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Un coin de verdure sur un monde bleu [Hailey Spalding - Aiden Ford]

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Hailey Spalding
Caporal
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√ Arrivée le : 09/09/2018
√ Date de naissance : 25/08/1992
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Jeu 13 Sep - 22:15

Hailey Spalding
Un coin de verdure sur un monde bleu

Deux années se sont écoulées depuis que j’ai posé les pieds pour la première fois sur le sol d’Atlantis. Je me souviens encore de l’excitation que je ressentais à l’époque à l’idée de me trouver sur une autre planète, dans une autre galaxie. Tout semblait différent et pourtant familier. La cité des anciens me paraissait merveilleuse, démentielle ; aujourd’hui je crois que j’étais bien en-deçà de la réalité. Elle regorge de tellement de recoins, de secrets encore si bien gardés que je ne serais pas surprise de découvrir, au détour d’un couloir dans lequel nous serions passée mille fois, une porte menant à une armurerie, de nouvelles armes défensives, des merveilles nées de la technologie des Anciens ou des bains.

S’agissant des habitants d’Atlantis, chaque jour m’en apprends un peu plus, sur leurs rêves, peurs, espoirs, intelligences, stupidités… Certains ne sont rien de plus que des geignards. Pourquoi faire les choses avec le sourire lorsque l’on peut se plaindre de ses supérieurs qui vous demandent simplement de fermer votre boîte à fromage moisie et faire votre boulot ? Vous pensez à quelqu’un en particulier ? Ils sont hélas nombreux. Heureusement il y en a qui se plaignent au début puis mettent la machine en route et vous trouvent la petite solution qu’il vous fallait et il y aussi, ce que j’estime être la majorité, qui ne vous lavent pas les ovaires (vous avez déjà vu une fille se faire casser les couilles ? Moi pas), vivent leur petit bout de vie et participent à La Mission. Et à côté de cela, y a ce type qu’il me faut aller repêcher sur le continent à bord d’un joli petit jumper, qui manque cruellement de fantaisie sur la carlingue, Aiden Ford. Je ne lui ai jamais parlé très longtemps, trois mots au détour d’un couloir tout au plus. On le dit dingue, j’ai jamais vraiment cherché à savoir si c’était vrai. C’est pas qu’il m’effrayait, que je ne voulais pas être vue avec un dingue car de ça je m’en moque royalement. Non, c’est simplement que sortie de mes occupations de geeks à savoir faire joujou avec les drones depuis le siège (t’as l’air gland quand t’es pas foutu de te servir d’une arme pendant une bataille), avec de bons vieux drones depuis la cité, le continent ou sur un monde et essayer de concevoir un prototype avec des pièces récupérées de-ci de-là je n’ai pas le sentiment d’avoir fait grand-chose pendant ces deux années. Y a bien eu quelques missions, ça c’est certain. Personne ne saurait y échapper éternellement de toute façon et ce serait se priver d’une occasion unique que d’aller se cacher au fond d’un placard à balais -surtout que l’on peut tomber sur des scènes traumatisantes dans ces petites pièces- dans l’espoir que l’on parte sans vous.

Bref, je me suis donc mis en route, un peu en retard parce que j’ai pris une branlée à l’entraînement, que je me suis disputée si violemment avec la machine à café que j’ai réussi à me parfumer avec, que j’ai pris un peu mon temps pour me changer et pour me rendre aux Jumpers. Au moins je suis présentable, c’est plus sérieux. Pantalon gris, chemise noir, veste en cuir d’exploration (que j’apprécie assez), de bonnes vieilles rangers cirés avec amour (et non pas au crachat pour les lustrer !) ; une mise sobre et classique qui me convient plutôt. Par prudence, j’ai pris mon couteau de chasse, un couteau de combat, un couteau pliant que je cache dans ma botte (yep, la planque classique) et un colt 1911. C’est mon équipement minimal en quelques sortes, celui que j’essaie d’avoir toujours à porter de mains. Y a pas de raisons pour que j’ai des problèmes mais ne dit-on pas que prudence est mère de toutes les vertus ?

Le vol en lui-même a été tranquille. Je me suis même risquée à faire un bout de trajet sous l’eau, à faible profondeur. J’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner mais je suis très vite remontée ; j’avais déjà assez perdu de temps. Lorsque je suis arrivée au point de récupération, le vent commençait à souffler, non sans force mais rien d’inhabituelle ni même dangereux. Disons qu’il décoiffait et dérobait les chapeaux sans mal. L’herbe, qui ployait déjà sous le vent, s’est couchée pour former un tapis vert et moelleux à ma navette dont je coupais aussitôt les moteurs puis aller ouvrir le sas arrière.

Je ne voyais nulle part le sieur Ford, sans doute à l’ombre des arbres qui ne se trouvait qu’à quelques minutes de marche depuis ma position, au sommet d’une butte qui méritait à peine le nom de colline. C’est assez surprenant d’ailleurs, j’ai presque l’impression de voir un paysage terrien quand je contemple la nature lantienne. Dans les lointains, je pouvais apercevoir la mer, tâche bleu embrassant le ciel à l’horizon et plus proche une plaine sans grand relief, entrecoupées parfois de champs de culture athosien. Le coin était calme, agréable, parfait pour un piquenique mais j’étais là pour récupérer quelqu’un et une blague pourrie me vint à l’esprit alors je pris ma radio, me mit sur la fréquence de Ford et balança de ce ton si sérieux que je sais si bien prendre et qui est tel que l’on oublie aisément que ce n’est qu’une bête plaisanterie :

// Hey, ici le livreur de pizza. J’attends devant votre porte avec une trois fromages ! //

C’est pas la meilleure de l’année. Je ne sais même pas s’il aime ce parfum mais qu’importe : je suis tout de même contente de moi. Oui, il m’en faut peu pour être heureuse. Plus qu’à attendre une réponse que j’espérais ne pas devoir tarder. En attendant, je passai ma main dans mes cheveux, frottant le cuir chevelu, ébouriffant ma tignasse en parcourant le paysage du regard, tentant de me rappeler ce qui avait pu conduire ici Ford. On me l’avait dit et j’ai oublié, pas un truc que je mentionnerai sans rechigner dans un rapport de mission ! Enfin, après tout, il n’y avait pas mort d’homme et avec un peu de chance ça me reviendrait avant que quelqu’un ne me pose la question.

Quelques minutes devaient s’être écoulées quand je décidai que faire le pied de grue près de la navette, en plein soleil, n’avait rien d’agréable et que je me décidai à remonter à bord, prendre une gourde et m’asseoir sur le bord, fixant le paysage en dégustant un cru qui avait de la bouteille (de l’eau quoi) et un peu de chocolat noir qui avait commencé à fondre dans la poche du blouson. Mais ce dont j’avais envie c’était d’une tarte tatin, avec de bonnes pommes et un peu de crème ; on aurait dit une envie de femme enceinte, s’en était qu’une comme on en a souvent dans la vie. Un instant, j’ai même regardé vers le cockpit, posé le regard sur mon sac où m’attendait ma tablette et mes notes sur les différentes technologies que je risquai fort de rencontrer dans la galaxie de Pégase : celle des anciens, celle des wraith, des peuples connus de Pégase et évidemment la technologie terrienne. Beaucoup de domaines m’échappent, mais je suis déjà contente de comprendre plus que monsieur tout le monde quand il s’agit de bidules qui font « bip bip tut tut » et parfois « boom ». Toutefois je ne me suis pas immédiatement précipitée dessus ; je venais d’arriver alors je pouvais bien attendre dix minutes sans rien faire, surtout avec une bonne demi-heure de retard.
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Lun 17 Sep - 23:37

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Normalement j'étais parti pour une petite rando sportive, mais j'ai croisé un botaniste qui me voyant en tenue de sport, s'est demandé, et à moi aussi d'ailleurs, si par un heureux hasard je n'irais pas sur le continent. Se faire passer pour un type normal ça a des inconvénients que j'avais oublier durant mes années d'errance. Mon psy m'a recommandé d'aller vers les autres,de ne pas craindre d'attaques imaginaires donc je lui ai sourit et lui ai répondu oui. Lui aussi a souri, et parut soulagé. Il me sortit une liste sortie d'imprimante il y a peu. Dessus on trouvait des prélèvements à faire parmi, plantes, lézards, moisissures et autres bizarreries de têtes d'œuf. On me fournissait les boîtes de Pétrie et autres ustensiles pour faire mon office. Il y avait aussi de jolies images pour illustrer le nom du spécimen recherché.

Donc j'ai pris le jumper qui fait la navette vers le camp athosien et suis parti du village pour crapahuter pendant des heures. Vers la fin de la journée le sac pleins de spécimens pour les scientifiques je suis revenu vers le bord du continent. J'ai contacté le poste de contrôle pour qu'on vienne me récupérer. On m'indiqua un point de rendez-vous et je n'eu plus qu'à m'y rendre tranquillou ! Comme j'avais de l'avance je suis grimpé à un arbre, et j'ai attendu. J'ai dû m'endormir car c'est la radio qui m'a réveillé ! Le pilote, pardon ! La pilote signalais que les pizzas allaient refroidirent. Une marrante ! Chouette ! je décidais de lui faire une blague à mon tour et descendit comme un ninja de ma cachette. et m'approchant en douce, j'observais ma sauveuse : belle femme métisse, sportive je dirais, et pas farouche on dirait vu son message. Je la vis retourner dans le jumper et ressortir une bouteille en main et tranquillement, se boire une longue gorgée.

Je m'approchais d'elle et, arrivé à sa hauteur :

" Trois fromages ? Chouette ! J'adore ça ! Comme j'ai faim, merci d'avoir pensé à un dérivatif à la chair humaine, j'aurais pas à vous bouffer Caporal !"

J'étais curieux de voir sa tête, pour la surprise d'abord et pour l'idée que j'aurais des instincts nourriciers hérités de mon "traitement" à l'enzyme wraith durant des années !


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Hailey Spalding
Caporal
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Mar 18 Sep - 15:06

Hailey Spalding
Un coin de verdure sur un monde bleu

Je venais tout juste de me poser sur la rampe du jumper et savourer une longue gorgée d’eau quand j’entendis des pas s’approcher de moi, puis une voix qui s’élevait pour me répondre avec un humour certain :

« Trois fromages ? Chouette ! J’adore ça ! Comme j’ai faim, merci d’avoir pensé à un dérivatif à la chair humaine, j’aurais pas à vous bouffer Caporal ! »

C’était vraiment le type de sottises que j’aurais répondu si l’on m’avait fait la même plaisanterie. Ce Ford -impossible de ne pas le reconnaître maintenant que je l’avais devant moi, en chair et en os- était décidément bien différent des racontars qui fleurissaient à son sujet. Il me paraissait encore plus appréciable que l’autodérision ne semblait pas le déranger, ce qui ne faisait que me motiver à poursuivre dans la plaisanterie.

« Ah ? Je croyais que vous seriez plus attirée par l’idée de me vider de mon énergie ! ».

Oui, me surprendre et me désarçonner c’est compliqué. Je trouve toujours un truc à répondre. J’avais une très bonne idée de ce qu’il avait en tête et je répondais donc, sur le même ton, lui laissant le choix de l’interprétation. Me vider, certes mais comment ? Maintenant que j’y repense, je m’aperçois que si je pensais surtout à vider dans le sens m’épuiser, l’on pouvait y voir des allusions digne d’une chienne en chaleur ! Mon style ? Pas vraiment. Après, c’était une plaisanterie. Il le comprendrait sans doute et sinon…Eh bien je trouverais quelque chose à répondre !

Pendant un instant je pris un air légèrement dubitatif, me prenant à espérer qu’il plaisantait vraiment sur sa faim car à part des barres énergétiques et du chocolat, je n’avais rien. Toutefois, très vite, je retrouvai mon air enjoué et mon grand sourire ; pas question de paraître une proie facile ! Sans plus attendre, je me relevai, ramassant au passage les bricoles que j’avais pu sortir et, non sans prendre le temps de détailler l’ex-soldat accro à l’enzyme, je retrouvai un semblant de professionnalisme en lui demandant :

« Caporal Hailey Spalding. Nous pouvons partir quand vous voulez ! Je suis désolée, je n’ai que de l’eau, des barres énergétiques et du chocolat pour faire un casse-croûte ! Ou donner un peu de goût à ma bonne chair ! » quelques secondes plus tard j’ajoutai « Et mes excuses pour mon retard. ».

Cette situation avait un je ne sais quoi d’inhabituel et il me fallut plusieurs secondes avant de comprendre ce que c’était : Aiden Ford, ce beau lieutenant noir qui carburait jadis à l’enzyme wraiths, était plus gradée que moi et pourtant l’on plaisantait comme si de rien n’était. Où était ma politesse ? Et surtout pourquoi je reste persuadée que me remettre à lécher des pompes (j’écris ça mais c’est un autre mot qui m’est d’abord venu) était idiot et inutile. Un de ces jours, il faudrait que je fasse quelque chose pour ce petit souci de politesse d’ailleurs mais je ne suis pas très chaude pour la psy. Je lui dirais quoi d’ailleurs ? « Coucou, dîtes y paraît que je suis trop polie. Vous pouvez m’aider ? » ? C’est super bizarre, rien que d’y penser ! Et puis pour le moment, j’étais bien avec ce comparse décalé du Cosmos. J’y pense, il pourrait être intéressant de lancer un concours de vannes avec lui devant un public. L’on pourrait faire notre marché en même temps comme ça !

J’attendais donc sa prochaine répartie. Je n’avais pas d’heure fixe pour rentrer et je n’étais absolument pas pressée. En fait, l’on pourrait se poser peinard dans un coin que je ne trouverais rien à redire. Evidemment il vaudrait mieux pour mon matricule que je ne revienne pas à la nuit tombée. Monopoliser un jumper par caprice personnelle, je ne suis pas sûre que ça passerait chez les huiles.
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Jeu 20 Sep - 14:00

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La très belle femme que j'avais devant moi ne se démonta pas et me fit une réponse dont certains pourraient faire des phantasmes nocturnes (amis boutonneux s'abstenir !). Quand des nouveaux militaires débarquent j'aime bien consulter leur dossier? Surtout la partie Opinion de la hiérarchie sur le comportement de l'élément cité, et le rapport du psy. Là on disait que Spalding est du genre respectueux, voire obséquieux, bon qui ne l'est pas en début de carrière ? Le psy relevait que les camarades du Caporal Spalding ont tous une excellente opinion de son caractère : le soldat est du genre qui adore les blagues. Donc je ne me fais pas d'idées fausses, et surtout que ma grand-mère ne m'a pas élevé comme ça ! Je cru voir qu'elle aussi réalisait la portée de ses paroles car soudain elle reprit un semblant de discipline, avec deux ou trois petites vannes pour dire que la vanneuse ne s'est pas encore effacée devant le bon petit soldat !

" Pas de soucis Caporal ! Je ne suis pas non plus en mode casse-couilles du livret militaire ! Et ma grand-mère m'a toujours dit qu'avant de vider l'énergie d'une belle femme, fallait l'inviter à diner et attendre le troisième rencard !"

Elle rangeait son petit pique-nique, s'excusant de n'avoir rien amener à manger en fait. Obséquieuse oui, je dirais presque inquiète de mal faire ou dire. Contraste saisissant avec ses blagues. Moi j'avais certes mes boîtes et mes brassées de spécimens insectes et végétaux mais j'avais aussi un cochon sauvage de 10kg, que j'aurais échangé au village athosien contre des bricoles. il y a assez de viande pour que je puisse en faire une petite portion de viande pour deux. Je pose mon trophée au sol et met la main a la pâte pour ranger un peu ce que le Caporal à sortie du jumper en plus de ranger et d'amarrer les courses que m'ont commandées les têtes d'oeuf.

" Vous êtes pressée de rentrer ou pas ? J'ai tué un cochon sauvage, je dois le préparer de toutes façons mais mes potes athosiens ne m'en voudront pas si je prélève deux tranches de bacon de 100 grammes. Avec les plantes comestibles que j'ai parmi les trucs que voulaient les savants, on pourrait se faire un petit pique-nique avec vos barres énergétiques en dessert ! "

Sans attendre sa réponse, je vidais la bête, si elle voulait partir, et bien je me contenterais de cette opération et si l'envie de goûter à la faune locale lui titillait l'estomac, alors je découperais deux fines tranches de viande dans la couenne bien grasse du jeune porc et j'allumerais un feu en accompagnant la viande d'une racine à goût de pomme de terre, de sorte de radis et d'un genre d'ail sauvage natif.

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Hailey Spalding
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Jeu 20 Sep - 15:25

Hailey Spalding
Un coin de verdure sur un monde bleu

Celui-là, c’était un bon. Au lieu de se faire des idées, il renchérissait, affirmant que sa grand-mère -et c’était sans doute vrai- lui avait toujours dit qu’il fallait d’abord inviter à diner et attendre le troisième rencard pour vider une jolie fille de toute son énergie. Sur l’instant, je n’avais rien de mieux à répondre qu’un sourire charmeur. Parfois une bonne expression faciale vaut toutes les stupidités que l’on peut proférer ! Visiblement il n’était pas furieux de mon léger retard, disant ne pas être un casse couille du livret militaire mais être en retard, ça fait tâche quand même. Je laissai toutefois passer ; inutile de renchérir et s’enfoncer.

Nous entreprîmes de ranger les deux trois bricoles que j’avais pu sortir et ses boîtes d’échantillons qui puaient le piège du scientifique peureux à l’idée d’aller dans la nature. Une fois la cargaison amarrée, il m’offrit un joli prétexte pour plaisanter, et surtout profiter de cette belle journée sans craindre les réprimandes. Après tout, de nous deux, c’était lui le patron non ? Moi, on m’avait dit d’aller le chercher, pas de le ramener, dans l’heure ou même dans le mois… Et puis, il fallait l’admettre, le cochon faisait envie, bien plus qu’une de ces fichus barres énergétiques. Toutefois, il avait beau demander si j’étais pressée de rentrer ou pas, il n’en entreprit pas moins de dépecer la bête. Lui, il n’était pas pressé en tout cas !

« J’ai du temps devant moi. L’on m’a juste dit d’aller vous chercher et je vous ai trouvé. » commençai-je par répondre, lâchant une petite plaisanterie inspirée par la formulation très ouverte de mes ordres, donnant sans doute l’impression que j’étais du genre à les interpréter à ma sauce ce qui était loin d’être le cas puis j’ajoutai « Et pourquoi pas pour une tranche de bacon. Par contre ça fera un sur trois. ». Devrais-je me méfier s’il me propose deux autres moments de ce genre ? Peut-être !

Pendant qu’il s’occupait de vider le cochon, je remontai dans le jumper et entreprenais de faire l’inventaire des choses utiles pour grailler un morceau. Evidemment la batterie de cuisine était inexistante. Je trouvai toutefois une petite boîte de sel fin qui ne saurait que faire notre bonheur. De retour sur Atlantis, je composerai un petit nécessaire de voyage à la Sam Gamegie, sans oublier de mettre une corde ! Oh, l’excellente idée ! Je vais aller voir les techniciens et leur demander d’adapter un jumper en cuisine volante, pour rire bien sûr… Il y en a peut-être un qui se penchera sérieusement dessus en plus ! Je ressortis donc après quelques minutes, découvrant un cochon déjà bien découpé, et montrai ma trouvaille à Ford quand je fus sur son côté droit, juste assez proche pour ne pas avoir à hausser la voix et assez loin pour ne pas le gêner.


« Vous ne faîtes pas régime sans sel j’espère ? ». Je ne sais pas ce qui me prit mais j’eu tout d’un coup la nostalgie des hot dogs et des frittes bien grasses de mon père et comme j’avais visiblement un preux chasseur sous la main, je m’imaginai déjà pouvoir satisfaire cette petite envie « Il y a beaucoup de ces bêtes dans le coin ? Ca devrait faire de la bonne saucisse ça… Je verrais bien une petite roulotte à hot dogs sur Atlantis ! ». J’étais vraiment enjouée par mon idée, et ça s’entendait clairement.
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Ven 5 Oct - 1:45

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J'avais bien vidé la bête quand le Caporal, qui était partie farfouiller un moment dans le jumper, revint vers moi pour s'enquérir sur mes habitudes alimentaires avant d'exprimer l'idée de s'installer comme vendeuse de hot dogs. Je devais encore ôter la peau du sanglier et l'installer pour la faire sécher, après quoi je n'aurais plus qu'a découper deux jolis tranches de lard bien tendres et bien épaisses. Je prend le temps de réfléchir un moment puis répond :

" Pour sûr qu'il y en a d'autres ! Ces bestiaux là, ça se multiplie comme des lapins ! Faire des saucisses ? Oui, c'est possible. Sauf que si vous en voulez maintenant va falloir les mériter un peu : Prenez une branche du diamètre d'une saucisse, puis vous prenez les intestins qui sont là par terre, vous enfilez les boyaux sur la branche et quand vous avez tout vidé, vous cherchez un cours d'eau, par-là ! Vous lavez votre branche et le boyau, puis vous le retournez sur une zone propre ou une autre branche pour laver l'intérieur !"

De mon côté je découpais des bout de branchages en forme de Y, j'en plantais un au sol et un autre en face espacé de trente centimètres. après quoi je nettoyais une zone pour y mettre des pierres et faire un cercle de cailloux pour faire mon feu. Je repris mon explication :

" Quand le tube est propre des deux côtés, vous faites un nœud à un bout, avec un tendon si vous n'avez pas de ficelle. Et ensuite, je prélèverais la partie de viande déjà entamée et on en fera de la purée, on rajoute des plantes aromatiques, des crackers des rations et on aura notre farce ! Ensuite délicatement il faudra remplir le tube pour éviter qu'il éclate. Le rouler dans un sens pour le dérouler à mesure qu'on le remplit ça devrait le faire ! On noue dès qu'on a une taille de saucisses acceptable et on continue jusqu'à remplir le totalité du tube, et un petit nœud final. On les sèchent un moment au-dessus du feu et voilà nos hot dogs en bonne voie ! "

Causer de bidoche moi, ça commençait à me donner faim ! Je continuais à préserver la viande du cochon sauvage, en découpant des quartier de carcasse que je comptes faire sécher au feu de bois. Et je devrais chercher ces grosses racines qui trainaient par ici et qui ressemblaient à de grosses patates ainsi que les plantes aromatiques qui donneraient plus de saveurs à notre bacon (et à nos saucisses si le Caporal se montrait vraiment désireuse de roulottes de hot dog)

" Vous avez prévenue qu'on rentraient plus tard ? Trouvez une excuse plausible ! Et non, je ne suis pas interdit de sel !"

Notre pique-nique s'annonçait bien mais inutile de dire au poste de contrôle qu'on allait se la couler douce. On pourrait dire que je donne un stage de survie au Caporal, si jamais on nous demandais à notre retour. Spalding est assez forte en imagination pour baratiner le poste toute seule.

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Ven 5 Oct - 14:41

Hailey Spalding
Un coin de verdure sur un monde bleu

Je n’avais évoqué l’idée de faire des saucisses et hots dog que par nostalgie et l’envie de changer un peu la monotonie des repas d’Atlantis. Lui, il avait l’air de comprendre que je pensais faire de la saucisse là, tout de suite… Idée intéressante mais ce n’était absolument pas ce que j’avais envisagé manger là, dans l’herbe au pied du jumper. Il avait au moins l’air de s’y connaître u peu question boucherie et charcuterie. Dommage pour lui, je connaissais déjà la technique pour faire les saucisses. Par contre pour vider les boyaux, là j’étais bien plus novice vue que père les achetait bien propre, se contentant de les farcir lui-même.

« Lorsque je parlai de saucisses ce n’était pas pour manger là. Je me suis seulement dit que la cité serait plus sympa avec des petits stands de bouffes. Vous n’en avez jamais marre du mess ? » répondis-je, amusée par ce petit quiproquos avant d’ajouter « Mais pas de soucis pour vider les boyaux. Ca servira toujours ! ».

Aille… Il me demandait si j’avais prévenu Atlantis que l’on rentrait un peu plus tard… Non, bien entendu… Une excuse bien bidon ? Problème dans les échantillons demandant un petit détour pour compléter ? Il n’y avait personne pour le contrôler, donc découvrir le mensonge. Après comment expliquer l’odeur de viande grillé qui régnerait dans le Jumper et sur nos vêtements ? L’on aura fait casse-croûte à cause de l’heure. Il y aura des jaloux mais cette excuse sera parfaite. Je pensai également à raconter qu’il me donnait un stage de survie mais je l’écartai très vite, il y aurait nécessairement un supérieur pour venir me casser les pieds et si je racontai la manière de vider des intestins, il découvrirait la supercherie… En fait, le plus efficace, serait de saboter la navette mais si l’on mettait un petit génie dessus après je serais bien dans la mouise.

« Hmm… Je n’ai pas encore appelé. Je pourrais les baratiner sur un oubli d’un échantillon… Ou bien prétendre une panne de la navette, trafiquer un truc mais si quelqu’un de compétent va chercher en profondeur on sera grillé, comme deux cochons. » tout en parlant je me rappelai qu’il m’avait dit avoir promis le cochon aux athosiens donc le temps de bien le débiter pouvait bien justifier un petit retour tardif, et de croquer un morceau avant de rentrer sur Atlantis.

Trouver des excuses pour manger de la viande, ça a de quoi ouvrir l’appétit mais je me décidai, avant de m’occuper des boyaux, d’aller prévenir les copains de la cité et retournai dans le jumper. Pas besoin d’attendre une réponse, le temps que j’arrive au poste de pilotage et ouvre un canal, il me l’aura donné.

J’ouvris la communication et, après un bref coup d’œil derrière moi, je me lançai dans l’un des plus beaux mensonges que j’avais pu faire sur ces derniers mois.

« Salut Atlantis, ici le caporal Hailey Spalding. J’ai trouvé le lieutenant Ford. Nous avons toutefois un petit contretemps… » mais qu’est-ce que j’allais pouvoir leur raconter moi ? Oh oui c’était bien ça ! « Le lieutenant a promis de rapporter un cochon aux athosiens mais il ne rentre pas dans le jumper. Il nous faudra quelques heures pour le préparer et le livrer. Il ne souhaite pas les décevoir, et je suis d’accord pour dire que ce serait mauvais pour la bonne entente entre nos deux peuples. » . Allez, si ça finissait dans l’oreille de la direction, c’était tout bon. J’avais seulement l’impression d’être la grosse suceuse du lycée mais pas grave. Rien de tel qu’une excuse presque vraie et qui pouvait que nous valoir des félicitations.

La réponse ne se fit pas attendre. Problème, j’étais tombée sur le crétin de service.

« Caporal Spalding. Vous aviez ordre de rentrer aussitôt le tar… » il se reprit avant de dire taré mais c’était déjà bien commencé « lieutenant Ford récupéré. »

Il allait continuer, ça se sentait mais moi j’avais Ford les mains dans la cochonnaille à quelques mètres et je pouvais plus vraiment lui dire de remballer. Il fallait donc poursuivre le baratin.

« Mes excuses mais tenir parole ne peut qu’être profitable à des relations cordiales. C’est les petits gestes du quotidien qui changent le regard. Les déplacer à chaque attaque, ça ne suffira pas. » allez, prends toi ça tête de lard ! Ca t’apprendras à te mettre entre moi et de la viande ! « De plus mon ordre de mission est clair : allez chercher le lieutenant Ford sur le continent et revenir avec lui après l’avoir aidé à charger son matériel à bord. Il y avait d’ailleurs une petite note disant que s’il le demandait j’étais dans le devoir de l’aider à terminer ses missions sur le continent. Et que je sache notre mission première ça reste de nouer des relations avec les peuples de Pégase et ce quel que soit les ordres données. ». Là j’y étais allé au culot, mais l’opérateur radio était pas plus gradé que moi -j’avais ma petite idée de qui était derrière à la voix- mais comme j’avais choisi l’excuse la plus vraisemblable, puisqu’imprégner de vérité, j’avais tout intérêt à me servir du moindre argument. La raison de notre présence dans Pégase en faisait donc naturellement partie. Je l’entendis bafouiller quelque chose, pas très clairement. Il ne savait pas quoi répondre à ça. C’était imbattable. Le risque était qu’il demande des ordres à la hiérarchie mais comme il n’y avait aucune urgence, je risquai quoi moi ? A part suivre les ordres j’ai rien fait de mal… Et Ford ? Il ne faisait qu’entretenir des liens avec les athosiens, ce qui était tout à son honneur. Et puis, l’on n’avait aucunement reçu d’ordres pour rentrer plus tôt, encore moins immédiatement.

« Hum… Bien… Essayez de ne pas trainer. » me répondit-on. Il avait gobé.

« Nous ne prendrons que le temps nécessaire. Une bonne journée à vous tous ! » un peu de politesse pour finir, histoire de bien lécher les bords et voilà. Je ne lui laissai pas le temps de rajouter quoi que ce soit et coupai la communication avant de lâcher un long soupir. Je ressortais avec un sourire satisfait et lançai gaiment à Ford la nouvelle.

« Nous débitons un cochon en vue d’améliorer les relations entre athosiens et atlantes, et ainsi entretenir de bonnes relations avec l’un des peuples de Pégase, d’où notre retard. Nous ne faisons que respecter la raison de notre présence si loin de la Terre. »
Je cherchai une branche du bon diamètre, aussi lisse que possible, sortis mon couteau de chasse et grattai l’écorce jusqu’à ce que la branche soit aussi lisse que possible, taillai les pointes en arrondie, afin de ne pas risquer de percer le boyau puis je brûlai avec un briquet tempête les échardes. Une fois satisfaite de mon bâton pas magique je pris les boyaux et les vidai de leur contenu, merdouillant au début avant de trouver le coup de main et d’enfiler les boyaux avec une aisance certaine. Je me rappelai qu’il fallait faire bouillir le boyau assez longtemps pour qu’il ne soit pas coriace et tout en m’occupant à ce petit jeu, je vérifiai l’avancée de mon compère de glande. Il se débrouillait bien, c’était incontestable.

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Dim 9 Déc - 7:08

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J'écoutes d'une oreille distraite l'échange entre le centre de commande et ma collègue pendant mes travaux de boucherie, l'histoire est jolie et pas totalement fausse. Puis elle m'annonce que tout est réglé et s'en va couper des branches pour y enfiler les boyaux du cochon de l'espace. Moi je découpe des filets dans le fessier bien gras de l'animal et tant que j'y suis, m'attèle à proprement découper les pièces de l'animal que je pourrais dès lors agrémenter un peu mieux. Une fois ceci fait, je vais vérifier si la peau est assez sèche pour que je puisse la traiter pour le transport. Je la tend entre deux claies de bois et commence à gratter le gras qui reste collé à l'intérieur. Le temps de faire tout ça, Hailey est prête ! Je roule la peau pour la serrer dans deux serflex et viens à ses côtés pour l'opération saucisses.

" Vous avez travaillez chez Joe le barbecue ? Bon boulot ! Bon on va prendre la chair découpée, une partie on la coupera en fines tranches pour faire du bacon séché et le reste on va le faire bouillir avec les herbes, le pain de guerre des rations et quand on aura une bonne pâte bien épaisse, rose et odorante, on va attendre que ça refroidisse en dégustant notre bacon tout frais ! OK ?"

Le récipient pour l'opération je l'avais en ma vieille casserole qui ne me quittait plus depuis un moment. Pour les tranches de bacon, je me mis à l'ouvrage sur l'un des filets que je coupais finement avant de le placer sur une pierre près du feu sur lequel bouillait déjà de l'eau : bonne initiative de ma camarade qui s'en servait pour préparer les boyaux correctement.

" Dites ! Si vous aimez la nature et que la chasse vous effraie pas trop, je fais une sortie une fois par mois parfois par semaine si j'ai le temps. C'est un bon entrainement et j'aime bien causer alors ça me changerais un peu si l'idée vous en dit. Mais rien ne vous y oblige et un non ne va pas vous faire mal juger par moi ! Et ce n'est pas une tentative pourrie de vous draguer, au cas où l'idée vous viendrait en tête, ma grand-mère ne serait pas d'accord !"

Je retourne mes tranches de bacon qui commencent a embaumer l'air en souriant, la laissant réfléchir et puis je commence à préparer la chair à saucisses, casserole sur le feu, de l'eau, la viande que j'ai réduite en purée, j'y ajoute des herbes assez proches d'un bouquet garni de notre Terre et les miettes de trois ou quatre biscuits salés des rations. Le tout dans de l'eau que je laisse chauffer tranquillement en remuant la préparation. Si nos six saucisses (estimation floues en vue des quantités de préparation, estimée à 600 grammes) sont réussies, alors je pourrais peut-être mettre en place un groupe de chasse et de fabrication, mêlant athosiens et atlantes volontaires. On pourrait chasser plus de viande et faire des saucisses en nombre plus importants. L'ordinaire de l'expédition serait amélioré et moi mieux considéré, enfin, je rêve !

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Hailey Spalding
Caporal
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√ Arrivée le : 09/09/2018
√ Date de naissance : 25/08/1992
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Mar 11 Déc - 12:06

Hailey Spalding
Un coin de verdure sur un monde bleu

Une fois les peaux nettoyées, Ford me rejoignit sur les saucisses, trouvant un prétexte à me faire un compliment appréciable sur mon travail. Ca fait toujours plaisir et je lui répondais joyeusement, en lui adressant un sourire.

« Joe le barbecue ? Non, avec mon père, parfois. Il vend des hot dogs dans le Bronx. »
puis j’ajoutai un « Yep ça me va. » pour la suite du programme. Je restai toutefois en suspend quelques secondes lorsqu’il me proposa une sortie nature et découverte de temps à autre. C’était quoi ça ? Une tentative de drague pourrie ? Il le niait bien évidemment mais ça venait quand même à l’esprit… Après si Ford avait l’air d’un bon gars, c’était pas vraiment mon style… Du moins je crois ? Et puis, faudrait peut-être arrêter de voir des dragueurs invétérés partout non ?

« Pourquoi pas. Ca me ferait pas de mal et puis j’ai déjà le couteau ! ». J’acceptai, assez enjouée par l’idée de m’améliorer un peu. Si je pouvais éviter de me retrouver, sur une planète inconnue, totalement perdue entre deux arbres ce serait bien ! La technique du « marche tout droit, tu arriveras bien quelque part ! » ça marche pas toujours très bien…

« Dîtes… Si vous aimez la chasse et la compagnie, vous pourriez monter une petite sortie dominicale. Je suis certaine que l’on a des chasseurs parmi notre belle équipée, et ce sans parler des athosiens ! ». Je ne me doutais pas un instant qu’il eut pu avoir la même idée. Cela me paraissait juste une bonne idée que de mettre à profit les talents de chacun pour améliorer l’ordinaire, retrouver quelques activités que nous pouvions avoir sur notre bonne vieille Terre. « Bon par contre… Il va vraiment falloir que les saucisses et les frittes soient excellentes pour les convaincre de vous suivre mais ça c’est facile ! ». Facile c’était un bien grand mot mais c’était une plaisanterie qui se voulait rassurante. « Et puis je peux servir de cobaye. » ajoutai-je en le laissant faire la farce à saucisse. On ne pouvait pas faire ça à deux, vue la quantité et le manque de récipients. Je n’avais plus qu’à apprécier l’odeur du bacon grillé, qui venait titiller les narines. C’était pas le bonheur ça ? Il ne manquait presque rien pour se croire au paradis !

Une fois la farce prête, je l’aidai à fourrer les saucisses. Les voir prendre formes sous mes mains était très plaisant, même si dit ainsi, et sortie de son contexte, l’on se demanderait sans doute de quoi je parle. Une fois fini, nous avions six belles saucisses d’un point respectable et de belles tranches de bacon prêtes à être dégustées. Rien que l’idée du gras coulant sur le menton me mettait l’eau à la bouche.

« C’est cuistot que vous auriez dû faire ! Vous auriez eu du succès ! J’en suis persuadée ! » lui dis-je avant de me rappeler que j’avais une amie qui pourrait bien nous aider à lancer un projet chasse et pêche. « Si ça vous intéresse de monter un groupe de chasse, je pourrais vous aider à convaincre Erin… ». Exploiter une amitié ? Moi ? Mais pas du tout !

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