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[MJ 20] Paradize 2.0

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 30 Juil - 11:57

Matt Eversman
MJ Matt - Paradize 2.0


Août 2016. Atlantis. 11h.

Après avoir enchainé les marches de la salle d’embarquement à une allure certaine, Eversman prit la direction des bureaux et salles de briefing. Il avait rendez-vous dans la numéro deux pour le briefing pour une expédition sur Paradize. Les portes étant entrouverts, ce dernier n’avait pas encore démarré. Il découvrit même qu’il était le premier à pénétrer dans les lieux. Coup d’œil vers la montre, onze heure était pourtant dépassé depuis maintenant une bonne minute et il n’y avait personne. Certains dans cette base étant des modèles de ponctualité, c’était très étrange. Quelques pas de plus dans la pièce pour vérifier que personne ne s’était dissimulé dans un recoin ou même derrière un fauteuil en cuir noir. Rien. Personne. Une main vint se poser à l’arrière du crâne, le grattant nerveusement tandis qu’il jetait des regards en tous sens.

« Hého. C’est pas mon anniversaire les gars… Vous pouvez sortir de là… »

Rien n’y fit. Personne ne sortit avec un gâteau supportant quelques bougies allumées. Pas de confettis ou de ballons. Personne. C’était vraiment bizarre ce truc. Bon il fallait tirer cette histoire au clair. Le Sergent partit à la recherche d’informations auprès de la salle de contrôle, apercevant au passage la Commandante de l’Expédition dans son bureau en plein échange avec ce qui devait être le Colonel Caldwell. Crâne dégarni, tenue verdâtre et aussi droit qu’un majordome à cause d’un balai dans… Certainement lui. Un technicien le renseigna alors, c’était bien le bon jour et le bon endroit mais pas la bonne heure. C’était 11h15. Raaaaah sa sale manie de lire les mails de manière un poil rapide venait de lui jouer des tours. Négligent, il n’avait pas pris la peine de le relire le matin. Dommage, il aurait eu quelques minutes de plus sous la couette ou sous la douche. Les pointes mouillées de ses cheveux témoignaient de son empressement du matin.

Bon bah maintenant qu’il était là, le Ranger y resterait. Faire un aller-retour jusqu’à son quartier était futile. Il serait à peine arrivé qu’il devrait rebrousser chemin. De retour dans la salle de briefing, Eversman eut une idée subite en tête. Un sourire déforma ses lèvres et il observa les alentours pour être bien sûr qu’il soit seul avant de s’installer à la place de Weir, au bout de la tête. Soupir de contentement en posant son postérieur dans ce fauteuil confortable. Il réalisa un petit fantasme en posant ses pieds sur la table. Manquait plus qu'un petit selfie pour immortaliser le moment. Pas à dire, il était super ce fauteuil. Tellement qu’il finit par pointer du nez avant d’être réveillé par des bruits de pas. Paniqué, il s’empressa de reprendre une position convenable puis de déguerpir de cette place qui n’était pas la sienne. Le rouge aux joues, il tourna le dos au premier venu pour aller se chercher un café sur la table des douceurs.

« Salut... »

Vague salut à cette personne avant de prendre place autour de la table, rendant les salutations aux nouveaux venus découvrant quelques connaissances parmi eux.

--------------------------------------------------
A vous de jouer, de discuter, de faire connaissance... Le briefing démarrera au prochain post avec l’arrivée du Docteur Weir.
Jusqu’au 6/08/16 0h pour répondre.
Si interactions avec Matty, contactez moi par MP.
N’hésitez pas à échanger entre vous sur le topic de mission.
BON RP !

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 30 Juil - 12:49

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Paradize 2.0
Maeve Devlin



J’ai relu le mail trois ou quatre fois pour être sûre de ne rien manquer. Briefing à onze heures quinze, salle deux, pour une mission sur Paradize. Stupéfaite, je suis revenue sur le nom de la planète en question. Paradize ? Sérieusement ? Il existe une planète dans cette galaxie nommée Paradize ? Forcément, je me suis renseignée sur ce monde, ses habitants, les premiers contacts établis là-bas. La société Tojulmoqua m’a immédiatement intéressée, et je suis d’autant plus heureuse d’avoir été désignée pour une nouvelle excursion là-bas. C’est la première fois que je m’y rendrai ; on a sans doute estimé que mieux faire connaissance avec les autochtones pourrait être un atout pour Atlantis, en dehors de l’aspect lié à l’estomac.
Rapidement, j’ai consulté la liste des autres destinataires du mail, histoire de savoir qui participera. Trois militaires, trois civils : mission classique et pas nécessairement guerrière. Ça me convient. D’après ce que j’ai compris en consultant la base de données, la dernière visite sur place n’a pas été de tout repos. La présence de quelques personnes armées – et capables de se servir de leurs armes – risque de s’avérer une fois de plus utile. Néanmoins, nous visons aussi mieux que cela. Pour ma part, la découverte de la société de nos alliés est une aubaine. Je me ferai une joie d’enrichir un peu plus les informations que nous détenons déjà sur les Tojulmoquas. Il me tarde déjà de discuter de leur dieu, mais aussi des divers aspects de leurs traditions. Les quelques clichés que les précédents explorateurs ont rapportés sont très évocateurs. J’y perçois des formes d’art extrêmement développées, notamment sur les tatouages, les bijoux, les armes, même, mais aussi sur les constructions du village. J’ai hâte d’en apprendre plus.
À onze heures cinq, je me munis donc d’un bloc-notes et d’un stylo et prends la direction de la salle de briefing numéro 2. Avec le temps, on commence à connaître les couloirs par cœur, même s’il a fallu pour certains fixer des panneaux indicateurs. On sait aussi combien de temps il faut pour rallier deux points de la cité. Entre mon bureau et les salles de briefing, il faut environ sept minutes de marche, sans compter les éventuels arrêts pour dire bonjour, écouter le dernier potin d’Atlantis et prendre rendez-vous pour le thé un peu plus tard. À onze heures treize, me voici devant la salle, et la porte s’ouvre automatiquement devant moi. Il y a déjà quelqu’un – un militaire et, si j’en juge par la façon dont son menton retombe sur son épaule, il n’a pas assez dormi cette nuit. À moins que le fauteuil du docteur Weir ne soit encore plus confortable qu’il n’y paraisse.
Je toussote. Il se réveille en sursaut et, l’espace d’un bref instant avant qu’il ne déguerpisse à la table de derrière pour récupérer quelque chose à grignoter, je distingue les traits du sergent-maître Eversman. Nous ne nous sommes pas beaucoup croisés depuis mon arrivée sur Atlantis, mais j’ai consulté le trombinoscope sitôt le mail reçu, histoire de bien situer tout le monde ce matin.

« Bonjour ! » lançai-je d’une voix joyeuse.

Il se sert un café. J’aurais bien l’outrecuidance de lui en demander un, mais je viens de le surprendre en position délicate. Comme tout animal surpris en situation de faiblesse, il doit être sur la défensive. Je le laisse donc récupérer une tasse puis, lui adressant un sourire plus amusé que poli, je lui succède pour récupérer le précieux breuvage qui permet de survivre aux longues et ennuyeuses réunions. Avec une madeleine enveloppée dans un sachet plastique, la petite collation est parfaite, et me voilà prête à aborder le briefing en toute sérénité.
C’est drôle, mais le robuste militaire ose à peine me regarder. Je ne viens pourtant pas de le prendre en flagrant délit de vol de bonbons, ni en train de regarder un site coquin sur l’écran géant de la salle. Il faut croire que s’asseoir dans le fauteuil du patron est un crime passible de cour martiale. À moins que ce ne soit la petite sieste impromptue – mais quand on fait des gardes aussi longues que celles auxquelles sont soumis les soldats d’Atlantis, ne peut-on pas se permettre de souffler quelques minutes ?

« Pour tout vous dire, lui soufflé-je avec une moue de conspiratrice, j’ai toujours rêvé de m’asseoir là, moi aussi, histoire de voir ce que ça fait. »

Je prends place de l’autre côté de la table, mon bloc-notes devant moi et mon café en main. La porte s’ouvre, et les autres personnes convoquées entrent tour à tour. Bien ! L’excitation me reprend : j’ai hâte d’en savoir plus sur notre mission à venir.

© Grey WIND.
Ma couleur RP : #D358F7

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Sam 30 Juil - 13:06

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Je n’étais pas arrivé depuis très longtemps pourtant je me sentais assez à l’aise en ces lieux. Étrange non ? Les cuisines avaient été remises sur les pieds et de nouveaux stocks de nourriture a été arrivés. Au revoir l’affreuse tambouille servit au self. Quoi qu’il en soit je me sentais assez bien intégrer pour m’inscrire pour une mission se déroulant sur le monde tropical de Paradize. D'après les rapports que j’avais pu consulter, l’une des tribus vivantes sur ces terres nous apporte d’importantes cargaisons de fruit exotique ayant une excellente valeur nutritionnelle.

J’avais reçu hier un mail me disant que le briefing de la mission serait à onze heures et quart le lendemain. Ayant une sainte horreur du retard et ayant encore quelque a priori avec la structure de la base et ses plans je m’étais préalablement rendu sur les lieux écrit dans le mail afin d’être sur de ne pas me perdre en y allant aujourd’hui. Régler comme un coucou, je partis à 10h54 toute prête et fraîche que la brise matinale qui soufflait sur Okinawa les jours de printemps. j'avais pris avec moi de quoi écrire: un bloc note avec un crayon et un stylo quatre couleurs. L’objectif était d’arriver dans la salle de briefing dans une dizaine de minutes. Je préférais avoir un peu d’avance pour ma première mission. Je marchais d’un pas rapide mais peu assuré. Je trépignais d’une d’impatience qui pourrait ressembler à celle des enfants lorsqu’ils reçoivent leurs cadeaux de Noël. C’était la première fois que j’allais quitter la base. J’espère que ce voyage sera riche et que je pourrais découvrir de nouveaux ingrédients et de nouvelles recettes à concocter pour les personnes travaillant dans la base. En espérant que ma hâte que j’avais beaucoup de mal à refréner ne me jouerait pas de mauvais tour.
J’arrivais dans le couloir menant à la salle où mes équipiers et moi allions recevoir les informations sur notre mission. Une certaine anxiété était apparue en moi. Je ne connaissais encore que peu de monde et peut-être allez-vous me retrouver qu’avec des inconnus. Espérons qu’ils ne sont pas trop froids et que le contact sera assez rapide pensais-je. Une fois au niveau de la porte je m’arrêtais regarder l’heure :

-11h10. Bien !

Je soufflais un grand coup puis ouvrit la porte. je vis un homme et une femme assis autours de la table. Tout les deux avait un café en main. La femme tenait en plus un bloc note dans ses mains. En regardant de plus près l'homme semblait avoir le pale quelque peu rouge. Que c'était il passé avant que j'arrives? Pas sur que je souhaiter connaitre la réponse:

-Bonjour, je me présente je suis Mitsu Nagakatsu. Enchantée de vous rencontrer.

Je pris à mon tour un café et je partis m'installer autours de la table quand la porte s'ouvrit.

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Sam 30 Juil - 14:31

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Nathalie ouvrit les yeux avec un soupir en sentant son compagnon bouger à coté d'elle et l'enlacer. Elle avait toujours autant de mal à accepter de quitter le pays des songes, mais elle devait reconnaître qu'être réveillée par les baisers de son homme et pouvoir se blottir quelques instants dans la chaleur de ses bras était une transition très agréable entre le sommeil et la nouvelle journée à venir.

Elle gigota un peu contre lui, enroula ses bras autour de ses épaules, ses longues jambes autour des hanches du jeune homme avant de venir lui réclamer un baiser, profitant de cet instant de douceur avant qu'ils ne reprennent leur vie normale comme si de rien n'était.

Ce matin, elle fut la première à quitter la chaleur des draps pour se rendre à la salle de bain. Elle sourit en surprenant le regard que John lui portait. Installée sur le dos, les mains derrière la tête, il suivait des yeux le corps dénudée de sa compagne. Pour une fois, c'est lui qui traînerait au lit pendant qu'elle se préparait pour aller travailler. Pour une fois, c'est elle qui partait en mission pendant qu'il resterait sur la cité.

Il fallait qu'elle passe dans ses quartier pour récupérer le sac qu'elle avait préparé en vu de cette mission, puis à son bureau pour finir deux ou trois taches administratives avant de rejoindre la salle de briefing a 11h15.

Pendant qu'elle se douchait, elle laissa ses doigts suivre le contour de la cicatrice qui barrait son flanc depuis sa première découverte de cette planète, et de sa faune plutôt percutante.

Paradize... elle se rappelait bien de leur péripétie sur cette planète qui avait tout pour devenir un véritable paradis. Mer turquoise, plage de sable blanc, végétation tropicale, et autochtones accueillant. Elle se rappela qu'à l'époque elle s'était dit que ce serait un bon endroit pour installer un centre de vacance. Après tout, les membres de la mission avaient besoin de repos de temps a autre. Les conditions de travail sur la cité étaient particulières, les jours de repos étaient plutôt rares, et pas vraiment reposant puisqu'on restait dans l'ambiance de travail.

L'idée du centre de vacance lui avait paru bien moins bonne après qu'elle eut fait connaissance avec le Rhino qui lui avait laissé cette cicatrice, et avec les entrailles de la cité. Il y aurait trop de boulot pour sécuriser les lieux. Et puis, les bungalow installés sur le continent était tout aussi dépaysant et bien moins dangereux, le paysage de l'endroit où ils étaient installés n'avait pas grand chose à envier à Paradize. Elle sourit en repensant aux trois jours fabuleux qu'elle y avait passés avec John.

Depuis qu'elle était arrivée elle avait appris que les cicatrices étaient des souvenirs de voyages, et qu'il fallait s'y faire, mais elle avait encore du mal avec celle en forme de fleur sur sa poitrine, souvenir des deux ponctions qu'un wraith lui avait fait subir quelques mois plus tôt. Comme le lui avait promis le Docteur Taylor-Laurence, elle avait bien évolué, elle n'avait plus l'aspect boursouflé et rougeâtre du début, mais elle était là. Et Nathalie commençait à réaliser qu'elle ne s'estomperait pas beaucoup plus et qu'il lui faudrait apprendre à vivre avec la vision de ces quatre pétales sanglantes.

Avec un soupir, elle se détourna de son reflet dans le miroir et regagna la chambre pour achever de s'habiller. John l'interpella, lui réclamant un baiser. Évidemment, lorsqu'elle se pencha sur lui pour lui obéir, il enroula prestement ses bras autour d'elle pour la faire rouler sur le lit pour un ultime câlin.

- « Tatata, colonel, vous ne voudriez pas que je sois en retard ! » le taquina-t-elle en riant.

Elle s'offrit malgré tout quelques secondes de tendresse avant de s'échapper de ses bras pour aller achever de s'habiller.

Revenant près du lit, elle l'embrassa pour lui dire au revoir :

- « Ne fais pas de bêtises pendant mon absence. Et profite de cette journée pour te mettre à jour dans ta paperasse. J'ai cru comprendre que tu avais un peu de retard dans la rédaction des rapports de tes dernières missions. »

Elle l'embrassa encore une fois avant de quitter les quartiers de son compagnon, prenant soin de vérifier que le couloir était vide avant de sortir. Être surprise sortant du logement du Lieutenant-Colonel Sheppard au petit matin ne manquerait pas d'attirer l'attention sur la relation clandestines qu'ils entretenaient depuis maintenant plus de 6 mois.

Nathalie passa chez elle pour récupérer son sac contenant quelques vêtements de rechanges et un maillot de bain. Elle n'avait pas perdu l'espoir de pouvoir profiter de la mer. Elle avait également prévu une protection solaire d'un indice élevé pour éviter de ressembler à une écrevisse en rentrant. Sa peau laiteuse avait du mal à supporter une exposition prolongée au soleil.

Elle passa ensuite à son bureau, acheva la rédaction de deux ou trois notes qu'elle ajouta à celles qui se trouvaient déjà dans le parapheur destiné à Karola.

A 11h15 précise elle poussait les portes de la salle de briefing. Trois personnes étaient déjà présentes. Elle savait que la jolie blonde en train de se servir un café était une ethnologue, spécialisé dans les arts premiers, elle sourit en voyant la jolie japonaise qui avait pris le poste de chef cuisinier. Nathalie trouvait que c'était une bonne chose qu'elle participe à cette mission, ainsi elle pourrait se faire une idée plus précise des ingrédients que Paradize pouvait leur offrir et de ce qu'elle pourrait faire pour les accommoder et les proposer aux Atlantes.

Elle espéra qu'elle serait plus compétente que l'un de leur ancien cuisinier, et sourit en réalisant que c'était grâce à l'incompétence de ce dernier que son idylle avec John avait commencé. Elle secoua la tête pour chasser ses pensées. Elle n'était pas là pour s'attendrir, elle devait rester concentrée sur son boulot.

A son tour elle s'approcha du « coin café » pour s'en servir un et saluer ses futurs compagnons de voyages et se présenter aux deux femmes qu'elle n'avait pas encore eut l'occasion de rencontrer en personne.

- « Bonjour Matt, alors, tu crois que le maillot de bain va nous être utile cette fois ? » demanda-t-elle d'un ton espiègle

-""J'espère bien... Je compte sur toi pour amadouer le Cap... Major...." lui répondit le jeune soldat

- "Je crois que tu me prêtes bien trop de pouvoir sur le Major Frei. Je crois que j'ai brulé toutes mes cartouches en l'obligeant à participer au bal." répondit-elle en fronçant le nez.

Elle se tourna vers les filles en leur tendant la main « Je suis Nathalie Dumond, assistante du Major Frei et diplomate. »

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Sam 30 Juil - 18:47

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Paradize 2.0
feat. Karola, Matt, Nathalie, Erin, Maeve, Mitsu
Enfin une mission ! Putain ce que c'était bon d'entendre son nom dans les hauts parleurs ! Je suis là depuis même pas un mois et je n'ai qu'une hâte passer cette porte et voir ce qu'il se passe de l'autre côté. Ouais bon, j'ai entendu pas mal d'histoires sur ce que la galaxie héberge mais je suis tellement surexcité que je suis prêt pour en découdre avec tout les bouseux et les parasites qui nous chercheront des noises. Je suis tellement à fond que je suis levé depuis 6h ce matin, que j'ai déjà fait mon footing, que j'ai déjà pris ma douche et quand j'en suis à mon... j'ai arrêté de compter... café. Seulement maintenant, je suis comme un couillon à errer comme une âme en peine dans les couloirs et à regarder l'heure sur ma montre toutes les dix minutes. Autant vous dire que ça ne passe pas vite. C'est donc dépité et dans l'optique de me trouver quelque chose à faire que je me rend à la salle de pause. Forcément, vu l'heure, il n'y a pas grand monde. J'attrape un truc rapide à lire, un magazine, tout ce qu'il y a de plus débile et je m'installe dans un des petits canapés. Derniers coups d'oeil à ma montre, il est 9h, j'ai laaaaargement le temps de bouquiner un peu avant de me rendre au briefing qui est prévu à 11h15.

Ouais m'enfin sauf que là, j'ai peut être vu un peu trop laaaarge. Je me réveille en sursaut, le magazine ouvert sur le ventre et le petit filet de bave qui va bien au coin des lèvres. Je passe une main sur mon visage pour tenter de retrouver un peu de clarté et je jette un coup d'oeil à l'heure. Bordel il est déjà 11h10 ! Je fais un bond hors du canapé, je ne prend même pas la peine de ranger le magazine et je sors de la pièce. En sortant je bouscule quelqu'un mais je suis déjà loin et je n'entend pas les remarques qu'il doit me faire. C'est parti pour un second footing. Motivation ! Heureusement que je sais par où je dois passer pour me rendre à cette fichue salle. Il est 11h13 quand j'arrive devant la porte. Je me redresse, je me cambre en arrière et je reprend mon souffle avant d'entrer dans la pièce. Il y a déjà du monde, ils sont 4 plus moi 5 et si j'ai bien suivi il en manque encore. Ouf je ne suis pas le dernier, ça l'aurait fichu mal pour une première. Je salue les trois demoiselles et je fais le salut de rigueur à Eversman, même si on a déjà partagé quelques parties de console.

- Caporal Arno Wilson.

Je vais me servir un énième café et je m'installe dans un fauteuil près de la grande rousse. Je pousse un soupir et je prie mon coeur pour qu'il arrête de s'exciter tout seul. Au moins, on ne peut pas dire que j'ai pas fais d'exercice aujourd'hui.
(c) AMIANTE


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Dim 31 Juil - 14:00

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Erin n’était pas repartie en mission officielle depuis l’expédition sur PX-587, planète où la nuit était reine et où le nouveau site Alpha avait élu domicile. Sur les trois sites sélectionnés, c’était la « Terre sans jour » qui avait été retenue, à défaut d’une planète marécageuse où des adorateurs Wraiths et des moustiques faisaient un concours à qui seraient les plus nuisibles vis-à-vis des Atlantes, ou d’une autre planète, rebaptisée « la Fantastique », qui n’était rien de plus qu’un repaire à oiseaux pour le moins agressifs, capable de vous foutre un Jumper par terre. De plus, l’équipe dont elle faisait partie avait noué des relations amicales et commerciales avec une espèce intelligente locale, des Tairis, l’équivalent des smilodons terriens du temps de la préhistoire. Avoir des alliés présents sur le lieu même du Site Alpha était une aubaine.

La jeune femme enfila un short et un t-shirt d’une couleur s’approchant du kaki, estampillés par les bandes rouges et le logo de l’expédition par-dessus un maillot de bain bleue marine une pièce, plutôt stylisé qui s’ouvrait sur son ventre comme un deux pièces mais qui couvrait ses flancs. Elle n’eut juste qu’à coller le drapeau américain sur l’emplacement prévu à cet effet sur l’épaulette de son t-shirt et elle était en tenue, respectant le règlement concernant le port de l’uniforme. Car c’était là des vêtements fournis par l’intendance pour les missions aux températures élevées (si l’on mettait le maillot de bain de côté, mais ça personne n’était vraiment censé le savoir). Elle laça la paire de rangers habituelle, attrapa une casquette dans laquelle elle glissa sa queue de cheval, et des lunettes de soleil qu’elle coinça sur la visière pour le moment, et elle était fin prête pour aller explorer cette planète au doux nom de « Paradize ».

Elle fourra dans son sac à dos de la crème solaire avec un indice élevé, une serviette de bain, et elle se mit en route pour rejoindre la salle de briefing. Le rendez-vous était à 11h15 précise et elle comptait bien y être dans ces eaux-là. Quand elle arriva, elle vit quelqu'un s’engouffrer par la porte, sans qu’elle n’arrive à l’identifier à cette distance. Erin pressa le pas afin de faire son entrée quelques secondes après le jeune homme. Il y avait déjà du monde. Le Sergent Maître Eversman, le Caporal Wilson, l’ethnologue Devlin, et deux autres femmes qu’elle n’avait jamais eu le loisir de côtoyer jusqu’à présent : une belle rousse et une charmante asiatique. Elle approcha d’un pas vigoureux, toujours sûre d’elle, en terrain conquis, comme à son habitude.

- Bonjour, dit-elle d’une voix joviale à tout le monde avant d'approcher les différentes personnes présentes. Caporal Wilson, elle lui tendit une main au poignet fin. Ils se connaissaient depuis quelques temps déjà et elle savait qu’elle lui plaisait. La mission serait une façon pour ces deux là de continuer à faire plus ample connaissance. Elle espérait simplement qu’il ne prendrait pas mal cette poignée de main, puisqu’elle comptait de toute façon la distribuer à tout le monde. Erin lui adressa un petit sourire. Ensuite, dans l’ordre des choses, elle serra la main de Nathalie, à qui elle se présenta : Bonjour, Erin Steele, consultante pour la CIS, enchantée.

Elle approcha de Matt pour lui serrer la paluche également. Le militaire et la consultante se connaissait déjà. Elle ne savait pas trop comment se comporter avec lui. Il était presque comme un pote avec qui ont fait des conneries, mais en même temps, c’était un râleur de première qui n’aimait pas tellement s’adonner à la parlotte avec les autres personnels de la cité en dehors des militaires. Enfin c’était comme ça qu’elle le voyait.

- Bonjour Sergent, le salua-t-elle quand même, restant sur le même ton professionnel qu’elle distillait depuis son arrivée. Snobant le café - elle détestait ça – elle entreprit d’aller dire bonjour à l’ethnologue et à l’autre jeune femme qu’elle ne connaissait pas encore. Elle s’arrêta donc devant la japonaise pour lui serrer la main de façon très occidentale. Si Erin notait une quelconque gêne de sa part, elle ne manquerait pas de s’en excuser et elle ne reproduirait plus le geste. Bonjour, Erin Steele, agent de liaison de la CIS, entonna-t-elle une seconde fois. Enchantée.

Finalement, elle s’orienta vers Maeve pour s’asseoir à côté d’elle non sans lui avoir serré la main. Elles avaient fait la route vers Atlantis ensemble et elles avaient partagé une expédition dans un froid polaire.

- Bonjour Maeve, comment allez-vous ?

Erin profita de la réponse de la scientifique pour tirer un carnet de note de son sac à dos. Il ne devait pas être très loin de 11h15 et tout le monde allait se mettre en place pour la présentation.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 20] Paradize 2.0  1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mar 2 Aoû - 22:58

Karola Frei
Des papiers, toujours des papiers ! Ce devait être au moins le huitième dossier qui lui passait entre les mains depuis que sa journée avait commencé. D’aucuns diront que pour quelqu’un qui préfère la compagnie de dossiers ou de rapports à celle de véritables êtres humains, il était plus qu’incongru de se plaindre, cependant, à force d’en voir défiler sur son bureau à longueur de journée, Karola allait finir par frôler l’overdose. Heureusement, avait-elle l’habitude de ce genre de tâche, en tant que capitaine elle avait déjà eu à tenir de nombreuses responsabilités mais depuis qu’elle avait été promue au grade de major, c’était pire. Sheppard l’avait un peu prise au dépourvu en faisant le nécessaire pour la voir monter en grade. De fait, elle ne s’était honnêtement jamais attendue à obtenir davantage de galon aussi longtemps qu’elle resterait en poste sur Atlantis. Apparemment, son travail, toujours net et sans bavure, ainsi que son attitude étaient ce qui lui avait valu la reconnaissance de ses supérieurs. Si en changeant de grade elle avait ressenti un intense sentiment de fierté, elle ne trouvait cependant pas qu’il y avait là matière à s’enorgueillir. En effet, si en tant que capitaine de l’armée elle avait fait ses preuves, il lui restait tout à prouver en tant que major, c’est pour cela qu’elle s’appliquait tant à effectuer les tâches administratives. Heureusement pouvait-elle compter sur le soutien et l’aide de sa fidèle assistante, Nathalie. Grâce à elle, le travail à fournir était moitié moindre et il allait sans dire que sans son efficacité couplée à la sienne, il y a longtemps que Karola aurait fini ensevelie sous des tonnes et des tonnes de rapports.

Ainsi, depuis qu’elle était devenue major et depuis son retour de mission pour débusquer un nouveau site Alpha, son quotidien était des plus banals. Il avait fallu d’abord qu’elle effectue un aller-retour sur Terre afin de participer à une petite cérémonie officielle accompagnée de Sheppard et de Nathalie. Cela avait été très pompeux et ennuyeux mais à tout le moins plus agréable que le bal organisé après les événements de feu le site Alpha. Après son retour dans la galaxie de pégase, l’allemande n’avait pas ménagé sa peine et avait essayé de rattraper le peu de retard que son collègue, le major Lorne, avait accumulé. Mais Atlantis étant une gigantesque fourmilière vous pouviez être sûr qu’aussitôt une tâche achevée, une autre venait aussitôt la remplacer. C’est dans ces moment-là, où elle était un peu plus submergée de travail que d’habitude, qu’elle en venait à plaindre le docteur Weir qui elle, en plus de gérer le contingent administratif de la cité, se devait de coordonner tout le personnel. Pour rien au monde Karola ne l’enviait et c’est bien pour cela qu’en dépit de l’inimitié qu’elle pouvait lui porter, elle ne pouvait s’empêcher d’admirer son courage et sa ténacité.

Cela faisait donc un petit moment que la jeune femme n’avait pas eu la chance de partir en mission et cela commençait très sévèrement à la peser. Même si lire des dossiers ne la dérangeait pas, elle avait tout de même besoin de sa dose d’action et de se dégourdir les jambes. Fraîchement promue, elle avait dû récemment céder sa place à d’autres soldats pour aller sur le terrain, notamment des petits nouveaux arrivés en renforts qui avaient quant à eux besoin de faire leurs preuves et de découvrir ce en quoi consistait la vie dans Pégase. Elle avait très bien accepté cela, au début, mais depuis quelques jours l’ennui la tenaillait et il pouvait lui arriver de pousser de longs soupirs en voyant sa liste de choses à faire ne décroissant pas. Cela était arrivé à plusieurs reprises ce jour-là, jusqu’au moment où Nathalie entra dans son bureau, une tasse de café fumante dans la main. La déposant sur son bureau elle lui conseilla de faire une pause et d’en profiter pour aller faire un tour sur sa boîte mail avec un clin d’œil entendu. Intriguée, la militaire la remercia et attendit d’être de nouveau seule pour suivre les recommandations de la rouquine.

Evidemment, elle était pleine de messages qu’elle allait devoir s’atteler à lire rapidement, mais parmi cette tonne de missives, l’une d’entre elle attira plus son attention. Il s’agissait d’une convocation à une nouvelle mission qui lui était adressée par le Docteur Weir. Cliquant dessus, elle lut attentivement chaque ligne. Si au départ elle fut bien heureuse de pouvoir de nouveau se rendre sur le terrain, sa joie s’évanouie aussitôt qu’elle prit connaissance de la destination. Paradize, autrement dit la planète infernale sur laquelle elle et ses compagnons avaient connu de sérieux déboires l’an passé. Malheureusement, ce coup-ci elle n’allait pas pouvoir se soustraire car elle avait été désignée cheffe d’équipe et il aurait malvenu pour elle de décliner. Elle observa attentivement la liste des participants, outre Nathalie, le Sergent Eversman avait également était désigné, de même qu’Erin, l’agente de la CIS avec qui elle avait eu l’occasion de partir en mission sur la Terre sans jour et dont elle savait qu’elle lui avait établi après coup un rapport très élogieux, participant donc à sa promotion. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de travailler avec le Caporal Wilson, mais elle avait lu son dossier, aussi elle savait que c’était un bon soldat, quoiqu’un peu énergumène mais certainement moins tête à claques que pouvait l’être Eversman. Quant aux dernières membres de l’équipe, Mitsu Nagakatsu et le docteur Maeve Devlin, elle avait simplement vu leurs noms passer sur la liste des nouveaux venus. Néanmoins, il ne lui avait pas échappé que la première était la nouvelle cheffe cuisinière d’Atlantis et que la seconde était ethnologue. Elle n’avait pas encore eu le temps de lire leurs dossiers mais elle mit cela en tête de sa to-do list afin de voir comment elles pourraient leur être utiles lors de leur mission. Leur but étant de conclure un accord commercial avec les Tojulmoquas il n’y avait cependant aucun doute que leurs domaines de compétences serviraient. Le mail s’achevait en indiquant que le rendez-vous était fixé en salle de briefing, le lendemain à 11h15. Aussi elle occupa le reste de sa journée à la lecture des dossiers des membres de l’équipe et à la relecture des rapports rédigés lors de la précédente mission.

Le lendemain, avant de se rendre en salle de briefing, elle prit soin de préparer ses affaires en conséquence et se vêtit d’une tenue réglementaire mais suffisamment légère pour lui permettre de supporter la canicule. Elle attrapa son sac et sa tablette et se dirigea vers la salle de réunion. Les portes étaient encore ouvertes, aussi elle pouvait entendre des éclats de voix en sortir, signe que ses coéquipiers étaient déjà installés. La militaire s’apprêtait à y faire son entrée lorsqu’elle fut interpellée par le docteur Weir qui lui demandait de l’attendre. Après quelques secondes, la dirigeante de la cité l’eut enfin rejoint et ensemble elles pénétrèrent dans la salle de briefing où Karola constata qu’à part elle et Weir, tout le monde était arrivé. Elle jeta un coup d’œil à l’ensemble de l’assistance puis les salua, comme à son habitude, sans chaleur.

-Bonjour à tous.

Weir fit de même et toutes les deux allèrent s’assoir sur des sièges côte à côte. Karola sortit sa tablette et attendit que la cheffe de l’expédition ne lance les hostilités.

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Mer 3 Aoû - 12:16

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Le breif de la cheffe
Rapport



Pour le brief de notre cheffe de cité, elle vous racontera plus ou moins tout ce que contient cette planète avec, bien entendu, les objectifs de la mission.



S4-122 : Paradize


Plage de sable fin, fruits exotiques, mer turquoise




Description


[MJ 20] Paradize 2.0  Beach-015
Woohoo est le premier mot qui vint aux lèvres des techniciens MALP lorsqu’ils observèrent les premières images de cette planète. Un petit paradis dans cette galaxie de Pégase.Rien ne manque au tableau idyllique.

La température oscille entre 32°C et 42°C à l’ombre et est, par conséquent, bien supérieure en plein soleil.

La mer de couleur turquoise est bordée par de longues plages de sable fin qui s’étendent à perte de vue. De nombreux palmiers sont présents aux bordures de celles-ci.

Si on s’éloigne quelque peu de la mer, la forêt regroupe de nombreux végétaux semblables à ceux d’une zone tropicale terrienne. Le sol est suffisamment fertile pour permettre la culture de nombreux fruits exotiques par l’un des peuples locaux.

[MJ 20] Paradize 2.0  Dir31648
Culture


La première mission d’exploration a permis de cartographier quelque peu la planète. La Porte des étoile semble situer sur une île, l’une des très nombreuses qui constituent Paradize. Cette île est habitée par un clan qui vénère une divinité appelé Tojumolco. Il semblerait que celle-ci soit relative à la nature environnante. Plusieurs villages ont été construits à proximité de la mer. Les nombreuses pirogues témoignent de la présence d’échanges avec d’autres tribus.
[MJ 20] Paradize 2.0  Sea-gy10

Un ancien temple en son honneur a été découvert par mégarde. Il semblerait bien antérieur à la civilisation actuelle.

Des relations commerciales puis amicales ont été établies depuis maintenant plusieurs mois. En échange de soins médicaux ainsi que d’un peu de main d’œuvre lors des grosses récoltes, Atlantis reçoit de grosses cargaisons de fruits exotiques aux apports nutritifs intéressants.
[MJ 20] Paradize 2.0  Pitaya-350x282 [MJ 20] Paradize 2.0  Fruit-exotique

Il semblerait que d’autres clans existent sur les autres îles.

L’un des guerriers du village.
[MJ 20] Paradize 2.0  7d26be15a000d5e83b8c6d8aefb1d5fc


Missions


1ère mission d'exploration : http://www.atlantisinsurrection.com/f77-paradize-ps4-122
Rapport de mission du Cap Karola Frei : http://www.atlantisinsurrection.com/t1536-rapport-de-mission-paradize

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Zuiichi - Never-Utopia





FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mer 3 Aoû - 12:25

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Un peu d'huile sur le feu ou sur la peau ?
MJ Matt - Paradize 2.0



Qu'il est dur de se lever quand on a une belle fleur à vos côtés. Faut dire que même si j'avais l'habitude de dormir avec Nathalie, c'est plutôt moi qui partais avant elle. Et surtout en mission. Pour une fois, madame allait vivre une grande aventure avec le sable chaud et la mer de Paradize ! Elle en avait bien de la chance de pouvoir profiter du beau soleil, alors que j'allai être enfermer dans la cité…

Je profitai de ces quelques minutes supplémentaires pour m'étendre dans le lit encore chaud. J'avais décréter que comme je ne partais point en mission, que j'allais me lever une heure après elle. Mais, hors de question de fermer les yeux sans avoir eu ma batterie de bisous et de câlins. Mon regard détailla nonchalamment le corps à moitié nu de ma compagne, avec l'envie de la taquiner. J'étais bien loin, de constater qu'un futur complexe était en train de prendre vie dans la tête de ma charmante amie. Faut dire que son corps soit marqué à jamais par l'empreinte d'un Wraiths, ne la rendait pas moins attirante à mes yeux. Bien au contraire, je l'aimai qu'importe les stigmates de la vie.

• Ehp ehp mademoiselle n’oubliez pas votre taxe de séjour avant de partir !

Sans surprise, dès qu'elle fut près de moi, j'enroulai mes bras le long de son corps, pour lui faire un dernier câlin. Un peu puéril de ma part. Ainsi, elle pouvait voir, le cirque qu'elle me faisait chaque matin. Petite vengeance très plaisante il faut dire.

C'est avec beaucoup de regret, que je la laissai s'échapper et termina de mettre son uniforme rouge. Ce fut avec un petit baiser tendre qu'elle acheva toute motivation… me rappelant que j'avais de la paperasse à faire. Génial ! Finalement, je vais peut-être rester couché ! Un soupir lasse s'échappa de mes lèvres.

• Merci de me le rappeler… je n’ai plus aucune raison d’oublier maintenant. Lui dit-je d’un ton aigris, mais qui cachai une taquinerie latente.

Je lui envoyai un cousin dessus, pour la faire fuir de la chambre !
C’est une heure après, que je me forçai sortir du lit pour une douche et filler dans mon bureau. La tonne de papier qui m’attendait ne me motiva guère plus. Bien au contraire, je sens que cette journée va être d’un ennui, monstrueux. Je n’eus même pas le courage de faire un petit coucou à ma Major… faut dire que si je la voie, je risque de perdre encore un précieux temps et achever le peu de motivation qui m’anime. Mais bon, il faut bien que je le fasse, je n’ai pas encore de super assistante dédiée que pour moi.

Aux alentours de 10h30 j’eu l’agréable surprise de voir le colonel Cadwell débarquer sans aucune forme de procès dans mon bureau et commencer à m’agresser sur quelques éléments, auxquels nous resterons à jamais en désaccord… c’est typiquement le genre de militaire qui doit avoir de sacré problème de reins, pour se tenir toujours aussi droit … faut dire que le balai qui était logé dans son anus devait l’irriter a force !

Je ne vais pas vous énumérer, qu'on s'est pris la tête et qu'il a jugé mieux de partir de mon bureau la tête haute. Me laissant de mauvais poil et surtout je n'arrivais plus à me concentrer. Franchement, il ne pouvait pas rester dans son maudit vaisseau ? Au lieu de venir faire sa petite crise d'autorité ? Je sais bien qu'il ne peut pas supporter l'idée que ça soit moi le responsable militaire, mais bon avec le temps il aurait pu passer outre.

Afin de me détendre, j'arpentai alors mon bureau, qui ressemblait plus à une forêt amazonienne qu'a un bureau d'un « officier supérieur », pour reprendre les termes de mon cher Colonel « votre bureau est à votre image Sheppard ! Indiscipliné ! ». Je vais lui en foutre moi, des métaphores stupides ! Le pire, c'est que sur le coup, je n'avais rien trouvé d'élégant à lui répondre. J'avais préféré l'ignorer … et pourtant, je lui aurais bien collé une phrase ou même mon poing…ah oui, j'avoue que lui fracasser le crane serait jouissif… mais bon trop facile. Il a le don, de me faire sortir de mes gongs celui-là !

De toute manière, je le revis en pleine discussion vers les 11h avec Weir, il était en pleins débats. Tactique de survie, enclencher, fuite discrète, je croisai la silhouette paumée du sergent Eversman qui semblait perdu. J’étais en train de faire un petit sourire narquois, quand soudainement j’entendis une voix que j’aurais préféré ne plus entendre de la journée.

• Lieutenant-Colonel !

À chaque fois qui sort mon titre en entier, j’ai l’impression qu’il m’insulte de tous les noms ! « Et toi le petit con décoiffé rame ton cul ! ». Je me tournai, offrant une moue peu ravie à mon supérieur.

• Oui Colonel ?
• J’ai besoin du rapport sur PXc41 !
• Eh bien venez dans mon bureau, mes dossiers sont triés à votre image !

Lui dit-je d’une voix mielleuse, avant de lui faire un signe de main, l’invitant passer comme le roi ! Je suis quand même un véritable gamin ! Pourquoi, je suis censé lui balancer une pique ? c’est plus fort, il m’agace…Je lui indiquai le monticule de rapport. Le colonel, me jeta un regard foncièrement mauvais.

• Et vous insinuez que je suis aussi en bordel que vos dossier Sheppard ?
• Non, loin cette idée ! Qu’ils sont droit

Faut dire que la colonne était parfaitement droite. Il me regarda surprit, ne comprenant pas la subtilité que je venais de lui soumettre. Il finit par trouver son précieux rapport, avant de commencer à quitter mon bureau mais c’est sans compté sur la mauvaise idée qui venait de lui traverser l’esprit.

• Après la lecture de ce rapport, je reviendrai, vous avez fait une mauvaise répartition des affectations de vos soldats
• Celons quels critères ?
• Les miens

Il disparut du bureau…Eh bien, il a ces règles aujourd’hui ! Comme moi ! Génial ! On va s’inscrire à « grosses difficile » tous les deux et ça ira mieux !
Je soupirai… Cet imbécile, venait de pourrir définitivement ma journée. Alors la lecture des rapports, me semblaient bien peu aisé maintenant…. Et hors de question de passer le reste de ma journée avec lui. A vrais dire, je suis navré petits rapports, mais faut que je sauve l’intégrité de mon esprit avant de céder à l’énorme tentation de balancer Caldwell par-dessus bord !

Bon, il faut que je me trouve une occupation loin de mon supérieur… dans un mouvement rapide et sans fermer la porte de mon bureau, je me dirigeai vers celui du docteur Weir. Elle était penchée sur sa tablette, surement entrain de traduire un texte ancien.

• Élisabeth ?
• Oui John ?
• Trouvez-moi une mission à faire s’il vous plait. Qu’importe le but, même si c’est pour faire du baby-sitting de scientifique !
• Vous ne devez pas passer la journée avec le Colonel Cadlwell ?
• C’est lui qui l’a décidé ! Je soupirai. Et franchement Élisabeth, j’ai des envies pensées peu agréables quand je le vois. Surtout quand il me sort que je fais mal mon boulot
• Elle eut un petit rire. « Il y a la mission sur Paradize. Je cherchais à mettre un soldat en plus. Comme la première mission avait été assez difficile, autant rajouter un militaire. Et puis comme ça vous pourrez évaluer et rassurer votre nouveau Major »

Karola, avait dû se mettre la pression… je ne doutai pas qu'elle allait être parfaite dans ses nouveaux galons. Mm, entre les rapports et la mission faut dire que mon cœur balançait clairement pour l'un des deux choix. La seule barrière venait d'un autre fait … il y avait ma compagne dans cette expédition et je ne désirai point que les autres membres devinent notre rapprochement. Quoique bon, je vais me comporter naturellement. Weir, me jetai un petit regard au coin …

• Karola sera parfaite comme toujours. Mais j’accepte, l’eau de mer me conviens !
• Par contre, essayer de vous entendre avec Cadwell et si vous ne pouvez pas venez nous rejoindre. La réunion va commencer dans 15 minutes. Ce n’est pas grave si vous faite la surprise.
• Je ne peux pas directement venir ?
• J’aimerais éviter de vexer Caldwell encore plus. Faut dire que ce matin, elle aussi avait eu quelques échanges un peu agressifs avec l’homme.
• Ah … je ne garantit pas que je n’y arrive pas.

Elle me sourit et je quittai son bureau pour rejoindre le miens…. Quelle surprise de constater que ma place était gardée bien au chaud par le popotin de ce cher et adorable colonel. Il en a qui se permette vraiment tout de nos jours !

• Je pense que vous donnez trop de responsabilités au major Frei ! Il faudrait lui en enlever.
• C’est une blague ?

Fut la seule réponse que je lui octroyai, un peu sidéré par cette demande… faut dire qu'il m'aurait dit, qu'il y avait de la neige jaune fluo sur la cité, que je n'aurais pas été plus surprit ! Il avait vraiment un problème avec mes choix ! Pourtant, Karola c'est LE militaire parfait. Je sens qu'il va me reprocher d'avoir fait monter en grade trop vite alors qu'il avait été ravi de voir enfin un vrai militaire promu ! Non mais, c'est la saison des girouettes en ce moment !

Pour faire court, on avait battu notre record pour déclencher une dispute. Le sujet Karola était la goutte d'eau qui fit déborder le vase et même si je du contenir la plupart de mes mots, pour ne pas qu'ils soient des incultes, mon regard était évocateur. Eh puis merde ! Il venait de s'attaquer à Frei ! Faut quand même être sacrément mauvais, pour oser remettre en cause le professionnalisme de cette femme extraordinaire ! Et il le savait le bougre qu'en s'attaquant à elle, j'allais monter d'autant plus vite sur mes grands chevaux ! Et moi, gros benêt, je jouai à son petit jeu !

Pendant 35 minutes nos cris s'élevèrent dans la forêt tropicale de mon bureau. Lasser et exaspérer par son comportement et aussi par le mien. Je décidai de partir, avant qu’il ne soit trop tard.

• Je vous laisse, vous avez qu’à me proposer vos modifications comme vous semblez faire le bon choix !
• Vous allez où ?
• En mission !
• Sur ordre de qui ?
• À votre avis ? J’étais bien tenter de lui dire « le père noël, mais je crains qu’il ne comprenne pas vraiment ce genre d’humour.
• Mais ce le n’était pas prévus !
• Si mais on a juste oublié de vous le mentionner ! Faut dire que ce n’est pas vous l’officier supérieur de cette base !
• Sheppard ! Vous restez ici !

Oui, bien sûre et je vais faire le beau en donnant la patte aussi ? Non mais vraiment !
De mon oreillette, j'appelai la responsable de l'armurerie, pour qu'il me prépare un équipement. Et je disparaissais du bureau en claquant la porte sous les grognements de Caldwell. Je vais le regretter je le sais bien… mais bon au final je m'en tape comme de l'eau quarante. Ce n'est pas la première fois ni la dernière que je dis merde à un supérieur. À force tirer sur la corde, l fallait bien que mon esprit de bourriquot revienne sur le tapis. Je suis certain qui sera ravi de dire au SGC à quel point le lieutenant-colonel Sheppard est incompétent et n'obéi pas aux ordres. Depuis le temps qu'il attendait que je lui fasse ça ! il aura quoi lécher un beau document. Surtout que ces propositions, il pouvait ce les mettre où je pense ! étrangement, je pensai au sergent Eversman, décidément on est quand même fait du même bois tous les deux.

Sur le chemin je lu en vitesse le dernier rapport, histoire de me remettre tout en tête… par contre, hors de question de partir en chemise F1, j'enfilai en vitesse un tee short noir plus approprié à la chaleur de cette planète ainsi que le grain de folie d'un maillot de bain sous mon pantalon. De toute manière, j'étais toujours en tenu pour partir en mission. L'avantage de porter un uniforme.
Sans surprise, le responsable du Dédale hurlait mon nom dans les couloirs.

• Sheppard !

Je le regardai et l’ignora sciemment, avant de rejoindre la salle de briefing, regardant ma montre. Normalement Karola devrait finir celui-ci d’ici depuis quelques minutes. L’autre imbécile continuait à m’appeler. Je lui jetai un petit regard mauvais.

• Faite moins de bruit Colonel, vous allez déranger le fabuleux exposé de ma super Major qui a trop de responsabilité !
• C’est ça faite le malin !

Un rictus narquois sur mes lèvres et je pénétra dans la salle, au moment où Weir était sur la fin de son briefe. Pas besoin de faire le pénible en interrompant une présentation sûrement passionnante. Les portes s’ouvrirent à mon impulsion, mon regard se posa sur chacun des participants. Il y avait quelques nouvelles têtes.

• Bonjour à tous.

Je rejoignis ma Major favorite. Elle avait fini très bien... enfin Weir avait presque fini. Elle me jeta un petit regard espiègle, elle avait parfaitement vu à ma tête que trop expressif que mon entretien avec le colonel avait dû être houleux. Je me demande même si de là où ils sont-ils n’ont pas entendu Caldwell gueuler comme un putois dans les couloirs ! Mm oui, je crois que si au vu de la tête que trop amusé de Weir.

• Navré de vous dérangez. Mais il y a un changement de programme. Je vais venir avec vous. Je fis une pause, avant de parcourir l’assemblée « Pour ceux qui ne me connaisse pas. Je suis le Lieutenant-Colonel John Sheppard »

• On avait fini Colonel

Je lui fis un petit sourire à Karola, elle aura les explications après. Je me tournant vers les aventuriers (en herbe ou non). Mon regard s’arrêta sur le caporal Wilson. Un pilote tout comme moi. J’avais prévus de le voir… eh bien parfait il l’aura son évaluation d’entrée avec une belle missions sous les tropiques ! Je lui fis un petit hochement de tête entendu.

• J’espère que vous avez prévus votre maillot de bain. Répliquais-je d’un ton humoristique.

Puis, une fois les questions, tout le monde sorti pour aller s’équiper à l’armurerie. Cadwell m’attendais à la sortie, mais n’eut pas le temps de me sauter dessus, surement pour mettre fin à la banche hiérarchique d’Atlantis… que Weir, l’agrippa pour l’entraîner dans son bureau. J’eu un sourire profondément mauvais en voyant ses protestations.

Mon regard s’accrocha quelques secondes sur Nathalie, avant que je papillonne autre part. Je fus interloqué par la tenue de la consultante qui était clairement en vacances. Je m’approchai d’elle d’un air taquin.

• Rappeler moi de demander des budgets pour changer les uniformes. Lui dit je amusé.

On s’est croisé plusieurs fois, dont une a une soirée ciné. Cela était plus une petite boutade qu’autre chose. Faudrait que je lance l’idée à Weir, de mettre ce genre d’uniforme obligatoire pour les femmes tiens ! Je suis sûr que l’idée enchanterai au moins la moitié de la base. Je continuai le chemin aux côtés de Karola, lui expliquant le revirement de situation. Je la toisai quelques instants, avant d’enchainer sur l’humour
• Et puis comme ça je pourrais vous aider à surveiller Eversman


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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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Mer 3 Aoû - 20:58

Matt Eversman
MJ Matt - Paradize 2.0


La réaction de la bleue prit de court le Ranger, le laissant stupéfiait quelques instants avant qu’un sourire n’apparaisse sur ses lèvres. Partageant le fantasme du fauteuil de Weir, ils ne pouvaient que bien s’entendre. Il allait d’ailleurs lui proposer de le réaliser à son tour mais les autres firent leur apparition dans la pièce rendant la manœuvre impossible. N’ayant jeté qu’un coup d’œil au chef de mission lors de la réception de l’email, il ignorait tout des autres participants. La gorgée de café passa dans le mauvais tuyau en entendant la profession de la nouvelle venue ce qui le fit tousser. Mais que fichait la Chef cuisinière en dehors de ses fourneaux ? Visiblement il était le seul dérangé par cette nouvelle. Dumond était de la partie, son maillot de bain aussi. Son e-pote Wilson aussi. Steele crut certainement qu’elle participait au concours de Miss Etats-Unis, ne pouvant s’empêcher de serrer des mains tout en se présentant.

« Vous vous présentez pour Miss Atlantis, Erin ? J’ai hâte de voir le passage en maillot de bain.»

La réplique déclencha quelques sourires plus ou moins crispés dans l’assemblée. Il fallait croiser les doigts pour avoir le droit à ce fameux passage mais il restait à convaincre la Présidente du jury et cela ne serait pas de la tarte. A croire qu’elle avait oublié le sien sur Terre. Cette dernière fit d’ailleurs son entrée en scène suivi de près par la Rouge en chef.

« Bonjour à tous. »

Le Docteur Weir ne manqua pas son entrée, attirant les regards sur sa personne avant de rejoindre sa place attitrée. Visiblement tout ne semblait pas allé comme d’habitude, elle ne put s’empêcher de gesticuler durant le briefing du Weir. Celui-ci bien construit permettait d’avoir une bonne idée de l’endroit où ils allaient mettre les pieds ainsi que les dangers à éviter comme les animaux, les flèches, les trous... Lui n’était que peu attentif, après tout il avait déjà mis les pieds là-bas, préférant focaliser son attention sur les manœuvres de Weir avant d’échanger un regard complice avec sa voisine.

Le vidéoprojecteur s’éteint. La lumière revint dans la pièce. Fin de la prestation magistrale du Major et début de l’exposé orale de la Rouge.

« Merci, Major. »

Il était temps de passer aux choses sérieuses, à savoir le pourquoi de la mission. Le Jour de la Réunion approchait. Les Indigènes n’avaient cessé de le répéter aux Atlantes ayant effectué quelques missions là-bas. Le plus souvent il s’agissait de membres du personnel médical prodiguant quelques soins, effectuant quelques mesures de poids et certaines vérifications chez les nouveau-nés. La méfiance n’était plus de mise entre les deux peuples alliés un an après leur collaboration fleurissante et peu à peu la confiance gagnait de la place.

« Cette nuit est particulière pour les Indigènes de Paradize. En effet, ce sera le Jour de la Réunion. Oui, je sais c’est assez étrange de parler de Jour alors que c’est la Nuit… Bref c’est un événement important pour eux et ils ont convié une équipe Atlante à y participer. C’est une occasion que nous ne pouvons pas manquer. Vous y rencontrerez les autres clans de cette planète. »
A la demande de plusieurs membres… »
La Commandante accorda un sourire à la Chef Cuisinière ainsi qu’à l’Ethnologue. Ce fut précisément le moment choisi par le Lieutenant Colonel pour débarquer dans la salle et s’ajouter à la mission comme cela avait été convenu quelques minutes avant le début du briefing. « Vous serez déployé en début d’après-midi pour pouvoir passer du temps avec nos hôtes avant de participer aux festivités du soir. Je compte sur vous pour adopter un comportement exemplaire ».

Le regard circulaire de la diplomate passa sur chacun d’entre eux. Elle n’avait aucun doute sur l’intégrité des filles en mission mais doutait davantage du comportement des garçons. Elle espérait que le Lieutenant Colonel saurait tenir l’équipe conséquente, même si la présence de son second devrait le ramener dans le droit chemin.

« Nous avons plus que besoin de renforcer nos liens étroits avec nos alliés. De plus si les autres clans ont des ressources intéressantes, il pourra être intéressant d’ouvrir les négociations avec eux d’où la présence d’une diplomate dans vos rangs. » Le Superviseur d’équipe avait bien fait les choses en rassemblant les différents membres la constituant. Leurs compétences étaient complémentaires.

« Dernier point avant que je vous libère. Au vue des compétences médicales de beaucoup d’entre vous…. » Le vidéoprojecteur s’actionna pour permettre la visualisation d’un tableau où on pouvait y reconnaître la photo de chacun ainsi qu’un nombre attribué à la maîtrise de leurs compétences médicales. Un zéro pointé pour beaucoup d’entre eux à l’exception d’un 1 pour Eversman, 2 pour Dumond et d’un impressionnant 5 pour Nagakastu. Cela ressemblait un peu à une remise de copie à la fin d’un cours. Certains étaient fiers comme un Chef, narguant les autres d’un grand sourire, attitude choisie par Matt, alors que d’autres baissaient la tête plutôt honteux. Le choix du « porteur » du sac médical semblait évident maintenant or il était assez surprenant.

« Vous comprendrez que je vous ai inscrit pour une session de rattrapage dans ce domaine… Des questions ? Quelqu’un doit rajouter quelque chose ? » Cela était notamment destiné aux chefs d’équipe mais aussi aux différents civils. Peut-être avaient-ils envie de faire partager de précieuses informations sur le peuple de Paradize ou avaient-ils simplement des questions sur l’équipement à embarquer. L’envie de demander s’il était bien utile de prendre le maillot de bain brûla les lèvres du Ranger mais il se retint de lancer la pique au Major pour éviter de se la mettre dans le nez dès le début. Sheppard mit les choses au point ce qui lui valut un grand sourire du Ranger. Nul doute que Frei devait rire jaune. D'ailleurs qui était le chef de mission ? Le Major Frei bien au clair sur les objectifs ou le Colonel qui débarquait ? En tout cas la mission s'annonçait bien plus joyeuse avec lui.

« Bien, vous pouvez disposer. Votre départ est prévu à 13h. »

Les raclements de chaises furent immédiats. Chacun disposait d’un peu de temps pour se restaurer mais aussi s’équiper avant de se retrouver en salle d’embarquement. Les lunettes de soleil déjà ancrées sur le nez, la casquette à l’envers et le maillot de bain ainsi que la serviette en microfibre dans le gilet tactique, il était prêt pour rejoindre ce petit Paradis. Ou peut-être devrait-il le qualifier d’enfer vert après sa dernière expérience ? Toujours est-il qu’il s’était habillé plus légèrement, un bermuda règlementaire ainsi qu’un t-shirt, les deux de couleur sable pour éviter de trop souffrir de la chaleur. Son sac comportait des vêtements un peu plus chauds au cas où ainsi que le nécessaire de mission. Il fallait s’attendre à tout sur cette mission.

« Maillot de bain embarqué… » Le murmure était destiné à la Rousse mais il n’avait pas bien pris le soin de baisser le volume sonore et certains avaient dû l’entendre. La sangle de son HK-416 n’étant pas bien réglée, il profita des dernières minutes pour s’en occuper. Dernière mise au point par les Hauts-Gradés avant que l’activation des différents chevrons soient lancée.


--------------------------------------------------

A vous de poser vos questions à Weir, vous préparer, d’occuper le temps entre la fin du briefing et le départ en mission. N’oubliez rien car la prochaine fois, nous serons sur Paradize !
Jusqu’au 10/08/16 0h pour répondre.
Si interactions avec Matty, contactez moi par MP.
N’hésitez pas à échanger entre vous sur le topic de mission.
BON RP !


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 4 Aoû - 0:37

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Peu après, tout le monde était arrivé. Matt remarqua la tenu légère d'Erin et la taquina gentiment. Il est vrai que la consultante du CSI était suffisament belle pour pouvoir concourir pour le titre que Matt évoqua, mais Nathalie n'était pas sûre que la jeune femme gouterai vraiment son humour.

Peu importe, s'ils devait régler leurs comptes ils devraient attendre un peu. Karola fit son entrée, accompagnée par le Docteur Weir. Après avoir salué l'assistance, elles s'installèrent côte à côte, en bout de table pour présenter la planète à ceux qui ne la connaissaient pas, et expliquer le but de cette mission.

Nathalie écoutait attentivement la présentation. Visiblement, il était question de nouer des contacts plus étroits avec les habitants de cette planète. Habitant qui était plutôt amicaux, bien que leurs chefs ne soient pas toujours tendre quand il s'agissait de négociations commerciales.

Après les salutations d'usages, le Dr Weir en vint au cœur du sujet, à savoir le pourquoi du comment de cette mission. Elle leur expliqua plus précisément ce qu'elle attendait d'eux, Visiblement, il s'agissait de participer à une cérémonie particulière de leurs amis de cette planète. Quelque chose qui semblait tenir tout à la fois de la cérémonie officielle et d'une fête chère au cœur de ce peuple.

Weir en était à expliquer qu'ils allaient rencontrer d'autres clans de la planète et qu'il serait peut être intéressant de nouer des contacts commerciaux avec eux lorsque Nathalie vit John entrer dans la salle de briefing. Elle lui accorda un petit sourire, s'imaginant qu'il venait participé au débriefing histoire de ce tenir au courant de la mission en cours. Son sourire se figea et elle leva un sourcil interrogateur en entendant John déclarer qu'il y avait un changement de programme et qu'il allait finalement participer à cette mission.

Elle s'efforça de concentrer son attention sur la suite du discours d'Elisabeth. Elle se demandait ce que la commandante de la citée savait et ne leur disais pas pour qu'elle s'inquiète ainsi de leur probité morale. Ce n'était pas la première fois que des missions étaient dépochées pour participer à des festivités locales sur des planètes amies... bien sûr, il n'était pas courant que des missions participes à ce genre de fêtes chez des peuples plutôt primaires, dont les membres étaient plus proches des vahinés que des esquimaux, sur une planète au climat tropical.

La cheffe de la cité conclu en leur donnant l'heure du départ, 13h précise. Aussitôt son discours fini, les raclements de chaises se firent entendre et la sortie du débriefing se fit dans un certain désordre dont John profita pour accrocher son regard quelques secondes avant de s'évader vers d'autres intérêts, dont la belle consultante du CSI et les formes juvéniles et appétissantes de la scientifiques et les charmes exotiques de la jeune chef. Nathalie sentit les dents de la jalousie se planter dans son cœur. Bien sûr, elle ne pouvait pas se permettre de l'exprimer, et de toute façon, elle avait toujours trouvé ce sentiment particulièrement inutile, même si, à l'heure actuelle, ça ne l'empêchait pas d'en souffrir.

Lorsque John taquina Erin en lui demandant de lui rappeler de demander des dotations supplémentaires pour renouveler les uniforme, faisant preuve de son charme habituel, avec cette lueur taquine au fond des yeux que la rouquine trouvait particulièrement séduisante, elle sentit son cœur plonger dans ses chaussure. Nathalie lança un regard à Erin, avant de ramener sur John un regard plutôt froid. Elle était contrarié. Contrarié qu'il n'ai pas jugé utile de la prévenir que lui aussi participerait à cette mission, contrarié qu'il ait manifesté un intérêt plus que manifeste pour pour l'esthétisme de la consultante et qu'il pousse le vice jusqu'à la taquiner avec son air séducteur alors que celle avec qui il partageait ses nuits depuis plusieurs mois était là.

Nathalie sentit ses mâchoires se contracter douloureusement et une moue déformer ses lèvres. Bien sûr, elle savait qu'elle était ridicule. Bien qu'elle ne l'ai pas expérimenté très souvent, elle avait reconnu la morsure de la jalousie refermant ses crocs sur son cœur. Elle avait toujours détesté ce sentiment aussi douloureux que parfaitement inutile. Pourtant, même si elle s'efforçait de contenir cette émotion, elle se rendit compte qu'elle était incapable de la repousser, et ce, même si elle était parfaitement consciente que ça ne changerait rien à la situation.

Etre jalouse ne pourrait pas empêcher une trahison de la part de John. Elle avait beau savoir la profondeur des sentiments qu'il éprouvait pour elle, elle ne pouvait pas empêcher la voix malveillante au fond de son esprit de lui murmurer à l'oreille qu'il était bien trop charmant pour s'intéresser sérieusement à elle. La plupart du temps, elle arrivait à la faire taire, mais, depuis quelque temps elle avait du mal à supporter leur clandestinité. Son inconfort réveillait sa paranoïa. Il lui arrivait même de penser que cette clandestinité était confortable pour le jeune homme parce qu'elle lui laissait une totale liberté. Bien sûr, elle avait tendance à oublier qu'il en était de même pour elle.

Elle savait que bien des femmes de la cité, à qui il n'avait accordé qu'un sourire distrait étaient déjà folle de lui. Erin était une femme magnifique avec ses longs cheveux bruns, sa peau olivâtre et ses beaux yeux sombres. Tout l'inverse d'elle avec sa peau de lait, ses cheveux roux et son visage taché de son. Et puis... Elle n'avait probablement pas hideuses cicatrices pour souiller la perfection de sa peau.

Nathalie ressentit une nouvelle morsure de la jalousie quand elle s'imagina que si John lançait son dévolu sur la belle consultante et décidait de déployer tout son charme auprès d'elle, elle ne résisterait pas bien longtemps. Elle aurait aimé pouvoir la détester, mais elle ne pouvait pas. Elle avait eut l'occasion de discuter brièvement avec la consultante. Elle l'avait trouvée charmante. Et puis, elle était consciente que même en cas de dérapage de son compagnon, et même si ce serait plus confortable de pouvoir blâmer la femme. Après tout, leur relation était clandestine.

Quelqu'un la frôla en sortant de la salle, offrant une diversion bienvenue à ses tristes pensées, lui faisant une remarque sur les maillots de bain. Elle reconnu la voix d'Eversmann et se força à se tourner vers lui et à lui offrir un regard espiègle.

- « Oui, en espérant que cette fois nous auront l'occasion de nous en servir ! » lui répondit-elle en riant.

Elle réalisa qu'elle avait besoin de prendre du recul et de se calmer avant cette mission. Elle n'était que trop consciente que son manque de confiance en elle était sur le point de lui faire perdre les pédales. John était un peu plus loin, papotant avec les uns et les autres, lui lançant parfois des regards espiègles, mais en lançant également aux deux autres jeune femmes, lui donnant l'impression qu'elle n'était qu'un membre du troupeau et pas celle qu'il disait aimer.

Encore une fois, elle serra les mâchoires, s'efforçant de faire bonne figure avant de se diriger vers le couloir qui menait à ses quartiers. Passant prés de John, elle ne put s'empêcher de lui lancer une petite pique. Il l'avait blessé, même si c'était involontaire et qu'intellectuellement elle savait qu'il en était parfaitement inconscient.

- « Colonel, je suis sûre que vous allez beaucoup apprécier l'hospitalité de ce peuple et la beauté de ses femmes. » Son ton était léger, mais le regard qu'elle planta dans ses yeux aurait fait givrer les iceberg de la planète Frozen.

- « Tu aurais pu me prévenir que tu participerais à cette mission. Mais, si tu préfère que je me fasse porter pâle pour être tranquille, n'hésite pas à le dire. ». siffla-t-elle entre ses dents en glissant un regard vers la silhouette gracile et élégante d'Erin qui s'éloignait dans le couloir, s'efforçant de respirer profondément et calmement pour contrôler les larmes qui commençaient à lui piquer les yeux.

Sans lui laisser le temps de réagir, elle le salua d'un geste de la tête avant de courageusement prendre la fuite vers ses quartiers, histoire de reprendre un peu de contenance, de préparer les derniers détails de ce périple, et de pleurer un bon coup loin des regards

A 13 heures précises, elle était dans la salle d'embarquement, parée pour sa nouvelle mission sur paradize.

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Dim 7 Aoû - 17:21

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Tout le monde à son maillot ?
MJ Matt - Paradize 2.0



Finalement, j'étais arrivé en pleins discours du Dr Weir, je n'avais pas manqué grand-chose décidément. Je m'installai sur l'une des places restantes aux côtes de ma major, pour écouter la suite.

Bon, ça s'annonce être une mission plutôt agréable sous le signe de la bonne humeur. Sauf si leur festivité consiste à des sacrifices humains…Je me demande bien si on pourra réellement faire les activités des indigènes… car bon mettre 15 fruits dans sa bouche le plus rapidement possible, pas certain qu'on ait tous envies ou la place pour faire cette prouesse… sauf bien entendu le sergent Eversman, le roi du « fourrage » qui après les bonbons, pouvait aisément avoir des fruits dans sa petite bouche de gamin intrépide.

Enfin on verra bien, je sens bien le combat de machette ou la danse ridicule…enfin on verra bien, je suis assez curieux de découvrir leur culture. De toute manière, ça ne serait pas la première fois, que je participe à ce genre de petite sauterie. Rien qu'avec les Püntas par exemple, j'ai été servi.

D'ailleurs, la jeune femme blonde, qui m'était parfaitement inconnu, devait être une éthologue, me semble bien que j'aie lu ça dans la composition des membres de la mission. Elle sera là, pour répondre à nos hypothèses et nous en dire plus. C'est une bonne idée de l'avoir convoqué, avec son aide, on pourra éviter quelques conflits culturels. Il y avait aussi, notre nouveau cuistot ! Je me demandais si elle savait tous les espoirs qui étaient sur elle. Faut dire, que l'affreux jojo d'avant, sa spécialité fut les gastros et autres indigestions bien agréables. Nous verrons si la jolie japonaise sait remonter le niveau du mess. Après, je me demandai, pourquoi elle était là aussi. Peut-être pour trouver de nouvelles saveurs et s'ouvrir les papilles à des découverte culinaires ? Peut-être, après c'est bien que tout le monde puisse sortir en mission, ne serait-ce qu'une fois. Et là, je pense qu'on ne risque pas grand-chose. Enfin, je ne devrais pas dire ça, car à chaque fois, quelque chose nous tombe sur le coin du museau.

Le debrifing finit, tous, commencèrent à partir bien sagement, pour vaguer à leur occupation avant de rejoindre la porte des étoiles à 13h. en cheminant avec ma major, on se mit d'accord sur qui avait le lead pour cette mission. Il n'y avait plus de raison qu'elle devienne responsable, puisque j'étais là. Cela semblait lui allez, la pression sur ses épaules se relâchât. J'avais bien envie de lui dire que de toute manière, elle allait surtout là pour faire « nounou ». Faut dire que cette mission, n'était pas constituée des soldates les plus « droit ». Entre le sergent et le Caporal qui avait l'air d'un sacré luron, je pense qu'on va bien rire, mais surtout Karola va être exténué. Je la plains déjà.

On finit par se séparer, je comptais me rendre dans mes quartiers pour préparer un peu plus d’affaires, quand Nathalie passa près de moi, je l’accueillis avec un sourire joyeux, comme j’aurais fait avec n’importe qui. Seule différence, il était plus radieux avec elle. Faut dire qu’on travaille souvent ensemble et il n’y avait rien de tendancieux à ce rictus. Mais j’étais à mille lieues d’imaginer qu’elle allait me tacler. Je n’avais pas vraiment remarqué son regard froid. A vrais dire, j’avais la tête ailleurs, Caldwell m’ayant bien énervé, j’essayais de faire redescendre les tensions de mes épaules. Mais apparemment quelque chose avait changé entre ce matin et là. Pour une raison que j’ignore Nathalie devait peut-être avoir aussi avec des maux d’estomac…sa première pique, me laissa un regard surpris et mitigé. Oui bah c’est vrai que s’il y a des belles demoiselles, je ne vais pas me retenir de regarder … mais je ne toucherais pas si c’est ça qu’elle a peur.

Sa seconde phrase dite sur le ton de la confidence avec un regard digne de Frozen, acheva les couleurs de mes joues. Mais c'est quoi son problème ? J'ai fait quoi ? Elle prit la fuite. Heureusement, que tout le monde était parti vaguer à leurs occupations. Aucun témoin de cette scène stupide. Un soupir lasse, me submergea, je n'étais pas d'humeur à supporter une dispute sur un sujet futile. Pas aujourd'hui en tout cas. J'hésitai à la planté là, la laisser dans son coin boudé pour une raison mystérieuse. Mais cela allait pourrie la mission. Et puis bon, elle venait de m'échauder les nerfs autant que j'aille la voir et que ça soit finit pour qu'on reparte au mess avec les autres !

Je la suivis donc jusqu'à ses quartiers pour lui tirer les vers du nez. Une fois, nos différents réglés : { Remise en question} , je sorti en premier de sa chambre, pour me rendre dans la mienne, préparant ainsi, quelques menus objets, comme de la crème e solaire, mes nouvelles lunettes de soleil (les ancien aillant appris à voler du haut d'un pont de liane, pour la recherche du nouveau site alpha), et d'une tenue de rechange.

J'oubliai bien vite mon passage à l'armurerie, car mon adoré Colonel y était présent. Et bien décidé à jouer l'enfant jusqu'au bout, j'ignorai cette étape, la reportant plus tard. Je rejoignis Nathalie au Mess, pour manger avec elle. À la fin de celui-ci, je repartie en direction de l'armurerie. Dans l'un des couloirs, je reconnu la fine silhouette de la nouvelle responsable du mess. Au vu du repas effectuer quelques minutes avant, je pouvais affirmer qu'elle avait réussi à remonter l'estime des troupes pour la nourriture. De toute façon c'est facile, pour avoir un militaire il faut bien le nourrir et il est heureux. À moins, que cela soit pour moi ? Bref.

Machinalement, je m’approchai d’elle, elle semblait perdue et en proie à une grande indécision. Ma main toucha son épaule, pour interpeller.

• Mademoiselle Nagakatsu, vous êtes perdue ?

Faudrait que je lui trouve un surnom, car les noms asiatiques j'ai un mal fou… comme les noms allemand remarque. Là, c'est un coup de chance, que j'arrive à la prononcer sans l'écorcher, mais je crains que ça ne dure pas. Rha je suis bien l'Américain de base tiens ! De nature sociale et tactile, je ne me doutais pas, que ce geste anodin allait m'attirer un coup bien placé. Surprit, je me pris l'acte indélicat de plein fouet. Je reculai un peu incrédule face à ce geste.

• Eh bien, j’espère que vous traitez mieux vos marmitons, dit-je ironiquement.

Je ne lui en voulais pas vraiment, j'avais dû la surprendre. Pour preuve, je la guidai jusqu'à l'armurerie, où de toute façon je m'y rendais.

Une fois, dans le lieu, le caporal en charge de celle-ci, commença a distribuer les équipements. Je pris mon éternelle P90, un pistolet sur ma cuisse tenue par un holster et mes couteaux de combats. Je ne prenais plus ceux de l'armé, car Britt Hata, m'avait offert de somptueux couteaux sculptés dans des dents de sorte de tigres géants, absolument magnifique et je me devais de les utiliser. Ils me plaisaient énormément voire trop pour les laisser prendre la poussière. D'ailleurs, j'avais aussi le bracelet que Nathalie m'avait fait faire. En y réfléchissant chacun des cadeaux qu'on m'avait donné pour mes 40 ans avaient leur place soit dans ma chambre, soit sur moi.

Une fois, équiper, j'étais ceux qui en avaient besoin tout en leur expliquant les différents objets, avant de diriger la petite troupe vers la porte des étoiles.

FICHE ET CODES PAR ILMARË







Équipements dans vos sacs (vous pouvez en rajouter après)


• Crème solaire
• Matériel informatique type tablette
• Gilets par balle
• Tenue de rechange
• Cyalumes
• Matériel de renseignements : carnets, crayons, appareil photo
• Lampe
• Cartouches
• Corde
• Anti-moustique
• Chapeau
• Gourde
• Barre de nourriture type chocolaté
• Fumigènes
• Maillot de bain
• Serviette
• Préservatifs (spécialement pour Matt :lol: )
• Couvertures de survie








Pour les armes :


Karola : P90 (ou fusil à pompe)+pistolet+couteaux de combat
Arno : P90+pistolet+couteaux de combat
Matt : fusil d’assaut HK-416+pistolet+couteaux de combat
Mitsu : pistolet+couteaux de combat (+ trousse de secours dans son sac)
Nathalie : P90+pistolet+couteaux de combat
Maeve : pistolet+couteaux de combat
Erin : pistolet+couteaux de combat

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Dim 7 Aoû - 22:03

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En arrivant à la hauteur de Matt, ce dernier ne put s’empêcher de lui faire une remarque. C’était typique du soldat, et presque trop prévisible. Cela dit, loin de se démonter, la consultante prit quand même le temps de lui répondre, sur le ton de la conversation :

- Je suis certaine que vous allez faire une sérieuse rivale à abattre pour ce défilé, Matt.

Elle lui fit un sourire entendu, préférant continuer son petit tour. Il n’était pas encore temps de se lancer dans un concours de boutades et autres piques amusantes. Matt n’était pas le dernier pour ce genre de petits jeux et il devait maintenant savoir qu’Erin non plus. De toute façon, quoi que pouvait penser le soldat, elle ne comptait pas participer à un quelconque défilé. Et puis quoi encore ! La consultante eut tout juste le temps de s’installer et de demander à Maeve comment elle allait que le major Frei fit son apparition, en compagnie de la cheffe de l’expédition. Les joyeusetés allaient pouvoir commencer.

L’exposé se déroula dans le calme le plus total, et tout semblait plus ou moins clair. Il fallait participer à une nuit particulière pour les indigènes de Paradize, nuit pendant laquelle plusieurs clans seraient rassemblés. Les opportunités commerciales avec d’autres tribus étaient donc accrues pendant cet évènement. Du coup, la question de l’équipement à emmener titilla Erin qui se sentit donc obligée de la poser quand il fut donné du temps pour cela. A coup sûr, la réponse permettrait d’éclairer pas mal des autres membres de l’expédition diplomatique :

- Quel genre d’équipement est-ce qu’on doit emmener ?
L’officier Frei se chargea de répondre plus ou moins précisément :
- Si vous ne voulez pas finir carbonisés, prenez en priorité de quoi vous protéger. Des lunettes de soleil, une casquette, de la crème solaire et de l'eau.

La question de la tenue était importante aussi. Peut-être que des atlantes en mission humanitaire là-bas avaient entendu des informations à ce sujet. Car qui disait fête, cérémonie, évènements d’ampleur planétaire, ou autres petites sauteries en tout genre, il y avait toujours plus ou moins un dress-code.
- Pensez-vous que nous ayons besoin d’une tenue particulière pour cette cérémonie ?
Weir se chargea de répondre :
- Il vaudrait peut-être mieux nous montrer sous notre meilleure facette.

Suite aux différentes questions réponses, Weir leur laissa le champ libre jusqu'à 13H, heure du départ, Erin se leva donc en compagnie de tout le monde. Sheppard, qui s’était tapé l’incruste pendant le briefing, vint gentiment lui dire qu’il demanderait des budgets pour changer l’uniforme. Erin lui fit un clin d’œil. Ces deux-là commençaient à se connaître suffisamment pour ce genre de taquinerie.
- Faites-moi un dossier en béton qui ne vante pas les mérites de la perversion et on en rediscute, répondit-elle sur un ton amusé, voyant très bien ce qu’il voulait dire. Elle était loin de se démonter, comme à son habitude.

Il y avait du temps pour manger un bout avant de partir. Elle entendit Matt dire à Nathalie qu'il avait embarqué son maillot de bain, et elle faillit le relancer sur le défilé dont il était question avant le briefing, mais le caporal Wilson fut plus rapide, attirant l'attention de l'américaine et coupant cours à un jeu de passepasse avec le Lieutenant Colonel Sheppard.

Point de Vue d’Arno :
Une fois le briefing terminé, alors que j'essaye d'assimiler le maximum d'infos, mon estomac se met à crier famine. Je ne peux décemment pas le laisser comme ça. Mains dans les poches, a la cool, je me rends compte que personne ne propose quoi que ce soit. Je m'approche de la guérisseuse de crampe tout sourire.
- On va manger un bout ?

Point de Vue d’Erin :
- Avec plaisir, répondit Erin à la proposition du caporal. Il vaut mieux partir avec le ventre bien rempli, on ne sait pas trop ce qu'on peut nous faire manger là bas... constata-t-elle avec une pointe d'amusement.

Point de Vue d’Arno :
Tout content d'avoir eu une réponse positive, je précède Erin pour lui ouvrir la porte. Une fois passée, je me mets à sa hauteur et je lui adresse un clin d'œil amusé
- Joli short au fait.
J'espère qu’elle ne va pas y voir une remarque perverse. Je me racle la gorge et passe une main dans mes cheveux.

Point de Vue d’Erin :
Erin se laissait accompagner jusqu'au Mess, tout en faisant la discussion avec le caporal. Il tenta un compliment assez hasardeux, ce qui fit tiquer la jeune femme qui répondit simplement par un :
- Euh oui, il est correct.
Elle lui jeta un coup d'oeil. Il semblait gêner de sa remarque. En fait, il voulait simplement se montrer gentil et faire la conversation. Aussi s'empressa-t-elle d'ajouter pour ne pas le rendre mal à l'aise :
- J'en ai des mieux que ceux fournis par la cité, je vous assure.

Point de Vue d’Arno :
Je me détends lorsqu'elle me fait une remarque sur ses shorts. Ouf, elle ne l'a pas mal pris. Lorsque nous arrivons au mess, il n'y a pas encore énormément de monde et on a un laaaaarge choix de tables. Je la laisse passer devant pour se servir et je la suis. J'ai la dalle pourtant j'essaye de ne pas avoir l'air d'un goinfre. J'empile les trucs sur mon plateau et je jette vers elle un regard coupable et un sourire.
- Oui je sais ça sert à rien de faire du sport si je mange autant.

Point de Vue d’Erin :
- Vous être un homme, c'est normal de manger autant, lui répondit-elle avec un sourire alors qu'elle même faisait attention à ne pas prendre des choses trop sucrées. Cela dit, elle parvint à se faire un plateau convenable.
- Alors, vous êtes heureux de partir en mission ? Cette planète à l'air extraordinaire !
Elle l'entraina dans son sillage vers une table libre.

Point de Vue d’Arno :
Un grain de raisin dans la bouche, j'essaye de ne pas afficher ce sourire niais qui me caractérise tellement. Une fois le grain avalé je lui répond alors que je la suis au milieu des tables.
- Je n'attendais que ça ! Ça ne fait pas longtemps que je suis ici et a vrai dire je ne pense qu'à ça depuis mon arrivée. Enfin bref, il était temps !
Je pose mon plateau sur la table avant de m'asseoir.
- Vous la connaissez cette planète ? Je veux dire à part des coups de soleil on ne va pas attraper autre chose non ?

Point de Vue d’Erin :
Erin goutait à son enthousiasme, elle-même étant réjouie de partir en exploration sur une planète qu’elle ne connaissait pas.
- Je ne sais pas pour tout vous dire. J’ai lu les différents rapports. Apparemment la faune locale est assez agressive, donc à voir. Si l’envie vous prend d’attraper un rhinocéros… Prévenez juste le Colonel ou le Major avant, dit-elle avec un sourire tout en prenant sa fourchette. Bon appétit, ajouta-t-elle avant de commencer à manger.

Point de Vue d’Arno :
Ohoh faune agressive, ça me plaît ça comme idée. Je lui rends son bon appétit et c'est à pleines dents que je croque dans mon premier sandwich. Ouais parce que j'en ai encore un qui attend derrière. Les secondes passent sans que ni elle ni moi ne disions quelque chose. J'avale une gorgée d'eau et je m'adosse à ma chaise.
- Alors Erin. C'est votre première mission ? Vous avez déjà rencontré des wraiths ?

Point de Vue d’Erin :
- Quatrième missions officielles. J'ai participé à l'expédition pour trouver un nouveau site Alpha. Ensuite, je suis allée sur une planète en compagnie de l'éthnologue Devlin, qui part avec nous. Par contre, je n'ai jamais rencontré de Wraith.

La conversation continua un moment entre les deux jeunes gens, le temps du repas pour être exact. Il était 12h35 quand Erin s’excusa pour aller ajouter quelques affaires à son paquetage et passer par l'armurerie ou on leur avait déjà préparé un sac. Qu’à cela ne tienne, elle transféra l’ensemble de son sac à dos dans l’autre. Il y avait de tout le dedans, même des capotes. C’était surprenant, quoique terriblement logique. Erin ajouta les quelques éléments qu’elle avait emmené en plus, notamment son petit kit « SOS PEPIN MECANIQUE SUR LE FLANC TRIBORD » susceptible de lui sauver la mise.

On lui donna un pistolet, et un couteau, qu’elle accrocha respectivement au holster qui allait avec et à sa ceinture. Sheppard expliquait à ceux qui galéraient un petit peu à s’équiper. Pour sa part, Erin commençait à être rodée et comme elle n’emmenait rien de bien technique, il n’y avait pas trop à tergiverser. Au moins, ils n’auraient pas à porter un pare-balle et un gilet tactique, qui pesaient un âne mort. Et comble du bonheur, il n’y avait pas de lunettes de vision nocturne au menu ! Erin suivit le mouvement quand l'ensemble du groupe se dirigea vers la porte. Comme à chaque fois, elle avait le cœur qui battait un peu plus.

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Lun 8 Aoû - 13:30

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Nathalie avait écouté attentivement les instructions de Karola et de Weir sur l'équipement qu'ils devaient prévoir. Evidement, les lunettes de soleil et la crème solaire faisait parti de son équipement de base pour se genre de mission. Surtout qu'elle se rappelait très bien du caractère tropical du climat de la planète. Elle décida aussi qu'elle s'habillerait un peu plus léger, et comme elle ne pouvait se départir d'un certain optimisme, elle décida de passer un maillot de bain sous ses vêtements. Peut-être auraient-ils l'occasion de se baigner cette fois, enfin, de se baigner dans de meilleures conditions que la dernière fois. Etre emportés par le courant dans les boyaux souterrains immergés d'un temple pour émerger au milieu de la mer n'était pas ce qu'elle considérait comme une baignade récréative.

L'arrivé de John j'avais quelque peu surprise et déconcentrée, son attitude avec Erin au moment de quitter la pièce avait achevé de la contrarier. Elle quitta la réunion les dents serrées, marchant vite pour rejoindre ses quartiers et achever ses préparatifs.

Elle venait juste d'ouvrir sa porte lorsque quelqu'un la poussa à l'intérieur, même si elle fut un peu surprise, elle ne fut pas inquiète elle avait reconnu le pas de John derrière elle et son parfum.

Quelques minutes plus tard, après une explications quelque peu éprouvante pour la jeune femme, et certainement aussi pour le Colonel, il la quittait en lui donnant rendez-vous quelques minutes plus tard au réfectoire. Elle apprécia l'effort. Il était rare qu'ils déjeune ensemble. Si ça avait été trop courant, cela aurait éveiller les suspicions.

Elle acheva de préparer son sac, se changea, enfilant son maillot de bain sous son un uniforme léger composé d'un short et d'une chemisette à manche courte. Elle tressa ses cheveux pour éviter qu'ils ne lui tienne trop chaud à la nuque puis, repensant à ce qu'avait dit Weir concernant la soirée festive prévue, elle décida d'ajouter dans son sac une robe en coton, longue et colorée, tout à la fois plus confortable et plus seyante que son uniforme.

Tout en achevant ses préparatifs, elle repensait à sa conversation avec John. Bien sûr, il avait raison, il ne serait pas raisonnable d' « officialiser » leur relation, et ce qui comptait c'était les sentiments qui les unissaient, mais elle ne pouvait s'empêcher d'en ressentir une certaine déception. Elle soupira un peu. La soirée risquait d'être un peu éprouvante. Elle savait déjà qu'elle aurait du mal à le regarder jouer les jolis cœurs, et pourtant il n'aurait pas vraiment le choix non plus. Il avait une réputation à entretenir, après tout, c'était bien cette réputation de charmeur qui leur permettait de garder leur jardin secret. Mais, elle devait reconnaître que c'était une situation qui commençait à lui peser.

Elle haussa les épaules en soupirant. Elle n'avait pas d'autre choix que d'accepter la situation ou de mettre un terme à sa relation avec le jeune homme, et ça, elle ne voulait même pas l'envisager.

Quelques minutes plus tard, elle quittait sa chambre, son bagage sur le dos pour rejoindre le réfectoire. Elle était installé à une table, un repas léger sur son plateau. Rapidement elle vit John entrer dans la pièce, il se servit au buffet avant de parcourir la salle des yeux, comme s'il hésitait avant de se diriger vers sa table. Nathalie se mordit dans un morceau de pain pour masquer son sourire. Dés qu'il était entrée, plusieurs des femmes qui déjeunais seules l'avait suivit des yeux avec une lueur d'espoir dans les yeux.

Il s'approcha de sa table, lui demandant poliment s'il pouvait se joindre à elle. Elle lui offrit un sourire tout à la fois neutre et poli :

- « Je vous en prie Colonel. » répondit-elle en lui désignant la chaise qui lui faisait face.

Leur repas fini, ils se dirigèrent vers l'armurerie pour s'équiper. Nathalie commençait à avoir l'habitude et n'avait plus besoin d'aide pour s'équiper correctement. Elle boucla autour de sa taille un holster dans lequel elle glissa un pistolet, avant d'enfiler son gilet tactique et de glisser dans les poches un couteau de combat, elle hésita à prendre un étui de cheville pour en glisser un second, mais elle n'en voyait pas trop l'intérêt. Elle était en short, donc, il serait visible. Elle préféra en glisser un second dans l'étui de sa ceinture.

Une fois prête, elle chargea son sac sur son dos parti rejoindre le reste du groupe qui attendait l'ouverture de la porte.

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Mar 9 Aoû - 21:25

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À peine installé je pus observer la réaction de Matt quant à mon rôle sur Atlantis. Il faillit s’étouffer avec son café ce qui aurait somme toute un peu idiot mais qui ne m’aurait pas particulièrement dérangés étant quelque peu vexé je dois bien l’avouer par sa réaction. Les autres participant à la mission arrivèrent peu de temps après. Quand la jeune femme qui se présenta sous le nom d'Érin Steele, le rigolo ne put s’empêcher de lancer une boutade ce à quoi elle répondit par une autre boutade. Il est vrai de reconnaître que la nature avait été plus que généreuse avec mademoiselle Steele : des formes et un corps si sublimes et bien que je n’accorde que peu d’importance à l’apparence j’enviais son corps.

La major Frei Karola ainsi que le Dr Weird arrivèrent ensuite. Par le biais d’un vidéo projecteur on nous résuma de manière succincte la situation actuelle de l’archipel de Paradize. D’après ce que je pus comprendre il y a un an de cela un traité avait pu être signé avec les Autochtones. Un homme interrompit brièvement la présentation et prise place puis le résumé continua. L’objectif de notre mission se dessiner clairement : renforcer les liens qui avaient préalablement l’année précédente avec les populations locales.

Après de brèves présentations la chef nous expliqua de manière plus concise ce que nous allions faire là-bas. Nous allions partir participer à une de leurs cérémonies annuelles. Et qui dit cérémonie dite banquet avec de la nourriture à préparer. J’allais ainsi surement pouvoir apporter mon aide aux natifs, apprendre de nouvelles recettes et découvrir de nouveaux aliments. Une euphorie montait déjà en moi. Nous allions également rencontrer sur place d’autres clans habitant le monde de Paradize. La commandante envoya un sourire en direction de Maeve et de moi. Elle devait compter plus particulièrement sur nous, pour lier de bonnes relations avec la populace locale. Nous serons déployés en début d’après-midi si j’avais bien suivi.

Le dernier point qu’elle aborda était nos compétences médicales. Par le biais du vidéos projecteurs elle avait effectué une sorte de classement avec les compétences médicales de chacune. La plupart d’entre nous n’avaient aucune compétence. Alors que le petit rigolo se pavanait de son faible 1 je fus surprise d’être la meilleure avec mon 5. Les autres aussi d’ailleurs semblaient surpris. Il semblerait que l’une es cordes secrètes est étées révélées. Ce que les deux affreux corbeaux n’avaient pas pu trouver sur ma vie avant Atlantis c’est que j’ai eu un grand-père qui souffrait d'affreuse hémorragie cutanée. J’ai très vite dû apprendre les bases pour faire des pansements et désinfecter les plaies. Ma mère avant d’être femme de ménage était infirmière et c’est elle qui m’apprit les bases. De plus j’avais plusieurs fois travaillé au noir dans des hôpitaux peu recommandables. Ajouter à ceci mes connaissances des plantes aux nombreuses vertus thérapeutiques et vous arrivez au résultat où j’en suis. Ceci dit-il est clair qu’il me manquait beaucoup de théories générales pour pouvoir prétendre à être une infirmière. Le Dr Weird tenta un peu d’humour mesquin qui ne fit pas grand effet sur l’assemblée. Notre rendez-vous était à 13h devant la porte.

Je fus l’une des premières à sortir de la salle. J’avais déjà préalablement préparé mes affaires et je n’eus qu’à rajouter des affaires de plage ainsi que le matériel de survie nécessaire. Puis je suis allé à la messe pour manger et en profitais pour prendre de la nourriture afin de faire du troc avec les habitants là-bas. Je pris principalement des céréales, diverses sauces, des sucreries, des boissons sucrées ainsi que quelques ustensiles de cuisine qui ne servaient à rien. J’avais pris aussi de quoi leur faire de vrais sandwichs. Bref tout ceci dans mon sac rajoutait bien trois-quatre kilos à celui-ci.

Je me dirigeai ensuite vers l’armurerie afin de récupérer mon matériel. Cherchant un peu au hasard car mettant encore une fois perdu je fus surprise par l’arriviste de l’équipe John Sheppard qui eut la bonne idée de me faire peur. Je crois qu’il n’a pas senti venir mon poing dans sa figure et moi non plus d’ailleurs… Je m’excusais en faisant la révérence et le pardon à la façon nippone ce qui le fit rougir. J’oubliais que les Américains n’avaient pas les mêmes traditions que nous. Preuve qu’il ne m’en voulait il me conduisit à l’armurerie pour récupérer mes équipements. Ceci j’avais vraiment honte de mon acte. Moi et ma stupide peur infantile… Il m’indiqua ensuite le chemin de l’infirmerie où je récupérais la trousse médicale. Peu après je rejoins la porte des étoiles et les autres membres du groupe.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Jeu 11 Aoû - 0:00

Matt Eversman
MJ Matt - Paradize 2.0


Une certaine agitation troublait la salle de contrôle et cela plusieurs minutes durant avant que la Commandante en Chef ne prenne une décision. Elle n’aimait pas les changement sde dernière minute, ni même trancher sans avoir l’avis de ses éminents conseillers mais là cela devait être pris rapidement. Nerveuse, Elizabeth Weir ruminait en patientant, les mains aggripées autour de la balustrade dominant la salle d’embarquement. L’équipe d’exploration était de retour pour prendre la direction de Paradize à l’exception d’une mais elle l’ignorait encore pour le moment.

« Stop, attendez ! »

Interpellés par la voix aïgue, tous stoppèrent leur action pour se retourner vers la Chef de l’expédtion.

« Capitaine Frei. Vous restez ici. Nous avons besoin de vous. Une de nos équipes est aux prises avec les Geniis. Vous prendrez le commandement de l’équipe de secours. Départ dans cinq minutes. »

L’ordre était clair et ne pouvait être discuté par le personnel.

« Sa remplaçante devrait arriver dans les prochaines minutes… »

En effet, la décision prise de retirer le Capitaine nécessitait de trouver une autre personne pour prendre sa place. Un autre militaire ou bien une personne ayant les mêmes capacités. Ce fut ainsi que le Major Lorne fut missionné pour trouver Britt Hatta et l’informer de son départ en mission dans les prochaines minutes. Il ne s’était pas étalé sur les détails, lui expliquant qu’ils avaient besoin d’elle équipée pour une mission avec une nuit et en climat chaud et c’est ainsi que la jeun blonde fit son arrivée en salle d’embarquement. Nul doute qu’elle pourrait compter sur les autres pour lui donner davantage d’explications sur la route.


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L’horizon des événements traversé, Matt eut soudainement l’impression de se retrouver en cuisine, en plein coup de fouet tant la chaleur était forte. Les détecteurs indiquaient plus de 40°C. A cette température-là, difficile de ne pas succomber à cette étendue d’eau turquoise qui s’étendait sur leur flanc droit. Eversman s’imaginait déjà courir à toute vitesse et de s’élancer dans l’eau dans un plongeon. Il devait penser un peu trop fort, un sourire égayait désormais son visage mais perdit son intensité en remarquant les autres sécuriser le périmètre. Oups, cela lui avait quelque peu échappé et il s’empressa de corriger le tir en parcourant quelques mètres ajustant l’emprise sur son fusil d’assaut. Rien n’était à signaler. La seule menace visible était ce soleil étouffant. Le regard du Ranger put revenir sur cette étendue d’eau salée qui le laissait complétement rêveur. D’un geste du pouce, il suréleva les lunettes de soleil pour se rendre compte des véritables couleurs. Magnifique.

« Cette fois, hors de questions de revenir sans m’être baigné. » La pensée avait déjà le stade de ses lèvres. Oups. "J'espère que tu as préparé ton bikini, Britt !"

Enfin il ne fallait pas se laisser avoir par ce cadre idyllique, les précédents explorateurs avaient vécu l’enfer sous ce ciel bleu sans nuages. Cela trottait dans la tête d’Eversman mais aussi certainement dans la tête des deux filles. Ils allaient devoir faire attention aux pièges, aux rhinocéros, aux trous et bien d’autres surprises réservées par cette île. Les consignes de progression furent données et bientôt le groupe se mit en marche.

Deux kilomètres plus loin, les cultures indigènes commençaient à être visibles sur le flanc gauche. Elles étaient diverses : du fruit qui poussait au sol jusqu’aux grands arbres en passant par des espèces de vignes. Tout poussait sous ses terres paradisiaques et Eversman, placé à l’arrière garde, ne put s’empêcher de se rapprocher des fruits. Gourmand. Les baies bleutées étaient un souvenir de la précédente mission. Il se rappelait très bien d’une menace du leader de l’époque et en s’amusa à en lancer un en hauteur pour l’avaler de suite. Délicieux. Il réitéra la manœuvre avant d’en balancer en direction du Chef.

« Faut que vous goutiez ça, Gagatako… Nakakato… Euh on va dire Naga ok ? »

Tentatives infructueuses pour prononcer le nom de la cuisinière. Visiblement cette dernière ne lui tint pas rigueur et s’empressa de disparaître dans ce verger géant. On aurait dit une petite fille dans un magasin de jouet papillonnant dans tous les rayons avec des étoiles plein les yeux. Eversman en profita pour se trouver une petite place où s’asseoir à l’ombre, les yeux rivés vers l’océan. Après un temps certain, un cri aigu attira l’attention de tous. Pas de rhinocéros ou d’araignée mais plutôt les cheveux d’une rouge coinçait dans un espèce de buisson. Grand sourire du Ranger qui les laissa se débrouiller pour retourner à son palmier.

L’incident ayant visiblement atténué les ardeurs de certaines, la route pouvait reprendre et cela les mena jusqu’au village indigène. Enfin presque. La racine d’un cocotier local, dissimulé sous le sable fin eut raison de la superbe d’un des membres et ce dernier se retrouva le nez dans le sable fin.

« Oula.. voilà donc ce fameux monstre de sable. Encore pire en vrai»

Moqueur, il ne put s’empêcher de rire devant la situation. Après quelques minutes de nettoyage, le groupe parcourut les derniers centaines de mètres les séparant du village. Cela n’était pas chose aisée, la chaleur était toujours aussi forte ce qui avait une incidence sur les organismes. Les maisons faites de matériaux naturels formaient deux cercles concentriques et délimitaient en son centre une petite place. Celles sur l'extérieur avaient une vue fabuleuse sur l'océan. Une petite délégation les accueillit, des hommes armés de lances et maquillés de la tête aux pieds encadrés un vieil homme coiffé d’une parure de plumes. Un visage bien connu des précédents explorateurs. Ce Chef du village fit un pas dans leur direction, leva les mains au ciel avant de les redescendre en traçant un cercle.

« Bienvenue Atlantes. Que Tojumolco soit béni de vous avoir mis sur notre chemin… Il me semble reconnaître certains d’entre vous… »

Les présentations faites et quelques mots gentillets échangés, le groupe pénétra à l’intérieur du village qui était en pleine effervésance. On y préparait les différents mets pour cette fameuse réunion : alcool à partir de fruits, différents plats et certaines femmes – très peu vêtues – étaient en train de dépecer une bête de gros calibre. Peut-être un de ces fameux rhinocéros.

« Nous partirons ce soir pour l’île de la Réunion… D’ici là, si nous pouvons vous aider… »

Le Doyen prit congé de ses hôtes après moult signes de la tête laissant les Atlantes libres d’évoluer dans son village où ils étaient des invités importants et à choyer. Les membres formèrent un petit cercle, chacun évoquant ses idées pour occuper l’après-midi : passer du temps avec les indigènes, aider à la préparation des plats, des récoltes de fruits, de plantes indigènes, se baigner… Rester à s’organiser et au Chef de donner ses directives pour l’après midi.


L’équipe se retrouvera en fin d ‘après-midi pour une petite découverte des environs du village en canoé local. En maillot de bain, ils n’avaient pas l’air de militaires, de personnes occupant un poste important ou derrière un bureau mais juste de parfaits touristes. Matt ne loupa le coche pour se rincer l’œil devant le corps partiellement dénudé de certaines. C’était amusant de les voir ainsi et peut être très plaisant. Quelques projections d’eau le ramenèrent à la réalité. Répartis à bord des trois embarcations, la balade débuta avant de se transformer en une petite course. Tous les coups étant naturellement permis, il n’était pas rare de recevoir de l’eau. Eversman s’agrippa à l’un des canoés concurrents pour le ralentir. L’équipe pagaya jusqu’à la barrière de corail en profitant pour contempler la beauté du lieu et pour quelques téméraires plonger au milieu de la faune marine. Les poissons multicolores étaient de toute forme, toute taille. Magique. Un bateau fut sabordé, quelqu’un ayant visiblement décidé que tous devraient être mouillés. Ne manquait plus que les bières pour rendre l’instant magique. La cohésion d’équipe semblait fonctionner.

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Jusqu’au 18/06/16 (minuit) pour répondre.
- Voilà vous êtes au paradis ;-)
- Vous êtes libres d’occuper votre après-midi sous un soleil de plomb avec une ou plusieurs activités (si vous en avez d’autres que celles proposées, n’hésitez pas !). A vous de vous organiser (chacun de son côté, ou duo/trio Certains sont de garde ? ). Et ensuite on se retrouve pour le canoé ;-)
- Revenez en vie, j’ai besoin de vous par la suite !
- Vous pouvez bien sûr inclure Matt dans l’une de vos activités (plutôt baignade ou farniente). Si interactions avec lui, n’hésitez pas à MP
- N’hésitez pas à échanger entre vous sur le topic de mission.
- BON RP !



° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Ven 12 Aoû - 22:02

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Un peu d'huile sur le feu ou sur la peau ?
MJ Matt - Paradize 2.0



Pris de court par le geste de la jeune cheffe, elle s'excusa à la manière nippone… a vrais dire je devais avoir l'air d'un parfait abruti. Car je restai pantois, avec quelques rougeurs sur les joues. Faut dire que ce genre de comportements met parfaitement inconnu, en tant que bon américain de base. Je pris, cependant l'initiative, de hocher la tête, me demandant si je ne devrai pas aller lire un peu sur les différentes mœurs des cultures terriennes… histoire d'être moins pris au dépourvus. C'est limite si j'en connais plus sur les Athosiens ou les Püntas que sur les cultures de ma propre planète ! ça craint !

Avant de traverser la napée violette de la porte des étoiles, je fus surprit d'entendre Weir, nous hélé. Inconsciemment ou égoïstement, voire peut-être un mélange des deux, j'eu peur qu'on me dise de rester finalement sur la base, car mister casse pied de légende (on parle de Cadwell pour ceux qui ne suivent pas), souhaite quand même avoir l'immense honneur qu'on s'étripe cette après-midi.

Mais finalement non, ce fut ma Major (ou Majorette), qui fut réquisitionné pour une autre mission, loin du soleil et des plages luxuriantes de paradize. Elle allait affronter nos grands copains Geniis… hum. Finalement, c'est elle qui risque de se faire étripé. Mon regard alla sur la jeune femme brune et je lui touchai le bras pour lui murmurer.

• « Bonne chance Major. »


J'avais pleins de choses en tête à lui dire, mais vu l'urgence il fallait être court. D'un hochement de tête je la laissai filer, lui indiquant par ma gestuelle, qu'on ne voulait pas de prise d'otage ou autres conneries dans ce genre. Pas besoin de faire dans l'humanitaire avec ces enfoirés !

Ce fut donc Britt Hata, surnommée la Lionne, qui prit la place de Karola. On avait rien perdu au change, bien au contraire je suis certain que notre sauvageonne favorite, va adorer cette planète. Surtout si les festivités sont de la baston !

Une fois cet événement passé, je pris la tête suivis du sergent pour pénétrer dans la porte et nous retrouver dans une fournaise. Bien heureux d'avoir pris un tee-shirt, je commençais cependant à avoir chaud avec mon pantalon de militaire.

Enfin bon, tant pis, j'irais me mettre en short de bain, sur la plage plus tard si l'occasion se fait. Et elle avait plutôt intérêt, car à quoi bon venir ici, si ce n'est pas pour bronzer ? Je mis mes lunettes de soleil, autant les sortirent, car elles sont toutes neuves !

Machinalement, je donnai des ordres silencieux pour sécuriser le périmètre. Tous militaires se mirent en action sauf Matt qui rêvassait dans un coin. Je m’apprêtais à lui faire une remarque quand il se ressaisit bien sagement. Eh bah, il a grandi où c’est juste qu’il vient de se rendre compte qu’il faisait tâche au milieu ? Il n’y avait rien. Je me redressai et je pris la tête, laissant les autres se mettre comme bon leur semble.
Matt parla, m’arrachant un sourire.

• « Oh oui sergent on va se baigner ! ».

J'étais bien de cet avis. Hors de question de passer à côté de cette occasion. Et je suis certain que tout le monde était de cet avis. Par contre, je crains que Britt ne sache pas vraiment ce que c'est qu'un Bikini. Je me demandais même si, elle connaissait ce loisir qu'es la plage. Je ne pense pas… pour elle les hobbies c'est la chasse. Je vois mal Britt prendre plaisir à se faire cramer la peau et jouer dans l'eau. Peut-être qu'avec le temps, elle y prendrait du plaisir, mais je ne me fais pas trop d'illusion. On va encore lui paraitre bien étrange.

On se mit à avancer, je restais sur mes gardes au cas où on tombe sur un rino ou autre petit élément sympathique qui rendrait cette belle planète un enfer. 2km plus loin, on put voir les belles plantations gorgées de fruit. Un rapide coup d'œil vers l'arrière garde, m'indiqua que la cheffe était partie explorer les environs avec le sergent. Je fis stopper la marche, pour que chacun puisse regarder ou boulotter un peu de fruit.

En scrutant les environs, je ne vis encore personne, pourtant, je suis certains que le peuple de cette planète allait venir à un moment nous accueillir. Enfin, bon, la petite pause permis de boire et de gouter quelques fruits.

• « N’en mangez pas trop, je ne sais pas si les indigènes vont nous en tenir rigueur »

Bah oui quoi ? chez nous les paysans ils n'aiment pas trop qu'on vienne boulotter dans leur culture. Je pénétrai dans les sortes de vigne, pour observer les plantations et gouter un des fruits… Nathalie, poussa un petit cri aigu, elle venait de se prendre les cheveux dans une branche. Elle n'était pas loin de moi et j'en profitai pour me rapprocher de ma compagne afin de libérer ses somptueux cheveux roux des épines végétales. Je n'ai jamais autant aimé la chevelure d'une femme que depuis que je suis avec elle. Faut dire qu'elle n'était pas une rousse-blonde, pas ce genre de couleur qui hésite entre la blondeur des blés et le pelage d'un renard. Non Nathalie était orange et ses cheveux brillaient tels des flammes. Elle avait la chance d'avoir une couleur aussi belle et nuancée. C'est profondément niais comme réflexion, je sais, mais après tout on a le droit d'être bête quand on est amoureux. Une fois, libéré je lui fis un petit sourire charmeur.

• « Merci Colonel »
• « De rien mademoiselle Dumond, fit-je avec un petit sourire au coin.
Elle jeta un rapide coup d’œil, histoire de vérifier qu’il n’y avait personne autour de nous. Cela me fit sourire ironiquement. Une fois, cela fait j’eu le droit à un petit coup d’épaule bien placé.
• J’espère bien avoir le temps de profiter un peu de la plage. Ça te tente ?
• "Oh oui" fis-je d’un air malicieux.
• « Mais il faudra être sage ! C'est toi qui l'a voulu ! » Rétorqua-t-elle en riant en lui faisait en un clin d'œil
• « Que j’ai voulu quoi ? » Dis-je un peu distraitement, mon regard parcourait le champ. Je n’avais pas envie qu’on nous tombe dessus, car on vole des fruits.

Sans surprise elle me lança un petit regard interrogateur avant de rire face à ma mauvaise mémoire
• « Rien mon ange » chuchote-t-elle avant de se diriger vers le sentier.

Je soupirai, je n'aimais pas ce surnom. Mais si cela lui plait c'est le principal. Je haussai les épaules. Me rendant compte, que je pensais vraiment à trop de choses en même temps. Je la suivie, en balayant le regard autour de moi. Je n'étais pas tranquille, non pas cause de la présence de Nathalie, mais au fait que les champs étaient trop calmes à mon goûts. Je soupirai, la rejoignant à sa hauteur, lui lançant un petit regard tendre et passer devant elle.

Mon regard parcourant les autres membres de la cité, qui étaient occupés à piocher dans les cultures.

• "Bon on y va. Essuyer vos bouches !"

Une fois en route, un autre petit accident fit son apparition. Erin venait de tomber. Je me retournai, pour observer la consultante les fesses dans le sable. Ne manquant aucune occasion d'être moqueur, Matt, lança une boutade. Je soupirai amuser en tendant une main à la jeune femme, mais je fus devancé par Arno qui en galant-homme se proposa pour aider la belle demoiselle e détresse. Faut dire qu'il ne l'avait pas quitté d'une semelle depuis qu'on était partis. Pire qu'une ombre.

La petite balade continua, je commençais à en avoir marre de marcher en pleins soleil, il n'y avait que peu d'ombre pour aller jusqu'au village. Enfin des silhouettes typiques d'habitations arrivèrent et ont fut accueillis par le chef, emplumé de la tête au pied. On aurait dit des indiens d'américains. Il s'avança vers nous, pour faire un signe de main. Je m'avançai vers lui, recréant son signe par politesse en me présentant.

• Lieutenant-Colonel John Sheppard, merci de votre accueil.

Je laissai chacun se présenter, après quelques mots polis et autres salamalecs, on suivit le chef et sa petite escorte jusqu’au village. On voyait que chacun était afférer à faire quelques choses. Une bête énorme qui était découpée attira mon intention… vu sa taille je n’aimerais pas la rencontrer autre part que sur une broche au barbecue !

Ainsi, on pouvait faire comme bon nous semble. Quelques idées fusèrent et il fut évidant que notre cuistot était très intéressé par tous les mets et les échanges culinaires. Je la regardai, avant de me mettre à parler. Après tout en tant que responsable de l’expédition j’étais celui qui donnait les autorisations.

• « Mademoiselle Nagakatu… euh Nagakatsu. Navré. » Je sentie la honte me submerger. Franchement, je m’y attendais à écorcher son nom à un moment. Quelle honte vraiment ! Faut que je lui trouve un surnom la cheffe Mimi. Ça sonne bien non ?! Car sinon la pauvre. Mais on n’est pas suffisamment « copain » pour se permettre ce genre de familiarité. « Je vous laisse à vos occupations de grand chef de cuisine avec nos hôtes. Ainsi que le docteur Devlin. » Mon regard quitta le visage des deux jeunes femmes pour parcourir le reste de l’équipe « Pour les autres, c’est plage ou autre activité qui vous plais. On va essayer de profiter un peu de cette belle planète, avant de participer à cette fête qui sera surement éprouvante. » Je me raclai la gorge. Je n’avais guère envie de chercher quelqu’un dans les bosquets ou même de retrouver un corps éventré par un rhinocéros « On évite de trop s’éloigner du campement. Si c’est le cas prévenez moi. »

Chacun partis faire ses activités. La plage me tenta bien, hors je vis Britt commencer à s'éloigner. Curieux, je m'approchai de la pégasienne, elle semblait avoir envie d'une balade, pour repérer des plantes et autres animaux. Cela m'allait bien et puis en toute franchise, je suis curieux de voir ce qu'elle fera, ses techniques de repérages ou toutes autres choses enrichissantes. Elle apprenait avec nous, même si on lui apparaissait comme étrange, mais personne ne se souciait de son savoir. Pour ma part, cela m'intéressait et c'est une occasion pour partager ensemble sa culture et ses meurs.

• « Britt, attendez je viens avec vous »
Elle ne me répondit pas, un simple haussement d’épaule signe d’acceptation ou qu’elle s’en fichait d’avoir de la compagnie ou non. Un peu plus loin du campement, je la vis commencer à cueillir des plantes et sentir les feuilles…
• « Vous faites quoi ? » question un tantinet bête, je l’avoue. Mais bon, comment commencer une discussion ?
• Moi faire cueillette. Toi pas voir ?
• Si je vois. Vous voulez vous faire un bouquet, je ne vous sais pas aussi sensible ? dit-je d’un air ironique pour la taquiner, même si je savais que l’humour et Britt ça fait 10.
• « Toi bête, ça être pour faire salade »
Je la regardai incrédule, avec toute la nourriture des indigènes ? Puis elle éclata de rire une ou deux minutes. Ah c’est une blague. Finalement, elle a de l’humour la lionne.
• « Toi vraiment bête, moi faire blague. Plante être bien pour faire baume contre moustique » m’informa-t-elle en montrant des feuilles.

• « Ah ! Bien ». Je me mis à ricaner, nullement ne vexer, il en fallait plus. Et elle n’avait pas tors sur le coup « j’en connais quelques-unes qui vont vouloir de ce produit miracle ce soir ».

Je continuai ma marche avec elle, portant quelques feuilles à mon tour. Bien entendu, je ne me priai pas pour lui demander à chaque fois à quoi servait les plantes. On avait peut-être tous 0 en soins, mais notre Pégasienne nationale », elle savait se soigner avec la végétation locale. Un sacré avantage. Au fil de notre discussion, on avait de quoi ouvrir une boutique de botaniste ! On avait de quoi faire un poison, du désinfectant, des ingrédients dans la confection d'une huile de massage (très intéressant pour utiliser sur Nathalie), des plantes contre les blessures musculaires et une feuille à mâcher comme la coca qu'on trouve en Amérique du Sud qui a pour effet de nettoyer les dents… bref le Colgate de la nature. Bien entendu j'étais un élève curieux et attentif, m'intéressant à ses plantes comme un enfant qui découvre un nouveau jouet. Mais sans rire c'est super intéressant tout ça.

• « Il serait intéressant de mettre certaines de ses plantes dans les serres des botanistes, au moins on aurait une pharma Tech naturelle. Si cela vous intéresse Britt, je peux vous organiser une petite expédition pour mettre en place cela. »

J'avais déjà vue à plusieurs reprises les serres de Marie. Il y avait surtout des planètes originales qui avait de bien faits encore peu connu ou neurologique. L'enrichir de plantes « plus modestes » serait tout aussi intéressant et Britt pourrait être d'une grande aide.

Une fois notre cueillette finit, on rentra au campement des indigènes et je déposai les plantes là où elle le désirait. Britt décida de défier quelques personnes à des jeux de stratégies, quant à moi, j'avais promis à une belle rousse de me tremper en sa douce compagnie. En allant sur la plage, je tombai sur des jeunes femmes, qui pressait des petits fruits noirs. Elles m'en firent goûter quelqu'un. Cela me donna une idée farfelue. Après avoir demandé si je pouvais leur en prendre, je du ôter mon haut pour en faire un panier. Apparemment la vue de mon torse avec de poils, intéressai l'une des femmes. Heureusement qu'il n'y avait point Nathalie, car bonjour la crise. Enfin bref.

Je disparu, sur le sentier menant à la mer turquoise, avec mon tee-shirt emplis de fruits. Avant d'arriver vers mes compères je me changeai, ôtant mon pantalon pour mettre mon short long de bain noir avec une rayure verte pomme. Sachant que j'avais déjà un caleçon de bain en dessous. Je sorti ma serviette, la mettant sur l'épaule et je repris mon chargement pour rejoindre une Nathalie et une Erin qui faisait bronzette sur le sable chaud.

• Je peux faire le lézard avec vous ? Dis-je poliment mais avec une lueur espiègle dans les yeux

• Bien sûre Colonel, me répondit Nathalie avec un sourire charmeur. Je ne me priai pas pour faire un sourire en retour, après tout j’ai une réputation à tenir.

Je déposai mes affaires à côté de la belle rousse, observant autour de moi, les autres participants. Matt était de la partie, je le soupçonne de s'être rincé l'œil et il avait bien raison ! Qui résisterai au combo Rouquine et Brune que formait les deux naïades ? D'ailleurs je fis de grands efforts (même si je me doute que mes prunelles un brin trop expressives m'ont trahi), pour ne pas avoir le regard qui traîne, autant sur le corps parfait de la consultante que celui affreusement désirable de ma compagne. Faut dire que le regard de Nathalie était suspicieux et je devais me tenir à carreau… enfin avouons-le, il est bien difficile de ne pas laisser son regard contempler celui de la jeune femme brune dans un maillot de bain une pièce qui lui allait un peu trop bien. Sans parler de la plantureuse poitrine de Nathalie qui arrachait les regards. Le soleil ça émoustille. Surtout que cela me rappelait nos vacances, sauf que là, interdiction de toucher au petit maillot bleu azure de mademoiselle Dumond.

Une fois allongé sur ma serviette verte pomme, je regardai le paysage, les deux femmes parlaient juste avant. Je les avais peut-être dérangées ? Apparemment pas vraiment, car elles avaient dû papoter depuis plusieurs heures avant. Nathalie, s’était trouvé une nouvelle copine, dans un sens Erin est agréable sur tous les domaines, donc cela ne m'étonne pas. Je soupirai de bien être, j'adore la plage… Je saisie la boule-panier que formait mon vêtement, avant de l'ouvris et de jeter un regard plein de malice à Erin.

• Erin, à votre avis, combien de baie peuvent rentrer dans la grande bouche du gamin ?

Pas besoin d'un dessin, pour qu'elle comprenne la référence et la lueur de défis qui habitait mes prunelles vertes. Nathalie fut surprise, mais rit de bon cœur avec nous. Le sergent se faisait bronzer la pilule non loin de nous. Je décidai de lancer les hostilités en lui balança des baies sur lui. Quand la consultante décida de rentrer dans la danse accompagnée de Nathalie, on sauta sur le pauvre sergent, pour qu'il ingurgite des baies. Bien entendu, il ne se laissa point faire, mais qu'importe le but était de l'emmerder !

• Allez sergent, vous remarquer que cette fois, on varie les plaisirs avec une superbe rousse en plus !

Peut-être que mon ton était un brin trop affirmatif sur la plastique de Nathalie. Mais bon, il ne va pas faire le difficile quand deux superbes nanas vous donne la becqué quand même ! Certes, il y moi, qui était loin d’être séduisant pour le gamin, mais quand même, rien que pour Erin et Nath, personnellement je me laisserais faire.

• Maintenant que vous vous êtes bien rincé l'œil il faut vous remplir le gosier
• "Cassez.... vous... bande..." Le reste de la phrase se perdit entre les cris et d'autres bruits suspects.

Eh bien, alors tu vas manger d'autant plus mon petit coquin ! M'enfin les chamailleries, dégénérèrent comme à chaque fois avec Matt. Et je finis à l'eau avec lui, pour un combat entre militaire. Je bue à plusieurs reprises la tasse et lui aussi. Le combat s'acheva avec une égalité et surtout sur le fait que si on continue on va se noyer sans le vouloir. Le sergent est le genre de personne qui n'arrête jamais. Enfin, cet aparté dans la mer, donna l'occasion à certaines personnes de faire une autre blague à notre petit gamin ! Oui j'aime bien le nommer ainsi ! Après tout il a 25 ans, encore un grand bébé dans sa tête ! Et après tout il n'y a pas de poil sur le torse, donc ce n'est pas encore un vrai homme ! (Oui il faut bien rire du peut qu'on ait).

La reste de l'après-midi passa rapide, peut-être un peu trop vite. Une fois sur les canoë, il y avait des équipes, installé avec la caporal Wilson et la doctoresse anthropologue, il fut amusant de faire une petite course sur l'eau limpide jusqu'au corail, sous le regard incrédule et amusé des indigènes. Matt, était un véritable tricheur à s'agrippant à notre canoë. Quelques coups bien placer le fit lâcher. De véritable enfants, une belle cohésion d'équipe ! Chacun riait, surtout quand Matt et Britt tombèrent à l'eau. Je ne tardai pas à les rejoindre, quelqu'un eut la bonne idée de m'attirer ou pousser dans le liquide. Faut dire que la faune présente était extraordinaire. Bref je qualifierais de moment magique ! Surtout que là, vu l'ambiance, j'avais l'impression de partir entre potes. Qu'importe les grades ou fonctions on s'éclatait comme des fous… mais je sens qu'on va déchanter ce soir.


FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Dim 14 Aoû - 18:51

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Au moment où ils allaient partir, la voix de Weir résonna dans la salle d'embarquement les surprenant. Elle leur annonça que Karola ne pouvait pas se joindre à cette mission, qu'elle avait besoin d'elle sur une mission de sauvetage. Nathalie espéra que ce n'était pas trop grave, mais d'un autre coté elle était plutôt soulagée. Avec Karola et John sur la même mission, sur une planète qui ressemblait à un petit paradis exotique, elle aurait du faire encore plus attention à son attitude. Karola connaissait Nathalie bien mieux que les autres, le moindre détail aurait pu lui mettre la puce à l'oreille concernant sa relation avec John.

Son soulagement fut de courte durée quand elle vit qui allait la remplacer. Elle n'était pas sure que Britt était une bonne recrue pour une mission diplomatique, mais bon, il fallait bien quelqu'un avec des compétences militaires. Et puis, elle se dit que John saurait probablement tempérer les ardeurs de la lionne blonde.

Le changement effectués, ils traversèrent la porte. A peine de l'autre coté, la jeune femme chaussa ses lunettes de soleil. La dernière fois, ses yeux clairs avaient souffert de l'intense luminosité. Il faisait toujours aussi chaud que dans son souvenir, elle sourit en voyant Matt bloquer sur la mer qui s'étendait non loin d'eux. Oui, elle était bien d'accord. Si elle s'était écouté, elle s'y serait bien jetée elle aussi.

John aussi avait remarqué la réaction du jeune ranger. Il le taquina en lui disant qu'effectivement, ils allaient se baigner. Toutefois, le petit sourire de John laissa penser à Nathalie que Matt risquait bien de se baigner contre son grès. Elle cacha son petit rire derrière une petit toux.

Ils se mirent en marche en direction du village, rapidement, ils atteignirent les premières cultures. Les fruits avaient l'air délicieux, gorgés de soleil. Ils étaient bien plus appétissants que l'ordinaire de la cafétéria, aussi presque tous les participants s'égayèrent dans les champs pour chaparder quelques baies et fruits mûrs. John les rappela à l'ordre. C'est vrai que les maraîcher n'apprécient pas forcément qu'on vienne piller leur cultures.

Nathalie fut bien punie de sa gourmandise. En entendant la voix de John non loin d'elle, elle s'était retournée un peu brusquement, et un peu trop près du buissons épineux où elle venait de cueillir un fruit qui ressemblait vaguement à un gros brugnon. Elle poussa un cri quand elle sentit que ses cheveux s'étaient emmêlés dans les épines du végétal. Elle essaya de se dégager, mais plus elle bougeait et pire c'était.

John vint à son secours, elle frémit de le sentir si prés et de devoir rester impassible. Il lui sembla qu'il en était de même pour lui, et qu'il laissait ses mains s'attarder plus que nécessaire dans sa chevelure. Une fois qu'il fut arrivé au bout de sa tâche, réussissant à la libérer sans laisser trop de mèches flamboyantes sur les branches, il lui fit un sourire charmeur. Elle serra les dents. Dieu qu'elle aimait ce sourire. Elle avait envie de se jeter à son cou et de lui voler un baiser passionné, au lieu de quoi elle se contenta d'un :

- « Merci Colonel »

Auquel il répondit par un « De rien Mademoiselle Dumond. » avec un petit sourire taquin.

Elle profita de leur relative intimité pour lui proposer de venir la rejoindre sur la plage un peu plus tard, lui donnant un petit coup d'épaule. Il sembla très intéressé par cette proposition, du moins c'est ce que lui laissa penser son ton malicieux. Elle rit et lui fit un clin d’œil.

• « Mais il faudra être sage ! C'est toi qui l'a voulu ! »

Elle resta un instant interloqué par sa réponse distraite et avant de rire. Il avait déjà oublié leur dispute de la fin de matinée, et c'était aussi bien ainsi.

- « Rien mon ange » chuchote-t-elle avant de se diriger vers le sentier.

John rameuta toute sa petite troupe vers le sentier et ils reprirent leur chemin vers le village. Peu après, une racine traîtresse fit trébucher Erin, qui se retrouva assise dans le sable. John s'approchait pour lui tendre la main, mais fut devancer par Arno Wilson. Nathalie retint un sourire quand elle vit le petit regard en coin que John lui lança. Visiblement, il n'avait pas tout oublié de leur dispute du matin, même si ce qu'il en avait retenu n'était qu'un détail bien ridicule. Nathalie se trouvait bête maintenant d'avoir ressentit de la jalousie envers Erin. Mais elle savait aussi qu'elle aurait probablement réagit ainsi face à n'importe quelle autre femme. Il fallait que son inquiétude et son mal-être face à cette situation sorte.

Le vieux chef du village non plus. Il les accueillis courtoisement à l'entrée du village, entourée de sa garde de guerrières emplumés et à moitié nus avant de les conduire jusqu'à sa hutte pour un accueil plus protocolaire. Une fois les politesses échangées, tout le monde s’égaya dans le village ou aux alentours pour quelques heures de liberté.

Nathalie jeta un coup d’œil autour d'elle, le village n'avait pas changé, mais on sentait qu'il s'y préparait un événement important pour eux. Au centre d'une large aire dégagée, qui devait faire office de place du village, des femmes étaient occupée à dépecer une énorme animal. Nathalie le regarda suspicieusement en effleurant son flanc encore marqué par sa rencontre avec un des représentants agressif de la faune de cette planète. Mais, l'animal que les indigènes dépiautaient n'avait pas l'air de faire partie de la famille des rhinocéros.

Elle vit John parler à la nouvelle chef et s'empourprer en bafouillant son nom, elle allait lui proposer de ce joindre à elle pour aller à la plage quand il s'éloigna vers Britt. La rouquine préféra ne pas le suivre. Peu après, avec un moue un peu dépitée elle regardait John prendre le chemin vers la forêt en compagnie de la jeune alien. Elle n'était pas jalouse de la belle blonde, tout le monde savait que le premier qui aurait tenté de lui compter fleurette aurait risqué de ce retrouver avec quelques doigts en moins. Mais, elle aurait bien aimé avoir quelque minute d'intimité avec John sur la plage, avant que celle-ci ne soit prise d'assauts par les Atlantes. D'un autre coté, elle était rassurée de savoir que l'explosive Britt n'était pas sans surveillance dans les parages. Elle aurait bien été capable de se mettre en tête de chasser une animal sacré pour leurs hôtes, ou de défier quelques un des guerriers.

Après un haussement d'épaule, la rouquine décida d'aller se faire dorer la pilule sur le sable blanc de la plage qui bordait le village. Elle posa son sac et en sorti une serviette et son maillot. Après un regard autour d'elle pour vérifier qu'elle était seule, elle s'enroula dans le tissus éponge avant de se dévêtir pour enfiler son maillot de bain turquoise. Elle venait de nouer le haut derrière sa nuque et de laisser tomber la serviette lorsqu'un sifflement admiratif la fit sursauter. Elle tourna la tête en direction du coin de la plage dont provenait le bruit et ne fut qu'à moitié surprise d'y découvrir un Matt lui même en caleçon de bain qui la regardait d'un air goguenard.

- « Et bien, Sergent, j'espère que le spectacle est à votre goût. »
dit-elle en riant.

Elle se baissa vers son sac et en sortit un tube de crème solaire.

- « Rendez vous plutôt utile ! » ajouta-t-elle avec un petit sourire espiègle en secouant le tube.

"A vos ordres." répliqua-t-il en lui adressant un vague salut militaire avant de se redresser et de se rapprocher d'elle.

Nathalie s'assit sur sa serviette. Le Ranger vint s'asseoir dans son dos, profitant de la proximité pour détailler le corps de la demoiselle.

- "Soyez minutieux. Je ne voudrais pas avoir un bronzage en zèbre".


"Ce serait dommage en effet." répliqua-t-il

Les premiers gestes furent un peu crispés mais le Ranger se détendit rapidement et s'appliqua a bien étaler la protection dans le dos de la jeune femme. Elle fut un peu surprise de découvrir qu'il pouvait avoir des gestes aussi délicats.

La zone maculée, il ne peut s'empêcher de dessiner à l'aide de son doigt sur la colonne vertébrale. La jeune femme sursauta quand elle sentit le doigt de Matt s'appuyer sur sa colonne vertébrale et en suivre le cours. Elle rougit en se disant que finalement, il était probablement mieux que John n'assiste pas à ce spectacle, même si elle devait bien avouer qu'elle était flattée de sentir que sa plastique ne laissait pas le jeune ranger indifférent.

-"Tu me dessine un mouton ?" demanda-t-elle avec un petit rire étranglé,

"Euh non..." Loin de là, il préfère lui laisser la surprise et lui tend le tube.

Elle tourna la tête vers lui, lui lançant un regard suspicieux par dessus ses lunettes noires.

Il ne peut s'empêcher de sourire devant l'expression de la Rouge avant de s'écarter d'elle.

- "Tu pensera à moi comme ça."

- -"Méfie toi, je pourrais me venger si tu m'a écrit quelque chose de gênant dans le dos".


- "Même pas peur." rétorqua Matt avant de retourner s'allonger sur sa serviette.

Nathalie le suivit des yeux un peu dubitative. Elle se demandait s'il avait vraiment écrit quelque chose dans son dos, quelque chose qui pourrait apparaître après une exposition au soleil, par des zones blanches dans son bronzage, ou sil e jeune homme avait juste voulu la faire marcher un peu.

Peu de temps après, elle fut rejointe par Erin qui lui demanda si elle pouvait se joindre à elle. Nathalie l'invita à prendre place à coté d'elle et les deux femmes papotèrent tranquillement de tout et de rien, riant parfois de quelques unes de leurs réflexions.

La voix de John raisonna à l'oreille de Nathalie, demandant s'il pouvait se joindre à elles. Elle se retourna avec un grand sourire, baissant ses lunettes sur le bout de son nez, elle laissa son regard appréciateur errer un instant sur son torse nu avec un sourire espiègle.

-"Bien sûr Colonel",
répondit-elle d'une voix veloutée avec un sourire charmeur.

La rouquine surprit le regard appréciateur que John posa sur le corps magnifique d'Erin, et sentit ses yeux s'étrécir. Ses doutes s'évaporèrent quand il posa sur elle un regard qui n'était pas simplement appréciateur, mais également chargé de désir et de tendresse.

John jeta un regard en direction de Matt avant de demander à Erin combien de baie elle pensait qu'ils pouvaient faire entrer dans sa bouche. Sur le coup, Nathalie ne comprit pas de quoi ils parlaient avant de se rappeler ce que John lui avait raconté sur une soirée où ils avaient gavé le ranger avec des marshmallows, elle rit à son tour.

Visiblement, John avait prémédité son cou, son t-shirt lui avait servi de panier pour apporter avec lui plein de ses baies sombres et sucrées. En moins de temps qu'il le faut pour le dire, les trois compères tombèrent sur le pauvre jeune homme, tentant de l'immobiliser pendant que John lui donnait la becquée.

Nathalie se rappelant la taquinerie du jeune homme au sujet d'un éventuel motif dessiné dans son dos ne put s'empêcher de le taquiner à son tour :

• Maintenant que vous vous êtes bien rincé l'œil il faut vous remplir le gosier


Les chamailleries dégénèrent John et Matt finirent dans l'eau, chacun d'eux disparaissant sous l'eau à tour de rôle et ressortant en toussant et en crachant. Nathalie riait de bon cœur, décidément les hommes quelques soient leur age restent toujours de grands gamins. Ceci étant dit, la pour le coup, elle avait l'impression qu'ils avaient tous les quatre 10 ans d'age mental.

Cette agréable après-midi de détente passa bien trop vite au goût de la jeune femme, il leur fallut rejoindre les canoës. Nathalie se retrouva dans celui d'Erin et de la jeune japonaise au nom imprononçable. John et Matt chacun dans un différent, et évidement ses deux grand gamins ne purent s'empêcher de faire la course, se chamaillant de plus belle sous les regards quelque peu interloqués des indigènes qui semblaient se demander si c'était là une coutume de leurs invités. Évidemment ce qui devait arriver arriva, le bateau de Matt coula, envoyant ses trois occupants à l'eau... visiblement quelqu'un s'était chargé de le saboter. Nathalie se fit la réflexion qu'il valait mieux pour le ou la responsable que Britt n'apprenne jamais ce qui s'était vraiment passé.

Peu après, elle vit John disparaître à son tour. Visiblement, une des naufragé avait décidé qu'un bain ne lui ferait pas de mal. Nathalie avait beau savoir que John nageait très bien et qu'il ne risquait rien, elle ne put retenir un réflexe d'inquiétude, se levant d'un bond au risque de faire chavirer le canoë où elle se trouvait pour s'assurer que son compagnon allait bien.

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Lun 15 Aoû - 22:42

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Alors que nous nous apprêtions à partir et que la porte des étoiles allait commencer à s’ouvrir la voie tonitruante du docteur Weir se fit entendre au loin. Elle annonça au major Karola Frei qu’elle ne pouvait venir suite à une attaque d’une race extraterrestre nommée Geniis sur une escouade atlante. Elle devait ainsi prendre la tête d’une équipe de secours afin de les ramener vivants. Nous sûmes rapidement qui serait la remplaçante de madame Frei. Il ne s’agissait d’autre que de Britt. Une jeune sauvage que j’avais préalablement rencontrée en allant aux marchés athisiens. Notre premier contact avait été tout à fait correct mais sans plus. D’après ce que j’avais cru comprendre elle était une excellente guerrière. Et je dois bien avouer qu’au premier contact elle en imposait un peu plus que le major Frei et sa présence parmi nous me rassurait quelque peu.

Une fois ce contretemps résolu nous passions par le vortex bleuté de la porte. Le changement de climat était assez rude et c’est un grand ciel où trôné seul un immense soleil qui nous accueillit à bras ouverts. Mon premier réflexe fut de me faire une rapide queue-de-cheval haute puis d'enfourchais sur ma petite tête ma casquette dont je dut régler l’attache afin qu’elle tienne correctement sur ma caboche et ce afin d’éviter l’insolation. La chaleur des lieux était importante, je pourrais même dire suffocante en plein cagnard. Je pouvais remarquer sur ma droite à perte de vue un océan azur des plus claires. La seule pensée qui me vient en tete était « Waouh » ; le spectacle qui s’offrait à mes yeux était tout simplement magnifique. Je ne comprenais pas pourquoi la précédente équipe n’était pas allée si baigner. En tout cas pour moi il était hors de question ne pas y faire trempette avant de repartir. Nous avons ensuite pris la direction du village et rapidement nous avons atteint les premiers pans de terres cultivés.

C’était tout simplement incroyable. J’en restais pantoise. Tous ces fruits et toutes ces couleurs m’attirèrent dans le verger en compagnie de certains joyeux lurons de l’équipe. Alors que le militaire Eversman se nourrissait de baies bleues et il m’en envoya une gentiment en disant:

- Faut que vous goutiez ça, Gagatako… Nakakato… Euh on va dire Naga ok .

-Appelais moi Mitsu se sera plus simple dis-je en éclatant légèrement de rire

La dégustation de la baie fut une explosion de nouvelles saveurs en bouche. Je n’avais jamais gouté tels produit sur terre. Sucré à souhait avec une petite touche d’amertume en arrière-gout. C’était un véritable plaisir pour mon palais.

-Très bon choix monsieur Eversman puis je le gratifiais d’un sourire avant de repartir comme une enfant de quatre ans gambader dans les cultures en prenant soin malgré tout de n’écraser aucune pousse ou d’arracher de branchages.

Au loin se fit entendre la voix de Sheppard qui nous disait de sortir de là. Il est vrai que les les natifs ne sauraient guère apprécier que des invités leur volent leurs denrées. Puis un cri se fit entendre. En allant voir de qui il s’agissait, je vis madame Dumond ayant les cheveux coincés dans un buisson épineux. Mais comment avait-elle fait pour se retrouver dans une situation aussi inconfortable. Ça me dépassait littéralement. Je vis le sergent maitre Eversman aller se poser sous un palmier et, profitant du fait que Sheppard était occupé à dépêtrer la pauvre femme rousse des buissons, j’en profitais pour aller lui demander un service avec une petite mine faussement timide:

-Dites-moi, pourriez-vous aller chercher avec vos grands et beaux muscles me récupérer un fruit en haut de cet arbre.

-Avec plaisir

Il approuvait ce que je dis avec humour et même s’il était sensible aux compliments et à la flatterie il avait, du moins je pense, compris que je me servais gentiment de lui. Il escalait l’arbre avec une certaine aisance mais lorsqu'il atteignait le lieu où se trouvaient les beaux fruits rouges en forme de citron il fut attaqué par un couple d’oiseux ressemblant à nos toucans à nous. Quoique'après réflexion il me paraissait un peu plus massifs que ceux que j’avais pu voir sur Terre. Le jeune homme en tentant de les faire fuir tomba deux mètres et demi plus bas laissant échapper un "ouch" à l'atterrissage. Cependant il avait réussi à entraîner avec lui dans sa chute l’un des fruits. Au moins il n’aurait pas fait ça pour rien. Puis je me mis à rire de vive voix une nouvelle fois. Ma tête se tenait à une cinquantaine de centimètre au-dessus de la sienne. Je lui tendis mon bras avec lequel je l’aidais à se remettre debout puis dit avec humour :

-Je ne préférais pas avoir à utiliser la trousse de secours dès la première heure. Vous pourriez faire un peu plus attention non. Monter aux arbres à votre âge ce n’est pas sérieux.

-C'est l'hôpital qui se fout de la charité là..." répliqua-t-il avec un sourire. Utilisez plutôt vos compétences de massage pour me remettre le dos en place.

Je riais puis partageais de bon coeur ensuite le drôle de fruit qu’il avait cueilli mais au vu de nos têtes respectives celui-ci n’était vraiment pas bon. Très amer… Peu après nous reprenions de nouveau le chemin pour le village. Je partageais ensuite le drôle de fruit qu’il avait cueilli mais au vu de nos têtes respectives celui-ci n’était vraiment pas bon. Très amer… peu après nous reprenions de nouveau le chemin pour le village. Alors que d’après les dires de mes compères le village ne se trouvait plus qu’à quelques petites centaines de mètres de là où nous nous trouvions la consultante du CSI Erin Steelle se prirent les pieds dans une branche d’arbre. Un grand fou rire s’accapara d’une faible partie de notre assemblée et plus particulièrement de ce cher sergent maitre. Je m’empressais d’aller prendre connaissance de l’État d’Érin qui semblait plus être sonné que d’être blessé. Décidément c’est la journée des chutes. Je pus remarquer qu’elle était légèrement égratignée sur l’avant du coude gauche. Prenant mon rôle de « médecin » à cœur est pris le temps de la désinfecter la légère plaie de la belle jeune femme par prévention et de lui donner discrètement un médicament pour aider à la cicatrisation pour diabétique. Puis nous sommes une nouvelle fois redirigés vers le village.

La disposition du village était somme toute classique et me rappeler certains petits villages ruraux japonais du moins dans la forme uniquement. Nous avons été accueilli à bras ouverts par des villageois armés de armées et maquillés avec des peintures cérémonielles. Au centre de ce groupe se trouvait une personne âgée dont la coiffe recouverte de différentes plumes me faisait curieusement penser à celle des Amérindiens. Après de brèves présentations nous sommes rentrés au cœur du village qui semblait bien agité. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver la première activité à laquelle j’allais participer. Je demandais poliment aux femmes à moitié nues si je pouvais participer avec elle à la cuisine.

Je ne m’attendais pas à recevoir une réponse aussi positive de leur part et une certaines Miria me pris sous son aile. Je déposais ainsi mon lourd sac que je n’étais pas triste de délaisser loin de là et m’attelais avec les natives à la cuisine.
Ma bonne humeur et ma soif de savoir passèrent outre le soleil de plomb. A vrai dire je n’étais pas totalement dépaysé par les techniques qu’utiliser les cuisinières qui me rappelaient vaguement celle-ci utilisé sur l’ile d’Okinawa. Les méthodes de cuisine bien que semblables, les aliments utilisés eux étaient très différentes de ce que je connaissais. D’après ce que je pouvais comprendre il avait eux aussi des étapes communes à celle des Terriens c’est-à-dire une entrée un plat de résistance et un dessert. Je dois dire que l’expérience fut des plus agréables et j’en appris beaucoup sur leurs cultures. Le repas de ce soir serait constitués de plusieurs salades composé agrémenté de petits insectes et arachnides crus ou frit qui était assez fort en gout pour certains. En plat de résistance nous auront de la viande de ce qui semble être un rhinocéros qui sera préparé ce soir pendant la cérémonie ainsi que diverses éspèces légumes dont un ayant un gout de chocolat amer. En dessert c’est une farandole de salade de fruits allant du sucré aux très acides. Certaines étaient accompagnées d’une sorte de sucre fondu plus communément appelé caramel chez nous.

Et une nouvelle fois je fus surprise de voir que ces femmes me portaient vraiment un fort intérêt lorsqu’elles me demandèrent de leur apprendre des recettes de chez moi. Un grand sourire se marquait sur ma phase. Je n’avais pas trimbalé quatre kilos de nourriture pour rien super. J’avais vraiment eu une lueur de génie sur ce coup-là. C’est ainsi que sortant ce que j’avais apporté nous nous sommes mis à faire divers sandwichs avec du pain et divers ingrédients tel que de la viande séchée, des légumes comme du chou, de la laitue, des concombres… tenus dans une glacière. Il avait également conservé dans des poches de glace de la viande et du fromage ainsi que des confitures et du beurre enfin ce qui en restait pour son cas à lui. Le résultat final de ce petit atelier c’est que ce soir on aura aussi des sandwichs à manger.

Je me sentais chez moi et peut-être que les habitants l’ont cru aussi un peu trop lorsqu’ils me conduisirent dans une petite cabane où les femmes s’habillaient avec des jupes de palmiers et des soutiens-gorge de fleurs. Alors que je fus entrainé un peu contre mon gré mais ne pouvant dire non à cette peuplade si gentille je me mis à apprendre l’une de leurs danses traditionnelles. Et quelle piètre danseuse je faisais. Je faillis tomber à je ne sais combien de reprises et firent de nombreux faux pas. J’ai même réussi à bruler le bout de ma jupe en feuilles en passant près du feu. Quelle tourte je faisais. Mais le summum de la chose, c’est quand je vis Matt en train de me filmer… m’approchant rapidement je lui dis :

-Tu n’as quand même pas filmé depuis le début non ? dit moi que non je t’en prie .

-Oh non, j'oserai jamais...

Rien qu’au petit sourire en coin je sus la réponse à ma question.

-Donne-moi ça m’écris ai-je. S’il te plaît .

-Pas avant de l'avoir montré à toute l'équipe...surtout le moment où la jupe prend feu."

Comprenant très vite que je ne la récupérais pas et qu’il prenait un certain plaisir j’abandonnais ma supplique inutile et repartis vaquer à mes occupations. Après que notre entrainement soit fini Miria me dit :

-Alors toi tu es une superbe danseuse et tu vas venir danser avec nous ce soir.

-oui bien sur Miria ce sera avec grand plaisir.

Mais dans quoi m’étais-je encore embarqués. Au moins tout le monde allez pouvoir apprécier mes talents de danseuse. Je suis allé me changer et remit une tenue plus ordinaire. Bien décidé à me venger du vilain garçonnet qu’avait été Matt je profitais du fait qu'il était parti se baigner avec Sheppard et commençais à m'atteler à s’aborder son canoë. Je commençais à donner des coups de burin dans l’endroit sensible de l’embarcation quand Erin vint vers moi.

-Ce n'est pas ce que tu... ce que vous croyez mademoiselle Steele dis-je en bafouillant je suis en train de, de ... Je ne trouvais rien à dire...

- Oui, vous êtes en train de...

Elle avait les yeux rivés sur moi et ne sachant pas mentir je répondis :

-je sabote l'embarcation de Matt pour que son canoë se disloque en pleine mer et ayant demandé conseil à certaines femmes du village j'ai appris que la clé de voûte du navire se trouve dans le nez. Donc je suis en train de le fragiliser. Comme ça dès qu'il fera un peu n'importe quoi il se retrouvera à l'eau. Vous ne direz rien s'il vous plaît dis-je d'un ton gêné.

Elle me toisa quelques secondes du regard avant d'éclater de rire. Elle s’approcha et se baissa elle a hauteur de l'embarcation.

- Dites-moi comment je peux vous aider. Je ne peux pas rater ça.

Après quelques instants de silence suite au choc de la surprise je me mis à mon tour à rire:

-déjà si on commençait par se tutoyer si cela ne vous dérange pas? Je désignais un second burin un peu plus loin: faites comme moi donner des coups secs et précis sur l'autre parti du nez. Dès que vous voyez que le bois se décolle nous arrêtons et filons.

-D'accord, mais si tu m'appelles Erin dans ce cas.

Elle opina du chef pour confirmer qu'elle avait bien compris et elle se mit à saboter à son tour le canoë.

-Pourquoi est-ce que tu lui en veux ? demanda-t-elle

- il a prit une vidéo où je suis en train de danser de manière ridicule dans une tenue traditionnelle d'ici alors que j'étais contre. Ah et tu peux m'appeler Mitsu où mimi à ta guise Erin répondis-je en essayant de faire un sourire sadique qui ressemblait plus à une grimace.

- Il en manque pas une celui-là, constata la consultante à l'évocation de la vidéo. Il m'a versé une bière sur la tête une fois... Elle arrêta de taper sur le burin, l'air songeur. Elle devait se remémorer l'évènement. Puis elle me fit un sourire. Je verrai ce qui me vient plus naturellement alors. Il ne faut pas qu'il apprenne que c'est nous qui sommes à l’origine de tout ça, bien entendu.

je souriais et d'un regard complaisant et dis:

-rira bien qui rira le dernier. Puis je m’interrompis quand je vis la planche de bois de mon côté commencé à sauter. On s’arrête là pour celle-ci. Je sens qu'on va bien s'entendre toutes les deux. Et oui on garde le secret évidemment lui répondis-je en tirant la langue.

- Je ne te le fais pas dire, répondit-elle avec le même regard. Elle s'appliquait à la tâche et finalement, le bois sauta aussi de son côté. Tout bon pour moi. Oui, je pense qu'on va bien s'entendre aussi fit Erin en m'adressant un clin d'œil complice. On se revoit tout à l'heure Mimi.

Cette rencontre m’avait galvanisé d’une énergie nouvelle. J’espérais pouvoir me reposer au village mais non. J’étais de nouveau devenu un centre d’intérêt. Après la séance de sabotage c’était désormais séance de troc avec les habitants. Après un marchandage infructueux auprès de notre intendant je me suis décidé à lui emprunter discrètement un polaroïd dont j’avais pris le plus grand soin à transporter. Et alors là je devais bien avoir la moitié des enfants autour de moi. Il m’offrait coquillages et petites babioles contre les photos qui sortaient de l’appareil où les petites choses inutiles que j’avais apportées. Je crois que je n’avais pas partagé de moment aussi convivial depuis un long moment. Je m’amuse tellement que j’en finis par avoir une crampe au zygomatique. Pour le moment Paradize se relevait vraiment être un paradis.

Puis vint l’heure de se mettre en maillot de bain et de rejoindre les petits bateaux qui nous avaient été prêtés. Je me mis dans l’embarcation avec Nathalie et Erin. Nathalie était installée devant, Erin au centre et moi à l’arrière. Regardant attentivement le canoë où Matt pris place dans un premier temps puis vint Britt qui prit place dans le canoë s’aborder. On s’échangea un rapide coup d’œil inquiet qui traduisait qu’on avait intérêt à se faire discrète sachant que la blonde avait un caractère assez violent et qu’elle n’était pas en maillot de bain. Et ce qui devait arriver arriva. En voulant faire la course avec le canoë de Sheppard et en agitant trop leur navire la partie gauche de la frêle embarcation lâcha et le navire se retourna emportant à l’eau ses deux passagers. Sheppard plongea à son tour à l’eau. Nathalie se leva à son tour et failli nous faire chavirer pour surveiller son ami. Quant à moi j’échangeais un jeu de regard avec ma comparse tout en tentant d’empêcher notre embarcation de chavirer.

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Mer 17 Aoû - 6:52

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La joyeuse troupe s’élançait gaiement dans la ferveur et la bonne humeur en direction de l’anneau central par lequel elle allait transiter en direction d’une planète mirifique (du moins pour ceux qui aiment faire les langoustes dans une marmite) quand soudainement, la voix de crécelle du docteur Weir déchira l’allégresse générale. Dommage pour Gandalf et son « vous ne passerez pas » mais la cheftaine de l’expédition venait de le détrôner par un simple « stop, attendez ! » d’anthologie. Finalement, le Major Frei n’irait pas se faire cramer les neurones sur Paradize. Weir avait un job pour elle, et pas des moindres. Apparemment, les Geniis remettaient ça quelque part, et il était important pour la cité de dépêcher quelqu’un sur place susceptible de coordonner la réponse atlante ainsi que le sauvetage. Une lueur d’inquiétude vrilla les prunelles de la consultante qui aurait aimé en savoir plus. Elle verrait ça à son retour. Quoiqu’il en soit, elle était curieuse de voir qui serait la remplaçante de Karola. Il s’agissait d’une jeune blonde que l’agent de la commission internationale de surveillance ne connaissait pas du tout. Encore une nouvelle tête avec qui faire connaissance, même si elle ne semblait pas particulièrement ouverte aux autres. Affaire à suivre.

L’horizon des évènements traversé, Erin accusa directement le coup. C’était terrible pour l’organisme de passer de la température ambiante de la cité à une fournaise pareille. Une chape de plomb tomba sur ses épaules en même temps que la chaleur. Aussitôt, elle ajusta sa casquette et ses lunettes de soleil, découvrant un paysage à couper le souffle. A peine la porte franchit, le décorum de la mission envoyait déjà du lourd. La jeune femme ne prit pas la peine de sécuriser l’arrivée, car pour une fois, il y avait suffisamment de militaires pour ça. Au lieu de ça, elle papillonna du regard pour scruter les alentours : eau turquoise, forêt tropicale, sable chauds et ciel bleu. Erin n’était jamais allée sous les tropiques, et là, en quelques secondes, elle venait d’y mettre un pied, même s’il s’agissait d’une planète très très loin de la Terre. La consultante ne pouvait qu’être d’accord avec Matt et John : C’était impératif de se baigner et de profiter du cadre. Heureusement, l’expédition était partie suffisamment tôt pour profiter de la journée avant de participer à la fête nocturne.

Après quelques minutes de marche, un verger géant s’étira sur le côté du sentier. Des fruits tous plus appétissants les uns que les autres s’étalaient devant eux, et plusieurs personnes ne purent s’empêcher d’aller y goûter. Après-tout, ils ne demandaient qu’à être cueilli. Erin succomba à la tentation, car c’était là le meilleur moyen d’y résister, et elle goûta de petites baies bleus tout comme le faisait Eversman, peu désireuse de prendre un trop gros fruit trop sucré. L’envie était présente, mais la raison aussi. Finalement, un cri déchira l’air paisible, remettant tout le monde en état d’alerte momentané. En bonne civile bien formée, la consultante porta la main à son arme. Il s’avérait que Nathalie s’était emmêlée les cheveux dans les branchages d’un arbre. Erin grimaça en voyant ça. Ca devait être douloureux en plus d’être chiant à défaire. Sheppard s’empressa d’aller délivrer la belle rousse. L’affaire était close et le groupe s’empressa de reprendre quelques fruits pour le reste du trajet. Finalement, le colonel revint rapidement, ordonnant de repartir tout en leur demandant d’essuyer leur bouche. Toujours aussi boute en train celui-là, constata Erin intérieurement.

Le soleil de plomb était étouffant et déjà, la consultante sentait la sueur couler dans son dos. C’était désagréable, et elle ne souhaitait qu’une chose : se mettre dans l’eau turquoise qui leur faisait de l’œil depuis leur arrivée. Au lieu de rêvasser, elle aurait du regarder où elle mettait les pieds. Une racine de cocotier enterrée eut raison de ses appuis et elle trébucha, se prenant une bonne gamelle. Par réflexe, elle amortit sa chute avec son coude. Rien de bien méchant. C’était surtout son amour propre qui venait d’en prendre un coup. Jamais très loin, le caporal Wilson s’empressa de lui tendre un bras pour l’aider à se relever. Vexée par la remarque que Matt venait de faire et qui ne lui avait pas échappée, Erin était tentée d’envoyer chier Arno en refusant son aide, mais c’était se comporter de manière injuste avec lui qui ne demandait qu'à l'aider. Aussi, empoigna-t-elle sa main pour qu’il la relève d’une traction.

- Merci, c’est gentil, dit-elle au militaire en lui faisant un petit sourire aigre et en faisant fit des rires de Matt. Qu’il rigole pour le moment, elle ne manquerait pas de lui faire payer par la suite. Certes, il fallait qu’elle se calme avec lui car il était toujours dans la surenchère, mais il était tellement dans la provocation que c’était dur de résister à la tentation de l’embêter.

Mitsu Nagakatsu arriva avec tout l'empressement nippon pour s'enquérir de la santé de la consultante. Nul doute qu'elle prenait à cœur la mission secondaire qui lui avait été donné.

- Je crois que je me suis égratignée le coude, mais ça n'a pas l'air méchant. Heureusement que c'était du sable, dit Erin à la cheffe apprentie médecin avec un sourire sous entendant qu'elle était navrée de l'embêter avec ça.
- Il fallait bien que cela arrive à un moment, répondit-elle en souriant. Pouvez-vous me montrer votre coude afin que j'examine votre plaie ?
- Effectivement, je crois qu'à chaque fois que je vais sur une planète, je me casse la figure, répondit la consultante à la jeune femme, tout en lui montrant son coude en le portant à hauteur d'yeux. Verdict Docteur ?
Après un peu moins d'une petite dizaine de secondes elle dit d'un ton doux : Rien de grave apparemment un peu désinfectant et un pansement et tout ira bien. Heureusement pour elle, elle avait pris soin de mettre la trousse de soin de façon à pouvoir la récupérer directement.
- Une bonne nouvelle. Le problème avec son diabète, c'étaient qu'ils pouvaient y avoir des complications avec la cicatrisation par la suite. Néanmoins, elle ne s'en ouvra pas à la japonaise qui sortait le matériel et qui demanda à la consultante : Avez vous mal autre part ?
- Nul part, si ce n'est à mon amour propre. Erin tenta de faire un peu d'humour pour donner le change : On ne mangera pas un morceau de mon bras ce soir alors ? Référence douteuse à une quelconque amputation et au statut de cuisinière en cheffe de sa vis-à-vis.
La japonaise se mit à rire suite aux réponses de l’américaine.
- A vrai dire je ne sais pas s'ils sont cannibales dans le village mais je penserais à votre bras au cas où ils aient faim.
Erin se mit à rire aussi. L'image d'un peuple cannibale lui avait quand même traversé l'esprit quand ils étaient briefés pour la mission. Après tout, on ne savait pas ce qui allait réellement se passer durant cette nuit particulière.
- Il n'y aura pas à manger pour tout le monde, répondit-elle du tac au tac.
Mitsu prit discrètement un médicament oral qu’elle lui déposait dans sa main de sorte à ce que les autres ne le remarquent pas. Avant de partir, elle avait jeté un rapide coup d’œil au dossier médical de chacun afin de connaître leurs problèmes de santé. Elle lui fit un rapide clin d’œil.
- Réhydratez vous je vous pris, dit-elle avec un visage empreint d'empathie en lui donnant une bouteille d'eau.
La doctoresse en herbe prit un cachet dans sa trousse de soin pour le déposer dans la main d'Erin, surprise. Elle capta néanmoins le clin d'oeil. Elle avait tout fait pour être discrète vis-à-vis des autres. La consultante devina quand même que la japonaise avait pris son rôle au sérieux et qu'elle avait du lire son dossier médical.
- Merci, dit-elle en prenant la bouteille d'eau, les traits plus sérieux.
- Il faut bien que je me rende utile. Je passe moins pour une touriste comme ça, dit-elle en se retenant de rire puis avec un ton affectueux elle finit : N'hésitez pas à venir me voir si votre blessure vous fait encore défaut dans quelques heures. Je vous remercie de votre confiance.
- Je crois que la touriste ici, c'est moi, ironisa-t-elle finalement. Je n'hésiterai pas Miss Nagakatsu. Merci pour tout. [/color]Erin lui fit un sourire franc et sincère. Une chose était certaine, elle aimerait bien discuter de nouveau avec elle, histoire de la connaître un peu plus. Qui plus est, Erin adorait le Japon, et c'était sans doute pour ça qu'elle n'avait pas écorchée le nom de la nippone en lui répondant.

Le temps à la consultante de s’épousseter le derrière et la mauvaise troupe entama la dernière ligne droite vers le village. Arno avait eu la délicatesse de rester en retrait lors de l’échange avec Mitsu et Erin était certaine qu’il n’avait pas pu voir le comprimé. De toute façon, il ne pouvait rien en déduire de particulier. Elle le fit passer avec une grande rasade d’eau, suivant les conseils du médecin pas si médecin que ça. Est-ce qu’il était judicieux d’avaler quelque chose qui n’était pas prescrit par un vrai docteur ? Est-ce que la japonaise avait le droit de consulter les dossiers ? De donner des médocs ? Plusieurs questions que l’administrative se posa puisque c’était là son rôle. Mais pour le moment, elle ne souhaitait pas y donner de réponses. A dire vrai, elle s’en foutait royalement ! Ils étaient « presque » en vacances !

Ils arrivèrent au village où ils furent accueillis par le chef encadré d’hommes armés de lances. Toute cette présentation faisait très primitive, mais ils avaient le sens de l’accueil. Le bonhomme coiffé de plumes se présenta, leur souhaita la bienvenue. Ils étaient enfin arrivés, et ils avaient encore toute l’après-midi devant eux ! Ils pénétrèrent dans le village. Erin ne savait plus trop où donner de la tête et priait intérieurement qu’une foutue racine ne se cache pas encore une fois sur son passage. Ici et là des femmes peu vêtues préparées des mets et des boissons en vue de la soirée festive, à d’autres endroits, des enfants jouaient gaiement avec tout et n’importe quoi. Les huttes étaient sommaires mais elles donnaient envie d’y entrer, juste histoire de voir l’aménagement intérieur. Heureusement, de nombreuses constructions avaient la devanture ouverte, permettant d’inspecter discrètement les lieux. Le groupe se réunit afin d’échanger sur les potentielles activités de l’après-midi. Certains voulaient rester dans le village, d’autres aller se promener sur la plage, d’autres encore se baigner. Finalement, tout le monde sembla opter pour un mixe de tout ça. Ce fut le cas d’Erin qui décida de flâner un peu dans le village avant d’aller sur la plage pour bronzer et faire trempette.

La jeune femme erra seule un moment de ci de là, parcourant les ruelles entres les huttes, découvrant de petites places où les habitants préparaient les festivités. Pas de doute, cela allait être grandiose. Elle réussit à se faire inviter dans une habitation pour partager une boisson fraîche, un mélange d’eau et de jus de fruit qu’elle trouva délicieux. Profitant que son hôte s’éloigne un moment pour courir après son gamin qui venait de renverser un plateau de victuailles, Erin retira sa pompe à insuline. Le plus chiant était d’enlever le cathéter, mais c’était nécessaire. L’appareillage ne supporterait pas le contact avec l’eau salée. Tant pis, elle allait devoir prendre son taux de sucre de façon différente et s’injecter directement l’hormone hypoglycémiante. Ce ne serait pas la première fois ni la dernière. C’était moins confortable certes, mais obligatoire pour préserver le dispositif. Elle le glissa dans une petite sacoche à trois fermetures qui garantissait une étanchéité parfaite. C’était conçu pour. Une fois ceci fait, elle prit congé de son hôte pour se diriger vers l’étendue turquoise tellement aguicheuse.

Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… Ah non, elle n’était pas ci abandonnée que ça la plage : des atlantes avaient déjà pris possession des lieux. Elle laissa le short et le t-shirt de côté pour rester en maillot de bain. Erin croisa Arno qui revenait de faire trempette et elle en profita pour lui demander un service : lui mettre de la crème dans le dos. Le jeune homme ne se fit pas prier pour le faire et elle le soupçonna de prendre son temps. Quoiqu’il en soit, elle lui proposa de la tartiner dans le dos à son tour, et une fois cela fait, elle s’excusa pour rejoindre la jolie rousse qui se faisait cramer au soleil. Les deux jeunes femmes papotèrent un long moment, de tout et de rien, passant là un excellent moment. Erin alternait entre bain d’eau de mer à une température idyllique et bronzage sur sa serviette. C’était vraiment les vacances. John arriva quelques heures après, demandant s’il pouvait faire le lézard avec elles.

- Oui bien entendu, répondit Erin à la suite de Nathalie tout en jetant un œil au colonel. Leur regard se croisèrent un instant avant que la consultante ne reporte son attention vers la mer. Il était bien foutu, mais sa réputation le suivait et cela avait tendance à éloigner les potentielles pensées tendancieuses qu’aurait pu avoir la brune. Cela ne l’empêchait pas d’apprécier son côté taquin et ses qualités humaines.

Cela dit, il fit une proposition pour le moins alléchante : fourrer le sergent.

- Vous savez Colonel, c’est une grande gueule, alors à mon avis, on doit pouvoir en mettre un paquet, argua Erin avec pas mal de malice dans la voix. L’histoire aller se répéter et cette fois, le sergent n’avait pas de bière pour se venger sur sa belle chevelure ! Nathalie semblait en être aussi et c’est à trois qu’ils tombèrent sur le râble du sergent maître qui se dorait la pilule au soleil. Le combat s’engagea et Erin faisait tout pour rester suffisamment en retrait pour ne pas prendre un coup mal placé. Sheppard réussit à maitriser le bonhomme et Nathalie et Erin purent lui remplirent le gosier. La lutte avait été acharnée. Sheppard entraina Matt vers la mer où ils continuèrent de se battre, l’un faisant couler l’autre. Erin se tourna vers Nathalie :

- Je me sauve, je n’ai pas envie de subir les conséquences de notre petit forfait.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Erin s’éloigna pour retourner vers le village : courage fuyons ! Il allait bientôt être temps de partir en canoë vers l’île de la Réunion. C’était rigolo de se dire qu’ils avaient la même sur Terre mais qu’elle ne servait pas à des peuples à faire la fête par une belle nuit. Ses pas l’emmenèrent vers les embarcations où elle trouva la cheffe cuisinière en train de taper au burin sur un bateau. Qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Cherchait-elle à nuire au groupe ? Est-ce qu’elle ne voulait pas aller sur l’île ? Souhaitait-elle saborder la mission en sabordant le rafiot ? Plusieurs questions traversèrent la tête d’Erin alors que la nippone bafouillait pour se justifier. Impériale, Erin resta de marbre, cherchant à savoir le fin mot de l’histoire. Finalement, quand Mitsu lui confia qu’elle sabordait l’embarcation de Matt, l’américaine ne se fit pas prier pour participer.

Les deux jeunes femmes familiarisèrent un peu plus et une fois qu’elles eurent fini « le travail », elles se dispersèrent, pour se retrouver plus tard sur le même canoë, en compagnie de la plantureuse rouquine. Pour sûr, ça allait être drôle. Quand la course s’engagea entre John et Matt, il ne fallut pas longtemps à son embarcation pour couler quand une des deux planches de l’avant céda face à la pression. Quand Mitsu vit que Britt était elle aussi dans l’embarcation affaiblie par leurs soins, elle échangea un regard inquiet avec Erin. La consultante ne connaissait pas tellement la blonde mais il semblerait qu’elle avait un caractère de cochon. Enfin qu’importe, normalement, même si c’était frustrant, aucunes des deux victimes ne sauraient qui était coupable de leur naufrage. Puis ce pouvait très bien être un défaut de fabrication des canoës, non ? Erin s’accrocha au rebord de la frêle esquif pour ne pas se retrouver à l’eau quand Nathalie se leva pour chercher Sheppard, ou bien était-ce Matt et Britt, du regard. La brune lança un coup d’œil franchement amusé à la japonaise. Tout avait fonctionné pour le mieux ! La consultante s’amusait bien et l’ensemble du groupe semblait être dans la même gamme d’émotion, c’était l’essentiel.

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Mer 17 Aoû - 14:22

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Alors que Britt marchait tranquillement dans les couloirs de la cité, elle fut abordée par des militaires atlantes qui lui annoncèrent qu'ils avaient croisé le major Lorne en salle d'entraînement et qu'il la cherchait. Ils ne purent lui donner plus d'informations et cela ne la dérangea nullement. La sauvageonne blonde prit donc naturellement la direction de cette pièce qu'elle connaissait si bien. Elle y trouva un certain nombre de personne faisant du sport et parmi eux le fameux militaire atlante qui la cherchait.

- Major Lorne: Enfin je vous trouve Britt. Le docteur Weir souhaite que vous partiez en mission sur Paradize avec l'équipe dirigée par Sheppard.

La jeune femme blonde tenta d'obtenir plus d'information de la part de l'atlantes, mais apparemment la Rouge en chef l'avait laissé dans l'ignorance. La guerrière blonde avait bien du mal à comprendre ce genre de comportement. Comment réaliser correctement une mission si on ne savait tous les tenants et les aboutissants. Le major lui donna juste quelques informations éparses.

- Major Lorne: Je ne sais pas vraiment Britt. Je sais que c'est une mission diplomatique sur une planète au climat tropical où la population est plutôt primitive et accueillante. Je sais aussi que la faune et la flore y sont très riches ainsi que parfois dangereuses. D'après mes informations, il n'y a pas trop de risques de combat, mais le docteur Weir préfère être prudente.

Tout en donnant ses informations, il marchait d'un pas cadencé vers l'armurerie pour que l'équipement de base prévu pour la mission soit donné à la belle blonde. Il savait pertinemment qu'elle ne prendrait probablement pas l'équipement prévu, mais cela lui donnerait probablement l'idée de ce qu'elle voudrait emporter. Britt avait la réputation de n'en faire qu'à sa tête et de se préparer elle-même son équipement de mission à partir de ses connaissances et de ce qu'elle pouvait trouver sur la cité.

- Major Lorne: Voilà l'équipement de base qui était prévu pour la mission. Vous avait environ 15 minutes pour vous préparer.

Après avoir dit cela, il prit congé de la guerrière blonde et retourna probablement à ses occupations. Se retrouvant seule à l'armurerie avec le caporal McArty. Elle fouilla rapidement dans le sac pour voir un peu ce qu'il y avait d'intéressant et surtout voir ce dont elle pouvait se passer ou remplacer par des "trucs" à elle bien moins volumineux et/ou lourd. Après une fouille rapide et quelques mots échangés avec le rouquin, la sauvageonne quitta les lieux en ayant prit simplement deux couteaux de combat. Rien de plus. Rien de moins. En chemin, elle fit un léger crochet par la serre d'Atlantis pour récupérer quelques plantes avant de faire une halte par ses appartements afin de prendre son équipement et surtout pour changer de TENUE afin de pouvoir supporter le climat de la planète. Elle avait opté pour des vêtements en cuir plus légers que son armure et sa tenue habituelle. En fouillant dans ses affaires, elle prit quelques onguents de sa fabrication pour lutter contre les moustiques ou encore pour protéger sa peau du soleil et quelques autres en cas de menus problèmes.

Le groupe de Sheppard attendait sagement l'arrivée de la belle blonde pour traverser la porte de étoiles. Il y avait donc Sheppard, un militaire qui avait le respect de Britt. Ensuite, il y avait Eversman, une personne étrange aux yeux de la sauvageonne, mais qui lui était plutôt sympathique. Elle remarqua un autre petit gris, mais elle ignorait totalement qui cela pouvait bien être. La belle blonde remarqua la présence d'un bleue qu'elle ne connaissait pas du tout. Puis surtout, elle remarqua la présence de trois rouges parmi lesquelles elle retrouva la sorcière rousse et la jeune chef de cuisine qu'elle connaissait déjà un peu. Par contre, la troisième lui était totalement inconnue. Un joli brin de fille, mais elle était rouge et ça s'était un sacré point négatif. Peu après son arrivée, la porte s'activa et le docteur Weir fit un signe en direction de l'équipe.

Le groupe se mit en mouvement pour traverser l'horizon des événements. Le passage entre Atlantis et Paradize fut suffoquant, mais la belle blonde n'en montra rien. Restant parfaitement stoïque, elle jeta un coup d’œil aux alentours pour se faire une idée de la planète. Elle n'avait pas souvenir d'y avoir fait un séjour par le passé. Partout où se posait son regard, la sauvageonne blonde voyait une jungle luxuriante qui faisait face à une immense plage de sable fin blanc qui était bordée par un magnifique océan turquoise. Britt ne compris guère la remarque d'Eversman sur le bikini, mais elle était maintenant habitué à ce que les atlantes lui fassent des plaisanteries. Pour seule réponse, elle lui jeta un regard sombre. Une fois la zone sécurisée et que Sheppard s'était assuré que tout le monde était bien présent, la petite troupe se mit en mouvement en direction du village. Chemin faisant, la mission diplomatique fit une halte détente dans un verger avec quelques mésaventures qui firent sourire la guerrière blonde. Elle s'était juste contentée de prendre de prendre deux Tonka, des sortes de fruit ressemblant vaguement à des mangues. C'était un fruit légèrement sucré et particulièrement désaltérant qui se dégustait température ambiante ou bien fait en brochette et grillé.

Après ce petit intermède, la groupe diplomatique se remit en route même si encore une fois les rouges firent parler d'eux. Celle que la sauvageonne blonde ne connaissait pas se fit remarquer par une chute assez spectaculaire. La cuisinière s'affaira à la soigner tandis que la Ranger faisait un peu d'humour auquel Britt ne compris rien. De son côté, la belle blonde était juste consternée par la maladresse de la jeune femme qui s'était étalée de tout son long dans le sable en trébuchant sur une racine enfouie dans le sable. Finalement, la troupe de Sheppard avait réussit à atteindre le comité d'acueil sans autres péripéties loufoques. Britt observa attentivement les hommes qui leur faisaient face. Apparemment, le vieil emplumé devait être le chef des indigènes. Les autres ne semblaient être que l'escorte militaire bien que cela sembla être un bien grand mot pour la sauvageonne. Ils ne semblaient pas spécialement être habitués à se battre. Leur peau était plutôt lisse en apparence avec très peu de cicatrices ou autres. Après quelques échange pompeux et diplomatique, la chef laissa ses invités libre de faire ce qu'ils voulaient de leur après-midi.

Sheppard donna quelques directives, mais la guerrière blonde n'avait retenu que le fait qu'elle était libre de faire ce qu'elle voulait de son temps jusqu'au moment de rejoindre l'île de la réunion. Sans plus attendre, elle prit la direction de la jungle pour aller faire un tour dans les environs afin de voir un peu que le coin pouvait recéler comme richesse. Le colonel lui emboita le pas rapidement et commença à parler. La belle blonde se contenta de hausser les épaules quand il lui demanda s'il pouvait aller avec elle. Britt n'en avait rien à faire qu'il vienne en ballade forestière avec elle. C'était un véritable moulin à parole de petit Sheppard. Elle n'y prêtait guère attention observant plutôt la flore locale. Puis, elle se mit à cueillir quelques feuilles pour les fourrer dans sa sac besace et la chef militaire atlante continuait avec ses questions.

- Colonel Sheppard: Vous faites quoi ?

Quelque peu exaspérée par la curiosité maladive de l'homme, la jeune femme se contenta de lâcher le plus sérieusement du monde.

- Britt Hata: Moi faire cueillette. Toi pas voir ?

- Colonel Sheppard: Si je vois. Vous voulez vous faire un bouquet, je ne vous sais pas aussi sensible ? Dit-il sur un ton légèrement goguenard.

- Britt Hata: Toi bête, ça être pour faire salade. répondit-elle du tac-au-tac toujours aussi sérieuse. Avant d'éclater de rire et de rajouter. Toi vraiment bête, moi faire blague. Plante être bien pour faire baume contre moustique.

Pendant la suite de la ballade, Sheppard se comporta comme un élève attentif au cours improvisé de botanique que la sauvageonne lui donnait. Après une bonne heure, les réserves étaient faites. Maintenant, elle blondinette avait de quoi faire différents baumes et même du poison. il était enfin temps de retourner vers le village. Sur le chemin retour, le colonel proposa même à la guerrière blonde de voir avec les botanistes de la cité pour cultiver ce genre de plantes afin de pouvoir avoir ce qu'il fallait sous la main. En arrivant sur la place du village, le militaire atlante prit la direction de la plage pendant que la sauvageonne blonde décida de se poser à l'ombre d'un arbre. En observant un peu tout ce qui se passait près d'elle, les souvenir de son enfance dans son village auprès de ses parents remontèrent à la surface. Une certaine nostalgie s'empara d'elle. Le regard dans le vague, elle finit par remarquer dans un coin des villageois qui semblait jouer à un jeu, en s'approchant, elle pouvait reconnaître le plateau et les pièces. C'était un jeu qu'elle connaissait bien et pour lequel elle était plutôt douée. Elle décida donc de prendre part à ce jeu et défia les locaux dans des duels. Particulièrement forte, la belle blonde gagna toutes ses confrontations et acquis une forme de respect de la part des indigènes.

La journée touchait à sa fin et l'idée d'une petit virée en canoë germa dans l'esprit de certain. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Britt se retrouva sur le même bateau qu'Eversman. Tel un enfant, il se disputait avec Sheppard et faisait une sorte de course où tous les coups étaient permis. Au bout d'un moment, la coque du canoë où avait prit place la belle blonde finit par céder mettant tout son équipage à l'eau. Le premier réflexe de Britt fut de penser que le coupable de cette mésaventure était Sheppard lui-même et par vengeance, elle se débrouilla pour le mettre à l'eau. Le colonel se mit à rire et nagea dans l'eau turquoise de bon cœur en compagnie d'Eversman qui rigolait bien aussi. Décidément, ils étaient tous très étranges. La belle blonde se mit à nager vers les débris de son canoë pour tenter de voir ce qu'elle pouvait récupérer comme les rames par exemple. En fouillant les débris flottants de l'épave, la sauvageonne remarqua les marques d'un sabotage. Quelqu'un avait donc bien décidé de faire couler ce navire et ce n'était peut-être pas le colonel comme elle le pensait au départ. Elle mènerait l'enquête à sa façon. De toute façon, elle n'avait pas besoin de preuve pour se venger. Cependant, il fallait bien reconnaître que l'ambiance était plutôt bon enfant et cela même Britt pour le ressentir. C'était un sentiment étrange sur lequel elle ne parvenait pas à mettre des mots même dans sa langue natale.

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Jeu 18 Aoû - 12:40

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Paradize 2.0
feat. Britt, Matt, Nathalie, Erin, Maeve, Mitsu & John
Le briefing commence une fois que tout le monde est là. J'écoute avec attention, je note la moindre des petites informations dans un coin de ma tête et même si je suis dans un état d'excitation maximum, je fais en sorte de ne pas m'égarer. Vite qu'on parte, j'attend que ça ! Enfin bref, petit topo sur la planète, la faune, la flore, la population aussi. Rien de bien spécial à part le fait que ça a l'air de ressembler aux îles paradisiaques qu'on a sur Terre... sauf peut-être les bestioles qu'on peut trouver. Weir nous donne ses dernières recommandations et alors que Sheppard entre dans la salle, je le salue d'un signe de la tête. C'est la première fois que je le vois et je suis pressé de pouvoir bosser sous ses ordres. C'est une vraie légende ici et en plus il est pilote héhé. Les minutes s'écoulent et une fois le briefing terminé, tout le monde quitte la salle pour aller vaquer à une dernière occupation le temps du départ. C'est tout naturellement que je propose à la belle Erin de m'accompagner déjeuner. Elle accepte et c'est donc en charmante compagnie que je me rend au mess pour avaler le repas du guerrier. On passe le repas, bien que trop rapide à mon goût, à discuter. C'est elle qui finit par se lever de table la première pour aller se préparer. Je finis mon autre sandwich en tête à tête avec moi même avant d'aller, à mon tour, préparer mes affaires. Je jette un coup d'oeil à ma montre, j'ai encore un peu de temps, mais il ne faut pas traîner. C'est donc au pas de course que je vais rejoindre l'armurerie. Je prépare mon sac avec tout ce qui a été dis de prendre et je fais aussi bien attention de ne pas oublier mon maillot de bain. Avec une eau de cette couleur, c'est inconcevable que je ne puisse pas me baigner.

Une fois prêt, je rejoins la salle d'embarquement, tout le monde y est. Il n'y a plus qu'à. J'ai cette sensation d'estomac noué, l'adrénaline commence à se faire sentir, mais j'adore. Là où certains ont la nausée, moi je suis remonté à bloc. Quand les chevrons commencent à s'enclencher, je sens un frisson me parcourir le dos. Le vortex s'ouvre et éclaire l'endroit, il est temps. Un à un, les membres de l'expédition passe la porte et quand vient mon tour, je ne peux pas m'empêcher de me tourner vers la salle pour y jeter un dernier regard, juste au cas où. Non je ne suis pas pessimiste, c'est juste au cas où. Au moment de passer la porte, je ferme les yeux et j'avance sûr de moi. L'arrivée de l'autre côté se passe sans encombres et même si je suis un peu destabilisé, je me met rapidement en position pour couvrir la zone.

- Nom de dieu....

Je suis estomaqué par la vue qui s'offre à nous. Tout ce sable blanc et cette eau transparente, je n'ai qu'une envie, sauter dedans tout habillé et à entendre Eversman, il a la même idée que moi. Je souris à sa phrase avant de suivre le reste du groupe. Tout le monde est euphorique, Eversman et la cuistot sont en mode colchique dans les près, je crois même que ça parle de bouffe et de fruits à ramener. Tout va bien, enfin ça c'est jusqu'à ce que j'entende un cri. Sur le qui vive, je balaye rapidement les environs avant de laisser un sourire se dessiner sur ma bouche. Une des civiles, Nathalie je crois, vient de se prendre les cheveux dans un amas de branches. Rien de grave et le colonel se charge de la sortir de là. Une fois que tout le monde est opérationnel, on se remet tous en route et j'en profite pour attraper quelques fruits moi aussi. Ils sont sucrés et frais et je dois bien avouer qu'avec cette chaleur ça fait un bien fou. Heureusement que j'ai la casquette et les lunettes de soleil.

Juste devant moi, Erin qui semble être perdue dans ses pensées ne vois pas la racine à moitié cachée. Je n'ai même pas le temps de la prévenir, qu'elle se retrouve au sol. C'est tout naturellement que je lui propose mon aide pour qu'elle se relève. Elle me fait un petit sourire mais je vois bien que quelque chose ne va pas. Je lui adresse un clin d'oeil avant de m'écarter alors que la typée-bridée-dont-je-ne-me-souviens-plus-du-prénom vient à sa rencontre. Un peu à l'écart, je jette de temps en temps un coup d'oeil aux deux femmes pour voir si tout va bien.

Une fois arrivés à l'entrée du village, nous sommes accueillis par le big boss et ses gardes du corps. Politesses et blablas sont de rigueurs et une fois qu'il disparaît après nous avoir dit que nous avons l'après midi de libre, je ne peux pas me retenir de jeter un coup d'oeil envieux à la mer turquoise.

Sans attendre, je décide de me rendre sur la plage. En peu de temps, je finis en maillot de bain et dans l'eau, sans passer par la case "crème solaire". L'eau est bonne, rafraîchissante et on a même pas besoin de masque pour y voir. Après avoir piqué quelques têtes, je finis par sortir de l'eau pour aller me faire dorer la pilule. Je tombe sur Erin qui me demande si je peux lui mettre de la crème sur le dos.

- Mais avec plaisir...

Sourire sur les lèvres, je me met au travail, je prend bien soin d'étaler la crème sans pour autant que ça fasse pervers et obsédé. Bon oui j'avoue, j'en profite aussi pour me rincer l'oeil mais ça, c'est un petit secret. Une fois le devoir accompli, c'est elle qui me met de la crème dans le dos et je dois me retenir de ne pas frissonner dés que ses mains touchent mon dos. Elle finit par me laisser pour aller rejoindre la rouquine, à mon grand désarroi. Je me met donc en mode toast, allongé sur le sable et les lunettes de soleil sur le nez. Je suis réveillé par des éclats de voix. Un peu plus loin, Matt semble être en fâcheuse position et subit le gavage de fruits sans pouvoir rien faire. J'éclate de rire quand je vois les deux soldats finirent leur combat dans la flotte.

La fin de l'après midi arrive rapidement et nous voilà tous à bord de canoë. J'ai l'impression de remonter le temps et de me retrouver en colo, j'aime bien l'ambiance, tout le monde semble être détendu et l'esprit vacances flotte au dessus des embarcations. Sans trop que je comprenne le pourquoi du comment, Matt et Britt se retrouvent à l'eau et moi, je me retrouve seul, le colonel ayant disparu. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que ce dernier a plongé pour rejoindre Matt et Britt. Je tourne la tête vers le canoë des filles et j'arrive à déceler un petit air ravi. Seraient-elles responsables de ce chavirage ? Je me met debout dans le canoë...

- Sus à l'ennemi !

Je plonge dans l'eau et je finis par me retrouver sous l'embarcation des filles. Tout en faisant bien attention à ce qu'elles ne se fassent pas mal, je les fais chavirer à leur tour. Je remonte à la surface, sourire débile sur les lèvres. Fier de mon coup, j'attend les représailles parce que je sais qu'il y en aura. Après tout, y'a pas de raison qu'elles ne soient pas dans l'eau elles aussi non ?

(c) AMIANTE


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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
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Jeu 18 Aoû - 13:04

Matt Eversman
MJ Matt - Paradize 2.0


Les joyeux lurons dans l’eau ne s’aperçurent pas de suite du changement de la faune océanique. Il n’y avait plus un seul poisson, tous avaient fuis. Eux étaient bien trop occupés à s’amuser en envoyant de l’eau sur les autres, en sabordant les navires ou même en profitant de ce point de vue exceptionnel sur l’île. Ce n’est qu’au hurlement d’un des leurs, ou plus précisément au cri de Maeve que la petite bulle de bonheur qui planait autour d’eux éclata. Quelque chose venait de s’agripper à son mollet refermant sa puissante mâchoire sur le muscle. Un autre vint planter ses dents dans le pied de Wilson. Panique dans l’eau. Les armes étaient restées sagement à terre, ne pouvant supporter une immersion en mer sans être HS. L’équipe dut réagir et vite pour se mettre à l’abri sur les deux canoés restants – le troisième ayant été lâchement saboté -, porter secours aux blessées et rejoindre le bord.

Voici les bêtes.
Spoiler:

Les sourires n’étaient plus là lorsqu’ils revinrent sur la terre ferme. La réalité venait de brutalement les ramener sur terre. Les garçons débarquèrent les blessées avant de les soutenir jusqu’à l’endroit désigné où ils laissèrent Britt et leur « Doc » prodiguaient les premiers soins. Les autres se changèrent rapidement avant de se réquiper. Chacun d’entre eux aurait pu être à la place de Maeve, personne n’avait vu venir ce monstre et voilà le résultat…
Les Indigènes apportèrent quelques herbes médicinales et quelques conseils pour soigner au mieux la plaie. L’agresseur était connu comme un prédateur du récif corallien. Il n’y avait pas grand-chose à manger mais il était chassé pour éviter justement ce genre de situations. Les soins donnés, un petit conseil d’équipe s’organisa pour décider de la suite des aventures mais surtout savoir si la scientifique était en état de continuer. Les Tojumolqua avaient d’ores et déjà proposé leur hospitalité pour la nuit.

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Il était temps de prendre de nouveau place dans les embarcations mais cette fois pour rejoindre le lieu de la Réunion. Ils parvinrent là-bas juste avant la nuit tombée après une bonne heure de canoé. L’île semblait plus petite que celle qu’ils avaient quittée et on leur expliqua qu’il s’agissait d’une île neutre, qui n’appartenait à aucun clan. Ils n’étaient pas les premiers sur place. Un feu gigantesque avait été allumé sur la plage immense où ils avaient débarqué. Chacun s’appliquait à construire une hutte pour sa délégation. On pouvait compter 5 « ambassades », les deux tas de matériaux restants leur étaient destinés.

Les Tojumolqua se mirent de suite au travail, utilisant les divers matériaux ramenés ainsi que l’environnement local pour construire leur « maison ». Rapidement les premiers murs furent érigés, décorés aussitôt par des éléments de leur culture comme des différents fruits. Chacune des huttes étaient honorées avec des éléments indigènes. On retrouvait ainsi une décorée de multiples outils utilisés dans l’agriculture comme des faux, des serpes… Ceux-là semblaient sociables, leur adressant de grands sourires et le Chef Tojumolqua était en pleine discussion avec un ainé. La deuxième avait ses murs recouverts d’une substance noire et qui recouvraient aussi les corps de ses habitants, mineurs. Sur la hutte n°3 avait été disposé des canoés et des vêtements témoignant du caractère nomade et nu de cette tribu alors que la quatrième était recouverte de grandes feuilles vertes et de peaux d’animaux. L’œil avisé de Dumond y reconnaîtrait certainement la peau d’un rhinocéros, ami dont la rencontre lui avait laissé une cicatrice sur le flanc. Habitué aux chasses dans la jungle, ce peuple affichait de belles cicatrices ainsi que ses dernières proies avant de les vider et les préparer pour le repas. Quant à la dernière hutte, elle dégageait une certaine odeur à cause des poissons en guise de décorateurs. Des pécheurs à ne pas en douter. Attention nez fragiles, s’abstenir.

Heureusement cette dernière tente n’était pas la proche de celle des Terriens où plutôt de leur emplacement car il n’y avait encore rien à leur place. Il fallait maintenant de relever les manches et se mettre au travail pour construire leur habitation nocturne. Pas de tentes trois secondes et encore moins de matelas. S’ils désiraient dormir, ils n’avaient pas le choix et se mirent au travail à la lueur des torches et des lampes. Quelques jurons s’échappèrent des lèvres lorsqu’une écharde vint se loger dans le doigt de l’un d’eux. Le résultat final ferait certainement pâlir de jalousie les participants de Koh Lanta, ou pas.

La Cabane
Spoiler:

Bon c’était du précaire, il valait d’ailleurs mieux ne pas trop bouger de peur que tout s’écroule mais ça leur permettrait de se reposer un peu. Ils ne pouvaient pas tous tenir à l’intérieur mais certains devraient rester éveillés donc cela ne poserait pas de problèmes. Il était temps de profiter de la fête de la Réunion et de ses plaisirs du moins après les directives du Chef.

« Vous voilà…Laissez-moi vous présenter. » Le Chef Tojumolqua prit une grande inspiration avant de s’exprimer d’une voix forte qui mit fin aux danses et chants et attira le regard de tous. « Il y a de nombreuses lunes, Tojumolco a guidé ces Atlantes jusqu’à notre village. Célébrons l’amitié entre nos peuples… »

L’Ainé leva la moitié de coco qui lui servait de récipient, aussitôt imités par tous avant qu’ils ne boivent à leur santé. Les Atlantes furent quelque peu pris au dépourvu, n’ayant rien à boire mais Britt leur trouva quelques récipients de fortune et ils purent déguster l’alcool artisanal, très fort. Les regards étant toujours tournés vers eux, Eversman mit un coup de coude à son supérieur.

« Je crois qu’ils attendent un discours là… »

Laissant les grandes pointures se débrouillaient, le Ranger préféra déguster un peu de ce rhinocéros grillé. C’était à tomber contrairement à cette espèce de légume vert. En plus de dégager un fumet horrible, le goût était atroce. Impossible d’avaler ce truc gélatineux, il s’en débarrassa le plus discrètement possible. Enfin pas suffisamment pour qu’un de ses collègues ne le remarque. Après le discours, chacun était à même de profiter de la fête. La diplomatie était à l’œuvre pour en apprendre le maximum sur les différents clans, les relations qui les unissaient mais aussi ce qu’ils pouvaient leur apporter. Lui était là pour faire éclater son estomac avec la nourriture local. Ce n’était pas très professionnel mais c’était du Eversman tout craché. Ce n’était pas encore son tour de service, lui ne l’était qu’à partir de minuit avec Britt donc il avait le temps de profiter.

« Hey Mitsu… faut que tu goûtes ça. »

Interpellant la Chef Cuisinière, le Ranger lui fit découvrir le Rhinocéros rôti. Le feeling passait particulièrement avec la jeune asiatique. Bon elle lui avait à moitié réduit le dos en compote pour un fruit. Il ne manqua pas de le lui rappeler.

« J’attends toujours le massage pour te faire pardonner. »

L’alcool, la chaleur faisaient tomber rapidement les différentes barrières. Les deux jeunes finirent par s’écarter le plus discrètement possible du groupe, laissant les différentes huttes derrière eux et de trouver un charmant bosquet où ils pourraient se réfugier, loin des regards indiscrets. C’était parti pour une exploration des sens et une autre belle découverte. Après un petit moment, les deux retrouvèrent le groupe, un sourire malicieux ayant pris ses aises sur le visage du Ranger et il ne cessait d’échanger des regards avec la Japonaise. Difficile de se concentrer sur les danses lancées par les différents clans. Quoique il ne put s’empêcher de rire lorsque Dumond et Steele furent embarquées et donc obligées de suivre les mouvements et tout ça filmé sur l’appareil photo dérobé par ses soins.

« Magnifique, les filles ! »

Mort de rire, il manqua presque de s’étouffer et l’alcool qu’on lui proposa pour amortir la toux n’aida pas. Il cessa tout rire lorsqu’on leur proposa de prendre possession de la piste de « danse » pour à leur tour les honorer. Bizarrement, son envie d’aller soulager sa vessie ne passa pas auprès des autres et ils se retrouvèrent à danser ensemble. Ridicule. Ses joues chauffaient et le feu n’y était pour rien. La fête continua ainsi pendant de longues heures. C’était bien connu que la diplomatie fonctionnait mieux après quelques gorgées d’alcool.
Peu à peu les corps fatigués prirent possession des huttes tandis que les autres continuaient de festoyer. Être de garde et observer les autres s’amuser ou les entendre ronfler était loin d’être passionnant. Appuyé contre le tronc d’un palmier en guise de dossier, le fusil d’assaut sur les genoux, Eversman s’ennuyait ferme. Il serait bien tenté de fermer un peu les yeux mais il restait encore une heure et vingt-trois minutes avant de pouvoir le faire effectivement. Repenser à ce petit moment d’interdit avec cette jolie asiatique ne suffisait pas. Ne lui restait que sa partenaire de galère à savoir Britt pour se divertir. C’était pas gagné.

« Tu sais qui a saboté notre canoé ?»


La nuit se passait plus ou moins calmement, la relève avait été passée au duo Sheppard / Wilson jusqu’aux premiers rayons de l’aube. Une femme guerrière, passablement éméchée leur rendit visite, cherchant visiblement à pénétrer à l’intérieur de leur hutte pour se reposer. Lui expliquer semblait impossible et la raccompagner laborieux. Courage les gars…

4h17.

Un premier cri aigu se fit entendre, aussitôt suivi d’autres beaucoup plus rauques. Il y avait de l’agitation autour de la Hutte des mineurs, beaucoup trop pour que cela soit normal. Les hurlements continuaient. Cela braillait tellement qu’ils étaient impossible d’y comprendre quoique ce soit. En effet, le Chef de cette délégation venait d’être retrouvé gisant à l’intérieur de sa tente, la gorge tranchée et ses côtés, une arme terrienne. Le corps de ce dernier était porté par ses pairs tout comme l’arme, un couteau à lame crantée et l’attroupement se rapprochait dangereusement de leur tente. Furieux, les « mineurs » cherchaient à en découdre avec les coupables poussant Sheppard au sol. Incompréhension totale côté Terrien. Un objet enflammé fut lancé sur l’abri des terriens dont certains étaient encore assoupis.

« FUYEZ, FUYEZ » hurla le Chef Tojumolqua avant d’être happé par le début de bagarre. Devant la foule bien décidée à les lyncher, les Atlantes n’eurent d’autres choix que de prendre la fuite à grandes enjambées. Courir alors qu’on venait à peine d’ouvrir les yeux était loin d’être aisé, les collègues les poussaient pour maintenir la cadence infernale. Le sable n’arrangeait rien, chaque appui était laborieux. Les indigènes hostiles étaient déjà sur leurs talons, n’aspirant qu’à une chose la vengeance.

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- Jusqu’au 25/08/16(minuit)
- Ça y est, nous sommes au cœur de l’action ! Il va falloir fuir pour sauver vos vies. Ne regardez pas derrière vous, ne vous arrêtez pas. Ils sont juste sur vos talons !
- Je vous laisse vous répartir les différentes actions et occuper un peu votre temps pendant la soirée/nuit. (Diplomatie, restauration, repos….) et voir qui a perdu son arme. (oui je suis sadique). Je vous laisse aussi organiser et imaginer le début de cette course poursuite !
- Maeve ne s’étant pas signalée, vous pouvez la laisser au village ou la rapatrier.
- Si interactions avec Matt, n’hésitez pas à MP.
- N’hésitez pas à échanger entre vous dans le topic dédié et surtout BON RP !



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Dim 21 Aoû - 16:25

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Un peu d'huile sur le feu ou sur la peau ?
MJ Matt - Paradize 2.0



Trop occupé à rire, je ne vu pas venir le coup bas de Britt qui me projeta à l'eau. À vrais dire, je ne vu même pas qu'elle était responsable de ma petite baignade. Que cela ne tienne, je riais de bon cœur, pataugeant dans l'eau turquoise, pour couler Matt. Il n'y a pas de raison qu'il ne profite pas des fonds marins ! Et oui, c'est peu le souffre-douleur du groupe, mais il nous le fait bien payer. Après quelque coulage, je veinais de perdre, car Matt, m'ayant coulé deux fois de trop. Je nageai vers un peu plus, loin pour reprendre mon souffle derrière l'une des embarcations, pour vérifier que mes couteaux soigneusement taillés par Britt, ne soit pas tomber. Ça me ferait chier de les perdre, j'y tenais. Pas chance ils y étaient toujours. J'entendis certains rires et autres cris d'amusement, Arno avait fait couler les filles et devaient sûrement s'amuser avec.

Je sentie, des doigts fins, courir sur ma colonne vertébrale, un peu surprit, je me retournai brusquement, pour voir le minois tendre de ma compagne. Caché derrière le bateau ont ne pouvait pas nous voir. Je lui souris d’une manière un brin niaise. Elle glissa ses mains dans mes cheveux se collant un peu plus contre moi. Je lui volai un baiser. Mais avant de faire une autre action compromettante, un cri brisa la petite bulle de chaleur qui venait de se créer. Immédiatement, je me décalai de Nathalie et surtout à regret.

« Monte sur le bateau ! » fit-je d’un ton assez autoritaire, qui dit cris, dit danger et hors de question que ma compagne soit blessée. Par chance elle obéi immédiatement.
« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle d'un ton inquiet. « Je ne sais pas je vais voir »

J'attrapai un couteau dans le canoë, pour nager et voir l'eau se teindre de rouge. Britt était aussi en mode chasse et étains en trains de transpercer des sortes de poissons immondes. Un autre cri de surprise, Arno venait de se faire mordre. Je nageai vers lui, pour l'aider à se hisser sur notre embarcation et j'harponnai ce poisson vraiment horrible, pour qu'il lâche prise. Je sentie des écailles me frôler.

Pas très enclin à me faire manger à mon tour, je montai sur l'embarcation avec Arno et Nathalie. Maeve était au bon soin de la guerrière et venait de trouver sa place dans le bateau des filles qui allaient s'occuper de sa blessure. Je pagaille, pour récupérer les derniers sans bateau et on rama jusqu'à la rive. Je l'avoue, je ramai un peu vite, pour gagner la terre ferme. Mon regard alla sur Arno.
« Ça va aller Caporal ? »

Une fois débarquer sur le sable, je servis de béquille au caporal, pour le seconder et l'amener se faire soigner par Mimi et de la lionne. Eh bah, on aurait dû amener un doc, au vu du nombre de petits bobos du jour ! Faut dire que cette attaque avait un peu gâcher l'ambiance. Mon visage était fermé et je m'inquiétais pour mon équipe. Par chance Wilson, n'avait pas une blessure trop grave et portait marcher quand même, malgré quelques douleurs je suppose. Par contre, Maeve, ne pourrait pas participer à l'expédition sur l'île de la réunion. Elle dut donc rester au campement. Les indigènes amicaux, lui proposèrent une hutte et certains restèrent pour la veiller. C'est à regret qu'on dû laisser l'anthropologue ici et nous partis, une nouvelle fois dans des canoé, après avoir été changé et embarquer nos équipements sur les bateaux. Pas de courses, juste le calme ambiant.

La nuit tomba, quand un grand feu se dessina dans les ténèbres, il faut avouer que l'île était très belle et donnait bien envie de s'y installer, malgré la nuit. J'aimais bien cette planète, y passer des vacances avec Nathalie, devait être très agréable. Si on oublie bien sûr les immonde poissons à grandes quenottes. Une fois sur le sable ferme de l’île, on pouvait compter différentes tribus, et au vu de leur constructions, il était évidant de savoir quel était leur spécialité. Je grimaçai en voyant la hutte des pêcheurs qui empestait le poisson pourri ! Je me penchai vers la personne qui était non loin de moi : la belle Erin, ma copine de fourrage.
« Eh bah, eux ils doivent être sacrément enrhumés. » dit-je ironiquement, avant de continuer ma petite visite des ambassades.

Appréciant quand même leur sens du détail et leur fierté pour cette appartenance. Certains étaient agréable avec nous et d'autres hostiles, comme par exemple ceux qui avaient la peau enduite de noir. Une fois le tour réalisé, on nous indiqua un tas de matériaux pour construire une hutte… il est fou, comme les années de conforts avec des tentes déjà près montées, nous rends pataud pour la construction. Britt devait bien se foutre de notre figure. D'ailleurs, elle nous aida pas, ne voulant pas être affilié à pareille honte. Et elle avait bien raison !

Et après des efforts laborieux, notre édifice était bâti et tellement ridicule ! En attrapant l'un des bouts de bois, une écharde maline se planta dans ma main. Je râlai, la retirant, léchant le filet de sang qu'il s'en échappa. On est ridicule et nos mouvements loin d'être opérationnelle. Bref, on construisit une sorte de « chose » mais qui sera très bien pour passer la nuit.

Le chef Tojumolqua, nous présentai de sa grande voix, ravie de nous montrer aux autres clans. Je restai stoïque, observant tout ce petit monde qui devait bien se demander ce que foutais des étrangers à leur fête ancestral. Tous levèrent des noix de coco vers nous, pour boire… on avait l'air parfaitement cons, sans nos « verres végétaux », par chance Britt nous trouva des récipients, pour qu'on puisse partager ce moment de « bienvenue » avec les autres indigènes. Je reçus un coup dans les côtes du sergent, qui me stipulait de faire un discours… je déteste cela part dessus, tout, car je ne sais jamais quoi dire. En tout cas, ils attendaient tous… je soupirai, cherchant Erin du regard, après tout c'est elle l'administratif en cheffe. Il serait mal de lui refiler le bébé encore chaud… mais je l'avoue que j'ai été tenté. Je pris, mon courage à deux mains, lançant quelques mots, qui j'espérais allaient être complété par la jeune femme, surement plus à l'aise que moi pour faire ce genre de déclaration.

« C’est un grand honneur pour nous, de partager cette fête et on vous remercie de votre accueils ». Ma voix était calme et suffisamment expressive pour être teinte de reconnaissance.

Une fois la corvée faite, ont se fit inviter au buffet. J’avoue que le rhino grillé à la broche c’est pas mauvais. Avec des fruits caraméliser c’est juste savoureux. Chacun partait vaguer à ses occupations, entre diplomatie ou goinfrerie pour certain. Pour ma part, je gardai un œil sur chaque personne de mon équipe. Je fus alpaguée par le chef Tojumolqua, qui me présentant aux autres chefs. Très vites les indigènes fut curieux et enchaînai avec eux, sur divers choses, avant qu’on se séparent pour festoyer. Je ne sais pas combien de temps je suis resté avec les leader des tribus, mais un bon moment. Mon regard papillonna sur les environs, essayant de visualiser où était mon équipe. Une nouvelle, fois je sursauta quand je sentie la présence de ma belle rouquine à mes côtés, l’œil malicieux. Vu son regard, elle avait quelque chose à m’informer.

« Alors tu as du potin ou une bêtise à me dire toi », lui dit-je dans un murmure assez doux. Je mourais d’envie de l’enlacer contre moi et de poser mes levers bouillants sur les siennes. Mais, il nous était impossible de le faire quelle torture ! Elle me répondit dans quelques chuchotements, qui avaient le don de me rendre fou. « Je crois que notre petit sergent c'est fait une copine » Mais leur contenu me calma aussitôt. J’ouvris grand les yeux… quoi le sergent ? Je ne pus m’empêcher de rire.
« Ah bon qui ça ? »
« La jolie petite Japonaise... mitsu jesaisplusquoi... » dit-elle avec un petit sourire vaguement attendrit. Finalement on a tous du mal avec les noms asiatiques. Ah la cheffe ? eh bien Matt… « Je les ai vu s'éloigner tous les deux ». Je pouffai un peu. « Dommage qu’il y a des yeux qui traine, je serais bien parti les imiter » dit-je dans un sourire charmeur, elle pencha la tête sur le côté, la rendant encore plus mignonne. « Ne me tente pas… ». Je lui souris tendrement « Oui tu as raison, faut que je sois sage ». Je sentie, qu’elle aussi avait très envie de faire un rapprochement, je sentie sa main effleurer en toute innocence la mienne. Je soupirai, repensant à Matt et Mimi qu’importent-s ’ils ont fait des choses peu catholiques ou non, cela ne nous regarde pas. Le sergent va avoir une réputation pire que la mienne s’il continue ! Brave gars ! Je finis par voir, que le petit groupe se réunissait vers une couche de feuille. Je partis les rejoindre avec Nathalie, la taquinant doucement. « Eh bien il en a qui prenne du bon temps… eux ». Je retenu un regard coquin, préférant fixer nos amis qui arrivaient petit à petit. On les rejoignit pour déguster du rhino.

« Je ne sais pas s'il est de la même famille que celui qui m'a attaqué, mais si c'est le cas, il est bien plus sympathique dans cet état-là ! » J’approuva en riant.

Bien installé sur mon lit de feuilles de bananier, les filles furent emportées dans une danse folklorique, pour notre plus grand plaisir. Faut dire que malgré une certaine discrétion, mon regard papillonnait sur les belles courbes de nos comparses féminines. Notamment sur Nathalie qui avait la majorité de mon intention. Matt ne loupa rien avec son appareil photos. Nous offrant des souvenir de ce spectacle très agréable à mirer.

Je ne sais pas pourquoi, mais par malice mon regard dévia sur les deux autres militaires. Je donnai un petit coup à Arno.
« Rien que pour ça, partir en mission c’est agréable non ? »
« Hum oui... oui mon Colonel, vous avez raison. On fait un beau métier n'est-ce pas... » répondit mon soldat après un raclement de gorge et sans même détourner la tête de la silhouette qui captait son regard. Cela me fit rire, je ne pouvais que confirmer. Je ne voyais pas bien, laquelle des jeunes femmes il toisait avec autant d’intensité. Car elles bougeaient de trop et surtout trop près l’une des autres.

« Oui en effet. Brune, rousse, ébène, il manque plus que le blond et il y a le choix ». Oui, mon air était taquin. Faut dire que la boisson forte des indigènes n’aidant pas. J’avais décréter de ne plus en boire sous peine de finir rond comme une queue de pelle.
« Vous avez raison, on ne manque pas de choix. Qui aurait cru qu'on aurait un aussi beau panel en s'engageant ici Colonel. » Il croqua dans son fruit après avoir bue des gorgées de la fameuse boisson.
« Je ne sais pas ce qu'ils mettent dans leur alcool mais je veux qu'on ramène ça sur la cité. » Je ne pus que rire à ça remarque. Mise à part son côté fort, il faut avouer que cela avait bon goûts.

« Il aurait été dommage d’engager que des laiderons. On se serait bien ennuyer. Mais faut dire que pour cette mission, nous avons eu un grand crus » Oui, j’essayais de savoir plus ou moins laquelle attirait son regard. Faut dire que certain dirons, que c’est une réaction de jaloux, qui a peur qu’on matte sa Nana, mais avoue le, cela serait plus flatteur que signe de jalousie chez moi. « Mettez une bouteille dans votre sac » dit-je ironiquement. Je pris à mon tour un fruit et l’un des sandwichs qu’avait fait Mimi et ses nouvelles copines
« C'est vrai j'ai le droit ?? » Dit-il d’un air joyeux en me regardant de son sourire malicieux. J’avais l’impression de voir un gamin. Dans un sens je suis très mal placé pour lui en porter rigueur, étant d’âge mentale inférieur à mon âge physique… pff 40 ans je suis u vieux papi moi ! Je lui fis un hochement de tête affirmatif. De toute manière après les fruits ont était plus à ça près. « Oui et discrètement »
« Si je peux me permettre Colonel, c'est quoi votre genre ? » Ah cette question à 100 dollars. « Vous voulez savoir le type de femme que j’aime ou laquelle de nos sirènes je préfère ? » Dis-je d’un ton amusé.
« Votre type de femme Colonel. ». Je pris un air pensif. C’est une bonne question. Faut dire que vu mon tableau de chasse, j’ai la chance d’avoir eu un panel assez varié.
« Hum. Grande, drôle, agréable, des traits fins et plutôt fine ». Mon regard se tourna vers lui « Et vous Caporal ? »
« Euh, pas trop grande, pas trop petite non plus. Il faut qu'elle ait du caractère et qu'elle sache ce qu'elle veut. » Hum, comme je connaissais Nathalie et Erin, cela pouvait leur correspondre à toute les deux. Même si la consultante était plus réputée pour avoir du caractère que la « froide » assistante de Karola Frei. Je n’en savais rien pour la petite asiatique. « Brune ou rousse ? » finissait-je par dire.
« La couleur de cheveux n'a pas d'importance Colonel, tant qu'elle en a dans le crâne, ça me va » Malin mon compère pilote. Je lui fis un petit sourire taquin, pour lui montrer que je n’étais pas dupe pour autant. Je pouffai un peu, trinquant avec lui. « A ce beau spectacle alors ! » J’avais une petite idée, mais cela voulait rien dire. Car si être à côté de quelqu’un s’est montré qu’elle/il nous plait. Alors je drague toute le monde ! Et plus particulièrement Matt, après sui avoir sauter dessus sur la plage. L’idée saugrenue de draguer Matt, m’arracha un sourie. Faudrait que je le fasse juste pour l’emmerder tiens ! Non mais John, tu es intenable avec ce grand gamin ! Cela ne donc s’arrêtera jamais nos petits pics ?

Mon regard dévia quelques secondes sur Erin, avant de regarder Nathalie et d’essayer d’avoir une vue d’ensemble, même si bon, le corps de ma compagne était attirant. Et j’avais quelques images délicatement sucrées en tête. J’hésitai à me lever et danser avec elle, mais je restai bien souder au sol. Du moins mon popotin. Et j’avais bien fais, car quelques secondes après avoir parler avec le militaire, la jupe en feuille de la japonaise, prit soudainement feu, nous laissant voir ce qu’elle portait dessus. D’abord inquiété puis finalement elle fut « secourue » par d’autre, je pouffai un peu. Eh bah !

Une fois la petite fête finit, je regagnai la sorte de tente qu'on avait eu tant de mal à confectionner. L'abris était austère et je préférai prendre mon sac de couchage pour dormir au creux d'une dune juste à côté. Emmitouflé dans mon sac, la nuit était reine, j'écoutai les quelques sons de la nature. Notre cuisinière avait profité de l'hospitalité de ses nouvelles copines pour dormir dans une vraie habitation et non un bric à bac fait de feuilles et de branchages. Le voile de la nuit était assez épais et bien installées, je commençais à sombrer dans les bras de Morphée. Des lèvres chaudes, m'éveillèrent, Nathalie était venue parler un peu avec moi, avant de partir rejoindre Erin. On chuchota quelques minutes. Puis, elle disparue.

Arno débarqua quelques minutes après, pour s'emmitoufler aussi et dormir à la belle étoile. J'ignorai qu'il avait vu la scène, mais je mimai tel un bon comédien que je dormais profondément. Espérant que l'homme, n'ai pas été témoin, du baiser de la somptueuse rouquine sur son supérieur assez consentant. Au pire, cela servira à ma réputation, mais bon…pour vivre heureux vivons caché j'ai envie de dire. Heureusement, je ne suis pas difficile pour m'endormir, je sombrai vite. Je fus réveillé à mon tour de garde par un sergent comateux et un peu bourrin. Il était temps qu'il dorme lui.

En me levant, je réveillai Arno. Je pris mon tour de garde avec mon compère pilote. Arme en main, je m’assis près du feu, écoutant les bruits de la nuit.

« Pas trop fatigué Caporal ? »
« Une heure de sommeil en plus n'aurait pas été de refus Colonel. Bien dormi vous ? » son sourire malicieux était suspect. Je plissai les yeux. Mince, je suis certain qu’il a croiser Nathalie. « Oui très bien. Il fait bon, alors le sommeil est plus facile à gagner ». Étant bavard je développe souvent. Faut dire qu'une nuit lourde de chaleur aurait été l'enfer. Il hocha la tête sans rien dire. Mouai mouai…
« Alors Colonel, par où on commence ? Une préférence sur la direction à prendre ? »
« On va commencer par la droite et faire un périmètre de 10 mètres et revenir aux alentours de la sorte de cabane qu’on a construit. » Comment qualifier cette horreur autrement ? La nuit était calme, parfois, on entendait des rires ou des petits gloussements suspects. Certaines étaient en train de prendre du plaisir. Comme Matt et Mimi dans les buissons. « Eh bien, ils en qui sont heureux ». Cela partis tous seul. « Au moins ils profitent à fond de leur soirée » dit le caporal en soupirant. J’eu un petit sourire aux coins des lèvres. « Oui, on va s’éloigner, il serait dommage de couper leur envies en voyant nos silhouettes roder ». Il soupira, j’ignorais sa signification, alors je n’en parlai pas. On continua encore quelques minutes dans la nuit avant de commencer notre boucle de retour.

« J’avoue que c’est une mission assez agréable, faire la fête n’a connu pire comme situation » lançait-je au militaire pour discuter un peu avec lui. Le caporal rejoignit mon rire. « Ah oui c'est sûr, mais j'avoue que j'aurais bien aimé un peu d’action ». Je ne peux pas m’empêcher de penser, que certain ont eu un peu d’action derrière les buissons. « . Le petit nouveau que je suis aurait aimé un peu plus de mouvement ». Je ria un peu, avant de le regarder. « Mais la nuit n’est pas finie. On aura peut-être une surprise. Matt qui a fait brûler notre cabane, ou une autre connerie digne de ce grand enfant, Britt qui à taper un indigène … ». Si je savais qu’en disant cela, il allait vraiment se passer un bordel monstre, je crois que je me serais abstenue. « Et bien ça promet alors ! ».

On rejoignit le campement, restant debout je parcourais la nuit tranquillement, papotant un peu avec le Caporal, pour en apprendre un peu plus sur mon nouvel élément militaire. Je sens qu’on va bien s’entendre tous les deux. Mais, la camaraderie, n’allait pas durer, des cris déchirèrent la nuit, des mots qu’on ne comprenait pas. « Oula, il y de l’agitation là-bas… » Je me mis en position défensive, curieux de savoir ce qui se passe. « On devrait y aller non ? » J’hésita à approuver… mais les cris redoublèrent et ont pu voir une trouve d’indigène peinturlurée en noir, brandir un couteau très terrien et surtout porter un corps ensanglanter. J’eu un mouvement de recul, regardant Arno. « Vous avez votre couteau sur vous ? », machinalement je savais que ce n’étais pas les miens, mais je touchai ceux-ci, car je n’avais pas pris de couteaux de combats, j’avais ceux que m’avait confectionné Britt. Le cortège s’approchèrent de notre tente dangereusement. Je fis signe à Arno de me seconder. « Calmer vous, que ce passe-t-il ? » Je fus projetée au sol lourdement par des hommes, pas loquasse !

Je pu voir une flèche se planter dans la tente. « Caporal, réveiller les autres ! » Je me relevai, en vitesse, tirant en l’air pour effrayer les indigènes. Et me précipiter dans la tente, pour secouer les dormeurs et les sortir de là avec Arno. Très peu de délicatesse, je l’avoue, fallait aller vite. Je réveillai Nathalie et Matt, avant de les sortis de la tente le plus rapidement possible. On pressa le petit groupe avec Arno. Le chef nous demanda de fuir le plus vite possible. Ça on l’avait compris, ils désiraient nous pendre sans qu’on se défende ! Dans le feu de l’action, j’avais juste mes armes, le rester était rester au campement.

« Sergent, prenez le tête, Britt Arno avec moi à l’arrière ». Dans un sens Britt n’avait pas besoin d’ordre pour commencer à distribuer des marrons aux indigènes vindicatifs ! Je commençai à tirer en l’air pour les effrayer, mais ils s’en fichaient un tant soit peu ! Non mais c’est quoi ses primitifs qui n’ont pas peur des armes à feux ! Alors, bon je tirai dans les jambes de certains pour les retarder et commencer à courir avec les autres. Tira au sol. Cela marchait très bien. Je jurais, avant de presser la colonne vers les bateaux pour qu’on puisse fuir rapidement. Je regard Arno « Eh bien en voilà de l’action caporal ! » ! On y était presque ! Je commençais à regarder la colonne devant moi… « Merde il manque Mimi ! » Oui, je venais de la nommer par le surnom que j’avais en tête.




FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mer 24 Aoû - 11:48

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Alors que l'ambiance était au beau fixe, que les atlantes jouaient à qui couleraient l'autre, un incident vint briser cette bulle. Un cri puissant, féminin et de douleur vrilla les tympans de tout le monde. C'était la scientifique de la mission, une certaine Maeve qui semblait ressentir une très vive douleur et quand autour d'elle l'eau se colora de rouge, il ne faisait plus aucun doute sur le fait qu'elle était victime d'une violente agression. D'instinct, Britt prit ses lames et plongea pour voir ce qu'il en retournait. Elle tomba presque nez à nez avec un prédateur corallien assez connu dans pégase. La première chose à faire était de se débarrasser de celui qui était en train de mordre à pleine gueule la guibole de l'anthropologue atlante. Il fallait absolument lui faire lâcher prise avant qu'il n'arrache la chair, les muscle et tout ce qu'il pouvait de la jambe de la pauvre femme. Ce n'était pas facile de le faire, car Maeve se débattait beaucoup et cela troublait encore plus l'eau avec son sang. Par chance, la sauvageonne trouva le moyen de trucider la poiscaille. En retournant prendre un bouffé d'air, elle remarqua que les autres étaient déjà en train de s'activer pour remonter sur les bateaux encore en état. La belle blonde fit signe à Matt et Mitsu de venir chercher la blessée pendant qu'elle retournait faire un tour sous l'eau et chasser les prédateurs qui rôdaient dans le coin. Les poissons commençaient à être trop nombreux pour être tenu en respect et la guerrière blonde décida de battre retraite en montant sur le canoë à son tour. En jetant un coup d’œil circulaire sur le champ de bataille, elle pouvait constater que tous les membres de l'expédition étaient en sécurité sur les navires.

Pendant que Mitsu et la sauvageonne s'occupait de la blessée, Matt pagayait comme un dératé pour quitter la zone dangereuse en direction de la plage. En arrivant, les blessés furent débarqués et allongés à l'ombre d'un cocotier afin de recevoir des soins correcte de la part de la cuisinière. Britt se tourna vers les indigènes et leur demanda de l'eau bouillante afin de confectionner une sorte de tisane maison. Quand les locaux voulurent savoir ce qui s'était passé, la belle blonde se contenta de répondre que c'était l’œuvre des prédateurs coralliens. A ce nom, ils venaient de comprendre ce qui s'était passé au large. Certain indigènes prirent le temps d'expliquer ce qu'était ces poissons particulièrement agressifs et voraces ainsi que la chasse régulière dont ils faisaient l'objet de la part des pécheurs locaux. Finalement, l'eau bouillante arriva et Britt prit de quoi remplir deux demi-noix de coco qui allaient servir de bol. Dans l'eau bouillante, elle plaça quelques herbes de sa cueillette pour les faire infuser. Après trois minutes environ, elle retira les herbes et ajouta une solution de sa confection et tendit les bols de fortune aux deux blessés.

- Britt Hata: Vous boire ça. Aider vous à pas être malade.

Il était temps pour Sheppard de voir ce que l'on allait faire des blessés et après un rapide entretient avec les concernés et le "médecin" de l'expédition, le chef cuisinier Mitsu, il décida que Maeve devait rester ici sous la garde des indigènes tandis que la militaire se joindrait à la suite de la mission. D'ailleurs, les atlantes eurent juste le temps d'aider à l'installation de l'anthropologue dans une case qu'il fallait déjà partir. Le chef des indigènes insistait, car le voyage durait un certain temps et si on tardait trop on arriverait très tard. Le trajet s'effectua dans un grand calme et un silence relatif. Les événements de la fin d'après-midi avait raison de la joie et l'entrain des membres de l'expédition. Le soir commençait à tombait quand on commença à distinguer au loin les lumières de feux de camp de l'île de la réunion. Une grande surprise attendait les atlantes sur la plage en arrivant. Non seulement, certaine hutte avait d'étrange décoration comme celle des pécheurs, mais en plus, ils devaient fabriquer la leur par leurs propres moyens avec le matériel mis à leur disposition par les indigènes présent. Britt ne put se retenir de pouffer de rire devant la tête de ses camarades de mission. Elle s'éloigna d'eux pour les laisser se dépatouiller et n'en manquait pas une miette en rigolant joyeusement devant le spectacle qu'ils offraient. Tant bien que mal, ils finirent par pondre une sorte d'abri ridicule.

Juste à temps pour participer à l'ouverture de la cérémonie. Tous les indigènes avaient une sorte de verre fait dans une noix de coco et il semblait assez évident qu'ils n'avaient rien prévu pour les atlantes. De sa propre initiative, elle décida de voir si elle ne pouvait pas trouver de quoi faire la même chose. Il y avait un tas de noix de coco sur la plage. C'était exactement ce qu'il lui fallait pour faire ce qu'elle avait à faire. A son retour avec de quoi faire des verres, la belle blonde remarqua le soulagement de Sheppard qui se trouvait dépourvu au moment de trinquer. En quelques sortes, elle venait de le tirer d'un mauvais pas. Chaque chef alla de sa petite allocution avant que ce ne fusse le tour du colonel dont le discours fut compléter par une rouge, la fameuse Erin que la sauvageonne ne connaissait pas. Une chose était certaine, elle savait manier les mots de façon à brosser les gens dans le sens des poils. Puis, sans réelle transition, tout le monde fut convier à s'asseoir dans les dunes autour des tables pour commencer le banquet. Au menu, il y avait pas de mal de choses, mais le plat principal était une sorte de gros animal que les atlantes semblaient appeler rhino. Britt mangea de bon cœur, car ce repas n'avait vraiment rien à voir avec que ce les cuisines d'Atlantis pouvait fournir. Quand une belle tranche de rhino lui fut apportée, la sauvageonne blonde dégaina l'un des couteaux de combat atlante pour découper la viande. Malgré son vorace appétit, elle était toujours aux aguets et se retrouva à se fâcher avec un des indigènes qui se montrait un peu trop curieux quant à ses deux lames jumelles.

- Britt Hata: Si toi continuer, moi cogner toi très fort.

Le message était clair et il laissa la sauvageonne tranquille pour le reste de la soirée. Entre spectacle de danse plus ou moins réussit avec l'intermède de la jupe flambée et la nourriture abondante ainsi que l'alcool qui coulait à flot, la soirée se déroulait parfaitement bien. Malgré la méfiance de certain indigène envers la belle blonde, elle trouva quelques personned pour discuter et rire de bon cœur. Entre chaque morceaux de viande qui arrivait devant elle, la jeune femme plantait la lame du couteau de combat dans la table de fortune. Cependant, malgré les festivités, Britt continua de garder ses sens en éveil. Une vieille habitude de runner et malgré tout l'alcool qui lui fut servit, elle arriva à garder l'esprit assez clair surtout qu'elle savait qu'elle avait avoir un tour de garde à assurer à la fin de la fête. Ce n'était pas le moment de trop s'embrumer et de risquer de s'endormir. La technique était de boire, mais surtout de manger régulièrement pour "éponger". La fin de la soirée sonna pour Britt et Eversman quand Sheppard décida qu'il était temps d'aller se reposer. Le chef cuistot de son côté décida de continuer à s'amuser avec ses nouveaux amis indigènes. Il devait être environ minuit à en croire la position de la lune et des étoiles dans le ciel. Le militaire et la sauvageonne devait assurer la sécurité du campement pendant que les autres allaient dormir un peu. Ils avaient environ trois heures à tenir avant de voir la relève arriver. Entre deux rondes, les deux veilleurs discutèrent un peu.

- Matt Eversman: Dis Britt ! Tu as une idée de qui a saboté notre canoë ?

- Britt Hata: Moi pas savoir, mais si moi trouver saboteur, moi faire payer eux. Moi pas savoir encore, mais moi trouver eux.

- Matt Eversman: Sheppard doit être dans le coup...

- Britt Hata: Sheppard pas lâche. Pas agir comme ça. Non être autres personnes.

- Matt Eversman: Pas lâche ? Il m'a attaqué à trois contre un tout à l'heure...Moi je te dis que Sheppard est dans le coup.

- Britt Hata: Qui être deux autres ?

- Matt Eversman: Erin et Nathalie...

- Britt Hata: Pffffffffff ! ! ! Elle pas compter ! Être faible. Seul vrai adversaire être Sheppard. Rouge être fourbe et profiter situation.

- Matt Eversman: Wilson compte pas à tes beaux yeux alors... Ou alors tu le garde pour toi ?! Dit-il en la taquinant.

- Britt Hata: Qui être Wilson ?

- Matt Eversman: C'est l'autre gris de l'équipe... Il dit pas grand chose. Lui il est innocent tout comme la chef.

- Britt Hata: Moi trouver qui et moi venger.

- Matt Eversman: Je te fais confiance pour ça... Dès que tu les as trouvé, dis le moi. Je t'aiderai.

Britt ne rajouta rien, mais secouait la tête comme pour mieux dire, Non, je me charge de cette affaire toute seule comme une grande. Cependant, le calme revenu suite à cette grande conversation fut troublé par des indigènes quelque peu imbibés qui se dirigeaient vers le campement. Britt se porta à leur rencontre pour les dérouter vers les autres huttes. Ils ne firent pas spécialement de difficulté. De toute façon, vu leur état, elle n'aurait eu aucun problème pour se débarrasser d'eux. Cependant, pour des raisons diplomatiques, il valait mieux éviter d'en arriver à ce genre d'extrémité et la belle blonde fut soulagée de ne pas devoir mettre les points sur les "i". Après ce petit instant de flottement, elle regagna son poste et se questionna sur la suite des événements. Elle se tourna vers Eversman pour se renseigner.

- Britt Hata: Quoi nous faire demain ?

- Matt Eversman: On chasse un rhino pour le petit-déj ? Avec quelques poissons ça serait nikel.

- Britt Hata: Toi commencer à écouter instinct sauvage. Peut-être pouvoir faire quelque chose de toi. Lâcha-t-elle avec une voix ou se mêlait de l'ironie et de la joie.

- Matt Eversman: J'ai eu une bonne prof... Façon soit je suivais, soit j'y restais.

- Britt Hata: Moi pas voir quoi toi dire. Le regard acier de la belle blonde pétillait de malice en disant cela de manière très sérieuse.

Le reste du tour de garde se déroula sans incident particulier. De son poste de surveillance, la belle blonde pouvait voir Eversman lutter avec difficulté contre le sommeil. Elle se disait que le choix d'option du militaire atlante n'était pas le meilleur. Aller s'asseoir au pied d'un cocotier pour s'y adosser n'était pas ce qui se faisait de mieux. Alors, dans un élan de générosité, Britt se dirigea vers lui pour lui mettre une tape sur la tête et lui tendre une demi-noix de coco avec quelque chose à boire.

- Britt Hata: Toi boire ça. Aider toi à tenir jusqu'à relève.

Finalement, vers trois heures, Sheppard fut tiré de ses rêves par un Eversman qui avait la tête dans le cul. La sauvageonne blonde prit ses affaires et alla se coucher sur la plage entre deux canoës. Elle préférait dormir à la belle étoile que dans le truc que les atlantes avaient confectionné. De plus, elle voulait profiter de cette nuit pour retrouver son attachement à la nature, chose qu'elle ne pouvait pas faire sur Atlantis. Finalement, bercée par le doux bruit du ressac de l'océan et la douce brise marine dans les feuilles des cocotiers, Britt finit par trouver le sommeil. Il lui semblait qu'elle venait tout juste de fermer les yeux quand des hurlements de colère la tirèrent des bras de Morphée. En se redressant, elle constata que l'aube n'était pas loin et qu'elle avait probablement dormit deux petites heures. Cependant, ce qui la préoccupait pour le moment était ce grondement de colère et de haine. La sauvageonne ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait, mais elle avait un pressentiment plutôt négatif sur la suite des événements. D'un bond, elle se leva et se dirigea aux pas de course vers le campement. La guerrière blonde arriva juste à temps pour voir les indigènes commencer à s'en prendre aux atlantes. Plusieurs tentèrent de mettre le feu à l'abri de fortune de ces derniers. Elle s'approcha d'un air menaçant vers les locaux qui ne semblaient pas impressionnés et sûr de leur avantage numérique. Sur ce dernier point, ils avaient certainement raison, mais la sauvageonne ne se laissa pas faire et elle commença à repousser vigoureusement les indigènes. Certain commencèrent à se montrer violent et Britt décida qu'il était plus que temps de distribuer quelques châtaignes histoire de leur faire comprendre qu'elle n'était pas comme les gentils atlantes.

Rapidement la situation dégénéra et Sheppard qui était allé aider Wilson à sauver les dormeurs de la cabane en feu, donna l'ordre de repli. Eversman devait guider la fuite de la troupe pendant que les deux autres gris de l'expédition devait tenir les indigènes à distance avec l'aide de la sauvageonne. Dans un premier temps, elle n'était pas décidé à céder du terrain, mais parfois le nombre fait la loi et c'était exactement le cas, car les locaux ne semblait pas avoir peur de se prendre des gnons de la part de la guerrière blonde. Ils n'avaient même pas peur des tirs de barrages réaliser par les militaires atlantes. La dissuasion ne semblait pas fonctionner, il allait falloir changer de stratégie et ce fut Sheppard le premier à le faire en tirant dans les jambes des poursuivants. Même cela ne semblait pas faire effet, leur colère devait être particulièrement motivante pour qu'il fasse fit du danger de la sorte. La colonne commençait à courir vers la plage pour se rendre aux canoës afin de s'enfuir de l'île quand la colonel remarqua l'absence du chef cuistot. Puis, la retraite fut coupé par un groupe d'indigènes armés d'arcs, de lances et autres projectiles. La sauvageonne, commençant à en avoir marre d'être le gibier, décida d'utiliser les couteaux de combat atlante comme arme de jet. Elle saisit le premier et le lança en direction de la poitrine d'un des indigènes à la peau sombre. Il s'écroula dans un gargouillis avant de se faire piétiner par les autres poursuivants qui semblaient ne pas faire attention aux blessés. Voulant dégainer le deuxième, elle constat qu'il n'était plus là. Où était donc passé son autre lame ? Puis, elle repensa au repas et à la probabilité de l'avoir laissé planté dans la table.

- Britt Hata: Sheppard, moi perdre couteau. Lui être resté dans table après repas. En disant cela, la guerrière blonde fulminait contre son manque d'attention. Finalement, l'alcool avait bien eu raison de son attention et de son sens de l'observation.

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