Natasha Avalon

Données de compétences

Données d'une personnalité

Natasha porte un regard ouvert et curieux sur le monde, s’efforçant de se renseigner et de bien maitriser son sujet avant de porter un jugement. La jeune femme est d’un tempérament calme et posé, à l’écoute. Ses patients se confient facilement à elle, certainement pour cette raison.
Si elle renvoie une image confiante et décontractée, cela ne l’empêche pas d’être soumise au stress. Ses angoisses se manifestent généralement la nuit, sous la forme d’insomnies ou de terreurs nocturnes ; dans ces cas-là, la lumière l’apaise et lui permet de reprendre pied avec la réalité.

Natasha attache de l’importance à son image. Elle aime les jolis vêtements qui la mettent en valeur, sans pour autant en faire une obsession, fait attention à soigner son apparence et s’efforce d’être toujours ponctuelle. D’un caractère franc, Natasha n’hésitera pas à dire ce qu’elle pense si quelque chose la contrarie et peu importe que la personne ait le double de son âge ou soit son chef. C’est une civile après tout, elle n’a pas été habituée à se taire et à obéir en toutes circonstances.

Si elle se trouve dans un environnement de détente et en bonne compagnie, Natasha pourrait bien ranger son calme apparent au placard pour endosser la casquette de la fêtarde. Elle apprécie les personnes qui ont de l’humour et sympathise facilement avec elles. Il lui faut toutefois du temps pour se sentir pleinement en confiance vis-à-vis des autres. Atlantis représente une toute nouvelle aventure pour elle et il est fort possible qu’elle se montre prudente dans ses interactions, au moins le temps de bien comprendre les règles sociales de son nouvel environnement.

Elle a connu plusieurs hommes au cours de sa vie mais elle ne s’est jamais sentie prête à franchir le cap et à s’engager sur le long terme, sans doute par peur de reproduire le schéma familial ; l’abandon laisse des marques. Le récent décès de sa sœur a été une véritable épreuve pour elle et son moral n’est actuellement pas au plus haut. Atlantis sera peut-être l’occasion de faire son deuil et de passer à autre chose. Elle l’espère du moins.
Natasha est une battante et à ce titre, elle pratique les arts martiaux depuis des années (c’est d’ailleurs à cause d’un mauvais coup de poing de l’adversaire qu’elle s’est brisée plusieurs côtes trois ans plus tôt). « Un esprit sein dans un corps sein », proclame-t-elle avec humour. En réalité, c’est une ancienne fumeuse et il lui arrive de boire comme tout le monde. Mais chuut, elle a arrêté les cigarettes il y a un an alors soyez gentil et allez allumer vos clopes ailleurs pour ne pas la tenter !

Données d'un passé chargé

- Natasha naquit en France, dans la ville de Montpellier. Son enfance fut simple : des parents qui se disputaient souvent, un père en retrait qui travaillait trop, mais c’était son quotidien et elle s’en accommodait, elle ne connaissait que ça après tout. Une petite sœur, Sarah, tomba du ciel lorsqu’elle eut huit ans et elle l’aima de tout son cœur. Elle fut responsabilisée très jeune et s’occupa du bébé lorsque ses parents n’étaient pas disponibles, c’est-à-dire beaucoup trop souvent. Evidemment, son insouciance d’enfant en pâtit sérieusement et elle développa une maturité qui n’aurait pas dû exister à son âge ; malgré tout elle n’était pas malheureuse. Les choses changèrent lorsque leur mère les quitta du jour au lendemain. Une dispute de trop avec son époux et elle partit en claquant la porte. Natasha ne la revit jamais. L’évènement fut dur à encaisser pour l’adolescente de treize ans mais elle dû apprendre à dissimuler sa détresse pour protéger sa petite sœur et empêcher les services sociaux de mettre leur nez dans leurs affaires. Au moins leur père assurait-il une présence minimum et des revenus au foyer.

Les années passèrent et Natasha se passionna peu à peu pour les sciences. Elle fit une école préparatoire et intégra l’université de médecine. Un an plus tard, elle obtenait le concours et validait sa première année, ce qui lui permit d’intégrer l’institut de formation en Masso-Kinesithérapie de Montpellier. Tournant le dos au libéral, Natasha décida de travailler dans le milieu hospitalier où elle se fit un nom, notamment avec plusieurs publications scientifiques. Passionnée par son travail, elle se décida à aller plus loin en passant le concours national en vue d’accéder à la formation de directrice de soins. La vie semblait enfin lui sourire. Quelques temps plus tard, une clinique privée la contacta pour lui proposer un poste aux Etats-Unis, le genre d’emploi qui ne se refusait pas. Si quitter son pays ne la perturbait pas, l’idée de s’éloigner de sa sœur la fit hésiter ; mais Sarah était devenue une jeune femme débrouillarde et cette dernière l’encouragea à partir.

Natasha s’expatria donc aux Etats-Unis, mettant ainsi fin à une relation amoureuse longue de six mois qui, de toute façon, n’aurait mené nulle part. C’était souvent ainsi avec les hommes, dès qu’ils commençaient à lui montrer un peu trop d’intérêt elle finissait par fuir. Elle avait déjà songé à consulter un psychologue, faisant sans peine le lien avec la peur de l’engagement et ses relations parentales désastreuses, et puis elle finissait par remettre la chose à plus tard. Peut-être qu’elle n’avait tout simplement pas rencontré le bon partenaire.
Etant parfaitement bilingue, elle n’eut aucun mal à s’intégrer dans son nouvel environnement et ne tarda pas à se refaire un cercle d’amis. Son nouveau poste à responsabilités lui plaisait, elle gagnait bien plus d’argent que ce qu’elle n’en dépensait et pouvait aider sa sœur en finançant ses études. Voilà bien longtemps qu’elle ne parlait plus à son père ; Sarah pouvait peut-être lui pardonner mais pas elle. Les années passèrent et Natasha venait de fêter son trente-quatrième anniversaire lorsqu’un coup de fil l’averti que sa sœur s’était tuée dans un accident de voiture. Cette nouvelle anéantie Natasha. Trois mois passèrent, trois mois de véritable souffrance. Il lui semblait que la vie était devenue grise et avait perdue toute saveur, arriverait-elle jamais à relever la tête et à faire son deuil ? C’est alors que se présenta un homme. Il lui parla d’un projet top secret, tenta de la convaincre que sa participation pouvait contribuer à préserver la Terre de la destruction. C’était pour elle une chance de tourner la page et d’écrire un nouveau chapitre à son histoire.

Données d'arrivée

-

Lorsque l’homme vint à sa rencontre, elle crut d’abord à une farce de l’un de ses amis. C’était de mauvais goût, mais elle voulait bien croire qu’ils avaient pensé à bien en cherchant à la distraire un moment pour lui remonter le moral. Puis l’homme sorti des documents qui avaient l’air officiels, ainsi qu’un badge et des accréditations ; le jeu allait vraiment loin, Natasha l’ignora et rentra chez elle. Le lendemain elle reçut un coup de fil de quelqu’un se présentant comme un haut gradé de l’armée, il l’informait que la chose était à prendre avec sérieux et qu’elle avait tout intérêt à se rendre à une certaine adresse munie de sa pièce d’identité, là-bas elle obtiendrait des réponses. Méfiante mais tout de même curieuse, Natasha accepta de se rendre à la dite adresse qui correspondait à une base de l’armée américaine. Là-bas, on lui fit signer un accord de confidentialité, puis on lui parla de la porte des étoiles. La jeune femme rit l’espace d’un instant, puis elle avisa l’air sérieux de son interlocuteur et comprit que tout était réel ; elle faillit alors se décrocher la mâchoire. Le brieffing fut long, intense, elle parcourut les rapports et comprit qu’on venait de lui révéler l’un des secrets les mieux gardés de l’humanité. Des hommes et des femmes exploraient l’univers depuis des années grâce à une technologie extra-terrestre de téléportation, des alliens voulaient conquérir la Terre et une expédition s’était montée pour explorer une autre galaxie et faire face à de terribles ennemis. On lui proposait à elle, qui n’avait jamais eu de lien avec l’armée ou la NASA, elle, petite française sans histoires, de devenir l’un de ces héros et de prendre part à l’aventure. Dans un premier temps elle n’en crut pas ses yeux, puis elle réfléchit et elle comprit ce qui les avait motivés à la choisir. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’ils avaient mené une enquête sur elle, ils avaient dû éplucher sa vie dans les moindres détails, savoir que sa sœur avait eu un accident et qu’elle n’avait maintenant plus de famille, plus personne à qui s’accrocher. Son profil était certainement idéal pour eux. On lui laissait une semaine pour prendre une décision. Une semaine pour décider de tout plaquer, d’abandonner son emploi, sa vie, ses amis, sa planète. Tout abandonner pour partir s’exiler dans une autre galaxie, au milieu de gens qu’elle ne connaissait pas, dans un projet totalement surréaliste digne des plus grands films de science-fiction.

Deux jours plus tard elle avait démissionné. C’était certainement la plus grande aventure de sa vie, peut-être la pire si l’on tenait compte du fait qu’elle s’apprêtait à vivre dans une ville coupée de la Terre et résistant à elle seule à une race extra-terrestre qui avait pratiquement anéanti une ancienne civilisation qui était bien plus évoluée que la sienne. Mais qui de censé aurait pu dire non à une telle proposition ? C’était peut-être dû à sa récente perte, peut-être que sa dépression lui avait fait perdre tout bon sens, qu’elle était désormais dénué de l’instinct de survie qui l’aurait poussé à refuser dans d’autres circonstances. Peut-être.
Lorsqu’elle se retrouva sur le Dédale en orbite autour de la Terre et qu’elle aperçut sa planète pour la première fois depuis l’espace elle en resta bouche-bée. Le spectacle était stupéfiant. Rien ne l’avait préparé à ça. Les trois semaines que durèrent le voyage lui permirent de digérer les évènements et de se familiariser avec les technologies extra-terrestre. Le personnel du Dédale fit appel à ses services, d’abord timidement, puis de plus en plus souvent. Un mal de dos par ci, une jambe fatiguée par-là, elle accepta de bon cœur d’aider ces gens. Renouer avec des gestes familiers la rassurèrent, même si ce monde lui était étranger elle se dit qu’elle avait sa place parmi toutes ces personnes, qu’elle arriverait à s’intégrer. Elle avait emporté la guitare de sa sœur, c’était l’objet personnel qu’elle s’était choisi. Sarah était une musicienne extraordinaire et il lui arrivait parfois de jouer avec elle jadis. Ainsi elle avait emporté une partie de sa sœur avec elle.

Vint finalement le moment de débarquer et elle fut accueilli par le chef de la cité. Elle avait eu tout le temps d’étudier l’organigramme et d’en apprendre plus sur Atlantis mais c’était une chose de lire des rapports et s’en était une autre de voir la ville de ses propres yeux. Il lui faudrait du temps pour arrêter d’ouvrir des yeux ronds à chaque utilisation d’une technologie extra-terrestre devant elle. Il allait falloir surveiller ses réactions devant les autres civils et militaires si elle ne voulait pas passer pour une idiote. Une quinzaine de jours s’écoula où elle prit possession des lieux et aménagea l'espace de vie et les locaux de travail qu’on lui avait confié. Elle comprit rapidement que le travail n’allait pas manquer. La cité grouillait de vie et les blessés étaient nombreux. Il ne lui restait plus qu’à s’intégrer et à trouver sa place au milieu de tout ça. L’aventure commençait. Vint finalement le moment de débarquer et elle fut accueilli par le chef de la cité. Elle avait eu tout le temps d’étudier l’organigramme et d’en apprendre plus sur Atlantis mais c’était une chose de lire des rapports et s’en était une autre de voir la ville de ses propres yeux. Il lui faudrait du temps pour arrêter d’ouvrir des yeux ronds à chaque utilisation d’une technologie extra-terrestre devant elle. Il allait falloir surveiller ses réactions devant les autres civils et militaires si elle ne voulait pas passer pour une idiote. Une quinzaine de jours s’écoula où elle prit possession des lieux et aménagea l'espace de vie et les locaux de travail qu’on lui avait confié. Elle comprit rapidement que le travail n’allait pas manquer. La cité grouillait de vie et les blessés étaient nombreux. Il ne lui restait plus qu’à s’intégrer et à trouver sa place au milieu de tout ça. L’aventure commençait.