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Mission d'exploration 3301 du continent dans un but scientifique et humain [Terminé]

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Jeu 2 Juin - 21:39

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Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent





2 juin 2016, Mme Challita Zahra, astrophysicienne et spécialiste en microminéralogie


Ordre de mission



-      Inspection du continent Lantien aux coordonnés de latitude 254,3245 et de longitude 26,3456.
- Lors du survole de la zone en Jumper (petit vaisseau polyvalent conçu par les Anciens), une plaine d’environ 53 hectares a été découverte, elle est entourée par une forêt et est située à 35 km du campement.
- Objectif principal de la mission : Découvrir si cette terre est cultivable
- Objectifs secondaires de la mission : Analyser la végétation du site et analyser les minéraux constituant le site notamment ceux présent dans les nombreux cailloux constituent la zone.

Mission d'exploration 3301 du continent dans un but scientifique et humain [Terminé] Imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fmatisme.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2013%2F04%2Fpaysage-montagneu-Mathieu-BERTRAND-croquis-2013.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fmatisme

Figure 1.1 : Croquis de la zone par Mme Challita Zahra, croquis exhaustif, dimension non à l’échelle

Rôle lors de cette mission : Extraire des échantillons de roches de la lithosphère afin d’analyser les constituants de la matière.
But : Découvrir les minerais utilisés pour fabriquer la Cité des Anciens et ainsi favoriser la réparation de la cité d’Atlantis. En effet, la Cité étant basée depuis des milliers d’années sur cette planète, les matériaux relatifs à sa réparation devraient si trouver. De plus, si des matériaux devaient être découvert cela représenterait une économie importante. En effet, c’est actuellement la Terre qui achemine à haut coût les matériaux nécessaires à la réparation de certaines pièces très fragile. Une économie dans le budget permettrait d’améliorer les équipes d’observations et qui c’est peut-être aussi de financer un autre vaisseau capable de voyager dans l’hyper-espace comme le Dédale. On peut donc en conclure que cette mission a une visée économique et pour cause. Trouver une terre cultivable supplémentaire permettrait d’améliorer les rendements alimentaires et ainsi de devenir parfaitement autonome d’un point de vue alimentaire. Le Dédale ne servira donc plus à transporter des rations supplémentaires de nourriture. De plus, l’étude de la flore locale pourra permettrait la synthétisation de nouvelles molécules pouvant être utilisés sur Terre à des fins médicales par exemple. Les minerais quant à eux pourra servir de nouvelles bases pour des constructions plus solide, moins denses, plus robuste, moins coûteuse…


I_Mise en place de l’équipe d’observation




Fut mis en place pour cette expédition, une équipe de trois militaires dont le Sergent Maître Eversman Matt et d’un civile, l’astrophysicienne Challita Zahra.

 Préparation à la mission



Jour J, 8h09 du matin, je passais tout d’abord à l’armurerie pour me préparer avec un équipement de défense standard, c’est-à-dire une tenue de militaire de terrain avec gilet par balle car je suis une cible sans défense. Comme tous civils partant en mission, un couteau me fut remis pour pouvoir me défendre en cas d’agression, en cas d’attaque par des animaux sauvages et/ou inconnus, et pour pouvoir me libérer au cas où. Je le plaçais comme indiquer dans le bas du dos pour pouvoir l’attraper en cas de problème. Puis je pris un mini-sac, indiqué kit de survie dessus, malgré le fait de la présence d’un Jumper qui pourrait nous rapatrier rapidement sur la cité d’Atlantis, celui-ci pour une raison x pourrait être abimer ou détruit par un phénomène y inconnu. C’est ainsi que déjà pas mal arracher et chargé, je me dirigeais vers mon laboratoire afin d’y chercher le kit minimal pour prélever des échantillons et pouvoir les étudier à la suite tranquillement dans mon laboratoire. Après avoir caser tant bien que mal, mes affaires dans deux gros sacs, un dans un sac à dos et l’autre dans un sac à porter à la main, je traînai tant bien que mal tous ceci à la salle des hangars à Jumper. Je me suis arrêtée plus d’une dizaine de fois dans les couloirs et c’est enfin un militaire qui eut surement pitié de moi qui m’apporta mes affaires au hangar.  

II_Premier voyage en Jumper




Découverte du Jumper


Je découvris enfin ce qu’était les Jumpers. En effet, depuis mon arrivé quelques mois plus tôt, je n’avais pas encore eu l’occasion de pouvoir voire ses appareils dont on parlait tant à la cafétéria. Ses mini-vaisseaux ont été découvert lors des premiers jours de la première équipe d’exploration d’Atlantis et depuis ils ont subits des modifications mineures afin d’être utilisé par les équipes de reconnaissance envoyé sur le continent ou sur d’autres planètes de la galaxie de Pégase. On peut dire de ce vaisseau qu’il est globalement cylindrique, c’est un vaisseau similaire au tel’tak mais en version réduite, échelle 1/53. Cependant on a assez d’espace dans la soute et le cockpit pour étaler ses pattes et on n’est pas les uns sur les autres, ce qui est globalement très agréable. J’étais bien contente de ne pas avoir à piloter le vaisseau car sa manipulation semble complexe. En effet, celui-ci est constitué d’un système de propulsion subluminique avec deux nacelles de propulsion rétractables afin de pouvoir passer dans la porte des étoiles sans l’escamoter. De plus, le DHD situé entre le siège du pilote et du co-pilote a l’air très difficile à utiliser. Mais les plus beaux et spectaculaires outils technologiques de cet appareil sont s’en nul doute le bouclier de l’appareil et dans sa capacité à s’occulter. Cette dernière, bien que conforme au modèle de la physique quantique n’avait jamais pu être observé sur Terre, c’est outil technologiquement plus avancée avait conforté une théorie des quantums d’énergie et valu de la part du gouvernement une prime exceptionnel de 200 000 dollars à celui qui pourrait la démontrer. On sait maintenant qu’elle existe car on l’a découverte expérimentalement et même si cette observation vous vous en douter est classé secret défense, des physiciens peuvent tenter d’en établir le modèle théorique.

Description du voyage



Le voyage jusqu’au point d’observation se passa s’en eure et fut particulièrement silencieux. J’étais plongée dans la préparation de mes prélèvements, tandis que le pilote et co-pilote était concentré sur leurs pilotages. De temps en temps des rapports de leurs situations étaient communiqué à la base. Quant au dernier, on aurait dit qu’il avait passé une très mauvaise nuit et qu’il dormait. En tout cas, le silence régnait en maître pendant les 35 minutes que dura notre périple aérien. J’avais au premier abord été curieuse de la nature du continent mais bien que le fait de voir une nouvelle terre riche en mystère sous mes yeux, je fus vite déçu par sa ressemblance avec la Terre et je me détournais vite de la vue.

III_Découverte du site Lantien, première observation




Au bout de 35 minutes, le vaisseau se posa sur une planète aux coordonnées indiquées. Je pris avec moi mes affaires et passant après l’équipe militaire, je descendis du Jumper. Et là…
 

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 5 Juin - 16:31

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Mission du jour : Extraire des échantillons de roches de la lithosphère afin d’analyser les constituants de la matière. Bon ça c’était pour la civile du groupe car l’objectif personnel du Sergent Maître était de l’escorter dans sa manœuvre et d’assurer sa sécurité. L’emploi du jumper étant nécessaire, il avait constitué une équipe composé d’un pilote qualifié ainsi que d’une jeune recrue tout juste arrivée sur la base. La mission n’étant pas dangereuse, c’était l’occasion idéale pour tester le nouveau venu mais aussi lui faire découvrir le mode de fonctionnement des Atlantes.

N’ayant aucune compétence dans le domaine du pilotage, le sous-officier avait pris place dans le siège de co-pilote s’occupant d’établir la liaison avec le centre de contrôle puis de maintenir celle-ci durant la durée du voyage. Le jeune homme avait bien entendu salué la scientifique du groupe, une nouvelle recrue avec un CV assez impressionnant. Il n’avait rien compris aux différentes lignes constituant son cursus mais c’était suffisant pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas affaire à une newbie. Cette dernière était à l’origine de la mission et sa requête avait été acceptée, la mission était désormais devenue réalité.

Le trajet de 35 minutes fut plutôt long. Peu de conversation, juste le minimum nécessaire pour assurer la liaison ainsi que quelques banalités sur le temps, le football ou même les repas du mess. Le Jumper se posa sans aucune difficulté, au point convenu. La porte arrière finit par s’ouvrir laissant passer le petit groupe.

Eversman fut le premier à poser le pied au sol, humant l’air humide de ce nouvel environnement. Quelques pas lui permirent de s’écarter du vaisseau lui permettant de balayer rapidement la zone du regard. Aucun élément hostile ne fut repéré pour le moment. Le vent s’engouffrait parmi les feuilles des arbres qui entouraient la clairière. Maintenant qu’il observait davantage l’environnement proche, des éléments imposants étaient situés plus loin. Peut-être des herbivores ou alors des éléments un peu plus dangereux. A surveiller. Tout en les gardant à l’œil, le Ranger se retourna vers les membres de son équipe pour donner ses instructions.

« Podsky, tu restes ici et assures la liaison avec Atlantis. Clyne, tu portes le matériel du Docteur Challita. »

La recrue ne se fit pas tarder pour aider la scientifique portant le plus lourd de son équipement et prêt à l’aider davantage si elle le demandait. Lui avait les mains sur son fusil d'assaut quittant l'environnement des yeux pour détourner son attention vers la seule femme du groupe.

« Docteur. Nous vous suivons. Par où voulez-vous commencer ? »

Leger geste de la tête du Ranger. Il s’agissait pour lui de signifier que c’était bien elle la meneuse de cette mission. Il était bien sûr le responsable, celui qui subirait les foudres de sa hiérarchie s’il se passait quelque chose mais c’était à elle de choisir les endroits où elle désirait les mener pour effectuer ses prélévements. Il la suivrait par conséquent et assurerait sa sécurité en toute occasion.



@ pyphi(lia)

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Dim 5 Juin - 21:18

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Zahra Challita a écrit:

Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 2




III_Découverte du site Lantien, première observation


Au bout de 35 minutes, le vaisseau se posa sur une planète aux coordonnées indiquées. Je pris avec moi mes affaires et passant après l’équipe militaire, je descendis du Jumper. Et là, sous mes yeux se trouvait la plaine. Nous avions atterri en bordure de forêt, un léger zèf soufflait et la température était agréable. Le temps idéal pour une expédition. Des énormes roches se situaient devant nous à quelques centaines de maître comme indiquée par les explorations menées en Jumper. C’était la raison principale de ma venue ici et je les observais donc avec une attention professionnelle mais aussi personnel. Un minerai extraterrestre, mon premier depuis que j’étais arrivée sur Atlantis. J’avais passé tous mon temps à analyser le naqahdah et j’avais vraiment envie de découvrir de nouvelles propriétés des minéraux. C’est pour cela que j’ai fortement insisté pour commander cette mission qui a tout de suite été approuvée. En effet, quand il s’agit de la rentabilité de la mission stargate, la personne aux commandes des explorations n’a plutôt par intérêt à dire non car son budget défense et matériels pourraient s’en trouver amoindrit. C’est donc comme cela que je me suis retrouvée sur le continent pour ma première mission d’exploration. Ça m’a fait chaud au cœur d’avoir les pieds sur une autre planète, ça me paraissait quasiment irréel. J’ai même sauter sur le sol pour voir s’il était réellement présent et pour confirmer que je ne rêvais pas. En effet, pendant les trois jours qui ont séparé l’accord de mission et la mission, elle-même, j’avais rêvé de cette mission chaque nuit, en changeant à chaque fois la découverte que j’observais. Bon là, je ne savais pas encore quelle découverte j’allai faire mais j’étais supra hyper excitée. J’étais descendu du Jumper sans avoir pris mes affaires trop encombrantes avec moi, pour pouvoir voir plus vite le continent de mes yeux. J’ai dû donc remonter dans le Jumper pour chercher mes affaires mais je n’ai pas eu les portés. Un militaire, tout jeune et plein de vitalité s’empressa de porter mes deux sacs. C’est beau la jeunesse ! Comme mes vingt-ans me manque ! Son geste était vraiment sympathique, mon dos le remercie encore. Mais si j’avais su qu’on me porterait mes affaires, je me serais assurée dans emmener plus. Il y avait tellement de chose que je voulais emmener dans ma mission mais j’avais dû faire un choix drastique ne pouvant tout porter à la force de mes bras.

IV_Début de la mission d’exploration


Le Sergent Maître distribua les rôles de son équipe et j’appris les noms de ces deux acolytes Podsky et Clyne. Podsky, celui qui pilotait eut le plaisir de rester dans le Jumper pour assurer la liaison avec Atlantis et aurait donc la chance de se tourner pour le moins, les pouces pendant que nous nous marcherons et collecteront des minéraux. Clyne, celui qui devait avoir passer une très mauvaise nuit ou n’être pas trop bavard, voir peut-être malade en Jumper ou encore perdu dans ces pensées, prit mes affaires. Sympa le soldat ! Bon s’il dormait une bonne marche lui ferait du bien, en plus en pleine nature, quel plaisir ! Quant au dernier, le commandant dans cette expédition dont soit dit en passant je ne connaissais pas le nom, bien que cela soit inutile pour cette expédition, j’aurais quand même bien voulu s’avoir son nom. En effet, je n’avais pas vraiment envie de maître du Sergent par ci par là, et le vous qui peut désigner une à plusieurs personnes n’aient pas non plus très intéressant à dire. Mais soit tant que je ne saurais pas son nom, ce sera vous et Clyne. Ça fait franchement bizarre à écrire, mais c’était tout aussi bizarre à l’oral, je vous assure. Le commandant, notons le Sergent X, me donna les commandes de cette expédition, j’étais sur les fesses. Il faut dire que je ne m’attendais certainement pas à ça. Les militaires que je connais son plutôt du type, non pas par-là, non pas par ici, votre mission et rien d’autre. Cadré, strict, sévère, n’écoutant pas les scientifiques. D’ailleurs, petite anecdote amusante, il y a quelques années dans une conférence grand publique où plusieurs scientifiques dont moi explosaient de petites expériences amusantes afin de vulgariser la culture scientifique et de faire connaître nos métiers aux grands publics. Je pressentais un stand, où il m’avait fallu pas mal d’imagination pour l’adapté à un public novice, sur les armes à feux, plus précisément sur la poudre utilisée dans certaines balles et de leurs propriétés. Un militaire habillé en civile avec sa femme et son fils avait voulu crané en leurs montrant les balles qu’il utilisait et leurs dire qu’il connaissait toutes les propriétés des balles qu’il utilisait. Et comme un idiot, pour une raison qu’il m’ait totalement inconnu, il a touché la poudre avec ces doigts. Il a donc fait une réaction allergique assez grave, vous auriez vu son visage en quelques secondes, pleins de plaques rouges urticantes. Une vraie pivoine ! Conclusion, militaire et science ça fait deux et militaire et ordre d’un scientifique de pas toucher ça fait aussi deux. C’est les militaires qui sont aux commandes même s’il s’en morde parfois les doigts. Alors là, que le militaire me donne les commandes alors qu’il aurait très bien pu dire d’aller aux rochers, de le suivre, d’effectuer mes prélèvements et de rentrer, fut une surprise nette. Je lui ai donc répondu d’une voix ; Je sais plus trop, un mélange entre du doute et de la surprise, j’avais viré s’en faire exprès dans les aigües ; que je voulais qu’on aye vers les rochers situés à l’horizon, oralement c’était du genre,

« On va commencer par ce dirigé vers la zone de rochée qui a été balisé par le Jumper. Les minéraux présents dans les grosses roches que nous voyons au loin son constitué par des roches de la lithosphère, c’est donc soit on marche sur environs un kilomètre et on prélève là-bas, soit on creuse sur cinq à quinze mètres de profondeur ici. Je pense que la réponse est évidente, on avance. Clyne, je sais que c’est lourd, mais ce n’est pas s’y loin. Vingt à trente minutes à cause des hautes herbes. Dommage qu’il n’y ait pas de tondeur ici, ça aurait été plus pratique pour avancer. Bah alors qu’est-ce que vous attendez, on y va. Plus vite arrivé plus vite je peux faire mon boulot et m’éclater. Op Op Op ! »

Ah oui, en fait quand j’y repense, cette journée-là, ma voix n’a pas été aigüe mais grave et confiante. J’ai profité qu’on me donnait les commandes pour commander, choses extrêmement rares depuis mon arrivée sur Atlantis. En effet, avant de venir sur la citée des Anciens, je dirigeais une petite équipe de chercheurs qui m’aidait à effectuer mes recherches. Mais depuis mon arrivée, je suis seule dans mon laboratoire et pour le coup, le fait de pouvoir un peu commander ma remontée un peu le moral. C’est sympa de pouvoir, un peu dicté sa loi de temps en temps.

V_Partie I de la mission : Trajet du Jumper au point de latitude 254,9803 et longitude 25,9813


Le trajet fut comme l’appel les militaires, un déplacement en zone non sécurisé et non connu (DNS&NC). Autrement dit un nom assez barbare qui signifie qu’on a avancée en peloton assez serré et à l’aguet de toutes perturbations dangereuses éventuelles. De plus, les herbes assez hautes pouvaient camoufler n’importe quoi. Mais cela étant nous avons avancée pendant une petite demie heure sans qu’aucun danger ou ennemis ne survienne et sans mots échangées entre nous. Les militaires très concentrés sur leurs travails, l’un scrutant l’horizon sans relâche et l’autre peinant ou pas sous le poids de mes sacs, il est jeune et costaud, il s’en remettra.

VI_Mission de collecte de roche et incident


Nous sommes donc arrivés au point où les roches se trouvait. Je donnais mes consignes à Clyne :

« Pose mon matériel là et laissez-moi travailler. Allez à vos occupations habituelles comme vous le faites si bien et laissez-moi travailler. Aller ouste du balai, restez pas dans mes pattes ! »

Je commençais donc à prélever des échantillons sur la roche à l’aide de mes instruments quand tout d’un coup, j’entendis un cri de la part de Clyne. Je me déplaçais donc vers le cri que j’avais entendu. Comportement parfaitement idiot de ma part, s’il avait été attaqué par un ennemi et tué, je me serais fait tuer également. Mais on réagit toujours comme un imbécile lorsqu’une situation imprévue se passe, c’est la nature humaine qui vaut cela. Le Sergent X était déjà sur les lieux, on va passer pour ma sécurité, aux lieux de courir vers moi pour me sécuriser, il a couru vers son coéquipier. Je le comprends parfaitement et j’aurais fait la même chose si j’étais un soldat surentrainer. De plus, il est un accompagnateur pas un garde du corps personnel.
Heureusement pour moi pas d’ennemis en vue mais juste un abrutit fini qui n’avait pas regardé où il m’était les pieds et était tombé dans une crevasse profonde. Une crevasse trop profonde pour qu’elle est été faite par la nature surtout en pleine plaine. Serait-ce une découverte scientifique majeure d’une crevasse artificielle ? Qu’il y a-t ‘il au bas de cette crevasse ? Un trou ? Une pièce ?
Ce qui est sûr c’est que j’ai passé mes nerfs sur lui, enfin j’ai hurlé dans la crevasse car il avait perturbé ma première mission.

« Espèce d’idiot, ta mère t’a jamais dit de regarder où tu m’étais les pieds. Te vl’a dans une chouette situation. Sinon rien de cassé tu nous entends ? Tu estimes à combien de mettre ta chute, y a-t ’il une poche d’air ou tu es ? Si tu nous entends peux-tu utiliser ta radio pour nous contacter ? Je parle je parle mais si tu veux nous répondre faudrait que je te laisse en placer une non ? Vous-là comment on peut faire pour le sortir de là ? J’ai bien un kit d’escalade pour aller chercher des prélèvements sur le haut des rochers. Mais l’utiliser dans une crevasse dont on ne sait pas le fond, c’est dangereux. Bon la zone n’est pas sismique donc les risques sont faibles. Mais si cet abruti de coéquipier est coincé dans une cavité avec une faible densité d’air, il en a pour 45 minutes au grand maximal. Or si on contacte Podsky qui contacte Atlantis, les renforts ne seront là que dans 40 minutes, c’est un pari osé et 40 minutes qu’à la condition qu’il se pose près des rochers, manœuvres périlleuses. Du coup, sergent on fait quoi ? »


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Matt Eversman
Caporal
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Lun 6 Juin - 20:37

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Après les yeux ronds de la scientifique, c’était parti pour le discours. Eversman ne put retenir un soupir, regrettant presque de lui avoir laissé les commandes. Il avait pourtant été clair, il attendait juste un mouvement ou un direction, pas des explications ou un long monologue.

« OK… J’ouvre la marche, Clyne à l’arrière. »

Pas besoin de préciser la position de la civile du groupe. Trois personnes. Deux localisations connues. Elle devait parvenir à résoudre le problème et elle y parvint même. Les mains sur le fusil d’assaut, le Ranger était aux aguets observant l’environnement proche. La présence d’hautes herbes n’était pas une très bonne chose. Il préférait nettement voir où il mettait les pieds. Là, le pied pouvait très bien se poser dans un nid de poule et l’entorse ne serait pas loin. La zone ne semblait pas l’une de chasse des Athosiens donc il n’y aurait normalement pas de pièges mais il fallait demeurer méfiant.

Parvenus sur le site d’extraction, l’excitation sembla gagner la scientifique. Elle en devenait désagréable. A croire que celle-ci avait fini par prendre la grosse tête. Se rapprochant de son coéquipier, il ne put s’empêcher de lâcher quelques commentaires au jeunot.

« Prends quelques minutes pour souffler. Ça m’étonnerait que quelques grammes de minerais lui suffisent… »

En tout cas, il ne fallait pas compter sur lui pour porter les échantillons. Un grade, ça servait à quelque chose et il comptait bien s’en servir. Du coin de l’œil, Eversman le vit se trouver un petit coin tranquille. Il détourna les talons pour s’occuper de l’environnement local. Un hurlement attira toute son attention. Le fusil d’assaut fut levé dans la direction, aucun élément hostile à vue. En revanche Clyne avait disparu. Ça sentait pas bon.

« CLYNE ! »

Pas de réponse. L’homme se rapprocha à pas rapide avant de découvrir un trou. La bleue était déjà sur ses talons, il l’arrêta en lui barrant le chemin de son bras. Le soldat gisait au fond du trou, visiblement allongé sur le dos et certainement dans un pas très bon état. Faire un pas de plus pouvait déclencher leur chute. L’autre débuta un autre monologue. Ce n’était pas le moment de jouer avec les nerfs du Sergent qui venaient d’être trop rapidement sollicités.

« J’ai une autre idée, Challita. Et si je vous envoyais de ce trou, là maintenant pour que vous appreniez à la fermer… »

Le ton sec et froid devait suffire à lui faire passer l’envie de se lancer dans un autre récit. La non-réponse de Clyne n’arrangeait pas son état de nerfs, tout comme le regard de la civile sur sa personne. Il devait prendre une décision et vite.

// Podsky. Ici Eversman. Challita va t’envoyer des coordonnées GPS. Tu poses le vaisseau au plus près et tu prépares le nécessaire aux premiers secours. //

Laissant la personne s’occupait de transmettre leur localisation, Eversman profita de ses quelques instants de réflexion supplémentaire pour tenter d’observer un peu plus cet environnement. Ce trou était profond, certainement pas naturel. Ils n’avaient pourtant pas connaissance de galeries dans cette zone.

« En attendant, on va le chercher. Préparez votre kit d’escalade, Docteur. »

La laissant sortir ses affaires, lui s’approcha de la cavité en s’allongeant au sol de manière à répartir le poids de son corps. Il avait besoin d’un visuel plus précis. Chaque centimètre gagné s’accompagnait de craquements sinistres qui n’annonçaient rien de bon. Clyne n’avait toujours pas bougé non plus, c’était pas bon signe. Avec des gestes précautionneux, le Sergent se releva pour aider la scientifique qui avait déjà sorti le nécessaire. Il y avait deux baudriers, il s’empressa d’enfiler le premier après quelques instants d’hésitations pour reconnaître l’avant de l’arrière. Rien à l’horizon de bien solide à quoi amarrer les cordes, l’un des deux devra être porteur. Etant donné le gabarit des deux, il n’y avait pas dix solutions.

« Ok, vous descendez. Je vous retiens. »

Ce n’était pas de gaité de cœur qu’il se proposait. Il aurait nettement préféré avoir un visuel sur son homme. Suivant les indications de la jeune femme, il fut rapidement en position retenant entre ses mains la précieuse corde tout en utilisant le poids de son corps du mieux possible pour ne pas se fatiguer. Elle pesait son poids, la Docteur.

« Rappelez-moi de vous inscrire à la prochaine session physique pour les bleus, Docteur… »




@ pyphi(lia)

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Lun 6 Juin - 23:24

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Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 3




VII_Début de la mission de sauvetage


Bon, il est vrai que sur le coup, j’ai un peu paniqué mais j’étais encore assez calme et mon cerveau marchait au ralenti si on peut dire, je peux encore plus m’exciter. Mais la réponse que me donna le Sergent me glaça d’effroi. Il me menaça de me jeter dans le trou si je ne la fermais pas. Je peux vous dire que des perles de sueurs dégoulinait le long de mon cou et que mes jambes flagellaient. Je n’avais pas confiance en les militaires qui se croyaient tous permis à cause de leurs forces physiques et de leurs armes et qui ne comptaient que sur leurs muscles aux lieux de leurs cerveaux. De plus, Clyne ne nous avait toujours pas répondu et je sentis que le Sergent était sur les nerfs. Il faut faire relativement attention avec un homme qui est sur le bord d’imploser et il pourrait très bien me faire descendre dans le trou si l’idée lui en prenait. Scénario le plus terrible pour moi qui a peur des endroits sombres et confinés. Je pense que c’est la pire chose que je ne pouvais imaginer, même me faire capturer par les ennemis, ne me terrorise pas autant. Bon ok, descendre pour sauver une vie pourquoi pas mais en prenant vraiment sur moi alors. Le Sergent Eversman, j’entendis son nom quand il communiqua avec l’homme. Eversman, je me souviendrai de ce nom un bon bout de temps. Le Sergent me donna comme ordre et je dis bien ordre, il était clair qu’il avait repris les commandes, enfin s’il les avait lâchés un jour et si je ne m’étais pas fourvoyé pas ces attentions. Je pense que je me suis trompée sur ces attentions et qu’il voulait juste une petite scientifique docile qui marche en ce taisant, face sa soupe rapidement et sans bruit, et surtout qui la boucle.

Il me donna donc comme ordre de donner les coordonnés à Podsky pour poser le Jumper plus près du site. Mais il est complétement malade à quoi ça sert de lui avoir expliqué pendant deux minutes que la zone était trop dangereuse pour faire atterrir un Jumper en toute sécurité à cause de la fragilité du sol et de la présence de nombreux rocher difficile à éviter avec un Jumper qui bien qu’assez petit pour un vaisseau n’en restait pas moins un vaisseau. Mais le Sergent Eversman semblait n’avoir rien à faire de mon opinion et être bien décidé à sortir tout seul le militaire inconscient dans les deux sens du terme. Je n’allais certainement pas la rouvrir pour signaler la dangerosité d’une telle action au sergent et risquer de me retrouver dans le trou à mon tour. Cependant je n’allais pas non plus laisser Podsky au mieux rendre le Jumper inutilisable en s’enfouissant dans le sol à cause d’un éboulement du sol ou à cause de la percussion d’un rocher, et au pire tuer par un crash ayant endommagé les propulseurs et provoqué des explosions en chaîne dans le moteur puis le cockpit. Afin d’éviter un scénario catastrophe pour moi ou pour le conducteur du Jumper. J’alluma ma tablette et mis en place un appareil permettant de mesurer l’épaisseur de la lithosphère sur 500 mètres environs. Ce n’était pas pour rien que l’on avait précédemment poser le Jumper aux coordonnées définis, la zone dans lequel nous nous trouvons avait une lithosphère d’assez faible épaisseur et une cavité semblait s’être creusé en dessous. Peut-être une aquifère mais mon matériel de poche ne pouvait m’en apprendre davantage. Cependant grâce à lui, je pus déterminer une faible zone où le Jumper pourrait se poser mais restait encore à voir comment le Jumper pourrait éviter la zone rocheuse et se poser à 234 mètres de la zone d’incident. Plus près, le sol ne peut supporter que le poids de plusieurs personnes s’en se fissurer et en aucun cas se poser sans heurt. Avec le stylo de ma tablette et l’application ardoise, je fis des calculs de trajectoire et de dynamique des fluides newtoniens afin de donner un plan de vol précis à Podsky. Puis j’encodais les données et les envoya directement au Jumper via le réseau Atlantis-Jumper. J’en profitais pour ajouter un petit mot sympathique d’encouragement :

« Podsky, un de tes camarades est tombé dans une cavité inconnue. Il ne répond plus et son statut médical est actuellement inconnue, comme le veut la procédure M456 en cas de problème, contact Atlantis et dit leurs que nous allons tenter de secourir notre camarade en descendant en rappel dans le trou. Cependant, le Sergent, ton camarade et moi, te demandons un grand service. Afin de permettre que Clyne soit soigné et rapatrié dans les meilleurs délais sur la cité, nous avons besoin que tu te poses plus près de nous. Tu n’es pas s’en savoir que cette mission n’est pas sans danger pour toi, c’est pour cela que pour maximiser tes chances de réussite, je t’ai envoyé en plus des coordonnées un plan de vol avec les accélérations et décélérations que tu dois effectuer aux bons moments. Ne te mets surtout pas trop la pression et si tu sens à un moment que tu ne vas pas y arriver où que le timing est trop juste, retire-toi et revient à ta position initiale. Je sais que je n’ai pas d’ordre à te donner alors ce que je te donne son juste des conseils. Mais je ne souhaite pas que tu risques bêtement ta vie sur les ordres de ton plus haut gradé. Je te souhaite bonne chance Podsky et si tout va bien, on se revoit dans quelques instants. »

A peine eussè-je finis que le sergent Eversman enchaîna avec un autre ordre. Et moi qui espérait respirer une seconde après le sprint que je venais de faire pour analyser, calculer et transmettre, le tout en cinq petites minutes. Mais bon, j’enchaîna en sortant mes affaires d’escalades et un mini-kit de secours composé de bandes, d’antiseptiques et de pansements nounours. En effet, il n’est pas rare que je m’écorche en grimpant alors autant prévenir. Et bon c’était une toute petite boîte qui pesait pas lourds alors je l’ai emmené avec moi. Je pris le contenu me disant que c’était toujours utile et le mis dans ma poche gauche. Puis je cherchai ma lampe frontale qui me sert à analyser avec le plus de luminosité possible les fragments de roche. Je n’aurais jamais pensé utiliser ces instruments pour porter secours à quelqu’un, comme quoi dans la vie tout peut arriver. Je sortis et prépara les deux baudriers puis je vérifiai les cordes et attaches, pas besoins qu’une deuxième personne tombe à cause du matériel défectueux dans le trou. Je vus le Sergent s’harnacher. Si je n’étais pas aussi stressé par la situation, ou plutôt si le Sergent ne m’avait pas stressé, j’aurai trouvé cela assez sexy.

Je déchantai et me glaça d’effroi quand le Sergent m’indiqua de m’harnacher et de descendre. En effet, les rochers étaient situés à 30 mètres de là et ma corde n’était pas assez grande pour aller jusque-là bas. Il fallait donc que je descende dans le trou pour pouvoir sortir l’homme inconscient d’en le meilleur des cas. Sur le don sec et directif du militaire, je m’exécutais non sans trembler. Mon pire cauchemar était devenu réalité et le pire s’était que de ma capacité à ne pas paniquer dépendait la vie de cet homme. J’alluma ma lampe frontale et essaya de m’imaginer dans une plaine bien éclairée pendant que je descendais. Cela marcha un petit moment jusqu’à ce que ma concentration soit perdu par une raillerie du Sergent.

Je paniquai et tremblai comme une feuille répercutant les vibrations le long de la corde et figeant momentanément ma progression. Les vibrations émises par mon cœur à cause de la perte de concentration initié par le Sergent, créa des mini-secousses dans la lithosphère, ce qui entraîna la fissura du sol ou était posé le militaire. Et il chuta, plus précisément nous chutèrent tous les deux. Plus précisément lui de trois mètres et moi d’un mètre. Je ne fis pas une grande chute et j’atterris sur mes pieds sont trop de soucis en évitant de justesse le corps de Clyne. J’avais eus le reflexe avant la chute de planter un piquet de sureté à mi-chemin, ce qui fit que le Sergent chuta des trois quarts du chemin et ce balança au bout de son baudrier à un mètre du sol. Le pire avait été évité, lui et moi, n’avions pas été blaisé et nous n’avions pas créé de sur-accident en percutant l’homme à terre.

Au première vue, la cavité semblait impressionnante en taille car avec ma lampe frontale, je n’arrivais pas à en voir les bords. Bon point pour nous, on n’allait pas manquer d’air en attendant les secours soit du Jumper soit de la cité. Mauvais point pour moi, je me retrouvais dans mon cauchemar sous Terre. Alors que le Sergent défaisait son harnais pour me rejoindre. Je commençai à sortir ma trousse de secours miniatures que j’avais dans les poches et examinait l’homme inconscient. Il avait de multiples blessures mineures, type écorchures et du sang coulait de sa bouche mais il respirait assez bien. Je soulevais légèrement sa nuque et essayai de la bougé légèrement, elle n’avait subi aucune séquelle grave. Au pire, une légère commotion cérébrale pas très grave. Il reprendrait ses esprits assez rapidement mais ce n’est que l’avis d’une scientifique, bien qu’ayant passés haut la main les brevets de secourisme, je ne suis pas médecin. Pour ne pas penser que je suis sous Terre, je mobilisais toute ma connaissance médicale pour soigner au mieux le blessé et établir un bilan des blessures qu’il avait subi. Je ne découvris pas d’os fracturé, il s’en était tiré à mon avis à assez bon compte pour la chute. Je pense au vu de la Terre récemment tombé dans la cavité que celle-ci avait amortit le choc, limitant les blessures. Je m’occupais donc de panser les blessures de Clyne après les avoir désinfecter, enlever les éclats de roche avec ma pince à prélever la roche, ah pour l’utilisation sa concorde mais le but n’est pas le même, prélever des échantillons de roche ou nettoyer une plaie. Puis je lui appliquai des bandes que je déchirais un bout à l’aide de mes dents, plus costaud que mes bras, et lui mis sur ces blessures les plus graves pour éviter qu’il ne perde trop de sang. Mes pansements nounours fut mis sur les égratignures notamment aux doigts, ce qui lui faisait de joli bague nounours, mais le plus comique fut sur le visage. Clyne avait un visage couvert de nounours, si je n’étais pas temps concentré dans ma tâche, j’aurais éclaté de rire.

Finalement, une fois que je me retrouvais s’en tâche à accomplir et que mon cerveau ne trouva plus à s’occuper, je commençais à paniquer, réalisant où j’étais et je me mis en boule. Une boule tremblotante chuchotant des propriétés chimiques des matériaux pour me calmer…




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Matt Eversman
Caporal
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Mer 8 Juin - 17:28

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Le corps inclinait en arrière pour s’en servir en contrepoids, Eversman eut la très mauvaise surprise d’entendre de sinistres craquements. Des fissures apparurent devant lui puis sous ses pieds. Il n’eut pas le temps d’alerter la scientifique ou d’esquisser quelques pas en arrière que le sol disparut sous lui. La chute fut brutale tout autant que l’arrêt de celle-ci. Le baudrier remonta de quelques centimètres qui lui fit lancé un petit cri, signe de son mal-être à cet instant précis mais lui fit aussitôt comprendre qu’il était bien en vie. Une main se posa sur la roche lui faisant face, il s’en servit pour se redresser. Des grincements lui rappelèrent qu’il n’était pas seul et il chercha aussitôt la bleue du regard. Elle était juste en dessous de lui. La silhouette de Clyne n’était pas loin.

« Challita, ça va ? »

Pas sûr qu’on pouvait bien aller après une chute pareille et maintenant se retrouver coincé à plusieurs mètres de la surface. Bon réponse positive de sa part, il pouvait maintenant se concentrer pour se sortir de sa position. Deux solutions s’offraient à lui : se séparer du baudrier ou bien déclipser le mousqueton. Il hésita quelques instants mais se dit qu’il risquait d’avoir peut être davantage besoin d’un lien vers la surface que d’un baudrier. Quoique le jumper serait là d’ici peu et pourrait leur envoyer une corde. Tanpis pour le baudrier. Les sangles furent desserrées et après quelques acrobaties plutôt ridicules, il se retrouva un bon mètre plus bas. Dans la pénombre. La lampe étant sagement resté accroché sur le fusil d’assaut, qui était quelques mètres plus haut la dernière fois qu’il l’ai vu.

A la lueur de la torche de Challita, il tomba sur le visage recouvert de pansements nounours de son compagnon d’infortune.

« C’est quoi ça ?! »

Il lui fallut quelques instants avant de comprendre qu’il s’agissait de pansements pour enfants mais bon pansements quand même. L’heure n’était pas à la blâmer, elle avait fait avec les moyens du bord. Une main se faufila dans une poche supérieure de son gilet tactique en ressortant un bandage. Il le tendit à la jeune femme histoire de parer à toute éventualité. Si elle avait besoin de comprimer une plaie, elle aurait mieux que des nounours et surtout beaucoup plus efficace.

La tête dirigée vers la source naturelle de lumière, Eversman fit une vaine tentative d’escalade. Les parois ne supportaient pas son poids, s’effritant et empêchant toute remontée par cette possibilité. Bon, ne restait qu’une solution. Podsky. Une main rapide activa l’oreillette radio.

// Podsky. Ici Eversman. Tu me reçois ? » //

Aucune réponse ne vint. Que des grésillements. Sa radio ne semblait pas fonctionner.

« Docteur, essayez… Docteur ?!»

Surprise, la bleue gisait en boule dans son coin. Ah non, ce n’était pas le moment de lui faire une crise d’angoisse maintenant.

« Docteur ?! »

La voix était plus insistante et il parcourut les quelques mètres le séparant de la géologue s’accroupissant à ses côtés. Dans la pénmobre, il essayait de distinguer une quelquonque blessure laissant ses yeux trainaient sur le corps de celle-ci. Rien. D’un geste lent et qu’il essaya le plus doux possible, il posa la main droite sur l’épaule de celle-ci. Un pic de douleur eut lieu lorsqu’il y eut contact, lui faisant retirer aussitôt. La paume de main avait été blessée par le frottement de la corde, qu’il avait agrippé le plus longtemps possible avant qu’un reflexe malheureux ne l’avait fait lâché. Serrant le poing, il renouvella son geste de sa main valide.

« Hey Doc’. C’est pas le moment de craquer. ..Clyne a besoin de nous. Moi j’ai besoin de vous aussi pour sortir de là… Vous craquerez une fois dans votre quartier, mais pas avant. »

Quelques tapes sur son épaule avant de la laisser. Si elle était décidée à rester là, il ne pouvait pas gaspiller davantage d’énergie. Il fallait sortir de là. Le Ranger se lança dans une autre tentative d’escalade, il ne parvint qu’à faire tomber un peu plus de terre au sol. Rageur, il ne put s’empêcher de donner un coup dans les parois fébriles.






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Mer 8 Juin - 21:33

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Zahra Challita a écrit:

Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 4




Finalement, une fois que je me retrouvais s’en tâche à accomplir et que mon cerveau ne trouva plus à s’occuper, je commençais à paniquer, réalisant où j’étais et je me mis en boule. Une boule tremblotante chuchotant des propriétés chimiques des matériaux pour me calmer. Je repris peu à peu mes esprits me concentrant sur ma respiration et la tentative d'espérée du Sergent d’escalader la paroi friable. Puis tenter de communiquer avec Podsky, je regardais mon oreillette dans les mains en me demandant si Podsky avait pu atterrir sans soucis et en calculant la loi de d’interférence des ondes en fonction de la hauteur de la cavité. Verdict, on ne pouvait pas contacter la surface ni être contacté. Le Sergent me dit quand même d’essayer mais c’était inutile, on était belle et bien coincé là, dans une cavité. Je frissonnais. Il vient alors vers moi et me posa une main réconfortante sur l’épaule qu’il enleva tout de suite. Je pense qu’il n’avait pas pensé que ce geste pouvait être indécent et qu’il venait seulement d’y penser. Mais en faites ma première impression était fausse et je remarquai qu’il s’était blessé les mains. Puis m’encourageant avec son autre main, il me dit de me ressaisir.Il retenta l’opération mais échoua rageur. Penser sortir d’ici, penser sortir d’ici. Je bondis pleine d’entrain et mon cerveau marchant à vitesse subluminique. Première étape soigner la main blessée du Sergent. Je pris le bandage supplémentaire qu’il m’avait passé et lui appliqua délicatement tout en lui disant :

« Notre radio ne capte pas ici, on est séparé de la surface par une grande masse de roche, ce qui brouille la fréquence. »

Puis je pris ma lampe frontale et entrepris de la démonter sous les yeux médusés du Sergent. Je séparais la lampe en deux parties sans l’éteindre. En effet, la lampe frontale est constituée de 12 diodes en parallèles dont 6x2 en série reliés à deux piles de Mercure. La pile n’est pas comme les piles que l’on trouve dans le commerce et qui pèsent lourds. Les piles de mercure sont plus comme un ticket de cadis avec une borne positive et négative. Si des piles lourdes étaient utilisérs cela ne serait pas pratique car ça pèserait lourd sur la tête. Je sépare donc la lampe en deux nouvelles lampes avec certes un peu moins de puissance lumineuse mais qui nous permettra d’avoir chacun notre lumière. Je lui tendis délicatement :

« Tenez c’est un peu fragile mais au moins nous aurons chacun notre propre lumière. »

Puis je me relevais et examinais l’entrée par laquelle nous étions passé. Paroi rugueuse mais friable, de nombreuses traces d’érosions provoqué par l’eau mais une chose m’interpellait. Logiquement l’eau forme une crevasse quand elle rencontre une roche hydrophobe c’est-à-dire qu’elle ne laisse plus passer d’eau créant ainsi des cavités. Or la roche qui ce trouve sous mes pieds n’est pas une roche dure et laisse passer l’eau. Cette cavité a donc été faite par la main de l’homme. De plus, un autre élément curieux me faisait être pensive. La cavité devait être certes grandes mais un manque d’air devrait se faire sentir alors que là, je pouvais respirer normalement. Soit la cavité mesurait plus de 300 mètre carré soit il y avait une autre arrivée d’aire dans la cavité qui était soit causer par des trous comme là, soit par une sortie. Dans tous les cas, un autre endroit dans cette grotte était ouvert.

Alors que j’étais en train de réfléchir sur une façon de m’en sortir, de nous en sortir, Clyne se réveilla enfin. Je m’approchais de lui et lui demanda comment ça allait. Il me répondu encore un peu sonné qu’il allait bien.

« As-tu mal quelque part ? »

Il me répondit qu’il se sentait comme s’il avait été piétiné par un troupeau de taureaux enragés mais qu’il pouvait bouger toutes ses articulations. Je lui demandai quand même pour plus de sécurité, combien j’avais de doigts et où se trouvait ma lumière. Il répondit correctement au deux questions et je fus assez soulagée. Je fouillai dans son sac à dos qu’il portait avec lui lors de sa chute et en tira sa lampe de poche non cassé. Je l’échangeai avec celle que j’avais donné au capitaine de l'expédition et la tendis au blessé en lui demanda de ne pas se relever car son dos pourrait très bien avoir été touché et bouger était vraiment déconseillé. Puis je me tournai vers le capitaine de cette mission en lui disant :

« On a deux solutions Sergent soit on attend des renforts, j’estime que Podsky a environs 1/40 de s’être craché, 1/3 de ne pas avoir pu se posé dans la zone donc dans le meilleur des cas, il sera là dans 10 minutes, dans le pire des cas Atlantis nous retrouvera dans environs une heure. On n’a aucun risque de manquer d’air ici mais je préconise de s’éloigner du trou afin d’éviter un éboulement qui nous feraient prisonniers des roches dans le meilleur des cas, dans le pire nous tueraient. Soit on essaye de trouver un autre endroit pour remonter à la surface car il y en a au moins un, la cavité ne s’étant pas remplit d’air entièrement en quelques minutes par ce trou. A moins que vous ne voyez une autre possibilité. De plus, je préconise par ailleurs de ne pas trop déplacer Clyne car son état est inconnu. »

J’attendis sagement la réponse du Sergent…





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Matt Eversman
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Jeu 9 Juin - 21:51

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Les yeux rivés vers les parois rocheuses, l’homme ne remarqua pas de suite la proximité avec le Docteur. Il n’en prit conscience que lorsqu’elle lui fit face, le bandage qui lui avait confié quelques instants plus tôt, en main. Il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures, l’intention de Challita était claire : lui prodiguer quelques soins. La main fut tendue, face en direction du sol pour lui faciliter les choses. Il ne pensait pas que ce bandage aurait trouvé une utilité si vite. La blessure était légère, une simple brûlure. Il n’en mourrait pas et ne se viderait pas de son sang. Avec l’adrénaline qui coulait dans ses veines, Eversman ne s’était pas rendu compte de suite de l’état de sa paume et encore maintenant il ne ressentait que très peu la douleur. C’était surtout gênant.

« Merci, Doc’. »

Cela ne lui coûtait pas grand-chose de la remercier tout en lui adressant un mince sourire. La scientifique eut alors une démarche qui le laissa sans voix, complétement incrédule. Elle démontait sa lampe, leur seule source de lumière. Elle était en train de la démonter. Si c’était pour en étudier le fonctionnement, il risquait de l’envoyer contre les parois rocheuses. Ce n’était pas le moment ni le lieu. Mais il n’eut pas à y requérir, Challita venait de fabriquer deux lampes à partir d’une. C’était presque magique aux yeux du Ranger.

« McKay va être vert de jalousie quand je vais lui expliquer ça… Vous êtes un génie, Challita ! »

Clyne choisit ce moment précis pour se réveiller. Quand allaient-ils avoir quelques minutes de répit ? Visiblement pas de suite et certainement pas avant d’être de retour sur Atlantis. Tout semblait aller bien pour le militaire, du moins tant que cela pouvait aller après une chute pareille. Mieux valait lui éviter qu’il était recouvert de nounours. Eversman dut même détourner la tête quelques instants, son sourire devenait inapproprié mais il était tellement ridicule… Même en s’occupant du blessé, Challita ne pouvait s’empêcher de cogiter et lui fit rapidement un topo sur la situation tout en lui proposant quelques solutions. Cette femme était un véritable génie, un ordinateur sur pattes. Cela épata quelque peu le Sergent qui resta quelques instants immobile, stupéfait. Il dut prendre quelques instants de plus pour considérer les différentes propositions et davantage pour réfléchir.

« L’arrivée du jumper peut-il déstabilisé un peu plus la cavité ? Enfin s’il arrive jusque-là… »

L’idée de se retrouver enseveli sous quelques tonnes de gravas n’était pas très enthousiasmante. L’inaction et le fait de rester là, coincé comme un rat ne l’enchantait pas. Il était un homme d’action.

« S’il y a une autre sortie, Doc’, je vous suis… Je m’occupe de déplacer Clyne et dites-moi ensuite ce que je dois faire pour vous aider. »

Le militaire qui se plaçait sous les ordres d’un scientifique. C’était plutôt rare mais il était bien connu qu’Eversman avait une r relation très étrange à la hiérarchie. Il le prouvait une fois de plus. En attendant les instructions de la bleue, il attrapa la recrue par le gilet tactique et le traina le plus délicatement possible. Le geste fut accompagné de quelques gémissements du gamin, espérons qu’il n’était pas trop touché. Au moins là, personne ne risquait de lui tomber dessus. Clyne à l’abri, le Sergent se rapprocha de la bleue scrutant les parois à la lampe torche. Lui n’y voyait qu’à part des cailloux. Tout se ressemblait.

« On cherche après quoi ? Une autre cavité ? »






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Ven 10 Juin - 10:58

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Zahra Challita a écrit:

Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 5




J’attendis la réponse du Sergent qui fût plus une interrogation qu’une réponse, il me demandait si la cavité pouvait être déstabilisé par l’arrivé du Jumper et il choisit de tenter la sortie en me laissant les commandes directionnelles. Je le vis prendre Clyne par le gilet par balle et le trainer plus loin, j’avais trop mal pour lui et j’étais prête à l’arrêter pour faire cesser ces gémissements. Puis il se tourna vers moi qui scrutait la paroi avec attention, me demanda ce que l’on recherchait. Je répondis au Sergent :

« On ne recherche pas une autre cavité mais plus tôt un couloir. Si comme je le pense cet endroit n’a pas été fait par la main de dame nature, alors il y a forcément des galeries de couloirs ou au minimum, un couloir pour faire sortir la roche creusée de la pièce. Mais vous savez ce qui me conforte dans cette hypothèse, ce sont les marques sur la roche. Elles ne sont pas dû l’érosion naturelle mais on peut voir des stigmates du travail de l’homme, regarder cette marque par exemple. »

Je lui montrais une des marques que j’avais observé sur le mur, une striure droite perpendiculaire au plafond.

« Vous voyez qu'elle est droite et perpendiculaire au plan, la nature est globalement intéressée pour tendre vers des objets géométriques mais pas à ce point. L’eau sur une roche suivra plutôt un cosinus/sinus déphasé, des vagues pour être plus claire, ça creuserait des vagues. L’influence gravitationnelle n’étant pas assez forte ici, la percolation qui aurait plus expliquer ce phénomène n’est pas envisageable ici car le sol n’est ni poreux et est saturé. »

Après avoir fini mon exposé sur le sujet, mon esprit commença à réfléchir à vitesse grand v. Le régime d’infiltration sur Lantia est assez important, il pleut assez souvent sur cette partie, il a donc un bon flux d’eau pénétrant dans le sol. L’infiltration cumulative étant importante on devrait en voir des effets sur le sol. De plus, la conductivité hydraulique à saturation de cette pierre est assez élevée donc le volume en dessous de nous dans une autre cavité sous nous doit être importante. Or s’il y a une autre cavité sous nous, il faudra faire attention où l’on met les pieds. Oh, tiens je n’ai pas encore répondu à la question du Sergent pour le Jumper.

« Le Jumper n’arrivera pas ici, lors de la transmission que j’ai effectuée avec le pilote, j’ai scanné les sous-sols et je lui… Oui, c’est cela, je sais la forme de la cavité que j’avais pris pour une aquifère. »

Je me remémorais parfaitement la carte topographique que j’avais vu quelques minutes plus tôt. Recherche des endroits moins denses en matière. Huit solutions, encore trop nombreuses. Recherche des endroits assez étroit qui pourrait ressembler à un couloir, 3 solutions. Mélange les deux résultats, 3 solutions. C’est mieux que rien. Mais lequel choisir ? Le plus proche. A 1200 m, au nord-ouest de notre position. On est tombé au Sud-Est donc nous devons avancer par là. Oui c’est cela.

« On avance par-là, selon mes prévisions, on devrait trouver un couloir dans 800 mètres si on ne dévie pas de la trajectoire sur cette espace or je n'ai pas de boussole. Mais peut-être. »

Je fouillais dans le sac du Clyne en sortant tout ce qui pouvait être intéressant. Une bouteille d’eau, des rations alimentaires, une corde, une boussole… Tiens pile ce qui nous fallait. Un jeu de carte ? Ok pour passer le temps, il est vrai que c’est plus sympathique. Mais bon, je suis un tantinet vexé car il prévoyait de s’ennuyer lors de cet mission avec moi. Un magazine d’automobile. Je le passai à Clyne et lui dit :

« Tiens ton magazine, ça te fera patienté pendant que nous irons chercher la sortie. Tu ne l’auras pas amené pour rien. Et je te rassure, la lampe que je t’ais passé marche avec des piles inusables, merveille de la toute dernière génération de pile, tu ne seras donc pas plongé dans le noir à la différence de la lampe de poche qui tiendra deux à trois heures si on a pensé à changer les piles avant. »

Je pris ma radio et l’attacha à la corde que l’on avait utilisée pour descendre et la soulevait jusqu’à la moitié du chemin, là où j’avais mis la sécurité. Puis prenant la bouteille d’eau, j’entortillai le fil après, ce qui permit de maintenir la radio à cette hauteur. Je mis la radio de Clyne sur sa poitrine et lui dit :

« Si l’équipe d’Atlantis ou le pilote essaye de nous contacter en amplifiant au maximum le signal, la radio que j’ai mis plus loin créera un couloir qui permettra à la transmission d’arriver jusqu’à toi. C’est après à toi de transmettre au Sergent l’information. De plus, tant que nous ne sommes pas dans le couloir où j’ai quelques doutes que la transmission se fasse dedans, tu peux nous contacter afin de parler un peu et de te rassurer ou si tu te sens mal ou si tu as un problème pour que l’on rebrousse chemin et te porte secours. La radio n’est pas non plus un jouet, ni un téléphone, si tu en abuses, je risque de revenir et de te la confisqué car tu m’auras déconcentré dans ma tâche. Sur ceux, ne panique pas, on revient vite te chercher et les secours viendront vite te récupérer. Tu as maximum une heure à tenir. Ça ira ? »

Il me répondit par un hochement de la tête. Puis je me tournais vers le Sergent et lui dit :

« On va avancer dans cette direction, laissez s’il vous plait votre canal de radio ouvert et faites attention à où vous mettez les pieds. Il y a des écoulements de subsurface qui ont pu fragiliser la paroi sous nos pieds et ce n’est pas une chute qui vous tuera mais une noyade. Cependant vu la roche du sol, je doute qu’elle est été trop fragiliser donc nous pouvons marcher sans heurt. Cependant là, où il y a des ruissellements sur le sol, il faudra s'en écarter immédiatement car le sol sera fragilisé à cet endroit. »

C’est ainsi que nous partîmes pour une expédition à la recherche d’une sortie. Nous n’avancions guère vite car nous avancions à l’aveuglette avec comme seule directive une petite boussole. Après cinq minutes de marche où j'étais hyper concentré sur la boussole pour ne pas penser que j’étais sous terre dans un endroit sombre, je me rendis compte que m’étant arrêtée dans ma phrase tout à l’heure. Je ne lui avais pas dit pour le pilote du Jumper.

« Le Jumper doit se poser à deux lieux d’ici où le sol ne risque pas de s’effondrer sous son poids. On ne risque pas que la cavité s’effondre sur nous, de plus nous ne sommes pas dans une zone sismique. »

Inutile de lui faire peur en lui disant que pour se poser à deux lieux d’ici, le pilote allait devoir risquer sa vie et suivre mon plan de vol bien à la lettre. La situation était déjà assez compliquée et j’avais demandé au pilote de ne pas faire de geste inconscient et de faire le voyage à pieds s’il ne parvenait pas à effectuer la manœuvre.
Nous continuâmes d’avancer dans la cavité sombre en suivant la boussole quand soudain avant d’avoir trouvé le couloir, je butais dans un objet. Ma lampe ne faisant pas assez de lumière, je reculais de quelques pas et prenant la main du Sergent celle avec la lampe . Je lui fis faire un arc de lumière devant nos yeux. L’endroit était rempli de plein de caisse en bois. Si je m’attendais à cela.

« Je crois que l’on vient de confirmer que la cavité n’a pas été faite naturellement. »







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Matt Eversman
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Sam 11 Juin - 21:30

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Le génie continua de s’exprimer, Matt alla de découverte en découverte. Tout d’abord comment une personne humaine pouvait réfléchir aussi vite ? C’était limite si elle n’allait pas plus vite que Mckay. Quoique la comparaison avec l’autre bleue s’arrêtait là car il comprenait à peu près ses propos contrairement à l’autre qui avait tendance à s’exprimer en termes très techniques. Bon au moins maintenant il savait à peu près quoi chercher : un couloir vu que ce « trou » n’était pas d’origine naturelle ou du moins la cavité en dessous. Rien que ça c’était déjà complétement dingue pour lui et il le fit remarquer.

« Il n’y aucune notion d’activité des Anciens sur le continent… »

Venait-il de découvrir un laboratoire ou un avant-poste lantien ? Ou alors d’une autre civilisation ? C’était excitant d’en être à l’origine mais aussi quelque peu angoissant. Les seules armes à disposition étaient un 9mm et un couteau de combat. Il n’irait pas très loin s’il se retrouvait face à une arme lantienne ou face à une de leurs expériences mutantes. Croisons les doigts pour que cela ne reste que du domaine de l’imaginaire. Le temps qu’il se fasse quelques films dans sa tête, Zahra était déjà en train d’imaginer une solution de sortie tout en bricolant un mécanisme pour permettre au signal radio de passer. Bien sûr, ils ne pourraient contacter Altantis mais dès que le jumper serait là, ils seraient en mesure de communiquer.

Matt ne put s’empêcher de lâcher un petit rire en entendant la menace de la scientifique à Clyne. Le gamin avait intérêt de se tenir à carreau où Moman lui donnerait la fessée. Dernières instructions quant à la suite de la mission et les précautions à prendre.

« A vos ordres, Chef. »

Un salut avec deux doigts fut ajouté à la remarque. Un petit sourire avait fait son apparition sur les lèvres du Ranger. La situation n’était pourtant pas des plus risibles, ils étaient coincés au fond d’une cavité avec un blessé et la sortie ‘n’était pas encore découverte mais Challita avait peut-être manqué sa vocation de militaire. Elle s’en sortait très bien. Au Doc’ la boussole, à lui la lampe torche dans la main gauche. La droite n’était pas très loin de son arme de service, au cas où. Chaque recoin de la zone était passé au crible, pas question de mettre ses pieds n’importe où ou de rater quelque chose et par conséquent la progression était très lente. La scientifique marqua un arrêt avant d’établir un contact avec sa main. Du rouge sembla monter aux joues du militaire, heureusement qu’il était dans la pénombre.

« Euh Challita… »

Ouf c’était pour orienter le jet de la lampe. Eversman s’en sortait bien car lui avait eu une autre idée en tête et ce n’était pas franchement le lieu, ni le moment. Un morceau de bois. Curieux, il ne put s’empêcher de le déloger de son environnement naturel avant de le balancer contre les parois n’ayant rien d’intéressant. Devant eux, de nombreuses caisses, elles aussi en bois. Cela devenait de plus en plus étrange. Que faisaient-elles là ? La curiosité l’emporta et bientôt ils s’approchèrent des caisses examinant leur contenu. Vides. En revanche, ils avaient des inscriptions sur le bois mais avec le temps des morceaux avaient effacés. Impossible d’en déduire leur signification.

L’exploration reprit ses droits, il fallait continuer d’avancer en suivant le cap indiqué par la scientifique. Les ruisselements étaient de plus en plus fréquents, les obligeant à faire preuve de concentration pour ne pas mettre les pieds n’importe où. D’un revers de main, le Ranger balaya la sueur qui perlait sur son front avant de reprendre la route. Ils finirent par arriver face à une cavité, cette fois beaucoup plus imposante. En tendant l’oreille, un bruit de cours d’eau était audible mais impossible de l’apercevoir. Leurs lampes n’étaient pas suffisamment puissantes pour en découvrir un aperçu. S’il y avait une sortie, elle était peut-être de l’autre côté ou dissimuler en bas. Il n’y avait qu’un seul moyen de le découvrir : il fallait descendre à l’intérieur de cette cavité. Un regard vers la partenaire du jour avant d’entamer une descente ou plutôt une petite partie d’escalade. Eversman n’excellait pas dans le domaine, ses appuis étaient plutôt précaires mais cela se fit sans blessure.

« Hey Doc’. Regardez ça… »

De l’autre côté, il y avait une porte d’aspect métallique ou du moins ce qui ressemblait à un encadrement mais encore fallait-il l’atteindre et cela risquait de ne pas être une partie de plaisir. Eau = danger. Cette phrase était bien ancrée dans l’esprit du Ranger mais risquait d’être difficile à mettre en pratique. Les stalactites étaient nombreux, fichés dans le plafond témoins de l’infiltration de l’eau dans le sous-sol. Matt préférait ne pas imaginer ce qu’ils pouvaient avoir au-dessus d’eux. De l’eau suintait de la paroi située sur leur gauche. Les parois de chaque côté tranchaient avec la fébrilité des précédentes, elles étaient désormais dures et raides avec des arêtes coupantes. La situation n’étant pas suffisamment compliquée, il fallait ajouter la présence d’une marre d’eau claire. Pas plus d’une dizaine de mètres de large, à peine profonde d’une quarantaine de centimètre mais l’envie de faire trempette n’y était pas.

« Bon vous m’avez dit, eau = danger. On va tenter de passer par là… »

Les parois côté gauche semblaient plus accessibles. Ils ne possédaient pas d’équipement spécifique, juste les moyens du bord. Eversman ouvrait la voie, les appuis toujours aussi précaires. Le bandage posé par la scientifique devenait plus encombrant qu’utile l’empêchant de poser correctement sa main droite. L’escalade se transformait parfois en spéléologie lorsqu’il fallait passer entre deux rochers. C’était loin d’être évident et Matt n’était pas à l’aise. Après avoir parcouru la moitié du chemin, une petite pause fut décrétée pour reprendre ses esprits et souffler un peu. Les chairs des doigts souffraient, mises à rude épreuve par la roche dure.

« Vous avez des enfants, Zallita ? Un mari qui vous attend sur Terre ? »

C’était plus pour faire la conversation que par curiosité mal placée. Eversman était du genre à ne pas s’intéresser à la vie des gens. Par politesse, elle lui rendit la pareille.

« Juste la famille… »

Ils finirent par reprendre leur progression mais tout ne se passa pas bien. Un cri de Zallita détourna l’attention du Sergent qui manqua son appui, se rattrapant de justesse. Des crochets venaient de se refermer sur la main de la scientifique qui avait visiblement mis la main dans le repère d’un reptile. Ce dernier s’était défendu en mordant son prédateur. L’arrêt était obligatoire, il hissa presque la bleue, incapable de se servir de sa main douloureuse, entre deux rochers ne leur laissant que peu d’espace mais ils ne pouvaient plus continuer.

« ça va aller, Zallita. Ça va aller… »

C’était aussi bien pour elle que pour lui. Appliquant la procédure standard qu’on lui avait ancré dans le crâne lors de formation, Matt lui retira sa montre avant d’appliquer une forte pression au niveau du poignet quitte à lui faire mal espérant retarder la diffusion du venin, si il y en avait. De l’autre main, il activa sa radio.

// Clyne. Ici Eversman… Où est le jumper ?! //

La réponse se fit attendre… les secondes semblaient des heures. Les nerfs du Ranger étaient mis à très rude épreuve et il était plutôt malhabile dans la gestion de son stress.

// Bordel, réponds Clyne ! //

Toujours rien... Le bandage de sa propre main fut défait à l'aide de ses dents, ne pouvant lâcher le poignet de la scientifique. Au diable les infections ou autres maladies qu'il pouvait lui refiler en utilisant un bandage peu usagé, il lui fallait un moyen de compression efficace et c'était ce qu'il y avait de mieux.







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Lun 13 Juin - 20:50

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Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 6




J’avais buté dans un fragment de bois qui devait appartenir à une de ces caisses qui semblaient à première vue assez ancienne et dont le bois était moisi à de nombreux endroits. En s’approchant un peu plus des caisses et en examinant leurs contenus, nous les découvrîmes parfaitement vides. Par ailleurs de nombreuses signes de gravure jonchaient les caisses. Il semblerait que ces caisses avaient une grande valeur de décoration ou alors que les symboles inconnus et quasi illisible soient la description du contenu de la boite, des indications sur ce qu’elles contenaient ou encore des locations de ces propriétaires. Nous examinâmes quelques caisses de bois, toutes plus vides les unes que les autres mais toujours ces curieux signes. Nous ne prîmes pas le temps de toutes les ouvrir. Une autre expédition archéologique cette fois se chargerait de venir les analyser soigneusement. La seule chose que je pouvais dire c’est que le bois de cette caisse semblait provenir de la forêt avoisinant mais difficile de confirmer mon hypothèse sans une analyse approfondie de la matière constituant ces objets. Je pensai un moment utiliser ces caisses, les empiler les une au-dessus, et grimper jusqu’au plafond de la cavité en ayant au préalable créer une ouverture avec l’arme du Sergent. Mais bien que le risque que la cavité s’effondre sur nous était assez faible, les chances d’assembler les caisses en une structure pyramidale solide était fortement compromise par l’état de délabrement de celle-ci. Il faudrait donc faire sans et continuer notre chemin toujours dans la même direction afin de trouver une sortie.

C’est ainsi que nous reprîmes notre exploration de la cavité, lui en me tenant la lampe et moi en avançant en suivant l’aiguille de la boussole. Je fis plus attention à où je m’étais les pieds pour ne pas taper dans un nouveau morceau de bois. Plus nous progressâmes dans notre expédition et plus les traces d’érosion du sol accompagné de ruissellement devenait fréquent, on devait approcher d’un léger vallon que ferait comme une cuvette dans la pleine. Or si comme je le présentais la terre au-dessus de nous formait une dépression, il y aurait eu affaissement du plafond et du sol de la cavité pour aller dans la nappe phréatique. Nous entendîmes bientôt le bruit de cours d’eau plus en amont de notre position. Nous avions bien fait d’être circonspect car bientôt nous nous retrouvâmes au bord d’une nouvelle cavité rocheuse. Le plafond de cette deuxième cavité ne s’était dans effondré mais il suffisait de pas grand-chose pour qu’il s’affaisse. De plus, le poids des nombreuses stalactites qui garnissaient celui-ci rendait la structure précaire et dangereuse. Un ruissèlent en fine gouttelette le long des stalactites de glace témoignait de la faible température du sous-sol en été comme en hiver. En effet, la stalactite se forme quand la neige fondante fait ruisseler de l’eau de la surface vers un endroit en particulier. Prenons l’exemple simple d’un toit de maison, il neige sur votre toit puis la neige dégèle un peu, et vient dans le chêneau or le chêneau est en pente donc à la fin de la pente va se former un cône à cause du ruissellement et du froid. Grâce à la diffusion thermique et aux processus de congélation et de décongélation, la stalactite glacée croît en longueur et en épaisseur. Nous sommes dans une période chaudes alors de l’eau suinte des stalactites sous forme de gouttelette. En hiver, des autres gouttelettes de la surface viendront remplacer celle perdu pendant l’été.

La cavité semblait assez grande car nos lampes ne suffisaient pas pour obtenir un aperçu de la profondeur ou de la longueur de la cavité, une chose était sûr, on pouvait soit faire marche arrière soit descendre. D’un comme un accord avec mon partenaire du jour, nous descendîmes le long de la roche. Mais avant que nous partîmes pour cette nouvelle aventure, je vérifiais tout de même la profondeur de la nouvelle cavité en lançant un caillou dedans. En effet, le caillou nous donnerait la profondeur approximative de la cavité, inutile de descendre sur 200 mètres, sans équipement une telle descente serait fatale à n’importe qui. De plus, le bruit du caillou, s’il y en a un perceptible à l’oreille humaine sera soit en bruit de roche soit un bruit d’un beau claquage sur l’eau, un plouff comme on dit en langage familier. Le caillou accomplit sa descente et fini par tomber sur de la roche au bout de quelques secondes. On pouvait donc tenter l’aventure sans devoir remonter à la fin à cause de la présence de la nappe phréatique ou encore de la fatigue physique. Le fait que la cavité soit grande aidait pour ma claustrophobie par contre ma peur des endroits sombres et fermés étaient à tous moments sur le point de ressurgir. Cependant mon envie de vivre était plus forte que cela et je me concentrais sur ma prochaine mission, descendre à l’intérieur de la cavité. Dommage que nous ne puisâmes pas descendre en rappel à cause d’un manque de matériel. Penser la prochaine fois à prévoir un kit d’escalade un peu plus fourni.

La descente fut assez simple pour moi, mais à voir le Sergent descendre en un genre de crabe en écartant les jambes et les bras n’importent comment me fit sourire, je me retiens de rire péniblement car mon rire aurait créé une résonnance qui se serait répercuté dans toute la cavité. Mais il faut dire que la danse du Sergent était assez comique et dans la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvions un peu d’humour ne faisait pas de mal. Ce fus une réaction assez enfantine vis-à-vis de la situation présente, nous descendions de plus en plus dans les ténèbres et le militaire avait quelques difficultés à se mouvoir sur la paroi rocheuse. De plus, sa main blessée ne favorisait pas les appuis surs. Soudain alors que j’étais à quelques mètres en dessous de lui, le Sergent m’interpella et me demanda de regarder de l’autre côté de la cavité qui avait perdu en diamètre et dont on pouvait maintenant apercevoir l’autre côté.
Sur l’autre pente rocheuse se trouvait un petit raidillon au sommet duquel un encastrement avec une grande porte à l’aspect industrielle se trouvait dans un renforcement de 15 à 20 cm dans la paroi. Une distance de 8 mètres nous séparait de cette porte et je ne voyais aucunement comment passer directement de l’autre côté tant que la distance nous séparant de l’autre parois ne serait pas réduite. Plus nous descendions et plus la distance diminuait mais plus la roche qui nous soutenait était friable et plus le risque d’éboulement était important car de nombreux ruissellements passait près de nos prises. Les deux autres parois étaient assez dure et raides. De plus, leurs arrêtes étaient assez coupante. Mais nous devînmes faire un choix car une marre d’eau claire se situait en peu plus en bas de notre position. Nous optâmes pour les parois du côté gauche qui nous semblèrent plus accessible. Le Sergent Eversman qui se trouvait à ma gauche, ouvrit le chemin. Cette mission qui s’était transformé en une mission d’hydrogéologie me plaisait de moins en mois. Je fatiguais mais je n’étais pas la pire. Le militaire lui aussi était à bout de force et nous choisîmes de faire une petite pause. Pour passer le temps, et comme s’il avait encore assez d’énergie et de souffle pour faire la conversation, il me posa une question sur ma vie privée. Je lui répondis que non et lui retourna la question auquel il répondit par la négation. La conversation avait duré trente secondes tout au plus. Puis nous reprîmes notre descente vers les entrailles de la planète. Quand soudain, je mis la main dans le repères d’un reptile. Qui eut le droit à une chute vertigineuse après m’avoir planté. Je cria sur le coup et manqua de perdre mon appui mais ce n’était pas la première fois que je me faisais mordre pas un serpent lors de mes escalades, sauf que là ma seringue antipoison reptilien était resté sur le sol lantien avec mes deux autres sacs. Le Sergent vient se hisser vers moi qui avait mal mais qui n’était pas terroriser. On craquerait une fois sur Atlantis. Je ne me souviens plus combien de fois je me le suis dit lors de la mission, mais diantre j’étais sous terre enfermé sans lumière. Alors une morsure de serpent qui pouvait mettre mortelle était le cadet de mes soucis. Mon soucis numéro un était de sortir d’ici au plus vite, c’est d’ailleurs une des raisons qui m’avait poussé à proposer ce plan au départ. Alors il ne fut en aucun cas question que j’abandonna si près du but, dans quinze minute tous au plus nous seront sur le versant où se situe la porte et nous pourrions y accéder. Après il y a une chance pour que nous ne puissions pas ouvrir cette porte mais je voulais quand même tentez le coup. Le Sergent se hissa vers moi et précairement me susurra des mots de réconfort mais mon cerveau ne pensait plus qu’au but, j’avançai depuis ma chute dans la cavité comme un automate pour ne pas penser que j’étais dans le noir sous terre. Je le regardais comme perdu dans le vide quand il me retira ma montre qui dégringola dans la cavité et m’appliqua un point de compression en premier lieu avec sa main puis avec son bandage. Puis il tenta de joindre Clyne mais aucune réponse ne parvient. J’avais prévu que la communication marcherait si on restait sur le même niveau en hauteur. Or là étant descendu pour relayer le signal radio sans interférence destructive, il aurait fallu que nous laissions une radio en haut de la deuxième cavité hors nous n’avions plus de radio de disponible. Il fallait donc que nous rejoignons absolument la porte dans les plus brefs délais mais avec nos deux mains abimées et une peut-être infection au venin, ce n’était pas encore fait.

Cependant quand on a pas le choix, on n’a pas le choix. Je fis un geste qui surpris grandement le militaire, j’ôtait mon gilet et le laissa tomber dans la cavité. Je coupais à l’aide de mon couteau, mes bretelles de soutien-gorge pour en faire une cordelette de compression. Puis je fis un point de compression non sur poignet mais sur le bras. Technique d’un soigneur au Guatemala lors d’une de mes expéditions en montagne avec un guide qui n’était certes pas un médecin mais qui m’avait sauvé la vie quand je m’étais fait mordre par un serpent au mollet. Puis je défie le pansement sur ma main et commença à sucer mon sang là où le serpent avait mordu. Si le venin est fort ma langue sera toute gonfler s’il est faible ma langue ne triplera pas de volume au risque de m’étouffer. De plus, si le venin est fort je suis morte de toute façon alors que je ne recrache pas bien et qu’il me reste du venin dans la bouche sera le cadet de mes soucis. C’est un moyen imparable de savoir si le serpent avait un venin venimeux ou non. Vu où on se situe des vertiges l’un des premiers signes visibles pour la plupart des morsures me tueraient surement alors autant tenter le tous pour le tous. J’extrayais peu à peu le poison et en voyant que ma langue ne gonflait pas j’eus poussée un soupir de soulagement. Je n’étais pas sauvé mais j’avais maintenant un peu plus de temps pour trouver une solution. Nous n’étions plus trop en état de descendre pour remonter alors j’eus l’idée d’utiliser la corde que Clyne avait dans son sac et que j’avais entortillé au tour de ma taille au cas où. De plus, la zone dans laquelle nous nous trouvions comportait de gros rocher dont celui qui renfermait derrière l’ancienne demeure du serpent maintenant surement mort. J’attachais la corde solidement à un de ces rochers puis attacha l’autre extrémité de la corde, sous les yeux toujours aussi médusé du militaire. Je tirais bien fort sur la corde pour voir si mon attache était bien solide puis je descendis dans le vide. Prenant appuis sur la roche, je me mis en position, genoux pillés et je me projeta de l’autre côté de la parois grâce à cela je n’étais plus qu’à 20 mètres de la porte sur le bon côté de la cavité. Je détachais la corde et planta mon couteau fermement dans la roche pour pouvoir réceptionner le Sergent.

« Tu verras quand tu auras mon âge, tu en connaîtras des techniques pour te sauver de situation complexe. Maintenant Sergent bougez vos fesses de là, on a encore du chemin à faire. »


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Matt Eversman
Caporal
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Mar 14 Juin - 17:20

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Le point de compression au poignet n’étant pas suffisant pour stopper la progression du venin, Challita se prit en charge elle-même. Il crut d’abord à une réaction prise sous la fièvre ou sous les effets du venin et tenta de s’y opposer. La détermination se lisait dans ses yeux, il la laissait faire et fut quelque peu stupéfait de la voir se débarasser de sa veste puis de couper ses bretelles de soutien gorge. L’idée qu’elle ne s’arrêta pas là lui vint en aide mais heureusement cela restait dans la sienne. IL n’aurait donc pas à faire face à cette situation. Stupéfait, il la vit porter sa blessure à ses lèvres. Elle semblait sucer puis recracher le venin. Complétement dingue cette nana. Matt demeurait à ses côtés, l’observant avec de gros yeux n’en croyant vraiment pas ses yeux.

« En fait, vous êtes la fille d’Indiana Jones non ? »

La référence en disant long sur le caractère quelque peu aventureux mais aussi débrouillard de la bleue pour se sortir des situations. Seul lui et peut être McGiver aurait pu user d’une telle solution pour se sortir de là. Cela ne serait jamais venu à l’idée d’une personne normale, sensée mais pas elle. Sa solution semblait bien plus efficace que sa compression et elle fut bientôt sur pieds cherchant une nouvelle solution pour se sortir de leur situation alors que lui-même n’avait pas esquissé le moindre geste, se contentant de la suivre du regard. Impressionné.

Depuis qu’il participait à l’aventure Stargate Command ou l’expédition Atlantis, il en avait connu des scientifiques. Des trouillards, des débrouillards, des râleurs, des loufoques… mais Indiana Jones version fille, non. C’était une grande première et il était admiratif, restant sur les fesses. Cette dernière était déjà en train de mettre en place une corde pour franchir l’espace les séparant de la porte. Ni une, ni deux, elle l’utilisa et réussit. Complétement barrée… La corde revint dans sa direction, il l’attrapa et après quelques instants, il finit par se remettre sur pieds. Les défis, il aimait cela et il n’allait certainement pas se dégonfler. Tirant un peu sur l’objet pour en tester sa solidité, après tout il n’était pas aussi menu que Challita et finit par s’y accrocher.

Parvenu de l’autre côté, il bloqua la corde à l’aide d’un rocher afin qu’elle puisse resservir si jamais leur chemin ne menait à rien. L’encadrement de la porte n’était pas qu’à cinq ou six mètres d’eux. Hors de questions de faire demi-tour. Il n’eut pas la prétention de lui dire de faire attention où elle mettait la main. Le Ranger se contenta de franchir la petite distance avant de parvenir enfin devant cette fichue porte. Cela devait faire quelque temps qu’elle n’avait pas servi. La nature avait quelque peu repris ses droits. Les racines et autres éléments gênants furent arrachés. Il n’y avait pas d’interface visible. Bizarre. Peut être, n’était il pas sensé ouvrir cette porte ? Peut être ne fonctionnait-elle que dans un sens ? Ou bien avait-il mal regardé tout simplement ? Eversman se lança dans une ouverture manuelle, poussant de toutes ses forces pour la faire coulisser mais elle ne bougea pas d’un once.

« Filez moi un coup de main, Doc’… A trois, on y va. »

Le décompte se fit mais cela ne changea pas grand-chose. 3-4 centimètres sur la droite et beaucoup de forces épuisées en rien. Rageur, Eversman manifesta sa colère en donnant un coup de pied sur la porte métallique. Cela eut le mérite de faire quelque peu trembler l’entourage de la porte, de dégager un peu de terre et par conséquent de laisser apparaître un éclat métallique sur leur droite. Aussitôt apparu, aussitôt dégagé. Ils avaient désormais leur interface mais il ne fallait pas compter sur lui pour en décoder le contenu. Il se retint d’appuyer sur tous les boutons se contentant de passer sa main devant le dispositif, ce qui n’eut aucun effet, avant de reculer.

« Si vous parvenez à ouvrir cette porte. Je vous paie un verre, Challita. Peut être même deux si ça mène à une sortie… »








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Mer 15 Juin - 22:15

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Rapport de la mission numéro 3301 sur le continent page 7




Le Sergent fini pas se mettre sur pied et par tester la solidité de la corde. En effet, il était un peu plus corpulent que moi, surtout avec la période sur le Dédale où la nourriture était conditionnée et où je n’avais pas pu manger à ma faim. De plus, avec la découverte de tant de choses différentes, je passais la plupart de mon temps à vadrouiller ici et là en ne sachant pas par quoi commencer, ayant une liste impressionnante des choses que j’aimerais faire, voir, analyser… Du coup, j’arrivais rarement à l’heure au réfectoire voir je le zappais complétement. Allez, on passe à une autre analyse, me disais-je souvent. Et les heures tournaient et il faisait déjà nuit. Mon poids était en chute libre et il allait falloir que je trouve mes repères pour que j’essaye d’arriver à l’heure au réfectoire. Et bien sûr il n’y avait pas de plat tout préparé sur Atlantis, ni de micro-onde dans ma chambre où dans mon laboratoire pour manger à l’heure que je voulais. Le Sergent pris bien son temps pour tester la solidité de la corde mais il avait bien raison, on n’est jamais assez prudent. En ce balançant de droit à gauche, le militaire parvient à se mouvoir sur l’autre pend non sans difficulté. Je le vis bloquer la corde pour que nous puissions faire demi-tour en cas de soucis. Mais je pense qu’avec les forces physiques qu’ils nous restaient nous ne serions pas aller loin. Nous n’avions pas d’autre choix que d’atteindre la porte et de réussir à l’ouvrir. Après que le Sergent eut les bons points d’appuis, je repris mon accession non sans mal, mon bras avait un garrot ce qui me donnait des fourmilles dans le membre et ma main était ensanglanté ce qui fait que mon touché était devenu quasiment inexistant et mes forces n’étaient pas non plus au beau fixe. J’étais déjà éreinté par la descente et la perte de sang n’arrangeait rien du tout.

Mais je continuais à monter, en espérant que la porte puisse s’ouvrir car si elle ne s’ouvrait pas, je ne pourrais surement pas faire le voyage en arrière. J’étais fatiguée, j’allais faire une pause cinq minutes à mon emplacement quand nous arrivâmes enfin à la porte. Je crois que c’est la porte la plus chiante qu’il m’est été de voir. Elle était située dans un endroit inaccessible à souhait. Je repris mon souffle en essuyant mon front qui était rincé et en desserrant un peu mon Garreau pour qu’un peu de sang irrigue mon membre, je ne voulais pas le perdre mais je ne voulais pas mourir non plus. Triste dilemme qui viendrait à se poser si nous n’avions pas trouvé la sortie d’ici une demi-heure. La porte était barricadée par la végétation qui avait proliférer à cause de la présence d’eau et surement d’un peu d’air frais conduit par la porte. Le Sergent Eversman arracha à l’aide de ses deux mains costauds toutes les racines et autres végétations souterraines qui se trouvaient devant la porte pendant que je reprenais mon souffle. Je n’eus même pas le temps de sortir mon couteau pour l’aider, que le travail avait été accompli. Je vus le Sergent prendre son élan et pousser de toutes ses forces contre la porte. En prenant de l’impulsion la force exercée sur la porte était plus forte et l’entrechoquement des molécules créaient un flux thermique dans toute la porte mais même avec cela la porte n’arrivait pas à bouger. A sa demande nous poussâmes tous les deux mais la porte ne bougea presque pas. Que d’effort pour rien, rageur le Sergent mis un coup de pied dans la porte métallique et fallut faire céder la corniche. Je pense que le militaire devrait apprendre à mieux contrôler ses ardeurs de chien enragés sinon on allait faire une chute vertigineuse ou être broyé par les rochers.

Mais son action eut au moins l’avantage de mettre à jour l’artefact de contrôle de la porte. Et bien sur des boutons avec des signes d’autres cultures dessus. Ce n’était pas du tout mon truc la compréhension d’autres langues. On m’avait initié sur la base terrienne avant mon départ pour Atlantis les rudiments des langages utilisées par les autres scientifiques de la galaxie mais cela n’avait vraiment pas été concluent. Il me proposa de me payer un verre ou deux si on arrivait à sortir d’ici sains et saufs. Je lui répondis qu’il me devrait plutôt une montre vue qu’il avait envoyé l’autre valser dans le vide. Mais bon, je disais cela mais je n’avais pour le moment aucune idée de comment faire. Taper un code au hasard ? 1^9+2^9+…+9^9 égale plus de sept cent mille milliards de possibilités vu qu’il y a neuf symboles mais combien de chiffres comportes le code et encore il n’y a pas plus de possibilité car j’ai considéré que le code ne comportait pas plus de 9 symboles car il serait surement trop long à taper ensuite. Autant dire qu’il n’y avait pas beaucoup de chance pour que l’on trouve au cours de notre vie le code. Regarder les touches les plus effacées ou usées pour en déduire le code ? Aussi inutile que la première. Comment faire et si je tape un code et qu’il y a par exemple une sécurité et que le digicode explose, se met à envoyer un signal d’alarme ou autres, la structure déjà fragilisée par notre présence risque de ne plus nous soutenir. Très mauvaise idée.
Mais quelle idiote, je ne dois pas réfléchir sur trouver un code mais faire ce que je connais un peu, l’électronique que j’avais fait en première et deuxième années à la faculté allaient m’être bien utile maintenant, je me souviens avoir détesté ces modules universitaires mais je les avais quand même bien bossés pour valider avec excellence mes années de faculté. Qui aurait crus que cela me servirait un jour à quelque chose, comme quoi dans la vie tous sers même les matières que l’on déteste. Je pris ma pince à prélèvement et la serra fermement afin dans faire un tournevis improvisé. A l’aide de ce tournevis, je dévissais les quatre boulons qui entouraient l’interface de commande. Puis à l’aide de mon couteau, je retirais la plaque protectrice. Après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun système inconnu comme un détonateur ou un module de communication type alarme, je regardais à quel nombre les fils étaient reliés, seul trois nombres avaient ces fils relier à l’interface de commande de l’ouverture de la porte. J’enlevais tous les autres touches du pavé pour me concentrer que sur ces trois-là. N’ayant plus aucune chance que la serrure explose ou autres et le nombre de possibilité étant maintenant inférieur à trente, je décidais de les tester toutes.

La porte s’ouvrit finalement mais pas s’en nous causer un très léger souci de la roche qui était sur notre tête trembla et nous risquâmes de nous faire écraser. Cependant le Sergent avait bondi comme un renard et m’avait plaqué au mur. Je sentais son souffle dans mes cheveux et notre proximité physique n’était pas pour me déplaire, être planté contre le mur par un mâle dominant, qui plus est, qui vient de nous sauver la vie, me fit devenir écarlate et mon cœur se mit à battre la chamade. Mais zut à quoi, je pense à la fin, ce n’est pas le moment ressaisit toi ma cocotte. Je le poussais et lui susurra un merci avant de continuer la marche. Nous étions maintenant dans un couloir ni large ni étroit qui montait en une légère pente. Je passai devant car je fus la plus rapide à me mettre en route et nous marchions sur quelques centaines de mètres sur le chemin. Arrivé à un palier, je repris ma respiration pendant quelques instants permettant au Sergent de rattraper les quelques centimètres qui nous séparait. C’est donc en proximité très proche avec lui que je continuai mon ascension. C’était sans compter qu’il y avait des escaliers. Je me pris les pieds dedans, ne les ayant pas vu, et je chus, entrainant avec moi le Sergent qui tenta de me rattraper. Je finis allongée sur son torse musclé sans que je n’aie vraiment compris ce qui m’était arrivée, nous nous regardâmes un long moment tous deux dans les yeux. Quand soudain un grésillement se fit entendre. C’était la radio du Sergent qui remarchait et Clyne nous contacta. Sa voix se mis à résonner dans le couloir.

« Ici Clyne, Sergent vous me recevez. Le Jumper a pu se poser pas loin de moi, il a avec lui le matériel mais il ne peut pas descendre pour me mettre dans le brancard aérien. L’équipe de secours s’est posé là où on était posé avant car la zone est peut praticable pour les Jumpers, ils sont en chemin d’ici vingt minutes, ils seront là et me sortiront de là. Sergent vous êtes où ? Vous me recevez ? La connexion a été coupé un sacré bout de temps. Sergent ?

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Matt Eversman
Caporal
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Ven 17 Juin - 22:22

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




McGyver continuait de dérouler sa belle mécanique s’attaquant désormais à l’interface. En même temps, si elle n’était pas là, lui aurait déjà commencé à tenter des combinaisons au hasard avant de finalement rebrousser chemin. Il faudrait un jour qu’il prenne quelques cours pour pouvoir faire face à ce genre de situations. Il n’était pas une tête mais plutôt des bras et des jambes. Lui, on lui demandé d’endurer la situation et de ramener les autres en vie, pas de réfléchir. Le clic délivreur se fit entendre suivi aussitôt par l’ouverture de la porte. Il n’en fallut pas davantage pour qu’Eversman ne s’avance entrainant Challita dans son sillage.

Les gestes avaient été rapides, beaucoup plus que l’esprit et il finit par réaliser leur proximité physique soudaine et intense.

« Désolé… »

Maladroitement, le jeune homme détourna la tête avant de s’écarter d’un petit pas pour lui laisser un peu d’espace. Le rouge lui était monté aux joues, heureusement pour lui qu’ils étaient dans la pénombre. Essayant de se concentrer sur les suites de leur aventure plutôt que sur les formes ressenties, il remua la tête pour essayer de reprendre ses esprits. C’était parti pour un couloir en pente douce. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela les mènerait jusqu’à la surface. Challita menait le binôme, un peu devant lui, à croire qu’elle prenait son rôle de leader à cœur ou bien que le venin injecté lui dédoublait ses forces. La bleue partit à la renverse, d’une main il tenta de la rattraper mais il ne parvint pas à réussir le geste juste à la suivre au sol.

Sans trop ben comprendre comment ils en étaient arrivés là, il se retrouva au sol avec Challita sur lui. Il pouvait ressentir ses formes contre les siennes. Deuxième fois que les deux étaient très proches et cela en quelques minutes. Il croisa le regard de cette dernière. Situation bien étrange et au combien délicate. La lampe qu’il tenait toujours dans la main droite semblait avoir rendu l’âme empêchant Challita de se rendre compte du rouge qui lui était monté aux joues. De toute manière avec toutes les émotions, son visage comportait les traces des efforts de l’après-midi.

« Heu… »

Son début de réponse fut coupé par l’activition de la radio. Il l’avait presque oublié celle-là tant elle n’avait pas eu d’utilité. Tiens Clyne. Il l’avait presque oublié aussi celui-là. Tout en guettant une réaction de Challita, il activa sa radio afin de pouvoir transmettre à son tour s’exprimant d’une voix plutôt lente, chose peu habituelle chez lui.

// Ici Eversman. On a peut-être trouvé une autre sortie. Je confirme ça… d’ici quelques minutes. //

Nouvelle pression sur l’appareil radio afin de le couper. Il devait désormais s’occuper d’autre chose : il était toujours au sol avec Challita allongé sur lui. Il ne savait pas trop quoi en penser mais ne pouvait pas rester comme ça.

« Euh… Challita. Faudrait se relever non ? Pas que ça me dérange de… mais euh… On devrait peut être se relever qaand même...»

La gène était palpable. Il ne savait pas trop comment s’y prendre mais nul doute que la situation ne le laissait pas indifférent. De nouveau sur pieds, il donna quelques coups de main sur ses vêtements pour retirer les traces de terre. Il se rendit aussi compte de l’état de la lampe. Elle semblait avoir rendu l’âme et ne lui était plus d’aucune utilité. Il la tendit par conséquent à al scientifique qui parviendrait peut être à accomplir un autre miracle. Pour éviter de se lancer dans la montée de marches à l’aveuglette, il sortit de son gilet tactique un cyalume. Bon ce dernier dégageait déjà de la lumière verte, il avait certainement été craqué lors d’un choc mais bon c’était mieux que rien. Eversman remarqua l’état déplorable de la main de Challita, pas mal de sang. Ils valaient mieux ne pas tarder pour se remettre en route.

Le bâtonnet fluorescent en main, il pouvait prendre la direction de la sortie ou du moins ce qu’il espérait être la sortie. Le couloir continuait de monter, il ne semblait pas avoir de fin. C’était dingue que personne n’ait jamais remarqué cette construction. D’ailleurs à quoi pouvait-elle servir ? De pièces de stockage ? Il n’y avait pas beaucoup d’informations quant à sa fonction. Une dernière porte finit par leur bloquer la route ou plutôt une espace de trappe au-dessus de leur tête ce qui n’allait pas faciliter l’extraction. Tourner le dispositif d’ouverture fut une vraie galère, ce dernier n’ayant certainement plus servi depuis longtemps et ils eurent besoin de toutes leurs forces conjuguées pour y parvenir. L’air frais leur parvint, ils y étaient presque. Après un dernier effort destiné à repousser la porte vers l’extérieur, ils purent rejoindre l’extérieur et surprise ils étaient situés au milieu d’un espace boisé. De combien de kilomètres s’étaient-ils éloignés ? Il n’en avait aucune idée et activa aussitôt sa radio.

// Ici Eversman. On est à l’extérieur. Localisez nous et venez nous chercher. Challita est blessé. //

Pour qu’ils viennent les chercher, il fallait encore qu’ils puissent se poser et cela demandait de trouver un espace dégagé de végétation. La main passa sur le visage éprouvé du Ranger avant qu’il reprenne ses esprits avant de s’intéresser à sa compagne de galère. Il n'osa pas croiser son regard.

« Allez on y est presque, Indiana… On se trouve un coin tranquille et on se prend deux jours de congés. »








@ pyphi(lia)

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Dim 26 Juin - 16:55

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Le sergent pris l’appel de la radio qui venait de s’activer, nous devions être remonté sur le canaux du blessé et nous devions ne plus générer d’interférence par le message avait été entendu nettement et sans coupure dans la discussion. Le pilote avait pu atterrir sans difficulté dans la zone que je lui avais indiquée et j’étais soulagé qu’ils aillent tous bien. Nous devions prévenir les autres une fois que nous aurions trouvé la sortie et décrire alors notre position. C’est quand la connexion fut arrêtée par le sergent que je constatai et lui aussi que j’étais toujours sur lui.

Je me mis à piquer un fard et me releva précipitamment en faisant attention à ma tête car le passage certes non étroit, était tout de même assez bas à certains endroits. Je vérifiais que je ne m’étais rien cassée pendant la chute et constata que mon pantalon était fichu deux belles éraflures parsemait mes genoux et le tissu avait été déchiré et usé à cet emplacement. Il n’y avait pas que mes genoux qui avait été salement amoché pendant la chute la lampe torche avait elle aussi subit des dommages considérables, la protection en plastique était en mile morceau et les lampes leds avaient été écrasés des débris de matériaux plastiques et de verre jonchaient le sol. La lampe était devenue inutilisable, à moins de trouver des pièces de rechange ce qui n’était pas possible vous vous en doutez bien, la lampe ne pouvait plus fonctionner, nous allions donc devoir continuer le chemin à l’aveuglette. Je posais la lampe au sol et vis pendant cette action que le sergent avait lui allumer un cyalume de lumière verte, très bonne idée et cela nous évitera de faire le reste du chemin dans le noir. Je devrais penser à prendre cela avec moi la prochaine fois, ça va vraiment nous sauver la peau pour ce coup-là.

Il prit alors les devants et passa devant moi avec son bâtonnet fluorescent. Nous pûmes donc continuer vers la sortie, sortie qui me sembla hyper loin peut-être à casse des forces qui m’abandonnait peu à peu, nous n’avancions peut-être pas vite et l’on ne sent rendait pas compte. Mes genoux blessés ralentissaient surement notre progression mais nous parvînmes tous de même à la fin du chemin. Une trappe métallique avec ouverture manuelle était au-dessus de nos têtes, j’espérai juste qu’il n’y ait pas trop de terre dessus car quand on allait l’ouvrir ce n’allait pas être une mince affaire. Nous nous sommes mis à deux pour tourner le dispositif d’ouverture qui était particulièrement bien rouillé. Puis nous poussâmes de toutes nos forces sur le dispositif pour que la terre qui est dessus s’enlève. Heureusement pour nous, il n’y avait presque pas de terre sur la porte et nous pûmes sans trop de difficulté ni d’éboulement de terre l’ouvrir. Nous nous dépêchâmes de remonter à la surface. Il passa devant moi étant plus grand et après un peu de difficulté à monter à la force de ces bras pour rejoindre la surface, il me prit les poignets pour que je suis montée et pour éviter de toucher à ma main blessée. Puis comme convenu un peu plus tôt, il contacta le conducteur du Jumper et lui dit que nous étions enfin sorties et que l’équipe de soutien d’Atlantis devait venir nous chercher après nous avoir géo localisée. Je souris en moins même quand il dit que j’étais la seule blessée, les hommes et leurs fiertés, sa main n’était pas jolie non plus, nous étions couverts de poussière et d’égratignures et par-dessus tous nous étions également extrêmement affaiblis et fatigué.

A ma grande surprise, nous n’étions plus dans la plaine mais dans un très joli espace boisé avec des arbres très anciens et ayant des cimes très hautes, leurs troncs étaient semblables à ceux de nos sapins communs mais les feuilles ressemblaient davantage à celle des érables. Le sol était couvert de petites fleurs mauves qui sentaient extrêmement bons et qui recouvraient une belle partie de l’endroit où l’on était. Puis il m’encouragea à essayer de sortir de la forêt et me promis deux jours de congés dans un endroit tranquille. C’était à peu près sûre que l’on aurait droit à deux jours de repos forcés, cependant le coin calme serait l’infirmerie mais bon c’était toujours mieux que rien et l’on devait continuer. Je trouvais une baquette de bois assez solide et assez longue prêt d’un arbre et commença à avancer derrière lui. Nous étions tellement fatigués qui nous marchions, pas à pas difficilement, je lui avais indiquer de prendre la direction de l’Est avant de redescendre vers notre position de départ car si nous repartions sur nos pas nous allions tombés sur le sol de la deuxième cavité qui s’aiderait sous notre poids il fait donc la contourner par la forêt.

Alors nous nous enfantions un peu plus en terrain inexplorée quand soudain un bruit attira notre attention, je sortis machinalement mon couteau et regarda le Sergent.



 

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Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : Mission d'exploration 3301 du continent dans un but scientifique et humain [Terminé] 1563542370-mattou-banner
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√ Date de naissance : 22/01/1990
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Mer 29 Juin - 18:03

Matt Eversman

Mission d'exploration 3301




Direction l’est. La boussole étant entre les mains de Challita, le Ranger attendit qu’elle lui désigne la direction pour pouvoir se mettre en route. Ouch ça piquait dans les mollets, signe d’un certain état de fatigue. Eversman possédait pourtant une bonne endurance, nécessaire pour participer à des missions d’exploration longue mais là… Ils avaient été plutôt bien servis côté problèmes et pouvaient même être fiers d’eux d’être parvenus à s’en sortir sans trop de mal. Le résultat aurait pu être bien pire. Il aurait suffi d’une mauvaise chute, d’un mauvais appui…. Mais tout n’était pas encore fini.

Un sinistre craquement se fit entendre quelques mètres devant eux focalisant l’attention des deux. Le 9mm fut délogé du holster à la cuisse. Les doigts se resserrèrent nerveusement autour de la crosse, l’autre main se posa sur le canon pour assurer la stabilité maximale du tir. Immobile, il scrutait attentivement l’environnement à la recherche de la source. Rien ne fut repéré et il n’y eut plus de bruit. Après un dernier contrôle visuel, la main guache quitta l’arme pour faire signe à la scientifique de se rapprocher de sa position. Toujours rien…

Ce fut le moment choisi par la radio pour s’activer et délivrer le message du pilote. Nerveusement le Ranger appuya sur celle-ci afin de la faire taire et ne pas réveiller la bête endormie. Enfin si elle existait. De nouveaux craquements se firent entendre. Plus proches, plus nombreux. Nerveux, le Sergent jetait des regards en tout sens pour essayer de repérer quelque chose. En entendant l’oreille, on pouvait pourtant entendre d’autres craquements, surement le déplacement de la bête. Immobiles, ils devenaient une cible statique et donc facile. Il fallait se remettre en route, maintenant.

« A mon top, on court le plus vite possible vers l’est… »

La fin du murmure déclencha le début du compte à rebours. Le zéro atteint, les deux se mirent à courir le plus rapidement possible dans la direction indiquée précédemment. Les craquements reprirent de plus belle. Il n’y avait plus de doutes à avoir, la bête était désormais derrière eux. La fatigue accumulée engendrait une baisse de la lucidité et l’environnement ne leur facilitait pas la tâche. Il fallait esquiver les lianes, les trous au sol. Un mauvais appui et l’entorse ne serait pas loin. Pas question pour autant de ralentir l’allure. Challita semblait faiblir, l’état de son bras ne lui permettant plus de tenir la cadence. Le Ranger la laissa passer afin de pouvoir assurer sa sécurité à l’arrière et surtout pouvoir la pousser, lui imposant de maintenir cette cadence rapide.

La clairière était atteinte. Le jumper était à vue. Cela signifiait la fin de la course-poursuite et instinctivement les deux ralentirent l’allure de leurs enjambées. Ils n’auraient pas dû… Quelque chose de dur percuta Eversman au niveau de la cuisse, le déstabilisant avant de lui faire effectuer un vol plané. Challita subit le même traitement. Des coups de feu se firent entendre, le pilote ouvrant le feu sur la créature qui continua son trajet sur quelques mètres avant de s’éteindre sous les balles. IL fallut une bonne minute au Sergent pour comprendre ce qui fichait, allongé au milieu de la végétation avec une douleur lancinante provenant de son postérieur. Bordel cette mission était censé être une simple récolte de prélevvements… Challita semblait avoir autant de mal que lui à s’en remettre. Elle parut quand même dans son champ de vision, le pilote étiat là aussi. Ce dernier l’aida à se remettre sur pieds. Sur le chemin du jumper, Eversman ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil au sanglier mutant qui les avait percuté remarquant que ce dernier avait des bouts de tissu au bout dee ses cornes. Machinalement sa main partit vérifier que la zone sensible n’en avait pas lfait es frais. Oh si. Un juron s’échappa de ses lèvres se rendant compte du ridicule de la situation s’empressant de cacher la zone de sa main.

« Non mais vous n’auriez pas pu me le dire, Challita… Plutôt que d’admirer la vue… »

Un sourire malicieux s’afficha sur les lèvres du Ranger avant de pénétrer à l’intérieur du vaisseau. Clyne n’était pas là, récupéré par un premier vaisseau d’urgence médicale. Eversman s’imposa sur l’une des banquettes arrière s’allongeant de tout son long sur celle-ci.

« Vous me réveillez uniquement une fois sur Atlantis… »

S’il fermait les yeux, nul doute qu’il dormirait dans les prochaines minutes mais c’était sans compter sur la blessure de la scientifique. Sa fesse rougie attendrait, pas l’état désastreux de sa main. Le pilote était en train de s’occuper d’elle grâce au nécessaire dont disposait le vaisseau. Après un long soupir, le Ranger quitta sa position confortable pour leur venir en tête.

« Ramène-nous sur Atlantis au plus vite. Je m’en occupe… »

Le temps comptait, il fallait la ramener au plus vite sur Atlantis pour des soins appropriés. Bon il était loin d’être le meilleur soignant mais avec les instructions d’Indiana Jones, il devait pouvoir se débrouiller…









@ pyphi(lia)

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Mar 5 Juil - 17:22

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Le bruit qui avait attiré notre attention, était un craquement bien sinistre situé un peu plus loin. Notre réaction fut immédiate, je sortis mon couteau de ma ceinture, sous mon t-shirt, quant au le Sergent, il dégagea le 9 mm de sa cuisse et le pointa vers la source du bruit. Le silence se fut plus oppriment pour nous, nous retînmes notre respiration afin que même notre souffle ne trahisse pas notre position. D’un petit geste de la main, le Sergent me demandait de me rapprocher de lui pour qu’il puisse assurer davantage ma protection. C’est ce que je fis, en prenant bien soin de là, où je m’étais les pieds afin de ne pas marcher sur une brindille et de ne pas signaler notre position à la bête ou autres.

Cependant, ce n’est pas mes pas que l’on entendit mais le bruit de la radio qui s’activait afin de transmettre un message au Sergent. La radio n’eut pas le temps de créer beaucoup de bruit car elle était déjà arrêtée quelques secondes après, néanmoins la bête bougea davantage. Nous pûmes entendre des braquements qui s’approchaient, de plus en plus, de l’endroit dans laquelle nous étions figés. Notre emplacement avait été compromise et il fallait donc décamper de la rapidement. Nous n’étions pas en sureté et la zone était relativement bien dégagé. Nous ferions alors des cibles statiques de choix pour la créature.

Nous nous mettons donc à courir le plus vite possible malgré mes genoux blessés, je couru bien plus vite que je ne le pensais possible dans mon état. En plus de mon handicap momentané, la végétation n’était pas très sympathique avec nous, alors que je courrais, je me suis pris les cheveux dans une branche et perdis une bonne touffe de ceux-ci. Nous manquâmes à plusieurs reprises de nous tordre la cheville dans des trous au sol, les lianes et ronces n’étaient également pas nos amis. Je n’arrivais plus à le suivre et je commençais à voir double, triple peut être que sais-je. Les arbres avaient maintenant des contours flous et j’évaluais très mal les distances. J’avais l’impression que le sergent était loin, très loin devant moi, tout petit. Je desserrai un peu plus le garrot, je n’avais pas le choix, je devais continuer, nous y étions presque. Soit le Sergent fatiguait et se retrouva derrière moi ayant trop ralentie, soit il l’avait fait exprès. Dans tous les cas, je n’étais plus en état de réfléchir correctement et je tentais de maintenir péniblement l’allure. A chaque fois que je ralentissais, j’entendais des encouragements de la part du Sergent afin de continuer.

Enfin la clairière était atteinte et notre ticket pour Atlantis était avancée, nous étions sauvés, enfin presque si le venin était venimeux, je mourrais une fois de retour sur Atlantis, s’il ne l’était pas, j’aurais quand même droit à un bon passage à l’infirmerie. Pour ne rien, rajouter à ma chance et à cette mission catastrophique, je fus projetée au loin par une chose, qui me percuta en pleins dans les genoux, je poussais un cri de douleur avant de faire un sacré vol plané en arrière. Le choc se répercuta dans toute ma cage thoracique, me privant momentanément de souffle. Sans suivis, une rafale de tir qui ne nous visait pas, déjà un bon point. La douleur dans mes genoux était lancinante et ma vision de plus en plus trouble. J’étais vraiment à bout de force et ma vision n’était plus qu’un voile brumeux. Cependant, je souris quand même à la boutade de Sergent, pendant que le pilote tentait de me remettre debout. Mais mes genoux ne soutenaient plus mon corps, le pilote me pris donc dans ces bras pour me ramener dans le cockpit. Il m’allongea dans le vaisseau et je sombrais dans l’inconscience rassurée d’être enfin en sécurité. La dernière chose que je pensai avant de sombrer fut que je ne savais même pas le prénom de celui avec qui, j’avais partagé cette mission extraordinairement surprenante. Je pense que la prochaine fois que je demanderais aux militaires de confirmer que la zone est sans danger et que je peux y aller récupérer des échantillons, je serais plus exigeante dans leurs assurances.





 

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