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MJ24 : Au coeur de la cité / Post 1

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Atlantis
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√ Arrivée le : 01/08/2015
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Lun 16 Oct - 18:54

Atlantis
MJ 24 / AU COEUR DE LA CITE
Chronologie 18 octobre 2017



Voilà presque un an que cette zone de la cité a été « découverte » : un hasard causé par un beug d'un téléporteur. Parfois, Atlantis vous réserve des surprises, comme s'il y avait quelque chose de vivant, vous amenant dans des endroits oubliés de tous et inédit. Et pour cause, cet endroit fait partie des zones dites « inondées » et qui n'ont pas été réhabilité par les techniciens. La cité étant immense, avec de nombreux étages et zones, il faudrait encore plusieurs années avant d'assécher tout cela et de pouvoir mettre en marche toutes les sections. Sans parler qu'avant les ressources en énergie furent limitées. Avec la venue d'un nouvel E2PZ (le vert), cela permis à Atlantis d'élargir les zones d'habitations et de pouvoir utiliser bien plus de fonctionnalités qu'il y a deux ou trois ans. Des améliorations salvatrices.

Enfin bon, cet endroit baptisé par les scientifiques : “la forêt des mystères” était en cours d'exploration. Mais bien vite mise de côté suite aux évènements tragiques de janvier et aux changements de commandement de la belle cité. Le peu d'information recueilli sur l'endroit qui, au passage, échappait aux capteurs de la cité, (sûrement endommagé … mais Zelenka pencherait plus sur la cause d’une source d'énergie qui ferait une interférence) provenait d’un fichier informatique plutôt limité.

Durant mars, l’équipe de la botaniste Marie Escculia ( Pour vous faire une idée de la petite) était descendue dans la zone pour prendre des échantillons. L'exploration avait été mis en déroute par l'inquiétude des scientifiques et l'étrangeté de la “flore” locale d’apparence agressive et la forêt très dense avec de l’eau de partout dont la couleur était peu avenante. Cela nécessitait donc d'avoir une équipe militaire un peu plus conséquente que deux pauvres soldats qui avaient perdu au poker. De cette « mini visite de courtoisie », les scientifiques avaient ramené deux plantes :

  • Une belle et large fleur aux pétales jaune de dix centimètres de long, avec des tâches dignes d'un léopard. La plante avoisinait les trente centimètres de haut. Avec des sortes de poches ventrales situées sous les pétales.
    Panda si tu crains les têtes de lézard ne regarde pas, ça peut ressembler à un serpent, sauf si ça ne te dérange pas.
    Spoiler:

  • Une liane de dix mètres, très fine, à peine cinq centimètres de diamètre aux couleurs irisées de vert et d'ocre.
    Ne regarde pas Panda !
    Spoiler:


Pour la petite anecdote qui fait encore sourire tout le monde : Marie avait une serre dans laquelle elle faisait pousser ses plantes et fleurs pour les vendre aux amoureux d’Atlantis. Si ce n’est des petites attentions pour les convalescences. Sans parler, qu'elle « élevait » des plantes de différents espèces pour les dispatcher dans les bureaux et valoriser les espaces verts si peu présent dans cette cité. C'est d'ailleurs à elle, que vous devez le beau jardin botanique et toute sa richesse ! Dans tous les cas, une étrange plante qu’on lui avait confié depuis cette zone, fut prise par inadvertance par Zelanka, dans son esprit lunaire courant janvier. Celui-ci se rendait au chevet de la petite assistante : Elia Fisher, ex-assistante de Mr Hoffman, lourdement agressée. La jeune femme découvrit une forme étrange et bleue dans la poche ventrale de la plante. Le fameux “Yaya” ressemblant étrangement aux Occamy pour les fans de l'univers Harry Potter : cela ne vous échappera pas. Un petit serpent à plume, avec des petites ailes et un bec de perroquet. Bien loin d'être agressif, l'animal s'est montré intelligent et assimila la langue humaine. Il est capable de former des phrases très simple, digne d'un enfant de quatre ans. Mais Yaya reste un “bébé” et au départ de la jeune femme, il fut confié aux zoologistes qui le loge depuis dans le jardin botanique.

Beaucoup de mystère tourne autour de cette créature et plus particulièrement de la plante qui lui servait de « nid ». Une plante, qui s'est révélée être “animal” puisque les pétales ressemblaient à des lézards et ceux-ci ont déjà parcourue sur leurs petites pattes tout le laboratoire de Marie. Enfin bref.

Après des mois, de conservation dans le laboratoire, il était temps de s'inquiéter un peu du cas de ces deux étranges plantes. Malheureusement et malgré les soins, la plante jaune était définitivement morte. Quant à la liane, elle semblait prendre la même et tragique voie… désespérée, Marie a demandé l'autorisation d'ouvrir une nouvelle expédition dans cette forêt avec plus de moyens militaires. Elle contacta le CODIR et John Sheppard, puisque ce fut lui, qui avait découvert la zone.

Malheureusement, deux jours avant la mission, le colonel fut amené à l'infirmerie. En voulant aider Marie à transporter la liane de dix mètres jusqu'à une poubelle, celle-ci s'anima et le mordit au cou… lui injectant un venin proche de celui des vipères européennes. Contaminé, il fut transféré à l'infirmerie dans la zone antipoison et par chance, il récupéra rapidement. Par contre, une belle toile d'araignée sur la partie droite de son visage était encore présente : une réaction conflictuelle entre l'anti venin et le dit venin. Avec en bonus, la fatigue et dormir autant qu'un chat ! Les médecins pensent que ce désagrément disparaîtra dans deux jours. Vous pensez bien que le responsable militaire eu les « boules » de ne pas participer à l'expédition… mais tant pis ça serait son loyal bras droit qui prendrait le relai : le Major Frei.

Ce fut donc une petite jeune femme aux cheveux roux clair et de grands yeux noisette qui se dirigea à ce jour, en salle de briefing. C'est bien la première fois qu'elle doit en faire un à une équipe et elle se sentait un tantinet nerveuse. Sa grande timidité ne l'aidant nullement à calmer l'angoisse montante dans sa poitrine. Elle n'aurait pas dû faire ce briefing, cela aurait dû être Sheppard… mais, elle était la mieux qualifiée pour le faire et guider à distances les équipes.

Nerveusement, elle jouait avec ses doigts attendant que les membres de l'équipe arrivent. Elle leur avait donné rendez-vous à 13H avec comme consigne d'avoir bien mangé juste avant. Elle avait été assez surprise de ne voire presque que des noms de filles sur la liste. Comme quoi, dès qu'on parle de plantes, il y a bien que les nanas qui sont intéressées ! Ce n'est pas un truc de bonhomme ! Elle aurait peut-être dû mettre dans son "mail d'appel" à volontaire qu'il y avait des voitures en forme d'arbre ? Ou bien des gâteaux à la clé… bref un truc aguichant pour les mecs. Quoique les femmes sont tout aussi badasses dans le corps militaire et mise à part Frei elle ne connaissait personne de cette liste. Et même si elle la déteste bien cordialement, par pure et simple jalousie, elle la savait bien plus compétente que n'importe quel autre gros bras. Elle n'aimerait pas la croiser sur un ring de boxe… sauf si elle a une batte de baseball avec du fil barbelée et un taser pour être certaine de lui défoncer son adorable et frigide petite gueule de “bras droit”.

Bref, elle ne devrait pas s'égarer, mais pensée à ce petit match, lui avait permis de reprendre ses moyens et de faire face aux nouvelles têtes qui la saluaient. Elle devrait le faire plus souvent tiens !

Une fois que tout le monde fut là et bien installé en train de boire un thé, café ou chocolat chaud pour les plus gourmands. Elle alluma sa tablette reliée au projecteur.
« Bonjour à …toutes… et euh… tous » Son regard se posa sur les deux pauvres hommes de la pièce et leur fis un petit rictus compatissant. Pauvres garçons … Son regard s’attarda un peu sur Aiden… Elle ne savait pas si elle devait le plaindre ou lui dire qu’il avait touché le gros lot au vu des nanas présente. Elle ne le savait pas dragueur. Au contraire de l’autre maître-chien, qui avait sa petite réputation. Faut dire qu’avoir une bestiole à poil ça aide bien. Et d’ailleurs, il était là le chien ? Ah bah oui. Hum… un instant elle se demanda s’il l’avoir fut raisonnable, Au pire, il allait détecter les dangers avant les humains ? Même s’ils ont Ford pour ça… bof, ça ne la regarde pas, tant que tout le monde rentre en vie et sans surprise.

« Je suis Marie Escculia, botaniste. Je vais vous faire le briefing à la place du colonel Sheppard, qui a euh… par ma faute a été mordu par une liane » Mais qu'elle avait l'air cruchette en disant ça tient …”Bonjour je suis Marie et j'ai failli tuer votre supérieur, mais sinon ça va hein, j'aime le sport et je suis sûre que vous n'allez pas mourir aujourd'hui”'… non mais vraiment. Elle se tordit les doigts en se mordant la lèvre inférieure.« Enfin une liane serpent hein…bref pas grave. » Fit-elle pour se dédouaner et essayer de rassurer tout le monde. Mise à part Frei, elles étaient les seules à savoir ça…elle n'aurait peut-être pas dû le dire… Son regard alla sur Frei et vu le regard peu aimable qu'elle lui envoya elle se sentit regonfler de colère. Tss, elle va se reprendre et voilà.

Elle appuya sur sa tablette et une image d'une grande forêt s'étendit devant eux. Il y avait l'air d'avoir de l'eau et l'endroit était faiblement éclairé par endroit. « Voici, où vous allez vous rendre…c'est mignon hein ? C'est surtout humide, il fait chaud type forêt tropicale et…euh ça se trouve dans l'une des zones inexplorées de la cité. Un endroit découvert par le colonel, par hasard l'an dernier. ». On pouvait avoir du mal à se dire qu'on était encore dans la cité là !

Spoiler:

« Oui, l’eau est verte… et je vous conseillerais de faire gaffe où vous marcherez. De ce qu’on sait la zone est inondée et la végétation euh… particulière. Celle qu’on a ramené était fusionné avec des animaux et je ne sais pas si c’est un cas à part ou non. Vous pouvez rencontrer des « Yaya » » Elle montra une première vidéo, de la plante jaune et fallait avoir l’œil malicieux pour remarquer qu'elle bougeait vraiment… Après il n’y avait plus de doute quand les pétales rampaient au mur comme des lézards… et quant à la liane se fût une photo « mortem » de celle-ci et on pouvait voir une tête de serpent. Quant à Yaya, il eut une petite vidéo de l’animal dans le jardin botanique. « On suppose que c’est un bébé… et peut-être qu’il y a des mamans Yaya ou des papas… Bref, on vous demande d’explorer cette zone, pour savoir ce qui s’y cache et si la faune et flore développées dans ce coin est dangereuse. Il semble y avoir de l’énergie là pas qui fait bouclier à nos détecteurs. À moins qu’ils soient désactivés… À dire vrai le Dr Zelanka est persuadé qu’il doit y avoir des salles avec peut-être du matériel lantien. Cela expliquerait l’activité énergétique de l’endroit. Mais nous sommes sûr de rien. » Elle fit une pause. « On gardera contact via la radio, si besoin. Vous avez des questions je pense ? » Elle ne se sentait pas du tout à l’aise !

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Vous avez jusqu'a Dimanche 22 pour répondre (minuit).

  • Si vous avez des questions : Marie vous répondra dans votre post (contactez moi et on fera des dialogues --> Compte Sheppy ou Hoffman ou conversation de groupe )
  • Aucun ordre de passage
  • Merci de mettre en balise « spoiler » votre équipement
  • Vous pouvez (devez même :p) avancer votre post jusqu’au téléporteur
  • Si d’autres question, vous savez où me trouver.



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Mar 17 Oct - 20:53

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Ma période de repos était arrivée à sa fin. J’avais été un soldat modèle, suivit mes séance avec la Kiné pour consolider mes blessures osseuses. Truc assez difficile à croire je n’avais jamais été de mauvaise humeur et j’avais été un patient coopératif. Il me manquait le truc du psy mais pas grave. Façon le jour où j’irais en voir un je serais surement interné voir pire donc si je pouvais repousser l’échéance se serait pas mal. J’avais même fait du bénévolat sur Magna et calmé une furie bagarreuse. Même moi je m’étonnais d’être devenu si calme et normal. Ca n’allait surement pas durer longtemps mais bon, le peu que ça durait j’appréciais beaucoup;

J’avais reçu un blâme pour mes hauts faits d’arme contre les Wraiths. Ca aurait pu me foutre en rogne mais non j’avais imprimé le truc et l’avais accroché dans mes quartiers. J’aurais pu faire une procédure pour démonter les arguments mais pas envie, j’avais fais tout ça dans un but précis et ça avait fonctionné donc je serais prêt à recommencer si ça sauvait à nouveau nos fesses. Et j’allais me rappeler encore longtemps de leur têtes à ces cons. Au final mentalement j’étais plutôt bien, calme, en accord avec moi même.

La conversation que j’avais eu avec Blondie y était sûrement pour quelque chose. Un Panda bien dans ses baskets, c’était bien une première.Bref j’avais entendu dire qu’une nouvelle mission était organisée pour explorer un coin de la cité. Parfait pour moi, là bas je n’allais surement pas tuer des humains et j’avais besoin de me dérouiller un peu les muscles avec une bonne marche explorative. Je m’étais donc pointé à l’heure prévue pour un briefing habituel de pré mission. Kalash m’accompagnait comme à chaque fois. Je ne sais pas s’il comprenait quelque chose mais je trouvais normal de l’amener dans les briefings.

Je ne comprenais pas trop pourquoi on nous avait demandé de venir en ayant bien mangé mais c’était une consigne que je pouvais facilement réaliser. D’ailleurs je m’étais fait un festin bien américain avant de venir. Du coup ben à 13 heures j’étais présent mais en début de digestion donc mon attention allait surement être encore plus limitée que d’habitude. Même si mon estomac était bien rempli je ne pus m’empêcher de boire un chocolat. Gourmand un jour, gourmand toujours.

Je vis qu’il y avait Frei...putain mais elle était partout miss code militaire appris par coeur. Y’avait aussi Nelly...arf si elle était en mode gamine, je ne pourrais garantir que j’allais pas tirer sur quelqu’un pour avoir du calme. Ah tiens la kiné, courageuse de venir en mission car les dernières avaient toutes tournées soit au carnage soit à des trucs chelous. Je vis Allen se pointer et comme d’habitude à part se dire “bonjour” on se dit rien de plus. Euhhh c’était normal qu’il y ait que des filles? Je la sentais très mal finalement cette mission tranquille. Je terminais mon chocolat quand Norah arriva, ahh enfin quelqu’un que je connais. Elle devait être super contente de partir sur le terrain, explorer pour une archéologue c’était le paradis.

Je regardais Kalash et même lui avait du mal à croire qu’il n’y avait que des femmes. Pourtant nulle part y’avait eu ecrit “mission shopping”. J’allais devoir faire très attention aux mots qui allaient sortir de ma bouche sinon j’étais un homme mort. Et finalement le pire pour moi débarqua...Aiden...bon là j’hésitais vraiment à m’enlever de cette mission. Seulement le briefing démarra et j’étais coincé. Une femme rousse se pointa pour commencer à parler, j’aurais pu faire beaucoup d’allusions ou de remarques mais non, bizarrement je m’étais calmé sur les filles, j’avais même arrêté de draguer. C’était une botaniste ok cool, faudrait la présenter à Mike. Par contre je ne pus m'empêcher d’avoir un petit rire à l’évocation de l’accident de Sheppard. A chaque mission quelque chose le mordait, l’embrassait ou les deux?

J’en croyais pas mes yeux quand elle nous montra une photo de l’endroit. On aurait dit une photo de l’amérique du sud, dans la forêt. Là c’était un terrain que je ne connaissais pas du tout et du coup en voyant toute cette eau, je me dis qu’amener Kalash n’était peut être pas une bonne idée. Il n’était pas habitué à ce type de terrain d’opération. Planète inondée donc oui Kalash resterait ici. Milieu tropical = reptiles et ça j’aimais moins par contre. Ma dernière rencontre avec un rampant n’était pas un bon souvenir pour moi. Animaux fusionnés avec des plantes? punaise. Bon y’avait aussi la probabilité que des animaux n’aient pas fusionnés. L’endroit semblait plus dangereux que je n’aurais pensé au début mais depuis le temps je devais m’habituer à ne pas me fier aux apparences. Bien sur je ne tentais pas de comprendre comment une forêt type amazonienne se retrouvait dans la cité car sinon j’aurais une migraine.

Le briefing fut agréable car rapide et précis. Elle semblait mal à l’aise et pourtant elle avait géré le truc. Bref une fois les blablas terminés je me levais pour aller ramener Kalash à Isia en lui disant qu’elle le gardait car je le prenais pas en mission. Une fois le gros bébé refilé à sa maman adoptive j’allais à l'armurerie pour m’équiper. Une fois en tenue et armé je rejoignis le téléporteur. Je donnais surement l’impression de faire bande à part mais bon personne n’allait s’en formaliser et puis le briefing avait été niquel donc rien à dire et pour m’équiper pas besoin de parler. Là j’étais prêt à jouer à Indiana Jones, mais j’avais mes limites, pas de nazis, ou de cerveau de singe à manger ou de traverser un nid de serpents.


Spoiler:

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Mer 18 Oct - 18:06

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MJ 24 / AU COEUR DE LA CITE
L'équipe de bras cassés

3 mois que je suis ici et pour la première fois depuis mon arrivée sur la cité, je vais enfin participer à une mission. Bon, ce n'est pas encore le genre de mission que j'espère, je ne vais pas bondir dans un jumper et passer la porte mais tout de même, il était enfin temps ! Je relativise en me disant que 3 mois, c'est quand même un délai plus court par rapport au SGC. Il me semble avoir patienter 6 mois avant de pouvoir enfin passer la porte donc bon... Je ne vous raconte même pas l'état d'excitation dans lequel j'étais lorsque j'ai reçu la convocation pour rejoindre l'expédition qui se mettait en place. Certes, mes compétences ne vont peut-être pas avoir une très grande utilité, mais au moins, je vais avoir la sensation de servir à autre chose qu'à potasser les dossiers et à les ranger.

C'est donc toute excitée et motivée que j'ai pris la direction de la salle où aurait lieu le briefing. Petit détour par la case sandwich juste avant histoire de et en route pour de nouvelles aventures. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser des archéologues, je ne suis pas du genre à flipper pour la moindre petite expédition et encore moins pour une descente en rappel. En fait, je n'ai pas peur de grand chose à part des serpents.... et de l'eau. Attention, quand je parle d'eau, je parle de l'océan, de cette eau dont on ne voit pas le fond et en aucun cas de l'eau dans un verre. Nan je précise, parce qu'on m'a déjà fait le coup hein.

Le pas sûr, le sourire aux lèvres, je file dans les couloirs avec l'intention de briller, de montrer qu'on peut à la fois être archéologue, accro à son pc et aventurière. Je ne le cache pas, des fois, je me la joue un peu comme Indiana Jones même si j'ai tendance à oublier que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout sa carrure. Il est 13h03 quand je pousse la porte. Il y a déjà du monde dans la pièce et je crois que je ne connais personne... Mon regard fait le tour de la pièce et se pose sur chaque visage. Ah si, je reconnais Kalash et Alek. Je lui souris pour le saluer et c'est avec un certain amusement que je me rend compte que c'est le seul homme à partir... ou pas. Un militaire entre à son tour dans la pièce. Je lui adresse un sourire poli et je prend place dans un des nombreux fauteuils de la pièce. Au bout de quelques minutes, la petite demoiselle à lunettes prend la parole et nous expose rapidement les faits. Bon c'est sûr, une archéologue au milieu de tout ça c'est assez spécial. Il aurait plus fallut un scientifique du genre botaniste, mais à l'évidence ils sont tous occupés. Tant pis, à défaut d'étudier le sable et les cailloux, j'étudierais la faune et la flore de cet endroit. Oh mon dieu ! Mais c'est dans la cité ça ??!! Mes yeux viennent de se poser sur la photo de l'endroit où on devait se rendre. Décidément, cette expédition commence à me plaire. Je suis au bord de la crise d'euphorie quand je me rend partiellement compte que c'est le genre d'endroit que les serpents apprécient. Oh oh... je n'avais pas du tout pensé à ça et voir la photo de toute cette forêt tropicale du genre forêt amazonienne affichée à l'écran me ramène doucement sur terre. Pitié, faites qu'on ne croise pas de serpents... Pitié !

Je reste silencieuse tout le temps du briefing. Je ne peux pas m'empêcher de grimacer lorsque je vois la tête d'un "yaya", les yeux écarquillés. Si on tombe sur papa ou maman "yaya" et qu'ils sont contrariés, je pense que ça risque d'être comique... ou pas. Par contre quand elle nous fait savoir qu'il y a de possibles salles avec du matériel lantien, mon intérêt et aussitôt ravivé. Des questions ? non pas de questions. Allons vite se préparer pour partir, j'ai hâte de jouer à l'exploratrice. Sans un mot, je quitte la pièce et je vais préparer mes affaires. Pas de tenue réglementaire pour moi mais je préfère tout de même opter pour un pantalon cargo. Vu ce que j'ai vu en photo, je n'ai pas spécialement envie de me trimbaler en short dans toute cette végétation. On ne sait jamais. Une fois prête, je rassemble toutes mes affaires et je me met en route vers le télé-transporteur désigné. Enfin de l'aventure ! Motivation, bonne humeur et détermination, ça va le faire !

Equipement Norah:

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Invité
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Mer 18 Oct - 18:07

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Une ballade dans la nature d’Atlantis, vous vous rendez compte ?
Oui ! De la nature ! DANS Atlantis ! C’est complètement dingue qu’un nouvel écosystème se soit développé comme ça. Franchement, la cité était sous l’océan pendant dix milles ans. On raconte qu’à l’arrivée de l’expédition, toutes plantes qui s’y trouvaient étaient complètement fossilisées. Mais là, dans cette partie méconnue, il y aurait eu toute un noyau vert qui aurait survécu ? Mais c’est génial !

Nelly espérait y trouver des tas de belles fleurs, des plantes qu’on ne conçoit que dans l’imaginaire, des choses vraiment intéressante à découvrir. Sérieusement, c’est comme si les militaires jouaient les touristes, les pionniers de cette nouvelle terre, et qu’ils étaient payés pour faire ça : ce délire !

La jeune espagnole avait couru dans les coursives jusqu’à se trouver à proximité immédiate. Elle était véritablement excitée à l’idée de se lancer dans cette exploration. D’ailleurs, l’équipe était essentiellement composée de femmes, il y avait plein de noms qu’elle ne connaissait pas. Mais surtout, il y en avait DEUX qui retenaient son attention : les deux meilleures, les deux de son coeur. Elles étaient là, ENSEMBLE, avec elle !!!
C’était véritablement Noël.

Dès que la salle de briefing fût en vue, Nelly s’y engouffra pour être la première à choisir une bonne place auprès de sa soeur de coeur ou Walker Texas Môman. Comme la dernière fois quoi ! Mais bon, faut croire que les autres étaient plus impatients qu’elle parcequ’ils étaient déjà installés à son arrivée et Pedgy avait protégé ses flancs cette fois.
ZUT ! ZUT ET RE-ZUT !!!

Bon, au moins, elle pouvait se récupérer sur Karola qui n’avait personne à sa gauche. L’hispanique débarqua immédiatement sur elle et tendit les bras, prête à faire un gros calin, lorsqu’un regard sombre et la présence de tous ces gens lui rappela une certaine interdiction. La petite n’avait pas spécialement peur du major. De toute façon, envoyer un blâme pour un calin, ce serait difficile à rendre crédible. Mais bon, il fallait se retenir et ça, la jeune femme en avait horreur !

Du coup, Nelly s’installa à la gauche de Karola avant de tirer une large bande de scotch de déménagement. Elle avait enfilé le rouleau autour de son poignet, se faisant un bracelet bien disgracieux qui tourna en faisant un gros ”Schhhhkrrrrrrrrr” sonore.

« Héhé...désolé... » Murmura Nelly en jetant une oeillade amusée aux personnes présentes.

Le briefing n’avait pas encore vraiment commencé, il fallait qu’elle se dépêche sinon sa Karola serait en colère de la voir faire du bruit et gêner tout le monde.
La jeune femme se scotcha alors, avec tout le sérieux du monde, la main droite contre sa cuisse. Une fois fait, elle enleva tant bien que mal le rouleau de son poignet pour poser l’extrémité de la bande sur sa paume avant de faire des tours et des tours entiers autour de sa cuisse. ”Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr”

« C’est pour protéger ton p’tit bidou, mi Karola a mi !!! » S’exclama joyeusement Nelly en croisant son regard. « El coronel gentil, il m’a dit que c’était pas bien de faire des papouilles en briefing. Mais j’peux pas m’en empêcher moi ! J’t’adore, et j’adore Pedgy aussi ! Alors j’ai la main qui pars toute seule faire les gratouilles dans les côtes. »

”Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr-Schhhhkrrrrrrrrr”
Toute sa main droite était maintenant prise sous un important amas de scotch entourant sa jambe.

« Heureusement que je suis pas entre vous deux au final... » Elle coinça le bout de la bande entre ses dents de sa main libre pour la découper et elle termina l’attache. « Sinon, il aurait fallu m’aider à attacher l’autre mais j’me serais défendue ! »

Comme pour illustrer son étrange explication, sa main droite tenta de s’envoler “indépendamment” dans les flancs du Major, comme pour la chatouiller dans un grand moment enfantin. Le scotch craqua un peu mais ne céda pas. Un fier sourire illumina le visage de Nelly et elle rechercha ensuite le regard de Pedge pour lui prouver qu’elle savait écouter le gentil colonel. Qu’elle faisait des efforts ! Si elle parvenait à capter son regard, elle lui ferait signe en lui montrant son entrave dont elle semblait particulièrement fière.

Marie avait vu la scène et la bouche entrouverte restait interdite fasse à ce comportement… On avait des dingues chez les militaires maintenant ? Mais cette expédition part en cacahuètes ! Stressée comme jamais, elle sentit un fou rire la prendre et eu du mal à le contenir… Non mais, l’autre elle venait de se scotcher la main !
Elle secoua les mains, se tournant pour pas qu’on la voie rouge de honte en train de rigoler.
« Tout va bien… Tout va bien… Sheppard il est au courant qu’il y a des tarés dans son équipe ou pas ? Oui sûrement… Olalala… » Elle retenue plusieurs rires, en voyant la tête de la major. Bien fait grognasse ! Tu vas devoir gérer des cas sociaux comme toi ! Rien que pour ça Marie bénie cette petite timbrée. Elle se tourna et regarda les autres...

Le briefing commença. Tout le monde était enfin là et la mission consistait à l’exploration. C’était logique de penser que Karola ferait les équipes et Nelly pria intérieurement pour être avec l’une des deux. Voir même avec les DEUX à la fois !!! Ce serait un moment mémorable, vous ne pensez pas ?
Au moment des questions, la jeune femme tenta de lever la main à la vitesse éclair, comme une première de classe prête à tout pour briller. Le scotch craqua une nouvelle fois, la faisant légèrement sursauter. C’est vrai qu’elle était droitière et qu’elle conservait ses réflexes. La main gauche monta alors timidement et elle demanda ensuite de manière bien joyeuse :

« La mission durera combien de temps ? On doit emmener son pique-nique ou on chasse le sanglier sur place ? Et des moustiques, il y a des moustiques ? Et les araignées géantes ?!? »

« Vous avez mangé normalement là… donc pas besoin de chasser… Vaut mieux éviter de manger quelque chose là-bas. Ce n’est pas très naturel tout ça. Quant au temps, bah, quand vous aurez délimité le périmètre de cette zone. Je ne sais pas combien de temps ça va vous prendre… » Mais c’est quoi cette question ? Elle l’a prenait pour une experte en réunion ? ça devrait être Sheppard là… mais bon, il est euh indisposé… faudrait qu’elle aille se faire pardonner tiens…« Quant aux moustiques…je ne sais pas. On ne connait pas grand chose de cette zone… mon équipe à été impressionnée et ont est vite rentré… Surtout qu’on avait pas de militaires... pour ça que vous êtes là, pour découvrir. »


Après le briefing, Nelly ressortit de la salle en conservant sa main scotchée sur sa cuisse. Elle ne s’en sépara qu’une fois dans le couloir en cherchant volontairement Pedge. Elle comptait la suivre pour accomplir une petite mission personnelle. En passant près de Karola, elle glissa :

« J’ai pas pu te faire un câlin ninja, mi Karola. Ce sera pour la fin de la mission pique-nique alors, tu m’échapperas pas…. »

Un clin d’oeil pour accompagner sa certitude et elle suivit Pedge jusqu’à l’armurerie.
Nelly s’équipa comme à son habitude d’un simple MP5 avec un désignateur laser. Mais puisque la mission se déroulerait dans une flore et faune qui pouvait être agressive, la jeune femme demanda un pistolet incapacitant Wraith à la place de son arme de poing. Au moins, s’il fallait neutraliser au lieu de tuer, elle aurait de quoi faire et elle ne manquerait pas en munition. Nelly n’avait pas vraiment d’expérience avec cette arme, elle ne s’était pas beaucoup entraînée. Mais le zat ne lui disait vraiment rien vu la capacité de destruction. Trois tirs et tu es vaporisé ? Mais ils sont fous ceux qui l’ont inventé !

Régulièrement, l’espagnole jetait des regards en direction de Pedge.
C’est qu’elle était si sérieuse quand elle prenait son équipement. En plus, elle lui tournait trop rarement le dos pour qu’elle puisse s’approcher. Un véritable jeu d’un, deux, trois, soleil pour pouvoir l’atteindre discrètement. Mais finalement, une belle occasion se présenta. Brusquement, mais sans violence, Nelly passa un bras autour de sa taille et se jucha sur la pointe de ses pieds dans l’espoir d’être à la même hauteur.
Sa main valide s’étira pour pointer son appareil, prête pour un magnifique selfie.

« Allez Pedgy ! Dis “Ouistitiiiiiiii” !!! » Elle ricana avant de lancer le compte à rebours particulier. « OUISTITIIIIIIII ! »

Nelly offrit son sourire le plus ravissant. Pedge bouderait peut-être. Mais qu’est-ce qu’elle l’adorait, même comme ça. On aurait cru deux soeurs en train de faire une photo pour un anniversaire ou des fêtes de fin d’année. La concernée ne s’était pas du tout attendu à se faire photographier par et avec Nelly, seulement voilà, elle était bien disposée, et surtout, maintenant qu’elle connaissait les capacités de l’hispanique, elle avait tendance à être moins sur son dos, même si son comportement puéril et enfantin avait une très nette tendance à lui taper sur le système. Nelly s’était contenue durant le briefing, avec une méthode bien particulière mais qui reflétait ni plus ni moins que son esprit déluré. Pedge fit une grimace sur la photo, en tirant la langue tout simplement. C’était bon enfant, et elle préférait largement ça qu’un câlin déplacé.

Et clic ! Clic-clic ! Clic-clic-clic !
Nelly prit six photos en selfie avec Pedge en espérant en avoir une bonne. Elle se détacha de l’officier avec un sourire charmant et lui expliqua, côte à côte, en montrant le résultat de ses photos :

« J’avais pas de souvenir de toi, Pedgy adorée. Je vais mettre celle-là car tu es belle dessus. Et pis tu fais la super warrior de la mort qui tue ! Je vais la mettre dans le cadre photo en forme de coeur qu’un Athosien m’a vendu, et ensuite, je le mettrais sous mon oreiller. Comme ça je dormirai mieux. »
Elle croisa son regard tout en serrant la photo dans ses bras comme s’il s’agissait d’une peluche. Pedge secoua la tête, quand même satisfaite d’avoir fait plaisir à la jeune femme excentrique.
« Je te donnerai une copie, promis ! Comme ça tu pourras la déchirer, la brûler ou la garder. Je sais pas ce que tu en fais, des photos, toi ! »
« Elle ira rejoindre les photos que j’ai dans mon album. », répondit Pedge tranquillement en continuant de s’équiper.
Nelly s’interrompit quelques secondes, complètement surprise, avant de souffler un « C’est vrai ?!? » chargé d’espoir. Elle avait l’habitude des regards noirs, des invectives, des regards en l’air et des soupirs des gens qu’elle appréciait de cette façon si particulière. La réaction de Pedge était radicalement différente de ce qu’elle avait connu à son dernier briefing et, malgré le fait qu’elle tentait de le dissimuler, elle en fût particulièrement touché. Son appareil encore serré contre son coeur, elle considérait son amie sous un jour nouveau, chargée d’émotions, en peinant à croire que son lieutenant adoré avait joué le jeu. Du coup, Nelly ne pu s’empêcher de lui sauter dessus. Un calin, au moment où elle s’y attendrait le moins, puis la petite récupéra son sac avant de s’en aller en s’écriant gaiement : « Ninjaaaa…merci Pedgeuuuuu ! ».
Elle avait accompagné sa joie excessive de deux petits bonds avant de disparaître de l’armurerie.
Il était temps de rejoindre les autres au téléporteur. Mais Nelly fit un détour pour récupérer du matériel particulier. Forcément, elle était en retard de quelques minutes mais le groupe était présent devant le téléporteur. Heureuse comme tout, et loin d’être intimidée, elle sautilla jusqu’à l’attroupement. Elle s’exclama en montrant un tas de bracelet jaune pétard :
« J’ai trouvé les trucs qui pue anti-bestioles !!! Vous en voulez les filles ? On sera protégé comme ça. Et elles iront toutes sur Monsieur Ford ! »

Équipement :
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Mer 18 Oct - 22:57

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Quand on lui avait demandé de participer à la mission d’exploration d’une zone très peu connue de la cité pour faire office de « médecin » dans la mesure où personne d’autre n’était disponible, Natasha avait dit oui tout en se demandant si elle avait bien le profil pour gérer si les choses dérapaient. On lui avait vendu la chose en lui disant qu’il valait mieux que quelqu’un qui maitrisait parfaitement les gestes de premiers secours et qui avait des connaissances, même très fines en médecine allopathique, valait mieux que personne du tout. La kiné avait émis quelques réserves tout en sachant parfaitement que l’argument était juste. Soit. Elle releva donc le nom de la botaniste en lien avec la mission et lui rendit une petite visite le soir même après son travail pour lui demander plus d’informations sur le type d’environnement auxquels ils allaient être confrontés afin de prévoir le matériel médical le plus adapté possible. Marie lui avait donc parlé de la faune et de la flore avec cette lueur dans le regard qui lui disait qu’elle était passionnée par son travail. De son côté, Natasha notait surtout qu’elle allait devoir se former en quatrième vitesse sur les différents poisons de reptiles et les antidotes adaptés, tout en sachant que les animaux n’étaient pas ceux de la Terre et qu’ils n’étaient donc pas certain que les anti-venins allaient être efficaces à cent pourcent. Décidément, cette mission promettait d’être… spéciale. La botaniste la brieffa autant que possible sur ce qu’ils savaient des lieux et de leurs occupants et promit à la kiné de lui apporter les anti-venins le lendemain.

Le jour J, Natasha se présenta en avance, comme d’habitude et salua les quelques personnes présentes qu’elle reconnaissait ainsi que les autres. Amusant, il n’y avait pas tant de visages inconnus que ça finalement. Enfin, elle ne pouvait pas non plus dire qu’elle les connaissait bien mais ils ne lui étaient pas parfaitement inconnus. Alek avait été son patient pendant plusieurs semaines après les évènements de mai, elle avait rencontré le Major Frei au gymnase un mois plus tôt, Marie la veille, et Aiden pendant la fête dans le hangar avec le paintball. Avant de s’assoir, elle fit un petit croché pour faire un câlin à Kalash. Ce chien était vraiment trop mignon !

Quelques minutes plus tard surgit un nouveau visage et Natasha reconnut la nana hystérique du paintball. Intérieurement, elle se dit que cette exploration allait être encore plus imprévisible que prévue. Lorsque Nelly commença son sketch avec le scotch, Natasha détourna le visage pour éviter d’être vu en train de rire, ne voulant pas prendre le risque de vexer quelqu’un. Cette femme avait le même genre de comportement qu’elle-même et Sheppard avaient eu en respirant des spores de champignon qui les avaient tous les deux fait replonger en enfance trois mois plus tôt. Il fallait toutefois noter une différence de taille avec eux : pour la soldate, ce comportement était naturel.

Marie fit son brieffing et Natasha tiqua lorsque la botaniste parla de ce qui était arrivé au colonel. John avait été mordu par un genre de… truc… serpent ? Elle espérait qu’il allait bien et nota dans un coin de sa tête de lui rendre visite après leur retour de mission. Le reste du brieffing se passa plus ou moins calmement (si on oubliait Nelly), tout le monde écouta avec attention avant de poser d’éventuelles questions et de se disperser pour aller s’équiper. De son côté, Natasha décida d’aller droit vers le major. N’ayant pas l’habitude des missions d’exploration, elle préférait avoir les conseils d’une personne expérimentée plutôt que de tout faire de travers.

-Major, vous avez une minute à m’accorder ? Lança-t-elle en allant à sa rencontre. J’aimerai avoir votre avis sur l’équipement que je devrai emporter pour ce genre de mission, étant donné le terrain atypique…

-Bien sûr, allez-y, je vous écoute.

-Y a t-il certains objets indispensables à emporter d'après-vous ?

- Vous serez responsable de la trousse de soin. Munissez-vous aussi d'une radio, d'une lampe torche, d'anti parasites et d'un kit de récolte. Ca vous ira ?

-Ok, et pour les vêtements ?

- On vous fournira une combinaison étanche, habillez-vous de manière confortable en dessous pour éviter de peiner à nager si jamais vous vous retrouvez à l'eau.

-D’accord. Est-ce que je dois emporter un appareil photo ou une caméra ?

- J'aurais une caméra sur moi mais si vous voulez prendre des clichés je n'y vois pas d'inconvénients. Veillez juste à protéger votre appareil photo de l'humidité.

Natasha acquiesça et réfléchit un instant. Ok pour l’équipement, maintenant il fallait qu’elle s’organise sur le plan médical.

-On va faire des équipes et se séparer, n'est-ce pas ?

- Etant donné la zone à couvrir, je pense que c'est probable. Cela vous inquiète ?

La rouquine eut un léger sourire. Inquiète ? Bien sûr qu’elle l’était, comme les autres. Après tout ils allaient se confronter à un environnement inconnu et hostile. Mais ce n’était pas la raison de sa question.

-Non, je réfléchi juste à comment répartir le matériel médical en fonction de. Il va falloir que je distribue les anti-venins, si on se sépare je ne pourrai pas être partout à la fois en cas de problème.

- Vous faites bien.

Natasha acquiesça et réfléchit un instant avant de reprendre :

-Vous avez des nouvelles du colonel ? Il va bien ? Demanda-t-elle, inquiète.

- Le colonel va beaucoup mieux, après tout ce qu'il a vécu, c'est un peu la routine pour lui de frôler la mort...

Pouvait-on jamais s’habituer à ça ? Elle n’avait pas tort dans le fond, John était surement habitué à ce genre d’accident, plus qu’elle en tout cas. En ce qui la concernait, elle ne pensait pas pouvoir arrêter un jour de s’inquiéter en sachant les personnes qu’elle appréciait gravement blessées ou en danger de mort. Pourtant c’était un peu le quotidien de tout le monde sur Atlantis : on risquait sa vie très régulièrement.

- J'imagine... répondit-elle sans conviction. Il est à l'infirmerie ?

- Il a été autorisé à sortir mais il est encore contraint au repos, le temps que les effets secondaires du venin se dissipent.

Ah ! Si on lui avait donné l’autorisation de sortie c’est qu’il allait nettement mieux. Bon, ça la rassurait de savoir ça, elle pouvait partir en exploration l’esprit tranquille.

-Ok, tant mieux ça me rassure.

Elle se tourna vers la botaniste.

-Marie, vous avez les anti-venins ?

Souriant à la botaniste, elle récupéra le précieux matériel et fit un signe de la main aux deux femmes.

-Je vais aller chercher mes affaires, à tout de suite !

Et elle s’éclipsa pour s’équiper correctement avant de se présenter à l’ascenseur un moment plus tard. Tout le monde était là – enfin presque- et la dernière tête ne tarda pas à se présenter avec de supers bracelets anti-bestioles.

-Chiche ! Ils sont fashions en plus, pouffa-t-elle en tendant la main pour en attraper un et le glisser à son poignet. Bon, tout le monde est là ? Je vais vous demander de m’écouter une petite minute ! Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Natasha Avalon et je suis kiné. C’est moi qui vais avoir la garde de la trousse médicale et je ferai de mon mieux pour m’occuper de vous si vous vous sentez mal. On va faire des équipes et se séparer, donc je vais distribuer à chacun d’entre vous des anti-venins ainsi qu’un aspivenin pour que vous puissiez réagir rapidement si quelque chose de venimeux vous mords.

Elle passa les quelques minutes suivantes à prendre le temps d’expliquer comment l’aspi-venin s’utilisait et les différences entre les différents antidotes avec leur marge de fiabilité variable, puis fit la répartition et répondit aux éventuelles questions.
 
Chaque membre du groupe peut ajouter dans son inventaire :

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Equipement de Natasha :
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Jeu 19 Oct - 18:47

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Mais où est-ce que ce fichu dossier est passé ? Rah, c’est pas possible, je retrouve jamais rien dans ce fichu laboratoire ! Je m’avance vers un nouveau meuble, ouvrant les tiroirs, manquant de m’évanouir à la vue d’une épaisse pile de rapports en tout genre que je… Enfin, que les botanistes de la cité avaient subtilement camouflé là dans l’espoir de pouvoir reporter cela indéfiniment ! Je tente de précautionneusement soulever quelques cartables, hésitant, et finalement la catastrophe arrive, attendue. Les dossiers glissent doucement, avant de s’étaler un peu partout sur le sol, quelques feuilles s’envolant au passage sous l’effet de la dépression laissée par l’énorme tas d’obligations, désormais étalé en éventail partout par terre. Oh merde ! Je vais mettre des heures à reclasser tout ça…

Le bruit caractéristique de la porte du laboratoire qui s’ouvre me fait sursauter. Comme par instinct, je file un coup de pied dans le tas de rapports indigestes, la camouflant habilement sous le meuble. C’est Marie, qui revient de je ne sais où. Peut-être qu’elle sait où est passé ce maudit rapport ?

Ah ! Vous êtes là ! J'ai besoin du dossier sur la plante carnivore de LK-390 ! Heu... Vous étiez où en fait ? Il y avait une réunion ce matin ?


Je tente de me creuser la cervelle, à la recherche d’une potentielle réunion que j’aurais pu oublier… Heu… A bien y réfléchir, j’en aurais pu au moins en oublier une trentaine. Mais en même temps, je reçois des milliers de rappels et de mails par jour, comment vous voulez que je fasse !... Enfin… Bon, peut-être que c’est quelques dizaines seulement, mais j’ai du travail par-dessus la tête ! Par exemple, heu, j’ai des centaines de dossiers à compléter !...

Bah oui Mike, j’ai dû faire le briefing de la mission dans la forêt mystérieuse, comme j’ai involontairement empoissonné Sheppard avec la "serliane". Je vous ai envoyé cinq mails pour que vous veniez… ça ne m’arrange pas de les suivre a distance.


Elle soupire, visiblement ennuyée. J’écarquille les yeux, répondant sur le coup.

Vous avez empoisonné Sheppard ?! Mais vous... Heu... Attendez, QUOI ?!


QUOI ?! UNE MISSION ?! LA FORÊT ?! Oh non, non, non, j’attends ça depuis des mois ! Fichus mails, il me faudrait une secrétaire pour tous les traiter ! Sans plus attendre, je m’élance hors du laboratoire, la voix de ma collègue, rouge de honte, tentant de m’interpeler.

Mike ! Mais vous allez où !!!!


Pas le temps d’expliquer ! Je m’élance dans la première cage d’escalier, manquant de me casser la figure à la quatrième marche… Houla… Pas le temps de ralentir ! Je fonce jusqu’au téléporteur, brutalisant le bouton indiquant le poste de contrôle de la cité. Il me restait un dernier espoir ! Hoffman ! C’était mon dernier espoir ! Le flash lumineux me déplaça directement au téléporteur de la tour centrale, et je m’élançais vers l’extérieur, bousculant au passage une technicienne dont la bouteille d’eau se renversa sur sa chemise. Je rougissais de plus belle, bredouillant une excuse, avant de filer, n’ayant pas une seconde à perdre. Sur mon passage, mes collègues me regardent avec de grands yeux ébahis, ne comprenant sûrement pas mon empressement. De tout façon, ils ne comprendraient pas si je leur expliquais ! Cette forêt pourrait contenir des centaines de nouvelles espèces à répertorier ! Non mais imaginez, des plantes mi-animaux mi-végétaux ! Imaginez toutes les avancées technologiques possibles ! Et s’il y avait des espèces intelligentes dans le tas ! Et si… Et si… Houla… Je crois que j’ai un point de côté… Me tenant les côtes, je parcours les derniers mètres en gémissant, jusqu’à finalement poser une main victorieuse sur la poignée de la porte estampillée « Hoffman ». Sans même prendre la peine de frapper, je l’ouvre en grand d’un seul coup, m’appuyant sur la poignée pour éviter de défaillir.

Hoffman... Mission... Je peux...


J’étais complètement à bout de souffle, et les mots se mourraient dans ma respiration saccadée. En fait, Hoffman n’était pas tout seul, ils étaient deux. Il y avait une jeune femme avec lui. Le responsable administratif me dévisageait avec son éternel air froid et flegmatique, avant de s’avancer vers moi.

Eh bien Sir Femens… reprenez votre souffle et dite moi pourquoi vous avez détruit la charnière de ma porte.

Je déglutis difficilement, rougissant, tentant de calmer L’HORRIBLE douleur que je ressens au niveau de mon flanc droit. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres, me redressant légèrement, prenant une grande inspiration pour me calmer.

Laissez-moi partir avec l'expédition qui va dans la forêt inconnue ! J'attends ça depuis des mois ! Je vous en prie, je promets d'être prudent !


Je lui faisais de grands yeux de chaton désespéré. En même temps, c’était bien Isia qui me surnommait « Chaton », non ? Alexander semble réfléchir quelques secondes, tandis que la femme l’accompagnant me lance un regard rempli d’éclairs. Je rougis un peu plus, faisant un petit signe de la main en mode « Coucou, désolé hein… ».

L’équipe doit être au téléporter de la zone administrative dans moins de 20 minutes... Dépêchez-vous.

20 MINUTES ? Mais… Ohlalalala ! Je bredouille un petit « merci », avant de m’élancer vers l’extérieur.

La prochaine fois Sir Femens… regardez vos mails.

J’y penserai, oui ! Je refais le chemin inverse, ne ralentissant pas la cadence. Et… Le point de côté qui revient ! Mais c’est pas possible ! J’atteins finalement le téléporteur, direction les laboratoires ! Deux minutes plus tard, je rentre en trombe dans le laboratoire. Je m’approche d’un gros placard, que j’ouvre en grand. C’est bien la seule partie du laboratoire qui est rangée ! On trouve ici tout le nécessaire pour partir en mission.

Eh bien ? Vous faites quoi Mike là ?

J’attrape un gros sac à dos, dans lequel je commence à fourrer du matériel. Tablette, recharges, analyseur… Tout y passe !

Je pars en mission avec eux ! Vous avez de l'anti-venin ?


J’attrape un second sac, un sac de sport en bandoulière cette fois, dans lequel je commence à fourrer divers sachets plastiques, des boîtes, et tout ce qui pourra accueillir des prélèvements ! Pas le temps de réfléchir ! J’attrape aussi quelques rations que je cachais là -Pour ma consommation personnelle lorsque… Heu… Je travaille tard le soir !-, que je mets précautionneusement dans la poche avant de mon sac à dos. Dans mon dos, Marie tape dans ses mains.

Ah bon ? Parfait ! Ah ça me rassure je n’avais pas envie de guider Frei comme un pantin, même si coincée comme elle ait, elle doit avoir l’habitude !

Je n’écoute que d’une oreille, trop occupé à bourrer le matériel dans mon sac. Marie arrive à ma hauteur, calant un petit sac dans mon sac à dos.

Tenez… et au faite merci pour le calle meuble !

Je prends soudainement conscience qu’elle a dû trouver ma bourde cachée sous le meuble… Je rougis légèrement, fermant mes sacs à toute vitesse, avant de les mettre sur moi… Autant le sac à dos tout seul, ça devrait passer, autant les deux sacs en même temps, ça risque d’être lourd à balader tout le long… Mais bon, j’aurais des porteurs à ma disposition !

Merci beaucoup ! Heu... Je dois filer maintenant, à plus tard !


Je m’élance vers l’extérieur, ne remarquant pas la barre chocolatée qui tombe de mon sac au passage aux pieds de Marie. Je clopine le plus rapidement possible dans les couloirs, chargé comme un mulet. Direction l’armurerie ! Je n’aime pas trop me servir d’armes, mais dans cette forêt sait-on jamais… Même si je n’ai AUCUNE intention de prendre le risque d’endommager la MOINDRE découverte ! J’atteins le téléporteur, direction, armurerie. L’armurier me regarde arriver avec des grands yeux, et avant qu’il n’est la temps de prendre la parole, je lève la seule main que je n’utilise pas.

Je pars en mission dans la forêt de la cité ! J’ai besoin d’équipement !


L’armurier semble sceptique quelques secondes, mais finit par opiner, apportant le reste de mon équipement. Parfait, tout est bon ! Chargé encore plus, je le remercie rapidement, avant de m’élancer vers l’extérieur, consultant ma montre. QUOI ?! DEUX MINUTES ?! NON, NON, NON, CA VA PAS TU TOUT LAAAA. Je cavale aussi vite que je le peux dans les couloirs, droit en direction du téléporteur. Ils sont là ! Ils sont tous là ! Et… NON, LA PORTE SE FERME !

HEEEY, ATTENDEZ MOOOI !


J’accélère la cadence. La porte se ferme doucement. Vite ! Vite ! VIIIITE ! Je m’élance au dernier moment, la porte se refermant juste derrière moi. Je m’étale dans la petite cabine, le sac de sport contenant le matériel pour la récupération se déversant sur le sol, des pots, des boites et des sachets s’éparpillant un peu partout dans le téléporteur. Quant à moi, je reste au sol quelques secondes, reprenant difficilement ma respiration. Je relève finalement les yeux vers la propriétaire de la paire de ranger juste face à moi, la bien-nommée Major Frei.

Heu… Bonjour ! Je, heu, dois vous accompagner !


Je me racle la gorge, me redressant légèrement, extrêmement mal à l’aise.

Equipement:

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Ven 20 Oct - 16:52

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MJ 24 : Au cœur de la cité


Chronologie : 18 octobre 2017

Nouvelle mission, nouveau briefing, nouvelle équipe. Ou presque. Au final, dans la team qui s’agençait sous ses yeux, Pedge connaissait tout le monde ou presque. Seule deux femmes lui étaient totalement inconnues. Une occasion de rencontrer encore de nouvelles têtes. Deux civiles pour cinq militaires, c’était pire que l’escorte présidentielle… Le niveau de menace devait être jugé suffisamment élevé pour mobiliser autant de ressources du côté gris, ou alors, les deux jeunes femmes étaient des éléments vraiment très importants de l’expédition qui nécessitaient que les moyens soient mis. Qu’importe, de toute façon, ils allaient tous être fixés au briefing. Les considérations hommes/femmes n’effleurèrent même pas l’esprit de la texane qui ne réduisait pas l’équipe à cet aspect-là. Elle préférait voir dans les personnes réunies ici, des compétences et des forces mises en communs pour réaliser à bien les différents objectifs qu’on allait leur demander. Tout le monde s’installa, avec ou sans collation. Pour sa part, ce serait sans. Elle sortait de table, le ventre bien rempli et elle n’avait pas besoin de plus.

Comme d’habitude, le sous-lieutenant était moulé dans son uniforme, impeccablement repassé, lissé des faux plis, et tiré à quatre épingles. Comme d’habitude, elle essayait d’incarner un modèle de rectitude et de droiture, tant pour ses subornés que pour ses supérieurs, mais avant tout pour elle. Elle avait les cheveux tressés de façon stricte, si ce n’était les habituelles deux mèches rebelles qu’elle rangeait derrière ses oreilles, et qui encadraient, quand elles se sauvaient, son minois légèrement maquillé. L’essentiel de son équipement était déjà prêt à l’armurerie, et elle n’aurait qu’à y retourner ensuite quand les modalités de l’expédition seraient connues. A 13H pétante, c’était partie pour la foire aux explications. Et la foire aux conneries… Nelly était intenable, et heureusement, Pedge avait prévu le coup en se mettant pile entre deux personnes. Elle était en train de se scotcher la main, surement pour ne pas se laisser tenter par quelques chatouilles sur le Major Frei. Cette fille avait vraiment un problème. C’était tellement peu discret qu’elle se tapait l’affiche. Allen ne la comprenait vraiment pas, mais bon, elle se satisfaisait de se dire qu’elle n’était pas à côté d’elle, qu’elle n’était pas officier, ni officier en second (puisque Ford était là pour suppléer Frei) et que du coup, elle n’aurait pas à la gérer pour le moment.

Toujours est-il que Pedge avait entendu parler du niveau découvert par le colonel Sheppard, sans trop savoir ce dont il retournait exactement, si ce n’était qu’il était assez hostile. Savoir qu’il y avait ce genre d’endroit dans la cité était assez déroutant. Quand la botaniste afficha une image de l’endroit, ce n’était plus déroutant du tout, c’était juste dépaysant. Cela ne ressemblait en rien aux autres ailes de la cité déjà découvertes. C’était quand même sacrément surprenant. Ils allaient partir là-dedans, tout en restant ici. La jeune femme qui faisait le briefing n’était pas très à l’aise, mais elle leur fournissait une dose d’information convenable, et c’était là l’essentiel. Elle était mignonne avec ses cheveux roux, et son petit air de victime donnait envie à Pedge de la titiller, de la bousculer, de la faire rougir, bref, de lui faire perdre ses moyens. Seulement voilà, elle était dans un contexte professionnel, et elle ne pouvait pas se laisser aller à ce genre de pulsion primaire et purement dominatrice.

La texane se demandait si la végétation qui avait fusionné avec des animaux était purement naturelle, ou si les anciens les avaient aidés… Toujours est-il qu’elle essaierait de garder un œil partout, et même si elle ne craignait pas les petites bébêtes, elle n’aimait pas trop en voir sur elle. Surtout quand ça ressemblait à une araignée. Toujours est-il qu’elle avait déjà vu le fameux « Yaya ». Ce dernier lui avait plus ou moins sauvé la mise en janvier alors qu’elle défendait l’infirmière Deltour contre deux soudards qui venaient l’intimider pour récupérer les pass de l’infirmerie. Ce combat au corps à corps avait été d’une rare violence, et elle s’en était tirée avec une commotion et des bleus. Le petit serpent avait fait tomber un de ses agresseurs dans les escaliers, puis l’avait mordu une fois que Pedge lui avait bourré le mou à coup de pied. Bref, une coopération qui avait bien fonctionné même si elle était trop sonnée ensuite pour ne plus se souvenir de ce qu'était devenue l'étrange créature. Il était probablement repartie avec l’infirmière.

La fin du briefing fut ponctuée par la traditionnelle demande de questions. Et Pedge en avait, au moins une.

« Est-ce que lors des précédentes visites, la faune et la flore, voir les deux apparemment, étaient particulièrement agressives ? »

Pedge pensait connaître la réponse, étant donné le nombre de militaire mobilisé, mais il fallait être certain. Surtout que Yaya ne semblait pas particulièrement agressif envers les humains. Du moins, ceux qu’il protégeait. Il allait falloir faire un point sur l’équipement aussi.

Marie toisa directement la jeune femme et semblait réfléchir. En réalité elle canalisait son stresse. « Nous ne sommes pas restée longtemps… on a pris peur en voyant les arbres bougés et une liane immense s’est dressée devant nous tel un cobra… On l’a zaté… et puis on est parti en prenant ce qu’on pouvait… donc la faune si on peut dire que c’est de la faune nous a impressionné. Et pour nous elle a été agressive oui. »

Pedge acquieça. Sa réponse entraînait une autre question :
« D’accord. Et en ce qui concerne l’eau ? Des prélèvements ont été fait ? », elle voulait savoir par là si elle était toxique ou pas, si jamais ils venaient à tomber dedans… Faut dire que la couleur verte pouvait avoir plusieurs significations, et elle était curieuse de savoir si c’était naturel, chimique, dangereux ou non.

« Non… mais on a eu aucun effet secondaire. »

C’était déjà ça, même si scientifiquement, c’était discutable. Sur le long terme, on en savait rien. Peut-être que l’utilisation d’un canot pneumatique ne serait pas de trop, voir d’embarquer du matériel de plongée sous-marine… Après tout, s’ils devaient explorer la zone, ce ne serait pas fantasque. L’eau devait renfermer des secrets elle aussi.

« D’accord merci. », fit-elle simplement, cogitant sur les données pour voir si d’autres questions lui venaient. La présence de l’eau semblait assez importante sur les images. « Une dernière chose, vous dites qu’il n’y a pas eu d’effet secondaire, ça veut dire que vous étiez dans l’eau à votre arrivée ? Ou que vous êtes tombées dedans ? Vous aviez pieds ? Il y avait des zones sèches ? », enchaina-t-elle un peu rapidement.
« Ah notre arrivée non. On était sur un sol. Feuillage boue et d’autre tas étaient devant nous. C’est après qu’il y a commencé à avoir de l’eau. Avant qu’on fasse demi-tour nous en avions à mi genoux… » Enfin elle montra pour sa taille, étant plutôt grande.

La texane opina du chef une nouvelle fois. Elle pensait avoir fait le tour. Avec ces informations, ils pouvaient tous adapter l’équipement en conséquence. C’était d’ailleurs l’étape suivante: Aller s’équiper. La jeune femme était en train de s’équiper à l’armurerie quand Nelly lui tomba dessus. Elle s’était contenue jusqu’à présent, et Pedge joua le jeu de la photo. C’était bien un élément qu’elle ne refusait pas, étant elle-même fan de photographies, même si elle préférait les récolter de tierce personne que de les prendre elle-même. Elle possédait d’ailleurs un album souvenir dans ses quartiers, seul objet personnel qu’elle avait eu le droit de prendre pour cette expédition. Une forme de mémoire photographique de différents moments de vies au cours de sa carrière, et plus largement, de sa vie.

Elle opta pour un treillis motif Woodland, mais elle fit l’impasse sur la veste, préférant rester en débardeur réglementaire au couleur de son pantalon. Elle était certaine qu’il allait faire chaud, et l’humidité ambiante allait en rajouter une couche pour les enfermer dans une sensation désagréable de moiteur fétide. Elle détestait les climats tropicaux. C’était chiant, et on ne pouvait rien y faire. C’était quand même mieux de se retrouver dans une zone froide. Au moins, il suffisait de se couvrir pour ne plus ressentir les effets du frois, encore qu’il fallait être prudent si les températures étaient vraiment basses. Mais la chaleur, même tout nu, on continuait d’avoir chaud. Toujours est-il qu’elle roula proprement une veste qu’elle glissa dans son sac, si jamais la mission devait s’éterniser plus que prévu. A la réflexion, elle glissa des affaires de rechange, qu’elle doubla dans un sac étanche pour ne pas les retrouver humide dans son sac réglementaire, malgré qu’il sera recouvert d’une toile étanche… Tous militaires qui se respectent savaient très bien que ce genre de toile était étanche que quelques temps. Elle embarqua également deux gourdes, car l’humidité combinée à la chaleur déshydratait très vite. Elle compléta son sac par divers objets utiles puis elle s’occupa de la partie armement. Comme toujours, elle prenait son Colt M4 en mission, une arme de poing, ses deux lames de lancer offertes gracieusement par une chirurgienne qui aimait découper saignant, son couteau de combat et autres joyeusetés de ce genre. Bien entendu, elle prit le temps de vérifier elle-même si son arme fonctionnait et si elle était parfaitement nettoyée. L’environnement serait assez difficile déjà pour qu’elle ne parte pas avec un handicap technique qui aurait pu être évité.

Une fois équipée, elle glissa ses jambes dans la combinaison NBC, qu’elle noua autour de sa taille en attendant. Elle verrait si elle l’enfilerait complètement ensuite. C’était l’horreur absolu ce truc. Comment se rajouter un vêtement qui ne laissait passer ni l’eau, ni l’air, que ce soit d’un côté comme de l’autre. Autant dire que la transpiration allait rester dedans, et qu’elle serait encore plus moite qu’à l’air libre. Mais bon, c’était une protection nécessaire contre les bestioles, les toxines et autres conneries qu’ils pourraient trouver là dedans. S’il fallait aider à porter un canot pneumatique, elle filerait un coup de main.

Devant le téléporteur, elle compléta son sac avec les produits que la kiné leur donna pour lutter contre d’éventuelles morsures venimeuses. Par contre, elle refoula Nelly et ses bracelets top moumoute qui puaient et qui ne servaient à rien de toute façon. L’arrivée du dernier compagnon du devoir se fit à plat ventre dans le téléporteur embaumé par les anti moustiques. Il aurait très bien pu prendre le suivant plutôt que de se faire mal. Ce n’était pas la Porte des Etoiles qu’ils venaient de passer, mais un simple téléporteur de la cité. Enfin bref. Le sous-lieutenant ne le connaissait pas, mais son uniforme rappelait sans mal celui des scientifiques. Un civil de plus à protéger. C’était qu’à deux pour cinq militaires, la mission était déjà compliquée, alors à trois…, pensa Pedge avec ironie. C’était bon de repartir en mission avec un groupe conséquent. Depuis la Magna, la jeune femme avait effectué pas mal de chemin, surtout sur le plan mental. Elle avait repris ses habitudes, sa confiance en elle, son arrogance coutumière, et sa neutralité « Freigendaire ». Cela lui faisait plaisir également de revoir Hamilton, son copain de dégommage de femelle Wraith en chaleur. Quand elle croisa son regard, elle lui fit un petit signe de tête, histoire de. Il l’interpréterait comme il voulait. Faudrait vraiment qu’elle apprenne à le connaître quand même… Ce n’était que la troisième fois qu’elle se retrouvait dans une mission avec lui, une belle statistique mine de rien.

C’était sa deuxième mission en tant qu’officier, après celle catastrophique chez les consanguins amateurs de zoophilie, et elle espérait qu’elle serait tout aussi intéressante que la précédente, au moins sur le plan des découvertes, à défaut de celui relationnel.


Equipement de Pedge:

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 21 Oct - 15:45

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Au coeur de la cité


La moiteur d'Atlantis
Chronologie : 18 Octobre 2017


Comme a mon habitude, j'étais levé aux aurores. Douche, pause pipi et je mets mon short et mes chaussures de running, puis direction la plage pour 5 km de course dans le sable et l'eau de mer alternés, un détour dans la forêt via un jumper qui va sur le continent, et encore 1km de parkour pour la forme. Un autre jumper pour revenir à la cité sauf qu'à un km de la cité je saute dans l'océan, pour un petit dos crawlé jusqu'à la plage. Je suis rentré dans ma piaule, encore une douche plus rapide que l'autre et je m'habille en bon militaire de l'US Army, en fait je devrais dire la Frei Army depuis ma punition, je m'étais découvert un respect sincère, une loyauté indéfectible et une admiration sans bornes pour cette officier d'exception. Je me fouts qu'elle soit de sexe féminin, l'exemple de ma grand-mère m'a habitué à penser que le sexe n'est pas un critère de capacité intellectuelles. J'ai aussi rencontrés plus de gros connards bas du front que de folles hystériques et caractérielles (Isia comprise !). Elle me traite, je penses, avec respect et justice, mon statut de mutant et de perpétuel malade d'addiction à l'enzyme, bien que présent dans son esprit, j'en suis sûr, ne l'empêche pas de me considérer comme un officier du SGC et de fait, d'attendre de moi que je me montre digne de mon grade et de mon uniforme. Aussi, en cas de rencontre fortuite dans les couloirs ou de convocation surprise dans son bureau, je mettais un point d'honneur à être impeccable, rangers cirées et tout ! Une fois fin prêt, je suis aller voir mes potes de la patrouille de nuit.

Le poste de sécurité était comme à son habitude en pleine activité. L'officier de sécurité de semaine me fit signe quand il me vit, je vins le voir, le saluais et il me tendit une note sur sa tablette : On demandait ma présence pour une expédition d'exploration, aujourd'hui à 13h en salle de briefing. Je pris connaissance des données de la mission, une forêt intérieure ? Genre jungle, ok ! Faune et flore inconnues, possiblement dangereuse, symbiose entre plantes et reptiles ? Chouette ! Les objectifs sont clairs, les dangers inhérents à ce milieu exotique beaucoup moins ! Bon ! Je vais devoir penser à ce que l'on doit prendre pour minimiser les dangers. On a qui avec nous ? Le Major Frei ! Bien un bon chef pour prendre la responsabilité de la mission, tant mieux ! J'aurais craint que ce soit moi l'officier en charge, j'ai encore en mémoire le fiasco de Renégat (les conditions sont différentes mais quand même !), Allen, notre nouvelle officier, bien on a déjà un bon trio de winner avec elles deux et moi !(oui, aucune modestie : je suis un bon officier en second !), Oh mon Dieu ! Bricks ! C'est pas la folle hispanique qui harcèle Frei sans arrêts ? Si c'est elle, ça promet ! Je supposes que venant du Dédale elle sait garder la tête froide quand il le faut ! Je ne suis pas un modèle d'équilibre mental non plus ! Ensuite ? Ah, Hamilton ! Je l'ai pas vu depuis notre échange de politesses, j'ai appris qu'il avait fait un séjour en infirmerie, il faudrait que j'enterre la hache de guerre, m'excuser déjà ! Il en fera ce qu'il voudra mais pour moi, on repartira de zéro. Natasha Avalon ? Ah oui ! La belle Kiné ! Et ...Norah Ayoun ? Connais pas ! Elle est ...archéologue ! Euh ? Ouais, pourquoi pas si on part sur la recherche de traces de lantiens. Bon, ben voilà qui prouve que c'est le mâle qui est le sexe faible : deux types pour toutes ces femmes, dans un lieu chaud et humide, on dirait un scénar de films porno !

Je m'étonnes que la présence de Femens ou d'un autre botaniste ne soit pas requise mais l'officier me dit, en reprenant sa tablette, que c'est pas à lui qu'il faut demander mais à ceux qui gèrent la mission. Il a raison ! Je salues l'officier, les gars présents et vais me préparer mon équipement de mission : pour une fois j'optes pour un Famas G2, il résiste mieux en milieu humide que d'autres FdA. je prends deux chargeurs de secours, un Jericho 941, approvisionné lui-aussi et avec deux chargeurs de secours. Un holster d'épaule, si on doit marcher dans l'eau, ce sera plus pratique. Un gilet MOLLE, deux grenades incendiaires au napalm (vu l'endroit c'est plus correct), deux gourdes que j'irais remplir plus tard, une radio, Mon couteau commando glissé dans ma ceinture dans une gaine de cuisse. Une corde, un grappin, Des lentilles de vision nocturnes pour faire face à la pénombre des sous-bois. 5 tubes de cyalume blanche, une boussole, 6 serflex, un grand sac à dos, dans lequel je met une tente, une bâche étanche, des pastilles de purification d'eau (trois tablettes soit 36 litres potentiels), des pastilles de sel pour les cas de déshydratation (trois tablettes soit environ trente), des allume-feu avec leur plaque-réchaud en kit, un briquet tempête et une pierre de silex pour faire bonne mesure. Une boite de rations de combats pour 5 jours, six barres énergétiques et je vais remplir mes gourdes en y versant une boisson énergétique venue droit du gymnase, ma cagoule de sniper en guise d'écharpe et une casquette, un détecteur de vie et une machette. Je passe aux labos zoologiques et demande pistolet à seringue hypodermiques et du répulsif liquide et en granulés contre les serpents, je trouve un dispositif à ultrasons, je l'emprunte aussi !

Comme je me dis que les autres n'y penseront pas, je prends un autre sac que je remplis avec une ration de combat par personnes pour 5 jours, une machette pour deux, 4 barres énergétiques par personne, et une bouteille de RedBull par tête de poupée (oui, les têtes de pipes, c'est pour nous, les hommes !), je regardes pour voir si je n'ai rien oublié en espérant que Frei ou Allen ou la responsable médicale, auront pensée à d'autres choses utiles. Je prends tout ça avec moi et vais déposer ça dans ma chambre en attendant l'heure du briefing. Ce que j'ai fait pour m'occuper ? Bof, de la muscu, des exercices de tirs, des consultations sur les reptiles et la flore tropicale, certains articles étant signés soit Femens soit Escculia, d'où est-ce que je connais ce nom ? Je regardes mon mail de convocation :

Ah oui, c'est elle qui fait le briefing avec Sheppard ! A 1230,je plie les gaules sac sur le dos, l'autre en main droite, Famas sur la poitrine en bandoulière, je me rends vers la salle de briefing; Je suis de suite attaqué par les effluves charmants des parfums de ces dames. Non mais, franchement ! C'te photo que ça ferait ! Que de la bombasse ! Et intelligente en plus ! Pour Bricks je sais pas : son numéro de dérouleuse de scotch, moi ça passe pas ! Mais bon ! Le Major sait sûrement mieux que moi comment la gérer ! Après avoir saluer comme il se doit mon officier supérieur référent, fit un signe de félicitation pour la promotion de Allen, un salut simple à Hamilton et fais mon plus beau sourire aux autres civiles, je m'installais debout contre un mur, près de l'entrée, sacs posés au sol. Pas de Femens, pas de Sheppard, c'est louche ! Finalement c'est une jolie rousse qui s'amena, elle semblait stressée, et pour cause : Sheppard étant à l'infirmerie suite à un accident malencontreux, elle s'occuperait de la cession. Elle se présenta, j'avais pas vu que Sheppard était blessé, ma réquisition surprise m'avait un peu déconcentrée. Bon écoutons la miss Botany bay ! Son exposé est clair, concis et précis, pas mal pour une débutante dans l'exercice ! On va s'amuser, les combis me semble un inévitable supplice pour trainer dans cette "forêt des mystères" comme certains l'appelaient. D'autres posèrent des questions, j'écoutais les réponses puis les troupes se déplacèrent vers la quête du loot ultime pour notre aventure. Je m'approchais de la jeune scientifique

" Bravo professeur ! Exposé parfait ! Vous pouvez souffler !"

Marie était soulagée de voir tout le monde partir… son regard se porta sur Aiden intriguée. « Ah euh merci Lieutenant. Je ne suis pas une pro des briefings mais si ça vous a plus tant mieux »

" A l'école j'aimais bien les cours de biologie, ma prof de biolo était trop belle ! Mais bon, c'est pas pour ma biographie que je vous cause !"

« Vous êtes en train de me dire que je vous fait penser à votre prof ? »

J'éclate de rire " A part que vous êtes plus belle, non ! Elle, elle était native americaine, donc plus brune ! En fait je voulais savoir pourquoi aucun botanistes ne nous accompagne ?"

Elle se met à rire doucement avec un peu de rouge aux joues. « J’ai contacté à plusieurs reprise le Dr Femens, pour qu’il me remplace, mais il ne m’a pas répondu. Quant à moi, je ne peux pas vous accompagner » Elle lui montre son poignet bandé. Bon, ce n'était pas la vraie raison, l’autre étant qu’il y avait Frei, et elle n’était pas certaine de ne pas être tenté de la noyer ou de la laisser crever si elle se fait mordre par quelque chose de toxique. « Je vous suivrais à distance avec la caméra accroché sur Frei »

Je prend un air dubitatif, avant de sourire avec un clin d'œil : " Fremens ? Si ça se trouve, il a fait des dégâts au labo et soigne ses plaies avec son fantasme médicale ! Et le Major des fois, moins on la voit, mieux on s'porte ! Hein ?"

Marie ricana de plus belle « Oh vous êtes bien méchant avec ce docteur. Ça fait des mois qui attendait cette expéditions… mais bon, peut-être qu’il l’a eu son rencard » A la mention du major, elle eut un petit rictus au coin cynique. « Fermer les yeux, ou pousser là dans l’eau et vous ne le verrez plus. Et ça arrangera beaucoup de monde. Sinon, vous avez des d’autres questions ? »

" Je voudrais bien mais c'est mon chef et tout le monde saurait que c'est moi ! Et je devrais vous tuer après pour le témoignage ! Mais bon, vous devriez sourire plus souvent, comme moi ! Laissez pas les méchants vous enlaidire ! Euh, non je n'ai pas de questions ! Vous devriez aller lui secouez les puces au prof Fremens ! C'est comme ça qu'il aime ses femmes !", je ris doucement, ramasse mes sacs et m'apprête à sortir

Elle était pivoine et ne savait pas où se mettre « Et vous allez vous préparer. Au lieu de faire des promesses de meurtre »

Je lui fait un clin d'œil " Et vous, soyez confiante ! Vous êtes belle ! Avec ou sans lunettes ! Et je ne tue que mes ennemis ! Vous, j'vous aime bien, Botany Bay !" et je sors en riant joyeusement. Elle se mit a rire doucement.

Je me diriges ensuite dans les couloirs pour voir si nos amis s'en sortent bien, on dirait oui, bon je vais donc aller les attendre.
Je reviens vers le téléporteur, il y a encore peu de monde, avisant Hamilton je lui fait signe d'approcher en souriant, un peu gêné par ma démarche.


------- Point de vue d'Alek -----

Le regarde arriver et me parler. Bon là c'était quitte ou double, soit on se reprend le bec soit ça se calme " Je vais beaucoup mieux, merci "

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Bon il semble se demander ce qu'il va prendre sur la tronche, je peux pas trop lui en vouloir, mais je continue sans me démonter : " Tant mieux ! Tant mieux ! Mais bon, c'est pas juste votre santé qui m'amène à vous parler avant la mission ! En fait je tenais à vous présenter des excuses pour mon manque de sens commun sur Renégat, j'ai perdu mon calme, et j'ai fauté en tant qu'officier, surtout que vous n'étiez pas le responsable de ma frustration !"

------- Point de vue d'Alek ------

Eh ben celle là je ne l'avais pas vu venir ..." Je ne suis pas un soldat facile à encadrer je le sais. Je m'excuse aussi "

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Je souris et lui tend la main ! " Alors c'est pardonné ! Je vous dois un verre ! Vous êtes un bon soldat, c'est livré avec la tête de cochon !"

------- Point de vue d'Alek ------

Je lui serre la main " Je suis toujours partant pour un verre, pour le reste joker."

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" Pas de soucis Hamilton, quand vous voulez ! Et on essaie de faire bonne figure pour la gent masculine ! " je lui fais une tape amicale sur l'épaule et on rejoints le téléporteur. Je suis content : ça s'est mieux passé que je le craignais ! Bon ! Tout le monde est là, je peut distribuer mes cadeaux ! Bricks aussi a des cadeaux à distribuer, pas très réglementaire mais c'est une bonne idée et dénote un esprit d'empathie certain ! Par contre elle en oublie les protocole militaire !

" Soldat de 1ère classe Bricks ! C'est sur le dédale que vous avez appris le respect de vos supérieurs ? C'est Lieutenant Ford, je vous prie ! Bien que non réglementaire votre initiative vous honore ! Bien que je doute qu'elle ne soit que purement cosmétique ! Moi aussi j'ai des présents pour vous ! Dans ce sac ! Vous pourrez y trouver une boite en carton, ce sont des rations de combat pour une semaine, avec divers sachets lyophilisés et boîtes de conserves dont du café, du thé ou du chocolat en poudre, on doit peut-être rester peu de temps mais on ne sait jamais !" , je tends une boite pour chacun ! J'espères qu'aucun n'a trop mangés : la randonnée l'estomac plein, c'est un coup à être malade ! Bon la suite !

" Vous avez aussi un machette pour deux ! je dirais Hamilton, Allen et ..." je regarde les troupes, une machette ? Dans les mains de Bricks ? Non, on va choisir une civile, l'archéologue, oui ça semble de circonstances ! " Professeur Ayoun ! Vous devez être habitué à ce genre d'outils ! Pour le reste ! on a quatre barres énergétiques par personne et une canette de boisson énergétique, le tout à consommer quand vous manquez d'énergie pas comme friandises ! Attendez-vous à un climat chaud et humide qui va tirer vos forces au maximum ! J'ai essayé de faire au mieux mais je ne peux tout prévoir, alors gaffe à vous ! Si tout le monde est là, on peut y aller Major !" On monte dans le tube quand soudain un cri, qui demande de l'attendre et bientôt suivit par un personnage qui vient s'affaler à nos pieds :

" Professeur Fremens ! I presume ?", finalement il est venu ! Je savais bien, il ne pouvait pas résister !

équipement supp pour l'équipe:

équipement de Ford:

kit anti-venin de Tasha:


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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 21 Oct - 21:55

Karola Frei
En entrant dans la salle de briefing, sa tablette dans les mains et les lunettes relevées au sommet de son crâne, Karola salua toute l’assistance et vint se placer aux côtés de la maîtresse de cérémonie, Marie Esculia, une jeune botaniste qu’elle ne connaissait pas et dont elle n’avait pas vraiment envie de faire connaissance. Depuis aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, la scientifique lui avait toujours jeté des regards désobligeants. Elle ignorait qu’elle en était la raison mais il fallait dire que ça n’avait rien d’engageant. De toute façon, le major n’était pas du genre à vouloir se lier d’amitié avec la cité toute entière et elle savait que derrière son dos les gens parlaient. Elle mit ça alors sur le compte de sa réputation et décida de passer outre. Pour la préparation de la mission, leurs échanges avaient été professionnellement cordiaux même si la jeune femme était un peu agacée d’avoir appris qu’une erreur commise par la botaniste avait bien failli coûter la vie à Sheppard. C’était le genre d’erreur bête qu’un expert n’était pas censé commettre. C’était d’ailleurs lui qui aurait dû se trouver à sa place et elle l’avait remplacé au pied levé, bien évidemment. Aussitôt la nouvelle tombée, elle s’était empressée de lire les rapports établis par Sheppard et Esculia pour savoir dans quoi elle allait mettre les pieds.

Quoiqu’il en soit, elle se trouvait à présent en salle de réunion et assise aux côtés de Marie. Elle alluma sa tablette et baissa sa paire de lunettes sur le nez prête à s’y mettre dès que tout le monde serait là. Arriva alors Nelly qui ne perdit pas de temps pour se faire remarquer et s’installer auprès de la major qui la surveillait du coin de l’œil. Sa petite scène ne passa guère inaperçu et elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils et de pincer les lèvres, agacée.

«  Tenez-vous donc correctement, Bricks. C’est mon seul avertissement. » lui glissa Karola d’une voix suffisament basse pour n’être entendue qu’elle en lui dégainant un regard empli d'autorité. Lorsque tout le monde fut installé, s’adressa à la botaniste sans même lui lancer un regard.

«  Je crois que nous pouvons commencer. »

Karola laissa Marie effectuer son exposé sans l’interrompre, la pauvre fille aurait bien eut du mal à s’en remettre étant donné sa nervosité palpable. Néanmoins, elle ne s’en sortie plutôt pas mal et les choses avaient été clairement exposées, Karola avait été précédemment briefée et par Sheppard et par Marie alors elle n’avait pour sa part aucune question à poser. Elle laissa ses compagnons d’équipe poser celles qui les taraudaient et enfin la réunion pris fin. Karola invita tout le monde à aller se préparer pour que le départ soit donné une demie heure plus tard. Ils devaient tous se retrouver devant le téléporteur qui leur permettrait de rejoindre la zone de la cité à explorer. Avant qu’elle-même ne rejoigne l’armurerie elle fut rattrapée par Natasha qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer au gymnase et qui requérait ses conseils en ce qui concernait l’équipement à apporter. Le major lui répondit de la manière la plus précise possible et répondit aussi à ses inquiétudes au sujet de Sheppard. Le colonel étant un homme apprécié de tous, il n’était pas étonné qu’elle entende quelqu’un s’enquérir de son état. Une fois la jeune kinésithérapeute rassurée, elle rejoint ses camarades un niveau plus bas.

Même s’ils se trouvaient chez eux, ils ne devaient pas prendre cette mission à la légère. Ce territoire inconnu recelait de dangers et si les militaires étaient plutôt doués pour se battre contre les wraiths, il allait très certainement en être autrement avec la faune et flore qu’ils allaient rencontrer là-bas. Cela couplé à l’environnement pas franchement acceuillant. En s’équipant, Karola sentait qu’elle allait déjà souffrir du climat tropical, ils étaient contraints de porter des tenues imperméables à l’eau mais ils s’agissaient de combinaisons plutôt imposantes et désagréables à porter. Aussi, dessous Karola s’était vêtue de manière légère pour ne pas trop souffrir de la chaleur. Elle s’équipa aussi de son matériel militaire et attrapa quelques autres bricoles. Elle s’occupa aussi de rassembler de quoi leur permettre de parcourir les éventuelles surfaces d’eau, des canots, que certains de ces hommes avaient pour ordre de véhiculer jusqu’au téléporteur. En dernier lieu, elle s’aspergea allègrement de répulsif en tout genre et elle accrocha la mini caméra prêtée par Marie sur son gilet.

Fin prête, elle se dirigea vers le téléporteur pour rejoindre ses camarades. Natasha, bien avisée, distribua à l’ensemble de l’équipe de quoi se protéger contre les nuisibles. Elle ajouta ce qu’elle lui tendit dans son sac à dos et fit de même avec ce que Ford avait également apporté. Heureusement qu’une troisième personne n’avait pas été inspirée pour ramener des choses en plus, elle n’aurait plus eu de place sur elle. Elle vérifiait mentalement que tout était ok, que tout le monde était là pendant que Ford faisait son petit laïus quand elle rebondit sur sa dernière phrase.

« « Bien, puisque le lieutenant Ford a eu l’amabilité de nous donner le feu vert. Allons-y. Bricks, Ford, vous et les dr Avalon et Ayoun effectuerez le 2ème voyage. Les autres suivez moi, nous partons immédiatement. »

Karola ouvrit les portes du téléporteur et laissa donc Alek et Pedge entrer dans le téléporteur puis elle fit de même après que les deux soldats qui portaient les deux canots ne les aient introduits dedans. C’est alors qu’elle sentit quelqu’un la percuter sans ménagement alors que les deux portes se refermaient derrière. Il s’agissait d’une nouvelle tête sur laquelle Karola mit peu de temps à y apposer un nom. Elle n’eut pas le temps de réagir car une voix résonna dans sa radio.

  // Major, ici Hoffman. Normalement vous devez avoir devant vous Sir Femens… plus ou moins en bon état. Sa participation à la mission est convenue, étant biologiste, il vous sera utile pour la suite. Bonne chance //

Karola ne quitta pas le scientifique des yeux et fit en sorte de lui laisser un peu de place.

// « Il est devant moi, Hoffman. Je vous remercie pour cette information qui tombe à pic. Le dr Femens, le sergent Allen, le soldat Hamilton et moi-même nous apprêtons à faire le premier voyage. Les autres suivront. // Une façon pour elle de signifier qu’elle appréciait moyennement que non seulement l’on greffe une nouvelle personne au groupe mais qu’en plus, les informations ne lui soient pas arrivées plus tôt. Ne parlons pas de l’arrivée de Femens sur le fil du rasoir. Heureusement que ce dernier était botaniste et donc effectivement plus qu’utile.

« Bien, pouvons-nous y aller à présent ? » Et sans attendre de réponse, elle tendit le bras vers l’écran du téléporteur et sélectionna la zone qu’ils avaient pour mission d’explorer.

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Atlantis
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Sam 21 Oct - 23:37

Atlantis
MJ 24 / AU COEUR DE LA CITE
Chronologie 18 octobre 2017



Le major Frei, ne reçut qu’une brève réponse du RDA. // Très bien //. Tout bonnement parce qu’il n’y avait rien à répondre et que l’anglais était en réunion et avait prévenu entre deux coupures le major, pour ne pas faire la surprise. Il se contrefichait bien que cela lui plaise ou non, c’est le risque des missions les imprévus. Par contre Frei, eut un message de Marie, qui avait vu arriver Mike en fracas. Sans aucun doute qu’elle avait dû grandement rire de son malhabile de compagnon de laboratoire.

// Major, Mike faut excuser, Mike il ne sait pas répondre aux mails et préfère s’incruster. Comme il est présent, je vous embêterais moins pour ramasser des échantillions. Mais si vous avez besoin d’une seconde expertise ou si vous venez à vous séparer je pourrai vous répondre. //

Une fois que tous nos valeureux aventuriers fut présent, avec plus ou moins d'imprévu. Le major fut contraint de faire deux groupes, entre le matériel et le nombre de l'équipe, cela ne passe pas ! Le premier groupe entra et s'éclipsa jusqu'à la destination.

Ainsi le premier groupe constitué du major, d'Hamilton, d'Allen et du Dr Femens eurent une petite surprise. Le téléporteur refusa de s'ouvrir, quelque chose bloquait. Karola, pouvait voir que dans l'interstice il y avait des filaments vert fluo… Ils n'eurent pas le choix, il fallait sacrifier un panda sur l'hôtel de la force !

Plus sérieusement, les militaires, durent s'y mettre ensemble, pour tenter d'ouvrir la porte, puisqu'il était vain de demander à Mike de faire marcher autre chose que son cerveau pour une tâche physique, cela est du ressort de nos braves gris ! De temps à autre le major Frei, sentait son oreillette vibrer au bout de cinq minutes mais, elle ne n'entendait que le grésillement et quelques mots solitaires sans pouvoir savoir de qui cela venait. Cela recommençait à rythme régulier et pouvait devenir agaçant !

Et au bout d'une vingtaine de minutes ce fut avec la force des petits bras d'Hamilton que la porte daigna s'ouvrir.

Au moment où les quelques centimètres de « liberté » se fit, une mousse verte, se faufilait par le haut pour se loger doucement mais sûrement jusqu'au plafond de l'endroit. La mousse d'une couleur verte émeraude toisait les quinze centimètres de long. Et avance doucement sans se soucier de l'équipe qu'elle snobait royalement. Mike, remarqua tout de suite que les fins filaments végétaux, sont en réalités le “pelage” d'un animal, rampant… Un gecko pour ceux qui ont regardé avec assiduité les chaînes animalières de leurs télévisions.

N'étant pas spécialement agressive, la créature observe l'endroit et finit par tomber au milieu du groupe sur le dos. Le choc lui déplut et elle s'enfuit aussitôt hors du téléporter (sauf si quelqu'un l'attrape/tue si c'est le cas, je vous dirais sa réaction). En sortant de celui-ci l'équipe put constater que le sol, couvert de mousse s'anime aussi et s'écarte sous leurs pas. En effet, le sol est loin d'être inondé à cet endroit. Au contraire, une couche de « terre » et surtout de feuilles en tout genre est présent. À plusieurs endroits, il y a de la mousse de couleurs variant du vert au brun, celle-ci ne souhaite pas forcément que les aventuriers leur marchent dessus et esquivent chaque pas qui leur sera destinés. Pour les curieux, la porte du téléporter se referma brusquement et sur les volets de celui-ci, il y avait de la mousse rampante qui commençait à la recouvrir. (À vous de la dégager)

L’endroit est humide, il est certain qu’il doit y avoir de l’eau non loin, mais la température est étrangement « stable » avoisinant les 20 degrés. Ceux qui sont trop équipé risque d’avoir des sueurs rapidement.

Le second groupe arriva sans aucun problème particulier et quelques minutes après la première équipe. En regardant les environs, un monticule à trois mètres deux d'une hauteur d'un mètre quatre-vingts fait face au groupe. Celui-ci est un bel ouvrage de branchage en tout genre, de feuilles et de mousse. Il est parfaitement symétrique.

Pendant que chacun s'affaire à faire ce dont il est chargé et surtout justifier comment l'équipe numéro un était resté coincé bêtement à cause d'une mousse vivante. Norah loin de ses considérations, aperçu un éclat d'argent. Intriguée et seule à avoir aperçu celui-ci, elle l'ignore au début, puis une nouvelle fois, elle l'aperçoit ce qui l'intrigue énormément. En s'approchant du monticule, la jeune femme aperçoit un creux, l'intérieur de l'étrange monticule. N'ayant pas de lentille de vision, la jeune femme, ne distingue seulement qu'une forme brillante et lisse. Le faisceau d'une lampe, lui révélera une pierre aux contours étranges irisé de couleurs bleutés et violets. La pierre étant gravée de symbole qu'elle pouvait aisément reconnaître acheva sa curiosité… et sa main plongea dans l'orifice, pour la saisir.

La pierre:

message sur la pierre:


Pierre en main et hors du monticule, celui-ci se mit à émettre du bruit et Aiden aperçut plusieurs flèches bleues fondre dans la forêt précipitamment dans des bruits d'éclat de cristal. Cela secoua le monticule qui commence à s'écrouler. Quelques plumes d'un centimètre voltèrent sur le monticule, seule trace des étranges animaux. Outre, la pierre étrange irisé de différentes couleurs avec une écriture dessus, la jeune femme remarque sans peine que le monticule est constitué d'une multitude de branches, qui sur le coup du mouvement des autres créatures, sont en train de reformer le monticule dans sa forme de base. En regardant de plus près, une petite langue en « v » sort de certaines branches… oui c'est bien ce qu'elle croit être.

(Vous réagirez en fonctions et ferez vos actions et je vous donnerais une conséquence, sauf si vous passez votre chemin)

Suite à l'épisode du monticule vivant, l'équipe commence à explorer la zone se dirigeant vers la forêt à droite du tas, puisque l'autre côté semble être bien trop épais pour passer. Celle-ci étant très dense il est difficile de s'orienter dans le feuillage. Surtout que cette forêt à l'apparence silencieuse est finalement bruyante, de nombreux « sssstt » et autre bruit rampant se font, sans pour autant que les humains puissent voir quoique ce soit. Les lianes de plus en plus présentes avec des branchages épais, bloquèrent les aventuriers. L'utilisation d'une machette par Ford pour trancher un passage, anima l'environnement. Et au moment où la lame se leva, les lianes et autres feuilles, s'écartèrent pour éviter les coups. Laissant passer l'équipe sans aucun mal. Ils débouchèrent sur une zone bien moins boisé.

Le pied de Nelly s'enfonça dans de la boue. En retirant son pied, elle put constater des mouvements d'une racine sous celui-ci. En effet, le paysage en face des humains était similaire à la première photo montrée par Marie. Le sol allait en pente dans une eau verte luisante, la couleur particulière ne donne aucune indication sur sa profondeur, des arbres aux racines mit émergées touchent l'eau et ondulent sur le sol. Il en a un certains nombres et formes des vagues sur la boue de la pseudo plage. Des troncs flotte nonchalamment. Un grand par terre de fleur jaune (celle que vous avez vu) se trouve à la gauche de Nelly. Contenant des plantes de couleurs différentes : jaune orange rouge et violet. Toutes avec des taches de léopard.

Pendant que l'équipe décide de quoi faire ou de déplier les fameux canots… Natasha sentie quelque chose se poser sur son épaule. Comme une caresse agréable et douce, elle put constater que son doux effleurement est celui d'une “serliane”, qui vient de l'arbre au-dessus de l'équipe, celui-ci est d'un beau vert qui descend le long de sa poitrine alors qu'une partie du corps de la créature, se pose sur son épaule entourant sa taille. Ses mensurations sont estimées à huit mètres minimum, l'animal végétal releva sa tête et son “cou” dans un beau S, familier au cobra, poussant une partie de son corps contre le ventre de la jeune femme, comme pour prendre appuis. La teinte de la liane, prend les couleurs des affaires de la kiné. Le “serliane” ne semble pas, lui faire du mal et regarde avait attrait (puisque vous voyez ses yeux un regard avec une pupille ronde et non fendu comme les serpents de la terre) le parterre de fleur et sans prévenir, le corps de l'animal se contracte et il s'élance, frôlant Nelly, pour jeter sa tête dans les fleurs… la puissance du choc, fit tomber Natasha en arrière, toujours enlacer dans l'immense corps fin de l'animal, qui est relié à l'arbre.
(Du moins aux branches, vous voyez qu'il a encore une part de son corps là-haut).

En fondant rapidement dans les fleurs, celle-ci se mirent à s'éparpiller du moins les pétales, dans un cri d'alerte, semblable à l'alarme d'une voiture ! Ce fut la panique générale. Les pétales, des lézards si vous avez bien suivis, commencent à courir de partout, pour échapper aux attaques de la “serliane”. Et en conséquence plusieurs “pétazards”, se mirent à grimper sur les aventuriers : Pedge et Nelly, les plus proches furent les premières assaillies.

Un sifflement se fit entendre et trois autres “serlianes” dans les arbres fondent sur le parterre de fleur… Il va falloir se baisser pour éviter les flèches émeraudes !

Cependant, ce qu’on avait pu prendre pour une racine d’un arbre, se dressa tel un cobra royal et fondit aussi sur les fleurs, mais pas sur l’endroit où elles étaient juste avant, mais là, au milieu des aventuriers. Cette racine est plus épaisse que les autres lianes. Et possède des crochets qui sortent quand sa bouche s’ouvre pour frapper… pour frapper justement… en direction de la cheville d’Hamilton, puisqu’il a de charmant et appétissant petits “pétazards” qui essaient de lui grimper dessus.


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Vous avez jusqu’au 28 pour répondre

  • Je vous demande de coordonnées vos actions, surtout que certains ont bien entendu des surprises en plus !
  • Ce post vous indique les conséquences, vous êtes libres de vos actes et du choix de vos blessures durant les attaques. Si vous êtes mordus par une « serliane » ou par la racine, merci de me le dire que je vous dise ce qu’il advient ou non. Idem, si vous avez des pétazards sur vous.
  • Idem pour Norah, elle n’est pas forcément seule quand elle récupère la pierre. Vous adaptez à votre sauce et selon la réflexion de votre personnage tant que sa suit les indications.
  • Si vous avez des questions je suis à votre disposition.




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Dim 22 Oct - 18:06

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Nelly avait ressenti une petite pointe douloureuse dans le cœur lorsqu’elle avait compris qu’elle ne serait ni avec Pedge, ni avec Karola, au moment du transport. Sans oublier le lieutenant Ford qui lui faisait immédiatement la morale sur la procédure militaire, digne d’un sergent instructeur immaculé. La mission commençait bien, tiens !

Mais bon, c’était là la rançon de son comportement habituel et la jeune espagnole en avait l’habitude. Être méprisé sur sa réaction au point que le jugement se faisait trop facilement. C’était drôle, quelque part, de voir certaines personnes se faire naturellement un avis négatif sur elle, la considérant plus ou moins comme un boulet à traîner pour la mission. C’est humain et on le changera pas. C’était d’ailleurs ce qui la faisait rire le plus généralement.

Nelly se trouvait donc devant le téléporteur, incluse dans le deuxième voyage, lorsqu’elle suivit d’un regard amusé l’arrivée d’un inconnu. Une véritable scène de film d’action, il s’était jeté dans ce placard à balais restreint comme si les portes l’auraient découpé en deux. La dernière image qu’elle eut de l’échange de regard entre son hermana adorée et l’inconnu lui tira un ricanement espiègle.

Seulement, elle avait un tout nouveau problème à gérer.
Le lieutenant instructeur super-machin, après l’avoir savamment ramené à l’ordre en plaçant son idée sur l’autel de l’inutilité cosmétique, prenait sa place en disant que lui, par contre, avait songé à tout. Sa voix et ses propos lui tirèrent un tel sourire qu’elle eut un mal fou à se retenir de rire. Mais il était sérieux en plus, le super soldat ?
Le matériel qu’avait fourni la femme sympa concernant des anti-venins prendraient place dans son sac, ce n’était pas le problème, mais des rations de cinq jours ? Sérieusement ? Ils allaient rester autant de temps selon lui ?

Nelly voulait bien croire que sa condition lui permettait de soulever une montagne. Que c’était un homme solide et tout. Mais s’il croyait qu’elle allait se charger comme un gros mulet pour trainer la patte tout le long de la mission et baigner dans sa sueur, il pouvait rêver. Nelly était militaire, oui oui, et une militaire “crevette” ! Elle s’était équipée en conséquence pour pouvoir se déplacer dans les meilleures conditions. C’est pour ça, d’ailleurs, qu’elle ne portait pas la combinaison étanche comme le major. Pas question qu’un gradé vienne altérer son équilibre d’équipement, elle pouvait quand même en rester libre !

« J’ai pas assez de place, je passe mon tour ! » Répondit Nelly comme si elle jouait au monopoly.

Elle laissa le tout dans un coin du couloir en se disant qu’elle le récupérerait plus tard. Dans son sac, elle avait déjà tout ce dont elle avait besoin.

Au début, la jeune femme avait hâte de partir. Mais le téléporteur n’était toujours pas disponible, il se passait quelque chose. Pas de nouvelles de la part de la première équipe, pas de nouvelles de Karola ou Pedge. Ça la travaillait déjà et tout un tas de scénarios horribles et catastrophique montèrent dans son esprit. Même le super soldat n’avait pas de réponse à ses appels, alors que faire ?
Nelly tapota nerveusement des doigts sur son arme. Elle s’inquiétait de plus en plus à mesure que le temps passait. Elle réfléchissait à une solution, comme il pourrait contacter la première équipe, ou leur porter secours. Mais ce n’était pas son rôle et il n’y avait pas énormément de solutions. Vingt minutes plus tard, le téléporteur fût de nouveau disponible. La jeune femme souffla d’un grand soulagement quand elle apprit enfin, une fois de l’autre côté, la mésaventure de ses collègues.

L’excitation était importante, ça la dévorait doucement de l’intérieur. Et on peut dire qu’elle ne fût pas déçue du résultat. Toute une forêt qui mêlait des espèces entre fusion de faune et de flore, c’était tout aussi magnifique que magique.
Nelly avait jeté un regard dans son dos, fixant le téléporteur qui se recouvrait de cette étrange mousse. La jeune femme regretta tout de suite la gamine qui était restée derrière la porte puis rejoignit la formation des soldats pour sécuriser l’endroit. En l’absence d’ordre direct, Nelly s’était naturellement rapprochée de Pedge pour couvrir un de ses flancs. C’était à peine volontaire tant son regard parcourait toutes les curiosités de cet endroit. Il y avait beaucoup d’exemples étonnants qui reposaient sur un principe de mélange entre végétal et animal, du jamais vu dans les histoires que l’on entendait des explorations extérieures.
D’ailleurs, pas mal d’éléments semblaient comme “vivant”.
Après tout, il y avait ce monticule que l’archéologue avait examiné, avec cette pierre étrange. Cela avait piqué au vif la curiosité de Nelly mais elle avait un certain devoir de sécuriser les environs. Elle devait donc se contenter d’attendre les résultats des rapports à contrecœur ou, lors d’une pause, demander à la jeune femme ce que ça pouvait bien être. A moins qu’elle en parle juste avant ?
Bref, il y avait tant de chose à découvrir que Nelly ne savait même pas où tourner de la tête. La machette du super-soldat ne fut utile qu’au tout début. Après, la forêt semblait s’écarter d’elle-même pour éviter les dégâts que pouvait faire le lieutenant sur son chemin. Tout cela n’était pas si naturel que ça. C’était comme s’il y avait une sorte d’intelligence commune là-dedans, avec un instinct d’auto-préservation comme pour les humains.
C’était déplaisant, la jeune espagnole se méfiait tout en restant silencieuse. Elle n’avait pas encore partagé ses constatations parce qu’elle partait du principe que ses collègues auraient fait les mêmes.

Enfoncer son pied dans la boue lui avait tiré une plainte d’agacement mais la racine qui se trouvait là-dessous avait bougé, cela éveilla sa méfiance. Était-ce si naturel que ça ? L’équipe se trouvait devant une grande étendue d’eau à ce moment-là et les canots allaient être monté.

Là, les choses dégénèrent.
Une liane était descendue sur l'une des civiles. Elle s’était lovée autour d’elle, devenant menaçante quand on savait ce que ça pouvait faire. Nelly fût surprise et se tourna sur elle, sa main glissant sur l’arme incapacitant Wraith qu’elle avait à la cuisse. Ça ne ferait surement rien mais elle n’allait pas tirer à balles réelle sur cette chose, c’était dément.
Son regard se posa alors naturellement sur Karola pour savoir ce qu’il fallait faire. Mais la liane ne leur laissa pas le temps de s’organiser, elle s’attaqua à ce qui lui semblait être un amas de grande fleurs.

Nelly était encore aux côtés de Pedge lorsque cette liane vivante, et d’autres sorties de nulle part, s’en prirent à ces fleurs. C’était un véritable assaut, de quoi paniquer en tirant à tout va. L’espace d’un instant, Nelly y avait d’ailleurs pensé. Une sonnerie, un cri uni de diverses choses montèrent violemment, la forçant à mettre une main sur l’oreille, détournant la tête de l’autre côté. Mais son regard fût attiré par un mouvement soudain et elle écarquilla les yeux en voyant des tas de bestioles venir sur elle.
Non, non-non-non-non-non ! Les pétales en question qui s’accrochaient à une fleur plus grande s’étaient dissociées pour échapper au prédateur et ça allait droit sur elle. Nelly avait reculé de plus en plus vite, pointant son MP5 sans véritablement viser cette invasion. Que pourrait-elle faire de toute façon à part toucher accidentellement un collègue ?
Elle ne se rendit pas compte que reculer sur un terrain aussi accidenté n’était pas une bonne idée. Nelly poussa un cri de surprise en tombant à la renverse et, dès que son dos heurta une surface dure, la mousse vivante ayant eu l’idée de s’écarter avant, les pétazards montèrent tous sur elle.

« Lâchez-moi ! » S’écria subitement Nelly en tentant de repousser les bestioles. Mais ses doigts glissaient sur une matière duveteuse et douce sans que la créature ne bouge. Elle semblait s’être fixée, accrochée, comme si c’était un velcro bien difficile à retirer.

La jeune espagnole refusa de paniquer. Elle avait tout de suite compris que les pétazards ne cherchaient qu’à fuir le prédateur. Les choses n’étaient pas là pour lui faire du mal ou pour rendre réalité aux films de science-fiction sur la nature meurtrière. Nelly laissa échapper une plainte mais se força à se calmer. Elle se fit même violence en cessant tout mouvement brusque et en se redressant lentement.
Ces fausses pétales. Il y en avait maintenant une bonne vingtaine sur elle ! Les jambes, les bras, son torse. Elle avait même senti une ou deux créatures glisser sous sa veste pour s’y fixer. Lorsque l’une des autres trouva un passage à travers sa manche, elle s’y inséra et piqua soudainement son épiderme.

« Merde ! » Jura Nelly en s’empêchant de l’écraser à travers sa manche.

La jeune femme était debout, considérant toutes les créatures qui s’étaient fixées sur son uniforme et elle joua sur son souffle pour ne pas hurler de peur. Elle ne chercha pas ses collègues du regard, comme si le moindre mouvement allait déclencher sa mise à mort. Un milliers de question lui trottait dans la tête mais, dans l’urgence, elle n’en retirait que le fait que ces pétales vivantes ne voulaient que survivre. Elles s’étaient sûrement abritées sur elle dans l’espoir d’échapper à la serliane.

Mais c’est là que tout se complique. Le regard de Nelly monta sur l’une de ces choses qui recherchait dans un parterre désormais vide de pétales. Elle ondulait en suspension, comme dans l’espoir d’y capter une nouvelle source de nourriture, jusqu’à ce qu’il se tourne vers elle.

Nelly cessa de respirer sous le coup de la crainte. Immobile, le regard écarquillé de peur. Le prédateur allait sentir ce qu’elle avait sur elle. La chose allait forcément s’y attaquer. La jeune femme inspira doucement, trahissant néanmoins les tremblements qui saccadaient sa poitrine, puis elle leva son MP5 sur la chose. Impossible de se débarrasser des pétazards rapidement : elle n’avait pas le temps. Vraiment pas le temps ! Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen d’éloigner le prédateur.
Mais voilà, même avec son désignateur laser, toucher une cible mobile et aussi fine tenait du tir de précision. Nelly savait néanmoins se servir de son arme. Elle ne toucherait peut-être pas sa cible mais elle essaierait de se défendre, c’était déjà ça. Elle bascula son mode de tir en rafale et tenta de stabiliser au mieux sa visée, conservant une position classique de tir, tout en reculant tout doucement. Cette fois-ci elle tâtonnait de son pied avant de le poser, elle se persuadait à l’idée qu’une nouvelle chute lui serait fatale.

Inutile de se mentir, la jeune femme commençait à avoir la trouille. Elle avait les mains moites, son laser se balançait parfois sous des tremblements incontrôlés. Mais Nelly ne posait toujours pas son index sur la gâchette, elle ne se contentait que de reculer en braquant la cible de son arme sans tirer, avec ces choses toujours accrochée sur elle, en espérant que la serliane se démotiverait. Elle ne savait même pas ce que faisait les autres, sa concentration était entièrement fixée sur la liane.
Elle se faisait l’image de Sheppard en train de souffrir du poison et du temps qu’il lui fallait pour en récupérer. Non, Nelly ne voulait pas être la suivante. Elle ne voulait pas non plus être la première à quitter la mission.

« Heu...Pedge ? Les filles ? » Hasarda-t-elle d’une voix tremblante.

La serliane, celle la plus éloignée du groupe, repéra les mouvements des pétazards… Sa tête dressé tel un S majestueux, de plus de deux mètres de haut, ondulait dans les airs, comme pour chercher la suite de ses proies… L'animal, tourna sa petite tête fine et élancées vers Nelly, semblant observer ce nouvel arbre qui bouge. À plusieurs reprises la serliane ondulait à droite puis à gauche comme pour tester les aplombs de la jeune femme. La créature s’approcha dressée, mais avec la fin de son corps (enfin si c’est une fin), toujours dans les branchages de l’arbre.
Les pétales sur Nelly étaient en train de réformer la disposition d’une fleur. Le serliane fondit sur le ventre de Nelly sans prévenir, la bouche fermée.

Il n’en fallait pas plus pour faire crier la jeune femme.
Hors de question que cette chose la touche. Mais en même temps, elle ne pouvait pas faire feu sans risquer de blesser quelqu’un. D’ailleurs, sa pensée n’alla même pas jusque là. Nelly était stupéfaite par la rapidité de cette chose, un vrai serpent, vif et rapide. Elle ne savait pas ce qui était visé exactement sur son corps mais elle savait d’instinct qu’elle n’avait pas intérêt à rester sur la route.
Ni une ni deux, Nelly termina son cri en se jetant sur le côté. Elle tomba lourdement sur le sol et relâcha son arme, écarquillant les yeux en voyant que la chose continuait à la chercher. Alors elle rampa sur le dos dans l’espoir de s’éloigner à reculons.

La serliane arqua son cou, pour éviter de percuter la terre, dans un mouvement gracieux, pour se dresser une nouvelle fois. Elle n’émit aucun bruit, elle entrouvrit sa mâchoire puis la referma dans un petit son de « mmrrr ». La créature avisa le corps de Nelly au sol et se mit à onduler dans sa direction, Cette fois-ci son corps se décrocha de l’arbre et sa queue se leva, pour encercler la jeune femme, essayant de s’enrouler sur sa cheville. La tête plongea aussitôt, attrapant un pétézard à la volé, les autres restaient immobile. La serliane laissa une part de son corps sur Nelly, pendant qu’elle engloutissait le pétale tranquillement. En tourna la tête vers Nelly, celle-ci semblait chercher d’autre proie. Approchant sa tête du corps de la jeune femme, sortant sa langue pour la toucher, comme si elle cherchait quelque chose.
Les pétézards ne bougèrent toujours pas.

Nelly commençait à paniquer. Elle ne voyait pas comment s’en sortir. Impossible de tirer au MP5, ce serait un massacre, elle ne savait même pas où se trouvait ses collègues et elle pourrait très bien les toucher accidentellement. Le pistolet Wraith ? Impossible de savoir si c’est efficace. Ne reste que le couteau de combat. Mais sérieusement, balancer un coup de poignard sur cette chose, c’était comme jouer au loto de la cité : des chances bien faible de remporter la mise.

Le cœur de la jeune femme battait à tout rompre, elle considéra cette liane se nourrir d’une pétale tout en lâchant un gémissement trahissant ce début de panique. Sa main se trouvait sur le manche de son couteau. Mais elle n’osait pas, c’était si risqué…
Soudain, son regard s’attarda sur les pétales vivantes qui restaient accrochées sur elle. Elle ne sentait plus un seul mouvement, comme si elles étaient mortes, inertes. Là, la seule chose qui bougeait, c’était elle. Même si la langue de la serliane lui filait la frousse et une envie irréfléchie de balayer l’air de son couteau en hurlant, elle posa sa main valide par-dessus les pétales inertes, l’autre demeurant sur le couteau de combat, puis Nelly ferma les yeux.

Elle se forçait à se calmer, elle exigeait la plus grande immobilité. Et pour ça, il fallait déjà oublier cette créature et cette langue qui se baladait sur son corps. Nelly calma sa respiration autant qu’elle pu et songea à quelque chose d’autre. Ses petites discussions avec Isia par exemple, l’expression de son visage quand elle était dans un bon jour pour partager ses gamineries.
On ne peut pas dire que de s’évader de la sorte était la solution clé. Mais Nelly faisait maintenant comme les pétales vivantes : elle faisait la morte. D’ailleurs, même si un semblant d’horreur revint éclater au creux de son estomac, elle cessa de respirer lorsque la langue commença à progresser le long de son cou.
Il ne fallait plus bouger. Il fallait jouer le tronc mort, une vulgaire bûche inintéressante aux yeux de cette chose.

Et cela marcha, la serliane, se redressa émettant un petit son proche du cristal. Elle se tendis tout en se levant pour atteindre les branches basse de l’arbre au dessus d’eux. Elle s’enroula pour disparaître. Les huits mètres de son corps passèrent sur Nelly pour disparaître dans les airs.
Cette soudaine liberté lui avait donné l’envie de se redresser, de s’étonner d’avoir réussi, d’avoir trouvé ce point faible. Mais le prédateur semblait quand même doué d’une certaine intelligence alors pas question de tomber dans un piège. Les pétales qu’elle avait sous sa main valide ne bougeaient toujours pas. Donc il y avait encore des prédateurs dans le coin et, puisque les mouvements les intéressaient, la jeune femme n’allait pas se relever pour se débarrasser de ses invités.
Bien malgré elle, sa paupière droite s’ouvrit lentement et elle hasarda un coup d’œil alentour. Il n’y avait rien. D’ailleurs, les sons étranges de ces choses ne raisonnaient plus. Mais elle ne voyait pas non plus ses collègues. Son cœur battait si fort que les “boum-boum” accaparaient ses oreilles par moment.

Franchement, Nelly n’avait plus envie de bouger. Elle se serait bien contentée de faire la morte pour l’heure suivante, histoire d’être certaine que ces choses ne reviendraient pas. Mais voilà, est-ce que les autres avaient également trouvé l’astuce ? Pedge était à côté d’elle au moment de l’attaque, elle était hyper intelligente, avait-elle trouvé aussi ?
L’information devait être partagée, c’était la moindre des choses. Même si son instinct lui hurlait que le mouvement de son bras, celui qui tenait auparavant son couteau, allait la trahir, Nelly l’ignora et monta des doigts tremblotants jusqu’au déclencheur de sa radio.

//Ils captent le mouvement...// Chuchota-t-elle en espérant avoir été entendue.

Ses deux yeux étaient à présent ouvert et elle regarda les branches d’arbres au-dessus d’elle avec crainte. Son souffle était irrégulier à cause de sa longue apnée.

//Ils s’en vont si on fait le mort...//

Nelly avait bien l’intention de rester comme ça.
Elle gardait les yeux ouvert mais elle demeurait couchée sur le dos, une main protectrice toujours posée au-dessus des pétales. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça. Mais elle attendrait. Le mouvement de ces choses serait le signal pour dire que le danger était passé. Pour Nelly comme pour les pétazards.

Au bout de quelques minutes les Pétazards, se mirent à bouger, pour ajuster leur position en forme de fleur. Mais restèrent sur leur nouveau support. Ils ne descendirent de Nelly, seulement quand tout fut calme, pour rejoindre le parterre de fleur et se remettre sur leur tiges. Recouvrant, la poche de la fleur qui contenait quelque chose.

De son côté, la jeune femme s’était redressée en position assise, regardant les pétazards s’en aller. Elle eut du mal à se redresser, surprise de découvrir à quel point ses jambes étaient molles et tremblantes. L’émotion avait été intense et le départ des pétales vivantes lui offrait un sentiment de victoire et de liberté. Celui lui arracha un sourire victorieux alors qu’elle ajustait son MP5 et le replaçait en mode sécurité. Elle suivit les pétales jusqu’à la plante, peut-être naïvement il est vrai, mais elles étaient beaucoup moins menaçante que ces serpents-lianes repoussants.

« On a eu chaud, hein les filles ? » Murmura-t-elle aux pétales avec humour, s’installant juste à côté pour voir la base de la plante.
Son regard fût attiré par ce qu’il y avait à l’intérieur, c’était une petite créature enroulée sur elle même, avec des plumes bleus et blanches irisées de violet qui dormait dedans. Dans une autre situation, Nelly aurait passé son chemin, se disant qu’il serait dangereux de réveiller cette étrange peluche vivante. Mais son regard s’en trouvait hypnotisé et, lorsqu’elle remarqua que les autres “plantes” contenaient les mêmes créatures avec des couleurs différentes, elle se mordit la lèvre à l’idée de se jeter à l’eau.
Après tout, elle avait sauvé les pétazards de cette plante là, non ? Alors elle glissa lentement et avec douceur sa main gauche pour caresser l’animal du bout des doigts. Tendrement et sans brusquerie.

Les pétazards, étaient en train de grimper pour reprendre leurs places, mais ne dirent rien à cette main étrangère dans la poche ventrale de la fleur. La petite créature se mit à ronronner dans un petit son mélodieux et releva la tête vers Nelly, penchant la tête sur le côté. Elle avait un bec de perroquet et de grand yeux dorés. Des minuscules ailes violettes était sur son corps et semblait recroquevillées sur elle même. L’animal, se mit à sentir la main, pour donner un coup de tête, sans la moins appréhension de l'inconnue.

Nelly eut un large sourire. Une de ces créatures s’était retrouvée au cou d’une administrative il paraît. Mais elle n’avait pas plus de détails, en ce temps là elle bossait sur le Dédale. Mais vu la tendresse de cette petite créature et l’attirance qu’elle offrait au regard, il était certain qu’il ferait un magnifique animal de compagnie. Mais voilà, cette créature méritait sa liberté comme tout autre et Nelly retira doucement sa main avec un pincement au cœur. Il était joli cet animal. Elle se permit de le prendre en photo avec son appareil et sans flash.
La jeune femme le considéra encore un instant, les pétazards se remirent en position couvrant la petite créature, puis Nelly se redressa pour chercher le reste de l’équipe du regard. Il était temps de les rejoindre avant qu’ils ne s'inquiètent.

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Mar 24 Oct - 17:38

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MJ 24 / AU COEUR DE LA CITE
L'équipe de bras cassés

Les autres membres de l'expédition ont rejoint la salle de réunion et une fois tout le monde au complet, chacun a pu partir préparer ses affaires. Impatiente et surexcitée, je n'ai pas mis longtemps avant de mettre au point mon équipement. Même si je ne suis que dans le second groupe, je suis impatiente et j'attend qu'une seule chose, qu'on me donne le feux vert pour entrer dans le téléporteur. D'ailleurs, je crois que je suis dans les premiers de mon groupe à me présenter au point de rendez-vous. Il y a déjà Nelly, une latine au caractère qui frôle l'hystérie, ce qui est certes perturbant quand on ne connaît mais personnellement, je n'ai rien contre ce genre de personnage. Au contraire. Et puis même si c'est moins prononcé chez moi, je suis un peu comme elle, le moindre truc me rend heureuse, au bord de l'hystérie.

Je salue les autres arrivants d'un signe de la tête et d'un sourire qui va jusqu'aux oreilles. A moi de leur montrer que les archéologues ne sont pas tous des flippettes. A moi de leur montrer que je peux aider même si je ne sais pas tenir et me servir d'une arme. Assez vite, c'est à nous d'entrer dans le téléporteur et je ne me fais pas prier pour. J'essaye juste de ne pas bousculer les autres pour ne pas commencer à me faire passer pour un boulet. Je suis sûre que je vais avoir des dizaines d'occasions de leur faire voir à quel point je peux être maladroite. En fait je suis tellement impatiente de partir que je ne me suis pas rendue compte du retard pris. Après tout, c'est peut-être normal, ça arrive d'avoir du retard sur la planning. Enfin j'espère... C'est donc pleine de bonne volonté et heureuse comme tout que je sors du téléporteur. Je pousse un petit cri d'émerveillement quand je me rend compte que c'est une forêt amazonienne en puissance qui dormait ici depuis tout ce temps.

Les militaires se regroupent entre eux pour s'occuper de sécuriser la zone donc autant dire que ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse. Silencieuse, je laisse mon regard se poser un peu partout, s'attarder sur tout les petits détails qui font de cet endroit une pure merveille et comme bonne touriste que je suis, c'est tout naturellement que je sors ma tablette histoire de prendre quelques clichés de la zone. Il ne me faut pas très longtemps pour me rendre compte que quelque chose brille un peu plus loin. Au début je pense que c'est tout simplement de la lumière qui se reflète sur une surface lisse et brillante mais plus les secondes passent, plus je me dis qu'il faut que j'aille voir. En grande curieuse que je suis, je finis par me décider d'aller voir ce qu'il se passe. Sans un mot et sans prévenir mes collègues, je m'approche donc prudemment de la zone en question. Plus j'avance, plus ce que je vois est étonnant et cela ne fait qu'aiguiser ma curiosité d'archéo. Je sors ma lampe et mon faisceau va balayer la surface de ce qui semble être un monticule de branchages. Une pierre se trouve au centre de ce tas et semble me tendre les bras. Je me place de façon à pouvoir glisser ma main dans le trou. Il me faut quelques secondes et quelques tirages de langues pour enfin mettre la main sur le butin tant désiré. Une pierre toute lisse aux couleurs bleues et argentées. Une pure merveille... D'un geste délicat du doigt, j'enlève ce qui empêche la lecture... Il y a un message dessus et rapidement, je reconnais l'alphabet lantien... Héhé vous voyez que ça sert de passer du temps dans une bibliothèque... Seulement voilà, poisseuse comme je suis, il a fallut que je touche LA pierre interdite. Cela fait tout juste quelques secondes que je l'ai dans les mains que déjà, elle se met à émettre un son. Sans trop que je comprenne pourquoi, la situation prend une tournure très... inattendue. En quelques secondes, le monticule que je pensais être fait de branche etc se met à s'agiter et je me met à voir des trucs qui ne me plaisent pas spécialement. Je recule, vite. Je sais que ce n'est pas bon de faire des gestes brusques mais quand une phobie vous attaque, vous ne prenez même pas le temps de vous assurer que vous faites ce qu'il faut. Et quelle phobie ! Des serpents. Prise de panique, je me met à faire de grands gestes, faisant tomber ma casquette devant mes yeux et je me met à pousser des cris stridents.

"Hiiiiiiiiii Serp.... serpents.... SERPENTS !"

Je suis à deux doigts de me mettre à courir partout mais par je ne sais quel miracle, je réussi à reprendre le contrôle de ma tête et de mon corps. Je me rend compte que lors de ma petite session hystérie, j'ai mis une certaine distance entre les reptiles et moi, ce qui est une chose non négligeable. Il me faut tout de même quelques secondes pour reprendre mon souffle et pour que mon visage reprenne une couleur normale. Une fois chose faite, je sors la pierre trouvée un peu plus tôt et je plisse les yeux pour traduire ce qu'il y a marqué dessus.

"Echec... Échec n3... Échec de quoi..."

Durant le trajet pour la suite de l'exploration, je suis occupée à essayer de trouver une réponse à cette histoire d'échec. D'ailleurs, c'est à cet instant précis que la jungle décide de nous faire d'autres petites blagues. En quelques secondes, ça part une nouvelle fois en sucette au grand désespoir de tout le monde. Et forcément, faut que ce soit des serpents ou des trucs qui y ressemblent fortement qui viennent mettre le bazar. Prenant mon courage à deux mains, je grimpe sur un rocher après m'être assurée qu'il ne cache pas une autre de ces surprises et c'est en position figée, façon statue de la liberté que j'attend que ça se passe. Du coin de l'oeil je vois que Alek a quelques soucis. Je réfléchis, vite, sûrement trop vite, parce que la seule chose qui me vient à l'esprit c'est de balancer un caillou sur la grosse racine qui a sorti ses crochets. Ma radio grésille, la voix de Nelly se fait entendre. Faire le mort, faire le mort..... Forcément si je fais la morte, ils vont se dire qu'il n'y a plus rien à manger.... Arrête de penser Norah et fais LA MORTE !

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Jeu 26 Oct - 20:32

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Vingt minutes ! Vingt minutes qu’ils attendaient là alors que le déplacement aurait dû être instantané. Quelque chose se passait de l’autre côté et ils ne pouvaient rien faire, c’était à la fois effrayant et rageant. Natasha avait fini par poser son sac contre le mur et s’était félicitée d’avoir distribué ses antidotes avant de se téléporter ; elle espérait qu’il s’agissait seulement d’une panne technique et non d’une attaque. Elle soupira et repensa aux nombreuses rations que le lieutenant Ford avait distribué. Cinq jours passés là-bas alors qu’il y avait déjà un problème à peine le premier groupe téléporté ? Ha ha. Elle avait pris les rations pour trois jours au cas où, jugeant que le reste lui pèserait trop.

Tout à coup, l’appareil s’ouvrit et leur permit enfin le passage. Natasha fondit sur son sac et se précipita à l’intérieur en espérant que rien de grave n’était arrivé au premier groupe, elle fut donc largement soulagée en constatant que tout le monde allait bien une fois de l’autre côté. Il ne faisait pas si chaud que ça mais l’air était humide et désagréable à respirer, juste ce qu’il fallait pour provoquer facilement une crise à un asthmatique. L’environnement ressemblait en tout point aux photos qu’on leur avait montré, ils se trouvaient au beau milieu d’une jungle tropicale et les portes du téléporteur recouvertes de mousse se fondaient parfaitement dans l’environnement. Natasha songea qu’il leur serait difficile de le retrouver au retour s’ils ne faisaient pas preuve de vigilance. Plus loin, elle avisa le major Frei et se dirigea vers elle dans l’espoir de comprendre à quoi avait été dû l’attente.

-Tout va bien ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

- Tout va bien, nous avons seulement été bloqués, c'était plus de peur que de mal. J'ai l'impression que la nature est plutôt réticente à voir des étrangers venir perturber sa sérénité , lui confia la jeune femme qui n'avait pas un bon pressentiment.

-J’espère que toutes la faune… flore ? Enfin, ces choses, ne sont pas du même acabit que celle qui a empoisonné le colonel, répondit Natasha en balayant les alentours du regard.

-C'est votre première mission ?

-En milieu potentiellement hostile, oui, répondit-elle en sortant sa caméra.

-Alors je crois bon de vous prévenir que Pégase aime réduire à néant nos espoirs. Si j'étais vous, j'éviterais de m'en faire trop, lui conseilla-t-elle sans aucune rudesse mais plutôt pour la préparer à ce qui pouvait éventuellement les attendre.

Natasha s’apprêtait à lui répondre lorsqu’elle assista à un mouvement brusque qui la fit sursauter : un arbre ( ?) se reconstruisait avec un bruit de sifflement sous les yeux ébahis de Natasha. C’était vivant ! Ce truc était composé d’un tas de… serpents (?) empêtrés les uns dans les autres. Elle posa les yeux sur sa caméra, vérifiant que l’objet enregistrait bien, puis observa à nouveau les alentours avec plus d’attention pour regarder si elle pouvait observer un phénomène similaire ailleurs. Piquée par la curiosité que lui inspirait la chose, Natasha accepta bien volontiers d’avancer pour commencer à explorer les lieux. La kiné nota que le bruit des environs allait crescendo avec la densité de la végétation et il devint difficile de circuler, si ce n’est impossible. Alors que Ford levait sa machette pour trancher, les végétaux s’écartèrent subitement comme s’ils étaient mus par un instinct de préservation. Natasha observa le phénomène, fascinée. La forêt était vivante et suffisamment intelligente pour analyser et répondre au danger ! C’était tout bonnement incroyable ! Elle ne put s’empêcher d’établir une parallèle avec le film « Avatar » qui mettait en scène une nature en parfaite symbiose, une sorte d’ensemble d’êtres organiques interdépendants et connectés les uns aux autres, qu’ils soient végétals ou animals.

Un peu plus loin, ils trouvèrent la fameuse eau verdâtre dont leur avait parlé Marie. Natasha se tint légèrement en retrait pour laisser le soin à la chef d’expédition de donner ses ordres et d’installer les canots, prête à aider si on le lui demandait, lorsqu’elle sentit tout à coup une caresse sur son épaule. Etonnée que l’un de ses camarades se permette un tel contact alors qu’elle n’était amie avec aucun d’entre eux, elle glissa un coup d’œil sur le côté afin de savoir qui ou quoi était à l’origine du contact et tomba nez à nez avec une liane vivante... la fameuse serliane probablement. La kiné se figea, le cœur battant, en réalisant dans quelle situation elle se trouvait. Cette créature avait envoyé un super-soldat au tapis en une morsure et elle n’avait pas vraiment envie d’être la suivante sur la liste. D’ordinaire, elle n’avait pas particulièrement peur des serpents mais c’était une chose d’en voir un à quelques mètres et s’en était une autre d’en porter un sur soi.  La créature était gigantesque et elle s’enroula tout en douceur autour de sa taille. La caméra toujours à la main, la rouquine tenta avec des gestes lents et extrêmement doux de lever les bras pour éviter d’être totalement entravée. Elle n’osait pas parler ou appeler à l’aide, ne sachant pas comment réagirait la créature. Pour l’instant, cette dernière ne semblait pas lui vouloir de mal et elle ne tenait pas vraiment à ce que ça change… pour autant, il allait bien falloir qu’elle fasse quelque chose pour se libérer. Devait-elle attendre que le serpent s’en aille de lui-même ? Et s’il n’en faisait rien ? Les créatures sur le monticule semblaient se trouver là depuis un long moment et il n’était pas question qu’elle laisse le serpent s’installer durablement sur elle comme si elle était un arbre ! Intérieurement, la kiné n’en menait pas large et passait en revue toutes ses possibilités, tout en se disant que la lâcheté était de loin l’option la plus rassurante : ne rien faire et attendre. Mais rien ne lui garantissait que ça marcherait. Alors qu’elle réfléchissait, la serliane prit soudain une impulsion pour bondir sur une proie et l’entraina dans son élan. Natasha poussa une exclamation de surprise et perdit l’équilibre, tombant sur les fesses en douceur car le corps du serpent qui la tenait par la taille était rattaché à l’arbre et avait amorti la chute. Ne préférant pas tenter le diable, elle resta au sol pour ne pas attirer l’attention de la créature. N’importe qui la regardant aurait pu lire la peur dans ses yeux, pour autant, elle s’efforçait de ne pas paniquer. Il y avait toujours une manière de s’en sortir, elle devait juste trouver laquelle ! Peut-être… qu’elle pouvait essayer de tirer doucement sur la partie arrière du serpent pour le détendre et essayer de le dérouler de sa taille ? Comment réagirait-il si elle le touchait ? Mieux valait le tester avant de tenter une manipulation sérieuse. Elle se hasarda donc à poser un doigt avec une précaution extrême sur la liane et remarqua la partie duveteuse qui recouvrait son corps. La peau de l’animal, semblait se prendre d’une petite vague, comme un frisson. Une faible contraction des anneaux, indiqua à Natasha qu’elle avait capté légèrement l’attention de la créature, qui soi-disant au passage, continuait à fondre sur les pétales, pour en attraper un. Et cela fut gagnant, puisqu’elle releva la tête pour en engloutir un, de la même manière que le ferrait un serpent terrestre.

Sans trop savoir ce qu’elle faisait, Natasha décida de faire une pression légèrement plus marquée, comme une caresse sur une vingtaine de centimètres le long du corps de la créature. Le corps de la serliane se mit à changer de couleur sur les zones que touchait la jeune femme, comme un langage silencieux d’appréciation. Les teintes allaient sur du violet et les couleurs prises juste avant pour se camoufler sur les vêtements de Natasha. Puis les anneaux se desserraient doucement et sûrement de la taille de la jeune femme.
Sidérée par la réaction de l’animal mais comprenant que ce qu’elle faisait était particulièrement efficace, la kiné continua à caresser le corps de la créature au niveau de sa taille où il s’était enroulé.

-C’est bien mon grand, murmura-t-elle, vas-y continue comme ça.

Petit à petit les anneaux tombèrent par terre, laissant suffisamment de place à Natasha pour qu’elle se relève. Cependant, elle n’avait pas encore vu que la partie avant du corps qui chassait se trouvait maintenant au-dessus d’elle. La serliane la toisait à 1m60, tête dans sa direction avec les paupières closes. Il y avait un petit bruit cristallin qui s’échappait de sa bouche entrouverte. La jeune femme entreprit de se relever en douceur… avant de réaliser avec effroi que la serliane la toisait de toute sa hauteur. Elle se figea une nouvelle fois sans savoir comment réagir. Faire la morte ? Ne surtout pas parler ? Mais elle se rappelait bien ce que lui avait dit Marie à propos de Yaya, de son intelligence et sa capacité à parler. Et si jamais… cette créature était aussi capable de communiquer à sa manière ? Alors, sans trop savoir pourquoi elle faisait ça et à quel point c’était périlleux, elle tenta quelque chose.

-Salut… ? Murmura-t-elle en direction du serpent.

Si elle se retrouvait à la place de Sheppard avec deux trous dans la peau elle saurait pourquoi… parler à un serpent hyper venimeux, elle en avait des bonnes !
La serliane ouvrit les yeux, approchant sans aucune crainte sa propre tête vers celle de Natasha, comme pour la toiser dans les yeux. Le son qu’avait émis l’humaine semblait intriguer l’étrange animal qui pencha la tête sur le côté droit. Bouche entrouverte, ne laissait apparaître aucun crochet. La serliane, fit un autre son cristallin plus doux, comme pour imiter le « salut » de la demoiselle. Cette dernière ouvrit des yeux ronds en comprenant que quelque chose était vraiment en train de se passer, que la créature donnait l’impression de communiquer… qu’elle imitait son « salut ».

-J’y crois pas c’est dingue, dit-elle à mi-voix, les yeux écarquillés.

Puis l’excitation commença à poindre. Cet animal, ce serpent, aussi dangereux soit-il était assez intelligent pour communiquer et il ne semblait pas vouloir faire d’elle son quatre-heure! Pas pour l’instant en tout cas.

-Tu ne vas pas me croquer, n’est-ce pas ? Je ne te veux pas de mal…

La comprenait-elle ? Non probablement pas. Mais le son de sa voix semblait la faire réagir et de manière positive. Jusqu’où pouvait-elle aller sans prendre le risque de se faire attaquer ?

La serliane eu un mouvement du corps ondulant de droite à gauche, tout en gardant sa tête fixe. La créature semblait écouter les paroles de la jeune femme et son ton doux était apprécié. Celle-ci abaissa son corps, pour être à la même hauteur que Natasha, continuant à émettre des sons cristallins de plus en plus mélodieux et la durée était exactement la même que les phrases de la jeune femme.  Le corps, entier de l’animal, descendit de l’arbre, pour s’enrouler sur un point fixe et former des anneaux devant l’humaine.  La couleur de l'animal reprit son vert mais plus fluo qu'avant. La radio s’activa tout à coup et les chuchotements de Nelly se firent entendre. « Faire la morte » ? Hm, c’était un peu tard.
Natasha tendit très légèrement la main vers le serpent, paume vers le ciel, espérant que son geste serait interprété comme un acte de paix et non d'agressivité. Le message étant : tu ne risques rien à te rapprocher et à me toucher". Ce faisant, Natasha se dit qu'elle était complètement folle d'inviter un serpent long de huit mètres à venir lui faire un câlin. Mais il fallait être un peu fou pour habiter sur Atlantis, non ?

La serliane recula légèrement, toisant la main devant son nez… les bruits de luttes autour d’eux intriguèrent l’animal, qui secoua la tête dans un mouvement circulaire... Impossible de savoir s’il trouvait cette agitation normale, puisque peut-être que les humains chassaient aussi, ou s’il s’en inquiétait.  Puis reporta son attention, sur la jeune femme. Il semblait réfléchir, et regarda son corps puis la main, comme s’il essayait de comprendre l’action faite juste avant et qui lui avait été agréable avec cette main tendue. Finalement, il se dressa un peu plus haut, pour faire un lasso avec son corps et mettre la main dedans. Une fois le corps autour du membre il approcha sa tête sortant sa langue pour sentir, puis toucha du bout du museau les doigts. C’est le moment que choisi Ford pour pointer le bout de son nez.

-"Docteur Avalon ? Vous allez bien ? Ne paniquez pas ! Vous me parliez ?"

Au moment où Ford s’approcha à deux mètres de la jeune femme, la Serliane se met à ouvrit la gueule en soufflant bruyamment.

-Nop... je ne panique pas... répondit Natasha sur un ton très calme qui n’avait rien de naturel. Mais j'aimerai autant que n'approchiez pas le temps que j'apprivoise cette créature... ou bien qu'elle décide de repartir sur son arbre. Vous avez des conseils pour charmer un serpent ? Celui-ci a l'air d'apprécier les câlins.

La serliane referma la bouche au moment où Natasha se remit à parler et à échanger avec l’homme.

- Les serpents sont sourds, donc, chanter une berceuse, même si vous avez une voix de velours, ça ne marchera pas. Mais je crois savoir qu'en Inde, on capture les cobras en les hypnotisant, les dresseurs remuent un bras de droite et de gauche doucement devant le nez du reptile, essayez toujours ! Au cas ou, je suis prêt à intervenir !

À chacune des paroles, la tête triangulaire de l’animal alternait.

-"Bon sang ! Vous voyez ce que je vois ? On dirait qu'il nous écoute ! Ou elle, ne soyons pas sectaire !

Une nouvelle fois, la Serliane se mit à émettre des sons cristallins en direction des humains.

-Parlez calmement... oui il nous entend et il nous répond. Cette créature est intelligente.

Natasha parcourut les alentours du regard et la serliane en fit de même. Non seulement elle était intelligente mais en plus elle semblait curieuse au point d’imiter ses faits et gestes. C’était mignon. Natasha imagina la tête que feraient les membres du CODIR si elle leur demandait si elle pouvait adopter un « tout petit serpent » de huit mètres de longs. De son côté, Ford se mit à siffloter un air de musique et en réponse, la Serliane imita les sons que produisit Ford et cela semblait la rendre plus « joyeuse ». Son corps ondulait doucement. Nathasha sentit que le corps enroulé autour de sa main la tirait vers Ford et la créature, mais la pression était douce.

-J'aurai du amener ma guitare, plaisanta t-elle en s'efforçant de filmer de son mieux la scène avec son autre main qui tenait la caméra. Marie serait surement contente de récupérer de telles images.


Des yeux, elle parcourut les environs à la recherche du reste de l'équipe qui s'était dispersée avec la pluie de serpents. La végétation était trop dense, c'était gênant. Elle tenta d'activer sa radio avec la main qui tenait la caméra : pas très pratique.

-//Ici Natasha. Les serlianes ne sont pas agressives et elles semblent disposer du même genre de facultés cognitives que les "yaya". Ford et moi sommes en train de... discuter? Avec l'une d'elle. Ou plutôt chanter ? Enfin en tout cas on communique. Tout va bien de votre côté ?//

La serliane continua à imiter les chants de Ford, tout en ondulant et en tirant Natasha pour qu’elle se rapproche d’eux. Une fois que l’humaine fut à côté, la Serliane, desserra sa queue, pour la laisser tomber doucement le long du bras de la jeune femme comme une sorte de caresse. Au contact de celle-ci, les zones touchées prenaient des couleurs différentes.

Soudainement, elle arrêta d’imiter Ford, pour écouter ce que racontait Natasha, puis une nouvelle fois le son cristallin se fit entendre mais dirigé entièrement vers elle, comme si elle lui posait des questions.

-Tu es curieuse ma grande ? Dit Natasha à la serliane. Tes copains ont fait peur aux miens, il va falloir que je les retrouve maintenant.

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Jeu 26 Oct - 22:00

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Bon me voilà enfin prêt pour une nouvelle mission, en espérant vraiment qu’elle soit moins intense que la précédente, ça pouvait paraître un peu bizarre mais j’en avais un peu marre des missions qui me faisait perdre un peu plus d’humanité à chaque fois. Là normalement y’avait moins de risques car ce n’était que de l’exploration. Faudrait juste faire attention aux animaux chelous. D’ailleurs sans Kalash ça allait être beaucoup plus délicat car son sens du danger, son odorat et ouïe nous aurait été bien utile. J’avais vraiment hésité jusqu’au dernier moment pour l’amener mais ça aurait été déraisonné de ma part Risquer ma vie ok, mais risquer la sienne sur un terrain où il n’est pas entrainer, là non.

Maintenant j’étais au téléporteur en attendant que tout le monde soit là. Je ne savais pas quoi penser de l’équipe qui allait partir. Sauf Ford là je craignais le pire. D’ailleurs en parlant du loup, le voilà qui s’approcher de moi. S’il venait me parler pour faire son “moi je suis le chef ne l’oubliez pas” je pense que je n’allais même pas partir et me prendre le blâme le plus rapide de l’histoire militaire sur une mission. J’attendais donc patiemment qu’il me parle et je fus assez étonné que c’était pour enterrer la hache de guerre. Je n’allais pas faire mon chiant et je m’excusais aussi même si je n’en pensais pas un traître mot.

Le major Frei fit les équipes et euh..c’était quoi ce délire? pourquoi je me retrouvais avec les soeurs sourires? C’était pour me surveiller ou quoi? Ceci dit si là j’ouvrais ma bouche, Frei allait me la faire fermer plus vite que son ombre et elle le ferait en plus en prenant un grand plaisir. Donc me voila pour entrer dans le téléporteur quand Mike déboula comme un cheveu sur la soupe, enfin comme d’hab quoi. J’étais content de le voir car je l’appréciais beaucoup. Ce mec c’était un paratonnerre à emmerdes, j’avais rarement vu ça. Mais il était cool et en plus il avait osé braver l’interdit et me fournir en bière pendant un de mes nombreux séjours à l’infirmerie.

J’étais soulagé qu’il vienne avec nous dans le premier groupe. Au moins un visage qui ne me considérait pas comme le bourrin de service. En fait non pas sûr et certain de ça. Donc nous voila tous les quatre dans le téléporteur. Une fois arrivés je m’attendais à ce que les portes s’ouvrent mais non...bah tiens première emmerde. Finalement avoir Mike avec nous n’était peut être pas très judicieux.

“ A ce que je vois tu attires toujours les ennuis Mike…”

Je m’avançais pour tenter d’ouvrir mais ça résistait. Je voyais vaguement un truc vert qui semblait bloquer les portes. Je sortis mon couteau, puis j’essayais d’entrouvrir un peu pour passer la lame et couper le truc vert. Je pensais couper de la mousse ou de l’herbe mais le truc émit comme un bruit de douleur et j’arrêtais de suite mon découpage. Un liquide blanc commença à s’écouler, je nettoyais la lame et la rangeait. Ce n’était quand même pas trop normal que de l’herbe pousse un cri quand je la coupais. Dans mes souvenirs les salades ça n'émettait pas de sons. Il fallait qu’on sorte de ce téléporteur tant pis pour le machin vert.

Je mis mes muscles à contribution pour ouvrir les portes. Ce ne fut pas si facile que ça et j’en chiais pas mal avant d’y arriver. Elles décidèrent quand même de céder et on put enfin tous sortir de ce truc. Le machin vert que j’avais entaillé s’invita dans le téléporteur. Hein? de la mousse qui marche? Je levais le nez pour regarder et on aurait dit un gros lézard dont je ne me rappelais plus tout le nom. Moi et les reptiles...Mais euh juste un menu détail...comment un lézard peut ressembler à de la mousse? L’animal tomba sur le dos au moment où je sortis du téléporteur. Le sol semblait aussi être vivant car à chacun de mes pas je le voyais bouger, ramper. Oh que je n’aimais pas ça duuuuu tout. On était à reptiles parc? J’aurais largement préféré que ce soit Jurassic Park. Ok j’aurais fini olive d’apéro mais au moins pas par une bestiole qui rampait. Je marchais donc en faisant vraiment, mais alors vraiment attention où je mettais mes rangers.

J’entendais l’autre groupe qui venait d’arriver et je me souciais peu de leur expliquer pourquoi on avait tardé. Y’avait des gradés pour faire ça. Moi je continuais mon inspection de la zone du téléporteur. C’était sec au sol mais humide dans l’air, il faisait bon mais moite, ce n’était vraiment pas un environnement auquel j’étais habitué et je me félicitais de ne pas avoir pris Kalash. A chacun de mes pas le sol s’agitait. Bon première déduction la progression risquait d’être lente.

Une fois tout le monde prêt à bouger de ce lieu, on se mit en marche pour commencer la vraie exploration. J’avais les sens aux aguets, en ça l'entraînement Natus rapide que j’avais reçu m’aidais beaucoup. Je me concentrais sur les sons, les quelques mouvements que je pouvais apercevoir. Je vis Aiden sortir sa machette pour dégager un chemin et je n’eus pas le temps de lui dire de ne pas s’en servir car on savait pas si c’était pas des animaux que les lianes elles mêmes partaient. Bah voila...snakeland...génial...youhou...tralalapouetpouet… Putain mais dans quoi je m’étais embarqué encore? et puis question existentielle de la mort qui tue...comment ça se fait qu’une forêt amazonienne ai fait des bébés avec des animaux? hein? quelqu’un peut m’expliquer là? Les anciens s’étaient pris pour dieu ou bien y’en avait un qui était un savant fou?

Comme je l’avais deviné la progression n’était pas des plus rapides. Et cette fois ce fut au tour de miss sangria de faire connaissance avec cette forêt. Bon plus de peur que de mal, on était partis pour installer la canots quand cette fois ce fut notre super kiné qui décida que le serpent était le nouvel article de mode tendance à porter selon vos goûts, aussi bien en écharpe qu’en ceinture. Je me méfiais vraiment de tout ici et j’observais le plus de choses possibles par contre comment voulez vous que je puisse anticiper qu’un serpent se prenne pour une lance? L’animal fonça vers une plante lézard et fit un strike en foutant partout.

C’était la panique car d’un coup on se retrouvait au milieu d’un concours de javelots reptiliens. J’étais occupé à éviter de m’en prendre un dans la tronche donc je n’avais pas vu que des lézards prenaient ma jambe pour une zone de sécurité. Et bien sur j’avais encore moins vu la racine serpentaire arriver tous crochets dehors sur ma cheville. C’est en voyant passer un caillou devant mes yeux et surtout en sentant un truc serrer ma cheville que je compris qu’un truc clochait. Je baissais très lentement le regard et là honnêtement j’étais presque mort de peur. Un énorme serpent me mordait la cheville. J’étais paralysé, pas de venin mais de peur. Pour le moment les crochets n’avaient pas transpercés le cuir, heureusement pour moi et mon premier réflexe fut de lui tirer dessus sauf que j’entendis le message de speedy gonzalez et je me figeais.

Par contre j’étais preneur que quelqu’un ai une bonne idée pour m’enlever ce vuitton de ma cheville. D’ailleurs il pouvait pas s’en rendre compte tout seul cet animal qu’il n’était pas en train de manger un lézard mais une rangers en cuir? Je savais que les serpents ne brillaient pas leur intelligence mais là je me faisais mordre par le teubé de la bande. Grande queue….petite tête...j’en connaissais pas mal des comme ça.

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Ven 27 Oct - 17:23

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MJ 24 : Au cœur de la cité


Chronologie : 18 octobre 2017

Les voyages en téléporteur, ça fonctionne plutôt bien, sauf quant à l’arrivée, la porte ne s’ouvre pas… De quoi rester coincer là-dedans. D’un côté, ils pouvaient encore se téléporter sur une autre destination si besoin, et même si le système ne fonctionnait pas, le Dédale pouvait toujours les extraire via leur puce sous cutanée. Pedge n’était donc pas inquiète, sans parler qu’elle n’était pas claustrophobe pour un pouce. Ils étaient certes un peu à l’étroit dans l’appareil, mais ce n’était que provisoire, et elle en avait vue d’autre lors de son séjour technique sur le Dédale. Le Major Frei remarqua qu’il y avait des filaments dans l’interstice de la porte, signe que cette dernière était prise dans quelque chose qui empêchait l’ouverture. Les militaires se relayèrent pour tenter d’écarter les battants manuellement, comme des grands. Inutile d’appeler les pompiers, ils ne viendraient pas par la trappe au-dessus pour hisser les demoiselles en détresses avec leur gros bras et leur gueule d’ange vierge qui ne demandait qu’à être croquée. Bref ! A la force des bras, avec une bonne dose d’huile de coude, et la sueur de quelques fronts, les aventuriers réussirent au bout d’une bonne vingtaine de minute à écarter ces putains de portes, sur une dernière traction d’Hamilton, qui gagnait donc le droit de poser costumé en soldat du feu torse nu dans le prochain calendrier Atlante.

Ce qui semblait bloquer le téléporteur, cette mousse verte là, se mit en mouvement et pénétra dans la cabine avec les occupants. Elle finit par se casser la gueule sur le dos, au milieu du groupe, avec toute la loose du monde. Pedge ne quittait pas des yeux cette créature, ne sachant pas si elle allait être agressive ou pas. En tout cas, on aurait dit un lézard terrestre, un de ceux avec les pattes en formes de ventouse qui se collaient partout. Un gecko quoi, sauf que celui-là avait des poils, ce qui, pour un reptile, était assez surprenant, toute néophyte qu’était Pedge dans le domaine de la biologie.

Le reste de l’attraction environnementale ne faisait que commencer. C’était bluffant de voir que le sol s’écartait littéralement des pas qu’ils pouvaient faire. Tout, absolument tout semblait vivant, comme-ci la végétation avait une âme et qu’elle pouvait l’exprimer au travers de mouvement de préservation. En réalité, il devait s’agir d’animaux, lesquels utilisaient la végétation pour se camoufler. Sur Terre, le seul organisme à la fois champignon et végétal était le lierre, elle ne connaissait pas d’autres formes de vie qui pouvait fusionner avec son environnement. Là, selon les dires de Marie, et selon ce qu’elle avait sous les yeux, il semblait que les plantes et les animaux ne faisaient plus qu’un, sans qu’il y ait de dissociation possible. Par exemple, sur un coquillage, on pouvait retrouver des algues, mais ce n’était pas une fusion en soi. La plante s’accrochait à la coque dans un intérêt spécifique, et si on l’enlevait, l’animal dans sa carapace n’en souffrait pas, pas plus que l’algue.

Pedge braquait son arme dans un large rayon pour couvrir un maximum leur sortie du téléporteur. Elle sursauta quand la porte se referma brutalement sur elle-même, et déjà, la mousse verte essayait de l’entraver une nouvelle fois. Pour l’équipe suivante, il ne fallait pas que la sortie soit bloquée. La jeune femme s’approcha et du bout de son arme, elle tenta d’écarter cette chevelure bizarre, ne souhaitant pas y aller au couteau pour ne pas faire saigner une nouvelle fois une de ces créatures. Soudainement, la mousse s’éparpilla en criant une sorte de “hiiiii” qui fit reculer la jeune femme, pas très à l’aise avec les petites bêtes. Au moins, ça dégageait le passage. Mais alors qu’elle s’écartait, certaines petites bêtes revenaient à la charge en criant. Alors Pedge essayait de les chasser, et elle avait l’impression que certaine la faisait tourner en bourrique en se sauvant pas trop loin et en revenant. Mais bon, l’essentiel de la mousse s’était volatilisée dans la végétation ambiante, laissant le téléporteur libre.

La jeune femme ne savait plus trop où donner de la tête. Quand les aventuriers de la deuxième équipe arrivèrent, elle les informa brièvement des raisons du retard, incriminant la végétation et la faune locale de les avoir bloqué dans le dispositif de transport. La militaire commençait déjà à avoir chaud. La température n’était pas trop élevée, mais la moiteur ambiante en décuplait les effets. Tout semblait vivant, de la moindre parcelle de terre, à la végétation plus fournie. Les cibles potentielles étaient multiples, et il semblait parfaitement inutile de brandir son arme vers un point précis. Tout et rien était menaçant. C’était dérangeant. Il n’empêche que la nature réagissait à leur présence, et à leur “attaque” conventionnelle, comme les coups de machette. Les lianes s’écartaient d’elle-même, tandis que le tapis au sol s’écartait pour ne pas se faire imprimer une semelle sur la gueule.

Entre temps, Norah s’était approché d’un monticule de branche, qui n’avait pas plus attiré l’attention de Pedge que tout le reste de la biodiversité locale. Partout où le regard se posait, l’officier récemment promu pouvait voir des formes et des motifs à la fois originaux, mais aussi familier. La végétation, de manière générale, était sensiblement similaire d’un monde à l’autre. Pourquoi en serait-il différent ici ? Il n’empêche que si elle était arrivée ici par hasard en se servant d’un téléporteur, elle aurait pensé qu’on l’avait téléporté dans un coin inexploré du continent, et surement pas dans la cité. Cette dernière cria aux serpents et elle s’éloigna rapidement du monticule. Ce dernier s’était d’ailleurs à moitié écroulé, et il se reformait tranquillement. Tout était vivant, et organisé. Manifestement, l’archéologue ne semblait pas en danger.

Ils avancèrent donc jusqu’à une zone moins boisée, où ils purent constater la présence de l’onde verdâtre qu’ils avaient pu voir sur les photos lors du briefing. Manifestement, l’équipe de botaniste n’était pas allée plus loin. Il n’y avait curieusement pas de drapeau américain de planté dans la terre, histoire de marquer la progression précédente. Quoique Pedge ne savait pas si Sheppard était allé plus loin ou pas, et comme il était accompagné par la rouquine… Pedge imaginait très bien où il avait planté son drapeau. Bref ! Elle restait sur le quivive et elle fit bien, car soudainement, tout s’accéléra. Une liane tomba sur le kiné et elle se jeta soudainement sur le parterre de fleurs qui se trouvait juste à côté de Nelly. Ces mêmes fleurs que Pedge était en train de regarder, en se disant que ça correspondait bien à une photo du briefing. Ce fut le bordel. Les pétales des fleurs s’éparpillèrent en tout sens en gueulant style alarme nocturne de volkswagen qui casse les noisettes à tous les voisins dans le quartier. C’était une surprise générale, tandis que la liane essayait manifestement de les chopper. La pauvre Nastasha était prise au milieu de l’évènement, et Nelly avait manqué de se faire défoncer la tronche par la vélocité du prédateur. Mais le sous-lieutenant n’eut pas vraiment le loisir de faire quoique ce soit que les pétalézards lui sautèrent dessus pour échapper à la liane serpent.

Sans trop savoir où donner de la tête tandis que des bestioles colorées lui couraient dessus, Pedge esquiva une liane qui venait de bondir d’elle ne savait où. Elle recula, elle recula, ne pouvant tirer sur rien de tangible tellement ça allait vite et soudainement, elle glissa sur le sol. Il n’y avait rien pour se raccrocher et elle se retrouva le cul dans l’eau. Ni une ni deux, elle se releva prestement de l’onde verte. Elle était quelque peu mouillée. Une des lianes allaient bondir sur elle pour s’emparer certainement des pétalézards, mais elle fit demi-tour promptement pour repartir vers le parterre de fleur. Pedge ne voyait plus Nelly qui avait subi l’assaut des petites bébêtes elle aussi. D’ailleurs, elle constatait que les petits lézards lui laissaient des marques sur l’épiderme. Des points de sang, mais cela ne faisait pas mal. C’était limite comme de l’acupuncture, mais en plus léger. Elle était tentée de les chasser, mais ils ne semblaient pas vouloir lui nuir. On aurait dit qu’ils cherchaient à se protéger tout simplement. L’essentiel des créatures avaient migré sur sa tête quand elle était tombée dans l’eau, peu désireuse surement de vouloir finir trempée comme des saucisses. Mais bon, elles n’y avaient pas échappées elle non plus.

Bref, elle ressortait de l’eau passablement de mauvaise humeur. Heureusement pour elle, elle n’était pas trempée de la tête au pied, mais seulement dans le bas du dos et sur le ventre et là où l’eau avait éclaboussée. Et par chance elle s’était relevée vite, sinon l’eau se serait engouffrée dans le bas de sa combinaison NBC et elle était bonne pour patauger dedans. Merci le nœud autour de la taille. Les pétales qui lui avaient sauté dessus ne semblaient pas vouloir descendre maintenant qu’elle était revenue sur la terre ferme, et ils logeaient entre ses cheveux et son cou, voir ses épaules. Elle n’arrivait pas à les déloger, et son petit plongeon dans l’eau l’avait sorti de l’intérêt des serrelianes qui semblaient vouloir becter du reptile coloré et non mouillé. Ils auraient dû en profiter pour se barrer.
Hamilton avait une énorme racine à crochets accroché à sa chaussure. Il fallait faire quelque chose avant que les crocs de la saloperie ne transpercent le cuir de la godasse. Paré des couleurs des pétales, Pedge vint écraser sa propre rangers sur la racine un peu avant qu’elle ne remonte sur Alek, puisque celle-ci était en train de remonter sa bouche le long de sa jambe, comme pour chercher une prise, ou parce qu'elle était coincée au choix. Elle espérait détourner l’intérêt de cette bestiole pour qu’elle lâche le soldat. Elle en profitait pendant qu’elle n’était le centre de l’attention de personne.

La racine ouvrit la gueule un peu plus, secouant vivement la tête, mais un de ses crocs était resté accroché au tissu et plus particulièrement à un œillet de la ranger. C’était pour cela qu’elle essayait de remonter. La pression de Pedge la fit se secouer de plus belle et elle s’arracha son croc qui resta sur le cuir, dans un giclement blanchâtre et dans un bruit, non pas cristallin, mais rauque. La créature tourna la tête vers Pedge puis regarda autour d’elle, semblant chercher quelque chose. L’immense corps se mit à onduler de plus en plus fort pour se dégager de cette pression gênante.

C’était tout ce que la texane voulait, que la créature lâche Hamilton. Maintenant que c’était fait, elle n’avait aucune raison de maintenir son pied sur le corps de cette dernière, et elle le recula avec prudence, surtout que la bestiole semblait regarder dans sa direction. Elle ne pouvait même pas lui tirer dessus au cas où, puisqu’elle était dans le prolongement du première classe. Pedge lui avait déjà vidé un chargeur de fusil à pompe dans le gilet pare-balle, elle voulait éviter que cela devienne une habitude.Dans l’intervalle, la communication de Nelly lui parvint, mais il était trop tard, elle avait bougé.

Le pied mouillé de la soldat semblait déplaire à la racine qui ondulait avec une certaine violence dans les airs, pour chasser l’humidité de son corps. Le mouvement de l’américaine attira immédiatement l’attention de l’animal, qui se dressa tel un cobra royal en ouvrant la gueule avec son unique crochet de 5 cm sortit. Elle continuait à émettre un bruit rauque et digne d’un ténor d’opéra. Le corps épais se ramassait en anneaux et la racine se mit à onduler pour se rapprocher vivement de la direction de Pedge… Puis s'arrêta alors qu’elle allait se projeter pour la mordre. Les pétazards qui ne bougeaient pas jusqu’alors, secouèrent leurs pétales et des gouttes d’eau tombèrent sur la bestiole qui pencha la tête, pour enfin se détourner de la militaire et de son escorte. Elle disparut dans l'amas d’autres racines vers l'arbre. Bien entendu, ses congénères se mirent à vibrer, signe qu’elles étaient toutes aussi vivantes et surement toutes aussi sympas que celle-ci.

Pedge était blême, croyant qu’elle allait se faire transpercer par la créature. L’eau semblait vraiment constituer une forme d’obstacle vis-à-vis des lianes vivantes, et des racines. Nelly leur avait dit de ne pas bouger, ce qui semblait effectivement efficace pour ne pas se faire becter. Au moment où elle avait bougé son pied, la racine s’était jetée sur elle. Pourtant, elle s’était arrêtée, et quand elle avait reçu de l’eau sur sa vilaine trogne de demeurée, elle s’était sauvée. Curieux. Mais intéressant tactiquement parlant. La jeune femme fit un signe de la tête à Hamilton, jugeant qu’il allait bien.

« Mis à part les animaux que j’ai sur moi, il semblerait que les lianes et les racines n’aiment pas bien l’eau d’ici. », fit Pedge aux autres. Autant faire partager l’information. A eux d’en tirer les conclusions. L’eau était probablement toxique ou contaminée par elle ne savait quoi pour qu’une putain de racine ne s’en gorge pas… Les plantes aimaient l’eau non ? A moins que ce ne soit pas vraiment une plante, mais une forme de méca déguisé. Son imagination d’habitude peu fertile se mit à fonctionner, et elle alla toucher le fluide blanchâtre qui s’était échappé quand le croc de la racine avait cassé… C’était collant, un peu comme de la sève et il s’en dégager une petite odeur piquante, mais sans plus. Ca ne ressemblait pas vraiment à de la graisse pouvant huiler une machine par exemple… Bref, le mystère restait complet, et elle n’avait pas fini de faire des hypothèses dans sa petite caboche d’officier.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 28 Oct - 15:51

Karola Frei
//Très bien, merci Mlle Esculia// Avait simplement répondu Karola à son message alors qu’elle essayait tant bien que mal de faire un peu de place à Mike. Maintenant qu’ils étaient tout ça, elle avait pu appuyer sur leur destination mais tout ne se passa pas comme prévu. A l’endroit où ils auraient dû réapparaître rapidement à la zone prévue, les portes du téléporteurs restèrent closes.

«Ce n’est pas normal. » soupira-t-elle tout en regardant autour d’eux d’où pouvait provenir le problème. Les portes du téléporteur laissaient entrevoir au travers d’un mince interstice l’extérieur et en s’approchant prudemment elle put voir apparaître des filaments verts. « Quelque chose bloque la porte. Il va falloir que l’on joigne nos forces pour les ouvrir manuellement. Allen, Hamilton, venaient m’aider. »

Les militaires vinrent se poster de part et d’autre de la porte et en jouant des muscles, ils parvinrent à repousser les portes d’un intervalle suffisant pour qu’ils puissent passer. En même temps de leur sortie du téléporteur, Karola entendit des grésillements dans sa radio. Elle essaya de l’éteindre et l’allumer plusieurs fois mais le résultat resta le même.

« Votre radio aussi fait des siennes ? » demanda la jeune femme à ses compères alors qu’ils attendaient l’arrivée de leurs autres collègues. Cependant qu’ils lui répondaient, elle s’occupa de surveiller le périmètre pour être sûre que tout était clear et sans danger.

L’environnement correspondait aux images et descriptions données. Elle prenait soin d’être lente dans ses gestes pour que la caméra qu’elle portait transmette bien les images à Marie. Le second groupe n’eut pas l’air d’avoir rencontré le moindre problème pour arriver aux côtés de leurs collègues. En revanche, Natasha vint à la rencontre de Karola afin de s’enquérir de ce qui avait bien pu se passer. Le major la rassura puis finalement, fit une annonce globale.

« Je vous rappelle que nous sommes en environnement hostile. Soyez prudents, ne prenez pas de risques inconsidérés et surtout évitez de vous aventurer seul. »

Ces derniers mots concernaient surtout les civils qu’ils étaient censés protégés, elle et ses hommes. Sauf que forcément, les choses n’allèrent pas dans son sens et rapidement, ils furent un peu dépassés par l’environnement. A commencer par ce monticule étrange qui attira tous les regards et se révéla être relativement vivant. Il attira particulièrement Norah qui alla l’observer de plus près Heureusement, Ford veillait sur elle et une fois que l’archéologue eut récolté ce qu’elle voulait, Karola donna l’ordre à tout le monde d’avancer.

Prudente, Karola observer attentivement chaque parcelle de paysage qui se dessinait devant ses yeux comme si c’étaient eux qui filmaient la scène. La forêt grouillait et ils eurent de nouveau une preuve qu’elle était vivante par le biais de bruits ou de mouvements provoqués par le passage des atlantes. Nelly et Natasha en firent les frais, sans dommages !

Ils eurent même le droit d’assister à un curieux spectacle. La liane qui était entrée en contact avec Natasha sembla attaquer la flore environnante qui réagit instantanément. Pour preuve, un bruit assez désagréable se dégager des fleurs et plantes qui se sentaient menacées. Karola braqua son arme en leur direction, par pur reflexe. Nelly et Pedge furent malheureusement victimes de la peur engendrée par l’agression de la liane. Des créatures florales se mirent à leur grimper dessus.

«Surtout, restez calme » conseilla-t-elle en baissant la voix à ses coéquipiers. Il ne servait à rien de paniquer surtout qu’ils ne savaient pas à quoi ils avaient à faire. Ils pouvaient encore moins tirer dessus, au risque de blesser leurs camarades et surtout de tuer des espèces précieuses. Leur but n’était pas de venir tout détruire. Et bientôt, elles ne furent pas les seules victimes, les autres aussi se retrouvèrent assaillis de ces étranges créatures, Karola elle-même sentait qu’on grimpa à sa jambe. Quant à ce pauvre Alek, une espèce de lézard s’était pris d’affection pour lui.

« Essayez de ne pas bouger, nous allons trouver une solution. » Elle s’exécuta elle-même, seul sa main se dirigea doucement vers sa radio pour l’activer et tenter un contact.

//Mlle Esculia, vous me recevez ? Vous avez vu ce qui s’est passé, une idée de comment se débarrasser de ces créatures ?//

//....m....e......J....e......//

Aucun mot compréhensible ne sortit de son oreillette, comme tout à l'heure, les grésillements étaient omniprésents. C'était bien leur veine car cela voulait dire qu'ils étaient un peu livrés à eux-mêmes.

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Sam 28 Oct - 19:07

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Au coeur de la cité


La moiteur d'Atlantis
Chronologie : 18 Octobre 2017


Il faut dire que vu le nombre qu'on était ajouté au matériel emporté, le téléporteur était plus que plein, aussi le Major nous sépara en deux groupes, à elle Allen, Hamilton et Femens, à moi Bricks, Avalon et Ayoun. Pourquoi ne la prend-t-elle pas ? L'espagnole semble lui vouer une dévotion sans failles ! Moi j'aurais pu me satisfaire d'Allen ou d'Hamilton, au moins avec ces deux-là je sais où je vais ! Là je ne sais pas ! Dois-je la brimer ? Passer outre son comportement ? Elle met tant d'énergie à empêcher les autres de s'approcher trop près d'elle ! Vouloir attirer les regards vers soi en faisant la fofolle, ça mets certains rieurs de votre côté mais éloigne les gens qui pourrait la trouver intéressante comme amie. Et d'ailleurs ça ne manque pas : déçue de se retrouver avec moi sans sa... comment dit-elle déjà ? Ah oui ! Su Hermana ! Elle prend bien soin de mettre de côté la ration de combat, je ne dis rien ! Si c'est de la provocation, évitons d'y répondre, ou alors, imitant la Kiné, qui se sépare d'une partie de la sienne, se dit-elle que je peut permettre ce genre de désobéissance. On va pas me dire que c'est lourd ! Même pas trois kilos ! Ou alors c'est trop léger pour moi ! Cinq jours ça peut sembler beaucoup, mais on part dans la jungle humide et moite, dans cet environnement on épuise plus ses forces ! Il vaut mieux avoir plus de nourritures que pas assez ! Comme ça on peut "gaspiller", ne pas devoir attendre la pause du campement du soir pour manger et boire dans la journée. Si j'avais pris des rations de 24h on aurait moins portés mais plus rationné. Et puis sait-on vraiment si on est bien dans la cité dans cette jungle ? Si ça se trouve, le ou les anciens qui ont créés ce "jardin d'hiver", on détourné le téléporteur pour transporter les gens sur un autre monde. Et là, qui sait combien de temps nous devrons marcher pour trouver ce que l'on cherche ? Et je ne parle même pas des savants qui nous accompagnent, j'imagines mal que Femens se laisse convaincre de rentrer si on ne dépasse pas la zone prêt du téléporteur, vu tout ce que semble lui promettre cette forêt tropicale. Je ne dis donc rien contre le Docteur Avalon ni contre le soldat Bricks, je récupères leur dépôt et le prends avec moi : on verra si j'ai tort de trop prévoir le danger, elles seront bien contente si notre séjour s'éternise. Je ne pu cependant m'empêcher de montrer ma déception d'être mal traité par un de mes soldats :

"Vous savez Bricks ? On est pas obligé d'être ennemis ! Je suis votre officier, donc je dois veiller au respect de la discipline, le Major me l'a fait remarquer ! Si je gueule c'est pas contre vous, mais pour que vous puissiez être un bon soldat ! Les rêgles sont chiantes, mais ce sont les règles ! Moi je ne demandes qu'a avoir de bons rapports avec mes soldats. J'aimes pas gueuler mais si je n'ai pas le choix je le ferais !"

Pas sûr que pour elle non plus ça fasse de grandes différences ! Eversman, Hamilton et maintenant Bricks, j'avais du mal avec ces soldats, qui en plus ne cherchaient même pas à arrondir les angles. Comme si je cherchais à leur casser les couilles (ou les ovaires, pardon Bricks !). Bon, suffit avec mes états d'âme ! C'est bien long, non ? 5 min ? Je veux bien que Femens soit le pire des explorateurs, mais avec des soldats comme Allen, Frei et Hamilton, sortir l'équipement du téléporteur, s'éloigner un peu pour sécuriser la zone, 5 minutes c'est pas mal ! Limite trop ! Je paniques là, non ? //Major Frei ? Lieutenant Ford ! Tout va comme vous voulez ? On attend le retour !//, pas de réponse mais des grésillements, oh non ! Pas de pannes de radio en plus ! // Major répondez ! Me recevez-vous ? Ici on ne reçoit que des grésillements, j'ignores si vous m'entendez, ni si vous êtes en train de me répondre, mais si vous êtes là faites-moi un signe !// Bon sang ! Les minutes tournent, d'une lenteur infinie. Toutes les minutes j'appelles mais rien à part les grésillements. C'est ça ! En fait la jungle des "yayas", est sur une autre planète ! Du coup on est trop loin pour notre radio. Si les savants perdaient cette habitude de découvrir des trucs dangereux et de demander aux militaires de prendre tous les risques pour leurs découvertes. Et toujours rien !//Professeur Escculia ? Vous me recevez ? J'ai plus de contact radio avec le groupe ! //

// oui... Ils doivent avoir un problème... Le téléporteur avait eu du mal à s'ouvrir à cause de plantes//

Et c'est maintenant qu'elle dit ça ! // Bon, ils sont vivants alors ? Vous êtes sûr que la jungle est bien dans la cité et pas dans un coin de Pégase ? On dirait un peu quand même !//

//// oui c'est dans la cité. Normalement ils sont en vie. Mais s'ils reviennent pas d'ici 30 minutes on demandera au dédale de les téléporter //

C'est un maximum, oui ! //Je n'attendrais pas plus ! Merci de votre attention ! Ford ! Terminé !//

Ce n'est pas trente minutes mais 20 qu'il fallut attendre avant que les portes s'ouvrent devant nous ! Enfin ! Bricks s'élança suivit des deux civiles. Avant de rentrer je lançais : " Bricks vous garderez le flanc gauche, moi le droit ! Docteur Avalon et Ayoun vous restez près de nous ! Pas d'initiative folle ! C'est dangereux alors on ne se séparent pas ! En route !"

On a débarqué dans le monde du mana vert ! Il ne faisait pas si chaud que ça en fait mais l'endroit était humide, de l'eau pas trop loin ! Un drôle de monticule de branchages en tout genre. L'attention de certains se relâcha : la joie des retrouvailles, sans doute ! Avalon se fit expliquer ce qui était arrivé, le liquide étrange et les bout de verdures prirent soudain leur sens ! C'est alors que Norah Ayoun se prit d'intérêt pour le monticule, je la suivit de loin, prêt a la secourir si besoin était. Je lui passais ma lampe pour regarder dans un creux ! " Attention ! Ne faites pas d'inprudence !", j'avais à peine dis ça qu'elle plongeait sa main pour se saisir d'un objet. Une pierre ! Tout ce cirque pour une pierre ? Je remarquais soudain trois formes bleues qui fondirent des bois vers le monticule dans un criaillement cristallins, le monticule s'agita et j'avais juste eu le temps d'écarter Ayoun de la trajectoire des créatures. Des plumes bleues étaient le seul vestiges de leur attaque, j'en ramassais le plus possible : on est là pour ça aussi, non ? Le monticule se reformait, et a bien y regarder certaines branches avaient des petites langues en "v", j'éloignais l'archéologue de ce truc bizarre !

Les frondaisons étant trop épaisses par la gauche du monticule, c'est par la droite que nous primes notre route. Ce bruit ! Pas celui d'oiseaux ou d'insectes, quoi que... mais des chuintements et des bruits de frottements. J'ouvrais la marche, des lianes commencèrent à entraver notre progression, aussi je pris ma machette et leva le bras pour couper franchement dedans, mais les lianes s'écartèrent avant que je les touche. Voilà une flore comme je les aime : qui s'écarte devant les explorateurs. Notre avancée en fut facilité pour atteindre un endroit plus humide, je passais près de fleurs jaunes, comme celles qu'on nous avait montrées, il y avait de l'eau, des racines qui émergeaient de la boue, des "troncs" qui flottaient dans l'eau. Bricks s'enfonça dans la boue soudain, elle ne semblait pas en péril donc je continuais, puis nous fûmes contraints de nous arrêter à cause de l'absence de terrain praticable : nous n'avions que la voie des eaux !

Alors que le Major, Allen et moi décidions de la conduite à tenir, il se passa diverses choses. Une liane s'était doucement enroulée autour d'Avalon pour soudain attaquer les fleurs, et là c'est devenu dantesque : les fleurs ont éclatées en pleins de petits lézards qui ne trouvèrent rien de mieux que de grimper sur les humains présents, déclenchant une panique plus ou moins grande selon les phobies de chacun ! Trois autres lianes fondirent des frondaisons, j'en évitais deux ! Je vis une racine se lever près des jambes d'Hamilton mais avant de pouvoir le prévenir, la chose s'attaque à sa chaussure. Et ce bruit infernal ! Une centaine d'alarmes de voitures qui se déclencheraient en même temps ! Pour le coup je regrettes mon audition d'avant ! Bricks envoie le message de nous tenir immobile, logique ! Comme le T-Rex de jurassic park ! Bien vue soldat ! // Reçut Bricks ! Bonne analyse ! Bonne réaction !//, ben oui, je suis capable de faire des compliments aussi ! Pas juste aboyer les ordres !

Je vois la kiné qui bouge la main, masse ? Oui ! C'est ça, elle masse la liane ! Puis je l'entends parler, supposant que c'est pour moi ou un autre militaire proche, je m'avance mais elle me dit d'arrêter à deux mètres d'elle environ, dans le genre rateau c'est le plus rapide que j'ai reçu ! En fait la "serliane" serait capable de communiquer par ce cri cristallin qu'elles émettent. Du coup je me mets à siffler les premières mesures d'Eyes of the Tiger, elle répète ! Je continue la chanson, toujours en sifflant et elle m'imite, semble danser, être... oui, joyeuse, disons le mot ! Je lui joue ensuite "Born in USA" du Boss ! Mais quand Natasha explique par radio que les "serlianes" sont capable de communiquer, le charme se rompt et elle reprends son échange exclusif avec Avalon.

Puis quelqu'un (Allen, ce me semble !) fait remarquer que ces charmantes bébêtes sont hydrophobes, grâce à la méthode Frei, Hamilton est libéré de son ami Servenin ! Ce dernier y perd un crochet, je m'approches d'Hamilton " Ne bougez pas ! Je récupères le crochet, pour Fremens !", je fais gaffe et mets le crochet (sec, heureusement) dans un des nombreux contenant remis par le botaniste. Je tiens mon pistolet hypodermique, je tirerais bien sur la "racine" "monocroc", mais j'ai peur de rater mon coup et atteindre un des autres membres du groupe. Je me rabat sur mon pschit répulsif liquide, ça aura peut-être autant d'effet que de la limonade en intraveineuse, mais bon ! Ils n'aiment pas être mouillés alors qu'est-ce qu'on risque ? On risque que ça foire totalement ! Bon le répulsif, déjà sur terre, c'est pas un environnement pour le produit liquide, trop volatile et qui se dilue trop ! Du coup je dévisse le pistolet et vide le réservoir sur la mousse et la boue. Puis je vais remplir le réservoir vide avec l'eau de l'étang ou du marais, je ne sais comment l'appeler. Puis j'asperges les serlianes qui commencent à se retirer ! Du coup elles le font plus vite ! On va pouvoir enfin être au calme ! Quel taré à pu imaginer ce coin ?



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Atlantis
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Sam 28 Oct - 19:52

Atlantis
MJ 24 / AU COEUR DE LA CITE
Chronologie 18 octobre 2017



Petite à petit et sous les diverses interventions de chacun, les serlaines et le serpent racines, partirent. Les trois serlianes dans les arbres et la racine reprit sa place près d’autres racines, qui indiquaient clairement qu’elles aussi étaient vivantes.

Seul la Serliane près de Natasha et Aiden, était restée. Elle continuait à toiser et essayer de communiquer avec la rouquine. Mais en vain. Un chant cristallin comme un appel, se fit entendre à plusieurs reprises dans les feuillages et la serlaine semblait les écouter… Finalement au bout d’une dizaine de minute, l’animal jeta un regard à la Kiné, pour se tendre et se projeter dans les feuilles de l’arbre dans un bon. Le bruit cristallin s’arrêta.

Les pétazards reprirent petit à petits leurs formations dans le parterre de fleurs, quittant els vêtements des aventuriers. Il se peut même quelqu’un un brin cabotins, soient rester dans les vêtements.

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Vous avez pris plusieurs choses à vous d’en tenir comptes pour la suite. La radio vers Atlantis est impossible.

Le poste de Mike qui suis, vous permettra d’en apprendre plus sur la flore/faune prenez le en compte.

Il y a deux possibilités pour se séparer. Le major l’identifia rapidement, soit par la voie de l’eau, soit passer sur la droite dans la forêt épaisse. Suite à cela, le Major Frei à diviser l’équipe en deux :
Equipe Frei : Dans la forêt

  • Norah Ayoun
  • Alek Hamilton
  • Mike Femens

http://www.atlantisinsurrection.com/t2471-mj24-au-coeur-de-la-cite-dans-la-foret-lointaine#43799

Equipe Ford : Dans l’eau verte

  • Nelly Bricks
  • Pedge Allen
  • Natasha Avalon

http://www.atlantisinsurrection.com/t2470-mj24-au-coeur-de-la-cite-naviguez-en-paix#43798



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  • Vous aurez un nouveau post par équipe
  • Cette fois organisez vous via un gdoc ! Et invitez moi dedans



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Invité
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Sam 28 Oct - 23:53

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Il n'y a pas à dire, mon arrivée avait été des plus... fracassantes. Oui, bon, je dois l'avouer, j'avais peut-être un peu mal calculé mon coup. Le Major et une autre officier que je ne connaissais pas avaient l'air plutôt hostiles face à mon entrée rocambolesque. Quant au troisième militaire... et bien, au moins Alek avait l'air content de me voir. Je ramassais à toute vitesse le matériel qui s'était évadé du sac de sport, le tassant bien au fond, bredouillant des excuses à voix basse. C'est vrai que j'aurais peut-être pu attendre le prochain téléporteur... mais dans le feu de l'action, je n'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir ! Et puis, je voulais être dans les premiers à voir cette nouvelle aile remplie de découvertes incroyables ! Enfin, nous voilà partis !

La première chose qu'on pu constater lorsque la téléportation fut terminée, ce fut cette grosse mousse verdâtre entravant la sortie. Ah, voila qui allait nous retarder... Alek fait une remarque sur ma façon d'attirer les ennuis, que je ne préfère pas relever.... sûrement parce que c'est vrai en fait. Sans plus tarder, j'enfile une paire de gant en latex, avant de m'approcher de l'étrange végétal. J'en prélevais un petit échantillon, avant de me reculer pour laisser faire les gros bras. Quant à moi... bordel, comment ça marche ce truc déjà ? Je tapote un peu le scanner lantien, un peu perdu. Cette technologie de pointe, il aurait pu laisser un mode d'emp... Ah... Ah... je crois que ça fonctionne ! Je sors ma tablette à toute vitesse, reliant le scanner à l'appareil, avant d'analyser la mousse émeraude que je viens de ramasser. D'après les scanners, il s'agit de... un pelage ? Le pelage d'un animal ? Je cligne des yeux deux ou trois fois, avant de froncer les sourcils. Mais... ça semble invraisemblable ! Je refais l'analyse, qui me confirme de nouveau ma découverte. Quel animal peut bien avoir une telle fourrure ? Comme une réponse venue du ciel, la porte s'ouvre alors soudainement, et un petit animal s'effondre dans la cabine. Avant qu'il n'ait le temps de s'enfuir, je saute dessus, le serrant doucement entre mes mains gantées.

Je te tiens !


Il s'agit d'un petit gecko de couleur vert émeraude, s'agitant dans tous les sens, essayant même de me mordre avec des dents inexistantes... c'est, heu, mignon ? Je le cale dans une des boites que j'ai emmené pour les prélèvements, avant de la refermer précautionneusement. Et un prélèvement, un ! Je suis l'équipe sans trop les écouter, trop concentré sur mon prélèvement. Je passe le gecko au scanner, tandis que ce dernier s'agite dans sa boite. Alors, voyons voir... il s'agit donc d'un croisement apparement. Deux gènes combinés, l'un de PX-627, de la mousse pour être exacte, qu'une équipe avait prélevé quelques mois plus tôt, et l'autre d'un reptile de PX-877, semblable qu'y geckos terriens. Alors c'est donc ça... en fait cette aile serait une gigantesque laboratoire lantien, rempli de croisement entre espèces ? Pour le moment, ce n'est qu'une intuition hein, il faudrait attendre d'autre prélèvements. Je continue d'observer les données qui s'affichent. Apparement, ce n'est pas un gecko que j'ai attrapé, mais cinq. Une femelle avec quatre petits sur le dos ! Je monte la boite au niveau de mon nez pour tenter de les voir et... qu'est-ce que...

La ou aurait dû se trouver le gecko se trouve maintenant une épaisse mousse vert émeraude prenant toute la boite. Alors c'est donc ça ! Ils ont la capacité de faire pousser leur pelage pour résister aux chocs ! Enfin, leur pelage, la mousse leur servant de pelage. Cela dit, si je la laisse faire, elle va faire exploser ma boite. Je me mets à parler à haute voix, comme pour moi même, tout en enregistrant mes analyses.

Ça alors, c'est incroyable ! On dirait qu'il peut faire croître son pelage lorsqu'il se sent en danger...


Finalement, je la libère, la laissant reprendre sa vie, récupérant un beau morceau de mousse auparavant que je stock dans un petit sachet. Intérieurement, je jubile. Ce n'est que la première espèce, et elle est déjà extraordinaire ! Je laisse mon regard se balader sur les environs, avide de nouvelles découvertes. Tiens... on dirait que l'une des femmes a découvert quelque chose ! Un monticule... qui bouge ? Qu'est-ce que ça peut être ? Je m'approche en trottinant, scanner dans une main, tablette dans l'autre, bien décidé à voir de quoi il en retourne ! Je met le scanner a quelques centimètres du tas, lançant l'analyse, observant les données commençant à défiler sur la tablette. Contrairement à ce que j'avais prévu, ce monticule n'est pas une bête, mais bien des bêtes. Des centaines pour être exacts. D'après l'analyse, ces derniers sont le croisement de trois espèces, encore mieux que les geckos ! Un arbre de type palétuvier, sûrement l'un de ces qui nous entoure actuellement, une espèce d'orvet qui n'est pas répertoriée dans la base de données et... ça alors... un phasme terrien ! Cela explique la taille des individus de cette colonie. Je farfouille dans mon sac, et j'en sors une petite pince. C'est parti pour les prélèvements ! Je me saisis d'une petite boîte, que je pose devant moi, me mettant à croupis devant le monticule. Alors... j'approche doucement ma pince et... la, je te tiens ! J'entrais l'un des phasme mutant, que je place à toute vitesse dans ma boite, la refermant. Puis je m'immobilise, surpris, tandis que le monticule laissé échapper un "sssssssssstttttttttt" des plus inquiétants. Je récupère mon prélèvement, le fourrant à toute vitesse dans mon sac, reculant en fixant le tas qui frémit doucement. Une petite voix s'en élèvent, relayés par d'autres petites voix dans les alentours.

Ça alors, c'est incroyable ! On dirait qu'il peut faire croître son pelage lorsqu'il se sent en danger...


Je déglutis difficilement, l'envie de me cacher montant soudainement en moi.

Qu'est-ce que...


Qu'est-ce que...


Les voix continuent de répéter tous mes dires. Je lance un regard inquiet vers le major. J'espère que je ne viens pas de déclencher une catastrophe... mais visiblement non. Le monticule reste sage, à part les paroles répétées. Ouf... je range rapidement ma tablette, me recroquevillant pour essayer d'être le plus discret possible, histoire de ne pas me faire enguirlander. N'analyserai le phasme plus en détail une fois au laboratoire... en attendant, ce dernier semble se tenir tranquille. Je trottine dernière le groupe, qui continue son chemin. Des petits bruits se font entendre tout autour, mais à vrai dire, je suis plus fasciné qu'effrayé. Pour eux, nous sommes totalement étrangers, du décor. Après tout, nous sommes de la viande, ils ne doivent pas connaître ça. Alors pourquoi faire attention à nous ? Mais suppositions se confirment finalement lorsque Ford tente de trancher des serpents-lianes, qui se contentent de s'écarter, nous ignorons. Je me colle un peu plus à Alek, intimidé, regardant les serpents avec des gros yeux ronds... Heu... ceux la je les analyserai plus tard hein... pas que j'ai peur mais... Heu... de tout façon il semble qu'il y en a partout dans cette forêt !... on continue d'avancer, et on finit par tomber sur une grosse clairière. La terre commence à devenir de plus en plus boueuse, et plus bas, j'aperçois des sortes de troncs flottant sur l'eau. Une autre espèce ? Mon regard est finalement attire par de vives couleurs sur la gauche. Des fleurs jaunes, oranges et violettes ! Ah, elles par contre, elles sont plus tentantes à analyser que les serpents ! Je m'apprête à y aller, quand je vois soudainement un mouvement du côté d'une civile. Je me retourne pour voir... bonté divine... un des serpents qui commence à s'enrouler autour d'elle. Mon visage devient soudainement pale, tandis que je tente de me calmer. Du décor... nous ne sommes que du décor... pas de raison de s'inquiéter... pas vrai ? Soudainement, le serpent s'élance en avant vers les fleurs, et je me baisse d'un coup, paniqué, poussant un cri... Heu... empli de virilité. D'un seul coup, c'est le chaos. Des serpents s'élancent dans tous les sens sur les fleurs, qui s'éparpillent dans tous les sens, certaines se mettant même à grimper sur des membres du groupe. On dirait que... Oui, les serpents essaient de les croquer ! En fait, ils s'en contrefichent de nous ! Je relève la tête, encore légèrement hésitant. Non, c'est bien ça... c'est pour ça qu'ils n'ont pas attaqué ma collègue ! Mais alors.... IL NE FAUT PAS QUE JE LES LAISSE MANGER TOUTES CES FLEURS !

Je me rue en avant, et ramasse l'un des "pétale" qui est en train de détaler, bien décidé à le sauver du massacre. Ce dernier est d'une magnifique couleur violette. Un petit lézard d'une dizaine de centimètres, tout mignon. Mais ce dernier est trop agile, et commence à courir un peu partout sur moi. Je commence à paniquer un peu, et essaie de l'attraper, tandis que cinq autres de ces congénères de même couleur commencent à escalader.

Hey ! Descendez de là vous !


J'en attrape un que je dépose au sol. Mais à peine ai-je le temps d'en attraper un second que le premier remonte sur moi ! Et ce fichu serpent qui commence à me lancer des œillades intéressées... oh lalala... la situation devient critique là... bon, Mike, pense à ce que t'as dit la psy après les événements de janvier... ne pas paniquer... respirer profondément... MAIS ARRÊTE DE ME FIXER COMME ÇA TOI ! J'attrape de nouveau l'un des lézards, et soudainement, je me rends compte d'un détail... on dirait que... mais oui ! Leurs pattes font comme du velcro ! Les pattes du côté droit sont rugueuses et piquantes, et celles du cotes gauches toute douce ! Vite ! Ce fichu serpent s'approche ! J'attrape deux des lézards, et commence à les accrocher ensemble. Ces derniers semblent y être habitués, et le font presque instinctivement. Ça marche ! Rapidement, les six pétales forment une magnifique fleur, que je fourre à toute vitesse dans l'une des grands boites en plastique, bien à l'abris. Je referme le sac, puis m'immobilise, bras tendus de chaque côté, et yeux écarquille, regardant droit le serpent dans les yeux. Ohlala... que ferait Ford ? Faire face. Pas bouger. Le serpent me regarde quelques secondes, puis se dresse à ma hauteur, me regardant droit dans les yeux. Je tremble de partout, je sens même des larmes monter à mes yeux, et une envie soudaine de battre le record du monde de 100m me prend... et.... et.... finalement le serpent s'en va. Je me laisse tomber à genoux au sol, poussant un intense soupire de soulagement. Je reste comme ça pendant... à peine quelques secondes... ou plutôt une bonne minute, avant de me relever, légèrement tremblant. Je sors la boite de pétales, avant de jeter un œil du côté du champ de fleur. C'est bizarre, il y a un trou au milieu des pétales rassemblés, comme s'ils étaient destinés à entourer quelque chose... je m'approche rapidement du champ, m'assurant qu'aucune liane ne me suit. Puis, finalement, j'ouvre le couvercle de la boite, laissant s'échapper les pétales qui détalent en direction de l'une des tiges. Je les suis à pas de loups pour ne pas les déranger, puis me penche doucement pour observer la plante nouvellement former. Au centre de celle ci se trouve une penche ventrale... d'où une petite tête adorable se lève pour m'observer. Une petite créature bleu, irisée de jaune. Elle est semblable à "Yaya", la créature découverte il y a peu dans le cité. Je lui souris légèrement, avant de sortir mon scanner et ma tablette. Les affaires reprennent ! Je commence par les pétales. Il s'agit d'un croisement entre des plantes venues de Frozen - que je connais bien - et d'un lézard originaire de la grande rouge, planète explorée par les équipes il y a un bon moment. D'après ce que je peux voir, le code génétique est prévu pour donner différentes couleurs, ce qui explique cette diversité. C'était incroyable, mais ce que j'étais sur le point de découvrir allait l'être encore plus... je passais désormais le scanner au dessus de Yaya... et je dus me retenir pour ne pas pousser un cri de stupéfaction.

Yaya n'était pas un croisement. Non. Il avait été construit de A à Z. Constitué de toutes pièces, à partir de rien. Cela chamboulait absolument toutes nos connaissances sur la science. Mais ce n'était pas la plus incroyable... d'après les analyses, ce spécimen avait une vingtaine d'années. Et pourtant... pourtant ses cellules étaient encore très jeunes, comme si elles n'avaient jamais vieilli. C'était bouleversant, fascinant, stupéfient, enivrant ! Je me relever d'un bond, sautillant, me rendant soudainement compte que le major Frei était juste à côté de moi. Je la prenais d'un coup dans mes bras pendant moins d'une demi seconde, le temps que mon instinct de survie m'indique qu'il serait dangereux pour mon espérance de vie de garder cet officier un quart de seconde de plus dans mes bras.

Major Frei ! Les Yayas ! C'est incroyable !


Je lui fourrais la tablette entre les mains, lui montrant tout le tas de données recueillis, tandis que le Yaya en question nous regardait avec un air grandement intrigué.

C'est incroyable ! On dirait que... que cette espèce a été construite de toute pièce... comprenez moi, toutes les autres ici semblent être des sortes de fusions, mais celle la... elle a été constituée à partir de rien ! Et il y a autre chose... on dirait qu'ils ont la capacité de vivre extrêmement vieux... d'après les scanners, celui ci doit avoir 20 ans, pourtant des cellules sont encore extrêmement jeunes !


20 ans ? Vous trouvez ça vieux ?


Je pris un air surpris. Elle ne semblait pas se rendre compte. Je ne perdais pas mon excitation et continuais sur ma lancée.

Vous ne comprenez pas... avec des cellules pareilles il devrait être né il y a à peine quelques jours !


Oh. Et vous pensez que cela pourrait être utile à notre médecine ?


MAIS. JE LUI PRÉSENTE LA FONTAINE DE JOUVENCE ET ELLE NE TROUVE RIEN DE MIEUX À DIRE QUE "OH" ? Il faut que je la convainque !

J'en suis presque sûr ! Imaginez toutes les possibilités que cela pourrait nous ouvrir !


Très bien. Faites des prélèvements, mais maîtrisez vous un peu d'abord, vous risqueriez de la blesser.


Je ne prends même pas d'écouter après le mot "prélèvements". J'accours auprès de la plante, reprenant ma tablette au passage, lui faisant un grand sourire.

Bonjour toi... moi c'est Mike. On va être amis tous les deux, hein ? Qu'est-ce que tu dirais d'aller faire un tour avec moi ?


Je tends doucement la main vers elle, paume en avant, pour lui montrer que je n'ai aucune intention agressive. La créature n'a pas du tout l'air effrayée, au contraire.

Mike !


Elle balance doucement la tête, tout en reniflant ma main. Je reste quelques secondes abasourdi. Elle parle ? Mais... elle est intelligente en plus ? Elle continue sur sa lancée :

Moi ?


Je fais un grand sourire attendri, avant de doucement la soulever, sans lui faire de mal. Elle tient une petite boule jaune contre elle.

Mike ?


Elle se montre ensuite elle même avec son aile.

Jaja.


Jaja... c'est donc son nom. Cette petite créature est pleine de ressources on dirait !

D'accord Jaja. Je vais t'emmener faire une balade, puis je vais te présenter à des amis à moi. D'accord ?


J'attrape une boite en plastique, puis hésite quelques secondes. Hors de question de mettre une créature pensante en boite ! Mais comment faire ? Tandis que je réfléchis, Jaja gobe sa boule jaune d'un seul coup, hochant la tête à mes dires. Je finis par le déposer sur mon épaule, à court d'idée, priant pour qu'il ne s'enfuie pas. Mais, bien au contraire, Jaja se mît alors sous le col de ma veste, bien à l'abris, se collant contre moi bien au chaud autour de mon cou. Qu'elle est adorable... je range rapidement mes affaires, puis m'immobilise en l'entendant parler. Ça alors... on dirait de... mais oui... elle parle en ancien ! Je ne sais pas le traduire, mais je capte certains mots, et reconnais les accents... ami... il a dit "ami"... c'est bon signe, non ? Je lui gratouille gentiment la tête, et il finit par s'endormir, ronflant tout doucement. Il est tout chaud et tout doux... une vraie petite peluche avec des plumes ! Je reviens finalement vers le groupe, tout sourire, l'attaque des serpents totalement oubliée. Cette exploration s'annonce des plus passionnantes !

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