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Une chasse à la chirurgienne

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées
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Sam 30 Nov - 21:38

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Ca avait été si beau au début. Peut-être autant que Paradize. De la verdure, de vastes plaines. On aurait cru entrer à l’époque des colons sur le Nouveau Monde. Parfois, Darren avait rencontré des gars au retour d’exploration. Ils en ramenaient des photos sympas, des expériences insolites. Ils racontaient comment un île entière était habitée de fabuleux animaux de toutes sortes. Des espèces que l’on peinerait à inventer et qui, pourtant, avaient une existence réelle, une contribution à l’écosystème.

Darren avait voulu y aller plusieurs fois. Il avait même tenté de ramener Sheppard à sa cause, allant jusqu’à proposer de poser des congés rien que pour explorer là-bas. C’était un véritable bijou. Déjà, avec les différentes espèces, les scientifiques étaient devenus barges. Les botanistes sortaient la pétition pour être les premiers à fouler le sol.
Alors avec les diverses structures enterrées dans le sol, des temples en pierre ancestraux, les archéologues ne se sentaient carrément plus.

Il avait fallu attendre plusieurs semaines avant de découvrir de la vie beaucoup plus complexe sur cette planète. Ils ressemblaient à des hommes. C’était vague mais ça y ressemblait. Les biologistes étaient un peu paumés. Ils avaient l'hypothèse farfelue que l’évolution ait été naturelle sur cette planète, loin d’être altérée par les voyages de la Porte. Comme pour les Terriens, ils seraient descendus des primates, d’espèces ressemblantes en tout cas. C’était étonnant. Dans un tel mixage génétique, avec les variétées infinies que cela permettait, une espèce “presque” humaine était née dans la galaxie de Pégase sans intervention extérieure.
Sans les migrations par les portes.

Ils avaient été très craintifs au début. Dès qu’un Atlante pointait le bout de son nez, ils fuyaient tous dans les bois. Des villages entiers pouvaient parfois disparaître en moins d’une heure, quasiment invisible aux détecteurs pourtant perfectionné des Jumpers. Des villages fantômes et vides...comme si une épidémie les avaient soudainement éradiqués. Mais les explorateurs avaient rapidement découvert pourquoi.
Les Wraiths...encore.

Ce qu’ils ne peuvent dévorer, ils le génocident sans état d’âme.
Après l’intervention de plusieurs spécialiste. Des archéologues, des linguistes et des comportementalistes, le contact avait pu se faire. Et après quelques semaines...les villes avaient repris vies. Comme des fleurs s’ouvrant enfin au soleil, les occupants apaisés avaient repris leur habitudes.

C’était...perturbant.
Cette civilisation s’approchait de la culture Terrienne à l’époque coloniale. Mais pourtant, ce n’était que de la ressemblance, de la familiarité. Jamais les scientifiques n’avaient été à ce point décontenancé par cette possibilité. Cette race avait évolué par hasard avec les mêmes variables que l’espèce humaine Terrestre. C’était une chance inégalée de pouvoir procéder à des recherches sociétales, biologique et génétique. On vendait la chose comme le nouvel El Dorado scientifique auprès du CODIR pour qu’il y investisse une petite base.
Ca avait marché.

La négociation s’était bien passée. Contre la promesse d’être prévenu à chaque approche de Wraith, les Atlantes avaient obtenu l’accès au territoire et un petit bout de terrain pour leur base de recherche. Clive était donc revenu à la charge auprès de Sheppard, il espérait obtenir un poste pour quelques temps là bas. Pas forcément l’envie de se mettre au vert. Mais il adorait ces découvertes et, comme les scientifiques, il en voulait plus.

Maintenant…
Ce n’était plus que de la cendre. Partout…
Le ciel était rouge vif, chargés de nuages noirs et poussiéreux. Les espèces vivantes avaient toute fuit plus loin dans les terres, ne laissant plus qu’un paysage désolé et abominable. Personne ne l’avait vu venir. Et si seulement ils avaient su…
Darren se rappelait le coup de tonnerre qui avait fait trembler le sol. Ca lui avait remonté jusqu’aux os. La Porte des Étoiles pulvérisée dans une gerbe d’éclats surchauffés. On croyait à l’attaque de Wraith au début. Mais les capsules étaient venues se poser peu de temps après. Des formes humanoïdes étranges, tout aussi ressemblantes que les pauvres civils qui ne disposaient pas d’armées. Ils ont fui comme ils en avaient l’habitude mais certains se sont fait piéger.

Quant au camp…
Dévasté. Les soldats, les scientifiques, les médecins qui s’y étaient installés. Ils avaient tous été abattu comme des chiens. L’ennemi inconnu n’avait pas fait dans le détail, il avait strictement tout rasé. Place nette, en laissant les cadavres pourrir au soleil. Apparemment, le feu, c’était leur grand délire. Ils cramaient tout ce qui ne leur plaisait pas.
C’est pour ça. Là où son regard se portait à l’horizon, il y avait toutes ces énormes colonnes de fumées noires. Une pour chacune des villes qui brûlaient sans personne pour les éteindre.

Il y avait un vaisseau dans le ciel, en orbite basse, mais comme protégé d’un camouflage optique. Il se fondait dans le décor, les nuages. Il n’en sortait que pour pulvériser un nouvel endroit, déposer des forces au sol, puis il se barrait aussitôt. Le fait que ce soit un disque plat façon Roswell et E.T avait de quoi faire rire jaune.
Les petits bonhommes verts n’avaient pas frappé la Terre. Ils avaient frappé celle-là.

Plus de Porte des Étoiles.
Les deux Jumpers qui avaient décollé du camp avec les non combattants et les blessés...l’ennemi en avait fait des miettes. Si Sheppard ne s’était pas fait buter en protégeant son camp avec les quelques soldats qui lui restaient, c’est parce que Darren l’avait trahi. Il lui avait tiré dans le dos avec un pistolet incapacitant et l’avait retiré du champ de bataille. Quand l’adversaire eut fini de s’occuper de tout le monde, il ne restait qu’eux.

Sheppard et Darren…
Il devait vivre coûte que coûte. C’était son boulot, son devoir.
Sheppard devait revenir en vie sur la cité quoi qu’il puisse lui en coûter. L’avoir arraché à sa défense suicidaire, ça faisait aussi partie de son devoir même si c’était discutable.
Maintenant, ils étaient deux, dans cette forêt de bois mort et en cendres. Après avoir pu récupérer armes, munitions et équipements abandonnés par l’ennemi, ils avaient pris la route.
Comme la faune sauvage, les civils survivants s’étaient repliés en s’enfonçant dans les terres. Ils se cachaient dans un réseau de grottes et tentaient d’aller plus vite que la destruction totale orchestrée par l’ennemi. Eux qui brûlaient tout jusqu’à ce qu’il ne reste rien, même pas une bactérie.

Si Darren et Sheppard le savait, c’est parce qu’un dernier élément d’Atlantis avait survécu. Celui qui se trouvait au plus loin quand l’attaque avait commencé. Isia…
Elle avait son hôpital de campagne là-bas. Quand l’attaque avait eu lieu, elle était aux premières loges pour voir la destruction complète de son camp et du génocide qui venait droit sur elle. Les autochtones, qui l’adulaient pour son savoir, l’avaient emporté comme s’il s’agissait du dernier trésor de leur peuple. De la dernière chose à protéger de la destruction.
Deux de ses infirmières y étaient restées en tentant d’évacuer avec des blessés. Son aide-chirurgien, brûlé en plusieurs endroits du corps, s’était éteint dans son sommeil pendant les rares pauses. Ce n’est qu’en émergeant rarement des grottes, lorsque les autochtones n’avaient pas le choix, qu’elle pouvait allumer sa radio pour contacter quelqu’un.

Sheppard, Isia, Darren.
Il ne restait plus qu’eux…
Et en attendant les renforts, les militaires devaient à tout prix rejoindre la toubib. Ainsi que les survivants…

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Lun 2 Déc - 19:49

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La chasse
Le rouge à toujours été sa couleur favorite, elle y trouvait de nombreuses symbolique, celle de la passion, celle de la sensualité sans parler du feu qui caractérisait bien son tempérament. Même si elle devait bien reconnaître qu’entre le feu et l’eau elle préférait largement les ondes, tellement elle aimait s’y baigner. La fraîcheur du lac juste en dessous de l'hôpital était un véritable délice. Elle était contente de pouvoir s’échapper un peu de la cité de fer, pour découvrir autre chose et surtout avoir eu l’opportunité de voir se monter pierre par pierre (ou béton par moulures) cet édifice Atlante au coeur d’une planète des plus fantastique. Elle se surprenait aussi, à ne pas rejeter un peuple “primitif”, au final il n’avait bien que les Athosiens qu’elle ne pouvait pas sentir, ces bandes d’ingrats, débiles et aux moeurs de faux guerriers lâches !
Ceux-là n’étaient pas très intelligents. Mais ils cherchaient à apprendre, prendre conscience de leurs environnement, être innovant. Apprendre que la médecine pouvait également se faire par le biais d’opérations en chirurgie les avaient atterrés. La révolution de cette science apportée, au lieu de leur faire peur, les avaient ravi. Et c’est dans une déférence et un respect total qu’ils apprenaient des gestes d’Isia.

Comme toujours, elle ne se formalisait pas qu’on l'idolâtre, cela était peut-être après tout normal qu’elle est propulsé au rang de grande dame dans un monde, où la guérison se limitait à mâchouiller des feuilles crues. Et puis, cela ne fait pas de mal à l’égo, bien aux contraire, elle y trouve une forme de réconfort de se dire qu’elle n’a pas besoin de mettre le pied sur les couilles de quelques bureaucrates antipathique pour montrer qu’elle était un élément vital de cette fichue expédition. Avec ou sans vagin qui se trémousse !

Et cette vénération, qui était son atout majeur dans les relations diplomatique avec ce peuple, lui avait sauvé la vie… au grand dam de beaucoup de ses collègues. Quand tout avait explosé devant l’impuissance de son regard, elle n’avait pas ressentit la panique comme les autres… mais une fatalité. Une pensée sordide lui était venu quand les premiers corps calcinés avaient jonchés le sol “Heureusement que Katy avait la gastro…” elle aurait détesté perdre sa meilleure infirmière de cette manière. Ce petit rêve d'hôpital en pleine campagne alien avait explosé avec tous les espoirs de s’en sortir vivant. Au moins, une semaine avant, elle avait passé une bonne nuit d'amour avec Pedge et elle ne mourrait pas frustrée.

Alors qu’elle rejetait de son organisme le reste de son repas, contaminé par les cendres qu’elle avait respiré, elle avait affreusement froid… cette grotte était aussi humide que la chambre de la petite sirène ! Des couvertures en fibres tissés lui couvrait le corps et les grand yeux en amandes de “Yu” l’une des filles de la vieille matriarche qui avait dû rendre l’âme durant l’attaque. La panique était palpable, quelques survivants se trouvaient autour d’elle en se frottant les bras, dans une “toilette de réconfort” mais les larmes dessinait des traits sombres sur leurs faces peintes de couleurs chatoyantes.
« Où sommes nous ? »
Pas de réponse, du moins, si mais peu compréhensible avec les gestes dans la pénombres, isia se rendit compte qu’une de ses lentilles avaient sauté… elle ne voyait clair que d’un oeil. Elle soupira lentement… elle essayait de se calmer intérieurement, au moins, elle n’était pas seule, mais ce n’est pas avec les gentils “Doudou” comme elle disait, qu’elle allait être protégé d’une invasion d'astronautes aux bulles jaunes ! Il fallait se prendre en mains, et pour cela d'abord savoir s’il reste des gros bras qui galopent joyeusement dans la forêt calcinée ou bien … ou bien, si elle devait s’armer d’une grosse pierre pour survivre. Il lui semblait avoir vu la Porte des Étoiles sauter dans les airs avant de se faire dégommer comme au tir aux pigeons par le vaisseaux alien. Sur le coup, elle se fichait bien de savoir qui ils étaient, elle savait qu’une chose : que c’était de gros bâtards qui n’avaient même pas dit bonjour avant de cramer la gueule à tout le monde !

« Tss des impolie encore… ils devraient être les copains de Kolya et de sa clique de consanguins. » pesta-t-elle silencieusement avant de porter sa main à son oreillette tout en se redressant.

// Ici Isia… y a t’il des survivants Atlantes ? // demanda t’elle sans espoir dans sa radio, suivant le protocole des militaires… elle recommença son appel avec deux minutes d’écart pendant quelques minutes… sur plusieurs fréquences.
Aucune réponse. Dans un dédale de grottes, c’était couru d’avance. Elle allait devoir attendre de revenir à la surface.


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Mar 14 Jan - 14:04

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C’est toujours dans ce genre de situation, qu’un homme éclairé avec des bandes rouges pourrait dire “On vient de perdre des millions”. Et ce même homme qui prône le fait que ces millions auraient dû être investi dans des missiles ou des canons intergalactique au lieu de faire “du social chez les primates”. John ruminait ça doucement, cette colère dirigée vers les huiles de la Terre, lui permettait de ne pas tourner en rond dans sa tête que quarante personnes venaient de perdre la vie, sur cette nouvelle base “paradisiaque”. Quarante personnes… ce n’est pas rien ! Quand il pense que Natasha lui avait fait les yeux doux (et elle devait donner des cours à Darren, car il lui avait cédé à sa requête) pour qu’elle l’accompagne aujourd’hui… il avait eu le nez creux de lui refuser ça.

Il n’avait même pas eu le temps d’échanger sur ce qu’il s’était passé. Tout allait beaucoup trop vite, à tel point qu’il parvenait à peine à suivre. Là, ça s’était limité à ses compétences de soldats et d’officier. Darren et lui avait remarqué que les “Galeux”, ainsi baptisé par le première classe, se servait d’une petite installation qu’ils avaient fixé en plein centre du premier village. On aurait cru que ça leur permettait de détecter les formes de vie. A chaque que fois qu’un groupe de Galeux s’en servaient, ils investissaient une maison et passaient la cave par les flammes.

Darren était dans la rue d’en face, il pouvait l'apercevoir maintenant. Le soldat lui fît des gestes, signe devant les yeux, et le chiffre trois de ses doigts. Un groupe de trois approchaient pour se servir de nouveau de cette machine de détection. Mais à entendre les sifflements, ils n’étaient pas venus seuls. Ils trainaient l’un des autochtones fraîchement arraché à sa cachette et ils l’alignèrent de force contre un mur avant de le ravager d’une série de tir.
Ils ne pouvaient rien y faire. Ils avaient déjà trop de problèmes de leur côté pour se dévoiler sur le sauvetage d’une seule entité. Les trois Galeux se rendirent sur leur détecteur. Darren leva l’oeil de son fusil M4 pour fixer Sheppard, attendant son signal.

En voyant ce triste spectacle, qui était le lot des guerres ou du moins de la colonisation, le colonel se demandait bien si les “galeux” n’avaient pas un trait commun d’histoire avec les “Doudoux”. Dans tous les cas, les envahisseurs avaient préparés leurs escapades du dimanche et ils n'étaient pas des amateurs. Après, savoir pourquoi ils décident d’exterminer… pour les ressources ? Peut-être bien et le peuple d'autochtones semblaient ne servir à rien d’autre… que d’être tué. Accroupie à couvert, ils devaient dégommer les trois gênants non loin d’eux… ils leur barraient la route vers l'hôpital et les potentiels survivants du secteur. De plus, ils pourraient voir de plus près que cet appareil si intriguant. même s’il avait peu d’espoir qu’ils comprennent son fonctionnement comme ça. Ce n’est que dans les films, où tous les protagonistes parlent par miracle la même langue et que la technologie alien peut être décodé par un gamin de dix ans. John hocha la tête vers son soldat et donna le premier tir en plein dans le casque de l'immonde chose.
Clive dégomma le second dans le même temps. Le dernier, alors surpris, tira dans le vide à la volée avant de s’en prendre une en pleine face. Ils ne devaient pas gaspiller les munitions. Le première classe sortit alors de sa cachette, rejoignant son officier sur la machine, et se retourna pour couvrir leur arrière.

«Les Galeux vont arriver avec les croissants si on tarde, patron. On fait quoi de ce truc ?!?»
Sans surprise John ne connaissait pas le fonctionnement de cette chose…
« On va le faire exploser. » répondit l’officier qui faute de pouvoir l’utiliser préférait les handicaper de leur technologie.
Darren réagit aussitôt. Il garda son arme levée mais, de sa main faisait le maintien, alla chercher un bloc de C4. Il était beaucoup trop gros pour être utilisé sur si peu. Mais il allait laisser ce boulot à Sheppard en lui tendant l’explosif.
«A cinq heures, il y a cet espèce d’immeuble éventré. On sera moins visible si on passe par le toit, vous en dites quoi ?»
John leva la tête vers le bâtiment, le toit était plat au premiers abord,... mais les débris de l'attaque lui avait donné quelques aspéritées qui seraient bon d’utiliser.
« Adjugé ! » Confirma t’il alors qu’il séparait le bloc de C4 en 3 morceaux, estimant qu’une charge à ⅓ suffirait pour faire péter ce truc de taille modeste. Il installa le procédé qui était très facile. Franchement, sur ce point manier des explosifs n’avait jamais été aussi facile que dans l’armée américaine … Les deux hommes s’éloignèrent à couvert, quand ils furent suffisamment loin, John déclencha le détonateur et le bruit de l’explosion lui arracha un petit sourire au coins des lèvres.
« L’odeur du C4 au petit matin...» lança t’il dans une tentative d’humour suite à une référence cinématographique sur le napalm.
Darren ne répondit pas. Il avait relevé sa tête, s’étant placé à couvert pour ne pas recevoir d’éclats. Il positionna son arme sur l’une des aspérités, maintenant qu’ils étaient sur le toit puis avisa en contrebas.
«Eux aussi, on dirait...» répondit-il en donnant un coup de menton.
Diverses équipes s’étaient immédiatement rejointes sur le lieu de l’explosion. Un élément, un Galeux plus grand que les autres, fit quelques gestes de la main. John en conclut que le “gros” était le chef. Et les différentes unités, une énorme quarantaine, pas moins, se dispersèrent dans les maisons d’en face. Ils étaient à leur recherche...
«Merde, ça fourmille ! Vous voyez ce que je vois ?!?»
Celui qui semblait commander s’était agenouillé pour examiner les restes fumants de sa machine. Il faisait une parfaite cible statique.

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Lun 22 Juin - 10:32

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Tout comme Darren, John observait la scène, la cible du leader des aliens semblait être une proie bien trop facile, pourquoi se mettait-il à découvert comme cela ? N’avait-il pas vu ses sbires avec une balle entre les yeux...enfin dans la tête (peut-être n’avait-il pas de globe oculaires similaires aux humains)...
« Ouais... » la détonation allait les révéler. « On va se barrer discrètement. Quitte à trouver une solution après pour faire croire qu’on est mort »
«Mettre des Galeux à poils pour les cramer en leur laissant nos plaques ?»
Darren fit la grimace. Il ajouta en murmurant.
«Vous êtes dur en affaire...»
« Je me demande bien à quoi ressemble leur gueule ... » réagit John dans ses pensées après un simple rictus à Darren.

Il se redressa lentement et attendit les ordres de son officier pour s’en aller. Ils purent progresser en passant d’un toit à l’autre. Pourtant, parfois, il fallait sauter. Et lors de son dernier saut, Darren passa tout simplement à travers la toiture dans un fracas assourdissant. Le jeune homme se receptionna assez douloureusement. John grimaça entendant le bruit qu'avait fait son soldat… ils allaient ameuter encore du monde...
// Darren, rien de cassé ? //
//RAS. Mais j’ai de la visite...// répondit-il en se positionnant devant l’unique porte d’entrée. Il se trouvait dans une chambre. Déjà quelques bruits de pas se faisaient bien entendre dans le vieil escalier de bois qui montait à son étage.
«Merde...» jura Darren en s’apprêtant à les recevoir, loin d’être serein.
// Reviens, on va se planquer faire les morts ! // sur le coup John était partant pour les flinguer, mais cela donnerait justement la confirmation à la troupe de Pouilleux qu’ils étaient ici… en se planquant, ils pourraient faire croire à un éboulie tout bonnement.

Le soldat quitta sa posture pour faire demi-tour. ll ne perdit pas de temps à grimper les gravats et à se suspendre pour récupérer le bord de la toiture. Pourtant, à peine eut-il commencé à se lever qu’une gigantesque gerbe de flammes balaya l’intérieur de la chambre, l'inondation d’un incendie instantané.
«La vache !» s’écria le soldat en rejoignant son officier derrière le couvert. «Ils sont complétement baisés dans leurs têtes !»
Les flammes de l’incendie continuèrent une petite minute avant de s’étouffer. Les bruits que Darren et John avaient alors entendu dans l’escalier se reproduirent. Mais au lieu d’avoir le bois pour nature, c’était le gravats. Quelqu’un montait…
Darren s’éloigna légèrement de coté pour ne pas rester trop groupé et il pointa son fusil en direction du rebord qu’il avait déjà emprunté.
Bon au moins, une chose était certaine, leur armes crachait du feu et John regretta de ne pas avoir de canon à eau… Et vu leur manière “d’attaquer”, John hésita à ne pas les canarder un par un, car ils allaient leur foute le feu à distance…
// Bon, changement de plan. Celui qui fait le plus de tire, embrasse la princesse // L’humour, toujours, il le fallait bien, cela lui permettait d'évacuer la tension et avec darren cela tenait naturellement, surement à cause de sa manière de parler.
Tel un bourrin le premier brasseur montra son bout de nez… et PAN ! ONE SHOT BY SHEPPARD !

Le corps du Galeux retomba aussitôt dans la chambre en-dessous. Le bruit augmenta en intensité, signe que ça s’agitait en-dessous. Quand Darren aligna le deuxième d’une balle dans le pif, reproduisant exactement le même tir que son officier, l’ennemi décida d’attaquer réellement. Une nouvelle gerbe de flamme monta en direction du ciel, grignotant le rebord, puis au moment où le calme revint, un bâton vola dans leur direction en sifflant. C’était le cliché parfait, stéréotypé, d’un bâton de dynamite dont la mèche arrivait presque à terme.
«GRENADE !» s’écria Darren en la prenant et en la jetant dans le trou.
L’explosion, très brutale, fit hurler les créatures en-dessous. Il y en eu même une pour s’envoler et atterrir non loin de leur cachette. Seulement...Celle-ci ne tient pas. Darren était passé au travers. Donc une explosion allait achever l’intégrité de cette construction. Le tout s’écroula sous leur pieds, les faisant tomber lourdement dans la salle d’en dessous. Une sorte de salon d’une autre maison.

Encore un peu embrouillé, Darren se redressa en toussant. L’effondrement avait levé un panache de poussière. Le soldat avait récupéré son arme et il avisa un regard circulaire.
«Merde...désolé, chef. J’ai...»
Il s’interrompit aussitôt en découvrant que la silhouette dont il s’était approché n’était pas la sienne...mais celui d’un Galeux qui le fixait. Il avait dû être pris dans l’effondrement, lui aussi, et il était sans arme.
«PUTAIN !» s’écria-t-il en lui envoyant un odieux coup de crosse dans la verrière.
Il s’y acharna à trois ou quatre reprises puis leva son canon sur le nouvel ennemi. Mais c’était le colonel. Darren relâcha enfin son souffle en baissant son arme.
«Jouer à cache cache avec des génocidaires, j’avais jamais fait.» lui murmura-t-il dans la même tentative d’humour pour extérioriser.
Et là encore, des bruits de pas accélérés recommençaient à monter.
Ils n’allaient pas les lâcher...

John avait aussi chuté et autant le vol plané avec quelque chose d’appréciable dans les chatouilles que pouvait ressentir l’homme dans son ventre...mais le contact lourd du sol était toujours aussi décevant et douloureux. Sa respiration fut coupé… et il n’était pas seul à embrasser le sol, un galeux était avec lui allongé limite contre lui dans un câlin des plus insidieux… John se dégagea aussitôt oubliant de respirer...erreur regrettable … ses poumons le forcèrent à tousser avec force, réveillant la créature Alien qui empoigna son arme… John se jeta sur lui, pour lui briser la verrière de son casque réduisant en bouillie ce qu’il pouvait… il était dans cet excès de violence que pousse chaque homme à survivre et non plus à se battre noblement. Il détestait ce genre de réaction, mais il devait son salut à ce côté bestiale qu’on chaque terrien. Il se releva difficilement, l’adrénaline aidant à le faire tenir sur ses deux jambes, pour avancer vers une silhouette qui semblait être Darren.
« OH ! DU CALME COW BOY » fit-il en voyant l’arme de son soldat sur lui… il était stressé, mais comme dans tout affrontement, son regard balaya les environs, ils devaient sortir au plus vite avant que les battes de leurs ennemis viennent leur botter le cul…
« Voilà vous pourrez cocher ça sur votre to do list ! Allez on bouge ! » dit-il en l’emportant dans la salle à côté, pour ouvrir la fenêtre la plus proche… il avisa, le champs était libre pour se faufiler dans les gravats et prendre la tangente. Quand ils passèrent la fenêtre, John attacha un fil à la goupille de la grenade et la poignée de la fenêtre. Il désirait couvrir leur retraite…Comme ça, quand les vilains allaient la soulever pour passer, cela allait déclencher l’explosif… ou même en prenant la grenade ils se faisaient exploser la gueule. En fait dans les deux cas, les moches allaient connaitre les talents de chirurgien de John.

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