Kelly Riker

Carte d’Identité » Nom : Riker » Prénom : Kelly » Âge : 25 » Date et Lieu de Naissance : 23 Janvier 1991 San Diego » Nationalité : Française » État Civil : Célibataire » Arrivée sur Atlantis : équipe de renfort fin 2015 » Poste occupé : gestionnaire du pole archéologie » Spécialité : Civilisations gréco romaine

» Groupe Sanguin : AB-
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : Néant
» Antécédents médicaux : 3ans : très forte fièvre 72h a l’hôpital
7ans : appendicite
14ans : accident de moto avec son cousin, cheville droite cassée
17ans entorse au poignet droit
20ans : deux point de sutures au majeur gauche suite à une entaille avec un morceau de verre


» Caractère : Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une personne constante. Bien au contraire.
Je suis cependant le plus souvent de bonne humeur, mais je vous déconseille d'être près de moi lorsque je suis en colère, je peux me montrer méchante sans raison au risque de le regretter ensuite.
Ceci étant, je suis toujours calme quand je travaille et tente de prendre les meilleures décisions en pesant le pour et le contre, car je ne supporte pas de me tromper.
Je suis également une très mauvaise perdante et c'est pourquoi je ne joue que très peu aux jeux comme aux échecs ou autre, car j'ai un niveau très approximatif.
En revanche, j'adore lire avec un bon café, c'est pour moi le meilleur moyen de me détendre après une dure journée.
Je peux également avoir des réactions tout à fait calme et garder des sentiments neutres à tout épreuve tout comme agir comme une enfant de quatre ans et bouder ou sautiller de joie selon les circonstances... Après apprenez à me connaître en général, je ne mords pas bien au contraire !
» Phobies : Je déteste plusieurs choses en particulier les insectes, alors que les araignées je m'en fiche, les poulpes et autres pieuvres ainsi que les aiguilles... non sérieusement ça me fait une peur bleu ces trucs la!
» Objet choisi : une liseuse avec un bon nombre de bouquins téléchargés dessus.

Compétences Primaires	Compétences Secondaires
Rapidité d'esprit : 3 Influence : 3 Langues : 6 Diplomatie : 4 Psychologie : 6	Corps à corps : 0 Précision du tir : 1 Pilotage : 0 Sang Froid : 3 Soins : 1 Mécanique : 0 Résistance à la douleur : 3

23 janvier 1991 :
Je pousse mon premier cri à 2h38 du matin.Combien de secondes ? Ça, je ne peux pas vous le dire.À peine sortie du corps de ma mère, je lui suis arrachée pour qu'on me fasse, je ne sais combien de tests pour prouver que je suis en bonne santé. Après un temps interminable, je retrouve enfin les bras de ma mère qui me regarde avec des yeux pleins d'admirations tout comme mon père.Ils restent un moment sans parler puis mon père me prend dans ses bras à son tour. Mes yeux tout ensommeillés, je l'entends me parler

-Kelly, tu es le plus beau rayon de soleil qu'il m'ait été donné de voir ma princesse.

J’attrape son doigt que je mets a ma bouche et il éclate de rire tandis que je m'endors.

7 mars 1997
-Kelly ! Prépare-toi ton cours de danse commence dans trente minutes !

J'entends ma mère arriver dans les escaliers pour me traîner à ce court idiot... Bon sang, je déteste la danse ! C'est tellement ridicule de devoir sauter et tournoyer dans ce déguisement rose...

-Kelly ! Tu es prête ?

Elle ouvre la porte de ma chambre et se fige.

-KELLY RIKER !!! QU'AS TU FAIS À TON COSTUME DE DANSE ?
-Bah, je l'ai un peu amélioré ! Il ne me plaisait pas comme il était...

Je venais de passer plein de temps à colorier des étoiles noires au marqueur... Je vois mon père arriver en entendant les cris de ma mère.

-Mais enfin que se passe-t-il ici ?
-Ah, tu tombes bien ! Regarde ce qu'elle a fait a son costume de danse... Comment va-t-elle pouvoir y aller après ça ?
-Sinon je peux arrêter la danse ? En plus, je n'aime pas et les autres filles sont méchantes avec moi

Je me mets a pleurer des larmes de crocodile qui fonctionnent a chaque fois sur mon père.

-Et que voudrais-tu faire comme sport ma chérie alors ?
-Du... Du Taekwondo comme Evan !
-Evan est un Garçon ! Toi, tu es une fille, tu dois faire des sports de filles ! Comme de la danse
-Alissa ? Et si nous laissions Kelly faire ce qu'elle veut après tout du moment qu'elle est heureuse, on se fiche qu'elle fasse un sport de garçon ou de fille.
-Pas un sport de combat, je ne veux pas que ma fille devienne violente. Je suis d'accord pour qu'elle choisisse, mais autre chose !
-Du tir a l'arc, je peux maman ? S'il te plaît ça ce n'est pas trop violent en plus je vais faire du piano à la rentrée...

Je la vois hésiter, mais accepter finalement avant de sortir de ma chambre en rouspétant qu'elle allait devoir appeler l'école de danse rapidement. Mon père sortit à sa suite non sans me dire de continuer a jouer sagement puis j'ai droit a un clin d’œil de sa part.

3 juillet 2001
Je me réveille avec un grand sourire. Aujourd'hui, c'est journée plage, maman a promis ! Nous sommes en vacances dans sa famille en France et j'adore ce pays ! Ayant grandi avec les deux langues à la maison, je parle bien français et je peux donc parler avec mes cousins et cousines quand nous sommes ensembles bien que je ne les aime pas tellement. Comme dirait Mamie de toutes façons de j'aime presque personne... Mis a part mon cousin ! Depuis que je suis petite je l'idolâtre avant je voulais même me marier avec lui... En même temps, comment m'en vouloir ? Evan est plutôt beau garçon d'après Maman et il a toujours été gentil avec moi...
Je rêvasse donc en entrant dans la cuisine et en embrassant ma grand-mère

-Bonjour mémé ! Tu as bien dormi ? Ça sent divinement bon que nous as-tu faits à manger ?
-Toi pour être de si bonne humeur, tu pensais à ton cousin. Et oui, j'ai bien dormi et toi ? Et j'ai été acheter des croissants comme tu n'en as pas chez toi...

À peine ais je remercier ma grand-mère que le téléphone sonne et qu'elle me demande de répondre.

-Oui allô ?
-Madame Renaud ? Service de réanimation de l’hôpital. Votre mari a eu une attaque cette nuit.

Je bredouille que je vais lui donner le combiné avant de lui tendre ne tremblant et elle comprend bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Elle répond et se met a pleurer elle aussi. Mon père prend les commandes de la situation et prend le téléphone en disant qu'il va amener ma mère et ma grand-mère. Nous montons tous en voiture et je supplie ma mère de me laisser monter avec elles dans l’hôpital, mais elle refuse. Je pleure toutes les larmes de mon corps, mais elle est inflexible répétant qu'il est mieux pour moi que je garde un souvenir de lui vivant.

-Mais je lui ai dit... Les derniers mots que je lui aie dits...
-N'insiste pas ! Tu restes avec ton père !

Mon père me prend dans ses bras une fois rentrés à la maison sachant très bien que mon grand-père est toute ma vie ou presque.

-Pourquoi je n'ai pas pu aller le voir papa ? Pourquoi je n'ai pas pu lui dire que je l'aime plus que tout ?
-Parce qu'il le sait ma chérie... Crois-moi, il le sait. Je sais que c'est dur, mais tu veux qu'on aille à la plage rien que tous les deux ? Tu pourras jouer dans l'eau et on prend ton orque gonflable.
-D'accord

Je me mets en maillot de bain et au même moment, ma mère et ma grand-mère rentrent.

-Kelly, ma chérie...
-Toi ne me parles pas ! Je te déteste à cause de toi, il est mort en pensant que je ne l'aime pas tant que ça...
-Kelly...
-JE TE DÉTESTE TU ES LA PIRE MAMAN DE LA TERRE !

Je tiens la main de mon père en le tirant vers la porte d'entrée pour aller jouer avec lui a la plage comme promis.

24 Juin 2006
Je me relaxe un peu ajuste mon tir et lâche ma flèche qui va se planter dans la zone rouge. Je compte mes points... 26... Pas mal. Je me tourne vers le public et vois mon père me sourire. Il est vraiment adorable d'avoir pris sa journée ainsi qu'Evan. Pour le coup, j'ai une pression assez incroyable. Évidemment maman n'est pas là... Depuis la mort de papy, elle est en sévère dépression et papa a dû la faire interner en France puisqu'elle est française et que c'est la qu'ils ont les meilleurs médecins d'après lui. Bien sûr, je m'en veux de mon attitude après l'annonce de la perte de mon grand-père, mais ce qui est fait est fait et je ne peux pas revenir en arrière. Tout ce que je peux faire, c'est aller la voir à chaque grande vacance. Elle ne m'a jamais tenue rigueur de ce que je lui ai dit... En fait, c'est la meilleure maman de la terre.
J’attends patiemment que les juges rendent le verdict final ce qui ne se fait pas attendre.

-Dans la catégorie moins de quinze ans, garçons, à la troisième position avec 20 points Andrew Harcher. À la deuxième position avec 25 points, Nick Andersen. Et à la première place avec 26 points Jonathan Hamilton !

Tout le monde, moi comprit applaudis. Je n'écoute plus vraiment les autres résultats jusqu'à entendre ma catégorie.

-Dans la catégorie moins de dix-huit ans filles, à la troisième place avec 24 points, Stella Vallara. À la seconde place avec 26 points Kelly Riker. Et à la première place avec 29 points, Marina Verala.

Deuxième, bon ce n'est déjà pas si mal. Je vais récupérer ma coupe ainsi que ma médaille en remerciant les juges puis je vais vite me changer pour enfiler un jean ainsi qu'un débardeur et une paire de chaussures avant de rejoindre mon père et Evan. Je saute dans les bras de mon cousin.

-Alors l'aventurier ! Comment se passe ta mission, je ne sais pas où ?
-Très bien lilliputienne ! Tu as assuré aujourd'hui ! Bon, on sera que nous deux ce soir !
-Oh non papa, tu avais promis de venir manger avec moi...
-Je sais ma chérie... Mais j'ai été appelé d'urgence à la base le général O'neill a besoin de moi pour préparer une mission. Aller soyez sage vous deux et encore félicitation ma chérie, tu es la meilleure.

Il part ensuite avec sa voiture pendant que je monte, un peu triste, dans celle de mon cousin. Il me demande où je souhaiterais manger ce soir et je lui réponds de faire ce qu'il a envie. Seulement mon cousin me connaît par cœur et au bout de 15 minutes, il se gare sur le parking de mon restaurant Japonais préféré. Je le regarde et il me fait un sourire en me disant qu'il faut bien fêter mon podium et que ça lui fait plaisir de m'inviter là. Nous rentrons donc et nous nous installons au bar ou un tapis fait glisser les plats devant nous. Rapidement, une serveuse vient nous demander si nous voulons boire quelque chose. Nous répondons par l'affirmative et je prends un thé glacé quand lui prend un soda. Nous avons rapidement nos boissons et également du wasabi ainsi que du gingembre. J'adore ça, c'est définitif ! Nous mangeons en parlant de tout et de rien et vers 22h, nous décidons de rentrer.
Nous sortons donc du restaurant et remontons en voiture. Il nous faut environ une demi-heure pour rentrer. J'ouvre la porte et nous montons dans nos chambres. Bien sûr Evan a sa chambre à la maison tout comme sa sœur. Après s'être brossé les dents et que je lui aie fait un petit bisou sur la joue, comme depuis toujours, nous avons été nous coucher pour sombrer au pays des rêves.

16 mai 2009
Je viens à peine de rentrer de cours. J'ai presque fini le lycée enfin ! L'année prochaine, je vais faire mes études en France pour pouvoir m'occuper un peu de Maman. Ma grand-mère est ravie que je vienne vers chez elle et comme j'ai la double nationalité les démarches ont été franchement faciles. 17H30. Je peux donc aller commencer le repas. Papa dois rentrer à 19h et je voudrais lui faire quelque chose qu'il aime comme un bon poulet rôti avec des pommes de terre et le plus long sera son gâteau préféré. Je commence donc a sortir tous les ingrédients dont je vais avoir besoin ainsi que mon moule, mon fouet et mon saladier. Je fais également préchauffer mon four et je commence la confection de ma pâte à gâteau. Vers 18h, j'entendis la sonnette de la maison retentir. J'allais donc ouvrir pour tomber sur deux officiers de l'US air force en uniforme de cérémonie.

-Oui ? Que puis je pour vous ?
-Je suis le général O'neill et voici le colonel Carter. Vous êtes bien mademoiselle Riker ?
-En effet.
-Je commande la base ou votre père est posté. Il y a eu un accident une conduite de Gaz a explosé et malheureusement, il était juste à coter. Je regrette, il n'a pas survécu.

Papa... Mort... Alors que je lui aie encore parlé ce matin... Et pourtant, je ne parviens pas à pleurer.

-Une conduite de gaz... Mais bien sûr. Vous n'avez pas plus pourri comme excuse ? Non ne dites rien ! Sortez de chez-moi !
-Mademoiselle...
-Seriez vous sourd en plus d'être un menteur ? Je vous ai dit de sortir de chez-moi ! Vous êtes sur ma propriété et je vous ordonne d'en sortir !
-Soyez assurée de nos condoléances mademoiselle.

Je les regarde s'éloigner avant de claquer la porte. J'allais ensuite terminer le repas. Je fis ensuite quelque chose de totalement interdit, j'allais prendre une bouteille de vin dans la cave de mon père pour boire un verre, rien qu'un en sa mémoire avant de m’effondrer en larmes.

01 Juillet 2009
Je suis à ma cérémonie de remise de graduation. Sans lui, c'est horrible de porter cette toge bleue infecte. Je suis bien droite à écouter le discours du proviseur. Mamie est là, elle a fait le déplacement depuis la France à l'annonce de la mort de papa. Elle m'a beaucoup aidé à empaqueter mes affaires et nous partons demain matin. J'ai fait un carton avec la paperasse de mon père que je gérerais quand j'en aurais le courage. Evan est la aussi. Sa sœur n'a pas pu venir, sa grossesse de passe mal, elle n'a plus le droit de sortir du lit.
Le discours se termine enfin et un par un, nous allons récupérer notre petit bout de papier enroulé sur lui-même et retenu par un joli nœud. Comme mes camarades, je monde sur l'estrade.

-Félicitations Mademoiselle Riker
-Merci Monsieur Spencer

Je vais avec ma promotion et à un signal implicite, nous jetons nos chapeaux. Tout le monde applaudit et comme depuis quinze jours, je vais directement voir ma grand-mère. Elle me sert dans ses bras et si je ne m’effondre pas, c'est uniquement grâce a-t-elle. Evan arrive et me prend dans ses bras. Je ne l'avais pas laissé faire à l'enterrement, et même maintenant, j'ai du mal.

-Bravo lilliputienne ! Tu es la meilleure.
-Merci ! Tu restes un peu avec nous ?
-Je ne peux pas Lili. Je repars en mission dans moins de quatre-heures. Je voulais juste être présent pour ta remise de diplôme.

Je le repousse, le regarde incrédule et bouillante de rage. J'en tremble et je serre les poings.

-Parce que tu restes avec cette bande de tueurs ?
-Lili... Je sais ce que tu ressens, mais...
-Oh non ne vient pas jouer à ce jeu la monsieur je sais tout mieux que tout le monde. Ils ont tuer ton oncle et toi tu vas encore leur obéir comme le bon petit chien que tu es ? Bah tiens ! Ils sifflent et toi, tu arrives en remuant la queue ? Quoi que pour ça, encore, faudrait-il que tu aies quelque chose entre les jambes et que tu ne sois pas un stupide militaire qui ne réfléchit pas par lui-même ! Tu me dégoûtes Evan !

Je ne lui laissais pas le temps de répondre et tournait les talons en entraînant ma grand-mère avec moi ! Quel traître et dire que j'ai pu tomber amoureuse de lui petite... Ma grand-mère est choquée, je sais bien... Jamais elle n'aurait pensé que je pourrais parler a Evan comme ça, mais je sais qu'elle me comprend.

25 juin 2014
Ma grand-mère est moi sommes dans mon petit appartement à attendre nerveusement 11h30. Les résultats de mon Master sont affichés en ligne depuis 11h, mais nous savons bien qu'il y aura un nombre incroyable de personne et le site risque de saturer avant que je puisse me connecter.
En attendant, nous décidons de grignoter un petit quelque chose... Une glace en fait bien sûr. Une fois que nous avons fini notre cône glacé, nous regardons l'heure. 11H35 aller en avant. Je me connecte sur le site de la fac de Lyon. Section résultats des masters. Alors... Riker, 12 de moyenne acceptée. Nous nous tombons dans les bras l'une de l'autre.

-Et maintenant ma toute belle que vas-tu faire ?
-Je ne sais pas trop... Mon contrat avec la Banque Postale va jusqu'à février donc je vais sûrement rester ici jusque-là et revenir chez toi après...
-Mais bien sûr, ma chérie, tu as toujours ta chambre, tu sais bien !

Pour fêter cela nous avons été mangé Italien dans notre restaurant préféré, Italia e Sapore. J'ai simplement mangé une pizza aux quatre fromages quand ma grand-mère a opté pour une assiette de charcuterie et tomates. Nous parlons de tout et de rien pendant notre repas et je lui propose de la ramener chez elle en fin d'après-midi ce qu'elle accepter avec plaisir. Nous terminons donc de manger et nous partons ensuite dans ma voiture en direction de vienne là ou elle réside depuis quelques années.

28 Février 2015
Je dis au revoir à mes collègues. J'ai bien apprécié de travailler avec eux et ça m'a permis de mettre pas mal de sous de côté ainsi qu'à acquérir une petite expérience grâce à ce travail que j'ai pu trouver grâce a mon voisin... Oui, je sais le pistonnage c'est pas cool mais bon, je penses avoir fait du bon travail. Je rentre donc chez moi après un petit trajet en voiture et allume mon pc. Comme tous les jours, la première chose que je fais, c'est allumer la musique.
Je vais ensuite faire a manger quand mon œil est attiré par le carton de papiers de mon père. Je me coupe rapidement un avocat et quelques tranches de saumon fumé ainsi qu'un verre d'eau pétillante et j'installe le tout a ma table et le carton sur une chaise à côté de moi. J'ouvre le carton et la première chose que je vois est un livre du docteur Daniel Jackson. Je sais que je l'ai déjà lu pour ma thèse, je me suis inspirée de lui. Je regarde les autres dossiers. Pas mal, de choses rayées en noir et donc illisible, mais j'ai néanmoins reconnu le symbole de l'US air force.

-Qu'est-ce que tu faisais de si secrets papas ? Vu comment c'est... Tu devais être au cœur des théories du complot.

Je décide d'aller chercher un verre de vin, car d'après moi, il va me falloir du courage pour tout lire.

26 septembre 2015
Je me retrouve seule à faire ses cartons. Ma grand-mère aussi est morte en même temps, elle avait quatre-vingt-huit ans et elle commençait à être fatiguée. Alors je suppose que de s'endormir dans son sommeil, c'est plutôt une bonne chose pour elle.
Bien sûr, je suis triste, mais je suis surtout en colère. Son fils, cet abruti fini qui me sert d'oncle, n'attend qu'une chose, l'ouverture du testament cet après-midi et de le contester pour récupérer tout ce que ma mère doit recevoir. C'est écœurant. Enfin bon, les cartons sont maintenant finis et je vais pouvoir, aller, chercher maman. Elle est sortie de l’hôpital depuis quelques années. Bizarrement, la mort de papa lui a fait se souvenir qu'elle a une fille et nous avons maintenant une relation forte, enfin aussi forte que possible. Elle n'a cependant pas eu le courage de vider l'appartement de ma grand-mère ce que je peux comprendre et comme son frère s'en fiche, je m'en suis chargée seule.
Je quitte donc l'appartement en le fermant à clef, et je vais jusqu'à ma voiture adorée. J'ai mis de côté pendant plusieurs mois pour pouvoir me l'offrir, mais ça y est, j'ai ma jolie petite voiture a moi !
Je mets le contact et vais ensuite chercher ma mère à son appartement pour nous rendre chez le notaire.
Bien évidemment, mon oncle nous snobe un peu. Mais enfin, je suppose que dans toutes les familles, c'est ainsi. Et puis je comprends son point de vue, après tout pendant un bon paquet d'année sa mère a donner beaucoup d'argent pour la mienne et moi-même donc il se sent un peu lésé... Enfin brefs, nous poussons donc la porte et le notaire nous fait tous asseoir.

-Bonjour a tous. Nous sommes donc ici pour ouvrir le testament de Madame Elizabeth Renaud. Cela ira vite. Elle lègue l'alliance de son mari ainsi que la sienne a sa petite fille Kelly, car, et je la cite, « je sais qu'avec elle ces bijoux ne seront pas vendus ». À sa fille Andréa, elle lègue sa voiture et les meubles qu'elle veut dans son appartement. Enfin a son fils Sébastien, elle lègue son appartement ainsi que le reste de ses meubles. Quelqu'un objecte-t-il ce testament ?

Personne ne dit rien. Apparemment, Oncle Sébastien accepte et je suis soulagée. Le notaire me remet les alliances et remet les clefs respectives à ma mère et mon oncle. Il nous congédie ensuite et nous sortons tous.

-Oncle Seb ? Veux-tu venir manger un bout avec nous ? Je vous invite au restaurant si tu veux.
-Avec plaisir Kelly merci de ton invitation.

Incroyable. Il a changé en pas longtemps, je suis vraiment impressionnée et je m'en veux de l'avoir si mal jugé.
Nous allons tous dans un petit restaurant et nous nous installons. Le repas se passe tranquillement et nous parlons de tout ce que nous voulons faire. Ma mère veut retourner aux états unis ou elle reprendra sûrement son job d'infirmière et mon oncle lui continue d'être comptable, car c'est son job idéal.

-Et toi Kelly ? Quels projets ?
-Je vais peut-être retourner aux états unis moi aussi... Je ne sais pas encore cela dépendra si je reçois une réponse à ma lettre que j'ai envoyé aujourd'hui. Je sais que j'ai un Master en ressources humaines et pour le moment, j'ai un super boulot à Areva franchement, je fais ce que j'aime en dirigeant un petit pôle, heureusement que j'ai des relations avec mon Master, mais bon...
-Mais bon ?
-Franchement si jamais le docteur Jackson ne répond pas, je resterais là, mais s'il acceptait de me prendre comme assistante... Même un an ou deux ça serait le rêve !
-Alors vis tes rêves ma nièce ! Après tout, qui ne tente rien n'a rien.

Nous éclatons de rire et terminons nos desserts, puis je vais régler la note et ramener tout le monde chez sois.

06 octobre 2015
La sonnette retentit. Je vais ouvrir et je tombe sur trois personnes dont deux que je connais : le docteur Jackson et le docteur Weir. Avec eux se trouve une personne de l'armée américaine.

-Mademoiselle Riker ? Pouvons-nous rentrer ?
-Docteur Jackson, c'est avec plaisir que je vous invite vous et le Docteur Weir. En revanche, le malabar avec vous peut rester dehors, il ne mettra pas les pieds chez moi.

Je vois le docteur Weir sourire, mais finalement, ils parviennent à me convaincre de laisser rentrer Malabar. Je leur propose gentiment quelque chose a boire et ils acceptent. Je sers a tout le monde une boisson sauf moi qui prends un café. Au bout de cinq minutes, le docteur Jackson prend la parole.

-Mademoiselle Riker. Tout d'abord merci pour vos compliments dans votre dossier...
-Mais je vous en pris. C'est un peu grâce a vous que j'ai pu avoir mon Master. Bien si vous êtes ici c'est que j'ai sûrement touché une corde sensible.
-A qui avez vous parler de vos découvertes mademoiselle Riker ? Et plus important comment avez-vous fait.
-Personne exactement. Ma mère sait juste que j'ai mis le doigt sur quelque chose vous concernant. Et comment j'ai fait ? Et bien en premier lieu, j'ai épluché les dossiers de mon père que j'ai pu garder, croyant que c'était de la paperasse comme des factures et ensuite avec quelques compétences en informatiques ce n'est pas bien compliqué de faire coïncider certaines dates.
-Et vous voulez donc divulguer ces informations au monde entier ?
-J'avoue que c'était mon idée première, mais en y réfléchissant bien, je voudrais juste que le Docteur Jackson sache que certaines personnes ont confiances en lui.
-Eh bien, je suis touché de votre intérêt mademoiselle.
-Bien, je suppose que si vous êtes ici, c'est pour me signifier que mon offre ne vous intéresse pas. Ceci étant, je vous remercie de vous être déplacé pour m'apprendre la nouvelle surtout que les états unis ne sont pas la porte a côté.
-Effectivement, je ne peux vous prendre comme assistante, mais le docteur Weir ici présent a peut-être un poste pour vous si vous acceptez de signer ce contrat de confidentialité.

Il fait glisser un dossier devant moi. Je prends donc le temps de bien l'étudier, car même si je l'admire, j'ai toujours appris à ne pas me fier aveuglement surtout sur une question si importante que cela. Bon, cette fois, il ne me semble pas que je risque grand chose et j'appose donc ma signature en bas de page avant de lui rendre.

-Merci Mademoiselle Riker. Je suis donc le docteur Elisabeth Weir. Ce que je vais vous dire va peut-être vous sembler incroyable, mais je vous prie de bien vouloir me croire.

Elle m'explique ensuite que le Docteur Jackson a raison depuis le début et qu'il existe également une invention d'un peuple qui permet de voyager a travers les mondes. Elle m’épargne les détails qui n'ont pas lieu d'être pour ma compréhension et m'explique que grâce au Docteur Jackson la cité perdue d'Atlantis a été découverte il y a plusieurs années et qu'elle assure le commandement de l'expédition depuis que le Général O'neill a approuvé la mission.

-Attendez... O'neill ?
-Oui mademoiselle. Pourquoi ?
-Est-ce que cela veut dire que mon père travaillait pour vous ? Sur Atlantis ?
-Non mais il a passé la porte des étoiles à plusieurs reprises.
-Je vois. Je vous prie de m'excuser pour mon interruption madame. Puis je entendre la suite ?

Elle rigola et continua me parlant des découvertes que son équipe a faites, des Genii et des Wraiths. Je tremble légèrement en entendant parler de ces ennemis. Après avoir fini son discours, elle me dit qu'elle a parlé a mes supérieurs actuels et lus avec attention mon dossier de candidature que j'avais envoyé au docteur Jackson. Tu sais déjà gérer une petite équipe. Je te propose presque le même travail que ce que tu fais actuellement, mais avec un risque supplémentaire et un peu plus loin de chez-toi.

-Eh bien ma lettre de démission est prête et je n'ai plus qu'à l'envoyer alors... Où dois-je signer docteur Weir ?

30 novembre 2015
Voilà une dizaine de jours que je suis sur ce vaisseau. C'est bientôt fini et heureusement, car je commence a ne plus en pouvoir. Je suis actuellement dans mon repaire, c'est a dire la cafétéria en train de boire un café tout en tentant d'apprendre les noms de mon équipe. La chaise en face de moi se tire et Elisabeth me demande si elle peut s'asseoir.

-Bien sûr, je vous en prie Docteur.
-Par pitié appelle moi Elisabeth... Tu as l'air triste Kelly, tu regrettes déjà d'avoir dit oui ?
-Oh non pas le moins du monde. J'ai lu certains de vos rapports et j'ai franchement hâte de travailler avec vous. Je regrette juste qu'Evan ne soit jamais au courant de tout ça bien qu'il soit militaire, il aurait adoré...
-Ne t'en fais pas pour le major Lorne. Il fait partie de mon équipe, il est d’ailleurs le second militaire de la base après le colonel Sheppard.
-Attendez vous êtes en train de me dire que mon cousin est au courant de tout ? Qu'il sait depuis le début comment mon père est mort ? Et donc que c'est un peu grâce a lui que j'ai été approché pour cette mission ?
-Oui, il a été prévenu aussi vite que possible, mais il n'a pas pu faire grand chose depuis une autre galaxie... Et non, ton lien avec le major Lorne n'a absolument pas joué. Le docteur Jackson n'était pas au courant quand il m'a transmis ton dossier.

Je ne dis rien et avale une gorgée de mon café. En bouillant de rage. Lui, il va m'entendre cette espèce de... Je n'ai même plus les mots. Je poursuis ma conversation avec ma supérieur comme si rien n'était arrivé à mes oreilles et une fois qu'elle est partie, je continue mon petit manège, c'est a dire noter les points forts et les points faibles des membres de mon équipe et apprendre ce que je peux avec leurs dossiers.

» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

6 décembre 2015
Nous nous préparons à être téléportés. J'avoue que ça me fait un peu peur, mais bon d'après tous les gens que j'ai rencontrés, on ne sent rien alors...
Effectivement, à un moment, je suis sur la passerelle du vaisseau et une seconde plus tard dans un lieu qui m'est parfaitement inconnu. C'est simplement magnifique et je fais plusieurs fois le tour de moi-même pour vérifier que je ne rêve pas. La salle où nous avons débarqué est immense

-Et donc je suppose que c'est cela la porte des étoiles ?
-En effet.

Je me retourne et vois une jolie jeune femme d'une trentaine d'années en train de me parler. Elle me dit être infirmière et me demande de la suivre pour faire un examen en règle. J'accepte, mais lui demande si je peux poser mes affaires avant tout car mon sac commence à être lourd. Je vois mon interlocutrice éclater de rire et me dire de la suivre tout en portant mon sac. Je suis impressionnée jusqu'à ce que je découvre qu'elle a reçu une formation militaire. Bien sûr.
Elle se dirige vers l'infirmerie et je la suis docilement.
Après un paquet de tests passé, je découvre rapidement que je n’ai pas le fameux gêne pour activer la technologie Atlante. Je pense que je survivrais à cette révélation. J’entends quelqu'un s’étonner du fait qu'Evan lui ait ce gêne et je me retiens de répliquer que nous sommes cousins et non pas frères et sœurs, traduction, nous n'avons qu'une petite partie de gêne en commun et il peut avoir reçu ce gêne du coté de sa mère alors que nous sommes liés par nos pères... Enfin bref parfois, il vaut mieux se taire surtout pour une chose aussi insignifiante. Une fois les examens terminés et une quantité de sang astronomique retiré de mon corps, un gentil infirmier nommé Daniel me demande si je veux découvrir mes quartiers et la cité chose que j'accepte avec plaisir. Il se dirige donc avec moi vers les quartiers d'habitation et me montre mon espace personnel. C'est assez spacieux sans être de trop. Un lit et un bureau sont présents ainsi que deux tables de chevet avec des lampes dessus. Je me retiens de demander comment elles fonctionnent, car il n'y a pas de prise de courant, mais je trouverais bien la solution seule un jour ou l'autre. Je me décharge de mes sacs avant de continuer la visite.
Il me fait ensuite visiter les lieux de restauration. Ah un bar, je sens qu'après une bonne grosse journée de travail, je me plairais à venir ici. La salle de repos, également, a l'air intéressant et confortable quant au mess... J'ai définitivement hâte de goûter aux plats athosiens qu'il propose.
Je m'extasie encore comme une enfant quand Daniel me propose d'aller voir la baie des jumper. J'accepte tout en lui demandant ce que ce mot étrange veut dire.

-En fait, quand nous sommes arrivés ici nous n'avions pas de nom pour les petits vaisseaux qui se trouvent là. Le docteur Mc Kay et le Lieutenant Ford voulaient les nommer vaisseaux des étoiles, car ils passent la porte des étoiles... Mais le colonel Sheppard ne leur a pas vraiment accordé de droit de décision et a nommer lui-même ces engins Jumper. Et personne n'a oser le contredire.

J'éclate de rire. Décidément, ce Colonel Sheppard a l'air intéressant de ce que j'en entends depuis deux semaines sur le Dédale...
Nous arrivons donc à la baie des jumper et je vois les vaisseaux. Jamais je n'aurais cru voir quelque chose de semblable, c'est juste incroyable. J'ai vraiment des étoiles dans les yeux et encore plus lorsque Daniel me dit que si je veux un jour, il verra pour m'amener faire un tour sur le continent. Je sautille comme une enfant le soir de noël, mais apparemment, ça fait juste rire mon accompagnateur.
Après la baie des Jumper, il décide de me montrer mon bureau.
La pièce est simplement magnifique ! Un bureau se trouve dedans et trois chaises l'accompagnent. Un fauteuil où je pourrais m'asseoir et travailler et également deux chaises relativement confortables pour les gens qui auraient à me parler. Il y a une quantité astronomique de place non utilisée et j'ai l'intention de voir pour mettre quelques plantes ainsi qu'un petit canapé et des fauteuils pourquoi pas si c'est possible. Ça ressemble en tout points cependant a la pièce de mes rêves pour travailler. Les couleurs sont neutres Beige et taupe, je suis ravie, c'est tout à fait ce que je veux et surtout très lumineux. Pour la vue eh bien disons que c'est un heureux hasard que j'aime l'eau parce qu'il n'y a que cela à perte de vue.
Des pas ainsi que des voix se font entendre au bout du couloir dont une qui m'est familière... Evan. Il parle avec quelqu'un le colonel Sheppard apparemment. Je vais donc peut être enfin rencontrer.
Ils se dirigent vers mon bureau, car les voix se rapprochent et quelques coups sont frappés à l'encadrement de la porte. Ils entrent et je vois Evan sous le choc surement pas prévenu de mon arrivée ici.

-Je suis le colonel John Sheppard ravi de vous rencontrer Mademoiselle. Le major Lorne m'a énormément parlé de vous.
-Je vous dirais bien que la réciproque est vraie, mais mon cher cousin ici présent n'a apparemment pas jugé que vous étiez digne de sa considération.
-Euh lilliputienne ? Qu'est-ce que tu fais là?
-Hein ? Oh bah, je ne savais pas ou passer mes vacances et je trouvais que la galaxie de pégase, c'était une bonne idée alors j'ai embarqué clandestinement sur le Dédale et puis voilà, je suis là. Bah à ton avis patate, je vais travailler ici maintenant.
-Mais tu n'es pas sérieuse ?
-À ton avis ? J'ai seulement l'air de plaisanter ?
-Mais je croyais que tu haïssais l'armée depuis...
-Effectivement parlons en sale petit menteur ! Oui, je hais l'armée mais devine quoi je bosse pour le docteur Weir qui est une civile et pas pour les magnifiques yeux de ton supérieur qui me regarde bizarrement ! Quant au sujet de mon père... Tu savais, mais tu as préféré me laisser croire à ce mensonge minable. Tu aurais pu plaider en ma faveur pour que je sois mise au courant, mais tu n'as rien fait ! Donc je ne sais même pas pourquoi je te parle encore dégage de mon bureau.

En disant ces mots, je me rapproche de lui et lui envoie une baffe magnifique sous les yeux choqués de Daniel et Sheppard.

-Bon et si on se mettait au boulot ?

07 Février 2016
Il est tenace. Cinq, il a réussi à me faire cinq cadeaux alors que je lui ai bien dit ne plus rien vouloir avoir à faire avec lui. Bon d'accord, c'est de la fierté extrêmement mal placée, je l'avoue, car mon cousin me manque. Le voir passer tous les jours ou presque et l'ignorer royalement, c'est une torture... Mais je ne peux pas me plaindre, je l'ai choisi moi-même...
Je ne pourrais pas dire si je me suis intégrée ou pas ici... Oui, je parle pas mal avec certaines personnes et il ne me semble pas que mon équipe me déteste ni que je sois un tyran avec eux, mais je ne parle pas avec tant de monde que cela non plus.
Il est environ 19h heure d'Atlantis et je suis encore à mon bureau avec une tasse de café, la dixième au moins depuis ce matin, en train de chercher a savoir qui je vais désigner pour la prochaine mission. Tous les membres de mon équipe seraient parfaitement à leur place pour cette mission et le choix en est encore plus difficile.
J'entends quelques coups frappés à la porte. Je vais ouvrir et tombe sur le colonel Sheppard ainsi que le docteur Weir. Je les invites a rentrer dans ma pièce tout en allant reprendre une gorgée de mon café.

-Je m'excuse du retard Colonel. Vous aurez les prochains archéologues à partir en mission dans l'heure.
-Nous ne sommes pas ici pour cela Kelly. Nous voudrions te parler du major Lorne.
-Ah oui ? Il ne peut pas parler lui-même ? Il faut que vous veniez plaider sa cause a sa place ?
-Pas exactement. Kelly, je sais que tu as quelques différends avec ton cousin... Mais je sais qu'il aurait aimé que tu sois au courant... Il t'adore et souffre de cette situation entre vous...
-Venez en aux faits, je vous prie Colonel !
-L'équipe du Major a été attaquée par des Wraith sur P5X 562. il a été gravement blessé et Karola Frei a eu énormément de difficulté à le ramener... Il est actuellement à l'infirmerie...

Oh non pas ça... Tout, mais pas ça. J'ai déjà perdu assez de personnes récemment comme ça. Je me lève rapidement et sans politesse, je laisse les deux individus dans mon bureau avant de partir en courant vers l'infirmerie. J'aurais dû être en repos aujourd'hui et j'ai donc troqué ma tenue habituelle pour une personnelle et je regrette ce choix... En effet, les talons pour courir comme une folle ce n'est pas du tout pratique... Je manque donc par deux ou trois fois de me fouler bien comme il faut la cheville et arrive par miracle auprès du docteur Beckett.

-Docteur... Evan... Sheppard et Weir...

Je ne parviens pas à formuler de façon cohérente mes pensées. Lui en revanche doit comprendre ce que je veux dire, car il m'explique ce qu'il s'est passé. Carson me dit ensuite que mon cousin est tiré d'affaire même s'il est sous sédatif pour le moment et me montre le capitaine Frei grâce a qui Evan est de retour parmi nous. Je me précipite devant elle et la prend dans mes bras la remerciant de tout mon cœur de l'avoir sauvé sans que cette pauvre femme que j'ai surprise ne fasse grand chose. Après avoir fait cela, je me rends aux côtés d'Evan. Il n'a pas l'air de souffrir dans ce lit et je me dis que c'est tant mieux.
Poliment, je demande au docteur si je peux rester avec mon cousin et il me répond ne pas y voir de problème du moment que je ne lui hurle pas après dès qu'il se réveille. Je rougis légèrement, et m'installe sur le fauteuil à côté de mon cousin. Vers 21h, le docteur me conseille d'aller manger, chose que je refuse ne voulant pas qu'Evan reste seul et c'est vers 22h30 que je m'endors légèrement la tête posée sur le torse de mon cousin.

Je me réveille en sentant qu'on me caresse le cuir chevelu. J'ouvre les yeux et vois Evan que je n'ai pas l'air d'écraser fort heureusement.

-Salut
-Salut lilliputienne.

Nous restons la à nous regarder une dizaine de secondes avant que je ne me mette a pleurer en enfouissant ma tête dans son cou

-Ne me refais plus jamais ça Evan ! J'ai cru mourir quand Sheppard m'a dit que tu avais été blessé a ce point ! Je refuse de te perdre toi aussi alors je t'en prie sois plus prudent à l'avenir.

Je pleure vraiment et je ne parviens pas à me raisonner.

-Si ça permet à ma têtue de cousine de ne plus me détester, je veux bien manquer de mourir tous les jours. Incroyable qu'il ait fallu cela pour que tu acceptes de me reparler... Bon, on fait la paix ? Comme avant ?
-Oui, on fait la paix Evan.

Le docteur Beckett arrive pour vérifier que tout va bien pour mon cousin et une fois cela fait me demande d'aller me reposer pour ne pas arriver dans un lit moi aussi. Je m’exécute après avoir embrassé mon cousin sur la joue et décide d'aller voir au self s'il y a encore un café pour terminer mon travail avant de donner ma liste a Sheppard... Bien plus qu'une heure, j'aurais mis à faire ça finalement !




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