Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

[MJ 34] : Le Rocher du Zana

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées
Aller en bas

Atlantis
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 34] : Le Rocher du Zana - Page 3 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Dim 9 Aoû - 18:39

Atlantis
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Etape 11



Suivre les rails ne faisait pas l’unanimité dans l’équipe.

Personne ne savait vraiment où ils les meneraient. Dans la logique, vers l’extérieur vu que les rails devaient permettre d’évacuer le minerai vers un lieu d’exploitation. Il fallait juste espérer que ce site et donc cet accès extérieur ne soit pas sous la surveillance des Indigènes. Malgré l’incertitude, il fallait qu’ils sortent de là. L’équipe était des plus éreintées et les blessures nécessitaient des soins plus importants. Il faudrait un miracle pour qu’ils échappent à l’infection tant le milieu y était propice. Plus les minutes s’écoulaient, plus la gangrène menaçait de se mettre dans les plaies ce qui expliquait les efforts de Carson pour changer les pansements usant de tout le matériel possible : vêtements compris.

L’équipe se mit en route d’un pas lent. S’ils souhaitaient tous rentrer au plus vite, l’énergie du départ n’étant plus tout comme la vigilance requise. Le silence était roi, personne ne désirant attirer l’attention de Gracieux ou d’éventuels indigènes. Le chemin était sinueux, creusé dans la montagne à la force des hommes jusqu’à un point de non retour : une grosse crevasse de plusieurs mètres de largeur. Rejoindre l’autre côté nécessitait un équipement dont aucun ne disposait. C’était un coup dur pour le moral.

Ils ne leur restaient plus qu’un choix : le cours d’eau qui courrait un peu plus bas.

La couleur marron de l’eau n’inspirait pas la confiance. Nul ne savait ce qui pouvait lui donner cette couleur brunâtre. Peut être simplement la source dont elle était issue, les chemins empruntés jusqu’ici ou quelques corps pourrissant. Personne ne voulait vraiment savoir. Quelques bruits lugubres et grognements de la bête achevèrent les derniers indécis. Tous durent se mettre à l’eau, plus ou moins facilement choisissant de se laisser entraîner par le faible courant. L’eau imprégnait les vêtements, les chaussures les alourdissant. Il fallait être vigilant et veiller les uns sur les autres pour éviter qu’un d'eux ne sombre.

Tout allait bien jusqu’à ce qu’ils rencontrent un gros rocher. L’eau s’engouffrait en dessous, s’il voulait continuer, eux aussi allaient devoir suivre ce chemin. Y avait-il une issue, des bulles d’air ? Allaient-ils devoir plonger profondément ? Combien de temps en apnée ?

chevronchevronchevron

Allez c’est la dernière ligne droite, enfin plutôt le dernier post MJ !
Vous avez devant vous un gros rocher qui vous barre la progression, il faut forcément passé en dessous or l’eau est trouble et plutôt marron donc on y voit rien.
Votre seule issue un trou situé à 1m de profondeur d’une largeur de deux hommes. L’apnée est nécessaire sur 3m de longueur avant de pouvoir tomber sur une poche d’air. Il faut renouveler l’opération avant de retrouver l’air libre.
A voir si un se dévoue en éclaireur ou si vous y allez tous. Les radios ne fonctionnent plus donc plus moyen de s’avertir via ce biai. Cela débouche sur une cascade où ils n’auront pas le choix que d’effectuer un saut périlleux de plusieurs mètres et enfin la délivrance. Ils sont sortis de la Montagne, la cascade donne sur un lac dans lequel l’eau s’accumule avant de prendre le cours de la rivière. De là, ils peuvent nager jusqu’aux bords. Ils ne pourront rejoindre la Porte : celle-ci étant protégée et eux fortement affaiblis. Une mission de sauvetage avec plusieurs jumpers sera dépêchée pour venir vous chercher d’ici quelques heures.




° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 9 Aoû - 18:59

avatar
A choisir, Warren aurait opté pour les rails lui aussi et il était donc soulagé de voir que McKay en décidait ainsi. Très franchement, c’était plus simple de marcher le long d’une voie délabrée qu’en suivant un cours d’eau qui risquait par moment de demander des ajustements quant au terrain. Son épaule lui faisait un mal de chien, et il espérait vraiment que rien de fâcheux n’était en train de la lui pourrir, genre gangrène, poison, ou truc du genre. Personne ne pouvait vraiment savoir ce que ces enfoirés avaient mis au bout de leurs flèches. Heureusement que le doc avait de la suite dans les idées. En bon soldat, et en type qui ne se prenait pas trop le bourrichon, il s’en remettait à lui, faisant avec la douleur en serrant les dents comme un grand.
A choisir, Warren aurait opté pour les rails lui aussi. Il ne pouvait donc pas en vouloir à McKay d’être arrivé devant cette énorme crevasse qui était infranchissable sans moyens techniques adéquats. Dépité, le grand gaillard essayait de rester optimiste. Au moins, nulles traces de Gracieux, ou de ses maîtres nourriciers. Cependant, le fait de devoir repartir en arrière n’était pas sans risques, dont celui de croiser l’un ou l’autre. Une perte de temps effroyable, mais qui ne pouvait pas être anticipée. Son sergent instructeur serait là, il lui dirait que c’était bien mérité : tu as choisis la solution de facilité soldat ?! Tu as pris la route au lieu de la cambrousse ?! C’est ce qu’on t’apprend chez les pingouins ?! Marche ou crève maintenant ! Et je te promets que tu vas te foutre le cul dans l’eau !!
Il l’entendait dans ses oreilles, gueuler comme un putois en rut. C’étaient dans ces moments là qu’il était important le sergent, dans ces moments où les limites commençaient à être atteintes et où il fallait les franchir pour continuer d’avancer. Ils étaient durs, inflexibles, injustes souvent, mais c’était toujours pour leur gars, parce qu’ils savaient eux, comment ça se passait là-bas, en OPEX. Ils savaient.
Ils étaient déjà revenus au cours d’eau ? Il semblerait, comme pouvait en témoigner ces remugles marrons qui s’étiraient devant eux. Warren n’avait pas vu passer le trajet de retour. Sa concentration et sa vigilance avaient laissé place à une marche réflexe, suivant le mouvement du groupe, même si parfois il passait devant. Ses pensées avaient erré, des sergents à Atlantis, à sa vie en générale, ses galères, sa soif d’aventure, à ses plus beaux clichés, à ses rencontres, mêmes celles faites à l’empennage d’une fléchette.

Le meilleur moyen de suivre un cours d’eau sans trop se faire chier, c’était de le suivre avec l’aide du courant, et donc, de se laisser flotter. Une opération qui n’était pas sans risques, puisqu’il fallait être capable de rester en surface si jamais ça devenait sportif, nul ne pouvant prédire si des rapides se trouvaient en aval de leur descente. Sans ça, c’était assez relax. Fallait-il encore avoir envie de se plonger dans ce marasme brunâtre qui laissait penser que c’était un véritable bouillon de culture là dedans. Il n’avait pas vraiment fait attention quand il avait tiré Darren de ce chaudron, mais à sa place, il n’aurait pas foutu la tête dedans, à moins d’être fortement assoiffé, ce qui était sans doute le cas. Dieu seul savait quelle genre de merde pouvaient circuler là dedans. Le fait qu’elle soit brune ne voulait pas dire qu’elle était forcément polluée ou impropre à la consommation, mais elle n’inspirait pas confiance néanmoins. Cette couleur était certainement dûe au fait qu’elle charriait de la terre. Les corps en putréfaction ne l’auraient pas altérée aussi explicitement, d’où le danger. Cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait pas quelques cadavres en amont qui faisaient trempettes.

« C’est mieux de se laisser glisser dans l’eau les gars. », suggéra Warren, en bon soldat issu de la Navy. Curieusement, ce n’était pas son élément favori. Il n’aimait pas nager, ce n’était pas son délire, mais quand il devait, il devait. Et puis, il était bien formé. Cependant, il répugnait à laisser son épaule en vrac émergée longtemps, mais quand il n’y avait pas le choix… il n’y avait pas le choix.

Et Gracieux semblait de cet avis, rugissant dans un lointain un peu trop proche au goût du soldat. Il attendit que tout le monde se foute le cul dans l’eau avant d’y aller à son tour, et de se laisser dériver. Devant eux, un rocher se dessina, “bloquant” l’eau en surface. S’il y avait du courant, cela voulait dire qu’elle passait bien quelque part, et le plus logique était qu’elle passait en dessous. La suivre présentait énormément de risque : sur combien de mètre fallait-il nager en apnée ? est-ce que le courant était intense ou non ? est-ce que le rocher constituait une sorte de cuvette qui broyait tout sur son passage, un chaudron comme ils appelaient ça en archéologie ? est-ce qu’il y avait la place pour le passage d’un homme ? Beaucoup de risque pour peu de gain, mais il fallait au moins essayer de se renseigner, et aviser en conséquence.
Curieusement, Rodney se porta volontaire pour aller en éclaireur. Ce type reprenait du poil de la bête. Peut-être qu’un peu de privation, et la perspective d’échapper à une mort certaine par éventration “gracieuse” lui donnait des motivations supplémentaires. Forcément, il manifesta cette intention avec moultes râleries et remarques. On ne changeait pas le bonhomme quand même.
Quand il revint épuisé au bout d’un moment où l’anxiété s’était faite sentir aussi sûrement que les minutes interminables s’étaient écoulées, Warren fut soulagé. Soulagé de voir sa trogne détrempée émerger de l’onde crasseuse, soulagé de l’entendre prendre une grande inspiration. Il avait trouvé un chemin, et une poche d’air. Malheureusement, impossible d’aller voir plus loin sans risquer de ne pas revenir. Il avait agit sagement en revenant leur donner des nouvelles, car sans ça, pas sûr qu’il eusse fallu prendre le risque de le suivre.
« Bien joué doc. », confirma le grand gaillard en opinant du chef et en le soutenant par son gilet pour le laisser reprendre sa respiration tranquille. Il allait falloir y retourner, autant le préserver un peu.
« Restez proche du rocher pour ne pas être désorientés quand vous serez sous l’eau. », conseilla-t-il au reste du groupe. Ce serait l’enfer là dessous. Pas de point de repères dans une eau trouble, l’apnée sous un amas granitique de cette ampleur pouvant rendre claustrophobe et pouvait désorienter. L’accident arrivait alors très vite.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 10 Aoû - 3:38

avatar
Misère.
Être blessé au cul, c’était une chose. Mais que Carson se mette à y regarder toutes les deux minutes, ça devenait presque humiliant.
« Pouvez pas m’faire une piqure d’antibio comme tout le monde, non ? » avait il râlé, bien plus par son égo blessé que par reproches.

Darren ne se remettait péniblement. Il restait dans le groupe en les suivant difficilement. Parfois, il se demandait si quelqu’un n’allait pas proposer un arrêt, une pause. Un alléluia monterait ensuite de sa gorge puis il se rendrait compte que le luxe consistant à s'asseoir ne lui appartenait plus.
Tout cela sans compter Gracieux qui les pistait.

Lui aussi pensait que les rails représentaient la meilleur piste. Il fût probablement le plus expressif en découvrant cette énorme crevasse qui leur barrait le passage. Pour lui, l’univers tout entier se mobilisait pour qu’ils crèvent enterrés dans ce gourbi. Clive n’avait plus d’armes, plus de motivation, et plus grand chose comme espoir non plus. Il s’accrocha à ce qu’il aimait sur Atlantis pour suivre la troupe silencieusement. A croire qu’un simple mot de sa part aurait enfoncé encore plus le clou.
Mais finalement, lorsqu’ils revinrent au niveau du cours d’eau et qu’il était évident que plonger serait la seule solution. Et le tout sans garantie de succès. Darren sentit son humour revenir. Ce trait là n’était pas mort, heureusement.

« C’est mieux de se laisser glisser dans l’eau les gars. »
« Et on s’accrochera tous à notre propulseur vivant, pas vrai ? »

Son léger sourire moqueur s’effrita lorsqu’il remarqua la couleur de l’eau. Il venait tout juste de s’en apercevoir et, pour être franc, elle lui avait paru éteincellante lorsqu’il s’y était mis la tête dedans. Clive comprit qu’il n’y verrait rien à l’intérieur et il soupira. Tout lui semblait interminable.
N’étant plus en état de faire le fanfaron, il se glissa dans la flotte et demeura auprès du groupe. Le fait que McKay se désigne pour partir en éclaireur le laissa pantois. Même si les hurlements du monstre pouvaient être une bonne source d’arguments, la mort devait pas mal peser sur la balance.

Sur le coup, Darren s’en voulut. Il aurait préféré y aller, être celui qui risque sa peau. Il l’avait déjà fait un peu plus tôt sans que ça ne soit plus utile au groupe.

« Vous ferez ça comme un chef, doc. » avait-il glissé en guise d’encouragements.

Le scientifique partit. Puis il revint.
Essoufflé, probablement effrayé. Mais il était de retour avec de bonnes nouvelles.
Il était temps de retrouver le soleil…

Revenir en haut Aller en bas

Rodney McKay
Responsable scientifique
Astrophysicien
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 34] : Le Rocher du Zana - Page 3 Bandea10
√ Arrivée le : 28/11/2015
√ Nationalité : Canadien

√ Gène : Innoculation
√ Messages : 236

Lun 10 Aoû - 18:50

Rodney McKay
Le Rocher du Zana

MJ 34


L
e groupe emprunta le chemin qui, je l’espérais, nous conduirait vers la sortie. Pour l’instant, il n’y avait aucun signe de vie sur le détecteur à part nous. Une bonne chose, non ? J’étais épuisé, affamé, assoiffé et j’avais terriblement chaud. Le calvaire allait il bientôt se terminer ? Hélas non, car nous voilà devant une crevasse infranchissable sans matériel. Et comme nous n’avions rien, c’était donc un cul de sac. Il fallait faire demi tour, mais un cri au loin nous rappela que le monstre s’était sûrement lancé sur nos traces. Pas le choix, notre seule issue était une rivière comme toute à l’heure. Je n’avais pas envie de plonger dedans, mais qu’avais je comme autre choix ?

Il y avait un peu de courant, autant se laisser entraîner en restant bien la tête hors de l’eau, accroché aux autres membres de l’expédition pour ne perdre personne. Cependant, la route fut barrée par un énorme rocher, et comme l’eau s’engouffrait dessous, il devait y avoir un passage. Mais impossible de savoir sur combien de mètres, ou s’il y avait de l’air quelque part. Nous étions bloqué, et Gracieux se ferait un malin plaisir de nous attraper l’un après l’autre quand il arriverait. Décidément, nous étions maudits. Il fallait que quelqu’un aille voir, c’était notre seule chance. Mais le volontaire irait peut être à une mort certaine. Je regardai autour de moi. Warren, Lorn et Darren étaient blessés. Et Carson … bon, j’étais plus utile que lui, mais bon. Les autres avaient besoin de soins. Et un médecin mort n’allait pas les aider. Je soupirai devant le constat, et à contre coeur, je me portai malgré moi volontaire. A la grande surprise générale, mais nous n’avions pas le choix.

Je n’avais pas envie d’y aller, surtout pour mourir noyer. Bon, si je ne trouvais rien, je pourrais toujours faire demi tour avant de manquer d’air, non ? Je pris une profonde inspiration, puis je plongeai en tâtant la roche pour savoir où j’allais. Ouvrir les yeux ne servait à rien, l’eau était trouble. Et je n’avais pas envie d’imaginer le nombre de maladies que je pouvais attraper à patauger là dedans. J’avançai péniblement, mais par chance, je finis par arriver au niveau d’une poche d’air qui me fit beaucoup de bien. Je toussai en reprenant mon souffle, et constatai que ce n’était toujours pas la sortie. Mais le courant avait augmenté. Si je continuai, je ne pourrais pas revenir en arrière. Je fis donc demi tour, luttant contre le courant pour retourner à mon point de départ. Ce fut difficile, et je fus presque noyé en émergeant à nouveau. Il me fallut quelques instants, toussant beaucoup, les poumons brûlants. Difficilement, j’expliquai aux autres ce que j’avais découvert. Alors, le groupe entier plongea pour me suivre.

© Starseed

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 11 Aoû - 16:52

avatar
Le passage se négocia sans trop de problèmes. Nager en apnée était une compétence élémentaire pour un SEAL. Bon, son épaule en vrac était un véritable problème, et il devait compenser en battant plus rapidement des pieds. Les trois mètres, sous un rocher, dans une eau brunâtre où ouvrir les yeux n’étaient pas agréables et le soulagement d’arriver à la poche d’air fut grand. Maintenant, restait l’inconnu. C’était l’histoire de trois bons mètres également. Le courant n’était pas fort, et l’onde assez calme, suivant son trajet habituel. Ce n’était pas un morceau de jambe qu’il venait de voir passer ? Impossible d’être catégorique dans ce capharnaüm brunâtre. Cela lui donna envie de s’extirper de ce merdier encore plus rapidement.
Une fois de l’autre côté, et dérivant sur quelques mètres encore, le courant devint plus rapide. Mauvais signes ça, songea le petit gars du Mississippi qui connaissait un peu les rivières et les fleuves.
« Tout le monde sur la berge, on continue à pied !! », gueula-t-il. Et c’était plus prudent. Un peu plus loin, le grondement d’une cascade leur indiqua que s’ils avaient continué à batifoler dans l’eau, ils auraient fait le grand plongeon.

Même s’il fallait manifestement le faire pour se tirer de là, mais c’était sans doute mieux de le faire depuis le rebord que de se laisser entraîner subitement par l’eau. Au moins, ils se préparaient à la chute.
Avec son calme intangible, Warren sauta en dernier, afin de veiller à ce que personne ne reste en arrière. Il n’hésitait pas à se montrer rassurant et optimiste, même s’il avait plutôt envie de tout foutre aux orties, la faute à la douleur, aux privations, et à cette aventure. Cela dit, la survie, dans sa forme la plus primaire, celle où il fallait lutter pour sa vie, dans une nature hostile, tant au niveau des hommes qu’elle abritait que de l’environnement qu’elle offrait, était sa tasse de thé. Une façon de se dépasser, et d’être remis à sa place, à sa place d’humain, d’animal vulnérable. La nature resterait toujours supérieure à eux, qu’importe la méthode pour essayer de la dompter.

Le saut fut impressionnant, même pour un gars comme lui. Mais comme il se disait, une fois dans le vide, plus moyen de revenir en arrière. C’était se confier à la technique (pour un saut en parachute) ou au destin (pour un saut d’une cascade). Ses pieds en avant, il creva l’eau bouillonnante. Les bruits de bulles, de remous, assaillirent son audition, et il fut ballotté par le courant forcément plus violents. Il émergea un peu plus loin et rejoignit le groupe. Le destin n’avait pas mis de roches sur leur route.
Ils étaient sortis de ce merdier, mais pas de cette planète, et rien ne pouvait leur dire qu’ils ne tomberaient pas sur des indigènes. Il fallait rester discret.

« J’me rends en éclaireur à la Porte. », confia le jeune homme tranquillement. Il se sentait devoir le faire. C’était un peu sa spécialité de toute façon, de se mouvoir discrètement jusqu’à un point pour prendre des informations ou établir un poste de tir.
Ce ne fut pas une partie de plaisir. La nature était hostile, la chaleur toujours extrême, même si la soirée approchant, ça commençait à aller mieux. Il y avait des bestioles, type moustiques, qui emmerdaient le monde copieusement, et il en écrasa quelques uns sur son torse à moitié dénudé par les prélèvements de tissu de Carson pour refaire les bandages. Arrivant par en haut, en prenant soin d’éviter les positions indigènes qu’il pouvait repérer, il constata que la Porte était sûrement gardée. Impossible de tenter quoique ce soit sous peine de retourner dans la fosse à Gracieux. Un deuxième round et s’en était terminé d’eux.
Il revint quelques heures plus tard, annonçant la nouvelle. Il n’y avait plus qu’à attendre qu’Atlantis réagisse à leur absence et déclenche toute une série de protocole pour venir les récupérer. Attendre et survivre. Ça irait vite. Les tours de gardes s’installèrent, le repos était mérité et salvateur. Ce fut la cavalerie qui déboula, en Jumper. Si seulement ils avaient procédé de cette façon pour venir la première fois… Impossible qu’ils disaient.

Bande d’enfoirés va, pensa-t-il en regardant l’appareil se poser, un demi rictus sur ses lèvres broussailleuses. Il n’en voulait à personne, même pas à ces indigènes. Ils avaient leurs raisons. Home sweet home !

Revenir en haut Aller en bas

Lorn Fawkes
Archéologue
Langues Antiques
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 34] : Le Rocher du Zana - Page 3 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 12/12/2018
√ Nationalité : Anglaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 69
Liste de vos DC : Hailey Spalding

Mar 11 Aoû - 16:56

Lorn Fawkes
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Lorn



Et voilà. Après la bête disgracieuse, les tunnels atroces, les rochers sur le coin de la figure il fallait nager alors qu’ils étaient dans un état lamentable, épuisés physiquement et moralement. Lorn grogna. Il détestait déjà ce chemin. Il glissa son précieux carnet et son stylo dans un sac plastique à zip qu’il avait conservé dans sa poche, se disant que cela lui éviterait toujours une inondation regrettable des précieuses pages puis plongea lorsque ce fut son tour.Pour une fois, il était heureux de ne pas être un trop mauvais nageur mais réalisa très vite qu’il n’avait pas trop de prétention à avoir sur le sujet. Trois brasses dans une piscine et affronter la fureur des eaux souterraines n’avaient pas grand chose en commun. L’eau boueuse faisait qu’il ne voyait rien, qu’ouvrir les yeux était un enfer. A un moment il crut manquait d’air, découvrit la poche d’air avec bonheur avant de devoir replonger et ce fut enfin l’air pur, libre. Ils étaient sortis, enfin.
Le reste consistait à crapahuter sur un terrain accidenté mais au moins ils pouvaient désormais voir où ils allaient, ce qui rendait la progression plus facile. Warren décida de jouer les éclaireurs. Grand bien lui fasse, Lorn n’avait aucune envie de refaire face à des attardés congénitaux incapables de faire la différence entre les dangers d’une machine et ceux qui en sortaient. La Porte étant gardée, ils durent attendre. Des tours de garde à somnoler à moitié, à connaître la faim naissante et à regarder les racines en se demandant si elles étaient comestibles… Puis un jumper vint, retour à la maison et bonjour les vraies soins !



Darren


Cette eau là était bien meilleure.
Elle était fraîche, plus claire et limpide. Elle était imprégnée de liberté et faisait oublier un petit instant toutes ces mésaventures. Ca lui rappelait de bons moments d’ailleurs.

Darren se souvenait avoir eu peur quand il s’était rendu compte du saut que le destin leur demandait de faire. Il ne l’avait pas montré, bien entendu. Mais il s’était quasiment persuadé qu’il s’écraserai dans un ultime claquement très sec. Avec une puissance suffisante pour se briser les os. Il l’avait fait après une dernière pensée. Le soldat s’était manifesté par un plat monstrueux, fait une sorte de roulé boulé dans l’eau, avant d’être repoussé par le courant.

Maintenant, il faisait quasiment la planche, regardant le ciel et profitant de la fraîcheur de l’eau. Ses membres lui faisaient mal, il avait le cul en chou fleur, ses maux de têtes revenaient. Mais ils respiraient et ils étaient libres, enfin !

« Tout le monde sur la berge, on continue à pied !! »

Darren grogna. Pas de repos pour les braves.
Il suivit le reste de la troupe et remercia Carson qui l’aida à s’adosser contre l’épais tronc d’un arbre. Il n’en pouvait vraiment plus.

« J’me rends en éclaireur à la Porte. »
« Hé !!! » parvint-il à articuler pour l’intercepter dans son voyage. « Gare à toi mec. Te fait pas chopper. »
Un sourire moqueur garnissait son visage blafard.
« Sinon ce sera “la mort ou le tchitchi ?!?” »

Au cours de la cruelle attente qui s’ensuivit, Darren reprit des forces. Il le devait à Carson, ses soins, et surtout sa patience. Le soldat échangea un peu avec son collègue militaire puis il avisa Lorn. Ce mec était imbuvable par moment mais c’était un pro dans sa spécialité.
Il le voyait parfois noter ses observations dans son fameux carnets. Il essayait de récolter des renseignements à partir de rien, ce qui lui donna une idée.
A un certain moment, Darren se traîna jusqu’à lui et s’installa douloureusement.
« Dites. Pendant que je m’amusais là-haut, j’ai remarqué que le métal était toujours bien conservé par rapport aux bibelots fossilisés. » Lui dit-il.
Darren ouvrit son gilet tactique puis en sortit difficilement le morceau de pelle qu’il avait placé là en guise de défense supplémentaire. L’eau l’avait nettoyé, sa résistance en était d’autant plus flagrante.
« J’sais pas bien si ça va vous être utile. Mais de tout le groupe, je suppose qu’un artefact archéologique vous revient de droit. »
Puis il lui rendit l’objet.
Une pelle ? Lorn eut un léger sourire. Ce n’était pas le plus magnifique des artefacts archéologiques. Il n’en tirerait pas grand chose mais cela ferait toujours un bon souvenir de cette expédition foireuse et peut être que des analyses de sa constitution leur apporterait quelques réponses mais ce n’était plus réellement là son domaine. A part casser les pieds à ceux qui l'étudierons jusqu’à la plus petite molécule, il ne pourrait que dire “elle servait à creuser des trous dans la mine”.
« Merci. Ils vont être content sur Atlantis, l’on revient sans nos affaires mais avec une pelle… »
« Ils ont intérêt d’être content. Sinon on revient avec des poires ! »
« Où on leur propose d’aller se promener dans ce petit paradis et faire la rencontre de… Comment c’était déjà ? Charmant ? Gracieux ? »
« Gracieux ! La meilleure tête d’affiche qu’on peut trouver pour vanter l’agence matrimoniale de la planète. »
« Hmm… Une agence à fuir… Enfin bon merci encore. »
« Vous coupez pas le doigt avec ça. » se moqua-t-il en repartant.
« Ou assommer quelqu’un. » rétorqua Lorn avec un sourire fatigué. Finalement, ce soldat n’était pas si désagréable.

L’arrivée du Jumper, un peu plus tard, lui rendit le sourire.
Il avait eu la même pensée en se disant que tout aurait pu être évité si on les avait déposé en jumper en début de mission. Mais vu la situation, il n’allait pas faire la fine bouche. Il avait hâte que le vaisseau les ramène à la maison.
Dans un coin de sa tête, il nota l’importance de signaler ce piège sur cette planète et le fait qu’il serait peut-être avisée de détruire cette Porte.

Que d’autres innocents ne finissent pas dans le ventre de la bête…


Rodney



Enfin, l’air libre. L’extérieur. Nager en apnée avait été difficile, et je m’étais vu mourir noyé. Mais par chance, le chemin déboucha hors de la montagne, pour notre plus grand plaisir. Enfin, une bouffée d’air frais. Mais nous ne pouvions pas profiter de cet instant, le courant devint encore plus fort. Une cascade se trouvait devant nous, et notre seul chemin était de se laisser entraîner dans les eaux, chutant avec elles. Malgré la hauteur, nous n’avions pas le choix. Lorsque ce fut à mon tour, j’eus beaucoup de mal à me lancer, il fallut d’ailleurs presque me pousser pour que je me jette dans le vide. L’atterrissage ne fut pas sans douceur, j’ignorai où était l’endroit et l’envers. Et après avoir repris mes esprits, je nageai vers la berge pour rejoindre les autres. Enfin, le calvaire était terminé, nous étions sorti de la montagne, loin de la bête. Mais il y avait encore un problème : comment allions nous rentrer ? Par chance, les indigènes n’étaient pas là. Warren partit en reconnaissance jusqu’à la Porte des Etoiles pour analyser la situation. En l’attendant, je m’allongeai sur le sol pour me reposer.

Quelques heures plus tard, quelques jumpers vinrent nous sauver et nous rapatrier de cet enfer. Cependant, nous ignorions encore que cette aventure allait mal se terminer. A peine arrivé sur Atlantis, je partis pour l’infirmerie afin d’effectuer un check up. Et lorsque rien d’anormal ne fut constater, des soldats cagoulés me conduisirent en détention malgré mes protestations. Sur ordre du nouveau Commandant.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Atlantis
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 34] : Le Rocher du Zana - Page 3 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Mar 11 Aoû - 17:35

Atlantis
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Conséquences et récompenses


Bravo à tous pour être parvenus à la fin de cette MJ. En espérant qu’elle ait pu vous plaire. De notre côté, nous avons pris un plaisir certain à vous torturer en mettant vos personnages dans de rudes conditions.

La mission sera qualifiée d’échec : il fut impossible d’établir le moindre contact avec le peuple indigène. Ce dernier étant des plus hostiles, il n’y aura plus de missions d’exploration la concernant.
Des études seront effectuées sur le métal rencontré : le zanium. Sa robustesse et sa légèreté sont remarquables et font que Zana ne sera pas oublié.

Le retour sur la Cité s’effectuera à bord de jumpers.
Vos personnages seront placés en détention après avoir reçus des soins le temps qu’ils soient briefés sur les derniers événements et chacun aura une entrevue avec l'un des lieutenants du commandant pour déterminer s'ils risquent de poser problème au Commandant ou non et leurs comportements seront bien entendu analysés.

A vous de choisir quel camp vous souhaitez intégrer, n’oubliez cependant pas l’état de santé de vos personnages après cette épreuve difficile.

Si vous convainquez les mutins que vous ne poserez pas de problèmes, vous serez libéré et pourrez reprendre vos activités normalement ou presque.
Si vous montrez votre hostilité, vous serez envoyé au camp Delta où sont retenus les pégasiens et les membres ouvertement hostiles de la Cité.

Carson Beckett

Mission abandonnée.
Présence trop faible pour pouvoir prétendre à un gain de compétences.

Rodney Mckay

Pour cette première mission en tant que Chef d’équipe, Mckay n’a pas pu briller comme il l’espérait néanmoins il a su prendre des décisions et l’équipe est rentrée au complet, c’est là un objectif prioritaire pour tout chef d’équipe.

Nous t’accordons :
  • +1 Influence
  • +1 Esprit d'équipe
  • +1 Sang Froid

Lorn Fawkes

Lorn n’a pas pu utiliser ses talents pour cette mission centrée sur la survie. Il s’en est néanmoins très bien sorti en usant de logique et de réflexion face à la situation. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir un gros fusil pour être bon ! Bravo ! Il devra passer à l’infirmerie pour soigner sa main.

Nous t’accordons :
  • +1 Sang Froid
  • +1 Esprit d'équipe
  • +1 Rapidité esprit


Darren Clive

Et bien Darren se souviendra longtemps de Zana. La tâche n’était pas simple mais il est parvenu à s’en sortir en un seul morceau, même s’il a perdu quelques centimètres de peau. Il y en a une qui se fera un plaisir de le masser à son retour ! Beaucoup auraient perdu pied mais pas Darren qui a même réussi à lui trouver un beau petit nom ! Bravo ! La créature de Zana sera désormais connue sous le nom de Gracieux dans les bases de données de la Cité.

Nous t’accordons :
  • +1 Infiltration
  • +1 rapidité esprit
  • +1 survie


Warren Butler

Il fallait bien un Seal pour sortir l’équipe de ce traquenard ! Warren n’a pas démérité et s’est battu comme un lion pour tenter de ramener toute l’équipe en vie. Quand la situation l’exigeait, il a sû prendre le rôle de Chef d’équipe.

Nous t’accordons :
  • +1 Explosif
  • +1 Influence
  • +1 Esprit équipe



° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum