L'Antre du Loup Solitaire [PV Kara]

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Mer 15 Mar - 22:44

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos


3 semaines après : Les lois de l'emmerdement maximum



"Docteur Grayson ?! On va au mess, vous venez avec nous ?"

"Non merci, Pierce. J'ai du travail".

"Vous devriez faire une pause et manger un morceau, ça vous fera du bien".

Je gardai le silence quelques seconde, pesant le pour et le contre au sujet des paroles de Pierce. Bien sûr qu'il avait raison. L'après midi était déjà entamé, je n'avais pratiquement rien mangé au petit déjeuner, et mon estomac affamé commençait à se manifester. Pourtant, je préférais rester là, dans mon laboratoire, loin de tout le monde. Mon moral allait mieux depuis quelques jours, et je redevenais peu à peu le Gabriel que les habitants de la cité connaissaient depuis mon arrivée ici. Finis la colère et la dépression, même si elles me donnaient rendez vous pour l'année prochaine. Je reprenais tranquillement mon train train quotidien, plongé dans ma solitude tant aimée, bien que de temps en temps, je retrouvais la compagnie de quelques amis avec qui je me changeais les idées. Mais aujourd'hui, je n'en avais pas envie. Je voulais me consacrer à mon travail comme toujours. Après quelques instants de réflexion, je me tournai vers Pierce qui se trouvait dans l'encadrement de la porte de mon laboratoire, attendant une réaction de ma part.

"Je finis ce que j'ai à faire, et je vous rejoindrais peut être plus tard".

"Comme vous voulez Grayson".

Sur ces mots, Pierce disparut de mon champs de vision, pas très convaincu par mes paroles, et me laissa seul dans mon espace de travail. Il était vrai que j'avais du boulot, il y avait des priorités. Et les pauses n'en faisaient pas partie, ce n'était qu'une perte de temps selon moi. Tant que je n'étais pas fatigué, tout allait bien. Cela faisait trois semaines que le laboratoire ancien venait d'être découvert, celui dans lequel j'avais failli mourir avec Kara. Je ne vous raconte pas la prise de bec que j'avais eu avec Hensel à ma sortie de l'infirmerie. Le pauvre devait s'être fait dessus pendant tout le temps où je l'avais engueulé. Et comme pour rajouter une couche dessus, McKay lui même avait eu vent de ce qui s'était passé, et avait également passé ses nerfs sur le pauvre scientifique. Au moins, Hensel se souviendrait de cette journée, et peut être qu'il réfléchirait à deux fois avant de faire une connerie. L'important me direz vous était que j'étais en vie aujourd'hui. Ainsi que la jeune femme qui m'avait collé jusqu'aux portes de la mort dans cette salle.

Depuis qu'elle m'avait embrassé sur la joue pour me remercier de ce que j'avais fait, un geste qui m'avait très surpris et mis aussi très mal à l'aise ce jour là, devant l'entrée de l'infirmerie, je n'avais pas revu cette Pégasienne. Cependant, après une bonne semaine, je m'étais mis à chercher un peu d'information à son sujet. Je n'appris pas grand chose de nouveau, le principal, je le savais déjà. Toutefois, j'étais visiblement la seule personne à être au courant pour cette histoire de puce mortelle. Kara ne devait pas crier ce détail sur tous les toits, et ce n'était pas moi qui allait en parler à tout le monde. Je n'étais pas une commère, je savais parfaitement garder un secret. Sauf quand je n'étais plus moi même bien sûr. Depuis quelques jours, et grâce à l'échantillon de sang de la jeune femme que j'avais ramené au laboratoire, j'avais commencé à faire quelques recherches. Certes, cette femme était une véritable peste à mes yeux, et elle devait très certainement me détester après ce qui était arrivé. Quant à moi, je m'en fichais un peu d'elle. Elle m'exaspérait, mais c'était tout. Cependant, son histoire de maladie mortelle m'intéressait au plus haut point. Et maintenant que j'allais mieux, je pouvais m'y consacrer.

Après quelques jours à travailler sur l'échantillon, j'étais arrivé à la conclusion que cette maladie était semblable à quelque chose de connu sur Terre, mais avec quelques différences. Comme si la souche était identique, mais avant d'avoir connu plusieurs mutations. Une bonne nouvelle quand même, car je n'étais pas plongé dans un total inconnu, j'allais pouvoir travailler sur des bases que je connaissais, même s'il faudrait encore beaucoup de temps avant de pouvoir aider la jeune femme. Debout devant le caisson réfrigéré, je regardai le tube contenant le sang de Kara dans ma main, avant de le ranger dans le caisson, à l'abri pour ne pas le dénaturer. Je rangeai le dossier que j'avais commencé à faire, où était écrit dessus le nom de "Kara Aiolos", dans un tiroir de mon bureau où personne n'aurait l'idée d'aller chercher. Cela ne regardait personne d'autre qu'elle et moi. Puis, je poursuivis le travail que je faisais, à savoir analyser des échantillons provenant d'une nouvelle planète explorée récemment.

J'ignorais combien de temps passait. Cinq minutes ? Dix ? Plus que ça ? Aucune idée. La seule chose que je savais, c'était qu'aucun scientifique n'était encore revenu. J'étais seul, et j'adorais ça. Cela me fit un bien fou. Me levant seulement pour aller chercher une tasse de café bien chaud, je retournai m'asseoir et replongeai mon intention dans le microscope présent devant moi. A ce moment là, quelqu'un frappa à la porte. Je répondis sans même lever les yeux de mon travail.


"Entrez !"

Je pris quelques notes sur le bloc posé à côté du microscope, quand enfin, je me décidais à me tourner pour voir mon invité. J'étais sûr qu'il s'agissait d'un de mes collègues, qui d'autre serait venu me voir ? Quelle ne fut pas ma surprise en voyant que l'invité en question ne portait pas du tout de blouse de scientifique, mais qu'il s'agissait tout simplement de Kara. Elle, ici ? Mais que faisait-elle là ? Ah oui, sa puce. Elle venait probablement à la pêche aux informations, quelle question. D'un ton neutre mais également distant, ce qui me caractérisait généralement, je l'accueillis tout en restant assis sur ma chaise.

"Tiens, Princesse. C'est drôle, je pensais à vous toute à l'heure. Qu'est ce que vous venez faire ici, dans mon labo ?"

by Epilucial



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Jeu 16 Mar - 13:56

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Après tous ces évènements plutôt mauvais, Kara avait décidé de rentrer un peu sur sa planète. Même à son âge parfois elle avait encore besoin d'être avec ses parents pour trouver du réconfort. De plus elle avait aussi beaucoup de travail à faire là bas. La diplomate devait faire un rapport détaillé à son Roi de ce qu'elle avait fait sur Atlantis. Là c'était un point assez épineux pour elle. Elle n'avait pas été mise à l'écart sur la cité, elle avait rencontré des connards mais aussi des gens très bien et elle ne voulait pas avoir le rôle de l'agent double. Surtout après ce qu'elle avait appris sur sa puce.

La brune était face à un dilemme éthique et elle détestait ça. Si seulement son agresseur ne s'était pas suicidé, tout aurait été beaucoup plus simple. Mais là elle ne pouvait pas parler de sa mésaventure à son gouvernement car ils exigeraient un dédommagement voir pire. Kara ne voulait pas déclencher une guerre alors que la personne en cause était déjà morte. La diplomate décida donc de minimiser ce qui s'était passé. Son oncle goba le mensonge et Kara sortit de leur entrevue en étant soulagée. Mais le principal problème existait encore...sa puce, enfin toutes les puces de son monde.

Elle avait gardé des amis dans l'armée du temps de son mariage, elle était allée les voir et ce qu'elle apprit lui glaça le sang. Ils étaient souvent envoyés pour officiellement mater une révolte mais en fait ils ne faisaient que récupérer les corps et les détruire le plus vite possible. Leur version était que le gouvernement testait des armes chimiques. Kara ne voulu pas en savoir plus, elle passa encore un jour ou deux avec ses parents et rentra sur Atlantis pour continuer sa mission.

Elle revenait sur la cité avec de nouveaux contrats à voir pour faire ratifier et en preuve de bonne volonté des résultats de recherche sur les armes chimiques, sur la galaxie de Pégase et d'autres trucs qu'elle ne comprenait pas mais ce n'était pas son rôle de comprendre. 3 semaines s'étaient passées depuis l'incident dans le laboratoire ancien. Elle n'avait pas revu Gabriel depuis et ça ne lui manquait pas. Il les avaient sortis de ce mauvais pas, et pour ca elle lui en était reconnaissante mais pas du tout pour sa mauvaise humeur.

Là elle n'avait pas le choix que d'aller le voir, il avait dit qu'il allait l'aider donc peut être avait il commencer ses recherches avec le sang qu'il lui avait pris. Et elle devait aussi lui dire ce qu'elle avait appris sur place pour l'aider dans ses recherches. Kara s'était renseignée et cette fois il était dans son laboratoire. Cette fois personne ne lui dit "bon courage" finalement elle trouva ça plus louche que de lui dire de faire attention. Kara était habillée simplement , des genres de baskets, un jean, un débardeur blanc avec une chemine noire par dessus. Encore une fois on ne pouvait pas dire qu'elle était habillé pour affronter le blizzard. Elle tapa à la porte et entendit la voix du Docteur Grayson lui dire d'entrer. Comme à son habitude il prit son temps pour se tourner et voir qui était entré. Le surnom de Princesse ne la gênait pas du tout, en plus elle aimait bien mais n'allait pas le lui dire sinon il allait trouver un truc méchant.

-Je m'ennuyais et j'avais un peu chaud, donc je me disais que vous voir pourrait me distraire, et puis ça fait longtemps que j'ai pas manqué mourir...

Kara réalisa que sa phrase pouvait peut être contenir un sous entendu et rougit un peu car ce n'était pas du tout le but. Mais elle n'avait pas réussit à sortir un sous entendu sur leur mésaventure de la dernière fois. Parfois son cerveau ne fonctionnait pas comme elle voulait et pouvait dire des choses un peu bizarres. Kara espérait juste que Gabriel ne pense pas qu'elle était sérieuse. Elle décida donc de dire le but réel de sa visite histoire de faire vite oublier ce dérapage.

-Je suis venue voir si vous aviez eu le temps de travailler un peu sur ma puce ou pas? J'ai appris quelques infos.

La diplomate regarda autour d'elle, un laboratoire bien différent de celui de la dernière fois. Là normalement ils n'allaient pas se retrouver prisonnier pour une erreur humaine. Par contre elle n'était pas très à l'aise dans ce genres d'endroits.

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Ven 17 Mar - 1:51

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

Kara ne semblait pas prêter attention ou s'insurger au surnom de Princesse que je continuais à lui donner depuis notre dernière rencontre. Tant mieux, parce que j'aimais bien l'appeler ainsi. Après tout, n'appartenait-elle pas à la noblesse sur sa planète ? A la différence entre la dernière fois et aujourd'hui, c'était que dans le laboratoire ancien, vu mon état colérique et ma mauvaise humeur, j'avais sorti ce surnom pour me moquer de la jeune femme et de son rang. Alors qu'aujourd'hui, je l'utilisais de façon positive, presque affective, seulement parce que j'aimais bien l'appeler ainsi, c'était même sorti tout seul sans y penser. En aucun cas pour continuer à me moquer. Et heureusement pour moi, la Pégasienne ne m'incendia pas.

Quand Kara répondit à ma question concernant sa présence dans mon antre, celle ci rougit légèrement à ses paroles. Avais-je bien entendu ? Elle s'ennuyait et voulait me voir pour se distraire ? Si j'avais l'esprit mal tourné tout en faisant l'impasse sur le fait qu'elle n'avait pas côtoyer la mort depuis un moment, j'aurais pensé à toute autre chose. Mais heureusement pour mon interlocutrice, je n'étais pas dans cet état. Aussi, je ne fis aucune remarque à ce sujet, et je continuai de garder un air neutre, ne laissant rien transparaître sur mon visage. Kara prit rapidement la parole comme pour ne plus penser à ce qu'elle venait de dire. Cependant, en la voyant rougir de la sorte, je ne pus m'empêcher de la taquiner à nouveau. A la différence par rapport à la dernière fois, c'était que cette fois ci, je ne cherchais pas la bagarre. Juste à l'embêter gentillement. Ce qui se voyait dans mon attitude plus détendue.


"Vous devriez arrêter de rougir, vous en devenez presque charmante. Et on pourrait croire que vous avez certaines idées en tête pas très catholiques".

Bien sûr, c'était un mensonge. Même sans cette teinte écarlate sur ses joues, je trouvais Kara réellement charmante. Mais ce détail, je n'allais certainement pas le lui dire. Et puis, c'était juste une pique. Je me levai de ma chaise, marchant d'un bout à l'autre de mon laboratoire pour prendre, déplacer, ranger plusieurs dossiers et feuilles qui traînaient un peu partout. Beaucoup disaient que mon lieu de travail était un vrai bordel désorganisé. Mais moi, je m'y retrouvais, même si tout était sans dessus dessous. On trouvait de tout entrain de traîner par ci par là sur les tables, des dossiers, du matériel, des instruments, des ordinateurs, des stylos, etc. Quoi, j'étais un mec après tout. Vous en connaissez beaucoup qui sont des professionnels du rangement ? Je n'entrais pas du tout dans cette catégorie.

"Ne faites pas attention au bazar, je n'aime pas le rangement".

Tout en continuant ma tâche, je réfléchis aux dernières paroles de Kara. La jeune femme était venue aux nouvelles concernant sa puce, et visiblement, elle avait appris des choses de son côté. J'ignorais qu'elle était retournée sur sa planète après notre mésaventure, et personnellement, je m'en fichais royalement. Je n'étais pas là pour savoir si Miss Plein aux As était entrain de couler un bronze sur ses chiottes en or, ou alors dans une autre mésaventure à risquer sa vie, ou encore entrain de faire bronzette sur un transat. Elle était grande, je n'étais pas son père, je n'allais donc pas m'intéresser à sa vie. Pour moi, il n'y avait que sa puce qui me passionnait. Et rien d'autre.

"J'ai un peu travaillé sur votre échantillon de sang, j'ai trouvé quelques petites choses intéressantes. Notamment une base concernant le virus qui se trouve dans votre organisme. Oui, il s'agit bien d'un virus, il ressemble un peu à quelque chose présent sur ma planète. J'ai un début de piste pour bosser dessus, mais ça prendre du temps pour avancer".

Tout en parlant, je sortis le dossier concernant Kara du tiroir de mon bureau, avant de le poser dessus et de l'ouvrir.

"Des informations ? Quel genre d'informations ?"

A regarder Kara, celle-ci ne semblait pas à l'aise dans le laboratoire. Pour quelle raison ? N'aimait-elle pas se trouver dans un lieu scientifique ? Ou peut être s'agissait-il de ma présence, tout simplement, vu ce qui s'était passé la dernière fois ? Dans les deux cas, je ne pouvais rien faire pour elle. Si elle voulait de l'aide, elle allait devoir apprécier cet endroit et ma présence. Sinon, elle connaissait la sortie. Et je n'allais pas m'excuser pour la dernière fois. Cependant, j'eus un geste sympathique pour elle, quoi que pour moi, il était juste naturel. Déplaçant une pile de dossiers posés sur une chaise en menaçant de s'écrouler comme le ferait la tour de Pise, je pris la dite chaise et la déplaçai jusqu'à mon bureau pour que la Pégasienne s'y installe si elle le souhaitait, tout en la lui désignant. Puis, je partis me chercher une nouvelle tasse de café, non sans en proposer à la jeune femme.

"Un café ?"

by Epilucial



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Dim 19 Mar - 12:13

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Kara aurait espéré que Gabriel ne relève pas son erreur de langage mais malheureusement pour elle ça ne passa pas inaperçu. Par moment elle détestait son cerveau, ce saligot pensait d'une manière qu'elle ne pouvait pas exprimer clairement par des mots. C'était assez embêtant pour une diplomate. Heureusement pour la brune ça n'arrivait que très rarement quand elle était en mission, elle était tellement concentrée que tout était clair dans sa tête. Kara sourit à la remarque du docteur, qui aurait cru que cet homme pouvait avoir de l'humour? Et un bon humour en plus.

- Vous devriez faire attention en disant des compliments vous deviendrez presque gentil. Soyez rassuré je n'ai pas ce genres de pensées à votre égard Docteur, mes mots se sont justes emmêlés.


Et hop au passage un petit mensonge qui ne faisait de mal à personne. La diplomate n'allait pas clairement dire à Gabriel qu'elle ne serait pas contre s'amuser un peu , beaucoup , avec lui. Ce n'était pas une attitude professionnelle et entres eux ça restait juste professionnel. Kara avait beaucoup de défaut mais pas celui de mélanger travail et plaisir. En diplomatie elle se devait de rester intègre et elle l'était. Bien sur elle n'allait pas refuser un diner ou une sortie si ça l'aidait à conclure un accord mais ça n'allait jamais au delà.

Kara avait bien vu le désordre mais elle n'avait rien à dire à ce sujet car de un ce n'était pas son lieu de travail et de deux, un homme ordonné? elle aurait trouvé ça louche. Donc elle ne répondit rien à sa remarque, Gabriel pouvait trouver ça bizarre mais Kara savait rester silencieuse quand elle le voulait. Elle l'écouta parler des découvertes qu'il avait fait sur sa puce avec son sang. La brune aurait pensé qu'il lui faudrait étudier la puce et non le sang mais après tout elle n'était pas une pro en sciences. Chacun son domaine.

Par contre ce qu'elle savait parfaitement c'est que si ça se voyait dans son sang c'était vraiment un très mauvaise chose. Et surtout le fait que ça soit un virus dans son cas confirmait vraiment ce qu'elle avait déjà remarqué pour les gens de son niveau. Ils ne mourraient pas de manière soudaine mais à petit feu. Par contre elle ne comprenait vraiment pas pourquoi sa puce avait ça aussi. Son oncle se réservait donc le droit de la tuer elle aussi? Là elle était perdue car il avait toujours été attentionné , protecteur envers elle du plus loin qu'elle se rappelle.

Elle remarqua que Gabriel sortait un dossier avec son nom dessus, normal après tout il devait bien avoir un endroit pour ranger ses recherches et ses conclusions quelque part. Mais ça faisait quand même un peu bizarre à la diplomate de voir ça. Elle prit la chaise que lui proposait Gabriel, elle souriait car elle aurait bien voulu que sa tour de papier se casse la figure par terre.

-Je veux bien un café, merci. Donc pour que vous compreniez bien je vais vous expliquer comment est organisé mon monde.


Kara marqua une pause avant de commencer à parler. Elle laissait Gabriel servir les cafés tranquillement. Pendant ce temps elle organisait ses pensées dans sa tête.

-Mon monde est organisé en classes, je suis classe 5, qui correspond à la famille royale , aux membres du gouvernement et aux plus riches. La classe 0 est la plus pauvre, celle qui vit dans les bas fonds de la planète. Là bas sans la puce l'espérance de vie est de 60 ans pas plus. Enfin d'après mes recherches la puce n'agit pas pareil selon les classes. Par exemple pour moi elle provoque une maladie comme vous l'avez trouvé dans mon sang et de ce que j'ai pu observer. Pour les classes 0 l'effet est quasiment instantanée comme une attaque cardiaque. Kara marqua une pause. Après notre soucis dans la laboratoire des anciens, je suis retournée sur ma planète. J'ai gardé quelques amis de la période de mon mariage avec un militaire. Ils m'ont appris que les missions soit disant pour maintenir l'ordre étaient en réalité pour collecter les corps, et les détruire. Ils m'ont aussi dit qu'on ne parlait pas de dizaines de corps mais de centaines voir milliers selon les fois. Les morts sont soudaines, quelques heures tout au plus.

Kara s'arrêta de parler pour laisser le temps au docteur Grayson d'assimiler tout ce qu'elle venait de dire. Elle savait qu'il allait encore plus la juger qu'il ne le faisait déjà. Son monde était dure et impitoyable mais pour elle c'était juste la normalité c'est pour ça qu'elle était un peu perturbée par la morale des habitants de la cité. En plus elle ne s'était rendue compte que son monde était cruel que assez âgée car enfant et ado c'était le paradis. Paradis jusqu'au jour où son meilleur ami se tua -ou fut tué- sous ses yeux.

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Dim 19 Mar - 15:36

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

Je souris à la remarque de Kara, au moins elle me taquinait aussi bien que moi. Et cette fois ci, ce n'était pas pour m'étrangler. Cela changeait radicalement de notre dernière rencontre, mon attitude plus calme depuis mon moment dépressif y contribuait grandement. Par la suite, je lui expliquais le résultat des quelques recherches que j'avais fait ces derniers jours. Rien d'exceptionnel mais un début de piste. Puis, je lui proposais un café vu que j'allais en prendre un. Trois semaines avant, je ne lui aurais rien proposé du tout. Aujourd'hui, c'était différent. La jeune femme accepta, et commença à m'expliquer l'organisation sur son monde. Je fus à la fois stupéfait d'apprendre que son gouvernement était bien étrange, mais également qu'elle avait été mariée. Après tout, je ne connaissais rien sur elle, et je n'avais pas vraiment envie d'apprendre des choses personnelles à son sujet. Je tendis à la Pégasienne une tasse de café bien chaud, puis je m'installai sur ma chaise à côté d'elle tout en l'écoutant attentivement. A l'écouter, je pensai que sa planète était complètement cinglée. Mais bon, vu la Terre, je ne pouvais pas lui faire de leçon, nous avions également des gouvernements fous à lier. A la fin de ses explications, je ne pus m'empêcher de sourire tout en buvant une gorgée de café.

"Et bien Princesse, je dois admettre que votre monde ne donne pas du tout envie d'aller y vivre. Sur ma planète, ce n'est pas vraiment la même chose, mais on retrouve des similitudes à travers l'Histoire. Et même encore aujourd'hui. Mon monde est divisé en de nombreux pays, et chaque pays a son gouvernement. Et si dans certains pays, il fait bon d'y vivre, dans d'autres c'est l'horreur".

Je posai la tasse de café, et je pris le dossier de Kara, avant de reprendre mon sérieux.

"D'après ce que vous me dites, votre gouvernement vous cache beaucoup de choses. Sur ma planète, on appelle ça une dictature. Un très mauvais terme".

Je fouillai dans le dossier pour choisir plusieurs feuilles que je montrai à Kara. Puis, j'affichai sur l'ordinateur une image du virus qui se trouvait dans son organisme.

"A mon avis, je pense que tous les gens de votre planète ont le même virus, et qu'il agit de la même façon chez tout le monde. Je vais vous expliquer".

Appuyant sur quelques touches du clavier, je fis apparaître à côté de l'image du virus une seconde image représentant un autre virus, presque identique à l'autre.

"A gauche, c'est une image du virus qui se trouve dans votre sang. A droite, il s'agit d'un virus similaire qui se trouve sur ma planète. Selon moi, ils ont la même souche, mais ils sont quand même différents, comme si le votre avait subi des mutations".

Je fis une courte pause le temps de boire une nouvelle gorgée de café, avant de continuer.

"Le virus de ma planète s'infiltre dans tous les organes du corps humain, et s'y attaque en quelques jours à peine. Il est foudroyant, et provoque divers symptômes comme une nécrose des tissus, un dysfonctionnement du système nerveux et respiratoire, des hémorragies internes, et d'autres horreurs. Heureusement pour nous, ce virus a été éradiqué de ma planète, mais nous l'avons étudié pour créer un antidote au cas où il réapparaîtrait un jour. Votre virus, en revanche, diffère sur plusieurs points".

Je tendis à Kara une feuille sur laquelle j'avais noté les caractéristiques de sa maladie.

"Pour moi, il a été modifié pour devenir une arme. Je ne l'ai pas assez analysé, mais je pense qu'il provoque à peu près les mêmes symptômes. Il est partout dans votre corps, et je suppose dans celui de tous les habitants de votre monde. Il doit s'attaquer aux organes et en particulier au coeur, d'où un sentiment de crise cardiaque. Mais pour savoir avec exactitude ce qu'il fait, il faudrait pratiquer une autopsie".

Je m'arrêtai quelques secondes avant de continuer, le temps de laisser Kara digérer ces informations.

"La différence majeur entre votre virus et le mien, c'est votre puce. Je pense, et ce ne sont que des suppositions, il faudrait que j'étudie ça, que votre puce déclenche d'une façon ou d'une autre ce virus. Comme si celui dans votre organisme était au repos. Il ne vous attaquera pas sauf s'il reçoit un signal pour s'activer, et il est possible que sa virulence soit contrôlée. Ce qui expliquerait pour quelle raison les habitants de classe inférieure sur votre monde meurent rapidement. Encore une fois, ce ne sont que des suppositions, mais des recherches plus approfondies me permettraient d'étayer cette hypothèse. Ou d'en trouver une autre".

Je détaillais rapidement Kara du regard, en me demandant où se trouvait cette puce.

"Dites moi, votre puce, où est-elle située ?"

by Epilucial



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Mar 21 Mar - 13:57

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Kara écoutait attentivement Gabriel parler de la Terre, cette planète la fascinait depuis qu'elle avait vu des photos. Tout ce bleu, pour elle c'était presque pas possible. Son monde était une seule ville , pas d'océans, pas de mers. Ils n'avaient pas de pays, un seul gouvernement, un seul décideur final. Il ne faisait pas bon y vivre si vous étiez un classe 0 mais pour les classes 5 comme elle, la vie était plutôt très simple et luxueuse. Elle n'avait jamais manqué de rien. Adarlon possédait une flotte de vaisseaux et elle détestait y monter mais quand elle passait outre son aversion pour ces engins elle avait découvert d'autres planètes plus agréables que la sienne. Certes moins avancées technologiquement mais très belle.

-Tout les mondes ont leurs points négatifs et positifs...le mien a beaucoup de négatif je vous l'accorde.

Quand le docteur Grayson aborda la question de son gouvernement, Kara se raidit et se mit sur la défensive. Comment pouvait il juger ça sur juste des mots? Leur gouvernement était comme ça depuis des centaines d'années, pour elle il n'y avait que ce moyen là de diriger. Elle était allée sur des planètes avec d'autres types de gouvernement mais au final elle avait remarqué la même similitude. Il y avait toujours un leader qui se détachait et qui décidait de tout. Donc au final qu'est ce que ça importait qu'il soit élu ou pas?

Kara pensait sincèrement qu'un gouvernement ne pouvait pas tout dire à son peuple. Mais dans son cas c'était différent elle était la nièce avec un rôle important pour son monde, elle aurait dû être mise au courant. Ca oui elle savait que tout le monde avait cet intru dans leur corps. Sa dernière visite chez elle lui avait confirmé ses craintes. Un ami de ses parents étaient décédés d'une longue maladie alors que cette personne avait une hygiène de vie exemplaire. Chose très difficile à avoir chez elle.

-Que mon gouvernement n'ai rien dit au peuple je trouve ça normal. Une révélation pareille pourrait tout remettre en cause. Par contre que moi on ne m'ai rien dit là ce n'est pas normal. Je suis diplomate je dois savoir comment mon monde fonctionne. Après je voudrais aussi savoir pourquoi nous avons tous ça et surtout comment c'est utilisé.

La brune prit la tasse de café gentiment offerte par Gabriel et gouta prudemment la boisson. Elle avait accepté par politesse mais ne savait pas du tout ce que c'était. Son oncle lui dirait qu'elle ne devait pas accepter si facilement des boissons par des étrangers surtout en étant diplomate de peur d'être empoissonnée. Kara aimait vivre dangereusement. Elle trempa ses lèvres dans la boisson chaude et grimaça un peu...c'était vraiment bizarre comme gout.

Gabriel commença à explique ce qu'il avait trouvé sur le virus et Kara reporta toute son attention sur lui. Plus il parlait et expliquait et plus Kara avait des questions qui lui venaient en tête. La brune regarda les images des deux virus et en effet ils se ressemblaient. Comment se pouvait il qu'un virus terrien et le sien aient la même origine? c'était vraiment du pur délire là. Elle grimaça à nouveau quand il lui expliqua les effets du virus terrien. Ben dis donc sa planète non plus n'était pas super accueillante avec des trucs pareils. La diplomate ne fut pas du tout étonné quand le docteur Grayson évoqua le fait que c'était une arme car Adarlon avait fait de la guerre bactériologique sa défense première.

Son monde avait une sorte "d'entente" avec les Wraiths mais ils cherchaient quand même un moyen de les éradiquer et ils avaient pris le créneau de la biologie pour le faire. Kara se rendit compte que Gabriel était vraiment beaucoup plus intelligent qu'elle l'avait pensé au départ et qu'elle avait eu raison de venir vers lui pour lui demander de l'aide. Mais en même temps ces déductions glaçait le sang de la jeune femme. Cette manière de tuer était froide et implacable.

-Quel nom porte le virus de votre planète? Et je dois reconnaitre que j'ai du mal à comprendre pourquoi ces deux virus se ressemblent alors que nos deux mondes ne se connaissent pas. Il ne me semble pas que des vaisseaux de chez nous soient déjà allés sur Terre. J'en suis même sûre que ça ne s'est jamais produit. Concernant le fonctionnement de la puce j'en étais arrivée aux mêmes déductions que vous.

Kara était perdue dans ses pensées. Elle se devait de gérer tout ça avec le plus de calme possible mais elle sentait que ça allait être assez difficile. Elle regarda à nouveau les images, puis les notes de Gabriel. La pégasienne devait consigner tout ça quelque part et comparer avec des recherches qu'elle avait fait. Kara fut sortie de ses pensées par la question de Gabriel, et sans savoir trop pourquoi elle décida de répondre avec un peu d'humour.

-Juste sous la poitrine pour les femmes et à l'aine pour les hommes.

Elle vit l'air étonné et un peu gêné de Gabriel, ce qui la fit rire. Kara utilisait souvent l'humour comme moyen pour rendre les situations moins difficiles que ce qu'elles étaient réellement.

-Elle est dans mon cou, du côté où je n'ai pas de tatouage.

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Mar 21 Mar - 22:28

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

Lorsque Kara m'annonça que chaque monde avait ses côtés positifs et négatifs, je ne pus qu'acquiescer d'un hochement de tête. Elle avait parfaitement raison. Sans compter la Terre, j'avais été sur plusieurs planètes, et de ce que j'avais vu, chacune d'elles avait ses bons et mauvais côtés. Des mondes certes déserts, où l'humanité n'était pas évoluée, mais perpétuellement attaquée. Ou alors d'autres civilisations à l'abri du danger, mais dont le système était corrompu. Quand la jeune femme expliqua que sa planète avait beaucoup de points négatifs, je fronçai les sourcils. J'ignorais comment était son monde, je ne m'étais pas attardé sur ce détail quand je cherchais quelques informations sur la Pégasienne. Aussi, sa remarque piqua un peu ma curiosité.

"Comment est votre planète ? Excepté que, d'après ce que j'ai compris, c'est une sorte de monde-ville, mais je n'en sais pas plus que ça".

Kara ne comprenait pas pour quelle raison je parlais de dictature et critiquais son gouvernement. J'avais déjà vu par l'Histoire que dès qu'un gouvernement pouvait avoir tous pouvoirs sur la vie de ses citoyens, ce n'était jamais une bonne chose. Sans compter que, dans le cas de la jeune femme, celle-ci n'avait même pas été mise au courant de cette particularité au sujet de sa puce. Qui d'autres étaient dans l'ignorance parmi les hautes classes de sa société ? Peut être tout le monde, hormis le dirigeant. Je n'aimais pas ce gouvernement, et bien que cela ne me regardait pas, je ne parvins pas à m'empêcher de faire part à la Pégasienne de mon désaccord à ce sujet.

"Votre façon de gouverner votre planète utilise des méthodes qui ne me plaisent pas, désolé de vous le dire. Diriger un monde en ayant un pouvoir de vie ou de mort sur ses citoyens n'est pas une bonne chose. Sans compter que d'après ce que vous me dites, vous n'êtes même pas au courant de ces pratiques. Je sais que vous ne connaissez que ce système là, et que pour vous, il est peut être parfait. Mais d'un point de vue extérieur, décider de tuer des gens pour je ne sais quelle raison, et en plus leur cacher ce fait, c'est de la barbarie. C'est utiliser la terreur invisible pour avoir le contrôle".

Je ne devrais peut être pas me lancer dans ce genre de discours, mon but n'étant pas de repartir sur une engueulade avec Kara. Qui plus sur un sujet qui ne me concernait pas. Cependant, je n'étais pas quelqu'un qui se taisait au lieu de dénoncer tout haut des choses qui n'allaient pas. Préférant changer de sujet avant que la situation ne s'embrase, je poursuivis mes explications concernant le virus découvert dans le corps de la jeune femme. Rien de bien réjouissant. Kara me posa des questions au sujet des deux virus affichés sur l'écran de mon ordinateur.

"Sur ma planète, on appelle ce virus H3-N21. Ou sous un autre nom, celui de grippe hémorragique. Votre virus et le mien sont différents, mais je pense qu'ils ont la même souche. Pour répondre à votre question, je parie que mon virus a été transporté volontairement on non dans votre galaxie il y a des milliers d'années, par les Anciens quand ils ont quitté la Terre. Le virus a du réussir à survivre ici, se propager et même muter. Votre peuple l'a sans doute découvert un jour, et peut être aussi manipulé. Voilà pourquoi il y aurait autant de similitudes, même à des années lumières de distance".


Pour contrer le virus présent dans l'organisme de Kara, et donc dans le corps des nombreuses personnes présentes sur son monde, il fallait que j'étudie la puce. Mais la grande question était sa localisation. En demandant cette information à la jeune femme, celle ci me répondit de façon très naturelle que sa puce se situait sous sa poitrine. Cette réponse me surprit d'abord, avant de me gêner. Mes yeux baissèrent brièvement vers la poitrine de la Pégasienne qui était ma foi fort intéressante à regarder sous ce débardeur. Puis, je regardai à nouveau les yeux de Kara, au moment où cette dernière se mit à rire, en m'expliquant la véritable localisation de la puce. Je fus soulagé d'apprendre ce détail, et je me surpris également à entrer dans son jeu.

"Dommage pour moi. Quelque soit l'endroit, j'aurais été obligé d'aller y jeter un oeil pour étudier cette puce".

Avec un sourire, je me rapprochai un peu de Kara, en observant la partie de son cou qui n'était pas recouvert par les tatouages. Visuellement, je ne vis rien.

"Je peux ?" demandai-je en avançant ma main.

Après avoir eu l'accord de Kara, je me rapprochai à nouveau d'elle pour n'être qu'à quelques centimètres de la jeune femme. La dernière fois que nous étions aussi proche face à face, c'était dans ce laboratoire, enfermés, à se demander lequel allait sauter sur l'autre pour l'étrangler. Cette fois-ci, nous étions assis l'un en face de l'autre sans animosité. Mes doigts vinrent se poser sur la peau de la jeune femme, et je pus constater qu'elle était douce et chaude. Pendant quelques secondes, j'effleurai son cou à la recherche de la puce, et je pris mon temps. Il fallait dire que c'était agréable. Puis, je sentis quelque chose de léger, une petite bosse qui devait faire environ 1 centimètre de long. Ce que je cherchais était donc là. Je tentai de l'analyser rapidement, une petite forme rectangulaire placée à côté de la carotide. Mes doigts s'activèrent toujours, caressant cette peau dénudée, et mes yeux vinrent alors à la rencontre du regard de Kara, un très beau regard, il fallait le reconnaître, tandis que nos visages étaient très proches l'un de l'autre. Le malaise me gagna alors, et j'interrompis aussitôt mon geste en me reculant, tout en me raclant la gorge. Mon regard fuya le sien.

"Je ... je vois. Je sais où votre puce est placée. Près de la carotide, un endroit idéal pour véhiculer quelque chose dans le sang et dans tout l'organisme. Il va falloir que je l'étudie plus en détail".

De mon côté, je ne pouvais rien faire pour analyser cette puce de cette façon. Il me fallait un expert en imagerie. Et je connaissais quelqu'un.

"Ne bougez pas, je reviens dans quelques minutes".

Sans attendre de réponse de la part de Kara, je me levai et je quittai mon laboratoire pour me diriger vers celui d'un de mes collègues. Au moins, cet éloignement eut au moins le mérite de calmer mon malaise. Avoir été aussi près d'une femme charmante et attirante m'avait mis très mal à l'aise, il fallait que j'arrête ça. La Pégasienne n'était qu'un cas sur lequel je travaillais, une énigme à résoudre. Rien de plus. Sans oublier que nous avions failli nous entretuer quelques semaines auparavant. Arrivant dans l'espace de travail de mon collègue, je fus soulagé de voir qu'il se trouvait là à cette heure ci. Je frappai rapidement avant d'entrer.

"Jefferson, vous tombez bien. Désolé de vous déranger, mais j'ai besoin d'un service. Vous pouvez prendre votre matériel et me suivre ? Il n'y en a pas pour longtemps".

"Oui Grayson, c'est à quel sujet ?"

"Je vous donnerais des détails en chemin".

Sur le chemin du retour, j'expliquai à Jefferson qu'il devait utiliser son scanner sur la puce de Kara pour l'afficher sur mon ordinateur. Ainsi, avec autant de détails, je pourrais l'étudier en trois dimensions. A mon retour dans mon laboratoire, je présentai mon collègue à la jeune femme, puis je laissai Jefferson installer son matériel et approcher un petit appareil vers le cou de la Pégasienne, relié à mon ordinateur. Après quelques minutes, il éteignit tout et m'affirma que c'était terminé, avant de partir. A nouveau seul avec Kara, je m'installai sur ma chaise à bonne distance, puis j'affichai la puce sur l'écran.

"Voilà votre puce. Je vais pouvoir l'étudier dans les moindres détails grâce à l'imagerie que la technologie lantienne nous offre. Ca me fera avancer dans mes recherches".

Tout en regardant l'ordinateur, je commençai à analyser la puce, mais mes premières analyses ne me plurent pas du tout. Je soupirai avant de regarder la jeune femme.

"Je ne sais pas ce que vous apporte votre puce exactement au niveau technologie, ni si elle est importante pour vous. Mais d'après ce que je vois, elle ne peut pas être extraite d'un corps vivant. Elle a été placée de telle sorte que si on essaye de la retirer, elle s'enclenche pour tuer aussitôt son hôte. Si je cherche un moyen pour vous aider, je vais devoir trouver autre chose que la retirer".

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Mer 22 Mar - 19:33

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Kara ne s'attendait pas à ce qu'il lui demande comment était sa planète. C'était une question à laquelle elle avait beaucoup de mal à répondre car ce n'était pas facile à décrire. Oui c'était un monde ville mais vraiment très difficile de donner une description qui rendait justice à son monde. Elle prit un moment pour répondre, histoire de remettre tous les mots dans le bon ordre dans sa tête.

-Ma planète est recouverte par une seule et même ville. Elle s’élève très haut dans l'atmosphère et elle va dans les entrailles de la planète. Les classes les plus aisées, proches du pouvoir sont dans les hauteurs, les classes les plus basses dans les bas fonds. Notre technologie est très avancée, nous avons une flotte de vaisseaux, nous commerçons avec d'autres mondes. Malheureusement cela fait des années que nous avons détruit tout ce qui est nature au prix de l'industrie et de la technologie. Nous avons les mêmes ennemis que vous et nous sommes aussi leurs ennemis.


La diplomate marqua une pause car elle ne voyait pas quoi dire d'autres. Bien sur ils avaient de l'art, une culture propre à eux. Son monde était aussi un carrefour d'échanges commerciaux mais elle n'allait quand même pas tout lui dire de suite. Ils étaient ennemis avec les Wraiths mais ils avaient aussi réussit à maintenir un certain statut quo depuis des décennies. Comment le faisait ils , Kara ne le savait pas car ça ne faisait pas partie de sa mission de le savoir. Elle savait par contre que la force armée de son monde avait considérablement grandit et que certaines recherches menées la dégoutait au plus haut point.

Gabriel reprit la parole pour donner son point de terrien sur la politique de chez elle. Kara ferma les yeux un instant pour éviter de lui sauter à la gorge et mais plutôt pour s'expliquer. Enfin expliquer quoi? elle ne savait pas pourquoi ce virus était là. Enfin elle pouvait comprendre l'utilité pour les basses classes, mais elle? la propre famille? là elle avait beaucoup de mal à comprendre.

-Nous avons de gros problèmes d'émeutes et de surpopulation, la puce doit être là pour réguler tout ça. Mais je n'explique pas pourquoi les membres de la famille l'ont aussi. Et c'est ça qui passe le moins chez moi. Vous parlez avec votre morale de terrien , je ne l'ai pas. Alors peut être que pour vous ça semble ignoble et qu'on veut protéger nos intérêts mais pour nous le problème est tout autre. Je ne vais pas chercher à vous expliquer car vous n'êtes jamais venu chez moi. Mais nous avons nos raisons que je peux comprendre...accepter là c'est autre chose.


Kara allait devoir faire un gros travail sur elle même dans les jours, semaines voir mois qui viennent. Pour ça elle allait avoir besoin de calme, mais surtout de savoir exactement comment fonctionnait ce petit bijou de technologie qu'elle avait dans le cou. Même si au premier abord elle était folle de rage ce n'était pas dans ses habitudes de réagir selon ses émotions.

Cette histoire de virus qui venait d'une autre planète la dépassait un peu. Les Anciens n'avaient pas amenés que des bonnes choses sur Adarlon. Elle écouta Gabriel lui expliquer comment ce virus avait pu muter mais vu ce qu'ils avaient vécu dans le laboratoire plus ce qu'elle savait de son monde, elle en venait à se demander si les Anciens n'avaient pas eux mêmes fait ce genre de manipulations pour tenter de vaincre un ennemi. Enfin là encore beaucoup de questions mais vraiment très peu de réponses pour le moment. La brune ne répondit rien à toutes ces explications. Les questions que cela amenait touchait directement aux secrets de son monde et bien que le docteur Grayson l'aide, elle n'était pas prête à tout lui révéler.

Heureusement pour elle la discution prit un tour plus léger quand elle évoqua où était sa puce. Le regarde de Gabriel la fit bien rire. Décidément les hommes tous les mêmes qu'importe la planète dont ils sont originaires. C'était fou comme cette similitude se retrouvait partout et à chaque fois ça faisait sourire Kara. Elle savait qu'elle était plutôt agréable à regarder parfois elle en jouait pour s'amuser.

-Vous seriez vraiment allait voir sous ma poitrine juste pour étudier cette puce? quel bel esprit scientifique, jamais déconcentré par rien.

Elle lui accorda de toucher son cou pour se rendre compte lui même qu'elle avait bien quelque chose dans son corps. S'ils voulaient avancer elle n'allait pas refuser ça , se serait très bête. Il s'approcha d'elle et tiens cette fois elle n'avait pas envie de lui arracher la gorge. Ils avaient fait du progrès. Kara sentit le contact des doigts de Gabriel sur son cou qui cherchait cette fameuse puce. Elle ne bronchait pas , restant parfaitement immobile, mais à un moment elle eut le malheur de lever les yeux vers lui. Ah non là pas bonne idée du tout, il avait un regard assez captivant et ce n'était pas pour ça qu'elle était venue. Elle fut donc soulagé quand il s'éloigna. Elle lui répondit à peine sur l'emplacement de la puce et sur le fait qu'il allait revenir.

Une fois seule dans la laboratoire elle put enfin se détendre un peu. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été si facilement déstabilisée. Kara prit son dossier et le feuilleta, elle prit un morceau de papier et un crayon pour noter aussi quelques réflexions. Se plonger dans le travail très bonne idée pour oublier le contact des doigts de Gabriel sur sa peau Quand il revint il était accompagné d'un autre homme. Kara apprit que c'était un radiologue ou truc dans le genre. Elle passa l'examen sans rien dire et attendit les conclusions.

Kara remarqua que Gabriel s'était assis à bonne distance d'elle et ça la fit sourire mais elle eut la correction de ne faire aucunes remarques. La diplomate regarda sa puce à l'écran, donc c'était ce tout petit machin qui réglait tant de choses dans son corps, et même sa mort? Décidément les mauvaises nouvelles s'enchainaient les unes après les autres.

-Vous l'avez vu par vous mêmes , elle me maintient en vie quand les conditions extérieures sont extrêmes. Elle me protège des virus connus sur ma planète. Je n'ai jamais été malade. Elle me permet aussi de cacher tous mes tatouages si j'en ai besoin. Et d'autres trucs liés à la technologie de mon monde.

Pour illustrer son propos, Kara enleva sa sur chemises pour être en débardeur, Gabriel pouvait voir ses épaules et bras recouverts de tatouages. Elle pensa et surtout visualisa son corps sans tatouages et ils disparurent. Comme s'ils s’effaçaient de sa peau.

-Voila comme ça je peux aller partout sur ma planète sans me faire repérer classe 5. Ou même si sur un autre monde les tatouages sont un signe négatif et bien je ne froisse pas mes interlocuteurs.

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Lun 27 Mar - 2:18

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

En écoutant la description que Kara faisait de sa planète, une image me vint en tête rapidement. Celle d'une planète fictive vu dans un célèbre film à succès. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres, ce qui me permit d'oublier la réalité et le fait que sur le monde de la jeune femme, les pauvres et les démunis se trouvaient quelque part dans les tréfonds de la planète, alors que les fortunés et les chanceux les dominaient de toute leur hauteur.

"C'est drôle, votre monde me rappelle Coruscant".

Devant l'air intrigué de Kara, je m'empressai de rajouter quelques détails.

"Il s'agit d'une planète fictive dans un film de chez moi. C'est une planète entièrement recouverte d'une immense ville, très haute aussi, et aucune faune ou flore n'y a survecu. Votre planète me fait penser à ça. Je vous montrerais ce film un jour, si vous voulez".

Comme je l'avais prévu, mes paroles pleines de morale n'avaient pas été du goût de la Pégasienne qui m'expliqua alors que sur sa planète, c'était totalement différent, et donc qu'ils avaient créé des mesures drastiques pour remédier à beaucoup de problèmes. Je n'allais surenchérir, car comme elle l'avait dit, je n'étais jamais venu chez elle. Cependant, je continuais de penser qu'il y avait sans doute d'autres moyens plus humains pour réussir à tenir sa place au pouvoir sans pour autant massacrer des gens. Par chance, je n'eus pas besoin d'attendre longtemps avant que la conversation ne trouve un autre tournant, car nous parlions à présent de la puce et de sa localisation. Je souris aux paroles de Kara, et en prenant un air à la fois innocent et sérieux, je lui répondis en la regardant dans les yeux.

"Que voulez-vous, je suis un scientifique. Je me dois de tout vérifier si je veux travailler. Quelques soient les circonstances".

Heureusement pour moi, la puce de la jeune femme n'était pas située sous sa poitrine, mais dans son cou. Cependant, cette zone me perturba autant que si elle avait été placée dans une zone plus intime. Car au moment de vérifier les premiers détails à son sujet, je n'avais pas réussi à m'empêcher de ressentir un profond malaise, ainsi qu'une très agréable sensation au moment de toucher la peau nu de Kara. Et lorsque mon regard plongea dans le sien, ce fut pire. Mais ma volonté était finalement plus forte, et je parvins à m'éclipser quelques instants pour aller chercher un collègue qui m'aiderait à scanner la puce. Et pendant qu'il faisait son travail, cela me permit de me calmer et de chasser ce malaise. J'étais ici pour travailler, point final. Inutile de me rapprocher de quelqu'un à ce point. Je ne le faisais pas pour les membres d'Atlantis, alors une Pégasienne que je voyais une fois par mois, non merci. Je devais rester professionnel.

Une fois que mon collègue fut parti, je retournai m'asseoir, non sans analyser les premières images de la puce scannée, et de poser des questions à la jeune femme. Celle ci me répondit que cet objet lui permettait de résister à des conditions extrêmes et à divers organismes extérieurs comme les virus. Cependant, sa dernière remarque m'intrigua. Camoufler ses tatouages ? Sérieusement ? Avant que je ne puisse lui répondre, je la vis retirer son chemisier pour n'être plus qu'en débardeur. Et en un clin d'oeil, les nombreux tatouages qui recouvraient entièrement son corps, ou du moins les rares parties que je pouvais voir, disparurent. J'avais devant moi une humaine normale. C'était stupéfiant.


"Effectivement, votre puce a beaucoup de ... talents. Même si je pouvais la retirer sans risquer de vous tuer, elle vous est vraiment essentielle. Et je suis stupéfait pour ce qui est de camoufler vos tatouages, je n'avais jamais vu ça".

Je détournai mon regard pour continuer à travailler. Ou du moins pour laisser Kara remettre son chemisier. Enfin, si elle en avait envie. Elle pouvait rester en débardeur, cela ne me dérangeait pas du tout. Quoique. Non, je devais penser à autre chose. En parlant de tatouages, je pensai aux miens.

"Sur ma planète, certaines personnes se font aussi tatouer le corps. Par contre, contrairement à vous, c'est indélébile. Selon l'endroit, tout le monde peut les voir. J'en ai moi même deux sur mon corps, mais mes vêtements les cachent".

Laissant Kara intégrer cette information, je poursuivis mes recherches. Tantôt griffonnant sur une feuille quelques phrases ou formules mathématiques. Tantôt pianotant sur mon ordinateur. J'étais sur une piste, mais il me faudrait encore beaucoup de temps pour aider Kara.

"Je pense qu'il me faudra un autre échantillon de votre sang pour continuer mes études. Celui que j'ai commence à s'altérer. Ne vous en faites pas, ça sera un médecin qui vous fera la prise de sang cette fois. Quand vous retournerez à l'infirmerie, pensez à moi".

Cette dernière phrase pouvait paraître ambiguë, et je me raclai la gorge en regardant Kara, avant d'ajouter précipitamment, mal à l'aise.

"Enfin je veux dire ... pensez à me ramener un échantillon de sang. Je ne voulais pas dire "pensez à moi" comme penser moi. C'est absurde. Vous aviez compris ?"

Non, je ne m'enfonçai pas, c'était faux. Tout était de la faute de Kara aussi. Elle me perturbait pour je ne savais quelle raison. Elle était responsable. Je finis par détourner le regard, en secouant la tête.

"Enfin bref, faites comme si je n'avais rien dit, ça vaut mieux".

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Lun 27 Mar - 13:50

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Kara était très étonnée que sa planète fasse penser à quelque chose de déjà vu. De tous les voyages qu'elle avait fait, elle n'avait jamais rencontré de monde similaire au sien. Et en y réfléchissant ce n'était pas plus mal car son monde était assez étouffant. Quand elle entendit la description de ce monde imaginaire, c'est vrai que ça ressemblait beaucoup au sien. Ca en était même troublant pour la jeune femme. Le nom était assez barbare aussi. Si déjà dans leur univers assez impressionnant s'ils rajoutaient en plus l'imaginaire alors là ils n'étaient pas sortis de l'auberge. La curiosité de la diplomate était éveillée.

-C'est quoi un film? et oui je veux bien voir car ça a vraiment l'air de ressembler à chez moi.

La diplomate se demandait aussi vraiment ce que c'était des films. Elle en avait entendu parler depuis qu'elle était sur Atlantis , chez elle il étaient très musique et opéra. Mais des vidéos, oui voila c'était le mot qu'ils utilisaient elle ne savait pas ce que c'était. Elle avait beaucoup de choses à apprendre sur pleine de choses et elle avait hâte de commencer.

Kara ne releva pas la remarque sur l'esprit scientifique de Gabriel. Encore si elle avait une remarque amusante à sortir elle l'aurait fait mais non là elle restait calme et ne tentait pas le diable. Enfin quelle que soit les circonstances, Kara en doutait fortement. La diplomate n'était vraiment pas sûre qu'il serait allé voir sa puce si elle avait été dans un endroit "sensible" du corps. Mais en fait c'est sûrement Kara qui lui aurait interdit de le faire. Le docteur Grayson restait un inconnu et elle n'était du style à se montrer devant un inconnu...du moins tant qu'elle était à jeun d'alcool. En fête là par contre elle était capable de déraper mais Gabriel n'avait pas besoin de savoir ça et en plus Kara n'en était pas fière du tout.

La pégasienne apprécia que Gabriel quitte le laboratoire pendant quelques minutes. Ca lui permit de remettre ses idées en place et de se calmer. Ce n'était pas le moment d'être perturbée par un contact aussi anodin. Et puis soit c'est qu'elle était grave en manque ce qui n'était pas le cas du tout, soit le docteur Grayson lui faisait plus d'effets qu'elle voulait bien l'admettre et là ce n'était pas bien. Ils se parlaient juste pour le "travail" et ça devait rester comme ça.

Il sembla très étonné par la démonstration des capacités de sa puce. C'était tout à fait normal, cette utilité lui était très importante pour pouvoir voyager sans être trop embêtée. Elle décida d'expliquer un peu pourquoi sa puce avait cette capacité assez spéciale.

-Chez moi avoir beaucoup de tatouages est un signe que vous êtes dans les hautes classes. Ces tatouages racontent notre vie pour faire simple. Nous avons beaucoup de problèmes d'enlèvement et de séquestrations pour toucher des rançons par les classes inférieures. La puce en les masquant nous permet de nous balader partout sans être des cibles trop facilement reconnaissables. Et dans certains mondes les tatouages sont réservés aux gens pas fréquentables dirons nous. Donc quand je suis en mission dans un monde comme ça, en les masquant je n'offusque personne.


Kara remit sa chemise mais ne fit pas réapparaitre ses tatouages. Donc sur Terre aussi on pouvait se faire tatouer? La diplomate fut interessée par ça. Cependant elle tiqua sur un mot qu'utilisa le docteur Grayson. Indélébile? mais les siens l'étaient aussi, là ils étaient justes masqués. Elle visualisa son corps avec ses tatouages et ils revinrent tous sur sa peau.

-Les miens sont justes masqués comme vous pouvez le voir. Je ne peux pas les faire enlever. Je ne vais pas demander à les voir alors. Mais est ce que comme pour nous ils font référence à un moment de votre vie?

Finalement son monde et la Terre avaient quelques points communs. Il serait interessant que Kara commence à travailler sur ça pour les répertorier. Elle devait aussi se renseigner sur leurs mœurs, comme elle le faisait pour tout monde qu'elle visitait. Ce n'était pas fait dans une intention mauvaise ou menaçante mais c'était bien de savoir comment les gens vivaient à travers la galaxie. Parfois les échanges pouvaient améliorer la vie des deux mondes.

Kara n'était pas très contente de devoir refaire une prise de sang. Elle n'avait pas peur des piqûres mais vraiment elle n'aimait pas tout ce qui portait une blouse blanche. Attitude très bête ici car elle ne les connaissait pas. Mais bon si elle devait le faire, elle le ferait. Si son sang pouvait aider le docteur Grayson, alors elle n'avait pas à discuter et faire sa gamine. La diplomate sourit à entendre comment Gabriel était en train de s'enfoncer. Elle avait un lapsus elle aussi donc elle n'allait pas lui en tenir rigueur. Du coup ils étaient même à égalité.

-Je penserais à vous pour vous ramener un échantillon de sang promis. Je dois y aller de toute façon pour faire un bilan.

Elle regarda Gabriel en souriant amusée.

-Si je pense à vous à chaque fois que je vois une aiguille , je vais vous associer à la douleur, se serait dommage.

Donc pour le moment elle avait appris beaucoup de choses sur sa puce. On ne pouvait l'extraire sans tuer le porteur. La puce contenait un virus capable de tuer aussi bien soudainement qu'à petits feux. Et il pouvait être déclencher à distance. C'était ce dernier point qui contrariait le plus Kara. Jusqu'à quelle distance c'était possible, voila la grande question.

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Sam 8 Avr - 1:03

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

J'aurais du me douter que Kara ne devait pas savoir ce qu'était un film, au moment où je lui en parlais. Cela devait être quelque chose de typiquement terrien, ou alors, il y avait un autre nom sur d'autres planètes pour quelque chose de similaire. Je regardai Kara, tout en réfléchissant sur la définition à donner.

"Un film ? Et bien, c'est ... comment vous expliquer. C'est une technique qui utilise des images réelles, des scènes, en les filmant. Des personnes qu'on appelle des acteurs jouent des rôles fictifs, et en regardant le film, on a l'impression que c'est réel. Certains films traitent de choses existantes, et d'autres mettent en scène des paysages ou des situations complètement inventés. Attendez, je vais vous montrer un exemple, ça sera plus simple pour comprendre".

Je pris mon ordinateur, et je commençai à chercher quelque chose dans des fichiers. Certes, pas très réglementaire, mais que voulez vous ? Il fallait bien s'occuper quand la pause arrivait. Je regardai la liste de films qui se trouvait sur mon disque dur, puis je sélectionnai le Seigneur des Anneaux, célèbre film américano-néo-zélandais à succès. J'ouvris le lecteur et mis une scène au hasard qui se révéla être une scène de combat entre deux armées gigantesques. Je tournai l'écran vers Kara.

"Voilà ce que donne un film. On a l'impression que c'est réel, comme si ça se passait devant nous. Pourtant, l'univers et les personnages de ce film sont entièrement inventés, ça n'existe pas dans le monde réel. Mais grâce à des effets spéciaux, des techniques très sophistiquées faits sur ordinateur, on a vraiment l'illusion que tout ça est vrai".

Après lui avoir montrer une séquence du film pour illustrer mes propos, je coupai la vidéo, puis je quittai le fichier. Alors que je continuai mes explications sur la puce de Kara, cette dernière me fit une démonstration au sujet de la dissimulation de ses tatouages. Ce qui était impressionnant. Grâce à sa puce, elle pouvait cacher ses tatouages aux yeux des gens, mais aussi les faire réapparaître quand bon lui semblait.

"Effectivement, cela est un atout pour vous si vous pouvez dissimuler quelque chose qui vous identifie et qui vous mettrait dans un situation dangereuse. Au moins, en mission, vous pouvez faire croire que vous faites partie des nôtres sans qu'on vous reconnaisse".

Kara me fit remarquer qu'elle ne me demanderait pas à voir mes propres tatouages, et heureusement, car je n'avais pas du tout envie de me déshabiller.

"De toute façon, mes tatouages sont moins impressionnants que les votres. Ils représentent seulement deux créatures légendaires de mon monde, et imaginaires, même si par le passé, certaines personnes croyaient en avoir vu de leurs propres yeux".

La jeune femme me demanda si les tatouages des Terriens étaient comme les siens, à savoir s'ils racontaient l'histoire de chaque individu ou non. Je secouai la tête pour répondre à sa question.

"Non, ils ne font pas référence à notre vie. Enfin, en général. Certaines personnes gravent le nom d'un être cher par exemple, mais très souvent, il s'agit d'images comme ceux utilisés pour les miens, ou même des mots. Chez nous, on appelle ça de l'art. Certains adorent tellement ça qu'ils en ont partout, des pieds à la tête, une véritable seconde peau. Entre nous, je trouve que certains tatouages sont hideux et ne ressemblent à rien. Alors que d'autres sont beaucoup plus agréables à regarder. Mais bon, chacun ses goûts".

Kara fut amusée de ma remarque concernant la prise de sang que je lui demandais de faire, et surtout du fait que je m'enfonçais dans mes explications pour dissimuler ce vilain lapsus qui était très mal expliqué par rapport à ce que j'avais voulu dire. Au moins, elle ne le prenait pas mal. Je souris également à ses paroles, me calmant un peu.

"Tant mieux, parce qu'il est inutile de m'associer à la douleur. Je ne suis pas quelqu'un de méchant. Sauf quand on me cherche".

Je secouai la tête en me raclant la gorge, avant de regarder à nouveau le scanner de la puce de Kara, tout en reprenant mon sérieux.

"Vous avez d'autres questions concernant votre puce ? J'ai encore beaucoup à découvrir, mais j'avance peu à peu".

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Dim 9 Avr - 16:01

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Kara écoutait de manière très intéressée ce qu'était la définition d'un film. En effet elle n'avait jamais vu ce genre de choses. Pour elle en écoutant la définition c'est comme si un livre se passait avec des gens vrais? oui bon c'était un peu confus dans sa tête. D'ailleurs ça devait se voir sur son visage qu'elle avait du mal à comprendre où il voulait en venir avec son explication. Elle ne le jugeait pas d'avoir ce genres de choses sur son ordinateur du travail. De un parce qu'elle ne savait toujours pas ce que c'était et puis elle savait très bien qu'il fallait parfois lever la tête du travail pour se détendre et prendre un peu de recul pour mieux retravailler après. Elle avait des livres, ou de la musique de chez elle.

Gabriel tourna le pc vers elle et elle pu voir plein d'images à l'écran. Devant ses yeux elle voyait des gens se battre , deux armées , des humains, des créatures bizarres. Tout ça avec des armures. C'était fascinant. La diplomate fut de suite accrochée par ce qu'elle voyait. Ca semblait si réel, mais en même temps pas du tout.

-C'est génial ça, je veux en voir plus.

A cet instant dans le film, Kara vit un gros plan sur un des personnages principaux avec sa belle armure. Elle sourit amusée.

-Moi aussi j'en ai une d'armure, même si elle ne me sert à rien, à part à de l'apparat pour une journée spéciale. Donc là ce que je vois ce sont des gens comme vous ou moi qui jouent un personnage? C'est vraiment bien fait, j'ai l'impression d'y assister en vrai.


Son monde avait connu une évolution de son humanité et ils avaient eu une période de type de ce qu'elle voyait à l'écran. Pas Moyen Age comme sur Terre, ils étaient déjà plus évolués mais ils portaient des armures. C'était il y a plusieurs siècles et chaque membre de la famille royale avec son armure. Il y avait une journée célébrant cette époque et elle se devait de la porter. Elle se sentait un peu ridicule mais c'était comme ça.

Elle était déçue qu'il coupe le film car elle voulait vraiment en voir, plus Kara trouvait ça vraiment génial comme activité. Une fois la séance de cinéma terminée, leur discussion reparti sur du sérieux. C'est pas qu'elle n'avait pas envie mais là son attention avait été distraite par ce qu'elle venait de voir. Donc Kara venait de lui montrer une des capacités très appréciable de sa puce. Le docteur Grayson semblait très étonné pour cette capacité. Elle lui sourit.

-Oui c'est exactement ça, ça me permet de passer inaperçu dans beaucoup d'endroits. D'ailleurs ce que j'aime ici , c'est que je peux les garder , personne ne me juge.

Gabriel expliqua alors à Kara la signification des tatouages pour les terriens. C'est bête mais maintenant qu'il lui avait parlé de ses tatouages elle était curieuse de les voir. Ce n'était pas pour le voir déshabillé mais bien pour ses dessins, voir si sur la Terre ils avaient autant de talent que dans son monde. Il y avait quand même quelque chose qu'elle avait du mal à comprendre. Pourquoi se faire tatouer si ça ne représentait rien pour la personne? Tous les tatouages de la diplomate avaient un sens. Bon il est vrai qu'avec les années elle avait oublié le sens de certains mais elle savait qu'ils en avaient un.

Son lapsus avait fait rire la pégasienne. S'ils commençaient à bafouiller en présence l'un de l'autre ce n'était pas très rassurant pour pouvoir travailler de manière sereine. Bon Kara devait être honnête, Gabriel serait pas beau , elle n'aurait pas fait un lapsus, donc voila c'était sa faute à lui. Mais jamais elle ne l'aurait associé à la notion de douleur, c'était un mauvais caractère un peu bouru mais il n'était pas synonime de mauvaises choses. Sauf bien sur s'ils se retrouvaient dans un laboratoire ancien qui voulait les tuer. Elle décida donc de ne rien répondre quand il aborda le sujet que c'était un gentil.

-Pour le moment aucunes questions ne me vient en tête. J'ai déjà appris beaucoup de choses: On ne peut pas m'enlever la puce sous peine de me tuer, je porte un virus que la puce peut déclencher. En fait je sais plus ou moins comment je vais mourir grâce à vos découvertes, ça a de quoi perturber un peu je dois dire.

Kara marqua une pause pour réfléchir. Vraiment là elle avait besoin d'assimiler toutes ses informations pour les traiter dans sa tête et trouver d'autres questions pour continuer ses recherches. Là elle avait pris un coup sur la tête un peu. La diplomate ne voulait plus parler de sa puce, ni de ce qui se passait dans son corps.

-Je suis désolé mais je pense qu'on va arrêter là pour aujourd'hui de mon côté car je ne sais pas si je suis capable d'encaisser une autre mauvaise nouvelle.

Bizarrement face à Gabriel, Kara ne cherchait pas à être la femme que rien n'atteignait, là les "coups" psychologiques s'accumulaient pour la diplomate et elle commençait vraiment à avoir du mal à gérer tout ça.

-Vous savez ou je peux me procurer un film? et vous sauriez quoi me conseiller?

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Mar 18 Avr - 12:34

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L'antre du loup solitaire
Avec Kara Aiolos

Kara avait l'air très intéressée par le film que je lui montrais. Elle ne semblait pas en perdre une miette, fascinée par les images qui passaient devant ses yeux, sur l'écran de l'ordinateur. Je laissais le film défiler un peu pour que la jeune femme puisse en voir davantage, jusqu'à ce qu'une scène nous montre l'un des personnages arborant une armure de guerre. La Pégasienne fit d'ailleurs une remarque à ce sujet, m'expliquant qu'elle possédait également une armure un peu dans ce genre là, pour certaines occasions sur sa planète. Ce qui m'étonna beaucoup, car j'eus du mal à imaginer une femme comme elle dans une armure. Cela me fit sourire.

"Sur ma planète, cela fait très longtemps que nous ne portons plus d'armure comme ça. Il y a eu des guerres par le passé exactement comme ça, avec ces armures et ces armes, mais pas contre des créatures fantastiques. Seulement entre humains".

Kara semblait émerveillée devant le réalisme des scènes d'action qui se déroulaient devant ses yeux. Et il y avait de quoi. De nos jours, il était très facile de filmer quelque chose de faux, et grâce à la technologie, en faire quelque chose d'époustouflant qui paraissait si réel. J'acquiesçais à ses paroles.

"C'est bien ça. Par exemple, lui, lui et lui" lui dis-je en désignant trois personnes au premier plan, "ce sont des acteurs qui portent des costumes, ont appris un texte avec des paroles et des actions, et qui jouent le personnage qu'ils incarnent. Tous ceux que vous voyez en arrière plan, ainsi que les décors comme cette vaste plaine, sont généralement faux, c'est grâce à la technologie de mon monde qu'on les fait apparaître. Ils ne sont pas dans une vaste plaine en ce moment, ils sont sur un simple plateau de tournage. Des spécialistes ont filmé à un autre moment des lieux comme celui ci, et ces images ont été incorporées dans les scènes filmées".

La jeune femme était visiblement déçue que j'arrête le film, mais je me devais de le stopper. Si elle voulait le voir, je n'allais pas lui montrer la suite avant de voir le début. Et puis, elle n'était pas venue dans mon antre pour regarder un film, mais pour parler de sa puce. Ce que je fis en lui expliquant ce que j'avais pu trouver pour le moment. Sa fonction concernant la dissimulation des tatouages était intéressante, et après m'avoir fait une démonstration, nous partîmes sur un cours au sujet de leur signification sur sa planète et la mienne.

"Chez nous, il y a vraiment plein de gens qui sont différents. Certains ont des tatouages, d'autres des percings, ou encore des coupes de cheveux extravagantes. Même si c'est difficile à certains endroits, on reste quand même un peuple assez tolérant sur les différences. C'est pour ça que sur Atlantis, peu de gens vous feront des remarques sur vos tatouages. Vous êtes comme ça, c'est tout".

La Pégasienne semblait désespérée par les nouvelles pas vraiment brillantes concernant mes recherches. Je n'allais pas lui en vouloir pour ça, j'aurais sans doute été dans le même état qu'elle si j'avais appris que mon corps détenait quelque chose qui pouvait me tuer à n'importe quel moment, et que mon gouvernement m'avait trompé. Je la laissai reprendre ses esprits, avant de commencer à ranger les feuilles la concernant dans le dossier.

"Je comprends, ça doit être dur à encaisser. Mais, je pense que si j'en apprends davantage sur cette puce, je pourrais sans doute parvenir à créer une sorte d'antidote, ou un genre de sérum inhibiteur pour empêcher le virus présent dans votre organisme d'agir. Il me faut juste du temps".

Kara voulait se changer les idées, et ce fut pour cette raison que la conversation dévia sur les films. Pendant que je finissais de ranger mes affaires dans le dossier, je réfléchis quelques instants.

"Et bien, en salle de détente, il y a une vidéothèque il me semble. Ou alors, vous pouvez toujours demander aux membres de la cité, la plupart ont des films dans leurs affaires personnelles. Moi même, j'en ai plusieurs dans mes quartiers, sur un disque dur".

Je rangeai le dossier dans le tiroir de mon bureau, avant de me lever.

"Il y a plein de genre de films. Celui que je vous ai montré, on peut le classer dans la catégorie héroic-fantaisie. Il y a aussi des films axés sur la science fiction, ce qui se passe dans l'espace avec des extraterrestres. Ou alors des films de romance, des films policiers, des films d'horreur, des films dramatiques. De l'action, de l'aventure, de la psychologique. Et même des films pour les enfants. Ca dépend de vos goûts. Vous pouvez en essayer un de chaque et voir ce que vous préférez. Personnellement, je préfère les films héroic-fantaisie, science fiction et dramatique".

by Epilucial



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Mer 19 Avr - 20:09

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Emerveillée était le mot juste pour décrire ce que Kara ressentait en voyant ce film. Elle n'avait jamais rien vu de tel de toute sa vie et avait l'impression de redevenir une enfant qui venait de découvrir quelque chose d'exceptionnel.  C'était un sentiment qu'elle n'avait plus connu depuis des années, elle pensait même ne plus jamais le ressentir un jour.  Mais là en voyant ces gens se battre contre des créatures assez hideuses, il fallait bien le reconnaitre, la réjouissait. Ce n'est pas la guerre qui la réjouissait mais l'action.  

La diplomate décida d'expliquer rapidement pourquoi elle avait une armure mais qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle voyait à cet écran.  Elle fit court car elle n'allait pas raconter l'histoire de sa planète maintenant à Gabriel, pour deux raisons : la première c'était très long car son monde avait plusieurs millénaires. Et la deuxième c'est qu'elle trouvait qu'elle racontait très mal. Heureusement qu'elle n'était pas maman car elle aurait été nulle au moment du "raconte moi une histoire avant de dormir"


-On célèbre un jour qu'on appelle la réunification. Ce jour là a eu lieu a une période pendant laquelle les guerriers portaient des armures. Ma famille est étroitement liée à ce jour là donc à nos 20 ans chaque membre reçoit sa propre armure.


Question raccourci c'était difficile de faire mieux là, car pour en arriver à cette journée il avait fallu 200 ans de guerre. Kara regarda alors Gabriel lui montrer qui était les acteurs.  Pour elle ça en était presque magique. Bon chez elle ils avaient du théâtre mais ce n'était pas aussi bien. On voyait de suite qui était les acteurs et surtout ça ne semblait pas si réel. 

-Pour le moment c'est la meilleure chose que j'ai découvert sur votre planète. 

La pégasienne avait rencontré plein de personnes supers sympas et d'autres beaucoup moins mais pour la technologie c'était le truc le plus génial. Même dans sa façon de réfléchir elle redevenait plus jeune. La brune avait donc décidé de regarder le plus de films possibles. 

Quand Gabriel lui expliqua que sur sa planète ils étaient tolérants elle fut rassurée. Kara était allée sur des planètes très strictes, ou les femmes devaient avoir qu'un seule coupe de cheveux et les hommes pareils. Et d'autre comme la sienne ou c'était libre. Sur Adarlon les tatouages étaient signes de pouvoir et de richesse, les piercings plutot l'inverse. Déjà tout simplement parce qu'un piercing coutait moins cher qu'un tatouage et demandait moins de savoir faire.  

-Votre planète semble être un lieu plus agréable à vivre que la mienne. Par exemple, pour nous les piercings c'est une réponse des basses classes à nos tatouages.  

La diplomate n'écouta pas trop la réplique du Docteur Grayson quand il parla de sa puce. Bien sur ce n'est pas parce que ça ne l'interessait pas, mais plutôt parce que là elle en avait marre.  Pour la journée elle avait eu sa dose de mauvaises nouvelles et elle n'était pas prête à entendre de faux espoirs. Gabriel avait les renseignements dont il avait besoin pour avancer mais là ça partait dans ses capacités à lui et elle ne voulait pas trop savoir les détails pour le moment. C'était une réaction purement puérile, Kara en était consciente mais voila pour le moment c'était la seule réaction qu'elle avait, la fuite. Elle fut bien soulagé qu'il n'insiste et qu'il repasse sur le sujet des films.

-J'irais d'abord à la vidéothèque car je ne connais personne assez bien pour lui demander des films. D'accord il y a beaucoup de styles différents comme pour les théâtre et les livres c'est ça?  J'irais demander des conseils à la vidéothéque. 

Kara se leva de la chaise, bien décidée à commencer sa découverte du septième art terrien. 

-Je vous remercie pour vos recherches sur ma puce c'est très gentil de votre part.  Je dois vous laisser j'ai énormément de films à rattraper. 

En partant sur le coup Kara ne savait si elle devait lui serrer la main, faire un geste de la main?  Elle était destabilisée, mais pas par Gabriel -quoi que- mais surtout par le fait qu'elle venait d'apprendre qu'elle pouvait mourir à tous moments.  Elle opta pour un geste spontané comme elle pouvait en être capable quand elle le voulait. Kara s'approcha de Gabriel et lui fit un rapide bisous sur la joue en guise d'au revoir, puis elle quitta le bureau du Docteur Grayson pour aller commencer son éducation en cinéma.

FIN

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