-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Rapport de mission : PNF 687

 :: Cité d'Atlantis :: Intranet :: Rapports officiels
Aller en bas

Invité
Invité

Sam 25 Mar - 14:32

avatar

Rapport de mission


▶ Autorisation mission : Dr Elizabeth Weir
▶ Objectif(s): Assurer la protection de diplomates pendant des négociations.
▶ Mission accomplie / échec mission : Accomplie

▶ Date & Heure du départ : 15 Décembre 2016 - 12h29
▶ Date & Heure du retour : 16 Décembre 2016 - 03h48
▶ Chef d'équipe : Lieutenant Mayers & Diplomates administratifs
▶ Equipe :
■ Sergent Maître Eversman ;
■ Sergent Maître Allen ;
■ Première classe Boduk.

▶ Planète : PNF-687
▶ Culture : Far Ouest
▶ Niveau technologique : : Haut / Moyen / Bas / ø
▶ Relations diplomatiques : Allié / Neutre / Ennemi / ø



Nous sommes arrivés sur zone en début d’après-midi. Sur les coups de 14H00, nous nous sommes arrêtés devant la bâtisse de ce qui se rapproche du maire de la ville où nous nous trouvions. Nom de la localité : inconnu. Les diplomates sont entrés à l’intérieur pour entamer les négociations, laissant l’escorte militaire du Lieutenant Mayers sur le perron.

Temps 1.

Le Lieutenant Mayers a ordonné au Sergent Maître Eversman et à moi-même d’aller en ville pour nous fondre dans la population locale pour en apprendre un peu plus sur les autochtones de cette planète avec qui nous négocions. Le soldat de première classe Boduk est resté sur le perrons pour assurer l’objectif premier de la mission. Nous avions ordre de faire plus ample connaissance et de faire un point radio régulier. Le première classe Boduk devait surveiller les environs et nous contacter en cas de problème. Je n’ai pas d’information quant aux occupations du Lieutenant Mayers pendant notre absence.

Temps 2.

Afin de nous fondre dans la masse et de nouer des liens avec la population locale, nous nous sommes rendus au centre névralgique du village où nous nous trouvions, à savoir le saloon. L’endroit était sordide, mais bondé. Nous avons estimé qu’il s’agissait du lieu idéal pour entendre les ragots et autres racontars sur notre présence.
Nous avons fait connaissance avec trois personnes autour d’une partie de Poker local. La discussion était facile, et nous avons obtenu plusieurs informations sur les us et coutumes de cette civilisation.

Temps 3.

Le Sergent Maître Eversman a remporté une partie de Poker loyalement, et l’un des trois joueurs locaux nous a accusé de tricher (ce qu’ils faisaient allègrement depuis le début). Ne cherchant pas de problèmes, nous nous sommes dirigés vers la sortie du bar sans heurts. C’est à ce moment-là que l’un des deux vigiles à l’entrée nous a bloqué le passage. Ce dernier a tenté de m’agresser physiquement sous couvert de propos misogynes. J’ai dû me défendre, adoptant une réponse proportionnelle à la menace. Je n’ai pas utilisé d’arme.
Suite à ça, le second vigile à tenter de m’agresser à son tour et le Sergent Maître Eversman m’a couverte physiquement sans utiliser d’arme non plus. Nous nous sommes ensuite échappés du saloon avec une bonne partie des clients aux trousses.

Temps 4.

Après une course poursuite dans les rues, nous avons réussi à semer nos poursuivants en nous réfugiant dans une maison. Le temps que la situation se tasse, nous avons sécurisé autant que faire se peut l’endroit, mais un gamin résidant dans la demeure est arrivé. Après avoir un peu discuté avec lui, et familiarisé, sa mère est arrivée elle aussi en compagnie d’un des hommes du saloon. Nous avons eu le temps de nous cacher dans un placard mais les deux personnes semblaient avoir une activité sexuelle sur la table située en face de notre planque dans laquelle nous nous trouvions avec le gamin. Ce dernier est sorti brusquement de là, nous dévoilant par la même occasion.

Temps 5.

J’ai tenté de négocier avec les deux adultes. L’homme, nommé Naldo, qui était le chef des trois personnes avec qui nous avions joué au Poker, nous affirma qu’il avait arrangé les choses, mais il ne souhaitait pas s’entretenir avec moi car j’étais une femme. Il me rabaissa gratuitement en se montrant grossier et insultant. Le ton est monté entre le Sergent Eversman et Naldo suite aux propos sexistes du local. J’ai essayé de calmer le jeu en affirmant que tout cela m’était égal tant qu’on pouvait aplanir les choses. Néanmoins, le cowboy semblait exercer une menace latente sur la maitresse de maison et l’enfant et il provoqua inutilement le sergent Eversman qui manqua de sang-froid. Après un échange de coup, Naldo a sorti son pistolet pour le braquer sur Eversman. Un six coups antiques que nous possédions au temps de la ruée vers l’or.
C’est à ce moment précis que le Lieutenant Mayers demanda un rapport radio de notre activité. Ne souhaitant pas que la situation dégénère en expliquant clairement la situation à mon supérieur, je lui confirmais que nous étions en train de faire connaissance. Je pensais qu’il y aurait une issue favorable à cette situation, par le dialogue.
L’enfant se plaça sur la trajectoire de tir pour nous protéger. Il devenait urgent de faire quelque chose.
Le sergent Eversman ne bougeant pas, je restais volontairement sur le flanc de Naldo pour attirer son attention et le détourner de mon partenaire ainsi que du gamin. Avant qu’il ne fasse une bêtise et ne tue l’enfant, je me suis mise volontairement dans la trajectoire de tir en plaquant l’arme sur ma poitrine tout en dégageant l’enfant. Il me tira dessus, tir absorbé par le gilet pare-balle. Eversman profita de ma diversion pour neutraliser Naldo en le maitrisant et en lui passant des Serflex. Il n’a pas utilisé son arme.

Temps 6.

Le sergent Eversman profita du fait que j’étais un peu sonnée par le coup de feu pour faire son rapport au lieutenant Mayers, lui expliquant plus ou moins la situation. Incapable de donner notre localisation, Mayers me demanda de passer Eversman aux arrêts. Je refusais l’ordre, expliquant que nous étions entourés de personnes hostiles et j’ai coupé ma radio pour tenter de juguler la crise et ne pas me laisser distraire par cette dernière.

Temps 7.

Le Shérif de la bourgade est arrivé, et nous avons été emmené au poste pour démêler l’affaire. J’ai repris contact avant de partir avec le Lieutenant Mayers pour lui expliquer notre situation et notre destination. Au poste, ce dernier est arrivé en étant en colère et il s’est montré injurieux envers le sergent maître Eversman et moi-même. Il fut convenu avec le Shérif que nous passerions la nuit en cellule. Mon partenaire fut effectivement mis en cellule, quant à moi, on m’enfermait dans un placard à balais, ligotée.

Temps 8.

Je me suis détachée et je suis sortie du placard. C’est alors qu’une explosion s’est produite sur ma gauche, faisant voler en éclat un mur. J’ai été propulsée dans le mobilier de bureau. Des hommes se sont introduits dans la pièce et on fait évader un dénommé Butch. Ce dernier voulait que je les accompagne dans leur cavale pour des raisons purement sexuelles. La menace de viol était clairement perceptible. Dans l’altercation, j’ai tué un des trois hommes en lui plantant mon couteau dans la poitrine. Butch a alors pointé une de nos armes, un pistolet, sur le sergent maître Eversman, promettant de le tuer si je n’étais pas docile. J’ai donc suivi le criminel dans une maison ou une grange en ville, inoccupée.

Temps 9.

Après quelques temps, le lieutenant Mayers est arrivé en compagnie d’Eversman. J’avais tenté de m’échapper de cette maison, mais je n’ai pas réussi à prendre le dessus physiquement sur Butch. Il me prit donc en otage, me menaçant de l’arme qu’il avait récupéré. Le sergent maître Eversman le neutralisa d’une balle en pleine tête, me laissant ainsi la vie sauve.

Après quoi, l’équipe est rentrée sur Atlantis. Les diplomates sont rentrés avec nous. L'objectif premier de la mission était atteint.



Sergent Maître P. Allen.

--------------------------------
Rapport Annexe du Sergent Maître Pedge Allen
Cc : Commission S.H.A.R.P.
Ccc : Commandement actifi militaire


▶Rapport à l’attention de la hiérarchie quant au comportement du Lieutenant Mayers.
▶Mission en lien : PNF-627 [Rapport en copie]
▶Objectif de la mission : Assurer la protection de diplomates pendant des négociations.


J’attire votre attention sur plusieurs points mettant en cause les capacités décisionnelles et éthiques du Lieutenant Mayers lors de cette mission.

Le lieutenant Mayers a commis une faute de commandement en dépêchant deux sous-officiers de grade équivalent dans une sous-mission qui n’avait aucun rapport avec l’objectif premier de la mission.
Nous n’avions donc aucun lien de subordination et chacun pouvait faire ce qu’il voulait sans consulter l’autre, alors qu’un soldat de première classe était disponible pour cela.
Néanmoins, le soldat de première classe Boduk a choisi personnellement de rester en stand by parce qu’il était fatigué par la chaleur. Le Lieutenant Mayers est allé dans son sens, le laissant faire.
Par ailleurs, cette mission secondaire a été décidée au pied levé, ne faisait l’objet d’aucune préparation. En effet, si cela avait été planifié, le fait que les locaux étaient clairement ancrés dans une culture de la femme très primitive aurait émergé des différents rapports, et aurait conduit à le Lieutenant Mayers à envoyer deux hommes en immersion.

Au regard de la situation dans laquelle nous nous trouvions, avec une personne hostile armée qui visait le sergent maître Eversman ainsi qu’un enfant, mes réponses radios n’étaient pas claires et concises comme elles auraient dû l’être. Le lieutenant Mayers a extrapolé une situation à notre désavantage en ne recevant pas de réponse satisfaisante, extrapolant sur le comportement de mon coéquipier ou sur le mien sans fondement, sans se demander une minute si nos vies étaient en danger.

Quand nous nous sommes retrouvés dans le bureau du Shérif, le lieutenant Mayers s’est montré misogyne et insultant, m’accusant explicitement et sans preuves, d’entretenir une liaison sexuelle avec le sergent maître Eversman, chose que je conteste fermement. Basé sur ce postulat, il a affirmé que je couvrais le sergent maître et que je n’étais donc pas objective dans mon rapport.
Cette réflexion n’aurait jamais existé si le Lieutenant Mayers avait eu deux hommes en face de lui.

Il n’a pas cherché une minute à se baser de notre point de vue pour essayer de démêler cette situation pacifiquement et avec diplomatie avec les autorités locales qui étaient prêtes à négocier.

Il s’est empressé de demander à ce que nous soyons incarcérés pour la nuit, en sachant qu’il n’y avait pas de place adaptée pour une femme dans cette prison, comme le lui a dit le Shérif de la bourgade. Il lui a explicitement dit de se débrouiller comme il le voulait. S’il avait pris le temps de nous écouter, il lui aurait sans doute paru évident qu’il était plus sage pour ma sécurité de ne pas me laisser dans cette prison, surtout au regard du comportement clairement pro masculin des résidents de cette ville.

Par le présent rapport, je remets en cause et conteste toutes sanctions disciplinaires à mon encontre émanant du Lieutenant Mayers et je me tiens à la disposition de ma hiérarchie et du conseil disciplinaire de l’USAF pour m’expliquer le cas échéant. Je ne souhaite pas déposer de dossier d'action en réparation à l'encontre du Lieutenant Mayers via la commission S.H.A.R.P. mais j'attire leur attention sur les propos sexistes et misogynes de cet officier, en espérant que cela ne fasse pas écho à d'autres rapports.

Sergent Maître P. Allen.





codes par shyvana

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum