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[TERMINE] Mission spéciale "Fourbe Prospect"

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Sam 1 Juil - 16:33

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Partie 3/5

Erin Steele

« Polochon ? » Elle recapta son attention, qui ne devait pas avoir déviée cela dit, mais c’était surtout pour annoncer la suite : « J’ai envie de te dire de ne pas regarder cette vidéo, mais tu vas le faire quand même, et j’aurai fait la même chose donc je ne te le dis pas. » Elle s’était adoucie, plutôt résignée, mais plus en colère. L’entendre et le voir suffisait pour le moment à la rasséréner.
« Tu vas me voir mourir assez salement… Mais pense à ce moment là de la vidéo que je suis toujours là hein. » Elle avait la voix douce, comme si elle essayait de le préparer à ce qu’il allait voir, comme-ci elle ne voulait pas qu’il éprouve de la tristesse de la voire mourir en souffrant. Elle essayait de le préserver, comme elle le faisait toujours en fait. C’était un peu ce genre de pensées qu’elle avait eu dans le Jumper quand il devenait évident que l’ensemble de l’équipe allait mourir. Elle était triste de laisser son amoureux dans la détresse de sa mort. Elle pensait à lui avant de penser à elle.
« Et euh… Quant à la suite, avec le lieutenant Ross… C’était le prolongement logique de cette folie. Ça me fait bizarre, je me souviens de tout, et pourtant, je sais que je n’étais pas là à ce moment-là, pas à l’intérieur de mon corps. Et pourtant, je l’ai vécu, j’ai prononcé les phrases que j’ai dites, j’ai fait ce que j’ai fait, mais ce n’était pas moi. Je ne sais pas comment expliquer ça. »
Elle marqua une pause. Alexander pouvait voir que son état mental était plutôt bon. C’était plutôt la fatigue et les réminiscences qui plombaient Erin plus que le reste.

« Je ne suis pas certaine que tu puisses comprendre, parce que je pense qu’il faut le vivre pour savoir, mais je sais que tu peux l’intellectualiser, comme tu viens de me le montrer. Ariel est toujours uniquement à son Polochon. » Elle lui fit un sourire, avant de redevenir plus grave. Elle avait besoin de lui dire. « Le pilote et moi… » elle faisait exprès de ne pas le nommer par son prénom, préférant user de termes plus larges, comme-ci elle n’était pas très à l’aise avec tout ça, ce qui était compréhensible. « ...nous n’avons pas eu de rapport sexuel. J’ai pris son sexe dans ma main, mais c’est tout. On s’est frotté, et avant que nous ne passions à l’acte, l’onde a été désactivée et je suis tombée dans les pommes. » Elle ne savait pas s’il avait envie d’entendre ça, mais elle devait lui dire. A sa place, elle aurait voulu savoir, même si elle aurait certainement compris qu’il n’était pas maître de lui-même. Cela l’aurait, quelque part, rassurée qu’il ne soit rien passé entre lui et une femme éventuelle si les rôles avaient été inversé. Bon, certes, elle avait touché la virilité de Ross, et l’avait frotté sur son tanga (qu’elle ne remettrait plus jamais cela dit), mais ça n’avait pas été plus loin. Un coup de chance sur le timing parce qu’ils étaient tous les deux prêts à consommer.

Alexander Hoffman


Elle le préparait pour la suite, elle était toujours dans cette optique de protection d’autrui. L’un et l’autre l’ont toujours fait au final et cela qu’importe leurs sentiments. Quand ils étaient de simples amis, au déclenchement des prémisses d’amour plus charnel et à l’aboutissement de toute cette construction entre eux. Il se doutait qu’il allait assister à un mauvais film : la mort d’Erin de la main d’une amie. Il n’empêche, il plaignait chaque membre de cette expédition et il pensa à Coralie, qui devait aussi faire face au meurtre. Il allait être difficile pour chacun de se regarder en face en espérant qu’ils fassent la part des choses.

Enfin concernant la mort, il était capable de le supporter, puisque il savait que là, il parlait à quelqu’un de vivant. Suffisait de s’imaginer que ce n’est qu’une pièce morbide de théâtre. Au pire, il détournerait les yeux. Bon, ça il savait qu’il ne le ferait pas et regrettait sincèrement de devoir mirer seul ces vidéos ou avec Richard. Il aurait bien aimé avoir quelqu’un d’autre de plus intime, pour affronter les images. Comme John.
Le sujet dévia sur l’acte sexuelle avec Adam. Bon, mise à part des aigreurs d’estomacs légitime et des picotements de rage, il s’était préparé à pleins de scénario dans sa tête. Il trouvait cela peut-être plus facile à supporter qu’une torture ou mort. Elle intellectualisait ce qui s‘était passé et mine de rien, cela rassura l’homme, qui voyait bien qu’aucune barrière n’avait cédée. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres quand elle affirma qu’Ariel était toujours à SON Polochon. Oui, il espérait bien que cette aventure, n’ai pas données des envies à Erin. Des envies, du genre « finalement il n’était pas mal le sous-lieutenant, ça me change de l’autre anglais ».

Avant même qu’il lui dise quelque chose, elle continua, il se doutait qu’elle avait ce besoin de lui dire ce qui s’était passé. Son cœur palpita un peu plus brutalement, prêt à encaisser ses propos. Il ouvrit de grands yeux, avant de soudainement se mettre à rire nerveusement. Il était bête, il s’était imaginé bien plus que ça ! Oui, il avait clairement mis en avant du top des hypothèses qu’elle avait décidée d’empoigner son sexe mais avec sa bouche ! Il se frotta les yeux. Cela n’était pas si dramatique, du froti frota… Il reprit une contenance caressant Harry avec un peu d’énergie. « Je me suis imaginé autre chose avec le rapport … enfin bon dommage pour le « pilote » il ne connaîtra pas tes talents » Dit-il humoristiquement. Il était gêné mais préférais donner un peu de légèreté pour lui dire que cela n’était pas grave. Il la toisa quelques secondes. « Je t’aime Ariel » Il allait s‘emporter dans un long discours mais ces deux mots était une évidence, pour dire le reste.

Erin Steele

Quand Erin s’expliqua sur les rapports physiques qu’elle avait entretenu avec le pilote de l’expédition vers le site de prospection, elle avait pris soin de ne jamais utiliser les mots tels que « j’ai juste pris son sexe dans mes mains », ou « ce n’était qu’un frottement ». Non, elle n’avait pas cherché à minimiser la chose, même si cela aurait pu être pire. Elle préférait qu’Alexander le fasse de lui-même, et même s’il n’avait pas envie de le faire, elle comprendrait. D’où le choix de ses mots. Sa réaction fut surprenante. Il se mit à rire, non sans la regarder en grand. Elle était un peu déstabilisée sur le coup, et elle ne savait pas trop quoi ajouter pour qu’il arrête de rire.

La seule hypothèse plausible était qu’il s’était fait des films vraiment hard où elle se faisait péter le bassin par Ross, ou autre joyeuseté de ce genre. Peut-être qu’il avait cru qu’elle lui avait fait une fellation, ou quelque chose comme ça. Bref, elle ne savait pas ce qui avait pu lui passer par la tête quand il avait lu les rapports. Elle n’en connaissait pas le contenu. Quand il confirma qu’il avait imaginé autre chose, elle se sentit rougir, surtout quand il enfonça le clou en parlant de ses talents. Il tentait de faire de l’humour, de rendre la chose plus légère, et finalement, cela convenait parfaitement à Erin qui sentait une pression monstre s’échapper de ses épaules. Il prenait les choses plutôt bien, et elle en était heureuse. Quand il acheva de dire qu’il l’aimait, elle se remit à pleurer comme une madeleine.

« Je t’aime aussi Polochon ». Elle renifla, se cachant dans un coin de l’écran. Il ne pouvait plus que voir ses cheveux. Elle était en train d’essuyer les larmes qui roulaient sur ses joues alors qu’elle sanglotait. L’accumulation de pression, la fatigue, la peur de se faire rejeter malgré l’évidence qu’elle n’y était pour rien, tout cela cumulait, finissait de la mettre dans tous ses états sentimentaux. C’était rare de la voir chouiner pour des mots doux, mais elle se sentait à la fois heureuse et soulagée. « Je suis vraiment désolée Alexander, je crois que nous avons été soumis à une forte dose hormonale selon le médecin, et ça doit encore me travailler. » Elle essayait de se rassurer en se disant que c’était ça. C’était même surement ça d’ailleurs. Déjà qu’en temps normal, c’était assez chaotique chez une femme, alors là, avec la dose accumulée dans son organisme, il devait y avoir des effets secondaires. Elle renifla une dernière fois avant de revenir dans le champ de la webcam, les joues rouges, mais la mine plutôt lumineuse. « J’ai hâte de te retrouver. Si tu savais. »

Alexander Hoffman

Ce fut stupide de rire, mais cet élément était parfaitement nerveux. Comme il s’était peint une tout autre scène se qu’elle lui racontait n'était pas bien grave. En réalité cela ne l’était pas, quand on prend en compte le fait que ce n’était pas « sa » Erin qui avait décidée de jouer à « frotis frota tanga » et qui avait tenté de tuer Coralie. C’est bizarre comme perception et il s’accrochait à cette réalité pour ne pas sombrer dans la facilitée. Il fit un peu d’humour achevant sur des mots doux qui déclenchèrent une nouvelle vague de larme. Une torture de ne la voir que via écran et non physiquement.

Il se redressa un peu en tailleur, la regardant avec une petite moue. Elle se cachait, elle n’avait pas à avoir honte de ses larmes. Il soupira silencieusement, pour évacuer la pression, il se sentait à l’étroit dans sa cage thoracique. La frustration d’un simple écran. En y réfléchissant, il n’avait pas eu l’envie de lui parler, mais cela était une bonne chose, autant pour lui mais surtout pour elle, qui pouvait se rassurer. Il n’allait pas la « jeter » parce qu’elle avait été entreprenante avec un autre homme. Si cela avait été réellement Ariel, la question aurait été tout autre. Mais là, sous l’influence d’une onde malveillante la « tromperie » n’en était pas une.
« Erin…tu n’as pas à avoir honte de pleurer …» dit-il doucement, le cœur serer de ne pas pouvoir la cajoler.
Elle s’excusa, il lui sourit avec tendresse.
« Si tu es encore soumise aux hormones, évite de sortir de tes quartiers, ils y a pleins de pilote dans le Dédale » Il lui fit un rictus taquin sur les lèvres. « Tu n’as pas à t’excuser. Vous avez été exposé à beaucoup de chose avec cette onde. Au moins votre esprit n’est pas altéré. Il va être difficile pour vous, de vous regarder dans les yeux ».

Elle revenu enfin dans le champ de la webcam, elle fut accueilli avec un regard affectueux. « Je le sais…j’ai la même frustration ». Il soupira, regarda Harry qui était lové contre lui dans une position atypique, les pattes en l’air et le corps tordue il leva sa tablette pour lui montrer.

« Harry a hâte aussi » Il utilisait beaucoup l’humour, afin de la calmer et de lui dire, que tout cela n’était rien, qu’il n’y avait pas de problème entre eux. De la rassurer en somme tout en évitant d’aller dans le mélodrame. Sachant qu’elle n’aimait pas verser dedans. Une chose était sûre le 19 avril, il serait sur la berge d'atterrissage, pour réceptionner Erin et pas en tant que RDA.

Erin Steele

Elle s’en voulait de pleurer de la sorte. Elle savait qu’il la voyait par la caméra, et qu’elle était en train de lui faire du mal. Il ne pouvait pas la prendre dans ses bras, il ne pouvait pas la rassurer, et il devait être comme un dingue dans son lit, même s’il n’en montrait rien. Ou presque rien. Elle n’avait pas honte de pleurer, mais elle ne voulait pas lui montrer, sauf qu’elle était légèrement bruyante, et c’était normal. Elle rigola une nouvelle fois alors qu’il tentait de continuer dans l’humour. Elle ne lui facilitait pas la tâche avec ses larmes, mais Alexander ne se laissait pas démonter. « Ce ne sera pas évident oui, et je ne compte pas sortir de cette chambre avant que le Dédale n’arrive. Et pour une fois, je ne vais pas aller me plaindre auprès du colonel de la garde rapprochée dont je fais l’objet », fit Erin.

Elle revint enfin dans le cadre de la caméra. Elle était un peu plus souriante suite à ses petites déclarations pleines d’humour. Elle lui fit un sourire d’ailleurs quand il lui rapporta être dans la même frustration qu’elle. La jeune femme comprenait aisément la position d’impuissance dans laquelle il était. Qu’est-ce qu’elle était amoureuse de ce mec. Elle en pinçait vraiment, et elle ne voulait pas le perdre, et c’était sans doute pour cela qu’elle s’était faite une montagne de film, dont la plupart des scénarii finissaient par la faire se faire jeter comme une malpropre contre toute logique.

Elle rigola à nouveau quand il braqua la caméra sur un Harry positionné de façon atypique, comme un gros pépère. Les chats et leurs postures, toute une histoire. Il était trop mignon. « Oooohh ! Coucou Harry ! J’arrive bientôt ! » Elle n’avait plus de sanglots dans la voix, et voir le chat lui donnait déjà meilleure mine. Une petite alerte attira son attention sur l’écran de la tablette. D’ailleurs, on tapa à sa porte.

« Madame ? Je suis désolé, mais nous allons reprendre notre progression vers Alpha et couper le lien vers Atlantis. »

Elle hocha de la tête, laissant le militaire refermer la porte silencieusement. Elle reporta son attention sur la tablette. Alexander devait avoir entendu vu l’ampli du micro.

« Je vais devoir te laisser mon amour. On se voit bientôt d’accord ? Je t’aime fort. »

Elle lui fit un sourire, et elle se paya même le luxe d’envoyer un bisou en le soufflant avec sa bouche. La connexion allait s’interrompre avec la fermeture de la porte stellaire.

Alexander Hoffman


Il devait prendre son mal en patience et attendre qu’elle revienne…le 19 cela était long et il avait hâte de la revoir. Son manque de patience le fit sourire dans le vide. Parfois, il en venait à rêver d’une télécommande avec le bouton « accélérer ou ralentir » le temps. Et là, sans aucun doute qu’il voulait que les minutes défilent rapidement. Il allait mal dormir, atteint par l’impatience et l’inquiétude un peu idiote envers Erin. Non pas qu’elle aille voir un pilote comme il venait de lui dire humoristiquement, mais qu’elle se fasse de montagne d’un caillou et qu’elle se torture volontairement l’esprit. Si elle était avec lui, ou l’inverse, ils pourraient parler dès qu’un coup de cafard subviens, or là non… Il pouffa un peu avec sa réponse.

« Oui, surtout après cette autorisation vidéo. » Il se doutait que le colonel avait dû l’autoriser et qu’elle devait avoir été la seule autorisée à faire ça. Une pensée charitable alla à ce brave homme, qu’importe l’avis qu’il portait sur Erin depuis mars, il avait eu l’empathie ou la charité de lui offrir quelques minutes avec son compagnon. Alexander voyait mal le remercier, cela gênerait les deux hommes, mais sa gratitude pour ce geste était évidente.
Alors qu’il la contemplait avec beaucoup d’amour dans ses prunelles acier, il sourit simplement, laissant le silence se faire un peu. Malgré sa froideur commune, il savait la mettre de côté pour montrer cette chaleur dont il pouvait faire preuve dans l’intimité. Harry fut une bonne distraction, le chat était en vrac. La voix d’Erin, qui nommait le matou, éveilla le chat qui releva la tête vers l’écran, ne comprenant pas pourquoi son humaine était là-dedans. Il émit un roucoulement, se redressant, cherchant la version 3D d’Erin. Il miaula pour l’appeler, avant de se frotter à la tablette, qui trembla. Alexander eut un large sourire, recouchant le chat. Pendant, ‘effusion d’amour du minet, il entendit parfaitement la voix inconnue indiquant la fin de la communication.

« Dès que vous débarquez » Il lui afficha un autre rictus tendre « Moi aussi my Darling, à la folie » Toujours le « à la folie » qui traduisait leur folie à deux et la sienne. Son accent anglais fut plus marqué lorsqu’il disait « Darling » vraiment le stéréotype de l’anglais à la voix de velours, mais cela lui était totalement involontaire de sa part. Comme certaine fille qui prennent une voix plus aigüe pour parler à leur copain ou draguer, il avait une voix plus sombre et profonde quand il lui parlait, et plus particulièrement lors de mot d’amour et affectueux. Il plissa des yeux amusé lors du baisser. Et l’écran s’éteignit. Le silence de la chambre lui semblait soudainement horrible et il eut le cœur serré par des griffes glacées. Il déposa sa tablette sur ses genoux, voyant qu’il avait une notification… les vidéos… Il s’allongea, se mettant sur le côté serrant Harry contre son torse. Le chat n’avait pas le droit de dormir avec lui, mais il n’allait pas lui rappeler, trop content d’être ainsi.

Il déglutit difficilement, se demandant s’il ne devait pas reporter ce visionnage à demain… le corps chaud du chat, lui donna un peu de soutien. Pour l’une des rares fois, il ne voulait pas voir… il ne voulait pas regarder la mort de Ross et Erin par deux compatriotes, il ne voulait pas voir Coralie se faire prendre par le scientifique alors qu’ils étaient pleins de sang, il ne voulait pas voir Erin mourir et revivre pour se jeter sur Adam… non il ne voulait pas voir les marionnettes emplies de folie animale de personnes qu’ils connaissaient plus ou moins intimement. Sur le coup, il voulait rester là et dormir… se forcer à dormir et attendre que le jour se lève, sans lui. Alors, qu’il était en train de s’insulter intérieurement de faire le gamin, son oreillette biba. Ce fut la voix tremblante de Richard.

//Alex…ander ?//
// Oui Richard ? //
// Vous … vous avez regardé les vidéos ? Celle de l’ancien et celle de nos amis ? //
// Non pas encore //
// J’ai commencée celle de l’ancien… je ne … je ne peux pas la regarder jusqu’au bout. Je viens de vomir le contenue de mon repas. Et je ne suis pas du tout prêt à voir le reste. j’e n’arrive pas. J’ai peur de juger les personnes et de les voir autrement…malgré que cela ne soit pas de leur faute…tant d’inhumanité, ne m’est pas concevable… je ne suis pas fait pour voir ce genre d’atrocités // Il y avait de la force dans ses propos, assumés du chef de la cité, il assumait qu’il ne pouvait pas être « fort » et voir l’horreur de l’humanité dans ses plus bas travers. Il ne voulait pas perdre son avis sur les personnes qui vivaient avec lui sur cette cité. Il ne fuyait pas, il affrontait ses limites et les disait avec beaucoup d’empathie et d’émotions. Il n’apparaissait pas comme faible, mais comme lucide.

// Je voulais, vous épargner le visionnage d’Erin… mais cela m’est impossible. Je suis navré //
// Vous n’avez pas à vous excuser Richard. Je comprends parfaitement. C’est louable d’avoir essayé de le faire pour me protéger je vous en remercie. //
// J’ai un peu honte de ne pas être suffisamment armé face à ce genre de chose, surtout pour un dirigeant //
// Non, il ne faut pas Richard. Ce n’est pas parce que vous regardez une vidéo d’horreur sans ciller que cela fait de vous un bon dirigeant. Je vais les voir et je vous en ferais un résumé rapide avec un avis factuel dessus demain. Nous dirons que nous l’avions vu ensemble, si quelqu’un ose nous demander des comptes. Vous n’avez à prouver rien à personne. //
// Un avis me suffira, après quelque chose de soft, histoire de mettre en lumière les ombres des rapports. Je ne veux pas de détails, surtout pas. Courage Alexander… merci //
// Merci, dormez bien //
// Je vous souhaite de trouver le sommeil //

Alexander se redressa en se callant contre ses coussins prenant Harry contre lui, comme un doudou, le chat était moue et se laissait faire en ronronnant fort. L’anglais soupira, laissant ses doigts dans le pelage soyeux de son minet. Après une inspiration et un long soupir il se décida à déclencher la première vidéo de l’ancien qui fut des plus horribles, surtout qu’il comprenait des phrases de celui-ci… tant de folie, tant de gâchis. Il enchaîna avec l’enregistrement de Sutter et finissait sur les vidéos qui relatent des meurtres et des débuts d’ébats. La plus marquante, puisque impliquant trois personnes qu’il côtoyait régulièrement : le lieutenant Ross étant sur Alpha, sa compagne et son amie Coralie. Son regard ne cillait nullement et il se surprit à ressentir le battement de son cœur lui faire mal et les frissons de dégoûts… il passa à plusieurs reprise une main sur son visage, les images étaient dures et il remarqua que des perles translucides coulaient le longs de ses doigts… qui ose dire qu’il n’avait pas d’émotion et se retrouverait bien bête de constater qu’il en avait.

Les images furent impactante, difficile à supporter pour certaines, notamment la mort sanglante d’Erin… qui était la pire. Adam ça avait été rapide et expéditif si on peut dire. Quand à la relation entre les deux amants, l’onde avait choisie le bon moment avant que cela ne soit trop tard… quelques secondes plus tard et Erin avait en elle un Adam ivre de désir. Il soupira longuement, n'appréciant pas de voir ça, mais bon… il le fallait. Limite il aurait préféré la voir se faire prendre à quattre patte que de la voir mourir avec violence !
Il éteignit se tablette se frottant le visage, puis se leva brusquement et prit une douche bouillante laissant son visage contre la paroi de longues minutes… faire le vide de ces horreurs….regrettant de ne pas avoir Erin, là maintenant avec lui. Il partit se coucher, laissant Harry se blottir contre lui.


Partie 3/5

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Sam 1 Juil - 16:39

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Partie 4/5

Erin Steele

La fin de la vidéo laissa Erin seule dans sa chambre. Heureusement, les plafonniers lumineux n’étaient pas éteints, sinon elle se serait retrouvée dans le noir, illuminée juste par l’écran de sa tablette. Le silence fut assourdissant. Elle regardait sans la voir, la tablette, où le visage de son compagnon était encore affichée il y a quelques secondes. Le serveur par lequel ils avaient effectué leur communication essayait, en vain, de rétablir la connexion. Elle coupa l’application. Elle se leva, passa sa tête par la porte, et rendit l’objet à l’ordonnance devant la porte. La RDA se sentait vide et démunie. Elle était soulagée des réactions d’Alexander, même si elle craignait qu’il ne visualise les vidéos. Qu’allait-il voir qu’elle n’avait pas mentionné ? C’était une chose de se faire des films en lisant les rapports, mais s’en était une autre de voir le film en question.

Bien entendu, cela la fit cogiter. Elle s’en voulait de ne pas être présente pour lui, de ne pas se sentir près de son corps pour affronter l’enregistrement vidéo de toute cette ignominie. Et ce qu’elle ignorait, en prime, c’était qu’il y avait un enregistrement préalable aux leurs, de l’ancien qui avait vécu des milliers de jours dans cette station en se nourrissant du nourrisson (qui portait bien son nom pour le coup) de la femme qu’il devait violer régulièrement. La pauvre avait dû vivre un calvaire sans nom. Elle savait qu’il serait atteint, de les voir se battre, de les voir mourir, de les voir essayer de copuler ensemble. Il était digne, fort, courageux, et il possédait une maitrise de ses émotions assez exemplaires, et pourtant, même un rocher serait atteint par toute cette horreur.

Elle redevenait morose. Néanmoins, malgré les apparences, cette conversation vidéo lui avait fait un bien fou. Elle était reconnaissante envers Caldwell d’avoir proposé cette alternative. Le temps pour être sur zone ne défilerait surement pas assez vite, et elle allait tourner en rond. Cela dit, elle était crevée, et un petit somme ne lui ferait surement pas de mal. Elle éteignit les plafonniers. Elle avait déjà pris une douche après que Mandy soit passée, et elle en prendrait surement une le lendemain, mais là, elle devait dormir. Elle souhaita bonne nuit à Alexander, en parlant à la paroi du Dédale comme-ci les étoiles allaient lui transmettre. A l’heure qu’il était, il devait regarder les vidéos. Elle lui envoyait plein d’ondes positives avant de sombrer dans un sommeil sans rêve, réparateur, apaisant, et duquel elle se réveillerait naturellement, et non pas à cause d’une onde régénératrice.

Erin passa le reste du temps dans une forme de léthargie, allongée sur son lit, dans l’attente que ça se passe. Elle se nourrissait bien, mais elle n’avait envie de rien d’autre que de se retrouver près d’Alexander. Quand enfin elle fut débarquée, à l’écart des autres membres de l’expédition, Erin avisa tout de suite l'anglais. Elle n’avait pas récupéré son uniforme d’Atlantis, ni même ses sous vêtements. De toute façon, elle aurait tout jeté, et l’uniforme était bien trop endommagé pour qu’elle s’en serve de nouveau. Elle ne savait pas trop comment se comporter. Ils étaient dans une situation publique et elle ne pouvait pas savoir ce qu’il avait dans la tête suite au visionnage des vidéos.

Elle approcha, et elle haussa des épaules gênées, presque timide, en lui faisant un petit rictus amoureux.

« Monsieur Hoffman », fit-elle simplement, ne sachant pas trop si elle avait le droit de se jeter dans ses bras. Oh et puis merde tiens, elle en avait rien à foutre… En fait, elle se retint quand même. Elle en revenait à se demander s’il avait digéré les vidéos…

Alexander Hoffman

Il ne voulait pas attendre qu’elle ait finit tous les tests complémentaires…il avait besoin de la voir maintenant, de constater de lui-même, de la toucher de voir son état mental, de la serrer dans ses bras. De lui assurer que tout allait bien que rien n’avait changé à ses propos d’avant, suite aux vidéos. De couper court aux nouveaux films et doutes qu’elle devait se faire. De lui prouver autrement que par de belles phrases que oui TOUT va bien, que tout est comme d’habitude entre eux. Qu’il ne va pas lui faire une crise, ou la jeter car elle a fait un « froti frata tanga » et qu’elle a manqué de se faire prendre avant de tomber dans les pommes. Ou que simplement elle avait voulu mettre en pièce détachée Coralie, pour la manger peut-être ? Ou pire ?

Il était bien content que le Dédale fasse débarquer les personnes une à une. Évitant qu’ils se croisent et aussi les moments gênants. Erin était la dernière plus exactement à passer. Alexander attendait donc sagement, aillant calculer le créneau de sa compagne, pour ne pas rencontrer une autre personne. Il se voyait mal voir Coralie ou Adam, qui auraient eu immédiatement des films en tête : mince il va m’engueuler d’avoir tué/tenter de prendre sa nana, voulant se justifier ou fuir, alors qu’il n’y avait aucune raison.

Vêtue de son costume bleu marine et d’une chemise blanche, il attendait sa compagne impatiemment. Peut-être trop impatiemment ? Quand il la vit enfin, un sourire illumina son visage froid. La neige fondait au fur et à mesure qu’elle se rapprochait. Elle arriva auprès de lui, on aurait dit une petite fille, tellement elle transpirait le malaise. Heureusement, qu’elle lui avait donné un sourire digne de ce nom, sinon, il demandait où était son Ariel !

Après bon, elle ne savait pas s’il était là en tant que RDA allant chercher son amie et lui donner les consignes et tant qu’à faire un bisou sur le front comme c’est aussi sa nana ou en tant que compagnon. Cela Erin ne le savait pas. Et il était venue la chercher dans sa seule qualité d’amoureux. Pas de « Mrs Hoffman » juste un « Polochon ». De toute manière c’est Richard qui recevait le reste des personnes, pour leur faire le discours.
« Mademoiselle Ariel » Sans plus attendre, il l’attrapa par les hanches et par le cou, pour l'embrasser passionnément, mêlant ses doigts dans sa chevelure brune. Rien à faire des vidéos, il pouvait ouvrir le canal de radio Atlantis ! Il retira ses lèvres en douceur, posant son front contre le sien fermant les yeux.




Erin Steele

Heureusement pour Erin, les vidéos ne montraient pas l'état d’esprit ni les pensées qu’elle avait eu à l'égard de Deltour tandis qu’elle essayait de la tuer, ou même avant quand elle avait découvert la salle avec le cadavre suspendu. En y repensant, elle se disait que ces pensées étaient complètement folles. Comment diable avait elle pu avoir ce genre de réflexion, de plan, de projet ? C'était impensable. Il était vraiment flippant de constater à quel point une onde pouvait affecter le circuit cognitif, déconnecter le lobe frontal, siège de toutes les inhibitions et du savoir vivre en société, pour laisser libre cours au système limbique et au circuit de la récompense pour pousser des êtres humains à s’avillire à ce point. Néanmoins, si Erin conservait un souvenir de tout ça, elle n’avait pas l’impression de l’avoir réellement vécu. C'était comme si elle reprenait le cours d'un film où elle avait été le personnage lors des trente premières minutes et qu’elle ne s’en souvenait pas. C'était perturbant. C'était aussi pour cela qu'elle arrivait à se détacher de tout sentiment de culpabilité vis à vis de ses actes, pensées et envies dont elle se remémorait le contenu désormais.

Le fait qu'elle soit débarquée à l'écart des autres n’avait rien d'étonnant et c'était sans doute préférable. Est-ce qu'ils auraient le droit à des séances avec un psy ? Ou pire, des séances AVEC tous les concernés, comme pour crever un abcès afin qu'il ne gangrène pas leur relation de travail, à défaut de leur relation personnelle ? Pour le moment, Erin ne se voyait pas affronter le regard des autres. Elle avait honte. Mais peut être que quand tout cela se serait tassé un peu, il serait utile de se retrouver et de discuter, pour éviter que des rancœurs ne se cristallisent pour des évènements indépendants de leur volonté propre. Il n’empêche, et elle savait qu’elle ne devait pas le penser, mais c’était plus fort qu’elle, elle ne voyait plus Coralie comme avant, surtout en ce qui concernait sa relation amicale avec Alexander. Les mots qu’elle lui a dit resté gravé dans son cerveau, et elle avait beau se dire que c’était l’onde qui parlait, elle ne pouvait s’empêcher de leur prêter un fond de vérité. Mais elle allait devoir composer avec, et passer outre, et c’était bien la peine de se faire des discours intérieurs sur le fait qu’ils devaient tous se retrouver pour discuter et passer à autre chose pour ensuite percevoir l’infirmière comme une rivale. Mais Erin savait qu’il lui fallait un peu de temps pour digérer tout ça et accepter que ce n’était pas la française, tout comme ce n’était pas elle, Erin, qui avait voulu se taper le pilote.

Il était impeccable, comme toujours, moulé dans son costume bleu marine repassé de près, et le sourire qu’il lui fit lui fit comprendre qu’il n’était pas là en tant que monsieur le directeur adjoint, mais plutôt en tant que Polochon. Elle se dérida naturellement et lui envoya un petit sourire amoureux, même si elle restait dans la timidité sur le reste de son non verbale. Elle se laissa aller contre lui quand il l’attrapa par les hanches. Elle était de retour au bercail. L’américaine ne s’attendait pas à ce qu’il l’embrasse aussi fougueusement. Cela l’a pris de cours, si bien qu’elle resta pantoise quelques fractions de secondes seulement, avant de poser ses mains sur ses joues pour accentuer le baiser, et la pression qu’il exerçait sur elle en la tenant par les hanches et le cou. Il retira doucement ses lèvres, et elle conserva ses mains sur ses joues, les yeux fermés, la bouche entrouverte, front contre front. Elle reprenait son souffle, et malgré tout, elle inspirait légèrement par le nez pour sentir son parfum. Tous ses sens étaient en éveil. Elle avait le goût de ses lèvres sur les siennes, le toucher par les mains qu’elle avait sur la peau de son visage, et les siennes sur son corps, l’odorat, l’ouïe par sa respiration, et la vue, elle la retrouva rapidement en réouvrant les yeux pour les braquer dans les siens. Elle poussa un soupir de contentement.

« Monsieur Polochon a-t-il fait demander la voiture, pour emmener Mademoiselle Ariel vers le soleil ? », finit-elle par répondre. Elle descendit ses mains sur ses épaules et elle le serra contre lui, en plaquant sa tête contre son torse. Il lui avait terriblement manqué.

Alexander Hoffman

Son cœur palpita un peu plus à son contact. L'événement, le fait d’être loin avait créé un sentiment d’instabilité et une frustration assez importante chez lui. Autant là pour la rassurer et se rassurer de voir qu’elle était toujours là, mais surtout à lui. Manquerait plus que ce genre de connerie d’onde et d’état primaire ait remis en question ce qu’ils sont eux et ensemble. Alexander aurait été dingue que cela tâche leur relation. Il remonta sa tête pour l’embrasser sur le front, alors qu’elle le câlinait en soupirant. Il enfouit sa tête dans son cou et en conséquence sa chevelure, la serrant un peu plus contre lui. L’anglais inspira longuement, sentant le parfum de sa peau, celui de son odeur à elle et non celle d’un parfum artificiel. Le temps avait été long mine de rien. Il pouffa un peu à sa remarque. Cela était involontaire mais il y avait une forme de possession et un manque perceptible dans ses gestes.

« On peut dire ça comme ça » dit-il mystérieux, en se dégageant d’elle, pour lui prendre tendrement, la main et marcher dans la coursive et rejoindre le premier téléporteur venu, en direction des quartiers. Il resta silencieux, la majeure partie du trajet, il semblait avoir hâte de la retirer du Dédale et de toute forme de regard, comme si elle allait être brûlée. En réalité, il avait envie qu’elle soit dans un environnement connu et sain loin de toutes ces horreurs.

Ils arrivèrent devant les quartiers de la jeune femme pour y pénétrer doucement. La senteur d’une bougie parfumée a l’odeur favorite de la belle. Harry débarqua immédiatement faisant la fête à son humaine, la queue levée comme un drapeau ! Alexander, entraina Erin au milieu de la pièce, la lâchant doucement avec un rictus. Il allait parler, quand une silhouette bien connue d’Erin fit son apparition devant eux. Isia était dans un coin reculé de la pièce, vêtue de sa longue blouse blanche médicale. Erin avait pu remarquer qu’il y avait une desserte du pôle médical.
« Tu n’imagines même pas ce qu’il m’a fait pour me faire déplacer à domicile » Elle était ironique, elle lança un regard complice à Alexander.
« L’humiliation » Fit Alexander ironiquement
« Oh ça va un cunis ce n’est pas trompé ! » Fit-elle sans savoir qu’il y avait ce sujet entre les deux amants. Elle était allée naturellement dedans pour faire de l’humour et bousculer un peu l’anglais. Il ne se démonta pas, remettant à son avantage la situation.
« Pauvre Lorne, il s’en remettra jamais… ni sa femme »
« Oh bah c’est son problème. Mais oui, il est complètement IN LOVE maintenant » Fit-‘elle en ricanant.
« [color=#FF0000]J'avoue, il ne fut pas difficile à convaincre… j'ai du le ranimer deux fois tellement cela lui a fait un choc »
« Ouais… son fantasme qui souhaite un gâterie … il y a de quoi » Elle rayonnait d’amusement, puis s’approcha de sa copine, la serrant dans ses bras et lui déposa un bisou sur la joue pour lui murmurer « Je ne sais pas ce qu’il c’est passer dans cette mission, mais si un jour tu veux en parler, on se fera une soirée pyjama avec de la glace vanille ». Elle était incroyablement tendre dans ses propos. Elle se redressa toisant Erin de ses beau yeux azurs expressifs. Isia n’avait pas connaissance des rapports puisque confidentiels, elle avait juste eu les infos médicales, comme quoi, ils avaient un taux d’hormones bien trop élevée. Et puis, elle se doutait que cela avait été difficile à cause de cette clause et surtout que les membres ne devaient aucunement se voir. Et puis, elle ne voulait pas en savoir plus, sauf si Erin se confie.

« Bon aller pose ton jolie popotin rebondi, je vais te faire le bilan ». Oui, normalement elle aurait dû se rendre à l’infirmerie mais bon, Alexander s’était arrangé pour faire un passe-droit. Certes, un petit abus, mais comme Isia était d’accord à cette demande. Et l’anglais soupçonnait aussi, que voir sa copine lui ferait plaisir. Après Isia ne comptait pas s’attarder plus que nécessaire, elle avait clairement dit à l’anglais qu’elle les laisserait tranquille, ne voulant pas s’imposer. Ce qui allait bien à celui-ci. De toute manière il avait pris sa journée pour rester avec elle. Il alla s’adosser au mur, pour laisser les deux jeunes femmes manœuvrer.


Erin Steele

Elle aimait bien quand il se montrait possessif avec elle. Il ne le disait pas ouvertement, ou ne faisait pas preuve de jalousie, mais il avait un comportement qui pouvait laisser sous-entendre qu’elle lui appartenait, surtout quand cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vus. Donc, au regard des circonstances habituelles, il semblait normal qu’il soit aussi câlin, et aussi possessif. Ce n’était pas envahissant, et de toute façon, elle n’allait pas s’en plaindre, elle qui n’attendait que ça. Il se dégagea un petit peu pour l’entrainer dans les coursives, afin de rejoindre un téléporteur vers la zone résidentielle. Erin se demandait ce que sous entendait Alexander en lui répondant comme il lui avait répondu. Il avait déjà prévu des vacances ou quelque chose comme ça ? Venant de lui, il n’y aurait rien d’étonnant, mais elle espérait secrètement que non parce qu’elle avait prévu quelque chose pour son anniversaire. Tout était prêt, il n’y avait plus qu’à attendre le jour J pour y aller. Bon, elle verrait bien avant de vendre la mèche.

Il l’emmena vers ses quartiers. Normalement, elle devait passer sa visite médicale sur la cité… Bon quelque part, elle était contente de ne pas y aller maintenant et de profiter de son compagnon. Il y avait une bonne odeur qui flottait dans l’air. Sa bougie préférait était allumée. Instinctivement, elle se gonfla les poumons pour sentir les fragrances parfumées. Cela faisait du bien d’être chez soi. Une silhouette se détacha d’un coin, et Erin repéra tout de suite qu’il s’agissait d’Isia. Erin lui fit un sourire. Elle était contente de la voir, elle ne pouvait pas savoir. Bon forcément, elle se lança dans une phrase toute innocente suggérant qu’Alexander avait fait quelque chose pour la faire venir, et indubitablement, cela dévia vers une considération sexuelle. Cela ne dérangea pas Erin pour la bonne et simple raison qu’Isia était, semble-t-il, totalement étrangère aux rapports et aux vidéos. Elle ne savait pas ce qu’il s’était passé, et elle ne pouvait pas se douter que sa blague ne tombait pas bien. D’un autre côté, c’était du Isia tout crachée, et Erin ne lui en voulait pas le moins du monde, même si la boutade concernait son homme qui lui aurait fait un cuni. Ce dernier d’ailleurs, rattrapa la chose avec classe et élégance, comme d’habitude, balançant la responsabilité sur le Major Lorne qui devait avoir les oreilles qui sifflent à l’heure qu’il est.

Erin souriait. Rien n’avait changé. Elle était à la maison. Son Polochon était toujours le même, et sa cinglée de meilleure amie aussi. Un environnement un peu chaotique, mais terriblement familier et bienfaiteur pour l’ex consultante. Elle lui rendit son étreinte et ses propos lui firent chaud au cœur. « Avec plaisir, je te ferai signe », fit Erin en lui répondant doucement tout comme elle l’avait fait. Elle la toisa, lisant beaucoup de sympathie pour elle dans les yeux de la doctoresse. Et après, on venait lui dire que cette fille manquait d’empathie ?! C’est vrai qu’après, elles entretenaient une relation particulière toutes les deux, et elles se comprenaient bien, malgré la différence manifeste de caractère.

Elle obtempéra, sans rechigner, posant son postérieur rebondi sur une chaise. Elle allait se laisser faire. Néanmoins, elle aimerait savoir, étant donné qu’elle n’avait pas vu les vidéos et qu’elle n’avait pas eu d’examen en ce sens, si Adam l’avait pénétré ou pas. Il devait rester des traces de rapport sexuel si tel était le cas. Isia n’était pas gynéco, mais peut-être qu’elle pourrait lui dire.

« Alexander, j’aimerai voir un truc médical avec ma copine, ça te dérange de revenir dans un moment s’il te plait ? », fit Erin en se tournant vers lui. Elle ne voulait pas le foutre dehors, mais c’était un peu intime, et bien qu’ils l’étaient tous les deux, il y avait des choses qu’une femme devait garder pour elle, même s’il avait déjà été mettre son museau là bas.

Isia Taylor Laurence

L’anglais releva le museau vers sa compagne, hochant la tête. Cela ne le dérangeait pas. Il s’approcha de sa compagne avec son élégance habituelle et lui claqua un bisou le coté de la tête. Il y avait mis un geste assez évocateur, en la tenant à l’opposé par sa main. Ce qui ne manquait pas à Isia qui le regardait faire. Alexander, se releva et partie de la chambre sans rien dire.
Une fois seule la belle blonde, qui était donc le « rayon » de soleil qu’avait annoncé l’homme, toisa son amie. « Eh bah… je ne l’ai jamais vu aussi « possessif » » dit-elle avec des guillemets avec ses doigts.

Erin Steele

« Oui moi non plus », avoua Erin en le laissant partir à contre cœur. Elle comprenait qu’il le soit quelque part, et elle mentirait si elle trouvait cela envahissant. Non, elle en avait besoin. « Mais ça me va bien. », finit-elle par ajouter après avoir conservé un moment son regard sur la porte par laquelle il venait de sortir. Elle reporta son attention sur Isia. « Je sais que ça va te sembler bizarre sans le contexte, et je ne sais pas si tu es équipée pour et si tu as les compétences pour ça, mais est-ce que tu peux voir si j’ai eu un rapport sexuel hier ? » Elle n’y alla pas par quatre chemins. De toute façon, Isia en avait entendu d’autre, c’était certain.

Isia Taylor Laurence

Isia observa son amie, elle lui fit un sourire complice et tendre, voyant que son amie était complètement gaga de son homme. Elle trouvait ça mignon. N’étant pas une partisane de l’amour, elle ne pouvait nier que ce fut assez beau et jolie à regarder chez une personne qu’elle adorait. Elle hocha la tête ne disant rien d’autre sur le fait que cela allait à Erin. Elle n’avait pas de jugement là-dessus et puis bon, pour le peu que ça soit chelou cette mission, elle comprenait le besoin de réaffirmer son appartenance à l’autre.
La demande d’Erin, tomba comme un cheveu sur la soupe, elle ouvrit la bouche stupéfaite.
« Euh oui, je suis équipé et je sais faire des contrôle gynéco. » Elle lui montra le lit, cela serait mieux. « Erin, tu as été violée ou tu penses l’avoir été ? » Oui car bon, normalement elle devait s’en souvenir et elle semblait avoir un doute…Si cela avait été le cas tu m’étonnes que l’autre Fox soit à fond dans la protection !

Erin Steele

Erin tiqua quand Isia ouvrit la bouche stupéfaite. C’était sûr que présentait comme ça, ce n’était pas évident à encaisser comme demande, surtout venant d’une amie. Elle se tordit les mains de gêne. Elle se leva, s’installant sur le lit. Bon, elle n’était pas super fan d’écarter les cuisses comme ça, mais elle devait en avoir le coeur net.
« Non, disons que… c’est plus compliqué que ça. Je n’ai pas trompé Alexander », s’empressa-t-elle de dire en bafouillant et en agitant ses mains en guise de protection. « Il est possible que j’ai eu un rapport sexuel alors que j’étais soumise à une… influence extérieure. On peut dire ça comme ça, mais je n’en suis pas certaine, j’ai un trou noir à un moment. »

Isia Taylor Laurence


Isia perçut la gêne de son amie et eu une petite moue contrariée. Elle s’approcha du lit, tirant sa déserte, pour prendre dans l’un des tiroirs, le nécessaire du parfait petit gynécologue. Elle écouta Erin, un peu intriguée… elle dut contenir sa curiosité. « Hum hum…je vois. Enfin si tu étais inconsciente, cela est un viol. » Elle soupira, cela était frustrant elle voulait en savoir plus, mais bon, elle n’imposerait pas cela à Erin, ça aurait été quelqu’un d’autre qu’elle en aurait eue rien à faire. « Bon, nous verrons ça quand tu voudras en parler. En attendant déshabille toi, et patte en l’air » elle prit ses gants, qu’elle enfila.
Dès qu’Erin fut en position, Isia prit la procédure habituelle, pour l’écarteur et ausculta les parois qui étaient saines… un peu trop même pour une femme active sexuellement parlant. Puis, elle constata qu’il y avait un élément qui n’aurait jamais dû être là !
Elle soulagea Erin de cette position et de l’observation peu agréable. Tout en retirant ses gants, elle toisa son amie, l’expression du visage de la blonde était un peu fermé, comme si elle réfléchissait comment lui dire.
« Tu n’as pas eu de rapports sexuel par cet endroit…et hum…cela est tout bonnement impossible tu es vierge »

Erin Steele

« J’étais consciente, mais pas moi même. », précisa Erin pour ne pas lui laisser trop d’aigreurs. Elle redoutait un peu le résultat de son examen. Elle obtempéra, habituée par des années de visite chez le gényco. Elle la laissa faire, en fixant le plafond, essayant de se détacher de tout ça. Finalement, elle pu refermer les jambes quand Isia eut terminée, avec la désagréable sensation que son intimité se refermait suite au passage de l’écarteur. Elle croisa le regard d’Isia avant de rire nerveusement.
« Vierge ? Mais c’est impossible. » Elle fit les gros yeux. Elle était soulagée qu’il n’y ait pas eu de rapport sexuel avec Ross. Finalement, le trou noir correspond au moment où elle a perdu connaissance, il n’y avait rien juste après, ou juste avant. « Enfin, ça me soulage de savoir qu’il n’y a rien… Mais vierge... » Son hymen avait du se reformer à cause de l’onde. Elle avait été soigné de tout, même de s’être faite déflorer. La totale quoi. « C’est confidentiel, mais nous avons été soumis à un artefact ancien, qui fonctionne sur le même principe que les sarcophages Goa’Uld. Ceci explique cela, et probablement le fait que je n’ai plus de diabète aussi même si le médecin de bord du Dédale m’a dit de faire des tests pour confirmer. » Erin se leva, lissant son pantalon pour faire disparaître la sensation de gêne au niveau de son intimité. Elle savait qu’elle ne devait pas spécialement en parler à Isia, mais elle avait pleinement confiance en son amie, et de toute façon, le secret médical faisait que la chirurgienne ne pouvait rien divulguer. Mais malgré tout, Erin ne se faisait pas de soucis là dessus. Pas avec Isia. Elle ne lui précisa même pas qu’il ne fallait pas en parler, cela aller de soi. En plus, elle devait être briefée sur les mécanismes cérébraux d’un appareil de régénération ancien, elle ferait sûrement des conclusions toute seule sur ce qu’il s’était passé. Erin rigola nerveusement pour faire passer la pilule : « Je vais devoir demander à Alex d’aller doucement pour notre « première fois » », fit elle en mimant les guillemets. Elle alla se rasseoir pour la suite du bilan.

Isia Taylor Laurence

Le regard de la jeune femme alla sur son amie… pas elle-même ? Bon cela n’était pas du viol à proprement parlé, enfin ça dépend de l’état. Mais qu’importe sur le coup. Cela dépendait du contexte en somme et la jeune femme, ne pouvait pas en savoir plus, même si elle aurait aimée. C’est peut-être un peu égoïste de sa part et dans l’autre c’est aussi par amitié, pour soutenir son amie si elle désirait s’ouvrir à elle. Après, bon, elle n’allait point insister.

Suite à son examen, elle avait rangé ses affaires annonçant la « bonne » nouvelle. Il en a qui paie chère au Maroc pour retrouver leur hymen. « Pourtant tu es vierge comme au premier jour ma belle ». Il devait avoir une explication assez étrange à ce petit cadeau et finalement Erin lui donna l’explication. Isia semblait pensive un instant, alors, qu’elle faisait le reste du check-up, et lui posant un garrot pour une prise de sang. « Bon au moins, il y a eu du positif… c’est quand même bien tu es toute neuve ! Bon certes le coup de l’hymen tu aurais pu t’en passer, mais c’est une formalité ! Un coup de kekette et zou ! » Elle lui sourit amusée…espérant qu’elle n’avait pas douillé la première fois. « Tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir une seconde premiere fois » Elle pouffa un peu « Je vais te faire une prise de sang, pour vérifier ton taux hormonal et ton diabète. Je te conseil de ne rien prendre sauf en cas de faiblesse mais tu m’appeles directement d’accord ? Les résultats seront rapides d’ici deux heures max ! ».
Elle lui prit du sang, cela ne durera pas longtemps et Isia piquait très bien. Hop un petit coton et un pansement et ce fut réglé. Le reste des constantes étaient bonnes. Isia ricana de plus belle. « Il va être content d’avoir une vierge tiens ! Sauf s’il fantasme dessus » Faut dire qu’à leur âge ils ne sont plus à cet engouement d’être le premier, c’est chiant d’y aller délicatement alors que bon hin… on va pas vous faire un dessin. « Courage ! ».


Partie 4/5

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Sam 1 Juil - 16:41

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Partie 5/5

Erin Steele

Erin adorait Isia et son langage expéditif. Un problème ? Une solution ! Un coup de kékette et hop, plus de problème d’hymen. Cela la fit rire. Et rire faisait du bien. Elle ne se souvenait plus vraiment de la douleur de la première fois, ça commençait à remonter maintenant et franchement, ça n’avait pas été un bon souvenir, le genre de chose à oublier. Elle appréhendait maintenant de se faire « prendre ». Elle pouvait intellectualiser la chose, et autant, quand elle était jeune, il y avait l’envie de découvrir le sexe avec son partenaire, et ça passait au dessus du fait de se faire déchirer l’hymen pour perdre sa virginité, même si elle avait quand même eut peur. Mais bon, à chaque fois qu’ils avaient fait l’amour avec Alexander, ça s’était super bien passé, et le plaisir éprouvé ferait sans doute passer la douleur. « On va retenir le fait que je suis toute neuve oui. Je suis sûre que j’ai craché les plombs que j’avais sur les dents aussi tiens. » Elle arrêta de rire. Elle n’allait pas vérifier si ses plombages étaient encore là ou pas.

Isia lui demanda d’ouvrir la bouche, elle avait changer de gant « Ouvre la bouche ». Pas besoin d’enfoncer ses doigts… « Tu as du les avaler, ils n’y sont plus. Le passage à la selle risque d’être un peu douloureux. Si tu as du sang, ne t'inquiète pas ». Elle lui dit ça sur un ton neutre, celui du médecin. Erin opina du chef.

Non tout le monde ne pouvait pas se vanter de ce genre de chose, et franchement, Erin s’en serait bien passée. Mais c’était comme ça. « Peut-être que je devrai le faire moi-même avec un jouet… » fit-elle en réfléchissant tandis qu’elle s’installait pour la prise de sang.

Isia ricana « Comme tu veux, si tu as peur qu’il te fasse mal. Mais bon c’est un mec, il va se vexer que tu utilises un jouet alors qu’il en a un entre les jambes ». Isia haussa les épaules, pour contenir un rire, puis revenu sérieuse
« Sinon je t’arrange ça, demain je te met un créneau au bloc et zou un coup de bistouri faute de kékette ». Oui, cela était plutôt pour recoudre pour des traditions qui étaient étranges aux yeux de la française, mais bon… cela était une formalité.

« Oui puis bon, Alexander sait être doux, ce n’est pas une machine. Je ne sais pas si je lui dirai, je verrai bien. Mais merci pour la proposition ma belle », fit Erin avec un sourire. Elle ne comptait pas prendre de risque aujourd’hui, et elle suivrait les recommandations d’Isia.
« Enfin comme tu veux, moi je lui dirai, histoire que voilà… Tu me diras si tu veux que ça soit moi. ». Fit la belle juste par provocation avec un clin d'oeil. Elle sentait qu’elle se devait de la faire rire, d elui faire oublier un peu ces journées merdiques.
« Je n’ai aucune idée si tu possèdes un bon coup de rein », répondit Erin en guise de provocation retournée avec une petite moue espiègle. Elle lui dirait surement… Parce qu’elle disait toujours tout à Alexander.
« Il est énergique et vigoureux » Pouffa la belle blonde

« Oui, au moindre pépin, je t’appelle. De toute façon, je vais me tenir sage aujourd’hui. »
Elle lui laissa son bras. D’avoir revu Alexander (même si ça ne faisait pas longtemps qu’ils s’étaient quittés) et de déconner avec son amie lui avait redonné le moral. Elle se sentait plus légère, moins fatiguée, moins atteinte moralement. Tout cela semblait être une mauvaise histoire finalement.

Isia Taylor Laurence

Isia hocha la tête, oui elle avait intérêt à ne pas faire la fofolle. « Oui, tu as juste le droit de te faire péter l’hymen comme folie. » Fit-elle amusée, cela était crue, mais bon, cela n’allait pas choquer Erin. « Sinon vaut mieux que tu restes tranquille, je ne connais pas votre mission mais vu les précautions qu’on nous demande de faire, reste ici. Et si ton taux hormonal est encore élevée tu vas avoir des bouffées de chaleurs et un mal être ». Elle lui fit la piqûre et elle garda l’échantillon. Elle lui fit même un bisou sur le front par simple affection.
« Aufaite, Alexander ne m’a pas demandé mon avis, il a débarqué à l’infirmerie m’a chopée par le bras… doucement ce qui m’a étonnée, j’aurais cru qu’il m’aurait pris avec violence, comme il semblait tendu… BREF. Et m’a mit dans mon bureau pour me dire de prendre mes affaires que tu arrivais dans 20 minutes et qu’il ne voulait pas que tu ailles dans l’infirmerie. Il s’était arrangé avec les autres médecins pour les autres. Vu son ton, je n’ai pas insisté. Pour une fois que je me tais. » Elle se sentait obligée de lui dire, en faite non mais elle trouvait ça important qu’elle sache que son copain avait fait ça. Pour l’emmerder ou pour simplement éviter des questions. Bref Isia trouvait ça marrant à dire « Il a de la chance d’être plus respectable que Weir, elle m’aurait touché elle, que je te l’aurais greffée des palmes en bétons ! » Elle ricana « Enfin voilà. Je vais vous laisser avant qu’il ne creuse une tranchée dans le couloir à force de faire le lion »

Erin Steele

Erin rigola de plus belle. Isia n’en manquait pas une. Mais franchement elle n’avait pas envie de se faire péter l’hymen tout de suite, même si faire l’amour à Alexander assez sauvagement lui disait bien. Mais elle avait peur de revoir des parties de la scène avec Adam et elle préférait laisser ça se tasser. « Je vais attendre qu’il redescende avant de me faire déchirer hein », répondit Erin en reprenant son sérieux. Elle lui fit un nouveau sourire suite à son bisou sur le front, tandis qu’elle lui expliquait comment Alexander avait procédé pour la ramener dans sa chambre. Elle s’en voulait peut-être de sa blague sur le cunnilingus après les confidences et les demandes d’Erin sur une probable relation sexuelle. Enfin peu importe la raison, elle appréciait le fait de savoir l’envers du décor. Décidément, Alexander était capable de tout pour elle et il n’hésitait pas à s’imposer pour son bien être. Elle en était heureuse, heureuse de trouver quelqu’un qui s'investissait autant dans sa relation sans la laisser vivre de façon routinière. Elle trouvait chez lui un écho pour la faire avancer également, et du coup, elle n’avait pas l’impression d’être la seule à tirer, comme ce fut souvent le cas dans ses précédentes relations. Elle trouvait une harmonie très agréable à tout ça.
« C’est gentil de m’avoir raconté tout ça. Je crois qu’il m’a dans la peau. », fit Erin en souriant, sans trop savoir quoi ajouter d’autre. Au moins Isia savait quand il fallait se taire et agir. Elle savait décoder les comportements chez les autres et mettre de l’eau dans son vin quand il le fallait. Après il semblait évident qu’elle n’avait pas la même relation qu’avec Weir, ce qui était normal. Alexander était un homme déjà, et il était bien plus intéressant que l’ancienne cheffe d’expédition.
« Merci pour tout ma belle. Et contente que tu n’aies pas fait des palmes en béton à mon copain », rajouta Erin avec un sourire taquin, se levant pour la raccompagner. « N’hésite pas à me dire quand tu as les résultats, que je sois fixée. » Elle lui fit un bisou affectueux sur la joue en la prenant par l’épaule.

Isia Taylor Laurence

Isia hocha la tête, son amie ferait ça en tant voulue et elle n’avait nullement à être au courant. Bêtement, ou par empathie, elle espérait que cela ne serait pas douloureux, c’est chiant cette petite peau qui ne sert plus à rien maintenant. Elle ne savait pas pourquoi elle lui racontait comment son homme lui avait forcé la main, mais bon une nouvelle fois c’est important à connaître pour Isia. Elle savait son amie curieuse et elle aurait aimée savoir à sa place. Et si par la même occasion, cela servait à emmerder Fox…

« Je crois oui. Profites-en, il serait capable de faire n’importe quoi là » c’est une évidence, Isia lui fit un clin d’œil pour la taquiner. Pas beaucoup de couple était prêt à carrément réorganiser un service médical pour que l’autre soit en paix. Après, c’est un peu un abus de pouvoir, un petit pour préserver l’intégrité de sa belle… mais Alexander avait aussi vérifié de lui-même que les autres personnes de la mission, soit tenue à l’écart dans des chambres confortables. Bref fil n’avait pas que pensée à Erin mais aux autres aussi. Et cela ne dérangeait pas Isia de se déplacer à domicile pour son amie.

« Oui, il aurait été dommage de le noyer celui-là ! » Fit-elle pour avoir le dernier mot, cela était involontaire bien entendu. Elles s’approchèrent de la porte, Isia attrapa sa desserte en même temps la tirant. « Oui, je t’enverrais un mail. Je ne pense pas que vous allez garder vos oreillettes. Alexander est en congé aujourd’hui, de ce que j’ai compris » Elle avait cru comprendre ça, quand il avait envoyé boulé avec élégance Zelanka qu’ils avaient croisés en sortant de l’infirmerie. Quand le bisou claqua sur sa joue elle sourit en fermant les yeux. Puis appuya sur les cristaux de contrôle pour sortir.


Alexander Hoffman


Alexander était là, adossé au mur d’en face, le genou remonté pour plaquer son pied contre la paroi du mur. Ses bras étaient croisés tenant deux sachets marrons. Quand il vit la porte s’ouvrir sur les deux femmes, il se redressa avec son élégance naturelle, pour s’avancer. Son regard toisa les prunelles azure de la doctoresse, comme pour lui demander si tout était « clean ». Celle-ci comprit et ricana.
« Tu liras sur le compte rendu, curieux va ! » l’anglais fit une petite moue, tout en lui tendant un des sachets. Isia le réceptionna et l’ouvrit immédiatement, avant d’émettre un petit cri faible de contentement, sans aucun doute qu’il y avait de la nourriture... Un bon moelleux au chocolat.
« Si je n’avais pas déjà une bague au doigt je t’épouserais ! »
« Ah ? Mince si j’avais su, je n’aurais pas cédé aux chants d’une sirène » Il s’amusait à la provoquer un peu.
« Tatatata, je suis partageuse, on peut faire un couple à trois hin ! »
« On iras se marier chez les Tairis pour avoir leur statut ! »
« Quelle superbe idée ! Enfin bon, je vais commencer à m’inquiéter tu prends soins de mes fesses ! »
« Non, je te donne de la matière pour augmenter ta masse graisseuse »
« Oh comme c’est gentil de me soutenir pour mon augmentation mammaire ! » Isia ne se cachait pas de trouver ses seins bien trop petits et le disait régulièrement.
Alexander secoua la tête en rigolant doucement, elle avait le don de lui dire des phrases complètement loufoques !
« Bon je te fais un bisou mental, comme tu n’es pas touche/ touche » Elle lui envoya un baiser de la main. Elle était très tactile mais savait respecter quand même ceux qui ne l’étaient pas. Elle fit un regard affectueux à sa copine, avant de partir dans le couloir. Alexander, ricana un peu et entra dans les quartiers de sa belle. Il lui claqua un baiser sur les lèvres, avant de lui donner le sachet de gourmandise : des chouquettes. En rapport à l’un de leur nombreux pari et qu’un jour il lui en avait ramené.
« Ça va ? » s’enquit ‘il, en l’attrapant par les hanche, pour la tracter contre lui, vers le canapé. « J’ai pris ma journée, si tu veux que je reste avec toi »

Erin Steele


«J’en profiterai, compte sur moi », fit Erin en guise de réponse à son amie. Sa petite visite à domicile l'avait ragaillardie. Au final, rien n’avait changé ici. Et pourquoi est-ce que cela aurait été le cas ? Erin se contenta de rire, laissant le bon mot de la fin à Isia tandis qu’elle la raccompagnait à la porte. « Non c'est repos aujourd'hui. Je surveillerai ma boite mail. Tu es un amour. »

Erin ne put s'empêcher de sourire en entendant la réponse d’Isia concernant le fait qu’il lirait le compte rendu. Elle avait elle aussi bien compris le regard qu'il lui avait lancé. Elle allait le rassurer quand ils ne seraient plus que tous les deux. En parfait gentleman, il avait une petite attention culinaire pour la doctoresse à qui il avait imposé de venir consulter à domicile. Cette dernière semblait ravie de ce constat et elle le fit savoir, à sa manière. Erin secoua la tête. Quand ils s’y mettaient, y en avait pas un pour rattraper l'autre. Bon, en temps normal elle n'était pas franchement mieux. D’ailleurs une réplique lui vint en tête, du genre « en plus maintenant tu connais le matériel chez moi » mais elle préféra s’abstenir de faire cette blague de mauvais goût, qui pourrait en plus mettre Alexander sur une piste.

Erin lui fit un petit geste de la main en guise d’au revoir alors qu'elle s’en allait après son bisou mental. Qu’elle farceuse n'empêche ! Alexander vint la rejoindre et elle laissa la porte se refermer dans son dos tandis qu'il lui donnait des… chouquettes (!) après un bisou. Il ne pouvait pas viser plus juste. Et en plus maintenant, elle pouvait se péter le bide ! Elle fut étonnée que cette pensée s’impose si vite à elle même et à la fois non. Diabétique, elle avait toujours eu ce genre de petite bride mentale et maintenant, elles n’en constituaient plus.

« Merci Polochon, c'est gentil. »

Elle se laissa tracter par les hanches et elle termina sa course dans le canapé près de lui, le sachet de chouquettes sur les genoux. Elle bascula son dos sur le côté, s'appuyant sur l’accoudoir, et elle passa ses jambes sur celle de son compagnon. Ainsi, elle pouvait le regarder tout en ne rompant pas le contact physique, puisqu’elle avait ses cuisses sur les siennes, avec la cassure de ses genoux qui laissait pendre ses jambes le long de celles d'Alexander. « Ca va bien oui. C'est chouette que tu ais pris ta journée. » Bien sûr qu’elle voulait qu'il reste. « Comment puis je te renvoyer alors que tu as kidnappé la seconde responsable médicale de la cité et que tu m'as offert des chouquettes ? » fit Erin avec humour. Elle lui tendit le paquet s'il en voulait. Pour sa part elle en avait englouti deux déjà. Elle ne le quittait plus des yeux, cherchant à garder ses yeux bleus dans la mire des siens. Elle semblait plus détendue, sereine presque. Sa tête, légèrement penchée, reposait sur le dossier lascivement.

Alexander Hoffman

Cela était normal qu’il fasse quelque chose, alors il ne releva pas, il lui fit un sourire. Il l’avait vraiment dans la peau cette nana et elle le rendait un peu dingue. Après, il a toujours été attentionné avec elle et globalement avec autrui, mais bon Erin c’est Erin.

Ils se retrouvèrent sur le canapé. Même si elle avait mis ses jambes sur lui, cela ne lui allait pas, il voulait plus et il se surprenant à être aussi possessif sur le coup. Un brin flippant pour l’homme, qui décida de contraindre, accoudant son bras au dossier du canapé, pour mettre sa tête contre son poing et la regarder dans les yeux.

« Oui, je pensais que cela te ferait plaisir de ne pas être seule. Et puis bon, je t’avoue que je n’avais pas envie que tu sois encore loin de moi » Il avait été direct de sa voix de ténor, limite un peu brutasse dans cette révélation, qui tombait comme un mur dans la gueule d’un gamin ! Il lui fit un sourire charmeur, alors qu’elle venait à lui parler de son kidnapping, Isia lui avait donc dit ? Sans surprise dans un sens, il aurait été étonné que la belle blonde, n’informe pas sa copine. Un autre rictus se dessina ses lèvres amusées, alors qu’il prenait une chouquette. « Alors ? L’onde ta bien régénérée ? J’ai une nouvelle Ariel toute parfaite ? ».
Son regard parcouru la tête trop mignonne d’Erin sur le mobilier… il avait envie de l'embrasser et de se lover contre. Alexander enleva les cuisses de sa compagne n’y tenant plus, pour retirer sa veste bleu marine en se relevant, il la déposa sur la table, basse et se rassit, pour se mettre entre les cuisses d’Erin et la câliner simplement. Pas besoin de parler, il la voulait contre lui, contre son corps et basta ! Il se fichait si cela faisait gamin comme position, il la voulait point. Vilma déteignait sur lui...


Erin Steele

Erin le sentait un brin contrarié, même si elle n’était pas certaine que ce soit vraiment ça. Elle n’arrivait pas à bien définir l’espèce de tension qu’elle ressentait chez son compagnon. Il ne la quittait pas du regard, et sa posture lui fit plus ou moins comprendre qu’elle n’était pas mise à son goût. Mais ce n’était qu’un vague sentiment, qu’elle n’identifiait pas encore, si bien qu’elle resta comme elle était, lui rendant son regard. Elle ne voulait plus le quitter des yeux et elle était bien contente qu’il reste là pour la journée.

Son propos suivant n’avait rien de surprenant, ce qui l’était un peu plus, c’était la façon dont il venait de l’assener. C’était bien le mot. Il avait été brusque dans sa phrasée, dans l’intonation de sa voix. Erin se mangea la lèvre inférieure en le détaillant. C’était con, mais elle aimait bien le sentir un brin… possessif. Cela prouvait qu’il tenait à elle. Bien entendu, elle n’avait pas besoin de ça pour le savoir, mais c’était un petit plus. Elle espérait simplement qu’il ne serait pas trop envahissant sur la durée. Ce n’était pas le cas pour le moment, et elle comprenait très bien que de l’avoir vu mourir, puis revivre, puis s’envoyer presque en l’air dans les bras d’un autre avait de quoi faire travailler inconsciemment son cerveau d’anglais. Par conséquent, il était influencé mine de rien par tout ça, et c’était tout à fait légitime, tout comme elle était influencée vis-à-vis de Coralie.

« Je n’ai pas envie d’être loin de toi mon Polochon », répondit Erin avec un sourire alors qu’il prenait une chouquette. Il fallait qu’elle le rassure, et qu’elle lui montre qu’elle était toujours là même et qu’elle ne voulait pas aller voir ailleurs, que tout ça n’était qu’un mauvais film et que la page devait se tourner.

Il ne commenta pas l’enlèvement d’Isia, mais son non verbal parlait pour lui. Cela amusait Erin, mine de rien. C’était marrant, il était moins dans la réaction à ses propos, mais plutôt dans une espèce d’attente physique. Il était dans une attention toute particulière à comment elle était et ce qu’elle faisait. Elle le percevait comme ça toujours. Finalement, il lui tendit une belle perche pour qu’elle lui avoue sa nouvelle virginité sans trop complexer. Elle pouvait faire passer ça tranquillement en reprenant le ton qu’il avait employé. Elle n’eut pas le temps de répondre, qu’il se leva pour enlever sa veste, et il revint se lover entre ses cuisses pour se coller à son torse. Automatiquement, elle ajusta sa position pour qu’il se mette mieux, et elle referma ses bras dans son dos pour le serrer contre elle. Elle plaqua sa joue dans ses cheveux tout en serrant ses cuisses autour de lui. Elle le tenait bien, dans un câlin appréciable.

« Oui, ton Ariel est toute neuve. Tellement neuve que la prochaine fois qu’on s’envoie en l’air, tu es prié d’être vraiment charmant comme prince » répliqua-t-elle sur un ton amusée, en insistant quand même bien sur le dernier l’adjectif de sa phrase. Elle s’accrochait à lui, trop contente d’avoir ce réconfort pour elle toute seule. Qu’est-ce qu’elle était bien.

Alexander Hoffman


Il sourit dans le vide, tout en mangeant sa chouquette. « Ça tombe bien, je sens que je vais faire mon Tairis. » Dit-il malicieusement, en référence avec le fait que les tigres « voulaient » et prenait ce qu’il voulait.

Alexander risquait d’être plus « possessif » dans ses attentions, cela allait durer quelques jours il le savait, histoire que ça passe. La voir mourir était réellement le fait qu’il l’avait marqué le plus, même s’il s’efforçait de ne rien montrer. Mais qu’Erin se rassure, il n’allait pas être collant. Pas plus que d’habitude, peut être chercher plus de surface de contact. En tout cas, il était bien là, allongée contre elle, entre ses jambes qui le serrait dans un carcan étroit et agréable. Il soupira, frottant sa tête contre son épaule. Harry, débarqua, pour patouner sur son maître et se glisser entre ses jambes aussi. Il glissa ses mains, derrière Erin et soupira.

Il leva la tête vers elle, un peu surpris par sa déclaration… dans un sens cela était logique. Il lui fit un rictus malicieux, il avait une connerie en tête. Il se redressa, s’appuyant sur ses mains, pour se mettre en position pompe (virant Harry qui râla).
« Ohh mais tu es une vraie princesse maintenant ? Génial ! j’ai toujours voulu être le premier ! Comme ça tu seras qu'à moi et je t’enfermerai dans un donjon ! Trooooooooop bien ! » Il avait pris une voix limite enfantine, pour dire sa connerie. Il ricana, puis se recoucha, contre elle après lui avait croquer le nez. « Sérieusement, c’est nul. Mais bon, ça sera une formalité. J'essaierai d’être aussi doux que dans la douche site alpha » Il réajusta sa position, pour mettre ses mains derrière elle. Oui cela n’était pas top pour elle, mais bon, ça ne sera qu’une seconde “premiere fois”. Cela l‘embêtait à moitié, en faite plus pour elle, car bon, ça veut dire qu’il va falloir faire gaffe, pour leur que cela soit douloureux, comme peu distendu. Bref, ils verront bien. « J’en conclue que tu n’as plus de diabète ? »


Erin Steele

« Enfin, tout le monde sait que la tigresse dans le couple, c’est moi. », répondit Erin avec amusement, histoire aussi de le provoquer un chouille. Il fallait bien qu’elle donne le change, et cela lui était venue naturellement.
Harry se montrait aussi collant que son maître, mais il dû repartir quand Alexander se redressa pour la toiser, après sa petite déclaration déguisée sur sa virginité retrouvée. Erin ne cilla pas. De toute façon, il fallait bien qu’elle lui dise à un moment ou à un autre. En fait, il prit une expression et une voix de gamin et il lui servit une connerie monumentale qui la fit rire. Elle plissa le nez quand il le lui croqua et elle le câlina quand il se recoucha. Qu’il était con quand il s’y mettait. Elle rigola de plus belle suite à sa phrase plus sérieuse.
« Tu ne m’as même pas touché dans la douche du site Alpha. Tu avais encore peur de moi », fit-elle en pouffant.
Oui ce serait une formalité, et elle ne s’inquiétait pas de trop. Voir pas du tout en fait. Elle avait l’expérience de la fois précédente pour elle et de toute façon, ils feraient en sorte que l’excitation soit telle que ce serait vite oublié. Le faire dans la douche ne lui déplairait pas en fait, ça éviterait qu’elle foute du sang partout. Enfin bref.
« Isia me confirme ça dans la journée, mais à priori, je n’en ai plus oui. »

Alexander Hoffman

« Oui, surtout quand tu es en cuir » fit-il d’un œil malicieux. Il n’en ratait pas une. Il venu à lui sortir sa connerie et il en était presque fier de la faire autant rire. En tout cas, il écopa d’une profusion de câlin en plus, ce qui était parfaitement agréable.
« C’est ton côté grr » dit-il doucement, avant de sortir une de ses mains, pour bailler. Bien tendu, il la remit à sa place, passant le sujet de la virginité retrouvée. C’est typiquement, le genre de truc un peu pénible, pour la demoiselle. Cela le fit penser à une série de vampire, qu’il avait regardé avec Erika : True Blood, un des personnages avaient été vampirisé « par » erreur alors qu’elle était vierge. Condamné à avoir son hymen qui se reconstitue à chaque fois… pour l’éternité, le manque de chance horrible et parfaitement glauque.
« D’accord. Nous verrons, ça serait une bonne nouvelle ».

Erin Steele

« Je te montrerai mes tenues en cuir, promis. », fit-elle avec gourmandise. Elle était bien dans cette position, et elle sentait qu’elle pourrait s’endormir comme ça, bien que leurs petites discussions étaient bien sympathiques pour se changer les idées.
« Une bonne idée ça ! » fit’il sur le même ton.
« Grrr », fit-elle écho, cela fit rire Alexander qui lui lança un regard complice.
En effet, oui, ce serait une bonne nouvelle qu’elle n’ait plus de diabète. Certes, elle allait perdre une partie importante d’elle-même, mais c’était avant tout une maladie et une contrainte, pas une bénédiction. Elle s’accommoderait vraiment bien de ne plus être malade.
« Une excellente nouvelle oui. »

[END Erin 01.07.2017]

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