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Une texane, une arme, un sujet d'anthropologie

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 5 - Zone Militaire :: Armurerie
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Mer 25 Avr - 19:26

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Une texane, une arme, un sujet d'anthropologie


Chronologie : 2 avril 2018

Pedge était détendue. Son séjour dans la forêt avec le docteur Taylor Laurence lui avait fait un bien fou, et ce n’était plus cette histoire de clone et de guerre imminente qui allait la perturber pendant quelques jours encore, le temps qu’elle redescende de son petit nuage. Bien entendu, la perspective d’avoir des milliers de copies d’elle quelque part dans la galaxie, des copies vouées à se battre contre Atlantis d’une manière ou d’une autre, lui laissait un poids sur les épaules assez important. Cette saloperie de reine Wraith avait profité de la torture qu’elle lui infligeait pour lui voler son patrimoine génétique et maintenant, elle s’en servait pour se créer une armée digne de ce nom, sacrifiable à souhait, et qui imposerait un choc psychologique très important aux troupes qui allaient la combattre. Ils allaient tous devoir tuer des Eversman et des Allen par milliers. Au début, ce serait rude, avec cette impression malsaine de tuer l’un des leurs. Mais après, ce serait de l’abattage pur et simple.

Dernièrement, elle s’occupait de plus en plus de l’instruction des civils, comme si les huiles avaient décidé d’orienter sa carrière dans ce sens. Ce matin, elle devait entrainer une certaine Eva Ridley, une… Elle jeta un coup d’oeil au dossier et énonça sa fonction à voix haute :
« Anthropologue. ». Elle fit une petite moue. Elle ne savait pas vraiment quelle était la spécialité de ce genre de métier, si ce n’était que ça avait un vague rapport avec les cultures en général. Mais de là à savoir quel boulot un anthropologue faisait, il y avait un monde. N’avait-elle pas fait un peu d’anthropologie dans sa rencontre avec le peuple Natus, comme dernièrement dans la forêt du continent alors qu’elle était en train de chauffer Taylor Laurence, sous le regard de ces hommes et de ces femmes furtivement cachés dans la forêt alentoure ? La honte quand même. Quand elle y repensait, elle ne se sentait pas à l’aise avec ça, même si au final, à terme, elle en rirait plus tard.

Si tant est que Pedge sâche rigoler.

Cela ne lui était arrivée qu’une fois depuis qu’elle était sur la cité. Un vrai fou rire incontrôlable comme elle n’en avait plus eu depuis sa jeunesse. Encore une histoire saugrenue dans laquelle Isia avait accroché une capote à un soldat que s’appelait Candom, et que ce dernier n’avait pas fait gaffe et s’était promené avec, l’agitant comme une petite queue toute flasque bien rigolote vue de derrière.

Pour en revenir à ses moutons, et en l'occurrence, à sa brebis, Pedge devait la rejoindre à l’armurerie pour neuf heure. Il était un peu moins de huit heure trente, aussi avait-elle un peu de temps pour penser au programme, et préparer le terrain. Elle pouvait tout aussi bien l’emmener sur le continent pour tirer, mais, ne la connaissant pas trop, elle préférait commencer par quelque chose de plus académique, surtout avec une arme en main. Cette femme avait-elle seulement déjà tirée ? Savait-elle se servir d’un pistolet ? Fusil d’assaut ? Autre ? Tant qu’elle n’aurait pas eu un échange avec elle, elle n’en saurait rien, et il fallait donc commencer par le commencement.

A l’heure dite, et suivant son affectation, le sous-lieutenant Allen se présenta à l’armurerie. Elle n’avait pas de raison particulière d’arriver en avance, et pas de motif légitime d’arriver en retard. Elle était donc pile à l’heure devant le lieu dit. Elle avisa la première civile venue, qui était, du reste, la seule dans les environs, et se présenta :

« Sous-Lieutenant Pedge Allen. Je serai votre instructrice pour le tir, du moins, si vous êtes bien Mademoiselle Eva Ridley. »

Autant être certaine de s’adresser à la bonne personne plutôt que de mettre tout de suite les deux pieds dans le plat. Une fois confirmée, elle attaqua directement par des questions orientées sur les compétences académiques de la jeune femme qui ferait office d’élève pour la matinée :

« Est-ce que vous pouvez me dire, en quelques mots... » Précision qu’elle jugea utile de faire tant les civils pouvaient être loquaces quand ils s’y mettaient… « ... le degré de vos compétences en matière de tir ? Déjà pratiquée . Si oui sur quel type d’arme ? Ou alors, novice totale ? Je ne suis pas là pour vous juger, mais pour adapter les exercices afin que vous ne vous soyez pas déplacée pour rien. »

Pedge avait ce ton morne et neutre que son faciès exprimait sans peine. Autant dire qu’elle était lisse, apathique, mais pas antipathique, sans afficher d’émotion particulière, avec une lueur polie dans la prunelle des yeux.




(c) chaotic evil

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Jeu 3 Mai - 15:28

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- Pedge & Eva -
Une texane, une arme, un sujet d'anthropologie
Eva était arrivée sur la Cité depuis quelques jours. Elle ne connaissait pas encore grand choses de cette grande Cité et elle était restée principalement enfermée dans ses quartiers à lire et relire les rapports de mission. Elle trouvait tout cela passionnant et voulait connaitre chaque peuple rencontré par les équipes d'Atlantis. Chaque population était interessante, chaques peuples rencontrés apportaient son lot de nouvelles connaissances pour enrichir sa culture professionnelle. La jeune femme était une vraie passionnée par son travail. Elle pouvait rester des heures à lire ces raports et c'est d'ailleurs ce qu'elle faisait. Elle en oubliait parfois de manger et ce sont seulement les gargouillis de son ventre qui le lui rappelaient. La jeune femme avait maintenant une hâte : partir en mission pour rencontrer en personne de nouveaux peuples.

Toutefois, on l'avait informée qu'il fallait absolument qu'elle apprenne à se servir correctement d'une arme avant de pouvoir partir en mission. Eva avait déjà pris des cours de tirs lorsqu'elle avait été anthropologue pour l'armée en Afghanistan mais les cours avaient été brefs. C'était une petite formation obligatoire car vu la dangerosité du terrain, il fallait qu'elle sache se protéger un minimum. La jeune femme savait donc charger une arme et visait une cible proche (voir très proche). Elle n'était pas nulle pour cela mais manquait d'entraînement. En Afghanistan, elle avait été recrutée pour partir à la rencontre des locaux et pour apaiser les tensions avec l'armée américaine. Elle devait les persuader de ne pas rejoindre les rangs ennemis et d'un autre côté, elle devait sensibiliser les soldats aux habitudes et coutumes des populations locales. Eva était donc souvent soumise au stress et aux dangers des combats. Aussi, à l'époque, elle avait pris cet entraînement très au sérieux, même si, avec le recul, elle n'était pas sûre qu'il soit suffisant pour réellement se défendre en cas d'attaque. Par chance, elle n'avait jamais eu besoin de s'en servir et heureusement car maladroite comme elle était, elle se serait surement tirée dans le pied en voulant sortir son arme.

Eva arriva la première à l'armurerie. Elle n'eut pas à attendre bien longtemps car rapidement une militaire arriva et lui demanda si c'était bien de elle dont elle devait s'occuper. Eva acquiesça.

    "Oui, je suis Eva, enchantée."

La jeune militaire lui demanda son niveau de tir et quelle arme elle avait l'habitude d'utiliser. Eva retrouvait là une façon de parler bien militaire, polie mais allant droit au but. Il était apparemment inutile d'essayer de faire plus ample connaissance ou de parler de choses futiles. La militaire était là pour lui apprendre le tir et point barre. Eva s'en accommodait, même si, de nature bavarde, elle aimait bien faire plus ample connaissance avec les gens. Cela découlait aussi certainement de son métier...
Elle réfléchit quelques secondes avant de donner sa réponse :

    "Et bien, j'ai déjà fait une petite formation sur le tir il y a quelques années, mais je pense qu'on peut tout reprendre à zéro."

Autant être honnête dès le début et puis au pire la militaire aurait une bonne surprise mais Eva n'y croyait pas trop. Pour elle, ce n'était pas comme le vélo et ça s'oubliait surement assez vite si on ne s'entraînait pas assidûment. Et puis, elle voyait souvent des militaires déjà bien entraînés continuer à s'entraîner encore et encore alors...

    "Et c'était avec un pistolet uniquement."

Eva lui rendit un petit sourire désolé. La jeune militaire allait avoir beaucoup de boulot et Eva espérait qu'elle avait de la patience sinon ça partait mal...
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Mer 9 Mai - 18:37

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Une texane, une arme, un sujet d'anthropologie


Chronologie : 2 avril 2018

« Moi de même », put s’entendre dire Eva quand elle l’informa qu’elle était enchantée. Cela ne se voyait pas de prime abord, mais le sens des mots parlait pour son faciès atone, non ? Au moins, la civile fut brève et directe sur ses compétences. Pas de tirade, pas de discours, pas de précisions inutiles ou de justifications larmoyantes, rien de tout ça, et ce n’était pas plus mal. La texane hocha du chef, prenant en compte ces informations.

« D’accord, reprenons à zéro dans ce cas. », dit-elle simplement. « Par ici Mademoiselle. », l’entraina Pedge en pénétrant pour de bon dans l’armurerie. Il n’y avait pas foule, et le Caporal McArthy devait s’ennuyer, car il vint vers les deux jeunes femmes. Il connaissait un peu Pedge, qui n’était pas très bavarde, mais la brune qui l’accompagnait, il ne la connaissait pas du tout. Jimmy McArthy était un grand timide avec les femmes, et il perdait rapidement ses moyens si elles étaient jolies. Et l’américaine la moins stricte des deux l’était, jolie.

« Euh bonjour. Je peux vous aider. », dit-il simplement, avant de tourner son visage, dont les oreilles avaient pris une teinte rose, assez visible sur sa peau blanche de roux, vers Eva. « Je suis Jimmy McArthy, je suis un des armuriers, enchanté. ».

Pedge laissa l’anthropologue faire connaissance si elle le souhaitait, avant d’aller droit au but avec le soldat du rang.
« Je viens donner un petit cours de tir à Mademoiselle Ridley, je souhaite une arme de poing à faible recul, un Beretta 9000S serait parfait. »
« Petit, compact et léger. Excellent choix Lieutenant. », fit Jimmy avec un sourire. « Autre chose ? »,demanda-t-il, voyant que Pedge ne le suivait pas pour récupérer l’arme et les munitions.
« Oui, il me faudrait également un P90. »
« Hum, d’accord. C’est pour l’entrainement aussi ? »
« Affirmatif Caporal. »

Pedge comptait bien faire tirer Eva avec un pistolet, mais elle comptait bien lui montrer la sensation d’une arme de défense personnelle automatique. Radicalement différente en terme de prise en main, de possibilités de tir, etc. Si elle avait déjà pratiqué au niveau du tir au pistolet, autant monter un peu le niveau une fois qu’elle aura repris ses marques. Elle emboita donc le pas du Caporal qui tenait l’armurerie. Elle lui faisait cette fleur de le laisser s’occuper des armes à sa place, parce qu’il n’y avait personne, et que son rôle le lui permettait aussi, en temps normal. D’habitude, elle se serait servi sur les rayonnages, n’ayant qu’à lui demander les munitions qu’il gardait sous clé dans une remise à part, afin d’éviter que tout le monde ne se serve dans un joyeux bordel et que des accidents puissent arriver. Qui plus est, il fallait consigner les armes prises, avec une date de sortie, une date de retour, indiquer son nom et sa fonction, le tout sur un registre informatique.

Le jeune homme déposa sur la table de l’armurerie deux armes donc. Le fameux pistolet de marque et de conception italienne, petit, compact, et léger puisqu’il était fait de matériaux polymères, troquant ainsi la lourdeur de l’acier par la légèreté du plastique, et un P90, arme classique dans le milieu du SGC, aux capacités destructrices limitées, mais néanmoins importantes. Il n’était pas efficace dans toutes les situations, mais à court et moyenne portée, il se révélait meurtrier, compensant son faible degré d’arrêt de ses petites munitions et de la « faible » vélocité à laquelle il les envoyait, environ 700 mètres par seconde, par un chargeur impressionnant de 50 cartouches, rien que ça. Avec une cadence de tir de 900 coups par minute, il ne fallait pas plus de 3.33 secondes de pression continue sur la queue de détente pour vider un magasin complet.

« Merci Caporal. »
« Signez ici. », demanda-t-il à Pedge en lui tendant une tablette tactile. La jeune femme, rodée maintenant, fit une signature avec son index dans la case indiquée sur l’appareil, et le jeune homme, après leur avoir souhaité une bonne session, s’en retourna derrière son guichet.

Pedge attrapa le nécessaire pour nettoyer et préparer une arme, et elle ouvrit la pochette sur la table. Longue trousse d’une trentaine de centimètre, elle s’ouvrait en deux, révélant dans son sein différents ustensiles bloqués dans des bouts d’élastiques cousu sur la face intérieure de la pochette.

« D’accord, donc nous y voici. D’habitude, je saute cette étape avec les civils, mais j’aime bien vérifier mes armes avant de les utiliser. J’ai confiance dans le Caporal, mais j’ai encore plus confiance en moi-même. Est-ce que cela vous intéresse de voir comment on fait pour démonter et remonter ces deux outils ? », demanda-t-elle en mettant sa main sur le P90, et son autre main sur le Beretta tout en toisant son interlocutrice. Ce serait un petit moment sympa pour échanger qui plus est.

ABANDON 29.10.2018


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