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S.O.S. We have a problem feat. John Sheppard

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Ven 30 Oct - 23:09

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Je fais les cent pas dans mon bureau. Je suis dans un état second, énervée, mais surtout déçue. Déçue alors que normalement les choses auraient pu déjà être réglé. Je comprend qu'on ne puisse pas aimer les psy, mais si on nous laissait le temps de discuter un peu avec ces personnes réticentes, je suis sûre que les choses peuvent être beaucoup plus simples. Je n'aime pas faire le genre de chose que je m'apprête à faire, je ne suis pas du genre à descendre les gens surtout quand ça concerne leur travail, mais le soldat Eversman ne me laisse pas vraiment le choix. Je suis dans l'incapacité de faire mon boulot et de dire que c'est une personne apte à partir en mission. La seule chose que je suis capable d'affirmer c'est qu'il a un caractère compliqué et qu'il a tendance à s'énerver rapidement. Je m'assois sur mon fauteuil, mes doigts tapotent sur mon bureau et mon regard ne quitte pas le nom écrit sur mon dossier. Des fois, je me dis que je devrais laisser couleur, mais je ne suis pas comme ça. Si je n'arrive pas au bout des choses, je ne suis pas satisfaite et je met remet en question.

Je lève les yeux vers la pendule qui trône au dessus de la porte de mon bureau. Juste après que le soldat soit parti, j'ai averti Sheppard que je devais le voir le plus rapidement possible et ce dernier m'avait fait savoir qu'il me rejoindrait dans mon bureau. J'espère qu'on va trouver une solution parce que là, je suis dépassée et ça ne me ressemble pas.

Les minutes passent, bien trop lentement à mon goût. Mon regard passe de la pendule à la porte. J'attend patiemment, pour le moment, que le soldat frappe à ma porte. Je mordille mon stylo, j'essaye de me vider la tête mais je n'y arrive pas. Travailler avec des militaires n'a jamais été quelque chose de simple, mais là, les choses sont différentes.

Alors que je me torture l'esprit pour essayer de trouver une solution quelqu'un frappe à la porte. Je bondis de mon fauteuil et me précipite presque sur la porte. Elle s'ouvre et je pousse presque un soupir de soulagement lorsque je vois qu'il s'agit de Sheppard. Je m'écarte pour le laisser entrer.

- Contente que vous ayez pu vous libérer Monsieur.

Je prend place à mon bureau alors que le militaire s’assoit en face de moi. Je me racle la gorge et je lui fais savoir pourquoi je lui ai demandé de venir me voir.

- Je vais avoir besoin de vous.. J'ai un gros soucis avec un de vos hommes, le sergent maître Eversman.

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Jeu 12 Nov - 19:28

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ne me dite pas plus, c'est la fesse droite ou la gauche que vous voulez que je tape ?
PV Evelyn Stanford






Le matin j'étais partie en mission sur le continent pour accompagner Talia voir les siens. Les Athosiens étaient bien installés et avaient recréés une petite vie simple mais heureuse, sur cette terre. Leur douceur de vie, était assez enviable. Je m'imaginais bien à la retraite, menant une petite vie bien tranquille, fait de culture et d'une vie en communauté que nous homme « civilisés» avions perdue. Il est peut-être un peu tôt, pour parler de retraite, est-ce que j'en aurais une d'ailleurs ? Je serai peut-être tué lors d'une mission … mais en tout cas, j'appréciais leur mode de vie qui me rappelle mon grand-père maternelle, qui aimait bécher dans son jardin, faisant pousser des légumes gigantesques. Cette fierté naturelle, de manger le fruit de sa récolte. Bref, je me perdis dans les petites habitations, parlant avec quelques gamins curieux ou quelques vieillards nonchalants qui fumaient d'étranges herbes.

Je ne pouvais pas rester plus longtemps, j’avais un rendez-vous avec le docteur Stanford. Une des psychologues de la cité. Mais ce n’était pas pour moi, nous devions évoquer le cas du soldat Everserman, pour savoir s’il pourrait reprendre les missions au vu de son état psychologique. J’étais assez confiant sur son état, même si je devais garder un œil sur ses petits « coups de sang ». M’enfin, c’est un bon soldat qui devait retourner en mission au plus vite, car le voir tourner aux alentours de la salle de gym, tel un lion solitaire devant la frontière d’une harde, commençait à m’énerver. Enfin, je le comprenais, il devait s’embêter et voir les autres « actifs » devait le frustrer, au plus haut point.
Bref, j'acceptai un repas rapide, avant de m'envoler dans mon jumper. Mais à peine avais-je eu le temps de poser un pied sur le sol de la cité, que je reçus un appel assez pressé de la docteure Stanford. Nous avions rendez-vous d'ici une heure, son ton m'alarma… pourquoi donc était-elle en avance ? Je craignais que mon petit Rebel de soldat n'ai encore fait des siennes.

Je n'aimais pas vraiment cette situation, je ne pouvais m'empêcher de ruminer et de me demander ce qu'il avait encore pu faire. En tout cas, pour qu'un psy vous presse comme un citron, elle devait être sacrément énervée la demoiselle. Alors, c'est sans tarder que je m'engouffre dans les couloirs pour rejoindre son bureau. J'avais encore dans la main l'un des pains athosiens. Je ne l'avais point finit.

Je frappai à la porte, la bouche pleine de mie, tel un hamster. C'est avec une rapidité surprenante, comme si elle me quêtait, qu'elle ouvra la porte. Son visage exprima une mine soulagée. Je la toisai un peu surprit, avec mon air de hamster et j'avalai au plus vite le contenue de ma bouche, pour paraitre plus présentable, tout en la saluant poliment. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle ouvre aussi vite, pensant bêtement que j'aurais eu le temps de manger l'intérieur de mon pain si fameux. M'enfin. Je rentrai dans son antre, prenant place sur la chaise, observant la jeune femme brune devant moi.

Elle m'apparaissait telle une cocotte-minute prête à exploser et gesticuler de partout.
Mon pain Athosien resta dans ma main, je le mangerai plus tard. Et comme par hasard elle m'annonça qu'elle avait besoin de moi à propos de Matt … je soupirai longuement, me pinçant l'arcade du nez. Et bien je sens que les missions vont encore tombées à l'eau pour lui… rha, cela commençait à me piquer le nez sérieusement d'ailleurs. Comment j'allais faire pour le garder sur Atlantis s'il n'est plus apte ?

• Je suppose qu’il a raté son test psychologique ?

Je m’appuyai sur le dossier de ma chaise, passant mes mains dans mes cheveux hirsutes.

• Et vous avez besoin de moi pour lui mettre un coup de pied aux fesses ?

Je lui souris amusé, histoire de la détendre un peu, même si sur le coup je ne pense pas que le sujet soit très drôle.







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Sam 14 Nov - 23:19

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L'énervement et l'agacement n'arrivent pas à me quitter. Je jure que si on ne m'avait pas battue et que si je n'avais pas juré de ne jamais battre qui que ce soit, Eversman aurait pris mon poing dans la figure. Il y a beaucoup de choses que je peux laisser passer. On peut ne pas se présenter pour un ou deux rendez-vous, ça arrive, mais qu'on me prenne pour une idiote et qu'on m'évite, ça, ça avait le don de m'énerver. Heureusement, Sheppard choisit le bon moment pour arriver et frapper à la porte de mon bureau. Il est temps parce que j'étais à deux doigts de jeter le dossier du militaire à la poubelle. Le lieutenant colonel s'installe dans le fauteuil de l'autre côté de mon bureau, je m'installe dans le mien. Je ne sais même pas par quoi commencer tellement je suis dépitée et déçue. Je ne fais que dire que j'ai un soucis avec Eversman mais pourtant, j'ai l'impression de déjà savoir ce que ressent Sheppard. Je m'enfonce dans mon fauteuil et je joue avec mon stylo sans quitter le militaire des yeux. J'hausse un sourcil à la question du soldat.

- Avant que je puisse dire qu'il a raté son test, il faudrait déjà qu'il le passe... Votre soldat refuse de me consacrer ne serait-ce que quelques minutes de son temps. Il en est même à m'éviter...

Je pousse un soupir complètement dépassée par tout ça...

- Il a quand même fallut que je le suive un bon moment dans la base pour essayer d'avoir quelques mots de sa part. J'ai eu beau le menacer, lui dire que j'allais prendre des sanctions ça lui a fait ni chaud ni froid.

En face de moi, le colonel se passe une main dans les cheveux. Oui, mais encore ? Sa quesiton me fait hausser les sourcils et je le regarde, étonnée et pas vraiment amusée.

- Si vous pensez que m'aider à lui faire comprendre qu'il risque gros à s'obstiner de ne pas vouloir de ce rendez-vous, c'est lui mettre un coup de pied aux fesses... alors oui, j'ai besoin de vous pour le secouer.

Je pose le stylo sur mon bureau et je bloque quelques secondes sur le nom du militaire récalcitrant inscrit sur le dossier.

- Vous savez, j'en ai vu des soldats dans son genre mais jamais on ne m'a baladée pendant x temps... J'ai horreur de prendre des sanctions, mais il ne me laisse pas vraiment le choix.

Je me redresse dans mon fauteuil et je fixe Sheppard. J'espère vraiment qu'il va me soutenir dans ce que je compte faire et qu'il ne va pas me laisser tomber. Comme pour montrer que je n'ai pas l'intention de me faire bouffer, je rajoute quelques mots.

- Le Capitaine Frei sera mise au courant de cette histoire. Dés que notre rendez-vous sera terminé, je prendrais soin de lui envoyer un mail pour la prévenir de ce que je compte faire...

Je laisse passer quelques secondes avant de continuer.

- J'espère vraiment que vous n'allez pas me laisser tomber monsieur.

Je suis déterminée et ça se voit dans mon regard. Je ne vais pas le laisser tout faire capoter.

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Mar 17 Nov - 19:31

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ne me dite pas plus, c'est la fesse droite ou la gauche que vous voulez que je tape ?
PV Evelyn Stanford






Elle était sacrément énervée, l'atmosphère était tendue et son petit jeu avec son stylo, ne faisait que m'agacer encore plus. J'avais envie de lui arracher. C'est étrange comme, le simple bruit répétitif d'un vulgaire stylo peut vous mettre à cran. Pourtant, au début j'étais à peu près calme… mais l'idée que mon soldat est échoué son test commençait à me miner le moral.

Elle me regarda surprise … pourtant… j'aurais pu être soulagé, me dire que « non » il ne l'a pas raté ouf… mais la phrase de la psychologue était encore pire… il ne c'était pas présenté le bougre ! Non, mais sérieusement il est où le respect ?

Puis elle m'expliquait, plus je sentais une petite douleur dans la gorge… celle de l'énervement. Je ne croyais point mes oreilles, pourquoi diable un soldat blessé voudrait éviter une psy ? Je veux bien comprendre, qu'on ne puisse pas aimer ce corps de métier, car ils vous inspectent le cerveau, pénètre dans votre intimité profonde et tout le tralala … mais quand même !

Les psys sont les dernières barrières pour reprendre les missions ! Un soldat blessé comme lui, qui tourne en rond dans la salle de gym, enviant ceux qui partent en mission, devait sauter de joie d'avoir un entretien ! Être limite prêt à tout pour assurer ce petit rendez-vous… afin de reprendre une vie et une utilité sur Atlantis. Je sais à quel point être inapte était un lourd poids… surtout pour le corps militaire, on va plus en mission avec les copains, juste là, à faire quelques tâches ingrates, attendre… à s'ankyloser sur la terre, alors qu'on pourrait courir et sentir l'adrénaline dans nos veines à combattre des Wraiths et protéger nos idéaux ! Et surtout on se fait chier !

Non, sur le coup je ne comprenais pas. Et je m'inquiétais fortement. Avait-il autre chose, une autre raison ? Pourtant, cette psychologue était bienveillante en plus d'être très agréable… surtout à regarder. Alors, aucune raison pour un soldat de l'éviter, de la faire tourner en bourrique comme cela. À moins qu'il ne désire point retourner en mission… mais alors dans ce cas, pourquoi m'avoir fait pareille histoire pour ne pas être viré d'Atlantis ? Franchement …

Et puis, je reviens sur les psys… ce n'est quand même pas souvent d'en avoir des aussi arrangeant. Pas comme certains qui se prennent pour des "Freud" ou « d'autres aux grands noms, qui écrivent des livres sur nos comportements, sans vraiment savoir ce qui se passe vraiment dans la tête des gens.

Franchement, j'étais assez content de cette jeune femme assise en face de moi, je n'avais eu que de bon retour de la part de mes hommes. En plus d'être jolie (gros bonus chez la gentes masculine) elle était douce et très patiente donc bon… Eversman était en train de gâcher sur une personne qui ne méritait pas autant de griefs.

Qu'est-ce que j'allais faire de lui … un soldat qui ne se présente pas aux entretiens, qui ne réagit pas aux menaces… avait-il un déséquilibre qui l'empêcherait a jamais de faire partie de l'expédition ? Car avoue-le un soldat qui ne part pas en mission, c'est un soldat qui retourne sur terre, avec de surcroît un dossier criblé de blâme.

Je n'avais pas envie de renvoyer Eversman sur terre, il était très bien ici… et puis bon, me connaissant je vais prendre ça mal, comme un échec. Renvoyé un soldat … c'est comme, me voir dans ma propre merde face aux hauts gradés.
Ma phrase ne lui arracha aucune rire ni sourire… et bah je n'avais le droit qu'à la surprise. Certes c'est un sujet, sérieux mais bon… mettre un souri sur son visage la détendra un peu. Elle est aussi pressée qu'une orange, la pauvre. Et puis, bon autant que cela puisse être pénible, il faut relative un peu. Il n'y a que des solutions… et ma rangers taille 44 était une réponse assez menaçante.
Je soupirai de soulagement quand elle posa enfin son stylo. Je pris la liberté de le décaler à l'autre bout de son bureau, afin qu'elle ne joue plus avec. Objet de torture va tsss.

Elle m'évoqua le fait de prévenir Karola, certes c'est normal, après tout c'est elle qui avait aussi suivis l'histoire avec Eversman. Ça allait lui mettre une double pression non négligeable. Surtout que la capitaine le surveillait étroitement depuis « l'accident ».

Je la laissai parler, afin qu'elle vide son sac… elle finassa ses dires par un regard déterminé et une phrase qui aurait pu me vexer si, je ne la savais énervée. Bah bien sûre, je suis un peu le responsable militaire de cette base… et puis homme de confiance quand c'est mérité.

• C’est un fait envisageable. Un blâme serait une solution, en plus d’un entretien avec moi. S’il veut réintégrer son équipe il est contraint et obligé de passer par vous. J’irais lui parler. S’il refuse, il aura un blâme et je demanderai à deux soldats de l’empoigner pour vous l’emmener ici. Si ’il refuse encore, d’effectuer cet entretien. Il sera contraint d’être renvoyé sur terre. Idem, s’il est jugé inapte. Qu’en pensez-vous ?


Cela ne me plaisait pas. Mais bon … fallait bien sanctionner.

• Ça ne sera pas le cas Docteur.









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Mer 18 Nov - 19:11

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Enfoncée dans mon fauteuil, les bras croisés sur ma poitrine, je dévisage Sheppard qui m'écoute avec la plus grande attention. En quelques secondes à peine, je lui ai fait oublié la collation qu'il a dans les mains depuis qu'il est arrivé. En tout cas, je ne suis pas dans sa tête mais je devine très bien qu'il est, maintenant, énervé contre Eversman, tout comme moi. A son tour, il s'exprime sur les sanctions qu'il compte donner au soldat pour son comportement. Je trouve ça bien qu'il me soutienne mais je crois qu'il n'a pas compris mon intention. Je le laisse terminer, il a envie de m'aider et tant mieux. Je ne sais pas si j'aurais supporter que lui aussi me tourne le dos.

- Je n'aime pas faire ce genre de chose, mais je ne pense pas que ce que vous proposez soit suffisant comme sanction... Eversman est le genre de personne qui, excusez moi, se fout clairement des ordres. Il a un problème avec la hiérarchie et ça, je n'ai pas eu besoin d'entretien pour m'en rendre compte. Je sais que c'est pénalisant pour vous d'avoir un homme en moins sur le terrain, mais les avertissements ne vont pas servir à grand chose avec lui. Il va falloir taper là où ça fait mal et le faire le plus rapidement possible.

Le militaire aime son boulot, je l'ai vu dans ses yeux quand je l'ai menacé de le déclarer inapte et je compte bien tourner ce sentiment en ma faveur, n'en déplaise à Sheppard.

- Ecoutez, j'ai quelque chose à vous proposer même si je sais d'avance que ça ne va pas vraiment vous plaire....

Je marque un temps de pause et je prend une profonde inspiration avant de poursuivre.

- Eversman sera déclaré inapte dés ce soir. Et ce, jusqu'à ce qu'il vienne me voir et qu'on ait cet entretien en bonne et due forme.

Je m'arrête quelques secondes, je dévisage Sheppard. Je ne sais pas du tout comment il va réagir.

- Il ne me laisse pas le choix. Je ne peux pas me permettre de le laisser partir sur le terrain tant que je ne l'ai pas vu. Vous comprenez ? Et vu ce qu'il m'a laissé entrevoir toute à l'heure, son côté impulsif et coléreux peut être un danger pour ses coéquipiers et pour lui.

Ce n'est pas la première fois que je déclare un soldat inapte, je sais que pour eux, c'est une mort à petit feu. Je n'aime pas faire ça, mais je n'aime pas non plus qu'on essaye de jouer au plus fort avec moi. Il me déteste ? Soit, je vais lui donner une bonne raison de me détester.

- Il faut que vous compreniez que je vais le faire, que vous soyez d'accord ou pas. Mais je vous avoue que je préfère que vous soyez d'accord avec moi...

Je retire une mèche de cheveux avant de terminer.

- Il aura une bonne excuse pour me détester.

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Dim 22 Nov - 16:33

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ne me dite pas plus, c'est la fesse droite ou la gauche que vous voulez que je tape ?
PV Evelyn Stanford






Je regardai la jeune femme en face de moi, l'observant d'une mine un peu suspecte, car il faut l'avouer elle venait quand même de dire « non » à ma proposition. De plus, elle continua avec une magnifique phrase, qui avait le don de me mettre déjà à rebrousse-poil «Écoutez, j'ai quelque chose à vous proposer même si je sais d'avance que ça ne va pas vraiment vous plaire.... » . Si, elle voulait me faire accepter quelque chose c'est mal barré ! À ce moment précis, je m'attendais à beaucoup de choses venant de sa part…dont l'éventualité qu'elle me sorte « non il sera inapte car, il a été trop casse couille ! ».

Ne voulant pas contredire le flot de paroles qu'elle s'apprêtait à dire, je la laissai continuer, réfléchissant à chacun de ses mots. Je sentais de plus en plus la contradiction monter en moi et je ne devais pas me laisser emporter par le flot de sympathique que j'avais pour Eversman, essayer d'être juste et non « arbitraire ».

Elle marqua un temps, qui commença à m'échauffer les oreilles, car je sentais vraiment que ça n'allait pas du tout, mais alors pas du tout me plaire. Mon regard se posa sur mon petit pain… je le contemplai médusé avant de commencer à le grignoter afin, de calmer la tension montante dans mes épaules. Je prenais décidément cela à cœur et je devais rester calme.

«Eversman sera déclaré inapte dès ce soir. » je manquai de m'étouffer, mon regard la toisa surpris avec une lueur de colère. Non pas envers elle, mais envers les conséquences qui allaient avec cette « proposition ». Tu parles que ça ne me plait pas ! Je sens déjà tous mes poils (et dieux sait combien j'en aie sur ce foutu corps de mâle, mal dégrossit !) se iriser tel un chat. Mon instinct me dictait de soi, lui dire des mots d'oiseaux ou de taper du poing sur la table… mais heureusement, j'eu la présence d'esprit de juste la regarder dans les yeux un peu déconfit.

À ce moment, là elle s'embarqua dans des explications. Je levai les yeux au ciel soupirant. Elle n'avait pas très bien comprit comment était Eversman pour dire cela. Et mon soupire s'accentua quand elle prit la liberté de me dire en gros « j'en ai rien à péter que tu ne sois pas d'accord avec moi, moi je le ferai et na ! ». Je posai ma main sur mon front, essayant de trouver des mots juste et percutant. Et surtout, pour ne pas lui dire une vacherie, car cela m'avait quand même irrité ! Égo de chef ou de mâle qu'importe je n'appréciais pas vraiment qu'on mise dise « je n'en ai cure de ton avis », surtout quand on me fait venir. Surtout venant d'une civile, qui n'avait comme seul pouvoir sur moi : de me déclarer inapte !

Ma recherche de mots fut fastidieuse … je devais trouver autre chose que « que vous êtes complètement stupide ! Il ne va pas vous détester, il va vous péter les rotules ! Et ça n'aura servi à rien vos conneries ! ». Bref. Au bout de quelques minutes, je me raclai la gorge, relevant la tête vers elle, en posant mon pain, complètement tortue sous la pression de ma main qui l'avait transformé en balle décompressant.

• Son problème vient des psys. Écouter Docteur, je comprends parfaitement que vous soyez en colère contre pareil enfant, qui refuse de venir vous voir et qu'en conséquence vous exigez une punition pour le rendre bien sage. Mais vous allez droit vers le mur.


Enfin, je suppose que cela vienne de ça, car bon, je n'arrive pas à comprendre pourquoi il fait un refus d'obstacle pour un entretien qui lui permettra de reprendre du service. Je pris ma respiration calment, j'appréciais que moyennement qu'elle me mette au pied du mur. Je pensais qu'on allait discuter du sort de mon soldat et non constater que : quoi que je dise elle allait le foutre inapte !

• J'aimerai, quand même que vous considérez mes propos avant de faire cette déclaration d'inaptitude. Je ne suis pas psy, mais je connais parfaitement mes hommes et je peux vous assurer que si vous voulez qu'il pète un câble et qu'il soit renvoyé sur terre… c'est en effet la solution ultime. Mais une solution pour qui ? Pour vous ou pour lui ? Eversman est un bon soldat, qui a été choisi pour venir ici, ce n'est pas une personne qu'on se refile entre service pour s'en débarrasser. Il a du caractère certes, c'est une fichue tête de mule, mais il n'en reste pas dangereux pour les hommes qui bossent avec lui.

J'étais parfaitement came, je m'en félicitais, la neutralité de ma voix contrastait un peu avec mes propos, mais au moins, je ne montrais pas mon énervement. Je me garais bien de lui dire que pour les psys, il était le pire des prédateurs mais bon, on ne va pas tout dire.

• Je peux vous faire changer d’avis ?

Je posai mes mains sur le bureau la regardant.

• Pour être franc, je pense qu'il y a un problème plus sous-jacent. Vous avez très bien fait votre boulot, mais ne connaissant pas le personnage, vous ne pouvez pas vous douter qu'il fallait avoir une autre approche avec lui. Alors, donc, je vous propose que votre solution, soit faite que si la mienne échoue.

• La mienne étant d'aller secouer les puces à Eversman, pour comprendre en quoi il a une telle aversion pour vous! Lui expliquer que vos menaces sont réelles et vont être appliquées s'il ne daigne pas venir. Et faire en sorte qu'il fasse cet entretien vital pour sa carrière sur Atlantis. S'il refuse encore, vous le mettrez inapte et il sera en conséquence virer d'Atlantis. Il vous déserta certes, mais le but n'est pas d'arriver à cette conclusion. Le but est qu'il comprenne en quoi les psys sont importants pour les militaires et qu'il ne recommence plus son petit jeu du chat et la souris.


Je m'enfonçai sur la chaise. Dernière chance pour toi petit soldat…

En gros, rien de mieux que de se faire botter le cul par son supérieur pour comprendre la profondeur et enjeux de sa propre connerie.









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Dim 22 Nov - 22:34

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Bon, vu la tête de Sheppard, j'ai sûrement du y aller un peu trop fort dans mes propos et dans mes intentions. Mais il faut qu'il comprenne que je n'ai pas envie que d'autres soldats prennent exemple sur Eversman. Je n'ai pas vraiment envie de me retrouver avec une troupe de militaires bornés qui s'obstinent à m'évite. Déjà qu'en temps normal, ce sont des spécimens un peu spéciaux alors si en plus ils décident de me boycotter, je ne vais pas y arriver. J'hausse un sourcil quand je vois les mimiques du soldats. Je le sais, je le sens, il trépigne intérieurement et ça m'amuse presque. Je ne dis rien, je me contente de le regarder, de noter toutes ses réactions. Je ne suis pas là pour l'analyser mais je n'ai pas trop de mal pour comprendre que lui aussi a un sacré caractère. Décidément, ils sont tous névroses par ici. Voyant qu'il ne dit rien, je m'empresse de rajouter quelque chose.

- Je sais que j'y suis allée fort. Mais il faut aussi que vous compreniez que je dois me faire une place ici. Si je commence par me faire bouffer par le premier venu, qui me dit que les autres ne vont pas suivre..

J'ai parlé calmement, je ne suis plus autant énervée que toute à l'heure. J'ai juste envie qu'on soit sur la même longueur d'ondes tout les deux. Je n'aime pas me fâcher avec les personnes qui peuvent m'être utiles et Sheppard en fait partie. Je sais que si jamais j'ai de nouveau un soucis avec un autre militaire, il pourra m'aider. J'espère que ça ne va pas recommencer avec un autre soldat, parce que là, c'est moi qui vais devoir me poser des questions. Quelques secondes se passent avant qu'il prenne enfin la parole pour exprimer le fond de ses pensées. Comme je m'y attendais, il n'est pas vraiment d'accord par les mesures que je viens de lui proposer. Je comprend tout à fait... Contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne suis ni fermée ni bornée. C'est normal pour un gradé de se sentir mal quand on vient lui dire qu'on souhaite déclarer un de ses hommes inapte. Je m'enfonce un peu plus dans mon siège et je l'écoute avec attention. J'entend tout ce qu'il me dit et les propositions qu'il me fait. Une fois qu'il a fini de dire ce qu'il a à dire, je m'avance un peu dans mon fauteuil et je pose à mon tour les mains sur mon bureau. J'ai envie d'attraper mon stylo mais je me retiens car je sais que ça va le rendre fou. A mon tour, je prend la parole.

- Je ne doute pas de ses capacités de soldat. Je ne remet pas en cause sa façon de travailler ni sa façon de servir son pays. J'ai juste peur qu'il dérape comme il a dérapé avec moi toute à l'heure si quelqu'un vient à le repousser dans ses derniers retranchements.

Je l'ai bien senti toute à l'heure. Si j'avais continué comme j'avais commencé, je suis sûre qu'il aurait explosé.

- Je n'ai jamais cherché à lui causé du tort, je suis là pour que tout se passe bien pour lui et les autres...

Je me mordille la lèvre avant de poursuivre.

- J'ai joué la carte de la provocation pour qu'il ait un électrochoc mais ça n'a pas fonctionné et je dois bien avouer que je ne sais plus trop comment m'y prendre avec lui.

Je réfléchis quelques secondes avant de terminer.

- Est ce que vous êtes sûr que votre méthode va fonctionner ? Je n'ai rien contre le fait de commencer par votre méthode, ça ne me pose pas de soucis. Au contraire, si ça peut permettre d'éviter de le renvoyer sur Terre, ça me va... Mais j'ai peur qu'il se braque de nouveau.

Je pousse un soupir, un peu dépitée face à cette situation qui ne me plaît pas du tout.

- Il faut qu'il comprenne que je ne suis pas là pour lui causer du tort, mais j'ai peur qu'il n'ait pas mesuré la portée de son comportement.

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Dim 29 Nov - 16:04

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ne me dite pas plus, c'est la fesse droite ou la gauche que vous voulez que je tape ?
PV Evelyn Stanford







Durant mon silence elle m'expliqua qu'elle devait se faire une place et pour cela y aller bien fort pour ne pas se faire bouffer. J'affichai une moue dubitative. À mon humble avis ce n'est pas en tapant le plus fort qu'on arrive à se faire respecter. J'en étais la preuve la plus parlante. On pense souvent qu'avec les militaires, il faut leur taper dessus bien fort pour qu'ils la ferment et qu'ils obéissent. Cette idée est rependue et cela va avec le principe de « soumission aux ordres », entraînant la peur de la hiérarchie, cette peur des sentences. Mais une nouvelle fois, ce ne sont que des idées reçues. Pas besoin au final d'être le plus vilain pour imposer le respect.

En la regardant, je ne pus m'empêcher de me demander si pour elle, se faire une place et ne pas se faire bouffer, était aussi une manière de montrer aux militaires un tant soit peu macho qu'une femme ce n'est pas un petit être faible et bon qu'à faire de la cuisine. J'avoue que le milieu ou j'évolue est quand même assez rétrograde et machiste, mais bon à mes yeux je bannis ce genre de comportement et j'espère que sur Atlantis la femme est respecté au même titre que n'importe quel homme. Je suis peut-être un peu naïf sur les bords, mais je ne considère pas qu'il est nécessaire pour une femme de montrer qu'elle « a des couilles » pour se faire respecter. M'enfin c'est mon avis après tout, il n'est pas source divine. Bref, dans tous les cas, j'eu cette fameuse moue un peu étrange qui voulait dire surement pas mal de choses pour un psy, mais qui marquait le fait, que je n'étais pas d'accord. Après bon, je pense qu'un jour nous pourrions parler de tout cela, mais ce n'est pas le sujet.

Elle s'avança sur son bureau, zyeutant son maudit stylo. Par chance elle ne le saisit point, mes nerfs pouvaient se relaxer à présent. Je l'écoutai patiemment. Oui en effet la carte de la provocation ne marche pas avec tout le monde et surtout faut faire gaffe avec qui on l'utilise. Ça peut devenir risqué avec certaine personne.

Je ne répondis pas sur ses propos, sinon nous allions encore nous lancer dans un débat que je jugeais certes, intéressant, mais le temps nous pressait. Je hochai la tête simplement.

En tout cas le fait qu'elle accepte ma proposition, me soulagea, le poids sur mes épaules s'envola. Et puis, je suis assez content de voir, que je n'avais pas eu tort sur elle. C'est une personne de nature bonne qui n'aime pas forcément prendre des sanctions négatives. Elle est juste prudente et méfiante. À juste titre.

• Je ne peux pas être sûre à 100% mais si cela ne marche pas, à quoi bon qu'il reste sur Atlantis ? On peut toujours être sympa, mais quand on a utilisé sa dernière cartouche faut subir les conséquences.

Chose vrais. Au final si Eversman se refuse à moi, je devrais bien lui indiquer les coordonnées de la terre pour qu'il y reste à jamais. C'est dommage, mais bon on ne peut pas sauver tout le monde (à mon plus grand malheur). Déjà, que je sens que Frei va me casser les pieds, parce que j'ai laissé une chance à ce soldat têtu…

• Surtout qu'il comprenne que vous êtes là pour l'aider et non l'emmerder.


Nous étions donc d'accord. Je me levai de ma chaise.

• Je vais de ce pas trouvé cette tête de mule. Et je viendrais vous revoir pour vous faire part de la conclusion. Merci pour votre compensions docteur.

Je la saluai poliment et ouvrir la porte pour me mettre à la recherche de Matt. Je n'avais nullement envie de lui envoyer un mail. Je voulais le voir en personne et l'attraper pour avoir une discussion en face à face. C'est toujours mieux que ses foutus mails sans sentiments !



END:




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