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[INTRIGUE] Le quotidien d'un commandant

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Mar 7 Fév - 18:24

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Colonel Caldwell, Infirmière Frasier, Docteur Sidney & Chef Tyrol.



Le Dédale, 12 heures avant l’approche finale.



Caldwell était nerveux.
Les loups de la CIS hurlaient à son bord depuis plus de deux jours maintenant et ils n’avaient rien d’autre à se mettre sous la dent que son équipage et lui-même. On l’avait déjà appelé plusieurs fois pour la dénonciation de faits ô combien inacceptables. La palme du superflu revenant à une partie de poker dissimulé sous la couverture d’un manœuvre du stock et un sandwich à moitié entamé découvert sur la table du laboratoire. Le commandant du croiseur y avait suivi le règlement à la lettre et rappelé ses hommes à l’ordre.

Les heures devenaient donc pénibles et bien longues pour l’équipage du croiseur. Et si Steven n’approuvait jamais les transgressions du règlement, il fallait toutefois savoir commander avec intelligence et se montrer indulgent. Les jeux de cartes sans argent à la clé et le personnel qui consommait son déjeuner sur le poste de travail n’étaient pas une interdiction en soit. Mais ce recadrage provenant de la CIS amenait ses hommes à un excédent de discipline et à une certaine méfiance.

Cela expliquait donc pourquoi, depuis deux jours, tous les soldats le saluait sur son passage. Et s’il avait été clair sur le fait de réserver cette comédie pour les cérémonies officielles à bord, la présence des loups ne le permettait plus à présent.

Une voix grave et martiale annonça donc son entrée dès qu’il pénétra dans la salle d’ingénierie.

- Le commandant dans la salle !

Il n’y avait pas de loups avec lui. Aussi certains hésitèrent alors que d’autres se tenaient déjà au garde à vous.

- Repos, messieurs. Repos ! Lâcha Caldwell.

Il alla directement à la rencontre du docteur Nowak, chef du service d’ingénierie et véritable Einstein de la technologie à bord. Son hoquet très irritant en était son seul défaut. Elle et certains de ses techniciens suivaient une intervention plutôt inhabituelle.

- Alors ? Où est-ce qu’on en est ?
- Nous pensons avoir trouvé *hic* la…la fuite monsieur. Mais *hic* nous ne sommes pas sûr que ce soit la seule !

Nowak lorgnait le commandant comme s’il allait lui sauter à la gorge et la faire fusiller pour ne pas avoir réglé le problème immédiatement. Conscient de son problème de stress récurrent, il avait fait son possible pour lui éviter le contact avec les inquisiteurs du bord. Hélas, une visite l’avait justement confrontée pendant une bonne demi-heure et la syncope n’avait pas été loin. Elle avait été admise peu de temps après à l’infirmerie pour un rythme cardiaque bien trop élevé.
Ignorant la crainte de son subordonné, l’homme se plaça à ses côtés puis fixa l’écran de contrôle. Il reconnût la voix du technicien qui s’affairait sur le terrain puis activa son micro :

- Vous êtes bien loin de vos F-302 chef !

L’écho d’une respiration sous-marine perça les hauts parleurs puis la réponse se fît entendre.

- Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se balader en scaphandre dans la citerne d’eau douce mon colonel ! Je n’étais pas que volontaire, j’ai aussi tiré la paille la plus longue !

L’homme empêcha un sourire d’apparaitre sur son visage. Il dévia son regard sur Nowak qui se contenta de fuir sur l’observation de ses chaussures. Le chef Tyrol était un technicien exceptionnel et il n’avait pas son pareil en matière de mécanique brute. Qu’il s’agisse de ses F-302 ou des réparations les plus « physique » du Dédale, il était généralement la pièce maitresse des interventions techniques.

- Votre rapport chef !
- La fuite a gagné en pression. Elle longe l’armature de la citerne et menace le disque de pesanteur sur la baie tribord. J’ai déjà colmaté un défaut de soudure mais je pense qu’il y en a une autre quelque part sur le compartiment trois.

La caméra du casque de Tyrol le montrait en pleine progression dans une eau claire et limpide. Il passait un courantomètre le long de la paroi et suivait les relevés. Deux minutes plus tard, il s’immobilisa devant le sas d’accès au compartiment de la citerne. Le graphique par bâtons prenait des proportions démesurées. Il s’intéressa particulièrement au pourtour métallique du sas. Une partie du joint s’était plié lors de la dernière ouverture.

- C’est là ! Déclara l’homme en posant sa main sur la partie endommagée. Il y a un défaut dans ce joint et une faille dans l’armature. Je commence à colmater.
- Combien de temps ? Demanda Caldwell.
- Pour obturer la fuite, quelques minutes. Pour réparer et s’occuper du disque de pesanteur à tribord, il faudra attendre l’arrêt de l’hyper-propulsion.

Le colonel, satisfait de l’intervention qui se déroulait sous ses yeux, se retourna alors vers Nowak et lui demanda de le tenir informé. Il ne pouvait rester plus de temps, d’autant plus qu’un appel retentissait à son attention, lui demandant de rejoindre la passerelle. Aussi, il tourna rapidement les talons et répondit brièvement aux saluts des quelques soldats de la sécurité.
Sur le chemin, une infirmière et le psychologue, seul civil à bord, vinrent directement à sa rencontre.

- Soyez bref, je suis appelé. Lança le colonel.
- Nous nous sommes mis d’accord.
- Ce n’est pas trop tôt. Remarqua l’officier en récupérant la tablette que lui tendait l’infirmière.

Il examina rapidement mais consciencieusement les zones sélectionnées en rouge et interrompit sa marche, fronçant les sourcils, tout en demandant :

- Pourquoi le réfectoire de réserve ?
- Nous pensons y installer une cantine secondaire et des activités d’occupations annexes. Nous voulons transformer cette zone en une pièce de vie commune.
- Pourquoi ne pas se contenter des quartiers de l’équipage de transit ?

Le psychologue répondit avant l’infirmière.

- Ces victimes n’iront pas mieux en demeurant dans l’isolement. Si nous devons les protéger d’autrui, nous devons également les protéger d’elles-mêmes. Il est important de maintenir un contact limité mais certain pour éviter et contrôler toutes dégradations du mental. D'autant plus que les médecins d'Atlantis, ou du SGC, nous demanderons des rapports réguliers sur leur état tant physique que psychologique.

Caldwell reprit sa marche. Les deux médecins se précipitèrent à ses côtés.

- Et l’infirmerie ?
- Elles n’iront pas. Leurs médecins se rendront sur place, ou ceux d’Atlantis, s’ils le désirent. Mais en exerçant de la sorte, nous limitons les trajets dans les coursives et le contact avec le reste de l’équipage…conformément à vos ordres, mon colonel.
- Frasier et vous, docteur Sidney, serez les seuls accordés à les ausculter.
- Mais…
- Une partie de l’expédition d’Atlantis est responsable du viol et de l’attaque constante sur ces victimes. Si nous les accueillons à bord et les ramenons sur Terre, il n’est pas question que ces attaques se poursuivent sur le Dédale. Seules les victimes accéderont à cette zone de sureté. Les victimes et vous deux, compris ?

Les deux médecins hochèrent la tête.

- Je proposerais ce plan de prise en charge dès la mise en orbite sur Atlantis. Soyez prêt à procéder ! Ordonna le colonel en rendant la tablette.

Il sonda ses deux membres d’équipage pour vérifier qu’ils avaient bien compris ce que cela engageait puis retourna sur la passerelle d’un pas vif. Les hauts parleurs le rappelaient une énième fois.

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