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Passassions sans émotions

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Mar 14 Mar - 18:34

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Passassions sans émotions
❝ Colonel Caldwell & Lt Colonel Sheppard ❞




❝ 2 jours après l'intrigue grande lessive❞


Le calme était une notion devenue étrangère depuis la fin de l’affaire Harris. Avec un sentiment de sécurité et d’un retour à la normale tant espéré, les civils et les militaires s’étaient retrouvés à se regarder dans le blanc des yeux, se demandant surement si la confiance mutuelle pourrait renaître des cendres issue de cette conspiration.

Deux jours s’étaient écoulés depuis le suicide d’Harris et son corps avait été rapidement rapatrié dans la morgue du Dédale. Sa compagne, Julia Woosley, avait effectivement été coopérative et n’opposait aucune résistance. La suite de cette grande mésaventure avait donc consisté à retrouver un terrain d’entente avec Hoffman. L’officier ne doutait pas de sa bonne foi mais continuait d’estimer que les conflits d'intérêts auraient pu leur faire perdre un temps précieux. C’était dommage, d’ailleurs, que le colonel n’eût pas plus de temps pour apprendre à le connaître. Car dans ce cas-là, l’action aurait été coordonnée de meilleure manière et le capitaine ne serait sûrement pas sur cette table métallique, la moitié de la boîte crânienne pulvérisée.
Écarter la partie civile de sa manoeuvre n’avait pas été la meilleure solution. Mais il vivrait avec ce constat sans le moindre problème.

Le bureau qui avait été prêté au colonel était désormais bien rangé. Plus aucun document ne trainait sur la surface vitrée, comme à son arrivée, représentant ainsi l’aboutissement de l’enquête. Une ordonnance était venu récupérer les derniers dossiers et rapports à destination du colonel Sheppard et il ne restait plus qu’à officialiser le transfert de commandement. Le retour de son dû, son rôle qui lui avait été arraché par la force des événements.

Caldwell replaça consciencieusement la chaise devant la table puis quitta l’endroit sans se retourner. Il était quelque peu soulagé de ne plus avoir à se charger du contingent militaire d’Atlantis. Car, s’il avait eu à coeur de poursuivre l’oeuvre de son confrère et les protéger des accusations, il avait été contraint de déléguer le commandement du Dédale au major Meyers. Celui-ci s’était débrouillé comme un chef mais, bien sûr, le colonel préférait conserver jalousement son rôle de grand patron à bord.

Bien rapidement, l’homme atteignit l’infirmerie en répondant aux saluts des militaires qu’il croisa en chemin. C’était agréable d’y retrouver la vie fourmillante qu’il avait pu observer autrefois, même si l’on ressentait encore une certaine méfiance entre les deux groupes. Cette frontière, néanmoins, finirait par disparaitre. L’officier en avait la certitude.


Steven Caldwell • « La chambre du colonel Sheppard, je vous prie. »


L’infirmière répondit aimablement en lui désignant une chambre individuelle dans la section des soins intensifs. Caldwell la remercia d’un signe de tête puis se présenta devant la porte, passant sa main devant le récepteur Lantien. Un son caractéristique monta dans l’air puis l’accès dévoila la chambre de son confrère. Il le trouva dans son lit et découvrit à quel point son atteinte l’avait épuisé. La mort l’avait vraiment frôlé de très près cette fois et il ne devait sa survie qu’à cette ténacité qu’on lui reconnaissait. Cet homme était solide, s’en était presque impressionnant.


Steven Caldwell • « Colonel Sheppard. Il m’est agréable de vous savoir en bonne voie de guérison. Vous avez été tenu informé de l’issue de l’enquête ? »
Le contraire l’aurait beaucoup étonné. Mais l’officier préférait s’en assurer.


Il était encore assez shooté, une véritable horreur… lui qui n'aimait pas rester inactif devait se cantonner à rester là dans ce fichu lit d'hôpital à dormir ou à manger. Nathalie était souvent là… peut-être un peu trop souvent. Sa sollicitude était agréable mais en toute franchise il culpabilisait de lui prendre autant de temps de son travail, alors qu'elle avait mieux à faire. Et puis, cela lui faisait étrange, que tout le monde le sache. Lui, qui avait durement lutté pour éviter ce genre d'affichage public. Il savait que cela lui serait difficile à supporter…


Le colonel, venait de s'éveiller, la bouche pâteuse… bientôt il pourrait sortir, lui avait-on dit. Et il devrait se plier à une période de repos qu'il comptait prendre à mi-temps pour s'occuper des papiers et autre paperasses délicieuses qu'ils affectionnaient tant. Surtout que le major ne serait pas là, pour le seconder aussi efficacement qu'à l'accoutume.

Encore un peu nauséeux, il but quelques gorgées d'eau avant de soupirer, se releva en position assise. Être seul, était pas plus mal, il pouvait se recentrer sur lui et penser à tout ce bordel auquel il n'avait servi strictement à rien. Alors, qu'il allait dire bonjour à quelques vieux démons spécialement venus pour le torturer mentalement… quelqu'un entra. Comme quoi, on ne peut pas s'auto flageller tranquillement dans cette cité.

Ce fut donc la visite de son « remplaçant » temporaire. Sheppard, ne l'aimait pas vraiment, à cause du conflit ridicule qui avait eu lieu entre les deux hommes, pour le commandement militaire d'Atlantis. Depuis, le temps, ils avaient mis de l'eau dans leur vin, peut-être un peu trop du côté de Sheppard qui était un peu rancunier et méfiant. Tel un enfant. Mais qu'importe, le major avait loué ces louanges et semblait beaucoup apprécier les méthodes du commandant. Sans surprise au vu du caractère et du professionnalisme de Frei. Les deux, devaient former une sacrée équipe.
Il se redressa au mieux, le teint blanc et le regard un peu terne. Merci poison qui adoucit le visage…


John Sheppard • « Colonel Caldwell. J’espère sortir bientôt, même si je serais encore en traitement. Le poison semble bien aimer mon corps » dit-il dans une petite tentative bien maigre d’humour. Cela ne serait pas Sheppard s’il prenait la mort ou les conséquences sur son corps comme sérieux. « Oui, le Major Frei est venu me voir à mon réveil. Mais elle a été brève. Si vous voulez me raconter d’autres éléments ou recommandations je suis à votre écoute. Comme j’ai passé la moitié de cette semaine soit en prison soit dans le coma »


Steven Caldwell •
« Je pense que votre subordonnée à bien résumé la situation. Mais je vous ai laissé quelques devoirs en suspens. »
Caldwell alla se planter devant lui, les bras croisés. Il avait l’intention d’aller droit au but.
« Certains de vos hommes participant à l’enquête ont eu des comportements répréhensibles. On peut les comprendre étant donné les circonstances. Mais vous conviendrez que nos gradés des hautes sphères ne s’en formaliseront pas lorsqu’ils se pencheront sur le cheminement de l’enquête ».
Il fît une pause.
« J’ai fait le nécessaire et ai requis plusieurs sanctions à l’encontre de vos hommes ; ainsi que certains civils. Il sera beaucoup plus difficile de reprocher quoi que ce soit à des hommes déjà punis. Et, plus intéressant, nous pouvons compter sur les talents de Monsieur Hoffman ».
L’officier s’approcha de la fenêtre. Il faisait beau dehors et l’océan était calme.
- « Il nous a trouvé de bons éléments pour des recours en annulation mais il sera à votre charge de poursuivre ce dossier. Si tout se passe bien, les enquêteurs concernés devraient se sortir de là sans casse… »


Le major ne lui avait point évoquer ce côté administratif avec les blâmes. Il n'avait pas encore tous les éléments concernant certains de ces hommes. Il avait eu vent, de l'action d'Hamilton étant donné qu'il n'était pas encore dans les vapes…mais encore une fois en simple bride. Hoffman avait commencé à lui raconter quelques éléments quand il fut sorti, mais une nouvelle fois, le temps avait manqué. Puisque les deux hommes en auraient parlé avec plus de profondeur, le lendemain et ce fut le jour où bien entendu il tomba dans le coma.


John Sheppard • « Oui, il est bon pour ce genre de choses. » il soupira … blâmer pour annuler près il avait encore un peu de mal à comprendre toute la logique de Caldwell, même avec explication… il se dit que ce ne fut pas grave, il avait encore les neurones en vacances. Enfin bon, c'est quand même une logique à laquelle il avait du mal à adhérer. « Vous avez blâmer qui ? Et pour quoi ? »


Steven Caldwell • « Tout sera dans le dossier que je vous ai fait parvenir. Et j’ai fait ces demandes de sanctions pour que des responsables plus hauts gradés ne se lancent pas immédiatement dans une chasse au sorcière dans le but de briser votre équipe »


Le colonel se doutait que son homologue ne comprendrait pas forcément sa démarche. Après tout, Sheppard était d’une autre école, une plus laxiste et souple qui apportait son lot d’avantage...mais malheureusement, d’une bonne série de retours dangereux. Avec cette forme de naïveté, c’était à se demander comment il s’était débrouillé pour ne perdre personne..


Steven Caldwell • « Je vous informe également que le major Frei ne sera plus disponible pendant un certain temps. Elle rejoint le Dédale le temps d’être déposée sur le site Alpha, son médecin et psychologue lui ayant recommandé du repos. Après toutes ces mésaventures, il semble grand temps pour elle de lâcher prise pendant quelques semaines »


Il se rendit compte que son regard avait baissé en pleine réflexion… autour de la nécessité de blâmer pour protéger… il avait du mal à penser et se sentait affreusement long à la détente. Par chance, Caldwell crut percevoir son air dubitatif, puisqu'il expliqua un peu mieux ses gestes. Sheppard, aurait pu s'agacer en le critiquant, hors, cela était tout bonnement inutile, chacun sa méthode et il avait fait au mieux pour garder la coque hors de l'eau. Et puis, il aviserait bien, des raisons des blâmes. En tout cas, il présageait un moment d'agacement et de soupirs.


John Sheppard • « Je vois. Il vaudrait mieux éviter… d'avoir une seconde chasse dans cette cité, pour le bien de tous. » il avait dit cela en releva son regard vers le visage austère du colonel.
« J'ai du mal avec vos méthodes, mais bon, c'est pour le bien de tous » il n'avait pas honte de lui dire clairement. Au pire s'il se plaint, élément fort étonnant, Sheppard augmenterait comme quoi il était shooté, ce qui n'était pas faux. Celui-ci embrailla sur Frei.
« C'est une bonne idée de l'envoyer là-bas » oui, loin de la cité et de tous ses drames.
« Avez-vous des comportements suspicieux ou à surveiller pour la suite ? » il évoquait bien entendu des soldats à observer par rapports aux séquelles, à des conflits civils/militaires ou à tout autres éléments susceptibles d'être vigiler. Il se répétait peut-être là non ? Oui, sûrement il avait du mal par moment.


Steven Caldwell • « J’ai du mal avec vos méthodes également. » Avoua adroitement Caldwell. « Mais je pense que la sûreté de vos hommes prime sur nos manières. Il n’y a plus grand chose à faire à part retrouver un chef de la sécurité et œuvrer à la reconstruction de la confiance entre militaire et civil. Mais venant d’un homme comme vous, lorsque vous serez remis, je n’en doute pas un instant. »
Il hocha la tête et s’approcha de la porte.
« J’ai pris les dispositions nécessaire pour clôturer la majorité des dossiers. Vous allez recevoir mes derniers rapports sur cette histoire et je vous rends votre poste sans regrets. Le Dédale me suffit amplement. Je vous souhaite un bon rétablissement, colonel. »
L’officier s'apprêtait à partir. Il guéta néanmoins une quelconque intervention avant de franchir le seuil.


John Sheppard • Sheppard eut un petit rictus au retour assez juste que venait de lui donner Caldwell.
« Des méthodes différentes mais des objectifs communs. » Il avait encore un peu de mal avec les « compliment » de son supérieur. C'est bête, il avait encore ce côté un brin méfiant envers cet homme. Ça finirait par passer. « Merci. »


Un remercîment, autant pour son travail et pour son souhait de rétablissement. John se fit la remarque, qu'une fois âgé il ne serait pas plus mal de finir sa fin de carrière sur un croiseur, vieux pilote qui ne peut aller en mission mais qui peut profiter de l'action à travers les murs d'un vaisseau. Il salua respectueusement le colonel qui acquiesça avant de quitter la salle pour retourner sur son navire.


END 13/03/2017


© Halloween


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