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Quand la marmite bout l'amitié fleurit [Terminé]

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
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√ Localisation : Site Alpha

Ven 25 Mar - 21:32

Karola Frei

 Quand la marmite bout l'amitié fleurit 



Il était 21 heures et Karola était toujours dans son bureau. La lumière du soleil avait cédé sa place à celle de l’ampoule qui éclairait la pièce et il y régnait un silence impeccable. Même une mouche aurait pris la peine de ne pas faire de bruit pour éviter de le briser. La capitaine appréciait ce genre d’ambiance très propice à la concentration et à l’efficacité. Elle essayait d’éviter le plus souvent possible les endroits bruyants et agités, c’était toujours une source potentielle de stress et le stress Karola n’aimait pas ça. Il lui arrivait très rarement d’en ressentir, c’était surtout grâce à l’hygiène de vie qu’elle s’imposait. Elle faisait attention à s’entraîner physiquement suffisamment, à bien manger et surtout elle faisait beaucoup de relaxation.  
 
Sauf qu’en ce moment ce n’était pas vraiment ça. Entre le fait qu’elle soit toujours réquisitionnée sur la base, que les missions soient suspendues et surtout qu’elle ait eu quelques problèmes personnels, la jeune femme n’était pas vraiment en grande forme, en tout cas moralement. Et pour cause, il y a quelques jours elle avait eu une très sérieuse dispute avec Gabriel suite à leur nuit passée ensemble après le bal. Cette erreur regrettable que Karola avait du mal à accepter l’avait contrainte à mettre un terme à leur amitié, pour éviter que les choses n’empirent entre eux. Mais cette décision avait eu des dommages collatéraux. Sur son humeur surtout, elle qui passait déjà pour quelqu’un de peu agréable mais là elle pouvait se montrer particulièrement exécrable. De plus, de peur que quelqu’un et en particulier Nathalie et Sheppard qu’elle côtoyait quotidiennement, se rende compte de quoi que ce soit, elle avait tendance à se renfermer encore plus sur elle-même. Elle passait de longues heures enfermées dans son bureau, y prenant la plupart de ses repas et multipliaient les heures supplémentaires. Le travail était en quelque sorte son refuge, le seul moyen qu’elle avait de penser à autre chose qu’à cette altercation avec Gabriel dont les raisons la hérissaient toujours.
 
De fait, tous les jours Karola s’efforçait de cacher tant bien que mal son état mais c’était parfois difficile de se contenir. Même si elle était passée maître dans l’art du contrôle des émotions, il lui arrivait de se laisser avoir par la fatigue ou par l’impatience. C’était le plus souvent ses hommes qui en pâtissaient. Heureusement qu’ils y étaient habitués et qu’ils n’osaient pas la contrarier davantage. Elle savait qu’elle ne devait pas laisser ses états d’âme interférer avec son travail mais quand son quotidien était aussi intimement lié à sa vie professionnelle parce qu’elle vivait et travaillait sur Atlantis, elle ne pouvait pas nier que c’était difficile. Surtout qu'elle faisait en sorte d'éviter soigneusement les endroits où Gabriel était susceptible de se rendre. Elle ne pouvait pas prendre le risque de le croiser à nouveau, il était après tout possible qu'ils se prennent à nouveau la tête et qui plus est devant tout le monde. Elle ne pouvait pas se le permettre, mais cela restait difficile car encore une fois tous les deux se trouvaient sur Atlantis et à un moment donné leurs chemins finiraient bien par se croiser, ne serait-ce que dans le cadre d'une mission. 
 
 
Quoiqu’il en soit, toutes ses journées se suivaient et se ressemblaient et elle enchaînait le travail à faire pour faire passer le temps plus vite. Mais plus vite pourquoi ? Elle n’en savait rien. C’est sur cette pensée que ce jour-là elle arrêta quelques secondes de plancher sur ses rapports. Relevant la tête et retirant ses lunettes elle se massa les tempes afin de prévenir une éventuelle migraine. Puis se rendant compte de l’heure elle se leva et se rendit dans la pièce d’à côté, le bureau de Nathalie afin de se servir un énième café. Une fois le liquide fumant dans sa tasse elle se dirigea vers la grande baie vitrée du bureau de son assistante et resta là un petit moment à regarder dans le vide. Comme il faisait nuit et que le ciel était couvert on ne pouvait pas distinguer l’océan qui s’étendait à perte de vue. Elle ferma les yeux quelques instants histoire de profiter de ce petit moment de répit qu’elle s’accordait entre deux périodes de travail puis fini par retourner s’asseoir à son bureau avec sa tasse de café. Elle avait passé ses derniers jours à tenir le même rythme inlassablement que désormais elle agissait quasiment automatiquement. Après une gorgée de café, elle attrapa un nouveau dossier, remit ses lunettes sur son nez et se replongea dedans tout en sachant qu’elle veillerait encore très tard.


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Mar 29 Mar - 18:45

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PV KAROLA FREI


Je commençais à tourner comme un lion en cage. Les missions me manquaient, je ne suis pas fait pour rester dans un bureau à trier de la paperasse. Et même, si le fait de rester sur Atlantis me permit de prendre de l’avance sur mes tâches en retard, je commençais à me faire chier. Mais alors vraiment. Je lorgnais à plusieurs reprises sur la porte des étoiles, dans l’espoir d’avoir ne serait-ce qu’une animation. Mais à croire que la galaxie entière avait décidée de nous laisser tranquille en ses jours de deuil. J’avais l’impression d’être un cheval enfermé dans un box et qui rêve de courir dans un champ d’herbe ! Plusieurs fois, je croisais le regard compatissant de Weir, qui profitait de ma présence plus régulière pour prévoir certaines missions. Cela était une torture de prévoir l’exploration… j’avais tellement hâte de fouler le sol d’une autre planète, de courir après un Wraith et de défoncer la gueule d’un enfoiré de Gneiis… bref de l’adrénaline, de la découverte …au lieu de me ronger le frein ici.

Ma blessure était presque rétablie et j'avais repris l'entrainement. Au moins, je m'occupais avec Ronon ou Teyla, afin de ne pas trop perdre. Je sentais une certaine gêne encore dans mon épaule, ce qui avait tendance à m'agacer.

Décidément les balles Geniis, c'est pire que des fusils de chasse ! J'y allais peut-être parfois un peu fort, car je rentrais le soir exténué avec quelques bleus ou la lèvre écorchée, au plus grand malheur de Nathalie. Quitte à rester sur la base, j'essayais de la voir le plus régulièrement possible. Surtout après l'épisode du jumper, qui a mis en éclat les vitaux de la zone de commandement et les révélations qui ont suivi. J'avais encore du mal à m'habituer à ses expressions froides quand on se croisait… mais je me résignais, sachant pertinemment que le soir, j'avais une jolie rouquine pétillante et rigolote.

Le plus dur dans cette relation, c'est que personne ne remarque quelque chose. Surtout Karola. Mais, dans un sens ma capitaine était enfermée H24 dans son bureau et quand elle en sortait, c'est pour nous offrir un visage pleins de glace et de mauvaise humeur. Au début, je mettais ça sur le compte des événements récents, entre alpha, le jumper et le retrait des missions. Mais, Karola avait déjà eu pire situation sur Atlantis et elle avait gardé un semblant de neutralité voir d'humeur égale. Alors que là… en toute franchise, elle rentre dans une pièce, vous avez les poils qui se dressent et vous sentez la tension monter, comme si elle allait explosée à chaque moment. Malgré, ses efforts pour rester calme, je n'étais pas dupe et cela devenait difficile de lui parler sans ressentir de la gêne ou du mal-être.

J'avais beau questionner Nathalie, qui avait la vie difficile depuis le bal avec sa supérieure, mais elle ignorait les raisons qui poussaient Karola à être aussi « irrité ». Je soupçonnais Nathalie, d'en savoir plus que nécessaire mais, elle niait.
En finissant ma journée, j'avais informés Nathalie qu'on ne se rejoignait pas ce soir. Elle n'avait pas appréciée, mais avait compris mes raisons. Je m'étais directement engouffré dans la cuisine, celle réservé au personnel de la base pour les envies d'apprentis marmiton. Il était 20H.

En ressortant de la pièce 1H après, j’avais un grand sac en papier marron à la main. Je me dirigeai vers les bureaux de la direction. Sans surprise, je vis de la lumière dans le grand bureau de Nathalie et Karola. Je pénétrai dans celui de Nathalie, avant de me diriger vers la porte fermée de ma capitaine. Il était quand même hallucinant qu’elle bosse encore à cette heure si tardive. Elle devrait être en train de se reposer, au lieu de s’engouffrer dans les rapports. J’avais vraiment l’impression, qu’elle essayait de se noyer dans le travail pour oublier quelque chose.

Je frappai doucement, attendant la voix de Karola, je rentrai en lui faisant un grand sourire amical.

• Extinction des feux Capitaine, vous avez assez travaillé pour aujourd’hui.

Je m’avançai vers elle, déposant mon sac au pied de la chaise que je prenais. Mon regard dévia sur le rapport qu’elle lisait. Je fis une petite moue, celui de MCarty. Il y avait quelques post-it sur son bureau, j’en pris un pour le coller à l’endroit de sa lecture et refermer le dossier, pour le mettre sur le coin de son bureau, afin d’avoir est la place libre devant elle.

• Bon, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment Karola, si vous en avez marre de rester cloîtrer sur la base ou si vous avez des problèmes personnels… mais si vous avez besoin de prendre quelques jours pour vous ressourcer loin de tout ça, je vous les accorde sans justifications.

Je m’adossai à mon siège la regardant sérieusement.

• Je ne vais pas vous demander de vider votre sac si vous ne le désirez pas. Mais si vous avez besoin, nous avons des professionnels pour vous aider. Ou bien moi, si je peux.

Je ne sais pas ce qu'elle a et je préfère que chacun aille voir l'un des psychiatres si la dépression pointe son bout du nez. Car avoir un burn-out sur les bras ce n'est pas facile à gérer et j'ai besoin d'avoir une Karola en pleine forme ! Et non un mini volcan prêt à me sauter à la gorge (ou à celle d'autre) à chaque parole.

• Que se passe t 'il Karola ?

Je lui fis un petit sourire, pour détendre un peu l'atmosphère. Le plus dur, pour ce genre de face à face c'est de ne savoir absolument rien. Je ne pouvais que supposer : qu'elle en avait marre, que quelqu'un l'embêtait (même si bon, je pense que si c'est le cas, cette personne doit être morte dans un coin), le surmenage, une grande lassitude ou autres problèmes personnels… car le coup des règles ça ne marche pas. Sinon elle serait énervée plus souvent.

Je soupirai, puis me redressa sur ma chaise, me courbant pour saisir mon grand sac en papier brun. Pour sortir deux verres que je déposai sur la table avec une bouteille aux couleurs orangés. En fouillant dedans, je trouvai une cuillère que je mis devant elle, avec un petit paquet enrobé dans de l'aluminium. Il était circulaire et haut de 10 centimètres. Je le déballai, laissant place à un grand muffin au chocolat que je lui déposai devant-elle.

• Enfin contre les coups de blues, je ne connais qu'un moment efficace : le chocolat.

Je débouchai la bouteille en verre, sous son regard suspicieux.

• C'est une sorte de jus de fruit Athosien. Teyla, le conseil quand on a coup de mou. C'est une sorte de chocolat Athosien. Apparemment ça aurait les mêmes effets bénéfiques sans les calories sur les fesses. Enfin on verra si c'est bon ce truc.

Je servis les deux verres, rapprochant ma chaise de son bureau. En goûtant le liquide orangé, je dois avouer que le goût était étrange, pas mauvais, mais … pas habituelle en rapport aux saveurs humaines. Le liquide avait un gout sucré assez doux et une amertume comme les fèves de cacao en fin. Je relevai mon regard vers elle, pour l'observer.

• Enfin, si vous préférez le manger en dessert, c'est possible, j'ai le début du repas dans le sac.

J'ignorais si elle avait mangé, mais vu l'heure elle devait avoir rien de plus que du café dans l'estomac. Enfin, bon j'aurais dû commencer par lui proposer le plateau c'est dans la logique des choses. Mais, on ne sait jamais, si elle n'avait pas faim pour un véritable repas.



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Karola Frei
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Mer 30 Mar - 0:11

Karola Frei

 Quand la marmite bout l'amitié fleurit 


Karola était totalement absorbée dans ce qu’elle lisait, ayant totalement oublié toute notion de temps et d’espace. Si bien que quand on toqua à la porte, pas perturbée pour un sou, elle invita la personne à entrer. Elle ne prêta guère attention à la porte qui s’ouvrait, encore moins à son visiteur. Elle se dit que ce devait être Nathalie qui venait lui donner quelque chose ou lui transmettre une information. Depuis quelques jours elle ne se donnait pas vraiment la peine de la gratifier de quelques autres mots comme « bonjour », « au revoir » et « merci ».  Et si au début Nathalie se montrait courtoise envers elle et s’efforçait d’engager le dialogue avec elle, elle avait fini par baisser les bras se rendant bien compte qu’elle s’évertuait pour rien.

Cependant, à sa grande surprise ce n’est pas la voix de son assistante qui la dérangea mais celle de Sheppard qui venait lui annoncer « l’extinction des feux ». Interpellée par cette soudaine visite imprévue elle releva la tête vers lui, le contexte spatio-temporel lui revenant subitement en mémoire. Qu’est-ce que Sheppard venait faire dans son bureau à une heure pareille ? Perplexe, la jeune femme l’observa avancer d’un pas sûr vers son bureau, elle remarqua qu’il tenait un sac en papier dans ses mains. Cela l’intrigua d’autant plus, mais elle n’eut pas besoin de s’interroger plus longtemps car son supérieur s’empressa de décliner ses intentions. D’un geste sûr il lui enleva le dossier qu’elle lisait des mains:

-Colonel, mais…

Trop tard, après s’être assuré qu’il avait marqué sa page il referma le dossier et le reposa sur le bureau et sans lui laisser le temps de s’exprimer alla droit au but lui annonçant que si elle avait besoin de prendre quelques jours de repos. Karola fronça les sourcils et retira ses lunettes, visiblement cette discussion allait être très sérieuse. Elle préféra cependant rester dans un premier temps silencieuse pour attendre que son chef est terminé de s’exprimer. Il s’installa confortablement assis sur le siège situé en face de son bureau afin de poursuivre. Sans vraiment le dire il lui fit savoir qu’il avait noté que son comportement était bien différent de d’habitude et que cela l’inquiétait visiblement. Il lui proposa même d’aller voir un psy. Cela ne fit que renfrogner la jeune femme qui ne put que se sentir agressée d’être ainsi mise au pied du mur sans y avoir été préparée.

Elle se doutait bien que John allait finir par se rendre compte de quelque chose mais elle aurait préféré se tromper. Elle connaissait bien son chef et savait que parfois il pouvait se montrer coriace voir lourd, surtout quand il voulait obtenir quelque chose.  Dommage pour lui, elle était tout aussi bornée et si en temps normal elle aurait peut-être envisagé de se confier si ses problèmes avaient été d’ordre professionnel là il pouvait toujours rêver. Elle n’allait quand même pas lui déballer sa vie privée, pas à son chef. Elle imaginait bien la tête qu’il tirerait s’il apprenait que complétement ivre elle avait passé la nuit avec Gabriel. Elle ne l’imaginait que trop bien alors autant s’épargner cela.

D’ailleurs, elle se demandait bien ce qui avait pu lui mettre la puce à l’oreille. Est-ce que Nathalie était allée jusqu’à remonter auprès de sa hiérarchie pour se plaindre du comportement de Karola à son égard ? Après tout peut-être qu’elle y avait été un peu trop fort avec elle. Non elle ne pouvait pas le croire. Elle connaissait son assistante et savait qu’elle possédait des talents de diplomate, aussi elle ne serait pas allée jusque-là avant d’avoir au moins essayé d’apaiser les choses par elle-même dans un premier temps. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose, Karola avait totalement échoué dans son intention de cacher le plus possible son irritation. Enfin elle put en placer une quand il lui demanda ce qu’il se passait, d'un ton sec elle voulut lever toute espèce de suspicion. 

-Je ne vois pas de quoi vous parlez. Tout va très bien.

Elle s’était contenté d’hausser les épaules et de répondre tout à fait normalement. Elle poussa le vice jusqu’à lui répondre en le regardant franchement dans les yeux. Certes, mentir à son supérieur n’était pas très joli mais en soi, elle ne mentait pas totalement. Si on occultait le fait qu’elle se soit disputé avec Gabriel il y a quelques jours, tout allait pour le mieux. De toute façon elle n’avait pas trop le choix, c’était soit ça soit se ridiculiser devant John. Le choix était vite fait.

Et puis John finit par s’intéresser à son sac en papier, Karola se demandait bien ce qu’il pouvait contenir même si elle avait déjà sa petite idée qui se trouva être confirmée. Elle connaissait le goût de son supérieur pour la nourriture aussi ça ne l’étonna pas quand il en sortit de quoi boire et de quoi manger. Il déposa devant elle un muffin au chocolat ainsi qu’un verre puis une bouteille. Méfiante, elle se demanda quel était son véritable but en venant ici. Silencieuse à nouveau elle le laissa monologuer au sujet des bienfaits de la nourriture. Il lui annonça que la bouteille contenait de la boisson athosienne, Karola se raidit malgré elle. Elle avait suffisamment donné avec tout ce qui était fabriqué par ce peuple, c’est d’ailleurs parce qu’elle avait alcoolisé le punch avec de l’alcool athosien qu’elle avait fini au lit avec Gabriel.
Quand il lui proposa de lui donner autre chose qu’un dessert Karola secoua la tête négativement pour refuser. Elle se demanda par ailleurs pourquoi John lui proposait déjà le dessert s’il avait également un plat de résistance dans son sachet. Son chef et la logique ! De toute façon elle aurait également refusé, elle n’avait pas du tout d’appétit.

-Non merci ça ira, je n’ai pas faim.

Puis comme elle se rappela qu’un peu plus tôt elle lui avait assuré qu’elle allait bien et qu’il fallait qu’elle continue à faire comme si de rien n’était pour ne pas éveiller les soupçons déjà bien installés de son supérieur, elle fit quand même l’effort de prendre le verre de jus athosien qu’il venait de lui servir. Elle le porta à sa bouche et trempa les lèvres dedans histoire de s’assurer quand même qu’il ne s’agissait pas d’alcool. Rassurée elle en avala une gorgée avant de reposer le verre et de reporter son attention vers John. Quelque chose la travaillait depuis tout à l’heure et elle voulait en avoir le cœur net.

-Je suis curieuse de savoir ce qui vous fait croire que quelque chose ne va pas, colonel.

 

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Mer 30 Mar - 18:32

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PV KAROLA FREI


Heureusement, que je venais lui sortir le museau de ses dossiers, car dès que je pénétrai dans son bureau elle ne prêta aucune attention à la personne. Karola était trop obnubilée par son rapport et avait sûrement perdue la notion du temps. C'est beau l'investissement au travail, mais il y a un moment où il faut savoir décrocher.
Dans un sens sur Atlantis, on n'avait pas vraiment d'autre occupation autre que ce job qui régissait notre vie. Il en devenait alors, difficile de se trouver d'autres hobbies. Quant à la vie personnelle… eh bien si, par chance vous avez quelqu'un c'est sûrement un membre de la base donc faut garder ça secret. Dans un sens, être avec Nathalie, me permettait d'avoir l'esprit « ailleurs » et de pouvoir me détendre autrement qu'en tapant des balles de golf. Enfin bon, la sphère personnelle sur Atlantis n'est pas vraiment existante.

Ma capitaine, me toisa avec beaucoup de perplexité, devait-elle se dire ce que je foutais là, par cette hure. Mais la question était partagée, je me demandais bien pourquoi elle bossait encore ! Elle eut une protestation quand je chassai son dossier. Je l'ignorai royalement. Il est l'heure d'avoir un temps de repos, elle reprendra cette tâche demain matin.

J'y étais allé, peut-être un peu trop franc. Bon dans un sens, mes talents de diplomate ne sont pas bien aiguisés. Faudrait que Nathalie, me donne des cours… car elle, elle était douée là-dedans.

J'ai tendance à lancer la conversation de but en blanc, surtout avec ma capitaine. Elle fronça les sourcils, n'appréciant pas vraiment cette transition assez maladroite. Elle me toisait avec un regard emplis de suspicion, j'avais l'impression d'être responsable de quelque chose … elle était en train d'inverser les rôles ma parole ! J'aurais dû la ménager un tant soit peu… mais il était trop tard j'avais parlé.

Elle nia qu'elle avait un problème. Je ne pus retenir un soupir. Mon regard se figea sur elle, insistant. Rien que par celui-ci, je lui disais « tu te fous de moi là ? ». Elle avait un sacré aplomb. Si elle me mentait, je l'avoue qu'elle le faisait excessivement bien et presque naturellement. Cela était un tant soit peu alarmant. Je croisai les bras, signe que je ne la croyais pas.

• Oui, bien sûr, et moi je suis un œuf de pâques !

Le ton de ma voix, était assez ferme, mais nullement sur l'agression. J'étais là, pour discuter avec elle, même si je sens que face à son obstination, ça va se transformer en interrogatoire.

Au moins, mon sac semblait l'intéresser. Je ne pensais pas la voir encore plus méfiante quand je venais de sortir la boisson. J'eu un air interrogatif, j'avais vraiment l'impression d'avoir un chat sauvage en face de moi, qui hésite à venir manger la nourriture qui se trouve dans l'assiette. Rho, mais je ne vais pas te droguer t'inquiète pas !

Elle secoua la tête face à ma proposition de repas, m'indiquant qu'elle n'avait pas faim. Bon, moi qui suis un ventre sur patte, cette déclaration était tout bonnement aberrante. Je la vis faire l'immense effort de goûter la boisson Athosienne. Je retenu un soupir, certes je m'étais sûrement cassé le cul pour rien. Mais bon, tant pis, je savais le risque que j'en courais en faisant ce genre d'action.

Je me redressai sur ma chaise, l’ai avançant comme toujours. Elle me posa sans surprise une question que je qualifiais de « karolisienne », on ne dirait pas comme ça, mais elle est curieuse et doit se dire « merde ça s’est vu ». J’eu un petit sourire amusé, j’hésitai à lui sortir une grosse connerie, qui allait lui arracher tout au plus un soupir de dédain, donc je me retenu. L’humour et Karola ce n’est pas toujours compatible et là … c’est du suicide. Elle voulait peut-être un miroir ? Au moins ça serait plus parlant.

• Vous êtes aussi aimable qu’un glaçon Karola, vous vous enfermer encore plus dans votre bureau …Depuis quelque jour, votre humeur est déplorable. Vous le cacher plutôt bien, mais à force de vous côtoyer j’arrive à différencier les nuances subtiles d’humeur de votre visage.

Et pourtant, je ne suis pas le meilleur observateur qu'il ait sur cette base. Enfin, bon, avec les personnes qui me sont proches, je suis très attentif, peut-être pour ça qu'au final je l'ai remarqué. Je m'adossai sur la chaise, laissant mes bras le long de mes cuisses que je venais de croiser en triangle.

• Et votre problème vous coupe l'appétit où vous avez décidé de jeuner ce soir ?

Je serai surprit qu'elle me sorte, qu'elle avait déjà mangé. La connaissant, elle avait bossé d'une traite sans faire attention à son appétit. Oui, je l'avoue c'est bas, je venais de lui balancer cela gratuitement, mais avec une expression espiègle, signe que je la taquinai. De toute manière je ne pouvais pas être hostile face à elle.

• Donc, professionnel ou personnel ?

Moi buté ? Non du tout … mais j'allais me casser les dents, puisque ma belle capitaine était aussi obstinée que moi. Je sentais qu'elle allait à nouveau nier, je la pris de court en levant le doigt.

• Ne m'obligez pas à utiliser mon super pouvoir de supérieur.

Ah bah s'il faut en arriver là et lui donner un ordre, j'aurais foiré complet mon intention première… je l'avoue que si elle me répond personnel, je n'irais pas chercher la raison. Cela ne me regardait pas. Par contre, si c'est pro, je voulais creuser jusqu'au bout, car elle devait être en pleine forme même mentalement. Et s'il y avait un problème autant le régler maintenant. De toute façon, elle savait que je ne la lâcherais pas aussi facilement.

Je regardai mon sachet en papier… je lui laisserais, elle aura l'occasion de manger le repas demain au pire et puis c'est pour elle. Ce n'est pas comme si elle ne pouvait pas le faire réchauffer. Ou le filer à Nathalie, si elle n'en veut vraiment pas. Enfin ça me vexerait que ma compagne me sorte qu'elle a mangé le repas, que j'avais fait pour Karola, mais au final ce n'est qu'un froissement d'égo, ça se gère très bien.

Je soupirai, face au silence. Je suis mauvais en expression. Déjà que j'avais du mal à dire à Nathalie que je l'aimais, alors sortir à ma capitaine, que je faisais ça, car ça m’inquiétait… bonjour le gros débile.

• Écoutez Karola, si j’insiste ce n’est pas dans le but de vous embêter...




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Mer 30 Mar - 23:20

Karola Frei

 Quand la marmite bout l'amitié fleurit 


Ainsi en face d’elle, Sheppard devait très certainement s’être attendu à ce qu’elle lui oppose une résistance. Il n’était pas si bête que ça et connaissait bien Karola. Il savait que ça n’allait pas être si facile que ça de la faire parler et qu’il allait devoir lui tirer les vers du nez. Cependant, il devait sans doute avoir eu une once d’espoir qu’elle se confie à lui directement car quand elle lui posa sa question, il soupira, de déception visiblement. Non seulement Karola ne le laissait pas savoir ce qu’il voulait mais en plus elle se permettait de jouer les innocentes. Après tout, elle avait bien le droit de savoir ce qu’on lui reprochait, juste histoire d’estimer à quel point elle avait loupé son coup.

Il lui expliqua ce qui lui avait mis la puce à l’oreille. Karola l’écouta attentivement sans lui faire voir la moindre réaction, il valait mieux rester neutre surtout quand elle l’entendit lui dire qu’à force de la côtoyer il parvenait à déceler ses mimiques. Ce n’était pas trop une bonne nouvelle ça, Karola avait horreur qu’on sache lire en elle comme dans un livre ouvert. Certes, là il s’agissait de Sheppard, en soi ce n’était pas trop grave après tout elle était son bras droit. Mais quand même si elle commençait à se laisser aller avec lui qui sait avec qui ce serait ensuite.

Elle ne sentait pas une quelconque pointe de mauvaise humeur dans la voix de son chef, il semblait être là mué par une réelle envie de savoir ce qui lui arrivait. Elle reconnaissait tout à fait ne pas avoir été très agréable ces derniers temps elle en était désolée parce qu’elle n’était pas du genre à vouloir semer le désordre. Néanmoins c’était loin d’être suffisant pour la convaincre à s’ouvrir à John. Lorsque ce dernier ponctua son discours d’une petite pointe d’humour elle se contenta de le fixer dans les yeux pas vraiment d’humeur à plaisanter avec lui. Puis il lui demanda à nouveau de quel genre de problème il s’agissait. Avec deux têtes de mules obstinées comme eux ils risquaient d’en avoir pour des heures.

La jeune femme s’adossa alors à son siège et soupira, levant les yeux au ciel. Elle s’apprêtait à dire quelque chose quand Sheppard fit une remarque qu’il la fit pouffer de rire de façon mécanique et de manière cynique. Il venait de la menacer de faire appel à son statut de supérieur hiérarchique pour la faire parler. Est-ce qu’il était vraiment aussi sérieux et sans aucune autre ressource que ça pour envisager une telle chose ? Et est-ce qu’il pensait vraiment que ça marcherait avec Karola ? La capitaine croisa les bras bien décidée à le laisser gamberger un moment. C’était sûrement cruel de sa part mais s’il voulait des infos il allait devoir les mériter. Et là elle savait bien qu’elle mettait sa patience à rude épreuve, John n’était pas vraiment du genre à apprécier s’adresser à un mur de glace. Avec un peu de chance dans quelques minutes il finirait par se lasser et la laisserait tranquille.
Et puis finalement il soupira et Karola crut bien un instant qu’il lâchait enfin l’affaire. Cependant, ce ne fut pas du tout le cas bien au contraire, il réitéra sa demande mais d’une toute autre manière. Au lieu de lui reposer la question à nouveau il lui fit comprendre indirectement que s’il était là c’était parce qu’il s’inquiétait pour elle. Elle arqua un sourcil, surprise de le voir lui dire une chose pareille. Face à pareille révélation elle ne pouvait décemment pas continuer à l’ignorer. Sheppard venait de gagner un point mais pas pour longtemps. Elle se décida enfin à lui répondre.

-Si ce que vous cherchez c'était ne pas m’embêter sachez que c’est tout à fait raté.

Elle marqua une pause quelques secondes puis poussa finalement un soupir et décroisa les bras.

-Très bien puisque vous insistez… C’est très personnel.

Voilà John, tu voulais ta réponse, hé bien la voilà. Elle se doutait que si elle avait le malheur de dire qu’il s’agissait d’un problème professionnel il ferait des pieds et des mains pour lui faire cracher le morceau. Tandis qu’en disant que c’était quelque chose de personnel elle pensait qu’il n’irait pas chercher plus loin. Après tout il était son chef, pas son best friend forever. Dans le doute elle préféra quand même ajouter quelque chose, histoire d’être plus convaincante et surtout d’essayer de reprendre l’avantage de la situation et à ce sujet elle avait l'idée parfaite.


-Contrairement à ce que beaucoup pensent je suis un être humain après tout, ce genre de choses peut arriver à tout le monde. Même à vous, si j’en crois votre coup de sang lors de l’incident de Jumper avec Dumond et Langford.  En tout cas ne vous en faites pas, je contrôle la situation. 



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Jeu 31 Mar - 18:25

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HEY KAROLA ... SMILE !

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Il y a bien une chose que je trouve impressionnant chez Karola, c’est sa maîtrise d’elle-même. Elle réussit très bien à garder un visage impassible, aussi lise que du marbre. Au contraire du miens, souvent déformer par mes propres expressions. Rien, que pour ça, je pourrais l’envier de faire cet exploit. Car, par moment, j’aimerais avoir un joli masque de fer qui ne laisse rien transparaître, cela me faciliterait la vie, mais, on ne peut pas lutter contre sa nature.

Karola, resta donc neutre face à ma révélation. Tu m’étonnes que certain soldat, lui donne des petits noms comme « glaçon » « marbre » … je trouve que plus elle met ce masque plus son charisme marche à fond et qu’elle pouvait en impressionner plus d’un. Et pourtant, sous ce masque de rigidité, c’est une personne plutôt agréable et simple. Elle est loin d’être muée par des intentions mauvaises ou une ambition de petit chef.

Son regard se figea dans les miens, face à ma petite pointe d’humour. Mes yeux soutenue l’intensité de ses prunelles sans ciller. J’aurais pu gigoter sur mon siège mal à l’aise, mais ce ne fut pas le cas. Je comptais ne rien lâcher. De toute manière à force de s’affronter, il en a bien un qui va se fatiguer.

Elle s'adossa en soupirant … et elle se mit à pouffer face à ma menace d'employer un ordre. Rien d'amusant dans son rire cynique et froid. On aurait dit celui d'une machine qui voulait mimer celui d'un humain. Comme seule réponse, elle croisa les bras. Aie aie, elle se ferme.

Cela commençait à m'agacer, car elle mettait ma patience à rude épreuve et je suis certain qu'elle le fait volontairement… et au final je ne suis pas si patient que ça, surtout face au magnifique mur qu'elle venait de dresser. Elle aussi, elle me connait. Face à cela, je me devais de changer mon angle d'attaque. Je l'avoue ma phrase était maladroite, mais elle semblait avoir compris le fond au vu de son sourcil seul signe d'expressivité depuis le début de la conversation.

Je commençais à me demander si je ne devais pas la secouer, ou me lever en arpentant la pièce pour la faire réagir… mais cela serait des signes de défense, j'étais venu ici, dans de nobles intentions et non pour rentrer en opposition avec elle.

Elle me répondit enfin, après de longues minutes, où elle avait ostensiblement ignoré mes propos. J'eu une petite moue dubitative. Tu m'étonnes que cela soit raté. De toute manière, la simple présence d'un autre être humain, l'embêterait dans son état. Je ne lui répondis pas, car ça ne servait à rien et puis si elle rebondit dessus, on va se disputer.

Et enfin ! ENFIN, elle décroissait les bras, certes dans un soupir ! Et elle enchaîna sur la nature de son problème. Ce n'est pas trop tôt ! Ah mais vraiment ! Qu'est-ce que qui ne faut pas faire pour avoir un semblant de réponse !

Le « très » laissait sonna à mon oreille comme un « très intime » qui me convaincu doublement de ne pas creuser. J'avais gagné une petite victoire, j'eu un petit sourire au coin. Eh bien voilà quand tu veux ce n'est pas compliqué. Enfin, même si elle venait de me répondre après avoir bataillé… je ne pouvais pas faire grande chose.

Personnel… chouette… si au moins cela avait été pro, j'aurais pu régler une bonne fois pour toute, ce désagrément, mais là. Je n'avais nullement le droit de lui demander plus et surtout ça ne me regardait pas. J'étais à cheval, sur le fait que le perso, doit rester pour nous et en parler que si besoin ou si envie. Et je me vois mal écouter la confidence de Karola. J'avais presque envie de la déridé en lu sortant « bon ok, c'est qui, qui t'embête et je lui pète la gueule », mais cela aurait été un brin familier et ça sonnait vachement mieux dans ma tête. John… tu es fatiguant.

Elle ne me laissa pas répondre, elle enchaîna. Et je ne pus que lever les yeux au ciel avec un petit rire. Ma victoire n'était que de courte durée. Elle essayait de reprendre le dessus. J'avais l'impression de faire un combat avec elle et après que je l'ai maintenant au sol elle me faisait goûter avec amertume les saveurs du sable. Je sentie, quand même une sueur froide me couler dans le dos, mais je ne lui offris qu'un visage neutre, moi aussi je sais faire.

Je n’avais pas été malin ce jour-là. Impossible de contenir ma propre colère…pourtant je ne pouvais pas ignorer les propos entre les lignes … sous entendant que j’avais eu aussi un désagrément perso. Oh si elle savait la raison, je crois que cela ne lui plairait pas vraiment.

Eh oui, tu es humaine, même si on a tendance à l'oublier tellement tu es efficace… une vraie machine de guerre pour le travail.

Me dire « même à vous » était assez délicat, car je suis assez « humain » dans mes expressions… et puis c'est vrai que je semble n'avoir jamais de problème, sauf ce jour-ci… comme elle me le souligne si habillement.

• Je me demandai quand vous allez me sortir cette remarque…


Au vu de mon comportement, j'avais été assez étonné, qu'elle ne vienne pas me toucher quelques mots. Non pas pour savoir, le pourquoi, mais pour me souligner remarquer à juste titre, que j'avais été horrible et un brin trop sanguin.

• Bien. Dans ce cas je n'irais pas plus loin. Si c'est un problème de santé, j'aimerais le savoir avant de vous découvrir sur un lit d'infirmerie.

Ne sachant pas la nature, je tenais à lui spécifier que si cela touchait sa santé, je ne voudrais pas l'apprendre à la dernière minute. Histoire de prendre mes dispositions managériales. Je me redressai soudainement sur ma chaise, pour m'avancer dessus.

• Et les humains pour vivre, ils ont besoin de repos et de manger ! D'ailleurs demain, je ne veux pas vous voir au bureau. Vous êtes en congé. Comme ça vous aurez le temps de régler/faire le deuil ou autre sur votre souci et de revenir en pleine forme.

Je savais son goût pour la méditation et la zenitude. Avant même qu'elle conteste, je levai la main, attrapant mon sac en papier pour le déposer sur son bureau.

• Tatata. Allez méditer où vous voulez, prenez ce jour pour vous. Allez sur le continent loin de la civilisation, faite ce que vous voulez, mais ne travaillez pas ! Et pas de refus, sinon je vous colle la semaine entière en repos !

Oui, car bon, c'est bien beau d'oublier dans les rapports, son souci, mais faut parfois se regarder en face. Enfin qu'importe la raison, elle n'avait pas pris de congé depuis au moins 2 mois voire plus. Et elle en avait pleins à prendre, donc lui en imposer un, lui ne fera pas de mal. Enfin, j'espérais. De toute manière, elle pourrait argumenter comme elle voulait il n'y avait rien de suffisamment urgent pour ne pas le reporter un jour après. Et à mon regard elle pouvait clairement voir, que je ne lui laissai pas le choix. Congé forcé si ce n'est pas malheureux ça ! Je lui fis un sourire, avant d'attendre la réaction de la louve.





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Karola Frei
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Sam 9 Avr - 22:02

Karola Frei

 Quand la marmite bout l'amitié fleurit 


Décidément John était vraiment tenace et coriace. Karola avait pensé qu’en finissant par lui dire de quoi il en retournait il lui ficherait enfin la paix mais c’était mal le connaître. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il se montre à ce point soucieux d’elle. Certes, elle était son bras droit mais ils n’étaient pas proches à ce point, enfin pas aux dernières nouvelles. Elle se demandait si c’était de la curiosité ou bien si c’était tout simplement parce qu’il l’appréciait. La capitaine savait que professionnellement John estimait ses compétences et son travail mais cela ne voulait pas forcément dire qu’à côté il apprécie la personne qu’elle était. Après tout, elle savait bien qu’elle était difficile à cerner et à appréhender et cela pouvait irriter certaines personnes qui bien souvent ne se donnaient pas la peine de chercher plus loin avec elle et se contentaient de rapports purement professionnels. C’est pour ça qu’elle avait dit à John que ses problèmes étaient personnels, elle pensait que ça le dissuaderait de creuser encore plus ou bien de s’éterniser dans son bureau. 

Après tout, qui aurait envie de connaître et d’écouter les problèmes d’une personne aussi froide qu’elle ? A part ses parents et son frère, Karola ne connaissait pas grand monde qui puissent leur accorder la moindre once d’intérêt. Ce qui était tout à fait compréhensible et d’ailleurs elle ne cherchait jamais à faire part aux autres des problèmes qu’elle pouvait rencontrer se doutant bien qu’elle ne se heurterait qu’à des murs.


Enfin bref, cela lui importait peu, elle savait très bien se remettre seule de ses problèmes et elle n’était certainement pas venue ici pour partager ses petits secrets avec ses collègues. Mais du coup, l’attitude de John lui semblait vraiment suspicieuse car elle n’était habituée à un tel traitement. Elle ne pouvait pas nier que la visite de John lui fasse plaisir néanmoins elle se sentait gênée. Gênée à l’idée que son chef puisse découvrir que par moment elle flanchait. Ou peut-être était-ce l’idée qu’elle découvre elle-même qu’elle pouvait flancher qui la gênait ? Enfin, John devait bien se douter que certains moments pouvaient être plus durs que d’autres mais Karola avait mis tellement d’énergie et d’efforts à toujours cacher et faire croire que tout allait bien que quand elle se trouvait à cours de ressources ou face à une situation nouvelle et inconnue déstabilisante, ça lui faisait tout drôle.

C’est pour ça qu’elle avait essayé de retourner la situation à son avantage en rappelant au bon souvenir de John sa crise suite à l’accident de Jumper avec Nathalie et Marc. Karola ne comprenait pas toujours trop comment il avait pu perdre le contrôle et l’aurait bien questionné mais elle était suffisamment préoccupée comme ça avec ses propres problèmes. Mais maintenant qu’il venait dans son bureau la harceler de questions elle pouvait bien se permettre d’y faire référence. Manque de bol, ce n’était pas son jour de chance car John éluda rapidement le sujet et finit par lui dire qu’il ne l’embêterait pas plus puisqu’il s’agissait de quelque chose de personnel. Ouf, heureusement, elle se voyait vraiment mal lui dire que le problème venait du fait qu’elle avait passé la nuit avec Gabriel. Elle était persuadée que John lui aurait ri au nez en argumentant qu’il ne voyait pas où était le problème et qu’elle se prenait la tête pour des bêtises.

Soulagée elle tendit le bras vers son verre afin d’en boire une nouvelle gorgée qu’elle manqua d’avaler de travers quand John lui annonça qu’il voulait qu’elle prenne un jour de congé. A vrai dire ça ressemblait plus à un ordre qu’à une demande. Il décréta sans même lui demander son avis que le lendemain elle aurait interdiction de venir travailler. Karola reposa son verre et fronça les sourcils afin de lui répondre mais il tua dans l’œuf sa tentative de protestation en la faisant taire d’un signe de la main. Elle s’apprêtait à lui dire qu’elle n’en avait pas besoin mais il alla plus loin dans ses propos histoire de bien lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix, la menaçant de transformer sa journée de repos en semaine. La jeune femme le regarda dans les yeux avant de lui répondre.

-Très bien, puisque je n’ai pas le choix. Je ne mettrais pas les pieds dans mon bureau demain.

Elle savait très bien que John était capable de tenir sa parole si elle refusait sa proposition et si une journée de repos ne l’enchantait pas, une semaine était carrément de la torture. Déjà qu’avec la suspension des missions elle tournait en rond alors si en plus elle n’avait plus le loisir de travailler dans son bureau elle deviendrait assurément folle. Et puis quel mal cela lui ferait de prendre 24h pour elle, John avait raison dans un sens et la dernière chose qu’elle désirait c’était de finir à l’infirmerie à cause d’un burn-out, là elle était sûre qu’elle aurait droit à plus d’un jour de repos forcé. Elle jeta un regard vers le sac en papier que John venait de déposer devant elle et qui contenait son repas, elle n’avait pas vraiment faim mais cela finirait bien par arriver alors elle le mit de côté avant de s’adresser à nouveau à son chef.


-Merci Colonel. 

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Dim 10 Avr - 14:09

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C'est humain, mais je me demande bien quel évènement fantastique à put toucher ma capitaine pour la rendant si acariâtre. Elle n'avait pas vraiment d'amis, du moins, elle ne restait pas avec les autres, sauf pour des rapports professionnels. Enfin bon, je ne l'avais jamais vu être avec une personne en particulier. Sauf au bal avec le scientifique. Elle semblait seule et murée dans sa tour de béton. C'est une femme, particulière difficile à cerner. C'est typiquement le genre de personne où il faut creuser sans relâche pour voir autre chose qu'un masque de marbre.

Adossée à mon siège, je l'observais en silence, ne découvrant pas grand-chose sur son visage. Mais qu'importe, elle était suffisamment intelligente et perspicace, pour comprendre mon réel but en venant ici. Je savais qu'elle ne me parlerait pas de son « problème » et dans un sens, oui je ne souhaitais pas forcément l'entendre si cela la concernait intimement. Mais si, elle avait besoin d'en parler, je serais quand même là. J'ai bien trop de respect et d'affection pour ce bloc de glace, pour la laisser sombrer toute seule, sans tenter de la repêcher.

Car oui, c'est bien le cas, j'appréciais Karola autrement que professionnellement. Elle avait de nombreuse qualité et avec le temps, je m'étais rendu compte qu'elle complétait avec perfection mon caractère. On formait un bon duo et sa franchisse était un précieux avis, même quand il ne fait pas plaisir à entendre. Karola, c'est un peu la bouée à laquelle on peut se raccrocher, la mélodie qui calme les nerfs et qui vous remet dans le bon axe. Et ce soir, je pouvais lui servir de béquille à mon tour.

Elle manqua de s'étouffer avec son verre quand je lui annonçai son jour de congés. J'avais bien fait de la couper, car elle s'apprêtait à râler ou refuser. Vaincue, elle accepta de ne pas mettre les pieds dans son bureau. Son regard se figea une nouvelle fois dans mon regard. Au début, cela m'avait gêné, mais à force, j'avais pris l'habitude de cette action. D'un hochement de tête, je marquai mon consentement.

Son regard dévia sur le sac. Ah la faim commençait à pointer son nez ? J'eu un petit sourire satisfait et complètement involontaire. Bon allé tu vas te restaurer et puis voilà ! Cependant, mon rictus continua à s'élargir quand elle me remercia. Me remerciait-elle pour le sac de nourriture ou pour mon inquiétude ? Je ne sais pas, donc je pris le merci pour le lot entier.

• C’est parfaitement normal Capitaine


Je me redressai sur ma chaise, regardant le sac quelques instants. Je ne lui avais pas dit la composition du menu de ce soir. Enfin le menu by Sheppard. Pas besoin de lui dire que c’est moi qui me suis chargé du repas. Elle le verrait bien en le mangeant. Surtout la pâtisserie.

• C’est du poulet à la crème champignon et riz.

J'avais dit ça presque mécaniquement, mon regard vert se replongea dans ses prunelles brunes. Je plaçai mes mains sur mes cuisses, avant de me lever. Je serai bien restée à essayer de lui remonter le moral, mais elle ne semblait pas réceptive. J'avais plus l'impression de l'embêter qu'autre chose. Et il fallait que je la laisse tranquille maintenant. Il commençait à être tard. Et de toute manière, elle ne me raconterait pas son problème. J'espérais que d'ici quelques jours tout sera réglé et que ce « problème » n'avait rien de grave.

• Je vous aie suffisamment embêter comme ça.

Je lui fis un petit sourire amical, commençant à ranger ma chaise.

• Si vous avez besoin, vous connaissez le chemin de mon bureau. Passez une bonne fin de soirée Capitaine

Je ne suis pas douée, pour dire ce genre de choses. Mais il m'apparaissait important de le souligner. Je tournai les talons, pour rejoindre sa porte traversant le bureau de Nathalie. Je fis interpellé par la lumière de son ordinateur. Il était encore veille. Je me fis une remarque amusante, « et les économies d'énergie ? Hin mademoiselle Dumond ? ». Je lui aurais bien marqué ça sur un post-it, mais il y avait Karola. Je levai les yeux au ciel amusant, avant de traverser le bureau.



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Karola Frei
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Dim 24 Avr - 22:00

Karola Frei

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Finalement, la visite de John dans son bureau n'avait pas si mal tournée que ça. Elle qui pensait que ça allait la mettre encore plus de mauvaise humeur elle était soulagée de constater que ce n'était pas le cas. Certes elle ne pouvait pas dire qu'elle allait mieux mais ça lui avait fait plaisir d'avoir un peu de compagnie. Finalement, elle était contente que John soit une tête de mule bornée tout comme elle car cela l'avait incité à venir la voir et passer un peu de temps avec elle. Jamais la capitaine n'aurait fait la démarche de chercher un peu de compagnie, elle faisait au contraire tout pour se couper du monde extérieur et être tranquille. Sauf qu'au bout d'un moment c'était tout de même pesant et un peu dommage, malheureusement question de fierté il lui était inconcevable de se départir de ses résolutions d'ermite. 

John semblait content de lui que Karola ait accepté sa demande de prendre une journée de repos. Sur ce coup là il pouvait être effectivement fier car Karola n'était pas du genre à céder si facilement. Mais bon là c'était ça ou tout une semaine, le choix était vite fait et elle aurait été bête de le défier plus longtemps. Elle savait déjà ce qu'elle allait faire pour occuper cette journée, elle irait s'isoler dans les tréfonds de la cité, là où peut de personne ne traîne et passerait son temps à se relaxer. Oui, au final c'était plutôt une perspective assez séduisante.

Lorsque John lui annonça ce que le sac en papier contenait elle acquiesça, pleine de gratitude pour son chef qui s'occupait bien d'elle. Après tout rien ne l'obligeait à faire tous ces efforts pour elle. D'ailleurs c'était bien la première fois qu'elle voyait l'un de ses supérieurs se préoccuper autant d'elle. Autrefois, on l'avait toujours laissée se débrouiller dans son coin, en lui faisant comprendre que ses états d'âmes de femme militaires n'étaient pas vraiment la chose la plus intéressante au monde. C'était d'ailleurs à cause de ça qu'aujourd'hui elle ne faisait jamais appel à personne quand elle avait un problème. Elle avait appris à ne compter que sur elle en ce qui concernait ses problèmes personnels et parvenait très bien à ne pas se laisser sombrer dans la déprime toute seule. Même si sa méfiance avait largement baissée d'un cran par rapport au début de leur discussion elle avait toujours un peu peur que cet élan de gentillesse et de bonté cache quelque chose. Mais bon elle connaissait John et ça lui semblait inconcevable qu'il soit capable d'une chose pareille.  

Il finit par se lever de sa chaise, décrétant sa mission terminée. Il lui annonça ne pas vouloir l'embêter plus longtemps et de nouveau lui fit savoir qu'en cas de besoin elle ne devait pas hésiter à aller le voir. De nouveau elle acquiesça sachant très bien que si c'était le cas elle n'irait pas le trouver, cependant cela lui fit plaisir à entendre et à savoir. 

-Passez une bonne soirée également, Colonel. 

Puis la porte se referma derrière lui et Karola s'adossa à son fauteuil en poussant un long soupir de soulagement. Il était tard et demain elle n'aurait pas le loisir de venir travailler du coup il lui sembla bien inutile de poursuivre ce qu'elle avait commencé avant interruption de John. Elle éteignit donc son ordinateur et remit un peu d'ordre sur son bureau avant d'attraper le repas concocté par John et de rejoindre ses quartiers pour aller manger et prendre un peu de repos. 


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Lun 25 Avr - 17:58

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