Des mots et des maux [PV entre Liam et Lame]

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Mer 7 Nov - 15:37

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Tous les gens se trouvant dans la pièce portait le même types de vêtements. Cependant, Lame avait remarqué une infime différence qui portait sur la couleur qu'ils arboraient sur leur tenue. Le traducteur affichait une couleur bleue tandis que les autres "explorateurs" était gris. La femme qui était venue la désarmer aussi était en gris. Par contre, celui qu'elle interpella ne portait pas la même tenue que les autres. Non, il avait une veste rouge carmin. L'homme ne semblait pas avoir d'arme, mais avait en main une sorte de sac. D'autre personnes, qui comme lui, semblaient donner des soin arborait un liseré jaune sur leur uniforme. L'homme se détourna et vint constater la présence de la flèche dans le flanc de la nonne martiale ainsi que l'aspect plutôt superficielle de la plaie qui en découlait. Il semblait prendre des précautions concernant la flèche comme s'il ne savait pas comment s'y prendre pour la retirer. Certainement qu'il ne voulait pas faire de mal à la jeune guerrière. En faisant bien attention à ne pas faire de geste brusque pouvant être mal interprété par les militaires, Sœur Lame prit l’empennage de la flèche dans la main opposée et tira dessus d'un geste sec. Malgré la douleur, elle ne laissa aucune émotion passer sur son visage. Posant son regard acier sur l'homme, elle tendit la flèche à la femme militaire qui se tenait encore près d'eux. Le charabia ambiant n'aidait pas la nonne martiale à comprendre ce qui se passait autour d'elle. Cependant, elle prit le partie de parler à l'homme qui semblait vouloir la guérir.

- Zya de Britt: N'avez-vous pas un endroit plus adéquat pour donner les soins ?

C'était bien peine perdue de tenter de se faire comprendre des étrangers. D'après ce qu'elle avait pu observer lors de sa rencontre avec les explorateurs, un seul sur les quatre parlait une langue proche de la sienne, en tout cas assez proche pour se comprendre. Evidemment, elle chercha du regard le traducteur, mais ce dernier avait déjà disparu dans la cohue qui régnait dans la pièce. Sœur Lame était livrée à elle-même dans un endroit qu'elle ne connaissait pas au milieu de gens ne la comprenant pas. Ce fut à ce moment qu'un type au cheveux blanc arriva pour parler avec celui qu'elle avait identifié comme étant un soigneur. Après quelques mots échangés, le vieil homme se tourna vers la nonne maritale avec un large sourire et se présenta.

- Mathieu Lavoisier: Bonjour ! Je suis le professeur Lavoisier. Je vais vous aider un petit peu pour la communication.

Lame posa un regard neutre sur l'homme malgré sa surprise. Il était agréable de savoir qu'elle pourrait se faire comprendre. L'homme repris la parole rapidement.

- Mathieu Lavoisier: Vous êtes blessée. Il faudrait nous suivre jusqu'à l'infirmerie. Des gardes armés resteront avec nous. Puis, il rajouta sur un ton gêné. Juste par sécurité.

La jeune femme se contenta d'un simple signe de tête pour marquer son assentiment et suivit celui qui serait chargé de la soigner sous le regard et la surveillance de deux militaires. Le vieux bonhomme marchait à côté d'elle et il tenta d’initier la conversation. Tout en écoutant d'une oreille distraite, Lame scrutait celui qui allait se charger de la soigner et elle se demandait bien à quel genre d'homme elle allait avoir à faire. A première vue, il donnait l'image d'un gros ours. Ceci dit, il y avait une lueur de bienveillance dans le regard qui laissait présager que c'était probablement un homme bon.


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Lun 19 Nov - 13:34

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Liam avait été appelé à la porte des étoiles pour intervenir d’urgence. Lorsqu’il arriva, avec sa besace d’infirmier, il vit le retour d’une équipe d’exploration, avec une jeune femme, pégasienne, à en juger ses habits, ne portant pas l’uniforme atlante.

Elle était blessée d’une flèche dans le flanc que l’infirmier alors s’attela à retirer prenant avec une main la tige de la flèche et de l'autre s'appuyant sur son flanc. Il avait déjà retiré plusieurs fois des flèches et en particulier par deux fois avec Ravix et un autre soldat dans toute cette affaire avec Teshara qu'il avait traversé. Cela arrivait souvent, la blessure par flèche. Mais, le temps ou le geste, jugé sans doute trop long par la jeune femme, cette dernière la retira par elle-même, d’un geste sec, et lui adressa la parole.

Liam la regarda comme en deux fois avec une moue de la totale incompréhension du « Hein ? Comment ? ». L’infirmier ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait et n'arrivait pas à capter sa langue. Elle parlait d’une langue qu’il entendait là pour la première fois. Liam passa une main dans ses cheveux et se gratta le crâne dans cette moue. Liam, était un gars, assez expressif, voire très expressif.

« Euh j’vous comprends pas désolé... »

Sans doute, inutile à dire, mais Liam avait trop la parlotte pour ne pas le dire de manière très spontanée.

C’était alors qu’un homme aux cheveux blanc arriva, un, assez vieil homme. Il se présenta à la jeune femme et lui parla dans un langage que Liam ne comprenait toujours pas. Le pompier-secouriste regarda les deux personnes converser avec un sourcil froissé à tenter de capter des mots mais sans succès. Il n’y parvenait pas. Le vieil homme lui expliqua tout un tas de choses que Liam ne comprit pas mais la jeune femme parut se montrer d’accord sans y ajouter une parole. Liam ne s’inquiétait de rien. Il avait eu surtout la simple curiosité d’avoir voulu comprendre et capter des mots. Sans succès.

Liam était en charge d’emmener la jeune femme à l’infirmerie, de la soigner et de checker sa santé. Un militaire amorça la marche et un autre ferma la marche.

La jeune femme était accompagnée par le vieil homme qui entama de nouveau la discussion avec elle. Liam, quant à lui, se préoccupait de sa plaie. Marchant à l’avant, finalement, il se retourna sur lui-même, et, entama une marche de dos, à marcher en arrière, s’adressant au vieil homme, traducteur.

« C’est cool vous parlez sa langue. C’est ouf ! C’est quoi comme langue ? Vous pourriez lui dire de maintenir une main sur sa plaie, s'vous plait ? »

Liam regarda la jeune femme et porta sa propre main sur son propre flanc comme pour lui dire par ce signe et lui montrer de se tenir sa plaie d'une main à faire pression pour ne pas perdre trop de sang. Sous sa veste rouge carmin, il découvrit alors un t-shirt noir, avec une écriture "Star Wars". Liam portait un pantalon d'intervention de pompier et des rangers similaires à celles des militaires mais de pompier. Celles-ci passaient par dessus son pantalon. Liam les portait ainsi par dessus le futal depuis un retour de mission. Il découvrit alors à sa ceinture du même temps, un couteau mais que d'intervention de pompier loin du couteau de combat.

A marcher en arrière comme ça, il percuta quelque peu le dos du militaire qui marchait à l’avant. Liam se retourna alors sur lui. Liam étant grand, il était aussi grand que le militaire. Bien que Liam s’éloigna, ils se retrouvèrent alors là dans un bon face à face direct. Si Liam avait des potes parmi les militaires, ce militaire il ne le connaissait pas. Liam lui lança un large sourire comme en guise d’excuse.

« Faites attention Sandon. » Le militaire parut connaître le bonhomme et son hyperactivité. Il en avait sans doute entendu parler.

« A vos ordres mon colonel ! » Blagua Liam en prenant la voix d’un autre, imitant une voix lambda d’un militaire lambda, comme on pourrait l’entendre dans un film de guerre.

Liam était capable d’imiter des voix masculines, sachant imiter le Capitaine Cahalan notamment mais il n’usait pas n’importe quand de cette voix. Elle était trop précieuse pour ça. Savait-on jamais, il pourrait l’utiliser en filou un jour, en se faisant passer pour lui. Il ne fallait pas alors que trop de monde sache qu’il savait imiter ce militaire là. Bien sûr, le militaire devant lui n’était pas du tout un colonel. Le militaire lui répondit. « On se calme Sandon… On se calme... »

Bientôt, ils arrivèrent à l’infirmerie.
Liam prépara un lit médical pour la jeune femme pour qu'elle puisse s'y installer.



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Sam 24 Nov - 17:21

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Pendant le trajet, le vieil homme à la crinière d'argent prenait le temps de parler avec la sœur comme s'il voulait qu'elle ne se sente pas en décalage ou bien exclue. Puis, celui que Lame avait identifié comme étant un soigneur se mit à marcher à reculons et à parler à Mathieu. Il faisait aussi des gestes qui semblaient être pour elle. Il minait apparemment le fait de presser sa blessure. La jeune femme arqua un sourcil et se mit à détaille rapidement cet étrange énergumène pendant que le vieux bonhomme lui répondait. La tenue vestimentaire du soigneur détonnait par rapport à celle des autres membres de la cité. Lame se demanda pourquoi il pouvait se permettre un tel écart vis-à-vis des autres habitants des lieux. Elle fut quelque peu intriguée par ce vêtement où on pouvait deviner une écriture d'un langage qui lui était inconnu. Sa dégaine débraillée n'empêcha pas d'entre-apercevoir un couteau à la ceinture du jeune homme pendant qu'il conversait avec le professeur Lavoisier.

- Mathieu Lavoisier: Il n'y a rien d'extraordinaire en ce qui me concerne. C'est de l'Ancien, une langue assez proche du latin. Cela fait de nombreuses années que je maîtrise ce langage jeune homme. Il marqua une pause tout en jetant un coup d’œil sur la jeune femme. Quoiqu'elle parle une variante de cette langue. Après tout, ce n'est pas étonnant, c'est le lot de toute langue vivante comme on peut le constater sur terre. Prenons l'exemple du français que l'on parle en France, en Belgique ou même au Québec et vous comprendrez certainement les similitudes et différences qui existent entre l'Ancien que je parle et sa langue.

Il ponctua sa phrase par un haussement d'épaule et un large sourire aux lèvres. La nonne guerrière en profita pour demander au traducteur de faire passer un message au jeune homme énergique qui lui faisait face. Cependant, elle fut interrompue quand ce dernier rentra en collision avec le militaire qui ouvrait la voie. L'échange qui s'en suivit montra la différences qui existaient entre lui et les autres. Le militaire semblait exaspéré et parlait d'un ton sérieux. De son côté, l'air goguenard et les simagrées du soigneur montrait qu'il ne semblait pas prendre les choses sérieusement. Il restait peu de distance à couvrir pour atteindre le lieu que le vieil homme appelait infirmerie. Une fois à l'intérieur, l'homme à la veste rouge se mit à préparer un lit sous le regard perplexe de la jeune femme. Elle n'était pas habitué à ce genre de procédure pour les soins. Chez elle, on avait recours à une lame de couteau désinfectée à l'alcool et chauffée à blanc pour les blessures bénignes comme celle qu'elle avait à son flanc. Le plus sérieusement du monde elle se tourna vers le dénommé Lavoisier pour lui parler.

- Zya de Britt: A quoi va servir cet étrange lit ? Marquant une légère pause. Je préfère me vider de mon sang plutôt que de faire des choses que ma morale réprouve.

Le regard circonspect, Lame regardait le jeune homme préparer ses affaires en prévision des soins à fournir. Mathieu Lavoisier eut bien du mal à retenir un petit rire à la réflexion de la jeune femme et entreprit de traduire immédiatement la réflexion de la jeune femme au pompier secouriste.


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Mer 20 Fév - 23:34

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Des Mots et des Maux


Le traducteur de la jeune femme répondit à Liam à propos du langage ancien. L’inculte infirmier ouvrit un peu les lèvres, et leva un peu le menton, comme saisi par la connaissance.

Liam n’avait jamais appris un seul mot de latin et en avait à peine entendu que dans des films, le pompier ayant quitté assez tôt l’école, dès que cette dernière n’était plus obligatoire et qu’il put se faire recruter en caserne. Il sourit, avec tendresse, à ce que le vieil homme maîtrise ce langage depuis des années. Le concept d’apprentissage sur une longue période, était, pour Liam, plus que très compliqué à comprendre et tout autant plutôt impressionnant à ses yeux. L’homme devait être terriblement studieux, studieux et patient. Liam ne parvenait même pas à se concentrer 10 minutes sur un bouquin !

« Le latin… »
Acquiesça-t-il sur un ton de voix bas, comme en aparté.
Le vieil homme lui expliqua qu’elle en parlait une variante.

« C’est vrai ce que vous dites ! Je parle un peu le français québécois. Je suis canadien. »
Dit-il enthousiaste, confirmant là, jeunot, qu’il y avait bien différents français de la langue française. Il paraissait évident que cela était vrai, ce que le vieil homme disait, vu sa palpable érudition, mais le ton de Liam était sur cette espèce de révélation, du, "Ah mais oui !"

« Et c’est dur à apprendre, le latin et l’ancien ? »
Demanda-t-il curieux.
Il ne connaissait pas du tout le niveau de complexité de ces langues. Liam était assez curieux comme gars. Mais, cela étant dit, il y avait de fortes chances que jamais il ne parvienne à apprendre une langue comme le latin ou l’ancien. Il n’était pas du tout assez patient pour cela.

« Il y a-t-il des gros mots en ancien ? »
Demanda-t-il soudain, et très enthousiaste à l’idée de savoir.
Il s’adressait à un aîné, cela était peut-être un peu déplacé, mais il sentit un bon feeling avec cet homme, et, alors, il osa. En plus, Liam osait beaucoup comme gars. L’infirmier adorait apprendre les gros mots des langues du monde entier. Il en avait appris en français et en portugais sur Atlantis, à côtoyer des militaires. Il adorerait connaître des gros mots en ancien ! Ce serait tellement stylé !

Et puis, une fois à l’infirmerie, Lavoisier lui traduisit ce que la pégasienne lui dit soudain à observer l’infirmier préparer le lit. Liam, qui avait tendu l’oreille, toujours cherchant à guetter des mots, presque d’en l’envie d’au moins en apprendre un, d'en piquer un sur le vif à la jeune femme, éclata de rire, très spontanément.

Il s’adressa à la jeune femme,
« Vous’ en faites pas, vraiment pas ! »
Rassura-t-il avec un non de la tête.
Le ton de sa voix sonnait avenant et rassurant.

Il pointa son regard, de deux doigts vers ses yeux, puis, désigna des lits plus loin des doigts encore, invitant la jeune femme à regarder alors. On voyait d’autres personnes sur des lits médicaux, qui se faisant soigner, bien qu’en ce jour, l’infirmerie était assez calme.

Liam revint vers elle et osa lui tapoter légèrement le bras pour l’interpeller. Il ne savait si c'était risqué ou non, après tout, la jeune femme accompagné par un militaire en prime du traducteur, mais c'était le genre de Liam que de peu se soucier de tout cela.

De là, il lui désigna les instruments à côté du lit médical, où, on voyait du matériel médical d’appoint, dont des matériaux peut-être peu familiers pour elle comme du désinfectant, mais aussi, des bandages et ciseaux, que pas mal de pégasiens connaissaient de ce que Liam avait pu remarquer.

« Si voulez bien vous allonger, je vais soigner votre blessure par flèche ! »
Dit-il avenant et présenta-t-il le lit d’un geste sur un geste d’invitation.
Il pourrait ainsi, désinfecter sa plaie, puis lui faire un bon bandage.


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Ven 22 Fév - 10:51

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Sur le coup, le professeur Lavoisier n'avait pas répondu au pompier-secouriste. Il fallait dire qu'il y avait tellement de choses à faire en même temps qu'il semblait au scientifique plus important d'accorder toute son attention à la jeune femme blonde. Devant sa réaction de Lame en entrant dans l'infirmerie, le vieil homme eut un sourire amusé. La traduction eu presque le même effet sur l'irrévérencieux secouriste. Le jeune homme prit même les devant en mimant de regarder autour d'elle afin de constater que les lits servaient à accueillir les blessés et à rien d'autre. Quand Liam s'approcha pour toucher le bras de la jeune femme, le professeur Lavoisier eut à peine le temps de lui dire que c'était une mauvaise idée.

- Mathieu Lavoisier: Ne faites pas ç....

Trop tard ! D'un regard sombre, la nonne martiale fusilla l'infirmier en l'attrapant à la gorge et serrant particulièrement fort. Il était inimaginable de penser qu'une frêle jeune femme pouvait faire preuve de tant de force. Le ton de sa voix était froid et particulièrement dur.

- Zya de Britt: On ne me touche pas sans mon autorisation.

Le vieux scientifique s'empressa de convaincre la jeune femme de relâcher sa prise. La garde commençait déjà à brailler en pointant son arme sur le guerrière écarlate. D'un geste plein de dédain, elle repoussa Liam et observa avec une morgue certaine le militaire qui la tenait en joue. Pendant ce temps, Matthieu Lavoisier tentait de calmer tout le monde afin que la sérénité revienne. Il fallut cinq bonnes minutes avant que la tension ne retombe véritablement. Là, la pompier-secouriste se mit à indiquer le matériel de soin à la jolie blonde pendant que le scientifique en linguistique et archéologie n'explique les choses à cette dernière. Il prit même beaucoup de précaution pour expliquer à la nonne martiale que le jeune infirmier allait devoir la soigner et donc certainement la toucher afin de pouvoir officier correctement. D'un simple signe de tête, la jeune femme montra son accord pour une telle opération et retira difficilement son plastron en cuir écarlate afin de présenter sa blessure. Tout autour de la plaie, la teinte violacée de la peau montrait bien qu'il avait autre chose que cette blessure bénigne. Pendant ce temps, Lavoisier tenta de répondre à certaines interrogation de Liam.

- Mathieu Lavoisier: Pour vous répondre jeune homme, comme c'est une langue morte sur Terre, c'est certainement plus compliqué à apprendre. Ici, c'est une langue vivante, donc probablement plus facile puisque praticable. Ensuite, il existe quelques gros mots. Je doute que ce soit ce qu'il y ait de plus important à apprendre.

Jetant un coup d’œil à la jeune femme, il fut quelque peut effaré par la couleur que prenait sa peau autour de sa blessure. Le vieil homme la questionna sur son état de santé avec de l'inquiétude dans la voix. Il semblait sincèrement intéressé par l'état de santé de la nonne guerrière et cela interpella cette dernière qui répondit avec calme.

- Zya de Britt: Ce n'est rien. J'ai juste quelques côtes cassées. Cela provient du combat au cours duquel j'ai reçu cette blessure par flèche.

Le scientifique s'empressa de traduire aussitôt cette information à l'infirmier ne sachant pas si cela allait avoir un impact ou pas sur la façon d'aborder les soins qu'il allait prodiguer à la jeune femme. Le vieux bonhomme était admiratif devant le flegme de la jolie blonde. Elle ne montrait pas la gène et les douleurs dont elle était affligée par sa blessure. Cela lui était arrivé une fois et se souvenait parfaitement du terrible handicap que cela avait représenté dans son quotidien. La voir se tenir si droite, ne pas se plaindre à chaque mouvement et plus encore pouvoir faire preuve d'une telle fougue comme lors du clash avec l'infirmier quelques minutes plutôt, Lavoisier était admiratif et se demandait si cela relevait de sa formation, de sa culture, de sa volonté ou bien juste de sa composition.


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Ven 22 Fév - 14:42

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Des Mots et des Maux


Trop tard !

La gorge de Liam, fut saisie soudain, attrapée et serrée fort, d’une force plutôt impressionnante, dénotant par rapport à la carrure de la jeune femme, mais cette dernière avait après tout retiré d’elle-même sa flèche. Liam pouvait se douter un peu qu’elle faisait partie des guerrières de ce monde.

A cette prise, des traits de visage de l’infirmier, il se dévoilait un manque d’air s’annonçant. L’homme habitué aux situations extrêmes n’allait pas en rester très marqué, mais sur le coup, la prise ne pouvait que le marquer, du manque d’air et de la peau qui rougit.

A ce que la jeune femme le repousse enfin, Liam ne put avoir qu’une toux, très forte, et se courber, sur lui-même, puis, chercher à reprendre sa respiration, pour finir par reprendre sa respiration. Il avait viré dans le rouge, puis la pâleur, avant de revenir à ses couleurs.

Dans la récupération, encore courbé sur lui-même, il leva et ouvrit la main comme pour dire « c’est rien c’est rien y’a pas de mal ».
Le pompier avait pu en voir des vertes et des pas mures sur Terre n’étant intervenu que rarement dans des situations peu tendues et bien au contraire. Et puis, de certains diraient, il l’avait cherché. Et, peut-être même, qu’il le cherchait. Liam était très insouciant comme gars, casse-cou, spontané, et, très peu prudent, vraiment très peu. Le pire alors, c’était qu’il n’allait pas vraiment tirer leçon de cela de manière générale. Il allait toutefois retenir pour elle : ok, on ne la touche pas sans autorisation !

Le traducteur communiqua à la jeune femme, et, un certain bout de temps, ce qui laissa le temps à Liam de bien reprendre sa respiration, de retrouver ses esprits, et, de se remettre dans une dynamique des soins. A son profit, du genre sportif, sa condition physique de coureur l’aida un peu à se remettre. Il se demanda si, du coup, elle n’allait pas demander un autre infirmier, ce que Liam ne prendrait pas mal, le principal c’était que le patient soit soigné, et, au cas où, le matériel serait d'ores et déjà prêt pour prendre le relais pour.
Mais, du signe de tête de la jeune femme que l’infirmier perçut, elle parut donner son accord. Elle retira même son plastron de cuir et présenta sa blessure que d’abord Liam ausculta que du regard. Ce n’était pas du joli-joli, la plaie s’accompagnant de maux bien moins bénins que l’on aurait pu pressentir de prime abord, avec d’importantes ecchymoses tout autour de celle-ci.

Liam revint du regard à Lavoisier qui lui répondit sur ses questions.

« Oh, vraiment ? »
Répondit-il pour les gros mots. Il toussa un peu à reprendre parole.

Liam trouvait que les gros mots avaient leur charme à eux, faisant partie d’une langue au même titre que les autres. Ce qu’il adorait aussi, c’était les argots, qui dévoilaient des choses sur une culture voire une culture dans une culture, du moins à son goût. Peut-être parce que, c’était des mots, chargés en matière émotionnelle, et Liam était un émotif, sensible aux émotions. Les gros mots, du moins pour Liam, avaient quelque chose d’instinctif, de brut, et, d’émotionnel. Mais, loin de l’érudition, il s'interrogea plus qu'autre chose, et, resta jeunot et dans la suspension. Peut-être, des mots trop intimes et intimistes.

Liam put voir que la pégasienne s'adressa au scientifique. Ce dernier lui traduit aussitôt qu’elle pensait avoir les côtes cassées à cause du combat qu’elle avait mené en prime de sa blessure par flèche.
Une information très importante.

« Mh ah je vois ! Je vais soigner sa blessure en y faisant attention. »
Acquiesça-t-il et rassura-t-il l’homme.
Liam avait l’air confiant à le dire et le certifier.

Il lui faudrait être tout particulièrement délicat, pour ne pas toucher ses côtes si ces dernières étaient cassées, pour ne pas lui faire mal et empirer les choses à ce niveau là. Il ne fallait trop sans faire quant à cela : Liam avait d’un côté la chance d’avoir eu une formation de pompier qu’il allait pouvoir mettre à profit. Il avait eu l’habitude de palper des accidentés en faisant très attention.

« Une fois que je l’aurai soigné, par contre, ce serait bien qu’elle reste un peu ici. Je n’ai pas le gène des anciens pour utiliser le scan médical ni les compétences requises pour lui faire faire passer une radio et la lire mais je vais prévenir qu’on lui fasse un scan par prévention pour vérifier un peu tout ça. Juste au cas où. Il faudra qu’elle se repose après les soins !

Ça ira.
» Finit-il sur un sourire.

Dit-il plus sérieux. Lorsqu’il s’agissait de soigner, Liam prenait un ton professionnel. Rassura-t-il aussi, Liam, toujours du genre à avoir un mot rassurant, à rester encourageant. Et puis, vu qu’elle avait pu retirer d’elle-même la flèche d’un coup d’un seul, pu marcher seule jusqu’ici sans montrer ni faiblesses ni séquelles, et serrée sa gorge comme pas deux avec marque encore à son cou, Liam ne se faisait pas trop de soucis, mais bon, il valait mieux prévenir que guérir comme on disait, à faire vérifier juste un peu ses côtes tout de même.

« Bon, alors, je vais vous toucher alors, si vous me l’autorisez ! »
Dit-il, d'un ton très avenant et de son enthousiasme habituel très spontané.

Il s’assit à l’ouvrage, près du lit médical, pour prodiguer ses soins à la jeune femme.

Il commença à nettoyer la plaie d’abord, pour ensuite la désinfecter. Il tâcha de ne pas trop appuyer sur sa plaie. Liam était de toute manière un infirmier plutôt doux et efficace à l’œuvre. Il avait aussi sa dextérité, que l’homme passait son temps à aiguiser comme on aiguiserait une lame. Les premiers soins restaient sa spécialité, et, s’il en avait bel et bien qu’une, c’était celle-là.

Peut-être que, ce serait le bandage qui serait un peu plus galère, mais l’infirmier ferait attention et prendrait, contrairement aux apparences, le temps nécessaire, parce que le corps était précieux, et cela restait indéniable pour l'infirmier. Par précaution, il n’appliquerait rien encore pour les ecchymoses, pour ne pas déranger ses côtes plus que inutilement. Le pompier avait été habitué plus d’une fois à transporter des personnes en veillant à ne pas les brusquer pour ne pas risquer des paralysies ou ce genre de choses lors d’accidents.

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Dim 3 Mar - 14:38

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Le vieux bonhomme et le jeune imprudent parlèrent un peu avant que l'attention de Matthieu ne revienne sur la jeune femme. Rapidement et sur un ton plutôt chaleureux, il expliqua ce qui allait se passer. L'infirmier lui donnerait les premier soin pour sa blessure par flèche, mais il faudrait attendre un peu qu'une autre personne plus compétente vienne la voir pour faire une radio. La nonne martiale ne comprit pas le sens de ce mot et l'incrédulité qu'afficha son visage devait être comique puisque le scientifique se fendit d'une explication avec un léger sourire aux lèvres.

- Mathieu Lavoisier: Une radio, c'est un moyen de voir ce qui se passe dans votre corps au niveau des os. Cela grâce à un machine.

Bien que comprenant l’explication, la jolie blonde avait bien du mal à se représenter cette machine et surtout son mode de fonctionnement. A sa connaissance, le seul moyen de voir dans le corps, c'était de l'ouvrir. Ceci dit, ce peuple étrange avait des objets extraordinaires à leur disposition et parlait souvent de chose qu'elle ne connaissait pas. Probablement que cette machine était une de leurs inventions. Quelque peu dubitative, elle fit un léger signe de tête au professeur Lavoisier pour montrer qu'elle avait compris. Puis, l'homme qu'elle avait saisi à la gorge commença à observer de loin sa blessure tout en prenant en compte les informations que le vieil homme avait traduites. Après que l'infirmier eut exprimé ses intentions et qu'elles furent immédiatement traduite, l'écarlate se concentra sur sa respiration. Au contact des instruments du secouriste, la peau tressauta en réaction. Cependant, la jeune femme ne montra aucun signe de douleur ou autre. Elle resta concentrée sur sa respiration afin de se vider l'esprit des parasites pouvant la conduire à penser douleur. L'homme fit preuve d'une certaine douceur, mais la none martiale que c'était probablement la partie la plus simple des soins et que cela se corserait au moment se faire les bandages notamment afin de réduire ses fractures aux côtes. Le scientifique tentait de parler afin de changer l'esprit de la jeune femme et il posait de nombreuse question sur son monde, sa culture et autre. D'ailleurs, dans la foulée, il traduisait la conversation afin que tout le monde puisse en profiter.

- Zya de Britt: Abeth est un monde mourant professeur. La glace gagne du terrain sur nos terres. D'ici deux siècle, nos scientifiques estime que l'on aura disparu. Seul la lune rouge nous permet de résister jusqu'à présent, mais elle est sur le déclin. De nombreux peuples se partages les terres viables et cela créé des tensions qui se terminent souvent en conflit armé. Avec mes sœurs, nous nous assurons que le mal reste hors des frontières impériales. Nous chassons les hérétiques et les païens afin d'assurer aux impériaux l'espace vital dont ils ont besoin. Parfois, nous nous aventurons sur la banquise pour traquer pillards et autres ennemis de l'Empire. C'est d'ailleurs comme cela que je me suis retrouvée à arpenter les couloirs d'une cité des Anciens en ruine et croiser l'un de vos soit disant groupe d'explorateurs.

Le sous-entendu sur le fait qu'elle ne croyait pas en l'aspect explorateur des gens qu'elle avait croisé là-bas était parfaitement audible. Les tactiques militaires employées ainsi que l'armement lui faisait plus croire à des militaires qu'autre chose. Le fait de parler tout en se concentrant sur sa respiration lui permis de passer outre les douloureux élancements provenant de ses côtes même si l'infirmier faisait preuve d'une certaine douceur.


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Jeu 11 Avr - 12:46

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Alors que Liam soignait la none guerrière, Lavoisier traduisit la conversation. Zya venait d'un monde, semblerait-il, de glace, et mourant, de sa lune rouge en déclin, en guerres civiles, la pégasienne étant des guerriers garantissant l'ordre d'un Empire. En pleine mission, dans une cité des Anciens, de là elle avait rencontré les atlantes, dont elle semblait ne pas croire à ce qu'ils ne soient que des explorateurs.

J'ai terminé.

Annonça Liam autant à la pégasienne qu'à Lavoisier, finissant par adresser un regard au vieil homme.

Liam revint du regard à la none guerrière. Il était facile de deviner que les atlantes avaient dû explorer la cité des Anciens pour en apprendre plus sur le peuple voire pour y "récupérer" des ressources nécessaires à la survie énergétique de Atlantis.

Ce n'était pas à lui de dire quoi que ce soit sur le sujet. En infirmier, il n'avait pas la prérogative du diplomate.

Ouep, c'est triste mais, on explore rarement des terres en paix, même dans la galaxie... alors...

Liam se contenta-t-il de dire. Il haussa comme un peu les épaules là-dessus mais lui adressa un sourire assez tendre, presque désolé. Déjà que sur Terre, et que, probablement, sur toutes les planètes, on se frittait, alors, dans la galaxie, se balader sans armes, cela relevait de l'utopie, et c’était bien dommage. A force, peut-être que Liam ressentirait de la désillusion.

Fin pour Liam


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