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[MJ 34] : Le Rocher du Zana

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Atlantis
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Sam 25 Avr - 16:31

Atlantis
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Briefing

Il était plus de neuf heures, l’équipe n’allait pas tarder à franchir les portes de la salle de briefing. Tyler McLeon, un des responsables techniques était en train d’installer son ordinateur vérifiant les différentes connexions. Il avait passé une bonne partie des deux derniers jours à préparer la future mission d’exploration sur Zana. Ce n’était pas une première pour lui, il était celui qui avait repéré cet astre dans la base de données anciennes et qui avait choisi de s’y intéresser. Quoi de plus normal qu’il en suive le dossier, l’Irlandais était le plus à même pour répondre aux différentes questions. 

Etant donné le personnel convoqué pour cette mission, l’homme avait préféré demander aux techniciens de la salle de contrôle de s’assurer que chacun était bien réveillé. Pas question que la mission ne soit retardée pour un oubli de réveil. Hé oui, ces gens avaient beau être parmi les plus éminents cerveaux de la galaxie, il fallait parfois les materner. Tout spécialement quand leur prénom commençait par un R et finissait par un Y. Tyler se rapprocha de la table disposée en fond de salle, des viennoiseries encores chaudes y étaient posées, quelques fruits ainsi que des boissons chaudes. L’homme se servit un thé avant de rapprocher de l'ordinateur.

Les premiers pas résonnaient dans le couloir et bientôt le premier membre de l’expédition passa les portes. L’homme le salua par son prénom, faisant de même pour chacun des participants. Pas de traitement de faveur pour certains, McLeon s’adressait de la même manière à chacun ajoutant un signe de tête avant de prendre une gorgée de son thé. Lorsque l’équipe fut au complet, il laissa quelques minutes pour que chacun puisse se servir, échanger quelque peu avant de provoquer la fermeture des portes et la diminution de la lumière. Un seul mot d’ordre : la réunion commençait.

« Bonjour à tous.  » Petite pause laissant à tous la joie d’y répondre en coeur avant de reprendre. « Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Tyler McLeon, superviseur des missions d’exploration et si vous êtes réunis ici, c’est pour participer à la mission sur P7X-282, aussi appelée Zana.  »

C’était parti pour la présentation visuelle dont il n’était pas peu fier. 

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« Voici Zana.  » Fit-il en montrant le petit astre en orbite autour de cette immense planète. « Cette lune est dotée d’une Porte des étoiles, ce qui est très rare. C’est donc cette lune qui intéressait les anciens et non cette planète. Elle est viable, la température oscille entre 30°C la journée et 5-10°C la nuit. Le taux d’humidité y est important. » 

D’autres informations s’affichèrent, toujours illustrées de photos. McLeon avait bien les choses pour que cela soit le plus visuel possible. Pas question d’un énième briefing avec des informations scientifiques inutiles pour les 9/10èmes de l’équipe d’exploration. Il fallait aller à l’essentiel.

« Voici les images récoltées par le MALP. La zone d’arrivée donne sur un canyon des plus étroits. Impossible donc d’utiliser un jumper, il vous faudra marcher. Comme vous l’avez déjà sûrement remarqué, il y a des signes de vies.  » L’homme mit en valeur les multiples ornementations autour de la porte mais aussi les traces de pas. « Vos objectifs sont d’entrer en contact avec cette civilisation, de voir si des négociations sont possibles et d’explorer la zone pour déterminer si Zana possède un intérêt pour cette expédition.  » 

Fin de l’exposé pour le Superviseur qui termina avec son cliché préféré de la planète avant d’approcher et de tendre à un chacun un dossier comprenant une présentation plus détaillée de la mission. 

« Docteur McKay, vous êtes à la tête de l’équipe. Départ 10h30. Des questions ?  »



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Rodney McKay
Responsable scientifique
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Sam 2 Mai - 11:17

Rodney McKay
Le Rocher du Zana

MJ 34


L

aboratoires Scientifiques


08h30 ...


Je restai un long moment sans dire un mot, une tasse de café dans la main, fixant un sac à dos posé sur la table de mon bureau. En pleine réflexion, je vérifiai si j'avais mis tout mon matériel nécessaire à l'intérieur pour partir en mission. J'avais été convié à partir en exploration sur une nouvelle planète de la base de données des Anciens, et plus précisément une lune. A priori, probablement pas une mission dangereuse, mais il fallait toujours se méfier. J'avais l'art d'attirer les emmerdes même dans un paradis désertique. Imaginez vous être pourchassé par une nuée de moustiques gros comme le pouce, et vous comprendrez ma situation. Sans oublier qu'il y avait peut être de la technologie Ancienne sur cette lune, il me fallait donc mon matériel adéquat. Un oubli risquait de coûter cher. Machinalement sans même y penser, par pur automatisme, j'avalais une gorgée de café de temps à autre, sans me rendre compte que ce dernier refroidissait rapidement.

"Vous allez finir par être en retard !"

Une voix me sortit de mes pensées, et je tournai la tête pour apercevoir Radek dans l'encadrement de la porte de mon bureau.

"Non, je ne serais pas en retard ! Je réfléchis simplement au matériel que je dois emmener, alors ça prend du temps. Je dois m'en occuper moi même si je veux que ça soit bien fait, et que rien ne soit oublié" lançai je avec mon ton habituellement désagréable.

"Je faisais juste une remarque, Rodney. Vous n'êtes vraiment pas matinal".

Sur ces dernières paroles, Zelenka partit s'occuper de ses propres affaires, me laissant seul à soupirer. Mais de quoi se mêlait-il ? Je savais parfaitement l'heure qu'il était. Cependant, il avait raison sur un point : j'étais de mauvaise humeur. Je m'étais couché assez tard, après avoir réparé une bourde de mon équipe scientifique ... comme d'habitude. Puis, me voilà levé très tôt pour préparer mon départ. Inutile de compter sur les autres pour préparer le sac à dos, à tous les coups ils auraient oublié la moitié des choses importantes. Il fallait vraiment que je m'occupe de tout. Sans oublier que je n'avais pas encore eu ma dose de caféine pour finir de me réveiller. Le petit déjeuner que j'avais dû engloutir rapidement, bien que plus copieux que la plupart des autres petits déjeuners, ne suffisait pas encore à me calmer.

Je soupirai à nouveau, puis je terminai ma tasse avant de poser celle ci sur le bureau. Il était temps d'aller au briefing de mission, je repasserai prendre mon sac après être allé à l'armurerie. Je quittai les laboratoires et me dirigeai vers la salle de contrôle où se trouvaient les salles de briefing. En arrivant, je fus le premier de l'équipe sur place. Il y avait simplement un technicien, celui qui allait donner la réunion. J'avais oublié son nom, mais je m'en fichais pas mal. A peine un bonjour dans sa direction que mon regard fut attiré par le buffet organisé. De quoi me mettre un peu de meilleure humeur. Je me servis une bonne dose de café, et pris quelques viennoiseries, sans aucune gêne d'en prendre autant. Si je m'écoutais, j'aurais pris la moitié du buffet, vous n'imaginez pas le contrôle de moi même que je dus avoir pour ne pas céder à cette tentation. Non, simplement quatre viennoiseries, ce serait suffisant. Alors que je m'installai sur une chaise en posant mes victuailles sur la table, je vis le reste de l'équipe arriver. Un scientifique, un médecin et deux militaires. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant d'ailleurs quel médecin était désigné pour partir en mission.

"Carson ? Vous faites parti de l'expédition ? Ca me surprend".

Puis, mon regard se posa sur Lorn Fawkes, un scientifique sous mes ordres. Je fronçai les sourcils, essayant de mettre un nom sur son visage. Moi et la mémoire des noms. Je claquai plusieurs fois des doigts avant de le désigner.

"Foster, c'est ça ? Je suis content que vous soyez dans mon équipe pour cette mission. Votre profil m'a tout de suite intéressé lorsque je vous ai recruté. De ce que j'ai vu, vous êtes brillant" lançai je avec un sourire, avant de rajouter en faisant une grimace "Enfin ... pas autant que moi. Mais je suis persuadé que vos compétences seront très utiles".

Ben quoi ? Je me trompais de personne sans m'en rendre compte, ça arrivait à tout le monde, non ? Le Docteur Foster était un biologiste compétent, enfin bien plus compétent que la plupart des personnes qui étaient sous mes ordres. Alors j'étais content de l'avoir dans mon équipe. Qui aurait pu penser que je me trompais de personne en ce moment ?

"Espérons que vous l’êtes autant… Et c’est Fawkes, Lorn Fawkes.".

"Ah oui ? Lorn Fawkes ? Heu … je croyais avoir recruté le Docteur Foster, un brillant biologiste. Je me suis trompé ?"

"Du tout au tout… Si tant est que vous ne vous payez pas ma tête. Je suis archéologue, et spécialiste des langues anciennes et certaines aliens. Sauf celle des scientifiques hélas".

"Mmhhhh" dis je en levant un sourcil, pensif, le regard ailleurs sans faire attention à la petite pique de Lorn. "Bon, soit … on fera avec ça. Tant pis pour mon biologiste".

"On en reparlera quand vous serez pas foutu de lire un panneau de direction dans une langue que vous ne parlez pas".

"Si vous le dites. Vous ne savez pas à qui vous vous adressez. Je suis le célèbre Docteur Rodney McKay, je me sors de toutes les mauvaises situations tout seul, en sauvant les fesses des autres au passage" lançai je en croisant les bras sur mon torse, de pure mauvaise foi.

"Oui oui… Et vous devez avoir un doctorat en mauvaise foi et un autre en prétention ? Merveilleux ! Je croyais être le seul génie à les avoir également obtenu !".

J’eus un petit rire sarcastique.

"Vous, un génie ? Il n’y a pas plus brillant que moi. A part peut être le Colonel Carter … et encore. Vous me remercierez quand je vous sauverais, vous aussi".

"C’est ça…Elle est où votre lampe que je vous fasse rentrer dedans ?".

« C’est bon, vous avez fini ? » fit Tyler pour couper court à l’échange des deux scientifiques.

Je secouai la tête en prenant un air exaspéré, n’en revenant pas de la tournure de la conversation. Mais c’était qui, ce gugusse ? Je ne me souvenais pas l’avoir engagé. Ah non, ce n’était pas moi, c’était sûr. Je n’aurais jamais recruté un tel scientifique très loin d’être brillant vu cette joute verbale. Le technicien intervint pour arrêter notre échange, mais je ne répliquai pas, gardant le silence. J’eus simplement un petit rire moqueur, puis je bus une gorgée de café en passant à autre chose. Cette mission promettait si les autres énergumènes étaient du même gabarit. Pauvre de moi.

Enfin, je regardai les deux militaires.

"Et je suis entouré par deux militaires pour ma protection, les 1ère classes ... heu ... j'ai oublié vos noms ... mais peu importe".

« Warren et Darren. “L’grand et l’petit” ça marche aussi docteur... »

« Ouaip, Darren et Warren. “L’petit et l’grand”. »

Autant dire que je levais les yeux au ciel en entendant les présentations de Laurel et Hardy … enfin, de Darren et Warren. Entre Lorn et ces deux là, j’avais peur pour la mission. Il n’y avait finalement que Carson, le gros nounours qui ne ferait pas de mal à une mouche, qui était là pour sauver l’honneur. Avec moi bien sûr. Me voilà dans le pétrin. Je lançai un regard noir aux deux comiques, en croisant les bras sur mon torse.

"Et voilà un superbe duo … très sérieux de votre part, me voilà bien entouré. Et je peux savoir qui est qui ? Ou vos noms de famille peut être"

« Voyons Rodney, on sait bien que votre sublissime cerveau chassera cette information inutile en dix secondes. » s’amusa Darren en échangeant un regard avec son collègue. « Contentez-vous de “Truc” et “Muche”. Interchangeable à loisir. Et qu’il suffira de se jeter dans nos jupons pour trouver protection ! »

Quelle chance j’avais là, me voilà en compagnie des militaires les plus idiots de la cité. Après leur avoir lancé un regard noir, je tournai la tête vers Tyler.

"Vous êtes sérieux ? Ce sont ces deux militaires qui m’accompagnent en mission ? Vous n’avez trouvé personne d’autre de plus compétent ?"

« Pour jacasser ? Difficile de trouver meilleur que vous ouais. C’est bon, on peut commencer ? », rajouta Warren en se tournant lui aussi vers Tyler après m’avoir toisé deux secondes.

Tyler nous écoutait exaspéré par ce mélange d'arrogance et de gamineries.

« Si ces messieurs veulent bien, nous allons peut être pouvoir entrer dans le vif du sujet. »

Sans me lancer dans une nouvelle joute verbale, je reportai mon attention sur le technicien, tout en avalant une bouchée d’un délicieux croissant chimique fabriqué en usine. Tyler nous expliqua alors le but de la mission. De la simple exploration. Jusque là, tout allait bien, rien d'anormal par rapport à ce que je faisais depuis le début de l'expédition. Et à priori, pas de Wraith. Par contre, je déchantai un peu en entendant la température extérieure. 30 degrés ? Sérieux ? J'allais mourir de chaud si on débarquait en pleine canicule. Sans parler du taux élevé d'humidité, tout pour faire des conditions d'exploration horribles. Pourvu qu'il fasse moins de 20, ça serait le top. Je fronçai les sourcils et écoutai la suite, qui ne plut pas non plus. Pas de jumper, la porte était inaccessible par voie aérienne à cause du canyon étroit. Il ne manquait plus que ça, de la marche en perspective. Je soupirai comme à mon habitude en levant les yeux vers le plafond, tandis que Tyler terminait son exposé en demandant s'il y avait des questions. Pendant son discours, j'avais parcouru le dossier pour l'étudier et savoir où j'allais mettre les pieds. Moi, chef de l'équipe d'exploration. Quelle chance.

"On va vraiment devoir marcher ? Mais ... leur premier village est peut être très loin ... à plusieurs dizaines de kilomètres. Ca va prendre du temps, et nous fatiguer" dis je en plaignant déjà, sous entendant bien sûr "ME fatiguer". Tout le monde connaissait mon légendaire côté anti sport.

« Hé oui, Docteur McKay, vous allez devoir marcher. Ça n’a jamais tué un homme de marcher quelques kilomètres et comme vous êtes chef d’équipe, pensez à vous comporter comme tel en ne fatiguant pas votre équipe. »

Pour me connaître, Tyler m’imaginait déjà pester au bout d’un kilomètre ou à cause d’un caillou dans ma chaussure. Les plus à plaindre seraient les membres de l’équipe donc peut être qu’en me demandant d’agir en chef, je pourrais atténuer les souffrances des autres. Aux paroles du techniciens, j’eus une moue douloureuse, m’imaginant déjà marcher pendant des heures et des heures, avec les ampoules aux pieds, les courbatures dans les jambes, le souffle court et le rythme cardiaque s’emballant à une allure dangereuse pour ma santé. J’étais vraiment à plaindre, vous ne trouvez pas ? D'autres questions de la part des autres membres de l'expédition fusèrent, puis ce fut encore à mon tour. Je ne pouvais pas m'en empêcher.

"On sait quelle température il fait en ce moment ? Je demande juste ça pour savoir si je dois mettre mon écran total indice 70 ! A 30 degrés, ma peau fragile va brûler !"

Bien sûr que oui, des questions bien utiles pour mener à bien cette expédition, je vous assure.

« Nous enverrons un drône peu avant votre mission. Vous pourrez donc choisir l'indice solaire précis à l'opérateur drône. »

"Bien … bien … il faut toujours être prévoyant, n’est ce pas ?"

Je n’avais pas du tout relevé la pointe de moquerie dans la voix de Tyler, parce que à vrai dire, je m’en fichais pas mal. Ce n’était pas lui qui allait risquer sa vie dans une fournaise, n’est ce pas ? J’attendrais donc l’analyse du drone afin de savoir quel crème solaire prendre afin de protéger au mieux ma peau délicate et fragile. Et comme aucune autre question ne me vint à l’esprit, je gardai le silence, attendant de voir si les interrogations des autres.

© Starseed

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Sam 2 Mai - 11:33

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MJ 34 : Le Rocher du Zana


Briefing

Première mission de taille depuis l’arrivée de Warren sur la cité. C’était quelque chose qui devait se fêter ça, non ? Au retour, il irait se prendre une pinte au bar… Enfin s’il était ouvert. Manifestement, l’endroit n’était pas très flexible sur les horaires la semaine, pour ne pas dire pas du tout. C’était comme si on craignait que les gens se relâchent en pleine semaine et qu’ils profitent d’avoir terminé leur journée de travail pour aller boire un coup. Ah ? N’était-ce pas ce qu’on pouvait faire dans le civil ? Si, surement. Peut-être qu’il fallait garder une certaine cohésion ici, et qu’il ne fallait pas trop avoir l’impression qu’on était en vacance dans un club-med all inclusive. Pour le militaire, cela ne posait pas de problème particulier. Habitué des missions extérieure, il se sentait comme un SEAL dans l’eau.

Quoiqu’il en soit, il n’était pas payé pour réfléchir ou pour ouvrir sa gamelle sur une organisation qui semblait avoir fait ses preuves et qui tenait la route. Il venait de débarquer avec ses rangers pourries, autant faire profil bas, et ne pas chercher les emmerdes. De toute façon, s’il y avait bien quelque chose qu’il n’aimait pas, dans sa vie privée, et dans le boulot en dehors du terrain, c’était bien les emmerdes. Il considérait en avoir suffisamment à traiter quand il était déployé, autant ne pas s’en créer d’autres alors qu’il pourrait être peinard.

« Pas mal. », constata-t-il en voyant le buffet de petites viennoiseries, café et autres boissons, qui attendait, encore fumant, que les gens conviés à la mission se servent. Pour un peu, et il se serait cru de retour en France, quand c’était une espèce de tradition que de ramener des croissants et autres petits pains au chocolat pour X ou Y raisons. En fait, toutes les occasions étaient bonnes, comme il l’avait appris à son détriment alors que son téléphone avait sonné dans son casier.
Perso, il était plus oeufs brouillés / bacon le matin, mais le doux fumé qui s’échappait de tout ça avait de quoi mettre en appétit même l’estomac le plus endurci. Du coup, même s’il avait pris un bon ptit dej’ ce matin, n’en déplaise à la personne qui l’avait cherché dans ses quartiers pour vérifier qu’il était bien réveillé, il allait se taper un petit gueuleton. Comme on disait dans le métier, on ne savait pas de quoi le lendemain serait fait, et avoir une petite réserve de gras ne pourrait pas nuir en cas de disette. D’autant plus vrai avant une OPEX, dans une OPEX.

Bon pour ce qui était du café, il passa son tour. C’était un coup se filer des aigreurs ou des tensions inutiles. Fallait savoir rester zen quand on était un Butler, et il avait le sentiment qu’il faisait honneur à son patronyme.

Après avoir salué les personnes déjà présentes, il se cala dans un siège. C’était comme dans une bonne vieille cellule de crise, quand on avait le temps de préparer les en-cas avant d’envoyer les hommes au casse pipe. Bon, il était plus habitué à : « monte dans la bagnole, je te brief en allant à l’aéroport ! »
Le jeune homme se concentra sur le briefing. Pour lui, c’était un moment clé de la mission : désignation d’objectif, but à atteindre, comment, où, pourquoi, avec qui, et avec quel moyen. Les températures étaient utiles, ça allait jouer sur ses prévisions en terme d’équipement. Pour ce qui était du visuel, Warren n’étant pas un grand fan de technologie, ça lui passait un peu au dessus de la tête. Au moins, ça avait le mérite d’être parlant, et pas soporifique. C’était un peu ce qu’il craignait en travaillant avec des civils. Les années d’expériences de l’armée dans la matière donnait un avantage certain aux militaires, qui d’ailleurs, étaient à l’origine de la création du mot « briefing. » Il devait reconnaître que ce n’était pas mal du tout et que le type, ce fameux McLeon amenait bien les choses jusque là, mais ça se gâtait un peu après.

Quoi, c’était tout ? Pas d’infos sur les pecnos qui vivaient là ? Rien, que dalle, walou ? Fallait aller là-bas, se présenter, déterminer s’ils étaient ouverts, susceptibles de commercer, et rentrer bafouiller tout ça dans un rapport ? Bon. C’était peut-être l’habitude de tout savoir sur tout qui le guidait. Dans les opérations spéciales, on aimait que tout soit clair dès le début. Ici, c’était une mission d’exploration, et qui disait exploration, disait découverte. Cela ne le dérangeait pas. Prendre contact avec un peuple étranger, déterminer s’ils étaient hostiles à des éléments venus de l’extérieur ou non, tâter le terrain… C’était un peu tout ce qui faisait le charme d’une bonne mission d’exploration diplomatique. Un peu de surprise ne faisait pas de mal.
Et puis, pour les prochains qui se rendraient sur les lieux, ils auraient les infos qu’il aurait aimé avoir. Voilà, fallait bien démarrer par quelque part, et pour une fois, il était au bout de la chaîne alimentaire, le premier à s’accrocher au hameçon en gueulant « ne me bouffez pas, je viens en paix ! ».

L’heure des questions. Warren se faisait toujours une petite joie de ne jamais poser la première question. La faute à l’école ça, et le sentiment d’être celui qui n’a rien pigé. Cela dit, si personne ne se lançait, et qu’il en avait véritablement une qu’il jugeait capitale, du moins pour lui, il n’hésitait pas longtemps à la poser quand même. Le doute, il ne fallait pas l’avoir une fois que tu étais parti, tout seul, et comme un con. En tout cas, il pouvait enfin mettre une trogne sur ce fameux Rodney McKay. Il en avait entendu parler depuis son arrivée sur la cité, en mal, et souvent en… mal, mais il n’avait pas encore eu l’occasion de le croiser. Ce serait le moment. Sans appréhensions, sans jugement. De toute façon, le 1ère classe était du genre à prendre les gens comme ils venaient, sans trop se prendre la tête.
Il pouvait déjà se faire une idée grâce à cette entrée magistrale qui l’avait déjà conduit à se prendre la tête avec l’autre scientifique du groupe. Ça allait vraiment se passer comme ça tout au long de la mission ? Une chose était claire : moins il causerait, moins on l’emmerderait. C’était une certitude. Les petits débats pour savoir qui était le plus utile ne l’intéressaient pas vraiment. Tout cela se vérifierait sur le terrain, et il osait espérer que tout le monde ici présent était à la hauteur de sa réputation comme de sa place dans cette aventure. En parfait petit nouveau, il n’en doutait pas un instant, et puis un peu de testostérone dans une équipe parfaitement masculine, ça stimulait bien. L’autre militaire avait l’air sympa, et sa façon de répondre à Rodney lui avait bien plu. C’était histoire d’en remettre une couche.

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Lorn Fawkes
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Sam 2 Mai - 11:39

Lorn Fawkes
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Briefing


L’archéologue et linguiste désormais bien connu dans les couloirs d’Atlantis pour sa méfiance maladive de l’informatique et sa mauvaise foi incroyable pour user d’un ordinateur se trouvait dans un bar, devant un verre de brandy et un porte document ouvert, laissant entrevoir des schémas, photographies et textes, entrecoupés de nombreuses notes rajoutées d’une plume rageuse sur des données archéologiques récoltées dans l’une des dernières missions. Il attendait un ami, ou ce qui s’en rapprochait le plus. Une vieille connaissance arrivée sur Atlantis au cours de l’année, Thomas Grant. L’homme était un informaticien plus que compétent, la preuve que l’univers aimait l’équilibre puisqu’il péchait là où Lorn excellait et que les deux hommes avaient une entente cordiale et étrange à la fois. Aucun des deux ne diraient qu’ils étaient amis. Leur terme c’était « collègue respectable » ou « compagnon de boisson », du moins quand un nom d’oiseau ou une phrase meurtrière ne surgissait pas avec un naturel et une flegme totale. Il lui avait demandé un léger service, qui était sans doute aucun une affaire ardue : récupérer les données de la tablette tactile sur laquelle il enregistrait -quand il ne se contentait pas de faire enregistrer- les données nécessaires à ses activités hors la cité, et qui ne lui permettaient pas d’emporter plusieurs livres « essentiels ». C’était une nécessité qu’il ne pouvait nier et il avait été bien ballot en voyant le message « dossiers supprimés » apparaître lors d’une manipulation malavisée. Cela l’avait bien évidemment conforté dans sa conviction que l’informatique était invention du diable et que rien ne valait le papier. Il en était tellement convaincu qu’il avait déjà prévu un carnet A5 vierge, et deux de plus petit format. L’un était ordinaire, simple bloc de papier relié que l’on trouvait aisément sur Atlantis, l’autre était l’une de ses excentricités : un carnet à la couverture de cuir, fermé par un lacet. Ce dernier comprenait déjà plusieurs notes sur les langues. C’était, en quelque sorte, son grimoire de voyage, son aide-mémoire favori. Et entre une ligne de lecture et une gorgée, il se demandait s’il ne serait pas bon d’en prévoir un supplémentaire. Ce n’était pas ce qui lui manquait, les carnets. Il commandait en gros.
« Eh bien c’est fait. » fit une voix bien connu dans son dos, bientôt suivi d’une tablette posait délicatement sur le comptoir par une main qui se redressa bien vite pour faire signe au serveur d’apporter un verre de plus.
« Alors ? Tu pars où cette fois ? Mieux pour l’attardé de la modernité que t’es qu’une cité faite d’engrenages ? ». C’était bien là une réflexion digne de Thomas Grant estima Lorn. Mesquine à souhait, véridique par bien des côtés et comportant un mensonge bien conscient : l’informaticienne considérait pas les engrenages comme quelque chose d’archaïque par essence.
« Tu connais les militaires… Faut toujours attendre le briefing pour avoir toutes les informations… Comme si avoir quelques jours pour se préparer, étudier les bases de données des Anciens c’était inutile… De ce que j’ai compris c’est un monde habitée donc la routine habituelle… Prise de contact, négociation d’accord si possible… Tu sais ces activités qui demandent ces contacts humains pour lesquels nous sommes tout à fait recommandés… » glissa Lorn avec un sourire froid et ironique auquel son collègue ne put s’empêcher de répondre.
« Hmm… Oui… Comme quand nous tentions de pacifier les tensions entre certains amis à Oxford ? ». La tentative avait été malheureuse et n’avait fait que précipiter la séparation de leur groupe.
« Parfaitement… Et sinon ça va plus disparaître par magie avec cette saloperie ? » demanda Lorn en désignant d’un geste du menton négligeant la tablette, provoquant l’ire surjouée de Grant.
« Saloperie ? Cette petite beauté technologique ? Mais comment peux-tu dire ça !? Et pour ta gouverne, ça ne disparait pas par magie les dossiers informatiques… Comme d’habitude tu fais n’importe quoi avec…
« Oh ça va hein… Je suis sûr que j’ai été maudit… ». Il mentait ouvertement ; il était tout sauf superstitieux. C’était un homme qui sans nier la possibilité de l’inconnu ne croyait que ce qu’il voyait et entendait et qu’il pouvait prouver.
« Mais oui… Et je suis en plein changement de sexe pour mieux profiter des charmes du dernier squelette que t’as fait revenir ? D’ailleurs elle était super bonne ta dernière momie !
« Je sais… Vu comment elle était fracturée… » rétorqua Lorn qui se rendit vite compte que les autres habitués des lieux n’appréciaient pas leur humour particulier et commençait à se poser des questions sur la relation qui unissait les deux hommes. D’abord ils s’envoyaient des réflexions désagréables puis parler de fornication avec un cadavre tout naturellement… Evidemment les deux s’en moquaient totalement, habitués au regard désapprobateur et ne voyant pas pourquoi changer leurs façons d’être.
« Bon. J’ai encore du boulot. Essaie de pas tout faire planter même si j’ai une copie au chaud au cas où. T’auras qu’à me la demander en rentrant…
« Entendu. Et merci. » répondit Lorn, adressant un bref signe de tête à Grant qui après avoir fini son verre d’une traite repartait tranquillement par où il était venu, laissant l’archéologue finir le sien, récupérer ses affaires et rentrer de son côté. Ce ne serait pas ce soir qu’ils échangeraient longuement sur les mystères de la vie.
***
Le lendemain matin, Lorn était près, de pied en cape, arborant la tenue classique d’exploration dont les poches abritaient ses petits carnets, crypterium et mines de recharges, styloplume et encres ainsi qu’un appareil photographique. Il avait également opté pour un couteau pliant, ayant découvert au fil des ans qu’une lame était parfois bien utile pour manger mais aussi gratter une interstice. Il avait aussi deux pinceaux, l’un à poils doux, l’autre à poils durs, des sacs plastiques à zip et une lampe poche. Le tout constituait des objets qu’il estimait de première importance pour faire des recherches archéologiques de fortune, des études préliminaires. Dans son sac, il avait glissé, dans son étui, la tablette fraîchement restaurée et les autres effets utiles qui ne tenaient pas dans les poches, de tels sortes qu’il n’avait plus qu’à prendre le matériel prévu pour la mission et l’y ajouter. Il était huit heure quand il s’installa dans son fauteuil pour terminer sa lecture de la veille et lorsque l’on frappa à sa porte, bien avant l’heure où il était censé se présenter pour le briefing il lâcha un juron, jetant l’objet de sa lecture sur une table basse voisine puis alla ouvrir, fixant le malheureux soldat envoyé lui rappeler l’heure par un désagréable personnage à un autre tout autant si ce n’est plus désagréable.
« Monsieur ? Etes vous prêt pour… »
Il ne termina jamais sa phrase, s’entendant un répondre « Vous le voyez bien. Je n’ai pas besoin de chaperon. » avant de se faire refermer la porte au nez, ce qui ne l’empêcha pas d’entendre l’archéologue pestait contre les militaires et leur façon d’être. Lorn n’était pas vexé, pas réellement. Il était seulement agacé de voir que en plus de n’avoir eu que peu d’informations préliminaires à étudier longuement et en détails, il avait le droit à un réveil matin sur patte. Il n’était pourtant pas du genre à rater une heure importante. Ce n’était pas un anniversaire d’un ami cher, ou quelque chose du genre… Il regarda tout de même l’heure et estima qu’il avait le temps de prendre un dernier café avant de se mettre en chemin.
Neuf heure tapante, il arrivait devant la salle de briefing et y entrait, allant s’installer sans chercher à savoir si une place lui était réservée sur une chaise libre, ouvrant la documentation mise à la disposition de chacun et la parcourant après avoir grommelé un « Bonjour. ». Il n’y avait pas grand-chose. C’était ça l’exploration de nouveau monde. Il entreprit d’observer les différents membres qui composeraient l’équipe. Il y avait d’une part, l’inénarrable McKay connu pour ses talents multiples avec les machines, venait ensuite le fameux Carson réputé pour sa médecine et enfin la gente militaire. Si Lorn n’avait souvenir des noms c’était uniquement parce qu’il ne les connaissait pas. Pour une fois il ne faisait même pas preuve de mauvaise volonté en ne cherchant pas à se rappeler des noms des autres. Le briefing commençant, Lorn tourna son regard vers l’Irlandais et l’écran et entreprit de mémoriser chaque détail « utile » et il n’y avait pas grand-chose de très pertinent. Il fallait prévoir le manteau chaud pour la nuit, le chapeau le jour. C’était chose faite. Il eut très vite une question, la meilleure pour ennuyer le commun des mortels.
« Une petite… Des informations sur leur système de communication ? Parce que bon j’ai déjà donné dans les langages demandant des machines pour ne serait-ce que pouvoir entendre les sons… »
« Nous ignorons tout de leur niveau technologique...enfin nous ignorons quasiment tout d'eux.. Nous avons juste relevé des traces récentes de passage d'humanoïdes dans la région de la porte . »
Lorn lui lança un regard désabusé, se retenant de lâcher une réflexion désagréable qui aurait certainement sonné dans le style “bandes de branques”. C’était à se demander à quoi cela servait d’avoir la base des anciens à disposition et si seulement ils savaient s’en servir. Il ne répondit même pas, c’était à ses yeux totalement inutiles.
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Sam 2 Mai - 14:11

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MJ 34 : Le Rocher du Zana


« Donc là, tu vois, il faut faire la soustraction de ce que tu as utilisé sur ta monnaie. Le mieux, c’est de le faire régulièrement pour savoir ce qu’il te reste. »
Installé dans la petite salle commune du D4, Darren profitait de l’absence de ses copains pour passer du temps avec Lyanna. Depuis leur retour, il s’était transformé en professeur et lui apprenait les bases. Savoir lire, savoir écrire, les opérations, le calcul mental. Le tout à son rythme, sans la forcer. Généralement, c’est lui qui cessait les exercices dès qu’il percevait ses signes d’impatience. Il ne voulait surtout pas la dégoûter.

Mais le fait est qu’elle n’avait absolument aucune connaissance du système entourant le salaire, la dépense. Ce qui la sauvait un peu, c’est qu’elle n’utilisait quasiment rien. Sauf s’acheter des barres chocolatées de temps en temps par pure gourmandise. Le soldat savait que ce principe lui échappait complètement. Depuis l’affaire Macon qui avait failli emporter Teyla et Heimda dans les ennuis, c’était encore plus dur de la convaincre que ce pouvoir corrupteur ne touchait pas tout le monde.

Du coup, autant pour profiter de sa présence que lui apporter son aide, il était en train de lui apprendre à faire ses comptes. C’était difficile de la convaincre de s’intéresser à ce sujet. C’est vrai que chacun comptait ses ressources selon sa façon de voir les choses. Surtout dans un environnement où ils étaient nourris, logés. Alors il argumentait.

"Mais pourquoi il faut faire tout ça ? A quoi ça sert de mettre ce … truc … de côté ?"
« Pour l’avenir ! Par exemple, quand tu seras plus vieille et que tu auras d’autres projets que de tuer des mâles à la pelle. »
Lyanna fronça les sourcils en regardant Darren, sans trop comprendre où il voulait en venir. Il lui sourit.
« Par exemple, tu pourrais ouvrir une école d’art martiaux. Tu apprendrais à tes élèves les valeurs de tes soeurs, de ton clan. »
Darren savait que c’était un sujet très épineux. Il étreignit doucement son avant-bras.
« Navré Lyanna, je sais que c’est un sujet que tu n’aimes pas aborder. Mais c’est un des exemples qui montre que c’est important de préparer son avenir avec de la monnaie, tu comprends ? »

Lyanna secoua la tête en soupirant. Elle avait beau essayer de comprendre, ce n’était pas du tout simple pour elle d’imaginer ce genre d’avenir. Pour elle, la seule perception d’avenir qu’elle avait toujours eu dans la tête, c’était si elle allait mourir dans une attaque le lendemain. Mais pas une autre voie.

"Non, je ne comprends pas. Tout ça, c’est complètement abstrait pour moi. Je n’y comprends rien !"

Darren sentait qu’il perdait patience. Il fallait remettre à plus tard. Son amie était parfois sacrément butée quand elle “décidait” de ne pas comprendre quelque chose..
Il se mettait en retard et il faisait chou blanc pour la deuxième fois.

« Je dois y aller... »
Le soldat replia le cahier couvert de ratures et de calcul, mettant fin à l’exercice.
« On se voit à mon retour ? Tu veux lire un peu ou écrire ? »
"Tu en as pour longtemps avec cette mission ?"
« S’il n’y a pas de Macon sous ce dossier, non ! »

Lorsque Darren lui demanda si elle voulait lire ou écrire à son retour, Lyanna acquiesça. Même si le lecture n’était pas encore acquise, elle se débrouillait mieux qu’au début de son apprentissage, même si elle lisait lentement, et qu’elle butait sur certains mots lorsqu’ils étaient compliqués, ou qu’elle ne comprenait pas le sens.

"Je veux bien un livre pour m’entrainer toute seule, en t’attendant".

Clive acquiesça.
Il se rendit dans ses quartiers pour récupérer un bouquin. Il décida d’en prendre un qui parlait de la Terre, d’une jeune femme qui décidait de se venger malgré le fait d’être une miss catastrophe vouée à rendre l’aventure rigolote. Il prit le stylo et ouvrit la première page pour y inscrire : « Interdiction de frapper un homme durant mon absence. Je t’aime. D. »

« Et voilà ! Amuse-toi bien ! »
Lyanna prit le livre que Darren lui tendait, et commença déjà à lire le titre, curieuse. Le militaire consulta sa montre.
« Vache ! J’suis en retard, je vais me faire épingler ! »

Lyanna se leva, au moment où Darren s’apprêtait à partir.

"Tu feras attention ? Je ne serais pas là pour te protéger cette fois".
« Je sais pas. J’serai tenté de me mettre en détresse rien que pour te voir venir pour mes beaux yeux ! »

Le soldat lui déposa un baiser éclair et se sauva rapidement. Lyanna sourit à sa remarque, et le regarda partir. Si jamais le CODIR cherchait des volontaires pour une équipe de sauvetage, la jeune femme serait tout de suite de la partie. Pour sauver Darren bien sûr, pas les autres, il fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Elle quitta à son tour la pièce, emportant le livre avec elle. En marchant, elle vit la phrase que le soldat avait rajouté, et lorsqu’elle l’eut entièrement lu, elle sourit à nouveau, ignorant si elle allait respecter cette requête jusqu’au retour de Darren. En attendant, elle s’éclipsa quelque part dans la cité pour s’isoler et se plonger dans la lecture de ce livre.
Après ça, Clive fila en direction de la salle de briefing, ne parvenant pas à se déparer de ce sourire de légèreté. Un vrai gamin depuis qu’il sortait avec la Xéna des temps modernes. Il était excité et heureux à l’idée de repartir en mission. La feuille de réquisition indiquait des noms connu comme McKay et Carson. Il savait que ça allait faire des étincelles.

D’ailleurs, en entrant dans la salle en bon dernier, il remarqua illico la petite montagne de viennoiseries dans l’assiette du savant. Bien que le militaire ne le connaissait pas personnellement, il en savait suffisamment pour déduire que Môssieur faisait un embargo sur la quantité.
Petit régime McKay ?

Darren récupéra une petite bouteille d’eau et un pain au chocolat.
La première était pour lui. Quant à la viennoiserie, il la déposa dans l’assiette de Rodney, l’air de rien, comme s’il prenait soin de lui. Après tout, s’il n’avait pas peur des quelques germes laissés par ses mains, comment pourrait-il refuser la chute divine d’une collation supplémentaire ? Ce serait du gâchis !
Le soldat lui offrit un sourire de gamin, l’air entendu. Le geste était plus accueillant qu’un simple bonjour selon lui.

Cependant, ce n’était pas la même chose concernant Rodney. Ce dernier avait vu un pain au chocolat atterrir comme par magie dans son assiette, puis il avait levé les yeux pour voir celui qui était à l’origine de ce tour de passe passe. L’un des militaires qu’il ne reconnaissait pas voulait il se faire mousser ? Ou se moquer de lui ? Le scientifique eut un instant de “bug”, comme s’il ne savait pas comment réagir. Le remercier ? L’engueuler ? Une chose était sûre, vu son lourd passif médical hypocondriaque qu’il ne reconnaissait pas du tout, il n’avait pas envie de toucher à cette viennoiserie. Qui sait combien il y avait de germes dessus à cause du militaire. Rodney se contenta d’un simple petit sourire forcé, avant de lancer difficilement :

"Merci".

Bien entendu, McKay était très partagé et ne voulait qu’une seule chose : que ce type s’éloigne de lui, avec ses intentions très douteuses.

Clive s’installa directement à côté du collègue avec qui il partagerait la mission. Un nouveau qui lui avait piqué son prénom et changé une lettre. Faut dire, Warren, ça avait salement la classe !
Il se présenta brièvement en lui serrant la main. Puis, quand vint le moment de répondre à la remarque de McKay, Darren sut tout de suite qu’il allait bien s’entendre avec le SEAL. Surtout en déconnant avec “l’grand” et “l’petit”. La colère du scientifique le faisait plus rire qu’autre chose. Ils allaient le faire tourner en bourrique.

Le soldat resta ensuite silencieux et écouta longuement le briefing. Il nota tous les éléments d’importance et appréciait la compagnie de Carson et de McKay malgré la personnalité de ce dernier. Côté science et médecine, ils seraient blindés. Fawkes pour la découverte de la civilisation.
A eux deux de sécuriser tout le bignou.
En revanche, ce corridor naturel, seul point d’accès et de retraite, lui était problématique. C’était forcé que Warren s’en faisait la même idée mais il gardait sa trogne fermée. Donc Darren, par sa spécialité, était déjà en train de monter son plan d’urgence.

« Un seul point d’exfiltration en forme de corridor, c’est un parfait coupe-gorge. On devrait s’organiser une roue de secours et s’accorder d’avance...je dirai... »
Il formula son idée dans son esprit avant de la décrire.
« Du lacrymogène. J'innonde la zone de gaz en cas de pépin. Ca nécessite un masque à gaz à portée de main pour tout le monde. Mais on pourra se retirer plus efficacement si ça chauffe. »
Darren se pencha du côté du collègue. Le désavantage, c’est que le mur de fumée risquait de l’handicaper s’il comptait faire feu. Il ne pouvait pas imposer ça si son binôme n’était pas partant.
« T’en penses quoi “Truc” ? »
« Pourquoi pas un bon vieux fumi tout ce qui a de plus banal ? Histoire d’éviter de faire pleurer le docteur, et de s’encombrer avec un masque ? », répondit le concerné en se passant une main dans la barbe. Le tir pour McKay était gratuit, d’autant qu’il était sûr qu’il se sentirait concerné.
« Un mur de fumi, ça se traverse facilement. Les faire pleurer le temps qu’on se barre me semble plus efficace. »
Darren haussa les épaules.

« Je te laisse décider du coup. Fumi ou lacrymo ? »
« Optons pour le lacrymo. Ça pourra aussi servir si jamais on a besoin de disperser ces gens sans vouloir faire de blessés. »
« Ouaip. Je compte prendre du non létal en principal. Grenade de désencerclement et quelques munitions en caoutchouc. Je te laisse le létal pour protéger les fesses du groupe ? »
« Ca roule, et j’prends le PQ aussi pour les accidents. »
« Couvrir les ptis bruits de pets de Rod, ça fait aussi partie du job, c’est vrai. » convint-il en souriant.
Warren acquiesça d’un signe de tête, un demi sourire entendu, mais n’ajouta rien. S’acharner n’avait jamais été son genre.

Darren se tourna ensuite brièvement vers Carson.
« Dites, doc Carson. Ca vous dirait si j’embarque une civière pliante en sac à dos ? Ou vous avez déjà tout ce qu’il vous faut ? »

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Sam 16 Mai - 22:28

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Carson dormait paisiblement dans son lit, la couverture remontée jusqu'au menton, une petite veilleuse en guise de lumière d'ambiance. Il était bien, zen, tout allait pour le mieux dans son paradis de sommeil. Soudain, un monstre indescriptible, la plus grande horreur de l'humanité, le plus atroce et horrible du monde le réveilla en sursaut: le réveil. Il soupira tout en éteignant le réveil de sa montre qui indiquait sept heures. Il soupira à nouveau et s'extirpa bon gré mal gré de son lit en se frottant les cheveux. Un sourire flotta sur son visage lorsqu'il regarda dehors admirant la majestuosité d'Atlantis, ses tours cyclopéennes s'élevant dans les cieux dominant les flots qui tout entier se déployaient autour du flocon ancien.

Il se fit une tasse de café avec sa machine à expresso nouvellement acquise et importée lors de la dernière livraison du Dédale. Il partit sous la douche vite fait en attendant que le café coule. Il s'habilla en vitesse avant d'enfiler son sac à dos et de se diriger vers la salle de réunion. Il s'était porté volontaire.
Il se dépêcha d'arriver saluant rapidement les gens qu'il croisait. Il consultait sa montre, Carson détestait être en retard si bien qu'il arriva le second juste après Rodney McKay, il salua son collègue et ami d'une tape sur l'épaule et partit se servir une seconde tasse de café avec un pain au chocolat. Rodney lui demanda ce qu'il faisait dans cette mission:

- Je n'en peux plus de rester à l'infirmerie j'ai besoin de sortir un peu voilà tout.

Il maugréa tout en entendant Rodney faire des remarques désobligeantes sur les camarades qui arrivaient: deux militaires et le Docteur Lorn, un scientifique antipathique tout comme McKay voila qui s'annoncait compliqué.

Carson écouta avec attention le speech de présentation du technicien irlandais tout en notant sur son calepin les informations essentielles sur la planète. Il adapterait sa trousse de soin en fonction des données de la planète. Par la suite, les militaires discutèrent du problème que posait le corridor étroit dans lequel ils allaient s'engouffrer à la sortie de la porte des étoiles. Un certain Darren Clive d'après sa bande patronymique lui proposait de prendre un civière:

- Comme cela vous arrange, si cela ne prend pas trop de place et ne pèse pas trop pour vous cela peut toujours être intéressant.

Carson regarda ensuite l'assemblée:

- Aux vues des données fournies par la planète, je vous demande à tous de prendre lunettes de soleil, crème solaire et coiffe ainsi que des pastilles de purification d'eau dans vos sacs, on peut vite venir à être déshydraté.

Il se tût et regarda ensuite l'assemblée

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Atlantis
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Mer 20 Mai - 18:17

Atlantis
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Etape 2


Les dernières questions ayant été traitées, c’est avec un soulagement certain que Tyler les vit se lever pour aller se préparer. Avec Mckay à la charge de cette équipe, les coéquipiers avaient intérêt d’avoir les nerfs solides et pour rien au monde, il n’aurait échangé sa place avec eux
« Bon courage... » Lâcha-t-il en voyant Carson et les deux militaires se lever à leur tour. Ils risquaient d’en avoir bien besoin. Lui même sortait épuisé de cette réunion et la journée était loin d’être terminé. Il y avait d’autres missions qui nécessitaient d’être préparées. Un peu de café ne serait pas de trop.

Lorsque l’équipe eut rejoint la salle de la porte, Tyler les y attendait déjà. Il observa approbateur l’équipe qui approchait avec tout son équipement. Il tenait à la main une tablette sur laquelle il pianota le temps que les hommes arrivent à sa hauteur.

« Nous avons récupéré les informations collectées par le drône. Les traces d’une civilisation humanoïde sont bien confirmées, il semble y avoir un village à environ 20 minutes de marche. Le niveau technologique semble très faible, les matériaux principaux des maisons semblent être le bois et le torchi. Nous n’avons pas plus de détails, nous n’avons pas voulu approcher le drône trop près et risquer de les effrayer.»

Il précisa ce point en regardant le Docteur Fawkes qui s’inquiétait d’une communication trop informatisée. Puis il se tourna vers le Docteur McKay.

« Oh et Docteur McKay j’ai le regret de vous annoncer que les capteurs indiquent qu’il fait 32° celsius et un taux d’humidité de 71% »

Il se tut laissant à l'équipe le temps de digérer les informations complémentaires,puis les invita à s’approcher de la porte pendant qu’il rejoignait le centre d’opérations. Mais lorsqu’il s’apprêta à donner le signal à l’opérateur pour composer l’adresse de la petite lune une alerte retentit dans toute la salle. L’alarme s’activa provoquant un vacarme sans nom dans la salle.

« Alerte, ouverture non autorisé de la porte! »

A quelques métres de l’équipe, le cercle s’illumina derrière le bouclier qui s’était immédiatement activé. Des gardes jaillissaient des couloirs levant le canon de leurs armes. Plus haut dans la salle de contrôle, on pouvait entendre les opérateurs s’échanger des informations.

« On reçoit un code, c’est SGA 3! »
« Ouvrez le bouclier ! »

Dans la salle, le bouclier disparut laissant apparaître l’horizon des événements dont la surface ne tarda pas à dessiner les remous caractéristiques de l’arrivée des équipes. Mais alors que le premier membre de SGA 3 ne s’était pas encore entièrement matérialisé, un projectile traversa la pièce, frôlant le Docteur Fawkes et alla se ficher dans la paroi derrière lui.

Le deuxième membre de l’équipe se matérialisa enfin alors que le premier faisait demi tour pour pointer son arme sur l’horizon des événements, qui laissa paraître un homme en uniforme bien trop connu par les membres de la Cité: un Genii.

Il manquait encore deux membres de l’équipe et d’autres silhouettes en uniforme genii se matérialisèrent du côté Atlante de la porte. C’était un assaut en règle, les Genii déboulaient. Les Atlantes avaient laissé le bouclier baissé, espérant voir apparaître les deux derniers membres de l’équipe. L’officier responsable de la Porte des étoiles doutait de leur arrivée, prêt à faire relever le bouclier et donc à condamner les deux atlantes. Une grenade traversa l’horizon des événements explosant en émettant une très forte détonation les déstabilisant. Quand ils purent de nouveau agir, un homme se dressait tenant d’une main son P-90 et de l’autre un coéquipier inconscient.

« Fermez le bouclier ! »

Le bouclier fut dressé, les derniers Genii tués ou faits prisonniers. L’alarme fut désactivée laissant entendre les plaintes des blessés puis les cris des vivants s’empressant de leur porter secours. Il y avait désormais des corps, des traces de sang un peu partout, chacun s’activait et au milieu de ce beau bazar, l’équipe de Rodney McKay qui était sensée partir. Après cinq minutes, Tyler McLeon finit par pointer le bout de son nez au balcon de la salle, s'agrippant à la balustrade.

« Départ retardée de dix minutes. Le temps de… gérer tout ça.»

Consignes : A vous de jouer ! Vous voilà en plein milieu d’une alerte, vous pouvez ensuite traverser la porte.
Jusqu’au 9/05



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Rodney McKay
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Mer 20 Mai - 18:22

Rodney McKay
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MJ 34


U

ne fois que le briefing fut terminé, tout le monde se leva pour aller se préparer. Le groupe se rejoindrait par la suite dans la salle d'embarquement. J'entendis le "bon courage" lancé par Tyler, mais je n'y fis pas attention. Je ne remarquai donc pas que ces deux petits mots avaient été lancés à l'adresse des autres membres de l'équipe. On se demande pourquoi, d'ailleurs.

Tout en marchant, je parcourus le dossier donné pour la mission, vérifiant que j'avais tous les éléments. Je fis même un effort pour essayer de retenir le nom de chacun des membres de mon équipe. Déjà que j'avais confondu Lorn avec un autre scientifique compétent, et en plus, je ne connaissais pas le nom des deux militaires. Maintenant, je pus mettre un nom sur leur tête ... il ne restait plus qu'à m'en rappeler. Clive et Butler. Facile non ? Je passai d'abord à l'armurerie pour m'équiper du gilet tactique MOLLE, du matériel nécessaire et de mon armement. Puis, pendant que les autres finissaient de se préparer, je retournai à mon bureau afin d'emporter mon sac à dos. Je réfléchis si je n'avais rien oublié, au vu des données que j'avais eu, mais non. Le sac placé sur mon dos, ma main plaquant le P90 contre mon torse, je partis en direction de la salle d'embarquement.

A mon arrivée, tout le monde était là. Bien sûr, les laboratoires étaient plus loin que le reste. Il m'avait fallu plus de temps pour rejoindre les autres. Ce n'était donc pas ma faute si j'étais le dernier. Tyler s'approcha alors de nous, une fois que tout le monde fut réuni, et mentionna un village situé à une vingtaine de minutes de marche. Cela me fit grimacer. Marcher 20 minutes, quelle horreur. Je serais essoufflé avant même d'arriver. Cependant, la nouvelle la plus désastreuse arriva par la suite, lorsque le technicien me communiqua les relevés météorologiques de la sonde. Je me figeai sur place en entendant la température donnée. Sans parler du taux d'humidité qui allait rendre cette mission encore plus désagréable.

"Quoi ? 32° ? Vous plaisantez ? C'est la canicule sur cette lune. Une véritable fournaise. Je ne vais jamais supporter ça !" lançai je de ma petite voix suppliante, comme si mes paroles pouvaient changer quoi que ce soit.

Mais Tyler ordonna l'ouverture de la Porte des Etoiles avant de monter dans la salle de contrôle, lançant ainsi le début de la mission. Pour mon plus grand malheur. Je n'eus même pas le temps de sortir mon tube de crème solaire de mon sac que j'allais devoir passer cette Porte, et arriver directement en Enfer. Cependant, tout ne se passa pas comme prévu. Quelqu'un venait d'activer l'ouverture de la Porte des Etoiles depuis l'extérieur, et cherchait à entrer, alors qu'aucune arrivée n'était programmée dans l'immédiat. Quelque chose se passait, et mon instinct de survie me mit en alerte. Généralement, quand une équipe revenait plus tôt que prévu, c'était mauvais signe.

Je me mis alors à reculer, faisant signe aux deux seuls civils de me suivre, tandis qu'un flot de militaires chargés de la sécurité de la zone d'embarquement arrivaient. Le bouclier fut baissé, et les ennuis commencèrent. Certes, les membres de SGA-3 passaient la Porte un par un. Mais des tirs traversèrent également le vortex en menaçant tous ceux qui se trouvaient dans la salle. Et des Geniis apparurent également pour attaquer tout ce qui bougeait. La pièce devint une véritable zone de guerre. Mon instinct de survie reprit aussitôt le dessus, comme souvent d'ailleurs, et je me mit à reculer en désignant les deux militaires de mon équipe.

"Heu ... vous deux là ... je ne sais plus ... Truc et Muche ... occupez vous d'eux !!!" criai je suffisamment fort pour être entendu dans le vacarme qui régnait dans la salle d'embarquement.

Il fallait vraiment que je me souvienne de leur nom à ces deux là. Je n'allais quand même passer mon temps à leur donner des surnoms ridicules. Sans ménagement, j'effectuai un repli stratégique derrière une colonne en poussant Carson et Lorn. Un tir vint même nous frôler, ce qui monta encore plus mon taux d'inquiétude. Je restai à couvert, passant de temps en temps la tête pour voir ce qui se passait. J'aurais pu utiliser mon arme pour aider les militaires, mais ... non ... il valait mieux laisser les professionnels agir, non ? Je risquais d'en toucher un par erreur, vu que ça bougeait dans tous les sens. Entre les soldats qui se déployaient, les Geniis qui avançaient, et les membres de SGA-3 qui cherchaient une planque pour contre attaquer. J'allais faire un véritable carnage si je m'y mettais. Je me contentai donc d'attendre que la tempête passe, ce qui se passa plusieurs minutes plus tard.

Une fois le calme revenu, je sortis de derrière le pilier, et rejoignis les autres au centre de la salle d'embarquement. Il y avait des corps par ci par là, ainsi que des dégâts un peu partout à cause des tirs ou des explosions de grenade. Cette entrée en matière promettait pour la suite des événements. Fallait il y voir un mauvais signe ? Rien que de penser à ça m’inquiétait beaucoup. Je ne pris même pas la peine de prendre des nouvelles de Darren et Warren, parce que ... déjà, ce n'était pas dans mes habitudes, et puis ils semblaient être en un seul morceau. Alors pourquoi poser la question ? Une perte de temps. Tyler annonça que le départ de la mission était retardé d'une dizaine de minutes, ce qui nous permis de souffler. Ou plutôt de me laisser faire la chose la plus logique et utile dans ces circonstances.

"Ah oui ... la crème solaire ! J'ai failli oublier".

Vive les priorités chez le grand Docteur McKay. Il y avait des morts, des blessés, des prisonniers, bref une situation d’urgence à gérer. Mais non, la priorité pour moi était ma crème solaire. De toute façon, qu’est ce que vous vouliez que je fasse en cet instant ? Sans attendre, je posai mon sac à dos et en sortis le tube de crème, avant d'appliquer celle ci sur ma peau fragile. Il valait mieux que je m'en occupe maintenant, avant de finir dans la fournaise annoncée.

© Starseed

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Mer 20 Mai - 20:39

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Etape 2


La réunion terminée, il restait à s’équiper, et la joyeuse troupe s’égailla dans la bonne humeur vers l’armurerie et autres bureaux qui permettaient à tout à chacun de se charger comme il fallait pour partir à l’aventure.
Warren méditait ce premier briefing expéditionnaire, certainement le premier d’une longue série. Au final, les informations étaient maigres et il revenait au groupe de les compléter. C’était une prise de contact, rien de bien folichon. Le soldat voyait qu’une raison pour que ça se passe mal : Les scientifiques. Ils collaient parfaitement au stéréotypes des têtes d’ampoules, et il craignait que les frasques de ces types là n’embourbent l’unité, d’une parce que ce McKay avait un égo surdimensionné, et une capacité à se plaindre assez impressionnante, et de deux, parce qu’un combat de bite s’était déjà lancé entre le dénommé Lorn et son collègue chef d’équipe. S’ils réagissaient déjà comme ça face à des gens civilisés, ou presque, qui pouvait dire qu’ils n’allaient pas prendre de haut les mecs sur cette lune, surtout s’ils étaient moins avancés technologiquement. Un peu comme les ricains avec les Afghans, avant de se dire que ce serait bien de se faire mieux voir et de s’intéresser à leur culture pour jouer selons leurs règles. C’était leur pays après tout.

Bref, il n’avait que peu d’expérience dans les expéditions de premiers contacts, et manifestement, tous les autres étaient là depuis plus longtemps que lui. Il s’en remettait donc à eux pour savoir gérer tout ça comme des pro. Il allait observer et apprendre, comme il le faisait toujours, en mettant ses compétences au service de l’unité si besoin était.
Franchement, s’il pouvait se contenter de faire le figurant, ça lui allait très bien.

« Alors tu viens d’où ? », balança le gaillard au soldat Clive, avec qui il allait de concert à l’armurerie. C’était l’occasion d’échanger quelques mots, et curieusement, il se sentait plutôt de causer avec ce type là qu’avec les trois autres, même si Carson Beckett, pour l’avoir côtoyé quelque peu, était un chic type.
« De la salle de briefing. » répondit Darren en prenant un air parfaitement sérieux.
Il lui lança un sourire ironique, signe qu’il plaisantait, puis lui tendit la main.
« Cincinnati. J’suis première pompe, spécialisé en escorte. Et toi ? »
Warren avait très bien compris l’humour de la première réponse du soldat, mais ne sachant pas si c’était une façon de lui dire de se mêler de ce qui le regarde ou non, il se contenta de le toiser avec un air tout aussi sérieux pour voir s’il y avait une suite. Le sourire qui vint et cette main tendue lui affirma donc qu’il plaisantait, et c’est avec une poigne virile qu’il lui écrasa les doigts amicalement.
« Greenville, Mississippi. », précisa le soldat, qui savait d’expérience que Greenville, ça disait rien à personne. « Première classe également, tireur d’élite. ». En tout cas, c’était une bonne chose d’avoir un mec spécialisé en escorte dans la mission, surtout qu’il s’agissait surtout de ça.
« J’suis arrivé avec la cargaison de viande fraîche de début avril, première mission Atlante pour moi. », crut-il bon de préciser, histoire de mettre au courant le jeune homme. « J’étais marin, avant d’faire marin chez les SEAL, puis maintenant je fais le marin à l’US Air Force. », fit-il avec un demi sourire en coin, signe que ça l’amusait de venir traîner son expérience dans la navy chez les trouduc de l’air force.
« Et ben...on a la superficie d’une immense ville qui flotte au milieu d’un océan et il ne fait pas soleil tous les jours. » nota Darren avec le même sourire. « Alors un marin égaré chez les Grands de l’US Air Force, c’est tout de même le bienvenue ! »
« Pour ce que j’en dis, c’est plus un sous-marin qu’un avion cette cité, alors y a du y avoir une erreur de casting au début. Mais bon, on va rattraper ça. », riposta-t-il tranquillement en haussant des épaules.
« Grosse erreur de casting même. Ce sont des scientifiques civils qui ont été placé aux commandes du sous-marin le plus puissant de nos galaxies ! »
Il le nargua du regard.
« Mais ça va, on a l’habitude. Les marins nous servent surtout à écoper la flotte pendant les tempêtes. »
« Faut bien montrer aux demeurés comment on se baisse avec une écope. », fit-il en opinant du chef en le considérant, tout en continuant de marcher.
« Le SEAL à la rescousse. Nous sommes sauvés ! » conclut Darren en imitant la voix d’une donzelle envoûtée.

Une fois à l’armurerie, il s’équipa comme convenu au briefing, ajustant son armement pour le rendre polyvalent. Ils auraient une bonne synergie à deux, et suffisamment de billes pour défendre le groupe un moment, le temps de se replier à la Porte. C’était du moins l’idée.

Et puis ce fut la direction de la salle d’embarquement. L’attente du début officiel de la mission lui donnait des fourmis dans les jambes. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas traversé la Porte, et il devait reconnaître que ça lui manquait. Rien de telle qu’une petite mission de routine pour se remettre en jambe, et avec un peu de chance, il ne tirerait pas un coup de feu. C’était quand même le but non ?

« Vous êtes prêt doc ? », demanda l’américain à l’écossais, avec un hochement de tête positif.

Carson regarda l'américain avec un sourire et hocha la tête:
- Vers l'infini et au-delà comme dirait un grand astronaute américain.
Il se marra intérieurement à sa référence, quand soudain une activation non programmée de la porte des étoiles résonna dans la salle.

Fallait croire que là haut, le Tout Puissant n’était pas de cet avis. Alors que l’équipe se retrouvait enfin au complet avec l’arrivée de McKay, la Porte s’anima sur une ouverture non autorisée. Jusque là, rien d’alarmant grâce au bouclier qui permettait à toute menace latente de s’écraser comme une grosse merde dessus. Les choses se corsèrent quand on annonça SGA-3 et que son premier membre arriva en même temps qu’une balle qui manqua de faire exploser la tête du Docteur Fawkes, ne prélevant son tribut que sur le mur derrière lui. Il n’en fallait pas plus pour que Warren ne réagissa promptement, bien avant que Rodney n’hurle des directives.
Ils étaient en plein dans la ligne de mire de la porte, et déjà, un Génii se matérialisé, près à en découdre. Il fut stoppé par le premier militaire de SGA-3 qui semblait l’attendre. Ils étaient donc en train d’en découdre de l’autre côté, ce qui justifiait leur arrivée.

Les vieux réflexes revinrent rapidement, et tout se passait comme à l'entraînement. Une cible identifiée, un tir. C’était du tir au lapin en réalité, même si ça semblait être un joyeux bordel. Une grenade roula sur le sol, éclatant en émettant une forte détonation qui vrilla les tympans du jeune homme et l’empêcha de tirer quelques instants, le temps d’encaisser. C’était le temps pour le reste de l’équipe de traverser, et le bouclier fut levé. Certains des ennemis qui avaient traversé ensuite furent désintégré sur le pare-feu de la Porte. Une mort sans conscience.
Le reste des troupes ennemies fut capturée. Warren plaqua rudement au sol un type qui se rendait en lui appuyant derrière le genou pour le faire tomber en l’accompagnant par une pression au niveau des ses épaules, avant de le coller à plat ventre et de lui coller son propre genou entre les omoplates. De là il lui demanda ses bras, et l’entrava avec un serflex.
C’est là qu’il vit un autre Génii, gisant par terre, et clairement pas mort, la moitié de la jambe sectionnée au niveau du tibia. Saloperie d’armes de guerre.
« Hé doc, celui-là pisse le sang... », fit Warren à l’attention de Carson. Les toubibs et autres infirmiers du secteur médical n’étaient pas encore arrivés, et quitte à être là, autant se rendre utile. D’ailleurs, avec ses quelques notions de médecine, le grand gaillard était déjà en train de lui préparer un garrot. Pas le temps de niaiser.

Carson actionna sa radio tout en se portant auprès de Warren qui lui signalait un blessé

// Ici Docteur Beckett, toutes les équipes médicales disponibles en urgence à la porte des étoiles.//

Il se mit à genoux à côté du blessé tout en posant son sac et serrant le garrot qu'était en train de poser Warren. Avec un marqueur il inscrivit l'heure de pose sur le front de la victime. Tandis que les équipes venaient juste d'arriver.

- A tous ! Je veux un point précis du nombre de victimes, traitez les urgences ici même, soignez Geniis et Atlantes sans distinction, appelez moi en cas de complication.

Il regarda de plus près la plaie de la victime devant lui tout en lui injectant un anti-douleur.

- Vous avez de la chance la balle n'a fait que vous entailler, elle n'est pas restée dans votre bras, ça va aller ne vous en faites pas.

Il changea ses gants tout en se dirigeant vers une autre victime. Warren de son côté, tenta de se rendre utile au mieux, maintenant que le doc prenait les choses en mains et que la salle s’emplissait comme une ruche, du staff médical. La situation était gérée, pas de blessé dans leur équipe qui conduirait à un remplacement à pied levé d’un des membres. Cela dit, la mission ne prenait non pas dix minutes dans les lattes, mais presque quinze, parce que Carson ne voulait pas lâcher ce qu’il était en train de faire. Une bonne chose. Ce n’était pas très déontologique de se barrer sans le moindre scrupule, n’en déplaise à l’autre tête de cul qui gérait les missions. Fallait s’adapter au direct mon vieux.

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Jeu 21 Mai - 1:00

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MJ 34 : Le Rocher du Zana


Etape 2


Le soldat s’était naturellement rapproché de son collègue pour discuter des derniers petits réglages à faire avant de partir en mission, histoire d’être sur la même longueur d’onde. Il avait embarqué essentiellement des munitions neutralisantes, des balles en caoutchouc. S’il avait en réserve des munitions létales, il comptait sur Warren pour se charger du plus gros de la menace le temps qu’il change ses munitions.
Et inversement, le tireur aurait probablement besoin de lui en tête pour retenir la foule dans le cas d’un retour précipité.

Darren comptait faire le tour de ce petit monde, notamment auprès de Rodney, pour vérifier qu’ils avaient tous leur masque à gaz à portée de main. Les grenades lacrymo qu’il pourrait balancer dans l’urgence de leur ferait pas grand mal. Mais ce système pour s’extraire demandait de la cohésion et de l’esprit de corps.

Le militaire s’apprêtait donc à appliquer cette vérification lorsque la Porte des Étoiles s’activa. Comme c’était généralement le cas lors des retours, l’alarme de la salle d’embarquement s’était mise en marche et ça avait le don de lui faire monter l’adrénaline d’un coup. Lorsque le premier Genii montra sa sale trogne, Darren n’en cru pas ses yeux.
Il n’avait pas l’habitude de voir un ennemi passer la Porte façon kamikaze. C’était un voyage sans retour et il se mettait étrangement à chercher quelle logique avait pu motiver ce fou-furieux. Heureusement, ses réflexes professionnels reprirent rapidement le dessus et Darren épaula son fusil à pompe pour menacer les prochains assaillants.

L’un des gars de SG-3 avait fait sauter le caisson du kamikaze mais bien d’autres lui succédait déjà. Le bouclier n’avait toujours pas été réactivé, le cordon défensif ne serait pas contre un coup de main. Automatiquement, Darren quitta sa couverture pour se positionner entre les civils et les envahisseurs. Il avait amené une main en arrière pour placer le plus proche dans son dos. Comme il le faisait à chaque fois. Déformation professionnelle oblige, Darren était conditionné à la protection des VIPs. Dans ce cas là, c’était les civils de son unité. McKay, toutefois, ne s’était pas prié pour se mettre à l’abri en embarquant les autres, rendant son geste de protection moins utile.

"Heu ... vous deux là ... je ne sais plus ... Truc et Muche ... occupez vous d'eux !!!"
« Merci de préciser, McKay, j’avais eu le doute ! » cria également Darren pour toute réponse. Il ajouta d’une voix autoritaire : « Restez à l’abri ! »

Darren progressa de quelques pas pour assister la défense.
Mais à chaque fois qu’il pointait son arme sur une cible, il était coiffé au poteau par Butler. Il devait reconnaître que ce mec avait de sacrés réflexes et une expérience professionnelle incontestable. Bam-bam, une cible, un coup au but. Darren aurait pu envoyer une cartouche ou deux pour la forme, le plaisir de dire qu’il avait participé, mais ça aurait complètement inutile vu la rapidité de réponse de son binôme.
Il resta donc à pointer son arme sans trouver d’adversaire véritablement libre pour sa petite cartouche dans les dents.

Une explosion lumineuse soudaine le contraignit à rejeter son visage en arrière, le faisant pousser un cri de surprise qui suivit tous les autres. Une flash ! Bon sang, qui était le con qui en avait balancé une au beau milieu de la salle d’embarquement, en pleine bagarre ?!?
L’assaut ennemi s’effrita ensuite rapidement. Quelques P90 claquèrent encore un peu puis le silence s’imposa quelques secondes. Juste quelques secondes avant qu’un environnement sonore d’après guerre ne s’installe parmi les agonisants et les blessés. Darren jeta un regard rapide vers les civils. McKay et les deux autres gars semblaient indemnes. Butler s’occupait de saucissonner un Genii.

Le militaire progressa vers le tas de cadavres en gardant son fusil à pompe en joue. Il s’approcha d’un des gardes de faction qui s’était retrouvé à genoux, la main cramponnée contre son bras d’où s’échappait un filet de sang plutôt inquiétant.
« J’vais t’aider. »
« T’inquiète, je gère ! » répondit-il, aimable malgré la douleur et l’adrénaline.

Darren acquiesça puis reprit sa route au milieu des corps.
Il entendit son collègue appeler le médecin, désignant un Genii quasi unijambiste. On avait pas besoin de lui. Clive passa son arme en bandoulière et commença alors à récupérer les armes Geniis pour sécuriser les lieux. Parfois, il s’arrêtait sur un corps pour en tester le pouls. Si sa cible était encore en vie, il faisait signe à ses collègues militaires pour les en informer avant d’en confisquer l’équipement.
Occupé par sa mission de collecte des armes, il n’avait pas entendu McLeon repousser leur départ en mission, ni observer McKay en pleine séance de badigeonnage de crème solaire.


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Lorn Fawkes
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Jeu 21 Mai - 23:25

Lorn Fawkes
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Etape 2


Comment ça ouverture non autorisé de la porte ? C’était une blague non ? Il n’allait tout de même pas essuyer une attaque alors qu’ils étaient sur le point de partir ? Lorn recula doucement mais rapidement pour se mettre à l’abri. Il n’était pas question de prendre le risque de se prendre une balle, ou de se faire bousculer par les défenseurs déjà sur le pied de guerre. Il se détendit l’espace d’un instant en entendant que c’était SG3 avant de réaliser que ce qui suivait n’avait rien de gentils Atlantes ! Une balle lui siffla aux oreilles, provoquant un réflexe idiot et non maîtriser : se jeter à l’abri derrière une caisse et se rétamer sans distinction sur le carrelage. Oublier le fier archéologue, bonjour l’archéologue blessé dans sa fierté…
Il décida à ne pas se montrer. Pourquoi tenter d’aider ? Risquer de toucher un allié ? Ou pire Mckay ? D’ailleurs lui aussi n’était il pas un grand courageux de la cachette ? Il regardait de la même façon de temps en temps que tout se passait bien et c’était plutôt le cas vu que les Atlantes étaient en nombre. Seul problème : un imbécile qui était plus effet lumière qu’autre chose et qui manqua de les rendre aveugles !
“Mais c’est qui l’attardé congénital qui lance des grenades ici ? Il faut vous faire soigner non d’un chien !” protesta Lorn qui s’était relevé pour la peine, avec l’idée de trouver une autre cachette persuadé qu’il était dans sa cécité passagère que l’actuelle était compromise. Après tout il avait eu le flash en plein dans les mirettes donc c’était obligé non ? Toutefois dès qu’il comprit qu’il était encore plus exposé ainsi il s’accroupit à nouveau. Non, ce n’était décidément pas une bonne idée de bouger !
Lorsque la situation se fut résorbée, il attendit quelques secondes encore avant de risquer un coup d’oeil et sortir. Des geniis… Pas des génies pour s’être attaqué à Atlantis si vous voulez son avis.
“ Mais ils viennent de quelle planète ces mouches à merde ? Pas de la notre quand même ?
L’on ne pouvait pas dire qu’il n’avait le sens des priorités. Après tout si c’était de Zana que ce petit monde venait, il serait bon d’exiger une escorte plus conséquente. Malgré tout il tenait à sa vie et à sa bonne santé, ce qui devait être le cas de tous le monde ici. Normalement. Il resta là sans rien faire de plus. Il ne voyait pas du tout quoi faire, ce n’était pas de vieux cadavres à décortiquer. Juste des blessés, des morts et des prisonniers.
“ Au fait tout le monde va bien ?” une question qui était autant de la sollicitude que l’expression de son inquiétude d’un nouveau retard à leur départ. Dire qu’ils pourraient déjà profiter d’un magnifique soleil et d’une belle humidité… Cela signifiait moustique aussi… Il souhaita à Mckay silencieusement que son amour pour la crème ne ferait pas de lui un met de choix, tout en se disant qu’il le remercierait sans doute sur l’instant d’attirer les fureurs des suceurs de sang.





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Ven 22 Mai - 2:20

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Carson soupira au moment de traverser la porte. Il était à la fois insatisfait de laisser derrière lui son équipe médicale en plein rush mais aussi soulager de changer d’air, même si l’air de cette planète était suffocant, l’air était sec, chaud, aride, typique d’une planète désertique. Il regarda Rodney qui suait déjà à grosse gouttes avec un léger sourire amusé et s’approcha des fragments de civilisation qui jonchaient ça et là le sol de la planète. Lui, cherchait des plantes. A première vue, il ne semblait pas y en avoir mais il ne serait pas étonné de découvrir de micro traces de vie comme des plantes désertiques ou des petits scorpions. La vie était comme de l’eau, elle s'introduit partout où elle le pouvait, chaque planète à moins qu’elle soit totalement brûlante ou au contraire glaciale pouvait abriter une once de vie.

Il annonça à l’équipe:

- Si vous trouvez une plante ou un insecte, prevenez moi s’il vous plaît…

Il était intéressant de savoir sur la vie avait été amenée ou si elle s’était developpée d’elle même sur cette planète. Il sortit sa gourde d’eau et but une gorgée d’eau fraiche.

« Ouais bien reçu doc. Et vous avez bien fait d’envoyer paître Tylor. », gronda le grand blond en lui claquant une tape amicale dans son sac de toubib.

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Atlantis
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Lun 15 Juin - 13:42

Atlantis
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La réunion se termina rapidement après diverses remarques des divers membres de l'expédition. Carson fût parmis les premiers à prendre congé allant vers l'infirmerie pour rajouter les deux trois effets manquant à son sac. Il troqua également sa tenue d'expédition noire habituelle pour une tenue de camouflage sable histoire d'être un peu plus discret sur cette planète. Au lieu des écussons d'Atlantis et de l'Ecosse il colla une croix rouge signe qu'il était docteur ainsi que son groupe sanguin. Il finit par mettre ses lunettes de soleil sur son front, remettre son sac sur son dos et se diriger vers la salle de contrôle. Il se positionna à côté de Warren qui lui demande s'il était prêt.

Carson regarda l'américain avec un sourire et hocha la tête:

- Vers l'infini et au-delà comme dirait un grand astronaute américain.

Il se marra intérieurement à sa référence Quand soudain une activation non programmée de la porte des étoiles résonna dans la salle. Carson ne prêta pas plus attention que cela lorsque la porte s'activa et que le signal de SGA-3 fut communiqué, ils rentraient rien d'inquiétant. Et pourtant... il aurait du s'inquiéter lorsque le premier membre de l'escouade traversa la porte suivi de tirs de munitions. Carson courut se mettre à l'abris en contrebas de la plateforme de la porte et se mit allongé au sol les mains sur la tête attendant que les coups de feux passent. Cela ne tarda pas car bientôt les ennemis furent désintégrés par le bouclier de la porte et ceux qui avaient pu capturer furent faits prisonniers.
Carson se redressa immédiatement et prit les choses en main. La mission des soldats était finie, la sienne commençait. Il actionna sa radio tout en se portant auprès de Warren qui lui signalait un blessé

// Ici Docteur Beckett, toutes les équipes médicales disponibles en urgence à la porte des étoiles.//

Il se mit à genoux à côté du blessé tout en posant son sac et serrant le garrot qu'était en train de poser Warren. Avec un marqueur il inscrivit l'heure de pose sur le front de la victime. Tandis que les équipes venaient juste d'arriver.

- A tous ! Je veux un point précis du nombre de victimes, traitez les urgences ici même, soignez Geniis et Atlantes sans distinction, appelez moi en cas de complication.

Il regarda de plus près la plaie de la victime devant lui tout en lui injectant un anti-douleur.

- Vous avez de la chance la balle n'a fait que vous entailler, elle n'est pas restée dans votre bras, ça va aller ne vous en faites pas.

Il changea ses gants tout en se dirigeant vers une autre victime:

-Rodney on va reporter vite fait la mission, j'ai du travail qui ne peut attendre

Et il courut avec un brancard en direction de l'infirmerie.



« Hey Hey Doc’! » Gueula Tyler en descendant les marches de la salle d’embarquement à toute vitesse. Il voyait l’un des membres de l’équipe qu’il avait préparé se faire la malle. Bon ok, il s’occupait d’un blessé important mais dans l’état actuel, Tyler avait sa mission en tête et rien d’autres.
« Vous avez besoin de combien de temps là ? Parce que là y a dix minutes de délai. »



Carson soupira en entendant Tyler descendre et le héler. Il regarda sa patiente et continua à lui pratiquer les soins qu’elle devait recevoir:

-Je stabilise cette personne pour son transfert à l’infirmerie et ça devrait être bon mais il faut que je retourne faire le plein de mon sac de secours.

Il regarda Tylr l’air moyennement content de le détourner de sa mission de secours

« J’ai besoin d’un temps Docteur. Combien de minutes ? » Répondit-il d’une voix un peu trop sèche. Ce retard l’agaçait, tout comme voir le fameux chef de Groupe se tarninait tranquillement le visage de crème.

Carson claqua sa langue d’un air agacé et hurla presque:

- Écoutez vous préférez me faire perdre mon temps au risque de faire mourir cette personne ou patienter 5 minutes pour votre banale mission d’exploration ? J’ai la vie d’une personne entre les mains alors foutez moi la paix !

C’était assez inattendu de voir Carson s’énerver de la sorte, c’était un docteur ultra perfectionniste entièrement dévoué à ses patients et il détestait qu’on l’empêche de faire son travail correctement.

« Euh ok… » Fit le Superviseur, un peu pris au dépourvu par cette engueulade subite. « On va dire trente minutes ok ? »

Carson termina de poser le bandage sur le bras de la personne et regarda Taylor:

- D’ici 10 minutes j’aurais terminé…

Et en effet moins de 10 minutes plus tard la victime repartit en direction de l’infirmerie accompagnée sur un fauteuil roulant par deux infirmiers. Carson entretemps s’était fait apporter sa trousse de secours reconditionnée. Il s'approche de Taylor:

- Je suis prêt



Etape 3

Quinze minutes plus tard, la salle de la porte était dégagée des corps et blessés afin de permettre à la vie de la Cité de reprendre son cours normal. Les équipes avaient été efficaces et en dehors des tâches de sang qui parsemaient le sol ici et là, il n’y avait presque plus de traces de l’attaque ennemie. Tyler avait donné le top pour le départ de la mission Zana et l’équipe se tenait devant l'horizon des événements.

Etait ce de l’angoisse ou du soulagement qui étreignait leurs coeurs au moment de traverser la porte ? Ils étaient les seuls à le savoir.

Lorsqu’ils posèrent le pied sur Zana, la lune aux allures de grand canyon, les américains eurent la sensation d’être à la maison. Une chaleur écrasante, un soleil de plomb, de hautes parois inégales de pierre ocre. Le MALP était là, un peu sur la droite.

Ils firent quelques pas alors que la porte se refermait derrière eux. Un tour sur eux même leur permis de découvrir que la porte était dans un cul-de-sac, il n’y avait qu’un seul accès, un couloir étroit d’environ 4 mètres entre deux paroies qui présentait plusieurs niveaux, quelques arbres maigrichons et quelques roches sur certains de ces niveaux rocheux, mais aucune échelle ni aucun escalier naturel ne semblait permettre de les atteindre. D’en bas, ils ne voyaient pas grand chose, l’angle de vue en contre plongée ayant la fâcheuse tendance à écraser les reliefs.

Des ornementations, statuettes et quelques mets étaient présents autour de la Porte. Certains brisés, quelques morceaux jonchant le sol et il y avait également du sang.

Le regard de Lorn fut attiré par des peintures rupestres sur l’une des paroies proches de la porte. Là où les profanes ne verraient que des dessins simplistes et sans intérêt, le spécialiste qu’il était commençait déjà à percevoir un langage, une forme d’écriture à la mécanique assez semblable à celle des Égyptiens.

Les deux soldats étaient déjà aux aguets, découvrant les lieux mais réfléchissant déjà à la sécurisation de la zone, leurs yeux de lynx épluchant tout le paysage. L’oeil de Warren fut attiré par un éclat brillant qui disparut aussitôt qu’il l’aperçut. Y’avait il du métal sur ces paroies ? Ou n’était ce qu’un reflet du soleil ?

Rodney avait déjà trop chaud et le soleil cognait dur sur sa casquette, l’air porteur de l’humidité qu’il volait au sol, ne tarderait pas à faire se coller le tissu sur son corps alors que Carson cherchait déjà autour de lui les traces de vie, flore, faune. Il découvrit des traces de pas dans la terre, plusieurs, a priori des pieds nus, il n’avait pas d’expertise de pisteur mais peut être Darren pourrait il l’aider à déterminer si ces traces de passage étaient récentes ou non.
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Consignes : On vous laisse faire vos premiers pas sur Zana. Vous êtes libres d’avancer si vous le souhaitez. N’allez pas trop loin et n’hésitez pas à nous contacter.
Jusque 16/05



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Lun 22 Juin - 7:26

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La chaleur était là, comme convenue. Elle vous prenait la gueule comme une caresse enveloppante qui n’avait rien d’agréable. Le taux d’humidité rendait l’expérience déplaisante, mais depuis longtemps, Warren avait appris à laisser les températures de côté, et à les accepter tout simplement. L’arme en avant, il avait inspecté la zone de débarquement de la Porte rapidement, pour juger d’un éventuel niveau de menace présent, mais rien. Personne en vue dans les parages, du moins dans le canyon. Car là haut, il ne pouvait rien voir de concret.

« Parfait pour se faire dézinguer depuis les hauteurs. », marmonna-t-il. L’idée de Darren de prendre du lacrimo n’était pas conne, loin de là, même si dans cet espace réduit de quelques mètres, le gaz atteindrait une concentration assez élevée. Ce n’était pas un problème pour les atlantes équipés de masque à gaz de toute façon, mais il plaignait les pauvres types qui allaient se retrouver dans ce marasme blanchâtre. Bon, avec un peu de chance, il n’y aurait pas de pépins.

Son oeil attira à lui un éclat brillant, qui sembla disparaître au moment où il essayait de percevoir ce que c’était. Dans le milieu du tir longue distance, ce n’était jamais très bon de voir un reflet dans le lointain. Devait-il être parano ? Il ajusta son arme, glissa son oeil dans le viseur longue portée, et tenta d’étudier la zone en question.

« J’ai vu un truc qui brillait, et qui a disparu, par là bas. », précisa-t-il à l’attention de Darren qui n’avait qu’à suivre des yeux le canon de son arme pour déterminer l’endroit en question. Il avait des jumelles dans le sac, mais pour le moment, il palliait au plus vite d’une éventuelle menace. Cela pouvait être un simple reflet du soleil, mais généralement, les reflets restaient stables, et fixe, à moins que la source lumineuse ne bouge. Hors, il n’avait pas l’impression que le soleil bougeait aussi vite, ou alors, ce n’était pas dans le rapport, et d’ailleurs, à la vitesse où ça s’était produit, il ferait déjà nuit. Cela dit, ça pouvait très bien être un bout de métal ou quelque chose de poli qui s’était détaché de la paroi et qui avait clignoté le temps de sa chute en captant un rayon du soleil également.




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Lorn Fawkes
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Mer 24 Juin - 10:00

Lorn Fawkes
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Passé les instants de frayeur de l’assaut, le départ pour Zana avait finalement eu lieu et l’environnement qu’ils découvraient n’avait pas grand chose pour lui aux yeux de l’archéologue si ce n’est une fresque intrigante. Cette dernière présentait de nombreux symboles, une écriture fondé sur des idéogrammes. Il lui paraissait donc tout logique qu’en utilisant comme référence les associations qui avaient été faites sur Terre il pourrait s’approcher du sens de ces caractères. Il entreprit donc de les reproduire sur un carnet vierge tiré de son sac, reproduisant aussi précisément leur forme et leur position. S’il parvenait à comprendre cette langue, il pourrait au moins lire les indications et mises en garde. Une fois fait Lorn s’intéressa aux objets délaissés autour de la porte. Des mets, des ornements, du sang… Un lieu de culte ou d’offrande, peut être de sacrifice ? Toujours est il qu’il y avait eu de la vie ici et que cela méritait d’être relevé.

Lorn Fawkes « A votre avis, c’est plutôt un campement ou un lieu de culte ? Avec ce sang j’imagine aisément des sacrifices fait aux étrangers, peut être bien les wraiths… Ca serait une explication aux écritures... »

Il ne demandait parce qu’il considérait les autres capables d’avoir la bonne explication mais simplement parce que certains signes pouvaient lui échapper. Il pouvait très bien avoir manqué un détail, ou ne pas avoir pensé à une interprétation plus ordinaire. Et au moins cela lui permettrait peut être d’entendre la briante explication du génie autoproclamée et encore à prouver à ses yeux de l’expédition.

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Rodney McKay
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Ven 26 Juin - 22:39

Rodney McKay
Evénements


C’est en inspectant les diverses offrandes présentes autour de la porte des étoiles qu’un membre de l’équipe repéra quelques fruits à coques bleus et baies aux couleurs exotiques. Certaines étaient prises dans le sang séché. Il y avait beaucoup de rouge, pas mal de projections autour. Nul doute qu’un drame avait eu lieu à cet endroit. On pouvait aussi distinguer des traces rougeatres de pas filant vers le canyon. Difficile de déterminer ce qui avait pu avoir lieu à cet endroit, on pouvait faire de nombreuses hypothèses. C’est en suivant ces traces de pas que Carson avait pu trouver quelques grappes de verdures poussant au pied des falaises ainsi que dans les failles rocheuses, espérant certainement y trouver un peu d’ombre et de fraîcheur.

Le Rocher du Zana

MJ 34


M
algré l'attaque que SGA-3 venait de subir dans la salle d'embarquement, notre mission fut maintenue. J'eus le temps de mettre ma crème solaire, puis le départ put avoir lieu. Certes, j'étais un peu perturbé par ce qui venait de se passer, mais j'avais connu pire, non ? Une fois la Porte des Etoiles franchie, la chaleur écrasante me submergea. Tyler avait bien dit qu'il faisait 32°, mais là, c'était pire que ça. Le taux d'humidité important dans l'air accentuait encore plus le ressenti de cette horrible température caniculaire. Sans blague, j'étais dans une fournaise, j'avais l'impression qu'il faisait 50° au moins. Si si, je vous assure. Je suffoquais déjà, vous ne le voyez pas ?

Les environs avaient des airs terriens, notamment le Grand Canyon, avec ces parois extrêmement hautes et impossible à escalader. Ce long couloir étroit qui serpentait. Cette voie sans issue qui donnait davantage l'impression de tomber dans un piège plutôt que dans un endroit bien tranquille. Aucun bruit, pas de vent, un lieu bien angoissant. Et le soleil. Ce maudit soleil qui était entrain de me cuire à petit feu. Cela devait faire 2 minutes que j'étais arrivé, j'avais déjà très chaud. Heureusement que j'avais mis ma veste dans mon sac avant de partir, sinon je serais déjà mort depuis longtemps. Pendant ce temps, les militaires assuraient les environs, Lorn se préoccupaient de gravures étranges. Et Carson ... il semblait chercher je ne savais quoi, et cela ne m'intéressait pas parce que ce n'était mon domaine. Moi, regarder des plantes ou des bestioles, non merci. Quant à moi ... et bien, je n'avais rien à faire. Sauf me plaindre comme à mon habitude.

"C'est pas possible, on va mourir à rester sur cette planète. Il faut vite trouver quelque chose, un coin d'ombre, de fraîcheur, je ne sais pas ! Je sens déjà que je suis entrain de cuire" lançai je d'une voix plaintive.

Sans attendre, je pris ma gourde, faisant comme Carson, et bus de longues gorgées. Ce fut difficile de s'arrêter de boire, mais il le fallait sinon je serais bientôt à cours d'eau. Et dans ces circonstances, ce serait un drame. Alors que je rangeais la gourde, l'un des militaires ... heu ... Warren, affirma avoir vu quelque chose de brillant sur la paroi. Je regardai à mon tour dans la direction, plissant les yeux à cause de la lumière intense provoquée par ce soleil éblouissant, mais je ne vis rien de particulier. Certes, Warren avait dit que l'objet venait de disparaître, mais il n'y avait aucun signe aux alentours, aucun mouvement.

"Vous avez dû rêver, je ne vois rien d'anormal".

Lorn commença alors à émettre des hypothèses au sujet des fresques découvertes, ainsi que des objets déposés près de la Porte. Il y avait des traces de sang par endroit, cela ne présageait rien de bon.

"Des rites sacrificiels pour les Wraiths ? Ca m'étonnerait. Les Wraiths se fichent des sacrifices. S'ils veulent sélectionner leur nourriture, rien ne les en empêche. Par contre, des sacrifices pour quelqu'un d'autre ... heu ... je n'aime pas ça. On ferait peut être mieux de s'éloigner de la Porte. On ne sait jamais".

Lorn me regarda avec pitié. Il s’attendait à mieux du célèbre génie d’Atlantis que de penser du point de vue des Wraiths et non des populations locales. Il y avait déjà eu les goau’lds pour être vu comme des dieux, même si ces derniers voulaient être vus comme tel. Pourquoi un autre peuple ne verrait pas des divinités dans ces monstres avides d’énergie vitale ?

« Que les Wraiths se moquent d’un rite ne change rien au fait que cela peut leur être adressée. Une façon sanglante d’apaiser la colère des dieux… Pour un peuple naïf c’est tout à fait crédible. Mais oui, quelque soit la raison la zone n’est pas rassurante... »

Mon regard fut attiré à nouveau par les traces de sang par ci par là, en particulier sur des fruits à coque bleue et autres baies. Le sang avait séché. Quelqu'un était sans doute mort ici, ce qui semblait confirmer la théorie du scientifique. Raison de plus pour ne pas rester ici. Un peu plus loin, il y avait des traces de pas ensanglantées qui se dirigeaient vers le seul chemin du canyon. Serrant mon P-90 dans mes mains, je commençai à avancer de quelques mètres.

"Carson ? Regardez ces traces de pas. Il y a peut être quelqu'un de blessé, vous ne croyez pas ?"

Soit ça, soit c'était le tueur qui s'était enfui après avoir commis son crime et marché dans le sang. Dans ce cas là, je n'avais pas vraiment envie de tomber sur lui. Mais je ne voulais pas laisser Carson y aller tout seul. Les militaires étaient là, mais ils s'assuraient encore que les lieux étaient sans danger. Je suivis donc Carson pour voir jusqu'où allaient ces traces de pas.

Voyant la partie intellectuelle de l’équipe s’éloigner, Lorn décida de nous emboîter le pas. Il n’y avait rien de plus qu’il pouvait faire dans cette zone, si ce n’est s’asseoir et tenter de percer le secret des symboles relevés.

« On va voir un peu par là les porte flingues ! On a possiblement un blessé dans le secteur… » Lorn avait préféré alerter les militaires, ne comptant absolument pas sur leur faculté d’observation pour remarquer leur absence.

Warren haussa des épaules. Il avait probablement rêvé oui en ayant vu ce truc brillant disparaître. Il ne fallait pas non plus tomber dans la paranoïa pour une première mission. Il gardait l’idée en tête que ce n’était peut-être pas naturel, comme il conservait également l’idée que c’était son imagination. Après tout, ça cognait dur dans le coin quand même. Il retira son sac à dos et plia sa veste pour la glisser dedans. Ce serait quand même plus agréable, et il commençait à regretter de ne pas avoir opté pour un short, mais la nuit finirait par tomber, et il allait faire bien plus froid avec ce delta de température important qui avait été annoncé au brief. Le sac sur le dos, ses bras présentaient encore des traces de crème solaire mal étalée qu’il avait passé rapidement après la défense de la Porte. Ce fut le docteur Fawkes qui le héla. Les grosses têtes avaient la bougeotte. Tant mieux, rester dans le coin ne lui disait rien qui vaille, et ce n’étaient pas les traces de sang qui allaient lui donner tort.

« J’vous suis. », répondit le soldat en se ramenant à notre hauteur, marchant sur le côté autant que l’espace possible en laissait la possibilité, faisant gaffe à ne pas écraser un truc important pour l’un d’entre nous.

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Atlantis
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Dim 5 Juil - 18:19

Atlantis
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Etape 4



Et voilà que les têtes pensantes de l’équipe se prenaient pour SHerlock Holms à la recherche d’un potentiel blessé. Le sang était sec signifiant que cela devait faire une à deux journées qu’il était là, difficile d’imaginer un blessé survivre autant de temps avec un climat si propice à l’infection.

Progresser dans ce canyon était angoissant, les parois n’étaient guère régulière rendant l’escalade impossible même pour le meilleur des grimpeurs. Il pouvait être large de quelques mètres et se réduire quelques mètres plus loin ne permettant que le passage d’un homme et encore avec l’équipement il fallait rentrer le ventre. Les têtes se levaient régulièrement pour scruter les cieux, inspecter les positions en hauteur. C’était l’endroit parfait pour un piège. Un goulot d’étranglement donnant un cul-de-sac avec la porte des étoiles, on ne pouvait rêver mieux. L’ombre d’un oiseau les mit à cran avant d’apercevoir l’animal perché sur une corniche. Les Atlantes avaient raison de se méfier.

Un pied placé au mauvais endroit et voilà qu’une corde se ressera autour de la cheville. L’instant d’après, son propriétaire était pendu la tête en bas, uniquement tenu par le pied, l’équipement lui tombant sur le visage et le gênant au possible. Ce fut le signal pour les indigènes qui passèrent à l’action.

Des visages, des corps étaient désormais visibles dans les hauteurs. Il y avait une agitation certaine. Il y avait des cris, nombreux et parfois animaliers. La topologie du milieu permettant un écho certain, on avait l’impression qu’ils étaient des centaines et que cela provenait de partout. Impossible de repérer la source de l’émission. Des rochers étaient jetés en direction des visiteurs. On entendait des ricochets. Malheur à celui qui avait oublié son casque ou en avait mal réglé la sangle s’exposant au danger immédiat… Désorienter, apeurer…La stratégie indigène était une réussite !

il y eut des jets de lances, des flèches sur leur position. On s’en prenait donc véritablement à eux avec une intention certaine de nuire, de blesser voir de tuer. Fallait-il fuir en retraite au risque d’abandonner un des leurs ? Rester au péril de sa vie et au risque qu’aucun d’entre eux ne survivent ?




° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Rodney McKay
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Dim 5 Juil - 22:35

Rodney McKay
Le Rocher du Zana

MJ 34


N
otre petit groupe se mit en route pour suivre ces traces de pas ensanglantées. Quelque soit ce que nous allions trouver, il fallait de toute façon sortir de ce canyon. Inutile de rester près de la Porte des Etoiles, même si j'avais bien envie de rentrer à cause de cette chaleur étouffante. Marchant près de Carson, étant à l'avant du groupe, je regardai les crevasses qui se trouvaient par endroit. Même si rien de visible ne pouvait s'apparenter à un danger quelconque, je trouvais que la situation était angoissante. Des bruits se répercutaient dans le canyon, et une ombre inconnue apparut de temps à autre. Un danger ? Aucune idée, je n'arrivais pas à distinguer le propriétaire de cette ombre. C'était irritant de ne pas savoir ce que c'était, jusqu'à voir enfin qu'il s'agissait seulement d'un oiseau.

Toutefois, c'était le calme avant la tempête, et je l'appris à mes dépends. Alors que je continuais d'avancer, je sentis quelque chose serrer ma cheville. Et avant d'avoir pu faire le moindre geste, je fus tiré vers l'avant, perdant l'équilibre pour chuter sur le sol. La seconde d'après, je me retrouvais la tête en bas, suspendu à une corde enroulée autour de mon pied. La panique me submergea alors, et je vis le monde à l'envers autour de moi. Difficile de distinguer mes coéquipiers, ou même quoi que ce soit dans cette position. Quant au P-90, vu son poids, j'eus bien du mal à le maintenir contre moi. Et concernant mon sac à dos, n'en parlons même pas, la gravité l'attirait vers le sol, ce qui était handicapant pour moi.

"Hé !!! A l'aide !!! Venez m'aider !!!"

Cependant, personne ne semblait venir à mon secours dans l'immédiat. Il se passait quelque chose. J'entendis des bruits étranges, parfois animaliers. Etions nous attaqués par des animaux ? Ils semblaient nombreux, tout autour de nous. Je tentai de me contorsionner, mais impossible d'y parvenir, je ne pus rien voir, ignorant de ce qui se passait. Des bruits d'impact se produisirent autour de moi, je remarquai des rochers qui s'écrasaient au sol. Puis, une flèche apparut dans mon champs de vision, me manquant de peu. Ce n'était pas des animaux, mais des personnes qui nous attaquaient. Primitifs vu les flèches ou les lances, mais je savais d'expérience que ce genre d'armes faisait très mal. La panique monta d'un cran en moi, et je tentai de me débattre pour essayer de me libérer en vain. Je me mis alors à crier, effrayé à l’idée d’être pris pour cible par cet ennemi inconnu.

"Qu'est ce qui se passe ? Au secouuuuuurs !!! Détachez moi !!!"

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Lun 6 Juil - 23:22

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Le soldat avait suivi le mouvement.
Il n’avait pas décroché l’oeil des hauteurs depuis que le collègue lui avait signalé avoir vu quelque chose. A raison, c’était effectivement le lieu idéal pour une embuscade. D’ailleurs, quand quelqu’un déclara qu’il avait trouvé une trace de sang suffisamment grande pour être visible, Clive fronça des sourcils en se demandant s’il ne s’agissait pas d’un avertissement.

Il avouait intérieurement qu’il angoissait. Heureusement qu’il pouvait compter sur le tireur d’élite, il n’était pas seul à protéger le groupe.
Le temps passa, il ne repéra rien de suspect, jusqu’à ce que McKay mette le pied sur un piège. Sur le coup, Darren n’avait entendu que le bruit et pensé que le scientifique s’était gamelé. Avoir trébuché sur ses lacets défaits, ça collait bien au personnage.
Puis tout alla très vite. Il se rendit compte de la réalité, puis les cris, l’action soudaine des hostiles qui les entouraient depuis les hauteurs. Clive leva son fusil à pompe mais n’ouvrit pas le feu. Ses munitions étaient non létales et, avec la distance, la balle de caoutchouc ne ferait que rebondir au mieux. Le gaz lacrymogène ne fonctionnerait pas sur ces rebords en plein vent.

Il attendit des ordres qui ne vinrent pas. Logique, le concerné pendait la tête en bas, la jambe douloureusement étirée par son propre poids et la gravité. Instinctivement, Darren recula pour faire écran devant Rodney. S’il devait se recevoir une lance ou une caillasse, Darren le recevrait en premier.

Son coeur se mettait à battre à toute vitesse. Il se souvenait de ces pièges en chausse-trappe, dans l’Amazonie, où les indigènes les plus reculés piégeaient des touristes imprudents pour les bouffer. Est-ce que c’était pareil ici ? Est-ce que ce goulot d’étranglement représentait une source de nourriture idéale envoyée par la Porte des Étoiles ?
Ces types, là-haut, les découperaient comme des jambons et feraient la fête après les avoir lapidés les uns après les autres ?

« Warren ! » appela-t-il sans réfléchir.
Il espérait avoir son avis mais ils étaient pris dans le feu de l’action.

Darren secoua la tête et se força à retrouver son calme.
Bon, il fallait une stratégie. Donneur d’ordre HS, impossible de fuir sans laisser tomber McKay. Position indéfendable. Warren était le seul à les atteindre.
S’il déclenchait un fumigène pour se couvrir, ça ne les protégerai pas des projectiles et ça aller gêner Warren, le seul à pouvoir les protéger efficacement. Alors...
Darren n’avait pas une âme de leader. Mais il pensait tenir une solution. Il préférait paraître trop entreprenant que mort.
Le nom de Lorn lui échappait, il avait un trou de mémoire. Le soldat l’appela donc autrement, à la méthode militaire.

« Spécialiste ! Vous pourriez reconnaître le leader indigène, là-haut ? »

Logiquement, il devait bien y en avoir un qui menait la bande, qui les inspirait. La tactique la plus basique était parfois la meilleure. S’ils blessaient ou tuaient ce chefaillon, il y aurait peut-être moyen de les faire réfléchir un peu. L’idéal serait même de les mettre en fuite.
Darren n’en était pas bien sûr.

Il ne laissa pas à Lorn le temps de répondre.

« Prenez vos jumelles ! Si vous le trouvez, signalez-le à Warren ! » s’écria-t-il tout en se retournant pour essayer d’aider Rodney.
Il n’arrêtait pas de gesticuler.

Lorn manqua d’envoyer une réflexion meurtrière au militaire, n’aimant guère de se faire appeler le spécialiste. Mckay étant hors jeu, et sa spécialité étant d’aucune utilité vu la question. Ne parlons pas de ce pauvre Carson… Il soupira. Reconnaître un chef, c’était facile quand l’on savait ce que l’on cherchait et suivant la culture les signes changeaient. Mais bon il fallait bien faire un effort, et se serait toujours instructif. Il alla se placer là où il s’estimait assez abrité, et avait un bon champ de vue puis entreprit de scruter, à la jumelle, le paysage, détaillant les costumes de chaque barbare, regrettant de n’avoir le temps de noter ses observations. Il n’avait même pas envie de perdre du temps à répondre, passant à un autre sujet aussi utile.
« Si quelqu’un peut détacher le gibier ou le saigner, qui sait ça leur fera p’tet plaisir ! »
Et il reprit ses observations, retenant un sourire à l’association qui se faisait dans son cerveau entre Mckay et un garenne.
« J’essaie ! » râla Clive en s’emparant de son poignard pour tenter de couper la corde.
« Merci. Ses braillements sont agaçants ! »

L’idée de Clive était pas mal. Peut-être qu’en faisant tomber la tête pensante, ce petit groupe s’éparpillerait. Petit peut-être en apparence, seulement avec l’echo, ce n’était pas facile de déterminer combien d’individus il y avait. Le soldat ne s’attendait pas à croiser la route de ce genre de piège, mais quand on y réfléchissait bien, c’était assez bien pensé. Un goulot d’étranglement, rien de tel pour piéger quelqu’un, et ce n’était pas à des lanceurs de lances et de caillasses qu’on allait apprendre à chasser.
Il y avait un petit côté comique à voir le scientifique pendre bêtement la tête en bas, tiré par son sac, mais la plaisanterie était nettement moins plaisante dans ce contexte. Autant, les pierres, il pouvait laisser passer, avec son casque ça ne représentait pas une grande menace surtout qu’ils semblaient canarder de loin, autant une lance, ça devenait quand même plus chaud. Le propriétaire suivant d’une pareille arme qu’il vit brandir fut ajusté et abattu sans plus de sommation. Après tout, il fallait bien se défendre. Peut-être que la détonation unique se répercutant en écho dans tout le canyon, brisant quelques oreilles d’ailleurs, allait calmer cette bande d’excités.

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Atlantis
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Sam 11 Juil - 11:03

Atlantis
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Etape 5



Les Indigènes n’offraient que peu d’occasions, s’exposant peu et pour cause ils possédaient une connaissance parfaite du terrain. Les ennemis étaient à contrebas, obligés de se plaquer contre les rochers et prier leurs dieux pour échapper aux lances et flèches acérées. Ils ne pouvaient fuir sous peine d’abandonner un des leurs et s’exposer aux courroux indigènes. McKay était relativement protégé, les autochtones le considérant comme maîtrisé, ce ne fut pas le cas de Darren qui n’eut d’autres choix que de se réfugier sur le côté pour ne pas finir embroché.

Les rochers continuaient d’être poussés depuis les hauteurs. Les poc, poc étaient réguliers sur les casques des militaires. C’était tout autre chose chez les civils, leurs casquettes n’offraient pas la même protection. Beckett venait d’en recevoir un qui l’avait quelque peu sonné alors que Lorn semblait si focalisé sur sa mission qu’il n’avait pas remarqué qu’un filet de sang s’écoulait depuis le haut de son front. Tous les indigènes se ressemblaient : crâne rasé avec divers maquillages de guerre, une armure rouge foncé.

[MJ 34] : Le Rocher du Zana Eab251448813934d18da5a96cd3ac0a2

Le Chef venait d’être repéré après qu’il ait jeté un regard rapide vers le canyon pour évaluer la situation. Il était repérable avec son casque en forme de lion et possédant une crinière rouge sang.

[MJ 34] : Le Rocher du Zana Armor-film-movie-black-panther-cinema-man-warrior

Les informations furent transmises juste à temps avant que les jumelles ne soient écrasées par un rocher, un de ses doigts aussi au passage. Le tir fut aussitôt déclenché malgré l’angle difficile. Impossible pour lui d’atteindre la tête mais la balle le toucha bien, ricochant sur le plastron métallique. Incroyable. Elle aurait dû le perforer de part en part et pourtant elle n’avait que ricocher projetant l’homme au sol sans blessures importantes. L’hésitation provoquée fut fatale pour le Tireur d’élite, aussitôt pris pour cible par la troupe. Une flèche acérée le toucha au niveau de l’épaule droite, le bois se rompant aussitôt pour laisser la pointe en place. Une chance que le gilet MOLLE soit particulièrement résistant mais aussi que la radio se soit située sur le chemin, la pointe n’ayant perforée que faiblement. De quoi rendre l’épaule douloureuse le reste de la mission mais pas de quoi lui faire perdre l’usage de son bras.

Il y eut de bien nouveaux cris, les indigènes semblant s’organiser en échangeant dans un langage incompréhensible. Un objet zébra la vue faisant tomber le ciel sur eux. A défaut d’un coup de foudre ou d’une pierre, c’était un très grand filet de corde qui s’abattit avec violence sur eux. Les mailles étaient resserrées, les extrémités maintenues par de bons rochers. Ce n’était pas bon, pas bon du tout !





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Atlantis
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Sam 11 Juil - 11:05

Atlantis
CARSON

Cet endroit, perdu sur cette planète pour le moins inhospitalière était fascinant, Carson avait toujours admiré la dimension mystique que pouvait prendre la Porte pour des peuples moins avancés. L’humain quand il ne comprenait pas quelque chose le mystifiait. Que ce soit l’armement moderne, la technologie, la médecine tout ce qui échappait à la compréhension était alors catégorisé dans le divin.

La technologie humaine cependant, avait tellement évolué que maintenant le mystique était l’apanage de quelques fantaisistes ou d’hurluberlu, toutefois, la religion tuait encore sur Terre peu importe l’âge, le sexe, la croyante, la couleur de peau, la religion tuait. Pourquoi était il si important de tuer pour sa religion ? Pourquoi fallait il à tout prix imposer sa croyance aux autres.

Soudain, Carson fût brutalement sorti de ses pensées par l’un des deux soldats: Darren ou Warren, il avait encore du mal à faire la différence. Le “Arren” le félicita alors d’avoir envoyé sur les roses le superviseur tout à l’heure lors de l’attaque d’Atlantis par les Geniis, Carson d’ailleurs était toujours plus que remonté d’avoir du abandonner ses hommes dans un moment de crise.

Il remercia d’un sourire poli le soldat et se repencha sur ses minéraux inertes qu’il tenait dans sa main. La vie finalement ne tenait qu’à peu de chose, l’homme était un courant d’air, une légère brise de vent qui vous passe dans les cheveux, éphémère quasiment invisible, combien d’humains étaient déjà morts depuis l’apparition de l’humanité..

Carson avait ce défaut, de se distraire d’un rien, de laisser son esprit errer dans des pensées et des théories philosophiques qu’il gardait pour lui, c’était un homme qui s’interrogeait constamment, affirmant des vérités mais n’excluant pas de les remettre en question lorsqu’il le fallait.

Un des deux “Arren” souligna une phrase qui fit sortir Carson de son état pensif, un éclat de lumière provenait des hauteurs. C’était leur grande inquiétude, la Porte se trouvait dans une cuvette et était l’endroit rêvé pour une embuscade en bonne et due forme. C’était toujours ça dans les films qu’il avait vu, les héros et braves militaires américains s'aventuraient dans un gouffre et étaient attaqués à ce moment là. C’était notamment dans le cas de Starship Trooper, très beau film de Paul Verhoeven… passons.

Lorn, l’archéologue du groupe semblait être une personne compétente mais antipathique, arrogante peut être c’était difficile à dire, Carson ne le connaissait pas assez. Il lui faisait penser parfois au Docteur Zelenka, grand ami de Rodney mais si l’archéologue possédait des défaut il était normal qu’il en possède, il était humain après tout et Carson n’était pas du genre à juger au premier abord les gens avec qui il travaillait sinon…. Rodney et lui ne seraient pas amis.

Néanmoins, la théorie avancée par l’archéologue était intéressante et rejoignait ses premières réflexion: des sacrifices auraient pu être perpétrés ici mais aux noms de quels dieux: les Wraiths, cela serait inquiétant, les Goa’uld, peu probable ? Un quelconque tyran qui se réclamait de droit divin ? Pourquoi pas…. De plus les traces de sang semblait confirmer tout cela. Carson se mit à genoux près d’une flaque cherchant à identifier la nature du sang: animal ou humain ? Il semblait séché, pas tout à fait récent mais pas vieux non plus.


La thèse devint une quasi vérité lorsque des traces de pas furent trouvés par Rodney, une piste récente, fraîche, les empreintes étaient bien marquées dans la poussière et la terre du sol. Aussitôt il s’approcha et hocha la tête quand Rodney lui affirma qu’ils devraient aller voir:

“- Vous avez raison, allons y”

Il suivit Rodney dans le fin boyaux qui sortait de la cuvette où ils se trouvaient. En même temps, il s’agissait du seul chemin également, il aurait été inacceptable de rentrer après si peu d’exploration. Le boyaux dans lequel s’engageait Rodney suivi de Carson, Lorne puis les “Arren”. Le boyaux s’élargissait brusquement et se rétrécissait tout aussi vite, parfois les épaules du médecin touchait les deux extrémités de la paroi, parfois deux hommes pouvaient y marcher aisément de front, Rodney comme un limier pistait les traces de pas. Carson songeait bien à demander à un des militaires de passer devant, lui n’avait aucune compétence en tir et ne saurait probablement même pas enlever la sûreté avant de tirer.

Carson ne pouvait s’empecher d’être inquiet repensant à Starship Trooper et regardait presque frénétiquement les cieux à la recherche d’un petit Tusken qui les regardait de là haut. Alors qu’il avait les yeux rivés sur un oiseau qu’il n’était pas parvenu à identifier
il entendit un bruit de fouet. Surpris, il sursauta avant de voir ébahi Rodney la tête à l’envers suspendu par un pied au bout d’une corde. Quasi, simultanément des cris bestiaux, animaliers, rauques ou aiguës résonnèrent par écho sur les parfois du boyaux. Les bords du gouffre se remplirent de créatures qui se massèrent pour observer les étrangers sur leur territoire.

Des cailloux furent lancé sur les Atlantes et Carson s’abrita en mettant son sac sur sa tête n’étant pas équipé de casque. Il nota également que cela pouvait être une bonne idée la prochaine fois. Carson courut s’abriter derrière un rocher ignorant pour le moment les cris d’un porc sur le point d’être égorgé…. ah… en fait c’était Rodney….

Carson derrière son rocher, la tête caché sous son sac ne disait rien, il était trop tôt pour décrocher Rodney, une pluie de pierre s’abattait sur eux, le militaire demanda à Lorn d’identifier un potentiel leader à abattre tandis que Carson sortait son couteau pour aller couper la corde qui retenait Rodney et s’approcha quand un filet s’abattit lourdement sur eux.

Carson était entièrement recouvert du filet et dans la panique ses pieds et ses bras s’entremélèrent dans les mailles du filet. Le choc de la lourde corde sur son dos lui avait coupé la respiration et il était à moitié sonné. Toutefois, le docteur ne disait toujours rien se concentrant pour couper les mailles du filet avec son couteau galérant pour vaincre les mailles de cordes entremêlées. Il tenta de couper les mailles du filet pour ramper jusqu’à Rodney:

“- Cessez de crier vous perturbez les militaires et encouragez les ennemis ! Chut chut chut !”

"Que je me taise ? Non mais ça va pas ?! Ca se voit que ce n’est pas vous qui êtes en danger, suspendu la tête en bas !" lança McKay, sans voir que ses camarades étaient prisonniers d’un filet.

“- Peut être ! Mais nous là on est bloqués sous un filet, Rodney, je vous en conjure cessez…”

"Qu’est ce que vous attendez pour vous sortir de là, alors ? J’ai besoin d’aide tout de suite … j’ai le sang qui me monte à la tête, je vais bientôt mourir !!!"

Carson pénait, son couteau refusait de s’accrocher sur les mailles du filet il grognait de rage de ne pas réussir et l’explication de Rodney lui fit soupirer
“- Eh bien contractez vos abdos pour remonter la corde dans ce cas !”

Rodney grommela quelque chose du genre “faut tout faire soi même”, et essaya de se courber pour attendre son pied. Peine perdue, bien évidemment. Il se relâcha et retrouva sa position initiale.

"J’y arrive paaaaas !!!"

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Mer 15 Juil - 18:17

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A cause de l’action, Darren n’avait pas le temps d’avoir peur.
Il la savait là, au fond de ses tripes, bien présente. Mais il ne pouvait pas le reconnaître même si c’était naturel vu les circonstances. Dans une petite part de son esprit demeurait cette image des mangeurs de chairs bien heureux d’avoir mis la main sur le repas de la semaine. Ou bien des charognards qui récupéreraient leurs affaires sur leurs cadavres encore chaud.
Ils tomberaient sur la photo de Lyanna...

Clive parvenait à entamer la corde mais elle était si tendue - et McKay bougeait tellement - qu’il n’y arriverait pas au bout tout de suite.
« Arrêtez de gesticuler comme ça ! » s’écria-t-il à un moment, pris par la pression.

"Que j’arrête de bouger ? Vous plaisantez ?" cria McKay, paniqué. "J’ai la tête en bas, et on nous tire dessus !!!"
« Eh bah pensez à autre chose, bordel !! »

Darren ne sût pas bien ce qui venait de lui passer devant le visage, exactement entre lui et McKay. Il entendit seulement ce sifflement grave et le choc d’un objet ayant percuté le sol juste après les avoir frôlé. C’en était au point qu’il en avait senti le souffle sur son visage et qu’il s’était reculé. Le soldat s’emmêla les pinceaux en reculant, s’écroula sur le sol. Et puisqu’on continuait de les lapider amoureusement depuis les hauteurs, un impact faisant résonner son casque comme une cloche d’église : il se ramassa derrière un couvert.
« Merde ! » s’écria-t-il en se planquant.
Il ne fallait pas paniquer.
Mais ça donnait tellement envie en même temps. Warren venait de se prendre une putain de flèche, il l’avait vu se briser contre son épaule. Les jumelles de Lorn transformée en bouillie. McKay toujours la tête à l’envers. C’était étonnant qu’ils ne l’aient pas abattu puisqu’il était en position fixe. Le soldat se demanda alors si ce n’était pas volontaire ?
Un filet tomba soudainement sur eux, Darren se découvrit chanceux, seulement recouvert de moitié. Il battit des pieds pour se dégager et se coller contre la paroi.
« Tenez le coup !! » cria-t-il tout en hasardant un coup d’oeil vers la hauteur. Une flèche le frôla, son instinct de préservation le colla durement contre la paroi.

La colère est généralement mauvaise conseillère mais elle eut le don de noyer sa panique. Darren sentait sa respiration trop forte, trop rapide. Il ne ferait rien de bien précis et d’utile dans ce cas. Il fallait se calmer. On lui avait appris un exercice de respiration qu’il avait trouvé ridicule à l’époque. Il faudrait qu’il pense à remercier la civile pour ça.


Rapidement, le jeune homme s’équipa de son lance-grenade M79. A l’armurerie, il avait hésité à prendre une ogive explosive, s’étant dit que cette arme secondaire avait pour seule utilité le contrôle de foule. Et puis il s’était souvenu que ces petits de joker là étaient toujours les bienvenus dans des situations de crises. Il ne savait pas bien si Warren avait pu loger et démonter le chef de cette bande. Il ignorait d’ailleurs ce qu’il s’était passé.
Mais clairement, cette situation était dramatique et il devait faire bon usage de cette grenade. Il n’avait emportée que celle-là.
Il ouvrit le canon, retira la munition lacrymogène, puis inséra l’autre. Il se colla au mur, l’arme désormais approvisionnée, puis se mit à aligner de profondes inspirations et expirations. Il allait se découvrir...
Bon sang, il allait s’exposer pour leur envoyer une grenade dans les dents en un tir réflexe. Suffisait qu’une flèche soit en route à ce moment là et adieu Darren.
Il n’avait vraiment pas envie. Clairement, l’idée de déclencher un fumigène était bien plus sécurisante pour lui. Mais ce n’était pas ce brouillard qui allait le protéger de cette foutue pluie de rochers. Après, peut-être, s’il parvenait à calmer cette bande d’hystérique en en faisant sauter quelques uns. La couverture l’aiderait à couper la corde, sortir McKay de ce foutu piège. Mais là, dans l’immédiat, il fallait à tout prix réduire la pression de cette offensive.

« Merde ! » s’exclama-t-il à regret. Puis il hurla : « GRENADE !!! »

L’instant d’après, il quittait sa couverture pour aligner son M79 sur les formes les plus concentrées, il adapta son angle de tir au jugé, puis appuya sur la détente.

“FOOOMP” !

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Lorn Fawkes
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Lun 20 Juil - 22:03

Lorn Fawkes
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Lorn Fawkes



Voir le chef ennemi pour finir dans un filet, c’était bien un sort funeste et désolant. Un de ses coups du sort qui vous faisait comprendre l’effarement du poisson capturé par le pêcheur. Lorn ne pouvait rien faire. Il avait été paralysé par la douleur, surpris et incompréhensif quant à sa source avant de réaliser que c’était une roche qui lui avait frappé avec violence un doigt. Il était si bien choqué qu’il ne se demandait pas s’il avait une fracture, une simple entorse, une plaie sanguinolente et se réfugiait dans ses pensées, ses réflexions pour ne pas affronter cette réalité. Mais était ce réellement mieux ? Il était possible d’en douter. En effet il n’avait aucune idée de qui était ce peuple et entre le piège pour ce bon Rodney, ce filet pour le groupe entier l’idée d’une bande de cannibales ou de fous désireux de les sacrifier à une déité quelconque s’imposait à son esprit. Il décida qu’il n’était pas temps de paniquer, de se mettre à crier et appeler à l’aide. Il avait peur pour sa vie, bien sûr mais attendre était tout ce qu’il pouvait faire. Il n’y aurait pas d’aide et il y avait déjà quelqu’un qui faisait suffisamment de bruit.
Il se concentra donc sur les sons qu’il pouvait entendre, cherchant à déceler une langue connue, une similitude qui le mettrait sur la voie. Son travail, à cet instant, était tout ce qui lui restait. Il ne se demanda pas s’il devait s’excuser auprès de Darren, que sa suggestion avait mis en danger : libérer le cochon suspendu n’était pas une idée merveilleuse. Mais il aurait fait de même s’il avait pu changer le cours des choses ; il le savait fort bien. Dès lors présenter des excuses n’avait aucun intérêt ; il n’aurait pas été sincère. Il ne s’en voulait de toute façon même pas puisqu’il n’était pas capable de prédire ce qui se passerait.
Il entreprit également d’observer le filet, sa structure n’était pas grossière mais elle dénotait d’un certain archaïsme, de méthode ancienne. Ce n’était pas un peuple moderne mais il avait assez étudié les rapports pour savoir que certains peuples primitifs servaient des maîtres bien plus évolués et dangereux. Il se mit à espérer que tout se passerait bien, et qu’il pourrait échanger facilement avec eux, c’est à dire avec la seule aide de ses carnets et non pas avec un outil qui risquerait d’effrayer des primitifs (qui n’avaient pourtant pas été terrifiés par une arme à feu) : la tablette honnie !


Warren


La situation avait dérapé, et plus vite que prévue. Ces enfoirés d’indigènes s’étaient mis dans l’idée de les canarder depuis les hauteurs, ce que tout stratège aurait fait de toute façon. Ca et le piège dans le canyon pour faire diversion et fixer l’ennemi à un point donné, c’était parfait. Du grand art. Et eux, pauvres cons, ils étaient en bas, à se faire dézinguer par des flèches, lances, et autres cailloux… Warren avait tenté d’abattre le chef, mais sans succès. Cet enfoiré avait récolté le pruneau en pleine poitrine, et il s’était relevé. La balle n’avait pas perforé. Pour des primitifs, c’était quand même assez surprenant.

Mais c’était comme ça. Il fallait faire avec, et ne pas se fixer au problème. Trouver des solutions.

En tout cas, ces anthropophages (Warren était certain que ça en était, bonjour le raccourci) avaient trouvé une solution pour obtenir leur bifteck saignant et bien frais. Le filet ! Encore un joli coup. Lesté de pierre, ce truc venait de leur tomber sur la gueule depuis les hauteurs. L’endroit parfait pour une utilisation parfaite de ce genre d’arme ancienne. Au moins, ils ne se laissaient pas bouffer facilement par les Wraiths ceux-là !

« Faut viser les têtes !! », gueula Warren pour couvrir le raffut de tout ce merdier et les cris de Rodney. Sauf que pour le moment, il était impossible de viser quoi que ce soit avec cette saloperie de filet sur la tronche. Laissant son arme en bandoulière, il extirpa son couteau du holster prévu, et tenta à son tour de couper les mailles. Hors de question de faire le poisson et de se laisser attraper comme ça. Pas un marin, merde ! Il vit Darren épauler son lance patate et en décocher une en prévenant tout le monde. Ça allait les calmer ça !



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Atlantis
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Lun 20 Juil - 22:04

Atlantis
MJ 34 : Le Rocher du Zana


Etape 6



BOUUUM !

L’explosion assourdissante provoqua une puissante déflagration, une belle onde de choc ainsi que des dégâts colossaux. Une partie du canyon en amont s’était effondré sur lui-même entrainant quelques indigènes. Certains gisaient au sol, à proximité des terriens. Le plastron métallique semblait avoir été suffisamment résistant pour protéger le tronc mais les membres exposés étaient dans un piteux état. Jamais, oh jamais les indigènes n’avaient vu une telle puissance de feu ! Beaucoup criaient à de la sorcellerie ! Certains commençaient même à paniquer, prêts à quitter leurs postes mais un feulement rauque du Chef les ramena à la raison. Il valait mieux affronter ces puissants ennemis plutôt que d’avoir à subir la colère du Lion.

La diversion provoquée par Darren désorganisa suffisamment les locaux pour permettre aux Atlantes de se sortir de ce mauvais piège. Impossible de continuer la progression à moins d’escalader les monts de pierres, mieux valait battre en retraite au plus vite. Un indigène avec d’importantes brûlures et un membre déchiqueté, à proximité de Carson tendit laborieusement une main vers le médecin recherchant visiblement de l’aide ou du moins une personne pour l’accompagner dans les dernières minutes.

Les flèches s’abattaient de nouveau sur eux, les cris revenaient et nul doute que l’ennemi ne leur ferait aucun cadeau. Il fallait fuir au plus vite.

Quand enfin la porte fut à vue, un lourd poids s’écrasa sur le dos de Darren ou plutôt quelqu’un. Le Lion s’était blessé dans la manœuvre mais l’objectif était de les ralentir et en ça il était réussi. Le temps que l’équipe ne reprenne la course, des indigènes se présentant à l’entrée du défilé, lance levée et arcs bandés. Du coin de l’œil, Ils purent alors observer que les habitants de Zana utilisaient de longs bâtons de bois avec des petites excroissances réparties de chaque côté leur permettant d’y poser leurs pieds et de descendre dans un équilibre précaire mais parfaitement maîtrisé depuis les paroies. Il était impressionnant de voir ces hommes et femmes sveltes et agiles descendre les parois aussi habilement que des fourmies avec cet outil pourtant rudimentaire. L’équipe était piégée et n’avait plus d’autre choix que de parlementer.

« acha silaha zako.» (lâchez vos armes). Ordonnèrent-ils se montrant menaçants en resserrant l’étau sur eux. Même s’ils ne parlaient et ne comprenaient ce langage, il n’était pas difficile de connaître leurs intentions.


Le meilleur des négociateurs n’aurait pu faire mieux. Les Indigènes ne leur feraient de cadeaux, bientôt chacun fut mis à genoux de manière rugueuse avant d’être dépourvus de son sac ainsi que des armes principales visibles. Tout fut jeté au sol. Ils furent transférés sans ménagement pieds et poings liés sur l’une des longues branches qui leur avait servi d’échelle un peu plus tôt, bientôt soulevés par deux indigènes. Ce transport était loin d’être agréable, d’autant pour Warren dont l’épaule était touchée.

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On ne les amena pas au village distant d’à peine quelques minutes mais jusqu’à un rocher qui semblait poser au milieu d’une jungle luxuriante. Un escalier y avait été aménagé, encadré par deux pattes de lion. Chacune des marches ayant été taillé dans le roc et le tout était ornementé de multiples décorations, gravures et statuettes. Pas un carré ni échappait. On les mena jusqu’au sommet. Les Atlantes libérés de leurs entraves ne purent savourer la vue exceptionnelle qui s’offrait à eux, les Indigènes étaient toujours aussi menaçant les gardant en joue de leurs armes. L’un d’eux leur montra la trappe présente dans le sol d’un geste du pied.

« Ingia hapo.» (rentrez là dedans). leur ordonna d’une voix menaçante d’entrer à l’intérieur.

C’était un trou de la largeur d’un homme de corpulence fine à l’image des indigènes, autant dire qu’une personne ayant quelques kilos de plus qu’eux risquaient d’avoir quelques difficultés autant dire qu’ils étaient tous concernés. C’était ça ou être perforés de toute part dans les prochaines minutes, il n’y avait pas d’autres échappatoires. Lequel serait le premier à y entrer ? Qui fermerait la marche ?

A l’intérieur de la galerie creusée, ce n’était guère plus large et la noirceur n’aidait pas. La chaleur se faisait aussi plus suffoquante. Les contorsions étaient nombreuses pour avancer nécessitant de ramper sur cinq mètres avant de parvenir sur une salle plus vaste d’environ une trentaine de mètre carré, aménagée une nouvelle fois en lieu de culte. Il y avait des présences d’ossements, de griffures sur certains murs, de cendres mais aussi quelques fresques semblant témoigner d’un passé minier. Ici et là on pouvait trouver des outils rudimentaires tels que des pioches, pelles dont l’éclat métallique était semblable à celui utilisé pour les plastrons. Cette salle n’était pas une impasse, plusieurs galeries semblaient partir de là s’enfonçant dans les abîmes du temple. L’une n’était qu’une impasse, le tunnel s’étant écroulé sur lui même une vingtaine de mètres plus loin, il en restait deux et elles semblaient s’enfoncer inexorablement dans les entrailles du temple.

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Consignes :
IL est possible de négocier avec les indigènes. Si besoin de leurs réactions, on est là.
Profitez de ce moment de “calme” pour vous ressaisir, panser vos plaies avant de choisir votre destinée. Deux galeries s’offrent à vous : A et B. Allez vous explorer A ou B ou vous divisez pour explorer les deux ?

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Lorn Fawkes
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Lun 20 Juil - 22:06

Lorn Fawkes
MJ 34 : Le Rocher du Zana



Finir comme repas était hors de question. Lorn ne pouvait affirmer comprendre la langue des indigènes, de cette bande de dégénérés qui s’attaquait à d’innocents -tout est relatif bien sûr- explorateurs mais il n’espérait pas moins éviter par quelques mots bien choisis et un peu d’intelligence s’éviter, et éviter à ses compagnons également, si possible, de participer à un petit barbecue entre amis où ils tiendraient le rôle de la viande à embrocher. Il y avait de la panique chez les indigènes, sous la fureur des armes explosives et détonantes des Atlantes. C’était une bonne et une mauvaise chose. Bonne car cela signifiait que la terreur allait les calmer, mauvaise car elle pouvait les exciter et les faire pencher vers la superstition, la crainte de la sorcellerie. Et les sorciers finissaient aisément au bûcher. Lorn profita de ce temps pour étudier la situation, voir ce qu’il était possible d’en tirer afin d’élaborer un discours appaisant. Il lui paraissait évident qu’il serait le seul à pouvoir négocier, en étudiant la langue ou en posant les bases d’un dialogue gestuel.
La reprise des hostilités imposèrent une fuite. Lorn n’aima pas la suite. Le ton, la façon de les tenir en respect ne permettait de donner qu’un seul sens à la phrase : déposer les armes. Sauf que Lorn préférait tout le contraire.
« Ils veulent que nous nous rendions. Pour le moment, ça m’a l’air d’être le plus sage. »
Qui ne l’aurait pas compris ? Mais autant commencer à chercher à comprendre comment échanger avec des sauvages. L’anglais n’était pas une option. Aucune langue terrienne que maîtriser Lorn ne l’était d’ailleurs.

« Nous ne sommes pas vos ennemis. » tenta Lorn, voulant son ton apaisant. Il savait bien que c’était vain. Il décida tout de même de tenter quelques mots d’anciens : « Nous venons en paix. ». Quelle autre langue utiliser ?
« Nyamaza !» (tais-toi) Fit l’un des indigènes montant la pointe de sa lance de quelques degrés plus haut, prêt à lui perforer la gorge.
Il avisa Warren, blessé. Il avait là une carte à jouer. Il fallait juste faire comprendre que Carson était un soigneur… Comment par contre c’était une toute autre histoire.
« Carson, essayez de voir s’il nous laisse panser une plaie, ma main par exemple… Sans geste brusque… » il chercha le chef des yeux et une fois repérée désigna d’un geste de la main Carson puis sa main blessée et usa de trois mots simples : « Guérisseur. Soigner. » avant de lever les mains en signe de paix. C’était un signe aisément compréhensible, normalement. Il chercha un signe d’agressivité, s’attendait même à une réaction brutale, violente. Il allait falloir manoeuvrer avec douceur, finesse. Ce n’était hélas pas son fort, lui qui n’était au fond qu’un ours mal léché. Il s’était choisi lui non tant parce que la douleur lui était désagréable ou qu’il puisse se montrer égoïste mais parce qu’il se disait qu’un homme plus désarmés, qui n’avait à aucun moment participer à la violence du combat serait moins considéré comme une menace qu’un militaire. Mais il fallait bien dire qu’il n’aimait pas l’allure de sa main.
Chacun des gestes fut scruté. Quand Lorn mit une main en évidence, la tension était des plus palpables et il suffisait d’un rien pour allumer le tout.
« Sio kusonga!» (Ne bouge pas!) Les flèches étaient armées, les arcs bandés et les lances prêtes à perforer mais les gestes très lents de Carson les poussèrent à ne pas passer de suite à l’action.
« Anafanya nini ?» (Qu’est ce qu’il fait ?) Lâcha l’un d’eux étonné par le comportement des deux hommes, jetant un regard vers le chef en attendant un ordre d’attaque.
Nyamaza pour une demande de la fermer… C’était évident et la lance menaçante ne faisait que le confirmer. Les indigènes n’étaient pas d’humeur à chercher à parler visiblement ou ne comprenaient simplement en rien, en bons sauvages qu’ils étaient… Quant à la deuxième injonction, il supposa au ton qu’il était demandé de ne rien faire, de ne pas bouger. Il y eut ensuite une question que Lorn ne comprit pas vraiment mais vu qu’elle s’adressait au chef, ce devait être pour savoir s’il devait agir. Ce n’était hélas pas avec cela qu’ils allaient pouvoir échanger avec eux. Au moins se dit Lorn, il pourrait mourir en leur demandant de la fermer dans leur langue… Triste perspective.
La façon dont ils furent menés ensuit ne lui laissa guère de doute quant à la suite des évènements. Ils allaient faire face à un péril désagréable. Il ne protesta pas, écoutant simplement les échanges, répétant quelques mots, priant pour que sa mémoire ne lui fasse défaut. Il n’allait pas sortir les carnets qu’il avait sur lui au risque de se les faire confisquer. Il en aurait besoin pour écrire, pour poser les idées sur le papier et voir la logique dans la construction des phrases. Quand ils furent arrivés à leur « destination » il ne put s’empêcher d’y voir l’antre d’une bête sauvage et non une simple prison. Ces sauvages les avaient menés vers leur mort, pensant certainement servir une déité… Qu’il y ait des galeries n’étaient pas si encourageants.
« Un jour il faudra que l’on m’explique pourquoi personne n’a encore inventé le traducteur universel... » grommela Lorn, rendu irascible par sa blessure. C’était une mission pourrie.
« Qu’est ce qu’il nous reste ? »

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