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Anthropologie Athosienne

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 7 - Zone Scientifique et Technique :: Bureaux
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Jeu 31 Oct - 9:08

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Tout juste arrivé et installé, Reginald avait reçu ses premières missions d'études. Son chef lui avait recommandé de s'acclimater mais l'anthropologue avait insisté, indiquant qu'il ne pourrait se sentir à l'aise qu'en se sentant utile et occupé. S'il était important pour des chercheurs et des terriens de faire de la cohésion pour passer le pas de l'éloignement et atténuer les sentiments d'isolement qui pouvaient irrémédiablement apparaître, Reginald se sentait loin de tout cela.

On lui avait attribué un bureau dans les immenses locaux de la cité où il avait encore maille à se repérer. Il conservait d'ailleurs précieusement un plan dans la poche intérieure de sa veste grise à épaulettes bleues. Il observait les marquages aux murs et les plafonds, cherchant des indices lui permettant plus tard de se repérer, mais l'architecture des anciens avait de cela d'être aux yeux des non initiés d'une homogénéité qui frôlait l'absence de traits distincts dans certaines zones.

Ses appartements étaient confortables même s'il n'envisageait pas d'y passer beaucoup de temps et c'était avec plaisir qu'il s'était ce jour-ci levé tôt. Très tôt. Les stages de décalage des temps de sommeil pour correspondre aux cycles de la planète Lantia n'avaient pas encore totalement synchronisé le docteur Tchaff. Il fut donc heureux d'atteindre des bureaux calmes et sans agitation excessive.

Il prit donc grand soin d'organiser son espace de travail de façon fonctionnelle, rangeant dans les tiroirs à disposition tout ce qui lui serait inutile et que l'on s'acharnait à disposer pour les nouveaux arrivants. Il saisit ses stylos, les compta et les repositionna dans son pot, il aimait connaître le matériel qu'on lui attribuait.

Toute la soirée de la veille, il avait potassé un premier dossier sur une population indigène de Pégase, de la planète Athos plus précisément, qui semblait avoir une société entièrement basée sur un modèle agricole, avec des pointes de début de féodalité. L'éclatement des populations à la surface de cette « petite » planète semblait avoir limité les échanges commerciaux et l'émulation scientifique, tout en lui interdisant finalement de composer une force de frappe suffisante pour supporter les raids de Wraith.

Tout ceci était fort instructif, dans les grandes lignes, mais des points méritaient d'être éclairés et si l'étude statistique et géographique avait été soigneuse, il manquait pour Tchaff tout un pan de leur culture. Y'avait-il des cultes ? Avaient-ils développé des formes d'expressions artistiques ? Avaient-ils des mythes, comment se transféraient-ils leur Histoire ? Autant de point qu'il ne pouvait présentement pas éclaircir avec les premières analyses de ses collègues.

Toute la matinée il chercha les différents documents rapportés notamment lors de l'immigration d'une partie de la population de la planète. Il y avait des clichés et des reproductions de témoignages, mais hélas tout était irrémédiablement en Athosien, une langue qui ne signifiait rien pour Reginald.

Et si cette étude était pour Atlantis d'un intérêt secondaire, elle composait pour Reginald sa première mission, pouvant ouvrir la voie vers une meilleure compréhension des populations immigrées tout en permettant de mieux comprendre leur implantation et l'évolution de leur société, des éléments dont l'intérêt ne pouvait même pas être remis en question pour l'anthropologue. Il comptait bien la mener à bien et avec sérieux.

Ses collègues arrivaient au compte-goutte et purent admirer un Reginald sur un bureau où les notes et les questionnements s'accumulaient en une longue liste soigneusement tenue. Tous les brouillons papier inutiles de Réginald étaient soigneusement pliés par ce dernier alors qu'il réfléchissait à ses problèmes et ensuite proprement déchirés avant de rejoindre une corbeille. Il répondait quelque fois aux « bonjours » qu'on lui adressait, mais la plupart du temps, il se plongeait corps et âme dans cette société qui attendait qu'on la comprenne.

Arrivé à un cul-de-sac faute de traduction, il se tourna vers un collègue et lui demanda s'il y avait des traducteurs Athosien/Anglais au sein de la cité. Ce dernier lui indiqua d'aller voir une dénommée Lanaë Naa, linguiste de son état et une native d'Athos.

- Nous avons une native d'Athos qui travaille dans notre secteur et ce n'est même pas notifié dans le dossier d'Athos ? s'étonna Reginald pour qui cet élément était essentiel.

Son collègue haussa les épaules, indiquant par là que ce genre de détail n'était pas dans ses centres d'intérêt immédiat.

Difficile d'oublier la Terre, songea ensuite Reginald en composant un dossier électronique sur une tablette avec ses notes et questionnements, lorsque l'on voit que les mêmes amateurs continuaient de bâcler leur travail !

Il se leva de son siège, passablement contrarié, enfila sa veste, vérifia l'heure sur sa montre et pris sa tablette pour rejoindre la localisation approximative de cette fameuse linguiste.

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Jeu 31 Oct - 16:02

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Lanaë ne s’était pas encore habituée à sa nouvelle vie. Après tout cela faisait à peine de mois qu’elle travaillait dorénavant pour les humains. Evidemment ce n’était pas la première fois qu’elle mettait les pieds sur la base, elle se rappellerait toujours leur évacuation d’Athos après un ultime raid des Wraith. Mais ils n’étaient pas restés longtemps ici : on leur avait vite trouvé des terres pour qu’ils puissent se réinstaller, loin de leur ennemi de toujours.

La brune n’avait toujours pas eu de missions. Elle avait hâte de pouvoir partir dans l’espace afin d’aider au mieux les terriens dans leur recherche. Elle avait toujours souhaité faire une chose : mettre en pratique ses connaissances des langues pour aider. Et plus que tout encore, mettre en pratique ses connaissances pour arriver à bout des Wraith. Une fois qu’ils seraient tous morts, elle se sentirait mieux. Du moins, elle l’espérait.

La deuxième sonnerie de son réveil sonna et elle se leva. Après une douche rapide, elle enfila la tenue des terriens. Elle commençait tout juste à s’habituer à cette étrange combinaison aux couleurs grises et rouges. Il fallait bien se fondre dans la masse non ? Elle se natta ensuite les cheveux pour éviter des les avoir dans le visage et rajouta la touche finale : son maquillage. Elle n’était pas venue ici pour apprendre à devenir une terrienne mais bien pour les aider tout en restant elle-même. En aucun cas elle ne voulait perdre ses racines. Elle avait déjà perdu sa planète, elle n’oublierait pas ses ancêtres.

Une fois prête, elle rejoignit les bureaux des techniciens et scientifiques. Elle devait suivre une formation pour lui apprendre à se servir d’un ordinateur. Car si la jeune femme savait lire et écrire, jusqu’à avant sa rencontre avec les terriens elle ne savait pas ce qu’était un ordinateur, une montre, un téléphone portable et bien d’autre. Il fallait donc qu’on lui montre les bases mais aussi comment naviguer sur les serveurs d’Atlantis. Une épreuve quasi insurmontable pensait elle. Et puis en plus, ça lui faisait à moitié peur toute cette technologie. Elle préférait de loin les bêtes.

Rejoindre le bâtiment fut une chose aisée, il n’y avait qu’à suivre les panneaux mais une fois à l’intérieur… Un vrai labyrinthe et la jeune femme commençait à perdre patience. Elle n’avait pas l’habitude d’être enfermée avec autant de monde et de bruits inconnus. C’était agaçant. Et bien évidemment, sans cette formation, elle ne savait pas utiliser les cartes en lignes de la cité. Elle souffla, légèrement énervée. Elle se décida donc à demander son chemin. Un homme grand et brun avec une tablette sous le bras se rapprochait à grands pas et elle décida de l’interpeller. Armée d’un petit sourire contrit, elle l’arrêta.

« Excusez-moi ? Je suis perdue. Je cherche la salle de réunion où doit se dérouler une formation sur les technologies… »

Il était de couleur bleu et travaillait donc ici… Il devrait en savoir plus normalement. Même si techniquement, les techniciens étaient de couleur verte...

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Sam 2 Nov - 22:00

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Reginald tournait et retournait sa carte dans un fol espoir de retrouver le chemin vers les bureaux scientifiques, il avait visiblement raté un virage et deux trois couloirs. Bon. tant pis, perdu pour perdu... il s'élança dans une nouvelle succession de coursives, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans une zone qui lui disait approximativement quelque chose et parvint à se rattacher à sa carte.

C'est à ce moment précis qu'il fut interpellé dans un carrefour par une jeune femme, vêtue avec la tenue bleue des scientifiques et un maquillage caractéristique au visage. Du peu d'élément culturels que contenait le dossier Athosien, l'utilisation de marques et de maquillage proche de ce que certaines tribus terriennes faisaient avec des tatouages était relevée, même si de façon très lacunaire.

La jeune femme faisait visiblement partie de la population que devait étudier l'anthropologue. Un rapide coup d'oeil sur sa tablette qui était reliée au dossier du personnel et il put faire le lien entre cette jeune femme qui lui avait adressé la parole et la photographie qui ornait son dossier consultable. Il soupira, d'un soupir qui signifiait aussi bien "enfin" que "ce n'est pas trop tôt".

- Vous devez être Lanaë Naa, déclara-t-il en omettant totalement le renseignements qu'elle attendait de lui, comme s'il n'avait pas même écouté la question.Je vous cherchais justement, veuillez me suivre.

Et sans une parole de plus ni une présentation plus détaillée de sa personne, il entreprit de la guider jusqu'aux bureaux, prenant soin, cette fois-ci, de ne pas s'écarter du juste chemin. Il lui ouvrit la porte de son bureau et tendit une main sèche pour qu'elle prenne un siège et vienne s'installer sur une table d'étude. De son côté, il ramena sa chaise de bureau. Un rapide coup d'oeil à sa montre à gousset lui révéla qu'ils avaient devant eux au moins deux heures avant le déjeuné, de quoi avancer un peu sur les mythes et légendes non traduits pour commencer.

- Prenez place je vous prie, insista-t-il en ouvrant l'un des tiroirs de son bureau. Ce ne devrait naturellement pas représenter pour vous un grand défi, mais le dossier 634-TG-ATH-23 est hautement incomplet et nécessite de voir certaines éléments détaillés.

Il tira une clef de stockage électronique et la glissa dans la fente de sa tablette pour la connecter à distance à son ordinateur avec un débit correct. Il tourna un écran vers la jeune femme, apparurent alors des lignes de texte en langue athosienne. Reginald se positionna alors à côté de ce dernier, face à son interlocutrice, mais le visage tourné vers l'écran où il fit défiler différentes cartes et documents statistiques.

- Bien, je suis le docteur Reginald Tchaff, anthropologue, section Archéologie et Anthropologie du département scientifique de l'expédition, je suis précisément en charge du dossier 634-TG-ATH-23, se décida-t-il à se présenter. Une fois cette formalité dûment remplie, il posa une main sur l'écran. Comme vous pouvez le constater, nous disposons seulement de dossiers en langue native concernant certains éléments culturels de la population Athosienne. Si les premières observations de nos équipes ont permis de primodéfinir les rapports sociaux dans la production et les échanges locaux qui s'apparentent à un début de démarche commercial comme vu par le professeur Dieter, on peut regretter que le découpage en caste était à un balbutiement qui ne permet pas de distinction précise entre producteurs, protecteurs et dirigeants. L'on a certes pu entrevoir dans les dialogues diplomatiques de nos corps expéditionnaires le début d'une répartition dominants/dominés, mais rien de suffisamment construit. On ne parle pas non plus de structure politique quoi qu'il y ait matière à débat et nul doute que nous pourrons en sortir des bribes, même embryonnaires.

" Si l'on considère les aires de répartition de la population locale et les groupes agricoles - comme le montre cette carte -, on trouve dans ces différentes communautés un langage commun et donc, logiquement, une base culturelle commune. Problème : personne n'a songé à approfondir cette étude. La Culture de la population Athosienne est certes vivante aujourd'hui, mais déracinée de sa planète d'origine et donc des éléments contextuels qui permettent d'en saisir les origines et les racines.


Son introduction continua encore deux bonnes minutes où le docteur s'enfonça dans des concepts et des théories incompréhensible pour les non-initiés.

Lorsqu'il se tut enfin, Le docteur s'autorisa à regarder son interlocutrice qui n'avait, pour ainsi dire pas encore eut le temps de parler.

Des questions ?

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Invité
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Sam 23 Nov - 9:40

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Il la connaissait ? Elle avait l’étrange impression que tout le monde la connaissait en fait… Après tout il y avait tellement de monde et peu de nouveaux qu’il était facile de les reconnaître. Surtout lorsque ces derniers étaient des Atlantes et non des Terriens.

« Oui c’est bien moi. »

Elle lui emboîta le pas dès qu’il lui intima de la suivre. Ses sourcils se froncèrent. Etait-elle si en retard que ça ? Un coup d’œil sur sa montre lui indiqua que oui. Il devait probablement l’emmener à la salle de réunion où se déroulait la formation sur les plateformes numériques de la cité. Elle le suivit donc sagement, jusqu’à ce qu’il la fasse entrer dans un bureau qui n’avait rien à voir.

« Ce n’est pas ici la formation… »

Mais il ne lui laissa pas le temps de terminer et encore moins de partir. Lui s’était déjà installé, cherchant des papiers dans son bureau. Un dossier… 634-TG-ATH-23 ? De quoi parlait-il ? Mais c’était trop tard, il avait touché sa curiosité et elle s’assit, prête à en savoir plus. Tant pis pour cette formation, au pire elle se ferait remonter les bretelles.

Un écran s’alluma et qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle y découvrit des textes dans sa langue natale. Il avait pas mal de renseignements sur son peuple, c’était presque surprenant. Perdue dans sa lecture rapide, elle n’entendit pas son prénom, elle comprit juste qu’elle avait affaire à un archéologique/anthropologue. La suite lui permit de comprendre qu’il avait besoin d’elle pour traduire tous ces textes. Il avait un débit de parole incroyable et elle ne pouvait pas en placer une. Elle put au moins constater qu’elle avait affaire à un passionner et elle serait ravie de pouvoir l’aider. Cependant elle voulait être certaine de comprendre ce qu’il attendait d’elle.

« Si je comprends bien, vous voulez que je vous aide à traduire les documents et que je vous parle moi-même de mon peuple afin de vous éclairer sur notre culture et notre classement social ? »

Des choses toutes simples en réalité mais qui pouvaient prendre du temps. Découvrir une nouvelle nation était toujours prenant. Si elle, préférait les langues, elle était parfois obligée de passer par la compréhension d’une culture pour bien apprendre. Elle serait donc ravie d’aider cet homme qui avait chamboulé son emploi du temps.

« Lanaë Naa, linguiste, section administration. Enchantée »

Elle lui tendit une main par-dessus le bureau afin de sceller leur rencontre, puisque c’est ainsi que faisaient les terriens.

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