Patrick Sidney, psychologue.

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

O

Gène des Anciens :

Non

Innoculation du gène des Anciens :

Non

Pathologie :

*Traitement parathyroïdien

Antécédents médicaux:

*Fracture du poignet
*Fêlure sur la vertèbre D3
*Commotion cérébrale suite à un accident de voiture
*Hernie Inguinale
*Opération de la thyroïde
*Suivi médical vieillesse : RAS

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Patrick Sidney est d’une personnalité très accueillante et chaleureuse. À l’image miroir même de son ami, Steven Caldwell, il est naturellement le confident des membres d’équipage et l’homme sur qui ont peu toujours compter. Sidney est d’un naturel très calme, particulièrement observateur, et adopte toujours un comportement en adéquation avec la personnalité qui lui fait face.

Grâce à cela, et également sa vaste expérience, il parvient à communiquer avec tout le monde, même les plus récalcitrants. Son sang-froid et la sagesse qu’il affiche représentent des traits de caractère supplémentaire qui sont très appréciés.

C’est un homme que l’on considère avec beaucoup d’égards et qui a toujours su en rester modeste. Il a conservé une culture hybride Irlandaise et Anglaise qu’il n’a aucune honte à afficher par sa tenue vestimentaire, son élocution ou sa façon de se déplacer.

Comme Monsieur tout le monde, il peut être agacé, vexé ou déçu. Mais son expérience et son métier lui permettent de garder un self-contrôle. Pour lui, il y a toujours une solution au problème. Et si ce n'est pas son terrain, dans ce cas, il laisse les bonnes personnes s'en charger.

L'homme sera particulièrement coriace dans un échange d'arguments. Il est à l'écoute, part du principe que l'opposition peut, et à le droit, de le convaincre. Mais s'il pense avoir raison, dans ce cas, il défendra sa position bec et ongle, avec beaucoup d'ardeur.

Avec le temps, le psychologue s'attache à beaucoup de monde. C'est pour cela qu'il aura tendance à prendre le problème des autres à cœur. Il est profondément altruiste mais ne commet pas l'erreur de se mêler d'affaires qui ne le regardent pas.

Langues :

*Gaëlic

Phobies :

Expert dans le domaine de la psychologie, Sidney connaît les moindres recoins et méandres du fonctionnement de la psyché humaine. Il sait que ces connaissances ne le prémunissent pas des mêmes troubles dont il pourrait être la victime, comme les traumatismes, la dépression ou la folie. Même si la réussite de ses actions et traitements pour les autres lui tiennent très à coeur, il dissimule une crainte viscérale de devenir lui-même, un jour, l’un des hommes qu’il soigne.
Car si cela devait arriver, Sidney ne serait plus en mesure d’exercer son métier et passerait sur le divan d’un confrère. Rien ne serait plus terrible, pour lui, de ne plus être utile, tout en devenant le poids d’un autre.

Objet choisi :

Sidney possède un échiquier fait à la main. Une partie est faite en albâtre et l'autre en saponite. C'est un véritable travail d'orfèvre

Compétences

Données d'un passé chargé

Patrick Ailbert Sidney est né le 24 août 1957 à Cork en Irlande. Fils d’une mère Londonienne et d’un père Irlandais, il est élevé dans un mélange de deux traditions qui génèrent parfois des conflits. L’enfant a souvent éprouvé le désir de déduire le fond du problème et solutionner ce qui, à terme, causa la séparation du couple. Patrick était alors, dès son plus jeune âge, intéressé par le fonctionnement de la psyché humaine. Il partait du principe que des connaissances en psychologie lui auraient permis d’empêcher l’effondrement de son cercle familial. Mais ce n’était là que les quelques rêveries d’un enfant trop jeune pour comprendre.

Doué dans ses études et avide de connaissances, le jeune homme parvint à décrocher quelques bourses qui lui suffirent à entrer dans l’une des facultés les plus prestigieuses d’Angleterre.
Sur la première année, l’étudiant ne s'intéressait que très peu à la branche de psychologie. Mais il sympathisa avec l’un des professeurs les plus engagés et se laissa convaincre. Sur les années qui suivirent, Patrick Sidney devint un excellent élève en psychologie. Il co-signa plusieurs études et articles réputés avec ses professeurs et ressorti, diplômé, et assuré de son avenir.

Durant les premières années du Programme Porte des Étoiles, le psychologue intéressait encore très peu les autorités. Principalement parce qu’il officiait encore en Angleterre et qu’il ne se chargeait que d’effectuer le traitement psychologique des célébrités dans un cabinet huppé. Mais il se lassa très vite de cette existence oisive et, tout en approfondissant ses connaissances et ses champs de compétences, il fut pressenti pour intégrer le NTSB : Le Conseil National de la Sécurité des Transports Américain.
Cet organisme gouvernemental avait pour rôle, en autre, d’enquêter sur les accidents aéronautiques, routiers et maritimes. Et il leur fallait un bon psychologue pour permettre de recueillir des témoignages concrets de la part des survivants.

Patrick y travailla par détachement spécifique jusqu’à ce qu’il obtienne la nationalité Américaine. C’était un prérequis inévitable pour obtenir un contrat permanent. En parallèle, il produisit des articles et des textes très réputés dans le milieu. Il ne cessa de poursuivre des études de plus en plus complexes pour accroître ses capacités. L’un des textes qu’il publia, en particulier, traitait des traumatismes liés au crash d’un pilote de l’US Air Force en milieu hostile et des nouvelles techniques de soins employées. Cette enquête très particulière avait mêlé tant la partie civile que militaire. L’efficacité et l’expertise du travail de Sidney attira tout autant l’attention que la méfiance du Programme Porte des Étoiles. Ils manquaient alors d’experts de ce type mais se trouvaient toujours menacé par les hypothétiques activités d’espionnage.

Sidney fût d’abord testé et secrètement surveillé. En jouant d’influences particulières, un poste lui fut directement proposé au sein de l’US Air Force comme civil détaché auprès des administrations hospitalières. Durant deux ans, le psychologue suivit et soigna des militaires traumatisés issus de théâtres d’opérations particuliers. Il était alors agé de quarante ans et sous contrat de confidentialité. Il ignora que, parmi ses patients, se trouvaient des hommes appartenant au SGC. Les suivis étaient faits efficacement et l'État-Major étant satisfait de ses services lui proposa un poste permanent par intégration militaire. Mais le psychologue était très attaché à sa condition de civil sous contrat, il se refusait à être sous les ordres de militaires trop strict là où ses traitements nécéssitaient un autre cadre. Et pour finir, se lassant de plus en plus, il prépara une mutation pour un autre organisme fédéral.

Le SGC rattrapa Sidney peu de temps avant son départ. Les niveaux d’accréditations lui furent accordés et on lui offrit un poste de psychologue au sein de la base de Cheyenne Mountain. Dès qu’il comprit l’importance du Programme, Sidney exerça alors continuellement pour l’US Air Force en préservant son contrat civil. Il effectua le suivi de contrôle des équipes SG durant de longues années, malgré le fait qu’il devait alors se conformer à une surveillance continue et très restrictive. Mais l’homme ne manqua jamais à son devoir. Et il travailla avec le SGC longtemps avant que la lassitude ne revienne le hanter.

A ce moment-là, le tout premier vaisseau venait d’être construit. Sidney demanda sa mutation pour la base d'atterrissage et se chargea du suivi psychologique de l’équipage du bord. Il reçu l’autorisation pour des embarquements ponctuels et il devint, de sorte, le premier psychologue à modifier les traitements psy pour convenir à l’isolement spatial. Il gagna beaucoup d’expérience et devint peu à peu l’un des éléments les plus importants dans la fonction hospitalière militaire en terme de psychologie clinique.

Lorsque le Dédale sortit de l’usine d’assemblage, son adhésion en tant que psychologue de bord ne semblait faire aucun doute. Mais il y avait un problème de taille : le SGC perdrait son meilleur élément au profit d’un seul croiseur.
Seulement, la situation dramatique de l’expédition d’Atlantis força les autorités du Programme à prendre les décisions rapidement. Malgré de nombreuses réticences et des doutes, notamment sur le maintien du contrat civil, et le potentiel conflit entre ce poste et celui du commandant, le Programme intégra Sidney de manière officieuse au croiseur.

La première année fut plutôt chaotique. Le relationnel entre Sidney et le colonel Caldwell demeurait très électrique. Le psychologue protégeait ouvertement les hommes de l’aspect tyrannique et pénible des méthodes de commandement vieillissante. Mais les objectifs concordant sur le bien-être des hommes et la réussite de la mission, l’officier et le psychologue finirent par s’entendre de plus en plus souvent. Une amitié emergea des restes de l’ancienne rivalité même si, aujourd’hui encore, des divergences et des altercations subsistent. Mais les deux hommes parviennent toujours à un terrain d’entente qui offre un environnement très profitable à l’équipage.

Le poste de psychologue de bord fut véritablement officialisé le jour des cinquante cinq ans de Sidney. Cela eut malheureusement un prix très lourd.
Patrick avait pour interdiction totale de produire des articles issus de ses recherches. Il devait se conformer à une surveillance complète et totale. Et se soumettre à la censure de tous les travaux à venir. Sans oublier les communications qu’il pourrait avoir à l’extérieur.
Mais la mort de sa femme, qu’il voyait très peu, scella définitivement son destin. L’homme s’étant lié d’amitié avec le commandant du Dédale, il ne quitta plus ni le croiseur, ni la base à Terre, depuis lors.

Aujourd’hui encore, à soixante ans, Sidney travaille pour l’US Air Force en tant que civil. Mais il détient tant d’informations sur les soldats du Programme qu’il ne pourra plus jouir d’une liberté complète sur Terre. Cela semble lui convenir puisqu’il n’a conservé son goût que pour la cité d’Atlantis et le croiseur. Ceux-ci représentant tant sa nouvelle famille que son autre foyer.

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