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Le choc des cultures version Pégase [Karola Frei et Sœur Lame]

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Mer 14 Nov - 20:38

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Après avoir été soignée, Soeur Lame fut conduite dans les entrailles de la cité. Là où la lumière ne pouvait pas arriver par de moyens naturels, là où l'on enfermait en général les mutins et gredins en tout genre. Certes, ils n'appelaient pas cela des cachots, mais ce fut l'effet que la découverte des lieux fit à la nonne martiale. Certainement que les siens n'auraient pas chercher à comprendre qui étaient les étrangers, ils les auraient probablement massacré sur l'autel de la superstition au nom de l'Unique sans vraiment savoir le fond de la pensée du divin.Eux, semblaient quelque peu plus civilisé. C'était déjà cela. Les soins avec d'étranges objets, des médicaments qu'elle ne connaissait pas, tout était si différent. Puis, sous bonne garde, elle fut conduite dans cette pièce qui devait faire environ une vingtaine de mètre carré. Le mobilier était très limité. Un lit, un table et deux chaises pour agrémenter une pièce sombre qui était éclairé de manière artificielle et surtout un couleur des murs un peu trop criarde aux goûts de la jeune femme.

En entrant pour la première fois dans la pièce, elle arqua un sourcil afin de marquer son incrédulité. Depuis, elle avait sienne la pièce. Rien de bien extraordinaire hormis un agencement un peu différent. Le lit ne pouvait être bougé, mais la table se retrouva à l'opposé de sa place de départ en compagnie des deux chaises. Lame trouvait que l'espace libérer par ce remaniement était profitable afin d'avoir un peu plus d'espace afin de se livrer à ses exercices. De temps en temps, elle recevait la visite du professeur Lavoisier. Un homme curieux et plutôt amical. Il cherchait toujours à en savoir plus sur la nonne martiale, sa culture, son monde, son peuple, sa religion. Il semblait réellement s'intéresser à cela. Il prenait aussi le temps de lui apprendre quelques mots de cette étrange langue que les habitants parlaient. Mais la plupart du temps, Sœur Lame se retrouvait seule dans sa chambre à devoir s'occuper. A cause de ses blessures, elle ne pouvait pratiquer ses entraînements physique, alors elle se concentra sur la méditation.

La jeune femme était en pleine introspection zen quand la porte s'ouvrit. Assise en tailleur sur le sol, elle ne fit aucun geste et garda les yeux fermés pour se contenter de prononcer d'une voix calme et sereine la formule de politesse que le professeur Lavoisier lui avait apprise.

- Zya de Britt: Bonjour ! Vous allez bien ?

Elle garda les yeux clos, mais d'après les bruits de respiration, elle pouvait aisément deviner qu'il y avait plusieurs personne dans la pièce.Deux d'après le son des pas qui résonnaient. Un pas plutôt lourd qu'elle reconnaissait, celui de Mathieu Lavoisier. Puis, un autre qui se voulait plus léger, mais aussi plus déterminé, plus militaire. Une femme ? Ce fut l'homme qui brisa le petit silence qui s'était installé.

- Mathieu Lavoisier: Bonjour Sœur Lame ! Je vous présente le major Frei.

Ouvrant les yeux, la jeune femme observa avec un calme étonnant ce fameux major. Qu'est-ce que cela pouvait bien être que ce titre ? D'après son uniforme, elle devait être militaire, du moins si elle ne s'était pas trompée dans ses observations. Major serait donc un grade, peut-être ? Il faudrait éclaircir cela ultérieurement. Scrutant son interlocutrice avec intérêt sans pour être insistante, la nonne martiale put constater que le major Frei possédait un visage dur et volontaire. Et sa coiffure n'aider pas à la rendre sympathique de prime abord. Ce chignon sévère en rajoutait quand à l'impression d'autorité qui se dégageait d'elle et cela était encore plus renforcé par la façon de se tenir, droite comme un "i". Un petit détail interpella la nonne martiale, la teinte violacé légère qui marquait la pommette droite de la militaire. Impassible, Lame détourna son regard en direction du professeur Lavoisier et inclina légèrement la tête avant de refermer les yeux. D'une voix toujours calme, elle reprit la parole dans sa propre langue à l'intention du vieil homme.

- Zya de Britt: Je vous écoutes. Je peux très bien faire deux choses à la fois. Vous répondre et faire mes exercices de méditation.


Les couleurs:

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Dim 9 Déc - 1:11

Karola Frei
Une nouvelle pégasienne avait été accueillie ou plutôt recueillie sur Atlantis. Karola avait lu les circonstances de son arrivée sur Atlantis dans un rapport assez complet du Major Lorne. Une équipe d'exploration été tombée sur elle alors qu'elle s'opposait à une bande de pillards et leur tenait à elle seule la dragée haute dans une cité en ruine. À la suite d’une victoire sur leurs ennemis mais temporaire le temps que ces derniers reconstituent leurs forces et parce qu'elle se trouvait être seule et ne pouvait donc pas faire le poids sur la durée face à une horde de criminels, il avait été décidé de la rapatrier sur Atlantis. Son collègue lui avait un peu décrit le personnage et la qualité de ses compétences au combat. On ignorait encore si elle resterait longtemps sur Atlantis, ni qui elle était vraiment. Pour cela, un examen médical ainsi qu'un entretien avaient été prévus. Si l'équipe médicale ce chargerait de l'examiner, la responsabilité de mener un entretien avec elle avait échu au major Frei, coutumière de ce genre de pratique.



Ça ne la dérangeait pas, bien au contraire, cela cassait un peu sa routine administrative et lui permettait d’avoir un contact privilégié avec les peuples aussi divers que varié de la galaxie. Le seul inconvénient ici était que son interlocutrice ne parlait que la langue des Anciens ce qui n’était pas le cas de Karola, à son grand regret. Heureusement, elle n’était pas la seule dans ce cas-là. C’est la raison pour laquelle on avait attribué à l’alienne un traducteur en la personne de Mathieu Lavoisier un scientifique de la cité. C’était d’ailleurs ce dernier qu’elle était en train de rejoindre en ce début d’après-midi, un dossier dans les mains. Il était difficile de louper cet homme charismatique qu’elle salua lorsqu’elle l’eut rejoint.

« Bonjour Major Frei, si vous voulez bien me suivre je vais vous conduire auprès de Sœur Lame. » annonça le scientifique d’un ton avenant en lui ouvrant la voie afin qu’ils se dirigent vers la cellule où la jeune femme avait été emmenée. Sœur Lame. Karola avait pu voir apparaitre cette dénomination dans son dossier sans toutefois que cela ne soit plus détaillé. C’est pour cela qu’elle se risqua à interroger Lavoisier.

« Pourquoi se fait-elle appeler Sœur Lame ? »

Le vieil homme laissa s’étirer un sourire sur ses lèvres avant de répondre simplement « Vous n’aurez qu’à lui demander. »

Le major opina du chef et ils poursuivirent leur chemin en silence. Lorsqu’ils arrivèrent dans la zone réservée à la détention, les militaires en poste pour sécuriser les lieux adressèrent à Karola un salut militaire qu’elle leur rendit avant qu’ils ne saluent le scientifique. Il y avait toute une procédure à suivre pour accéder aux cellules mais cela ne fut qu’une formalité pour Karola, rompue au bâton.
Le silence était de plomb lorsqu’ils pénétrèrent dans la pièce de Sœur Lame. Et pour cause, la jeune femme était installée dans une posture que Karola connaissait bien pour l’adopter elle-même souvent, c’était celle de la méditation. Pratique qu’elles avaient visiblement en commun. Elle se tenait droite, dans une posture digne et portait une tenue qui n’avait pas l’air très confortable. Sans même ouvrir un œil, Sœur Lame les salua, en Anglais. Le major se rappela alors que Lavoisier lui servait d’interprète mais de professeur d’anglais également.

Le scientifique effectua les présentations, en Ancien et lui traduit les réponses de la femme vêtue d’écarlate. Karola tiqua un peu lorsqu’il lui dit qu’elle passerait son entretien dans cette position mais ne rebondit guère sur ce détail. Après tout, tant qu’elle pouvait faire son travail correctement… Après quoi, la militaire, vint se poster aux côtés de Lavoisier et débuta l’entretien.

« Bonjour Sœur Lame. Comme vous l’a peut-être indiqué Mr Lavoisier, je suis militaire, mon travail est de défendre Atlantis et tout ceux qui vivent sur la cité. J’ai un poste important, c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. On m’a demandé de vous poser quelques questions et de m’assurer que vous n’êtes pas un danger pour notre communauté. » Elle marqua une pause pour laisser le temps au vieil homme de faire la traduction puis reprit. « J’aimerais d’abord revenir sur les circonstances de votre découverte par l’une de nos équipes. Pourriez-vous m’expliquer ce que vous faisiez là-bas et les raisons de votre affrontement avec ces pillards ? » Son stylo en main, elle se tint prête à prendre des notes.

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Dim 9 Déc - 15:17

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Les oreilles grandes ouvertes, Lame s'exerça à affûter son ouïe. La méditation qu'elle pratiquait au quotidien avait cela de bon, il permettait de s'améliorer. Obtenir l'apaisement de son esprit, permettait à la jeune femme de pouvoir fixer son attention sur des éléments qui lui seraient invisible autrement. Toujours les yeux fermés, elle eut un léger sourire en imaginant le visage du major comprenant que l'interrogatoire n'allait pas se dérouler comme elle en avait l'habitude. Cependant, ce sourire fut intérieur, car le visage que la jolie blonde resta de marbre. La force de l'habitude diront certain. Percevant les bruits de pas du major et de Mathieu, Lame en déduisit qu'ils avaient dû s'installer sur les chaises près de sa table. Quand la militaire commença à parler, Lame put reconnaître certaines sonorités, parfois un mot en passant, mais sa maîtrise de la langue de ces gens n'était encore à ses balbutiement. Le vieux bonhomme se mit donc à traduire et un léger sourire étira les fine lèvre de la moniale de combat. Enfin quelqu'un reconnaissait qu'ils n'étaient de simples explorateurs. Enfin quelqu'un disait clairement ce qu'elle savait parfaitement: c'étaient des militaires. Pas tous, mais ceux qui portaient un uniforme avec des symboles gris. De ce qu'elle avait put constater, Lame avait déduit que le gris était la couleur des soldat, le jaune celui des soigneurs, le bleu des intellectuels, le reste lui échappait pour le moment. Après la traduction de Mathieu, le major repris la parole et se mit à poser des questions sur ce qui avait amené la jeune femme dans ces ruines, à combattre des pillards. Il semblait naturel que la militaire cherche à mieux appréhender le contexte afin de se faire une idée plus juste de la situation. Toujours les yeux fermée, Lame se remémora l'enchaînement des événements l'ayant conduite dans sa situation actuelle. Toujours avec un calme olympien, elle commença son récit en Ancien en marquant quelques pauses afin de permettre au professeur Lavoisier de faire la traduction.


- Zya de Britt: Pour commencer, ces pillards avaient attaqué une bourgade qui se trouvait en bordure de leur territoire, de la banquise. Quand je suis arrivée sur place, il ne restait plus que la mort et les cendres d'un brasier ayant consumé tous les bâtiments. J'ai donc remonté la piste de ces criminels afin de les châtier comme il se doit. J'ai passé une semaine à les traquer sur la banquise. En temps normal, nous ne nous rendons pas sur la glace. On leur laisse ce territoire, mais les crimes qu'ils avaient commis réclamaient le prix du sang ... de leur sang. J'ai finalement retrouvé leur campement. Je n'ai pas eut grand mal à y pénétrer sans me faire repérer et j'aurai certainement put le quitter sans l'arrivée impromptue des vôtres. Mon objectif n'était pas de tous les tuer, mais d'instiller la peur dans leur cœur. Vous n'imaginez pas à quel point l'Unique peut être effrayant pour un barbare sans aucune éducation. Mais j'imagine que je ne suis moi-même qu'une barbare sans éducation à vos yeux. Bref, j'avais fait ce que j'avais à faire quand j'ai trouvé un "Cœur de Nef" que je comptais ramener à la Mère supérieur Bastion. Peu après, vos explorateurs sont arrivés.

Le ton qui colora la voix de la jeune femme quand elle parla des explorateur montrait qu'elle ne croyait pas le moins du monde à cette explication, ce qui poussa le professeur Lavoisier à utiliser le symbole des guillemets quand il traduit cette partie du récit de la jeune femme. Sans vraiment attendre l'intervention du major, Mathieu Lavoisier s'empressa de demander la suite du récit. L'homme était friand de ce genre de témoignage.

- Mathieu Lavoisier: Et ensuite ?

- Zya de Britt: Que dire qui ne figure pas déjà dans vos écrits ? Vos fameux explorateurs sont arrivés. la méfiances mutuelle toute naturelle qui a découlé de cette rencontre permit aux autres pillards du campement de venir nous prendre en tenaille. Nous avons préféré nous concentrer sur le plus important à ce moment: notre survit. Nous avons donc combattu notre ennemi commun. Nous avons réussi à gagner suffisamment de temps pour permettre au traducteur de faire ce qu'il fallait pour faire fonctionner l'anneau de l'Unique. D'ailleurs, je pense que si l'on m'a invité à venir ici, c'est principalement pour que vous puissiez vous emparer du "Cœur de Nef" que j'avais en ma possession. Sans cela, je doute que vos explorateur aient eut l'amabilité de m'inviter à les suivre.

La nonne martiale ouvrit les yeux et regarda le major. Avec précaution, elle se releva. Ses côtes cassées la faisait toujours souffrir suivant les mouvements qu'elle faisait. Fixant toujours la militaire, la jolie blonde alla s'asseoir sur son lit, vue qu'il n'y avait plus de chaise disponible.

- Zya de Britt: A mon tour de poser une question Major. Que comptez-vous faire de moi ? Et du "Cœur de Nef" ?

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Karola Frei
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Dim 23 Déc - 12:01

Karola Frei
La facilité avec laquelle Lavoisier traduisait ses propos étonna Karola tout autant que cela la fascina. Elle n’avait jamais pris le temps de se pencher sur la langue des Anciens et ne l’avait jamais véritablement entendue parler et si les mots qui sortaient de la bouche du scientifique n’avaient aucun sens pour elle, en revanche, leur sonorité lui était agréable. Pendant que la blonde effectuait son récite, Karola noircissait ses feuilles en retranscrivant le plus fidèlement ses propos. Le major avait appris que Sœur Lame avait pour but de punir ces pillards et ce qu’elle raconta au sujet des événements qui se produisirent à partir de l’arrivée des atlantes corroboraient les propos de l’équipe d’exploration. Cependant, certaines zones d’ombre demeuraient.

« Cœur de Nef, c’est le nom qu’elle donne aux E2PZ ? » demanda le major à l’adresse de Lavoisier qui confirma ses propos d’un signe de la tête alors que la femme vêtue de rouge se levait lentement pour venir s’asseoir sur son lit, sa méditation étant visiblement terminée. Elle daigna enfin leur adresser un regard. Karola posa ses yeux sur elle sans lui donner l’impression de la dévisager, ce qui aurait pu sembler bien impoli. Elle avait d’autres questions à lui poser pour éclaircir quelques points mais la pégasienne la devança en lui demandant quel avenir lui était réservé. Il était tout à fait normal qu’elle se pose de telles questions, sa situation n’était pas des plus évidentes et malheureusement Karola n’allait pas encore pouvoir la sortir de l’incertitude qui pesait sur elle.

« J’en sais encore trop peu sur vous pour vous répondre. Vous n’êtes en tout cas pas une prisonnière. » précisa-t-elle honnêtement pour balayer toute ambiguïté à ce sujet. Certes, Sœur Lame était soumise à une garde rapprochée nuit et jour, cependant, elle était libre de partir si elle le désirait. Elle lui désigna son porte document où elle avait déjà écrit des dizaines de lignes et poursuivit, laissant toujours la traduction au professeur.

« Êtes-vous originaire de cette planète ? Était-ce votre rôle de punir ces pillards, cela a t-il à voir avec votre nom ? Et, qui est l’Unique ? » Cela faisait certainement beaucoup de questions d’un coup, mais au moins après cela, elle en saurait un peu plus sur la personne qu’elle avait en face d’elle et elle pourrait avoir un embryon d’idée sur son avenir ou pas sur la cité. De plus, la jeune femme était plutôt coopérative alors il n’y avait pas de raisons de s’en priver d’autant plus que Karola était curieuse d’en savoir davantage.

Spoiler:

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Dim 23 Déc - 15:06

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Le major était une femme peu ordinaire, même aux yeux de sœur Lame qui avait croisé quelques femmes peu communes. Tout semblait court et concis avec cette militaire. Pas un mot de trop, pas d'idées lâchées au hasard, tout semblait calculé. Ce majore semblait ne laisser aucune place à l'imprévu, au hasard. C'était une chose que Lame pouvait respecter même si elle trouvait que cela manquait de spontanéité, de sel dans la vie. Le questionnement légitime de la nonne martiale fut balayé comme un fétu de paille dans une tempête par son interlocutrice. Libre de partir, elle était libre de partir si elle le voulait, mais il était certain qu'elle ne pourrait certainement pas ramener le "Cœur de Nef" avec elle. De plus, le problème des pillards allaient se poser de nouveau. Autant dire que les choix de la jeune femme blonde étaient plus que limités finalement. Puis, une nouvelle salve de questions arriva, gentiment traduite par le vieux bonhomme. Prenant le temps de la réflexion, Lame tenta de cacher son incompréhension devant la question de ses origines. Certainement que Mathieu, qui commençait à connaître la jeune femme, avait senti cela précisa la question.

- Mathieu Lavoisier: Le major souhaite savoir si Abeth est votre monde d'origine ou bien si vous venez d'ailleurs.

Malgré cet éclaircissement, sœur Lame resta dubitative et fit la moue tout en répondant.

- Zya de Britt: Abeth est mon monde natal. Je viens d'un petit village de pécheur. Village qui fut englouti par l'avancé inexorable de la banquise. Elle marqua une légère pause et se demanda brièvement ce qu'il était advenu de sa famille. Juste une curiosité. Je suis une moniale maritale du couvent du Givre. Mon rôle est de faire respecter la volonté de l'Unique. De châtier les infidèles, les hérétiques et les criminels que la justice impériale ne poursuit pas. Donc pour vous répondre, oui cela fait parti de mes fonctions que de traquer et tuer les pillards de la banquise quand l'armée impériale s'en trouve incapable. Quand à mon nom ... Elle laissa la phrase en suspend le regard un peu perdu loin dans l'horizon fictif que les murs de la cellule lui cachaient. Disons simplement qu'une fois notre noviciat terminé, on choisit notre voie. Soit on retourne vivre chez les laïcs, ce que celles ayant une famille font. Soit on décide d'abandonner notre identité pour revêtir celle de la sœur que nous avons décidé de devenir. J'ai choisi de m'appeler Lame, car je suis une arme mortelle et implacable. Comme les lames, je tranche les fils de vie des mes adversaires sans aucun remord. Je suppose que vous vous dites que pour une sœur, je fais d'un manque flagrant d'empathie. Le pardon ? Je ne connais pas. Je laisse l'Unique comme seul juge. Je me contente de faire ... Les présentations dirons nous. Tout en disant cela, la jeune femme ne montrait aucune émotion particulière. Quand à l'Unique, c'est ... Comment simplifier cela. C'est Dieu tout simplement. Si vous voulez en savoir plus, je ne suis pas la personne à qui s'adresser. La mère supérieur Bastion pourra beaucoup mieux vous en parler. Sachez simplement que les "Cœurs de Nef" sont une partie intégrante de notre culte. Sans eux, on ne pourrait certainement pas vivre sur Abeth. Elle marqua une légère pause avant de reprendre sur un ton plus chaleureux, mais une conviction à faire froid dans le dos. Abeth se meurt à cause du soleil qui n'arrive plus à repousser les glaces. La lune rouge aussi ne fait plus son office aussi bien que dans le passé. D'ici quelques décennie, Abeth sera un monde mort et entièrement couvert de glace. Lame marqua de nouveau une nouvelle pause avant de reprendre. Il y a bien une très ancienne légende qui annonce la fin d'Abeth et comment éviter l'extinction de ses habitants. C'est pour cela que les "Cœurs de Nef" sont aussi vénérés. Il parait que la personne en ayant assez pourrait sauver Abeth. Le mystère réside sur comment réaliser ce miracle. En tout cas, l'Eglise y croit assez pour que l'on se voit confié la mission d'en trouver autant que possible. Le Prince-Evèque s'appuie sur les parole de l'Unique.

Parler d'Abeth, de l'Unique ou même de sa vie ne gênait pas spécialement la nonne martiale, mais elle aimait bien aussi en apprendre sur ses interlocuteurs. Mathieu avait eu le bon goût de pratiquer l'échange d'information, mais le majore ne semblait pas être prête à le faire d'elle-même. Alors, Lame décida de poser clairement ses questions. Des questions qui allaient probablement avoir un impact sur la suite de sa vie.

- Zya de Britt: Je vais vous poser une question à laquelle il me faudra une réponse. De cette réponse dépendra la suite des événements. Que faites-vous dans une des cités des Absents ? Au cas où vous ne le sauriez pas, les Absents sont un peuple maudit. Un peuple qui n'est pas très apprécier sur Abeth. Il semblerait que beaucoup de choses aient été faites par eux sur mon monde comme les "Cœurs de Nef". Mais, d'après les récits et écrit de l'Unique, ils seraient aussi à l'origine de l'agonie d'Abeth.

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Karola Frei
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Mar 29 Jan - 12:17

Karola Frei
Karola devait reconnaître les compétences de traducteur de Lavoisier qui semblait ne pas manquer de traduire un seul mot prononcé par Sœur Lame et faisait le tout avec une incroyable fluidité. Tout le temps qu’il s’évertuât à lui rapporter les paroles de la pégasienne, Karola ne lui adressait pas de regard. Après tout, il était là en tant qu’intermédiaire et le centre de son intérêt était la femme blonde. Ainsi, Karola regardait la jeune femme pendant que la traduction était en cours et ne la quittait du regard que pour prendre des notes. Et puis finalement, elle lâcha carrément le contact visuel avec elle car elle se lança dans une description des membres et des croyances de sa communauté fortement ancrées dans la religion.

Karola avait bien son avis au sujet de ce qui relevait du sacré et des actions perpétrées au nom d’un Dieu et qui avait pour seule justification cet argument d’autorité qu’était la volonté divine. Cependant, elle se garda bien d’émettre un jugement à l’encontre de Sœur Lame. Elle griffonna sommairement un schéma qui dressait la hiérarchie de la communauté à laquelle la femme écarlate disait appartenir et entoura le nom de la mère supérieure Bastion.

Le major comprit peu à peu pourquoi l’E2PZ revêtait une telle importance pour elle. Avec sa planète en proie à une terrible glaciation (ce que les relevés et les rapports confirmaient), il constituait visiblement l’un des seuls moyens d’empêcher l’extinction de son monde ou tout du moins de la ralentir. Enfin, c’était ce que leurs légendes racontaient. Sans un examen plus approfondi de la planète, de la technologie de ses habitants, tout cela restait un mystère qu’il allait falloir résoudre. Dans tous les cas, le peuple d’Abeth semblait confronté à des conditions de survie extrêmes et il n’était pas étonnant d’entendre parler de pillards ou autre joyeusetés de ce genre dans un tel contexte. Restait à savoir combien la planète abritait d'E2PZ et surtout, quel dispositif ils permettaient d’activer. Car c’était bien connues, les légendes même toutes farfelues quelques soient, reposaient toujours sur un soupçon de vérité. Karola ne doutait pas que de la technologie lantienne puisse en être à la source.

Une fois qu’elle eut terminé de répondre à sa demande, Lame lui renvoya la balle en lui posant une nouvelle question en Cela cachait-il une éventuelle menace ? Quelque soit le message caché, Karola resta de marbre et reporta le regard vers elle pour l’observer, calmement. Elle souleva un point intéressant qui rejoignait un peu les pensées qu’elle avait eues quelques secondes auparavant. Les Absents ne pouvaient que correspondre aux Anciens et Karola s’étonna de l’entendre dire qu’il s’agissait d’un peuple maudit. Et visiblement, Lame ne les portaient pas dans son coeur. Elle ignorait parfaitement de quoi elle parlait bien évidemment et lui demanderait des éclaircissements mais avant cela, elle se prêta de bonne foi au jeu des questions-réponses. La pégasienne s’était montrée honnête et complète, elle allait en faire de même pour lui réveler qui ils étaient, dans les limites du protocole établi.

Nous ne sommes pas des “Absents” Clarifia t-elle d’abord avant de poursuivre. “Nous sommes un groupe d’explorateurs qui sommes tombés au gré de nos recherches sur cette cité et ils s’est avéré que parmi nous certaines possédaient leur gênes dans leur ADN permettant de nous servir de leur technologie. On peut dire que nous sommes en quelques sortes de lointains descendants. J’ignore pourquoi vous en parlez comme d’un peuple maudit cependant, je puis vous assurer que nous ne faisons rien qui puisse nuire aux autres humains de la galaxie. J’ignore également si ceux également eux qui sont à l’origine du déclin de votre planète, mais s’il y a un moyen d’empêcher son agonie, nous pourrions peut-être mettre nos connaissances à votre profit pour que cela n’arrive pas.

Elle ne savait pas si son aide serait acceptée, ni même si les atlantes pourraient y faire quelque chose, mais cela intéresserait à coup sûr les scientifiques. Mais avant, elle cherchait à se faire accorder la confiance de la jeune femme et il fallait qu’elle montre patte blanche pour cela. C’était là le but de sa réponse.




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Sam 16 Fév - 11:09

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Pendant que Lavoisier lui traduisait la réponse du major, Lame qui était toujours assise sur son lit, sentit un élancement au niveau de ses côtés meurtries lors de l'affrontement avec les pillards. La jeune femme ne montra rien de cette vive douleur qui lui rappelait qu'elle avait la chance d'être encore en vie. Cependant, la jolie blonde arqua le sourcil devant quelques mots qu'elle ne comprenait pas. "Gènes" ? "ADN" ? C'était des termes bien étrange que le bon Matthieu tenta de lui expliquer le plus simplement possible sans pour autant éclairer la nonne maritale sur ce que cela signifiait réellement. D'un air plein d'incompréhension, elle secoua la tête avant de dire à l'attention du scientifique qu'elle ne comprenait pas ce qu'il tentait de lui expliquer. Cependant, elle avait comprit l'essentiel: les humains avaient, à une époque lointaine, connu les absents et s'étaient mélangés à eux. Un crime impensable sur Abeth, mais ailleurs ... Tout était une question de point de vu et la nonne guerrière était plus du genre pragmatique dans ce genre de situation que fanatique des écris et paroles de l'Unique. Après tout, elle faisait partie de l'ordre des écarlates, des guerrières chargées d'assurer la protection du peuple et de l'Empire. Donc, si ces gens pouvaient permettre de sauver son monde ou tout le moins son peuple, elle ferait fit de ces considérations philosophiques et métaphysiques sur les origines de ce peuple étrange. Naturellement, une question germa dans son esprit.

- Zya de Britt: Et vous major ? Êtes-vous apparentée à un absent ? Elle marqua une légère pause avant de reprendre. Je vous demande cela, car si c'est le cas et que vous voulez réellement aider Abeth, il vous faudra le cacher. D'ailleurs, ne même pas parler du fait que votre peuple ait frayé avec ces "maudits". Les plus fanatiques de l'ordre seraient capables de vouloir vous tuer pour cela. Qu'importe si vous êtes réellement capable de sauver notre monde. Notre société est très imprégnée de religiosité. Il ne viendrait à l'idée de personne ... Bref, Cela pourrait être particulièrement dangereux pour vous et les vôtres. D'ailleurs, si vous pouvez vraiment quelque chose pour Abeth, je vous conseillerai de commencer par parler à la mère supérieure Bastion. C'est une femme influente qui saura vous introduire auprès des bonnes personnes. On peut dire, que d'une certaine façon, elle partage mon pragmatisme. C'est une sœur Silence. Devant la réaction de Lavoisier et du major Frei, Lame se rappela qu'elle n'avait pas parler de l'ordre de l'Unique, juste des écarlates. Enfin d'elle. L'ordre de l'Unique est constitué de trois branches principales. Les écarlates, dont je vous ai parlé et qui sont des sœurs martiales comme moi. Il y a les sœurs grises ou silences qui sont celles qui voient et entendent tout. Rien ne peut leur échapper. Je pense que vous serez d'accord sur le fait que le savoir est une arme. Puis, il y a les sœurs mystiques. Ce sont elles qui sont chargées de faire vivre notre ordre. Elle s'occupe des champs, des prières des soins aux populations, etc. Parmi elles, se trouvent celles que l'on appellent les saintes. Leur pouvoir est important et d'une parole elles peuvent changer le cours de l'histoire. Ces femmes et ces hommes, car il existe le même ordre pour les hommes, sont les garants de la parole divine de l'Unique et de leurs interprétations. Parfois, certain affirme avoir eu des visions pendant leurs rêves.

Tout en disant cela, on pouvait sentir le dédain que ressentait la jeune femme envers ces gens qui avaient autant de pouvoir sur la vie d'Abeth, un pouvoir qu'elle considérait comme étant mal placé. Jamais elle n'exprimerait cela à haute voix, mais elle n'en pensait pas moins. D'ailleurs, plus d'une fois, cela lui avait valu des ennuis avec les autorités supérieures de l'ordre. Problèmes réglés par la mère Bastion qui avait le bras long et surtout l'oreille des bonnes personnes. Cette femme formidable représentait un contre pouvoir à ces fanatiques et c'était la principale raison de la loyauté de la nonne guerrière envers cette dernière, ainsi qu'envers le monastère qui était devenu sa famille, son unique famille. Depuis qu'elle était devenue nonne, Lame avait put assister à ces luttes de pouvoir que se livraient les puissants afin d'être ceux qui sauveraient Abeth, luttes qui menaient des gens à chercher des "Cœurs de Nef" partout où s'était possible et même bien plus loin que raisonnable.

- Zya de Britt: Major, j'ai put constater que votre cité fonctionnait grâce à une technologie fort avancée. Par certain aspect, cela ressemble à nos propres mécanismes de réchauffement. Probablement que l'expertise de vos scientifiques pourrait nous aider dans cette quête. Cependant, sachez qu'il vous faudra ne faire confiance à personne. La trahison afin d'obtenir la gloire de sauver Abeth sera à l'ordre du jour. La soif de pouvoir peut corrompre les plus grands et les plus purs. Alors, si je pouvais me permettre un conseil, il ne vous faudra jamais faire confiance aux saints ni à la famille impériale. Même notre Prince-évêque est un homme perfide dont il faut se méfier comme d'un serpent venimeux. Après, il vous faudra vous faire votre propre avis sur la situation et ne pas vous reposer uniquement son ma vision d'Abeth et de notre société. Il existe certainement autant d'avis que d'habitants.

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Karola Frei
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Mar 26 Fév - 20:27

Karola Frei
« Le sang des Absents coule dans mes veines, oui. »

Répondit-elle simplement, alors qu'elle n'avait rien à cacher. Si elle était apparentée à un Ancien ? Dans le sens strict du terme, elle n'en n'avait absolument aucune idée. Peut-être que l'un de ses très lointains ancêtres avait été un Ancien ou bien avait fricoté avec l'un d'entre eux et depuis, le gène lantien s'était mélangé à l'ADN de sa parenté et elle en avait bénéficié à sa naissance. C'était d'ailleurs l'une des raison qui avait fait d'elle une candidate potentielle pour l'expédition Atlantis. Elle ignorait si elle devait en tirer une quelconque fierté, elle ne s'était jamais vraiment posé la question car mis à part le fait de pouvoir utiliser toute la technologie lantienne, ce gène ne lui servait pas vraiment et ne lui conférait aucun super pouvoir. En tout cas, d'après ce que la nonne martiale lui révéla, si pour elle cela ne représentait pas grand chose, pour son peuple il en était tout autrement. Les porteurs de cet héritage ne semblaient pas être en eau de sainteté et sa phrase laissée en suspend semblait cacher des informations dont les atlantes auraient bien besoin en vue d'une visite sur Abeth.

Elle ne releva pas son changement de sujet et repris son stylo en main pour prendre en note les informations qu'elle lui délivrait au sujet du fonctionnement de sa confrérie de l'Unique. Des ordres monastiques déclinés au masculin et féminin, cela ressemblait fortement aux sociétés médiévales occidentales connues sur Terre. Le dirigeant de son ordre, le Prince-Evêque si elle avait bien compris, semblait à la fois concentrer en ses mains un pouvoir politique et religieux accentuant donc l'importance que la religion pouvait avoir sur Abeth. Toutes ces mentions au sujet du fonctionnement de son peuple suscitaient à chaque fois d'avantage de questions qui risquaient de faire durer la conversation pendant des jours. Malheureusement, faire un inventaire des us et coutumes des peuples ne faisait pas partie de ses attributions quand bien même cela était fort intéressant et elle ne voulait pas s'attirer la foudre des anthropologues et autre spécialistes de la cité. Alors qu'elle écoutait tout à la fois la soeur écarlate puis la traduction de Lavoisier, Karola crut percevoir dans le ton de sa voix un certain mépris quant aux membres composant ces ordres qu'elle venaient de décrire.

Visiblement, la paix ne devait pas régner entre individus d'une même croyance. Mais était-ce vraiment si surprenant que cela quand on venait d'un monde où les divisions religieuses et politiques étaient monnaie courantes ? Si on ajoutait cela aux autres informations que la jeune femme lui avait fournit sur sa planète, on pouvait facilement se rendre compte qu'Abeth n'avait rien d'un monde paradisiaque. La vie là-bas devait très certainement y être rude, tant par le climat météorologique que social.

En parlant de météorologie, Zya confirma l'utilisation de système de chauffage qui lui semblait apparenté à la technologie lantienne. Et cela souleva une interrogation de la part de Karola. Pourquoi ce peuple utilisait-il ces mécanismes si d'un autre côté ils semblaient tant être révulsés par la simple évocation des Anciens ?

«La décision d'intervenir sur votre planète ne m'intervient pas cependant, je transmettrais aux personnes compétentes toutes les informations que vous m'avez fournies. Il y a toutefois quelques éléments que j'aimerais éclaircir et qui me semblent importants. Surtout en vue d'une expédition sur Abeth. Pourquoi devrons-nous cacher notre lien avec les Absents ? Qu'est ce que les fanatiques leur reproche au juste ? Vous êtes restée bien évasive à ce sujet tout en en disant trop pour que je passe à côté. »

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Sam 16 Mar - 15:35

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Le major était une femme étrange. De tous les atlante croisé depuis son arrivée, cette personne était la plus froide qui la sœur ait put rencontrer. Un masque était plaqué sur son visage qui ne laissait quasiment pas passer d'émotion. Lame pouvait en déduire sans trop se tromper que c'était une guerrière. Certes le titre militaire aidait beaucoup à étayer cette supposition, mais c'était dans le comportement des gens qui la nonne martiale trouvait le plus souvent les information les plus intéressantes. Le corps avait un langage qui ne mentait que très rarement et seulement en faveur des plus doués des menteurs. La façon que cette femme avait d'observer la pièce et la scène qui s'y déroulait était clairement celui d'un officier ayant l'habitude de devoir élaborer des stratégie de combat, de côtoyer les champs de batailles ainsi que de devoir s'adapter à la situation afin d'en tirer le meilleur parti. A l'opposé, le professeur Lavoisier était une personne expressive et curieuse. Malgré son âge, il semblait déborder d'envie de tout découvrir comme l'était souvent les plus jeunes en mal d'apprentissage. Ce qui semblait unir ces deux personnes pour le moment était l’honnêteté. Le major confirma qu'elle avait du sang d'absent dans les veines. A cette annonce, Lame secoua légèrement la tête. La jeune nonne martiale fut quelque peu surprise par la question même si elle ne le montra pas.

- Zya de Britt: Je croyez que vous étiez une femme intelligente major. N'était-il pas évident que comme je vous l'ai dit vous risquiez votre vie en dévoilant vos origines ? Elle marqua un légère pause en faisant passer son pouce sur le cou comme pour mimer un égorgement. D'après les paroles de l'Unique, notre peuple vivait tranquillement sur un autre monde. Les absents nous ont emportés dans les étoiles pour nous déposer sur Abeth. Au départ, la vie y était agréable. Mais un jour, ils sont partis en nous laissant seulement avec la lune rouge. Depuis, notre monde se meurt, le froid et la glace tuent la planète à petit feu. D'après l'Unique, les absents savaient qu'Abeth était une planète mourante et malgré cela, ils nous ont obligés à y vivre. L'Unique nous dit que les absents nous ont condamnés à mort en nous plaçant sur Abeth. Certain hérétiques affirment que l'Unique était un absent lui-même et que ces paroles renferment une sagesse perdue qui pourrait sauver notre planète. Que cela soit vrai ou non, l'église les condamne au bûcher. Nos tribunaux de l'inquisition ne sont pas tendre avec les hérétiques et certainement qu'ils seront encore plus cruel envers des descendants des absents. Sur ce point, je n'ai aucune hésitation.

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Karola Frei
Major
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Ven 12 Avr - 16:56

Karola Frei
Le major ne s'émeut pas lorsque la nonne mima un égorgement pour étayer les propos traduits par Lavoisier. Cela confirmait bien ce qu'elle pensait. Néanmoins, elle préférait l'entendre de vive voix pour éviter les quiproquos qui pouvaient s'installer lorsque deux personnes de cultures différentes se rencontraient et apprenaient à se connaître.

Une fois encore, la femme en rouge ne se montra pas avare en explications. C'était plutôt appréciable. Ainsi donc, les Anciens avaient déplacé la population. Cela s'était-il fait de leur plein gré ? Pour les sauver d'une éventuelle menace Wraith ? Karola savait que les Anciens n'étaient pas des saints. Loin s'en fallait. Le sort subit par les ancêtres de Zya en témoignait. Elle était curieuse d'aller consulter la base de données des Anciens afin de voir si une quelconque mention à Abeth y était faite et surtout, qu'elle en serait la version. Elle ne remettait pas en doute la parole de la nonne, néanmoins, il était primordial pour elle d'avoir toutes les cartes en mains. Surtout dans la perspective d'une mission sur Abeth.

Au moins, l'attitude de Zya, même si elle demeurait méfiante, montrait que tous les habitants de sa planète ne devaient pas en avoir personnellement après les Anciens. Tout du moins, elle l'espérait. Ce n'était pas vraiment le moment de déclencher un autre conflit avec un autre peuple. Dans tous les cas, elle nota en majuscule sur son bloc-notes de ne pas faire mention des liens que les Atlantes avaient avec les Anciens lorsqu'ils se trouveraient en présence des membres de l'Eglise d'Abeth. Posant son matériel de prise de note sur ses genoux, elle se tourna vers l'alienne.

«Je vous remercie d'avoir été aussi coopérative et précise dans vos réponse, Soeur Lame. Accepteriez-vous que les informations que j'ai recueillies soit diffusées à mes collègues scientifiques ? Certains d'entre eux sont passionnés par l'étude et la connaissance d'autres cultures. Je suis persuadée que tout cela les intéressera. »

C'était bagatelle que de lui demander cela, mais cela faisait partie du protocole. Peut-être Soeur Lame préférait-elle le secret quant à ses origines ? Quelque soit sa décision, elle serait respectée. L'ayant obtenu, elle se leva finalement.

«Si une mission doit être menée sur votre planète, nous serons prudents, de même que nous ferons attention à ne pas dévoiler votre implication. En attendant que mes supérieurs ne prennent connaissance de toutes les informations que vous nous avez transmises, je vais faire le nécessaire pour que vous puissiez bénéficier d'une libre circulation dans la cité. Si vous avez le moindre besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas à me solliciter. »

Zya s'étant montrée tout à fait positive dans son comportement et dans sa coopération, il n'avait pas lieu pour le major de la garder ainsi captive plus longtemps. Elle s'était montrée être une femme de parole, apparemment digne de confiance et pleine de sagesse, autant que Karola puisse en juger d'après ses observations et son instinct, qui ne la trompaient que rarement. Il était d'autant plus que normal de lui rendre la pareille. D'autres questions émergeraient dans son esprit suite à cet entretien et elle ne doutait pas qu'elles auraient d'autres occasions d'y apporter des éclaircissements dans le futur.



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Invité
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Sam 4 Mai - 22:43

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Le professeur Lavoisier continuait à assurer la traduction entre les deux femme avec un professionnalisme déconcertant. La fin de la discutions approchait et sœur Lame s'en rendit compte quand le major posa ses notes pour lui parler. Elle lui demanda même l'autorisation de transmettre les transcription de cette conversation à des personnes qui pourraient être intéressées par tout cela. La jolie blonde se contenta de hausser les épauler en ajoutant d'une voix égale.

- Zya de Britt: Si vous voulez, mais ne serait-il pas mieux que je converse directement avec eux ? Comme nous venons de le faire.

Pure question rhétorique, car il était évident que la réponse allait de soit pour le coup. Cependant, la jolie blonde ne se formalisa pas plus que cela de cette étrange question. Toujours assise sur son lit, la nonne martiale commença à déplier ses jambe pour mettre ses pieds à terre et se lever gracieusement dans la foulée. Le deux femmes se se retrouvèrent debout, presque face-à-face bien que séparées par la table. Le major était un peu plus petite que la sœur écarlate. Lavoisier, qui était encore assis, continuait de traduire ce que l'allemande disait. Malgré la surprise d'entendre la militaire dire qu'ils resteraient discret quand à son implication, Lame ne montra rien. Elle se contente de hausser une nouvelle fois des épaules comme si cela lui était totalement égal. Le major se dirigeait déjà vers la porte de la cellule quand elle lui annonça qu'elle était libre de "vagabonder" dans la cité.

- Zya de Britt: Si je comprends bien, je serai logée ailleurs à partir de maintenant ? S'il était possible d'avoir une vue sur l'extérieur, j'apprécierai.

Le jeune femme blonde dit cela sans malice aucune, le plus naturellement du monde, un peu comme si elle se trouvait à l'accueil d'une auberge. Elle nota aussi dans un coin de sa tête que son interlocutrice se proposait comme référent en cas de problèmes. Même si du point de vue de la nonne martiale, il serait plus simple de parler avec Matthieu Lavoisier pour le moment. Même si elle prenait des cours de langue avec ce charmant monsieur, elle n'avait pas encore la capacité de converser avec les gens de la cité de manière fluide et compréhensible.

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Karola Frei
Major
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Dim 2 Juin - 18:32

Karola Frei
"A votre convenance, après tout, cela sera encore mieux." Répondit Karola lorsque Lame évoqua une rencontre directe avec les scientifiques. Elle nota cela également sur sa feuille, de ne pas oublier de proposer au contingent de savants une entrevue avec l'alienne. Aucun doute qu'ils seraient nombreux à vouloir s'entretenir avec elle.

"Et bien évidemment, je ferais mon possible pour que l'on accède à votre requête." Elle ne considéra pas cette demande comme un caprice, bien au contraire. La blonde se retrouvait séparée de son monde d'origine et allait à présent vivre entourée par des étrangers parmi lesquels elle-même ferait figure d'étrangère. Il était tout à fait normal qu'elle ait voix au chapitre quant à son bien-être dans son nouvel environnement. Soucieuse de cela, Karola œuvrerait de manière à ce que sa requête soit pleinement satisfaite.

Avant de définitivement quitter les lieux, elle se tourna une dernière fois vers Lame et jeta un rapide coup d’œil sur le coin de son bloc-notes où une inscription en ancien littéral était notée. Quelques mots qu'elle avait pris soin de faire traduire à Lavoisier bien avant leur entrée dans la cellule.
"Bienvenue sur Atlantis, soeur Lame." souffla t-elle poliment en inclinant la tête, en espérant avoir prononcé cette phrase convenablement. Elle tourna finalement les talons et quitta les lieux. A présent que toutes les formalités d’accueil et de sécurité été terminées et validées, Karola avait hâte de voir ce dont la nonne était capable, notamment sur le terrain.

[Fin pour Karola, merci pour ce rp !]

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