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Alerte : lapin en danger !

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Atlantis
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√ Arrivée le : 01/08/2015
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Jeu 16 Avr - 19:29

Atlantis

Alerte : lapin en danger !



16 avril 2020 - 10h03

Ce matin l’équipe de garde a relevé un fort pique d’énergie dans les secteurs encore inexplorés de la cité et à chaque instant qui passe le niveau d’énergie fluctue dangereusement. Ignorant de quoi il s’agit les premières personnes trouvées par le sergent en fonction furent dépêchés sur place.

Une technologie lantienne réveillée ? Un scientifique fou oublié revenu d’entre les morts ? Un cadeau explosif laissé là par un ennemi lors de la dernière attaque ? Aucune piste n’est négligée et chacun est invité à la plus grande prudence ! Et ce d’autant plus qu’en approchant de la zone du pic d’énergie un son bestial et terrifié se faisait entendre. La fine équipe était sur le point de découvrir un laboratoire où était entreposé de vieilles machines et des produits biologiques, certains renversés sur le sol… Et au milieu de tout ça un lapin frappé de gigantisme flottant dans une bulle bleutée, terrorisé. Petit problème : la machine alimentant ce qui semblait bien être un champ de confinement commençe à surchauffer !

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Voilà pour la petite introduction. A vous de gérer la situation

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Mar 21 Avr - 17:28

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Alerte : lapin en danger !



16 avril 2020 - 10h03

Se faire recruter au pied levé comme ça dans la cité, voilà qui était surprenant, et pour le moins inhabituel. Bon, pour ce qui était des habitudes, Warren ne pouvait pas encore dire qu’il en avait acquises, puisqu’il venait de débarquer. Ce n’était pas encore un taulier comme beaucoup ici, n’étant arrivé que lors du dernier arrivage de renfort en provenance de la Terre. C’était une sacrée expérience de vie, même si au final, il côtoyait ni plus ni moins que des terriens eux aussi expatriés. C’était tout comme un centre opérationnel à l’étranger, ou tout comme sur un navire de combat, ses premiers amours. La Cité Lantienne, flottante sur cet océan immense, n’était ni plus ni moins qu’un vaisseau amiral qui voguait dans cette galaxie, et tous les membres de l’expédition scientifique en étaient ses moussaillons, avec une ligne hiérarchique bien distincte, comme l’humain savait le faire si bien.

Au final, il n’était pas si dépaysé que ça.

Ce n’était pas à un vieux baroudeur qui avait traîné ses frusques ici et là qu’on allait apprendre à se sentir bien quelque part. Le seul truc chiant, c’était de ne pas pouvoir sortir comme bon lui semblait, mais ça aussi, c’était déjà le cas quand il était en OPEX.

Bref, il avait tant à découvrir.

« Reçu sergent, je m’y rends tout de suite. »

L'occasion d’aller explorer un peu plus la cité dans ses profondeurs et dans ses mystères, ainsi que dans ses troubles. Quoi de mieux pour ressentir un peu la palpitation de l’aventure ? Il était temps de s’y coller, de mettre les deux pieds dans le plats, et de se lancer.

Manifestement, des pics d’énergies avaient été détectés dans un secteur qui ne devrait pas être habité ni exploité. Outre ce problème, il y avait également une fluctuation importante des niveaux d’énergie qui pourrait laisser penser que cela allait entraîner une explosion, ce qui serait dommageable pour la cité, et pour la sécurité de tous. Peut-être que ce genre d’évènement ne devait pas être traité aussi succinctement qu’en envoyant les premiers venus sur place, mais peut-être que l’urgence de la situation empêchait une stratégie plus élaborée de se mettre en place.

Warren ne se posa pas plus de questions que ça. Il fallait agir, alors agissons.

« J’suis Warren Butler, première classe M’sieur. », se présenta le jeune homme à la barbe blonde, et aux cheveux qui l’étaient tout autant, à cet autre personne qui s’était portée volontaire elle aussi. Un type qui portait un écusson écossais et les marques du personnel de l’infirmerie. Warren ne connaissait pas encore suffisamment les gens de la cité pour savoir qu’il se trouvait en face de l'éminent Docteur Beckett.


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Mar 21 Avr - 19:21

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Alerte : lapin en danger !



Carson était assis à son bureau analysant comme il le faisait souvent les prises de sang des divers membres de l'expédition Atlantis, une bonne tasse de café bien chaud à côté de lui. On pourrait se dire que ce qu'il était important d'acheminer sur Atlantis étaient les vivres, le matériel médical, les fournitures de première nécessité. Le café était l'une des plus importantes, Rodney y était drogué tout comme Zelenka, il soupçonnait Shepard de l'être aussi. Le café avait été son meilleur ami pendant bien des nuits blanches d'étude, de rédaction de thèse, l'alcool non, le café oui.

Il avait reçu un appel de mission. Des pics d'énergie fluctuaient dans une partie inexplorée de la base et comme d'habitude Rodney criait que cela allait épuisé les maigres réserves d'énergie dont ils disposaient malgré le fait qu'il aient découverts un E2PZ vert... passons. Carson s'était porté volontaire pour aller voir cela, il était toujours fasciné de découvrir de nouvelles choses dans la Cité des Anciens et plus ils exploraient moins elle était inconnu et Carson n'aimait pas trop l'inconnu. Il prévint le poste de contrôle:

"Poste de Contrôle ici Beckett, je me greffe à l'équipe qui va analyser ces fluctuations."

Il se leva et attrapa son sac contenant le minimum médical pour soigner, analyser toute sorte de chose. Un sac NRBC en gros: Nucléaire Radiologique Bactériologique Chimique. Il avait eu à faire à tant de situations étranges, hors du commun, insolite qu'il s'y était presque habitué... enfin presque seulement.

Carson enfila sa veste, mit son sac sur les épaules et sortit de l'infirmerie quand il tomba nez à nez avec un militaire.... un militaire américain évidemment. Il ne le connaissait pas, il devait sûrement faire partie d'un des derniers groupes arrivés, Carson détestait ne pas connaître au moins le nom des gens, il se sentait toujours atrocement gené. Cependant il sourit au soldat qui se présenta sous le nom de Warren Butler, au moins il savait que personne ne le connaissait, c'était déjà ça. Carson lui serra la main et sourit:

"- Docteur Carson Beckett... vous pouvez m'appeler Carson, alors vous êtes mon co-équipier pour aller analyser ces fluctuations ? Vous vous sentez prêt à subir les cris du Docteur McKay dans nos oreilles car selon lui "il aurait mieux faire de venir voir ça seul".

Il ricana légèrement tout en sortant le PDA des Anciens indiquant où se trouvait les fluctuations.

"-Je pense qu'on va prendre le téléporteur... sinon on sera arrivés demain matin."

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Mer 22 Avr - 15:01

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Alerte : lapin en danger !



16 avril 2020 - 10h03

« J’connais pas encore ce docteur McKay mais tout le monde en parle régulièrement... Et je suis effectivement de la partie », répondit le jeune homme de sa voix rocailleuse, timbre hérité des quelques clopes qu’il grillait de temps en temps, plus pour le plaisir que par addiction réelle. Toute façon, tant qu’il était dans de bonnes conditions physiques pour réussir les tests sportifs haut la main, il s’en tapait un peu. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un se plaignait de ce docteur, que ce soit de façon humoristique, ou de façon plus vindicative.

Quoiqu’il en soit, il n’y avait pas de fumée sans feu, et Warren se demandait bien ce qu’il avait de si terrible, lui qui était d’un tempérament si relax.

Il fallait reconnaître que c’était assez pratique, les téléporteurs, pour voyager rapidement d’un coin à l’autre de la cité. Par moment, il regrettait de ne pas avoir eu de façon héréditaire le gène des anciens pour pouvoir utiliser la technologie lantienne naturellement. Si la nature ne lui avait pas donné, c’était peut-être parce qu’il représentait une espèce humaine qui s’éloignait vraiment de cette race maintenant disparue. Il le voyait comme ça, aussi se sentait-il encore un peu étranger en ces lieux, mais cela provenait certainement du fait qu’il venait à peine de s’essuyer les rangers sur le tapis de l’entrée.

« Ok, je vous suis Doc’. », ajouta-t-il enfin, ne se formalisant pas de l’appeler par son prénom, mais plus par le surnom de sa fonction. En tout cas, il semblait sympathique de prime abord, et sa petite boutade sur ce McKay qui l’avait conduit à ricaner avait permis de briser la glace assez rapidement.

« Je ne sais pas ce qu’on va trouver là bas, mais j’ai balayé large niveau menace. », confia le grand gaillard en tapotant sur le MP7 qui portait en bandoulière par dessus son gilet tactique. Ce fusil mitrailleur était parfait pour une mission intramuros, avec ces un kilo et des poussière à vide, et ses pruneaux de 4.6mm qu’il pouvait envoyer à 200 mètres à la vitesse de 950 coups par minutes. Son chargeur de 30 cartouches s’incorporait parfaitement dans la carcasse longue de 41 centimètres. Bref, du compact allemand, parfait pour du combat courte distance, surtout avec une lunette de visée réflexe.
Il avait ajouté à un Manurhin à son panel d’équipement, et quelques munitions supplémentaires glissées dans les cartouchières du gilet.
« Espérons qu’il ne s’agit que d’une ampoule qui clignote. », blagua le militaire en affichant un demi sourire pince sans rire.

De toute façon, il n’était là que pour la déco, c’était du moins l’idée qu’il avait alors qu’ils se dirigeaient vers une zone inexplorée depuis laquelle se manifestaient des pics énergétiques. Que pouvait bien faire une arme à feu contre de l’électricité ? Au fond, il blaguait, mais dans sa tête, ce n’était peut-être vraiment que ça.

Le secteur ne fonctionnait pas en éclairage normal, pour la bonne et simple raison que l’énergie dévolue à la cité était orientée sur les parties qui servaient quotidiennement. Ici, ce n’était pas le cas, du coup, on laissait une sorte d’éclairage de secours qui rendait tout de suite le lieu moins accueillant. On lui avait parlé de zones immergées, et fort heureusement, ce n’était pas le cas, bien qu’il n’était jamais contre faire trempette, même si ce n’était pas sa tasse de thé.
Dieu que ça faisait du bien de tenir une arme dans ses mains et d’avancer avec prudence dans les couloirs. Au fur et à mesure de leur progression, le silence s’était imposé, comme si l’atmosphère lourde imposait qu’on la traite avec le respect qui lui était dû.

Enfin ça, c’était jusqu’à ce qu’un cri bestial et terrifiant ne déchire leurs oreilles...

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Mer 22 Avr - 20:03

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Alerte : lapin en danger !



Carson regarda d'un air légèrement désabusé l'arme du militaire. C'était pratique certes... mais il n'avait jamais été un fanatique des armes laissant volontiers cela aux américains. Et puis une arme il n'y avait pas plus en contradiction avec le Serment d'Hypocrate alors moins il s'en servait mieux il se portait.

Ce militaire avait l'air plutôt sympathique, zen, il mettait Carson en confiance et il avait l'air de savoir ce qu'il faisait même si il était récemment arrivé sur Atlantis. Ils marchaient tranquillement après avoir pris le téléporteur, le signal d'énergie se rapprochant tranquillement d'eux, rien d'inquiétant, c'était juste une vérification. Il ne put s’empêcher de rire quand le soldat indiqua qu'il espérait que cela ne soit qu'une ampoule clignota. Il répondit:

"- Vous savez en mes deux années ici j'ai la confirmation que la Loi de Murphy existe: Ce qui peut mal tourner tournera forcément mal. Cette Cité nous dépasse de très loin et les découvertes que nous faisons nous fait souvent commettre des erreurs qui de toute manière n'étaient pas évitables car hors de notre compréhension de terrien."

Au fur et à mesure qu'ils progressaient les lumières s'étaient éteintes pour ne laisser qu'une maigre lumière rougeoyante de sécurité, il n'y avait aucun bruit, plus ils s'éloignaient de la tour centrale plus la cité devenait
inconnu. Un frisson parcourut l'échine du médecin, il consulta le PDA:

"- D'après le PDA il faut prendre à gauche au bout du couloir puis à droite et on y...."

Il ne put terminer sa phrase qu'un cri strident et assourdissant brisa le silence éternel de la Cité des Anciens. Carson se replia sur lui même par instinct et dégaina son glock qu'il avait pris soin d'emporter... au cas où... le cri semblait animal, bestial, primitif.

"- Ce n'était pas humain... ni wraith, ce qui est rassurant.... dans une certaine manière mais encore plus inquiétant car non-identifié... approchons avec prudence, passez devant..."

D'initiative, Carson se glissa derrière le soldat posant sa main sur l'épaule du soldat pour ne pas perdre le contact. Même si il était un pur civil, il avait appris deux trois techniques d'intervention auprès de ses camarades militaires.

Il actionna sa radio pour rendre compte:

- Ici Beckett, il doit s'agir d'une expérience des anciens, on a entendu un cri étrange.... et bestial, Beckett terminé


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Cody Fuller
Caporal
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Lun 27 Avr - 18:13

Cody Fuller
Carson Beckett - Warren Butler
Cody Fuller
Alerte : Lapin en danger
Il devait être pas loin de 10h03. On m'avait envoyé faire une ronde dans les couloirs de la cité. On se faisait tous assigner une ronde, sans exception. Je m'étais équipé de l'uniforme militaire d'Atlantis, ma veste par balle, un pistolet à la ceinture, une mitrailleuse à l'épaule en cas de besoin, un couteau dans un holster à la cuisse ainsi que la radio. Zelda marchait tranquillement à mes côtés sans dépasser son maître tout en observant attentivement autour d'elle, prête à signaler la moindre chose suspecte.

C'est alors que j'entendis une personne dans l'oreillette signaler qu'elle avant entendu un cri dans une zone de la cité. C'était le Dr. Carson Beckett. Étant en tour de garde, c'était mon devoir de me rendre là-bas pour les aider. J'ignorais ce qu'il y avait là-bas pour qu'une personne y soit à cette heure-ci de la nuit.

« Ici le Caporal Cody Fuller. Je m'y rends, Docteur. »

Je pris le téléporteur le plus près, entrant les données de l'endroit et attendant de me faire dématerialiser. La chienne à mes côtés s'assit par automatisme, attendant que son maître se remette en marche. Après quelques secondes, je sortis de l'engin et empruntai un couloir. C'est alors que j'entendis des voix. Ils étaient deux et semblaient discuter de ce qu'il se passait dans cette zone.

Je me rendis jusqu'à eux et empruntai le couloir qu'ils venaient de prendre.

« Je viens à vous en renfort. Je suis le Caporal Cody Fuller. » dis-je avec un sourire.

Selon les informations, le cri n'était pas humain, mais bestial, presque primitif. Il fallait donc s'y rendre avec prudence. L'autre homme, qui devait être militaire, passa devant. Je laissai le docteur passer devant et fermai la marche, afin de pouvoir le protéger. Je sorti mon pistolet et le chargeai, prêt à tirer en cas de besoin, pointant le canon vers le sol.
© Laueee

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Mer 29 Avr - 16:31

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Alerte : lapin en danger !



16 avril 2020 - 10h23

Warren était plutôt d’accord avec le toubib. Ce qui devait mal tourner, tourner mal. C’était souvent comme ça, même avec le plan le plus élaboré. Le facteur humain, le libre arbitre, la vie sauvage, et la vie de manière générale, n’était pas prévisible, ou très peu. Il fallait en permanence s’adapter et faire avec les conséquences de ces évolutions normales qui faisaient toute la beauté de l’existence. L’avantage de leur situation, c’est que dans l’urgence, il n’y avait pas vraiment de plan. Au moins si ça partait en couille, on ne pourrait pas accuser telle ou telle personne d’avoir mal fait le boulot et de ne pas avoir anticipé un risque en concevant une stratégie.
Il espérait quand même que ce qu’ils allaient trouver, car ils allaient forcément trouver quelque chose, ne serait pas au delà de leur compréhension d’humain. Warren n’était jamais très à l’aise avec les choses qu’ils ne comprenaient pas…
Le jeune homme hocha de la tête pour confirmer les propos du médecin, n’en rajoutant pas une couche qui serait inutile de toute façon. Taciturne, laconique, il n’était pas le roi de la conversation, surtout quand il s’agissait d’avancer avec prudence vers l’inconnu.

Au moins, ses instincts de SEAL se remettaient rapidement en route. Il n’était pas devenu une vieille croûte non plus. Malgré la situation, il était détendu, ses mains n’étant même pas moites. De toute façon, il s’attendait à trouver une ampoule qui clignote, alors pourquoi avoir les pétoches. Alors qu’il s’apprêtait à suivre la direction que lui indiquait Beckett, un cri bestial et inhumain déchira l’atmosphère plutôt paisible jusqu’alors. Cette fois, le curseur stress monta d’un coup, et sa poigne se fit plus ferme au niveau des points d’appuis de son arme, sans pour autant se montrer trop rigide, afin de rester détendu des épaules, et leste dans ses mouvements.
Instinctivement lui aussi, il s’était collé au mur, les sens aux aguets, stoppé dans son mouvement.

« C’est ptet l’ampoule qui gueule à chaque fois qu’elle prend une décharge. », blagua le militaire, d’un ton pourtant sans humour. C’était histoire de détendre le civil. « Après tout, qui n’a jamais entendu une ampoule hurler ? » Ce n’était ni humain, ni wraith. L’ampoule restait possible. Pour l’humour du moins.

Dans les faits, Warren optait plutôt pour quelque chose de vivant, et qui disait quelque chose de vivant disait quelque chose susceptible de se déplacer, de se mouvoir, et de venir à leur rencontre, ou d’élaborer une stratégie pour les surprendre. Il ne fallait donc pas niaiser. Carson manifesta son contact par une main sur son épaule, ce qui surprit agréablement le militaire. Il comptait effectivement passer devant. Le docteur passa un appel radio pour faire suivre le développement des évènements à la centrale d’Atlantis et reçu une réponse d’un capo, qui allait ramener ses fesses ici-même.

« Ok, on va attendre le collègue. », fit Warren de sa voix rauque. Il jeta quand même un coup d’oeil à l’intersection. RAS. Ce n’était qu’un couloir vide dans les premiers mètres. Il s’enfilait en courbe, impossible donc de voir plus loin.

Sur ces entrefaits, le second militaire qui s’était annoncé rejoint l’équipe composée de Warren et de Carson. Le premier salua ce nouveau venu.

« Caporal. 1ere classe Butler. », se présenta-t-il, n’ayant pas encore eu le plaisir de croiser ce mec, et son chien. Un petit brief rapide, et voilà l’équipe de nouveau en mouvement. Warren restait collé à gauche, presque contre le mur, ainsi il pouvait voir loin dans la courbe qui se dévoilait à lui au fur et à mesure de leur progression lente et méthodique. Et là, par la porte qui donnait sur une pièce, au bout du couloir, se dessina un décorum quelque peu inquiétant, d’autant plus qu’un nouveau cri venait agresser les tympans des trois aventuriers et du chien qui les accompagnait.

C’était, à première vue, un laboratoire, en parfait désordre. Mais ce qui attirait tout de suite l’attention, c’était cet énorme lapin emprisonné dans une bulle bleutée, qui se manifesta plus bruyamment encore quand il sentit les humains. La bulle clignotait par intermittence, et les appareils qui se trouvaient autour faisaient de même. Inquiétant était peu dire.

« J’sais bien que ces pâques », commença le soldat « mais là quand même. » Il se tourna légèrement vers le docteur ainsi que vers son collègue, sans toutefois tourner le dos à cette chose géante. « Il a pas l’air content Bugs Bunny. Mais ptet que si on le libère, il sera reconnaissant ? ». Toute façon, un lapin, ça bouffait des carottes non ? Il n’allait pas les attaquer si ? C’était une proie, pas un prédateur… Bon vue sa taille, il pouvait se sentir pousser des ailes. En tout cas, cet anthropomorphisme spontané de Warren faisait partie de sa personnalité. Il avait tendance à penser que les animaux possédaient des sentiments humains, sans non plus tomber dans la débilité profonde. Dans un sens, il considérait que rendre service à un animal en danger, ou dans le besoin, pouvait conduire à une certaine forme de reconnaissance de la part de la bête.

Une chose était certaine : dommage qu’il n’ait pas pris son appareil photo.

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Cody Fuller
Caporal
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Dim 3 Mai - 20:48

Cody Fuller
Carson Beckett - Warren Butler
Cody Fuller
Alerte : Lapin en danger
Le militaire se présenta à moi à mon arrivée. Je n'avais pas eu l'occasion de le connaître jusqu'à présent. Comme quoi on rencontrait pas mal de nouvelles têtes sur cette cité. On s'était collé contre le mur afin d'assurer une progression méthodique et une certaine protection. Si ce que nous allions rencontrer était dangereux, nous ne risquerions pas de nous blesser.

C'est alors que nous arrivâmes dans un laboratoire en désordre. Des morceaux de verre brisés éparpillés au sol, des papiers trempés de liquide étalés un peu partout, des instruments dans les quatre coin de la pièce. Il fallait faire attention où l'on posait les pieds.

« Faites attention où vous posez les pieds » dis-je, surtout à l'encontre du civil avec nous. Bon ok, il devait bien savoir dans quel genre d'endroit on se trouvait. C'était un docteur, pas quelqu'un qui s'y connaissait pas en science. Disons que l'instinct de militaire avait pris le dessus.

C'est alors que le militaire à l'avant lança un commentaire à propos de Bugs Bunny. Je ne pus m'empêcher de rigoler doucement. Mes yeux se posèrent sur un gros lapin en plein milieu d'une bulle bleutée. Il avait l'air stressé, le pauvre. C'est alors que le dit lapin cria à nouveau. Au même moment, la bulle bleutée qui l'entourait clignota. Ce devait être un champ de confinement. Il était énorme, c'était certain, mais ça restait une proie. Il n'allait pas attaquer, si ? On devait faire quelque chose. Le libérer ? Peut-être.

Par automatisme, Zelda, qui avait remarqué l'animal, se dressa devant moi et se mit à aboyer. Bien entendu, le lapin qui était déjà terrorisé ne put que se mettre à crier de plus belle. Devant les calmer pour pouvoir trouver une solution, je rangeai mon arme et agrippai la laisse du chien. Je lui fis exécuter un assis-reste et la récompensai d'une caresse lorsqu'elle arrêta d'aboyer.

« Il doit sans doute être une expérimentation scientifique. On peut essayer de le libérer et peut-être le transférer ailleurs où il pourrait être mieux surveillé. Je veux dire, Bugs Bunny a l'air bien plus terrifié qu'un animal enragé qui voudrait nous tuer » dis-je, levant une main vers l'animal.

Je regardai autour de moi tout en me promenant dans la pièce, faisant bien attention où je posais les pieds, à la recherche de quelque chose qui pourrait stabiliser l'animal. J'arrivai devant une machine et remarquai qu'elle surchauffait. Du liquide avait été renversée dessus. Il allait falloir couper l'alimentation pour libérer l'animal. Seul hic, j'ignorais comment on s'y prenait avec ces machines.

« J'ai trouvé la machine qui s'occupe de ce champ de confinement. Elle a reçu du liquide dessus. Faut trouver un moyen de couper ou de stabiliser l'alimentation sinon le lapin va finir cramé. Moi, malheureusement, je m'y connais pas assez. Un de vous deux pourraient jeter un œil ? »
© Laueee

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Dim 3 Mai - 22:50

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Carson ne put s’empêcher de sourire lorsque le militaire irronisa sur le fait que ça pouvait être le cri d'une ampoule défectueuse. Le militaire semblait zen et cela rassurait quelque peu Carson qui était encore assez peu coutumier des expéditions interstellaires.

- Imaginez à trois heures du matin on vous réveille avec un cri comme ça pour sonnerie de votre réveil....

Il lâcha un petit sourire en imaginant la scène lorsqu'il vit arriver un soldat avec son chien. Il le salua chaleureusement en lui serrant la main:

- Enchanté Caporal, je suis le Docteur Carson Beckett et votre ami à quatre pattes c'est qui ? Vous permettez ?

Devant la réponse positive du soldat il présenta sa main devant le museau de la chienne afin qu'elle le sente, Zelda donna un coup de museau sur la main de Carson en signe de validation, il en profita alors pour grattouille brièvement le crâne du chien. Par la suite, ils progressèrent, Carson restant derrière afin de laisser les militaires parer à tout éventuel danger, il tournèrent à un angle quand soudain.....

Un énorme lapin, Carson crut d'abord qu'on lui faisait une blague mais, en effet, au milieu de ce qui semblait un laboratoire ancien flottait dans une sorte de bulle en lévitation un énorme lapin semblable à ceux qu'on voyait sur Terre mais en dix fois plus gros.

- Nom de Zeus....

Du verre brisé était au sol, un liquide poisseux semblait s'écouler de la bulle du lapin. Une fois la surprise passée il voyait que le lapin semblait plus terrifié qu'agressif

- Il a du être réveillé d'une stase par la fuite du liquide amniotique de sa bulle.... est ce qu'on peut le libérer ou au moins maintenir la stase ?

Il s'approcha de la console et l'observa, la technologie des anciens était loin d'être son fort et pourtant il avait le sentiment qu'il fallait faire vite.

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Lun 4 Mai - 16:12

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Alerte : lapin en danger !



16 avril 2020 - 10h03

« Croyez moi, quand le sergent venait gueuler dans nos chambres à 3h du mat, ça devait ressembler à ça. », fit Warren en opinant du chef à l’attention de Carson qui blaguait. Quelque chose pouvait laisser penser que ça sentait le vécu.

Sur ces entrefaits, le capo débarqua avec son chien et la petite équipe repartie de plus belle vers son destin, pour découvrir un labo dévasté et un lapin dévasté. L’animal, bien plus gros que ce qui pouvait se faire sur Terre, semblait prisonnier dans un champ de confinement, complètement affolé. Franchement, c’était le genre de chose qui faisait mal au coeur de Warren, d’où son envie de le laisser filer.
La question qui pouvait se poser, et qui trouva sa réponse dans une remarque de Beckett, concernait sa présence ici. Et surtout, depuis combien de temps ? Il était donc en stase ? Depuis que la cité s’était réveillée ? Très certainement bien avant… Le pauvre vieux venait de faire un bond de quelques millénaires dans le futur, et pour sûr qu’il devait être complètement désorienté.

Sans parler du fait qu’il était probablement stressé de se retrouver coincé, et peut-être même qu’il se souvenait de ce qu’on lui faisait ici. Au regard de l’équipement du laboratoire, quelque chose disait au soldat que ce n’était certainement pas un salon de toilettage pour lapin géant.

En tout cas, Butler était d’accord avec Fuller : l’animal semblait plus dangereux pour lui-même que pour eux, et sa terreur était palpable. Cependant, rien ne pouvait prédire qu’il n’allait pas les attaquer. Il fallait toujours se méfier d’une bête qui a peur, et c’était d’autant plus vrai quand la bête en question était énorme, et certainement dotée de belles dents promptes à déchirer vêtement et peau comme du beurre bien mou. Il convenait donc de rester prudent.

Warren vint jeter un coup d’œil à la machine qui avait pris une douche et qui faisait capoter le champ de confinement, et probablement la stase du lapin. Il haussa des épaules. Pour lui, tout cela était du chinois.

« J’y connais rien en technologies. », grommela-t-il en s’éloignant un peu, les yeux traînants ici et là pour voir si quelque chose ne pouvait pas aider. Quoi faire ? Que faire ? Demander un sédatif pour Bugs Bunny ? Ce serait con de le flinguer, il n’avait rien demandé… Et le laisser filer le conduirait certainement à une mort certaine… Rien à manger, des militaires partout, ou le vide des coins encore inexplorés de la cité… Comment faire ? Il n’y avait pas de bonnes solutions…

« Avant de toucher à quoique ce soit, on devrait prévoir quelque chose. Qu’est-ce qu’on fait si le champ de confinement disparaît ? Qu’est-ce qu’on en fait si on arrive à le capturer ? Y a pas un véto sur la cité qui pourrait venir le shooter aux tranquillisants ? »

Il posait des questions, parce qu’il n’avait pas les réponses. Peut-être qu’à trois cerveaux, une idée aller émerger, une idée qui ne consistait pas à le laisser cramer dans le four de sa cellule de confinement, une idée qui ne consistait pas à le fourrer au pruneau, car dans ces deux cas, le lapin était cuit, et le civet bien engagé.

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Cody Fuller
Caporal
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Lun 11 Mai - 6:00

Cody Fuller
Carson Beckett - Warren Butler
Cody Fuller
Alerte : Lapin en danger
Un homme s'était approché de moi et Zelda et présenté sous le nom de Carson Beckett. Ce devait être la personne qui avait demandé des renforts. Il m'avait salué en me tendant la main et j'avais répondu tout aussi chaleureusement.

« Enchanté, Docteur. Elle s'appelle Zelda » répondis-je lorsqu'il demanda le nom du chien.

Évidement, elle s'était collée contre son maître, pas certaine du tout que le nouveau monsieur était de confiance et voulant uniquement que son maître soit en sécurité. L'homme s'était approché d'elle et avait présenté sa main afin de lui donner une caresse. Voyant que son maître était resté calme, elle avait donné un coup de museau au monsieur pour lui faire signe qu'il pouvait lui grattouiller les oreilles. Que c'était bon les grattouilles !

Les présentations faites, il fallait continuer le chemin. Je m'étais placé derrière Beckett afin de fermer la marche et nous offrir protection. Lentement et prudemment, nous entrâmes à l'intérieur de ce qui semblait être un laboratoire en désordre avec un énorme lapin dans une bulle bleue dont s'écoulait une sorte de gelée de la même couleur. Il poussait des cris et semblait terrifié. Il fallait faire quelque chose pour ce pauvre animal.

J'avais trouvé la machine qui l'alimentait et avait demandé aux deux autres s'ils pouvaient venir y jeter un oeil. Moi je m'y connaissais pas du tout. Les deux y jetèrent un oeil, mais pas plus qu'il le fallait. Personne savait comment ça fonctionnait. Génial. Je pris une grande respiration afin de me calmer, sentant la frustration monter. Ma cage thoracique se comprimait avec l'air qui entrait les poumons et s'écrasait sous l'inspiration. Mon coeur battait rapidement dans mes oreilles et un léger mal de tête commençait à se faire sentir. Nous allions bien trouver quelque chose pour l'aider.

C'est alors que l'autre militaire prit la parole et je posai mon attention sur lui. Il mentionna comme quoi avant de toucher à quelque chose on devait se préparer à toutes éventualités.

« Je suis d'accord avec vous. »

J'observai autour de nous, énumérant dans ma tête les options. Il devait bien y avoir un véto sur la cité. Lorsque Zelda fut blessée en mission, un médecin vétérinaire l'avait examiné, sauf que me semble que pour les lapins ce n'était pas la même médecine... Pas trop le temps de s'attarder sur les détails. Il fallait penser rapidement à des solutions. Nous étions entouré de monde dans la cité qui s'y connaissait en technologie Ancienne. Peut-être lancer un appel radio pour avoir des instructions ? Zelda était pas un chien d'attaque, mais de détection. Mais oui ! Il devait bien y avoir un truc quelconque qui réussirait à sedater le lapin s'il venait à s'échapper. Sans doute que les gens qui s'occupait de l'animal dans ce labo avait prévu une sédation si quelque chose venait à arriver, sauf qu'avec ce bordel il devait être caché quelque part.

« Oui, prenons quelques minutes pour y penser » Il fallait faire vite, le temps était compté, mais fallait pas déconner non plus et y aller sur le coup de l'qdrénaline. Fallait rester logique un peu. « L'endroit sert plus vraiment à grand chose avec ce bordel. Il y en a un véto sur la cité, oui. Sinon, on pourrait essayer de le brancher sur une autre machine et lui donner un sédatif. Je suggère que si on réussi à le capturer, on l'envoie dans un autre local. » Je fis une pause, prenant le temps de penser à ce que je voulais dire ensuite. « Ou bien... s'il venait à y avoir des complications, je suppose que les personnes qui s'occupaient de l'animal avaient prévu un tranquillisant. Zelda est un chien de détection. Je peux lui faire fouiller la pièce pour le trouver. »
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Ven 3 Juil - 9:13

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Alerte : lapin en danger !



Bon. Il était de prendre des décisions, jugea Warren, qui n'aimait pas trop ça. Normalement, il y avait une hiérarchie pour cela, mais il fallait croire que sur Atlantis, il fallait savoir aussi se débrouiller. D'un côté, il avait toujours pris des décisions seuls toute sa vie durant, même depuis qu'il était militaire. On ne formait pas un mec comme lui à des opérations délicates sans qu'il ne puisse prendre de décisions seul. Quand tirer, où se positionner, etc. Il fallait encore qu'il prenne ses marques sur Atlantis, mais les vieux réflexes revenaient rapidement. Un peu d'organisation ne ferait donc pas de mal.

« D'ac, je te laisse voir avec ton chien s'il peut trouver un tranquillisant. Je ne sais pas comment tu veux procéder, mais je te laisse faire. ». Ce n'était pas tant son rôle de dire à un capo quoi faire, mais bon, ils sortaient du cadre d'une mission pure et simple. Là, ils étaient face à un lapin géant, agressif parce qu'il était apeuré, et il allait falloir gérer une défaillance du système de confinement qui allait se produire incessamment sous peu.
« Doc, je vous laisse repartir en arrière et contacter Atlantis pour qu'ils envoient un véto ici voir ce qu'il peut faire. Nous autres, on le garde à l'oeil en essayant de voir ce qu'on peut faire à notre niveau sans lâcher la bête. »

Il gratifia Carson d'un sourire. Au moins, ce dernier pourrait guider le vétérinaire vers la zone concernée par la présence de ce Bugs Bunny.

Le militaire s'approcha ensuite du champ de confinement, avec prudence, près à reculer si besoin. Il faisait des mouvements assez long.

« Et alors mon gros. On a fait une longue sieste. Ca a un peu changé depuis non ? Franchement, tu ne trouves pas qu'on a une meilleure gueule que les précédents occupants ? Aller, tout doux, tout doux. ». Il ne savait pas si ses paroles faisaient un quelconque effet sur le mammifère géant, mais ce dernier semblait au moins l'écouter, ce qui le calmait. Pendant ce temps, il ne cherchait pas à taper dans le champ de confinement pour se tirer de là, c'était toujours ça de gagner. Est-ce que Cody allait trouver le tranquillisant ? Est-ce que le veto arriverait à temps ? La partie n'était pas jouée d'avance !

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Cody Fuller
Caporal
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Dim 12 Juil - 21:15

Cody Fuller
Carson Beckett - Warren Butler
Cody Fuller
Alerte : Lapin en danger
Warren demanda au docteur de sortir aller chercher un véto pour le ramener dans le labo et voir quoi faire avec le lapin. Il décida ensuite de s'approcher de la bête et tenter de le calmer. Au début, il était effrayé, pas du tout certain s'il devait faire confiance à l'homme qui s'approchait de lui, mais il s'était calmé voyant qu'il ne voulait lui faire aucun mal. Warren continua de le garder à l'oeil afin de s'assurer qu'il ne s'échappe pas.

De mon côté, je passais de long en large la pièce, laissant le museau à Zelda fouiner un peu partout à la recherche d'un certain tranquillisant. Mes bottes tapaient le sol et je faisais attention où je posais les pieds. Je gardais l'oeil sur elle, remarquant si elle s'attardait à un endroit particulier. Au bout de quelques minutes, elle s'était arrêtée dans un amas d'objets, reniflant longuement. Je me penchai à son niveau afin de vérifier ce qu'elle avait trouver. En dessous des objets, je vis un sac plastique et le retirai, prenant bien soin de ne pas le briser. Elle avait fini par trouver une substance transparente dans un sac avec une seringue. Ce devait être le tranquillisant. Par chance il était encore intact.

« Je l'ai trouvé » dis-je à l'intention de l'autre militaire. « Vous vous en sortez avec Bugs Bunny ? » demandai-je, m'approchant lentement d'eux, restant assez loin du champ de confinement pour ne pas effrayer le lapin.

Je ne m'y connaissais pas en médecine vétérinaire et animaux exotiques. Je préférais laisser le champ libre à un professionnel. Au même moment, j'entendis des pas et des voix se rapprochant de l'endroit où nous nous trouvions. Ce devait être Carson et le véto qui venaient nous rejoindre.

« Ce doit être le véto et Carson qui reviennent » dis-je, heureux de voir qu'un professionnel était là, allant à leur rencontre et me présentant au véto. Je lui donnai ensuite le tranquillisant, préférant le laisser faire.

Il s'était approché de l'animal, avait posé les questions nécessaires et avait injecté la substance. Après quelques minutes, l'animal s'était endormi et le véto était parti le transférer de local. Pas question qu'il reste ici avec tout ce bordel.

« On va devoir s'occuper du ménage de la pièce. Je vais appeler les professionnels qui peuvent gérer ces machines. Pas questions d'y toucher et risquer quoi que ce soit. »

J'avais passé quelques appels radio, demandant des renforts pour le nettoyage de la pièce. Les personnes nécessaires nous avaient rejoints et nous avions pu procéder au nettoyage.
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Mar 14 Juil - 17:51

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Alerte : lapin en danger !



Le lapin semblait se tenir à carreau et c'était sans doute une bonne chose. Warren aurait détesté devoir le truffer de plomb, même si un truc de ce gabarit là serait une avance sur les rations pour le mess de la cité. Avec cette taille, il y avait de quoi faire un civet de bonne taille. N'étant pas difficile de nature, le soldat pouvait en manger sans trop sourciller, mais ça ne restait pas son plat préféré. Donc s'il pouvait éviter de finir en civet... Ou en pâté. Le pâté de lapin, ça par contre, c'était une petite merveille ! Sur du pain frais, avec un cornichon, comme ils le font en France, c'était une tuerie.

Mais bon, ce machin là avait traversé les âges sans mourir, ce serait con de finir à la gamelle alors qu'il repointait le bout de son museau. Et puis, tuer un animal qui avait peur, ce n'était jamais très gratifiant pour le moral. Heureusement, le capo trouva la solution en mettant la main sur l’anesthésiant. Il restait donc à lui injecter, mais pour ça, il fallait que le vétérinaire pointe le bout de son nez. Carson était parti le quérir, et pendant ce temps, le petit gars du Mississippi jouait avec le feu en approchant du mammifère à la taille démesurée. A quoi pouvaient bien jouer les anciens avec cette bestiole ? Etait-ce une espèce endémique de la galaxie ou bien était-ce une espèce modifiée ? Peut-être qu'il y avait une planète, quelque part dans Pégase, qui portait sur son dos des créatures de ce genre, toutes plus grandes les unes que les autres, dans des proportions similaires. Bonjour la taille du lion, ou encore de l'éléphant !

Une terre vierge de l'humain, ce serait un super plan pour un petit safari écologique pépère. L'idée de chasser du prédateur était elle aussi présente, à la manière d'un certain Dick dans un récit de Verne, mais Warren n'aimait pas tuer pour tuer. A la limite, pour ramener à manger pour la cité, cela ne le dérangeait pas, car la mort avait une utilité. Mais il dérivait là, dans des hypothèses farfelues. La plus vraisemblables restait que les Anciens avaient bidouillé un lapin pour le rendre aussi énorme qu'un hippopotame, et que le résultat était devant ses yeux, après 1000 ans de stase. Le bordel devait avoir faim et devait être effrayé.

« €a va, si ça continue, je vais l'endormir. », blagua le jeune homme, maintenant que le lapin était calme. Le vétérinaire arriva finalement, et s'occupa de l'endormir, non pas avec une berceuse ou quelques mots, mais bien avec le produit que le caporal avec trouvé à l'aide de son chien.

Une affaire de réglée. Assez bizarre, il fallait le reconnaître.

« Je vais assurer un peu la sécurité pour que personne ne vienne déambuler ici et se blesse, le temps que l'équipe de nettoyage arrive. Si vous voulez bien Caporal. »

Une fois les détails mis en place, l'affaire fut réglée, et Warren put rentrer chez lui quand les techniciens prirent le relais.

Fin de l'alerte.

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