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Besoin de couper, de te retrouver ailleurs. Besoin d’air alors que tu n’as pas envie de sortir. Besoin de t’évader sans pouvoir non plus sortir de la cité. Il n’y avait pas beaucoup d’endroit qui te permettait de faire ça tout à la fois. Il n’y avait que la médiathèque. Tu pouvais en profiter pour lire tranquillement sans que l’on te dérange. Tu pouvais alors retirer tes prothèses, comme quand tu te retrouves seul dans tes appartements. Il manquait juste Mimi et c’était parfait. Mais plus tu passais tes journées dans cette cité, plus ta peluche préférée restait sur ton lit.
Un besoin aussi de mieux supporter la distance de la maison familial.
C’est en y pensant, en pesant le pour et le contre à savoir si tu faisais un détour ou non que tu te rendais à la médiathèque. Tu as finalement opter pour y aller directement. Un rapide jeu de mémoire dans ton palais mental pour avoir le plan et tu t’y rendais d’un pas décidé. Pas de raccourcis, juste une marche à un rythme soutenu. Tu passes la porte et salue la personne à l’accueil d’un mouvement de la main. On te vois souvent ici. Du moins quand tu n’es pas devant une cible, l’arc en main ou devant ton microscope.
Tu en profites alors pour directement retirer tes prothèses auditives, les rangeant dans tes poches et prend la direction des romans historiques. Ton péché mignon. Tu lèves les yeux doucement sur les titres et les lis un par un. Tu tentes d’en attraper un qui… par mégarde tombe sur quelqu’un. Tu portes tes mains sur ta bouche pour éviter de crier et t’approche vers lui. Quel maladresse. Tu cherches au moins un de tes deux appareil et le met. Comme d’habitude… tes gestes suivent la parole. Tu signes ce que tu dis dans un réflexe naturel. Tu murmures :
- Pardon pardon… je… je ne vous avez pas vu… je.. j’ai été maladroit...
Pourquoi tu murmures ? Parce que tu es dans la médiathèque ou parce que ton appareil est encore mal réglé ? Tu les enchaînes cet après-midi...
Un besoin aussi de mieux supporter la distance de la maison familial.
C’est en y pensant, en pesant le pour et le contre à savoir si tu faisais un détour ou non que tu te rendais à la médiathèque. Tu as finalement opter pour y aller directement. Un rapide jeu de mémoire dans ton palais mental pour avoir le plan et tu t’y rendais d’un pas décidé. Pas de raccourcis, juste une marche à un rythme soutenu. Tu passes la porte et salue la personne à l’accueil d’un mouvement de la main. On te vois souvent ici. Du moins quand tu n’es pas devant une cible, l’arc en main ou devant ton microscope.
Tu en profites alors pour directement retirer tes prothèses auditives, les rangeant dans tes poches et prend la direction des romans historiques. Ton péché mignon. Tu lèves les yeux doucement sur les titres et les lis un par un. Tu tentes d’en attraper un qui… par mégarde tombe sur quelqu’un. Tu portes tes mains sur ta bouche pour éviter de crier et t’approche vers lui. Quel maladresse. Tu cherches au moins un de tes deux appareil et le met. Comme d’habitude… tes gestes suivent la parole. Tu signes ce que tu dis dans un réflexe naturel. Tu murmures :
- Pardon pardon… je… je ne vous avez pas vu… je.. j’ai été maladroit...
Pourquoi tu murmures ? Parce que tu es dans la médiathèque ou parce que ton appareil est encore mal réglé ? Tu les enchaînes cet après-midi...
Il a délaissé les armes pour les livres. Il en a besoin, pour se détendre, retrouver un semblant de normalité sur cette Cité. Il n’ai pas à l’aise, pas encore. Trop nouveau, trop d’inconnu autour de lui. Il a déjà fait des crises, quand il est arrivé au début du mois. Il s’est retrouvé obligé de reprendre des anxiolytiques pour pouvoir dormir à nouveau. Mais au moins, il ne fait plus de crises, du moins rien qu’il ne puisse gérer. Aussi, il a fait un effort pour se rendre à la médiathèque à pied, essayant d’apprendre à connaître la Cité un peu plus.
Il aime bien ce genre de lieu. Calme, sans agressions sonores qui pourraient venir le faire stresser. Puis il a toujours aimé lire, c’était l’une des seules occupations qu’il pouvait avoir à l’hôpital. Il se dirige donc vers les romans historiques. Parce que ce fut longtemps un moyen pour lui de s’évader de l’enfer qu’il vivait. Il se baisse, plie les genoux pour voir les rayons les plus bas. Mais avant de pouvoir se relever, il reçoit un livre sur la tête.
Une fois la surprise passé, la douleur se réveille et il se frotte la tête tout en relevant la tête pour regarder le jeune homme qui vient de faire tomber le livre. Il se redresse alors, pendant que son interlocuteur murmure tout en signant. Odin, lui sourit alors, bénissant le fait d’avoir eu un collègue sourd et d’avoir appris la langue des signes. Il signe alors à son tour, tout en chuchotant, faisant attention à suffisamment articuler, au cas où le jeune puisse lire sur les lèvres. « Ce n’est pas grave… Je m’appelle Odin. Je suis arrivé début du mois. » Il se baisse alors pour ramasser le livre et lui tendre avant de signer encore. « Je l’ai lu sur Terre. Il est bien, c’est un bon choix. »
L’homme en face de toi sourit dans un premier temps. Tu es un peu surpris, ne sachant pas si le coup sur la tête était trop fort ou si c’était sa manière à lui d’être en colère… mais contre toute attente, tu vois tes mains qui se mouvent. Ton cerveau comprend ce qui se passe et réussi à déceler si c’était des geste fait dans le vide où si c’était autre chose. Tu ne sais pas si c’est le hasard ou une chance inouï, mais il s’avère que ton interlocuteur connaît ton langage. Tu affiches un grand sourire. Au moins, cela évitera de faire trop de bruit ici.
Tu dis alors que tu es soulagé qu’il n’ai rien et te présente à ton tour. Tu regardes le livre en question avant de hocher la tête en souriant.
*Merci, j’en prend note
Que tu signes en gardant le livre contre toi. Tu te souviens alors de ce qu’il a dit précédemment et rajoute alors que tu comprends mieux pourquoi son visage t’était inconnu. Cela fait plus de cinq ans que tu es là et tu as une très bonne mémoire. Tu t’éloignes un peu de l’étagère et bascule la tête sur le coté.
*Odin ? Réellement ? Comme le dieu ? C’est original.
Tu secoues ensuite la tête en précisant que ce n’était pas une remarque péjorative. Il est vrai que ton regard semble toujours aussi vide, malgré les quelques petits sursaut d’humeur que tu peux avoir quand on te sors de ta concentration ou contemplation. Tu soupires un peu. C’est bien la premier que tu signes autant, cela t’apaise. Tu n’aimes pas beaucoup parler… Manque de pratique…
*Où as-tu donc appris le langage des signes ? Un proche sourd ?
Ca te fait penser que tu peux retirer ta prothèse auditive qui est effectivement mal réglé. Tu la ranges dans ta poches et te dis que tu verras ça plus tard.
Tu dis alors que tu es soulagé qu’il n’ai rien et te présente à ton tour. Tu regardes le livre en question avant de hocher la tête en souriant.
*Merci, j’en prend note
Que tu signes en gardant le livre contre toi. Tu te souviens alors de ce qu’il a dit précédemment et rajoute alors que tu comprends mieux pourquoi son visage t’était inconnu. Cela fait plus de cinq ans que tu es là et tu as une très bonne mémoire. Tu t’éloignes un peu de l’étagère et bascule la tête sur le coté.
*Odin ? Réellement ? Comme le dieu ? C’est original.
Tu secoues ensuite la tête en précisant que ce n’était pas une remarque péjorative. Il est vrai que ton regard semble toujours aussi vide, malgré les quelques petits sursaut d’humeur que tu peux avoir quand on te sors de ta concentration ou contemplation. Tu soupires un peu. C’est bien la premier que tu signes autant, cela t’apaise. Tu n’aimes pas beaucoup parler… Manque de pratique…
*Où as-tu donc appris le langage des signes ? Un proche sourd ?
Ca te fait penser que tu peux retirer ta prothèse auditive qui est effectivement mal réglé. Tu la ranges dans ta poches et te dis que tu verras ça plus tard.
Le jeune semble surpris de voir quelqu’un signer et cela tire un petit sourire à l’ingénieur. Mais il lui semble aussi être soulagé. Odin ne sait pas ce que cela fait, de ne pas entendre, mais il comprend d’un certain point de vue, que le fait de ne pas avoir à parler, de pouvoir signer, doit enlever une épine du pied du jeune.
Il le fait rire ou du moins sourire comme il parle du prénom de l’écossais. C’est fascinant comme tout le monde semble avoir la même réaction. * Oui. Comme le dieu. * S’il a l’habitude de le dire, signer est plus compliqué pour lui. Il est obligé de réfléchir, parce que cela fait quelque temps qu’il n’a pas pratiqué. Mais il sait que cela va lui revenir rapidement. Il en profite d’ailleurs pour répondre à la question concernant la raison de sa connaissance de cette langue. * Un collègue et ami. * Jetant un coup d’œil autour d’eux, il va pour proposer au jeune homme de s’asseoir pour discuter, quand il réalise qu’il ne connaît pas son nom. * Et toi ? * Espérant que le jeune se présente, Odin en profite pour rajouter une question. * Tu es là depuis longtemps ? Sur Atlantis. * Il fait alors un signe de tête à son interlocuteur pour qu’ils se dirigent vers un endroit où se poser tranquillement.
Une fois installé, Odin en profite pour poser une question qui généralement le gêne beaucoup. * Comment tu as fait pour t’y faire ? J’ai encore du mal à ne pas paniquer. *
Tu vois qu’il tique un peu sur quelques mots. Possible qu’il n’ai plu pratiqué ce langage depuis un petit bout de temps. Tu es un peu patient pour attendre qu’il finisse ses phrases. Il confirme bel et bien l’orthographe de son prénom et que c’est avec un ami qu’il a appris. Ton cerveau passe cependant en revu toutes les utilisations possible du nom Odin. Si l’origine n’est pas nordique, elle est possiblement écossaise. Mais ça encore, tu préfères garder cette réflexion soudaine dans un coin de ta tête. Tu gardes le livre sous le coude, la bonne lecture du soir pour plus tard et le suit au calme, loin des allées et des étagères qui pourrait encore faire tomber des livres sur vos têtes. Tu le regardes et tique un peu. Tu as oublié de te présenter en retour.
*Pardon. Je m’appelle Lysander.
Tu enchaînes les lettres de ton prénom rapidement d’une main. L’habitude de le faire quand tu le prononces ou l’épelle. Tu visualises ses questions, les digères lentement et te poses dans un siège que vous avez trouvé. Tu es là, ramenant tes jambes contre toi dessus, le livre toujours contre toi.
*Cela fait cinq ans que je suis ici.
Tu te grattes la temps alors que ta mémoire te montre de nouveau le jour de ton arrivé.
*J’ai mis un peu de temps à m’y faire, à ce nouveau rythme de vie.
Un peu serait un euphémisme. Tu as pleuré une fois dans la nuit, pris d’un vent de panique et ayant atteint ton seuil de patience. Il fallu un message vocal envoyé de tes parents pour que tu reprennes confiance en toi pour te lancer pleinement dans ce boulot que tu aimes tant.
*Et il m’arrive de paniquer, oui… surtout quand on sait que la cité repose sur de l’eau… Et que j’imagine le jour où on sera submergé par les flots, mais..
Une inspiration et une maigre tentative de sourire.
*Mais j’essaye de rester positif… en me disant que je travaille pour la bonne cause...
Avec un but précis.
*Pardon. Je m’appelle Lysander.
Tu enchaînes les lettres de ton prénom rapidement d’une main. L’habitude de le faire quand tu le prononces ou l’épelle. Tu visualises ses questions, les digères lentement et te poses dans un siège que vous avez trouvé. Tu es là, ramenant tes jambes contre toi dessus, le livre toujours contre toi.
*Cela fait cinq ans que je suis ici.
Tu te grattes la temps alors que ta mémoire te montre de nouveau le jour de ton arrivé.
*J’ai mis un peu de temps à m’y faire, à ce nouveau rythme de vie.
Un peu serait un euphémisme. Tu as pleuré une fois dans la nuit, pris d’un vent de panique et ayant atteint ton seuil de patience. Il fallu un message vocal envoyé de tes parents pour que tu reprennes confiance en toi pour te lancer pleinement dans ce boulot que tu aimes tant.
*Et il m’arrive de paniquer, oui… surtout quand on sait que la cité repose sur de l’eau… Et que j’imagine le jour où on sera submergé par les flots, mais..
Une inspiration et une maigre tentative de sourire.
*Mais j’essaye de rester positif… en me disant que je travaille pour la bonne cause...
Avec un but précis.
Lysander... Il imprime le nom dans sa tête, le garde dans un coin et tente de ne pas l'oublier. S'il a une bonne mémoire de manière générale, les prénoms ont tendance à se perdre un peu dans les méandres de son esprit. Pas les visages, heureusement. Il l'observe s'installer, se mettre presque en boule sur le fauteuil. Il ne fait aucun commentaire, Odin, ce n'est pas son genre. Il regarde les signes en réponse avec attention. Bien que la Langue des Signes lui revienne rapidement, cela fait tout de même quelques temps qu'il ne l'a pas pratiqué. Aussi, il prend le temps de réfléchir, de faire les phrases dans sa tête avant de répondre. Il laisse le temps au jeune homme devant lui de répondre à toutes ses questions.
Un frisson terrible lui parcourt le corps quand Lysander évoque le fait que la cité est sur l'eau et qu'elle pourrait se retrouver immergée. Il se gratte le dos de la main un instant, alors que ce dernier a encore les marques des ses ongles, bien qu'il les coupe fréquemment pour éviter de trop se faire mal.
"Cinq ans ? Eh bah.."
Odin ne peut pas se projeter aussi loin. Il ne sait déjà plus dans quel état il pourrait être dans un mois ou deux, alors plusieurs années, no way.
"Tu as l'air de bien t'en sortir... pour l'eau... je suis thalassophobe alors j'espère ne pas vivre ça"
Il l'admet enfin à quelqu'un, il flippe à l'idée de se retrouver sous la flotte. Ce qui est con quand la Cité est dessus.
"Je vais essayer de positiver aussi. Mais je suis ingénieur en armement à la base... me dire que c'est pour la bonne cause c'est difficile."
Il sourit un peu nerveusement, se demandant comment sortir de cette conversation qui risque de finir par le faire paniquer.
"Tu viens souvent ici ?"
Il tente de changer de sujet. C'est grossier comme tactique, mais ça marchera sans doute. Il l'espère en tout cas.
Un frisson terrible lui parcourt le corps quand Lysander évoque le fait que la cité est sur l'eau et qu'elle pourrait se retrouver immergée. Il se gratte le dos de la main un instant, alors que ce dernier a encore les marques des ses ongles, bien qu'il les coupe fréquemment pour éviter de trop se faire mal.
"Cinq ans ? Eh bah.."
Odin ne peut pas se projeter aussi loin. Il ne sait déjà plus dans quel état il pourrait être dans un mois ou deux, alors plusieurs années, no way.
"Tu as l'air de bien t'en sortir... pour l'eau... je suis thalassophobe alors j'espère ne pas vivre ça"
Il l'admet enfin à quelqu'un, il flippe à l'idée de se retrouver sous la flotte. Ce qui est con quand la Cité est dessus.
"Je vais essayer de positiver aussi. Mais je suis ingénieur en armement à la base... me dire que c'est pour la bonne cause c'est difficile."
Il sourit un peu nerveusement, se demandant comment sortir de cette conversation qui risque de finir par le faire paniquer.
"Tu viens souvent ici ?"
Il tente de changer de sujet. C'est grossier comme tactique, mais ça marchera sans doute. Il l'espère en tout cas.
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