Rapport de mission : Paradize

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 23 Avr - 23:04

Karola Frei

Rapport de mission


▷ Autorisation mission : Dr Elizabeth Weir
▷ Objectif(s): Obtenir un accord commercial avec le peuple de cette planète.
▷ Mission accomplie/ échec mission : Mission accomplie

▷ Date & Heure du départ : Dimanche 19 juillet 2015 à 10H00
▷ Date & Heure du retour : Dimanche 19 juillet 2015 à 15h35
▷ Chef d'équipe : Capitaine Karola Frei
▷ Equipe :
■ Soldat de 1ère Classe Nyota Washington
■ Nathalie Dumond
■ Sergent Matt Eversman
■ Caporal Chris Mayers
■ Docteur Katrhyn Mongtomery
▷ Planète : Paradize - S4-122
▷ Culture : Vivrière
▷ Niveau technologique : : ø
▷ Relations diplomatiques : Alliés
▷ Pièces jointes : Vidéo du briefing / [url=http://www.atlantisinsurrection.com/f77-paradize-ps4-122]Enregistrement audio[/url]



Le briefing de la mission ainsi que le départ se sont déroulés sans encombre et à l’heure. En qualité de chef d’équipe, le docteur Weir m’a donné carte blanche quant à la composition de l’équipe. Concernant mes coéquipiers militaires mon choix s’est porté sur le Sergent Eversman qui m’épaulera pour le commandement, sur le Caporal Mayers ainsi que sur le soldat de 1ère classe Washington qui suite à sa récente promotion aura l’occasion de faire ses preuves. Nous serons également accompagnés par deux civiles en les personnes du Docteur Montgomery chargée d’effectuer des prélèvements sur la flore locale et de Mademoiselle Dumond, sur les conseils du Docteur Weir, afin de faire œuvre de ses talents de négociatrice et de diplomate.

Nos premiers pas sur la planète n’ont pas démenti les rapports du MALP, la chaleur y est harassante et la végétation luxuriante. Nous avons rapidement rencontré les autochtones y vivant et avons été accueillis chaleureusement. Nous avons très vite compris qu’il s’agissait d’une tribu, les Tojumolquas et cette dernière vie dans la forêt dans des huttes qu’ils ont eu même construit. Le niveau de vie est très primaire et différentes castes existent au sein de la tribu. Elle semble être dominée par les guerriers, le chef avec qui nous avons principalement dialogué nous a dit avoir été élu grâce à son statut de guerrier le plus fort. Nous n’avons pas eu le loisir d’observer s’ils étaient alphabétisés, en revanche ils semblent accorder une place importante aux récits oraux, c’est par ce biais que leurs traditions sont transmises de générations en générations. Le peuple observe un culte monothéiste, leur dieu se nomme Tojumolco et ils l’invoquent très souvent dans leurs propos. Là encore, nos connaissances à ce sujet manquent.

Le chef a souhaité s’entretenir avec moi ainsi que Mademoiselle Dumond dans sa hutte. Pendant ce temps, j’ai demandé aux autres membres de l’équipe de se balader dans le village afin d’établir quelques contacts avec la population locale et de faire quelques premiers prélèvements. Les discussions avec le chef se sont déroulées très sereinement, nous nous sommes vu offert un assortiment de fruits locaux qui selon le chef, ne poussent qu’ici. D’ailleurs, nous ne sommes pas les premiers étrangers à venir fouler leur planète, d’après ses dires, d’autres humains viennent régulièrement faire du commerce avec eux. Malgré cela il s’est montré très intéressé par d’éventuels échanges commerciaux, cependant même s’il porte le titre de chef, il ne dispose pas de l’autorité suprême et nous a annoncé devoir en parler à un conseil de sages avant de conclure des accords avec nous.
Pendant que le conseil du village délibérait nous avons décidé de partir en exploration à la périphérie du village afin d’étudier les alentours.

Comme le MALP l’avait indiqué, un vaste océan s’étend à perte de vue et les plages sont de sable fin. Une forêt très dense borde les côtes océaniques et c’est vers l’intérieur des terres que nous avons décidé de nous diriger lorsque nous avons été interrompus par l’attaque d’un mastodonte qui ressemble à s’y méprendre à nos rhinocéros. La bête sauvage et féroce s’en est prise à nous et plus particulièrement à Mademoiselle Dumond qu’elle a chargé sans ménagement, la blessant au flanc. Grâce à l’aide du Caporal Mayers et du Docteur Montgomery elle a pu être emmenée plus loin et soigné. Pendant ce temps, le Sergent Eversman, le Soldat Washington et moi-même avons tenté de nous débarrasser de l’animal à l’aide de nos armes à feu mais en vain. Sa carapace très épaisse était complétement hermétique à nos balles. Nous ne sommes parvenus qu’à la blesser au niveau de l’encolure ce qui suffit à l’étourdir pour que nous prenions la fuite.


Une fois les plaies de Dumond soignées et son état stabilisé nous avons rejoint le couvert de la forêt et après concertation, avons décidé de faire demi-tour pour retourner au village afin que Dumond puisse recevoir de vrais soins. Pour éviter de retomber sur le rhinocéros nous avons choisi de faire route dans la forêt. Cependant, nous avons rencontré un nouvel obstacle sur notre chemin. Nous n’avons pas vu qu’à certains endroits le sol était beaucoup plus instable et nous avons fini par atterrir trois mètres plus bas lorsqu’il s’est dérobé sous nos pieds. Nous sommes tous tombés dans le trou et certains d’entre nous ont été blessé par la chute. Le Caporal Mayers a eu la cheville tordue et moi-même je me suis cassé le poignet en tentant d’amortir ma chute. Pendant que Montgomery me soignait, Eversman a parfaitement pris le relais et a essayé avec l’aide de Washington de trouver un moyen de remonter à la surface mais en vain.

Après avoir exploré l’endroit où nous étions tombés, Dumond nous annonça avoir trouvé une porte. Etant donné que nous n’avions pas d’autre échappatoire j’ai pris la décision que nous empruntions le chemin se trouvant derrière la porte histoire de voir si de ce côté-là se trouvait une sortie. Au fur et à mesure de notre progression il sembla que nous avions atterrit dans un ancien temple. Le type de construction, les symboles représentés au mur avaient tout l’air de confirmer cette impression. Il y a fort à parier que ce temple était très ancien car enfoui sous terre et abandonné depuis des centaines d’années. Cependant, il nous a été impossible de savoir en l’honneur de qui il avait été construit. Cela pouvait tout aussi bien être en l’honneur de Tojumolco, le Dieu de nos hôtes comme en l’honneur des anciennes ou d’autres divinités.

Etant donné la vétusté des lieux et surtout son emplacement, nous avons rencontré quelques obstacles comme une colonie d’araignées ayant élu domicile sur le seul passage praticable. C’est Washington qui étant la seule d’entre les militaires valides qui nous a courageusement ouvert la voie. Plus tard, nous sommes tombés sur un piège destiné très certainement à éviter que des pillards viennent voler les trésors du temple. Malheureusement, nous n’avons pas pu empêcher son déclenchement et le sergent a reçu à l’épaule une flèche qui heureusement ne se révéla pas empoisonnée.

Enfin, après de longues minutes de marche à travers les couloirs obscures et étroits, nous avons fini par déboucher sur une immense pièce. La salle du trésor. Nous avons été éblouis par l’opulence des différents objets qui s’y entassaient. Statues, armes, monnaie, bijoux, tout étincelait d’or et témoignait de la richesse de ceux qui avaient construit ces ruines. Après avoir jeté un coup d’œil aux alentours sans prendre le risque de toucher ou de prendre quoique ce soit nous avons fini par nous rendre compte que cette pièce ne menait nulle part. Aucune sortie ne semblait avoir été construite.

Mais alors que nous étions en train de considérer l’idée de faire demi-tour lorsque Mayers et Eversman découvrirent malgré eux une ouverture dans le sol. Il s’agissait d’un boyau inondé qui constituait leur seule chance de pouvoir s’en sortir. J’ai une nouvelle fois désignée Washington pour partir découvrir où menait ce trou. Nous avons pris soin de l’attacher solidement afin de la ramener à la surface si besoin et après deux trois recommandations, Washington a plongé dans l’eau. Après quelques minutes, la soldate est remontée à la surface pour nous indiquer que le boyau s’entendait sur plusieurs mètres et n’avait pas de fin. Avec mon autorisation, elle a de nouveau replongé afin d’aller vérifier ce qu’il y avait un peu plus loin.

Après des minutes qui nous semblait une éternité et n’ayant pas de nouvelle d’elle nous avons décidé de tirer la corde hors de l’eau et tout ce qui nous revint fut la corde, coupée. Craignant pour la vie de Washington et n’ayant pas d’autre échappatoire j’ai décidé que nous empruntions à notre tour le boyau pour tenter de nous échapper. J’ai conscience que cette décision comportait beaucoup de risques, cependant c’est la seule qui m’ait parue la plus évidente. Et dans tous les cas nous aurions fini par mourir d’asphyxie ou encore de faim dans le temple. J’avais de toute façon l’intime conviction que Washington avait retrouvé l’air libre et que c’était le bon chemin à prendre.

Effectivement, après avoir traversé le boyau inondé nous fûmes emportés par le courant et recrachés sans ménagement dans l’océan. Il s’agissait en fait d’une rivière qui se jetait dans l’océan de la planète. Une fois à l’extérieur, Washington qui était bien vivante nous vint en aide pour nous ramener sur la plage. Épuisés nous avons pris quelques minutes pour reprendre des forces et nos esprits. Après avoir ces péripéties, nous avons décidés de reprendre la route du village des Tojumolquas et leur avons raconté nos aventures avant de leur annoncer que suite à tout cela nous préférions revenir ultérieurement sur leur planète pour finaliser les négociations.

En conclusion, il me semble indispensable de reprendre les négociations avec les Tojulmoqua qui pourraient s’avérer être de bons alliés. De plus, une exploration plus approfondie du temple ou la recherche d’endroit similaire serait des plus intéressante pour notre base de données et nos connaissances sur cette culture. J’en profite enfin pour féliciter les membres de mon équipe qui se sont montrés d’un courage à toute épreuve et d’une détermination sans faille pour s’en sortir. Ils méritent tous quelques jours de repos pour se remettre de cette épreuve.

Capitaine Karola Frei



codes par shyvana


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