Dossier ~ Lysander Sullivan

Données de compétences

Données d'une personnalité

Avec ses géniteurs ~ Aucune empathie. Aucun remord, aucun regret. Quand on prononce leurs noms, il ne réagit pas. C’est comme s’il n’avait plus aucun souvenir d’eux. Il n’a pas forcément d’animosité ni de rancœur envers eux. Juste de l’indifférence.

Avec ses parents adoptifs ~ Un amour étrange. Il ne le montre pas forcément, mais il est très attaché à eux. Il les aime comme chaque enfant peut aimer ses parents. Il les respecte. Ils font partis des rares qu’il peut prendre dans ses bras sans paniquer ou sans hurler.

Avec son travail ~ Respectueux de la hiérarchie, il sait se faire petit et écouter quand il le faut. Il peut faire preuve d’initiative. Même s’il ne montre pas vraiment d’émotion sur son visage, on peut voir qu’il est assidu et passionné par ce qu’il fait. Il rend les résultats et dossier demandés dans les temps. Ponctuel et méticuleux. Un poil perfectionniste. Il n’aime cependant pas qu’on le presse.

Avec l’hôpital ~ Il n’aime pas les hôpitaux. Il a passé trop de temps là-bas étant enfant. Il a peur des instruments, des uniformes et des seringues. Il n’en a pas développé une phobie, il n’aime juste pas passer du temps dans ces endroits. Il est méfiant envers les médecins. Et en grandissant, avec sa mère malade, obligée d’y aller régulièrement, il s’est mis à développé un dégoût de ce genre d’institution.

Avec l’inconnu ~ D’abord réticent, puis curieux. Il peut se laisser aller à la contemplation. Puis il analysera, à son rythme. Il enregistrera tout ce qu’il entendra (s’il porte ses prothèses auditives), tout ce qu’il sentira, tout ce qu’il verra...

En bref ~ Timide, introverti, méfiant, plutôt asociale, facilement perturbable quand on le surprend dans un premier temps, concentré dans son travail, très intelligent, homme de science, peu démonstratif et émotif. Il réagit et pense quelques fois comme un enfant, mais n’en reste pas moins réfléchit.

Données d'un passé chargé

1985 ~ Naissance prématurée. Naissance non désirée. Des parents venant des bas fonds, drogués, fumeurs, parasites. Des parents qui n’acceptent pas forcément cet enfant décidément peu tactile avec eux. Il n’a pas de nom à ce moment là. Il ne sourit pas, il ne les calculent pas. Leur lien entre eux n’est alors que biologique. Mélange d’ADN, de séquençages et sûrement le résultat d’une nuit bien arrosée. Alors pourquoi ils le gardent ? Pour se donner une raison de rester ensemble possiblement.

1990 ~ Première vrai hospitalisation. Une bête brûlure dirait-on. Mais si on regarde bien, il s’agit d’un mégot de cigare ou de cigarette qui se serait logée volontairement dans le mollet de l’enfant. Le petit ne dira jamais ce qu’il s’est réellement arrivé. Ses géniteurs commencent à s’en prendre à lui de manière répétée, ils tentent de le noyer, mais le petit survit grâce à l’intervention d’une voisine. Alors ils le frappent.

1991-1995 ~ Les violences sur l’enfant dit sauvage, idiot, débile continu alors qu’il subit hospitalisation sur hospitalisation. Des fractures, des tympans brisés le rendant alors sourd… Les médecins commencent à envoyer les services sociaux qui mettent du temps à prouver l’incapacité des parents à élever cet enfant.. La mère joue bien le jeu, fait croire qu’elle aime son espèce de microbe comme elle l’appelle et le père n’est jamais là. Il travail dira-t-on. Il est retiré tardivement, suite à des témoignages du voisinage. Placé alors dans un orphelinat, il est peu sociable et est toujours dans un coin, jouant seul, loin des autres enfants. Il semble pourtant faire le bonheur d’un couple stérile. Les Sullivan tombent en amour sur ce bout de chou au regard vide, l’air triste. C’est durant la phase d’adoption qu’un nom lui est donné et qu’il est diagnostiqué autiste asperger.

2000 ~ L’adaptation du garçon fut longue, mais les Sullivan ont réussi à faire preuve de patience et d’amour pour que Lysander s’ouvre peu à peu à eux. L’adolescent apprend à jouer de la guitare, se découvre une passion pour le tir à l’arc et se tourne vers les sciences. Il semble épanouit. Il parle un peu. Il semble apprendre très rapidement, avec facilité, mais reste très très timide et introverti. Ses parents apprennent le langage des signes international pour permettre une meilleur communication avec lui. Cela fonctionne pour leur grand bonheur. Leur fils les prend même dans ses bras de temps en temps. Suites à des échecs scolaires dans l’école classique, il a suivit un cursus dans une école spécialisée pour enfants surdoués, différents comme beaucoup aiment dire… Mais il s’y est fait et montre même des signes de bonheur. Il commence à sourire.

2002-2007 ~ Diplôme obtenu, c’est les études qui s’offrent à lui. Suivit de près par ses parents, il s’oriente comme son père dans la chimie. Tout ce qui touche la nature aussi l’intrigue, l’attire et le rend curieux. Après quelques discussions pendant certains repas du soir, c’est vers la géochimie que le jeune adulte se penche. Il est doué. Sa mémoire eidétique est un atout sans précédent. Il ne s’avance cependant pas jusqu’au doctorat, pour des raisons personnels. Sa mère étant tombée malade, il choisit d’arrêter après le master pour travailler rapidement dans le laboratoire de son père, avoir un salaire et aider sa famille pour les frais médicaux.

2013 ~ Un appel. Le dossier de Lysander est tombé dans les mains du gouvernement et on le dit pouvoir aidé une expédition sur Atlantis engagée il y a déjà un an. Il refuse dans un premier temps. Il refuse de quitter ses parents, refuse de quitter ses habitudes, son travail et surtout, surtout sa mère malade. Pourtant, négociations sur négociations, ses parents qui acceptent et l’influencent, le jeune Sullivan accepte. Autant pour avoir de l’aide financière et hospitalière pour sa mère. Il accepte de suivre un certain entraînement pour pouvoir accéder à la cité.

2015 ~ Un seul objet. Il doit prendre un seul objet avec lui avant de partir. Il met presque une semaine à choisir. Il ne sait pas trop, il hésite. Il refait l’inventaire de sa chambre un milliard de fois dans sa mémoire… Une photo ? Non, il peut la refaire, la redessiner une fois sur place. Un vêtement ? On lui en donnera là-bas. Alors quoi ? Il hésite… et pourtant… Il décide pour une fois de faire quelque chose qui semble assez étrange. Il écoute son coeur. Lui, le cérébral. Il écoute son coeur et attrape sans trembler cette vieille peluche de canard jaune qui l’accompagne avec lui depuis qu’il a dix ans. Premier cadeau que lui avait offert les Sullivan lors de leurs premières rencontre à l’orphelinat. Il le garde contre lui durant tous le voyage jusqu’à Atlantis.

Now ~ Ses parents lui manque, mais son travail lui plaît. Il a mis deux semaines pour bien s’adapter à son nouvel emploi du temps, les nouvelles responsabilités qu’il lui a été donné. Il a mis du temps et pourtant, il aime sa nouvelle vie. Il aime les découvertes qu’il fait chaque jour. Son crédo ? Rendre les dossiers et les découvertes à temps et apprendre. Continuer d’apprendre…

Données d'arrivée

- Je te promet que tu y seras bien. On prendra soin de toi. Tu feras de grandes choses...

Qu’on lui a dit. Qu’il s’est répété mentalement avant de poser les yeux sur la cité, son nouveau chez soi. Il a d’abord semblé impressionné, surpris. Trop grand pour lui, trop nouveau. Il a failli avoir une crise de panique, mais un simple exercice mentale de respiration lui a permis de reprendre pied et s’est alors montré peu à peu curieux et émerveillé.

Les nouvelles couleurs sont restées dans son esprit, l’architecture l’intriguait. Il en a fait des dessins, des plans, des schémas, pour les envoyer à ses parents, pour les rassurer. Il s’est adapté peu à peu à cette nouvelle vie. Au bout d’autant d’année, il a appris à apprécier la cité. Il a appris à vivre pour son travail. Il s’est récemment inscrit dans le club de tir à l’arc, souvenir de sa vie sur terre. Ses parents lui manque chaque jour…