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Oh non, encore vous ? [PV Coralie]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs
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Rodney McKay
Responsable scientifique
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Lun 3 Juil - 13:59

Rodney McKay
Oh non, encore vous ?

Feat Coralie Deltour


¤ Trois jours avant les évènements de la Magna Caverneum ¤



12h35,

E
nfin, la matinée était passée. J'avais eu beaucoup de travail à faire, beaucoup à rattraper depuis mon absence. La précédente mission était toujours gravée dans ma mémoire, et il avait fallu plusieurs jours de repos pour que je puisse retrouver le chemin du travail. Heureusement que c'était terminé, car je devenais fou à ne rien faire. A voir sans cesse ces images dans ma tête à longueur de journée était pesant. Le meurtre d'Adam. L'égarement avec Coralie. Toutes ces horribles choses présentes sur la base à cause d'une onde qui aurait pu tous nous tuer, après nous avoir rendu encore plus fous que nous l'étions. C'était encore un moment difficile à vivre, et me plonger dans le travail me faisait beaucoup de bien. Les projets en retard me permettaient de redevenir ce bon vieux McKay que tout le monde connaissait. Au moins, rester enfermé dans mon laboratoire toute la journée m'évitait de croiser la route de certaines personnes comme Adam par exemple. Ou encore Coralie. C'était bien la première fois que j'évitais au maximum d'aller à l'infirmerie, tout ça pour éviter la jeune femme. Après ce qui s'était passé, il fallait comprendre que je ne voulais pas vraiment la voir ni lui parler. La situation avait déjà été suffisamment gênante comme ça, inutile d'en rajouter. Mieux valait ne plus croiser son chemin, c'était plus simple. Mais pour combien de temps ? La cité avait beau être gigantesque, nos routes allaient forcément se croiser un jour ou l'autre, non ? Et que ferions nous ? Rester muets ? Nous engueuler ? Nous réconcilier ? Très bonne question, et honnêtement, je n'avais pas envie de connaitre la réponse.

C
ependant, rester enfermé dans mon laboratoire n'était pas non plus la meilleure solution, car mon estomac me rappelait régulièrement à l'ordre pour que j'aille manger. Comme en cet instant où, après une matinée bien remplie, je dus me rendre compte que j'avais très faim. Je me mis donc en direction du mess. A cette heure ci, il y avait du monde, mais par chance, il restait quelques tables de libre. Comme à mon habitude, je pris un plateau et le remplis entièrement de bonnes choses à manger selon mes critères personnels. J'étais le seul à trouver tout ça appétissant d'ailleurs. Puis, je me dirigeai vers une table disponible. Cependant, au moment de m'asseoir, ma radio s'enclencha dans mon oreille.

//McKay ? Ici Zelenka. On a un problème ici, vous deviez revenir tout de suite//

A
llons bon, il ne manquait plus que ça. Décidément, personne ne pouvait jamais rien faire sans moi. Et dire que ce bon repas me tendait les bras, et qu'on ne me fichait jamais la paix. Je soupirai bruyamment, énervé car ma faim n'allait pas se calmer du tout. J'avais besoin de manger, mais hélas, je n'en avais pas le temps parce que les autres ne pouvaient pas se débrouiller sans moi. Avec lassitude, je répondis à Radek sur un ton froid pour lui signaler que j'étais mécontent qu'il me dérange.

//Bien reçu, j'arrive//

A
contre coeur, je me levai en ramenant mon plateau au cuisinier, avant de quitter le mess d'un pas rapide. En me voyant, les gens s'écartèrent de mon chemin, car ils remarquèrent bien que je n'étais pas du tout d'humeur. J'arpentai le couloir, me dirigeant vers le premier téléporteur à proximité. Zelenka avait intérêt à avoir une bonne raison pour me déranger, sinon il allait en entendre parler. Un McKay affamé était encore plus infect que d'habitude. J'entrai dans le téléporteur, cette petite salle très étroite ressemblant davantage à un placard à balai qu'autre chose, dans laquelle se trouvait l'écran permettant de voyager d'un bout à l'autre de la cité en se téléportant. Mais, alors que j'allais appuyer sur la zone des laboratoires, quelqu'un arriva dans mon dos.

© Starseed

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Lun 3 Juil - 19:10

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Coralie prenait sa pause déjeuner au réfectoire, une fois n'est pas coutume. Ce matin-là, visiblement, les techniciens avaient décidé d'arrêter de se planter des trucs rouillés dans les mains, les botanistes de gouter certaines plantes locales dont on leur avait vanté les mérites, même les militaires avaient réussit à faire leurs entrainements sans s'ouvrir les arcades sourcilières à coup de poing ou de bâtons de combat. Bref, c'était le calme plat. Aucune urgence, rien que les patients déjà hospitalisés à gérer. Coralie avait pu souffler un peu, se mettre à jour de sa paperasse et partir à l'heure du déjeuner.

Mais visiblement, c'était le calme avant la tempête. Elle venait juste d'attaquer son plat quand sa radio grésilla, l'informant qu'une équipe médicale avait été demandé par le Dr Zelenka pour un accident dans les labos, et que sa présence étaient demandée.

Avec un soupir, elle laissa retomber sa fourchette sur son plateau, fourra sa pomme et son morceau de pain dans la poche de sa blouse, elle grignoterait plus tard dans l'après midi, et alla poser son plateau sur un des chariots prévues à cet effets avant de s'éloigner d'un pas vif dans le couloir à la recherche du téléporteur le plus proche.

Elle en vit un dont les portes commençaient déjà à se refermer. Elle piqua un sprint en criant « Attendez, retenez les portes ! »

La jeune femme eut juste le temps de se glisser dans la cabine avant que les portes ne se referment avec un chuintement soyeux derrière elle et l'autre personne.

« Piouf, c'était moins une ! » dit-elle en riant

Son rire mourut sur ses lèvres et elle se sentit blêmir quand elle découvrit qui était l'autre passager du téléporteur. Non ! Pas lui !!!!

Bon, ça serait vite fait, ce genre d'engins allait vite. D'ici quelques secondes, les portes s’ouvriraient vers sa destination et elle serait tranquille se rassura-t-elle... jusqu'à ce qu'elle remarque que le secteur qu'il avait demandé était celui où elle même devait se rendre. Merde !

Bon, ça serait un peu plus long, mais ils ne seraient pas seuls bien longtemps. Arrivé là bas, chacun vaquerait à ses occupations. Oui, c'est ça, elle avait qu'à rester dans son coin pendant les quelques secondes de trajet, et puis ça irait tout seul !

Quoi qu'il en soit, elle se dit quand même qu'elle avait vraiment la poisse.

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Rodney McKay
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Lun 3 Juil - 21:52

Rodney McKay
Oh non, encore vous ?

Feat Coralie Deltour


A
vant que je n'appuie sur ma destination, une voie féminine m'interpela. Vu sa demande, je compris qu'elle parlait des portes du téléporteur. Je n'eus pas le temps de faire un geste, la jeune femme réussit à s'engouffrer dans l'étroite pièce. On commençait à être serré, là dedans. Finalement, avant de choisir ma destination pendant que les portes se fermaient, je me tournai vers l'inconnue qui avait l'air ravi d'avoir pu prendre le téléporteur. Etrange, cette voix me disait quelque chose. En la voyant, mon visage se figea dans un sentiment horrifié. Non, pas elle. Pas Coralie. Pitié, mais qu'est ce qu'elle faisait là ? J'étais maudit. Et visiblement, la jeune infirmière eut la même réaction. J'étais aussi malchanceux qu'elle.

"Oh non, encore vous ?"

J
e ne parvenais pas à formuler autre chose que ma surprise teintée d'épouvante. Je voulais rester très loin de cette femme, après ce qui nous était arrivé sur cette base. Et la voilà qui me collait presque, vu la taille de la pièce, à vouloir prendre le téléporteur en même temps que moi. Je finis par soupirer en me détournant. Par chance, le voyage allait être très rapide, la téléportation était immédiate. Je n'avais qu'à appuyer sur l'écran pour que tout soit terminé en quelques secondes à peine. Vivement la délivrance. Sans ajouter autre chose, je choisis ma destination. Mais au même moment, l'écran s'éteignit, tout comme les lumières du téléporteur. L'éclairage de secours s'alluma alors, nous plongeant dans une semi pénombre. Que se passait-il ? Une réalité me vint en tête : le téléporteur avait cessé de fonctionner, nous étions coincé là.

"Non non non, ne me fais pas ça, s'il te plait !"

A
ppuyer à nouveau sur l'écran éteint ne servit à rien. Alors, je tentai d'ouvrir la porte en la forçant avec mes doigts, vu qu'il n'y avait pas de panneau de contrôle de ce côté là, mais rien. La porte ne s'ouvrit pas. Elle ne bougea même pas. Et je n'avais pas mon ordinateur avec moi pour essayer de réparer le téléporteur. J'étais bel et bien coincé dans un deux mètres carré avec l'une des personnes que je n'avais pas envie de voir. C'était royal, ma malchance me poursuivait même jusque là. Seule solution, je devais demander de l'aide. J'appuyai sur mon oreillette pour contacter celui là même qui m'avait demandé de me déplacer en urgence.

//Radek, ici McKay. Je suis coincé dans le téléporteur. Enfin, nous sommes deux à se retrouver prisonniers ici. Plus rien ne fonctionne, et la porte ne s'ouvre plus. Qu'est ce qu'il se passe ?//

//Je vois ça, Rodney. Il y a eu un gros problème de surcharge dans les laboratoires. Un accident s'est produit, et plusieurs systèmes sont tombés en panne. Les téléporteurs font partis des systèmes touchés. Vous pouvez sans doute dériver l'énergie de votre côté pour ...//

//Non, impossible. Je n'ai pas mon ordinateur avec moi//

//Oh ... et bien dans ce cas, je vais tenter d'y remédier. Mais, ça risque de prendre du temps, il y a beaucoup de travail à faire, et certains systèmes sont plus importants et prioritaires que les téléporteurs dans l'immédiat//

Q
uoi ? Ca allait lui prendre du temps ? Oh non, cela voulait dire que j'allais rester coincé avec Coralie pendant un très long moment ? Je n'en revenais pas, j'allais mourir si je restais ici. Il fallait que je sorte de là. Mais je dus me résoudre à cette triste réalité : il n'y avait que Radek qui pouvait faire quelque chose, et je devais attendre qu'il réussisse à me sortir de là. Pauvre de moi.

//Bien reçu. Faites au plus vite//

M
a voix était dépitée, on pouvait y sentir toute le désespoir qui s'en dégageait. Je soupirai à nouveau, avant de regarder Coralie.

"Bon, on est coincé ici pour un bon bout de temps. Pour mon ... enfin, je veux dire notre plus grand malheur".

J
e ne voulais pas m'avouer vaincu, je devais essayer de sortir de cette mauvaise situation. Etre coincé dans cette très étroite pièce, presque collé contre Coralie, était déjà terriblement gênant. Alors si ça durait, je n'allais pas pouvoir le supporter. J'ouvris le panneau de la console du téléporteur, et y regardai les cristaux de contrôle d'un peu plus près. Hélas, sans mon matériel, je ne pouvais pas faire grand chose avec ça.

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Lun 3 Juil - 22:10

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Un vacillement de la lumière, l'écran avec la carte de la cité qui s'éteint et la lumière de sécurité qui s'allume aurait suffit à faire comprendre à Coralie que non, décidément, ce voyage ne serait pas rapide... il risquait même de s'étirer sur un long moment.

Son impression lui fut confirmée quand elle entendit l'échange radio entre McKay et Zelenka. Visiblement, encore un énorme coup de bol, pour une fois, le scientifique n'avait pas son ordi greffé à sa main. Ils devrait donc attendre que Zelenka règle le problème de l'extérieur, et quelque chose laissait penser à la jeune femme que ce ne serait probablement pas sa toute priorité.

Ce qui devait être un désagréable instant de proximité risquait de devenir plusieurs heures particulièrement éprouvantes de promiscuités.

Coralie n'avait jamais ressentit de claustrophobie, mais là, tout à coup, elle comprit tout à fait ce que ceux qui en souffrait pouvait ressentir. La tension qui augmente, le cœur qui s'emballe, l'impression d'étouffement, l'envie de hurler et de taper sur tout ce qui se trouvait à porter, ne serait-ce que pour ce défouler.

Elle ferma un instant les yeux et mis en œuvre quelques mouvements de respirations réputé pour apaiser les tensions.

Effectivement, ce fut relativement efficace... enfin, au moins au point de lui permettre de parler sans donner l'impression qu'elle avait envie d'attaquer le blindage avec ses dents.

- « Dites moi que c'est pas vrai ! Personne ne peut pas être aussi malchanceux ! »

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Rodney McKay
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Mar 4 Juil - 14:47

Rodney McKay
Oh non, encore vous ?

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C
omment allai-je nous sortir de ce mauvais pas sans mon matériel ? En faisant confiance à Radek ? Sérieusement ? La seule personne en qui j'avais entièrement confiance, c'était en moi même, et en personne d'autre. Qui plus est, Zelenka m'avait dit ne pouvoir rien faire avant un moment. Combien de temps allai-je resté coincé ici, dans cette pièce étroite, en compagnie de Coralie ? 30 minutes ? 1 heure ? Plus longtemps ? Quelle horreur, il fallait trouver une solution. Et vite. Malheureusement, en regardant tous ces cristaux, je ne pus faire grand chose. Les déplacer de façon aléatoire ne changea rien du tout, car sans savoir quelle dérivation effectuer, j'ignorais complètement quel cristal bouger. Et ils existaient des milliers de combinaisons possibles vu le nombre de cristaux. Sans oublier que j'ignorais aussi s'il y en avait qui étaient grillés ou non. Et plus j'échouais à trouver une solution, plus je m'énervais. Sans oublier que la faim qui me tenaillait les entrailles ne m'aida pas du tout à me calmer. Et pour couronner le tout, voilà que Coralie commençait à se plaindre d'être enfermée ici. Tous ces détails eurent le don de m'exaspérer. Je me relevai brusquement en la regardant, mon côté râleur de génie faisant surface.

"Si, il y a quelqu'un qui est aussi malchanceux que vous. Moi, par exemple. Me retrouver bloqué ici, avec vous, était vraiment la dernière chose que j'avais eu envie de faire dans ma vie. Ce n'était même pas sur la liste, d'ailleurs. Surtout pas depuis la dernière fois, sur cette base".

M
e rappeler ce moment très gênant me fit frissonner, mais c'était hélas sorti tout seul de ma bouche. Je respirai doucement, avant de reprendre la parole.

"Alors maintenant, taisez vous, et laissez moi me concentrer".

P
ourquoi me concentrer ? Je savais parfaitement que je ne pouvais rien faire. Mais bon, Coralie l'ignorait, alors si je pouvais avoir un peu la paix quelques minutes, toute excuse était bonne à prendre, non ? Je me remis à l'ouvrage au niveau du panneau de contrôle, essayant de nouvelles tentatives de dérivation de l'énergie. Mais, rien ne se passa. Les minutes passèrent sans que la situation n'évolue. Et quand j'appelais Radek pour savoir où en étaient les réparations, ce dernier m'envoyait bouler parce que je le dérangeais toutes les deux minutes, et qu'à cause de mes interruptions, il n'avançait pas dans son travail. Quel culot il avait. Je finis par reconnaître que j'étais totalement impuissant pour nous sortir de là. Une bien mauvaise nouvelle, même si elle était prévisible depuis le début de cette mésaventure. A regret, j'en informai l'infirmière en me redressant.

"Ca ne sert à rien, je ne parviens pas à réparer ce truc. Sans mon matériel, c'est comme chercher une aiguille perdue dans l'océan de cette planète".

J
'étais furieux de ne pas pouvoir remédier à cette situation, mais également sur le fait d'être coincé ici avec l'une des personnes qui me dérangeait le plus, vu notre passif très gênant. Et cette proximité dans cette étroite pièce n'aidait pas du tout à patienter. Comme le téléporteur était seulement alimenté par le générateur de secours qui ne donnait que de la lumière et de l'oxygène, je commençai à sentir la température monter un peu, même s'il ne faisait pas encore chaud. Il ne manquait plus que ça. Debout, les bras croisés sur mon torse, je fermai les yeux en m'imaginant dans une vaste plaine, comme lorsque j'étais bloqué dans le jumper en perdition. Au moins, cela eut le mérite de calmer ce début de crise de claustrophobie qui pointait le bout de son nez. Cependant, en ouvrant les yeux, la seule chose que je vis fut Coralie, si près de moi. Aussitôt, mon côté bougon ressurgit.

"Vous pouvez rester dans votre coin, s'il vous plait ? Arrêtez de me coller" lui lançai-je, alors que je savais parfaitement que dans cet endroit, ma demande serait très difficile à satisfaire.

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Mar 4 Juil - 15:23

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La jeune femme s'appuya contre la paroi, croisant les bras sur la poitrine en regardant le scientifique jouer aux échecs avec les cristaux, en enlevant un pour le mettre ailleurs, avant de le remettre à son emplacement d'origine. Elle fit la moue. Il était clair qu'il n'avait absolument pas la moindre idée de ce qu'il faisait, et que cette incapacité à faire quelque chose faisait augmenter son stress, qui lui n'eut aucun problème à trouver un dérivatif... Elle.

Se redressant brusquement pour la regarder droit dans les yeux, il crut utile de préciser qu'il n'était pas plus heureux qu'elle de cette situation, allant même jusqu'à faire référence à ce qui s'était passé quelque semaines plus tôt. L'infirmière se sentit blêmir au souvenir de ses épouvantables évènements.

La violence de son attaque, la cruauté de ce rappel lui firent l'impression d'un coup de poing dans l'estomac, la laissant groggy quelques instants.

McKay parut un instant stupéfait de ce qu'il venait de dire, avant de reprendre la parole, lui enjoignant de la fermer et de le laisser se concentrer. La jeune femme ne put retenir un ricanement. Ce concentrer sur quoi ? Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait faire pour les sortir de là, et comme elle l'avait subodoré, Zelenka n'était pas très pressé d'ouvrir la cage au fauve. Il devait bien savoir que dés que les portes s'ouvriraient il allait prendre un tir. Elle en eut confirmation en entendant les différentes conversation radio que McKay initia avec le tchèque. Même si elle n'était pas sur la même fréquence qu'eux, et qu'elle ne pouvait donc pas entendre les réponses de Zelenka quand il parlait normalement, lors de la dernière communication, elle entendit distinctement sa voix prononçant des mots inconnus d'un ton rageur. Voilà, McKay avait réussit, le tchèque serait encore moins pressé de les faire sortir de cette boite de conserve maintenant.

McKay s'escrima encore pendant plusieurs minutes sur le fils et cristaux du téléporteur avant de se redresser pour reconnaître d'un air ouvertement débité que sans son matériel il ne pouvait rien faire pour les sortir de là.

Coralie ne prit même pas la peine de lui répondre, il y avait déjà longtemps qu'elle avait comprit qu'il ne s'acharnait que dans le but de se donner l'impression de faire quelque chose.

Encore une fois, il trouva une victime toute désignée pour sa frustration. La cohabitation allait être vraiment trèèèès, trèèèès trèèès longue. Elle ne put retenir un soupir pendant qu'elle sentait monter l'irritation en elle.

Quand il lui demanda de prendre trop de place, de se « coller » à lui, elle sentit vraiment la moutarde lui monter au nez.

« Il faudra vous plaindre aux anciens pour l’exiguïté de leurs téléporteur, pour vous laisser l'espace que vous désirez, il faudrait que je réussisse à rentrer dans le mur, et même si je ne suis pas bien épaisse, je n'ai pas encore ce super pouvoir... sinon, croyez moi, il y a longtemps que j'aurais quitté cet endroit ! »

Elle serra les dents un instant avant de rajouter

« Rassurez vous, je ne suis pas plus ravie que vous d'être coincé ici avec vous, et je vous rassure, sans les effets de l'onde, même si nous étions sur une ile désertes et que vous étiez le dernier homme sur taire, je pense que je préfèrerait me satisfaire seule que de vous sauter dessus ! »

Hmm, bon, elle devenait vulgaire là, mais elle aussi se sentait assez mal à l'aise avec la pénombre verdâtre de l'éclairage de sécurité et la température qui augmentait rapidement.

Elle se rencoigna un peu plus dans l'angle le plus éloigné de l'homme et se laissa glisser pour s'assoir, les genoux entres les bras. Paniquer ou s'énerver ne ferait pas avancer plus vite les choses, au contraire. Elle ôta sa blouse et sa veste. Dans la poche elle sentit la rondeur ferme de la pomme et la sortie avant de la jeter avec force sur le jeune homme.

- « Collez vous ça dans le bec, ça vous évitera de dire des conneries et d'être encore plus désagréable que vous ne l'êtes ! »

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Rodney McKay
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Mar 4 Juil - 17:02

Rodney McKay
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B
ien sûr, mon attitude n'aidait pas du tout à calmer la situation. Agresser verbalement Coralie n'était pas la meilleure chose à faire, mais c'était plus fort que moi dans un moment comme celui là. Cependant, la jeune femme ne se laissait pas du tout faire, et quand elle mentionna le fait qu'elle n'avait pas de super pouvoir pour disparaître dans les murs, j'eus un petit rictus moqueur.

"C'est dommage, en effet. Vous voir disparaître à travers ce mur aurait été une bénédiction pour moi. Bon sang, pourquoi êtes vous venue emprunter CE téléporteur ? Pour quelle raison a-t-il fallu que vous soyez précisément au même endroit que moi ? Vous ne pouviez pas vous trouvez ailleurs, et prendre un autre téléporteur ? Mais non, au lieu de ça, vous voilà coincée avec moi. A croire que vous me suivez partout".

E
t oui, la situation actuelle me faisait un peu perdre mon sang froid, et la cohérence de mes propos. Bien sûr que non, Coralie ne me suivait pas, c'était juste un malheureux hasard, tout comme cette panne qui était arrivée à un très mauvais moment. Mais, je n'y pouvais rien, cet endroit et cette proximité me faisaient perdre mes moyens, et si j'avais pu faire les cent pas, je les aurais fait depuis longtemps. Coralie affirma qu'elle non plus n'était pas ravie d'être ici, en ma compagnie. Au moins, nous étions à égalité. Cependant, la suite de ses paroles me firent réagir en la regardant d'un drôle d'air en imaginant la scène, et en étant choqué, voir dégoûté, par les images qui traversaient mon esprit.

"Encore heureux que vous vous satisferiez toute seule, au lieu de me sauter dessus. Quelle horreur. Rassurez vous, c'est la même chose pour moi. Même si on m'obligeait à coucher avec vous en me menaçant de mort, je ne vous toucherais même pas. Plutôt mourir que de refaire ce que nous avions commencé là bas. Rien que de me rappeler ce moment, j'ai la nausée".

B
on, ce n'était pas totalement vrai. M'imaginer dans les bras de Coralie ne me donner pas envie de vomir, loin de là. Je reconnaissais qu'elle était même charmante. Mais, la situation que nous avions vécu, c'était ça qui me donnait la nausée. Et dire que nous avions failli faire l'amour sur une table de torture sans même nous contrôler. Horrible. Et pour refouler ces images là, je préférais me montrer agressif, tout comme l'infirmière le faisait d'ailleurs. Match nul. Je regardai Coralie s'asseoir contre le mur, tandis que je restai de mon côté, debout, les bras toujours croisés sur mon torse. Je détournai les yeux au moment où l'infirmière retirait quelques vêtements en trop, lui donnant chaud. Oh non, par pitié, elle n'allait pas commencer à se déshabiller. Moi même, j'avais un peu chaud, mais je préférai ne rien enlever, quitte à mourir sous la chaleur. Ou jusqu'à ce que ma raison me rappelle à l'ordre. Tout à coup, je sentis quelque chose me heurter. Et d'après les paroles froides de Coralie, elle venait de me jeter une pomme. Ma réaction fut immédiate, je la fusillai du regard.

"Non mais ça ne va pas bien chez vous ? Si je ne vous connaissez pas, je pourrais croire que vous êtes complètement folle".

J
e ramassai la pomme, avant de la renvoyer à l'expéditrice.

"Et gardez là, votre pomme, je n'en ai pas besoin. Je ne veux rien venant de vous, c'est clair ?"

B
ien sûr, mon estomac choisit précisément ce moment là pour contredire mes paroles. Alors que je recroisai les bras sur mon torse, un horrible gargouillement se fit entendre dans la pièce, me rappelant très bien à quel point j'avais faim. Je soupirai, exaspéré, mais je continuai de rester planté là comme un piquet, évitant le regard de Coralie, tout en ruminant dans mon coin.

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Mar 4 Juil - 19:38

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La tension commençait à sérieusement monter dans le petit espace. Ils étaient tout les deux à vif, et tout les deux se montraient agressif pour masquer la gêne qu'ils ressentait. Coralie en était consciente, même si elle avait encore du mal à se contrôler.

- « De toute façon, même en me connaissant, c'est bien ce que vous pensez non ? Que je suis une folle dangereuse et sadique ! » rétorqua-t-elle vertement

« Vous vous donnez bien trop d'importance mon cher !" Rétorqua-t-elle à son accusation. "Je ne suis dans ce téléporteur que parce qu'il se trouve que je me rendais au même endroit que vous ! Visiblement, il y a eut un accident dans l'équipe du Dr Zeleka et il m'a été demandé de m'y rendre, de plus je vous rappelle que je ne savais même pas que VOUS étiez dans cette boite de sardine, sinon, je ne m'y serait jamais aventurée... »

Elle s’interrompit net, elle avait faillit faire une remarque vraiment désobligeante concernant l'embonpoint de McKay et elle détesta ce qu'elle était en train de faire et de dire.

Là, ça allait trop loin, il fallait qu'ils se calment et vite, parce que sinon, d'ici que Zelenka se décide à les faire sortir d'ici, ils se seraient entretuées.

L'évocation de ce qui avait faillit arriver lors de la mission, la façon dont ils s'étaient sautés dessus comme des animaux en ruts, devant les cadavres de leurs compagnon et sur cette table qui avait été utilisée pour faire endurer tant de sévices à la femme momifié qu'ils avaient découvert faillit rendre Coralie vraiment malade. A présent, elle n'était plus pâle, elle se devinait blême au point de paraître verdâtre.

La pomme lui revint dans la figure, avec un commentaire bien sentit, la heurtant sur le nez sans qu'elle ne l'ai vu arriver. C'est qu'il avait de la force cette andouille quand il était en colère, elle sentit une trainée visqueuse et chaude sur sa lèvre supérieure et quelques gouttes vermillons vinrent tacher sa chemise.

Curieusement, au lieu de lui faire perdre encore plus son calme, la douleur et la vue du sang la calmèrent immédiatement. Ils n'étaient pas ce qu'ils avaient été là-bas ! Ils étaient deux êtres humains douées de conscience et capable de se contrôler. Elle prit un mouchoir dans sa poche pour essuyer son nez et le presser un peu pour arrêter le saignement.

Elle soupira en ramassant le fruit qui avait roulé sur le sol pour le remettre dans sa poche. Il était souillé, elle ne le proposerait plus à son compagnon d'infortune, par contre, elle en sortit deux barres chocolatées et les lui tendit.

- « Visiblement vous et votre estomac avez une légère divergence d'opinion. »
Dit-elle doucement. « Vous devriez manger quelque chose. La faim est mauvaise conseillère. » lui dit-elle d'un ton qu'elle voulait apaisé et apaisant

Elle lui fit un petit sourire contrit.

- "Je suis désolée, je n'aurais pas du m'emporter ainsi." Elle se racla la gorge et détourna les yeux "Là pas, ce n'était pas nous !" dit-elle d'une voix hésitante et tremblante. Elle ne savait pas trop comment exprimer plus clairement sa pensée, mais elle savait qu'il comprendrait.

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Mer 5 Juil - 1:27

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J
e levai les yeux au ciel en soupirant aux paroles de Coralie. En réalité, elle n'avait qu'à moitié raison.

"Folle, je ne l'ai jamais pensé. Mais sadique, après tout ce que vous m'avez fait, oui je le pense. Vous n'êtes qu'une sadique".

P
ar la suite, Coralie m'expliqua qu'elle ne serait jamais entrée dans ce téléporteur si elle avait deviné que je m'y trouvais. Et donc, par conséquence, qu'elle ne me suivait pas, ni qu'elle avait fait exprès de se retrouver au même endroit que moi. Au fond de moi, je savais parfaitement que c'était du pur hasard d'être ici tous les deux, mais que voulez vous. La colère faisait souvent penser et croire à des choses complètement stupides. Je préférai rester silencieux par la suite, sans savoir à quel point mes paroles avaient pu atteindre l'infirmière en parlant de ce qui s'était passé sur la base. Rien que d'y penser, j'eus un haut le coeur également, je ne me sentis pas très bien. Le manque de nourriture n'aidait pas à aller mieux, mais j'étais bloqué ici, je ne pouvais rien faire que de plonger tout droit vers l'hypoglycémie. Puis, mes pensées furent interrompue par un objet volant non identifié qui m'arriva droit dessus. Et après avoir traité Coralie de folle, je lui renvoyai cet objet sans me préoccuper des conséquences. Après tout, elle l'avait cherché, non ?

L
es secondes passèrent, c'était étrangement calme. Ce qui me fit du bien, n'empêche. Ne plus entendre la voix de Coralie. Non, je ne l'avais pas tué non plus, il ne fallait pas déconner. J'entendis juste le bruit de ses vêtements quand elle bougeait, signe qu'elle était bien vivante et consciente. Et silencieuse, ah ça faisait du bien aux oreilles. Cependant, la pièce était maintenant trop calme. Tellement calme, sans un bruit. A force, cela en devenait angoissant. C'était finalement mieux quand on s'engueulait. Alors que je me tournais vers la jeune femme pour répliquer quelque chose, je la vis appuyer un mouchoir sur son nez, ainsi que quelques gouttes de sang tâcher son haut. L'avais-je blessée en lui renvoyant la pomme ? La position de Coralie me confirma ce que je redoutai. Elle était blessée et elle saignait au niveau du nez. Soudain, je blêmis un peu, non seulement en voyant le sang, mais également à cause du fait que j'avais fait du mal à l'infirmière. Quelque chose que je n'avais jamais voulu, même si j'étais en colère contre elle. Ce n'était pas du tout mon genre de m'en prendre physiquement aux autres, et encore moins à une femme. Je ne pus que m'excuser en bafouillant, sur un air désolé.

"Oh ... heu ... excusez moi, je ... je ne voulais pas ... vous faire de mal. Je suis ... désolé".

C
'était ridicule. A cause de la gêne ressentie, nous étions entrain de nous engueuler depuis toute à l'heure. La tension était palpable et électrique dans la pièce, jusqu'à ce que l'un de nous deux finissent malheureusement et involontairement par être blessé. C'était une situation stupide d'en arriver là. Et sur le coup, je me sentis minable. Mon estomac me rappela à nouveau à l'ordre, ce qui accentua davantage l'état pitoyable dans lequel je me trouvais en cet instant. Coralie tenta d'enterrer la hache de guerre en me tendant deux barres de chocolat. Bien que quelques minutes plus tôt, je lui avais stipulé ne rien vouloir d'elle, je dus avouer que ces barres étaient les bienvenues. En la remerciant, je les pris, en ouvris une et commença à la manger. Cela me fit tellement de bien de sentir l'aliment glisser jusqu'à mon estomac. Il n'y avait pas de quoi le remplir bien sûr, mais au moins, cela me permettait de lutter un peu contre l'hypoglycémie. Mon regard se posa sur la seconde barre, et après quelques instants de lutte entre mon cerveau et mon ventre, je finis par la tendre à la jeune femme. Après tout, elle était dans la même galère que moi.

"Tenez. On ne sait pas combien de temps nous allons rester ici. Vous en aurez peut être besoin".

A
u moins, la situation se calmait. Certes, la gêne était toujours présente, mais le ton n'était plus à l'engueulade. Heureusement, sinon Zelenka aurait sûrement trouvé deux cadavres, et non deux être humains vivants. Je soupirai et terminai ma barre de chocolat, tout en écoutant Coralie s'excuser de son comportement, tout en m'expliquant que nous n'étions plus comme sur la base. Elle avait raison. Au moins là bas, nous n'étions plus nous même. Alors pourquoi nous comporter de la même façon ici ? Quitte à être gêné, autant s'ignorer, non ? Sauf que dans ces circonstances, dans une pièce étroite comme celle ci, s'ignorer n'était pas envisageable.

"C'est moi qui suis désolé, je me suis montré agressif le premier. C'est juste que ... cette situation est terriblement gênante pour moi. Me retrouver ici, enfermé et ... seul avec vous, comme là bas, c'est ..."

J
e ne parvins pas à terminer ma phrase. Non, il y avait une grande différence entre ici et la base. Là bas, comme venait de dire Coralie, nous n'étions pas nous même. Nous avions été contrôlé par une entité, et c'était comme si nous avions agi en simple spectateur, à regarder nos corps tuer les autres et commencer à copuler furieusement sur une table de sévices sexuels. Rien à voir avec ici où nous étions maitres de nous même.

"Revoir sans cesse ce qui s'est pas, ce qu'on a failli faire, me donne la nausée chaque fois que j'y repense. Tous les deux, c'était ... horrible".

M
ais quel boulet, je me rendis compte que mes paroles pouvaient être mal interprétées par Coralie. Je m'empressai de me reprendre, envahi par mon légendaire malaise incontrôlable qui m'enfonçait encore plus.

"Enfin, je veux dire que ... ce n'est pas vous que je trouve horrible, non. C'est d'avoir presque ... couché avec vous. Enfin non, je ... je veux dire que ... vous n'êtes pas repoussante ... enfin ... vous êtes une femme charmante, mais ... c'est juste que ... c'est la situation qu'on a vécu, et tout ce qu'on a fait que je trouve horrible. Pas ... vous ... mais ce qui s'est passé du début à la fin ... vous et moi, on a tué les autres sans l'avoir voulu ... puis on a failli ... tous les deux ... on aurait pu ..."

O
h oui, je m'enfonçai, il valait mieux que je ne termine pas ma phrase. Je n'étais pas doué du tout pour parler de sentiments. Mais j'espérai que Coralie ait compris ce que je tentais vainement de formuler. Honteux et encore plus gêné qu'avant, je détournai les yeux. Je commençai également à avoir chaud, et bien que je n'en avais pas envie à cause de la gêne ressentie, je finis par retirer ma veste, restant en tee shirt, avant de m'asseoir également de l'autre côté de la pièce, face à Coralie. Je fus obligé de plier les jambes pour ne pas toucher la jeune femme, et même comme ça, elle était très proche de moi.

"Comment ... comment vous sentez vous ? Et votre nez, ça va ?"

© Starseed

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Mer 5 Juil - 10:05

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McKay sembla vraiment gêné et presque malheureux de l'avoir blessée. Ce n'était qu'un accident, Coralie le savait bien, il avait relancé la pomme uniquement par réflexe et par colère, mais il n'avait pas visé son visage volontairement, et pour être honnête, si elle n'avait pas été plongée dans ses désagréables pensées qu'elle aurait pu rattraper le projectile.

Après ce qui sembla une légère hésitation, il fini par accepter la barre chocolatée, mais lui rendit l'autre en lui disant qu'elle même devait avoir faim et qu'ils ne savaient pas combien de temps ils allaient rester coincé là.

Elle ne put retenir un sourire.

« Ne vous inquiétez pas, j'en ai d'autres. En principe, elles me servent à amadouer les patients récalcitrants. Et puis, j'ai eu le temps de manger un peu avant d'être appelée, ce qui vu les protestations de votre estomac n'est pas votre cas. »
lui répondit-elle calmement en rangeant le mouchoir taché de sang dans la poche de son pantalon.

Elle allait avoir le pif comme une pomme de terre pendant quelques temps, peut être qu'en sortant elle devrait quand même aller passer une radio ? C'est que le choc avait été plutôt violent, un peu comme la fois où elle avait prit un coup de poing dans le nez en jouant avec un camarade d'école.

Quoi qu'il en soit cet événement avait eu un effet positif. Il avait fait retomber la tension presque instantanément, bien plus efficacement que ce qu'elle aurait pu faire en tentant de discuter avec le jeune homme.

Il s'excusa de s'être montré agressif, justifiant sa violence par la gêne de se trouver enfermé dans cet endroit si exiguë avec elle après ce qui s'était passé là-bas.

Il commença à lui expliquer ce qu'il ressentait depuis ces terribles évènements et depuis leur retour. Que ce retrouver ici avec elle lui rappelait leurs ébats répugnant. Elle sourit faiblement en l'entendant tenter de préciser que ce n'était pas elle, Coralie, qui le dégoutait, mais les actes que sa présence lui rappelait. Elle ne peut que hocher la tête, elle ne comprenait que trop bien son mal être.

« Tu crois que je ne comprend pas ? Moi aussi, dés que je ferme les yeux, je revois ce qui s'est passé, ce n'est pas très nets, et je sais qu'il y a des choses que j'ai déjà oubliées, comme les brumes d'un cauchemars qui se désagrègent lentement, mais, je sais que certains... flashs vont me hanter longtemps, probablement toute ma vie. Le sang d'Erin sur mes mains... non, sur les mains de l'autre... la façon bestiale dont elle s'est jetée sur toi... »

Coralie serra un instant les dents et recommença ses exercices de respiration en sentant son rythme cardiaque s'affoler à ses souvenirs.

« La psy m'a dit que je n'étais pas cette bête fauve, que je ne l'avais jamais été, et qu'aucun de nous n'était ce qu'il avait été là bas. Elle m'a expliqué que je ne devait en aucun cas penser que l'onde avait fait ressortir une facette dissimulée de ma personnalité. Elle m'a expliqué que l'onde nous a transformée, comme si elle avait prit le contrôle de nos corps, comme un marionnettiste fait vivre ses poupées. Elle a comparé ça à une hallucination et conseillé de traiter les souvenirs comme tels. Le souvenir d'un « mauvais trip » sur lequel je ne devais pas m'attarder plus que de raison.... qu'il fallait que je les laisse partir, que je laisse filer, mais c'est plus facile à dire qu'à faire et j'avoue que j'y arrive pas. »

Quand elle y repensait, seule, elle arrivait parfois à faire diversion à son esprit, mais là, coincée dans cet endroit avec l'une des personnes impliquée, et en parler avec elle, rendait les choses encore plus difficiles, et pourtant, elle savait qu'ils devaient en parler, qu'ils devaient mettre les choses à plat.

« Parfois c'est juste comme une idée fixe, quelque chose qui prend toute la place dans ma tête. »
avoua-t-elle dans un souffle luttant douloureusement pour retenir les larmes qui se formaient dans ses yeux.

Finalement, il s'assit lui aussi à l'autre extrémité du téléporteur, et ôta sa veste. Il commençait à faire très chaud dans le téléporteur. La jeune femme sentait la transpiration qui commençait à coller ses petits cheveux sur sa nuque. McKay s'installa, se faisant aussi petit que possible, les jambes collées contre sa poitrine pour éviter tout contact avec elle, tout comme elle le faisait elle même. Ils gardaient autant de distance que possible entre eux.

Finalement, il s'inquiéta pour elle lui demanda comment elle se sentait et comment allait son nez.

Elle hocha les épaules.

« J'avoue que je me sens pas très bien. J'ai chaud, Mon cœur bat un peu trop vite et je lutte pour ne pas céder à la panique. Je n'ai jamais aimé les endroit hermétiquement clos. Mon nez, lui, ça devrait aller, disons que ça serait gênant si je devais faire des photos en présentant mon meilleur profil. » répondit-elle en riant un peu pour tenter de détendre l'atmosphère.

« Et toi ? »
demanda-t-elle en lui lançant un regard inquiet, « Comment tu te sens ? »

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Rodney McKay
Responsable scientifique
Astrophysicien
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Mer 12 Juil - 2:33

Rodney McKay
Oh non, encore vous ?

Feat Coralie Deltour


C
oralie ne semblait pas trop m'en vouloir pour mon geste qui ressemblait davantage à un accident qu'à un acte agressif volontaire. Elle refusa même la seconde barre que je lui rendais, prétextant en avoir plusieurs. Il ne fallait pas me le dire deux fois, et je gardai la barre de chocolat, finissant la première avant d'entamer la deuxième. La jeune femme m'expliqua qu'elle avait eu le temps de manger un peu avant d'être appelée, tout en soulignant avoir parfaitement entendu mon estomac crier famine. Elle en concluait donc que je n'avais pas eu le temps de prendre mon repas. Elle avait vu juste bien sûr. Je soupirai tout en terminant la barre de chocolat, avec un goût de trop peu pour calmer ma faim. Rien que le souvenir de Radek m'appelant en urgence alors que je me trouvais devant un plateau rempli, sans avoir eu le temps de m'emparer de mes couverts, me rendait furieux.

"C'est le moins qu'on puisse dire. Je venais à peine de m'installer à table, j'avais pris plein de choses toutes aussi appétissantes les unes que les autres. Et Zelenka a choisi pile ce moment pour me demander de venir en urgence à cause d'un problème. Je n'ai même pas eu le temps de commencer à manger qu'on m'appelle pour quelque chose que, visiblement, personne n'est capable de résoudre sans moi".

M
audit tchèque, j'étais sûr qu'il l'avait fait exprès. Bien évidemment que non, ce n'était pas de sa faute, mais cela me semblait être la bonne solution de le placer en bouc émissaire. Rien que pour passer mes nerfs. Par la suite, je me confiai à Coralie sur la raison de mon énervement contre elle, à savoir les souvenirs de la base où la mission s'était très mal passée. L'infirmière m'expliqua qu'elle se sentait également mal, et que malgré une visite chez la psychologue, elle ne parvenait pas à passer à autre chose. C'était la même chose pour moi. En particulier le meurtre d'Adam, cette haine que j'avais eu contre lui, cette jouissance en appuyant sur la détente pour l'achever. Je frissonnais rien qu'en pensant à ça. Je me rendis compte que Coralie venait de me tutoyer, comme deux amis ayant partagé un passé commun et douloureux, et qui se rapprochaient l'un de l'autre à cause de ce passé. Cela ne me choqua même pas, bien que je voulais garder de la distance avec cette femme. Peut être que j'allais lui faire la remarque à un moment donné, mais étrangement, je ne voulais pas le faire de suite. Je me mis moi même à la tutoyer comme si c'était quelque chose de naturel.

"Moi aussi, comme toi, j'ai consulté la psy à de nombreuses reprises. Une fois par jour, même plus que ça les premiers jours. J'avais vraiment besoin de parler, et même si je sais que ça lui tapait sur le système, c'était son boulot. Elle m'a expliqué tout ça, comme quoi ce n'était pas nous là bas qui avions agi, que ce n'était pas une sorte de pulsion enfouie ou une personnalité cachée. Que c'était comme si quelqu'un d'autre avait agi en utilisant notre corps. Je me souviens même avoir eu l'impression de voir à travers mes yeux, mais sans pouvoir empêcher mes membres de bouger, ma bouche de parler".

J
e soupirai un peu, avant de baisser les yeux, penaud.

"Quoiqu'il en soit, la psy a beau dire tout ce qu'elle veut, comme quoi nous n'étions nullement responsable, je me sens quand même coupable d'avoir tué le Lieutenant Ross, d'avoir ressenti cette envie de le briser et de l'éliminer rien que pour pouvoir vous ... enfin, vous voyez. Je me rappelle avoir lu quelque chose dans l'un des rapports de l'équipe SG-1, au sujet de cette même sorte de cube qui émettait une onde destructrice en Amérique du sud. Les hommes du campement exposés à l'onde étaient également devenus cinglés, et s'étaient entretués. C'est ce qui aurait pu nous arriver si Sutter et son équipe n'avaient pas été là".

J
e finis par retirer ma veste et m'asseoir à mon tour, en trouvant l'attente longue. Demandant à Coralie comment elle allait, celle ci m'expliqua ce qu'elle ressentait en cet instant, avant de me demander à mon tour comment j'allais. A vrai dire, j'étais dans le même état qu'elle, sauf pour la blessure au nez bien sûr.

"Ca peut aller, ça pourrait être pire. J'ai également chaud, et vu le temps qu'on va passer ici, ça ne va pas s'arranger. Comme toi, je n'aime pas non plus être enfermé dans une pièce aussi petite, cela me rappelle trop ma mésaventure dans le jumper, coincé au fond de l'océan. J'espère que Zelenka va nous sortir rapidement d'ici, sinon je crois que je vais devenir cinglé".

J
e regardai Coralie en haussant légèrement les épaules.

"On n'a vraiment pas de chance, tu ne crois pas ?"

© Starseed

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Ven 14 Juil - 11:21

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Coralie regarda McKay avec un petit sourire quand il lui expliqua qu'il avait du renoncer à un beau plateau garni de choses appétissantes pour répondre à l'appel de Zelenka.

Elle se demandait quand même ce qui avait pu se passer là-bas pour que le scientifique demande une équipe médicale. Elle n'avait pas eu plus d'information concernant l'état du blessé, le genre de blessure.

Après ces considérations gastronomiques, McKay revint à ce qui s'était passé lors de la mission. Elle pouffa en imaginant la pauvre psychologue écoutant l'interminable monologue de McKay, émaillé de digressions diverses et variées, et de longues considérations sur son immense intelligence.

Quoi qu'il en soit, elle hocha la tête en l'écoutant. Elle ressentait exactement la même chose que lui. Elle se revoyait trancher la gorge d'Erin, elle s'entendait lui dire les horreurs qu'elle lui avait murmuré à l'oreille juste avant de lui plante le couteau dans le cœur. Rien que d'y penser, elle eut la nausée.

Il soupira et baissa les yeux d'un air penaud qui lui était peu familier avant de continuer, d'expliquer pourquoi la chose l'avait poussé à éliminer Adam. Même s'il laissa sa phrase en suspens, parce qu'il lui était visiblement trop difficile d'exprimer à voix haute le désir animal qu'il avait ressentit, elle comprit très bien. Après tout, c'est exactement pour la même raison qu'elle avait assassiné Erin.

La chaleur devenait vraiment désagréable. Coralie avait déjà ôté sa veste et sa blouse, mais même ainsi en T-shirt elle crevait de chaud et sentait les gouttes de sueur couler le long de sa colonne vertébrale. A sont tour le scientifique s'assit dans un coin et ôtant sa veste en répondant à sa question.
Super, deux personnes vaguement claustro, coincées dans un si petit espace surchauffé, sans même une bouteille d'eau. Elle estimait qu'il leur faudrait probablement moins de trois heures pour que la déshydratation devienne sévère et provoque des symptômes. Mais de toute façon, il y avait des chances pour que la panique et l'angoisse les saisissent bien avant ça.

Elle releva les yeux vers le scientifique et le voir en t-shirt, déjà marqué d'ombres sombres dues à la transpiration, la renvoya immédiatement Coralie dans le sombre complexe. Elle se rappela avec honte de quelle façon elle s'était jetée sur lui, comment elle lui avait arraché ses vêtements. Elle sentit blêmir.

Bien sûr, ce n'était pas l'idée d'avoir désiré McKay qui la dégoutait à ce point, mais ce qui s'était passé avant et pendant. Dans ce qu'ils avaient faillit faire là-bas était juste un acte bestial, le besoin de perpétuer la race.

- « Non, on est vraiment des chats noirs tous les deux. » répondit-elle finalement, « Mais tu sais, d'une certaine façon, je suis contente que tu sois là. Si j'avais été seule, j'aurais rien pu faire. »

Coralie réalisa qu'elle avait été un peu dure dans ses propos à son égard quand elle avait parlé d'ile desserte. Mis à part son égo surdimensionné, son caractère très imbu de lui même, et sa « douilletterie » quand elle devait le soigner, dans le fond elle l'aimait bien. Il avait un bon fond, elle le savait, Et puis, bon, physiquement, il n'était pas si mal, le genre d'homme qui peu provoquer un gentil béguin chez une femme. Presque à regret, elle réalisa que dans d'autres circonstances, dans un autre lieu, elle aurait même pu apprécier l'expérience. Cette pensée parasite qui lui avait échappée, la fit rougir et baisser le nez. Visiblement, la déshydratation et l'angoisse commençait à faire son œuvre.

Elle réalisa que ses mains tremblaient légèrement.

- « J'ai menti tout à l'heure tu sais » dit-elle tout doucement, comme si elle l'avait dit en espérant qu'il n'entendrait pas. « Si je devais me retrouver coincée sur une ile déserte, je pense que je serai contente d'être avec toi... » elle lui fit un sourire un peu contrit avant d'ajouter « Au moins, tu aurais pu nous fabriquer un bateau dernier cri après avoir extrait le minerai de la terre . »

Coralie resta un instant silencieuse, le nez baisser sur ses genoux qui commençaient à trembler eux aussi avant de reprendre, d'un ton de petite fille effrayée :

- « Je... ça te... enfin... heu... » elle leva les yeux vers lui, avec un regard presque suppliant et un pauvre sourire malheureux. « Je peux venir m'asseoir à coté de toi ? Je te promet, je te tape pas, et j'ai rien dans mes poches qui puissent te blesser. »

Curieusement, Coralie n'avait jamais été une « vrai » claustrophobe, jamais jusqu'à aller à la crise de panique, juste un vague malaise, mais là, elle commençait à comprendre ce que ressentait les gens qui souffrait de ce genre d'affection.

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