce afin d'y placer des lits de fortunes, fait avec des sortes de palettes en bois mais il y avait quand même des tables et des chaises. Et ils avaient accès à ce qui ressemblait à une salle de bain de musée par une porte sur la droite, ce serait pièce commune puisqu'il n'y en avait qu'une seule. Mais ce qui pouvait sembler le plus choquant c'était la poussière qui volait un peu partout dans la pièce, il n'y en avait pas sur le sol mais on la voyait grâce aux rayons du soleil. Lance tenta de faire une petite demande un peu spéciale à son hôte tout en sachant qu'il en demandait beaucoup.

- Ne serait t'il pas possible d'avoir accès à une de vos maison ? vous comprenez chez nous, pour tout ce qui est médical il nous faut un environnement un peu plus sain...

Le regard de la jeune femme en disait long avant même qu'elle ne réponde à la demande.

- Je suis désolé mais nos maisons sont petites et il est hors de question qu'on déloge une famille pour vous. Il va falloir faire avec ça, vous n'aurez rien de mieux et puis je vous ais prévenu, le confort est assez restreint mais c'est ainsi. Nous vivons comme ça on nous nous en portons très bien. A partir de 18 heures jusqu'à 23 heures les lumières se montrons en route mais vous ne pourrez pas en avoir plus, s'il vous en faut il vous faudra utiliser les lampes à huile.

Ce détail surpris pas mal notre petit groupe puisque personne n'avait remarqué qu'il y avait de la lumière autre part. Mais en effet, dans le haut plafond de la pièce se trouvaient quelques ampoules minuscules.

- Si vous voulez de l'eau il vous faudra actionner le levier au moins trois fois de suite, ensuite celle-ci coulera d'elle même, et pour fermer vous tournerez en sens inverse. Idem pour les toilettes, actionnez trois fois le levier lorsque vous avez terminer et puis pour l'eau chaude c'est uniquement entre 15 heures et 20 heures. Nous faisons venir l'eau de loin, elle nous est précieuse et même si nous avons des fours pour la faire chauffer nous limitons sont usage pour éviter le gaspillage. Je suppose que vous faite un peu pareil chez vous non ?

- D'une certaine façon oui.

- Je vous laisse vous installer, je vais chercher mon père c'est lui qui se chargera de vous faire visiter notre ville et nos installations.

Lorsqu'ils furent tous partit, Lance alla chercher le plateau qu'on avait préparé pour eux, exactement la même chose que la dernière fois, une carafe avec du thé tiède dedans et des verres sur un plateau avec quelques petites gâteaux secs à côté.

- Servez vous mes amis, c'est tout ce que vous aurez par ici, l'eau seule à un gout horrible, c'est la meilleure façon de la boire. Quand à vous mesdames, je suis désolé de ne pas pouvoir vous offrir mieux comme conditions de travail. J'espère que ça conviendra malgré tout.

Le petit groupe se mit à l'aise, se rafraichit un peu et la discussion au sujet de ce qui allait se passer s'en suivit. Chacun donnant son avis sur la situation, ses impressions etc.... et puis l'installation commença enfin, le matériel fut sortit des caisses et installer aux meilleurs endroits possible, là où la lumière directe serait la plus utile, un laboratoire de fortune fut installé ainsi qu'une petite salle d'auscultation.


[C'est partit, je ne joue pas à votre place pour le moment, alors n'hésitez pas à faire et dire ce qui vous passe par la tête. Si vous avez besoin d'un dialogue, d'une réponse à une question pour l'inclure dans votre post, pas de soucis, demandez par mp et je vous donnerai ça. Idem s'il vous manque des éléments pour le paysage, l'entrepôt etc.... postez dans le topic de la mj et je répondrais directement ainsi la réponse servira à tous.
Vous avez jusqu'à samedi midi pour répondre, si besoin d'un jour de plus, demandez mais pas plus.]

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Sam 31 Aoû - 2:37

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Pas besoin d'être scientifique pour comprendre que la situation était assez inquiétante pour ce peuple. Le débriefing avait été plutôt long. Autour de la table, je pus découvrir les personnes qui allait être mes partenaires pendant plusieurs jours. Quelques têtes m'étaient connues d'autres totalement inconnues mais voir William me rassurait un peu. En conclusion, j'allais faire équipe avec le Docteur Andrews, pour chercher un solution aux maladies que nous rencontrerons sur la planète. Du moins si nous le pouvions. Le départ était prévu dans  les jours qui allaient suivre, le temps de préparer tout le matériel à emporter. La veille du départ, un mini débriefing avec le Docteur pour être sur de ne rien avoir oublier.

***

Dans la salle d’embarcation, mon cœur battait rapidement. Franchir la porte des étoiles me donnait toujours la sensation de disparaître, de mourir, avec la crainte de ne jamais réapparaître de l'autre coté. En attendant que le vortex s'active, je m'approchai du premier soldat de première classe Winkle en sortant une petite boussole de ma poche, identique à celle que j'avais démonté quelques semaines plutôt.


- Il me semble que je vous en dois une.

Une fois qu'il l'eut pris, et que quelques autres mots furent échanger, la porte s'activa. Le son de chaque chevrons en train de s'actionner me donnaient des frissons. Je n'allais pas tarder à me faire décomposer.. Je mis mon sac à dos contenant du matériel en plus du nécessaire pour monter un camp de fortune au cas où nous n'aurons nul part où nous mettre. Puis avec l'aide d'un militaire, je portai une caisse. De l'autre coté de la porte, je me sentis geler pendant une fraction de seconde. Cela dût à la compression de chacune des molécules de mon corps. On m'avait dit que l'on finissait par s'habituer, mais pour moi, je n'y arriverais jamais. Mon attention fut rapidement portée sur un petit groupe d'humain et sur le paysage. La seul femme présente était apparemment le médecin de ce peuple mais il était clair qu'il était difficile de remplir son rôle. Chacun se présenta, quand vint mon tour.

- Docteur Filippa Âkerfeldt, spécialisée dans les épidémies.

Il valait mieux de pas lui parler d'épidémiologie et de virologie ou d'autres termes qui devaient lui être inconnus et qui au font ne servait à rien. Un homme d'une trentaine d'années vint prendre ma place pour porter la caisse. Je le remerciai avant de nous mettre en route. La jeune femme semblait vouloir apprendre et nous aider comme tout les habitants de cette planète. Cela était bon pour nous. Mais en même temps, tout le monde voulant de l'aide aurait sûrement réagit ainsi. Eiden donna son accord pour montrer des choses à la guérisseuse et je ne voyais aucune raison de mis opposer. Nous étions avant tout ici pour les aider.

- Je serais également ravis de travailler avec vous. Faite comme pour Eiden, appelez moi Filippa.

Nous fûmes rapidement conduit dans un grand bâtiment. Je mis mon sac avec les caisses puis je fis un tour rapide du lieu pour me donner une idée des installations à faire. L'éclairage était médiocre et le travaille de nuit allait être compliqué vu les lampes à huile. Le sol était assez propre même si il faudrait le désinfecter mais l'air était poussiéreux. Il y avait des lits, des tables et des chaises. Je rejoignis le groupe au moment où ils parlaient de l'eau. Pas d'eau chaude allait être un inconvénient mais les bec bunsen nous suffirons peut être. Je ne préférais rien dire et laisser les autres parler. La ramener et me plaindre n'était pas trop ma nature, surtout en sachant l'environnement quand lequel ils vivaient.. Lorsqu'ils furent partie, Lance revint aussitôt avec un plateau. Je me servis en réfléchissant au plus important à faire le temps que les militaires étaient avec nous.

- Il va falloir installer plusieurs chambres pour les différents malades. Nous allons avoir besoin de l'aide d'hommes forts pour installer les bâches. Vous savez où l'on peut en trouver ici ?

Je regardai un à un les militaires les interrogent du regard et aussi pour voir comment ils allaient le prendre. Si ils allaient plutôt se mettre en avant ou plutôt nier.

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Sam 31 Aoû - 21:16

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Le réveil était par terre et continuait à sonner. Ce son qui vous brise les oreilles pour vous sortir du rêve dans lequel vous êtes profondément plongé après une soirée tranquille à faire votre paquetage pour le lendemain. J’ouvris un œil et regardais le petit engin électronique par terre. 8h00. Je finis par me lever et allais directement a la douche. Chaude et courte, elle me permit d’achever le peu qui restaient de mon sommeil et du rêve pour le moins sympathique. Je m’habillais, pris mon paquetage et vérifiais rapidement son contenu. J’avais prévu une bouteille de l’alcool des Athosiens. L’alcool, comme l’argent, débloque les gens et les infos qui pouvaient être intéressantes. Une paire de jumelles et deux trois autres trucs nécessaire à la survie en milieu urbain. Le lieutenant Lance nous avait fait un briefing très clair, des dispositions des gens, des structures quand on sort de la porte, des l’équipement en général.  Un Briefing clair et concis comme je les aime. Une fois le briefing terminé, j’allais directement a l’armurerie. Un P90 et un bon M9 avec leurs chargeurs.

Paquetage sur le dos, les armes plaquées pour éviter qu’elle me gêne, je rejoignis la salle d’embarquement. Le groupé était déjà rassemblé et le matériel attendais patiemment de traverser la porte. Saldan, Lance, le docteur Andrews et la Scientifique Åkerfeldt. J’adressais un salut de la tête a cette dernière et, a ma grande surprise, s’approcha et me tendit une boussole. Je la pris et lui dit, avec un demi sourire :

-Vous avez une bonne mémoire. Merci madame.

Elle s’éloigna et je rangeais la boussole dans une poche de mon gilet. La porte s’ouvrit et la mission commença. Une fois de l’autre coté, le comité d’accueil nous attendait. La jeune femme se présenta. La fille du maire. Mon regard se porta sur les hommes qui attendaient derrière. Aucune n’arme en vue, mais on pouvait facilement cacher une lame. L’un d’eux s’approcha de moi et me proposa de porter la caisse à ma place. Je la lui laissais volontiers. Elle était lourde et peu maniable. Maiya arriva vers moi. Lui faisant un salut de la tête, je me présentais en même temps.

-Soldat William Winkle. Enchanté.

Ne pas paraitre trop froid mais ne pas trop s’ouvrir non plus. Nous entamions notre route vers le lieu qui allait nous servir de base. Un grand entrepôt. Beaucoup de point d’accès et peu de lumière. Je suivis discrètement la scientifique lors de son tour du bâtiment, mais je concentrai mon attention sur d’autres détails. L’état des portes, des fenêtres, les endroits ou nous pourrions nous barricader en cas de problème, les endroits trop exposés. Je finis par mettre une écharpe autour de mon cou et sur ma bouche. La poussière me faisais tousser de temps en temps et je ne voulais pas faire peur a la scientifique. Je rejoignis le groupe juste avant elle, me servit dans les biscuits et but en grand coup. La remarque de Filippa me fit sourire.

-Des hommes forts, il semblerait que nous pouvons en demander autant que ce que nous avons besoin. Loin de moi l’idée de me dégonfler, mais autant profiter de la main d’œuvre local disponible et comme ça on pourra aller faire un tour a la mine. Sauf si quelqu’un a autre chose de prévu ?

J’avais lancé cette dernière question l’air de rien, prenant encore un biscuit, posant mon sac sur le sol et dégageant un peu mon P90.

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Jeu 5 Sep - 17:39

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Le briefing avait put clarifier à David la suite des événement. Il allait jouer le rôle de gentil bénévole.  Cela n’était pas quelque chose de gênant pour David, mais, vu la situation qui avait était décrite, ça n’allez pas êtres de la tarte. Il regarda autour de lui pour voir qu’il était qu’avec des inconnus. En même temps, vu le nombre de personne qu’il y a sur Atlantis, tomber sur des personnes connut en mission était assez compliqué.
Dès que le briefing fut terminé, il partit réunir ses affaires pour le départ.
******

David était face à la porte des étoiles. Cet artéfact l’avais toujours fasciné. Ce bleu éclatant et ces rouages mystiques étaient comme une cathédrale pour le français.
La réalité retomba quand l’ordre d’avancer fut donné. Il mit son Famas à sur le coté, et transporta l’une des caisses à la forces de ses bras.

*Ça pèse une tonne ces trucs !*

Il traversa le vortex sans ce plaindre et broncher et arriva face à une vingtaine de personnes, dont une femme qui semblait êtres leur « émissaire ». Elle ce présenta, et chaque membre de l’expédition fit de même. David n’échappa pas à la règle.

-Caporal David Saldan.  Enchanté de vous rencontrer.

Après cela, Maya les dirigea vers l’endroit où ils allaient pouvoir agir sur cet planète. Une sorte de hangar désaffecté, dans une situation sanitaire plutôt critique. Mais la jeune dame expliqua rapidement qu’ils ne pouvaient pas faire autrement, et que les conditions allaient êtres très durs.

*Boarf, ça ne peut pas êtres plus terribles que ce que j’ai vécut !*

David commença à poser son barda au sol et à établir son « chez lui ». C’est alors qu’une suédoise, une spécialiste en épidémiologie d'après ce qu'il avait comprit, demanda de l’aide. Voyant que l’anglais  proposé de ne pas ce salir les mains, David ce leva automatiquement et dit.

-Si vous souhaitez de l’aide, je suis disponible miss.

*Non mais oh ! C’est quoi c’est manière ! Même pour un rossbiff !*

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Ven 6 Sep - 16:26

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- Notre chère amie Filippa a raison, nous avons besoin de toute l'aide qu'il sera possible d'avoir, donc je suis désolé de vous dire que même vous Winkle allez devoir vous y mettre. Suivez donc l'exemple de Saldan soldat. Plus vite on aura commencé plus vite on aura terminé.

Cela voulait bien entendu dire que tout le monde allait s'y mettre, membre de l'expédition et personnel de la ville où ils se trouvaient. Les hommes attendaient à l'extérieur qu'on les appel afin de ne pas déranger les terriens dans leurs discutions. Maiya avait fait apporté des draps propres et d'autres un peu plus usés qui leur servirait à faire des séparations entre les quelques lits qui seraient placés dans l'entrepôt. Il leur fallu quasiment tout le reste de la matinée pour terminé la construction de cet hôpital de fortune. Ce n'est que 13h45 que Maiya fit son apparition accompagné de son père. Celui-ci n'était guère plus âgée Winkle, ce qui en étonna plus d'un mais personne ne se permit de le faire remarquer. Lance, lui, l'avait déjà vu plusieurs fois donc aucun soucis de son côté. Il avait appris qu'il était devenu père très tôt et comme dans cette ville les gens avaient une durée de vie assez courte, cela n'avait choqué personne et ne choquait toujours personne.

- Je vois que vous avez bien travaillé. Heureux de constater que nos hommes ont été utile à votre mission mes chers amis ! Il serait temps pour tout le monde de se remplir l'estomac, vous ne pensez pas ?

Un petit regard interrogateur à chacun des terriens présents dans la pièce ainsi qu'aux hommes qui étaient venu les aider. D'ailleurs ceux-ci ne se firent pas prier et quittèrent l'entrepôt pour retourner chez eux se rassasier. Tout le monde semblait d'accord d'accepter la proposition du maire du village et ils le suivirent donc jusqu'à sa demeure. Lance se permit juste de leur faire savoir une petite chose importante. Et leur glissa donc à voix basse la chose suivante : - ne soyez pas étonné si vos assiettes ne sont pas pleine, ils n'ont pas grand chose pour subvenir à leurs besoins, c'est d'ailleurs un peu pour ça que leur système immunitaire est si faible.

Effectivement, Lance avait raison, le repas fut rapide, une soupe de légumes, une énorme tranche de pain et quelques fruits, c'est tout ce qu'on leur offrit en plus du thé qu'il leur fallait boire car leur eau n'était pas très potable et c'était la seule manière qu'ils avaient trouvé pour réussir à la boire sans garder un horrible arrière gout sur le palais. De l'aide ils pouvaient leur en apporter pas mal, autant sur la manière de travailler que pour l'hygiène ou le traitement de l'eau. Après ce maigre mais bon repas, ils furent invité à retourner à leurs occupations respectives.

Lance décida de faire deux groupes, un groupe médical composé de Andrews, Åkerfeldt, Maiya et lui même et un groupe pour les visites des mines, composé de Winkle et Saldan, le plus gradé des deux ferait office de supérieur et devrait rendre des comptes à Lance. Lance n'arrivait pas à laisser les deux femmes seules avec tous ces gens, malgré le fait qu'ils semblaient pacifiques il avait malgré tout une certaine appréhension. Il chargea donc Saldan et Winkle de tout observer dans les moindres détails et de lui faire part de tout ce qui pourrait paraitre louche.

La première véritable journée de travail allait enfin commencer.


Groupe Åkerfeldt, Andrews et Lance :

Maiya c'était donc joint au groupe médical et ne cessait d'observer tout ce qui s'y trouvait. C'était d'ailleurs assez déstabilisant puisqu'elle ne cessait d'aller venir, revenir et repartir sur les divers appareils que l'équipe avait apportée avec elle. Lance se sentait un peu de trop mais pour leur premier jour il jugeait plus tranquille de rester là à surveiller, on n'était jamais à l'abri d'un quelconque ennui, surtout qu'en plus la porte était assez loin, donc en cas de problème il leur faudrait du temps pour contacter la base.
Le maire avait donc accepté de faire voir chacun des habitants par l'équipe médical, ceux qui le désirait feraient des examens plus poussés et donc les femmes étaient bien occupée. Prise de sang pour Andrews, examen divers et analyses pour Åkerfeldt. Sans oublier qu'il fallait en plus expliquer tout ceci à la jeune médecin de la ville.
C'était d'ailleurs étonnant qu'elle soit si jeune et seule à vouloir effectuer ce métier. Et durant toute la longue après midi de travail, Maiya leur confia qu'en réalité elle n'était pas médecin, ni même guérisseuse mais qu'elle s'intéressait simplement aux bienfaits des soins et aimait le contact avec les  gens, donc c'est tout simplement qu'on l'avait nommée guérisseuse, l'ancienne étant morte avant d'avoir eu le temps de transmettre son savoir. Maiya apprenait grace à des notes que l'autre femme avait laissé mais c'était tellement peu qu'elle se sentait terriblement impuissante et inutile. L'arrivée de l'équipe fut donc une aubaine pour elle.
Eiden fut heureuse de pouvoir constater qu'une futur maman qui était venu pour se faire examiner allait très bien, son foetus semblait en excellente santé lui aussi. Maiya laissa apparaitre sa surprise lorsqu'elle lui expliqua que la petite chose qu'on voyait sur l'écran était l'image réelle de ce qui se trouvait dans le ventre de la jeune femme.
Tout le monde semblait en bonne santé, en tout cas en apparence, parce qu'Eiden ne pu remarquer que des soucis respiratoire qui étaient due au fait que beaucoup travaillaient dans les mines ou à la fonderie, donc rien d'anormal dans leurs examens préliminaires. Mais Filippa aurait encore beaucoup de travail avec toutes ces prises de sang, Eiden comptait bien lui donner un coup de main aussitôt qu'elle en aurait le temps.


Groupe Winkle et Saldan :

Esteban était le nom de leur guide, de celui que le maire avait chargé d'être leur guide. Ils commencèrent d'abord par aller visiter la fonderie, la plus grosse usine qu'il pouvait y avoir ici. Une immense cheminée, une chaleur insupportable et puis des vapeurs limites toxiques. C'est ce que purent constater nos deux militaires à peine quelques minutes après avoir franchit la porte. Comment des gens pouvaient vivre vieux avec des conditions de travail pareil. Du charbon, c'était ce qu'ils utilisaient pour faire chauffer les cuves, il leur fallait donc extraire ce charbon en plus des métaux et divers autres minerais. Personne ne pourrait supporter ça très longtemps, on comprenait mieux pourquoi tout ce petit monde succombait très vite au moindre virus. On leur montra ensuite l'endroit où ils forgeaient leurs armes et ils purent aussi voir qu'ils en avaient très peu, en réalité ils vendaient quasiment tout leur stocke de matière première pour survivre et manger, le reste leur servait à fabriquer un peu d'armes, de matériel pour leurs maisons et les constructions. Ce peuple était en réalité assez pauvre malgré la première impression qu'on pouvait avoir en arrivant en ville.
Esteban leur raconta qu'ils avaient eu leur heure de gloire, à une époque assez lointaine ils étaient assez riche et leur population était très nombreuse, mais de nombreuses erreurs dans la gestion de la ville, des matières premières avait été le début de la fin pour eux. Maintenant, leur maire essayait de faire de son mieux pour que chacun vive à peu près correctement.
Nos deux militaires purent visiter les stocks de marchandises et au détour d'un couloir les deux soldats purent voir de leur propres yeux une caisse d'arme qui n'avait rien à faire ici. Effectivement, Lance avait vu juste, ils possédaient bien des armes Geniie et cela fit monter les soupçons, car dans ce cas ils pouvaient posséder bien d'autres choses, ou carrément être des aliers des Geniies. Lorsque leur visite serait terminé il leur faudrait parler de ça à Lance afin qu'il sache que ce peuple connaissait leur ennemis.


- Je suis désolé, mais il se fait tard, nous visiterons les mines demain si vous le voulez bien. Il serait dangereux d'y descendre à la nuit tombé.

C'est avec un certain soulagement que les deux militaires acceptèrent d'écourter cette visite pour se rendre à l'entrepôt afin de retrouver les autres et faire leur rapport. De plus, ils commençaient sérieusement à avoir faim. Marchant avec leur lampe à l'huile à la main, ils firent leur possible pour retourner à l'entrepôt qui était lui aussi éclairer de la même manière. La nuit tombait vite ici et ils furent surpris de s'être fait avoir ainsi par la pénombre. D'ailleurs l'un d'eux trébucha sur un cailloux et pesta de ne pas l'avoir vu, heureusement, il ne se fit pas mal.

Tout le monde :

C'est à la nuit tombée que Maiya quitta l'équipe médicale et leur fit apporter un repas afin qu'ils reprennent des forces, mais elle ne reviendrait que le lendemain, idem pour Esteban, celui-ci abandonna les militaires devant la porte de l'entrepôt. Une fois que tout le monde se fut retrouver, Saldan fit son rapport et Lance ne fut pas surpris par ce qu'il entendit.

- Nous nous occuperons de cela demain ! Le plus urgent est de manger, prendre une bonne douche et se reposer. Je n'ai pas été participer à votre petite escapade messieurs mais je me sens sale, toute cette poussière c'est terrible.

Le repas qui venait d'être déposer était assez maigre lui aussi. Un bol de bouillon par personne, une bonne tranche de pain et quelques petites gâteaux, avec toujours ce thé comme seule et unique boisson. D'ailleurs à force de boire du thé, certains ressentirent déjà son effet drainant et occupèrent la salle de bain chacun à leur tour. Eiden leur fit remarquer à juste titre d'ailleurs, qu'il s'agissait surement d'une sorte de "tourista" locale.

[Jusqu'à samedi prochain midi pour répondre. Toujours pareil si vous avez des questions, besoin d'un dialogue etc... demandez sur le sujet ou mp moi je suis là pour ça.
Vous pouvez parler aussi de la nuit à venir, il ne se passera rien à part peu être pour votre personnage, si celui-ci ressent les effets de l'eau.
Si Filippa veut travailler pendant la nuit, qu'elle le fasse, pas de soucis. D'ailleurs si elle le veut elle peu aussi faire des analyses sur les membres de l'équipe pour confirmer ou non qu'il s'agit bien d'une tourista locale. C'est à elle de le décider et chacun se soumettra à une petite prise de sang ou autre sorte d'examen.]

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Dim 8 Sep - 11:35

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-Prendre exemple sur le caporal ? Je dois boire du vin et manger de la baguette ?

Un rire franc me pris soudain et je fis un signe au caporal qui ressemblait a « désolé mais c’était tentant ». Je n’avais pas l’habitude de rire comme ça mais cette blague était vraiment trop facile. Reprenant mon sérieux, je penchai la tête pour accuser réception de l’ordre et commençais a me mettre au travail. Celui-ci fut exécuté sans trop de problème  grâce a la main d’œuvre local et au sens de l’organisation du toubib. Assis sur un lit, je regardais le père de la jeune Maiya qui venait nous féliciter de notre travail et nous inviter a partager son repas. La remarque du Lieutenant ne me surpris pas plus que ça étant donné les lieux où ses gens habitaient je me doutais bien qu’ils n’avaient pas beaucoup de choses a manger. Malgré ça, le repas s’avéra bon. De retour a notre entrepôt, nous fîmes deux groupes. Moi et Saldan partions visiter tandis que les autres restaient ici. La visite fut très instructive. La fonderie fonctionnait comme les notre du temps de la révolution industrielle et même avant. Tout au charbon. La chaleur de la fonderie, puis de la forge, me fit rapidement suer à grosse goutte et je finis par enlever ma veste. Les odeurs du charbon et des autres minerais attaquaient mon odorant et mettaient a l’épreuve mon palais. Ne supportant plus les odeurs,  je mis mon écharpe autour de ma bouche et de mon nez.

- Depuis combien de temps produisez-vous comme ça ?
- Je l'ignore, des années je suppose, mon père me parlais déjà de la fonderie.

-Les tunnels de la mine se sont déjà effondrés ?
- C'est arrivé une fois oui, j'étais tout petit, je me souviens juste qu'il a fallu plusieurs jours pour retrouver les personnes coincés à l'intérieur. Malheureusement beaucoup sont mortes par manque d'air.

-Combien y a eu de morts ?
- Comme j'étais petit je ne me souviens pas trop, mais je crois qu'il y a eu une bonne vingtaine de mort, que ce soit directement à la mine ou bien dans les jours qui ont suivit à cause de leurs blessures. Mais heureusement, ça ne c'est jamais reproduit.

Esteban nous guida vers une autre zone, le stockage. Les armes étaient simples et grossières. Epées, couteaux, outils, rien de bien dangereux. Le guide leur expliqua se qui entraina le déclin de leur civilisation et leur chute a ce point. Ils passèrent devant des caisses de matériel et devant une qui attira mon œil. Une caisse des Genii. Mon avis passa de la neutralité a la méfiance. Je mis de coté mes pensées et dut m’appuyer quelques instants avec des nausées. Je sortis ma gourde et bus une grande gorgée d’eau. Esteban nous proposa de rentrer a l’entrepôt et c’est avec soulagement que j’acceptais. Je commençais à me sentir mal, a un tel point que je trébuchais sur un caillou. Une fois arrivé a destination, Esteban et Maiya nous quittèrent et nous restions entre terriens. Enfin Atlantes. Je me dirigeai droit dans les douches, posant mes armes et mon gilet tactique, enlevant une fois dans la douche mes vêtements. Ma tête tournait un peu dans tout les sens et mes nausées se firent plus insistantes. Une fois sortis de la douche et rhabillé, je déclinai l’offre du repas pour aller vomir par la fenêtre la plus proche.  Je terminais la journée allongé dans un lit, entre les douches et la fenêtres, mon équipement posé en dessous de moi. Je me relevai pour m’asseoir devant Filippa :

- Pourriez vous me donnez un de vos doigts ?

Je la regardais droit dans les yeux. Un violent tremblement me pris, ma respiration se fit haletante et ma main droite vola vers elle et un claquement sec et net se fit entendre. Elle avait tête tournée sur sa droite, la joue rouge à l’impact. Ma main vient toucher cette dernière et je lui jetai un regard attristé.

- Pardonnez-moi. Je ne voulais… je ne voulais pas.

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Lun 9 Sep - 21:56

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La réponse de William ne me surpris nullement. Venant de lui, je m'attendais à quelques chose dans ce style, encore que j'imaginais une phrase mieux tournée. Mais la réponse que David me mit un léger sourire aux lèvres, voulant dire ''merci''. Pendant que certain s'occupaient des lits et des chambres, mon occupation était tournée vers la partie laboratoire, c'est à dire tous le matériel à installer, ranger, classer. Pour cette tache, je ne demandai l'aide que d'une seul personne. Il fallait que cette partie reste le plus stérile possible, même si cela risquait d’être dure. Donc la table fut nettoyé à l'eau de javelle, et entourée d'un drap fournit par Maiya en guise de mur, qu'un jeune homme m’installa. Une fois fini, je partis aider pour les dernières choses à faire jusqu'au moment où Maiya et un homme d'une quarantaine d'année tout au plus entrèrent dans le bâtiment. Les trais du visage de l'homme était comparable à ceux de la jeune femme, il devait s'agir de son père. Il semblait jeune par rapport à sa fille, ils ne devaient pas avoir un très grand écart d'age.

Une assiette contenant un peu de soupe, un morceau de pain et des fruits fut servit à tout le monde. Certain semblaient mécontent d'autre comme moi ne firent aucune remarque sachant que c'était la seul chose qu'ils pouvaient nous fournir. Une fois le repas fini, notre journée commençait enfin. Lance nous séparât en deux groupes ; les docs et lui puis Daldan et Winkle. Lorsque les deux militaires quittèrent les lieux, les premiers habitants de la ville arrivèrent. Pendant que Andrews s'occupait des prises de sang et des testes de contrôles habituels, je m'occupais de récupérer les poids , les tailles, les urines et leur salive pour divers analyses. Plusieurs fois, je proposai à Maiya de le faire elle même, lui expliquant l'intérêt et surtout comment analyser les résultat des urines.  Au final, seul un  peu plus d'un quart de la population avait acceptée les prises de sang et tout les autres testes.

Lorsque tout le monde fut passée à la visite médicale, le premier constat fais fut que la plupart soufraient de problèmes respiratoire dût à leur mode de travail et pour le reste à leur mode de vie. Je laissai Eiden s'occuper des analyses salivaires pendant que je m'occupais des analyses sanguines. Étant plus longues à réalisés, je risquai d'y passer plus de temps que le Docteur Andrews. La nuit commençait à tomber et les lampes au plafond s'allumèrent lorsque j'arrivai au deux tiers des analyses sanguines. Pour le moment, je n'avais rien détecter d'anormal. Aucune trace de souche du sida ou quelque chose de similaire, pas de virus, une division cellulaire normale. Rien à signaler. De son coté Eiden ne semblait pas avoir trouver quelque chose vu qu'elle ne m'avait rien dit. Quant a Maiya, elle semblait émerveillée devant tout se que nous faisions.

Saldan et Winkle firent leur apparition, me faisant percuter de l'heure qu'il était. Je n'avais pas vu le temps passer. La guérisseuse nous quitta et je me mis à table avec mes compagnons. Enfin presque tous. Le repas était pratiquement le même que le midi, toujours avec ce thé infâme. Certain membre de l'équipe commençaient à ne pas se sentir très bien. J'avais peur qu'ils n'aient chopper un virus de cette planète mais le diagnostique du Docteur Andrews me rassura. Je me permis de vérifier, non pas parce que je n'ai pas confiance en elle mais pour lui confirmer son diagnostique.


- Il s'agit bien d'une tourista. Je suis au regret de vous annoncer que vous allez passer plusieurs jours couché. Pour ce qui ne savent pas de quoi il s'agit, vous aurez tout simplement des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et, ou des malaises.

Ces chère messieurs allaient passer une mauvaise nuit. Je ne pus m’empêcher de lâcher à William une fois qu'il eut pris le traitement de Eiden.

- Comme quoi les militaires ne sont pas temps que ça des dures a cuir.

La tourista devait sûrement venir d'un produit alimentaire. Après avoir pris une douche, alors que tout le monde allait dormir, je me mis à analyser le reste du repas qu'il rester, c'est à dire quasiment rien. Mais rien d'anormal. Je n'étais plus qu'éclairée par les lampes à huile lorsque je me rendis compte que le problème devait provenir de l'eau. Effectivement, se que je découvris étais plutôt écœurant. Cette eau contenait approximativement les mêmes bactéries et microbes que l'on trouve dans les égout de Stockholm …

Au moment où je m’apprêtais à allez me coucher a mon tours, j'aperçus William allez à une fenêtre pour vomir. Cela faisait plusieurs fois qu'il y allait. Je récupérais dans une caisse un quitte pour tester le niveau de sucre dans le sang que je mis dans ma poche. Je m'approchai du militaire et une fois qu'il eut fini de faire se qu'il faisait.


- William, je voudrais vous examiner pendant que vous êtes réveillé.

Je l'invitai à me suivre jusqu'à une chaise lui faisant signe de s'y asseoir. Son pouls était normal ainsi que son rythme cardiaque et pulmonaire. Tout allait bien. Il ne montrait aucun signe de déshydratation mais il fallait qu'il s'hydrate quand même. Je lui tendis sa gourde d'eau que j'avais vu la poser quelques heures plus tôt dans son sac. Il valait mieux qu'il évite l'eau polluer.

- Pourriez vous me donnez un de vos doigts ?

Je cherchai d'une main le quitte dans ma poche, mais je vis le regard de William changer. Pour la première fois il me fit peur.. Je ne vis pas arriver sa main. Ce n'est qu'au contacte de sa main sur ma joue, suivie de la douleur, des picotements, que je me rendis compte qu'il venait de me gifler.

- Pardonnez-moi. Je ne voulais… je ne voulais pas

Le coup m'avait donné un gros mal de tête et je ne répondis rien choquée. Ne prêtant aucune attention aux paroles de William, étant plutôt concentrée à ne pas verser de larmes à cause de ma joue qui me picotait. Je pris la main qu'il avait posé sur ma joue, à l'aide du quitte, je testai son taux de sucre dans le sang. Normal. Winkle avait juste eut à subir une piqure sur le bout d'un de ses doigts.

- Vous pouvez y allez soldat.

Mes mots ne montraient aucune émotion, je me sentais un peu sonnet. Une bonne nuit de sommeil et tout irait bien. Une fois toutes les lumières éteintes, je m'allongeai pour m'endormir.

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Dim 15 Sep - 14:33

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Le verdict était tombé, l'eau était pire qu'une bouche d'égout et cela expliquait que tous les membres de la mission soit malade sans exception. Bien sur, certains réagissaient mieux que d'autres mais la plupart avaient cet horrible mal de ventre et ce besoin incessant d'aller vider le contenu de son intestin de manière répété. Andrews décida de donner à tout le monde sans exception le même traitement contre les infections intestinales et savait d'avance que cela durerait plusieurs jours. Plusieurs jours durant lesquels ils ne seraient plus que l'ombre d'eux même et les plus robustes pourraient travailler un peu mais la fatigue prendrait le dessus sur leur désir d'aller de l'avant. Il fut décidé aussi de ne plus boire d'eau ni même de thé. Les rations de survit et le nécessaire à désinfection de l'eau que chacun possédait suffirait à les faire tenir le temps que les médicaments les remettent sur pieds.
Deux jours ! Il leur fallu deux jours pour se remettre de cette horrible infection.Deux jours durant lesquels ils ne firent quasiment rien de leur journée, somnoler, dormir, se tenir le ventre pour résister aux crampes qui leur traversait le corps tel des lames acérées. Maiya était souvent présente et s'occupait comme elle pouvait à soulager et aider les terriens à supporter leur état de santé.

Filippa semblait être celle qui supportait le mieux ce qui leur arrivait et réussissait malgré la maladie à examiner le sang prélevé sur les différents volontaires. Il en ressortit que les enfants manquaient d'absolument tous ce qui leur était indispensable à un bon système immunitaire et cela expliquait donc qu'ils étaient bien moins résistant que n'importe quel autre peuple. Ce manque combiné à leur manière de vivre et le travail à la mine ou à la forge les usait. Il aurait donc fallu leur instaurer une meilleure hygiène de vie et surtout leur proposer des aliments utiles ou des plantes qui permettaient de récupérer ce qu'il leur manquait, en partit du moins. Mais c'était faisable avec du temps et de la patience, une connaissance extrême des plantes et de la faune environnante. Seulement ils n'avaient pas les autorisations nécessaires pour s'avancer à de tels propositions, car il faudrait du temps et du personnel et seul le docteur Weir pouvait autoriser ça.

Mais avant de penser à cela, il leur fallait surtout s'assurer qu'aucun genii n'était présent dans cette ville, qu'ils ne risquaient pas de se présenter ici d'un moment à l'autre. Et ce fut la chose qui préoccupa le plus le lieutenant alors qu'il était souffrant lui aussi. L'idée de tomber dans un piège ou de mourir d'une manière aussi bête le mettait hors de lui. Malgré tout il garda tout ça en lui pour éviter d'inquiéter les autres. Et ces deux jours furent donc les trois pires jours de leur vie.

Le soir du deuxième jour alors qu'ils semblaient tous aller un peu mieux, car la douleur avait nettement diminué, Maiya vint leur proposer de participer à leur fête mensuelle.


- Je vous promet que vous ne serez pas malade, c'est une fête et lorsque nous faisons la fête et bien nous buvons une boisson fermentée à base de plantes que l'on nomme kombucha puis nous mangerons de la viande grillée, d'ailleurs celle-ci est en train de rôtir dans le grand four du centre du village. Vous devriez sentir cette magnifique odeur.

Maiya savait très bien ce qui leur arrivait, Andrews et Åkerfeldt ne lui avaient rien caché de la situation. Après concertation il fut décidé qu'ils iraient faire un tour et qu'ils verraient une fois sur place s'il participeraient et profiteraient de la nourriture ou non. Il leur fallait sortir de leur entrepôt sordide et profiter un peu de protéine si vraiment c'était possible.

La place était emplit de monde, tous les habitants étaient présents ou presque, assis à une table et leur assiette à la main, chantant et attendant qu'on leur serve leur maigre portion de viande. Ce n'était toujours pas du luxe, une seule bête pour tous les gens présents, mais un petit morceau de viande pour eux c'était un repas de fête.


- Buvons à ce nouveau mois qui commence mes amis. Buvons aussi aux explorateurs qui sont venu nous aider et qui malheureusement ont été les victimes de notre pauvreté. Buvons mes amis, demain c'est jour de repos.

Le chef du village les invita à se joindre à eux d'un simple regard et à peine c'étaient t'ils assis qu'on leur porta un verre de cet boisson fermentée, qui soit dit en passant était considéré comme bénéfique pour leur santé et une assiette qui n'allait pas tarder à ce remplir.
La bonne humeur s'empara vite des membres de l'expédition, Lance semblait même apprécier cette boisson qui pour une fois n'avait pas d'arrière gout désagréable et Andrews elle semblait zieuter le petit morceau de viande qui se trouvait dans l'assiette de son voisin, pour un peu elle l'aurait voler mais heureusement elle fut servit à son tour. La viande était un délice. Maiya leur expliqua qu'ils avaient un peu de bête à l'extérieur de la ville mais qu'ils ne pouvaient pas en manger souvent parce que sinon leur troupeau diminuerait trop vite. Le commerce ne marchait plus si bien maintenant qu'ils étaient moins nombreux et obtenir de la viande était un luxe pour eux.
Malgré la fraicheur qui commençait doucement à prendre place et la nuit qui n'allait pas tarder à tomber, la bonne humeur était présente et Lance décida qu'il serait temps de parler avec le chef du village à propos de cette caisse d'arme une fois le repas terminé. Il n'y couperait pas, il fallait qu'il en soit sur, sinon leur intervention ici n'aurait plus lieux d'être.

Soudain le jeune Esteban qui avait servit de guide à nos deux militaires quelques jours plus tôt arriva en courant, s'approchant du chef du village il vint lui parler à l'oreille, cela paraissait important vu l'air inquiet que pris rapidement celui-ci à l'écoute de la nouvelle. Il se leva et annonça sans plus de cérémonie.


- Mes amis, l'un des notre c'est blessé dans la mine. Il nous faut absolument lui venir en aide.

Maiya se leva, mais Eiden se leva à son tour et lui fit signe de se rassoir.

- Je vais y aller si cela est possible, je pense que votre fille devrait rester ici monsieur. Jetant un regard à Lance, celui-ci se leva à son tour et approuva la décision d'Andrews.

- Si vous êtes d'accord nous allons nous occuper de votre blessés.

Celui-ci semblait hésitant mais le regard insistant d'Esteban montrait bien qu'il ne fallait pas trainer pour s'y rendre et le secourir.
- Nous irons ensemble et nous reviendrons rapidement mes amis.

Les autres membres de l'expédition n'étaient pas totalement tranquille de savoir que deux d'entre eux se rendaient à la mine mais Lance rassura tout le monde en leur rappelant qu'ils pouvaient communiquer par radio et qu'il comptait bien les mettre au courant de la situation.

Il leur fallu une bonne demi heure pour arriver jusqu'à la mine qui se trouvait un peu à l'écart de la ville et donc de la place centrale. Andrews avait du faire un détour pour chercher son matériel et soins et c'est avec grande difficulté qu'elle se résigna à descendre dans cette mine. Et oui, malgré les efforts qu'elle avait fournit jusque là, sa claustrophobie n'était pas totalement guérit et savoir qu'elle allait se retrouver enfermer dans nouveau dans un grand couloir sombre ne l'enchantait guère mais elle prit sur elle. Deux niveaux plus bas ils arrivèrent enfin dans le bon tunnel et l'homme devait se trouver à quelques centaines de mètres de là. Lance profita d'être seul ou presque avec le chef du village pour lui poser la question qui le taraudait temps.


- Dites moi, vous connaissez les geniies n'est ce pas ?

- Oui, bien entendu. Mais ces gens ne sont pas nos alliés, ils n'ont rien fait pour nous aider et cela fait plusieurs années que nous n'en avons pas vu passer la porte. Nous étions en très bons termes à l'époque de mon père mais depuis notre déclin nous ne semblons plus les intéresser. Pourquoi ?

- Parce que leurs armes sont particulières et nous en avons vu une caisse dans votre entrepôt.

- Effectivement, ils nous ont laissé ces caisses d'armement mais nous n'en avons jamais eu besoin. D'ailleurs, cela me fait penser que nous pourrions les échanger contre de la nourriture ou les fondre. Vous avez bien fait de m'en parler.

Ils arrivèrent enfin jusqu'au blessé, celui-ci semblait s'être blessé avec son outil de travail, la chair de sa jambe était en partie déchiquetée mais il était difficile d'imaginer qu'il c'était fait cela tout seul. D'après les dire d'Esteban il était trébuché, c'était ce qu'on lui avait rapporté.
Eiden l'examina rapidement, posa un bandage tout aussi rapide avant de demander à le faire remonter, ils s'occuperaient mieux de lui une fois à l'extérieur et dans l'entrepôt. L'homme fut donc pris en charge par Esteban et d'autres hommes présents dans la mine alors que Lance contactait son équipe afin de les prévenir de leur arrivée avec un blessé à prendre en charge.


//*Ici Lance, nous ramenons le blessé à l'entrepôt, préparez vous à le prendre en charge. Nous serons là d'ici environ 40 minutes. Terminé*//

Seulement après une bonne heure d'attente, toujours personne.....


[Jusqu'à samedi midi pour répondre, comme toujours si besoin de dialogues, de précisions etc... hésitez pas. Vous êtes libre de faire et raconter ce que votre personnage fait pendant ces deux jours où tout le monde est plus ou moins malade. Pareil, hésitez pas à parler entre vous pendant que Lance et Andrews sont absents, etc.... J'aimerais que vous décidiez de ce que vous allez faire pour la suite, c'est à dire attendre ou vous rendre à la mine ou autre, et que vous le mettiez à la fin de votre réponse, lorsque vous vous serez tous mis d'accord.]

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Sam 21 Sep - 0:50

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Coincé au lit pendant 2 jours. C’était plus que pénible. Les aller retour entre mon lit et la fenêtre se faisait régulièrement et je commençais a regretter mes grades sur Atlantis. Et pendant deux jours je voyais Filippa au travail. Et pendant deux jours je cherchais un moyen de me faire pardonner la gifle. Même si elle n’était pas volontaire, elle restait gravé dans notre… relation entre collègues. Je n’avais jamais frappé une femme. L’idée même de le faire me répugné mais ici c’était différent. J’avais eu une espèce de crise. Un mauvais reflexe. Non je l’avais bel et bien frappé, crise ou non, reflexe ou non. En plus de la torture physique dut a la mauvaise hygiène, je devais subir également une torture moral a cause de mon acte. Durant le deuxième jour j’eu moins mal au ventre et réussi a me lever temporairement. M’approchant doucement de la scientifique, je m’écroulai sur une chaise a coté d’elle. Je lui jetai un regard triste et un faible sourire tentait vainement de percer le rideau opaque de mes lèvres. Se furent mes paroles qui brisèrent le mur de silence :

Ecoutez Filippa, je suis désolé pour ce qui s’est passé la dernière fois. Ce n’était en aucun cas volontaire et je souhaiterai, pour me faire pardonner, vous inviter à diner une fois rentré sur Atlantis.

J’attendis sa réponse et, une fois celle-ci reçu, je rejoignis mon lit de fortune pour y passer le reste de la journée. Maiya passa souvent et essayer de nous soigner au mieux. Mais manifestement seul le temps pouvait nous aider. La maladie finit par passer et le chef nous invita à manger a sa table. Je rechignais un peu a y aller, je ne tenais pas vraiment a être de nouveau malade. Mais comme le reste de l’équipe y aller, je finis par suivre la marche. Le repas fut rapidement englouti et, ma foi, il fut excellent. Je m’éloignais dans l’ombre d’un bâtiment pour prendre l’air tranquillement. Le vent passait par a coup mais il était rafraichissant et agréable. J’observai la fête d’un œil amusé avant de me rendre compte qu’un homme venait de débouler a coté du chef. Lance nous fit rapidement compte de la situation et il partit avec le Doc Eiden et quelques villageois a la mine. Le reste de l’expédition rejoignit l’entrepôt. Je tournais en rond nerveusement dans l’ombre. Le message radio de Lance était clair mais il me laissait une impression bizarre. L’improvisation. J’aimais pas trop ça même si notre métier nous forgeait à ça. Au bout d’une heure d’attente, je ne tenais plus en place. Prenant mon P90, je lançais aux autres :

Bon moi je vais voir, c’est pas normal que ce soit aussi long. Vous venez Madame ?

Je partis juste après sa réponse, direction la mine et ses surprises.

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Sam 21 Sep - 1:39

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Deux jours passèrent.. Pendant cette courte période, nous étions tous plus ou moins malade. Par chance, j'étais la moins touchée. Seul des maux de ventre et des étourdissement me prenait. Pas de vomissement à ma plus grande joie. Je m'occupais de donner les traitements lorsque le Docteur Andrews était trop faible et lorsque je ne me reposais pas, je finissais les analyses de sang. Elles montraient seulement se que nous savions ou se que nous nous doutions déjà. Puis durant ces deux jours, je n'adressai aucun mot à William.  Je n'en revenais toujours pas et surtout je ne comprenais pas pourquoi il avait réagit ainsi. Certes j'avais fait allusion à ses doigts, mais un soldat est censé garder toute maîtrise de lui même, peut importe les circonstances.  Surtout d'au réveil, j'avais eu la joue encore rouge. Mais il finit par venir me voir.

- Écoutez Filippa, je suis désolé pour ce qui s’est passé la dernière fois. Ce n’était en aucun cas volontaire et je souhaiterai, pour me faire pardonner, vous inviter à dîner une fois rentré sur Atlantis.

- D'accord

Ma réponse était simple, claire et nette. Elle lui disait, je suis partante pour le dîner, je vous pardonne mais laissez moi travailler ou plutôt laissez moi tranquille.

Le deuxième soir, je vis Maiya arriver avec un grand sourire aux lèvres. Elle semblait contente de nous inviter à leur fête de début de mois. Avant de partir, je fis remarquée à tout le monde qu'ils étaient encore un peu malade, donc d'y aller doucement avec la nourriture et les boissons. De mon coté, je me sentais nettement mieux, je n'avais quasiment plus rien. La petite soirée commença super bien. Rapidement de ne sentis plus aucun signe de fatigue ou de maladie, juste de l'énergie pour manger cette bonne viande, regarder les femmes, les enfants et les hommes s'amuser comme jamais. Ils ne semblaient pas montrer de signe de quelconque maladie. Mais je savais que pendant que nous étions là à nous amuser, d'autre était couché, malade voir mourant. La vie était vraiment triste. Mais nous n'en n'avions qu'une, alors il fallait en profiter.

Mais rapidement l'ambiance changea. Je ne compris pas tout de suite la raison mais lorsque je vis un jeune homme, Esteban il me semble. Il paraissait paniqué et il y avait de quoi. En entendant le mot mine, je fis aussitôt le rapprochement avec un lieu fermer et étroit. Autrement dit, un endroit où je ne pouvais pas aller en raison de ma claustrophobie. Donc pendant que Lance, Andrews et des villageois partaient secourir le pauvre homme, je pris la route de notre grand bâtiment accompagnée par David et William. Je n'étais pas vraiment rassurée pour mes deux compagnons. Une fois arrivée à l'entrepôt, je m'assis sur une chaise en attendant un contacte radio ou quelque chose d’intéressant. Lance finit pas nous contacter par radio. Dans quarante minutes ils seraient là avec un blessé. Pendant que les deux militaires attendaient de leur coté, j’installai un lit propre, mais aussi une table simple au cas où il faudrait opérer. Une fois le tout désinfecté, je rapprochai tout le matériel médical de Eiden. Je me rendis compte que les militaires ici présent commençaient à s'inquiéter. Un coup d’œil à ma montre pour m’apercevoir qu'une heure et quart était passé depuis le contact radio.


- Bon moi je vais voir, c’est pas normal que ce soit aussi long. Vous venez Madame ?

- Heuu.. Non.. Je préfère rester ici. Je ne suis pas une femme de terrain, mais une femme de labo. Je ne ferais que vous ralentir. Allez s'y tout les deux, je reste ici pour finir de préparer.

Voyant que William n'était pas pour que je reste seul je me permis d'argumenter une dernière fois.

- On reste en contact radio et au pire donnez moi une de vos armes. Enfin posez la sur la table.

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Sam 21 Sep - 16:31

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Le temps passait et toujours pas l'ombre d'un groupe de secours avec un blessé en vue. C'est surement pour cette raison que Winkle décida après avoir consulté son supérieur Saldan qu'il était temps d'aller voir par eux même la raison de ce retard. Car malgré le contact radio qu'ils essayaient d'établir depuis maintenant quelques minutes, aucune réponse de la part du lieutenant. La décision était prise, armée jusqu'aux dents notre petit groupe de militaire pris le chemin supposé de la mine alors que la dernière membre du groupe désirait patienter encore un peu dans l'entrepôt au cas où, armée elle de sa radio et d'une trousse de soins.
Seulement ils n'étaient pas partit depuis plus de dix minutes que Maiya arriva en courant l'air vraiment très inquiète. Elle ouvrit la porte de l'entrepôt dans un fracas qui fit sursauter Filippa.


- Il faut vite que vous veniez, il y a eu un éboulement à la mine et vos amis ainsi que mon père sont coincés en bas !

Maiya semblait sincère et n'avait jamais paru aussi inquiète depuis qu'ils étaient arrivés ici, c'est pourquoi Filippa décida de la suivre sans plus se poser de question, passant un appel radio aux deux militaires qui avaient pris les devant.

De leur côté, ils furent rejoint par plusieurs personnes, tout un groupe qui couraient en direction de la mine. Parmi les gens du groupe ils purent reconnaitre Esteban qui ralentit l'allure à leur hauteur et leur dit sans plus de cérémonie.


- Pardonnez moi de ne pas vous avoir avertit plus tôt mais le plus urgent était leur porter secours.

Comprendrez qui voudrait mais la déduction fut rapide pour tout le monde, et ils suivirent à leur tour le mouvement, accélérant le pas jusqu'à finir par arriver à la mine.
Il y avait beaucoup de monde là-bas déjà et on pouvait tout de suite comprendre ce qui c'était passé en bas. Plusieurs personnes remontèrent couvert de poussière et de terre, certaines même légèrement blessées et toussant alors que d'autres prenaient leurs places pour descendre et terminer leur travail. L'homme qui devait revenir à l'entrepôt pour se faire soigner venait à peine d'être remonté.
Åkerfeldt et Maiya arrivèrent enfin et purent voir de leurs yeux ce qui avait retarder les membres du groupe.
Esteban s'approcha d'elles et puis appela les deux autres afin qu'ils soient tous proche de lui et qu'ils comprennent ce qu'il allait leur dire.


- Notre maire et vos compagnons sont encore en bas, on fait de notre mieux pour les dégager mais on n'a pas réussit à établir le contact, visiblement ils étaient encore loin derrière nous.

Effectivement, Esteban était celui qui se trouvait le plus loin de l'éboulement, il ne fut déranger que par quelques cailloux et beaucoup de poussière, c'est d'ailleurs qui pu sortir le premier et donner l'alerte. Il avait encore mal à la cheville mais savait que tout ceci n'était que secondaire par rapport aux autres qui étaient encore coincés en bas.

Les membres de l'équipe tentèrent à nouveau d'établir le contact avec le lieutenant mais rien, la radio ne devait pas capter, chose étrange puisqu'elle avait très bien marcher avant. Il ne leur fallut pas très longtemps pour comprendre qu'ils devraient descendre pour les aider à leur porter secours, quelques bras en plus ne pouvait pas faire de mal. Åkerfeldt ne semblait pas vraiment d'accord alors on décida qu'elle resterait en haut jusqu'à ce qu'on ait des nouvelles des autres.

Ils commencèrent donc la descente, laissant Filippa s'occuper des blessés qui remontaient ou bien des hommes qui ne pouvaient plus respirer et qui devaient remonter pour reprendre de l'air.
Une fois en bas, on compris rapidement qu'il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'arriver à retrouver les autres. Une bonne partie de la galerie c'était effondrée et les gens d'ici faisaient leur possible pour colmater ça afin qu'elle ne s'écroule pas de nouveau.
Winkle chercha à nouveau à entrer en contact avec Lance et après quelques longues minutes d'attente réussit à obtenir une réponse.


/*ici Lance....j'suis avec le maire... mais je sais pas où est Andrews... impo...ible.. de la localiser*/


Winkle se mit à hurler, espérant que peu être il les attendraient, qu'ils n'étaient peu être qu'à quelques mètres d'eux.
Armé de pelles tout le monde se mit au travail et ce n'est qu'après environ une heure de dure labeur qu'on réussit enfin à entendre la voix de Lance et du père de Maiya. Creusant encore un peu afin d'ouvrir un passage, Winkle et les autres n'arrivaient pas à dégager plus, ils pouvaient les voir mais impossible de les faire sortir, sans oublier qu'il n'y avait toujours aucune trace d'Andrews.
Winkle et Saldan décidèrent de faire descendre Åkerfeldt et Maiya, vu qu'elles étaient petites elles passeraient plus facilement par le trou afin de voir comment les deux hommes allaient. Åkerfeldt eut beaucoup de mal à descendre mais se fit violence et puis voir Maiya descendre sans se poser de questions encouragea la jeune femme à faire de même.
Arriver en bas, les choses furent plus difficile, la poussière étaient bien plus présente qu'en haut et Maiya se mit à tousser, dérangée par tout ça, mais savoir son père en vie lui donnait des ailes. Elle passa la première dans le petit trou et vint serrer dans père dans ses bras. Åkerfeldt la suivit, armée d'une pelle et d'une lampe torche, elle fit rapidement le bilan de leur état. Lance était l'épaule droite démise, peu être même une fracture et divers contusions et le maire lui avait une jambe encore coincée sous un tas de grosses pierres et divers écorchures un peu partout. Lance n'avait pas pu faire grand chose avec son épaule et c'est Maiya qui s'acharna sur le tas de pierres afin de libérer son père de cette charge et lui permettre de sortir de là. Lance pouvait être évacuer mais refusait de partir, !Filippa avait pourtant agrandit le passage avec l'aide de Saldan de l'autre côté.


- Andrews est de l'autre côté, ça fait des heures qu'on l'appel mais elle répond pas, faut la trouver, on peu pas la laisser là vous entendez !

Filippa tenta de rassurer Lance, tandis que William se faufilait dans le passage et venait en aide à Maiya pour dégager son père. Ils mirent un peu de temps mais y arrivèrent, une fois fait, il creusa de toutes ses forces de l'autre côté afin d'essayer de faire un trou, pour rejoindre Andrews, hurlant de toute sa voix, il n'eut malheureusement aucune réponse. Le maire pu enfin s'échapper de cet enfer et Saldan pris la relève de Winkle. Celui-ci était exténué et du se battre corps et ongles contre Lance qui refusait de partir tant qu'on aurait pas retrouver le doc, d'ailleurs il du lui prendre la pelle des mains et le forcer à sortir de là.
Ils prirent tous la direction de la sortie sauf Saldan et Filippa qui eu un instant de panique, mais Saldan réussit à la calmer en lui filant un peu d'eau et en lui parlant. Pendant qu'elle soufflait un peu Winkle les rejoignit, de nouveau en état il vint en aide à Saldan et après de longues minutes ils réussirent à ouvrir un passage sur le reste du couloir. Avec sa lampe torche Filippa s'agrippa et passa la tête dans le trou qu'ils avaient réussit à faire et regarda en bas. A quelques mètres de là Andrews gisait sur le sol, elle semblait inconsciente car elle l'appela et n'obtenu aucune réponse.
Encouragé par ses collègues mais aussi poussée, elle réussit à passer, ce qui fit tomber pas mal de pierres et elle glissa finissant sa course aux pieds du doc. Elle s'approcha d'elle, elle ne bougeait toujours pas et éclaira son visage. Elle semblait dormir et Filippa pris peur, attrapant sa main pour se rassurer, celle-ci n'était pas froide, Filippa fut un peu rassuré mais pas trop, son pouls était faible, très faible et elle remarqua du sang sur les cheveux du doc. Elle fit part de sa trouvaille et de ses conclusions aux autres qui étaient toujours en train de creuser, le doc avait perdu connaissance et semblait gravement atteinte, surement un choc à la tête, le sac qui l'avait retenu là était à ses pieds. Winkle fit demi tour pour aller chercher de l'aide, agrandir le trou afin de faire passer les deux femmes, vu l'état d'Andrews il serait difficile de la passer, il faudrait donc agrandit le passage pour plus d'aisance.

Mais soudain un énorme brouhaha se fit entendre et les tunnels s'emplirent à nouveau de poussière, de cailloux et de pierres.



[Jusqu'à samedi midi pour réponde. Besoin d'un délais, de paroles, d'un dialogue, de précisions, demandez dans le topic mj]

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Lun 23 Sep - 22:09

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Les deux militaires étaient partie depuis cinq bonnes minutes lorsque la porte du bâtiment s'ouvrit faisant un gros bruit de grincement aigu. Surprise, je lâchai les draps que je tenais dans les mains. Je n'eus pas le temps de regarder de quoi il s'agissait que déjà une petite voix féminine se mit à parler ou plutôt à crier dans mon dos.  

- Il faut vite que vous veniez, il y a eu un éboulement à la mine et vos amis ainsi que mon père sont coincés en bas !

Je n'avais encore jamais vu Maiya dans cette état. Son visage était décomposée à la fois par l'horreur et par la course folle qu'elle venait de faire pour se rendre ici. Sans chercher à en savoir plus, d'une parce que le temps nous était précieux et de deux parce que je devais contacter David et William, je filais récupérer deux sacs médicaux à Eiden, mon manteau et mon écharpe. En même temps, je pris la radio accrochée au niveau de ma ceinture.

// Ici Filippa, il y a eu un éboulement à la mine, je vous rejoins avec Maiya ! //

Un sac sur le dos, l'autre dans la main, je courais aux cotés de la jeune femme. L'air c'était rafréchit comparait à cette après midi mais l'inquiétude qu'il soit arrivé quelque chose à mes compagnons me tordait l'estomac. Lorsque nous arrivions enfin au niveau de la mine, l’effroi me pris. Il y avait un nuage de poussière au niveau de l'entrée ainsi que des hommes allongés un peu plus loin. Ceux qui étaient encore debout s'activaient dans tout les sens. Alors que deux remontaient de la mine, poussiéreux et toussant, deux autres descendaient à leur tour. J'aperçus Winkle et Saldan un peu plus loin. Mais Esteban, vint à ma rencontre. Il avait quelque égratignures sur le visage mais rien de grave. Lorsque le deux militaires furent à nos cotés, Esteban nous fit le topo. Chaque mot qu'il disait me donnait des frissons. Rien que de savoir que mes amis pouvaient être mort hérisser tous les poils de mon corps. Mais je  pensais surtout à Eiden qui était claustrophobe tout comme moi, la pauvre devait être en panique. Alors que les hommes choisir de descendre dans la mine pour aider je leur dis :

- Je vais rester ici, pour aider les blessés et tout ceux qui on dut mal à respirer.

Après leur avoir souhaitée bonne chance, j'expliquais à la guérisseuse qui avait choisit de rester avec moi de passer voir tout ceux qui avait du mal à respirer et de les calmer. Et si jamais il suffoquait, de venir me chercher. Quand à moi, mon premier patient fut un homme avec la jambe droite en sang. Un coup d’œil pour repérer qu'il avait une profonde entaille. Comme en temps de guerre, les soins apportés furent un nettoyage rapide, une désinfection et quelques points. Mais les blessures restaient assez superficielles, rien de dramatique pour le moment. Deux fois, je dus intervenir pour aider des personnes à respirer en leur mettant un masque à oxygène. Mais les sac médicaux ne contenaient d'une petite bouteille chacun donc il allait falloir les économiser le plus possible.

Au bout d'une heure, Winkle remonta pour me dire de descendre. Ils avaient besoin de petite personnes pour se faufiler dans les trous. Maiya ne broncha pas et entra dans la mine d'un pas rapide. Voyant le regard insistant de William, je la suivis. Les murs étaient étroit. L'espace était trop étroit.. Plus je descendais plus j'avais chaud. Mon pouls et ma respiration s'accéléraient eux aussi de plus en plus. Je m'accrochais au bras de William pour avancer et pour me forcer à ne pas faire demi tour. Une fois un en bas, la poussière était étouffante et elle piquait les yeux.

Saldan nous expliqua rapidement se qu'il en était et Maiya partie directement rejoindre son père se faufilant dans les gravas. On me mit une pelle et une lampe torche dans les mains et tout le monde me fit signe de la suivre. Je m'exécutais, parce qu'ils contaient sur moi de l'autre coté, je devais prendre sur moi. Respirer est la clef de la réussite me répétait tout le temps le psychologue de Atlantis. Une fois de l'autre coté je fis le bilan de l'état des deux hommes que je criai aux autres.

- Lance à une épaule de déboîté et plusieurs contusions. Il doit aussi avoir une fracture au bras. Quand au Maire, il a une jambe de coincé sous les pierres et de multiples écorchures.

Il fallait remettre l'épaule de Lance en place si il ne voulait pas risquer de perdre l'usage de son bras. Je m’approchais de lui, et après l'avoir prévenu, je la remboîtai. Celui si lacha un petit gémissement de douleur.

- Pour une première, je trouve que je me suis bien débrouillé.

C'était la première fois que je remettais une épaule en place. Plusieurs fois sur Atlantis, j'avais vu les médecin le faire mais jamais je ne m’étais occupé de cette tache. Mon écharpe lui servit d'écharpe pour bloquer son bras contre son torse. Puis je pris une pelle pour commencer à agrandir le trou. Quand à Maiya, elle s'occupait de libérer la jambe de son père.

De longues minutes plus tard, le trou était devenu suffisamment grand. Cette tache me faisait oublier mon environnement, donc je restai relativement calme.  Lance pouvait désormais sortir mais  il refusait catégoriquement de partir.

- Andrews est de l'autre côté, ça fait des heures qu'on l'appel mais elle répond pas, faut la trouver, on peu pas la laisser là vous entendez !

- Lance, calmez vous. Je ne partirais pas sans elle. Vous, vous devez sortir vous nous gêné pour travailler. Je vous promets que nous allons la retrouver.

Mais peut importe que que je lui disais, il ne m'écoutait pas. Il voulait nous aider mais heureusement Winkle me vint en aide et finit par réussir à le sortir de là. Une fois qu'ils furent tous partie, c'est à dire le Maire, sa fille, William et Lance, je me retrouvais seul. Je repris conscience de mon environnement. Je fus pris de panique. Je voyais les parois de la mine se rapprochaient de moi. J'allais mourir.. Je n'arrivais plus à respirais et j'avais terriblement chaud.. Je dus retirer mon pull, me retrouvant en débardeur. Je me tenais au mur, de peur de tomber, de me perdre et de ne pas retrouver la sortie.  Saldan dut remarquer que ça n'allait pas. En effet, je m'étais mise à crier sans même m'en rendre compte. Il me fit m'asseoir tout en me parlant. Ses paroles finir par me calmer un peu et l'eau qu'il me tendit me servit à me rafraîchir le visage.. Peu à peu, les murs arrêtèrent de s'approcher de moi, et ma respiration ralentissait doucement. Même si je sentais encore mon cœur battre à trente six milles tours par minutes. Je ne remarquai la présence de Winkle que lorsque je vis ses pieds aux cotés des miens. Je continuai souffler un peu, en fermant les yeux pour ne pas voir où je me trouvais.

Les deux soldats venaient de faire un passage et  il était temps pour moi de rentrer en action. Je récupérai la lampe et après avoir pris de grandes inspirations, j'escaladai le mur de pierres. J'aperçus de l'autre coté Eiden. Elle était allongée au sol le ventre. Je l'appelai plusieurs fois sans aucune réponse. Il fallait que j'aille la voir. Je fis part de ma conclusions aux deux hommes et aussitôt, je sentis des mains me pousser de l'autre coté. Je m'écrasai au sol de l'autre coté aux pieds de la doc. Elle se trouvait dans un tout petit espace. Je sentis une autre crise de panique arriver mais le soutien des militaires me fit me concentrer sur Eiden. Je la mis sur le dos en prenant soin de ne pas la blesser. Son visage était paisible, elle semblait dormir. Elle ne me répondait toujours pas. Je pris son pouls au niveau de son poignée, il était très faible. Mais déjà, elle était vivante.. Je remarquai aussi du sans dans ses cheveux.

-Elle a dut perdre connaissant lorsqu'elle sait pris une pierre sur la tête. Son pouls est très faible, il faut la sortir de la tout de suite.

Le sac médical de Eiden se trouvait juste à coté d'elle. Je pus lui mettre une couverture de survit et un masque à oxygène. Avec la lampe, je remarquai que ses pupilles étaient dilatées, ce n'était vraiment pas bon.

Soudain, le sol, les murs se mirent à trembler et plein de pierres tombèrent des parois. Je me mis a califourchon au dessus d'Andrews, coucher au dessus d'elle pour la protéger des chutes de pierre. Là, je regrettais de ne pas avoir remis au moins mon pull..

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Mer 25 Sep - 0:06

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Nous marchions d’un pas sûr et décidé, direction la mine. Mon visage était neutre et mes yeux reflétaient la détermination que j’avais à découvrir ce qu’il se passait. Un nuage de poussière s’élevait doucement du lieu de la mine et mon inquiétude d’une attaque se mua en une inquiétude d’une catastrophe. D’un coup, les autochtones nous rejoignirent et nous finîmes par arriver avec un groupe de villageois. La situation qui se présenta à moi fut encore plus inquiétante que ce que j’avais imaginé. Manifestement le tunnel de la mine c’était effondré et tout le monde était affolé. Et y’avait de quoi. Je regardais Esteban, sa douleur a la cheville le tiraillait encore mais cela ne l’empêcherais surement pas de redescendre et de donner un coup de main. Nous nous mimes rapidement d’accord. Filippa resterai en haut pendant que Saldan, moi et d’autres villageois descendions dans les ténèbres de la mine. Je posais mon arme dans un coin, après m’être assuré d’avoir retiré le chargeur et mis la sécurité, et descendit.

Les pieds et les mains sur les barres et glissais jusqu'en bas. Je perdis l’équilibre a l’arrivé et faillit m’écrouler par terre. Un homme me rattrapa juste a temps et je le remerciais d’un coup de tête. Nous nous dirigions rapidement vers le lieu de l’accident et j’eu une sacrée surprise en voyant l’éboulement. La poussière stagnante faisait tousser tout le monde et je me couvrais le nez et la bouche avec mon écharpe. Je tentais de contacter le lieutenant par radio. Aucun résultat. Après plusieurs essai, j’eu enfin une réponse.

/*ici Lance....j'suis avec le maire... mais je sais pas où est Andrews... impo...ible.. de la localiser*/

//Lieutenant ? Lieutenant ?

Je me mis à hurler a m’en détruire les cordes vocales. Nous nous mimes a creuser l’éboulement afin de nous dégager un passage. Nous avions réussit a entre en contact avec les personnes de l’autre coté. Malheureusement, le passage que nous avions dégagé été pas assez grand pour que je puisse passer. Nous nous consultâmes rapidement. Derrière le mur de pierres se trouvait le lieutenant, le maire et le docteur Andrews. Le moyen immédiat pour assurer une aide efficace serait d’envoyer quelqu’un de l’autre coté. Je remontais rapidement l’échelle et allais trouver Filippa et Maiya.

Nous avons réussi a contacter le Lieutenant Lance. Lui, Docteur Andrews et votre père sont coincés derrière un éboulement. Nous avons réussi a dégager un petit passage mais il est trop petit pour qu’un homme puisse y passer. Nous avons besoin de votre aide. Lance, Andrews et le maire ont besoin de vous.

Maiya partit comme une flèche et descendit rapidement les échelles. Filippa regarda le puits de la mine avec une certaine crainte. Quelques mots rassurants et je la fis descendre dans le puits noirs. Une fois en bas, elle me surprit quand elle me prit la main. Je serrai cette main et la rassurait encore une fois. Une fois à l’éboulement, elle traversa le mur avec Maiya. De notre coté, nous poursuivions le dégagement des décombres.  Je passais rapidement de l’autre coté et finissais de dégager le maire quand Lance s’agita brusquement.

- Andrews est de l'autre côté, ça fait des heures qu'on l'appel mais elle répond pas, faut la trouver, on peu pas la laisser là vous entendez !

Filippa tenta de la calmer, sans grand résultat. J’agrippais le lieutenant par le devant et l’entrainait avec moi dans le tunnel. Nous étions suivis par le maire, sa fille et plusieurs villageois. Plusieurs minutes après, les blessés étaient en sécurité en haut et je redescendis rapidement. Filippa était assise par terre, Saldan a coté d’elle et essayait de la calmer. Elle finit par rejoindre Andrews de l’autre coté du deuxième mur de pierre. Je repartis vers l’entré. Allongé dans le boyau, je sentis quelques pierres rouler sur moi. Comprenant ce qu’il était en train de se passer, je me précipitais dehors. Fit demi tour et voulu retournais de l’autre coté. Le chemin semblait déjà disparaitre sous les roches, je sautais dessus pour le dégager. Un hurlement a faire peur les villageois me pris :

- FILIPPA !!!

Un grondement sourd, puis le noir.

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Mer 25 Sep - 15:55

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Lance n'était vraiment pas fier d'être dehors alors que les autres étaient encore à l'intérieur et le fait que le sol c'était mis à trembler et qu'un nouvel éboulement venait de se produire le mettait vraiment mal à l'aise. Ce n'était pas son genre d'abandonner ainsi les membres de son équipe et il ne lui restait plus qu'à prier maintenant, prier et espérer que tout le monde était en vie et qu'on réussirait à les sortir de là à temps. Car il n'était pas bête, il se doutait bien que si les choses trainaient trop, ses compatriotes mouraient étouffés. Le problème c'est qu'il ne pouvait pas rester là les bras croisés, seulement il était très faible et son corps ne pouvait plus suivre, il tenta plusieurs fois de se relever mais tituba un peu comme s'il avait trop bu. C'était probablement le manque d'oxygène qui le rendait comme ça, il devait donc se résigner à attendre que ses jambes le porte à nouveau.

Dans les profondeurs de la mine la nuit fit place aux lueurs des torches et diverses lampes, des cris de douleurs et divers autres cris pouvaient s'entendre par endroit, dépendait de l'épaisseur des éboulements. Tout ceux qui étaient resté à l'intérieur pour déblayer étaient maintenant prisonnier à leur tour. Décidément, rien ne serait épargnés aux membres de l'expédition et encore moins aux habitants de cette ville.

A l'endroit où se trouvait Eiden et Filippa il ne restait plus que poussière, cailloux, pierres et autres rochers, mais par chance, une partie des gravas qui s'y trouvaient plus tôt c'étaient effondrés eux aussi, laissant ainsi un peu plus de place au passage qu'avaient fait les autres un peu plus tôt. Bien sur, il s'y trouvait quelques grosses pierres qu'il faudrait dégager à la main, mais il était maintenant plus facile d'accès. Seulement, même si Filippa et Eiden s'y trouvaient encore elles étaient en partie recouvertes par des cailloux, de nombreux cailloux et l'air était quasiment irrespirable. Pour survivre Filippa devrait forcément utiliser l'oxygène qu'elle avait placé sur Eiden, mais ça, elle seule pouvait en décider. Mais avant d'en arriver là, elle devait savoir où elle se trouvait et surtout réussir à dégager son bras, celui qui tenait la torche un peu plus tôt. Celui-ci était coincé sous plusieurs rochers assez imposants, la douleur commençait doucement à réveiller Filippa. Il n'était pas cassé, mais si elle ne faisait pas quelque chose rapidement c'est ce qui allait finir par arriver, et puis elle aussi était couverte de pierres, sans oublier que certains étaient tombés à des endroits qui maintenant étaient douloureux. Ensuite elle devrait dégager le reste de son corps afin de ne plus écraser Andrews dont le visage était quasiment recouvert de poussière et de petits cailloux, cette histoire n'allait en rien arranger son traumatisme crânien et la fracture dont elle souffrait. Ses paupières ne cessaient de faire de petits mouvements saccadés, ce n'était en rien une preuve de conscience, mais uniquement un mouvement réflexe car ses yeux étaient emplis de sable, ce qui la faisait larmoyer aussi par moment. Restant toujours inconsciente elle finirait par perdre la vie si elle restait trop longtemps sans recevoir de soins.

Le soldat Winkle lui avait eu plus de chance puisqu'il se trouvait dans un endroit un peu plus large et donc moins confiné mais disons que les pierres qu'il avait reçu l'avaient bien sonné et il mis de longues minutes à émerger. Son arcade saignait abondamment et le port de ses rangers lui avait probablement sauvé la vie, même si une grosse pierre se trouvait à présent sur une partie de son pied, celui-ci pourrait facilement faire glisser son pied. La douleur serait quand même présente mais il s'en remettrait. Lui aussi avait perdu sa lumière mais il ne tarderait pas à la retrouver s'il cherchait bien, mais le plus difficile pour lui serait de respirer, il n'avait pas de bouteille d'oxygène en sa possession et mettrait un peu de temps à retrouver le nord et savoir dans quelle direction se trouvaient les autres. Bien sur il pouvait très bien être touchés à d'autres endroits, son corps le lui ferait savoir, mais comme toute personne coincés dans un éboulement il en garderait des contusions et pas mal de bleu, voir peu être même pour les plus malchanceux quelques hémorragies internes. Comme pour le type qui se trouvait à quelques mètres de William et qui se tenait les cotes, lui avait à coup sur un problème même si l'on ne voyait rien paraitre à l'extérieur, excepté un hématome assez imposant.

Saldan fut probablement le plus chanceux, mis à part le fait qu'il perdit connaissance après que sa tête ait fait la rencontre d'un vilain cailloux, il n'eut rien d'autre à constater lorsqu'il reprit connaissance. D'ailleurs il mis pas mal de temps à émerger et à comprendre ce qu'il lui arrivait. Ce qui fut le plus difficile pour lui, c'était de se repérer de là où il se trouvait. Au loin il pouvait voir une lueur mais tellement infime qu'il n'était pas sur de ce qu'il voyait vraiment. Ayant peur de confondre avec une hallucination, il n'osa pas crier pour s'assurer qu'il y avait bien quelqu'un tout prêt. Et ce quelqu'un c'était justement Filippa qui cherchait par tout les moyens comment sortir de là avec Andrews sans la blesser encore plus.
Après de longues minutes à se frayer un chemin dans toute cette merde, elle finit par entendre Saldan qui avait enfin émergé et qui faisait en sorte de libérer l'accès puis la dirigeait afin qu'elle le rejoigne. Ce fut lui, qui prit la relève et qui vint s'occuper d'Andrews. L'attrapant par la veste il la traina comme il pu jusqu'à l'ouverture du boyaux, s'y glissa et demanda de l'aide à Filippa afin de sortir de là le plus rapidement possible, avant qu'une autre merde ne leur tombe dessus.

Ils étaient quasiment tous ensemble maintenant, restait plus qu'à libérer le chemin en direction de William, puis vers la sortie et ils seraient libre. Seulement après tous ces efforts, plus personne n'avait la force physique pour y parvenir. Leur seul espoir c'était l'extérieur et William qui n'était pas si loin en fait, parce qu'au bout d'un moment ils entendirent taper, il s'agissait en fait de William qui tentait de communiquer avec eux.


[Comme d'habitude, une semaine pour répondre. Si vous avez des questions, posez les dans le topic de la mj]

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Jeu 26 Sep - 0:17

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Le silence.. Rien que le silence..

Une douleur au bras me fit émerger de mon sommeil. Mais comment se faisait il que je dorme d’ailleurs ? Je sentis plusieurs douleurs un peu partout sur mon corps. Mais les plus douloureuses étaient au niveau de mon bras gauche et de mes lombaires.. Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais dans l'obscurité. Enfin presque, j'aperçus des rayons de lumière qui devais provenir d'une lampe. Mais le plus dure à supporter, se fut la poussière qui stagnait dans l'air. D'ailleurs, lorsque je pris une inspiration, je crus m’étouffer.

Il me fallut plusieurs secondes pour me rendre compte où je me trouvais et pour me rappeler de se qui c'était passée. Je sentais le corps de Andrews sous moi, il fallait que je me pousse mais au moment où je fis un mouvement pour me redresser, je fus bloquée par des pierres se trouvant sur le bas de mon dos ainsi que d'une vilaine douleur au niveau de l'avant bras gauche. Le faible éclairage me permis de voir que mon bras étaient sous trois gros rochers. Le seul moyen pour que je parvienne à retirer mon bras était que je me redresse. Mais pour cela il fallait que je dégage mon dos et chaque mouvement me faisait terriblement mal au bras. Une fois fini, je pus enfin me pousser de Eiden pour retirer les rochers de mon bras. Je tirais sur mon bras en même temps et au moment où celui si se dégagea, je l'entendis craquer, accompagné d'une douleur insupportable qui me fit lâcher un crie.. Je devais sûrement avoir une fracture, mais pas de cassure. Mais mauvaise nouvelle, je ne pourrais plus m'en servir..

Après avoir récupérer la lampe torche, je m'occupais de dégager Eiden de toute les pierres et de la poussière. Je lui pris son masque à oxygène quelques secondes tellement il était devenu difficile de respirer. Mais je lui rendis rapidement, elle en avait plus besoin que moi. Le mouvement de ses paupières attira mon attention, mais il ne s’agissait que de te terre dans ses yeux. Son pouls était toujours aussi faible.. Je m'assis près d'elle, le souffle court. La radio était toujours accroché à ma ceinture.


// Ici Filippa.. [toue] Tout le monde va bien ? Eiden est toujours [ toue] dans le même état. //

Je n'étais pas sur que quelqu'un répondrait, jusqu'au moment où un j'eus la réponse de David.

//Ici Saldan. Tout ...pour moi, je... dégager.. aider.....................//

Je ne compris pas se qu'il voulait dire mais il était vivant. Quand à William et Lance, aucune réponse ne me parvint.. En plus d'avoir du mal a respirer, de tousser, d'avoir les yeux qui me piquaient , d'avoir mal partout, j'étouffais dans ce lieu fermé. Il fallait à tout pris sortir. De ma main valide, j'essayais de dégager le passage que j'avais emprunté quelques minutes, quelques heures plus tôt. Je me rendis compte que j'avais perdu la notion du temps. Pierre après pierre, je libérais le passage, finissant par me retrouver nez à nez avec Saldan. Une fois que le passage était suffisamment grand pour pouvoir passer Andrews, David le récupéra en la portant. Mais en le voyant faire, je lui brayai :

- Faites attention bon dieux !

Il ne fallait pas qu'il oublie son état. Pendant qu'il la portait du mieux qu'il put mais en faisant attention, je récupérais le sac et passai de l'autre coté pour pouvoir la réceptionner. Je dus me servir de mes deux mains se qui me fit lâcher une grimace de douleur. Eiden fut déposé au sol et David me rejoignit. Celui ci essaya de contacter Winkle par radio de nouveau. Saldan pris le macque à oxygène quelques secondes, je fis de même puis Eiden le récupéra. En attendant une réponse des deux autres militaires, je m'aperçus que des bras étaient entaillait de partout et je sentis une douleur au niveau de bassin. Il s'agissait sûrement des restes de mon ancienne fracture du bassin.. Je ressentais également un gène au niveau de mon omoplate coté droit.

Je finis par entendre la voix de William derrière un mur de gravas. Avec l'aide de David, nous retirions un à un les rochers qui nous barraient le passage vers la liberté..

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Ven 27 Sep - 21:04

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Filippa. Le cri résonnait encore dans ma tête, lointain, puissance… désespéré. J’ouvris les yeux, ou du moins j’essayai d’ouvrir le gauche. Je sentis un liquide chaud coulait sur mon visage et qui envahissait mon orbite gauche. Un poids faisait appui sur ma cheville gauche et commençais a couper la circulation du sang dans mon pied. Œil droit ouvert, je prit appuis sur mon bras et tentait de me redresser. Je glissais et retombé lourdement sur le sol. Je restai encore un instant allongé sur le sol, rassemblant mes esprits. Je sentis soudain la partie supérieure de mon corps soulevé et je fus trainé sur plusieurs mètres. Le poids de ma jambe tomba, libérant le sang. Celui-ci s’engouffra joyeusement dans l’autoroute de chair que constituait la veine. On m’adossa contre le mur de la mine, froid et dur. Quelqu’un retria le masque que formait mon echarpe et me versa de l’eau sur le visage. Je regardais celui qui prenait soin de moi. Esteban. Il était redescendu, plus ou moins frais et dispo. Je l’agrippais a l’épaule et lui fit signe de m’aider a me relever.

Vous n’êtes pas en état, me répondit-il, on va vous sortir de la mine

Non

Ma réponse le stoppa net dans son élan. Il consentit a m’aider et, m’appuyant un peu sur lui, je me dirigeai vers le nouveau mur que formait les gravas. Ils étaient la derrière, derrière ce mur de pierre et je n’allais pas les abandonner. Je me sentais quelque peu responsable de ce qui c’était produit. C’était mon boulot de passer devant et de vérifier le terrain, même quand celui-ci est instable. J’aurai du y aller. J’aurai du… je prit un homme par le bras et lui donna des ordres clairs. Il fallait faire remonter ceux qui étaient ici et faire descendre d’autres hommes qui avaient encore des forces. Certains essayèrent de m’entrainer avec eux mais quelques réponses rapides et menaçantes les firent tout de suite oublier cette idée. Je me couvrait la blessure a l’arcade avec mon écharpe humidifié par l’eau et je me mit a creuser. Esteban tenta de me retenir mais rien n’y fit, je creusai, encore et encore, puisant dans mes réserves les plus profondes. Il fallait les sortir de là, il fallait qu’elles vivent, il fallait... que je me sente coupable pour poursuivre mon œuvre, inlassablement, effectuant toujours les mêmes mouvements que mon corps finit par s’y habituer. Prendre la pierre, la poser sur le coté et en reprendre une autre. Encore et encore. La vision du corps du Eiden allongé sur le sol m’apparut soudain, sans vie, sans espoir. Un frisson me parcourut tout entier. Non, personne ne mourrait ici. Je ne laisserait personne ici. Le sang se mit a déborder mon écharpe en sang, coulant lentement, chaudement, sur mon visage noir de poussière. Je ne prit pas le temps de l’essuyer. Une douleur sourde se mit a me lancer sur tout mon coté gauche. Elle allait me faire perdre la tête et je dus rassembler toute ma volonté pour la combattre. Personne ne serait abandonné ici, personne ne mourrait ici. Je ne le permettrai pas… Je finis par apercevoir une faible lueur de l’autre coté de la pierre. Je n’avais plus la force, et surtout la voix, de crier. Je me mis parler doucement, comme quand je retrouvais mes esprits. Je marmonnais toujours les mêmes paroles, les mêmes pensées. Personne ne serait abandonné ici, personne ne mourrait ici…

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Dim 29 Sep - 18:50

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Esteban et son équipe faisait son possible pour dégager les pierres qui bouchaient le passage de manière à libérer les autres qui devaient être de l'autre côté. Seulement, voilà, un nouvel éboulement prit tout le monde au dépourvu et Esteban du le reconnaitre, malgré le fait que celui-ci n'avait pas fait beaucoup de dégâts.

- la zone est trop dangereuse il nous faut solidifier tout ça, sinon c'est sur qu'on va tous y rester.

Rester là et continuer à creuser était trop dangereux. Il leur fallait laisser les autres tout seul pendant un temps, mais au moins lorsqu'ils reprendraient leur travail de déblaiement ils auraient une chance de les sortir de là sans encombre. Ce fut avec énormément de difficulté que Winkle accepta cette idée. Esteban le fit remonter, le temps que celui-ci fasse examiner ses blessure et se réhydrate. Mais il ne restera pas longtemps à l'air libre, l'idée que les autres soient encore là dessous le mettait dans un état de colère qui lui était difficile de cacher. Lance pensait comme lui et c'est donc sans réelle surprise qu'il se mit en route en direction de la ville accompagné du maire et de sa fille. Rester ici ne servait plus à rien pour ceux qui n'était pas en état d'aider, donc autant laisser la place à des gens valides.

Le temps passait et l'air commençait doucement à manquer. Ce nouvel éboulement avait laissé Filippa et David dans l'incertitude. Heureusement ils n'avaient reçu que de la terre et quelques petits gravas, c'était plutôt de l'autre côté que les choses semblaient s'être gâtés. Ils étaient pourtant si proche de la liberté. La déception ce lisait sur les visages et même si Eiden était inconsciente on pouvait deviner qu'elle ne tiendrait pas longtemps sans soins, son pouls se faisait de plus en plus faible. Filippa s'inquiétait plus pour le docteur que pour elle, donc les choses lui parurent moins longue qu'elle ne l'auraient été en temps normal. Saldan proposa d'économiser leurs forces et d'attendre, ce qui semblait être le plus judicieux, seulement c'était assez difficile à accepter. Attendre la mort sans bouger ce n'est pas courant, mais bouger plus diminuerait encore l'air qu'il leur restait. C'est donc à contre coeur mais pour leur survie qu'ils ne firent plus aucun mouvement demandant trop d'énergie ou trop d'air. Plusieurs fois leur lampe torche manqua de leur faire défaut mais heureusement cela ne fut pas le cas.

Après un petit temps de repos, Winkle était redescendu contre l'avis de la personne ayant regardé ses blessures, mais rien ne pouvait l'empêcher de redescendre même la douleur qui était toujours présente. Lorsqu'il arriva en bas, ils avaient déjà bien avancé dans la consolidation de la zone mais ils étaient en loin d'arriver au bout. Tout le monde espérait que cette fois-ci serait la bonne, qu'aucun autre éboulement ne viendrait déranger leur travail car le temps passait bien trop vite d'après certains. Personne ne savait exactement depuis combien de temps ils étaient enfermés là dessous, mais ce qui était sur c'est qu'ils ne tiendraient pas encore bien longtemps.

L'air manquait, respirer devenait de plus en plus difficile. Filippa faisait son possible pour rester éveiller et surveiller l'état d'Eiden et lorsqu'elle chercha à demander à Saldan comment il allait, celui-ci ne répondit pas. Filippa n'eut pas la force de vérifier qu'il était encore en vie, doucement, elle finit elle aussi par fermer les yeux, résister était trop dur. L'heure était venue, ils allaient mourir sur cette planète et leurs corps ne seraient sans doute pas retrouvés avant des jours. C'était sans compter sur la détermination de Winkle ou de Lance. Celui-ci était retourner jusqu'à la porte des étoiles avec l'aide de Maiya et avait demander par radio de l'aide, faisant rapidement un bilan de la situation. A peine un quart d'heure plus tard, six personnes passèrent la porte, armée jusqu'au dent, certain de matériel médicaux d'autres et de secours tandis que d'autres simplement de pelles et autres matériaux de ce genre. Ils avaient la détermination de ceux qui en veulent et surtout ils étaient en pleine forme. C'est donc avec leur aide que les personnes en bas continuèrent à creuser et même si le temps passait rapidement, leur aide fut précieuse. Lorsqu'ils parvinrent enfin à ouvrir une brèche, les trois personnes coincés là avaient perdu connaissances, mais l'air qui passa par la brèche permis à Filippa d'ouvrir brièvement les yeux, preuve qu'elle était encore en vie. Après plusieurs longues minutes à dégager un trou suffisamment grand pour y faire passer un homme, ils furent sortie les uns après les autres. Filippa et Saldan eurent droit à de l'oxygène, Saldan eut même droit à un peu de bouche à bouche car son état était plus grave, il peinait à revenir. Eiden, quand à elle ne bougea pas, mais on lui changea sa bouteille car la sienne arrivait au bout.

Ils étaient enfin dehors, tous, sans aucune exception. Les blessés les plus graves furent amenés directement sur Atlantis par l'équipe de secours et avec l'aide des habitants valident. Les autres, rejoignirent la porte par eux même ou soutenu par d'autres. Une autre équipe prit la relève de celle présente afin d'aider et de soutenir les habitant comme il avait été convenu. Le maire fut lui aussi transporté sur Atlantis, il serait plus facile de l'opérer là-bas, lui et le premier blessé de la mine, les cas les plus graves. Les autres seraient pris en charge par la nouvelle équipe.



[Voilà c'est la fin ! Vous avez jusqu'à dimanche pour répondre, vous pouvez prendre quelques jours de plus mais disons que terminer le plus rapidement possible serait le mieux, pour éviter que ça traine trop. Vos personnages sont bien secoués et blessés aussi, donc pensez à le prendre en compte. Vous n'êtes pas obligé de faire un topic à l'infirmerie, mais disons qu'il faudra éviter de rp direct en disant que vos persos sont en pleine forme ^^. Eiden quand à elle est dans le comas donc elle va rester un peu à l'infirmerie, j'ouvrirai le sujet dans la semaine]

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Mer 2 Oct - 22:15

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Je continuais à creuser. Encore et encore. D’autres pierres tombèrent encore, petites elles prouvaient néanmoins que le reste du tunnel n’était plus stable et qu’il fallait consolider tout ca avant de poursuivre. S’il s’écroulait encore une fois, s’en était fini de tout les gens dans ce tunnel maudit.

- la zone est trop dangereuse il nous faut solidifier tout ça, sinon c'est sur qu'on va tous y rester.

-et laisser mes compagnons derrière se mur ? Jamais ! Tu m’entends, Esteban ? Jamais je ne les abandonnerais !

Je tournais en rond comme un lion en cage, la rage au cœur et la détermination débordante. Il tenta de me convaincre. Pendant plusieurs minutes il essaya de me persuader qu’on avait fait tout ce qu’on pouvait sans trop de risques, mais que maintenant, nous aussi risquions la mort sans précautions. Je lui jetai un regard froid, et lui fit remarquer que nous avions déjà faillit mourir avant et qu’une fois de plus ou de moins, je m’en moquais. Son argument final finit par me rendre a l’évidence, nous risquions aussi la vie des gens de son peuple. Je regardais encore une fois le mur de pierre et prit la direction de la surface, avec les autres, en grognant. L’air frais me frappa comme si j’avais reçu un coup de poing en plein visage. Je voulus m’éloigner un peu, respirer un peu d’air frais, rester un peu seul avant de retourner la dedans. Mais, comme toujours dans ce genre de cas, y’a toujours un truc pour venir vous pourrir le moment. Ici, le truc était une femme. Une belle femme d’ailleurs. Elle s’approchait de moi avec ce qu’il fallait pour me soigner. Je m’assis sur le sol et je la laisser m’examiner la blessure a la tête. Cela prit quelques minutes et a la fin, une de ses mains caressa plus que passa, sur mon visage. Mon regard dur et noir la fit quitter ma « charmante » compagnie. Je m’allongeai au sol et me reposait quelques instants. Lance passa pour me signaler qu’il repartait vers la porte avec le maire et sa fille. Un signe de la main pour lui dire ok. Je fermais les yeux.

J’entendis des gens se rassembler, discuter, regrouper du matériel et commencer la descente. J’allais les rejoindre mais la femme de toute a l’heure revint et me dit de me reposer, que j’en avais déjà beaucoup fait. Mais beaucoup fait ne suffisait pas pour moi. Il fallait que j’y retourne. Elle essaya de s’y opposer en vain. J’arrivais dans la mine. M’appuyant sur un mur, je regardais les hommes renforcer le tunnel. Le temps passait et je n’avais pas vu l’arrivé de l’équipe Atlante. Le dégagement se fit plus vite et avec plus de sécurité. Nous avions fini par dégager un passage suffisant pour transporter mes compagnons vers l’extérieur. Filippa passa. Je la serrai doucement avec quelques mots rassurants. Je finis par la lâcher et aider Saldan à faire passer Eiden par l’ouverture. Je la pris dans mes bras, poussant un soupir de soulagement en sentant son cœur battre, et la portait vers la civière installée par l’équipe de secours. Une fois que Saldan fut passé, tout le monde sortit au pas de course de la mine et une fois dehors, tout le monde pris la direction de la porte. Tout le long du trajet, j’étais resté a la hauteur du Docteur, ma main serrant la sienne. Même si je n’étais pas médecin, je savais que son état ne fut pas normal. La porte fut passée, tout le monde fut emmené a l’infirmerie. Je vis Eiden emmené directement au bloc et j’entendis une infirmière parler de coma. Ils autoriseraient les visite sans doute. Je me promis d’aller la voir, chaque jour si possible. Je m’en voulais encore et cela devait encore persister un bon moment…

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Sam 5 Oct - 22:00

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D'une main, j'essayais de pousser, tirer, décaler les pierres. Mais pourtant, la sensation de ne jamais pouvoir revoir la lumière du jour, restait constante dans mon esprit. L’état de Eiden me permit de ne pas paniquer, mais au font de moi, j'avais l'impression de mon corps allait éclater tellement chacun de mes muscles étaient tendus. De plus, l'air poussiéreuse nous empêchait de respirer correctement et nous faisait tousser. Mais le plus inquiètent était que nous commentions à ressentir le manque d'oxygène..  

Soudain, de la terre, accompagné de petits gravas et d'une épaisse poussière tombât des parois de la mine. C 'était à se demander si tout cela aller finir par s'arrêter un jour.. Pendant ces quelques instant, avec Salden, nous protégions le docteur du mieux que nous pouvions. Mais son état était de pire en pire. Lorsque se fut fini, je refis un examen rapide. Son pouls était encore plus lent, sa respiration plus compliqué même avec la présence de la bouteille d'oxygène.. Le plus frustrant, était que e ne savais pas quoi faire pour l'aider. J'avais beau chercher dans ma mémoire, rien..


- Filippa, nous ferrions mieux d'économiser nos forces.. L'oxygène commence à manquer.. Les autres ne tarderont pas à nous retrouver.

Sa dernière phrase, je n'y croyais plus vraiment. Comment pourraient ils nous retrouver alors que les parois étaient sensibles à tout mouvement.. Mais je m’exécutai. Assise près de Andrews, le dos collé contre les pierres, j'observais sa respiration sans dire un mot. Je ne ressentait plus aucune douleur sur mon corps tellement il était fatigué.. Si mes estimations étaient bonnes, il nous restait grand maximum une heure.. Et le temps passait et toujours rien. Je lutai pour ne pas m'endormir, pour ne pas laisser Eiden.. Mais ma foutue lampe torche n'arrêtait pas de déconner et l'air se faisait rare..  

- David.... Comment allez vous ?

Mais rien, aucune réponse.. Un regard rapide dans sa direction m'appris qu'il avait perdu connaissance. Mais la vie était elle toujours en lui ? J'essayai de me redresser pour aller vérifier, mais mes muscles se refusèrent à bouger. Je dus abandonner l'idée d'aller le voir. Ma lampe finit par s'éteindre définitivement. Mes paupières se faisait lourdes et pour respirer j'étais désormais obligé de forcer mais la poussière me faisait tousser.. Je finis par abandonner ma lute contre la mort.. Sombrant comme David..

Je venait d’entrouvrir les yeux, je ne sais par quel miracle. Étrangement, j'arrivais à respirer quelque chose qui ressemblait à de l'air. Comment étais se possible ? Mais mes paupières se refermèrent rapidement. Ce n'est que lorsque je sentis quelqu'un me secouer l'épaule qui en plus me faisait mal, que j'ouvris de nouveau les yeux. Un homme se trouvait accroupit en face de moi. Il me parlait, mais je ne comprenais rien. Je dus lâcher un gémissement pour qu'il lâche enfin mon épaule. Mais au lieu de ma laisser, il me souleva pour me mettre sur mes pieds. Il me fallut plusieurs tentative pour rester stable sur ces derniers et au moment où l'on me fit franchir la paroi, j'aperçus plusieurs personnes autour de Andrews et Salden.

Le peu de lumière m'éblouissait et sans voir arriver la personne, je sentis quelqu'un me prendre dans ses bras. Je ne réussi, ni à identifier la personne, ni à faire un mouvement pour lui répondre. J'attendis juste.. Lorsqu'il me lâcha enfin, je marchai en direction de la voix qui m'appelait, en direction de la lumière qui se faisait de plus en plus éblouissante. Mais mes jambes se dérobèrent. Heureusement, quelqu'un m'attrapa pour m'aider à sortir de la mine. Je fus ensuite allongée au sol, car mon bassin m’empêchait de m'asseoir. Des personnes n'arrêtaient pas de me poser des questions, mais je les ignorais, perdu dans mes pensés..

Quelqu'un me souleva pour me mettre une fois de plus sur mes jambes. Il s'agissait d'un homme plutôt petit mais carré. Il me pris par le bras gauche pour m'aider à marcher. Une vilaine douleur me pris au niveau du bassin, mais en voyant Eiden passer, je fis tout pour cacher ma souffrance.. Le trajet vers la porte me parut infinisable mais pourtant je finis par me retrouver dans la salle d'embarcation de Atlantis. Je m'aperçus également que l'homme qui me tenait n'était plus là, mais depuis combien de temps ? Mystère.. Je restais debout à regarder dans le vide, les infirmiers et médecin courir dans tout les sens pour récupérer Eiden qui ne bougeait toujours pas. Je ne pus m’empêcher de croire que tout était de ma faute. Si je m'étais opposée à se qu'elle aille dans la mine, que j'aurais du l'accompagner, j'aurais également du descendre tout de suite dans la mine pour aider à creuser au lieu de faire ma froussarde et pour finir, j'aurais du être plus compétente pour les soins..

Deux infirmiers me conduisirent à l'infirmerie. En conclusion, mon basin était fêlé, mon poignée droit fracturé et mon omoplate droite avait un hématome.

Je compris que ce n'est que lorsque l'on est prêt de la mort, que l'on se rend compte qu'il faut profiter de toute les petites choses insignifiantes de la vie..

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