John Sheppard

Données d'une personnalité

Je suis une personne de nature bonne. Toujours prêt à aider et sauver les autres (super Shepppy !). On me compare très souvent à un grand gamin faisant rire les autres avec une approche agréable et joyeuse.
J’avoue que cela me gène un peu de me faire passer pour le gamin de service surtout que je suis maintenant lieutenant-colonel (non mais). Je l’avoue au début ça été le cas, cela expliquait peu être mon esprit un peu plus retords envers les ordres … j’ai toujours été rebelle et très peu enclin à suivre des ordres stupides. Mais en tout cas, les événements survenus depuis ses quelques années sur Atlantis ont changé mon comportement.
Le petit garçon est devenu grand. Faut dire j’étais bien obligé de le devenir, au vu des responsabilités qui m’ont été confiées. Mais il n’empêche, qu’aux yeux des autres gradés je reste qu’un gosse qui joue avec une grosse arme (non je n’ai pas de complexe merci).
Enfin bon, j’ai eu quand même une belle évolution  à bientôt 40 ans je reste un officier efficace respecté et surtout apprécié de mes compatriotes militaires et civils (J’en connais quelques-uns qui n’ont pas cette chance na !). Mais que voulez-vous, je ne pourrais jamais me séparer de mes petites blagues et de mes petites folies qui font de moi un « brave » garçon.

Après, je l’avoue maintenant, je me donne un rôle, je profite allégrement de cette perception pour la tourner à on avantage. On me voit comme le militaire enfantin et qui sait que faire « pan pan » ? Et bien tant mieux comme ça je peux faire ce qu’il me plait (une parole audacieuse, un geste surprenant ou des actes qui semble irréfléchies) on dira que c’est la « l’immaturité ». Hors je reste quand même assez logique dans mes actions. Je n’agis pas sur un coup de tête, j’essaye de le faire croire comme tel (bon même si je m’emporte par la passion). Je n’étais pas si mauvais que ça au jeu d’échec. À vrais dire je cache bien mon jeu. J’aime lire (à force d’en bouffer étant petit), le calme et la stratégie (en plus des manèges du football et du golf). On ne dirait pas, mais je suis quelqu’un qui vous surprendra, car, « pas si con que ça le militaire ».

Ma gentillesse et ma loyauté envers les miens sont mes principales qualités.  Je suis tout bonnement incapable d’abandonner une personne aux mains de l’ennemi ou sur une planète. Au point que mon côté têtue et obstiné m’entraîne dans des conflits ouverts avec mes supérieurs. Car, je n’ai pas ma langue dans la poche… surtout quand sa concerne le bien-être des miens ou de mon équipe. (Quand je dis que je suis un casse-bonbons ce n’est pas pour rien). Ma franchisse est un atout tout comme mon entêtement car,, je fini par avoir se que je désire… bon ok j’abuse un peu avec Elizabeth, voir même j’en profite car, elle semble céder que trop facilement à mes demandes.
Un petit extrait ? Juste pour le plaisir.

► Elizabeth je peux me rendre sur PX345 ?
► Non, il y a 100 Wraiths sur cette planète !
►  Je serais prudent
► Non, on attend les renforts
► S’il vous plaiiiiiiiiiiitttttttt
► Bon ok

Oui j’exagère un peu. Mais c’est presque ça.  Elle m’aime bien et c’est cool (mm très constructif comme propos…). Bref, hormis le fait que j’abuse grandement du capital sympathie qu’a Weir pour ma frimousse, je suis plutôt honnête et juste. J’ai passablement horreur de l’injustice, ça me colle aux bottes et ça me file des nausées Brrr (imaginé dans le roi lion  quand les hyènes disent : Mufasa Brrr).

Je parlai de mes « petites folies », je suis quelqu’un d’audacieux qui a de surcroît un peu trop d’imagination et offre toutes sortes de solutions farfelues. Mais on ne va pas s’en plaindre car, ça permit de sauver la cité ou la vie de plusieurs hommes et c’est la seule chose qui compte. Ah, en parlant de ça, je suis modeste, je n’ai jamais voulu briller ou être mit sous les feux des projecteurs, donc ça me gène quand on me remercie ou qu’on me gratifie d’une augmentation ou d’une belle médaille qui ira rouiller dans un placard. Autant les honneurs me font fuir, mais je ne stresse presque jamais (le calme olympien le petit gamin !). C’est peut-être parce que je suis accros à l’adrénaline… j’adore la vitesse, l’action et pour dire « n'importe quoi qui se déplace à plus de 200 milles à l'heure ». Par conséquent je me sens en pleine forme lors de missions parieuses ou lors de combats. Je suis une forme de pile surexcité, mais qui sautille exclusivement à l’intérieur. Car, sinon d’extérieur j’ai l’air calme et posé. Oui oui.

Ma faculté à ne pas être stressé fait de moi une belle cloche à sentiment. Euh … pas très belle image ça … on va dire une soupape, donc si vous venez vers moi emplis de détresse ou d’autres sentiments désagréables j’arrive à instaurer un climat de sérénité et de confiance. La zénitude total !

Bon, vous l’aurez remarqué, j’ai quand même assez d’humour pour faire de l’autodérision. Esprit ouvert je ne suis pas trop « juge » de vos vies… mais  je suis assez « cynique » par moment. Je maitrise assez l’art de l’humour. C’est l’avantage de l’avoir essayé durant des années et des années sur sa famille peu rigolote… crash test. J’aime bien taquiner les personnes que j’aime bien (surtout McKay car, il n’a aucun humour lui).

Parlons professionnalisme un peu. Je prends très à cœur mon rôle, même si je ne désirais aucunes responsabilités à ce niveau là. J’ai appris à être à la hauteur de cette exigence (et puis bon j’ai aimé finalement ! C’est cool d’être le BIG BOSS il ni y a personne pour me casser les pieds).  J’essaye de me montrer juste et savoir sévir quand c’est nécessaire (hin Matt). Assez courageux je reste un bon leader pour canaliser l’énergie de mes équipes. J’ai le sens du sacrifice et je n’hésite pas à me mettre en péril pour sauver les autres, la cité ou une cause juste. (Syndrome du paladin = suicide si besoin… oui c’est un résumé, mais il n’empêche que la mort je la vois un peu trop souvent… heureusement j’ai de la chance).

Question sentiments, je suis assez renfermé. J’ai grand mal à exprimer ceux-ci… si j’ai l’occasion de les exprimer je bloque et je détourne le regard (oui comme un benêt) et choisie la fuite (seul moment où je fuis sans dignité). Si un jour je vous dis que je vous aime et bien entourer ce jour il faudra en faire une fête, car, j’aurais eu enfin la chance d’avoir une paire de couille ! (bon, ne comptez pas les fois où j’ai un peu trop bu car, j’aime tout le monde dans ce cas).

Ah en parlant de boisson (changement de sujet bien placé), je ne suis pas un grand partisan de l’alcool, j’aime bien boire une ou deux bières ou gouter des breuvages d’autre culture. Mais question « cuite », je vous préviens je n’irais plus jusqu’à là. Comme tout jeune universitaire j’ai testé avec joie ce genre de choses et en tant que militaire aussi … et me retrouver avec un trou noir et quelqu’un à mes coté que je connais ni  d’Ève ni d’Adam, mais qui à partager ma nuit … et bien euh j’avoue que ça ma vacciné (la peur peut être de voir une femme débarquer et me dire « tu es papa » je ne sais pas). Mais sur Atlantis, la boisson je l’évite. (Et puis surtout, je ne veux pas qu’on me voie ridicule… car, selon les dires de mes camardes de beuverie je suis assez « marrant » avec un verre dans le nez…enfin marrant je ne sais pas si courir tout nu après les vagues dans un caddie est réellement marrant).

Enfin voilà voilà passons. Je disais donc… que je suis loyal et fidèle sur tous les plans du relationnel. Bon certes, j’aime bien charmer, j’ai le physique pour, mais quand j’ai une compagne officielle je lui reste jusqu’au moment de la séparation. Et c’est pareil en amitié, je n’ai qu’une parole et je la tiens. Ça va avec mon côté empathique, la guerre c’est bien mais faut savoir quand même se mettre à la place des autres avant de décider si on fait tout péter ou pas. Par conséquent j’attache un peu trop d’importance à la vie humaine et je la place au premier plan des priorités. Je n’aime pas forcément tuer, je préfère blesser (je vise toujours un membre afin de neutraliser et non de directement l’envoyer au cimetière), même avec un ennemi (humain pas Wraiths eux sont hors catégorie) je suis assez peu enclin à la mise à mort (bon sauf quand c’est une belle ordure comme mon ami Genii Kolya).

Données d'un passé chargé

 (J’ai changée quelques faits de son histoire notamment avec son ex-femme)

Quand on a 39 ans on est censé se dire qu’on a vécus nos plus belles années d’insouciances et que maintenant il est temps de découvrir les prochaines avec sagesse et sérénités. Autant avant, je pouvais faire l’idiot car, j’étais dans cette tranche d’âge qualifiée de « jeunes » (car, oui à 30 ans on est encore jeune, attention au premier qui dit le contraire) et maintenant à bientôt 40 ans, on est censé être des humains matures et responsables … et bien ça oui ça m’a bien fait chier !

Mon père a toujours dit un peu trop haut et trop fort (surtout) que seul mon frère était une réussite… lui ce grand prodige qui a suivi  le chemin d’or et de paillettes que le grand et si renommé Patrick Sheppard lui avait ouvert ! Enfin cela se fut après mes 14 ans.

Mon premier hurlement fut dans des draps de soie et avec cette fameuse cuillère d’argent greffer dans la bouche.

Grand magnant de la fiance mon père avait une fortune qui donnerait des nausées à n'importe quelle personne qui n'arrivent pas à jouir tous les mois, d'avoir son compte en banque en positif. Les chiffres avec trop de zéro, ça donne envie de vomir surtout quand il en a des rivières et des rivières de billets verts, bien cachés dans des comptes qui prennent leurs vacances dans des paradis fiscaux… Bien à l'abri des « autres ».
Les autres ? Bah vous savez tous ces « sales gens » qui sont là pour vous ponctionner, profiter de la société, qui ne sont pas capables de payer des études à leurs mômes  !… Pour résumer : les non-riches. C'est beau comme mentalité ? Et bien dite bonjour à mon père, l'homme le plus élitiste que cette terre connaît à l'heure actuelle !
Car, vous soyez, pauvres, noirs, asiatiques, rouges, bleus, arabes, non catholique pratiquant ou bien même homosexuels et bien vous mériter d'être enfermer  pour avoir commis de tel crime. De ce constat vous pouvez imaginer que pareille discussion avec lui était assez redondante et assez discriminante pour les personnes qui n'avaient pas eu une génétique aussi « bien » que lui. Dans cette belle soupe de bouillie gluante, ma mère était le petit légume qui sublimait tout. Elle n'avait pas ces idées racistes, en conséquence,  avec mon frère nous avions pu nous faire notre opinion (dans la mesure du possible). Dans un sens, voir notre père était une occasion rare… cloitrer dans son bureau ou dans d'autre à travers le monde (avec ou non une belle secrétaire … oui je suis mauvais avec et alors ?)… on ne peut pas dire qu'il a participé à notre éducation. Au point qu'à trois ans j'étais persuadé que le jardinier était mon père. (Seul homme de la maison que je voyais tous les jours).

Étant un « gosse de riche », je n'avais pas le droit de me plaindre, car, j'étais privilégié. Autant cela peut être vrai pour certains petits gamins insupportables… mais, ce ne fut pas forcément le cas pour notre enfance (autant quand on a fait nos études, là on avait les privilèges d'être les fils d'un grand homme comme lui… mais avant euh … on repassera). Pour vous dire que même dans ce genre de famille il y a des choses fortes étonnantes. Et que l'argent ne signifie pas le bonheur. J'aurais largement préféré me trouver dans une famille modeste qui aime ses enfants et qui fait en sorte de les rendre heureux, que dans une aisée où tout ce que vous faites (comme respirer) doit être signe de remerciement éternel à votre géniteur.

Vous savez ce que cela fait d'avoir votre avenir déjà tracé au moment même où vous pousser votre premier hurlement ? Et bien c'est frustrant. Par conséquent, venant de ce « prestigieux sang », je me devais d'être irréprochable. Mon père n'aimait pas forcément partager ses richesse (picsous devait être un cousin), par conséquent nous avons beau manger dans des couverts en argent, vivre dans une maison de 5000 m2 et être habillés à la mode avec des chemises à 50$ ! Et bien nous avions que ça. Si nous voulions des petits extra pour nous « amuser » avec mon frère nous devions gagner (ce que je nommais) « notre droit d'enfance ». Mon père avait perdu toute la naïveté et la beauté de cet instant… jouer était une perte de temps. Et pour mériter d'avoir ce droit d'insouciance il fallait être dans le peloton de classe et lire des tonnes de livres pompeux et ennuyants sur les sujets qu'il nous donnait. Ce n'est pas franchement marrant pour des gamins de 8 et 9 ans. On préférait aller dehors, courir après notre chien « Merlin », imaginer qu'un simple bâton était un fusil de guerre et qu'il fallait sauver le monde des vilains (bon, j'ai fini par faire cela sur Atlantis…) que de lire des livres sur des auteurs morts et en français était la dernière chose que des gosses voulait faire. Enfin bon, mon enfance fut stricte et avec une liste d'interdit plus longue de la code du travail.

Enfin bon… heureusement qu'il y avait Merlin, notre berger australien. Je l'avais nommé ainsi, car, avec sa belle crinière d'argent il avait l'air sage et magique. Ce chien était surement l'un de mes rares amis. Ma famille n'étant pas très ouverte aux autres, je n'ai pas hérité de cette sociabilité. Enfant, j'étais solitaire et cela m'allait bien car, je pouvais rêvasser dans mon coin (avec mes bâtons). Par contre, j'étais toujours présent pour faire une partie de football américain ou pour courir après les filles (ce qui n'a pas vraiment changé). J'ai eu quand même quelques copains bien sympas qui avaient en de rare occasion, le droit de venir jouer dans notre propriété. Surtout Sam, que mon père n'aimait pas… Sam était mon meilleur ami de cette époque. Mais son seul défaut fut d'avoir une belle peau couleur nuit. Alors, nous nous voyons en cachette où quand mon paternel était en déplacement. C'est avec lui que je fus le plus de bêtise… désespérant ma brave mère (je vous parlerais d'elle après).

Mais bon, on va se l'avouer je passais plus de temps à jouer avec mon chien que mes amis. Quant à mon frère… je ne sais pas comment vous l'expliquer. Une rivalité (surement conçut par notre père) s'éveilla… nous nous bâtions souvent et notre complicité était présente que pour désobéir aux ordres tyranniques de Patrick. Combien de fois, Dave ma fait porter le chapeau ? Au point que mes parents, ne cherchais même plus un coupable : « JOHN c'est lui ».
Je me souviens de l'une de me plus grande bêtise, fut à mes 13 ans où j'ai chevauché l'étalon de course de mon père. J'étais parti avec lui dans la petite forêt juste à côté et j'avais goûté au goût si âpre de la terre. Je n'avais guère le niveau pour rester en selle sur cet impétueux étalon bai.
En tout cas, ce fut sans lui que je rentrai à la maison et avec le bras cassé. Mon père fut dans une colère noire (pour un raciste ceci est ironique tiens) et ce fut 5 jours après que notre « prodigieux » canasson fut retrouvé, coulant des jours heureux auprès de la jument du père de Sam. Je fus bien sûr puni. Ne plus voir le soleil pendant un mois vous apprend à vous occuper seul dans la froide maison vide. Mais ce n'est pas pour autant que mes aventures cessèrent.

Ma mère … je parle peu d'elle et pourtant elle est la petite touche douceur de cette maison. Fille d'un bourgeois français, elle avait émigrée avec sa famille quand mon grand-père  avait fait fortune dans sa société d'armement. Marie-Rose était le stéréotype même de la femme « aisée ». Toujours bien habillée dans ses étroits costumes couleurs prune, surveillant scrupuleusement sa courbe de poids, allant faire de nombreuses emplettes après un bon thé avec ses amies. Elle était femme au foyer jouissant de la fortune de son mari et de son futur héritage qui tomba malheureusement très vite. Elle était douce et aimante, jamais un mot plus haut que l'autre et surtout elle était ce genre de femme d'apparence soumisse mais, qui tenait l'harmonie familiale et bancaire d'une main de maître. D'extérieur les gens la critiquaient de petite « poule bourgeoise soumisse », mais elle était forte et ne se plaignait jamais. Même face à une ordure comme mon père. Elle n'a jamais failli à sa tâche ni même envisager de la tromper ou de le quitter (car, lui ne se gênait pas pour être volage). Elle était une femme merveilleuse qui savait adoucir nos punitions et notre vie si stricte. Elle était aussi tolérante et offrait beaucoup aux pauvres ou même aux associations… son cœur était si grand qu'elle en était très émotive et se rendait malade pour un oiseau mort.

Un an après, je fis partager mon souhait d’entrer dans le secteur militaire au lieu de suivre le cursus d’un prestigieux lycée… cela déplus mon père qui me força à étudier encore trois ans dans ce temple de l’enfer avec mon frère. C’est à partir de ce moment-là que tous à dégringoler entre nous. Je ne lui parlais plus. Et quand fut le moment de suivre des études universitaires je n’eus une nouvelle fois pas le choix… a un détail près, je désirais me rendre à l’Air Force… chose que je fis après mon cycle d’étude et admit à l’examen MENSA. Décevant à jamais les ambitions de mon paternel. Mais par chance Dave fit le brave « toutou » et le rendit heureux par sa piètre réussite.

Étrangement je n’étais pas mauvais à l’école, j’avais des facilités et donc j’en profitais allégrement pour ne pas forcer mon talent. Quant à mon frère il devait travailler dur pour escompter avoir des résultats à la hauteur de l’exigence de Patrick. Enfin bon, il eut quand même son diplôme (dernier soit –t’il), au prix de sa vie sociale et peut-être mental (car, bon Dave est quand même bien atteint dans la pourriture). Enfin voilà, mon cher papa aura un remplaçant quand il ira faire un petit bisou à dieu.

Quant à moi, je parti très vite de cette famille. Enfin durant au moins trois ans, où je ne parlais que par de brèves lettres avec ma mère. Il y a bien un jour où je me suis forcé à revenir les voir…mais la discussion avec un homme qui méprise votre métier n'est guère aisée. Pourtant, mes aventures au travers des quatre coins du globe plaisaient à ma mère qui frôla les infarctus quand je me rendis en Afghanistan (missions top secrètes). Épisode assez sombre de mon passé d'ailleurs. Mes aptitudes au pilotage me donnèrent l'opportunité de faire des stages pour piloter des hélicoptères type Apache, Black Haxk et Cobra.

C’est après cette formation que je rencontrai ma plus belle déception : Nancy Gallow. Une femme, agréablement belle et brillante, je me suis toujours demandé ce qu’elle pouvait me trouver… enfin maintenant je sais mais j’aurais bien aimé que cela soit pour mon caractère ou même mes yeux que pour le portefeuille d’un héritage bien remplis. Nancy travaillait à la sécurité Territoriale à Washington. J’étais follement amoureux d’elle, la couvrant de cadeaux et exécutant ses moindres caprices (pour vous dire un brave garçon). Mais je devais concilier une vie de couple avec missions secrètes…. Condition difficile et sujet à tension, mais durant 4 ans j’arrivai à me couper en deux. L’achat d’une maison (aider par mes parents) entraîna notre premier grand conflit critique. Je ne désirais pas recevoir de l’argent de Patrick, je voulais construire une maison plus modeste avec nos économies. Mais Nancy désirait toujours plus et toujours plus grand. Elle qui avait acquérir une estime, bien trop élever de mon père réussit à le convaincre de nous aider. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour ses beaux yeux (je me le demande encore) ? Il l’aimait bien plus que l’un de ses fils. Et trouvais dommage que pareille femme soit avec un « raté » comme moi.

Mais mon petit papa, tes médisances et tes souhaits ont été réalisés. Car, un an après nos tensions étaient trop élevées (il n'est guère facile de continuer ainsi, alors que l'armée me prenait tout mon temps sans pouvoir évoquer à sa femme sur quoi j'étais… problème de communication + manque de présence = clash) et on se sépara d'un « commun accord ». Ça c'est la version officielle, celle que je vous dirais, afin que vous ne laissiez tranquille et que vous ne me parliez plus jamais de cette femme, que j'ai aimé jusqu'au dernier jour de notre séparation. La vérité, c'est qu'elle était partie voir ailleurs. Et le « ailleurs » était la chambre à coucher de mon frère. Ainsi, elle resta chez les Sheppards, mais plus avec le « raté » mais avec le « fils prodige ». J'ignore si elle est heureuse avec un requin comme lui. J'espère qu'elle me regrette je l'avoue. Car, aussi gamin et foufou que je suis-je reste un garçon gentil et sincère, chose que je ne peux dire de mon frère. Enfin, elle a choisit sa vie et moi j'ai mis fin à nos relations familiales si … si futiles.  
Comment se sentir à sa place alors qu'au final vous l'avez perdue au moment où vos pieds ont foulés le sol de l'Air force ? Ma mère décéda 6 mois après d'un cancer fulgurant où je vis pour la dernière fois mon père, mon ex-femme et mon frère. (Dans son histoire son père n'es pas encore mort). C'est quelques jours après ce tragique évènement que je rejoignis l'équipe d'Atlantis, mais je vous en parlerais après.

Durant l'une de mes fameuses missions secrètes en Afghanistan…. Sale pays où le sable me collait à la gorge et ou chaque tire de fusil sentait la mort. Déjà à ce moment-là, j'avais une belle réputation… j'étais le petit emmerdeur qui désobéit aux ordres. Jusqu'à ce moment-là, j'avais eu quelques petits blâmes sans importante sur ma carrière… mais avec cette mission mon insubordination me coûta une mutation en Antarctique à la base de MCMurdo.

POUR FAIRE COURT :
Lors de l'une de mes opérations, je fis gentiment inscrit sur la liste noire en allant faire une mission de sauvetage officieuse pour sauver les vies de trois militaires. Une autre mission officieuse consista à sauver la vie de mon ami, le capitaine Holland qui eut son Apache crashé en Afghanistan. La mission fut un échec, me traumatisant.  
----- Game over

Je me souviendrais toujours de la phrase de l'un de mes supérieurs « Sheppard, vous êtes un incorrigible  gamin qui n'a pas eu assez de baffes dans sa gueule ! Alors, un tour au congélo du monde tempéra votre caractère trop flamboyant ! ». C'est un petit sourire amusé que j'acceptai les conséquences… mon geste me paraissait juste et je ne regrettais rien. Si une chose : les ordres idiots des hauts gradés qui ne réfléchissaient pas avec les vies des hommes, mais avec des simples chiffres. J'ai eu le droit à des évaluations psychologiques… puisque bon mes hommes étaient morts sous mes yeux. Et après je connus la quiétude et l'ambiance si calme de cette terre froide et inhospitalière.

Mais ma vie bascula le jour où je transportai le célèbre général Jack O'Neill. Jamais je n'eus plus grande estime pour un homme. Le futur me montrera que nous avions un caractère proche. Bref je le transportai jusqu'à l'avant-poste où il devait rejoindre l'archéologue Daniel Jackson afin d'évaluer la progression de l'équipe du docteur Elizabeth Weir. J'ignorai tout de leurs petites missions et de la réalité qui entourait ce monde. Mais avant d'arriver sur le plancher des vaches … enfin des pingouins, j'ai eu un reflex qui nous sauva la vie : j'évitai un projectile non identifié qui fonçait sur notre hélicoptère (la suite vous le savez c'est un missile en forme de calamar… le truc des anciens).

Arrivé à la base, je découvris l’étrange faculté qui fit de moi un élément indispensable pour Weir… je possédais  le gène des Anciens en activant par inadvertance le siège de la base, chose que le Dr Carson Beckett avait grand mal à faire. Bon s’en suis que Jackson y trouva une série de coordonnées pour localiser une cité de légende : Atlantis qui se trouvait dans une autre galaxie blabla.

Ce fut grâce à mon don et mes talents de pilote que Weir convaincue le Général de m'emmener avec elle. Bon il partagea ses inquiétudes vis-à-vis des mauvaises appréciations figurant dans le dossier du jeune major que j'étais (Weir s'en fichait, étant civil elle voyait plus mes ‎ insubordinations comme justifié et non comme mauvaises). Mais bon, venant de lui, cela était quand même assez amusant… la blancheur de son dossier avait disparue depuis très longtemps. Enfin bon… dans tous les cas, Weir fut assez convaincante et je ne cesserais de la remercier pour ce précieux cadeau.

Assez enthousiasme par cette nouvelle perceptive de découvrir un nouveau monde et de surtout « refaire un nouveau départ » je m’empressai de préparer des affaires... Mais cette bonne humeur fut tachée par la rencontre avec mon nouveau supérieur … le colonel Marshall Summer, qui me fit bien comprendre où était ma place et que je devais me tenir à carreau. Ah que j’aime ce genre d’homme…les ordres sont les ordres même s’ils sont stupides… son cerveaux n’était pas le muscles qui faisait marcher le plus ni sa logique. Enfin bon, j’acquiesçai gentiment et me mit en route vers la chose ronde avec une membrane qui m’apparaissait comme gluante : la porte des étoiles. J’avoue que quand on la traverse, je m’attendais à sentir une sorte de liquide qui me collerait à la peau et aux vêtements… mais non seul le froid et un léger choc électrique me parcourra…

Données d'arrivée

Grand fan de science-fiction, je m'étais surement imaginé un peu trop de choses pour ne pas être déçue… enfin quand je vis dans quoi nous avions mis les pieds. Je crois bien que les miens n'étaient plus présents. Comment vous expliquer cela ?… Imaginé tout bonnement que votre mâchoire décide de se décrocher et tomber lourdement sur le sol, que votre cœur ne sait pas s'il doit palpiter d'émerveillement, ou de peur, des frissons vous parcourt et dans ma tête la musique qui raisonnait devait être plus assourdissante que le carnaval de Rio. Chantant à tue-tête « MAIS C'EST QUOI CE LIEU DE MALADE ? Hey hey tu penses qu'on va mourir si on touche ça ? Et puis ça ? … et eux c'est quoi ça ? Tiens ça brille bleu … Aie aie MERDE John tu as encore touché un truc »… Oui j'ai touché les bidules en hauts… m'affichant clairement aux autres militaires comme le seul qui n'a pas obéi à l'ordre pourtant clair et audible «NE  BOUGER PAS » du colonel… ah j'aime quand je suis remarqué. Je sens que ça va être une bonne aventure… dite quand on est dégradé… après simple soldat c'est quoi le grade ? « Récureur professionnel de chiottes ? » Mmm super perspective, j'espère qu'elles ne sont pas trop grandes quand même ...


APRÈS

Après cela, j'ai eu moult aventures, je vais essayer de vous faire un bref résumé. Une fois arrivé sur la cité je fus presque immédiatement envoyé en mission sur Athos sous le commandement de Summer, afin de trouver de nouvelles sources d'énergies (E2PZ) pour alimenter la cité. Une fois là-bas, je rencontrai une personne qui devenue après l'une des amitiés les plus importantes pour moi : Teyla, chef de la tribu des athosien. Une femme forte et très curieuse … je ne pouvais que m'attacher à elle. Mais comme, la quiétude ne semble pas être le mot pour qualifier la vie sur Pégase des choses immondes et bouffeurs d'humains : les Wraiths arrivèrent et capturèrent plusieurs villageois, dont ma très précieuse Teyla et plusieurs soldats terriens dont (moins apprécié) Summer. Il fallut retourner sur Atlantis et attendre que celle-ci face surface pour partir à la recherche du colonel et des hommes disparus dans ses étranges vaisseaux. J'étais accompagné du lieutenant Ford, avec qui je liai très vite il me rappelait Sam. Bref, quand enfin nous avions réussi à pénétrer dans le vaisseau mère, Summer était en train de servir de repas chaud à la reine… je le tuai pour abréger ses souffrances. C'est à ce moment là, que ma vie de « grand gamin » cessa.
Nous devions nous battre contre des créatures qui rêvaient de nous bouffer… la vie ne m'a jamais apparu si importante à partir de cet instant. Oui, on a toujours conscience entant que soldat que c'est précieux que ce n'est pas anodin de tuer un autre humain blabla… mais là nous n'étions plus les pions pour détruire des vilains terroriste ni pour de se battre pour la paix… non, nous devions nous battre pour survivre. Nous n'étions plus les prédateurs, mais les proies faibles et primitives contrent une technologie qui nous dépassait de plusieurs siècles.

Assister de Ford, l'équipe réussit à s'échapper du vaisseau, réveillant au passage tous les bébés monstre (oui, cette mission aurait pu s'intituler « comment les terriens ont été de gros boulets »). Ainsi, je fus l'officier le plus haut gradé de la cité. Et en conséquence prendre des responsabilités qui m'avaient toujours échappées et peu intéressées. Nouveau changement dans ma petite tête de soldat rebelle. Me voilà, celui qui donne des ordres et qui espérait bêtement qu'on n'allait pas les contredire (dans le sens, avoir à gérer des insubordinations) et que surtout qu'ils n'étaient pas stupides.
J'ai obtenu la direction de ma propre équipe composée de membres éminents comme : le lieutenant Aiden Ford, le docteur Rodney McKay et de Teyla Emmagan qui nous avait rejoint.

Je pense que le pire dans la mort du colonel, fut que je dus enregistrer un message de condoléances à sa famille… leur dire que j'étais celui qui avait tiré sur la cachette, même pour abréger ses souffrances étaient une épreuve difficile… je n'ai jamais aimé perdre les gens autour de moi, même quand je ne les appréciaient pas… Le sentiment d'impuissance et mon pire ennemis.

Atlantis eu d'autres problèmes entre les Wraiths qui voulaient nous assiéger et puis le siège réussit des Genii avec mon ami Kolya (je ne vais pas vous développer)… il en a eu des histoires. Et une nouvelle fois, un supérieur arriva durant le siège avec les Wraiths : le colonel Dillon Everett, envoyé pour organiser la défense de la cité. Et comme par hasard il était un très bon ami de Summer… et comme par hasard je n'étais pas très apprécie puisque j'avais tué son copain bref joie. Malgré mes souvenirs de cet évènement (je suis une bichette quand même …) qui hantaient mes nuits, je n'étais à ses yeux qu'un pauvre con meurtrier… (Bon après il mourra, on a décidément aucune chance avec les colonels. Rappelez-moi que le jour où je serais promu colonel de refuser) après je perdis Ford lors de l'explosion d'un vaisseau ennemi… une nouvelle fois le sentiment de perte me fit un petit coucou (Hey salut je suis ta conscience… alors aujourd'hui je vais te rappeler le fait que tu es un gros incapable qui tue et perd tout membre militaire qui a le malheur de t'approcher. Allé bisous Sheppy dors bien).

Après le siège, je retournai sur terre faire une seconde fois ce que je déteste le plus : dire à la famille de Ford qu'il était mort (enfin disparu). Entre temps Elizabeth était dans un autre combat celui de me promouvoir.  Désireux de placer un nouveau commandement militaire sur Atlantis, le général Landry proposa le  colonel Steven Caldwell (le chef du Dédale). Mais sous la pression d'Elizabeth, le commandant n'eut pas d'autre choix que d'accepter ma promotion au grade de lieutenant-colonel. Et me revoilà d'officier militaire le plus haut gradé de la cité. Bon cela ne plus guère à Caldwell, entrainant des tensions entre nous très peu agréable. Une nouvelle fois sa figure me renvoyait tout ce que je n'aimai pas chez les hauts-gradés : l'esprit fermé et le jugement hâtifs. Sans parler de son égo… je n'étais à ses yeux que « le petit emmerdeur beau gosse qui avait réussi à charmer Weir » (alors que là je n'y étais pour rien... pour une fois)… enfin bon la jalousie et le souhait de me voir toucher le sol était surement l'un de ses moteurs.

C'est après, cette chouette nouvelle (car, bon j'en demandais pas autant), que j'organisai des recherches pour retrouver Ford. C'est sur l'une des planètes que je rencontrai mon frère d'arme : Ronon Dex, proie chassé et traqué par les Wraiths depuis sept ans. Bon après un accord entre nous (retirer la foutue balise en échange de son aide) Ronon intégra mon équipe remplaçant Ford qui quant à lui avait bien changé (en gros drogué à une hormone Wraith il était devenu le chef d'une petite équipe de droguée surpuissante … bref passons).

Voilà voilà. Actuellement, bons nombres d'événements se passent sur notre charmante cité. Notamment des évènements internes où  à mon plus grand désespoir, j’ai dégradé l'un de mes officiers : Matt Eversman. Une histoire qui me renvoya à mon propre dossier d'insubordination. J'ai sévir pour le faire rentrer dans les clous militaires et surtout faire en sorte qu'il reste sur Atlantis malgré son petit coup de folie. Alala c'est un bon gars donc ça aurait été dommage de perdre un élément pareil… enfin bon…