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Entre humanité et bestialité [John Sheppard]

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Jeu 15 Nov - 21:46

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Chronologie : 15 octobre 2018



“Si vous voyez cette vidéo… sachez que les autres ont disparu… je crois… qu’ils ont été kidnappés. Je suis sortie prendre l’air cette nuit, j’arrivais pas à dormir. Quand je suis rentrée tout était normal mais ce matin il n’y avait plus personnes dans les tentes. Pas de trace de lutte, mais ils ont laissé leurs affaires, comme s’ils étaient juste… partis. Je suis pas une bonne pisteuse mais je crois qu’il y a des traces, comme si quelque chose avait été traîné. J’ai passé la matinée à interroger les villageois mais ils ont tous adopté une attitude défensive et m’ont repoussé, ils étaient pourtant très accueillant jusqu’à présent. Je sens qu’ils sont terrifiés… et moi aussi. Nous sommes le 15 octobre et il est 11h… nous ne sommes pas censé faire de rapport à Atlantis avant deux jours et  je suis incapable de faire voler correctement ce jumper. Escalader la montagne pour rejoindre la Porte me prendrait des jours, sous réserve que je ne me perde pas…  Ce serait plus prudent d’attendre les secours mais… je ne peux pas me contenter d’attendre pendant deux ou trois jours alors que les autres risquent leur vie…  J’ai réussi à monnayer l’aide d’un villageois, l’un des rares à m’adresser encore la parole, pour qu’il me serve de guide… les traces ont l’air de partir vers la forêt au nord. Il faut que je sache ce qui leur est arrivé... Natasha Avalon, terminé.”  



Natasha coupa la caméra et prit une grande bouffée d’air. Ce qu’elle s’apprêtait à faire était stupide : s’enfoncer dans une forêt sans rien connaître de la faune et de la flore, à courir après quelque chose qui avait neutralisé quatre hommes dont deux soldats bien entrainés… mais cela ne signifiait pas que le ou les kidnappeurs étaient puissants ou bien armés, un sédatif avait tout à fait pu assommer ses collègues. Leur courir après était stupide, oui, mais John faisait parti du lot et ça changeait tout. Elle avait failli le perdre en mai et l’avait retrouvé dans un état terrible après qu’il ait été torturé, aujourd’hui elle était prête à soulever une montagne pour lui empêcher de revivre le même sort.

Elle prit le temps de vérifier son inventaire, retirer les choses superflues de son sac et prendre de l’utile : de la nourriture, des armes, de quoi soigner, une boussole, son dictaphone qu’elle aimait bien emporter quand elle faisait de la recherche, un t-shirt rouge qu’elle comptait découper en morceau pour attacher des bandes aux arbres et faciliter les recherches à l’équipe de secours… Elle laissait la caméra derrière elle pour qu’Atlantis la trouve avec la petite vidéo qu’elle venait de faire. Elle avait également fait une copie papier qu’elle avait laissé dans le jumper au cas où les villageois décideraient de récupérer la caméra… elle n’était pas sûre de pouvoir leur faire confiance. Après tout, leur mutisme cachait peut-être quelque chose… étaient-ils complices de l’enlèvement ? Mieux valait espérer que non dans la mesure où l’un d’entre eux s'apprêtait à lui servir de guide.

Le pisteur, un jeune répondant au nom de Théon, attendait à l’extérieur. Il se balançait d’une jambe à l’autre, l’air très mal à l’aise, l’appât du gain semblait toutefois avoir prit le dessus sur sa peur. Natasha cru lire une infime espoir dans ses yeux : pensait-il qu’elle allait abandonner ses recherches ? C’était mal la connaître !

-Allons y, déclara t-elle. Tu peux remonter leur piste ?

Le jeune homme acquiesça. Quel âge avait-il ? Seize ou dix-sept ans tout au plus ? Un gamin… mais un gamin plus courageux que les autres. Ainsi débuta une longue marche à travers bois et la découverte d’une faune et d’une flore inconnues et étonnantes, hélas pour elle, la rouquine n’avait guère le temps de s’émerveiller. Le garçon mit du temps à s’ouvrir mais finit par lui raconter quelques légendes de chez lui parmi lesquelles celle d’un mauvais esprit qui hantait la forêt au nord est. La zone était interdite, personne n’allait là-bas. Superstition ou vérité ? De son côté, Natasha lui raconta quelques légendes de chez elle pour changer les idées à son guide… et les siennes aussi. Les heures passèrent et, en fin d’après-midi, elle eut soudainement l’impression que quelque chose clochait…

- J’ai déjà vu ce paysage… est-ce qu’on tourne en rond ?

Un doute s’insinua en elle : le garçon cherchait-il à gagner du temps de quelque manière que ce soit ? Espérait il ainsi la faire renoncer et empocher son gain ? Ils avaient pourtant suivi une piste, au moins les premiers kilomètres, comme en attestait le morceau de tissu qu’ils avaient réussi à trouver sur un buisson.

- Theon… est-ce que… ?

Elle se tut tout à coup, écrasée par le hurlement sauvage qu’elle entendit. Un loup… ça ressemblait à un loup qui criait à la lune. Ce n’était pas nécessairement le cri d’un prédateur, mais elle porta tout de même la main à son zat par pur réflexe. De son côté, Theon avait pâli.

-Il… il faut que je parte !
- Quoi ? Non non non, attends !

Mais le gamin avait détalé aussi vite qu’un lapin, la laissant seule avec ses affaires au milieu de nulle part.

- C’est… une mauvaise blague…  

Allait-elle retrouver sa route avec la boussole ? Elle n’avait jamais été une pro en orientation et elle sentait qu’elle risquait de chercher un bon moment avant de retrouver le campement. Mais le voulait-elle vraiment de toute façon ? John et les autres étaient quelque part par là, il fallait qu’elle les trouve ! Alors, elle se força à se relever et se remit en route, le moral bien bas, se dirigeant vers le nord est. C’était la seule piste qu’elle avait, même si ladite piste reposait sur une histoire que ces villageois se racontaient au coin du feu.
Quelques heures plus tard elle s’effondrait contre un arbre, épuisée. Une demi-journée de marche et presque aucun signe de vie de ses compagnons… La nuit allait bientôt tomber, le gamin était parti en l’abandonnant à son ignorance. Y avait-il des prédateurs nocturnes dans les environs ? Pouvait-elle allumer un feu sans risquer d’attirer des bêtes ou bien le feu pouvait-il, au contraire, la protéger ? Elle regretta alors la présence de John… lui aurait su quoi faire, c’était un survivant, alors qu’elle… Soudainement las, la jeune femme se recroquevilla sur elle même avant de sortir son dictaphone. Si elle mourrait ici, les atlantes retrouveraient peut-être l’objet.
- 15 octobre… la nuit est en train de tomber et je suis seule et perdue dans la forêt. Mon guide a prit la fuite pour une raison obscure dans la journée. J’ai retrouvé dans les fourrées des morceaux de tissus qui se sont arrachés des vêtements de mes compagnons… ils sont là, quelque part, j’en suis sûre. Mais où ? Theon… mon jeune guide, m’a parlé d’une légende effrayante à propos d’un mauvais esprit qui vivrait au nord est, je vais donc tenter ma chance par là.  

Elle poussa un profond soupir. Sa situation n’était pas glorieuse, elle en avait parfaitement conscience. Les effets de la fatigue se faisait ressentir et son moral était au plus bas, elle commençait sérieusement à se demander ce qui lui avait prit d’entreprendre une telle aventure seule.

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Mar 11 Déc - 18:34

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


Cette odeur… l’odeur du sang et de la peur. Cela était clair dans son esprit alors qu’il n’avait pas ouvert les yeux. Son corps lui semblait affreusement lourd et difficile à mouvoir. Avait-il été endormie ? Surement, il n’aurait pas dû chanter avec Mancini bella ciao, une chanson italienne qui prônait la révolution et le féminisme dans les années 80. (Et non la version d’un certain chanteur français mal accompagné). Pourtant, ils n’avaient pas bu, pas en mission du moins. Mais la bonne ambiance autour de ce feu et la bonne humeur était au rendez-vous. Ils étaient quatre, quatre bonnes âmes dont une qu’il aimait plus que les autres. L’image de cette soirée s’évanouissait et il ne se rappelait plus très bien les visages… il fallait se concentrer encore un peu, quand son regard s’ouvre avec un floue artistique sur une zone informe. Oui, il était quatre, il revoyant la couleur de leurs poils et de leur odeur.

Il était temps de se lever, la lourdeur de son corps l’étonna encore une fois et il avait l’impression de le redécouvrire, comme s’il l’avait oublié. Mais dès que sa vision fit un beau focus, la couleur du sable lui glaça le sang. Une bouffée de panique le prit et il ne s’attendait pas à retourner là-bas… l’angoisse montait et il regarda le ciel qui était noir sans étoile. Non, il n’était pas sur le bloc. Mais franchement, il se sentait con, d’avoir peur du sable. Mais la sensation de revivre un cauchemar avait été présente pour que son esprit guérit lui rappelle ses cauchemars d’il y a six mois. En tout cas, il avait faim affreusement faim. Il aurait donné son poster de Johnny cash pour un steak.
Il semblait être dans une cage, une cage au lion pour être plus précis, comme dans les cirques. John fit le tour, il avait l’impression d’être un poisson rouge dans sa bulle de verre. …

Tiens ? Il avait du mouvement… bigre !!! Mais que c’est moche ! Jamais il n’avait vu une créature aussi vilaine, à tituber sur deux pattes et avec un pelage véritablement étrange comme s’il était plaqué et sans forme. Avait-il chaud là-dessous ? Et cette petite crinière sur la tête c’est véritablement ridicule. Pourquoi elle s’approche ? Elle veut le nourrir ? Bonne idée il en a marre et désire que ça !

*Eh ohh ! Tu vas où toi ? Et pourquoi il me regarde comme ça ? *
John secoua la tête, il avait des créatures qui couraient autour de sa cage, comme paniquées, elles avaient peur et elle cherchait des choses. Mettant en bordel l’endroit composé de machine et d’autre meuble. Ils ne pouvaient pas s‘intéresser un peu à lui ?

« HEY !! Vous là ! Je suis où ? Vous êtes qui ? »

La seule réponse qu’il eut était un cri et des paroles dans une langues qu’il ne connaissait pas. Ils essayaient de communiquer là ? John fit de même essayant de parler, c’est bien l’une des rares fois qu’il n’arrive pas à parler avec un autre peuple, aussi moche qu’il soit.

©️ Starseed

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Dim 16 Déc - 19:57

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Natasha Avalon



« Natasha ! Natasha réveille toi ! » ,Mancini secouait énergiquement l’épaule de la belle rouquine. L’italien trapu avait du sang sur la joue et il semblait saigner sur l’épaule… celle-ci était dénudée comme si on lui avait arraché la manche et la moitié de sa veste.

Ils étaient venus ici pour marchander… Deux soldats, un diplomate et une kiné… les deux premiers assuraient la sécurité des deux autres qui devaient faire l’état des lieux du niveau technologique, scientifique et médical pour éventuellement tisser une alliance commerciale. Une équipe parfaitement équilibrée, une ambiance incroyable… Natasha connaissait bien le sergent Enzo Mancini depuis le temps, elle l’avait protégé d’un morphea et il lui rendait la pareille en lui offrant sa gentillesse. Le diplomate, Henry Dutreuil, n’était pas en reste; avec son humour il n’avait eu aucun mal à s’intégrer au reste du groupe. Les villageois s’étaient montrés ouverts à la discussion, tout aurait dû se passer pour le mieux et pourtant…

La rouquine se réveilla avec un cri de surprise, levant la main pour pointer son zat sur la menace qui venait de la tirer de son sommeil. Elle avait finit par allumer un feu et s’était endormie un long moment plus tard, l’arme en main et prête à repartir dès l’aurore.

- Enzo… ? lança t-elle, hébétée. Comment pouvait-il être ici alors qu’elle le croyait enfermé quelque part ?
L’homme l’attrapa par le bras, pour la lever dans un sentiment d’urgence.
« Lève toi, il faut qu’on se barre ! » Il n’avait pas le temps de lui en dire plus. Il pris le zat d’un mouvement rapide, pour avoir une arme et la protéger, il ne voulait pas lui prendre de force, mais dans l’urgence il serait plus efficace qu’elle pour tirer. De plus Enzo n’avait plus rien sur lui sauf ses fringues.
- Quoi ? Elle se retrouva debout et désarmée en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, tirée par le sergent qui paraissait complètement paniqué… et blessé. Qu’est-ce qui se passe ? Où sont les autres ?!
« Henry a été tué par un animal. Le colonel, je ne sais pas, je ne l'ai pas trouvé. » Fit le sergent qui regardait autour de lui, avec les lentilles ils voyaient bien dans le noir mais entre les ombres ce n’était pas ça. Son coeur battait à tout rompre et sans plus attendre il attrapa le bras de Natasha pour l’emporter dans sa course avec lui. Un hurlement sinistre se faisait entendre derrière eux.

« On va rejoindre le village ! »

Henry, tué ? La nouvelle lui glaça le sang. Elle qui avait réussi à remonter la pente grâce à son séjour sur Terre pendant l’été et mettre de côté les horreurs qu’elle avait récemment vécu replongeait de plus belle. L’animal en question était sûrement celui qui criait désespérément… le même genre de son qu’elle avait entendu plus tôt dans la journée. Ca expliquait la fuite précipitée de Theon, il connaissait l’animal ! Et John était introuvable… pourquoi ? Où était-il ? Qui avait enlevé ses compagnons ? Pourquoi ? Beaucoup trop de question et si peu de temps pour discuter… Elle se mit à courir à toute vitesse avec son ami et lança, haletante :
- Qui vous a enlevé ? Où étiez-vous ?!
« Je ne sais pas. On était dans une sorte de complexe qui ressemblait à un labo lantien, avec deux grosse cage en cercle comme au cirque. L’une d’elle avait une créature et l’autre était vide… avec du sang partout. Henry c’est approché de la cage vide et mal éclairée et il s'est fait happé, il avait quelque chose dans les ombres.»
Enzo était pleins d'effroi d’avoir assister à la mort du diplomate complètement impuissant, il n’aimait pas perdre des civils et il n'aurait pas pensée trouvé Natasha saine et sauve dans cette forêt à dormir tranquillement.

Rien de tout ça n’avait de sens. John avait disparu ? Les deux autres avaient été placé dans un complexe pour… servir de repas aux créatures peut-être ? Oh bon dieu non ! Ca ne pouvait pas être ça ! Parce que sinon, si John avait disparu cela pouvait signifier que…
… et Henry qui avait été… la panique la gagna, elle eut soudain la nausée et du s’arrêter pour vomir dans un buisson. Des images de cadavres dansaient dans sa tête, elle en avait beaucoup trop vu ces derniers mois. Enzo ne la laissait pas penser plus longtemps, il força le pas sans relâche, le cœur battant. Ils viendront chercher les autres plus tard enfin le colonel. Il avait honte de l’abandonner ainsi, mais il n’avait pas trouvé trace de son supérieur. Il était suffisamment trompe la mort et retors pour se débrouiller, chose que Natasha en tant que civil ne pouvait pas forcément. Il était primordial qu’il la mette en sécurité avant tout.

Combien de temps courraient t’ils ? Enzo n’en savait rien, mais il fallait rejoindre le village au plus vite. A force de courire à se faire péter les poumons avec comme musique de fond un cri à vous glacer le sang, l'irrégularité du sol, les fit chuter pour qu’ils roule et boule dans une pente parsemé de plantes de roches et de feuilles mortes. Mancini se retrouva KO après s'être prit un tronc et le corps de Natasha qui se retrouvait amortie par lui.

Natasha se redressa avec une grimace de douleur. Quelle chute ! Elle attrapa une poignée de feuilles qui s’était accrochée à son pull et la jeta par terre machinalement.

- Est-ce que ça va ? Demanda t-elle au pauvre sergent qui avait partiellement amorti sa chute avec son propre corps.

Pas de réponses.

- Oh… non non non, c’est pas vrai ! S’exclama t-elle en se précipitant pour prendre le pouls de l’homme. Elle soupira de soulagement en constatant qu’il était bien vivant, puis ressentit de l’agacement face à la situation. Assommé par un tronc… les arbres étaient définitivement les prédateurs naturels d’Enzo. Un hurlement retentit, la créature se rapprochait. Elle tendit la main et s’empara du zat qui gisait un peu plus loin puis tenta de se relever avant de pousser un gémissement de douleur. Sa cheville ! Une entorse ou une fracture…
Les larmes aux yeux et la mâchoire contractée, la rouquine força sur sur son pied douloureux pour tirer Enzo derrière le tronc couché à l’horizontal, ce dernier ferait office de petit rempart naturel à défaut d’être assez gros pour les dissimuler. Ne pouvant se résoudre à abandonner le soldat pour s’enfuir seule, elle prit position derrière le tronc et arma le zat, prête à accueillir le monstre qui les pourchassait.


Enzo semblait revenir doucement à lui… la tête lourde, un peu de sang coulait sur son crâne. Il essaya de réagir en agrippant la première chose qu’il avait à portée de main : une racine humide. Il grommela, avant d’ouvrir les yeux en grand en entendant les hurlements déchirants. Son sang se glaçait et il ne voyait rien, sa vision était trouble. Il avait l’impression que les battements de son cœur lui arrachait la vision. Il avait un véritable problème avec les arbres ! Il essaya de se donner un coup de pied au cul…

« Nata… » Il eut des bruits de pas lourd… un grognement… puis une masse sombre devant eux, avant de sauter dans les ombres des arbres se dissimulant habilement…Enzo se retourna et remarqua la belle rousse, derrière le tronc d’arbre, il essaya de se relever malgré sa tête qui tourne pour la seconder… Mais déjà derrière leurs épaules comme par magie un souffle chaud se faisait sentir… Dès qu’il se tourna en attrapant son couteau, la créature sauta par-dessus eux, pour se cacher une nouvelle fois… elle était véloce la grognasse… Des bruits sur la droite et Enzo tourna la tête avant d’apercevoir sur la gauche une ombre sauter sur Natasha… Il la plaqua contre le tronc pour éviter la mâchoire qui claqua derrière leurs crânes… une énorme mâchoire… et encore une fois, la créature disparue. L’homme se blanchit les articulations sur son couteau, au fur et à mesure que sa vision revenait… Il essayait d’être calme, tout en se rapprochant de la jeune femme, pour la soutenir…

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Lun 17 Déc - 19:54

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


Du côté de John :

Les drôles de créatures là… elles paniques… la paniques est plus forte avec les hurlements de la seconde, qui est en train de mourir ? Surement, je ne comprends ce qu’elles racontent, pourtant ce n’est pas fautes d’essayer de leur parler ! Je sens le sang et cela me donne presque faim… J’ai terriblement faim, une faim que je n’ai jamais ressentie avant. Cela est un brin flippant… comme si c'était moi l’insecto… Encore ce souvenir dans le sable orange… je fais avec maintenant, mes cauchemars sont tentés de cette couleur, que je hais autant que j’adore. Puisque oui, j’ai toujours aimé les chevelures un peu plus flamboyantes, même si ça ne fait pas depuis si longtemps que ça, que je m’amourache de rousse… Puis, il n’eut plus de bruit, l’autre créature a disparue au plus vite elle avait fuis !… Je suis toujours enfermé… et les barreaux sont solides… Tiens, la porte… la porte semble plus faible…

John décida de la charger, il n’avait pas d’autre choix pour se libérer de cet étrange enclos en métal… celle-ci commençait à s’ébranler sous ses assauts, avant qu’elle ne s’ouvre complètement.

Elle était là, une patte sur l’étrange console… cette console à un air familier avec Atlantis. Elle me fixait avec un drôle d’air, un mélange de joie, de peur et de tristesse… le soulagement l’emporta et elle s’approcha avec prudence de moi. Son pelage était clair avec des yeux lagon. Sur le coup, je manquais de la nommer Isia, mais le rouge sur ses babines me rappela plutôt une Natus qui avait partagé mon intimité avant de n’être l’homme que d’un seul lien. Ou était Natasha ?

Une lueur de lucidité avant que le patronyme de la belle s’efface… une pique dans la tête qui obligea John à baisser son crâne et à le secouer d’un air désapprobateur. Il avait du mal à se souvenir des traits de la femme qu’il aime… seule le roux, comme une vague agréable et douce était en mémoire… Il savait qu’il la trouvait belle et qu’il adorait sa petite moue avec ses fossettes rondes… son rire … Mais… celle qui le regardait à cet instant n’était pas Natasha … elle lui releva la tête doucement comme si elle comprenait.

« Ne pense pas au passé, il fait mal. Vient. Il faut partir avant qu’ils viennent nous tuer … Ils ont déjà tué Methy »

« Pourquoi ils nous tueraient ? »
« Car on leur a dit de le faire. Ils ont peurs … » John ne comprenait pas bien pourquoi, on voudrait les tuer tous les deux, ils n’avaient pas l’air bien terrifiants… curieux, il sortit de la cage et commença à parler avec Matha qui avait perdu sa sœur. Elle avait été tuée en pensant communier avec les « fous ». Elle ne voulait pas de la guerre et sa bonté l’avait mené à sa perte sous les coups de bâtons et les flèches de ses créatures sanglantes. Ils avaient fait de sa peau un drapeau de fierté et manger sa chair. Cela paraissait à John tellement horrible que les Wraiths étaient peut-être moins cruels quand ils se nourrissaient. En tout cas, Matha lui avoua qu’il était cinq au début et qu’elle était la dernière… elle n’avait survécu qu’en tuant avant d’être massacré… et qu’elle avait faim, une faim terrifiante comme lui. Ils se mirent d’accord, qu’ils devaient trouver de quoi se sustenter avant de devenir fous eux aussi et perdre leur civilités… Mais des coups terrifiants se faire avec des hurlements sauvages… ils étaient là. Il fallait fuir, ils étaient trop nombreux !

©️ Starseed

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Mar 18 Déc - 15:46

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Du coté de Natasha et Enzo


Natasha Avalon


La luminosité était trop faible, les ombres trop présentes malgré l’aube naissante et la créature bien trop rapide… Natasha tenta de tirer des coups de zat mais ne fit jamais mouche. Cela lui avait au moins permis de gagner quelques précieuses secondes pour qu’Enzo reprenne ses esprits. L’adrénaline se répandait dans les veines, ses yeux étaient grands ouverts, guettant dans l’obscurité le prochain passage du prédateur, bien décidée à ne pas lui faciliter la tâche. Tout à coup, Enzo se jeta sur elle et elle se retrouva projetée contre le tronc d’arbre avec un cri étouffé. Une mâchoire avait claqué, quelque chose l’avait frôlé… le soldat venait de lui sauver la vie. La kiné se redressa précipitamment et brandit à nouveau le zat, cherchant désespérément la  créature des yeux.  


Il était hors de question de se faire tuer comme ça ! Enzo, prit une pierre faute de mieux et cherchait du regard la créature qui les menaçait mais elle était bien trop agile…Soudainement, une patte de belle taille faucha le Zat, l’envoyant à plusieurs mètres des humains. Devant eux, la créature au pelage brun et rouge se tenait, l’air féroce et déterminé. Il avait tout l’air du félin avec une crinière en bataille brune et des yeux clair tendant vers le vert. Enzo déglutie, mais se mit devant Natasha, menaçant l’animal de sa pierre avec courage, on lui avait appris qu’il ne fallait jamais montrer sa peur et surtout face à un prédateur. En gesticulant des bras et en hurlant comme un sauvage il espérait impressionner le bête… la seule chose qu’il réussit s’était de faire arquer d’un sourcil la créature qui l’observait avec un air pas du tout impressionné, comme si elle lui disait « tu fais quoi mec ? »

Mais qu’est-ce qu’il fou celui-là ? Il se croit à une foire avec des ballons et un prix du plus ridicule ? Ces créatures ne m’ont pas l’air très intelligente en tout cas…
Le félin essaya de contourner le militaire qui s’échignait à lui faire face… Une manière de l’éloigner et de lui faire oublier qu’il protège quelqu’un. Mais, il fallait faire plus de plus d’ingéniosité pour qu’Enzo, oublie de protéger Natasha… Et le « lion » semblait le comprendre, alors il le provoquait avec des feintes… allant, jusqu’à lui lancer des feuilles ou même de la terre, par des giclées de patte sur le sol. L’italien était surpris de ce comportement, s’attendant à une attaque frontale… Il se demandait où venait en venir la créature…

En un rien de temps, la jeune femme fut désarmée et Enzo bondit pour faire reculer la créature. Natasha en resta pantoise : être capable d’identifier une arme dans un monde où ces grands prédateurs ne semblaient pas en cotoyer régulièrement était une preuve d’intelligence. C’était à la fois impressionnant et terrifiant : non seulement ces animaux leur étaient supérieurs sur le plan physique mais si en plus ils étaient intelligents leurs chances de survie étaient pratiquement nulle. Déterminée à se battre pour sauver sa vie, la rouquine tira un couteau de sa ceinture et se mit en garde comme John le lui avait apprit lors de l’une de leurs séances d'entraînement. De son côté, Enzo faisait preuve de courage et rivalisait d’imagination pour tenter d’impressionner la créature et accaparer son attention. Natasha en profita pour couler un regard vers le sol et chercher le zat des yeux, il n’était pas très loin mais trop près de l’énorme loup (en était-ce bien un ? On aurait dit un croisement de canidé et de félin) pour qu’elle ait une chance de le récupérer sans s’exposer.

Puis soudain la jambe de Natasha fut tirée en arrière par la patte velue d’un autre fauve beige à la crinière doré. La jeune femme s’étala de tout son long sur le ventre en poussant un cri de surprise et de douleur, n’ayant pas vu venir ce coup en traître. Il y avait un deuxième prédateur ?! Saloperie de luminosité pourrie, on y voyait presque rien ! Dans ces circonstances, les animaux qui avaient une meilleure ouïe que la leur devaient être fortement avantagés.

Voilà donc où voulait en venir le « rouge », il désirait tout simplement éloigner le « mâle » de la proie la plus facile… Par réflexe Enzo balança avec force la pierre sur la tête de la femelle qui gémissait (il ne savait pas qui était le mâle ou de la femme à dire vrai) en reculant, elle saignant s’étant prit le tranchant sur le front. Natasha remit la main sur son couteau et se retourna pour s’asseoir sur les fesses, une vive douleur irradia alors de sa jambe et la fit grimacer. Un bref coup d’oeil vers cette dernière lui donna l’impression, avec le peu de lumière dont elle disposait, que le bas de son pantalon était déchiré et s’était teinté de rouge. La belle ne s’attarda pas sur ce point qu’elle considérait actuellement comme anecdotique au regard de ce que son ami et elle risquaient si les prédateurs prenaient définitivement le dessus sur eux. Le militaire l’avait une nouvelle fois protégé en faisant reculer le second prédateur mais le loup rouge profita de ce moment d'inattention…

Ni une ni deux, le mâle rouge sauta sur Enzo pour le plaquer au sol avec force les crocs un peu trop prêts de la nuque…. Le militaire voyait son heure arrivée, mais comptait se défendre… Yeux dans les yeux, il avait l’impression de regarder quelqu’un de familier, sans arriver à mettre le doigt dessus. Mais étrangement le félin ne lui avait pas encore tranchée la gorge. Par contre, l’autre beige semblait s'intéresser d’un peu trop prêt à Natasha.

- Enzo ! S’exclama Natasha en voyant son ami en très mauvaise posture. Le prédateur avait remporté le combat.

Du coin de l’oeil, la rouquine avisa une forme s’approcher et fit un mouvement circulaire pour la cueillir avec son couteau. Un glapissement retentit et la créature beige qui l’avait prise pour cible recula. Malheureusement, elle ne semblait pas l’avoir suffisamment blessée pour la mettre hors d’état de nuire mais elle l’avait touché. Elle attrapa une pierre et la jeta sur le monstre qui maintenait Enzo au sol dans l’espoir de libérer le soldat avant de redresser sur sa jambe valide et de se tourner partiellement vers l’animal beige.

- VAS-Y, VIENS !!! S’écria la belle, tant pour impressionner la bête que pour se donner du courage. L’adrénaline lui donnait des ailes et endormait momentanément la douleur. Leur situation était peut-être désespérée mais elle comptait bien défendre chèrement sa vie.

Le mâle rouge leva la tête vers Natasha avant d’écraser sa puissante patte sur le visage d’Enzo afin de l’empêcher de profiter d’une opportunité ou même de le faire hurler. Un fin sourire était sur ses babines, l’imagination humaine, pouvait laisser croire qu’il trouvait sa technique pathétique presque amusante. Il secoua la tête de dédain avant de se mettre à grogner d’une façon presque humaine comme s’il lui disait « dégage ».

Quant à la femelle beige elle  rapprocha du mâle rouge, pour tracer un cercle entre lui et la « proie », elle se méfiait du couteau que tenait l’humaine et elle se tenait à bonne distance. Les deux prédateurs observaient cette femme d’un œil avisé come pour identifier une faiblesse ou quoique ce soit. Natasha ajusta sa garde à mesure que la créature la contournait pour se rapprocher du mâle, serrant les dents pour ne pas montrer sa souffrance qui aurait pu être interprétée comme un signe de faiblesse. Elle ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas encore égorgé Enzo… un canidé l’aurait fait depuis longtemps. Mais peut-être qu’il aimait jouer avec sa proie comme les félins. En tout cas, l’odeur du sang ne semblait pas les avoir excité puisqu’ils ne lui avaient pas sauté dessus, ouf !

Le militaire emprisonné par la patte gesticula et point qu’il réussit à dégager sa bouche pour hurler un : « Natasha court ! Laisse-moi ! ».
- Jamais de la vie ! Rétorqua t-elle.
De toute façon, où aurait-elle pu aller avec sa jambe et sa cheville blessées ? Le félin beige ne la laisserait pas partir tranquillement et elle n’était pas en état de courir pour le semer.
« Tu aurais été un mauvais soldat !  » râla Enzo qui se suspendait à faire presque de l’humour dans cette situation complètement désespérer. Alala les femmes, avec ça, ils vont mourir, mais ensemble est-ce après tout mieux que seul ? Pour sa part il préférait qu’elle ne meure pas un point c’est tout !
- Totalement d’accord sur ce point, sergent ! Il aurait bien rigolé mais la peur le fit ricaner presque jaune, sous le regard étrange de l’animal qui les observaient.

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Mar 18 Déc - 19:09

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


Natasha… cela est familier… comment cette créature pouvait-elle porter le nom de ma campagne ?

Le mâle rouge souleva sa patte comme pour mieux écouter les paroles de l’homme, qui répétait le prénom de la belle rousse… puis il tourna la tête vers la jeune femme d’un air intrigué avant que la créature beige lance un jappement qui semblait être un « TUEUR ! DANGER FUIR ». Mais les mots étaient déformés au point qu’on pouvait penser à une illusion cognitive. Les yeux du prédateur rouge croisèrent ceux de la kiné et cette dernière sentit son coeur accélérer. L’expression dans ce regard… il transparaissait l’intelligence ! Voir même… l’humanité. C’était déroutant et pourtant, Emeryan était la preuve que des animaux pouvaient égaler l’humain en terme de capacité cognitives… que se serait-il passé si la serliane s’était nourri de viande ? Elle les aurait gobé tout cru.
Pourquoi la femelle se mettait-elle à glapir et à montrer des signes d’angoisse tout à coup ? Captait-elle un quelconque phénomène naturel qu’Enzo et elle ne pouvait percevoir ? Une tempête, un prédateur encore plus dangereux ?

Le doute était là… le mâle rouge, se retira du soldat, sous les feulements et les glapissements de peur de la femelle qui sauta immédiatement près de lui. Elle regardait vers la forêt, semblait le presser de partir en répétant ses étranges sons. Les humains ne pouvaient pas entendre, mais des cris n’allaient pas tarder et des torches fondre le reste de pénombres de l’aube.

Enzo s’était relevé et s'était précipité vers Natasha, attrapant le zat pour mettre en joue les deux créatures… qui décrivaient un cercle autour d’eux, avant que le mâle gratte le sol et s'enfuit avec la femelle. Des humains approchaient en faisant un maximum de bruit.
Natasha écarquilla les yeux sans comprendre, puis commença à entendre des sons se rapprochant, puis des lumières au loin. Des humains.

- Des secours ! S’écria t-elle d’une voix emplie de soulagement. On est sauvé Enzo !

Un fou rire nerveux s’empara d’elle et elle prit le soldat dans ses bras alors que le groupe d’humains n’étaient plus très loin qui lui rendit son accolade il était tout aussi soulagé qu’elle. Elle était trop soulagée pour songer que les secours n’en étaient peut-être pas et que ces gens ne leur voulait pas forcément du bien. Un problème à la fois !

Par chance, cela en était bel et bien trois hommes et un jeune homme que pouvait reconnaître Natasha comme son guide pas très courageux. Les trois autres hommes étaient habillés de manière très simples et pauvres tenant des arcs et des torches pour d’autres. Leur visage était fatigué, des cernes et un regard anxieux montraient qu’ils n’avaient pas beaucoup dormie. L’un d’entre eux, le plus impressionnant et chauve avait comme manteau, la peau de l’un des prédateurs de couleur blanc. Son regard se posa sur les deux autres humains et il s’approcha avec prudence.

« Venez elle va trouvez un moyen de nous avoir ! »
Le soldat, se baissa pour regarder l’étendu des dégâts du pied de la jeune femme, s’apprêtant à lui demander si elle pouvait marcher quand il releva la tête vers leur sauveur et ce qui semblait être le chef.
« Comment ça elle ? »
« La bête beige… »
« Ils sont deux… »
L’homme chauve regarda Enzo avec une lueur d’effroie dans le regard…
« Impossible… le second est sur mes épaules… »
- L’autre est plus gros… rouge, dit-elle en s’agenouillant avec une grimace pour constater les blessures que lui avait laissé la femelle. Je peux avoir un peu de lumière par ici ? demanda t-elle en indiquant sa jambe. Avec un peu de chance les griffures ne seraient pas trop profondes et elle pourrait bander ça en vitesse mais il lui fallait vérifier. La cheville attendrait, elle pouvait survivre à une entorse, un peu moins à une hémorragie.

Le chauve déglutie et les autres hommes ne semblaient pas rassurer… l’un d’entre eux souffla même un « mais comment va ton faire ? ». Le chef le fit taire d’un grognement « On renforcera les barrières ». Leurs échanges étaient à voix basses mais en toute franchise Enzo ne les trouvait pas discret. Surement la peur qui était palpable. Le jeune guide, approcha sa torche de Natasha, il n’était pas rassuré comme indiquait ses pupilles dilatées et aussi les frissons qui animaient sa main libre. Il tentait pourtant de la cacher.

Enzo, ne savait pas quoi faire pour aider la seule soigneuse de leur duo. Il savait qu’il aurait dû faire le cours de premier soin qu’avait proposé Taylor Laurence… mais bon, comment être concentrer avec une bombe atomique en face de lui ? Il n’aurait rien enregistré sauf peut-être son visage. Donc il avait préféré attendre qu’un médecin homme ou bien moins appétissant daigne faire des cours du soir… il demanderait peut-être à Natasha. Non pas qu’elle était moins belle, mais elle ne le perturbait pas. Puisqu’ils étaient amis et que la belle était la compagne de son colonel. Et on ne touche pas aux chaises gardées. Bref, pourquoi pensait t‘il à ça ?

« Vous pouvez marcher ? Il ne faut pas rester ici… »
« Dépêchez-vous, faut pas traîner sa carcasse ici de sitôt. L'autre bête va venir renifler nos miches. »
- Accordez moi une seconde, répondit Natacha en examinant la blessure. Ça n'avait pas l'air trop profond, elle ne risquait pas de se vider de son sang, tant mieux. Il lui faudrait quand même nettoyer et protéger la plaie pour éviter qu'elle s'infecte mais ce n'était pas le moment… pas avec ces prédateurs qui rodaient tout près…


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Mar 1 Jan - 20:36

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Natasha Avalon




« Ruan, … la seconde créature… n’est pas venue quand tu as tiré la ligne de vie de la blanche ? »
« Moi pas savoir Ruan. Pas envie de la questionner sur son pays ! »
« Elles ont peut-être boulotter le reste de la patrie ? »
« La faim tenaille pas leurs estomac, sinon les deux non partie serait en train de fendre la forêt ! » il soupira en secouant sa tête.
-Vous saviez depuis le début pour ces créatures et vous ne m'avez rien dit !! S'exclama Natasha en se relevant avec une grimace de douleur. Quel est le rapport entre les prédateurs et le sorcier du nord ?! Mon compagnon est perdu quelque part dans ces bois alors vous avez intérêt à répondre !
Les hommes se regardèrent avec une lueur d'étonnement et de crainte, parler du grand sorcier du nord était quelques chose de tabou…
« Allons rentrer dans notre patrie avant que prédateur boulotte nos fesses. Nous divaguer en paroles en sécurité ! »
« Plus aucune patrie, plus que des maisonnées... » conclut l’un des hommes d’un air triste avant de suivre son chef qui rebroussa chemin.

Enzo leur lança un regard bien étrange… ils avaient une manière de parler assez particulière, chose qu’ils avaient tous remarqué et ils en avaient rit que plus durant leur feu de camps avant que tout bascule. Repenser à tout cela le rendait un peu morose.
« Bon, allons donc cheminer dans les maisonnées... » dit-il d’un ton lasse, mais avec une pointe d’humour pour Natasha qui n’aurait pas les réponses à ces questions maintenant.

Le regard de Natasha croisa celui d’Enzo et elle soupira en comprenant qu'elle ne pourrait rien tirer de plus de leurs sauveurs avant d'avoir gagner le refuge. Et même à ce moment là elle n'était pas sûre de parvenir de réussir à les faire parler, ces gens étaient plus têtus que des mules. Il leur faudrait plusieurs heures pour rentrer au village, un temps précieux bêtement gaspillé alors que la vie de John était menacée.

-Oui, allons y, répondit elle résignée. Elle se mit alors en marche en boitant. Le trajet s'annonçait particulièrement pénible.
-Comment tu te sens ? Tu as pris un mauvais coup sûr la tête.

Les trois hommes marchèrent devant, l’œil inquiet et silencieux. Ils avaient peur et cela était tellement palpable qu’Enzo était persuadé que la fumée qui s’échappait de leur bouche pourrait être la représentation la plus parfaite de ce sentiment.
« Ça peut aller. J’ai connu pire en Italie, quand une ex-copine jalouse ma donner un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête. » dit-il d’un air taquin, pour tourner l’attention vers autre chose de plus drôle. Même si s’était une véritable histoire, où l’homme avait pris injustement un coup de ce rouleau à cause d’une jalousie un peu excessive de son ex, qui n’aimait pas qu’il parle à une autre femme, que ça soit sa mère ou non.
-Elle ne manquait pas de caractère cette ex ! Ou alors elle t’a prise pour une pâte à pizza...
« Oh oui ! Les italiennes sont aussi bouillonnante que l’eau d’un bain ! » dit-il amicalement. avant d'enchaîner sur quelque chose de plus concret :
« Ne t'inquiète pas pour le colonel. Il est intuable. » affirma Enzo, dans une pointe d’admiration et surtout pour rassurer Natasha.
- Ouais… je sais qu’il a l’art de sortir des situations impossible mais il va finir par manquer de points de destin à force... maugréa t-elle, comme si le soldat était un personnage de jeu de rôle.
Enzo ne voyait pas d’où venait la référence mais il hocha la tête.
« On le retrouvera. »

La marche fut longue et surtout le jour guidait leur pas. Enzo se proposa pour aider au mieux Natasha durant le chemin, personne ne parlait sauf peut-être les deux Atlantes. En tout cas, une fois au campement, il semblait n’y avoir personne, tout était vide et fantomatique. Les trois hommes, menèrent les deux « invités » dans une hutte avec un feu… Et quelques meubles rudimentaires mais nécessaire pour le confort d’une famille de cinq personnes.

« Où est le reste du village ? »
« Pas savoir. L’éveil nous a donné les maisonnées sans vie. » l’homme soupira sombrement. « Compagne et rejetons disparus… plus rien. Nous ouï d’hurlement, pensé dans nos cabosses qu’il aurait nos compatriotes au pièges dans la forêt. Mais être voyageur du cercle à la place. » Il s’assit sur une peau de moutons avant de se frotter les bras. Les deux autres hommes, étaient en train de fouiller dans les maisons d’à côté, pour revenir avec de la nourriture et des pommades de soins pour Natasha.

La rouquine s’était installée au sol, posant à côté d’elle le bâton de marche qu’elle avait déniché sur la route pour soutenir son poids et était en train de remonter le bas de son pantalon pour examiner sa blessure à la lumière. Lorsqu’elle comprit que le vêtement était de toute façon fichu, elle fouilla dans son sac pour en tirer une paire de ciseau et découper directement le tissu.

- Ca n’a aucun sens, j’ai quitté le village vers 11h et il grouillait de vie.

L’homme lui lança un regard complètement étonné. Il n’avait pas de système d’heure comme cette femme. 11heures ne lui disait rien, voir strictement rien. Pour sa part, il savait juste qu’en s’éveillant, il s’était retrouvé seul dans sa couche et dans sa maisonnée. Le village était désert et il avait eu peine à trouver deux compatriotes en pleine forme. Ils étaient tous trois perdu avec l’angoisse au fond du cœur. L’angoisse de vivre un mauvais rêve ou celui du sorcier du Nord. Certain témoignage de personne disparue et qui réapparaît comme par magie, parlait des ombres et des absences des autres… il avait prié ses divinités de le faire sortir de ce cauchemar, mais à l’évidence il était dans sa réalité. Et il savait juste qu’il avait dormi un peu trop longtemps, puisque le soleil était bien haut.

« Moi pas comprendre tes paroles. Mais étrange qu’à mon éveil il n’y ait plus de compatriote, alors que toi avoir miré l’inverse. »
« Nous sommes dans rêve du sorcier… »
« Pas dire de palabres ! Nous sommes là et mystère il y a ! » Il se renfrogna et il soupira essayant. Quand à Enzo, il regarda Natasha puis les villageois, tous semblaient dire la vérité. Et il ‘n’aimait pas vraiment ça. En tout cas, il avait quelque chose de certain, il avait deux super prédateur dehors et qu’eux cinq pour continuer à vivre. Il faudrait repartir vers la porte des étoiles.

« Avez-vous des armes ? » Il savait que ça ne serait que des arcs des flèches ou même des fourches mais ça serait toujours utile d’en avoir une en plus du zat.
« Il faut qu’on retourne vers le cercle. »
- Le cercle ?
« Vous mourrez si vous y allé à deux. On vous accompagnera, si Huaramlium veut bien sauvegarder nos vies. » les deux autres n’étaient pas très enthousiasme à cette idée, mais, ils suivraient leur leader. Le guide de Natasha s’éclipsa pour trouver des armes dans une autre hutte.
- Tu penses que ces créatures vont revenir ? demanda Natasha après que les villageois aient quitté les lieux. Elle appréciait de se retrouver seule avec Enzo, le comportement des autres la mettait mal à l’aise. Quelque chose clochait, elle le sentait. Mais quoi ?

“On est dans le rêve du sorcier…”, la phrase du villageois faisaient écho dans sa tête. D’où lui venait une telle idée ?
-Il y des armes dans nos tentes, et le jumper pourrait nous accueillir le temps qu’on prenne une décision. On y sera plus en sécurité non ? demanda t-elle en s’occuper de désinfecter ses blessures et de bander les plaies ainsi que sa cheville.

Enzo suivit du regard les hommes, il n’avait pas confiance en eux, mais estimait qu’ils étaient dans la même galère pour le moment et que leur bras, pouvaient les aider à se battre contre deux supers prédateurs. Il tourna la tête vers Natasha et lui fit un maigre sourire en se tortillant sur place, non pas de gêne mais pour défaire les fourmis de ses jambes.
« Oui…je ne sais à pas pourquoi mais je sens qu’on en a pas fini avec eux. »
Il se leva tendant une main à la belle jeune femme. « Le jumper est bien plus solide que ses « maisonnées » comme ils disent. On les attend autant les garder en alliés. »
-On a pas de temps à perdre Enzo, il faut retourner au campement en vitesse ! Il y a de vrais armes là-bas. A tout hasard… tu saurai pas piloter un jumper ?
Le militaire lui lança un regard de conspirateur, il adorait cette soudaine énergie chez la civile, elle était encourageante.
« Une mini formation, pour le principe de savoir se démerder si notre pilote meurt. » Avoua t’il avant de regarder la tente. « Je préfère les attendres, s’il y a des bêtes, plus on sera nombreux plus on aura de chance d’éviter de se faire bouffer. On ne faisait pas les malins tout à l’heure. » Il n’était pas tête brulé comme homme, mais plutôt prudent, même si du sang italien bouillonnant coulaient dans ses veines.

-Au moins on pourra retourner à la Porte... soupira Natasha. C’était déjà ça. Enzo hocha la tête sans rien dire de plus.

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Jeu 3 Jan - 18:33

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


Ces montres les avaient fait fuir, avec le recul John se disaient qu'ils auraient pu les affronter, ils puaient la peur et la peur mène à des erreurs quand elle touche l'effroi. Il en savait quelque chose, quand on ne sait pas en faire une force, on n'est voué qu'à la bêtise. Lui, il avait toujours eu peur durant les guerres et il avait appris à la contrôler pour en faire cette force et ce courage qui le caractérisait. Il serait bête, voir même inquiétant d'affirmer qu'il n'avait jamais frissonné ou même été paralysé par ce qu'il avait vécu. La peur était devenue une amie au même titre que d'autres sentiments, une amie qui ne quitte pas un soldat, cela le rend vivant. Mais eux… ces monstres n'avaient rien de soldat ou de prédateurs, ils étaient faibles et semblaient se raccrocher à leurs armes de piètres qualité. Qui étaient-il à la fin ? Sur le coup, John avait peut-être cru qu'ils auraient pu être des Wraiths… sont esprit lui disait qu'ils en étaient comme pour lui insuffler cette peur. Pourtant, quand il se concentrait il ne se souvenait pas de leurs visages ni même à quoi ils ressemblaient. Alors, comment pouvait-il croire qu'ils en étaient ? Ces petits créateurs si fragiles ?

Non, ils étaient autre chose et cette « chose » était moins dangereuse et résistante. Et portant l'une des créatures avaient sur ses épaules la fourrure de l'un des siens ! Comme un trophée, comme une manière de les narguer et de dire qu'ils étaient au-dessus, qu'ils étaient cruels alors qu'elle avait voulue négocier. C'était des monstres et à l'évidence s'était un choix cornélien, soit ils mouraient soit eux mourraient. Et John n'avait pas d'état d'âme à se dire qu'ils devaient survivre avec Methy. Elle était fatiguée, elle courrait depuis longtemps et sa blessure lui faisait mal. Elle se laissait à cet instant aller à quelques larmes de tristesse, sa sœur lui manquait, mais au moins elle avait trouvé un compagnon pour l'aider. Il avait de la tristesse et de la joie à la fois, ses nerfs lâchaient et elle aurait donnée beaucoup pour retrouver toute sa meute. Collée contre son flanc, elle finit par gagner un peu de sommeil. Quelques minutes salvatrices avant de repartir.

Ils devaient marcher jusqu'au village, pour les prendre par surprise. Ils iraient au galop, ils sont plus rapides que le groupe de monstre surtout que la seule femelle est blessée. Une femelle avec le mâle qui n'étaient pas comme les autres. Ils les avaient épargnés, ils étaient étranges… la femelle se nommait comme sa compagne… cela pouvait être une stratégie de ses montres pour les tourmenter, Methy avait déjà entendu ça dans d'autres bouches.
Mais quelque chose, clochait dans toute cette histoire, il avait des dissonances cognitives sur plusieurs liens ou évènements qui dépassent la logique. Lui-même se sentait étrange, il redécouvrait son visage rouge et sa crinière comme si cela était anormal, avant de se dire que si…

« Methy, lève-toi… il faut qu’on y aille. »
« Oui… Et quand ils seront tous mort ? » demanda t’elle doucement en se levant.
« Nous iront vers le Nord, voir ton sorcier. »
« Tu crois qu’il nous aidera ? »
« Non, mais on lui demandera des explications. »
« S’il en a… »

John hocha la tête, il était persuadé que si, elle lui parlait des légendes et des évènements étranges, qui comme par hasard étaient liés à ce fameux sorcier. Il devait en savoir bien plus. Et John avait l’impression désagréable qu’on le prenait pour un con.
« Quand on saura en paix… il faudrait repeupler… » elle n’était pas très sûre d’elle disant ça… Mais il fallait se lancer un peu dans ce chemin. Il lui plaisait et autant qu’il le sache le plus vite possible.

John la regarda un peu étrangement, oui ils devraient le faire, leur meute avait perdu de trop nombreuses personnes. La louve/lionne lui fit un rictus au coin des lèvres « Si tu veux bien de moi… »

Il ne savait pas quoi dire… Ils en étaient pas là et ils auraient le temps de penser à tout ça. Mais Methy semblait mettre une grande importance dans un futur rôle de mère. Peut-être que cela était le signe d’un moment stable et heureux ? Après ses malheurs ? Surement.
« J’ai déjà une compagne, Natasha tu sais bien. Il faut retrouver les miens et on avisera quoi faire. »
« Mais si elle est plus là… »
« Elle sera là. »

La femelle hocha la tête, sans rien dire de plus, elle ne comprenait pas pourquoi, il s’attachait encore à cette femelle-là. Elles pourraient se le partager. Mais, il ne voulait pas, c’est quoi ce mâle parfait qui se réserve exclusivement ? Elle avait de la chance cette « Natasha ». Pour une fois, qu’elle avait trouvée, un compagnon, gentil, fort et courageux et en plus mignon… il fallait qu’il n’ait d’yeux que pour une femelle imaginaire. Ainsi, ils partirent.



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Lun 7 Jan - 19:04

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20 minutes plus tard, deux des hommes revenaient avec des vivres et quelques couvertures. Le dernier était censé trouver des armes… mais il mettait un temps fou à revenir. Le grand chauve s'inquiéta tout en regardant les deux Atlantes :
« Il en met du temps ! »
« Il faudrait bouger nos carcasses pour voir ce qu’il trame ! Je n’aime pas ça… »
Natasha s’était finalement armée de patience et avait mit à profit l’attente pour laisser son pied reposer. La douleur avait presque disparue depuis qu’elle avait prit un antalgique mais quelque chose lui soufflait qu’elle allait souffrir à nouveau lorsqu’elle devrait se relever. Intérieurement, elle trépignait d’impatience à l’idée que John était probablement en danger pendant qu’ils attendaient là bien sagement.

- On va aller voir ce qu’il se passe… restez sur vos gardes, s’il n’est pas au village il nous faudra rejoindre le campement sans lui.

Enzo se releva doucement, il prit le zat et tendit une main vers Natasha pour la mettre sur pieds. Non, il n’aimait mais alors pas du tout qu’un des hôtes ait décidé d’être en retard. Le chauve, était inquiet et il avait de quoi, le matin était bien présent et en sortant de la huttes, seul le jeux d’ombres des habitations offraient des coins suspicieux. Le militaire, regarda autour de lui.

« Elle est où votre tente d’arme ?»
« Vient là que je te montre ! » fit l’homme d’un geste de la main en se déplaçant sur la droite… il avait des traces de pas dans la poussière sur sol, celle de l’autre homme et rien d’anormal sur le coup. Les autres primitifs encadraient Natasha, et ils ne faisaient pas les malins, avec les mains qui trembles, malgré le fait qu’ils tentent de les retenir. …

Et il avait de quoi s’inquiéter, au bout de quelques minutes de marches, un bras rouge ensanglanté était sur le sol… sans aucun corps…Enzo stoppa la marche et recula immédiatement, il attrapa Natasha, pour faire demi-tour. Pas besoin de trouver la suite pour lui, il fallait réagir au plus tôt et pas assouvir la curiosité morbide qu’on les humains à se demander où est généralement le reste du corps. non non, il n’était pas l’heure de jouer une scène d’un mauvais filme d’horreur ! Et ils n'avaient pas de blonde à sacrifier !

« Votre copain a été tué ! Demi tour, nous allons vers notre vaisseau au plus vite… » Un hurlement lugubre sonnait la terrible destin qui les attendaient…
« Mais, il a peut être le palpitant en marche ! Sans son bras ! »
« Qu'importe, je ne prend pas le risque ! » grogna le militaire restant implacable, pour faire marche arrière.
« Le coeur est bien trop amoureux pour le courage ! » fit remarquer l’homme qui ne comprenait pas pourquoi Enzo voulait protéger la femme autrement que par de noble sentiment. Le militaire ignora le sous entendu, il se devait de ramener Natasha vivante, non pas par amour, mais par devoir. Elle était proche de lui, mais au delà jamais il n'éprouvait de sentiment autre que chaste envers elle. Et puis c’est la chérie du colonel… on rigole pas avec ça ! Jamais, il ne draguerait une femme déjà prise, question d’honneur. Même si elle lui aurait bien plus en campagne. Il ne fallait pas se leurrer là dessus. Une personne aussi courageuse et intelligente, il en a pas cinquante mille des nanas de cet acabit.

- Vous êtes libre de courir à la rencontre des grands prédateurs… ou de nous suivre dans le vaisseau, répliqua Natasha, agacée par la tournure de la conversation. Mais si on se sépare on y passera surement tous les quatre. On doit notre survie à notre nombre.
En tant normal elle aurait été la première à argumenter pour porter secours au blessé mais là… elle s’était frottée suffisamment longtemps aux deux félins pour savoir qu’un humain isolé n’avait aucune chance contre eux. Prenant appui sur son bâton de marche artisanal, elle se mit à boitiller en direction du campement et nota que ses trois compagnons la suivait. Bien, elle avait semble t-il réussi à les convaincre. Une fois dans le jumper ils auraient le loisir de décoller et de retourner à la Porte pour appeler du secours. Heureusement qu’Enzo savait piloter ! Mais quelle ne fut pas sa surprise en ne voyant ni tentes ni jumper une fois arrivé à destination !

Mais… c’est pas possible… on s’était pourtant bien installés ici... balbutia la rouquine.

La stupéfaction de la jeune femme était partagée aussi par le militaire qui ne savait plus s’il rêvait ou non. Où était le jumper ni campement, tout avait disparue. Il n’avait pas la télécommande pour faire apparaître le véhicule et il se prit cette saugrenue idée à tâter l’air environnant, pour voir si le jumper ne s’y trouvait pas. En mode invisible bien entendu. Les villageois lancèrent des regards un peu étonnés vers le militaire…
« Le ciboulot a fondu avec la marche ? » Mais de bonne foi, les hommes se mirent aussi à tâter l’air, pour aider, dû moins pensant aider l’homme qui semblait perdu. Au bout de quelques minutes infructueuse, Enzo sentir le rouge lui monter aux joues de hontes, surtout en voyant l’équipe faire la même chose.
« C’est impossible, il devrait être là…Quelqu’un nous la volé, mais personne ici ne sait manipuler notre technologie. »
- Et le campement, et tout notre équipement, et les villageois.... fit remarquer Natasha. Même les wraiths ne font pas ça !
« Ils aiment signé leur forfaits... » conclut sombrement Enzo qui était sur le cul.

« C’est gros votre truc imaginaire ? »
Enzo, donna des mesures en se déplaçant sous le regard ébahis des hommes…
« C’est de la sorcellerie !! » gueula l’homme agacé…avant de tomber le nez dans la terre, puisque une patte puissante couleur sang venait de le clouer au sol. Personne n’avait vu les deux supers prédateurs s’approcher… le mâle se tenait au-dessus du leader autochtone et menaçait clairement de son autre patte griffue de lui trancher la gorge… son grognement sourd se faisait entendre et son regard toisait chaque humain avec une férocité incroyable. Il semblait leur dire quelque chose, comme : si vous attaquer il meurt. La femelle, leur coupait une quelconque retraite et son pelage crème était taché de sang. Toutes canines dehors, elle faisait claquer sa mâchoire. Natasha s’agrippa un peu plus fort à sa canne improvisée, prête à s’en servir comme d’une batte de baseball si nécessaire. Excepté un zat’nik’tel et un ou deux couteaux, leur petit groupe n’avait pas d’arme et ils n’avaient plus d’endroits ou se réfugier… leur situation était désespérée. L’un des félins venait de prendre en otage un villageois… si Natasha avait comprit depuis un moment que ces créatures étaient loin d’être stupides, elle commençait à se dire que leur intelligence dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer. Le problème c’est qu’ils étaient incapables de communiquer… du moins le croyait-elle.

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Mer 30 Jan - 22:47

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


Le mâle se mit à grogner et sa mâchoire semblait articuler des mots, entre le tonnerre de sa voix et l’élocution étrange, on pouvait entendre des mots familiers : « Jumper ! Camps ! Atlantes ! Où ? ». Enzo se demandait s’il était en train de rêver ou bien de devenir fou, il jeta un regard à Natasha incrédule, pour voir s’il n’était pas le seul à avoir des hallucinations auditives. Elle regardait l’animal, bouche bée. Par chance, Emeryan lui avait appris depuis bien longtemps que rien n’était impossible… alors pourquoi pas un animal sauvage doué de parole ? S’ils pouvaient communiquer, ils avaient peut-être une chance de s’en sortir ! Et puis c’était quoi cette histoire ? Pourquoi la créature parlait d’atlantes et de jumper ? Se contentait-elle de reproduire des sons qu’elle avait entendu ou formulait-elle de vraies phrases ?

- N… nous ne sommes pas vos ennemis, lança Natasha, un peu hasardeuse. Il fallait qu’elle teste leur niveau de compréhension, leur intelligence, même si sa démarche paraissait complètement ridicule.

Le grand mâle cramoisi, leva son regard gris clair mélangé de vert sur Natasha. Le militaire à ses coté s’était mis en protection en levant son arme et le félin n’en avait strictement rien à faire, surtout que la féline crème s’était rapprochée a pas de loup de ce petit groupe, menaçant de ses crocs ensanglanté tout le monde. Le premier qui bougeait finissait dans sa gueule. Il était évident que le sang sur ses babines appartenait à leur compagnon disparu. Les villageois n’étaient pas très fiers et plusieurs tremblait, mais tenaient fermement leurs armes de fortunes, essayant de ne pas se faire dessus. Leur chef quant à lui était de mort de peur et ne faisait aucun mouvement pour exciter la bête qui l’avait plaqué au sol. Il priait ces dieux d’avoir une mort rapide et cette prière était un murmure, qui dû prendre fin, quand il se prit un coup de patte sur la tête de la créature qui lui demandait clairement de se la fermer.
Le félin se mit à gronder sourdement, accompagné par le femelle qui semblait leur lancer un regard dédaigneux, aucun des deux ne semblait « croire » Natasha.

- Nous venons d’un autre monde… la cité d’Atlantis… nous étions ici pour commercer mais deux de nos compagnons ont disparus et notre matériel a été volé… le jumper, la machine volante qui nous permettait de rentrer et nos affaires...

La femelle commençait à s’impatienter comme le témoignait ses mouvements de plus en plus proches d’Enzo et de Natasha… mais le mâle lui fit un signe de tête et une forme de langage de grognement et de mot se fit entre eux. Enzo compris que le mâle lui disait de s’éloigner et qu’ils n’étaient pas encore temps de les tuer. Le soldat frissonna, il était incroyable de voir de tel prédateur ici, mais intelligent et qui parle… Déjà qu’un Tairis ça fait flipper mais alors ça… surtout avec la gueule en sang…Il laissa Natasha parler, ou plutôt négocier leur vie, comme elle avait un véritable don avec les animaux… En tout cas, la femelle s’éloigna de quelques pas de mauvaise grâce. Elle voulait leur mort.

Et le mâle semblait réfléchir en plissant le front et une forme de « moue » dubitative. Il ne comprenait pas, pourquoi ces choses sans poil s et immonde viendrait du même endroit que lui. Avaient-ils kidnappé son équipe et soutirer des informations dans l’espoir de l’appâter encore plus et de le prendre aussi ?

« Villageois tués nous ! Preuve Toi Atlantis ! » Bien entendu la phrase était plus complexe, mais les seuls mots que pouvaient comprendre les humains étaient ceux-ci. Et on entendait en arrière la femelle grogner de plus belles « mensonge, ennemi, mort ! ».

Natasha plissa le front, il lui fallait faire appel à toute sa concentration pour saisir le sens de certains mots que lui disait l’animal. Le stress qu’elle ressentait ne l’aidait pas à garder l’esprit clair mais elle avait l’intime conviction que si elle échouait à cette négociation c’était tout le groupe qui y passait… elle n’avait pas intérêt à foirer.

- Regarde nos vêtements... dit-elle en tirant sur sa veste puis en montrant du doigt les villageois. Elle parlait lentement pour tenter de se faire mieux comprendre. Et nos armes... Elle replia son bras pour montrer le flocage avec le logo de l’expédition. C’est le symbole d’Atlantis. Je le répète, nous sommes venus pour faire du commerce. Mon compagnon a été enlevé, John, c’est la raison pour laquelle j’étais dans la forêt. Je le cherchais. Un autre de nos amis a aussi disparu… Et Enzo… Enzo aussi, dit-elle en montrant le soldat. Mais il a réussi à s’échapper.

Autant les réactions des félins étaient dans une forme d’agressivité assez mesuré pour insinuer la peur chez les humains… mais le calme se perdit quand Natasha prononça le mot John » suivit de son appartenance. La femelle claqua sa mâchoire assez prête et se jeta sur Natasha alors qu’elle l’avait prise par derrière. Enzo, se tourna rapidement pour activer son zat mais il fut plaqué à son tour sur le sol pour le rouge qui grogna de plus belle vers les deux humains sous eux.

Les villageois étaient en panique complète et eut une réaction légitime… la fuite, sauf le chef qui resta au sol, serrant son arme contre lui, attendant un moment pour attaquer.
La femelle, glapissait en mettant sa gueule contre l’oreille de la rouquine.

« Toi – mentir – John – pas monstre ! »
Un autre échange se fit entre les deux félins incompréhensibles par les deux Atlantes. Le félin rouge, maintenant Enzo au sol avec une force relative et semblait engueuler l’autre femelle d’avoir attaqué et d’avoir perdu son sang-froid. Et quant à elle, elle semblait terrorisée.


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Jeu 31 Jan - 15:22

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John Sheppard



John ne comprenait pas pourquoi ces montres avait le logo de sa cité sur eux… il portait le pelage de sa meute en y regardant bien. Il ne comprenait pas, et il avait une dissonance cognitive importante. Quelque chose n’allait pas du tout. Pourquoi, cette femelle à la crinière de feu était si certaine de son appartenance… Enzo était le prénom de l’un de ses soldats, il était certain de ça. Tout comme ça compagne se nommait Natasha et il n’avait personne d’autre. Il ne se souvenait pas de son visage, non il ne se souvenait de plus rien… cela lui fila une forme d’angoisse, plus le temps passait moins, il se souvenait des détours de la cité ou même de son propre visage…

Il inspira lentement, décidant de lâcher le monstre sous lui et de lui arracher des mains une arme. Oui cette arme il la connaissait il en était persuadé… en tout cas, il la prit dans sa bouche, pour la jeter loin. Avant de s’avancer vers Natasha et de faire un signe de tête à la femelle de se retirer d’elle… chose, qu’elle fit à contre cœur, mais restait très prêt du militaire et du villageois, les menaçant en claquant des dents proche de leur tête, pour les tenir tranquille. Le regard clair du félin, se figea sur la tignasse rousse et de sa patte de l’un de ses coussinets pour lui faire rouler la tête sur le côté, avant de poser son immense patte sur sa gorge, pour qu’elle évite de faire une initiative malheureuse. Il la toisait avec un air sceptique et une forme d’espoir qu’elle avait surement déjà vu.

« John. » souffla t’il.
-Je ne comprends pas, gémit la rouquine.
L’attaque avait été aussi soudaine que violente et elle s’était retrouvée écrasée par terre par un poids conséquent, ce qui avait ravivé la douleur dans sa jambe. L’évocation de John avait semblé faire réagir très violemment les créatures même si elle ne comprenait pas pourquoi. Lorsque la femelle s’éloigna, Natasha tenta de se redresser mais c’était sans compter sur l’intervention du mâle qui la cloua sur le dos. La patte sur la gorge, elle était nez à nez avec lui et ses énormes dents. Leur comportement la dépassait et elle était morte de peur.

« John. » répéta t-il… si les “monstres” connaissait les Atlantes ou venaient soit-disant d’Atlantis, ils sauraient qu’il était en face d’eux non ?
« Sheppard ! » D’autre grognement incompréhensible pour les humains suivirent. Il regardait dans les yeux la femelle...
-Oui John Sheppard, c’est lui ! Tu sais où il est ?
S’agitant un peu, elle tenta de repousser cette patte posée contre sa gorge qui était très désagréable.
- Vous ne lui avez pas fait de mal n’est-ce pas ? demanda t-elle d’un air désespéré en sachant parfaitement que cette hypothèse était plus que probable.
La patte se dégagea du cou, pour se mettre sur le poitrail de la jeune femme… le félin avait l’air dépité par cette nouvelle et grogna de frustration.
« Moi ! » Feula t’il « Sheppard ! » Si, elle ne comprenait pas, il ne pourrait rien faire pour elle. Et il ne savait pas qu'à cet instant elle était la femme qu’il aime… La femelle creme fit claquer sa machoir d’impatience. « Perd-temps… Nous- tuer- eux-mentir- eux-stupides » disait d’elle.
Natasha écarquilla les yeux et lâcha d’une voix stupéfaite :
- John ? Mon dieu mais...
John ? SON John, transformé en cet animal vindicatif ? Le pire c’est que rien n’était impossible dans cette galaxie de dingue, elle ne pouvait repousser l’idée sans être sûre qu’il mentait.

AH ! Elle avait compris ! Mais bordel pourquoi, les monstres ne comprenaient pas leurs mots ? Alors qu’eux oui ? La communication était que dans un sens ? cela était problématique mine de rien. Il relâcha la prise sur la femelle, alors que Myth se mettait à hurler de désarroi, sous l’indifférence totale de John, qui ne la rabroua même pas.

« Toi ? »
dit-il en posant une patte une nouvelle fois sur Natasha. Puis posa la patte
sur le dos d’Enzo. « Lui ? »
Puis leva le museau vers la femelle crème en disant : « Myth ! ». À l’évocation de ce patronyme, le chauve se releva doucement le visage en larme…
« Nom d'un sorcier ! C’est le patronyme de mon sang ! Ma petite fille ! »
Il regarda la féline, mais ne reconnaissait rien de sa fille, sauf peut-être
ces yeux...« Myth ? C’est toi la bête ? Mais où est ta sœur ? »
La femelle grogan de plus belle en claquant la gueule dans le vent, elle se réfugia vers John, autant pour se rassurer en se frottant contre en encolure que lui demander si ce n’était pas une énième ruse des monstres…
Mais John, tourna la tête vers le villageois et leva la patte pour lui montrer sa cape en peau d’animal… un autre félin.
« Soeur Myth... » L’homme ne comprit pas tout de suite, non il ne voulait pas comprendre en fait, cela était bien trop difficile pour un père d’avoir ce genre d’aveux.

Natasha se redressa pour s’asseoir et observer tour à tour les protagonistes, tirant des conclusions de ce qu’elle voyait et entendait. Tout ça était morbide… mais cela n’expliquait pas la disparition du campement ni du jumper.
- John… depuis quand ? Pourquoi... pourquoi tu nous as attaqué ? Si c’est vraiment toi...
Si c’était vraiment son John, jamais il n’aurait essayé de la dévorer !
John la regarda, elle l’avait pas répondu à ses questions… entendaient elle le ton interrogateur dans sa voix ? « Monstre » dit-il en la pointant de la patte. « Monstre, tuer nous... » Il articulait en jappant.
- Tu étais comme nous jusqu’à il y a encore quelques heures… cette nuit, vous avez tous disparu.
John fronça les sourcils, comme eux ? Il secoua la tête ne comprenant pas. Il décida d’en avoir le coeur net, il reposa une patte sur Natasha répétant « Toi ? » Puis sur Enzo...Le militaire se redressa doucement .
« Mancini….Caporal Mancini mon colonel…. »
Natasha déposa la main sur la patte de la créature, mue par le besoin de le toucher maintenant qu’elle entrapercevait la possibilité qu’il puisse s’agir de John?
- Natasha… Natasha Avalon. Elle tourna la tête vers Enzo. Une idée venait de lui traverser l’esprit. Se pourrait-il qu’Henry soit dans le même état qu’eux ?
« Il serait avec eux non ? » avança Enzo prudemment.

John regarda la patte du monstre qui se posait sur la sienne, cela le dégouta avant qu’un souvenir viennent inonder son cerveau… il se revoyait avec elle, avec sa compagne sur son lit en train de se faire masser avant de passer aux berges… un fin sourire était sur ses babines mais en version féline cela ne devait pas être très encourageant. Il revenu très vite à la réalité quand Myth envoya voler la main de Natasha en signe de protection mais aussi de défense… elle semblait en colère et en proie à de fort doute. La seule chose qu’elle savait à cet instant était que John était comme elle : une victime.

Mais dans l’esprit du colonel il était trop tard, le nom de SA compagne à lui, ce monstre avait le nom de sa compagne à lui ! Bordel, il avait un sacré problème sur cette planète ! Et sa dissonance cognitive ne faisait qu’empirer car oui…, sa compagne était rousse et belle et il commençait à voir des traits dans son esprits brumeux. Les traits de son amante qui n’étaient en rien un fauve… mais un monstre comme celui en face de lui. Alors… que s’était il passé pour qu’il ne soit plus de la même espèce ? John ne pouvait que se rendre à l’évidence, même ce monstre mâle portait le nom de l’un de ses soldats… il n’avait pas trente mille solutions, on les manipulaient…. Étaient t’ils dans un rêve ? Il fallait l’espérer car beaucoup de personnes étaient mortes et ce père là-bas… était effondré de chagrin en jetant sa peau de bête et en lui demandant pardon…

Soudainement… le paysage eut une forme de déchirure, comme un bug informatique, comme si un miroir se brisait… puis hop cela se répara comme s’il n’avait jamais rien eu. Étrange…

- Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce qui se passe ?!

Natasha n’était pas la seule à s’alarmer, ses paroles entraina de regard inquiets des autres protagonistes qui voyaient des mini beug à leur tour autour d’eux… cela était flippant et les villageois commençait à prier leur dieu, comme si cela pouvait les protéger du ciel qui se brise.

Natasha Avalon


Des voix retentirent tout à coup, comme un écho lointain, et Natasha fit une grimace. Elle se sentait déchirée, comme si son esprit était à la fois ici et ailleurs, elle avait le tourni. Tout à coup, elle entraperçu un lieu totalement différent, des personnes qui s'affairaient dans un espace rempli de machines, puis l’instant d’après elle était de retour auprès des autres. Elle ne comprenait plus rien, elle était totalement déphasée, et puis soudain…. elle se réveilla dans un sursaut. Elle était dans une sorte de capsule ouverte… dans une immense salle ou des tas d’autres machines similaires se dressaient, emprisonnant des personnes. Son regard était hagard, lui fallut quelques instants pour que son cerveau analyse les choses, comprenne. Des atlantes, elle reconnaissait certains visages, leurs tenues, leur équipement… Mais qu’est-ce qui se passait ici ?!

La rouquine voulut sortir de la machine et chancela un peu mais elle remarqua rapidement qu’elle ne souffrait plus… à vrai dire elle ne portait même plus les mêmes vêtements !! Des gens lui parlaient, elle s’en fichait. Elle poussa ceux qui l’empêchait de bouger et fit quelques pas en avant en s’époumonant :
- JOOOOHN !!!!

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Dim 10 Fév - 12:55

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Entre humanité et bestialité
15 octobre 2018


John Sheppard


Le ciel qui se brise ? Cela commençait à devenir n’importe quoi… le sol tremblait et il se sentir chuter et sombrer dans un inconscient qui n’était pas le siens. Puis soudainement plus rien, comme le blanc, plus aucun son… et le bruit de coton dans les oreilles, cette sensation si désagréable qu’on a l’impression d’avoir quelque chose de coincé dans son canal auditif. Il secoua la tête, ouvrant difficilement les yeux et une lumière l’aveuglait. Il grogna de plus belle, mais sont son lui parasitait étrange, comme s’il mimait le bruit d’un animal.

Une voix se fit entendre, un accent canadien et un visage flou mais reconnaissable, le Dr Dale était là à l’ausculter et à lui demander comment il se sentait. En toute franchise, il avait envie de vomir.
« Envie… vomir… » articula t’il avec difficulté… il avait l’impression de revenir d’un long sommeil sous sédatif… un anesthésiste qui avait la mains sacrément lourde même. Mais, cette impression de longueur restait une impression, puisqu’au final, il revenu totalement maître lui (sauf l’estomac douloureux) en quelques minutes. Autour de lui, il avait des capsules, comme des cellule de stase et il voyait son équipe au complet émerger à leur tour, tous en vie… quel soulagement ! Il avait aussi pleins d’autres personnes, surement des villageois. Il ne comprenait pas vraiment avant qu’un hurlement attirait son attention.
Il bondit sur ses jambes, surprenant Dale qui rattrapa par le bras le colonel, qui manquait de chuter… jambes pas opérationnelles à 100%... Natasha était en danger ? Il la vit marcher.
« Je suis là... » Il remercia le médecin, qui surveillait ses mouvement et après quelques pas hasardeux il marcha vers sa compagne… sur le coup, il manqua de ne pas la reconnaitre, com s’il doutait que ça soit elle… il lui fallut quelques longues secondes pour que son cerveau confirme. Que s’était‘il passé ici ?

Il posa ses deux mains sur sa tête, pour la regarder un peu mieux. « Tu vas bien ? »
La jeune femme se jeta dans ses bras et le serra très fort contre elle. Elle avait eu tellement peur de le perdre, toutes ces heures à le chercher...
- Qu’est-ce qui se passe ? Je ne comprends plus rien...
John eut un mouvement de recul quand elle le compressa mais finit par se laisser faire. « Doucement, j’ai envie de vomir...» dit-il douloureusement… avant de claquer un bisou sur le front de la belle, sous les regard amusé et attendri de plusieurs technicien.

« Vous avez été Kidnappée et projeter dans un rêve… mais apparemment ce n’était même pas coquin, sauf quand on a des gout chelou… avec des bêtes et des humains et beaucoup de sang. » L’homme qui venait de parler était connu des deux jeunes gens, un grand blond d’1m90, en tee short blanc, puisqu’il avait quitté sa veste en cuir brun et cet air un peu (beaucoup arrogant) et son rictus de tombeur. Il haussait les épaules, apparemment il avait entendu les paroles de Natasha, mais comme tout le monde dans cette pièce finalement. « Enfin il en a qui aime ça. Vu les films que tournent les terriens. » conclut’il. Il avait bien que Naalem pour oser briser un moment de retrouvaille sans aucune once de gêne.
- Comment on a atterri là dedans ? demanda la rouquine sans rompre le contact physique avec John.

Le grand blond regarda Natasha avec un sourire amusé, mais personne ne pouvait savoir ce qui semblait autant l’amuser, dans un sens voulait-on savoir ce qui se passait par la tête de ce cerveau dérangé ? Surement pas… et quant à John… Il restait silencieux, il se sentait un peu gêné de la prise de conscience d’un câlin intime en public… cette gêne, il l’avait quand il exposait sa relation à tous… mais encore une fois et preuve d’un changement qu’il ne pouvait expliquer, il s’en fichait, tout le monde savait qu’il était avec la belle kiné … Et le montrer après avoir vécu quelque d’étrange auquel il est encore dans les ombres, n’était pas ‘bien” ou “mal” mais nécessaire. Et il se foutait bien de l’avis des et autres et de leur jugement, même si dans l’équipe qui les entouraient il n’avait rien de tout cela. Bien au contraire. John n’avait pas honte d’être amoureux et de montrer une preuve de ce noble sentiment maintenant. En tout cas, il se sentait encore barbouillé quand Naalem repris.

« On vous a surement endormis, il avait des fléchettes dans la minable armurerie du “sorcier du nooorddd”(parodie bien connu). Puis, il a dû prendre ses petits muscles pour vous traîner, surement avec la charrette et les sorte de bestioles à cornes. »
John dû soudainement se décaler de sa compagne pour courir et attraper le premier sac vide qu’il trouvait et vomir… Immédiatement Dale, se précipita pour le voir
« Hum… pas très glamour ça… pauvre boule de feu, ton chéri aura besoin d’une bouillotte et d’un gros câlin pour soigner son bobo bidou. » conclut Naalem avec ironie. Il poussa le vice jusqu’à lui faire un clin d’œil. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas croisé le médecin empathique qui dézingue du Wraiths comme un pro ! Puis il se tourna vers un technicien et gueula : « Elle a vomi aussi l’autre ? ». Il eut la confirmation et il eut une grimace…”aie”.

Au contraire de John, Natasha ne se sentait pas malade. En revanche, elle avait l’impression d’être « déconnectée », comme si elle avait du mal à se réveiller après un sommeil profond. Ce n’était pas elle qui avait été métamorphosée en animal féroce tout ce temps… mais le retour à la réalité était quand même difficile. Elle regarda Naalem, l’air un peu hagarde. Ca faisait un bout de temps qu’elle l’avait pas vu celui-là. Puis elle réalisa soudain : si tout ça était une hallucination collective alors cela signifiait que les gens n’étaient pas réellement morts ?

– Est-ce qu’Henry est en vie ?

Naalem avait porté son regard sur « boule de feu » et il était toujours affûté de son sourire affable, comme si la vie autour de lui était une vaste blague.
« C’est qui Henry ? » Puis, il percuta rapidement, il ne le nommait pas comme ça, le problème avec Naalem était qu’il surnommait tout le monde, se fichant bien des patronymes originels. « Ah oui… Oui il est en vie, comme il s’est fait buté dans votre rêve il s’est réveillé en premier et il a contacté Atlantis. » dit-il nonchalamment, alors que justement le diplomate était non loin en train de discuter avec un Enzo tout déboussolé. La rouquine suivit son regard et constata avec soulagement qu’il disait vrai. Tout le monde était en vie, pour une fois cela finissait en happy end.

Natasha posa les yeux de loin sur son pauvre compagnon qui rendait son estomac avant de les reporter sur Naalem. Elle ne pouvait rien faire pour le premier, en revanche le second avait des réponses et lui permettait de reconstituer doucement le puzzle.

– Et c’est quoi cette histoire de sorcier ? Il est réel ?

« C’est le mec qui vous a kidnappé pour faire cette expérience sur vous. Une sorte de sorcier-scientifique qui a découvert cette installation. Il avait le gène le petit veinard donc il a commencé à faire ses expériences sur le village, puis il a assimilé le village entier. Certain sont devenu un peu fou et d’autres… le servent, pour ça que vous avez vu un village plein. Ils étaient complices. » Naalem trouvait que ce mec était un génie, il aurait surement fait de même, mais il aurait fait en sorte que dès que quelqu’un passe la porte, qu’ils soient kidnappés et inclus dans le rêve, ça évite d’avoir un faux village avec des gens qui peuvent le trahir. Ça manquait de réflexion, mais cet homme avait déjà fait pas mal de chose. De son côté, Natasha trouvait ça complètement tordu. En revanche, la technologie dont cet homme s’était servi contre eux était stupéfiante et avait un potentiel énorme.

– Henry a réussi à s’enfuir alors ? Demanda t-elle un peu étonnée.

Le diplomate n’était vraiment ce qu’on appelait un “gros bras” mais il avait visiblement fait preuve de ressources insoupçonnées pour s’échapper au nez et à la barbe de ce “sorcier” et de ses complices pour retourner à la Porte. Fortiche, il faudrait qu’elle lui paie un verre pour le remercier. Elle se demanda combien de temps elle avait passé dans cette simulation et ce qui avait été réel ou pas. A quel moment avait commencé le rêve ? Son amitié naissante avec le diplomate s’était-elle construire dans la réalité ou la machine ? Elle aurait certainement sa réponse en sortant d’ici et en renouant avec le paysage réel. Si ce dernier ne lui évoquait rien c’est que les derniers jours passés étaient le fruit de la technologie alien. Le temps s’était-il écoulé à la même vitesse dans la réalité et la simulation ? Tellement de questions…
« Quel perspicacité ma chère boule de feu ! » lança t’il pour l'embêter !
– “Boule de feu” ? C’est mon nouveau sobriquet ? A propos, je suis censée t’appeler Blaze ou Naalem maintenant ?

L’homme la regarda une fois de plus, il la nommait ainsi non ? Ah moins que ça soit crinière de feu ou un truc de ce genre… cela lui arrivait « trop » souvent d’oublier les surnoms et d’en redonner. Par contre il était incollable sur les formules de mécaniques. Parfois la mémoire humaine est étrange… enfin dans son cas, elle est aussi chaotique que lui.
« Il ne te plait pas ? » Enfin que ça lui plaise ou non, cela ne changerait pas grand-chose. « Comme tu veux. C’est la même chose au final. L’un des deux est mon prénom de naissance. » pas le moins du monde perturbé le brave homme.
– Et l’autre ?
« Mon surnom pour masquer mon identité secrète. J'ai vu dans vos livres, que les superhéros font ça… je suis un “Batman” ma chère ! » dit-il avec humour. Il aimait bien ce héro, parcequ’il avait pleins de gadgets en fait…
– Ah, alors je suis boule de feu et tu es Batman. Parfait, on a plus qu’à monter une équipe de super-héros.
« Chiche ? Je te fais un costume aussi ? » Il en fallait pas plus pour lancer Naalem dans ce genre de délire et il allait lui en faire un de costume !
– D’accord, si le costume ne consiste pas à montrer mes seins ou mes fesses. Elle les connaissait les costumes de super-héros ! La mode wonder-woman, très peu pour elle !
« Bah si tu mets des limites aussi…Les Atlantes et leur pudeur sérieux... » lâcha t’il de mauvaise grâce mais plus pour le jeu. « Ok va pour la pudeur ! Tu auras ça en fin de semaine prochaine, comme j’ai du travail. » Il lui tendit la main, lui semblait bien que c'était ça pour faire un pacte chez eux.
Natasha la lui serra sans prendre tout ça très au sérieux. Ca lui faisait du bien de plaisanter un peu après tout ce bazar.
Et Naalem allait tenir promesse puisque la semaine prochaine, un paquet contenant son costume allait lui être livré.

John était en train de s’essuyer la bouche en buvant un verre que lui tendait le médecin. Le goût était amer mais il s’en foutait bien, il était mal et avait l’impression d’avoir l’estomac qui jouait à la java sans lui. Soudainement, une jeune femme se détacha du lot, elle était encore jeune, une adolescente avec les longs cheveux blonds platine qui cascadaient sur ses épaules. Elles avaient une couverture de survie sur celles-ci et semblait vêtue que d’une robe de nuit couleur beige. Ses grand yeux bleu ciel, fixait John avait une pointe d’intérêt et de peur. Elle finit par s’approcher de lui et lui fit un câlin sans rien dire de plus. Elle pleurait doucement, signe de son traumatisme. Cette jeune fille, John ne mit pas longtemps à comprendre qui elle était… sa copine de galère, l’autre félin beige qui semblait avoir été la seule survivante niveau prédateur de ce jeu grotesque. Il la serra dans ses bras, pour la rassurer alors que les sanglots devenaient de moins en moins fort.

Naalem les observa puis jeta un regard à « Boule de feu ».
« Tu es du genre jalouse ? »
– C’est une gamine... répondit-elle spontanément mais son visage était fermé.
L’homme eut un rictus au coin des lèvres. Oui ce n’est qu’une gamine, ce n’est qu’un enfant pour eux, mais pour pleins d’autres cultures elle était une femme en pleine possession de ses hormones. Et puis bon, il en avait déjà vu des femmes hystériques tellement jalousie qu’une simple enfant pouvait les dégonder. Et il ignorait si la jeune femme était de cet acabit-là, apparemment non.
« Oui. »

Il devait s’agir de l’autre félin qui accompagnait John… celle qui avait essayé de l’attaquer à mainte reprise, qui voulait l’empêcher de renouer le contact avec lui. Quel genre de relation avaient-ils eu tous les deux lorsqu’ils étaient sous leur forme animale et qu’ils avaient oublié leur part humaine ? Avait-elle des raisons d’être jalouse ?! Se demanda t-elle brusquement.
“Mon dieu…” songea t-elle avec une inquiétude naissante. Il allait falloir qu’elle éclaircisse ce point avec John plus tard. Elle détourna les yeux. Mieux valait changer de sujet.

– Combien de temps s’est-il écoulé depuis qu’Henry vous a contacté ?
« Au moins une heure. La technologie n’est pas si compliqué c’est du lantien. Quand on le parle ça va tout de suite plus vite. » Enfin lui, il ne parlait aucun mot d’ancien, il se contentait d’avoir son alphabet sur sa tablette. Il faudrait qu’il l'apprenne a dire vrai.

– Une heure seulement ? Il s’est écoulée au moins deux jours depuis ma séparation avec les autres là-dedans... répondit Natasha, stupéfaite.

Soit il avait fallu vraiment beaucoup de temps à Henry pour rejoindre la porte, soit le temps s’écoulait beaucoup plus vite dans la simulation.

« Le temps passe plus vite dans votre rêve. Ce n’est pas plus mal, tu as épargné deux jours de vieillesse ! » Oui toujours relativiser.

Tu parles d’une chance…. elle aurait préféré vivre deux jours de moins et s’épargner tout ça.
Elle décida de faire quelques pas en direction d’Enzo et de son voisin pour échanger quelques mots avec eux tout en jetant des coups d’oeil de temps à autre en direction de John pour surveiller son état et le comportement de “blondie”. Naalem lui fit un signe de la main avec un “tchao Boulinette feu follet” et il repartit vers ses collègues.

– Heureuse de te voir en vie mon grand, lança t-elle à Henry. Et contente d’être de retour dans la réalité… grâce à toi il parait.

L’homme joyeux qu’avait quitté Natasha, était fatigué et les traits usés. Il avait dû courir et se battre pour atteindre la porte. Il ne revenait pas de la chance qu’il avait eu de pouvoir s’en sortir et prévenir la cité. Maintenant que l’adrénaline n’était plus dans ses veines, l’administratif soufflait et commençait à trembler. L’état de choc allait lui tomber dessus prochainement. En tout cas, il se félicitait d’avoir pris très au sérieux les cours de corps à corps et d’arme à feu dispensé par les militaires. Quelques techniques d’art martiaux, passion commune avec Avalon et il avait réussi à se défaire de quelques pauvres villageois qui savaient autant se battre que des chenilles. Enfin bon, il n’avait guère livré de grande bataille, la ruse et la prudence lui avait surtout sauver les miches des fourches.
Il accueillit Natasha avec un large sourire et la prit dans les ras de soulagement. Un geste spontané qui traduisait de son besoin de contact comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien vivante. Elle lui rendit bien volontier son étreinte, heureuse de le voir vivant.
« Je suis heureux également de te voir saine et sauve… » Il se frotta un peu la tête « Ouai j’ai eu la chance d’être trucidé par … je crois que c’est par la petite qui est avec le colonel…enfin bon. Et toi tu étais humaine ? »
Oui humaine… Enzo et moi avons manqué de peu de nous faire dévorer par John et… euh… son amie, répondit elle en réalisant qu’elle ne connaissait pas le nom de miss tigresse blonde.
Et le chef de tout ça, le “sorcier”, vous l’avez capturé vivant ?

Henry jeta un regard au colonel et la jeune fille a ses côtés… il eut une petite moue dubitative et un frisson… il trouvait ça horrible ce qui leurs étaient arrivé à tous… et il était bien content que Natasha n’ait pas eu la déplaisante expérience de se faire dévorer par son compagnon, déjà que lui avec la femelle… qu’il pensait adulte en plus.
« Non il est mort. Il a été surpris par les militaires et comme il a eu peur, il s’est casser la gueule et il a taper la tête contre une machine de commande… je n’aime pas dire ça, mais je suis bien content que ce fou soit mort aussi bêtement. Il a fait tellement de mal autour de lui… »
Alors le responsable de tout ce bordel était mort… Natasha en ressenti du soulagement et du regret, elle aurait aimé lui parler et comprendre à quoi rimait son petit jeu.
Il n’était pas seul dans l’équation. Si j’ai bien compris, des villageois l’assistaient...
« Apparemment, ils suivaient un fou en devenant fou… je trouve ça presque fascinant la manière dont les humains font des choses extrêmes pour suivre leur leader… Et d’être considéré non pas en bourreaux mais en victimes. » Voilà que ça partait en loin, mais avec Henry il ‘ne fallait pas plus, l’homme adorait débattre sur la nature humaine.
Les gens sont capables des pires choses quand un leader les déresponsabilise. L’expérience de Milgram en est une parfaite illustration. Elle se tourna vers Enzo. Et toi ça va ?
« Je suis d’accord » fit henry qui tournait la tête vers le militaire qui semblait “ailleur”. Il se releva et fit un sourire à la belle jeune femme.
« Oui, je viens de parler avec un fantôme et toi ?. » dit-il en donnant un coup de coude fraternel au diplomate.
Il est plutôt costaud ce fantôme, plaisanta Natasha en posa une main sur l’épaule d’Henry. Les deux hommes se mirent à rires
« Ah bah ça c’est les cours d’art martiaux ! Je n’en louperai plus aucun maintenant ! »
Natasha rit un moment avec eux avant de tourner la tête pour regarder ce que faisait son compagnon. Elle décida de le rejoindre.


Quant à John, il s’était éloigné, pour parler avec la jeune fille qui s’accrochait à son bras. Elle semblait perdue et avoir la frousse de revoir les gens du village, elle pleurait à chaude larme. Le colonel, essayait de la rassurer que personne ne pourrait lui en vouloir d’avoir été changé en monstre… quant à sa sœur, elle était véritablement morte, elle n’avait pas supporté le retour à la réalité a sa mort dans le virtuelle et s'était suicidé… dans un sens se faire tuer par son propre père qui ignore qui vous êtes… cela traumatise une môme d'à peine quatorze ans. En tout cas Mith, se détestait et détestait à la fois tout son village, elle était tout bonnement perdu et voulait rester avec le colonel, la seule personne sur qui elle avait pu compter.
John était en pleins dilemme, devait-ils la ramener et l’intégrer chez les Athosiens pour qu’elle puisse à nouveau vivre normalement ? Sans le point de la culpabilité et des jugements ? Il n’en savait rien et il prenait le temps de réfléchir. Il devait poser un peu ses pensées obnubilées par son estomac qui faisait et hauts et des bas.
Natasha vint à leur rencontre un moment plus tard, soucieuse de prendre des nouvelles.

John… un groupe va nous escorter jusqu’à la porte pour que nous fassions des examens à l’infirmerie.

La jeune fille tourna un regard assassin vers la rousse… avant de tourner le regard ailleurs, comme si elle regrettait. Elle se leva tremblante. Elle ne savait pas quoi faire et John se leva à son tour, en lui posant une main sur l’épaule.
« Allons y alors… » elle sourit, John avait décidé quelques minutes avant que Natasha arrive de la ramener sur Atlantis, elle y sera mieux. L’adolescente, se décida à faire quelques pas vers l’un des infirmiers et suivit les Atlantes sans même dire au revoir à son père qui n’osait venir la chercher, l’homme avait leur cœur brisé et il resta impuissant, après avoir accompagné les Atlantes devant la porte. L’ado fut pris en charge à l’infirmerie immédiatement. Laissant John et son équipe à leurs propres soins. John, écopa de médicament anti vomitif et attendit Natasha, pour passer le reste de la soirée avec elle. Il sentait qu’elle en avait besoin mais lui aussi. Après tout, ils avaient vécu quelque chose d’étrange et de paranormal avec la transformation en félin. Même encore là, son cerveau encaissait les effets secondaire et selon Carson, il aurait encore cette dissonance cognitive et des illusions pendant deux jours. Le temps que tout revienne à la normal.

©️ Starseed

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Dim 3 Mar - 17:14

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Natasha Avalon


Ils avaient eu droit à un examen complet à l’infirmerie et avait finalement pu s’échapper en promettant à Carson de revenir si les effets secondaires perduraient ou si de nouveaux se manifestaient. Aussitôt libre, Natasha avait proposé à John d’aller récupérer de quoi manger pour les deux et de se retrouver dans les quartiers de l’un ou de l’autre pour souffler un peu. Après cette longue course-poursuite, Natasha ressentait le besoin de se poser et de respirer dans un coin calme. Elle ne ressortait pas traumatisée de cet évènement comme ça avait pu être le cas à l’issu de certaines missions mais elle était fatiguée. Elle fit un saut par chez elle pour prendre une douche et se changer avant de rejoindre John dans ses quartiers. Le pauvre avait l’air plus affecté qu’elle. Peut-être que la transformation animale et la manipulation accrue de la mémoire avait marqué profondément son esprit. La rouquine avait emporté un flacon d’huile de massage avec elle, songeant que cela pourrait lui faire du bien.
Elle frappa à la porte.

-Service de chambre ! s’exclama t-elle en une tentative d’humour.


John Sheppard


John n’était pas contre que sa compagne se charge du repas, puisqu’il vidait encore son estomac à cause des effets secondaire. Et paradoxalement, une fois qu’il n'avait plus rien à vomir, il se surprenait à avoir faim… il redoutait juste de le vider une nouvelle fois après l’avoir rempli…. Cependant, il eut des anti-vomitifs pour lui permettre de garder quelque chose au fond de son ventre. Il se mit d’accord, pour se rendre chez lui, il préférait largement avoir ses affaires s’il devait passer un sale moment penché sur la cuvette des toilettes. Même s’il espérait qu’il n’aurait pas à infligé ce moment à Natasha.

Il regagna son quartier accompagné de deux soldats, les deux hommes s’inquiétait sur l’état du colonel qui était blanc comme un linge et qui par un réflexe étrange avait grogner sur l’un d’eux, quand ils avaient rencontré dans le couloir le responsable des équipes. L’homme était en train de lui parler de changement d’équipe, ne voyant pas que son supérieur n’était plus en service et encore moins en état de résoudre des problèmes d’ordre logistique. John lui avait feuler dessus comme un animal… avant de s’éloigner avec son escorte, laissant le pauvre homme dubitatif.

Il fut grandement soulagé de rentrer dans sa chambre, pour prendre une bonne douche et s’étaler sur le lit le bas du corps enroulé dans une serviette verte pomme. Il s’endormit quelques minutes sans s’en rendre compte. Allongé sur le ventre la tête dans els coussin il émettait un faible ronflement étouffé par les oreillers. Il était encore humide et ses cheveux l’était plus particulièrement. Ainsi, il n’entendit pas tout de suite Natasha rentrer.

La rouquine réalisa que son ami n’avait pas du tout entendu son arrivée. Il dormait paisiblement sur le ventre, à moitié nue. Elle le contempla un moment en silence, admirant ses courbes et la beauté de son corps. Elle avait craint de le perdre un peu plus tôt et savourait d’autant plus cet instant.
Se détournant, elle posa ce qu’elle portait sur un meuble et ouvrit le placard pour sortir une couverture et la déposer sur son compagnon.

John émergea doucement en sentant quelque chose sur lui. Son regard se dévia sur la couverture avant de se mettre sur le dos et de voir sa compagne. Il lui fit un petit rictus.
« Tu mates souvent les hommes endormi ? » dit-il doucement. Et par humour surtout, il en avait besoin pour relativiser il venait de rêver… un rêve ou il mange un humain et cela lui fila une remontée écœurante.

Seulement le mien, répondit Natasha avec un sourire en s’asseyant sur le lit.

John se releva pour se mettre en position assise, il se fichait bien que la serviette lui tombe un peu dessus laissant voir quelques poils pubiens. Il attrapa sa compagne contre lui et se laissa tombé sur le dos avec elle.
« Tu vas comment maintenant que l’adrénaline est tombée ? »
La jeune femme se laissa tomber en gloussant, repoussant la couverture pour être contre son compagnon. Car elle savait que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain du fait de la dangerosité de leurs métiers, notamment celui de John, elle savourait d’autant plus ces petits moments de complicité.
Bien. Heureuse même de voir que tout le monde s’en est sorti. Mais je n’ai pas été transformée en grosse bestiole poilue à grandes dents. Comment ça va toi ?
Elle s’étira pour atteindre le cou du soldat et y déposa un baiser.

L’homme avait un sourire jusqu’au oreille de l’homme amoureux et fortement amusé par leur petit écart sur le lit. Il aimait bien la taquiner et encore plus l’attraper contre lui pour un câlin » forcé » qui était loin d’être non consentit bien au contraire. Ce qu’il aimait encore mieux était cet air naturel entre eux, tout était simple et sans prise de tête, tout venait comme ça sans préméditation. Et il adorait cette spontanéité chez eux deux. Il était peut-être un peu trop amoureux ou un peu trop gaga de sa nouvelle compagne, mais il était bien avec elle. Tellement bien qu’il avait l’impression que le temps s’arrêtait.

« Mon cerveau à du mal à se dire que je suis humain, mais ça va passer. J’aurais peut-être des séquelles pendants quelques mois. » Il passa ses mains dans ses cheveux.
-Tu ne vas pas essayer de me mordre quand tu aura un petit creux ? le taquina t-elle. John pouffa et lui attrapa le bras pour la mordre sans douleur : « Mmmmmm miammiam » Mais les “morsures” devinrent très vites des bisous affectueux et il lui fit une flèche sur la joue juste pour la taquiner à son tour. La jeune femme le laissa faire en riant.

Dire qu’il avait été à deux doigts de la dévorer dans la forêt… c’était vraiment très étrange en y repensant à posteriori.
-Comment c’était quand tu étais dans la peau du loup ? Tu avais l’air de te souvenir d’Atlantis et pourtant tu ne nous a pas reconnu...
« Étrange… je ne voyais plus les gens comme des humains, je ne me souvenais plus de leur forme à dire vrai… je me souvenait que tu étais rousse, mais dans ma tête tu te transformais en prédateurs roux… plus j’y pensais, plus je me concentrais sur les personnes que je connaissais plus la forme était flou avant d’être celle d’un prédateur… j’avais une impression étrange comme irréel mais quelque chose me forçait à y croire. »
- Le sorcier t’a fait croire que les atlantes étaient des loups alors ? Je t’imagine bien piloter un jumper sous cette forme, pouffa t-elle.
« Je pense oui, il m’a fait croire à son monde en quelque sorte... » Il pouffa un peu en repensant aux jumpers et il se voyait bien piloter sous cette forme avec ses grosses patounes. « Tu vois, je ne suis pas assez imaginatif, car je n’y ait même pas pensée… mais je me vois bien avec mes pattes tiens ! » Il se cala un peu mieux, pour se mettre sur la tranche de son corps et laisser Natasha sur le lit. Il posa une main sur le ventre de sa belle et son autre lui soutenait la tête… vraiment il rivalisait avec les romains, manquait plus que du raisin et cela était parfait.
- Tes sens étaient décuplés ? Ca fait quoi d’être à quatre pattes ?
« J’en avait l’impression en tout cas… Tu sentais bon, a croquer ! » dit-il en lui lançant un regard perçant, comme s’il allait une nouvelle fois la mordre...oui le regard puait la bêtise. « Je me sentais super libre… assez excitant je dois avouer… courir sans entrave et être surpuissant, prêt à dévaler des montagnes et … manger tout ce qui se passe sous moi ! Bref… mise à part la faim, je me sentais bien. Peut-être un peu trop bien d'ailleurs. » Surement, une impression fait par ce “sorcier”, une belle tromperie dans un monde selon l’utopie d’un fou. Il avait un coté frustrant d’avoir été abusé et transformé par une tierce personne… et un côté honteux d’avoir adoré ça. Après tout, cela pouvait représenter des désirs cachés, de liberté … le grand mot de l’humanité, un mot qui a fait verser du sang et des larmes … Sous cette forme il avait connu le vrai sens de la liberté et cela est grisant. Mais pas adapter pour la vie d’un homme. D’un animal oui. Comme le fait qu’il avait aussi adoré la chasse, la stratégie de piéger les “monstres” qui était son équipe, le goût de la victoire, celle de la suprématie d’un prédateur au-dessus de sa proie. Et cela, il en avait honte, le jugeant malsain, même si au final, il n’était pas totalement responsable de tout ça… un loup n’a pas d’empathie pour un agneaux. Et cela ne le rend pas monstrueux pour autant. Pourtant, John avait du mal avec cette sensation, car on parlait d’humain et non de pauvres petites proies qui accepte son sort d’être inférieurs. Son regard s’était perdu un peu.

- Ca devait être grisant. Cette machine doit avoir un potentiel énorme quand elle est bien utilisée.
« Oui, mais cela n’était pas le cas… » dit-il dans un soupir, après tout, c’était une version de jeux sanglant, animal intelligent vs humain paumés...Une forme de sadisme de jouer avec ça, surtout quand on se rend compte d’avoir tué sa propre fille, comme l’homme chauve...

Natasha glissa une main dans les cheveux de John et le calina. Elle savait à quel point il appréciait ce genre de contact. Elle aussi d’ailleurs. L’image de John-animal se superposa au Joh, humain… c’était étrange. Elle n’avait pas eu l’occasion de caresser sa version loup… elle le regrettait un peu à présent.

- Je ne t’en veux pas John, tu n’y étais pour rien.

L’homme se détendit aussitôt, vraiment, lui mettre les mains dans les cheveux avait un effet particulier chez lui. Il ferma un peu les yeux, se rapprocha encore plus du corps de sa compagne. Il eut un sourire très doux… elle le connaissait bien, pour deviner qu’il était en train de se flageller tout seul comme un grand. Mais, elle savait aussi, qu’il était ainsi, sa grande bonté le desservait sur ce point.
« Oui… » dit-il dans un soupir, en prenant la main libre de la jeune femme pour la porter à sa bouche et l’embrasser. « Cela ta fait quoi de comprendre que j’étais un prédateur assoiffé de sang ? » Il était temps de parler de chose plus intéressante comme elle et son ressentis.

- Un grand soulagement… j’avais très peur qu’il te soit arrivé quelque chose et personne ne savait où tu étais.
« Dans la forêt avec une adolescente... » dit-il avant de beuger un peu, il était persuadé qu’elle était adulte quand même… surtout après certain de ses discours… « Tu as faim ? » son ventre le ramena à son bon souvenir.
- Un peu… et cette demoiselle alors, que va t’elle devenir ?
« Elle ira chez les Athosiens, elle y sera mieux… elle ne voulait pas retourner avec les gens de son village... »
- Tu m’étonne… ceux qui ont joué le jeu du sorcier et les autres risquent de s’entretuer.
« Ouai… et elle les hais tous, ça soeur est morte de la main de son père après tout...» Franchement, ce n’est pas une vie ça… si jeune est déjà traumatisé.
- Sa soeur n’a pas supporté le
choc de mourir dans l’autre réalité ?

« Apparemment…» Ou elle a été tuée par l’autre fou, mais cela ils le seront plus tard quand les scientifiques auront traité les informations.
- Pauvre fille… vous n’étiez que tous les deux sous forme animale ? Il n’y en avait pas d’autres ?
« Les autres avaient été tués. Nous étions que deux. Elle ne pensait pas retrouver quelqu’un d’autre, elle était seule depuis longtemps. »
- J’espère qu’elle se reconstruira ici. Au moins elle n’est plus seule maintenant.
« Je l’espère aussi... » conclut John, il eut un petit sourire, cette jeune fille est une battante, elle s’en sortira il en était certain. Et puis, elle était entre de bonnes mains surtout. Il se redressa et sa serviette glissa le long de ses hanches, il la rattrapa maladroitement, dévoila une paire de fesses rebondies. Il n’avait plus la nausée et maintenant son estomac réclamait de la nourriture. « Bon si on mange ? Car sinon je te manges toute cru petit chaperon roux ! »
-Hmmm…. Pourquoi tu te caches derrière ta serviette, mon loup ? Je te préfère sans ! lança t-elle en jetant un regard appréciateur vers le fessier de ton cher et tendre. Tout compte fait, il valait peut-être mieux qu’il la garde ou c’était elle qui serait tentée de le manger tout cru. Et puis il avait raison, l’estomac criait famine.
John se tourna vers elle, une moue innocente sur les lèvres, ce faire désiré n’était pas seulement apprécié par les femmes… « Car je suis pudique… j’ose paaaassssss ! » lança t’il d’un air de gamin, avant de lui lancer la serviette sur la tête en ricanant.
-C’est beaucoup mieux comme ça môsieur ! S’écria t-elle après avoir réceptionné la serviette. Autrement j’aurai été contrainte de te la retirer avec les dents !
« Ah ? Mais pourquoi je suis trop impulsif moi ! » Il se pencha et attrapa un coussin, pour se cacher le sexe avec avec un sourire provoquant sur les lèvres.
Natasha lança la serviette sur le lit, se leva, contourna John avant de se saisir d’une pomme dans le tas de nourriture qu’elle avait amené. Elle croqua ensuite dedans en regardant John droit dans les yeux avec toute la symbolique que ce geste pouvait offrir.

John la regarda avec une moue désabusée...
« Ah d’accord… ah d’accord… » il chercha sa connerie, surtout après ce regard qui en lisait long. « J'aurais du prendre du gel douche, goût pomme… tsss. Détrôné par un fruit ! » Il se tourna avec un air faux d’être vexé. Ce disant, qu’il était pire qu'un sale gamin, mais que c'était trop bon de faire ce genre de chose. Il garda son cousin, alors qu’il attrapait une poire bleu en microbille qu’on lui avait offert pour son anniversaire et si laisser tomber, dans une position digne des dieu du stade : Une main sur l’objet pour pas qu’il glisse, les jambes écarté et l’autre main repliée derrière sa tête.
Natasha observa John avec un sourire en coin. Il était en train de taper la pose pour elle ? Elle finit de mâchouiller son morceau de pomme et le rejoignit en quelques enjambée avant de lui tendre le fruit au niveau de la bouche pour qu’il croque dedans. Après tout, il disait avoir faim, non ?
En ce qui la concernait, elle n’avait pas besoin de gel douche à la pomme pour avoir envie de se rapprocher de son homme, surtout après la frayeur qu’il lui avait faite en disparaissant. Sans crier gare, elle s’agenouilla pour aller goûter un autre genre de fruit…


John eut un rictus au coin des lèvres, cela allait bien se finir comme journée… car bon ce retrouver transformé en sorte de prédateur mi lion mi loup était une chose… avoir la nausée comme une femme enceinte et dormir comme un paresseux ne semblait pas être une fin de journée plaisante. Mais, là, avec ce début de jeu et une action plus que coquine qui se profilait, était une manière de faire reset. Enfin, surtout pour lui. Il allait moins penser dans les minutes à venir.
Deux ans avant cela, il aurait eu de grandes réticences pour une fellation, il avait des difficultés avec cet acte, pour des raisons un peu obscures. Son ex avant, avait essayé de lui faire passer cette lubie, mais celle qui avait réussi était Natasha. Il ne se braquait plus sur ce sujet. Enfaite, il remarquait qu’il avait beaucoup de chose qui changeait en lui depuis quelques temps, que cela soit à cause de la dureté de ce qu’il vivait (et cela se suivait) ou de sa vie amoureuse plus qu’épanouie… comme par exemple, il ne croyait plus du tout en dieu, alors qu’il était avant un bon américain croyant. Bon, pas si pratiquant que ça… mais pensait encore qu’il avait une entité plus haute dans les étoiles. Enfin qu’importe, c’est peut-être tout ses changements et le fait qu’il soit heureux dans cette intimité, qu’il évoluait et qu’il aspirait à d’autres envies. Il la laissa virer le cousin à sa guise.
Le reste de la soirée compensa largement la journée éprouvante qu’ils avaient vécu et leur permit de se retrouver l’un et l’autre. John venait de gagner un nouveau surnom que Natasha allait conserver par la suite en référence à leur aventure : “mon loup”.


[FIN du RP]

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