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Retour de flamme - Gidéon

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale
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Mer 2 Aoû - 23:00

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Une nouvelle vague de nouveaux habitants de la cité était arrivée depuis peu. Et tous devaient passer une ultime visite médicale… une simple formalité, mais qui occupait pas mal de temps et de monde à l’infirmerie ces jours là.

Coralie mettait la main à la pâte. Enchaînant les visites, “bonjour, prise de tension, stéthoscope, coup d’œil aux amygdales, dans les oreilles, palpation des ganglion… bon pour le service : ok, merci, bonne journée et au revoir.”

Elle passa à l’accueil pour récupérer le dossiers de son patient suivant. Une pastille verte lui indiqua que c’était celui d’un technicien. ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas vu passer parmi les nouveaux. Sophie lui indiqua la salle d’examen numéro 3, en lui faisant un clin d’œil, ce qui signifiait que le jeune homme devait être particulièrement séduisant. Elle lui rendit son clin d’œil et lui sourit avant de se diriger d’un pas décidé vers l’endroit où avait été installé son patient suivant.

L’infirmière débordée entra dans la salle d’examen en lançant un “Bonjour” joyeux avant de s’installer derrière le bureau face auquel l’attendait son patient avant d’ouvrir le dossier et de lever les yeux… Et de devoir rattraper au vol sa mâchoire qui se décrochait.

Ce prénom, pouvait-il vraiment y avoir plusieurs couples ayant ayant eut l'idée d'appeler leur gamin Gidéon quelques 3 décennies plus tôt ? Et les deux prunelles couleur lagon qu'elle découvrit en relevant le regard ne pouvait appartenir qu'à une seule personne.

Même si elle était bien placé pour savoir que finalement, si le monde est petit, l'univers n'est pas beaucoup plus grand, et qu'elle avait déjà eut l'occasion de retrouver sur la cité des personnes croisées au cours de sa carrière sur terre, elle devait avouer que là, quand même elle ne s'y attendait pas.

Elle sentit un immense sourire de joie intense se former sur son visage avant d'éclater de rire et de quitter son fauteuil pour contourner le bureau et se jeter dans les bras du jeune homme !

« Gidéon !!! »
s'exclama-t-elle en lui claquant un baiser sur les deux joues « ça, pour une surprise, c'est une surprise ! »

Elle lui prit les mains et le tira pour qu'il se lève, riant de plus belle.

« Laisse moi te regarder ! Hmmm... tu as vieillis, mais ça te vas bien » le taquina-t-elle un peu avant de serrer sa main plus fort dans la sienne. « Je suis tellement heureuse de te revoir ! Tu n'as même pas idée. » ajouta-t-elle d'un ton plus doux.

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Jeu 3 Aoû - 0:11

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Arrivé depuis peu sur Atlantis et avant même de pouvoir accéder à ses quartiers ou même son atelier, Gidéon du passer une nouvelle visite médicale, cela devait être au moins la dixième depuis qu’il avait accepté la proposition pour Atlantis.

Il se dirigea donc vers l’aile médicale et croisa donc la personne de l’accueil. Gidéon s’arrêta et s’appuya sur le comptoir de cette dernière, qui avait la tête plongé dans des dossiers. Il fit mine de tousser pour annoncer sa présence. La jeune femme leva la tête, et Gidéon pu voir le prénom Sophie inscrit sur un badge. Il fit alors un grand sourire puis demanda.

« Bonjour, je suis convoqué pour une visite médicale, c’est bien ici ? »

« Oui, oui, continué dans ce couloir et ce sera la deuxième porte à gauche. » dit-elle en montrant de la main la direction à suivre.

Gidéon la remercia et se dirigea vers la salle d’examen, cependant il senti comme un regard sur lui, il tournis la tête vers l’arrière et vit la secrétaire se retourner en vitesse, il eut un sourire et continua jusqu’à arriver devant la porte de la salle d’examen numéro 3, il entra et s’installa sur la chaise en face du bureau.

En attendant que quelqu’un vienne s’occuper de lui, il se remémora le voyage dans le dédale, son arrivé sur Atlantis et tous ce qu’il a du emmagasiné comme nouvelles informations en quelque mois. Se disant qu’il avait une immense chance de faire partie de cette aventure.

Mais ces pensées furent interrompues par le “Bonjour” qui retentit derrière lui. Il tourna la tête et vit passer un personnel médical à toute vitesse en direction du bureau, il n’eut pas le temps de voir son visage. Mais il eut une sensation familière dans cette façon de se déplacé d’un pas assuré mais léger. Une fois l’infirmière assise face à lui, ça y été, il la reconnu, surtout grâce au nom inscrit sur la blouse. Tous lui revint en mémoire et il ne put refreiner un grand sourire de se manifesté sur son visage. Alors que cette dernière ne l’avait toujours pas regardée. Il put lire l’étonnement sur le visage de Coralie lorsqu’elle leva la tête vers lui.
Il n’eut le temps de dire quelque chose qu’elle se jeta dans ses bras, Gidéon s’empressa de la serrer contre lui. Cela faisait si longtemps qu’il c’était perdu de vue.
« Gidéon !!! » s'exclama-t-elle en lui claquant un baiser sur les deux joues « ça, pour une surprise, c'est une surprise ! »

« Coralie ! Je te le confirme, c’est une très bonne surprise. Le monde est petit comme on dit. »

Il se leva sous l’impulsion de Coralie.
« Laisse moi te regarder ! Hmmm... tu as vieillis, mais ça te vas bien »

Il eut un sourire en coin. « Merci, le temps n’a pas eu d’effet sur toit en tout cas. » dit-il en la regardant de la tête aux pieds.

« Je suis tellement heureuse de te revoir ! Tu n'as même pas idée. »

Gidéon sourit de plus belle. « Et moi donc, ça fait combien de temps depuis Haïti ? » demanda t’il tout en serrant les mains de la jeune femme dans les siennes, avant d’ajouter. « Et qu’est-ce que tu fais là, tu es là depuis quand ? Tellement de question me vienne en tête. »

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Jeu 3 Aoû - 12:11

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Coralie enroula ses bras autour de lui pour lui rendre son étreinte quand il la serra contre lui. Ces derniers temps, les surprises de la citée n'avait pas forcément été toujours bonne, mais là, elle devait reconnaître que celle-là rattrapait toutes les autres. Elle avait l'impression de ne pas avoir été aussi heureuse de revoir quelqu'un depuis longtemps. Et d'ailleurs, c'était le cas. Ses retrouvailles avec Sutter avaient été matinée de douleur et de chagrin. Elles avaient réveillé d'anciennes douleurs et d'anciens chagrins, et pour fini, elle l'avait à nouveau perdu. Mais il est vrai aussi que ses relations avec Ethan avait été bien différentes de celle qu'elle avait eut avec Gid. Bien moins légères et leur conclusion avait été traumatisante... les deux fois.

Avec Gidéon, malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils s'étaient connus, elle se rappelait surtout des bons moments, ceux qu'ils passaient ensemble pour oublier un peu ce qu'ils avaient vu dans la journée. Elle se rappelait de soirées arrosées, de jeu sur la plage, et de son réconfort quand ses nuits devenaient trop sombres et ses cauchemars trop envahissant. La rumeur les avait mariés alors qu'ils n'y avait encore rien eu entre eux. La plupart des gens ont du mal à imaginer qu'un homme et une femme puissent juste dormir ensemble.

Elle avait regretté d'avoir perdu contact avec Gidéon après leur mission à Haïti, mais c'était compliqué quand on déménageait tous les trois mois pour un pays différent, souvent dans des coins où le seul moyen de communication à distance était les signaux de fumés.

« Tu verras, à vivre ici, tu apprendras vite que si le monde est petit, l'univers n'est pas beaucoup plus grand. » répondit-elle en le regardant comme si elle avait peur que tout ceci ne soit qu'une illusion, et qu'il risquait de disparaître d'une seconde à l'autre.

Il la repoussa légèrement pour la regarder de haut en bas et Coralie pouffa de sa réflexion sur le temps qui n'avait pas eut de prise sur elle.

« Toujours aussi flatteur à ce que je vois ! » le taquina-t-elle.

Son sourire s'élargit en lui confirmant à quel point il était lui aussi très heureux de la revoir, avant de s'interroger sur le temps passé depuis leur première rencontre. Coralie haussa les épaules.

« Je dirais au moins 7 ou 8 ans. » répondit-elle. « J'aurais aimé qu'on puisse rester en contact. Tu m'as manqué. » dit-elle en lui broyant un peu plus les mains.

Elle avait autant de question que lui. Elle voulait tout savoir sur ce qui était arrivé à son ami depuis tout ce temps. Mais... ce n'était pas vraiment un endroit très approprié pour de telles retrouvailles, et elle n'oubliait pas qu'elle avait un travail à faire.

« Moi aussi j'ai pleins de questions ! Mais ça devra attendre un peu. » lui répondit-elle d'un air espiègle. « Pour commencer, enlève ta chemise ! » ordonna-t-elle.

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Jeu 3 Aoû - 17:53

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Lors de leur étreinte Gidéon senti à nouveau l’odeur de Coralie, cela lui fit remonter tellement de souvenir instantanément, il faut dire que ça faisait un bail qu’il n’avait pas eu l’occasion de la prendre dans ses bras. Il repensa alors à ces semaines passé à se connaitre et a profité des moindres moments possibles à la détente sur cette petite île des caraïbes où régné le chaos et la misère. Heureusement qu’il été là l’un pour l’autre pour essayer, le temps d’une soirée d’oublier toutes cette désolation et de créer des moments de complicité et de joie. Il regretta alors de n’avoir pu garder le contact avec elle il y a huit ans.

Il était maintenant à l’autre bout de l’univers et malgré ce fait plutôt extraordinaire pour le commun des mortels, il retrouve la personne qu’il a perdu de vue il y a si longtemps.

« Tu verras, à vivre ici, tu apprendras vite que si le monde est petit, l'univers n'est pas beaucoup plus grand. »

« Je vois ça avec toi, j’espère que si je dois recroisé d’ancienne connaissance ce seras des personnes avec qui j’ai d’aussi bon contact que toi ! » rétorqua t’il tout en souriant de plus belle, heureux qu’il était d’avoir retrouvé sa petite frenchie.

« Toujours aussi flatteur à ce que je vois ! »

Il fit une moue boudeuse, puis enchaina avec un « Seulement avec les belles femmes. »

« Je dirais au moins 7 ou 8 ans. » répondit-elle. « J'aurais aimé qu'on puisse rester en contact. Tu m'as manqué. »

Déjà 8 ans qu’il avait laissé Coralie et donc aussi 8 ans qu’il avait divorcé du coup. En repensant à tous cela, son sourire s’estompa l’espace de quelque secondes avant de revenir au moment où Coralie mentionne le fait qu’il lui a manqué. « On aurait dû garder contact, je dirai même. Je suis désolé de ne pas t’avoir donné de nouvelle car toi aussi tu m’as manqué, ça fait du bien de te revoir. » Répondit-il en cherchant son regard.

« Moi aussi j'ai pleins de questions ! Mais ça devra attendre un peu. » lui répondit-elle d'un air espiègle. « Pour commencer, enlève ta chemise ! »


Gidéon leva un sourcil lorsqu’il entendu l’ordre lancer par Coralie et eu un sourire en coin juste avant de répliquer « Je savais déjà que tu étais direct, mais la dernière fois tu ne t’embarrassais pas à me demander de le faire » pendant qu’il déboutonna sa chemise.

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Jeu 3 Aoû - 19:17

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« Il faudra que tu me préviennes si tu vois débarquer sur la citée d'anciennes flammes... je ne voudrait pas faire un imper. » lui rétorqua-t-elle en riant. « Je m'en voudrais que tu rates la femme de ta vie à cause d'une réaction inappropriée de ma part ! »

Malgré leur amitié et leur connivence, elle se sentit un peu rougir quand il lui précisa qu'il n'était flatteur qu'avec les belles femmes. C'était toujours agréable de s'entendre dire qu'on était jolie, surtout quand c'était un homme sur lequel les nanas se retournaient dans la rue qui vous le disait, et même si l'homme en question était taquin et moqueur, mais qu'il était aussi le meilleur ami que vous ayez connu.

Le jeune femme vit une ombre passer fugitivement sur le visage du jeune homme, un éclat de tristesse dans ses yeux. Elle se demanda ce qui avait pu lui arriver pour que ce souvenir obscurcisse le plaisir évident de leur retrouvailles, mais il n'était pas encore temps de le demander. Cela viendrait en temps utile.

Il se reprit rapidement, et si elle ne l'avait pas si bien connu, elle était sure qu'elle n'aurait même pas relevé cette nostalgie. Il s'excusa de ne pas lui avoir donné de ses nouvelles, lui disant qu'elle aussi elle lui avait manqué. Oui. Vu l'éclat de tristesse dans ses yeux, elle ne doutait pas qu'une amie aurait pu lui être utile, ne serait-ce que pour lui offrir une oreille attentive et une épaule réconfortante.

Elle laissa son regard se perdre dans ses yeux clairs, même si elle savait que ce n'était pas forcément une bonne idée. Elle ne se savait que trop bien l'effet que ses regards pouvaient avoir sur elle. Elle soupira discrètement, en posant sa main sur la joue de son ami.

« Tu n'as pas à être désolée. J'ai beaucoup bougé après Haïti, même si tu avais tenté de me donner des nouvelles, il y a de fortes chances que tes lettres se seraient perdues, et internet et les mails, là où j'ai été c'était de la science fiction. ». Elle lui sourit tendrement « Par contr, moi, je suis désolée de ne pas avoir été là pour toi quand tu en a eus besoin » déclara-t-elle, ne doutant pas un instant qu'il comprendrait ce qu'elle voulait dire.

Comme elle s'y attendait, son ordre provoqua une réplique tendancieuse de la part du jeune homme, lui faisant monter au joues le rose du plaisir de voir qu'il n'avait rien oublié. Leur relation était tout à la fois très simple pour eux, et très compliqué à appréhender pour les autres. Elle aimait cette ambiguïté des sentiments, et elle était ravie de voir que huit ans plus tard, ils pouvaient encore se comporter l'un envers l'autre sans gêne, ni pudeur. C'était la marque de leur amitié, quelque chose d'unique, qu'elle n'avait vécu avec personne d'autre... une relation aux contours flous, parfois amants, toujours amis.

Elle éclata de rire lorsqu'il lui rappela qu'à l'époque elle ne demandait pas toujours l'autorisation. Elle sentit également lui monter le rouge au joues. C'est vrai qu'ils avaient partagés des moments très intimes et qu'il lui était parfois arrivé de se montrer un peu... brutale avec les fringues du jeune homme.. Son trouble s'accentua en se rappelant en particulier d'une chemise déchirée. Pour faire diversions à ses pensées peu chastes, elle se hissa sur la pointe des pieds pour lui octroyer un très léger baiser sur le coin des lèvres. Le genre de baiser ambiguë dont on se demande s'il n'a dérapé que par accident ou par calcul.

« Pour qui tu me prend ?! Je suis une professionnelle sérieuse ! Tu es là pour passer une visite médicale, et je serais désolée de découvrir qu'on doit te renvoyer sur terre pour raison de santé ! » lui rétorqua-t-elle.

Oh que oui, elle en aurait été désolée, même si elle n'aurait sut dire si elle l'aurait été désolée pour elle ou pour lui tant elle était heureuse de le retrouver, et d'avoir enfin sur la cité quelqu'un qu'elle considérait comme un vrai proche !

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Jeu 3 Aoû - 22:05

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« Mais qui te dit que je cherche la femme de ma vie ? Ou que je ne l’ai pas déjà trouvé……ou retrouvé ? » Dit-il avec un regard sérieux au premier abord enchainé par un sourire espiègle.

Gidéon remarqua très bien que Coralie s’était mise à rougir lorsqu’il la complimenta sur sa beauté et cela amusais beaucoup le technicien. Il ne quitta pas pour autant le lien du regard qui c’était établie entre eux deux, il revit ce regard comme la première fois qu’il l’avait vu, ce regard qui l’avait déjà fait fondre à l’époque. Lorsque Coralie posa sa main sur la joue du jeune homme, ce dernier vint poser la sienne sur celle de l’infirmière en signe de tendresse.

Puis Gidéon compris qu’elle avait remarqué ce souvenir sombre qu’il avait eu peu de temps avant lorsqu’elle s’excusa de ne pas avoir était la quand le technicien aurait eu besoin d’elle. En outre cela le rassurait de savoir qu’après s’être perdu de vue, elle était difficilement joignable, il put se soulager d’un peu de culpabilité emmagasiné depuis 8 ans.

« Je….euh….tu lis en moi comme dans un livre ouvert, comme lorsque l’on s’est rencontré. » Il prit une grande respiration avant de continuer. « Mais je suis désolé de te contredire là-dessus, malgré le fait que ta présence aurais été des plus agréable, cela aurait sans doute été un peu précoce. » A ce moment, il prit les mains de Coralie dans les siennes et les serra fort. « Pour une fois je ne tournerai pas ce que je vais dire à la dérision. » il eut un petit sourire envers Coralie qui voulais dire *Alors profites en.* « Il y a 8 ans, après t’avoir quitté, je suis rentré au Etats-Unis rejoindre ma femme. Mais la culpabilité que tu incarnais en moi m’a rattrapé et je lui ai avoué tout, ce qui entraina la fin de mon mariage. Pour faire court. » Affirme-t-il d’un air très sérieux avant de laisser un léger sourire réapparaître et que son regard se fasse moins tendu.

Après un léger moment de flottement suite à cette révélation des moins impromptues. Il vit Coralie venir déposer un baiser au coin de ses lèvres, Il se demanda alors si cela était fait exprès ou non. Mais en voyant le sourire de la jeune femme après ce baiser, il reprit conscience que même avec le temps elle n’avait pas oublié la relation spécial qui les unies. Un sourire apparu au coin de ses lèvres et il répliqua. « Je vois qu’on ne perds pas ses habitudes madame ! » afin de lui rappeler qu’outre la manière de faire, cette scène avait un air familier à ses yeux, et normalement aux yeux de Coralie aussi, même si elle n’a jamais voulu le reconnaître.

Puis il enchaîna après que la belle frenchie lui fasse un laïus sur le fait qu’elle est une professionnelle sérieuse. « Oh oui ce serait dommage de se reperdre de vu avant même d’avoir pu se remémoré le passé » Il eut un rire sarcastique avant de continuer en venant murmuré à l’oreille de Coralie « N’est-ce pas…Diablesse ? »

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Ven 4 Aoû - 11:53

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Coralie rit en l'entendant lui dire qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il fallait bien reconnaître que c'est cette connivence quasi instantanée entre eux qui avait permis la naissance de leur amitié à Haïti. Toutefois elle commença à froncer les sourcils quand il lui expliqua que même s'il aurait apprécié sa présence, elle aurait été prématurée. Elle se demanda ce qu'il voulait dire.

Il poursuivi d'un air sérieux, précisant que pour une fois il ne plaisantait pas, avant de lui expliquer les conséquences que leur rencontre avaient eut sur sa vie.

Quand il parla de sa femme et de son divorce, Coralie recula d'un pas, retirant sa main de sa joue, choquée d'apprendre qu'elle avait été source d'une telle chose. Elle ne savait même pas qu'il était marié à l'époque. Elle ne s'était même pas posé la question. Et puis, elle devait bien admettre que même en le sachant, et même si ça aurait probablement ralentit les choses, elle n'était pas sure que le résultat aurait été le même.

« Tu étais marié?! Et tu ne m'en as pas parlé ?! » lui dit-elle d'un ton de reproche.

Elle baissa les yeux, secouant tristement la tête.

« Et j'ai été la cause de votre séparation... Je suis désolée... tellement désolée... Si j'avais su... je ».


Elle ne trouvait même plus les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait, de toute façon, elle doutait qu'elle aurait réussit à exprimer par des mots, le tourbillon d'émotion qu'elle ressentait à présent. La joie de le revoir, le plaisir de voir qu'il ne l'avait pas oubliée et qu'il était aussi heureux qu'elle de ses retrouvailles plus qu'improbable, mais assombrie par l'idée qu'elle avait causé la fin de son couple.

Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir longtemps, et puis, ce qui était fait était fait.

« Et maintenant ? »
demanda-t-elle d'un ton mi sérieux, mi moqueur, « Y'a-t-il une Mme Briggs et des petits Gidéon junior qui t'attendent sur terre ? »

Elle ponctua sa phrase d'un baiser ambiguë, qui lui fallut une petite remarque qui la fit sourire.

C'était une de leur rare point de désaccord. Lequel des deux avait fait basculer les choses et rendu ce qui n'était qu'une relation amicale dans une relation un peu moins courante. Chacun d'eux accusant l'autre d'avoir été à l'origine de se simple baiser un peu ambiguë.

« Et je vois que Monsieur y prend toujours autant de plaisir. » lui répondit-elle du tac au tac.

Il acheva d’ôter sa chemise pour que l'examen puisse commencer, tout en confirmant qu'effectivement, il serait dommage de devoir se reperdre avant d'avoir eut le temps de parler du bon vieux temps. Il ricana un peu avant de se pencher et de murmurer à son oreille une phrase anodine mais accompagné d'un petit surnom qui donna un coup au cœur de jeune femme, faisant remonter à son esprit des images et des sensations bien peu propice à la concentration dont elle devait faire preuve pour pouvoir faire son boulot.

Elle leva les yeux vers lui, un petit sourire en coin barrant son visage.

« Arrête de me déconcentrer et laisse moi faire mon boulot ! Nous aurons tout le temps de reparler d'un bon vieux temps quand ton dossier aura été rendu et validée. »


Et puis, elle était déjà bien assez déconcentrée comme ça. Le revoir avait été un choc, et à présent qu'il était torse nu face à elle, elle sentait les anciennes émotions remonter à la surface des ses souvenirs. Elle fit glisser ses doigts sur ce torse contre lequel elle avait si souvent posé sa tête à l'époque.

"Je suis heureuse de voir que tu ne t'es pas laissé aller." le taquina-t-elle en lui chatouillant les cotes. "Tu es toujours aussi canon !"

Pour éviter de se laisser trop submerger, elle sortit son stéthoscope et commença son examen cardio-pulmonaire. Elle sourit en réalisant que sa fréquence cardiaque était un peu élevée, mais elle se doutait que ce devait être du aux circonstances. Elle sentait son propre cœur battre la chamade dans sa poitrine. Elle laissa l'appareil contre son torse peut être un peu plus longtemps que nécessaire. Elle se rappelait que déjà à l'époque elle aimait poser son oreille contre son cœur laissant ses battements réguliers et doux la bercer.

Elle fit durer l'examen peut être un peu plus longtemps que nécessaire, profitant éhontément de la situation pour laisser ses mains parcourir le corps de son patient, retrouver la chaleur et la douceur de sa peau. Mais bon, ils avaient mieux à faire que de passer la journée dans cette salle d'examen ! Elle posa un instant ses lèvres sur son plexus avant d'y frotter sa joue avec un petit soupir d'aise.

« Allez, tu peux te rhabiller. Je vais rendre le dossier à Sophie, et prévenir que je prend le reste de ma journée... Nous avons des tas de choses à nous dire, et j'ai des tas de choses à te faire découvrir. » déclara-t-elle d'un ton joyeux en le prenant par la main pour l'entrainer hors de la salle.

« Sophie, tu peux classer le dossier de Mr Briggs. Et tu m’enlèvera du planning pour le reste de la journée. » dit-elle avec un sourire à la jeune femme derrière le comptoir.

Cette dernière leva un regard surpris, c'était bien la première fois que l'infirmière en chef s'absentait ainsi au débotté, mais d'un autre coté, elle n'aurait même pas du être de service ce jour-là. Elle coula un regard vers le beau blond qui accompagnait sa supérieure et Coralie y devina toutes les questions que l’hôtesse d'accueil se posait.

« Je te présente un très vieil ami. Gidéon. Nous nous somme connus sur terre, il y a très longtemps. » précisa-t-elle, histoire de tuer dans l’œuf certaines rumeurs qui ne manqueraient pas de bruisser dans les couloirs d'ici la fin de la journée. « Je vais lui faire visiter la cité. Si jamais il y a une urgence, n'hésitez pas à me bipper. » précisa-t-elle.

Elle se retourna vers Gid.

« Allez, j'ai un petit creux moi. Ça te dis d'aller manger un morceau ? »

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Ven 4 Aoû - 14:27

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« Ne t’en veux pas, tu ne savais pas car je ne te l’avais pas dit. Et puis quoi qu’il en soit c’est moi qui ai pris ce risque et qui ai commis cet acte. » Il s’arrêta un instant avant de reprendre en souriant. « C’est du passé maintenant, j’ai tourné la page. Et puis si on exclut les conséquences que ça a eues, je ne regrette absolument pas que tu sois venu vers moi la première. » Gidéon regarda son visage afin de voir la réaction que cette dernière phrase aller provoquer chez l’infirmière.

Puis elle lui demanda si il y avait une Mme Briggs, rien qu’à ces mots, il pouffa légèrement de rire avant de lui répondre. « Nan… nan pas de Mme Briggs et pas avant un moment je pense. Du coup tu dois te douter que je n’ai pas de junior non plus. J’ai quitté cette bonne vieille terre sans attache quasiment. »

Il réfléchit un instant puis ajouta « Pourquoi tu veux postuler ? » sachant que cette réplique causera obligatoirement une vive réaction chez Coralie.

Lorsqu’elle renchérit en affirmant qu’il prenait toujours autant de plaisir à leur petit jeu du chat et de la souris, il la prit par les hanches et l’attira vers lui afin de déposer un vrai baiser sur ces lèvres. « Oui mais pas autant que comme ça. »


« Tu sais très bien que te déconcentré est mon loisir favoris. » Il fit mine de réfléchir puis enchaina. « D’ailleurs si je me trompe pas, déjà à l’époque tu avais du mal à finir un examen complet sur moi. Tu sais le premier jour ou on s’est vu. Déjà là tu n’arrivais pas à te concentrer, je me trompe ? »


Lorsqu’elle commença l’examen, Gidéon sursauta quelque peu lorsque le stéthoscope tout froid rencontra sa peau. Il se laissa ensuite faire, surtout lorsque l’examen se transformé en caresse, puis lorsque Coralie vint poser sa joue contre son torse, Gidéon posa sa main sur la tête de cette dernière et caressa ses cheveux. Elle se releva et dit à Gidéon qu’il pouvait se rhabiller, chose qu’il fit avec une extrême lenteur, comme pour provoquer un peu plus Coralie. Puis une fois complètement habillé, il la suivit jusqu’à l’accueil ou il se fit présenter à la secrétaire.

« Je meurs de faim, je n’attendais que ça que tu me propose de manger un bout. »

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Ven 4 Aoû - 19:03

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Elle trouva sa réponse concernant une éventuelle famille un peu triste, surtout quand il ajouta n'avoir quasiment plus d'attaches sur terre. Elle avait toujours pensé qu'il se serait marié et qu'il aurait eu des enfants. C'était quelqu'un de bien. Elle était sûre qu'il aurait fait le bonheur d'une femme.

Puis elle se rappela que ça avait été le cas avant que leur rencontre ne gâche tout ce qu'il essayait de construire avec elle. Elle se sentit un peu malheureuse de savoir qu'un jour, une femme l'avait maudite d'avoir brisé son couple, même si, effectivement, comme il venait de le dire, elle ne pouvait pas savoir.

Sa question la tira de ses rêveries. Elle le regarda en haussant un sourcil.

« Je veux bien croire que je t'ai manqué, mais bon, ne penses-tu pas que la demande en mariage est un peu prématurée quand même ? Qui te dit qu'il n'y a pas un « Monsieur Deltour » quelque part. » lui rétorqua-t-elle.

Coralie était stupéfaite de réaliser à quel point leur connivence était resté intacte, malgré le temps passé et l'éloignement. Il était toujours le même qu'à l'époque, frondeur, moqueur... Et ils s'étaient retrouvés depuis quelques minutes à peine, et pourtant, leur comportement aurait pu laisser croire qu'ils se connaissaient depuis toujours et s'étaient encore vus la veille.

Le baiser qu'il lui offrit, posant délicatement ses mains sur ses hanches pour la rapprochait de lui lui fit prendre conscience aussi que l'attirance était toujours là elle aussi. Elle se laissa faire, posant ses mains sur sa poitrine, comme si elle hésitait à le repousser, tout en sachant très bien qu'elle n'en aurai pas le courage. Elle ressentit les mêmes émotions que la première fois qu'il l'avait embrassée ainsi. L'impression que son corps était traversé par une impulsion électrique, l'envie de se laisser aller, la peur que leur amitié en pâtisse.

« Et bien Mr Briggs, vous me semblez bien entreprenant ! » lui reprocha-t-elle en lui tapotant le nez avec son index.

Finalement, l'évolution de leurs relation n'avait pas entachée leur amitié, tout au moins le temps qu'ils étaient restées ensemble à Haïti. C'était comme si ça avait été une évolution logique de l'intimité amicale qui existait déjà entre eux.

La jeune femme étrécit les yeux et lui lança un regard noir quand il lui rappela qu'il avait toujours adoré la déconcentrer et que lors de leur toute première rencontre... une visite médicale déjà, elle avait eu le plus grand mal à se concentrer, tant le beau jeune homme s'était amusé à la troubler.

« Il faut dire que tu ne m'avais pas vraiment facilité la tâche. » rétorqua-t-elle

Ce qu'elle ne lui dit pas, c'est qu'elle avait apprécié ce petit jeu, et que c'était probablement son attitude joueuse des premiers secondes qui lui avait donné l'envie de le connaître un peu mieux.

Ils quittèrent l'infirmerie sous le regard tout à la fois moqueur et vaguement déçu de Sophie. Coralie guida son ami jusqu'à la cafétéria, lui expliqua le fonctionnement des lieux avant de prendre un plateau et de commencer à le remplir.

Une fois installés tout les deux à une table un peu à l'écart, elle reprit.

« Alors, dis moi... Qu'as tu fais pendant toutes ses années si tu n'as pas fabriqué des petit Gidéons ? »

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Mar 8 Aoû - 11:48

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Lorsque Coralie répondit en formulant l'hypothèse d'un Mr Deltour, sa gorge se noua, il n'y avait pas pensé en sortant sa réflexion. Et il espérai qu'i n'y avait pas de Mr Deltour et surtout pas sur la cité, car il n'avait pas envie d'avoir de problème dés sont premier jours. Cependant il ne se laissa pas démonter et repris sur le ton de la rigolade, n'étant pas sur que Coralie était sérieuse.

"Ce qui me dit qu'il n'y a pas de Mr Deltour c'est que tu n'aurais pas commencer en venant m'embrasser sur le coin de la joue. Je me trompe ?" Il souria puis continua. "Par contre n'ai pas peur, le mariage n'est pas dans mes projets, avec qui que ce soit."

Puis elle se laissa embrassée et ne repoussa même pas Gidéon. il profitèrent ainsi tous les deux de ce baiser. Cela faisait chaud au cœur au jeune homme de voir qu'elle n'avait rien oublier de leur relation débuté en Haiti. De voir qu'elle était toujours aussi réceptive a ses avances et sa façon d'être. Puis le baiser s’arrêta et elle se dédouana en affirmant que Gidéon était entreprenant, chose a la quelle Gidéon réagit immédiatement en lui attrapant le doigt avec le quelle elle venait de lui tapoter le bout du nez. "Tu n'as pas toujours tenu ce discours mademoiselle !" il ponctua sa phrase par un petit clin d'oeil.

Coralie lui lanca un regard noir lorsqu'il la taquina sur le fait qu'elle avait du mal a effectuer une visite médical avec lui de façon sérieuse. Et cela l'amusé de savoir qu'il pouvait la déstabilisé ainsi, c'était le jeu entre eux depuis la première fois ou il s'étaient vus. "Il faut dire qu'il ne t'en faut pas beaucoup pour être déstabilisé !" répondit il.

Ils quittèrent la zone médicale et se rendirent a la cafétéria, un fois le plateau pris et installés a une table, Coralie lui demanda ce qu'il a fait depuis qu'il s'étaient laissés en Haiti.

"Ce que j'ai fait durant ces 8 ans hein ? Et bien écoute c’est long de résumé 8 ans en quelques mots, mais je dirait juste que j'ai gravit les échelons dans ma spécialité, ce qui d'ailleurs m'a amené ici même devant tes yeux. et toi alors ? Raconte moi ? Il y a eu un Mr Deltour ? Des petits Deltour ? Comment tu es arrivé ici ?"


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Mar 8 Aoû - 14:31

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*Touché* pensa-t-elle quand il lui fit remarquer que si elle avait eu un compagnon, elle ne l'aurait pas gratifiée de ce petit baiser ambiguë. C'était ça le soucis avec lui. Il la connaissait trop bien. Mais elle aussi le connaissait bien et elle avait vu l'expression de son visage s'affaisser quand elle avait évoqué cette possibilité. Elle en fut flattée.

« Oh, quel dommage ! » s'exclama-t-elle en riant quand il lui précisa que le mariage ne faisait pas parti de ses projets « Moi qui m'y voyais déjà, la demande pleine de romantismes, un soir d'été sur la digue, avec la lumière de la lune qui ferait scintiller la pierre de la bague que tu m’offrirais en me jurant ton amour éternel ! »

Leur baiser avait fait ressurgir bien des souvenirs, ravivant les sensations et les émotions qu'elle avait toujours ressentit en sa présence. Elle sourit quand il lui saisit le doigt, lui rappelant qu'elle n'avait pas toujours été aussi réticente devant son caractère entreprenant.

« On ne peut pas dire que tu étais très timide non plus. » lui rappela-t-elle avec un petit sourire malicieux mais teinté de nostalgie.

Elle avait du mal à croire qu'il était bien là devant elle, en chair et en os. Coralie se demandait un peu comment leur relation pourrait évoluer ici. Après tout, à Haïti, ils avaient un peu brulé les étapes. Ils n'avait pas vraiment le temps de ce poser de questions. Ils s'entendait bien, ils s'attiraient. La mission avait une durée bien précise, après, chacun repartirait de son coté pour continuer sa vie. C'était comme une parenthèse. Mais ici, ils n'avaient aucune certitudes. Ils pouvaient être séparées définitivement d'ici à peine quelques heures, ou devoir cohabiter pendant plusieurs années.

Mais, dans l'immédiat, elle s'en fichait. Elle voulait profiter de sa présence autant que possible, comme si le mirage pouvait se dissiper d'un instant à l'autre.

Devant leur plateau, dans la cafétéria, il lui fit un résumé plus que laconique de sa vie pendant ses dernières années, avant de revenir à elle. Visiblement, le fait qu'il put y avoir ou y avoir eu un Mr Deltour ou des petits Deltour quelque part le travaillait.

« Voilà un résumé bien succinct, pour un peu je pourrais croire que tu as menée une vie monacale depuis tout ce temps. » s'exclama-t-elle en riant.

Elle prit une bouchée de son plat en le regardant avec tendresse.

« Non, il n'y a jamais eu de Mr Deltour officiel, ni d'enfants. Quelques compagnon de passage, mais comme tu te doute, ma carrière n'était pas vraiment propice à une vie de famille, et ici ce n'est pas beaucoup plus propice d'ailleurs. » Elle lui sourit « Quant à mon arrivé ici, et bien, j'ai été approchée à la fin d'un de mes derniers engagements, et je me suis dit que ça serait une aventure intéressante. » répondit-elle en haussant les épaules.

« Mais toi. Dit m'en plus. Tu t'es spécialisé dans quoi ? Pourquoi ne t'es tu jamais casé ? Je suis sure que ce ne devait pas être les candidates qui manquait. Déjà à Haïti tu faisais tourner bien des têtes si mes souvenirs sont bons ! »

Elle rit. Oui, le beau technicien avait fait bien des ravages parmi les collègues de Coralie. C'était drôle d'ailleurs de les voir venir tâter le terrain, vu que personne ne comprenait vraiment le lien existant entre la française et l'australien.

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