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[MJ30] La cité mécanique

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Mar 12 Fév - 12:10

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Équipe

White
MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.



« PL-797… » fit le professeur Deyn après que la planète soit apparue par la grande baie vitrée du hangar. « On y est, le Dédale va se mettre en orbite géosynchrone et...là...voilà, vous voyez ?!? »

En orbite, les restes de deux épaves de croiseurs Wraiths semblaient comme figés pour l’éternité. Ils entouraient ce qui semblent être une ancienne station d’observation. Son architecture, sa forme et sa matière ne laissait pas de doute quant au fait que cette station leur appartenait bien. Pourtant, c’était très loin des habitudes de l’ennemi, lui qui avait ses propres laboratoires intégrés dans les vaisseaux ruches.
L’installation était complètement dévastée, un flanc entier était crevé de plusieurs impacts et ayant répandu depuis longtemps son contenu. L’amas de débris cernait la carcasse comme les anneaux de saturne tandis que le Dédale passait lentement devant, offrant un spectacle magnifique, mais morbide, avec tous les détails au groupe White réunis devant la baie.
Souvent, des masses nuageuses sombres et violettes se déplaçaient rapidement, faisant presque le tour de la planète en un temps record. Les zébrures d’éclairs violents pétillaient ici et là, marquant parfois un étrange sillage d’échange de courant d’air. Si l’oeil d’un typhon ne se voyait pas, il semblerait que l’état catastrophique du climat donnait cette impression.
Mais heureusement, il y avait des zones un peu plus tranquilles. Et c’est là que la teinte grisâtre d’une mégalopole de métal se devinait. En réalité, un immense champ de ruine...

« On s’arrête rarement pour des trucs comme ça. C’est monnaie courante dans ce secteur de la galaxie. Par contre... » Deyn pointa la partie éventrée de l’ancienne station. « On s’est rendu compte que c’était du plasma Wraith qui avait fait ça. Ils ont tiré sur leur station et, juste après, ils se sont tirés mutuellement dessus jusqu’à la destruction. Le dernier croiseur vivant à fait sauter ses générateurs par surcharge. »

Le professeur enfonça ses mains dans ses poches et attendit que le croiseur atteigne son orbite géosynchrone.
Vu depuis la baie d’observation du Dédale, la planète ne donnait pas du tout envie de s’y poser. La surface était striée de ravins si profonds et étendus qu’ils se distinguaient à l’oeil nu. Des cratères mouchetaient ici et là l’étrange harmonie de ces balafres et le caractère atypique de son parallélisme. Comme si une créature cosmique s’y était faite les griffes et que la boule n’avait jamais été capable de cicatriser depuis.

« Vous savez, on dit que les Wraiths démontent toutes les civilisations qui seraient capable de représenter un danger technologique. Dès que l’un deux découvre la poudre à canon, ils débarquent avec leurs vaisseaux et ils rasent tout pour les ramener à l’ère de la roue. » Il hocha la tête, pensif. « Mais je crois qu’ils ont fait une exception pour cette planète. Ils ont monté ce truc pour observer leur technique d'ingénierie mécanique, je vois pas ce que ça peut être d’autre... »

Deyn jouait les guides depuis trois jours. C’est lui qui avait mené les recherches sur la planète et découvert le cube. Le fait que les analystes et les savants de divers spécialités se soient lassés l’avait profondément vexé. Mais un beau jour, il avait reçu ce mail d’Atlantis, qui lui disait qu’une jeune femme avait découvert le secret. Il n’avait eu de cesse, depuis, de harceler Thyra White de questions. De ce qu’elle avait pu apprendre de l’Infinity.

« On devrait continuer de se préparer, Caldwell n’aime pas être en retard... »

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Lorn Fawkes
Archéologue
Langues Antiques
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√ Arrivée le : 12/12/2018
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√ Gène : Aucun
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Mar 12 Fév - 12:48

Lorn Fawkes
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White
MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.

« Donc ! Comme je vous le disais, Monsieur Fawkes, Mademoiselle White, cette fresque est la seule pièce que nous avons été capable de rapatrier de leur ville dévastée. Il y a eu un bombardement tellement massif et acharné que les rares bâtiments encore debout sont contaminés par du rayonnement plasma. Ce ne sont plus que des coquilles vides. Et il est impossible de s’enfoncer au coeur de la ruine. Néanmoins... »

Le confrère archéologue ouvrit la protection pour lui montrer cette fresque d’un mètre de large. Elle était faite dans un métal visiblement très résistant dans lequel avait été imbriqué un certain nombre de rouage gravé. C’était un travail d’orfèvre, comme si un concepteur de montre avait voulu faire une pièce d’art en format plus vaste. La première image générale montrait une ville avec un soleil radieux et des citoyens. Mais lorsque l’archéologue tourna quelques uns des mécanismes, les morceaux de gravures s’ordonnèrent sur une image totalement différente. La ville était la même mais le soleil semblait bien plus terne, morbide, tandis que des darts plongeaient et se redressaient. Les villageois étaient courbés, implorants. Ca racontait l’histoire d’une sélection.

« Nous pensons qu’ils n’ont pas d’alphabet mais une technique de communication principale basée sur ces types de casse-tête. Pour le moment, nous ne sommes parvenus qu’à modéliser trois images. Mais nous pensons qu’il pourrait y en avoir bien plus. »

L’archéologue replaça soigneusement la protection pour que Lorn et Thyra puissent en disposer et l’étudier à loisir.

« La dévastation nous met de sacrés bâtons dans les roues. Il y a très peu d’éléments étudiables en surface. Mais le Dédale a repéré une série de mines dans tous les reliefs de cette planète. Et son atmosphère présente des signes caractéristique d’activité industrielle intensive. Nous pensons qu’ils en étaient rendu à l'ère de la métallurgie. »

Il assista son monologue de gestes de la main.

« Comme l’a indiqué mon confrère, les Wraiths semblent avoir choisi de surveiller le développement de leur technologie. Il semblerait qu’ils soient parfois descendus pour des sélections mais sans forcément en faire une réserve de nourriture. Mais quelque chose semble avoir dérapé, nous ne parvenons pas à découvrir quoi.... »

L’archéologue se tourna vers la baie où la planète occupait désormais toute la place.

« A un moment donné dans l’Histoire, les Wraiths ont décidé de tout raser. Ils ont bombardé cette planète avec une telle violence qu’ils l’ont stérilisé de sa biosphère. La dalle de l’Infinity, cette ville qui court sous la croûte terrestre, était probablement leur cible finale. Ces ravins sont beaucoup trop parrallèle pour être naturels. Ils ont été foré dans l’espoir d’atteindre le réseau de rail. »
Il haussa les épaules.
« Mais même pour une race avancée comme les Wraiths, atteindre une telle profondeur relève du miracle d'ingénierie planétaire. Il y a une telle pression et une telle chaleur que rien ne peut y résister. Et pourtant, cette société y a monté une ville sur rail. Je suis certain, pour ma part, que vous trouverez un nombre important de ces fresques une fois sur site. Je suis jaloux de ne pouvoir partir avec vous... »
En parlant, il avait spécifiquement regardé Thyra, elle qui avait percé le secret.
« Soyez prudente, mademoiselle, nous ne savons presque rien de l’artefact que vous portez et comment il réagira une fois que vous entrerez sur la Dalle. »

Thyra Withe


C'est le grand jour. J'ai percé le mystère de l'Infinity. Tout le monde dans le milieu scientifique est au courant. Je suis allée voir mes supérieurs, j'ai expliqué ce que j'ai fait, ce que je voulais faire et avec qui. J'ai demandé à aller sur cette planète mystérieuse et j'ai aussi demandé à ce que Lorn m'accompagne. Je sais que c'est un expert en langue morte, en civilisation aussi, et puis le sang Français qui coule dans ses veines fait de lui mon partenaire idéal. Surement mon côté chauvin...

J'ai très mal dormi la nuit dernière, probablement à cause de mon excitation ! Maintenant que je suis sur le Dédale, à survoler cette cité de fer, je sens que mon coeur va exploser. Les bras croisés pour tenter de garder mon calme, mes yeux restent fixés sur cette merveille intergalactique. Je ne m'occupe pas des vaisseaux éventrés, seule cette planète, cette cité cachée m'intéresse. Les cicatrices à sa surface prouve la volonté acharnée des Wraiths à vouloir atteindre son coeur. J'imagine alors que la valeur de ce qu'elle renferme est inestimable. Je compte bien trouver quelque chose en tout cas... autre que des restes humains. La chaleur et la pression ont dû causer beaucoup de difficultés aux habitants pour construire leur ville, j'ai hâte de voir comment ils ont fait.

Quand l'archéologue dévoile le secret d'une fresque retrouvée sur place, mes yeux s'écarquillent. Le fonctionnement est remarquable ! Semblable à celui de l'Infinity ! J'imagine que Lorn est plus fasciné par les dessins représentés dessus.... nous dirons qu'ensemble, nous faisons la paire. Le système de rouage semblerait être la principale façon de communiquer sur place. Alors si jamais nous parvenons à pénétrer dans la cité, nous trouverons d'autres fresques du genre que nous devrons manipuler de la même manière. J'ai hâte !

L'archéologue nous laisse ensuite manipuler l'objet. Je sens dans son regard et à travers ses mots, l'envie d'être à ma place en cet instant. Mais franchement, malgré ma gentillesse, il est hors de question d'échanger nos places ! Vaut mieux peut être pour lui car aucun de nous ne savons où nous allons.

" Lorn, as-tu déjà vu ce genre de fresque ? Pour ma part, c'est bien la première fois que je vois ça. "


Lorn Fawkes


Lorn avait patiemment écouté la déferlante d’informations, notant dans un coin de sa tête ce qui lui semblait sans grand intérêt, soit la plupart des détails. S’il avait son carnet et un crayon en main c’était pour prendre des croquis de la planète, reproduisant convenablement ce qu’il aurait simplement pu avoir sur une tablette mais il restait méfiant quant à la toute puissance de la technologie. Parfois elle ne fonctionnait tout simplement pas et ce toujours lorsque l’on avait besoin. Il s’était montré plus attentif lorsque, enfin, il avait pu poser les yeux sur la fresque, magnifique au demeurant. Hélas il estimait que le “présentateur télévisé du vingt-heure” aurait pu être remplacé par quelqu’un de plus compétent. La plupart des déductions faites jusque là n’étaient pas totalement fausses mais bien trop hasardeuse à son goût. Rien que le pourquoi de la présence des Wraiths en orbite lui avait donné envie de rire et pas d’une façon positive. Et puis il était évident que seul des incapables ou pour le moins des benêts (selon Lorn) avaient étudié la planète, et ce qui en était sortie. Sinon comment expliquer que personne n’ait prêté attention à la musique joué par la fresque ? Un haussement de sourcils, un seul, trahi son irritation avant que ce pseudo archéologue ne se taise enfin et ne leur laisse étudier la fresque.

“Il y a des gens compétents dans le secteur ?” lâcha Lorn, à l’attention de Thyra. L’archéologue qui leur avait fait le résumé n’entrait évidemment plus dans cette catégorie. “Et non, je n’ai jamais rien vu de tel. Quoi que… Je suis certain que l’on a des exemples dans la culture terrienne.” ajouta-t-il pour répondre à la question.
“Vous avez l’oreille musicale ?” demanda-t-il en retour avant de prendre le temps d’étudier l’image actuelle de la fresque, la reproduire à la perfection sur son carnet en nuances de gris puis de demander, à sa façon, à son confrère, puisqu’il avait eu la bonne idée de rester à portée “Si vous pouviez faire apporter des instruments d’analyses audio et pas dans un siècle….”. Et, comme il aurait sans doute besoin de l’assistance de la technicienne, qui avait tout de même eu le mérite de percer le secret de la clef, il prit le temps de lui faire part de ses remarques “Lors des déplacements de la fresque l’on peut entendre un certain nombre de sons. Des phrases musicales je dirais. Derrière les images il pourrait bien y avoir des messages. En sommes cette bande d’incapables n’a fait que suivre leur petite idée grotesque selon laquelle nous avions à faire à un peuple sans aucune sorte d’alphabet… J’aimerais donc m’assurer que ce n’est rien d’important ou d’utile pour notre mission.”
Aussitôt les appareils obtenus, avec leur technicien, il entreprit de faire faire plusieurs essais, enregistrer les différents “bruits” émis, photographiant, pour gagner du temps, les scènes, notant quelques premières observations avant de prendre le temps d’analyser les résultats, trop rapidement pour n’avoir plus qu’une vague idée mais assez pour savoir que ce n’était pas juste une douce musique de rouages. Il lui fallut toutefois une bonne demi-heure avant de commencer à avoir des réponses, qui apportaient bien sûr de nouvelles questions.
”Donc… Résumons… Des sons lorsque la rotation s’effectue puis une fois la rotation effectuée, si l’on en juge par les quelques instants de silence entre les deux… Et évidemment nous sommes trop humains pour pouvoir entendre la chanson en son entier… Je doute parvenir à traduire cela avant plusieurs semaines… Et vous ne voyez rien qui pourrait nous éclairer ? Une donnée enregistrée par exemple ?”

En attendant une possible aide de Thyra il entreprit de faire quelques nouveaux essais, directement sur la fresque, revenant à des positions déjà visualisées plusieurs fois d’affilées. Il ne naviguait en fait qu’entre deux scènes, l’une décrivant la chute des darth sur la cité et l’autre montrant les habitants insouciants, juste avant l’attaque. Il espérait ainsi trouver un détail, dans les mouvements ou la musique pour tenter une percée. Et il y en eut bien une : le mouvement terminé l’on pouvait entendre une phrase musicale très courte, juste avant une plus longue. L’annonce du début du message ? C’était probable...


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Karola Frei
Major
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Mer 13 Fév - 15:48

Karola Frei
DU CÔTÉ DU MAJOR FREI ET FULLER.

« Bon, ce putain de tas de ferraille est censé être vide. Mais c’est toujours quand on s’y attend le moins qu’on a le droit au débarquement dans la gueule donc... »
Wakks présenta les diverses munitions qu’il avait étalé sur la table.
« Voilà le nec plus ultra de la munition perforante. On en a peu en stock tellement ça coûte bonbon. Ogive perçante chemisée d’un plaquage de trinium et de céramique. Ca vous perce une plaque de blindage de dix centimètres facile. Je peux vous les charger sur vos P90 mais pas les armes de poings. »
Il tapota les autres armes, dont une mitrailleuse.
« Plus vous prendrez du calibre élevé et plus je peux vous l’adapter. Par contre, oubliez pas, ça traverse “très” bien. Si vous êtes dans un endroit qu’il faut pas détruire, je sais pas, un générateur, une connerie comme ça, votre balle transpercera la menace ET le mur derrière. Donc gare au dégât collatéral. »
Le soldat passa aux articles suivant. Il remua une grenade sertie d’un liseret rouge.
« Le C4 fera pas l’affaire là-bas. Donc, grenade au phosphore boosté à la poudre termite, employable en charge d’effraction. Ca projette un écran surchauffé qui fait tout fondre comme du beurre sur un rayon d’un mètre. C’est pas utile pour une utilisation antipersonnelle, ça blesse pas. Vous foutrez de belles brûlures à la rigueur. »

Le militaire continua son exposé, professionnel.

« Depuis qu’on vadrouille là-bas, on a pas croisé âme qui vive. Peut-être un ou deux mecs nerveux vous diront qu’ils ont cru voir un truc bouger mais, en vérité, on s’emmerde comme des rats. Les signes de vie sont les nôtres, plus aucun faune ni flore. En surface, il y a des bourrasque de vents qui peuvent monter jusqu’à 160 km/h. Et ce n’est pas du sable dans ces tempêtes mais de l’oxyde de fer. »
Il avait pointé les énormes masses nuageuses électriques du doigt pour l’exemple.
« Les Wraiths s’en sont donnés tellement à balle que les débris se sont fragmentés en micro-débris jusqu’à faire de la poussière. De la limaille de fer. Alors si jamais vous voyez une de ces tempêtes vous tomber dessus, retenez votre respiration ou mettez vous une balle. »
Il était sincère, ça serait une trop terrible agonie.
« Je peux vous fournir des masques à gaz, bien sûr, mais les filtres ne tiendront pas longtemps. Normalement, la ville ne sort pas en surface donc vous devriez être peinard. Des questions ? »

Il hocha la tête et poursuivit.

« On pourra pas communiquer avec vous à une telle profondeur, vous serez seul. C’est pour ça qu’on a installé une balise de détresse subspatiale sur le MALP. Si jamais ça dérape et qu’il faut se tirer en vitesse, activez le et restez dans sa zone. Pas plus de deux mètres ok ? Et on téléporte le tout dans une cellule de quarantaine, bien à l’abri. »

Cody Fuller


Une mission à l’extérieur de la cité. Quoi de mieux. Je me sentais prêt à affronter ce que la galaxie nous offrait. Suite à l’aventure morphéa et la gyre, j’avais préféré prendre du temps pour moi pour me remettre sur pied. Avec beaucoup de temps et d’introspection sur moi-même, j’en étais venu à la conclusion que je pouvais retourner en mission.

Nous voilà sur le Dédale, en orbite autour d’une planète. Enfin, si on pouvait dire planète. Elle était en ruine. Il y avait des ravins et des cratères partout. Deux croiseurs Wraith étaient là, éventrés et ouverts, laissant voir leur contenu éparpillé partout. Ils s’étaient entretués ? Honnêtement, je n’avais pas trop envie de me poser sur cette planète.

Comme à mon habitude, je m’étais levé tôt et avais vaqué à mes tâches du matin pour me rendre au point de rendez-vous. Cette fois-ci, je n’avais pas emmené Zelda avec moi. Concernant le spectacle qui s’offrait à nous, je doutais qu’un chien soit utile. Elle risquerait plus de se blesser qu’autre chose.

J’eus un mouvement de recul lorsqu’une masse nuageuse violette fit le tour de la planète en un temps record. Des vents ? Puis le dédale se déplaça vers une section un peu plus calme. Celle-ci était pleine de métal. Un autre champ de ruine ? Il s’était passé quoi au juste sur cette planète ?

L’homme expliqua qu’ils s’arrêtaient rarement dans cette section de la galaxie, que c’était courant, sauf qu’ils s’étaient rendu compte que c’était du plasma Wraith qui avait éventré leur ancienne station. Ces monstres étaient une espèce assez évoluée. Pourquoi auraient-ils tirés sur les leurs ? On savait aussi que ces créatures n’hésitaient pas à raser tous ceux qui posaient un danger technologique. Alors l’état de la planète confirmerait ceci.

Devant moi et la major Frei, un militaire nous expliquait les munitions et explosifs à utiliser sur cette cité sous-terraine. Eh bien, jamais je n’aurais cru cela possible ! Elle était tout près de la croûte qui entourait le noyau de la planète, montée sur rails qui plus est ! Il n’avait pas tort. La planète semblait peut-être vide, mais c’était quand on s’y attendait le moins qu’on avait droit à des surprises.

Les munitions dont il parlait pouvaient percer environ 10cm ! Nom d’un chien, mais c’était énorme ! Il n’en avait pas beaucoup, disant que ça coûtait cher. Il disait pouvoir les charger sur les P90, mais pas les armes de poing. Je ne refusai pas. Peut-être que ça pourrait nous être utile. Il montra une mitrailleuse et ajouta que plus le calibre augmentait et plus les munitions perforaient facilement. Je n’étais pas contre la défense, mais en même temps, nous n’étions pas ici pour détruire la cité.

Il ajouta ensuite que le C4 ne fonctionnerait pas. Ça chaufferait et foutrait des brûlures. Il fallait trouver un autre explosif dans ce cas. À la limite un truc anti-blindage pour percer des parois de métal.

« Si le C4 c’est non, je suppose qu’un explosif anti-blindage est accepté ? Pour qu’on puisse percer certaines parois de métal »
« C’est bien pour ça que je propose cette grenade. On a un équivalent en charge d’effraction, ça fonctionne comme du C4 mais la composition est différente... »

Ensuite, il enchaîna sur le fait que les tempêtes qui avaient lieu à l’extérieur n’étaient pas du sable, mais de l’oxyde de fer. Putain, je n’osais même pas imaginer l’horreur ! Les masques à gaz seraient utiles, mais ne tiendraient pas longtemps. Je n’avais pas envie de me tirer une balle ! Non merci. Bon, si on avait droit à des tempêtes, on ne pouvait pas se trouver un endroit à l’abri le temps qu’elles passent ? Bien entendu sur un terrain à découvert, ce n’était pas évident. Bon, la seule option pour pouvoir réussir à traverser la planète restait le masque.

« Je propose de quand même prendre des masques. C’est mieux que rien. On en reparlera plus tard pour la balle ! » répondis-je, rigolant doucement. La décision restait tout de même à Karola, c’était elle la responsable de la mission.

L’homme mentionna qu’il n’y aurait pas de communication à cette profondeur. Évidemment. Proche de la croûte, je me doutais que les ondes radio ne passeraient pas. On avait droit à un système d’urgence. On pouvait l’activer et nous serions téléportés dans une cellule de quarantaine. C’était parfait. Cependant, une question me taraudait l’esprit. On avait droit à de la communication entre membre à cette profondeur ou nous serions réellement seuls ? Genre quelqu’un viendrait à se perdre et nous ne pourrions pas le contacter ?

« On a quand même droit à une communication entre membres n’est-ce pas ? Avec vous et le Dédale, c’est logique qu’il n’y en ait pas. »
« Vos radios personnelles passent, oui.. »

Karola Frei


Attentive et silencieuse, le major Frei se tenait debout face à Wakks et aux côté du soldat Fuller. Les bras croisés, elle écoutait religieusement l'exposé que le premier effectuait au sujet des armes mises à leur disposition dans le cadre de cette nouvelle mission qui les attendaient, elle et son équipe. Une fois encore, les petits plats avaient été mis dans les grands et les atlantes ne partiraient pas sans être solidement équipés en conséquence. Un sacré lot de consolation quand on savait qu'une fois sur place, ils seraient seuls pour se débrouiller.
Curieuse, elle tendit le bras pour attraper entre ses doigts l'une des munitions perforantes que le soldat leur présentait pour l'observer de plus près puis la reposa délicatement. C'était toujours fascinant de constater les progrès fait en matière d'armement et donc de voir que de si petites munitions pouvait faire autant de dégâts. Elle avait hâte de voir ce que cela donnerait en situation réelle tout en Elle prenant bonne note des recommandations quant à leur utilisation. A ce sujet, une question lui vint à l'esprit.

"Je me contenterais de mon p90 pour ma part. D'ailleurs, puisque vous parlez de risques, disposons-nous d'un plan de la ville ? "
« Négatif, Major. A cette profondeur, on ne peut pas cartographier la dalle... »

Wakks poursuivit son explication en énonçant deux trois informations relatives à ce que les équipes qui étaient descendues sur la planète avait pu observer. Pas grand chose à en croire l'homme du Dédale mis à part ces rafales chargées d'éléments toxiques pour l'être humain. Même si les masques à gaz ne se révéleraient pas d'une grande aide, ils ne pouvaient pas s'en priver non plus. Karola n'était pas femme à prendre des risques encore moins lorsqu'elle était chargée de diriger une équipe composée en grande majorité de civils. Visiblement, Fuller était du même avis puisque pour sa part, il exprima oralement qu'il préférait que l'équipe soit équipée des masques. Ce à quoi le major acquiesça.
Pour terminer l'exposé, le soldat Wakks insista sur l'impossibilité pour eux de pouvoir communiquer avec le Dédale qui, cependant, mettait à leur disposition son système de balise. Karola lança un regard entendu en direction de Fuller. Ce genre de dispositif, ils avaient déjà eu l'occasion de l'utiliser lors d'une précédente mission, qui avait bien failli mal se terminer pour eux, et il fallait dire que le système de balise subspatiale était plutôt bien pensé et pratique. A condition de l'utiliser convenablement, ce qui, dit comme ça, n'était pas non plus une mince affaire. Heureusement, ils pourraient communiquer entre eux.
"Est-ce qu'on est sûrs que l'air sous terre n'est pas vicié ? " demanda t-elle alors qu'elle doutait que l'utilisation du terme "peinard" soit justifié. D'ailleurs en parlant de ça, elle ajouta "Qu'en est-il d'une éventuelle présence Wraith ? " Aucun signe de vie autre que ceux des membres du Dédale envoyés sur place n'avaient été détectés, mais il était de notoriété publique que la présence de Wraiths endormis était difficilement décelable.
« Les détecteurs du Dédale sont assez performants pour être certain de la viabilité de l’atmosphère. Par contre, pour les Wraiths, on a aucune garantie. C’est bien pour ça que vous êtes là, protéger la troupe de civil... »

Karola n’aimait pas vraiment l’incertitude surtout quand elle concernait une donnée aussi importante que la présence d’ennemis dans un lieu qui leur était inconnu en tout point. Néanmoins, le major acceptait cela comme faisant parti des inconvénients de son travail. Elle s’en accommoderait et son équipe se contenterait d’improviser comme ils avaient l’habitude de le faire. Portant ses mains sur ses hanches, la jeune femme hocha la tête en signe d’approbation et considéra l’ensemble du matériel militaire que Wakks leur avait présenté.

"Bien. Au moins, nous serons équipés en conséquence. Nous prendrons juste les masques à gaz en plus, au cas où. Nous allons nous concerter et vous faire rapidement parvenir la liste du matériel dont nous allons nous équiper." Conclut Karola avant de se tourner vers Cody pour qu’ils puissent sans tarder discuter équipement.
« Reçu. »

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Jeu 14 Fév - 21:42

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MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.



DU CÔTÉ DE NATASHA AVALON.

« Voilà, essayez encore une fois... » fit le docteur Swassons, très patient.

Sur le MALP modifié, un écran avait été placé à l’arrière. C’était comme un poste de travail ajouté en plus des commandes manuelles pour le faire rouler.
« Vos nouvelles balises sous-cutanées ont été hybridé avec la technologie Wraiths des traceurs. On les a reprogrammé pour que les signes vitaux soient retransmis ici, sur cette unité centrale. » Expliqua-t-il.
Les noms des cinq équipiers composaient une liste en haut de l’écran. Le docteur laissa sa comparse en choisir un avant de poursuivre son explication. Tout de suite, des constantes claires s’affichèrent, à côté d’une modélisation type du corps humain. C’était comme un jeu vidéo...
« Nous travaillons depuis longtemps sur un interfaçage permettant à une unité non formée d’apporter des soins plus avancé sur le terrain. C’est vous qui avez l’honneur de faire le test de cet équipement en plus de vos compétences professionnelles, mademoiselle Avalon. »

Swassons tapota sur l’écran tactile pour faire apparaître un exercice. Il afficha un corps du patient X, lequel voyait sa tension baisser et son rythme cardiaque s’accélérer. Les signes typiques d’une plaie ouverte assez importante. Automatiquement, la fenêtre de diagnostic faisait apparaître des mots clés sélectionnable. Natasha avait le choix entre “Trauma visible”, “Trauma non visible”, “péril imminent”. Lorsqu’elle appuya sur l’un d'eux, de nouvelles sélections se proposèrent et elle put poursuivre jusqu’à obtenir les procédures adaptées à la blessure par déduction.
Une animation rapide, sans texte, montrait les gestes nécessaires et les outils à employer pour stabiliser le blessé. Et en temps réel, le système retraçait l’amélioration des constantes.
« J’ose croire, néanmoins, que vous n’aurez à guérir qu’une cheville foulée et quelques épines de limailles douloureusement planté dans la peau... »
Il lui sourit.
« A cela s’ajoute un dispositif de traçage si vous perdez un ou plusieurs de vos équipiers. Vous verrez sur cette option une sorte de sonar qui vous indique la distance de séparation. Et la position par écho. C’est basique mais très efficace. »

-C’est très impressionnant, répondit Natasha en examinant les commandes. Cette machine lui aurait été utile à bien des reprises sur certaines missions auxquelles elle avait participé en tant que soignante. Bien qu’elle ait été bien formée aux gestes de premiers secours, elle n’en restait pas moins kiné. La médecine et la chirurgie n’étaient pas pas ses domaines de prédilection.

Swassons appuya ensuite sur la dernière option.
« Et pour finir, ce système d’analyse atmosphérique qui vous alertera si jamais il y a un brusque changement, une menace quelconque. Vous souhaitez vous exercer un peu sur le mode médical ? »

-Oui, tant qu’à faire… et comment déplace t-on le malp ? Demanda t-elle en examinant les pieds de l’engin. Elle n’avait jamais eu à en manipuler mais il lui semblait que ces engins n’étaient pas fait pour rouler sur de grandes surfaces accidentées.

-J’espère que la ville n’est pas montée tout en escaliers, plaisanta la rouquine… à moitié. Après tout, ils ne savaient rien de l’endroit où ils allaient mettre les pieds et ils ne pourraient peut-être pas faire suivre le malp dans leurs déplacements.

Lorsque Natasha avait apprit que la ville était enterrée elle avait hésité à accepter la mission. Sa peur de l’enfermement et de l’obscurité combinée au stress des missions que ne se passaient jamais comme prévu avaient déjà fait des ravages chez elle. Mais elle avait vu cela comme un défi personnel, l’occasion de dépasser sa peur et de se prouver qu’elle en était capable. Elle avait beaucoup changé en quelques mois.

Le docteur Swassons partit d’un rire léger, de celui qui regarde un jeune enfant excité à l’aube d’une expérience intéressante. Il prit la télécommande et passa la bretelle autour du cou de Natasha.
« Il y a des commandes manuelles sur le MALP. Mais ceci vous sera plus utile. Utilisez le joystick comme un jeu vidéo, c’est très instinctif. »
Il présenta le hangar de sa main, il était assez vaste pour manipuler l’engin.
-Ne me dites pas ça, répondit-elle d’un air taquin, Je vais plus décrocher après !
Les jeux vidéo c’était son truc et c’était tant mieux si la manipulation du MALP était intuitive et ludique.
« Exercez-vous. Et en cas d’escalier, cette sonde vous attendra bien sagement sur terrain plat. »
Le médecin se servit de quelques sièges pour concevoir des obstacles et permettre à la soignante de se familiariser avec la sensibilité des commandes. Natasha s’amusa un moment jusqu’à ce qu’elle se sente parfaitement à l’aise.
-Maintenant voyons voir la partie médicale...
« Bien. Je vais vous faire un exercice classique. Un de vos coéquipiers chute en contrebas, pas de plaies ouverte, conscient. »
Swassons engagea l’exercice sur l’écran puis s’écarta.
« Imaginez votre patient au sol et procédez... »
Natasha étudia les constantes vitales de son co-équipier fictif sur l’écran et les choix que la machine lui faisait apparaître avant de sélectionner celui qui lui paraissait le plus approprié au vue des “symptômes”..

En réponse, suite aux déductions, le logiciel proposa à Natasha deux blessures hypothétiques. La commotion cérébrale et la fracture interne. Les deux étant tout aussi plausible, le docteur lui montra l’onglet “spécificité” juste en dessous de chacun de ces choix. Une petite interface lui rappela les signes distinctifs d’une commotion cérébrale. Du sang dans les oreilles par exemple, élément que le médecin du Dédale n’avait pas signalé sur le patient imaginaire.
- Donc je peux entrer des détails pour affiner ma recherche ?
« En effet. »
Il désigna l’ensemble du dispositif.
« Dites-vous que ceci a été conçu pour qu’un soldat sans expérience de la médecine puisse apporter un soutien efficace à un élément important. Un collègue, un VIP...sur le papier, ce logiciel a pour but de permettre une compréhension rapide et précise du diagnostic et réagir en conséquence. Donc, si vous avez le moindre doute, ne vous inquiétez pas et creusez la question sur les onglets d’informations. »
- Il y a une commande vocale ? Parce que je risque d’avoir les mains prises si un collègue se vide de son sang à côté de moi.
« Oui. Avez-vous votre radio ? »
Il eut confirmation.
« C’est simple. Formulez clairement “AudioMédic”. »
- AudioMédic.
//Commande vocale AudioMédic. Nom du patient : ?//
« L’un de vos coéquipiers. » Conseilla Swassons.
- Karola Frei.
//Karola Frei, constante viable, blessures apparente ?//
« Vous pouvez aller plus vite en entrant des mots clés. Dites “exercice” puis des blessures imaginaire. »
- Exercice. Blessure ouverte, os apparent...
//Jets sanguins rythmés ?//
- Oui.
//Position, membres ? Centre corporel ?//
- C’est la jambe droite, au niveau du tibia. Je penche pour une fracture ouverte, répondit Natasha qui trouvait l’exercice amusant.
//Traitement. Résultat : Détresse vitale. Priorité : poser garrot en amont. Procéder.//
« Dites : “absence matériel”. »
- Absence matériel.
//Disponibilité effective !//
Un déclic sourd s’entendit dans le MALP et un tiroir magnétique se désengagea, laissant accès à une série produits et de fourniture de soin. Le garrot s’y trouvait bien.
- Wow ! s’exclama Natasha en jetant un oeil au matériel contenu à l’intérieur du robot.
« Dans le cas où vous perdriez vos affaires, cette unité de soutien dispose de sa propre pharmacie. Mais ne comptez pas exclusivement dessus. Elle est très limité. » Conseilla Swassons. « Vous n’avez ensuite plus qu’à dire “Effectué” et la commande vocale vous signalera les étapes suivantes. Il faut savoir qu’elle suit également à distance les constantes. Vous serez donc immédiatement informée en cas de dégradation soudaine. »
Il marqua un temps d’arrêt et ajouta, avec un peu moins d’entrain.
« Il s’agit du premier prototype employable sur le terrain. Sa fiabilité n’est pas garantie, c’est un outil pour vous aider. Pas une assurance tous risques. »
- Ca reste du bonus par rapport à mes précédentes explorations. Je peux dialoguer avec le malp à distance si nous sommes contraint de l’abandonner pour avancer ?
« Tant que votre liaison radio fonctionne et tant que le MALP est alimenté. » Certifia le médecin. « Nous avons essayé de penser à tout. La commande vocale fonctionne aussi pour vous. Vous pouvez être votre propre patiente, évidemment. »
- Génial ! Le Malp a une autonomie de combien d’heures ?
« Je suis médecin, pas technicien. » Fit Swassons un peu gêné. Il sourit et ajouta : « Ces engins sont fait pour durer, ça ne se compte pas en heures mais en jours. Je pense que vous en aurez largement pour votre mission. »
- C’est noté. Merci pour la formation accélérée !
« C’est un plaisir Mademoiselle Avalon, n’hésitez pas. »
Le médecin la quitta peu après.

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Dim 24 Fév - 14:08

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Équipe

White
MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


L’archéologue du bord ne fit pas grand cas des commentaires de Lorn lorsqu’il égratigna ouvertement son professionnalisme et ses compétences. L’homme se considérait, somme toute, plus sage que les cancans et la bataille de l’égo entre scientifiques. Il lui fournit aimablement le matériel qui lui permit de faire ses premières découvertes tout en l’observant de loin et échangea quelques mots avec Thyra. Elle lui semblait plus sympathique et il lui narra avec plaisir la découverte de l’Infinity, ayant été partie intégrante de l’équipe qui le récupéra avant de se casser les dents sur son étude.

Lorn découvrit finalement que les “clics” raisonnant différements à l’oreille n’étaient pas aussi anodin. C’était peut-être, aussi, un moyen de communication. Si la petite fresque ne lui apprendrait plus rien à court terme, il connaissait maintenant les outils indispensables pour son voyage et son étude de la civilisation disparue.

Pour Karola et Cody, le soldat Wakks leur permit de tester les nouvelles munitions dans une salle de tir et s’attela à leur préparer leur équipement, communiquant beaucoup pour qu’il n’y ai pas d’imprévus ou d’oubli de matériel.

On laissa à Natasha le plaisir d’explorer encore un peu plus le MALP et de le déplacer jusqu’à la zone de téléportation du Dédale.

Enfin, après cette minutieuse préparation, le groupe White fût autorisé à débuter l’opération. Sous le commandement de Karola, ils furent téléportés en surface, dans un petit module de laboratoire qui avait été affecté là. C’était les toutes premières installations de base déposée par le Dédale au cours de ses recherches initiales.

Comme indiqué sur leur briefing, un petit monte charge avait été affrété pour pouvoir descendre lentement le MALP. Deux techniciens du Dédale les attendait. Il s’agissait d’un grand ours timide nommé Peter et d’une femme au look particulier, Marta. Avec leur aide, le MALP fût solidement sanglé et les deux techniciens passèrent ensuite aux troupes. Ils les aidèrent à enfiler un baudrier pour faire une descente en rappel. Mais la technique était différente de l’action militaire habituelle, ce n’était pas manuel cette fois. Un petit levier leur permettait, par action de compression, de descendre à la vitesse choisie. Les deux techniciens agissèrent en professionnel, dispensant une petite formation, et leur expliquant bien qu’ils n’auraient pas de problèmes au vu des sécurités.

Marta s’occupait des femmes de l’équipe puisque le nounours, de toute évidence, était un timide maladif qui n’osait pas les regarder dans les yeux.
Lorsque le Major en donna le signal, l’équipe White débuta sa lente et longue descente en rappel. Elle dura plus de quarante minutes, les enfonçant à une telle profondeur que la surface, vue d’en bas, n’était plus qu’une petite auréole de lumière. Comme un astre de clarté insignifiant surplombant le fond de ce puit qui, enfin, prenait fin.

La surface était solide, faite d’un métal étrange et aussi noir que la pierre volcanique. Grossière, à l’instar de toute surface parfaite significative d’une technologie avancée, elle était striée, irrégulière, et désagréable à sentir sous les bottes. Le MALP atteignit le sol une petite dizaine de minutes plus tard. Karola et Cody, durant ce temps, sécurisèrent les lieux sans trouver de menace.

C’est en avançant à la lampe torche que l’équipe trouva enfin la place de l’autel. Encore de cette surface grossière mais pourtant agencée en évidence, le piédestal brut de décoffrage grandissait depuis un point inhabituel pour porter à hauteur d’homme des griffes de soutien. Là où l’infinity avait été posé.
A l’avant, en face, d’immenses rails suspendus, serpentant dans un tunnel d’une immensité presque incohérente vis à vis de cette place. Sur le pourtour, il y avait les projecteurs restés à leurs disposition. Il suffisait d’allumer pour quitter les lampes torches. Quiconque ne s’attarderait pas sur les détails aurait l’impression d’être dans le métro d’une ville de géant. Ce décorum simple, stérile, post-apocalyptique, conservait son air de quai sur laquelle cinq braves explorateurs patientaient l’arrivée du train.
Et pour tout véhicule : cette immense dalle que Thyra White parviendrait peut-être à appeler ?

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Mar 26 Fév - 11:22

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Natasha Avalon


Avant de descendre, Natasha prit l’initiative d’aller voir Karola pour lui faire une formation accélérée de ce qu’elle venait d’apprendre. Partant du principe qu’il pouvait lui arriver quelque chose à tout moment, elle jugeait plus prudent de brieffer le chef de groupe pour qu’il sache déplacer leur ticket de sortie et puisse avoir accès aux commandes pour obtenir les conseils médicaux du programme. Natasha songea un peu trop tard que le major Frei n’était peut-être pas la personne la plus indiquée pour se voir confier la tache de soigner vu leurs antécédents. La rouquine se rappelait plutôt bien de la proposition très spontanée de la militaire de cautériser leurs blessures alors qu’elles étaient perdues et traquées par des barbares dans la forêt. Ca partait d’un bon sentiment… mais c’était un peu violent alors qu’il y avait du matériel médical à disposition. Mais qu’importe. Au besoin, Karola pourrait toujours se faire assister par un tiers. Et puis tout cela était hypothétique, si tout se passait bien Natasha ne se serait pas blessée et n’aurait pas besoin de confier ses responsabilités à quelqu’un d’autre.

Ils furent équipés pour descendre en rappel et entreprirent de plonger dans les entrailles de la terre. Si Natasha n’avait pas le vertige et appréciait l’escalade, elle se sentit rapidement mal à l’aise en s’enfonçant dans le noir. Ce sentiment d’angoisse ne la quitterait probablement pas tout au long de leur voyage car elle redoutait les ténèbres et d’être enterrée vivante sous des tonnes de pierre comme c’était le cas dans les grottes. Mais elle s’était préparée mentalement et se sentait capable d’affronter ce qui allait suivre. La descente fut néanmoins très longue et elle finit par allumer sa lampe torche pour renforcer les capacités de ses lentilles.
Une fois en bas, elle se détacha et attendit que le MALP atterrisse pour le récupérer. Elle réalisa alors qu’il lui serait difficile de manipuler l’engin et de filmer comme elle avait l’habitude de le faire à chacune de ses expéditions. Tant pis pour les vidéos, la priorité était au MALP.

De temps à autre, la rouquine balayait les lieux avec sa lampe, s’attardant sur des détails. Le sol qui n’avait rien de naturel, les murs… une civilisation qui avait été capable de s’enterrer si profondément devait posséder un important niveau de technologie. Ces gens étaient ils vraiment tous morts comme semblaient le penser ses collègues restés sur le Dédale ? Si ses expériences passées sur Pégase lui avaient bien appris quelque chose c’était qu’il ne fallait pas sauter aux conclusions trop vite.

Ils arrivèrent finalement dans ce qui ressemblait à un gigantesque hall de gare… ou de métro. C’était stupéfiant ! La curiosité de la rouquine prit le pas sur son inquiétude tandis qu’elle examinait la zone. Puisqu’ils pouvaient enfin s’arrêter et poser les affaires, Natasha en profita pour extirper sa caméra et capter quelques images. Si tout se passait bien, l’équipe d’ingénieur/historiens allait bidouiller des choses et appeler la cité. Pouvoir observer le phénomène intéresserait forcément les atlantes restés en arrière. Alors elle entreprit de se promener pour observer les lieux plus en détail, puis elle remarqua les projecteurs et se tourna vers la technicienne du groupe.

- « Vous pensez qu’il y a du courant ? »

« Honnêtement, je n’en sais rien. Mais si je trouve une source d’énergie alors peut être que je pourrais apporter le courant oui et illuminer notre nouveau Versailles. »



Karola Frei


Après qu'ils aient pu tester l'efficacité des balles que Wakks leur avait présenté et constater qu'effectivement elles étaient bien pensées et leur seraient très utile, Karola et Cody allèrent se préparer pour la grande descente dans les entrailles de PL-797. Ils rejoignirent le reste de l'équipe, renommée pour l'opération du nom de la technicienne qui avait résolu une partie du mystère de l'Infinity , "White". Chacun avait été briefé de son côté afin que soit dispensée des informations relatives à leur champ d'expertise. Regroupés et équipés, le Dédale déclencha la téléportation et tout le monde réapparut sur la base des opérations de recherches effectuées par le Dédale. Ils furent accueillis par deux techniciens dont le rôle était de les équiper avant d'amorcer leur départ en mission. Pendant qu'on s'occupait des deux autres larrons, Natasha interpella Karola et lui présenta son nouveau joujou : le fameux MALP mécaniquement modifié dont elle avait entendu parlé et qui permettait - outre d'apporter plus de matériel avec eux - de prodiguer des soins médicaux de qualité aux blessés. La kinésithérapeute souhaitait en effet lui donner quelques indications au sujet de son fonctionnement et de sa manoeuvre "au cas où" quelque chose lui arrivait. Karola ne lui souhaitait pas mais effectivement, savoir comment utiliser l'engin pourrait s'avérer salvateur en cas de gros pépin.
Vint ensuite leur tour d'être équipées du matériel. La jeune femme se laissa faire par les mains expertes de Marta qui lui fixa solidement son baudrier avant de vérifier que tout était en ordre. A son tour, Karola effectura une dernière vérification, et de son matériel d'escalade et de ses armes qu'elle s'assura être bien attachées à elle. En dernier lieu, Karola revêtit son casque, en alluma la lampe frontale et s'avança au bord de l'ouverture. En regardant en contrebas elle ne put que constater un puits sans fond plongé dans le noir. Elle espérait qu'aucun des membres de son équipe ne se découvrirait soudainement acrophobe ou claustrophobe car une fois livrés à eux-mêmes ils ne pourraient malheureusement pas revenir en arrière. Elle avait déjà eu à gérer ce genre de cas il y a longtemps, elle ne souhaitait pas vraiment renouveler l'expérience.
Repoussant son P90 dans son dos afin d'avoir plus d'amplitudes de mouvement pendant la descente, elle se tourna vers Lorn, Thyra et Cody.
"C'est l'heure, que tout le monde se prépare à descendre." Joignant le geste à la parole elle se lança elle-même dans cette longue désesclade largement facilitée par le mécanisme de levier. Karola n'avait qu'à maintenir solidement la corde qui la reliait au point d'ancrage et à stabiliser sa position pour que les choses se fassent d'elles-même. Cela lui rappela les expéditions spéléologiques effectuées pendant ses classes militaires, néanmoins, aucun des lieux qu'elle avait arpenté n'étaient aussi impressionnant que ce monde souterrain qui semblait se dessiner autour d'elle. Tournant prudemment la tête à gauche et à droite, et en direction de ses camarades, elle s'assura que la descente se passait tout aussi bien pour eux et en profita pour essayer de mieux appréhender l'espace qui les entourait. Malheureusement, la surface qui s'éloignant peu à peu et le manque de luminosité l'empêchait d'avoir pleinement conscience de son environnement. Les reflets des lampes frontales se reflétaient par moment sur la roche mais elles étaient bien trop faible pour donner plus de visibilité.
Après quarante minutes de descente, les pieds de Karola foulèrent enfin le sol. Dur, le son métallique de ses chausses qui le foulèrent lui révélèrent sa nature qui n'était donc pas de pierre. La jeune femme détacha la corde de son mousqueton afin de pouvoir évoluer en toute liberté et à l'aide de sa lampe, chercha Cody des yeux.
«Fuller, vous sécurisez le périmètre à droite, je m'occupe de la gauche. »
La jeune femme se mit aussitôt à la recherche d'une quelconque menace de son côté. A l'aide de la lampe torche de son P90 qu'elle avait repris en main, elle balayait l'espace qui s'étendait devant elle en avançant très prudemment. Elle scruta dans les quatre directions mais à part le néant et eux, rien ne semblait être en ces lieux. Retournant vers les autres, elle constata que le MALP lui aussi avait atterit.
«R.A.S à gauche. Si c'est bon pour Fuller, nous allons pouvoir nous mettre en marche. »
Une fois la réponse de Cody obtenu et s'être assurée que tous étaient détachés, le petit groupe se mit en route vers leur premier objectif. Toujours dans l'objectif de veiller à la sécurité de son équipe, Karola évolua à l'arrière tandis qu'elle avait demandé à Cody de prendre la tête. Avancer dans le noir, même avec l'aide des lentilles de vision nocturne, sans aucun autre repère que les zones éclairées par leurs lampes n'était pas une expérience très agréable. La jeune femme sentait qu'un immense espace s'étendait autour d'eux et l'odeur de l'air lui rappelait celui si particulier de l'humidité, de la pierre caractéristique des grottes. Quand au silence ambiant, il était amplifié par les bruits de pas qui battait le métal du sol et résonnaient.
Ils finirent par déboucher sur un lieu qui rappelait une place, un vaste espace de passage pour autant que leur visibilité permettait dans jucher. Chacun semblait plongé dans l'observation de ce lieu et Natasha s'enquit de la présence éventuelle de courant. Les techniciens avaient évoqué ce point et elle chercha un générateur afin de l'activer. Lorsqu'elle appuya sur le bouton d'allumage, les projecteurs se mirent à diffuser une vive lumière qui aveugla Karola dont les yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Elle les ferma quelques secondes pour qu'elle puisse s'y habituer et lorsqu'elle les rouvrit, son regard se posa sur des formes humanoïdes figées dans la pierre.

« Fuller, allons examiner ça de plus près. Quant aux autres, restés groupés et évitez de vous en approcher tant qu'on n'a pas conclut de quoi il s'agit... »
La jeune femme et son subordonné se dirigèrent vers la multitude de statues pétrifiées qui se massaient devant eux.
« A vue d'oeil, il doit y en avoir une bonne trentaine... » déclara Karola après avoir embrassé du regard l'ensemble des statues. Une fois arrivée à proximité de l'une d'entre elle, Karola constata qu'elle était de taille inférieure à la sienne. Toute devait à peine dépasser le mètre 20 et il s'agissait bien d'être humains. Karola fit le tour de celle qu'elle observait. Elle ressemblait un peu aux moulages des corps des victimes de l'éruption du Vésuve à Pompéi. Ses yeux se posèrent sur le visage de la malheureuse victime, ses traits avaient été conservé dans la matière qui l'emprisonnait et ils étaient emplis de terreur et en zigzagant entre les autres, elle put constater par ici de la tristesse, par là du désespoir. Leurs vêtements différaient, pour certains une tenue simple, pour d'autres des uniformes qui témoignaient de la diversité de la population et de la menace qui pesait sur tous. Ces gens fuyaient quelque chose et avaient été stoppés brutalement dans leur course pour la survie. A l'aide de l'un de ses doigts ganté, elle gratta au niveau de l'épaule une des statues et la matière s'effrita légèrement. Elle ignorait de quoi il s'agissait mais elle avait parfaitement conservé les dépouilles.
« On dirait que ces gens ont été fauchés par la mort alors qu'ils tentaient de fuir quelque chose. Qu’est ce que ça donne de votre côté, Fuller ? » déclara t-elle à son oreillette à l'intention des autres.



Natasha Avalon


C’était une chose d’avancer dans le noir et s’en était une autre de voir avec la lumière. Les projecteurs apportaient un éclairage nouveau aux lieux… un éclairage macabre. En voyant les statuts de loin, Natasha ne pu s’empêcher de penser aux Anges pleureurs de Doctor who, ces espèces de démon de pierre qui se déplaçaient uniquement quand on ne les regardaient pas et toujours pour vous nuire. Elles étaient nombreuses et n’avaient été mentionnées sur aucun rapport auquel elle avait eu accès ni au cours du brieffing… comme si elles étaient apparu par magie. Un frisson glacé lui hérissa les poils, amplifié par la dernière déclaration de Karola qui confirma que ces choses étaient, ou avaient été vivantes.
C’était ultra glauque !
Je n’ai pas le souvenir que ce petit “détail” ait été mentionné dans le rapport… » répondit-elle, espérant que quelqu’un la contredirait. Parce que si elle avait raison, cela signifiait que non seulement il y avait bel et bien de la vie dans les entrailles de cette planète, mais qu’il y avait également quelque chose d’horriblement dangereux qui l’avait pétrifié en un clin d’oeil. Quelque chose qui se trouvait peut-être encore dans les parages. Au moins, cela corroborait son opinion : les missions d’exploration prenaient toujours des tournures inattendues

Préoccupée mais calme malgré tout, elle éteignit sa lampe qui n’avait plus d’utilité et attendit patiemment que Karola donne son accord pour aller jeter un oeil à ces statuts de plus près… En attendant, elle sortit et activa son scanner de vie lantien juste pour s’assurer que ces créatures étaient bien mortes. Juste au cas où. Mais non, il n'y avait rien.

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Lun 4 Mar - 11:52

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Thyra White



Toute cette histoire est juste fantastique. Je pense même inventer un mot pour décrire ce que je ressens. Je m'en occuperais à mon retour sur la cité. Je reste sans voix devant la découverte le Lorn : des notes de musiques. Pour être franche, je n'ai pas l'oreille musicale, mais les sons que j'entends me parlent aussi. Pour moi, ce sont des cliquetis mécaniques. Je les enregistre dans un coin de ma tête en imaginant que cela pourrait peut être nous aider. Quand j'y repense, peut être qu'inconsciemment je me suis laissée guider par les sons de l'Infinity au fur et à mesure que je le manipulais. Et si tout tournait autour des sons....

Durant notre descente, je repense à tout plein de chose pour tenter de calmer ma nervosité. Il fait très sombre, les lentilles ne suffisent pas à voir correctement, et la lampe n'éclaire pas assez non plus. Je reste le regard fixé sur la roche devant moi et évite de regarder le vide en dessous. Ce noir profond me paralyse. Cody, le militaire qui nous escorte tente de détendre l'atmosphère et j'apprécie son geste. Je lui réponds... sans bouger le regard. J'ai l'impression que la descente dure 5 heures, mais quand je regarde à ma montre, je découvre qu'il n'y a eu que 40 minutes.... Bravo. avant de descendre, j'ai refais le tour de mon équipement vérifiant bien posséder tous les outils pouvant se montrer utiles. Mais pour être franche, je ne suis pas sûre d'être prête à 100% pour cette expédition malgré ma super caisse à "outssss"...

A peine mes pieds touchent le sol, je me mets à quatre pattes pour le toucher de mes mains. C'est vraiment étranges, le toucher me parait si froid... à cette profondeur il devrait plutôt être chaud. Enfin je pensais mourir de chaud ici... mais en fait le métal qui constitue cet endroit est presque glacé. Il est irrégulier, tout cabossé. Ca pourrait ressembler à un chemin de terre raviné par l'eau. Mes doigts demandent à tout tripoter. Je dis toujours que tous les sens sont utiles et pas seulement les yeux. Mais j'avoue que lorsque Karola nous met les pleins phares, c'est tout de suite plus agréable. L'ambiance paraît toujours sombre c'est bizarre. Et quand on tombe sur des statues humaines, un frisson me parcourt le dos. J'échange deux mots avec la Doc avant de me perdre dans mes souvenirs. Je ne me souviens pas avoir entendu parler de ça...

" J'ai entendu dire que la plupart des habitants sont morts de faim.... qu'ils se sont probablement mangés entre eux. On ne m'a pas parlé de ça..."

Je parle pour tout le monde, ou bien pour personne, reste à voir qui va entendre et écouter. Je ne reste pas là à regarder ce "spectacle" car je trouve cela angoissant et en plus, j'y connais rien. Je sors de ma poche la clef de cette cité : l'Infinity. Je le trouve tellement beau, tellement mystérieux, tellement fascinant... j'en suis tombée amoureuse. C'est comme si sans lui je n'avais pas plus d'importance que n'importe qui. Alors que lorsque je le touche, je me sens.... différente.

Cet endroit est immense, alors je décide de le parcourir. On se croirait dans le film "Prometheus" où tout est grand et démesuré. Grâce aux spots allumés, je vois au loin une sorte de piédestal étrange. Il m'appelle. J'en oublie de prévenir mes collègues que j'entends à peine se chamailler pour des broutilles et décide de m'approcher de cet autel. Je vois des griffes, comme sur les sceptres ou les bâtons de mage dans les films... oui je sais, je rapporte tout aux films ! Mais en tout cas, on dirait que c'était la place de mon artefact magique... et si je le posais dessus... voyons voir ce que cela fait.... hop !

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Atlantis
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Mer 13 Mar - 21:21

Atlantis
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White
MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


Cody Fuller


Avant de quitter pour l’exploration de la cité souterraine, j’avais eu le droit de m’entraîner au tir avec les munitions qu’avait suggéré le militaire. Effectivement, elles avaient le résultat voulu. Satisfait, j’allai rejoindre les autres membres de l’expédition pour nous rendre sur la zone de recherche avec l’aide de téléporteurs. Chaque membre avait été briefé selon son champ d’expertise. Moi et Karola, c’était surtout niveau défense du terrain. Nous devions nous assurer que le terrain serait sécuritaire.

Fin prêt, je laissai le loisir à un technicien pour m’installer à descendre une crevasse. Je m’étais approché et avais jeté un oeil. Noir. C’était le noir total. Honnêtement, ça me mettait les nerfs en boule. On ne voyait rien. Qui pouvait dire ce que nous allions trouver en-bas ? C’était intéressant, mais en même temps inquiétant. Et s’il y avait des créatures ou des wraith dans le coin ?

Karola nous fit savoir que c’était le moment de descendre. Après m’être assuré que tout était en place et ne tomberait pas dans ce trou, je me lançai dans cette longue descente dans les entrailles de la terre. Il y avait un mécanisme de levier qui permettait de contrôler la vitesse de la descente. J’avais allumé ma lampe frontale sur mon casque. Mes yeux s’ajustèrent à l’obscurité.

Alors que je descendais, je regardais de gauche à droite. Rien. Que le noir, le vide. Le faisceau de ma lampe se répercutait sur la roche qui nous entourait, mais le rayon qu’éclairait la petite lampe n’était pas très grand, ce qui donnait l’impression d’être en suspension dans le vide.

Ce silence pesant me rendait nerveux. La seule chose que je pouvais entendre était la friction des cordes de nos harnais contre les leviers ainsi que ma propre respiration. Je me mis à compter dans ma tête pour me distraire, mais rien à faire.

« Une cité souterraine sur rails ? Faut avoir un certain niveau de technologie avancé pour penser à cette structure. J’ai trop hâte d’y être » dis-je, tentant de briser le silence pesant ainsi qu’angoissant et également d’ouvrir un sujet de conversation si quelqu’un souhaitait répondre. Je veux dire, la descente commençait à être longue là.

" C’est surement quelque chose d’exceptionnel, mais n’oublions pas qu’ils ont quand même finit par disparaître.”

Au bout de quarante minutes, on atteignit le fond. Le MALP, quant à lui nous rejoignit quelques minutes plus tard. Le sol était irrégulier et désagréable à sentir sous les bottes. Il montait et descendait ici et là, il n’était pas parfaitement plat. Fallait faire attention où poser les pieds. Si ça se trouvait, on pourrait se retrouver à glisser dans une autre crevasse.

C’est alors que le Major donna l’ordre de faire un tour de la zone. Elle prendrait à droite et moi à gauche. Je sortis mon arme, allumai la lampe torche en plus de celle sur mon casque, espérant que les deux faisceaux de lumière aideraient à voir des menaces.

« Bien reçu, Major » répondis-je, me mettant en marche prudemment, attentif au moindre mouvement.

Je balayais tous les côtés, le sol, les murs, le haut, derrière, devant… Je percevais uniquement mes bottes et ma propre respiration. Désirant détecter d’autres signes de vie, je sortis un détecteur et scannai la zone. Il n’y avait que ceux de l’équipe. Enfin, j’étais certain que d’autres zones de la planète devaient être à explorer, mais pour l’instant, aucune menace à signaler. Au bout de quelques minutes, je donnai mon compte rendu au Major.

« Aucune menace à signaler, Major »

Après nous être assuré de la sécurité des lieux et que tous soient détachés, sous ordre de Karola, je pris les devant et me mis en marche, arme à la main, mes deux lampes allumées pour nous éclairer. Le métal sous mes bottes n’était pas du tout agréable. Je faisais bien attention où je posais mes pieds. Honnêtement, j’avais l’impression d’être observé, mais c’était peut-être juste le fait d’être dans le noir et d’ignorer ce qui nous entourait. Les pas du groupe et ma respiration semblait intensifiés.

C’est alors que nous arrivâmes devant un grand espace, enfin ce qui semblait en être un d’après ce que l’obscurité nous permettait d’en juger. Natasha s’enquit de l'existence de courant et Karola chercha un interrupteur pour l’activer. Soudain, une lumière vive apparut et me força à fermer les yeux quelques instants, aveuglé. Lentement, je les rouvris et me laissai m’adapter à la lumière.

Au même moment, mon regard se posa sur des statues figées au loin. Elles semblaient être des personnes. Karola se dirigea vers elles et je la suivis, prenant la direction opposée tout en restant près d’elle. Avec l’aide de mon détecteur de vie, je voyais toujours les points des membres de l’équipe. Cela signifiait que ces statues… Putain.

« Ouais, je suis d’accord avec vous. La mort les a fauché. Faudrait peut-être faire des prélèvements de cette matière. Je sais pas ce que c’est, mais ça craint. » répondis-je alors que je m’approchai de l’une d’elle. Je levai une main et la posai dessus, observant que la matière inconnue qui les avait conservé s’efrittait.

Leurs visages semblaient figés dans la peur et le désespoir. C’était triste à regarder. Il y en avait plus d’une trentaine. Si on observait les vêtements, il y avait des tenues simples et d’autres des uniformes. Quoi ? Il semblait y avoir eu une civilisation ici.

Je me reculai un peu, zyeutant l’étendu des statues. Elles formaient en file indienne, se dirigeant vers un endroit en particulier, qui pourrait les sauver.

« Ils ont tenté de fuir, en effet. Si vous vous reculez un peu, vous verrez qu’ils font la file et tentent de se diriger vers un endroit en particulier. Je sais pas trop où c’est, mais j’ai l’impression qu’ils pensaient que cet endroit les sauverait. »

Une chose était certaine, ces statues ne nous causeraient aucun problème. Du moins, je l’espérais. Elles étaient ‘mortes’. Enfin, c’était souvent dans les moments les plus bizarres que des trucs survenaient. Je restais quand même vigilant, attentif au moindre mouvement.

« Je ne pense pas qu’elles nous causeront des problèmes, mais faut rester prudent. »

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Lorn Fawkes
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Mer 13 Mar - 21:37

Lorn Fawkes
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Pendant qu’il accomplissait les recherches qu’il jugeait d’une simplicité maladive et qu’il aurait cru que n’importe quel idiot affecté au programme Porte des Etoiles aurait pu accomplir tellement, Lorn écoutait distraitement la conversation du technicien et de Thyra, en se demandant comment ce type pouvait considérer avoir fait correctement son travail vu ce qu’il avait négligé. C’était une énigme insoluble et comme ce serait faire trop d’honneur aux incompétents que d’y répondre, Lorn finit par rapidement l’oublier pour se recentrer sur son travail. Ainsi à l’heure du départ, il lui adressa un bref, et sec, « au revoir » puis se dirigea vers la zone de téléportation pour retrouver le reste de l’équipe avec ses découvertes réparties entre son carnet et son ordinateur portable.
Sur le sol de la planète, devant le trou dans lequel ils allaient devoir se jeter au bout d’une corde, il esquissa un sourire en voyant la militaire -Karola Frei s’il se souvenait bien- leur dire qu’il était temps d’y aller et de joindre le geste à la parole.

En bas, les militaires vérifiaient le périmètre, ce qui ne put que réjouir Lorn. Des gens qui bossaient ! Enfin ! Il devait toutefois tenir son rôle de scientifique casse-pied et les avertir des dangers de toucher à tout et n’importe quoi, d’un ton qui semblait les reléguer à des imbéciles heureux incapables de résister à l’envie d’appuyer sur un gros bouton.
« Et surtout ne touchez à rien ! »

Son avertissement semblait toutefois ne pas avoir été utile, pour cette fois. Mais mieux valait prévenir que guérir, comme l’on disait. Le feu vert étant donné, le groupe se rendit à son premier objectif, avec un Lorn qui regardait partout, comptant ses pas et notant chaque tournant, moins dérangé que d’autres par la pénombre pour avoir déjà eu à farfouiller dans des endroits où presque toute lumière était absente. Enfin, ça c’était avant que Karola n’active un générateur dans une grande salle et ne les éblouisse en toute innocence. Cela leur permit toutefois de découvrir les formes humanoïdes figées dans la roche, qui pouvait soit être des corps fossilisés, soit de simples statues. Elles étaient intéressantes mais pas prioritaires ; Lorn préférant s’assurer qu’il n’y avait ni fresque ni objet utile dans cet endroit. Problème : les militaires voulaient analyser ça…
« Vous comptez l’analyser avec votre P-90 ou vous avez un doctorat en bizarreries anciennes ? » demanda Lorn ironiquement. Ah ces militaires…
Toujours à penser pouvoir gérer et surtout comprendre toute source de danger
inconnu… « Je regarderai ça plus tard. Demoiselle Avalon, vous avez quelque chose sur vos scanners ? Agents bactériologiques, virus ou que sais-je ? C’est pas
si rare dans les tombeaux…
». La petite veinarde avait les jouets des Anciens pour faire ses analyses alors autant l’utiliser à bon escient.
« Et l’abruti de service ! On ne touche pas une matière inconnue d’autant plus quand on pense que ça craint ! » grogna Lorn en voyant Cody poser la main dessus.
Il n’avait rien dit quand c’était Karola mais il était généralement plus galant avec les femmes et multiplier les cibles de ses commentaires disgracieux auraient perdu de son charme, sans doute « Vous léchez pas les doigts après. ». C’était quoi ? Une garderie ? Difficile de se concentrer sur son travail et étudier du bout des yeux, en attendant d’en savoir plus sur les causes de la mort, les victimes de ce qui pouvait être une arme ou un accident naturel. Il ne voyait pas d’armes, ni quoi que ce soit qui pourrait les aider. Les « statues » portant des habits, il pouvait au moins en déduire que comme bien des peuples à travers les mondes et les époques, ceux-ci ne considéraient pas que ce promener sans caleçon était chose décente. C’était surtout un signe de civilisation, ce qui était prévisible vue la technologie mise en œuvre pour déplacer la cité. Mais en faisaient-ils partie ? Pourquoi s’étaient-ils retrouvés là ? Etaient-ce des fugitifs de la cité sur rail ?

« Bon… C’est toxique cette matière ou pas ? Que je puisse leur faire les poches en bon archéologue que je suis… » demanda Lorn en s’approchant un peu plus, photographiant les corps figés pour bien des années encore. Il fallait archiver
ça, pour le rapport de mission. Puis il regarda dans la direction que semblait donner la file. « Il devait tenter de rejoindre l’accès à la cité… A moins qu’ils ne cherchaient à fuir la planète. Félicitation. » termina Lorn en délaissant un instant les statues pour remonter la file, cherchant une dalle ou un dispositif quelconque qui étayerait la première hypothèse. Cette fois, il avait presque semblé sympathique. Il avait d’ailleurs cherché à l’être avec Cody en reconnaissant son hypothèse. Il y avait peut-être plus qu’un porte-flingue derrière ce beau visage.

« -Nous le saurons vite quand la dalle sera là… » répondit Natasha. « Je ne capte aucuns signes vitaux et rien de dangereux. Les lieux ont l’air sains. »

Bon. C’était déjà ça. Il serait idiot de s’intoxiquer avec une substance inconnue avant même d’avoir atteint la cité. Ce serait comme mourir dans un jeu au premier niveau, avant même la première quête. L’archéologue la remercia donc d’un signe de tête avant de reporter son attention sur la salle. Il était impatient de découvrir quelque chose à se mettre sous la dent, obtenir des informations intéressantes, à défaut d’être forcément utiles sur ces lieux.

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Mer 13 Mar - 21:39

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Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


Le détecteur de signe de vie était également branché au MALP. L’un comme l’autre n’émettaient aucune alerte concernant l’atmosphère où les risques viraux. L’équipe du Dédale qui était venue là s’était assurée de la sécurité avant d’y déposer l’équipe Whyte. Ceux-ci pouvaient donc se rassurer, il n’y avait aucune menace pour l’instant.

Le véritable changement eut lieu au moment où la mécanicienne s’éloigna pour disposer l’Infinity sur son piédestal. En s’y approchant, ses multiples facettes s’étaient animées en un cliquetis automatique et une faible lueur ; comme une luciole qui dansait en se planquant derrière les innombrables rouages ; était apparu.

Cody, Lorn, Karola, Natasha, furent témoins de la désagrégation progressive des statues. Comme si l’éloignement de l’Infinity ne permettait plus aux corps pétrifiés de garder leurs équilibre. Le Major avait été la première à découvrir la texture poussiéreuse et largement fossilisées des corps. Maintenant, tous pouvaient le constater visuellement en observant cette poussière perdre son intégrité et se ramollir, se réduire, s’écrouler au sol.

Avant d’y disparaître en laissant place nette.

Il n’y avait plus rien. Parce que l’Infinity se trouvait maintenant sur le piédestal. L’artefact brillait de plus en plus, les serres du monument ne se rétractaient pas autour du cube. Elles s’y enfonçaient, se connectant aux rouages. Peut-être parce que la mécanicienne y avait déjà entré le bon code, ou peut-être parce que c’était elle, tout simplement : le reste se fit automatiquement. Étonnamment, sans code à rentrer ou sans épreuve difficile pour montrer patte blanche. Ca pourrait même en être un peu décevant.

Mais du coté de Thyra, après tout ces mois passés d’obsession, il semblait que la clé accepte enfin de lui livrer son secret.

Soudainement, le cliquetis des pièces de l’infinity se propagea à l’intérieur du piédestal. Ses façades s’écartèrent et s’ouvrirent sur un enchevêtrement impressionnant de rouages de précisions, de pistons, de diverses pièces mécanique agencées avec une minutie étonnante, presque artistique. La luciole, cette source de lumière, devait surement être l’énergie dégagée pour son fonctionnement. Le détecteur de signe de vie bipa, déclarant l’apparition d’un nouveau spot pile à cet endroit, l’intensification de sa lumière la rendant maintenant bien visible.

Telle une horloge qui fait mouvoir ses aiguilles au fil du temps, l’action de l’artefact déclencha un changement de forme du piédestal. Ses parois se replièrent, se vrillèrent, adoptant de nouvelles formes géométrique plus gracieuse avant de se réagencer sur un tout nouvel aspect moins froid. Presque plus accueillant. Plus poétique.
Thyra s’intrigua intérieurement car cette nouvelle architecture mécanique, cette forme, avait une petite identité, comme une signature, qui lui correspondait presque intimement. Ce truc, façonner comme ça, c’était sa mail. C’était elle !
Est-ce que l’Infinity avait appris d’elle comme elle avait appris de lui ?!?

Le silence retomba comme un soufflet durant quelques secondes. Plus de lumière, plus rien. Là où le groupe Whyte pourrait se demander si ça n’avait tout simplement pas foiré. Si l’artefact était si vieux, ou son piédestal, pour au final s’être grippé et ne rien appeler du tout. La dalle continuerait de voyager hors de leur portée, hors de l’aventure promise. Mais pour rompre à cette inquiétude grandissante, ce qui pourrait ressembler à un énorme coup de corne de brume d’un pétrolier retentit avec une telle puissance dans le quai que tout trembla.
Ce fût si fort, si puissant, qu’ils se retrouvèrent tous avec les mains sur les oreilles.

La vibration fît trembler le sol et les murs avant de s’écarter dans un écho agonisant. Mais sous leurs rangers, ils sentiraient ensuite la mise en marche de nouveaux organismes mécanique. Toute la station se mit en branle, s’éveillant doucement dans des craquements et gémissements d’une vieillesse trop mal assumée. Les rails semblaient aussi s’agencer au loin. Au plus profond du tunnel, un aiguillage automatique s’était effectué.
Là-haut, dans le plafond immensément haut, des “lucioles” s’éveillèrent également. Le détecteur s’agita, affolé, et il se recouvrit d’un tel nombre de spot que l’équipe se retrouva noyée dans l’écran, devenant rapidement invisible dans ce “fourmillage”.

Avec le temps, certaines d’entre elles étaient moribondes, d’autres encores pleine de vie. A cette distance en hauteur, le plafond finissait par ressembler à la magnifique constellation d’une nuit étoilée. Les émissions de ces milliers de petites lumière se conjuguèrent, et rapidement, l’équipe y vit comme en plein jour. Les projecteurs devenus inutiles.

Un grondement s’éleva. Il était léger au début, petit, et timide. Mais il gagna peu à peu en intensité, présageant l’arrivée d’un train en gare. Seulement, les tremblements devinrent des secousses. L’activité monta creshendo jusqu’à faire croire à un séisme. Le plafond s’éffilochait par endroit, les murs craquaient, ces étranges “lucioles” tombaient sur leurs têtes. Et finalement, alors qu’on n’y croyait plus, un bloc gigantesque de ce métal noir roula jusqu’à eux. Il était si vaste et étendu que le cerveau imprimait à peine l’information.

Le grincement du freinage était atroce et il dura longtemps, très longtemps, ne laissant à la vue qu’une longue immensité d’une paroi mouvante. Pas d’accès, pas de fenêtres, pas d’ouvertures permettant d’y voir à l’intérieur. Rien d’autre que l’aspect d’une coque qui avait subi d’innombrables sévices avec le temps. Mais pourtant loin d’être sérieusement entamée. Des chocs, des creux, des traces de brûlures. Bref, tout ce qu’un corps en mouvement pouvait subir à une telle profondeur. Cette technologie était déjà miraculeuse.

Quand la Dalle s’arrêta enfin, un double sas s’ouvrit automatiquement et un étrange pont levis de métal se déploya jusqu’en bordure du quai pour les inviter à entrer. Le Hall devait pouvoir faire entrer une demi-douzaine de bus scolaire tant il était grand. Il s’étala sur une trentaine de mètres, là où des lucioles s’éveillaient d’un long sommeil en dessinant de manière presque harmonieuse une invitation à entrer. Au fond, on devinait un grand jardin d’accueil. Mais aucune verdure, tout semblait mort et glauque. L’équipe avait l’assurance d’entrer dans un immense charnier.

Dès que le dernier membre du groupe quitterait le quai, le pont levis remonterait immédiatement et la Dalle reprendrait son chemin.



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Mer 13 Mar - 22:03

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La réflexion de Cody était intelligente, comme le fit remarquer Lorn (un sacré personnage celui là, soit dit-en passant… quel caractère !). Ces statues semblaient se diriger vers un point précis… restait à savoir lequel. Ils pourraient faire quelques hypothèses une fois qu’ils auraient fait le tour et étudiés un peu plus les lieux. En tout cas, si c’était une arme biologique qui avait provoqué la mort de ces trente nains, l’agent pathogène n’était plus présent. Il lui faudrait prélever quelques échantillons de la substance recouvrant les cadavres, les scientifiques pourraient peut-être en apprendre plus sur la cause de la mort avec une analyse approfondie. En tout cas, elle espérait que ces gens n’avaient pas essayé de fuir la ville où ils s’apprêtaient à mettre les pieds.
Convaincue qu’il n’y avait pas de danger, elle demanda à Karola l’autorisation d’approcher pour ne pas bafouer son autorité d’entrée de jeu, filmer d’un peu plus près les cadavres et les alentours et prendre des échantillons. Mais c’était sans compter sur la technicienne qu’elle n’avait pas vu se faufiler jusqu’au piédestal. La kiné remarqua dans un premier temps que les statues commençaient doucement à se détériorer pour une raison inconnue. Désireuse de s’assurer une nouvelle fois qu’il n’y avait pas de danger, elle porta le regard sur son scanner et s’aperçu qu’un nouveau point venait d’apparaitre… Thyra White se trouvait devant le piédestal qui avait changé d’apparence et s’était connecté à l’infinity. C’était lui qui émettait ce signe.

- Sans blague , soupira Natasha.

Il fallait toujours qu’il y ait un pressé dans ses groupes d’exploration. Elle se rappelait très bien de l’exemple de Stones qui était partie en courant toute seule dans les montagnes pour poursuivre une entité qui n’était pas supposée exister puisque les ruines étaient censées être désertes, et qui avait refusé de revenir lorsque Sheppard le lui avait ordonné. Cette fois, c’était l’ingénieure qui activait l’infinity sans prévenir personne. Ca promettait.
Cela dit, le fait que l’infinity soit vivant avait quelque chose de complètement dingue. C’était comme si quelque chose s’était éveillée à l’intérieur en se connectant à l’appareil. Et très rapidement, les statuts s’étaient désagrégés pour disparaître. Adieu les échantillons, ce n’était plus envisageable maintenant. Au moins, elle avait eu le temps de filmer quelques détails mais pas autant qu’elle l’aurait souhaité hélas.

Puis soudain, les ténèbres. L’infinity ne se manifestait plus… avait-il perdu de sa puissance comme une pile se vide de son énergie au fil du temps ? Elle avait à peine eu le temps de formuler cette pensée qu’un son atrocement puissant la fit grimacer. Instinctivement, elle porta les mains à ses oreilles pour se protéger. Quelque chose s’était réveillé, le sol et les murs tremblaient. Quoi que Thyra ait provoqué, c’était en train de se mettre en place. Si l’on suivant la logique des archéologues, la dalle était normalement en train de venir à eux.
Mais ce n’était pas la seule chose étonnante. Natasha regarda avec incrédulité des quantités hallucinantes de signes vitaux apparaître sur son scanner. C’était partout ! Il ne lui fallut que peu de temps pour apercevoir alors les nouvelles lumières qui avaient envahi le « plafond ». C’était superbe mais… qu’est-ce que c’était au juste ?

Et puis, soudain, les lieux se mirent à trembler avec une telle violence que Natasha sentit la panique la gagner en imaginant que le plafond risquait de leur tomber sur la tête. Mourir enterrée était sa plus grande peur. Mais cela n’arriva pas. En revanche, des choses lui tombèrent dessus et elle poussa un petit « hé ! » de surprise en portant la main à son crâne pour attraper le corps inconnu. Une luciole ! C’était vivant et ça s’agitait ! Natasha étudia l’insecte quelques instants avec curiosité avant de le poser par terre pour le laisser partir. C’était donc des créatures vivantes qui illuminaient le plafond ? Celui qu’elle avait tenu ne brillait pas très fort.

Mais son attention ne demeura pas très longtemps sur l’animal. La dalle était apparue : gigantesque, vieille, abimée mais impressionnante. Et les portes s’étaient ouvertes.
Très vite, son esprit se mit en branle et commença à rattacher des éléments les uns les autres pour établir des hypothèses. Il ne pouvait s’agir de coïncidence, tout était lié ! les cadavres détériorés qui disparaissaient, les lucioles réveillées, tout était lié à l’infinity.
Se pouvait-il que ce dernier soit la source de vie de ces lieux ? Qu’en le débranchant un an plus tôt, les atlantes aient provoqué sans le vouloir la mort de toutes ces personnes dont les cadavres venaient de tomber en poussière ? En admettant qu’il s’agisse d’explorateurs et qu’ils soient connecté à cette énergie qui avait peut-être son équivalent dans la dalle… ils n’avaient guère eut le temps de rejoindre la seconde source d’énergie alors que la première disparaissait et ils étaient morts. Après tout, les cadavres étaient tous tournés vers la dalle, elle le savait maintenant que cette dernière s’était arrêtée sur le quai. Ils seraient arrivés après le départ des atlantes et n’auraient jamais réussi à atteindre leur objectif.
C’était démentiel, il fallait vraiment qu’elle arrête de regarder des séries de science-fiction. Mais tout cela était troublant. L’infinity était clairement connecté à ces lucioles et avait impacté sur l’état des statues, son hypothèse n’était donc pas si farfelue. Elle avait déjà vu un Ancien transférer son esprit dans un corps artificiel et se connecter à des machines alors pourquoi pas un peuple tout entier… Mais il lui manquait beaucoup trop d’éléments pour savoir si cela tenait la route ou non.

« -C’est l’heure de vérité je crois… » lança-t-elle en regardant la dalle. « A propos, l’infinity émet des signes vitaux depuis qu’il est connecté au piédestal. C’est la première fois que je vois ça avec une machine. »

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Karola Frei
Major
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Mer 13 Mar - 22:14

Karola Frei
Karola recula de quelques pas suite à la remarque de Cody pour effectivement remarquer que les statues tendaient toutes leurs bras vers la même direction et avaient l'air de fuir quelque chose. Ce que confirma Lorn juste après. Mais quoi exactement ? A l'aide de la lampe de son P90, elle balaya une des statues placée devant à la recherche d'un quelconque autre détail qui se révélerait à la lumière. De son côté Natasha avait dégainé son détecteur de signes de vie et les informa de leur absence en provenance des statues et de la qualité de l'air. Aucun danger immédiat ne risquait donc de s'abattre sur eux, elle put donc l’autoriser à s'approcher pour y voir de plus près. Karola fit donc demi-tour afin de rejoindre les autres quand son regard se posa sur un détail. Un détail mouvant. Thyra était en train de se diriger dans une direction alors même que Karola avait expressement demander au groupe de ne pas bouger, ou tout du moins de ne pas se séparer et s'éloigner.

«Whyte, où allez-vous ? » Mais sa question resta sans réponse tant la jeune femme semblait décidée à se rendre à un endroit bien précis, Infinity en main. Karola se mit donc à zigzaguer entre les cadavres fossilisés afin de la rejoindre mais fut stoppée net dans sa progression au moment où la technicienne déposa l'artefact sur un espèce d'autel, activant ainsi un mécanisme. Mais c'est plus encore la désagrégation des statues qui l'arrêtèrent car cela provoqua un nuage de poussière qui l'enveloppa. Elle porta son avant bras devant ses voies respiratoires pour éviter d'en inhaler puis constata les effets de l'enclenchement de l'Infinity. Tous les corps avaient été réduits à néant et il n'en restait absolument plus rien, ni même quelques grains de poussière. La jeune femme le constata en se retenant de maudire verbalement la technicienne. Heureusement pour elle d'ailleurs, le spectacle de l'activation provoquée par l'artefact constituait une distraction suffisante pour Karola reporte à plus tard la mise au point sur le respect des règles.
Soudain, ils se retrouvèrent à nouveau plongés dans le noir et Karola, gardant son sang froid, s'empressa de rallumer sa frontale avant d'attraper fermement son p90 en main. Au moins, elle ne risquait pas de se heurter contre une des statues à présent.... D'ailleurs, elle aurait aimé pouvoir en savoir plus à leur sujet, au moins pour éviter que le même sort ne leur arrive.

«Fuller, retournez auprès des autres. » s'exclama t-elle dans sa radio, alors que de son côté elle rejoignait Thyra afin de ne pas la laissée seule. D'une part, pour éviter qu'elle ne commette un autre acte irréfléchi et d'autre part, pour la protéger en cas de danger.

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, après la vue, c'est leur ouïe qui fut atteinte. Un bruit assourdissant accompagné d'un tremblement de terre fit perdre l'équilibre à Karola qui était en mouvement et qui se rattrapa sur ses appuis de justesse.

« White, j'aimerais savoir ce que vous êtes en train de faire. » pesta t-elle dans l'oreillette alors qu'elle essayait de retrouver ses repères. Non seulement la jeune femme c'était particulièrement désagréable, autant que le léger sifflement que le boucan avait provoqué dans ses oreilles. Il s'était d'ailleurs mué en un espèce de son caractéristique du mécanisme rouillé qui se remettait en place après des années d'inutilisation. On aurait dit qu'il provenait des entrailles de la terre et remontait peu à peu jusqu'à eux. Karola avait le cœur qui battait rapidement, mais plus par l'enchaînement d’événements qu'elle ne comprenait pas et par le fait qu'elle devait rester sur ses gardes pour réagir le plus rapidement possible, que par peur. Cela ne l'empêcha pas de sursauter quand des petites boules lumineuses se mirent à tomber devant ses yeux. Elle pointa le canon de son arme sur l'une d'entre elle mais elle n'avait rien de menaçant. Ca n'était rien d'autre que des lucioles et des tas en tombaient du ciel et sur elle. Se redressant et guidée par son instinct, elle repris aussitôt son chemin vers Thyra en courant pour la rejoindre plus vite. La lumière provenant de son casque et de son fusil était bien inutile compte tenu de la luminosité émanant de cette pluie de lucioles.

C'est quand elle arriva aux côtés de la technicienne que les choses commencèrent enfin à se calmer. Ce bruit qui lui semblait être remonté des profondeurs n'était autre que celui de ce qui semblait être un véhicule qui glissait péniblement sur les rails. Il acheva son chemin dans un dernier crissement encore plus désagréable que la corne de brume mais au moins, après cela, le silence ce fit. Au grand soulagement de Karola qui observa de son point de vue le paysage, elle repéra les trois autres membres du groupe qui avaient l’air entiers. Peu de temps avant, les statues s'étaient tenues là bas, devant elle, et maintenant, avec l'arrivée de cet espèce de train, elle supposait que c'était cela qu'ils essayaient peut-être de rejoindre lorsque la catastrophe était arrivée.

« Avant d'aller plus loin. J'exige des explications. » dit-elle autoritairement à Thyra en la fixant des yeux et se plantant devant elle pour lui barrer la route en quelque sorte.
” L’Infinity est une clef, je l’ai juste insérée dans la serrure… sans vraiment réfléchir oui je vous l’accorde…”

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Cody Fuller
Caporal
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Jeu 21 Mar - 1:49

Cody Fuller
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Sans dire un mot, je fixai l’archéologue. Non, mais il nous prenait pour des enfants ou quoi ? Ok, fallait pas toucher des substances inconnues, mais fallait bien savoir si elle était toxique, non ? En tout cas, nous avons eu la réponse. Le MALP descendu avec nous n’émettait pas de signe, juste ceux du groupe. C’était rassurant. Je m’étais reculé pour observer la file de statues et Karola avait fait de même. Ouep, ils se dirigeaient vers un endroit précis. Si ça se trouvait, c’était peut-être la dalle comme le suggérait Lorn.

C’est alors que Karola me demanda de rester avec les autres. Hein, quoi ? Fronçant les sourcils, je la vis se diriger vers le piédestal où se trouvait Thyra. What the fuck? Il avait changé et une lumière s’en échappait. Trop bizarre. Cet artéfact devait sans doute ouvrir une porte. À ce moment-là, il y eu un tremblement et je dû me couvrir les oreilles tant le bruit était assourdissant. Il se passait quoi ? C’était comme si quelque chose s’animait dans les entrailles de cette planète déserte. Quelque chose qui avait été appelé par l’Infinity.

« Faut rester groupé » dis-je à l’intention des autres.

Nous étions livré à l’inconnu dans cette espèce de grotte. Nous ignorions tous ce à quoi nous étions confronté. Les statues qui se trouvaient à mes côtés disparaissaient à vue d’oeil, comme si elles n’avaient jamais existés. Autour de nous, des points lumineux s’élevèrent. Certains brillaient plus que d’autres et les projecteurs que nous avions activés devinrent inutiles. C’était tel un ciel étoilé la nuit. C’était de toute beauté, mais extrêmement flippant. Nom d’un chien, il s’agissait de quoi ? Des créatures inconnues ? Elles servaient à quoi ? Le MALP affichait de nombreux points lumineux et s’était affolé.

« Sérieux ? Des lucioles ? Pour faire quoi au juste ? »

C’est alors que la grotte se mis à trembler. Le son devenait insupportable. J’avais le coeur qui me martelait la poitrine et la respiration difficile. J’avais l’impression de perdre pied. Il fallait rester alerte pour réagir rapidement, mais en même temps, je ne comprenais rien de ce qu’il se passait. C’était une créature ou bien… ouais, je pense que c’était la cité souterraine.

Puis, les lucioles se mirent à tomber sur nous. Par pur réflexe, je levai mon arme et la pointai sur l’une d’elle, mais me rendis compte qu’elle n’avait rien de bien menaçant. Juste une créature lumineuse qui nous éclairaient, mais qui avait décidé de tomber.

C’est alors que devant nous, un pont s’ouvrit, laissant place à un sas, nous invitant à y entrer. J’étais curieux de découvrir ce qu’il se trouvait à l’intérieur, mais en même temps, je voulais comprendre ce qui c’était passé. Je n’avais jamais été du genre à foncer tête première avant de comprendre la situation. Généralement, dans ces moments-là on se retrouvait dans la merde.

« Je crois bien que votre hypothèse est fondée, monsieur Lorn. » dis-je, me tournant vers l’archéologue.

J’éteignis mes lampes, voyant bien que leur utilisation n’était plus la bienvenue. Arme en main, je m’approchai de ce sas et effectuait une première vérification, sans y entrer. Rien à signaler pour le moment. Aucune créature ne surgissait de ce trou et venaient nous attaquer. C’était bon signe. Enfin, c’était plus comme un métro qui c’était arrêté à une station et attendait que les passagers entrent dans le wagon.

« Première vérification. Rien à signaler. »
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Lorn Fawkes
Archéologue
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Jeu 21 Mar - 12:50

Lorn Fawkes
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En étudiant les statues, Lorn avait remarqué un détail pour le moins étrange : au niveau de la gorge, il était possible, si l’on y prêtait attention, de remarquer de petites interstices, qui lui fit penser à la présence d’un mécanisme, et -c’était là pure spéculation qui aurait mérité une autopsie pour s’en assurer- aurait pu servir à pallier à l’absence de cordes vocales. Mais ce ne fut pas la plus grande bizarrerie qui devait survenir dans ses premiers instants d’exploration. En effet, les statues s’effritèrent subitement, sans que personne ne vienne poser la main dessus ou qu’un courant d’air ne les souffle. La seule explication logique était due à l’éloignement de Thyra, et donc de l’Infinity. Un lien ? Lorn commençait à l’envisager. Mais qu’est-ce que cela voulait dire ? Etait-ce une fresque racontant l’histoire des derniers habitants comme l’on pouvait en trouver sur les murs des tombeaux d’Egypte ?
Mais pourquoi les statues avaient disparus ? Une seconde… Qui a encore touché à quelque chose ? Lorn se retourna, prêt à gronder après tout le monde, cherchant la source de sa contrariété et vit Thyra près du piédestal, qui avait changé de forme depuis la dernière fois…
« Evidemment… » commença par dire l’archéologue en fonçant vers la dalle, tel un diable sorti de sa boîte. C’était une garderie ! Une saleté de garderie !
« Eh ! Qui a foutu quoi encore ! Thyra !? » demanda-t-il sèchement. Elle était responsable, c’était certain. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que les gens ne pensent pas à regarder le mode d’emploi, ou le chercher dans la boîte avant de le monter ! C’était pas un meuble ikea en plus ! Il n’y avait donc pas de raisons de se dire que ça ne servait à rien !
« Est-ce que vous pourriez… Et il se passe quoi encore ! ». Il n’y avait plus de lumière, ce qui était déjà bien agaçant. Mais il fallait que quelque chose ne se mette à produire un sifflement aigu, strident, de plus en plus fort avant de se changer en la musique du vieux métal grippé qui s’agençait. Et à tout cela il fallait ajouter deux autres bizarreries : d’abord des lucioles apparaissant au plafond, puis un tremblement qui les aida à leur tomber dessus.
« Auriez-vous l’obligeance de nous prévenir avant de faire une véritable connerie la prochaine fois ? » demanda Lorn d’un ton neutre, presque froid. « Bon… Vous avez pu récupérer l’Infinty ? » demanda-t-il, redevenant subitement plus calme -en apparence parce qu’il avait une réelle envie d’enguirlander ce qu’il estimait n’être qu’une bande de guignols tout juste bonne à changer les couches de nouveaux nés-.
« Sinon, avant que mademoiselle, ou madame, j’en ai rien à cirer de ça, ne se décide à faire joujou avec les mécanismes, j’ai remarqué des interstices sur la gorge des statues. Blessures, ou traces d’un quelconque appareil ça je ne saurais pas dire. Et également si l’on pouvait avoir le temps de regarder les bizarreries qui se produisent autour de l’Infinity avant que sa gardienne n’enclenche une nouvelle séquence ce ne serait pas si mal. Ah oui… Pure hypothèse mais je dirais que ce n’était pas des cadavres, juste de la matière amalgamée. Un livre d’histoire pour les simplets qui viendraient se risquer dans les entrailles de la terre… Tiens on pourrait appeler le rapport « voyage au centre de la Terre » se serait adapté je trouves… » termina Lorn avec un sourire, trouvant ça dernière idée très bien. Il était toutefois temps de voir les autres changements, et après avoir pris soin de photographier et noter les caractéristiques de la dalle après son changement, il se rendit vers le sas, attendant sagement que les militaires aient vérifié que rien de suspect ne se cachait derrière pour aller plus loin, et chercher une nouvelle scène, ou un détail insignifiant au premier regard.
« Bien, s’il n’y a rien de suspect nous pouvons embarquer je pense. » dit Lorn en réponse à Cody. « Personne n’a d’objections ? Un train n’attend pas les traînards pour rappel. » sur cette plaisanterie et avertissement il franchit la passerelle et monta à bord, attendant les autres à l’entrée.

“Je suis pour ! Je récupére L’Infinity et je te suis ! “



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Jeu 21 Mar - 16:08

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Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.



Je ne savais pas ce que l'Infinity déclencherait une fois mis dans la "serrure", je ne pouvais que le supposer en effet. J'étais certaine que c'était une clef et qu'il ouvrirait quelque chose ! Mais je ne m'attendais pas à cette merveille. Je suis bouche bée devant ce spectacle, devant l'ingéniosité et le miracle de cette ancienne civilisation. Après le bruit assourdissant caractéristique du métal qui frotte contre un autre métal, après les tremblements provoqués par l'enclenchement du mécanisme, après l'illumination du plafond par les lucioles et la disparition des statues de cendre, je me retrouve devant cette immense porte, cette immense cité qui m'appelle. Je me sens petite, si petite.

Je ne réalise pas tout de suite ce qui se passe, ce qui m'arrive. La voix de Karola me tire brusquement de ma stupeur, de mes interrogations. Je lui réponds brièvement, puis après un silence, j'entends la voix du doc qui raisonne. De l'énergie. Mon cerveau se met en route. J'observe, je mémorise, je calcule, je cherche à comprendre. L'Infinity s'est libéré. C'est incroyable. J'ai vraiment le sentiment, en voyant ce qu'il a produit, que nous sommes connectés, comme s'il était vivant et qu'il avait appris de moi durant tous ces mois passés à mes côtés. Et s'il avait une conscience ? Pour le moment, je comprends bien qu'il libère une énergie démesurée pour activer la cité et peut être que les lucioles elles, ont juste attendu le bon moment pour sortir de leur hibernation. Si celles qui sont tombées sont mortes, c'est qu'elles devaient être vieilles ou pas assez "fortes". Et si toute la cité était vivante ! Oh non, je délire.

" C'est donc bien une clef.... Nous avons trouvé une cité engloutie ! Telle la cité d'Atlantis ! Perdue et oubliée depuis des années ! Peut être que l'Infinity peut nous aider à vivre ici, ou alors peut être qu'il pourra nous fournir de l'énergie sur Atlantis ? "

Je ne cesse de regarder tout autour de moi pour m'imprégner du moindre détails mais c'est tellement inimaginable que... heureusement que la doc filme tout ! Le système mécanique qui ouvre les portes, qui transporte la Dalle sur le rail est hallucinant ! Faut pouvoir supporter la chaleur, le poids, l'usure du temps, le.....

" On doit entrer maintenant !"

Mon regard croise celui de ma responsable et elle n'a pas l'air commode pour être franche. Je m'avance vers la porte et lui tourne le dos.

" Imaginez ce que nous venons de découvrir ! j'écarte les bras pour montrer l'immensité de notre découverte " C'est une découverte majeure j'en suis sûre ! "

AHHHHH Lorn, il m'engueule mais je lui souris, je suis persuadée qu'il est heureux malgré ma petite précipitation incontrôlable que la Dalle soit là à nous ouvrir les bras. En plus je suis d'accord avec lui ! Il faut entrer maintenant ! Ah et oui, je ne pars pas sans l'Infinity ! Je me précipite sur le piédestal pose ma main fermement sur l'objet et le reprends. C'est mon doudou maintenant, je ne m'en suis pas séparée depuis le premier jour et ça ne commencera pas maintenant. Maintenant je suis prête pour pénétrer dans les entrailles de cette cité oubliée.


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Dim 31 Mar - 14:06

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MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.



POINT DE VUE DE THYRA WHITE.

Ca vibre. Doucement. On dirait que j’ai reçu un sms… Je souris intérieurement parce que je sais que bien évidemment, l'Infinity ne m'a pas envoyé de message. Mais ça aurait été drôle ! Le phénomène est surprenant et surtout inattendu, alors naturellement, je me tourne vers mes compagnons ( et plus particulièrement Lorn) pour expliquer ce qui se passe.

" Regardez ça, l'Infinity vibre ! Je crois qu’il réagit à quelque chose. Les molettes tournent toutes seules ! J'ai rien fait ! "

Je ne sais pas si je dois être fascinée ou inquiétée, c'est juste incroyable ! Je lève la tête vers mes camarades et tends la main vers eux pour leur montrer. Mais brutalement, en l'espace d'une seconde, je me sens mal. Mon cerveau vient de recevoir un choc. J'ai comme un vacillement, la tête qui tourne et une douleur effroyable qui me parcours. Je vois le regard horrifié de mes collègues, tous rivés sur ma main. Alors je fais de même....

Le choc. Je me mets à hurler, à pousser un cri d'horreur quand je comprends que la douleur est causée par l'Infinity qui vient de me transpercer la main. Une pointe noirâtre s’est soudainement formée, comme le carreau d’une arbalète avec un “tchak” horrible. Mon autre main vient serrer la première au niveau du poignet, comme pour la tenir, pour éviter de perdre trop de sang peut être, ou un simple réflexe. Je ne réfléchis plus, je ne fais que respirer par petits coups en tentant d'étouffer mes cris. Je tombe à genou, recroquevillée à moitié sur moi même, la position foetale qui nous soulage tant. Je ne peux rien faire de plus, mon cerveau est paralysé comme occupé à gérer le traumatisme. Je vais mourir ici vous croyez ?

Le métal étrange s’enfonce avec brutalité, il s’insinue entre mes tendons, passant au travers des nerfs en n’ayant que faire de mes chairs, des veines et des os. J’en entends même certains se briser, claquer dans un son odieux. Je sens mes phalanges s'émietter tandis que l’artefact se fond dedans. Il glisse comme un parasite de métal, comme s’il vit. Je le sais. Je le sens, il s’enfonce en dévorant la peau et le reste. Le cube s'aplatit petit à petit, comme la pointe...et puis ça progresse ensuite vers le poignet pour l’intégrer. La douleur n’a jamais été si horrible, si insoutenable.
Quand le cliquetis mécanique cesse de nouveau, c’est une image horrible qui s’impose à moi. L’infinity n’existe plus…

Parce que maintenant…
...
Il est à l’intérieur…

Spoiler:


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Lorn Fawkes
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Dim 31 Mar - 17:44

Lorn Fawkes
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D’abord Lorn pensa que l’imprudence de la technicienne n’aurait eu pour conséquences que de faire venir la cité, et faire une légère frayeur à l’équipe. Mais l’Infinity -car cette chose avait définitivement une conscience, ou contenait en tout cas une forme de connaissance ; il n’avait guère plus de doutes à ce sujet- semblait ne pas avoir fini de les tourmenter. En effet, Thyra s’exclamait qu’il vibrait, ce qui, immédiatement, fit se dire à Lorn que ce n’était pas une bonne chose.
Il réagissait, s’activait et elle n’avait rien fait ? C’était mauvais. Elle ferait mieux de le lâcher immédiatement mais le temps de formuler cette pensée et d’ouvrir la bouche, il était trop tard. L’Infinity lui avait transpercé la main. Elle hurle, lui il réfléchit à toute allure, cherche une explication. Au début, il n’y voit guère. Il a l’impression de manquer quelque chose, d’être laissé sur le carreau de l’ignorance comme ses compagnons qui, au moins, ont l’excuse de ne pas être de la bonne discipline, puis il se met à repenser à des détails anodins : cela fait des mois que Thyra étudie cette machine ; ils savent désormais qu’elle a une forme de vie en elle ; l’Infinity provoque des phénomènes inexplicables avec une poussière inconnue à son approche… Tout cela lui fait penser, malgré l’étrangeté des formes, a une passation, un legs d’un savoir entre l’ancien et le jeune, le maître et l’apprenti, le passé et l’avenir.
Thyra recevrait donc ce legs, cet héritage mais de qui ? Et pourquoi ? Y avait-elle une raison ou n’était ce que le hasard d’un destin farceur ? Il était trop tôt pour le dire. De plus, il y avait un autre sujet d’inquiétudes, plus proche. La poussière avait repris forme, redevenant humanoïde, et ces êtres avancés vers eux ou plutôt vers Thyra. Pourquoi ? Cody et Karola parviendraient à les occuper, à défaut de les arrêter. Il l’espérait en tout cas alors il observa, froid, impassible. Il n’y avait rien d’autre à faire de toute façon. Crier et tourner en rond n’allaient pas faire avancer la situation.
Pas un instant, il ne pensa à un piège. Ce serait trop illogique. Pourquoi les amener si loin après tout ? Non, ça n’aurait aucun sens.
Le mode de transmission était pervers, cruel, sadique mais, sur Terre, il y avait des rites sanglants, violents. Celui-ci avait simplement la nouveauté de comporter l’introduction d’un élément « vivant » au sein du corps du légataire.
Il lui fallait trouver une façon de les sortir de là, puisque ce n’était pas des militaires qui allaient se faire plaisir avec leurs armes ou leur médecin qui s’inquiéterait du sort de la victime qui allaient s’en occuper.
Sinon, il avait bien idée de laisser les silhouettes approcher, voir ce qu’elles comptaient faire mais ce n’était pas prudent pour Thyra, qui souffrait. D’ailleurs, les silhouettes aussi avaient ce visage souffrant, tourmenté. La piste d’un écho des précédents porteurs de l’Infinity devenait plus certaine mais il pouvait aussi s’agir d’un système de défense contre ceux qui ne seraient pas dignes, d’une épreuve pour savoir si le nouveau « propriétaire de la connaissance » était prêt à la recevoir.
« Essayez de retrouver votre calme Thyra. Pensez à autre chose, un bol de fraises par exemple. Oubliez le reste… » Facile à dire n’est-ce pas ? Il le savait très bien qu’il était difficile de penser à autre chose que la douleur lorsqu’elle vous ronge.
« Vu que vous êtes liés, ça devrait faire quelque chose. Enfin j’espère… ». Tout cela était bien étrange, et extrêmement difficile à comprendre sans examen poussé. Et puis il y avait tout le stress de la situation à gérer en même temps, même si travailler aidait. Pour lui, il paraissait presque logique que ce soit une épreuve de passage que cette nouvelle menace et comme les formes de vies inconnues semblaient n’en avoir qu’après Thyra, sans s’occupe d’eux, et encore moins des dégâts qu’ils recevaient, ne faisaient que le pousser dans cette voie. Il restait bien des questions, comme le fait de savoir si ce n’était que des images projetées ou une manifestation d’êtres évolués, dans un style proche des Anciens ayant pratiqués l’Ascension. Mais pour cela il n’était pas le plus qualifier pour le comprendre au premier coup d’œil.
« Natasha, comment va notre malade ? » désinvolte qu’il était, l’on aurait pu croire qu’il s’en moquait mais ce n’était que pour ne pas se montrer sous un jour trop tendre. Il tenait un peu à son image de vieux râleur bougon ; c’était sa marque de fabrique.
« Eventuellement l’on pourrait l’éloigner de ses formes. Elles s’étaient effondrées quand elle s’était éloignée tout à l’heure, à moins que ça ne soit dû à l’introduction de l’Infinity dans le piédestal. » l’écoutait on ou parlait-il tout seul dans sa salle de conférence improvisée ? Il partait du principe qu’il serait prêté une oreille attentive à ses paroles mais il pouvait se tromper.
« Que voulez-vous ? » demanda-t-il vers les statues, sans s’attendre à une réponse. Ce n’était que pour dire qu’il l’aurait tenté. Mais le silence était attendu. Elles ne prêtaient pas d’attentions aux assauts portés contre elles, comme si elles évoluaient dans un autre niveau de conscience, ou d’existence.
Finalement, après avoir cherché à percevoir un dessin, un détail utile dans les êtres de poussière, il s’éloigna pour rejoindre Thyra, sans lui sauter au cou non plus par prudence et pour ne pas gêner Natasha. Il essayait de comprendre comment ces êtres, de tout âge, jeunes ou vieux, en uniformes ou en tenues plus civiles, pouvaient répondre à ses questions. Au moins, et c’était déjà rassurant, ce n’était pas leurs doubles maléfiques qui se tenaient devant eux, ce qui serait particulièrement dérangeant car il se mettrait alors à craindre à un paradoxe temporel et il était persuadé qu’ils n’avaient pas pris les doses requises de comprimés contre le mal de crâne.
« En tout cas bravo mademoiselle White ! Vous avez trouvé la faille dans l’interdiction : ce n’était pas tout à fait une matière inconnue votre Infinity. ». L’humour, dans les moments tragiques, n’était pas toujours le bienvenu mais sur l’instant la pique lui avait semblé adaptée, pour détendre l’atmosphère, et surtout la souffrante.

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Dim 31 Mar - 18:56

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Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


Ca aurait été trop beau s’ils avaient simplement pu rejoindre la dalle sans rencontrer le moindre problème. Evidemment, quelque chose tourna mal, très mal. Quelque chose qu’ils ne pouvaient prévoir : l’Infinity était en train de parasiter la technicienne, de s’enfoncer dans sa main. Et ca avait l’air douloureux vu le hurlement de la jeune femme. Natasha ouvrit la bouche de stupeur devant ce spectacle digne d’un film de science-fiction, avant de se bouger pour rejoindre Thyra. Elle ignorait ce qu’elle devait faire en pareille circonstance, ça dépassait de très loin son domaine de compétence. Heureusement il y avait le MALP et son programme de soutien… peut-être que lui saurait prodiguer un conseil. Elle l’espérait.
Mais c’était sans compter sur la poussière au sol qui décida soudain de reprendre vie pour reformer les silhouette qu’ils avaient vu en arrivant. Tout ça devenait glauque et inquiétant, surtout qu’ils avançaient droit sur elles. Enfin, probablement sur Thyra car elle devinait que l’Infinity était la clé du problème. Manque de bol, elle ne pouvait plus prendre l’objet et le jeter loin maintenant qu’il s’était intégrée aux chaires de Thyra… Une quinzaine de créatures… ça faisait beaucoup et leur expression n’était pas rassurante. Comment prendre en charge la jeune femme dans ces conditions ? Il y avait potentiellement danger ! La première chose que l’on nous apprenait lorsqu’on était formé au secourisme, c’était de sécuriser les lieux avant de soigner le blessé. A défaut de pouvoir neutraliser les « choses » (par chance il y avait deux militaires pour les couvrir), elle voulut faire bouger Thyra pour la faire reculer le plus loin possible afin de lui laisser un peu de temps pour traiter son problème avant que les créatures ne débarquent. Mais était-elle seulement en état de bouger sans s’effondrer ? Pendant qu’elle réfléchissait, Lorn distribua quelques conseils. « Essayez de rester calme... », la meilleure chose à dire pour affoler quelqu’un, surtout une personne en souffrance qui ne pouvait penser de manière pragmatique.

« Thyra, vous vous sentez de marcher ? Si oui, on va s’éloigner le plus possible de ces créatures pour que je puisse vous ausculter, d’accord ? » lança telle avec un calme relatif pour tenter de ne pas faire paniquer la pauvre fille. Si la demoiselle pouvait bouger, Natasha s’efforcerait de la soutenir pour s’assurer qu’elle ne fasse pas un malaise.
« Agrrrr…. Filez moi un truc putain !!!! Je vais…. tenter de me lever oui….si tu m’aides... »
« Lorn, pilotez le MALP pour qu’il nous suive voulez vous ? dit-elle en lui tendant la manette de contrôle. Elle ne pouvait pas gérer à la fois la fille et la machine. Elle lui refourgua également la caméra pour se débarasser les mains quelques instants. La prochaine fois, elle prendrai une go pro ! Ca se gère comme un jeu vidéo !
S’efforçant d’agir avec douceur malgré la nécessité d’aller vite, la kiné aida Thyra à se relever et la soutient pour s’éloigner d’une quinzaine de mètres des statues. Lorsqu’elle sentit que la blessée n’en pouvait plus, elle l’aida à s’asseoir et communiqua avec le MALP tout en farfouillant dans son sac pour commencer à chercher du matériel. Elle ne pouvait pas lui donner d’analgésique sans savoir ce qu’il se passait exactement là-dedans… coup de chance, le MALP lui donna la possibilité de faire une radio… mais le résultat était pire que ce qu’elle avait imaginé.
L'artefact avait entièrement changé de forme et remplacé les chairs dans sa main tout en reproduisant parfaitement les fonctionnalités motrice de son anatomie. Les tendons les moins importants étaient restés tandis que les autres avaient été remplacé par de la mécanique d'horlogerie.
La radio que, par chance, elle était en mesure de comprendre grâce à sa connaissance de l’anatomie inhérente à son métier, lui donnait l’impression qu’un artiste avait tenté de dessiner une main d’humain avec des pièces d'horloge et de mécanique de précision.
L’infinity avait remplacé les muscles, les chairs, et les veines.
C’était stupéfiant. Terrible, effrayant, mais incroyable ! Même les gaëlliens et ce qu’elle avait pu observer/lire de leur travail sur les implants biotiques étaient très loin de pouvoir imiter une chose pareille.
Comment cette technologie allait-elle réagir aux médicaments ? Natasha tenta d’en savoir plus et demanda à Thyra des informations : sentait-elle sa main blessée ou l’inflamation venait-elle de la jonction, plus haut ? Pouvait-elle la bouger ? Lorsqu’elle en su plus, elle entreprit de lui administrer de puissants analgésiques doublés d’anti-inflamatoires.
Elle n’avait néanmoins pas ouvert la bouche pour expliquer à Thyra ce qu’elle avait vu à la radio. Devait-elle taire ses informations ou les lui livrer ? Devait-elle renvoyer toute l’équipe dès à présent sur le vaisseau pour prendre Thyra en charge en sachant qu’il était peu probable de pouvoir extraire l’appareil sans l’amputer ou inciter le groupe à poursuivre leur quête dans l’espoir de comprendre le sens de tout cela ? Mais si elle faisait ça, ne prenait-elle pas un risque pour Thyra ? Et si la machine continuait à la parasiter et finissait par la tuer ? Sa vie ne valait-elle pas le sacrifice d’une main ?


Il fallait qu’elle en touche un mot à Karola, c’était à elle de trancher en tant que cheffe de groupe. Malheureusement, le major était occupée à repousser les créatures qui tentaient désespérément de se rapprocher de la technicienne.
Au moins, les médicaments montrèrent leur redoutable efficacité et Thyra sentit rapidement un soulagement sur toute la zone inflammée.
Natasha songea qu’elle devait peut-être laisser choisir la principale concernée tout compte fait… d’autant que renvoyer une technologie allien active auprès de ses concitoyens représentait peut-être un risque pour tout les autres. De fait, elle décida que si Thyra décidait de l’interroger sur les résultats de la radio elle lui livrerait la vérité et la laisserait exprimer son avis sur son sort.
De son côté, Lorn tentait de faire de l’humour. La rouquine se demanda si ce n’était pas une manière de se protéger. La situation n’était pas évidente quand on avait pas l’habitude.
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Cody Fuller
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Lun 1 Avr - 0:19

Cody Fuller
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C'était trop beau pour être vrai. Je l'avais déjà dit qu'il fallait toujours se retrouver dans la merde ? Thyra avait installé l'Infinity, des lucioles s'étaient manifestées et un pont s'était ouvert pour nous inviter à y entrer. Cela semblait simple, mais finalement non. L'objet que possédait la femme devait sans doute avoir une forme de conscience ou bien connaissance, parce qu'il avait décidé de s'incruster dans son corps.

Surpris, j'écarquillai les yeux, n'ayant jamais assisté à une scène pareille. La femme devait avoir extrêmement mal au vu de ses hurlements ! Je voulais lui venir en aide, faire quelque chose, mais Natasha s'était déjà rendue à elle. Ma respiration s'était accélérée et j'avais de la difficulté à respirer. Je pris de profonde inspirations pour me calmer et garder la tête froide pour pouvoir penser à la meilleure chose à faire.

Première chose à faire avant de s'occuper d'un malade : sécuriser la zone. Je levai mon arme et observai autour de moi. Merci les projecteurs encore allumés. Quoi ? La poussière au sol avait repris forme et se dirigeait droit sur nous ! Les mêmes statues qu'un peu plus tôt. Elles se déplaçaient tels des zombis, à pas lents et titubants. Étaient-elles vivantes ou bien avaient-elles été programmées dans un but précis ? Mais attendez ! Elles se dirigeaient droit sur Thyra. Elles voulaient quelque chose, mais quoi ?

Et si pour se sauver de ces statues il fallait justement entrer dans le wagon pour ensuite la traiter ? En même temps, nous ignorions ce que le reste de la cité avait à offrir. Et s'il y avait d'autres statues de ce genre ou bien quelque chose d'autre de totalement différent ? En même temps, nous étions sur un terrain à découvert avec pas beaucoup d'endroit pour nous cacher. Peu importait où nous irions, les statues nous retrouveraient.

« //Permission d'une formation autour de Thyra et Natasha ? » demandai-je à la Major dans l'oreillette, préférant demander l'autorisation au lieu de m'y rendre et après me rendre compte qu'elle avait une autre idée.

Non, la meilleure solution restait d'entrer dans le sas. Cela nous donnerait une chance d'échapper aux statues qui semblaient vouloir dévorer Thyra. Malgré qu'elles se comportaient comme des zombis, elles avançaient rapidement.

« Je crois que la meilleure chose à faire pour leur échapper est d'entrer dans le sas. On est à terrain à découvert. On a pas beaucoup d'endroit pour mettre Thyra en sécurité »

Là encore, c'était juste mon opinion que je partageais. Jamais je ne donnais d'ordres. Je préférais laisser la Major prendre les commandes et lui offrir un point de vue qui lui permettrait d'effectuer la meilleure décision possible.
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Karola Frei
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Jeu 11 Avr - 19:44

Karola Frei
L'Infinity était donc bel et bien une clé et on aurait pu penser qu'après tout ce raffut et si une partie de l'énigme était résolue et que cela leur permettait d'avancer dans leur quête, Karola avait du mal à s'en réjouir étant donné les circonstances dans lesquelles ces découvertes s'étaient produites.
Prompte à réagir, le major pointa vivement son arme en direction de la main de Thyra, tout en prenant soin de ne pas avoir le doigt posé sur la gâchette mais se préparant à réagir au cas où. L'appareil se mit alors à fusionner avec Thyra sous les yeux ébahis de la petite troupe. Après tout, ça n'était que la suite logique de tout ce qui s'était passé depuis qu'elle l'avait eu en mains depuis la 1ère fois. L'appareil ne semblait lui obéir et lui parler qu'à elle. Cependant, cette fusion n'avait rien de rassurant, en témoignait d'abord les cris de la jeune femme.

Mais pas le temps pour Karola de s'intéresser davantage à ce qui arrivait à la technicienne car leur environnement se mit à nouveau en mouvement. Cette fois-ci, point de tremblement de terre ou encore de lucioles dégringolant du ciel, au contraire, les ennuis vinrent du sol. Des créatures, celles-là même qu'ils avaient vu disparaître quelques minutes auparavant renaquirent de leurs cendres. Cependant, cette fois-ci, elles se mouvaient et surtout, se dirigeaient vers eux.

Devant faire face à l'inconnu, elle ignorait leur faiblesse, d'autant plus si les choses étaient façonnées de cendres. Son premier réflexe fut donc de tirer deux balles dans la poitrine de la première qui se trouvait à portée de tir. Elle fit chou blanc, les balles traversèrent la forme humanoïde sans avoir l'air de la blesser. Contrariée et devant réagir vite pour trouver une autre solution, elle relégua son P90 dans son dos, Karola s'équipa rapidement de son couteau de combat. Il fallait agir rapidement car ces choses arrivaient vers eux en nombre et semblaient tout particulièrement attirées par Thyra. Cody l'avait compris lui aussi et était déjà prêt au combat.

Les créatures, dont les visages étaient empreints de douleur, de désespoir conféraient à la scène une ambiance de film d'horreur. Loin de se laisser effrayer par cette vision (après avoir affronté les Wraiths ou encore les Morphéas, plus rien ne pouvait vous choquer après tout), Karola s'apprêta à les recevoir et dès que l'un se trouva à quelques centimètres d'elle, elle trancha net au niveau du torse de la chose pour constater que le haut du corps glissa au sol pour se répandre en miettes tout comme le reste qui rejoignit le sol. Non contente de s'en être débarrassée d'un, elle se tourna vers le suivant pour réitérer ses gestes.
La voix de Cody résonna dans son oreillette et alors que Karola dégommait un deuxième individu, elle lui répondit
"Accordée. N'utilisez que la force physique pour les réduire en cendres, les balles sont inefficaces sur eux."
Faisant écran avec son corps, Karola se débarrassa d'une nouvelle victime et quand celle-ci s'effondra sur le sol, elle constata que la première dont elle pensait être défaite s'était reconstituée et avançait lentement vers le groupe de Thyra qui s'était replié.

"Ils se reconstituent !" s'exclama t-elle à l'adresse d'un peu près tout le monde alors qu'elle accourait derrière la chose pour tenter de l'empêcher d'approcher d'un peu trop près. Profitant de son élan, elle pris appui sur l'une de ses jambes et envoya dans le dos de son ennemi un puissant coup de pied circulaire qui l'explosa littéralement, aspergeant le major de cendres. L'effet était étrange, elle avait eu l'impression de s'enfoncer dans du sable. Elle fit de même Karola ignorait si cela valait le coup de s'épuiser ainsi contre eux étant donner qu'une fois réduits en miettes, ils se reconstituaient. Néanmoins, cela avait au moins le mérite de les ralentir et de leur laisser le temps de prendre la fuite.

La militaire fit de nouveau face à une créature et répéta le même procédé qu'avec les autres et pendant qu'il se reconstruisait lentement, s'occuper du cas d'un autre. De nouveau, Cody l'interpella dans son oreillette, elle dut faire un effort pour se concentrer sur ses propos alors qu'elle esquivait la tentative de son vis-à-vis de lui attraper son bras armé qu'elle voulait abatttre sur lui.

"Allez-y Fuller, je les retiens et vous rejoint." Si elle retenait les statues de cendres vivantes, les autres auraient le temps de s'échapper. Le tout était de ne pas se laisser submerger par la vague d'attaque. En observant son environnement, elle constata que le nombre d'assaillants s'était réduit. Deux, trois petits tas ou flaques de cendres gisaient au sol et semblaient ne plus reprendre vie. Avait-elle réussi à les avoir à l'usure ? C'était la question et elle considéra que c'était le cas, cela la motiva à redoubler de hargne et d'ardeur pour jouer de ses techniques de combat rapproché pour essayer de dégommer autant de créatures que possibles. Cependant, la fatigue commençait à se faire sentir, essoufflée et sentant la sueur perler sur son front, il n'allait pas falloir que ce combat s'éternise.

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Lun 22 Avr - 1:15

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Thyra White



La douleur. Si l’accouchement est la douleur la plus intense que l’on puisse ressentir alors j’en mourrai. Parce que franchement ce que je ressens actuellement est insupportable. Je sens mon corps faillir et mon esprit s’en aller, probablement pour se protéger et se mettre en veille. Mais la voix, douce et ferme de Natasha me ramène « à la vie » comme un chant d’oiseaux... oui je fais de la poésie. Elle m’aide à me soulever pour une raison que j’ignore jusqu’a ce que mon corps pli à nouveau sous la douleur. Je sens la brûlure me grimper dans le bras, je sens mon corps se transformer, je sens l’interieur se modifier... je tente d’expliquer ça à la kiné à cote de moi pour qu’elle m’aide à comprendre ce qui se passe. Après tout, ça fait partie de son boulot tout ça non ?

Je crois qu’elle parvient à comprendre ce que j’explique malgré le fait que la douleur me paralyse à moitié. J’ai du mal à me concentrer et les forces me manquent. J’entends quelques coups de feu, Lorn qui dit quelque chose... c’est confus. J’ai envie de couper ma main tellement je n’en peux plus mais sans elle... je ne servirai plus à rien. Natasha décide enfin de m’administrer un calmant. C’est la délivrance. C’est la « péridurale » tant attendue des femmes enceintes ! C’est presque instantanée. Je tente un peu d’humour.

« Tu crois que je vais pouvoir faire de la musique avec ce truc Lorn ? » j’esquisse un léger sourire en coin, encore transpirante et tremblante. « Natasha, qu’est ce qui m’arrive ? Comment je vais ? »

C’est peut être une mauvaise idée de demander, c’est comme ci je demandai l’heure de ma mort... je regrette d'être venue. Non je ne regrette pas. Je sens toujours cette connexion avec l’Infinity ou du moins j’en ai l’impression. En même temps, le con à fusionner avec moi donc bon, question connexion on est pas mal hein. Peut être qu’il va s'arrêter à ma main, ou peut être qu’il va se propager jusqu'à ce que mon corps ne lâche. J’ai pourtant la sensation que tout ceci a du sens même si pour le moment je ne le comprends pas encore. Mes yeux sont soudainement attirés par le spectacle qui se passe en fond. Karola qui virevolte.

« L’infinity a fusionné avec votre main. Littéralement… il est devenu votre main, » répondit Natasha.

« Qu’est-ce qu’il se passe là bas ? »

« Les statues de poussière se sont reformées et tentent de venir jusqu’ici. Elles sont attirées par l’Infinity je crois. Nos gros bras tentent de les retenir. Thyra… le choix vous appartient. Nous pouvons tous fuir maintenant et retourner sur le vaisseau avec le MALP pour étudier votre main ou essayer de forcer le passage et entrer dans la dalle pour tenter de comprendre ce qui vous arrive. Comprenez bien les enjeux, si nous poursuivons notre mission j’ignore ce que l’Infinity risque de vous faire encore subir. »

Lorn Fawkes

Il était agaçant, lorsque l’on était persuadé avoir raison, de voir que personne ne vous écoutait et que l’on vous trouvait même agaçant à suggérer fortement à un retour au calme. C’était, très certainement l’une des choses à faire, tout comme se mettre à l’abri dans le sas comme le proposait Cody, et ce d’autant plus que la ville finirait bien par repartir et leur chance avec.

Lorn se retrouva donc avec la caméra et la commande du MALP qu’il fit avancer à la demande de Natasha, esquissant un sourire amusé en l’entendant dire que cela se gérait comme un jeu vidéo. Il aurait plutôt dit comme une voiture télécommandé mais chacun ses comparaisons. Il n’avait pas ajouté un mot de plus, continuant de réfléchir au problème présent et à sa signification, et surtout à des arguments pour convaincre le groupe que cette situation n’était pas une réelle menace, même si cela risquait fort de laisser des séquelles sévères à Thyra. Et lorsque cette dernière demanda ce qu’il lui arrivait, il se sentit dans l’obligation de se livrer à quelques explications, attendant toutefois que Natasha n’est répondue aux questions de sa patiente pour tenter de donner un sens à tout cela.
« L’on peut supposer que l’Infinity s’adapte pour la prochaine serrure. Mais ce dont je suis presque sûr, même sans preuve, c’est que l’artefact vous a choisi comme l’héritier d’un savoir ou un élu chargé de guider ou protéger. Et je suis prêt à parier que sous cette forme il vous donne une influence sur ces manifestations de poussière, que ce soit des protecteurs ou des adversaires d’une quelconque épreuve de dignité. En tout cas il serait illogique que ce soit un piège. Ca n’aurait aucun sens. En tout cas ça n’a pas l’air d’un instrument de musique, pour le moment.» »
Il se tut pour jeter un regard sur les statues puis reporta son attention sur Natasha et Thyra, s’attendant soit à une déferlante de questions soit de critiques et de suggestions d’aller se faire prendre en levrette par un Rancor en rut.

« Ca va trop vite la ! L’Infinity a fusionné avec moi… je suis un réceptacle… je ne comprends rien. Et j’ai encore mal putain !! Natasha, garde moi en vie. Faire demi tour maintenant c’est risqué d’apporter un mal plus grand sur la cité. Je suis d’avis de suivre mon instinct et il me pousse à rester ici. On doit comprendre cette cité. Lorn je te fais confiance. Aidez moi à me lever. »
« Un instant je finis de bander, » répondit Natasha qui avait tenté de nettoyer et protéger rapidement la blessure tout en laissant à Thyra la possibilité de retirer facilement la bande si besoin. « Nous allons pouvoir vérifier votre hypothèse, Lorn. Il va falloir forcer le passage si vous voulez entrer dans la dalle, » ajouta la rouquine en rangeant ses affaires dans son sac dès qu’elle eut finit de s’occuper de Thyra.

« Vous avez besoin d’aide pour la déplacer ? » demanda-t-il tout en regardant le chemin à traverser. Ce serait tout sauf une partie de plaisir. Il rangea tout ce qui pouvait l’encombrer dans son sac, à savoir la caméra et la commande du MALP, puis vint se placer à côté des deux femmes, attendant la dernière minute pour prévenir les soldats. Qui pouvait dire si ces manifestations n’étaient pas conscientes et capables de les comprendre ? Mieux valait jouer la carte de la prudence.
« Pouvez-vous soutenir Thyra ? Je vais tacher de faire suivre le MALP. »
« Bien sûr. Vous pouvez essayez de jouer aux auto tamponneuses avec les Poussiéreux. Avec un peu de chance ça devrait les dissiper assez longtemps pour nous dégager le passage. » dit-il en ressortant la commande, rangée dans un moment d’égarement. Il la donna à Natasha puis aida Thyra à se lever et marcher vers leur porte d’entrée, tout en ajoutant « Quoi que ce n’est peut être pas une bonne idée. Nous aurions l’air stupide avec le MALP renversé. ». Il sortit donc son poignard, prêt à imiter les militaires si un de ses fichus Poussiéreux, comme il avait décidé de les appeler, décider de s’approcher trop de lui et de sa “clef qui marche”.

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Lun 29 Avr - 14:04

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Équipe

White
MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


Ainsi, l’unité décidait d’entrer dans la Dalle.
Son sas s’ouvrirait sur un couloir d’une grande taille, malgré ses parois toujours aussi irrégulière. Aidée par Lorn, Thyra était amenée en direction de l’inconnu tandis que Natasha veillait à faire suivre le MALP juste derrière.
Sous l’effet de la sédation, Whyte commençait à reprendre peu à peu ses esprits. La douleur dans sa main s’effaçait pas une sensation étonnante, comme si son sens du toucher n’avait jamais été aussi développé. Elle pouvait sentir distinctement chaque rouages, chaque organes d’horlogerie, jusqu’au moindre petit clic s’opérer à l’intérieur de sa mutilation. L’Infinity poursuivait clairement une évolution qui ne s’était pas terminée. Elle n’en était qu’à une étape initiale. Thyra pouvait le sentir dans son instinct, ça rejoignait les propos de Lorn, ce n’était pas un piège, aussi cruel soit ce processus.

Malheureusement, elle avait perdu tout contrôle de motricité. Mis à par ce sens plus développée et sa douleur décroissante, plus rien ne semblait répondre à ses ordres. Pas un doigts ne bougeait, comme si elle s’était brisée la main et que celle-ci était devenu un bloc sanguinolent immobile.

Lorn et Thyra tombèrent pile devant une antre décorée de six mètres de haut. Deux portes à doubles-battant en métal leur refusait l’accès, scellées par le décorum même qui faisait office de serrure. Les élégants ornements s’entremêlaient sur la porte. Il n’y avait ni poignée, ni gâche, ni aucun système d’ouverture. Simplement ces quelques molettes de “coffre-fort” que Thyra et Lorn avaient déjà vu.

Cody, qui devait initialement apporter sa protection à la jeune technicienne, avait découvert que le fameux couloir s’illuminait de ces lucioles renaissantes sur le passage de Thyra. Comme pour la cité qui s’éveillait en détectant les porteurs du gène ATA, celle-ci reprenait vie peu à peu sur l’approche de la jeune technicienne. Cela aurait pû être appréciable en terme d’éclairage si le jeune homme ne découvrait pas, dans le même temps, l’émergeance de ces silhouettes de poussières à même le mur.

Au cours de ce repli, de nouveaux adversaires se matérialisaient à l’intérieur du couloir, Cody en rencontra deux, puis trois, et tomba fatalement dans un violent contact de corps à corps s’il tenait à interdire leur approche sur Thyra. Alors en infériorité numérique, tabassant à tout va, il sentit une pression soudaine s’exercer sur sa jambe. Quelqu’un venait de lui retirer son neuf millimètres. Arrivé à ce constat, sa vue tomba sur l’un des fossilisés qui pointait l’arme dans sa direction, toujours avec des mouvements désordonnés de zombis.

PAM ! PAM !

Deux balles ricochèrent contre le mur non loin de lui.
Ca allait mal ! Les statues maintenant éloignées de Thyra ne tombaient pas en morceaux. Au contraire, elles prenaient justement un étonnant libre arbitre pour aller s’en prendre à lui “par défaut”. Cette fois, l’expression d’une angoisse totale prenait ces visages qui se détournaient sur Cody et le mettait en difficulté.

Mais la situation était encore pire du côté de Karola. La plus éloignée n’avait permis à aucun fossiles d’atteindre le couloir menant à la Dalle. Elle avait permit ce repli tactique en retenant l’ennemi. Toutefois, son nombre s’était décuplé à mesure que Thyra s’était éloigné. Et comme pour Cody, des visages d’angoisse cessaient de cibler la technicienne pour s’en prendre au concerné.
Le Major, expérimenté de ses combats, refusait de se laisser approcher. Mais dans le feu de l’action, elle ne sentit pas ce voile de poussière ramper sur la surface de son corps depuis ses rangers. Du sol, ça montait, rampait, longeait son uniforme jusqu’à atteindre son visage.

Karola eut peu à peu du mal à respirer tandis qu’elle poursuivait la lutte sans même comprendre ce qu’il lui arrivait.
Le MALP, alors toujours en mouvement sous les commandes de Natasha, émis soudainement une alarme à l’intention de la soignante.

//ALERTE AudioMédic. Karola Frei. Asphyxie. ALERTE AudioMédic. Karola Frei. Asphyxie. //

CODAGE PAR AMIANTE

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Mer 1 Mai - 13:29

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Natasha Avalon



Thyra avait donc fait le choix d’entrer dans la Dalle et de continuer son voyage. Pour le meilleur et pour le pire. Natasha eu la bonne surprise de constater que Cody et Karola était parvenus à se débarrasser des créatures et de leur dégager un passage jusqu’à l’entrée de la cité. La situation était peut-être plus positive qu’elle ne l’avait cru tout compte fait.
Ou pas.
C’était jolie, les lucioles semblaient s’illuminer à l’approche de la technicienne…
… et de nouvelles statues se formèrent, sortant des coins. Un vrai jeu vidéo ! Pour un peu, elle aurait presque pu se croire dans Prince of Persia.
Soudain, des coups de feu raisonnèrent et il sembla voir l’une des créatures porter une arme. Celle de Cody ? Elle n’eut guère le loisir de s’interroger plus que le MALP la rappela soudain à l’ordre, lui signalant que Karola Frei était en train de s’étouffer. Cette machine était un vrai cadeau !
Regardant précipitamment, Natasha aperçu une sorte de voile de fumée remonter le long de l’uniforme du major, l’entourant progressivement. Saloperie ! Ça ne leur suffisait pas de les harceler sous forme pseudo humaine, il fallait qu’ils tentent une nouvelle stratégie pour les étouffer ?!

« Hé merde ! Major, éloignez-vous de ce nuage il est en train de vous asphyxier !! » S’exclama Natasha.

Cette poussière était directement liée à Thyra et à l’Infinity. Le problème c’est que personne ne maîtrisait ce dernier. Avaient-ils affaire à une machine ? Une forme de vie intelligente qui se sentait agressée ? Cette poussière réagissait-elle à l’état émotionnel de Thyra ? C’était un beau merdier.


Thyra White



Lorn m’aide à marcher correctement car la douleur ressentie m’a comme pomper l’energie. Mon corps se remet doucement de ses émotions, mais mon esprit est rapidement stimuler lorsque nous arrivons devant une immense porte. Encore une incroyable architecture et un mystère à résoudre. En effet, cette porte est scellée. Je ne vois pas de serrure, uniquement ce même systeme de molette déjà observé sur l’Infinity ou sur le « tableau mouvant ». Peut être que nous sommes face à un nouveau tableau de ce genre ? Probablement une histoire de musique...

Ma main a soigneusement été bandée par Natasha pour éviter toute contamination externe (enfin j’imagine), mais ce qui m'inquiète le plus c’est la sensation étrange qui me parcours. Je lève mon membre, le met face à moi, devant mon visage et je tente d’en faire quelque chose. Mes doigts ne répondent plus. J’ai pourtant les sens éveillés, comme si mes nerfs fonctionnaient encore parce que je sens qu'à l'intérieur tout bouge et tout se transforme. On dirait qu’il continu de s'immiscer en moi, qu’il progresse encore, qu’il évolue, qu’il s’adapte à sa nouvelle enveloppe. Je jette un regard en coin sur Lorn... je ne devrais pas lui dire pour le moment que j’ai l’impression que je me transforme encore. Je pense que tôt ou tard, je mourrai totalement « robotisée ». Cette idée m’angoisse brutalement et j’ai la soudaine envie de pleurer. Seulement, le destin ne m’en laisse pas le choix. La voix de Natasha résonne à travers le couloir.

J’ai oublié un instant que nous sommes en danger mais maintenant qu’un coup de feu retentit c’est un retour à la réalité plutôt violent qui s'opère. Karola semble en danger de mort et Cody... et bien ça ne va pas tarder. Peut être que si je m’approche, les créatures vont relâcher leur attention et venir vers moi ! On gagnerait du temps ! Je ne peux pas accepter que quelqu’un meurt pour moi ! Ils sont tous ici à cause de moi et si quelqu’un doit mourir c’est moi et uniquement moi ! Sans réfléchir, je m'écarte alors de mon binôme et m'élance vers ma responsable, restée en arrière et maintenant dans de beaux draps. Quel bel élan d'héroïsme.

« Karola non ! »


Lorn Fawkes

La situation dérapait à toute vitesse. Karola était en danger, Cody s’était fait prendre son arme par l’une des statues, ce qui dénotait une certaine intelligence de ces êtres ou de cette machinerie et, avec une Thyra paniquée, il devait comprendre une nouvelle énigme. Ils étaient devant une porte, magnifique, dotée d’un mécanisme semblable à celui déjà observé qui correspondait visiblement à une serrure. Il n’y avait d’autres clefs possibles.
Et alors qu’il tournait l’une des premières molettes, observant le résultat, il entendit Thyra s’écrier « Karola non ! ». Il se retourna, surpris, puis effarée de la voir s’élancer vers les statues, vers le danger. Elle était folle à lier ou quoi ? Il délaissa donc son travail pour se jeter sur elle et la ceinturer, l’empêchant d’aller plus loin. Elle ne pourrait rien faire là-bas et il avait besoin de l’Infinity, ou du moins il pensait en avoir besoin, pour ouvrir cette porte. Thyra était certainement capable, désormais, de comprendre le sens des sonorités, même de façon instinctive et s’ils pouvaient trouver la bonne fréquence rapidement ils pourraient certainement se mettre à l’abri de l’autre côté.
« Non. Il faut ouvrir la porte ! Ils vont se débrouiller ! Ayez confiance en eux ! ». Il s’était fait autoritaire, espérant la rassurer assez pour l’obliger à faire demi-tour, taisant sa première pensée : dans les circonstances actuelles, ils ne pouvaient qu’avancer, même si cela signifiait de laisser des morts derrière eux. Ils étaient pris au piège.
« Pas d’héroïsme inutile. De l’autre côté, ils ne nous poursuivront pas ! L’ennemi s’arrête toujours à la porte du château ! »
Pourquoi ? Parce que c’était dans le scénario. Il n’y avait pas de raisons à ce que le danger ne guette pas de l’autre côté.

Thyra White

Lourde. D’un coup je suis lourde et mes pieds n’avancent plus. Une poigne forte et assurée m’a ceinturé. Je me retourne d’un quart de tour et plonge mon regard dans celui de Lorn. Mes compagnons ont ils vraiment l’air de se débrouiller ? Lorn tente de me convaincre de rester, il est persuadé qu’ouvrir la porte nous permettra à tous de nous mettre en sécurité et du coup de sauver toute l'équipe. Je jette un regard autour de moi : Karola qui se débat, Natasha qui tente de lui venir en aide, Cody qui nous protège en affrontant des statues et Lorn, devant moi qui j’en suis sûre me voit comme un objet d'étude et de mystères. Il a raison sur une chose, je dois leur faire confiance. J’ai choisis les meilleurs pour m’accompagner, parce qu'après tout moi, je ne suis qu’une simple technicienne arrivée là par accident. Je lui réponds en français.

« Tu as raison. Dépêchons nous d’ouvrir cette fichue porte ! »

Je fais demi tour et reviens devant l’immense énigme. Je pose ma main dessus, cherchant un contact pouvant me permettre une sorte de communication. C’est juste froid en fait. Il ne se passe rien. Comment puis je aider ! Je n’y connais rien en musique... à part cette mélodie...

« Lala lalala la lalala lala... »

Qui sait, ça va peut être m’aider à me concentrer.
Lorn Fawkes


Au moins Thyra n’était pas trop aveuglée par un désir de sauver les autres au détriment de sa sécurité, ou bien elle avait été sensible à l’argument de Lorn sur l’intérêt d’ouvrir cette damnée porte.
Il laissa Thyra s’approcher de la porte, tout en se doutant que la réponse n’était pas dans le contact physique avec la matière mais dans une partition musicale. Après tout, c’était à peu de choses près la même fresque que celle rapportée à bord du Dédale, ce qui signifiait donc scènes changeantes et cliquetis musicaux pour la plupart inaudible à l’oreille humaine.
« Une idée ? Etant donnée que c’est un système semblable à celle rapportée, nous avons deux moyens de l’ouvrir : l’image à reproduire et la musique… Et à défaut d’image je me disais que vous connaîtriez peut être la chanson ? »
Elle avait étudié l’Infinity assez longtemps pour avoir pu entendre, ou capter via des instruments une musique. Ce n’était pas impossible et cela paraissait même cohérent à l’archéologue. Difficile de se dire que tout ces sons n’étaient que le bruit des rouages ou la musique de la salle d’attente.
Pour l’heure il ne touchait toutefois pas aux commandes, craignant que l’une des positions soit un vulgaire piège pour châtier les intrus. Et puis, si Thyra ne pouvait l’aider, il devrait bien trouver une autre solution pour l’ouvrir, comme essayer toutes les combinaisons de la porte puisque rien dans le secteur n’avait l’air de donner d’indices. Il n’en décida pas moins de regarder avec attention les environs, cherchant une tablette abandonnée au sol, un bas relief, n’importe quoi.
« Espérons ne pas devoir y aller au pifomètre. Il doit y avoir des millions de combinaisons... » grogna-t-il entre ses dents, conscient du peu de temps dont ils disposaient.

Cody Fuller


Après avoir reçu l’autorisation de Karola, je m’étais dirigé vers Thyra et Natasha pour servir de mur alors que les statues se dirigeaient vers nous enfin vers la technicienne. J’entendis dans l’oreillette la Major dire que les armes ne fonctionnaient pas sur elles. Bon, il allait falloir utiliser la force physique. En voyant quelques unes s’approcher, je décidai de leur foutre des coups de pieds circulaires, les explosant avec la puissance générée. Des fois, je donnais des coups de poings, mais il semblerait que les coups de pieds étaient bien plus forts et les empêchaient de se reconstruire plus rapidement.

[color:c7cb=¸#4b86b4]« Je vous couvre ! » dis-je à Natasha et Thyra qui se dirigeaient vers le sas. Karola avait décidé de rester en arrière pour ralentir les statues avec son corps à corps bien plus élevé que le mien. Je savais me battre et bien placer des coups, mais elle…

Je suivis les deux femmes et l’archéologue à l’intérieur du sas. Karola nous suivit plus tard, mais je ne pouvais pas la voir à mesure que l’on progressait. C’est alors qu’une lueur s’offrit à nous et je levai les yeux vers le haut, remarquant que des lucioles s’étaient animé sous la présence de la technicienne. L’Infinity avait fusionné avec la femme, normal que la cité réagisse à sa présence.

J’entendis un craquement derrière moi et fis volte-face, arme levée dans ma main. Je savais que les balles ne pouvaient rien contre les statues, mais c’était un réflexe hein. La lumière des lucioles aida à voir à l’intérieur de cette cité et je remarquai les mêmes statues qu’à l’entrée. Quoi ? Il y en avait à l’intérieur des murs ? Mais bien sûr que oui ! Et si... et si ces statues cherchaient uniquement à protéger l’Infinity et donc Thyra ?

Des coups de poings et de pieds fusent un peu partout, explosant des statues. Il m’arrivait de prendre appui sur les parois de la cité pour donner plus de puissance à mes coups et ainsi faire en sorte que ces choses prendrait un peu de temps avant de se lever..

Trois contre un ! Elles étaient bien trop nombreuses ! Elles se rapprochaient rapidement. C’est alors que je sentis une compression au niveau de ma jambe et entendis des coups de feu. Par réflexe, je couvris ma tête et me baissai pour ne pas en recevoir. Je baissai les yeux et remarquai qu’une de ces choses m’avait volé mon arme. Putain ! Elle pouvait nous tuer avec les balles ! Les coups n’étaient pas précis et fusaient de partout, menaçant la sécurité de mes coéquipiers. Il fallait faire quelque chose et vite !

La chose s’était remis à tirer partout et heureusement pour elle, elle réussi à me toucher. Une douleur intense se manifesta au niveau de mon bras et je l’agrippai, tentant de minimiser le sang chaud qui s’écoulait.

« J’ai été touché à l’épaule ! » m’écriai-je, pour que l’équipe sache que le truc qui m’avait volé mon arme pouvait nous toucher. « Faites votre possible pour vous protéger » ajoutai-je aux autres membres, essayant de les guider du mieux que je pouvais.

Il fallait trouver un moyen de reprendre l’arme... C’est alors que je sentis des bras se refermer autour de moi. Ils étaient solides et faits de poussière. Une statue. Manquait plus que ça ! Je lui offris un coup de coude, au moins ça réussirait à l’affaiblir un peu puis j’utilisai ma tête pour lui exploser la sienne. Elle faiblit quelques secondes et je réussi à me dégager. Puis, je pris appui sur le mur et visai celle qui m’avait pris mon arme… avec un peu de chance je réussirais à la reprendre.

Elle tomba au sol en un bruit métallique, indiquant qu’elle était libre et je me ruai dessus pour la reprendre.

Karola Frei




Karola avait enclenché le pilotage automatique de son cerveau. Alors que ses camarades prenaient leur retraite en pénétrant dans le sas de la Dalle, elle usait de son corps pour barrer la route aux statues de cendres. Ses bras et ses jambes répondaient par réflexe aux moindres tentatives ennemies de passer outre la barrière humaine qu'elle était. Elle se trouvait dans un état de concentration optimal, ce qui lui permettait de faire face avec plus d'efficacité à l'adversité en adaptant ses mouvements aux menaces qui surgissaient. Cependant, en contrepartie, elle était un peu moins attentive à son environnement. Qu'importe, l'objectif ici était surtout de gagner un peu de temps pour permettre à ses camarades de prendre de l'avance et de se mettre à l'abri. D'ailleurs, elle osa un rapide coup d’œil en arrière pour s'assurer que les quatre autres atlantes progressaient bien. Ils s'étaient enfoncés dans un couloir et semblaient hors d'atteinte des ennemis qui assaillaient le major.

Avec un peu de chance, dans peu de temps elle serait parvenue à bout de toutes ces créatures et Karola pourrait les rejoindre. Mais force fut de constater qu'il n'en n'était rien. Alors qu'elle s'était trouvée ragaillardie quelques minutes plus tôt de constater qu'après avoir été démolies par deux fois, les statues ne renaissaient plus, il lui sembla qu'à présent elle se faisaient de plus en plus nombreuses. Était-ce une réaction naturelle ou bien une nouvelle tactique d'attaque ? Si c'était le cas, ils avaient du souci à se faire car cela voulait dire qu'une certaine forme d'intelligence animait ces choses. Lasse, sentant ses muscles s'alourdir de plus en plus, elle avait besoin d'un peu de répit, notamment pour réfléchir à une stratégie de repli. Reculant de quelques pas pour reprendre un semblant de souffle, le major nota que leur faciès était également différent. De la terreur s'y lisait. Et très vite elles se retrouvèrent toutes à nouveau sur le major qui n'avait pas eu le temps de reprendre suffisamment de forces pour repartir à l'attaque. Poussant un soupir mêlé de contrariété et de fatigue, Karola donna des coups aux premières qui se présentèrent à elle, dévia habilement d'autres qui se jetaient littéralement sur elle.

Elle sentait bien que son corps ne tiendrait pas davantage la cadence. Ses gestes devenaient de moins en moins précis, plus hésitants, plus lents et elle avait même l'impression que chacun de ses muscles pesait une tonne. Cela devait faire des heures qu'elle se battait contre ces chimères et elle avait l'impression que plus elle se fatiguait et plus ces dernières gagnaient en force. L'une d'elle parvint à l'atteindre qui la désorienta sérieusement. L'espace d'un instant le major se demanda où diable elle pouvait se trouver. Elle sentait un poids peser sur ses poumons qui peinaient à se remplir. Aussi, par réflexe, elle toussa une fois, puis une deuxième mais cela n'arrangea rien. Sa cage thoracique tout entière commençait à la brûler de l'intérieur.

Elle repoussa nonchalamment un bras qui tentait de l'attraper par le bord de son gilet pare-balles et du coude, poussa une chose contre une autre. Le major réalisait qu'elle serait bientôt complètement entourée et débordée de tous les côtés. A tel point qu’elle commençait à avoir du mal à distinguer ce qui se passait autour d'elle, voir même devant elle. Toutes les statues semblaient s'être passé le mot pour s'unir afin de se débarrasser d'elle. Et justement, ça n'était pas logique. N'était-ce pas Thyra, leur cible ? N'était-ce pas parce qu'elle cherchait à éloigner la technicienne de cette menace que Karola se trouvait là en mauvaise posture ? Pourquoi n'essayent-elle plus de l'atteindre ? Peut-être cherchaient-elles à se venger de Karola qui avait tout fait pour les séparer, elles et Thyra ? Ou alors...

La voix de Natasha qui résonna sonorement dans son oreille eut l'effet d'une bouée de secours. Elle se redressa vivement, et trouva dans l'énergie du désespoir suffisamment de force pour se dégager à nouveau de l'emprise de deux créatures qu'elle poussa au sol et qu'elle vint anéantir en les écrasant à l'aide de ses rangers. Son pied s'abattit lourdement dans la matière mais pas parce qu'elle y avait mis toutes ses forces mais justement parce que cela lui demandait trop d'efforts de lever la jambe pour donner un coup. Son souffle était court et des points noirs dansaient devant ses yeux, de plus elle n'avait absolument pas compris les paroles de la kinésithérapeute mais au ton de sa voix, elle comprit que quelque chose n'allait pas. Elle se faufila comme elle le pu entre les formes humanoïdes et manqua par la même occasion de se vautrer sur le sol.

Les statues en avaient toujours après elle et son instinct de survie finit enfin par lui intimer une idée. Peut-être que si la technicienne s'adressait à elles, elle parviendrait à les apaiser ? Ou tout du moins à les ralentir ? Après tout, elles semblaient être particulièrement attachées à la technicienne.
D'une main tremblante, et lourde, elle lutta de toute ses forces pour mobiliser tous les muscles de son bras qu'elle porta, au ralenti vers son oreillette afin d'en activer le fonctionnement.
« White… » articula t-elle à bout de souffle. « Parlez-leur, dites leur que... » mais elle n'avait plus la force de poursuivre, elle devait garder le peu de souffle qui lui restait pour se sortir de là.

Thyra White


Je continue de chantonner, de meumeumer comme dirait l’âne. Je tente de comprendre le mécanisme en le regardant puisqu’en simplement le touchant je ne ressens rien.... pourquoi il ne me parle pas ce truc ?!

« Je n’ai aucune idée des images possibles Lorn ! Ca ne me parle pas du tout. Et maintenant l’Infinity est dans ma main il nous sert à rien. »

Je panique. Vous savez pourquoi ? Parce que j’entends tout : Cody qui perd le contrôle et les coups de feu qui fusent ainsi que Karola qui se débat. Lorn me parle mais les mots se confondent et j’ai du mal à comprendre. Je me sens comme Frodon dans le seigneur désolé anneaux..... le boulet sur qui tout repose, ca donne envie comme rôle. Si mon idée est bonne alors je vais finir en paix avec des elfes avec un corps et un esprit en vrac…. génial…. je frappe ma tête contre la paroi espérant que cela puisse m’aider à mieux réfléchir. Mais je sais bien qu’à part me donner un mal de crâne, je ne vais rien avoir de bien positif.

Je stoppe alors le monde qui m’entoure. Brusquement. Je me mets dans ma bulle, comme lorsque je bricole. Les sons extérieurs ne comptent plus, les mouvements non plus. Je suis seule, seule avec mes pensées, seule avec moi même et avec l’Infinity. Il est toujours là. Je le sens. On dirait qu’il croit en moi. On dirait qu’il me parle…. qu’il chante… qu’il… qu’il… putain depuis le début il me donne les réponses à nos questions ! Il me parle et je ne l’écoute pas !!!

Je me réveille d’un coup, me met à chanter plus fort la mélodie que j’ai dans la tête et bondis sur Lorn.

« J’ai la mélodie ! Lorn j’ai la mélodie dans la tête ! L’Infinity me parle ! »

J’enchaîne la mélodie plusieurs fois avec le sourire, heureuse d’avoir la solution. Mais je suis violemment stoppée par un grésillement dans mon oreillette. J’ai un message du major Frei qui m’ordonne de parler aux statues. Comment ça je dois parler aux statues ??? Je dois leur dire quoi ? Je l’appelle sur l’oreillette plusieurs fois mais elle ne répond pas, alors oui, je dois agir.

« T’as la mélodie, à toi de jouer de l’instrument ! »

Sans tarder, je fais volte face et reprends ma course folle dans le sens inverse. J’ai fini mon job ici, je fais confiance à Lorn. Je passe devant Natasha et son instrument qui affiche rouge partout et, bras ballant d’un côté, je m’élance vers ma responsable. Ne me demandez pas ce que je fais j’en ai aucune idée, je sais juste que je dois urgemment parler à des statues.

« Stop !!!!! Ça suffit arrêtez ça ! Laissez la ! »

Si l’Infinity est lié à ces choses, alors avec un peu de chance elles ne me tueront pas et si je fais bouclier entre Karola et elles, alors je devrais pouvoir la sortir de la. Et moi aussi au passage. Normalement. J’espère. De toutes façons il est trop tard. J’y suis.

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Mer 1 Mai - 13:33

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MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


La bagarre fait rage du côté de Karola. La pression exercée par les fossilisés s’accroit et, plus elle en abat, plus ils reviennent. Ils veulent sa mort, sa destruction, et la jeune femme sent qu’elle n’est plus en mesure de pouvoir leur échapper maintenant que ces mains accrochent son gilet tactique.
Comme un fauve blessé, elle se débat en prenant conscience que toucher terre signera la fin de sa lutte. Et tout simplement : la fin de sa vie.

Cody se bagarrait salement de son côté aussi. Ses adversaires venaient de prendre conscience de l’utilité de l’arme et même s’ils ne semblaient avoir aucun raisonnement logique, stratégique, ils visaient certainement le neuf millimètres pour le récupérer. Un brusque assaut écrasa le jeune homme contre la paroi tandis qu’il sentait ses phalanges être écartées les unes après les autres de la crosse de son arme.

Natasha était impuissante, témoin de tout ça, se demandant sûrement si elle ne devait pas regrouper tout le monde pour sonner urgemment le rappel sur le Dédale. Le système automatique de l’AudioMédic avait désigné une baisse soudaine de la tension de Cody malgré un rythme cardiaque élevé, signe qu’il perdait du sang et que sa plaie par balle n’était peut-être pas si bénigne que ça.

Tout allait mal. Les soldats se battaient et ils n’y allaient pas avec le dos de la cuillère pour rendre le fond de cet accès sécurisé. Pour le moment, c’est Lorn qui en profitait le plus. Il menait une autre forme de guerre plus intellectuelle en ayant obtenu les indications de Thyra. Sa mélodie transposée sur les clics des différentes molettes venaient de lui constituer trois différents tableaux. Des scènes de vie classique, issue de la culture de ce peuple inconnu, qui semblait bien s’organiser comme un rébus. Il s’agissait sans nulle doute d’une sorte de devinette visant à vérifier que le candidat était d’une culture similaire ou bien au courant des habitudes de ce peuple.
Problème, celui-ci s’était éteint depuis belles lurettes et Fawkes devait mobiliser ses connaissances pour compenser cette perte de renseignement.

Selon vous, que signifie le tableau d’une famille marchant sur une route, siégeant ensuite dans une sorte d'amphithéâtre et s’épenchant finalement en prières devant une immense roue crantée ? N’y avait-il pas des parallèles qui pouvaient être fait avec d’autres cultures disparues ? C’était un obstacle, un combat que le savant devait mener intellectuellement au même titre que ses collègues militaire s’il comptait ouvrir cet accès.

Mais le salut vint de la réaction de Thyra White.
Elle qui courait avec un bras ballant dans le vide en gueulant un ordre ne s’attendait probablement pas à ce qu’il soit suivi à la lettre et à la seconde près. Comme une connexion qui venait de s’être brusquement renouvelée, les figures des fossilisées s’étaient toutes redressées pour converger vers la jeune technicienne. Elle, le point central de leur intérêt. Ils la regardaient tous et agirent sur le champ.

Cody. Karola. Tous les deux perçurent très clairement le changement d’émotions qui s’opéra sur les faciès de ces statues vivantes. La souffrance, la peine, la colère, venait de faire place à une inquiétude chevrotante pour eux. De cibles, les deux militaires devinrent l’inverse en un claquement de doigt.

Les mains qui plaquaient Karola changèrent de position, ses poumons miraculeusement libérés de l’étau qui la faisait suffoquer. Les formes tombèrent volontairement en une masse informe, comme une vague de marée que le courant fit décoller du sol. Le Major se sentit emportée, soulevée comme lors d’une grande vague attendue par les surfeurs, amenée à la hauteur du rouleau avant d’atterir brusquement sur Thyra White.

Cody, lui, s’était retrouvé attiré comme un aimant vers la technicienne, comme si on avait accroché un câble à son gilet tactique et que c’était un hummer qui avait démarré en trombe à l’autre bout. L’un comme l’autre, le temps de se rendre compte, ils trouvèrent un dome de cendre recouvrant intégralement Thyra White.

Cinq formes humanoïdes de cendres s’étaient pris bras dans les bras en formant un cercle protecteur autour de la mécanicienne. Etrangement, ils s’étaient tous éteints comme lorsqu’ils étaient venus la première fois. Les choses étaient immobiles, la protégeant ou l’emprisonnant de leurs corps unis, c’était selon le point de vue. Et pendant ce temps, Cody et Karola se trouvaient au pied de ce nouveau dispositif.

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Mer 1 Mai - 23:50

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Équipe

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MJ30 : La cité mécanique
Chronologie : VENDREDI 1e MARS 2019, 17H30.


Natasha Avalon


Ca devenait du grand n’importe quoi. Comment pouvait-on combattre des ennemis de sable qui se reconstituaient après avoir été détruit ? C’était un combat perdu d’avance. Elle assista bouche bée à l’arrivée de Thyra qui intima aux créatures, pleine d’autorité, de se calmer. Et le pire c’est que ça marcha ! Ces trucs arrêtèrent soudain de combattre… et se mirent à former une énorme vague pour se solidifier autour de la technicienne. Les deux blessés avaient été emportés…

Natasha contempla le spectacle avec des yeux ronds, puis se ressaisie et couru vers le groupe. Le calme était revenu mais pour combien de temps ?

Comment ça va par ici ? » Demanda t-elle. -« Thyra vous respirez ?

“ Oui, je vais… bien”

Cody était en train de faire une hémorragie tandis que Karola semblait reprendre son souffle. Thyra était prisonnière mais pouvait respirer… elle ne mit guère longtemps à choisir sa priorité. La rouquine s’agenouilla pour inspecter la blessure et fut contrainte de faire enlever son gilet molle à Cody pour regarder ça de plus près. D’un côté, elle s’efforçait de se montrer rassurante envers le soldat en faisant preuve de douceur, de l’autre elle échangeait par radio avec le MALP pour obtenir des informations. Il lui fallut pas longtemps pour comprendre que la balle était restée piégée dans les chair… elle étouffa un juron en se mordant la lèvre. C’était mauvais. C’était une chose de recoudre une blessure mais extraire une balle avec son niveau de compétence c’était un coup à provoquer encore plus de dommages.
Le truc, c’était que si elle sonnait le gong du départ, il était impossible de prévoir comment la technologie implantée dans le bras de Thyra allait réagir. Au mieux, il faudrait l’amputer, au pire assumer plus de dommages encore si l’infinity continuait à se développer dans son corps.

Alors… devait-elle sauver l’épaule de Cody et partir ou le bras de Thyra en restant ?
Chacun de ces choix condamnait potentiellement l’autre.
Le dôme de sable l’aida à trancher. Quand bien même elle réunissait tout le monde, elle n’était pas sûre que Thyra puisse s’extraire de sa prison pour être téléportée avec les autres. Sans compter qu’il n’était pas envisageable de ramener du sable vivant sur le vaisseau. C’était un pari risqué qu’elle décida de ne pas tenter. Elle devait donc opérer Cody avec ses maigres connaissances et l’assistance médicalisée du MALP.
Son esprit la ramena quelques mois en arrière lorsqu’elle tentait de sauver la vie de trois nains gravement brûlés. Cette fois là aussi elle s’était attaquée à leurs blessures sans savoir où elle allait… mais deux d’entre eux avaient survécu. Elle se faisait un peu l’impression d’être une bouchère, la scientifique folle qui expérimentait en aveugle sur du vivant pour approfondir ses connaissances.

Était-ce bien sûr de pratique une telle opération sur du sable qui pouvait bouger à tout moment ?

Je vais devoir te faire une anesthésie locale pour retirer la balle et refermer la plaie. Ca va bien se passer. Tu peux bouger ? Je préfèrerai que nous nous éloignions un peu de ce sable pour éviter une mauvaise surprise, »
lui dit-t’elle.

S’il pouvait bouger elle l’aiderait à marcher pour se déplacer quelques mètres plus loin, dans le cas contraire elle procéderai sur place.

Avec des gestes plus assurés qu’elle ne l’était réellement, elle entreprit de sortir du matériel de son sac : de quoi anesthésier, nettoyer, des affaires de chirurgie… elle allait devoir bricoler avec ce qu’elle avait. L’audio-médic lui fut d’une grande aide en la guidant pas à pas. Elle procéda donc par étape en prenant son temps tout en jetant un coup d’oeil de temps à autre vers le talus de sable pour s’assurer que rien ne bougeait là-bas.
Dégager la plaie, immobiliser le patient, anesthésier au stylo-injecteur, vérifier éclairage et visibilité en épongeant la plaie avec de la gaze, insertion d'un écarteur pour ouvrir les lèvres de la plaie…. Pour cette partie, elle appela les autres pour avoir une assistance -de préférence un qui n’avait pas peur du sang- car elle ne pouvait pas gérer seule. Puis elle inséra la sonde, une simple tige de fer, pour localiser l'emplacement de la balle.

Elle arrivait à la partie délicate. Un moindre geste de travers pouvait aggraver l’hémorragie, voir endommager sérieusement le muscle. Elle prit une grande inspiration pour calmer les battements de son coeur avant de procéder à la suite et retirer la balle en douceur. Elle poussa un soupir de soulagement en constatant que la balle était entière et qu’elle n’aurait pas à chercher les petits morceaux dégradés et beaucoup plus petits.
Une fois fait, le reste relevait de la colonie de vacances. Elle plaça une poudre hémostatique puis sutura avant de bander pour protéger la plaie.

Natasha avait complètement perdue la notion du temps et elle sentait l’adrénaline opérer dans son corps. Elle se força néanmoins au calme. A priori, tout allait bien.

Ca va, Cody ? » Demanda t elle avec un sourire en lui donnant un antalgique et en vérifiant sa tension.

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