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UN GOÛT DE PARADIS

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia :: Environnement Lantia
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Lun 11 Avr - 18:19

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Il répondit à ses remerciements prématurés pour cette merveilleuse journée par une remarque laissant deviner les projets qu'il avait pour la nuit. Sa voix était chaude et charmeuse, accompagnée d'un petit regard coquin, Nathalie sentit ses joues se colorer de plaisir. Elle aimait leur complicité, et les activités qu'ils pouvaient faire ensemble comme cette randonnée, mais elle devait bien reconnaître qu'elle était toujours flattée et un peu surprise de découvrir le désir physique qu'elle lui inspirait.

Ils commencèrent leur randonnée dans la forêt, visiblement, même s'il lui avait dit n'être jamais venu, John savait très bien où il voulait aller. Il semblait avoir pris des renseignements sur l'endroit, et elle savait qui l'avait renseigné. La forêt bruissait du chants des oiseaux, de la brise dans les feuillage. Elle s'extasiait chaque fois qu'elle apercevait un des volatiles. Ils étaient magnifiques, tous aussi colorés les uns que les autres. Elle aperçut de tout petite colibris aux couleurs brillantes, dont les ailes battaient si vite qu'on pouvait à peine les distinguer, et d'autres oiseaux semblables à des perroquets aux couleurs vives et brillantes. C'était magnifique.

Ils marchèrent pendant deux heures, en discutant de tout et de rien. Apprenant à ce connaître l'un l'autre. Il semblait s’intéresser à son petit univers, ses loisirs, ce qu'elle aimait. Elle lui parla de son enfance dans la campagne lyonnaise et de combien elle aimait courir les champs et les bois. Lui expliqua son goût pour le dessin, qu'elle aurait aimé faire les beaux arts, mais que ses parents s'y étaient opposés, pour eux, le dessins et la peinture n'était que des passes temps et ne lui permettrait pas de vivre.

A son tour elle l’interrogea. Elle savait déjà qu'il était divorcé, mais c'est un sujet qu'elle évita soigneusement. Elle se rappelait combien ces souvenirs avait assombrit son humeur lors de leur soirée dans la cuisine... tout comme ceux touchant à sa famille. Elle choisit donc de lui poser des questions sur ses goûts musicaux, ses loisirs, des choses légères. Elle voulait le connaître, mais pas assombrir cette belle journée en lui rappelant de mauvaises périodes de sa vie.

Au bout d'un moment, il lui annonça qu'ils devraient arriver à destination d'ici une petite demi-heure. Nathalie en fut heureuse, parce que même si elle s'efforçait de le masquer, la grimpette dans les bois commençait à être éprouvante. Elle n'avait pas la même condition physique que son compagnon. Il devait d'ailleurs le sentir. Elle lui avait prit la mains quelques minutes plus tôt, et même si elle s'efforçait de ne pas trop s'y appuyer, elle savait qu'il ne pouvait pas avoir raté le fait qu'elle la tirait de plus en plus pour s'aider dans la pente.

Tout à coup, un bruit de galop et des branchage qui bousculés retentit... Nathalie savait ce que ça signifiait, des animaux sauvage approchaient rapidement. John recula et plaqua la jeune femme contre son torse pour la protéger de la charge. Puis, elle le sentit se détendre, et il posa ses mains sur ses épaules pour la retourner. Elle ne put retenir une exclamation de surprise et de ravissement devant le spectacle qui s'offraient à eux.

Une harde d'une sorte de biches indigènes jaillissait des fourrés avec grâce et élégance. Bon, Nathalie fut heureuse de sentir le torse de son compagnon contre elle, parce que malgré leur beauté, elles étaient également pourvues de grands bois rouges et de leur bouche dépassaient des crocs qui semblait plutôt déplacés sur ce genre d'animal.

Les premiers animaux ne leur prêtèrent aucune attention, s'immobilisant quelques mètres plus loin pour commencer à brouter. Visiblement, malgré leurs impressionnantes canines, ses bestioles était des herbivores. Celle qui fermait la marche, devait être un mâle, et le chef de la harde. Il était énorme, des bois impressionnants, il passa devant eux tranquillement, en les toisant de toute sa hauteur, avant de ralentir et de décider de venir examiner de plus prés les envahisseurs.

Nathalie se crispa un peu dans les bras de John. Il s'approcha d'eux, humant l'air et les fixant ses pupilles pales. Il était à moins d'un mètre d'elle, en tendant la main elle aurait pu caresser son mufle. D'ailleurs, la fascination qu'elle ressentait était telle qu'elle en eut la tentation. Seul le fait de sentir John se tendre, et l'enlacer d'un bras à la fois protecteur et possessif la dissuada de faire ce geste. Elle sentit aux mouvement de son corps et de son autre bras qu'il était prêt à dégainer si besoin. Mais elle aurait détesté qu'il ait à abattre une telle splendeur de la nature.

Au bout de quelques secondes, pendant lesquelles le temps sembla s'être arrêter, l'animal se désintéressa d'elle et parti rejoindre ses congénères avec un étrange cri harmonieux. John se détendit et la relâcha en riant doucement avant de faire une remarque sur les Bambis locaux. Elle rit quand elle le vit sortir son appareil photo et commencer à mitrailler les bestioles, et surtout le grand mâle. Il ressemblait à un enfant fascinée par une nouvelle découverte. Mais, elle devait bien reconnaître que le spectacle était merveilleux. Elle sorti sa tablette et s'en servi comme appareil photo, elle prit quelque photos du troupeau, avant d'élargir la vu et de prendre un cliché de John en train de jouer les touristes. Juste au moment où elle déclenchait la prise de vu, il se tourna vers elle en souriant.

Elle regarda la photo et sentit un sourire attendrit se former sur ses lèvres. Il était tel qu'elle l'avait découvert depuis qu'ils étaient intimes. Elle zooma sur son visage. Il avait relevé ses lunettes de soleil pour être plus à l'aise pour prendre ses clichés, il plissait un peu les yeux dans la lumière qui filtrait à travers le feuillage. Il était heureux.

Pendant qu'il prenait des photos, Nathalie sorti son calepin et un crayon pour faire un croquis de la scène. Plus tard, elle il ajouterai de la couleur. Elle devrait bien pouvoir trouver une boite d'aquarelle quelque part sur la cité. Il lui semblait qu'Evan Lorne peignait à ses heures perdues, il accepterait peut être de lui prêter son matériel. Lorsqu'elle eut fini son croquis, elle s'approcha et posa sa tête sur son épaule en glissant sa main dans la sienne. Observant encore quelques minutes le spectacle.

- « Tu me les enverras tes photos ? Parce que je n'ai que ma tablette. »

Ils restèrent ainsi à admirer la scène pendant encore quelques minutes, avant de reprendre leur balade, au bout d'une demi-heure le terrain devint moins raide, un bruit de d'eau courante se fit entendre. John pressa le pas, la laissant quelques mètres en arrière et attendit qu'elle le rejoigne pour, s'écarter en riant pour lui dévoiler une vu magnifique.

Nathalie s'approcha pour découvrir ce que John lui avait dévoilé comme en levant le rideau d'un théâtre. En contrebat d'une pente plutôt raide, elle devina une petite crique au bord de bassin naturel dans lequel la chute se déversait. Il s’élança dans la pente, lui tendant la main pour qu'elle le suive, et pour l'aider. Nathalie rit et saisit la main tendue tout en se maintenant à un arbrisseau pour ralentir sa descente.

Elle n'avait pas fait ça depuis ce qui lui semblait des siècles, pourtant, avec l'appui que lui offrait John, elle retrouva les réflexes pour descendre ce genre de raidillon, utilisant les arbres pour se retenir, posant ses pieds en travers de la pente pour être plus stable, modifiant son centre d’équilibre de quelques centimètres vers l'arrière pour éviter d'être déséquilibré vers l'avant.

Elle retrouvait des émotions de son enfances, et rien que pour ça, elle avait envie de le remercier. La plupart des hommes qu'elle avait fréquentés s'étaient évertués à tuer la gamine espiègle en elle. Les rares fois où elle avait fait des balades avec eux, c'était sur des sentiers balisés plutôt ennuyeux. John semblait être comme elle. Il préférait les chemins de traverses, voir pas de chemin du tout. Une fois arrivé en bas, elle serra la main de John en se collant contre son flanc avant de le gratifier d'un nouveau baiser sur son épaule nue avant d'observer l'endroit avec de grands yeux émerveillés.

Une petite plage de galets blancs et de mousse vert vif descendait doucement vers une eau pure et transparente. La cascade, vue d'en bas, était impressionnante, tout en semblant un peu paresseuse. L'eau qui en tombait avec un bruit feutré ruisselait sur de la mousse et évitait les grosses pierres, se divisant avant de se regrouper.

Nathalie avait toujours été attirée par l'eau, surtout l'eau courante. Elle finit par lâcher la main de John pour s'approcher du bassin naturel. L'eau était tellement transparente qu'à part les reflets du soleil sur les rides que provoquait la chute, on aurait pu croire que le bassin était vide. Elle pu voir presque jusqu'au milieu. Le fond continuait comme la petite plage, en pente douce pendant quelques mètres, avait qu'une saillie rocheuse ne provoque un « trou » qui semblait profond. Elle regarda les poissons qui y évoluaient tranquillement. Ils ressemblaient aux poissons qu'elle connaissait sur terre... elle crut reconnaître une truite, quelques vairons, des gougeons...

Pendant ce temps, John ôta son sac à dos et en sortit une couverture qu'il installa sur la mousse avant de sortir diverse denrées. Cette fois, il n'avait pas prévu que tu sucré, il y avait du poulet froid (ah, John et son amour du poulet...), une salade composée des plus appétissante, des chips, des bouteilles d'eaux, et bien sûr des barres chocolatées.

Une fois qu'il eut tout installé, en attendant qu'elle revienne vers lui, il sorti son appareil photo et commença à prendre des clichés de l'endroit. Elle sourit. Il était pire qu'elle. Quand elle avait un appareil dans les mains, elle ne pouvait pas s'empêcher de prendre des centaines de photos. Mais finalement, elle ne regrettait pas de ne pas l'avoir avec elle. Finalement, elle préférait voir ces magnifiques paysages en vrai plutôt qu'à travers l'écran d'un appareil photo.

Une fois qu'il eut fini de mitrailler le paysage, il se rapprocha d'elle, elle sourit en remarquant son regard aussi émerveillé que le sien, et lui proposa de prendre une photo tous les deux.

- « Oui, c'est une très bonne idée. J'en prendrait une aussi avec ma tablette. »

Elle se rapprocha de lui, passa son bras autour de sa taille et posa sa tête contre la sienne. Au moment où il appuyait sur l'obturateur, elle tourna la tête pour déposer un baiser sur sa joue. Elle espérait bien que cette photo resterait privée, parce que autant, une photo classique, il aurait pu la justifier relativement facilement, autant une photo où Nathalie embrassait sa joue avec un air amoureux, ce serait plus compliqué.

Elle rit de sa surprise.

- « D'accord, d'accord, je me tiens tranquille pour la prochaine »
chuchota-t-elle d'un air mutin

Une fois qu'il eut pris le deuxième cliché, elle sorti sa tablette pour les photographier à son tour. La tablette toujours à la main, elle l'enlaça et réclama ses lèvres.

- « Cet endroit est superbe. Tu pourras remercier Teyla de te l'avoir indiqué »
Dit-elle d'un ton espiègle. « Tu crois qu'on pourra se baigner ? Y'a pas de serpents ? » ajouta-t-elle avec une pointe d'inquiétude.

Nathalie aimait traîner dans les bois et se baigner dans les rivières, mais elle avait une peur irrationnelle des serpents, même si ce n'était pas une phobie à proprement parler, elle avait horreur de sentir ses bêtes lui glisser entre les orteils, et encore, chez elle, elle savait que les serpents d'eau était inoffensif, ici, elle ne savait pas, et ça l'inquiétait.

- « Mais d'abord, je crois que je vais faire honneur au repas que tu as prévu, je suis affamé! »

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Mar 12 Avr - 19:15

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


La phase de découverte est souvent une phase délicate… la peur de voir qu'au final on ne peut s'entendre. Chose, qui heureusement n'était pas le cas avec Nathalie. Il paraissait si simple de lui parler de tout et de rien. Les questions venaient toutes seules sans être un interrogatoire en règle. J'avais l'impression de parler à une amie de longue date. Elle me raconta son enfance à la campagne lyonnaise, son goût pour la nature et les activités simples d'enfant. Je souriais face à sa passion pour le dessin et la peinture. Comme beaucoup d'enfants avec un « don » artistique, elle avait eu des parents peu enclins à la laisser épouser une carrière d'artiste. Dans un sens, c'est bien dommage, mais dans l'autre, on n'aurait pas pu se rencontrer…

• Tu me montreras tes dessins ?

Je n'avais aucun talent pour l'art, mes dessins ressemblaient plus à des gribouillages d'enfant de 3 ans qu'à ceux élaborer d'un homme mature. Le dessin ou la peinture, ne m'avait jamais vraiment attiré, mais puisque c'est une activité qu'aime pratiquer ma compagne, j'y trouvais soudainement un intérêt assez fort.

Pour ma part, je lui évoquai mes goûts musicaux, plus country autour de Johny Cash et du bon vieux rock. Les chansons modernes ne trouvaient que rarement satisfaction à mes oreilles. Même si la pop était agréable. Petit, j'avais fait de la guitare. D'un œil coquin, je lui spécifiai à quel point c'est un redoutable piège à fille. Pas besoin d'être beau ou musclé, la guitare fait tout.

Au niveau loisirs, j'avais dû pratiquer l'équitation pour satisfaire le besoin élitiste de mon père, avec du polo notamment. Mais autant j'aime les bêtes, mais ce genre de sport m'ennuyais, je préférais largement le football américain, ou bien le golf. Après bon, j'avais plus le droit de monter à cheval, pour me punir d'avoir chevauché l'étalon de course de mon père. Celui-ci avait été retrouvé dans le champ de l'un de mes amis et la précieuse semence avait fini dans le ventre d'une jument sans papier. Cela avait rendu fou mon père !

De toute manière j'avais été un garçon et un ado très sportif. Pratiquant tout est n'importe quel sport, surtout du cross. Je lui évoquai mon amour pour les chiens, lui parlant avec beaucoup de nostalgie, de mon vieux Bobby ce berger australien qui avait été mon fidèle compagnon durant mon enfance. À aucun moment, nous parlions de mon divorce, chose bien, car cela risquerait d'assombrir mon humeur. En riant, je lui dis même que le pied serait de trouver des loups géants et de les apprivoiser ! Ça serait efficace en mission et super en animal de compagnie.

Je ne lui fis aucune remarque, j'avais bien remarqué qu'elle commençait à peiné dans la montée. En toute bonté, je l'aidais, sachant pertinemment que je ne pouvais pas lui demander de faire le même effort physique que moi.

L'épisode des Bambis sauvages, fit naître en moi, le besoin d'immortaliser ce moment. J'aimais les animaux et je les respectais énormément. Ainsi, Nathalie put voir aussi mon goût très prononcé pour les souvenirs et la photographie. Je prenais un peu de temps, pour choisir le bon angle et prendre au mieux ses fabuleuses créatures. Il y avait tant de majesté et de grâce dans leurs mouvements …en me retournant, pour regarder ma compagne, je constatai avec gaité que je n'étais pas le seul à me laisser aller à la photographie, ignorant le fait qu'elle venait de prendre en flagrant délit.

Je remis mes lunettes, le désavantage d'avoir des yeux clairs et d'être plus sensibles aux rayons du soleil. Et ma teinte gris-vert était particulièrement sensible aux changements de luminosité. Mon regard resta sur les créatures, bêtement je me demandais si elles avaient un prédateur ou des… mais Nathalie brisa mon imagination folle. Je l'embrassai sur le front.

• Oui bien sûre

La descente de la pente, fut un moment riche en émotion, j'adorais dévaler en courant, quitte à finir sur le ventre à la fin. C'est pour ça que j'aimais le cross dans les bois. Courir à fond, sans relâche dans un beau paysage, se couvrir de boue et se sentir fatigué, mais heureux. Un bonheur simple que Nathalie partageait. Il me suffit d'un regard pour la voir pétiller et reprendre les réflexes de « chamois », pour ne pas tomber. Ce que j'aime le plus, c'est voir son émerveillement, j'ai l'impression d'être le père Noël. Je souris, caressant son dos, avant qu'elle lâche ma main pour observer le bassin.

Les paysages rendaient très bien, je sens que mon fond d'écran d'ordinateur va changer régulièrement. Assez satisfait, il ne manquait plus que des photos de Nathalie et cela serait parfait. D'ailleurs, je comptais bien en prendre quelques-unes. Posée contre mon épaule, nous devions avoir l'air de deux jeunes amoureux adorables. Mais au moment, où j'appuyai sur la détente, elle tourna la tête pour me poser un baiser sur la joue, je ricanai. Vérifiant quand même qu'elle ne soit pas floue, il aurait été dommage de rater ce moment. Je lui montrai le cliché, particulièrement réussit, j'eu un sourire réellement bête en le visionnant. Pour le second cliché elle fut « sage », je la saisis par la taille pour la rapprocher plus de moi. Enfin « plus sage » … le cliché était suffisamment évidant pour se douter que ce n'est pas deux amis en vadrouilles mais bel et bien un couple. Mon regard témoignait de cet aveu.

Quand ce fut au tour de la tablette, je l'embrassai à mon tour au moment fatidique.

• Oups, dis-je en l’embrassement goulûment sur les lèvres.

Je frottai ma tête contre elle. La serrant contre moi, pour l'embrasser une nouvelle fois tendrement. Je sentie une onde de chaleur montée dans ma poitrine. Rien de bien alarmant si ce n'est que les palpitations de mon myocarde. Je fus assez surprit quand elle évoqua Teyla. Dans un sens qui aurait pu me renseigner aussi bien ? C'est une évidence ! Un large rictus teinta mon visage, en signe d'approbation. De toute façon, elle allait me sauter dessus pour que je lui raconte et lui montrer les photos, donc je la remercierais à ce moment-là.

• À ton avis pourquoi je t’ai demandé de prendre les maillots de bains ?

J'ignorais l'existence de serpent ici. Et puis avec le raffut qu'on va faire en se baignant, je ne pense pas qu'ils restent près de nous. Enfin bon, je crois que les reptiles sur cette planète n'existent pas.

• Tu as peur des serpents ? Je ne crois pas qu'il ait des reptiles sur cette planète

Elle annonça l'heure du déjeuner, que mon ventre confirma par un grognement sourd. Je m'assis sur la couverture, lui tendant les couverts, puis commença aussi à manger une patte de poulet, que j'enrobais dans du sopalin. Grignotant des chips. Je ne suis pas un amateur de salade, mais j'avais remarqué que Nathalie en mangeait souvent. Une constations, quand j'allais dans le bureau de Karola ou dans le siens pour résoudre des conflits, des récipients à salade traînaient dans la poubelle. Je me trompais peut-être.

• Me semble que tu aimes bien la salade non ?


Mon repas fut riche en calorie, entre le poulet, la mayo, les chips, les chips et encore les chips… je me levai, buvant de grande gorgée d'eau fraîche. Il faisait assez chaud, mine de rien. J'aidai Nathalie à ranger les reliefs de notre repas. Je suis fichtrement maniaque n'empêche… je n'aime pas quand ça traîne.

Attrapant mon sac à dos, je sortis les maillots de bain et les serviettes. Lui envoyant son maillot bleu cyan au visage avec un regard espiègle sur le visage. Espérant bien pouvoir profiter du spectacle.

• Aller zou, toute nue !

Je m’assis sur la couverture, pour commencer à retirer mes chaussures et le reste de mes vêtements. Je ne suis pas très pudique, enfin surtout pas avec mes compagnes. Maillot enfilé rapidement, je m’appuyai sur mes bras étendant mes grandes jambes sur la mousse fluo. Je relavai la tête vers Nathalie.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 14 Avr - 23:55

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Nathalie était fascinée par leur complicité naturelle. La randonné que John leur avait concoctée était exactement le gendre de surprise qu'elle aurait adoré recevoir de ses anciens amoureux. Cette balade était à l'image de ce qu'elle vivait avec lui. Tous les autres s'étaient efforcés de la garder dans le droit chemin, lui, lui montrait qu'elle avait le droit d'être elle même et de choisir de prendre les chemins de traverses si elle le voulait.

Leurs discussions avait été naturelle. Même quand il lui avait parlé de son enfance dans un milieu plus que favorisé, elle n'avait jamais ressentit la moindre gêne à lui parler des ses origines modestes et de ses jeux d'enfant de la campagne. Et puis, finalement, même si la différence de classe était des plus nette, leur enfance avait été plutôt similaire, lui aussi avait fait des bêtises. Elle avait rit quand il lui avait raconté comment il avait été privé d'équitation après avoir emprunté l'étalon de prix de son père pour faire une balade. Elle aussi avait fait se genre de bêtises. Bien sur par avec une bête de concours, mais avec le cheval de trait des voisins.

Elle lui raconta qu'elle avait appris à monter à cheval avec lui. C'était un animal placide, utilisé pour les travaux des champs. Mais pour elle, ce n'était pas naturel qu'un cheval ne soit harnaché que pour travaillé, alors, elle avait prit l'habitude, les beaux soir d'été, de faire le mur pour aller le chercher dans son écurie quand ses propriétaires dormait pour l'emmener faire des balades dans les bois et les champs. L'animal semblait apprécier ses balades, et particulièrement, quand la nuit était chaude, d'aller se baigner dans l'étang à la sortie du village.

Évidement, elle avait fini par ce faire chopper et s'était sérieusement faite enguirlander par ses parents, mais curieusement pas par les voisins. Au bout de quelque jours, le fermier était d'ailleurs venu voir ses parents pour leur demander de la laisser continuer à sortir son cheval de temps en temps, il trouvait qu'il était plus vigoureux pour le travail, et même la légère boiterie qu'il avait contracté à force de marcher dans les sillons des champs labourés s'était atténué. Renseignement pris auprès d'un vétérinaire, il avait apprit que ses séances de balnéo et ses balades nocturnes sans poids pouvait avoir eu un effet bénéfique sur ses tendons et ses muscles.

Partager ce souvenir avec John l'avait fait sourire. Oui, elle avait eu une belle enfance, malgré le dédains avec lequel certains de ses compagnons de promotion à l'école et plus tard ses collègues avaient eut tendance à la traiter. Pour avoir la paix, elle avait fini par ne plus parler de son enfance avec les gens qu'elle rencontrait. Elle n'avait pas honte de ce qu'elle était, mais vu la carrière qu'elle avait choisi, elle avait comprit que ses origines populaires pouvaient la desservir.

Elle ne ressentait pas ça avec John. Il l'acceptait telle qu'elle était. Il ne cherchait pas à la changer. A Aucun moment pendant leur crapahute dans la pente il ne l'avait pressée de suivre son rythme. Au contraire, il avait calqué son pas sur celui de sa compagne pour rester à sa hauteur. Il ne leur avait imposé aucun délais pour atteindre le but qu'il avait fixé pour leur balade. Il prenait le temps de savourer leur balade. Sa réaction protectrice face au grand mâle des bambis avait elle aussi été parfaitement spontanée et naturelle. Elle Nathalie en en avait été touchée, il ne lui était pas arrivé souvent que quelqu'un se montre protecteur avec elle.

Nathalie ne montrait pas souvent ses gribouillages aux autres. Elle ne se considérait pas comme spécialement douée, même si elle était consciente qu'elle avait un bon coup de crayon, mais quand John lui demanda si elle lui montrerait ses dessins, elle acquiesça. S'il y avait bien une personne avec qui elle avait envie de partager ceci, c'était lui.

Leur installation au bord du bassin, et leur séance photo se fit dans la bonne humeur. Il rit en lui montrant la photo de son baiser volée. Elle était jolie. Nathalie n'aimait pas se voir en photo, mais sur celle-ci, elle se trouvait belle. La photo suivante, même si elle était plus sage ne pourrait pas non plus être montrée à n'importe qui. Il se dégageait du clicher une tendresse qui ne disait que trop clairement qu'il ne s'agissait pas d'une rando entre copain, mais bien d'une balade romantique. Le regard que John posait sur elle reflétait l'affection qu'il lui portait. Elle en fut touchée.

Quand ce fut son tour de prendre un cliché avec sa tablette, il lui rendit la politesse, mais ne se contenta pas d'un chaste baiser sur la joue, il embrassa passionnément ses lèvres, la surprenant. Heureusement, la tablette était doté d'un bon logiciel, malgré le sursaut de surprise, la photo était nette, bien qu'étrangement cadrée. Elle rit en la lui montrant :

- « En voilà une qu'il faudrait mieux ne pas publier. »


La séance « photo de vacance » fini, Nathalie enleva ses chaussures et ses chaussettes avant de s'installer prés de lui pour manger. John fit un repas des plus diététique, accompagnant son poulet de mayonnaise et de chips, mais sans toucher à la salade. Il lui expliqua ne pas avoir de goût particulier pour la verdure, mais qu'il avait cru comprendre qu'elle l'appréciait beaucoup.

- « Oui, c'est vrai. J'aime beaucoup les salades... mais je suis aussi une bonne vieille carnivore. » Dit elle en croquant dans la cuisse de poulet de John. Elle savait qu'il adorait le poulet, qu'il n'appréciait pas qu'on lui enlève le pain de la bouche et elle aimait le taquiner.

Elle aussi prit un morceau de poulet, et l'accompagna de salade. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas les chips, mais la salade lui paraissait bien plus appétissante. Visiblement, John avait bien cerné ses goûts. Du maïs, de la salade, des tomates... rien que ce qu'elle aimait, pourtant, ils n'avaient jamais évoqué les goûts culinaire de la jeune femme. Elle fut touché par cette délicate attention. Après tout, il aurait été plus simple pour lui de ne prendre que le poulet et les chips.

Il ricana quand elle lui demanda s'ils pourraient se baigner, lui faisant remarquer qu'il ne leur avait pas demandé de prendre leurs maillots de bains pour le plaisir de leur faire prendre l'air et s'étonna de sa question sur les serpents, lui demandant si elle en avait peur.

Nathalie jeta un coup d’œil autour d'eux. Des oiseaux ressemblant à des perroquets aux couleurs chatoyantes sautaient de branche en branches en chantant. Contrairement aux perroquets terriens, le chant était très mélodieux, il lui rappelait celui des rossignols. Ils étaient au fond d'une sorte de cuvette dont les parois étaient couverte de végétation, des arbustes, des buissons, des lianes couvertes de fleurs. C'était un véritable petit coin de paradis. Et surtout, il n'y avait pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde.

Elle rit avant de se rapprocher de son oreille :

- « Vu la quiétude de l'endroit, je crois qu'on aurait pu s'éviter le poids des maillots. »

Puis, reprenant un morceau de poulet, et s'installant en tailleurs, elle reprit comme si de rien n'était :

- « Ce n'est pas vraiment une phobie, mais j'avoue ne pas avoir d'affection particulières pour ses bestioles. »

John lui expliqua qu'à sa connaissance, il n'y avait pas de serpents sur cette planète, et que même si ça avait été le cas, vu le bruit qu'ils avaient fait, ils avaient du décamper.

Une planète sans serpent ? Ça c'était une très bonne nouvelle ! Même si elle savait qu'il devait y avoir des bestioles bien plus inquiétantes.

Leur repas terminé, John l'aida à ranger les reliefs de leur déjeuner avant de lui lancer son maillot de bain en lui ordonnant de se mettre toute nue. Sans attendre, il commença à se dévêtir. Là encore, il ne montrait aucune gène, pour le plus grand plaisir de Nathalie qui se rinça l’œil sans vergogne... En même temps, ce n'était pas comme si elle n'avait jamais eu l'occasion de le voir nu, et dans des situations bien plus équivoques. Le souvenir de leur étreinte de la veille sur le sable tiède de la plage la fit sourire tendrement.

Nathalie avait toujours été plutôt « froide », c'était la première fois qu'elle rencontrait un homme qui lui donnait envie d'être joueuse. Elle commença à enlever son débardeur, son pantalon et ses sous-vêtements. Une fois nue, elle roula son maillot en boule et le jeta à la figure de John en riant.

- « A vos ordre mon Colonel ! »


Elle s'approcha de lui et se mit à genou à coté de lui avant de s'allonger contre son torse, enroulant ses bras autour de son cou, glissant ses mains dans ses cheveux :

- « Un baiser d'abord. » ordonna-t-elle en posant d'office ses lèvres sur celles du soldat pour lui offrir un tendre baiser.

Une fois qu'elle eut obtenu ce qu'elle voulait, elle s'échappa de ses bras et attrapa son sac pour en sortir un petit tube de crème solaire qu'elle lui tendit avant de l'allonger sur la couverture :

- « Si tu ne veux pas dormir avec une écrevisse cette nuit, tu as intérêt à bien me badigeonner. »

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Dim 24 Avr - 2:21

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


Je trouvais cela assez magique de pouvoir parler de mon enfance plus que favorisé, sans recevoir une quelconque « honte » ou gêne. Souvent mes interlocuteurs me regardaient avec une certaine surprise : « quoi le Colonel Sheppard est un gros richard ? Tsss ». Souvent, cet aveu était entouré, d'idées toutes faites et de faux stéréotypes. Pourtant, je ne dégageai nullement cette impression de gosse de riche… sauf peut-être pour mon goût pour le golf et la total inhibition à dépenser mon argent sans vraiment faire gaffe à la dépense. À vrais dire, l'argent, je n'en avais rien à faire, puisque je n'en avais pas vraiment manqué et je n'avais pas vraiment des envies extravagantes… sauf peut-être pour faire plaisir à la femme que j'aime. Le mot « limite » était alors bannis.

En tout cas cela me faisait du bien de parler sans avoir à cacher le fait que … oui je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche. Surtout face à Nathalie, qui au contraire de moi, avait une famille plutôt modeste. Mais, la différence de classe ne semblait pas nous déranger… peut être étions nous au final pareil, emplis de rêve simple et de sentiments sincères sans jugement.

Je m'amusai beaucoup de son histoire avec son cheval de trait, à l'antipode de Black furious de la flèche noire, pur-sang ébène issus d'un des meilleurs élevages français : la flèche noire. Un étalon prodigieux au sale caractère qui avait gagné jusqu'à sa retraite toutes ou la majorité (je ne m'en souviens plus) des courses qu'il courait. Je crois, même que sa descendance continue sur sa lignée, enrichissant la passion de mon père et son compte en banque.

J'aimais bien l'idée d'imaginer une minie Nathalie sur un gros patapouf alezan au crin lavé… animal placide et doux. Je trouvais son histoire touchante. Cela me fit pensé à mon chien et automatiquement cela dériva sur celui-ci. Je trouvais cela dommage de ne pas pouvoir avoir un animal de compagnie sur Atlantis… l'un de mes vœux serait sûrement de pouvoir avoir un compagnon à quatre pattes.

J'évoquai le conflit qu'il avait eu entre ma mère et mon père pour l'achat de Boby. Ma mère était plus chat que chien et mon père plus cheval. Estimant que le seul animal qui ait le droit de franchir le pas de sa porte était ses pur-sang… ses chevaux qui avaient dans sa décadence avaient posés dans l'immense salon pour le plaisir du photographe amateur qu'il était. Oui, vous avez bien compris, il arrivait à mon père de faire rentrer l'un de ces jeunes étalons ou juments, pour faire une excentricité assez folle : le mettre dans le salon. Cela ne durerait jamais longtemps, car l'impétueux animal, commençait à s'agiter dans un environnement au sol glissant.

En tout cas, ce fut sur l'avis affirmatif que ma mère ne laissa guère le choix à mon père, partant avec moi à une chatterie, acheter le chaton de race angora turc qu'elle avait suivi et réservée depuis sa naissance. Un beau chat, calme et très câlin au pelage blanc et aux grands yeux bleus. Il n'était pas resté seul longtemps, car un Ragdoll avait suivi quelques semaines après, pour pas que le minou « s'ennuie ».

Face à mon insistance et celle de mon frère aîné pour l'adoption d'un chien… mon père s'aida pour l'une des rare fois. Espérant peut-être que le chien mangerait les boules de poils ronronantes… qui sait. Mon frère, refusa qu'on prenne notre chien dans un élevage, voulant pour une fois, faire une BA… ainsi, nous avons récupéré un petit chiot abandonné au poil collé à la SPA. Un chien de race Berger australien, qui avait connu l'avènement de Noël avec le caprice d'un enfant un peu trop gâtée et puis le dédain de ce même enfant qui ne voulait plus « d'une peluche vivante ».
En parlant de Boby, j'avais beaucoup d'amour pour ce chien, qui avait rythmé mon enfance et qui avait été l'un de mes copains de bêtise favori. Combien de vase au prix révoltant avions nous cassés ? Dans le seul but d'inventer un nouveau jeu ? Combien de mauvais coups avions nous fait à mon père ? En cachant des objets ou ses pantoufles ? Bien trop de bêtises et de balades étaie gravé dans ma mémoire de jeune gamin !

Au final, la suite de notre balade était à l'image de nos rires et de nos souvenirs : nostalgique et tendre. Je ne lui parlai pas du tout des mauvais côtés de ma famille ni même du dédain profond qu'avait eu mon père pour ma carrière. Cela n'était pas dans le contexte de nos vacances et je ne voulais guère lui en parler. Peut-être que cela viendra un jour.

Les photos prisent par mon appareil, étaient belles et je trouve ça dommage de les laisser dans un coin de donnée. Je nous trouvais beaux et radieux, des souvenirs forts et agréables. J'eu un petit sourire, me disant que je pourrais faire quelque chose de ses photos. La photo de mon baiser fougueux, était très bien réussit sur la tablette. J'eu un sourire un peu niai, ravis qu'elle ne soit pas floue.

• Pourquoi tu comptes les mettre sur les réseaux sociaux d’Atlantis ?

J'ignorai s'il en avait un. Mais avec nos informaticiens assez geek, cela ne serait pas surprenant qu'un jour un « Facebook » de la base pégasiene voie le jour.

Pendant notre repas, ma compagne eu l'audace de croquer dans MON poulet. Je lui jetai un petit regard suspicieux, avant de m'éloigner un peu d'elle. Non mais dit donc !

• Non mais dit donc mademoiselle Dumond ! On ne pique pas la nourriture de son chef hiérarchique !

Je lui tirai la langue dans un faux air de grognon. Puis, je finissais ma cuisse, avant de me rapprocher d'elle et faire la suite de mon repas … très équilibré d'ailleurs !
Machinalement mon regard suivis celui de Nathalie quand elle se perdit dans la contemplation des oiseaux. Ils en avaient quand même pas mal autour de nous, à chanter à se chamailler et à faire des mamours. Je souris, admirant quand même la beauté de ce paysage assez … surprenant. Je me sentais bien, loin de toute civilisation avec la femme qui me fait chavirer.

Les paroles sensuelles de Nathalie, me faire quitter toute admiration de la nature… mes pensées si chastes et si pures, venaient tout bonnement d'être souiller par d'autre … assez excitante. Mon regard un peu échaudé resta sur elle. Elle reprit la parole sur les serpents. Mais j'avoue, que sur le coup, je l'écoutais qu'à moitié. Et voilà c'est reparti … j'ignore si c'est le fait qu'elle me plait un peu trop ou si nous étions un « jeune couple » mais j'ai tendance à avoir un peu trop souvent envie de lui sauter dessus. Je soupirai, levant les yeux au ciel face à ma propre stupidité de mâle !

Et c'est sur cette lancée que je lui lançai son maillot, l'ordonnant de se mettre à nue. Pour ma part, j'avais qu'une hâte, enfiler ce maillot et me jeter à l'eau... avec elle. Cela calmerait mes envies. Je surpris le regard appréciateur de miss coquelicot et de ses joues roses cela me fit sourire. Je lui fis même un signe de se tourner.

• Voyeuse va ! dit-je d’une voix faussement outrée !

Une fois habillé en tenue aquatique, je ne me gênai pas pour la regarder à mon tour. Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle m'envoie à la figure son maillot turquoise.

Je riais, enleva de ma main droite le vêtement. Frissonnant au contact du corps nu de Nathalie, qui venait nonchalamment s'allonger contre mon torse. Ah … non pas bonne idée… enfin si…elle me réclama un baiser que je lui offris sans attendre. L'une de mes mains, commençait à descendre le long de sa colonne pour se loger sur le dessus de ses fesses blanches. Une douce pointe de chaleur se fit sentir au creux de mes reins. De toute façon, il était trop tard pour me calmer…

Elle quitta la chaleur de mes bras, pour s'allonger sur la couverture. Entraînant une certaine frustration de ma part. mon regard le traduisait bien et c'est avec regret que je saisis le tube.  Elle aimait bien « jouer ».

Je pouffais à l'évocation de l'écrevisse qu'elle risquait de devenir.

• Surtout si je la veux caresser …

Ma voix était veloutée. Je pris le tube, mettant une bonne grosse noisette entre mes paumes, pour commencer à badigeonnes le corps doux de Nathalie. Je du serrer les dents pour ne pas lui faire des avances plus osées.

• Je suppose que le maillot est superflu ?

Et sans attendre mes mains clissèrent sur son postérieur rebondit, avant d'attraper ses hanches et la retourner. M'attaquant ainsi, au reste de son corps. Je la chevauchai profitant de la vue sans aucune gêne qu'elle m'offrait.

Le « massage » devenu plus osé sans que je m'en aperçoive, surtout quand mes mains glissèrent le long de ses épaules, pour toucher ses seins. Je dûs me contenir pour qu'elles puissent continuer leurs mouvements jusqu'au chevilles sans faire une autre étape.

Cependant, je pris grand plaisir à l'effleurer de temps à autre, pour « jouer » à mon tour au petit jeu qu'elle semblait instaurer.

Une fois, fait, je regardai mes mains. Je n'aime pas la sensation qu'à la crème solaire. Ça colle c'est nul ! Et Nathalie en était enduite.

Mon regard pivota pour trouver de quoi les essuyer convenablement. J'attrapai l'une des serviettes en papier dans le sac de pique-nique, m'étendant de tout mon long pour le saisir. Hors de question de quitter les jambes de ma rouquine favorite.
La couvrant de mon corps, sans la toucher. Lu déposant un baiser sur l'un des rare endroit non couvert par la crème : ses lèvres. Puis, je m'appuyai sur mes jambes, pour me lever rapidement. Ne lui laissant pas le temps de nouer ses bras le long de ma nuque.

• Allé zou dans l’eau miss écrevisse ! Avant que je décide de te consommer crue !


J’eu un soupire assez long, avant de me diriger vers l’eau. Pénétrant en douceur dans celle-ci. Plutôt fraîche mas pas vraiment froide. Enfin suffisamment pour calmer quelque minutes l’ardeur qui se dessinait dans le bas de mon short long ébène avec une rayure rouge sur le côté. Mon regard pivota vers ma compagne… amusé.

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Lun 25 Avr - 11:53

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Il la faisait rire avec ses histoires d'enfance. Finalement, il n'avait pas beaucoup changé, toujours aussi aventureux, toujours aussi espiègle. Elle adora discuter de leurs enfances dans des milieux on ne peut plus différents, mais finalement qui avait été si semblables.

Quand il lui parla de son chien, elle sourit, visiblement ce compagnon avait beaucoup compter dans la vie du petit John. Elle imaginait bien un petit Sheppard tout décoiffé jouant au ballon avec son frère dans un grand jardin pendant qu'un grand chien sautait autour d'eux. Sans qu'elle sache vraiment pourquoi, elle trouvait cette image touchante.

Finalement, la seule vrai différence entre leurs enfances, c'était le prix des choses qu'ils avaient pu abîmer ou casser, et qu'à la place d'un jardin où elle risquait de piétiner des massifs de fleurs bien agencés, Nathalie jouait au ballon dans les jachères où le seul risque s'était de voir le ballon disparaître dans la rivière. Et encore, elle et ses copains n'hésitaient pas beaucoup à se jeter à l'eau pour aller le récupérer.

Elle lui expliqua qu'elle était un peu comme ça mère, plus chat que chien. Mais principalement parce qu'elle n'avait jamais eu de chien « à elle ». Sa famille avait un petit ratier, mais qui était plus attaché à sa mère qu'à elle, et son père avait quelques chiens de chasses, mais elle ne jouaient pas beaucoup avec eux, par contre, elle semblait avoir un lien particulier avec les chats, elle attirait les chats errants comme un aimant.

Elle expliqua à John que son grand regret c'était de ne jamais avoir pu réaliser son rêve d'avoir un Berger Allemand. Elle avait déjà choisi son nom, elle l'aurait appelé « Kafi » comme celui de la série de livre qu'elle adorait. Mais ça mère y avait mis son veto. Leur maison ressemblait déjà à une arche de Noé entre les chiens de chasses, les chats (le leur et les chats errant qu'elles nourrissaient et soignaient), sans parler des divers animaux sauvages que son chasseur de père ramenait blessés et qu'elles soignaient (le pompon ayant été un Grand Duc à l'aile blessé qu'elles avaient soigné pendant un an avant de le relâcher) et elle trouvait sa fille trop jeune pour un animal de cette taille. Elle lui avait dit que quand elle serait grande elle ferait ce qu'elle voudrait, mais qu'elle ne voulait pas de Berger Allemand à la maison. Mais une fois grande, Nathalie était partie et dans ses différents petits logements en ville, et avec ses horaires de travail, il n'aurait pas été raisonnable d'avoir un animal. Elle n'avait même plus eut de chats. Et maintenant, c'était plus que compromis. Elle avait hoché les épaules, c'était la vie.

Nathalie était contente de découvrir que John et elle avaient beaucoup de goûts en communs. Cette jolie balade était une bonne surprise autant par les paysages qu'ils découvraient que parce qu'elle leur permettait de ce découvrir l'un l'autre. Plus elle en apprenait sur lui et plus se sentait craquer pour ce beau jeune homme.

Quand il lui demanda si elle voulait publier les photos sur les réseaux sociaux d'Atlantis elle ricana :

- « Ah ? Parce qu'il y a des réseaux sociaux ? Voilà qui est intéressant ! » Elle rit « J'imagine d'ici la révolution parmi la gente féminine de la citée si je changeait mon statut de « célibataire » à « en couple avec le Colonel Sheppard ». »

Elle rit à nouveau faisant défiler les photos de sa tablette jusqu'à la photo où il l'embrassait goulûment :

- « Et je mettrais cette photo en guise d'avatar »

Il protesta, faussement outré quand elle lui piqua un morceau de son poulet avant de s'éloigner en lui tirant la langue pour finir sa cuisse sans risque. Il lui fit penser à un chien protégeant sa gamelle, elle éclata de rire :

- « Et bien, je vois que Boby t'as bien dressé ! »

John se rapprocha d'elle et ils finirent leur repas dans une ambiance de tendre complicité.

Quelque chose dans le regard de John changea quand elle évoqua l'inutilité des maillots. Une lueur de désir s'était allumé dans ses prunelles vertes. Elle s'en voulu un peu d'avoir détourné ses pensés innocentes, mais elle adorait le voir démarrer au quart de tour à ses petits jeux coquins.

Il la taquina quand il se changea sous le regard espiègle de la jeune femme, la traitant de voyeuse et lui demandant de se retourner :

- « Voyeuse moi ? » demanda-t-elle « Un beau mec qui se déshabille devant moi, je vais quand même pas bouder le plaisir de mes yeux non ? » ajouta-t-elle d'un ton espiègle.

John frémis quand elle s'allongea sur son torse pour lui réclamer un baiser. Elle frémis à son tour quand une des mains de son amant glissa sur sa colonne vertébrale pour venir se nicher au creux de ses reins, et le jeu se retourna contre elle. Elle dû se faire violence pour quitter sa douce étreinte pour lui demander de lui passer la crème solaire.

Il la laissa partir à regret, une expression de déception frustrée dans les yeux. Mais il ne chercha pas à la retenir. L'évocation de l'écrevisse le fit rire, et sa réflexion fit frissonner Nathalie. Oui, elle avait plutôt intérêt à protéger sa peau blanche de l'ardeur du soleil. Elle aurait détesté qu'un coup de soleil la prive des caresses et des étreintes de John pour le reste du séjour.

La tête posée sur ses bras, elle sentit sa peau se couvrir de picotement quand les grandes mains de John commencèrent à étaler la crème sur son corps avec des mouvements doux et langoureux. Dieu qu'elle aimait sentir les mains de cet homme sur elle. Ce qu'elle ressentait pour lui après si peu de temps ne manquait toujours pas de la surprendre, et le comportement joueur qu'il réveillait en elle non plus d'ailleurs.

Elle adorait le taquiner, et plus encore, elle ne ressentait aucun complexe face à lui. Tout ce qui l'avait parfois gênée face à certains de ses amants : sa peau de lait tachetée de miel qui lui avait parfois valut des moqueries, sa poitrine lourde, ses jambes de serin... Dans les yeux de John elle se voyait belle pour la première fois de sa vie.

- « Sauf si la vue de mon corps dénudé te dérange. » répondit-elle à sa question concernant son maillot.

Une boule de chaleur naquit dans sa poitrine quand les mains de son compagnons glissèrent sur ses fesses blanches jusqu'à ses hanches qu'il saisit pour la retourner, et continuer sa tâche. Il était assis sur ses cuisses, ses mains glissant sur sa peau, mais elle avait l'impression que c'était ses regards qui la caressaient. Elle sentit ses joues rosir de plaisir et de désir. Il fallait vraiment qu'elle arrête de le provoquer. Il avait le chic pour retourner ses petits jeux contre elle.

L'ambiance bonne enfant du repas avait changé. Elle s'était chargée de sensualité. Les gestes de John s'étaient fait de plus en plus audacieux au fur et à mesure qu'il l'enduisait de crème. Elle devait se faire violence pour rester immobile sous ses caresses. Un léger hoquet et un cambrement quasi imperceptible lui échappa quand il effleura sa poitrine.

Il ne s'y attarda pas, visiblement, il avait autant de mal qu'elle à se contrôler (il faut bien reconnaître qu'un maillot de bain ne cache pas grand choses des émois masculins) et pour continuer sa tâche sans s'attarder, même s'il faisait exprès parfois de l'effleurer de façon plus osée, provoquant de petites décharges de frustration en elle. *Bien fait pour toi, t'avais qu'a pas commencer * pensa-t-elle entre deux frissons.

Une fois fini, il regarda ses mains avec un expression de vague dégoût. Nathalie rit :

- « Ne t'inquiète pas, cette crème pénètre vite, d'ici quelques secondes, je ne ressemblerait plus à une anguille couverte de mucus. »

Tout en restant assis à cheval sur ses cuisses, il s'étira de tout son long pour attraper une serviette dans le sac de pique-nique et essuyer ses mains. Ensuite, il s'étendit sur elle, mais prenant grand soin de ne pas la toucher pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de se relever rapidement, sans lui laisser le temps de l'attraper.

Elle sourit quand il l'appela Miss écrevisse, et frissonna un peu quand il évoqua l'idée de la consommée crue. Il s'éloigna rapidement pour entrer dans l'eau, avec un léger soupir. Nathalie ne sut pas si c'était de déception ou de soulagement... peut être un mélange des deux.

Nathalie se releva sur les coudes pour le regarder s'éloigner, avant de tendre le bras pour attraper sa tablette. Quand il entra dans l'eau et se retourna vers elle en souriant, elle en profita pour le prendre en photo. Elle avait intérêt à ce que sa tablette ne tombe pas entre des mains étrangères avant qu'elle n'ai eut le temps de transférer ses photos sur sa clefs USB personnelle.

Elle avait aussi intérêt à ce que la tablette ne tombe pas en rade non plus, parce que même le technicien informatique le moins curieux ne manquerait pas de se demander pourquoi l'assistante du capitaine Frei avait des photos du Colonel Sheppard en maillot de bain dans sa tablette.

Nathalie prit plusieurs clichés de John entrant dans l'eau avant d'aller le rejoindre. A son tour elle se glissa dans l'onde fraîche et se colla contre le dos de John, l'enlaçant, ses mains à plat sur sa poitrine, embrassant sensuellement sa nuque pendant qu'elle faisait glisser ses bras vers son ventre, caressait ses flancs, effleurait son postérieur musclé et ferme, avant de ramener ses mains dans le creux de ses reins... Et de le pousser dans le trou d'eau avec un éclat de rire espiègle.

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Ven 29 Avr - 18:18

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


Il était amusant de constater que ma compagne était plus « chat » que « chiens ». Elle se décrivait comme un véritable aimant à félin. Je riais amuser, lui indiquant que ma mère était pareil et que si elle s'était écoutée elle aurait rempli la maison d'arbre à chat, avec de beaux matous racés trônant dessus. Et je ne sus, toujours pas pourquoi, je lui sortis dans un élan nostalgique : « tu l'aurais beaucoup aimé, ce fut une femme extraordinaire ». Je changeai rapidement de sujet, ne voulant pas continuer à parler de ma famille. Cela sera pour un autre jour. Au final, je restais très pudique sur ce point-là.

Préférant me concentrer sur le rêve de misse « catwoman » un rêve plutôt simple, avoir un bon gros Berger Allemand. Cela me fit rire, j'avoue que si nous n'étions pas dans une autre galaxie, je lui offrirais bien son chien. Je ne pouvais qu'être du même avis, regrettant dans un sens, une vie plus posée pour avoir une maison et un jardin. Au final la vie que devait avoir mon frère… sauf que lui c'est plus des Dobermans qu'il devait avoir. Enfin bon, je pense que ce ‘n'est pas fait pour moi de rester enfermé. J'ai trop connue la liberté et le goût de l'aventure pour y renoncer.

Et au final je n'ai jamais été plus heureux que maintenant, dans une autre galaxie.
Ma blague sur les réseaux sociaux, fit rire Nathalie qui s'amusa à imaginer ce que serait sa photo de profil. Je pouffai, levant les yeux au ciel. Arguant, qu'on ferait faire une syncope à plusieurs personnes. Je ne citai personne en particulier, lui laissant le bénéfice de l'imagination.

Encore une fois, Nathalie rebondit sur chacune de mes boutades, elle était impressionnante, à force de rire je risque d'avoir des crampes. C'est fou ça ! C'est l'une des rares femmes que je côtoie, qui est capable de sortir une blague sur les miennes, elle me sidère. Dans le bon sens du terme bien sûr. Et rien que pour ce petit détail, elle me faisant encore plus fondre, pour son si joli minois de rouquine.

Il ne fallait pas grande chose au final, mais cette qualité est peu courante.
Je lui fis une moue faussement outrée quand elle évoquant qu'elle était, oui une voyeuse face un beau mec.

Je ne mettais pas mal d'effort dans l'application de la crème, pour retourner son jeu « coquin » contre elle. Et bien entendu me contenir, il était bien tentant que j'aille me laver les mains, pour faire une autre activité, qui ne risquerait pas de lui faire prendre des coups de soleils…

• Tu ne peux pas savoir comme ça me dérange de voir tout ça …

J'eu un petit sourire taquin, en rapport à sa remarque sur son maillot. Je préférais limite qu'elle reste ainsi, cela m'évitera d'avoir l'imagination qui travaille de trop. Déjà qu'elle est constamment à 110%. Et puis bon, je sens que son maillot, n'aurait pas été très longtemps sur son corps. Mon regard papillonnait tendrement sur elle, a chacune de mes caresses, des petits frissons loin d'être anodin me rappelait une envie assez forte et devinable à l'œil nus. Surtout quand elle se cambra sous l'une d'entre-elles. J'eu un petit sourire, loin d'être « enfantin » … j'étais ravie de la tenter et de la voir se contenir elle, aussi voir craquer !

Nathalie, ne loupa pas mon regard dégoûté sur la crème. Mes yeux verts se posèrent sur elle quelques secondes. Ah c'est donc parfait, j'ai horreur de cette sensation… et autant que je puisse désirer Nathalie, cela m'aurait passablement frustré de ne pas pouvoir la toucher à cause de ça… surtout que je crevais d'envie de transformer cet étalage de crème en avances claires et nette.

• Décidément tu es très crustacé et poissons dans tes métaphores, petite sirène.

Je lui fis un clin d’œil avant de m’étendre de mon long pour essuyer mes mains. Ne sait-on jamais. Et puis même si elle pénètre rapidement, la sensation est toujours présente.

Pendant, que mes ardeurs se calmaient, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder Nathalie d’un air amusé. Eh bah ? Elle compte lézarder finalement ? En me tournant, je remarquai que j’étais sujet à l’attrait d’un paparazzi en tenue d’Êve, aucun respect de nos jours ses photographes ! Ah vraiment ! Je lui souris, faisant l’idiot sous la caméra.

• Mademoiselle ! Voulez-vous bien arrêter, j’aimerais passer des vacances avec « ma chérie » sans être déranger par les paparazzis ! dis-je d’un air supérieur, comme si j’étais une star élitiste a l’égo surdimensionné.

Elle finit par se lever, il allait en avoir des photos compromettantes dans cette tablette ! Elle me rejoignit, se glissant dans l'onde pour se coller contre moi. En effet, la crème avait dû pénétrer, car je ne sentais plus la sensation collante. Je soupirai ravie de la sentir derrière moi.

Mais à peine était-je « calmé » qu'elle reprit les hostilités pour me caresser, ravivant le désir que j'avais pour elle. Je soupirai une nouvelle, fois *bon bah tu l'auras cherché*, dans le but de me retourner pour craquer… mais elle me poussa dans l'eau.

Ah c'est bas ! Très bas ! Je ressortis de l'eau, chassant mes cheveux de mon visage, la regardant quelques secondes, une moue barrée sur le visage. Puis, je l'éclaboussai avec mes pieds, la trempant littéralement. Les vagues d'eau étaient suffisamment fortes, pour qu'elle soit obligée de se protéger et je choisie ce moment-là, pour lui sauter dessus et la faire tomber à l'eau avec moi à la renverse.

Une fois, sous l'eau, je la lâchai pour qu'elle reprenne son souffle et j'émergeai à ses côtés, lui donnât un coup d'épaule.

• Tatata… gamine va !

Je suis bien placé pour dire ça ! L'eau montait jusqu'à ma poitrine. Je la fis pivoter face à moi, pour remonter sensuellement l'une de mes mains, le long de son corps, partant de ses fesses rebondit, jusqu'à sa joue. Une fois, sur son visage, je la saisis assez « sauvagement » pour écraser mes lèvres dans un baiser passionné.

Ah bah oui, à force de jouer… il fallait bien récolter ce qu'elle a semé depuis le début. Mon autre main, appuya sur le creux de ses reins, pour la coller encore plus contre moi. J'aimais bien sentir son corps contre le miens, surtout quand elle est nue…

Mon baiser se transforma en plusieurs, qui commencèrent à quitter ses lèvres, pour se loger le long de sa bouche jusqu'à son cou doux et tendre. La main posée sur son visage se glissa à l'arrière de sa tête dans ses cheveux que j'aimais tellement. De temps à autre elle augmentait la pression de mes lèvres en rapprochai sa tête de la mienne. L'autre main, oscillait entre ses reins et son postérieur. Mes baisers commèrent réellement à être très insistants, je la mordillais par moment, mon souffle était plus chaud et surtout plus saccadé.

Je finis par remonter vers ses lèvres, cherchant un but bien précis, entendre ses soupirs et sentir son envie. À croire que l'eau doit être un élément qui nous plaît... Car ça va se finir dans l'onde cette histoire.

Les chants des oiseaux, qui se fichaient royalement de nos émois, continuèrent à tue-tête, chantant des mélodies variées. Mais en toute franchise, je ne les entendais plus, le son de mon cœur me rendait sourd.

• Tu as une excuse pour justifier les suçons dans ton cou ? Dis-je dans une voix lourde de désire

Car, là, je pense qu’elle risque d’avoir des marques assez visibles, sauf s’il met un châle. La main coquine hésitante entre le bas de son corps, finit par changer de position, pour se retrouver devant son intimité, caressant la larme de son plaisir. Mes avances étaient très bien orientées vers un but final. D’ailleurs, je semblais m’emballer dans mes baisers et des grognements se faire entendre.

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Dim 1 Mai - 13:53

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Nathalie rigola quand John lui répondit à sa proposition de remettre son maillot avec un sourire taquin et un regard espiègle :

- « Oui, il est évident à voir tes regards que ma nudité t'es parfaitement insupportable ! »


D'ailleurs, les caresses que John lui prodigua pendant la séance de « crêmage » en était la plus parfaite illustration. Elle avait du faire appel à toute sa volonté pour ne pas se jeter sur lui, et elle sentait bien que c'était réciproque.

- « C'est la proximité de l'eau qui influe sur mes métaphores... mais je préfère quand même être ton coquelicot » répondit-elle « Même si j'aime bien la petite sirène. » ajouta-t-elle en souriant.

Une fois qu'il eu fini de l'enduire de crème et de s'essuyer les mains, il se dirigea vers le bord de la rivière. Ce retournant et la surprenant en train de le photographier, il fit l’andouille devant l'objectif quelques instant pour la faire rire.

La première chose qu'elle allait faire en rentrant serait de vider sa tablette des photos qu'elles contenait. Elle commençait à avoir des photos plus que compromettantes pour eux deux là dedans. Elle regretta presque de ne pas pouvoir les garder pour les regarder quand elle le voudrait, voire d'en utiliser une comme fond d'écran. Mais, c'était les inconvénient de vivre une relation clandestine.

Finalement, John fini par prendre l'air d'une star face au paparazzi, disant un ton faussement outré qu'il voulait passer quelques jours de vacances avec sa chérie sans être déranger.

Le cœur de la jeune femme fit une embardée. Cette fois, elle était sûre que le mot ne lui avait pas échappé par inadvertance, mais elle choisit de ne pas le relever. Cachant son trouble dans un éclat de rire avant de poser la tablette et d'aller le rejoindre pour se coller contre son dos et l'envoyer valdinguer dans le trou d'eau.

Elle rit en le regardant émerger avec un air ahurie, chassant ses cheveux de son visage. Mais le regard qui lui lança, disait clairement qu'elle ne perdait rien pour attendre. Effectivement, d'un battement de pied il l'éclaboussa, l'obligeant à protéger son visage. Il en profita pour littéralement lui sauter dessus et la faire tomber à l'eau avec lui.

Nathalie ne put retenir un petit cri de surprise et d'amusement, et but la tasse. Il la lâcha pour lui permettre de remonter à la surface avant émergea à coté d'elle au moment où elle toussait et reprenait son souffle.

- « Tu n'es pas obligé de me noyer pour te débarrasser de moi tu sais ? » Dit elle en riant

S'étouffant à moitié, crachant l'eau qu'elle avait bu involontairement, Nathalie ne put retenir un nouvel éclat de rire quand il la traita de gamine.

- « Tu peux parler! »
lui répliqua-t-elle dans un éclat de rire en l'éclaboussant.

Enfin, ses gestes suivant ne furent pas ceux d'un gamin. Il la prit dans ses bras, la faisant pivoter pour qu'elle soit fasse à lui, avant de laisser ses mains glisser sur son corps avec sensualité, caressant un instant ses fesses, remontant le long de ses flancs, son ventre, sa poitrine jusqu'à ses joues qu'il saisit brusquement pour un baiser presque brutal.

Elle était toujours stupéfaite de réaliser qu'il pouvait passer du comportement de gamin espiègle à celui d'amant passionné en une fraction de seconde. Mais, elle aurait été malhonnête de dire qu'elle n'appréciait pas. Avec lui, il n'y avait pas de routine, même dans ses comportements avec elle.

Elle savoura ce baiser plein de fougue et la bulle de désir qui se forma dans sa poitrine quand John abandonna ses lèvres pour partir explorer son cou, une main toujours posé sur sa nuque, ajustant la pression de ses lèvres, parfois légères comme un papillon, parfois presque brusques sur la peau délicate de son cou.

Elle se demanda si le fond de teint serait suffisant pour masquer les marques qu'il était indéniablement en train de laisser sur sa peau, ou si elle avait pensé à prendre un foulard. Mais la sensation était tellement... Elle en perdait ses mots. Elle qui s'était toujours dérobés lorsque ses amants cherchaient à la marquer de leur lèvre, adorait l'idée que les baisers de John pourraient laisser des contusions mauves sur sa peau.

Le souffle de John était court et haletant, chargé de désir et d'envie. Elle le sentait couler en langues brûlantes sur sa peau rafraîchie par l'eau de la cascade, il était aussi irrégulier, tout comme le siens. Le désir commençait à faire son effet. Elle sentait son cœur battre plus vite et plus fort. Pour ne pas être en reste devant les caresses de son amant, elle aussi avait glissé ses lèvres dans son cou, emmêlant une de ses mains dans ses cheveux, posant l'autre à plat dans le creux de ses reins... Elle aimait la sensation de la peau chaude de John contre la sienne. Elle avait l'impression que dans n'importe quelle situation, sa peau était toujours brûlante, et elle adorait l'idée qu'elle pouvait être responsable de son échauffement.

John lui demanda si elle avait une excuse pour justifier un suçon.

- « hmmm, je dirais que j'ai passé une folle nuit de passion avec le Colonel Sheppard. » répondit-elle dans un soupir

Son soupir se transforma en halètement puis en gémissement quand il effleura son intimité. Ses caresses étaient délicates mais précises. Il savait exactement comment la caresser pour lui faire perdre la tête. Elle rejeta la tête en arrière, se mordant la lèvre pour retenir les gémissement de plaisir que chacune de ses caresses faisait naître en elle.

Nathalie profita impunément de ses délicieuses caresses pendant quelques instants, avant d'être à nouveau capable de penser un minimum. Elle avait envie qu'il ressente la même chose qu'elle. La main qu'elle tenait sur ses reins glissa sur son flanc pour passer entre leurs corps enlacés et venir effleurer la sienne. Puis, du bout des doigts, elle explora l'intimité de son compagnon, constatant au passage que la chaleur de son corps n'était pas vraiment tempérée par la fraîcheur de l'eau.

Le désir de John était parfaitement perceptible, pas uniquement par les réactions physiques que Nathalie sentait sous sa main tentatrice, mais aussi par ses baisers qui se faisaient de plus en plus appuyés allant jusqu'à la mordiller. Elle savait que sa peau réactive et délicate ne maquerait pas d'être marquée par les attentions « sauvages » de John et qu'elle allait devoir porter un foulard ou un col roulé pendant quelques temps après ça, mais elle s'en fichait. Elle adorait ça ! Chacun des suçotements et des morsures de John envoyait une onde de plaisir qui la faisait frissonner.

Le monde autour d'eux aurait pu s'effondrer... ou se remplir de paparazzis, elle n'en aurait eut rien à faire. La seule chose qui comptait pour elle à cet instant, c'était la peau brûlante de son amant contre la sienne, ses baiser passionnées et ses caresses émoustillantes.

La jeune femme n'avait jamais pris beaucoup de plaisir aux ébats intimes, au point qu'un de ses anciens compagnons l'avait quitté en la traitant de « glaçon capable de décourager le pire des queutards ». Pourtant, avec John, elle découvrait qu'elle pouvait prendre beaucoup de plaisirs à ce genre d'ébats, et surtout, capable de donner du plaisir à son compagnon. Le visage de John quand ils faisaient l'amour ne laissait aucun doute quant à ce qu'il éprouvait. Comme quoi, parfois, il suffit juste de la bonne personne au bon moment.

Nathalie sentait son esprit lui échapper, son corps ondulait contre celui de son amant. Elle réclama à nouveau ses lèvres, le caressant avec un peu plus d'intensité. Les caresses et les baisers ne lui suffisaient plus. Elle ne voulait plus, elle voulait être à lui, ici, maintenant, sans plus attendre.

- « J'ai envie de toi. » murmura-t-elle d'une voix alourdie par le désir.

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Jeu 5 Mai - 15:44

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


Sans le vouloir, je lui fis boire la tasse. Ah bah voilà ce qui arrive quand on ouvre la bouche dans l'eau. Heureusement, je ne comptais pas la laisser sous le liquide longtemps. Je pouffai, quand elle évoqua le fait, que je n'étais pas contraint de la noyer pour me débarrasser d'elle. Il est vrai que si on veut tuer quelqu'un, personne ne viendrait trouver un corps ici…

Je ne répondis pas, de toute façon, mon humeur gamine avait disparue, pour faire place à une tout autre envie… avoir le corps nu de la femme qui vous plaît onduler dans les ondes claires du bassin, ne peut que tarauder encore plus l'excitation déjà naissante. Faut dire que la misse Coquelicot avait chercher à m'aguicher et n'étant pas très rétive face à ça… je me surprenais de n'avoir pas craquer plus tôt. Faut dire que je désirai avant tout me balader avec elle et non faignanter et faire l'amour toute la journée. Même si c'est agréable, j'aurais un regretter de ne pas avoir pu profiter de ce beau soleil et de cette forêt.

Sous l'emprise de mon désir, je voulais la manger entièrement, mes lèvres étaient dures et douces à la fois… je crains, que sous ma passion son cou si délicat ne se brise ou se marque que trop. Une pensée fugace m'apparut, c'est fou le nombre de choses con qui nous viennent à l'esprit parfois. J'imaginai Nathalie, avec son collier de suçons dans la cité … elle qui fait si froide par moment, tous se demanderaient avec qui l'assistante de la capitaine Frei passe ses nuits. Je suis certain que certains ragots, pourraient imaginer toutes sortes de choses très peu chrétiennes. Dont le fantasme très masculin, que Nathalie soit l'amante de Karola. Cette pensée était plutôt … déplacée et me déplu. Je l'oubliai très vite, de toute manière, j'étais bien le seul à savoir l'origine des marques de ma compagne. Nathalie me répondit dans un soupir, j'avais l'impression qu'elle était loin, qu'elle commençait à partir.

• Ça me va… comme ça, ça décourager les concurrents, le dis-je dans une voix un peu trop lourde…

J'aimais quand elle commençait à décrocher, me consumant à mon tour … je devais rester un minimum clair pour ne pas sombrer à mon tour. Elle voulut sûrement, me faire partager aussi son plaisir, je dû serrer les dents, pour ne pas faire des bruits assez gutturaux. Mon maillot glissant sur mes cuisse…
Je montai un tant soit peu vite sous ses caresses. Trop même. J'étais déjà suffisamment éméché. Je retirai sa main aventureuse délicatement, lui disant que si elle continuait, je ne pourrais pas profiter de son corps.

Il était impressionnant de voir à quel point Nathalie réagissait sous mes doigts et dans un sens moi aussi. Cela n'était pas vraiment l'effervescence des jeunes couples, mais bel et bien une bonne entende à ce niveau-là... en plus d'avoir des points communs autre que cet échange sexuel. Elle me faisait beaucoup d'effet et surtout avec des choses très simples comme les murmures. Je trouvais cela limite aberrant pour un homme mature de revire les émois de son adolescence.

Quand, je pense qu’au début, je voulais la taquiner en peu, pour lui faire une blague, me voilà dans l’impossibilité de la réaliser. Tant pis, de toute manière j’avais aussi grandement envie d’elle et son murmure fut l’électrochoc qui inonda le bas de mes reins. Je la soulevai immédiatement, pour la pénétrer. Mes lèvres réclamèrent les siennes.

La position, n’était pas des plus « efficace » je le conçois, dans en sens, je ne pouvais rien faire de plus. Un rocher était non loin de nous, je la plaquai contre celui-ci, après avoir vérifié qu’il ne semblait pas saillant. Au contraire il y avait de la mousse sur la partie non immergée. Ainsi, elle n’aura pas la totalité de son corps contre la roche brune.

Mes mains, remontèrent jusqu'aux siennes, pour les tenir, m'accrochant à ses longs doigts blancs. Mes lèvres étaient contre les siennes, tout en migrant sur son cou, pour étouffer mes grognements. L'une de mes mains, finassa par réajuster la position du bassin de Nathalie, en se glissant en dessous, amplifiant son plaisir et le miens avec mes mouvements de reins.

Faire l'amour dans l'eau, donne une drôle de sensation, on est plus léger et le liquide plus frais que nos corps, procurent des zones de froids, similaire à des pics.
Au bout de quelques minutes, je sentie que j'allais atteindre le haut et Nathalie aussi, j'augmentai la profondeur de mes mouvements, avant de me laisser aller contre elle. J'avais soudainement envie de dormi. C'est un cliché, après l'orgasme, j'avais souvent envie de m'affaler quelques minutes et mon corps en profitai pour appuyer sur le bouton off. Et je savais aussi que chez les filles, c'est aussi le cas par moment.

J'avais poussé mes gémissements dans son cou, la mordillant peut-être un peu fort. Je remontai mon visage contre le siens, l'embrassant et me retirant doucement. Je la serai contre moi, pour la porter jusqu'à la rive et m'allonger avec elle, dans l'herbe fluo.

En quittant l'eau, j'aperçus mon maillot, flotter nonchalamment, j'irais le chercher après à vrais dire je n'avais qu'une envie, c'est de me lover contre elle et fermer les yeux. Je la déposai sur le tapis, d'herbe et me lassa choir sur celui-ci, ramenant son corps mouillé contre moi.

J'étais dans un état second, je me fichai de tout, tant que son corps était là, contre moi. Je sombrai sans lutter. J'étais tellement bien. C'est marrant après avoir « jouis », j'étais insensible a presque tout, je pouvais avoir le dos labouré par des griffes et m'endormir sur des cendres chaudes, je ne sentais plus rien. J'étais très bien même.

Je me réveillai, dans un sursaut, quelque chose me courait dessus. Le regard flou, je cherchais l'origine … mais je ne vis absolument rien. Nathalie était réveillée, avait-elle dormi ? Et surtout j'avais dormi combien de temps ? Je me sentis légèrement perdu et aux abois. Mon regard se leva sur le doux visage de ma compagne

• On va continuer notre balade ?

Je me levai, m’étirant. Mon maillot flottait toujours, je le récupérai, avant de partir me rhabiller. Aie… je me suis endormi au soleil non ? Je sentie une petite brûlure dans le dos, quand je passai mon haut sur la peau fine de celui-ci.

• Ah, je crois, que tu vas devoir me tartiner aussi de cette immonde crème…

Je commençai à ranger nos affaires, aider part ma compagne. Je me sentais encore un peu ankylosé par ma sieste sur le sol ferme. Je m'étirai une nouvelle fois, me lassant la joue, rougie et marquée par les traces de l'herbe. Mon regard dévia sur Nathalie et si j'allais voir mon œuvre tiens ?

J'attendis patiemment qu'elle se mette vers moi, pour chasser ses cheveux de son cou et vérifier … et bah je n'y étais pas allé avec le dos de la cuillère ! Elle avait de sacrées marques dans le cou. J'en reviendrai presque à culpabiliser… j'eu un petit rire.

• Eh bien … faudrait investir dans un beau foulard pour cacher aux yeux de tous, le fait que tu sois une écrevisse très succulente.

Je lui fis une œillade coquine, avant de la prendre par la main et continuer notre route, à travers la forêt luxuriante. Il est quand même impressionnant que partout dans cette forêt, il y'ait une multitude d'oiseaux chanteurs.

Au bout de 20 minutes, plutôt silencieuses pour ma part, je repris notre discussion sur nos divers goûts. Évitant soigneusement de parler du passer familiale et amoureux de chacun. L'heure passa vite et nous débouchons sur un plateau fleurit avec des insectes similaires aux papillons de la terre. Mais version « big ». L'un d'entre eux, se posa délicatement sur l'épaule de Nathalie. Il avait des ailes blanches et oranges. Mais au lieu de quatre il en avait 8. En y réfléchissant ce n'est pas un plateau, je dis une connerie, mais une clairière, qui menait vers la plage.

Mon regard se fit enfantin et je m'élançai en courant à travers les fleurs et les immenses papillons. Je trouvais cela marrant de les voient s'envoler et virevolter autour de nous. Je m'arrêtai au milieu du champ, pour contempler l'ouragan d'aile.

Les plus gros devaient faire 20 centimètres de longs. Les grands papillons trouvèrent notre corps parfait pour leur servir de support. Très vite, je fus décoré par 4 gros lépidoptères de couleurs variés. Je pouffai, avant de les chasser embrassant Nathalie et continuer notre route, à travers les fleurs …

La plage n'était pas loin, il nous fallait encore 45 minutes de marche pour foulé le sable et entendre les bruits des vagues. Quand enfin, nous virent la cabane au loin, la journée était en train de se finir. Il faisait jour certes, mais il était tard. Il était 18H45 sur ma montre.

• J’ai bien envie de m’allonger avec toi sur la terrasse avec des coussins et ne plus rien faire tiens.


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Ven 6 Mai - 18:30

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C'était fou comme l'amour entre eux avait quelque chose de simple et de naturel. Rien que le contact de sa peau contre la sienne, la douceur de ses lèvres l'échaudait suffisamment pour que le moindre effleurement plus intime manque de la faire basculer. Visiblement, il en était de même pour lui, a peine l'avait-elle effleuré qu'il répondait à son désir par des grognements. Elle devinait qu'il était en train de monter vite. Leur complicité était telle que tout naturellement, il repoussa doucement sa main en lui disant que si elle continuait, il ne pourrait pas profiter de son corps. Elle retira sa main, pour caresser son dos et ses fesses fermes.

Il répondit immédiatement à son murmure, en la soulevant pour se glisser légèrement en elle, réclamant ses lèvres pour un baiser. Elle noua ses bras et ses jambes autour de lui, glissant ses mains dans ses cheveux mouillés. Cette position avait quelque chose d'un peu frustrant tant elle rendait sa possession superficielle. Il y remédia en la portant jusqu'à un rocher couvert de mousse qui émergeait de l'onde. Une de ses mains saisit celles de la jeune femme, les lui immobilisant, l'autre se glissa sous son bassin pour le soutenir.

Se retrouver les mains ainsi emprisonnées envoya un frisson de plaisir dans tout son corps. Nathalie n'était pas du genre à se laisser soumettre, mais il n'y avait pas ce genre de connotation dans le geste de John. C'était plus un geste de « confort » pour lui rendre la position plus agréable, mais d'une certaine façon, ce geste la mettait totalement à la merci de son amant et elle aima.

Elle noua ses longues jambes autour des hanches de John, verrouillant ses chevilles dans le creux de ses reins et posa la tête sur le rocher, fermant les yeux en haletant quand les coups de rein de son amant se firent plus profond. Encore une fois, elle s'offrait sans retenue et aimait ça. La mousse était douce sous son dos, elle la sentait s'écraser un peu sous les ondulations que John imprimait à son corps. Elle le sentit atteindre le sommet de son plaisir alors qu'elle basculait aussi.

Il étouffa ses gémissements de bonheur dans le cou de son amante, la mordillant peut être un peu trop fort avant de s'alanguir contre elle après un dernier coup de rein plus puissant et plus long que les précédents. La jeune femme, le souffle court et le cœur battant se laissa aller sur le rocher embrassant les cheveux de John un instant pendant qu'il reprenait ses esprits et se retirait doucement en venant l'embrasser.

Elle se laissa emporter vers la berge, alanguie dans ses bras, appuyant sa joue contre l'épaule nue et chaude de son compagnon, se laissant bercer par la fraîcheur de l'eau et la force de ses bras.

Il l'étendit sur l'herbe avant de s'allonger prés d'elle et de la serrer dans ses bras d'un air paresseux. Elle sourit en voyant ses yeux se fermer et l'expression de calme sérénité sur son visage. Il était beau. Elle posa sa tête dans le creux de son épaule et écouta sa respiration devenir calme et régulière.

Nathalie se sentait bien, son corps nu enlacé avec celui de son amant endormi. Elle écoutait le murmure de l'eau, le chant des oiseaux, regardait leur danse dans les branches. Elle n'éprouvait aucune gène, aucune inquiétude. Une instant de paradis. L'idée que c'est ce qu'Adam et Eve devaient ressentir avant d'être chassés de leur jardin fabuleux la fit sourire. Décidément, l'amour avec John lui mettait de drôles d'idées en tête.

Elle le laissa dormir environ une demi-heure, mais la course du soleil ne ralentissait pas parce qu'ils étaient bien, il leur faudrait bien penser à reprendre leur balade s'ils ne voulaient pas rentrer à la nuit tombée. Tout doucement, du bout des doigts, elle lui caressa espièglement le dos... y dessinant des arabesques aussi légère qu'un souffle d'air ou qu'une aile de papillon.

John se réveilla en sursaut, l'air un peu perdu. Elle lui sourit de sa suggestion.

- « A moins que tu n'envisages de passer la nuit ici, je pense que ce serait une bonne idée. »

Il s'échappa de ses bras pour se lever et s'étirer. Quand il se tourna pour aller récupérer son maillot de bain dans la rivière, elle pouffa. Il aurait du mettre de la crème lui aussi. Il avait un magnifique coup de soleil dans le dos.

Elle récupéra ses habits éparpillés et se rhabilla pendant qu'il récupérait son maillot. Quand il commença à s'habiller, elle le vit grimacer légèrement sous le frottement du tissu sur la légère brûlure. Il lui dit qu'il lui faudrait un peu de crème à lui aussi, même s'il détestait ça.

- « Attend »
Elle retint le haut de son T-shirt et étala d'une main légère une noisette de crème sur le coup de soleil. « Le mal est fait, mais ça t'apaisera et ça évitera que ton t-shirt t'irrite un peu plus ».

Il commença à ranger leurs affaires, Nathalie l'imita. Quand elle se tourna vers lui, il dégagea délicatement les cheveux qu'elle avait dans le cou pour admirer le résultat de sa passion. Elle rit quand il lui suggéra qu'elle devrait investir dans un foulard pour masquer les traces de son appétit en lui lançant un regard espiègle :

- « Il me semble t'avoir entendu dire que ça éloignerait les concurrents. » elle caressa sa joue encore marquée par les traces que quelques brins d'herbes « Ne t'inquiète pas. Je marque vite, mais ça part vite aussi. D'ici qu'on rentre, ça sera à peine décelable. »

Enfin, s'il ne la dévorait pas à nouveau d'ici là, ce qui serait étonnant vu combien il semblait aimer la peau de son cou. Pas grave, elle trouverait un truc pour masquer les marques.

Les affaires rangés, il prit naturellement sa main pour reprendre la balade contemplant silencieusement les paysages qu'ils parcouraient et le bal des oiseaux. Pendant une vingtaine de minutes, ils marchèrent en silence. Mais, ce n'était pas un silence embarrassé, juste l'expression de leur connivence. Ils n'avaient pas besoin de parler pour s'entendre. Nathalie serrait sa main, appuyant parfois furtivement sa tête contre son bras ou posant un baiser sur son épaule. Elle se sentait tellement bien.

Puis, comme si la conversation n'avait jamais cessé, il recommencèrent se raconter leur vie, évitant soigneusement certains sujets trop délicats et qui aurait risqué de gâcher ce merveilleux moment entre eux. Ils marchaient d'un pas tranquille, main dans la main seuls au monde, autant en profiter pour éviter que le monde et ses douleurs ne viennent les hanter.

Lorsqu'ils sortirent de la forêt Nathalie cligna des yeux sous la luminosité. Après l'ombre des sous-bois, il lui fallut quelque seconde pour que sa vision se réadapte à la luminosité du grand soleil qui brillait au dessus d'eux. Elle sentit quelque chose effleurer avec douceur sa joue et tourna les yeux pour voir qu'un énorme papillon blanc et orange avait choisi son épaule pour se reposer.

Elle eut un petit halètement de surprise en écarquillant les yeux. L'insecte bougeait doucement ses ailes, il resta un instant là avant de s'envoler. Nathalie le suivit des yeux, fascinée et remarqua que la clairière qu'ils avaient atteint était couvertes de fleurs bruissantes. Des milliers de papillons butinait et leurs ailes se confondaient avec les pétales.

D'autres papillons virent se poser sur elle et sur John, avant que ce derniers ne lâche sa main et se mette à courir dans l'herbe haute comme un gamin, provoquant l'envol simultanée d'une nuée de papillons. Il s'arrêta au milieu de l'ouragan de couleur qu'il avait provoqué, regardant le spectacle avec des yeux brillants. Nathalie sortit sa tablette, provoquant l'envol des papillons qui l'avaient choisie comme perchoir et prit un cliché sur lequel on voyait John tournoyer sur lui même au milieu d'une nué d'immenses papillons aux couleurs chatoyantes.

Rapidement, les papillons revinrent se poser sur eux, John riait en les accueillant, elle n'osait plus bouger pour ne pas les effrayer. Son simple débardeur blanc, c'était transformé en un corsage de conte de fée. Finalement, elle alla le rejoindre, provoquant à son tour une explosion d'ailes délicates dans la clairière. Elle se mit face à lui, lui prenant les mains et l'embrassant légèrement. L'endroit était trop beau, trop féerique pour qu'elle ne soit pas tentée d'en garder le souvenir d'un baiser de conte de fée.

Elle se mit à coté de lui pour regarder la clairière :

- « C'est magnifique... Nous envoyons des équipe d'exploration sur des planètes lointaines, pour ramener des spécimens d'insectes et de plantes, alors que je suis sûre que nos scientifiques ne connaissent presque rien de celle-ci » remarqua-t-elle.

Après avoir profité encore quelques minutes du feu d'artifice vivant, ils reprirent leur marche. Il leur fallut environ trois quart d'heure pour rejoindre le sable de la plage et apercevoir au loin leur cabane. Nathalie se sentit étrangement fatiguée à la vue du bungalow, une fatigue qu'elle n'avait pas ressentit avant de réaliser qu'il seraient bientôt arrivés.

Elle réalisa que mine de rien, ils avaient du faire pas mal de chemin, ils étaient partie en milieu de matinée, et maintenant le soleil commençait à descendre vers l'horizon. Et puis, même si la marche avaient eu le rythme tranquille d'une balade, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas autant marché sur un terrain inégal.

La proposition de John emportant son adhésion immédiate. Oh oui, ça c'était une très bonne idée.

- « Hmmm, tu risques de devoir me porter jusqu'au lit se je m'endors... et si tu t'endors aussi, nous risquons de passer la nuit sur la terrasse. » le taquina-t-elle.

Arrivée à proximité de leur abri, elle s'arrêta un moment pour ôter ses Rangers et ses chaussettes pour faire les derniers mètres les pieds dans les vagues, savourant la fraîcheur de l'eau et le massage du ressac sur ses chevilles et ses mollets fatigués.

Elle arriva à la cabane la première et récupéra en riant sa culotte en dentelle sur la poignée se tournant vers son compagnon pour l'attendre. Pendant que John s'occupait de leur sac de pique-nique, elle alla déposer leurs sac à dos dans la chambre et revint au moment où John jettait les reliefs de leur repas dans la poubelle.

Elle s'approcha dans son dos :

- « Laisse ça. Va enlever ça. »
dit-elle en glissant sa main sur la crosse de son arme qui dépassait du holster sur sa cuisse « Et vient me rejoindre sur la terrasse pour regarder le coucher de soleil. »

Sans lui laisser le temps de répondre, elle l'embrassa sur la joue en souriant et sortit sur la terrasse. Elle arrangea les poufs et les coussins de façon à en faire une sorte de matelas et s'y laissa tomber avec un soupir de plaisir, attendant que John vienne la rejoindre.

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Mar 10 Mai - 19:22

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


Je ne savais que penser du fait que j'avais sombré sans lutter… j'étais tellement bien ici avec Nathalie, comme si nous étions les maîtres des lieux. Aucune, peur, sans aucune gêne. Il y avait un côté assez fascinant à cette sensation bienveillante. Mais une sensation que la raison, ne manquait pas de tordre dans tous les sens, se posant des questions, s'interrogeant sur des éléments futiles. Je finis par oublier le pourquoi et du comment, cela n'avait pas d'importance au final. Je me sentais bien avec cette femme et je n'avais nullement de raison de me restreindre et de brider mon comportement.

Après tout, si l'aventure nous mène à être ensemble longtemps, autant qu'elle connaisse ma vraie personnalité et le vrai John Sheppard. Comme cela, si ça ne lui plaît pas, elle pourra partir sans trop de casse. Enfin, même si l'idée de mettre fin à cette idylle me déplaisait fortement, je me devais de faire la part des choses. Je ne suis pas forcément facile à vivre et l'homme idéal pour une femme. Surtout au vu de mon comportement passablement enfantin, ma peur de vieillir, mon sens du suicide (complexe du héros) et mon côté charmeur malgré ma grande fidélité.

Enfin bon, je m'endormi paisiblement. Malgré mon réveil assez surprenant, je restais en pleine forme et sur un petit nuage. Me demandant bien ce qui m'avait autant surpris. La même sensation, après avoir fait du sport intensif et qu'on s'allonge pour rien faire. Cette sensation d'apaisement si salvatrice. C'est peut-être mécaniquement que je regardai Nathalie quand elle me répondue. Je frottai ma tête contre son visage fin et parsemées de tâches blondes.

• Pas ce soir

Je me levai récupérer mon maillot qui semblait aimé faire trempette. Ah quoi bon l'avoir pris au final ? Si c'est pour se retrouver les fesses à l'air ? D'ailleurs, part chance je n'avais pas brûlé sur cette partie sensible. Mon dos avait fait les frais, quel héroïsme de se sacrifier pour le popotin ! Demain, je ne sentirai plus rien, j'ai une peau qui aime le soleil. Je deviens rouge rapidement, mais cela se transforme en teintes brunes avec la même rapidité.

Nathalie retenue mon geste et m'appliquai de la crème, je grimaçai, plus par dégoût de la sensation que par douleur. Je me souviens comme ma mère galérait à me tartiner de crème solaire. Je ne supportais pas ça ! Surtout qu'après, le sable colle à la peau et mon passe-temps favori à l'époque, était de faire des châteaux de sable et de me battre avec mon frère. On se roulait dedans jusqu'au rivage, avant de continuer notre bataille dans les ondes marines et de faire couler l'autre.
J'admirai mon art « suçonnier » d’un air fier, sur la gorge de ma compagne, elle me répondit sur le même ton amusée qui m'arrachèrent un rire.

• Nous n’avons pas fini nos vacances …

Oui j'aurais bien l'occasion de la marquer si cela disparaît. Je lui fis une petite moue coquine, avant de l'emporter à travers la forêt. Un chemin ponctué de quelques baisers chastes et d'une discussion naturelle, parfois même de nos rires. Il faut dire que nous sommes des personnes assez joviales …

Fasciné par la nuée de papillons qui me prenaient comme support, je ne vis pas immédiatement Nathalie. C'est en tournant la tête intriguée, par la deuxième colonne de lépidoptères, que j'entrevue sa chevelure feue au milieu des ailes colorées. Cela avait un côté assez féerique et conte de fée. D'ailleurs, je suis un parfait prince aux papillons avec mon haut blanc ! Je sortie mon appareil photos, prenant des clichés des insectes et de Nathalie qui dévalait la pente pour me rejoindre. Une fois à mes côtés, elle m'embrassait, un baiser que je lui rendis passionnément au milieu de ce cadre somptueux… petit goût de niaiserie…

Je me décalai, vers elle, pour prendre une photo de nous deux au milieu des insectes. L'un d'entre eux, se posa sur mon nez, ouvrant ses ailes immenses pile-poil au moment du déclic de l'appareil, imité par un congre sur le visage de ma compagne. Je secouai la tête en riant, avant de recommencer, mais sans papillons sur le nez cette fois. La photo était superbe, nous deux avec comme fond une multitude d'ailes. Je remarquai que Nathalie avait un papillon rouge sur son débardeur clair. Comme des pétales de coquelicot. Oui la photo était parfaite avec cette touche.
Sa remarque, me fit sourie, elle avait terriblement raison.

• C’est le cas. On ne connait rien non plus de l’immense océan qui nous entoure

Ce qui est bien dommage. Je suis certain qu'on pourrait construire des installations ici, pour l'étude de cette planète. Mais non… le SGC favorise l'exploration en général et pas la découverte d'un monde. Enfin, peut-être qu'avec le temps, nous commenceront à mettre en place un second site sur le continent. Quand la menace Wraiths serait moins forte peut-être.

Le ciel commençait à se teinter de belles couleurs. Ma proposition fut adoptée par Nathalie qui me fit remarquer qu'on risquait de dormir sur la terrasse. Je pouffai.

• Ça ne serait pas si grave au vu de la température douce des nuits

Avant qu'on arrive, Nathalie fit trempette dans l'eau. Sans qu'elle le sache elle fut la muse de mon appareil photo, qui prenait ses mouvements fluides dans l'eau.
Arrivé à la cabane, je me sentis lasse… mais je trouvai encore de l'énergie pour débarrasser notre sac de pique-nique et de ranger son contenue au bon endroit.

Mes pensées s'entremêlaient pour savoir ce qu'on allait manger. J'avais envie de feignanter et donc de faire quelques choses de ne pas très recherché et de rapide.
Ma compagne, se colla à mon dos, m'ordonnant d'enlever mon pistolet. Je l'avais complètement oublié celui-ci. À force de le porter chaque jour, son poids m'était naturel. Je m'exécutai, partant dans la chambre, pour retirer mon arme et son étui et les remettre à leurs places. Cela était étrange, je me rendais compte de ne plus la sentir, je me sentais nus… drôle de constations, typiquement soldat tiens !

Je retirai mes chaussures, que je laissai dans un coin vers l’entrée. Jetant mes chaussettes dans le sac de linge sale et je marchai pied-nu pour la rejoindre, où elle avait déjà tout arrangé, dans un petit nid douillet.

Je m’allongeai en mode gros chat dans les poufs pour lover mon corps derrière celui de Nathalie. Je sortie mon appareil photos, pour faire défiler les images et les regarder avec elle. Ainsi, Nathalie pouvait découvrir, que je n’avais pas que prit le paysage… mais une jolie sirène rousse.

• Pour le repas, je te propose quelque chose de simple. Il reste plein de tomate, faire des spaghettis aux légumes et à l’huile d’olive.

Oui, feignasse. Mes lèvres parcourent son cou bleuté. Le couché de soleil montra son bout de nez et inondant la mer de teintes roses et jaunes. Je me levai dans un geste affreusement mécanique, après l'extinction des feux du zéphyr pour préparer le repas.

Les pâtes ne mettaient pas bien longtemps à cuire ainsi que les légumes déjà prédécoupés pour mettre dans une salade, pétillèrent rapidement dans l'huile odorante, qui sentait bon l'Italie. Je pris des bols, glissant le repas à l'intérieur, mettant une fourchette et zou, sur la terrasse. Je m'accroupie sur l'un des poufs soupirant de fatigue. Les images de mon voyage en Italie me revirent en tête. Et c'est très naturellement que je lui en fis part.

• Tu es déjà allé en Italie ? J’aime bien ce pays, pour sa cuisine. J’avais détesté Rome, je trouvais la ville sale comme Venise d’ailleurs. Par contre, la nourriture et les souffleurs de verre étaient la seule chose qui m’avait intéressé.
Je souris dans le vent… avant de hausser les épaules

• Quand je pense que Venise fait fantasmer la plupart des « amoureux », une blague … j’avais été fortement déçue… la ville pue… et j’avais l’impression que le fait de me balader dans le rue me salissait. Comme les ailes des pigeons noircies …Faut dire qu’on n’y était pas allé à la bonne saison aussi …enfin bon, j’avais tellement détester…

Je soupirai, oui « on »… j’avais bel et bien formuler le fait que je n’y étais pas allé seul. Je caressai les cheveux de ma compagne, avant de boire mon verre d’eau.

• Par contre Naples était un très bel endroit. Comme quoi, on revient toujours au même sujet : la nature c’est mieux que la ville

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Mer 11 Mai - 0:58

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Peu après qu'elle se soit installée confortablement sur sa terrasse, John vint la rejoindre, s'allongeant sur les poufs avec volupté, se lovant dans son dos avec la grâce et la douceur d'un chat. Passant ses bras autour d'elle, il fit défiler les photos qu'il avait prises. Elles étaient magnifiques. John avait visiblement des dons. Non seulement les photos étaient très belles, mais en plus, elles faisaient naître en elle des émotions, et pas uniquement parce qu'elle avait vécu cette journée avec lui, elle était presque sûre que n'importe qui voyant ses photos aurait pu ressentir les mêmes émotions que John au moment où il les avait prises.

Celles qu'il avait prises dans le champs aux papillons étaient particulièrement belles. Les selfies avaient quelque chose d'émouvant, le premier était drôle. Les grands papillons qui s'étaient posé sur leurs visage, déployant leurs ailes leur faisaient comme des loup de carnaval. Le second était émouvant, elle sentit son cœur fondre devant l'expression de leurs visages. John la regardait avec un tendre sourire complice, qui dessinait de petites pattes d'oies espiègle au coin de ses yeux, et elle riait, les yeux mi-clos, le soleil soulignant les reflets de ses cheveux, donnant l'impression qu'elle portait une chevelure de feu. Nathalie faillit sursauter quand elle remarqua le petit papillon rouge sang qui s'était posé sur sa poitrine, ailes déployées, tranchant sur son débardeur blanc. On aurait dit une broche en forme de coquelicot... ou une tâche de sang. Un étrange frisson la parcouru.

Elle s'efforça de chasser l'étrange pré-sentiment que cette photo avait éveillé en elle en se lovant un peu plus étroitement contre la poitrine de son amant, ramenant ses longues jambes sous ses fesses, pour continuer à regarder les photos. Elle rit quand elle vit qu'il avait profité qu'elle patauge dans les vagues pour la photographier. Là encore, le soleil illuminait sa chevelure, quelques éclaboussures provoquées par ses pas semblaient habiller son pantalon de treillis de bijoux scintillant.

Nathalie n'avait jamais été une grande fan des photos. Elle ne s'était jamais trouvée très photogénique. Pourtant, elle se trouvait belle sur les photos de John, comme si pour la première fois de sa vie, elle se voyait à travers les yeux de quelqu'un d'autre, à travers les yeux de quelqu'un qui ne voyait que ses atouts, gommant ses complexes.

Il proposa quelque chose de simple pour le dîner, des spaghettis au légumes. Elle faillit rire en disant que pour elle « simple » aurait consisté à se découper une tranche de pain et à l'accompagner d'un bout de fromage. Les spaghettis aux légumes étaient déjà un plat élaboré. Mais, elle ne dit rien de tout ceci.

- « Sera parfait. » dit-elle simplement, bougeant un peu pour s'installer sur ses genoux et poser sa joue contre son épaule alors que le soleil tombait dans l'océan, transformant l'eau en or liquide.

Elle ne profita pas longtemps de sa confortable position. John posa délicatement ses lèvres sur la peau qu'il avait meurtrie de baisers plus tôt dans la journée, avant de se lever. Elle remarqua que ses mouvement étaient un peu raides. Nathalie eut la tentation de se lever elle aussi pour l'aider, mais l'idée de ce laisser prendre en charge par un homme, qu'il cuisine pour elle, la dorlote, la chouchoute lui était agréable. Et pour une fois dans sa vie, elle décida de ne pas se faire contrariante.

Nathalie s'allongea sur les cousins, et rapidement, une très agréable odeur d'huile d'olive et de tomate vint lui chatouiller les narines, lui faisant prendre conscience qu'elle était affamée. Peu après, John revint avec deux bols pleins de spaghettis agrémenté de morceau de légumes odorants.

Elle se redressa pour s’asseoir en tailleur sur les coussins, prenant le bol qu'il lui tendait en le remerciant, et sourit en l'écoutant lui raconter ses souvenirs d'un voyage en Italie. Visiblement, les villes italiennes n'avaient pas déclenché chez lui un enthousiasme débordant. Loin de là. Mais, ça ne l'étonnait pas vraiment de la part de John, il lui racontait un voyage organisé, et elle était sûre qu'il aurait préféré découvrir des lieux plus reculés, de préférence avec son sac à dos.

Il n'avait pas échappé non plus à la jeune femme que son compagnon avait utilisé le pluriel pour parler de ce voyage. Elle se demanda avec qui il l'avait fait, une petite amie ? Son ex-femme ? Elle se demandait aussi si les villes dont il parlaient étaient vraiment aussi sales et glauques que le souvenir qu'il en avait gardé, ou s'il s'était teinté d'ombre au vu des événements ultérieurs. Elle savait que la relation entre John et sa femme avait été douloureuse pour lui, et que son issus l'avait profondément blessé.

Nathalie était un peu curieuse, mais elle ne voulait pas gâcher leurs agréables moment en évoquant des souvenirs par forcément agréables pour son compagnon. Et puis, cela ne la regardait pas. Elle savait qu'il avait eu une vie avant elle, et, avec son charme ravageur, certainement un bon nombres de petites amies plus ou moins sérieuses.,, Et qu'il y en aurait d'autres après elle. Son cœur se serra un peu. Cette idée-là lui déplaisait, mais même si elle était consciente que le jeune homme aux cheveux ébouriffés étaient en train de se faire une place dans son cœur, et qu'elle avait l'impression qu'il ressentait la même chose pour elle, elle savait aussi que les circonstances n'était pas favorable à une histoire pouvant s'inscrire dans la durée. Même si elle espérait de tout son cœur qu'elle se trompait.

Elle ne fut pas surprise qu'un des seuls bons souvenirs qu'il en ait gardé soit la nourriture. John semblait être gourmand et gourmet, et la cuisine italienne était savoureuse. Il lui caressa un instant les cheveux, comme pour chasser ses souvenirs et revenir au moment présent. Nathalie soupira un peu fermant les yeux et appuyant sa tête contre sa main, comme un chat câlin à la recherche de caresses, reconnaissante aussi de ce geste qui la détournait de ses tristes pensées.

Les vacances qu'il lui offraient étaient bien trop fabuleuses pour venir en gâcher le moindre instant par des souvenirs douloureux ou des spéculations désagréables. Et elle savait que quoi qu'il advienne, le souvenir de ces vacances ne pourrait pas être sali par les circonstances futures. Les couleurs en était trop brillantes pour pouvoir êtres affadies même par un chagrin.

- « Je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup voyager. Quelques voyages en Angleterre, que ce soit dans le cadre de mes études ou pour le plaisir. J'aime beaucoup cette ville, et de Lyon, il m'était facile d'aller y passer un week-end, le vol n'est pas bien long. »

A son tour elle laissa son esprit s'évader vers ses souvenirs agréables d'un autre temps, un temps où elle était encore suffisamment espiègle pour aimer aller de temps à autre faire la fête à Londres avec des amis, ou seule pour flâner sur les avenues commerçantes, Oxford Street, Picadily Circus ou des quartiers plus fun comme Camden.

Nathalie plongea sa fourchette dans le bol, enroulant les spaghettis d'un mouvement de poignet, se débattant un peu avec les réfractaires, avant de la porter à sa bouche. Elle savoura le goût des ingrédients simples qu'il avait utilisés pour relever les pâtes. C'était délicieux.

- « Venise me fait rêver, j'avoue, mais uniquement à une seule période de l'année, en février, pour le carnaval. J'ai toujours trouvé que les costumes élégants et élaborés des participants avait quelque chose de magique, de féérique... Mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. » Elle pouffa et lui lança un regard espiègle « Oui, je plaide coupable, sous mes dehors sérieux et terre-à-terre, j'adore la fantaisie, les contes, les histoires fantastiques. J'ai toujours aimé ses histoires qui me permettaient de m'évader. »

Elle prit une nouvelle bouché de pâtes, restant un instant silencieuse alors que la nuit tombait sur le bungalow et que le silence commençait à être troubler par les stridulations des grillons et le chant des oiseaux nocturnes.

- « Mais j'avoue que jamais je n'aurai imaginé me retrouver un jour dans un de ses mondes. »
ajouta-t-elle en riant.

Nathalie fini son bol et poussa un soupir de contentement en regardant les premières étoiles s'allumer sur le velours bleu sombre de la voûte céleste. Oui. Jamais elle n'aurait imaginé un jour vivre une telle aventure, et encore moins rencontrer un homme tel que lui.

Elle le regarda en souriant. Oui. Cet homme lui plaisait. Son espièglerie, ses airs de gamin turbulent, ses sourires, son coté charmeur. Elle était aussi consciente qu'il avait des cotés plus sombres, qu'il lui faudrait apprendre à gérer, sa propension à se mettre en danger, sa réputation de coureur de jupon, entretenue par son attitude charmeuse avec les femmes. Mais après tout, elle n'était pas parfaite non plus, et au moins, lui ne cherchait pas à dissimuler ses défauts. Il les portait presque comme une bannière. On l'aimait tout entier ou pas du tout. Il n'y aurait pas de demi-mesures.

Elle décida que puisqu'il avait fait la cuisine, elle ferait la vaisselle. Elle se leva avec un grimace. Sa position en tailleur lui avait un peu ankylosée les jambes, et elle commençait à ressentir les effet de leur longue marche et de leurs ébats aquatiques. Elle prit le bol vide qu'il avait posé prés de lui, leurs couverts.

- « Reste ici. Tu as préparé le repas, je fais la vaisselle. Je n'en ai pas pour longtemps. »


La rouquine se pencha en avant pour déposer un baiser sur son front, s'appuyant légèrement sur ses épaules pour se relever avant d'entrer dans la cabane. Elle lava rapidement la vaisselle, laissant les bols et les couverts sur l'égouttoir pour qu'ils sèchent et s'essuya les mains avec un torchon avant de retourner rejoindre John sur la terrasse. Elle s'agenouilla derrière lui, enroulant ses bras blancs autour de ses épaules et posa un instant ses lèvres dans son cou.

- « Tu veux rester encore un peu là ? Ou bien on va se coucher ? J'ai dois encore assumer mon rôle d'infirmière » dit-elle en glissant ses doigts sur l'épaule de John, caressant sa cicatrice à travers le tissus de son t-shirt.

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Mer 11 Mai - 18:46

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


J'étais assez fière de mes clichés. Ils en avaient de très beaux, surtout quand ils contenaient nos silhouettes et celle de ma compagne. Je lui indiquai mon cliché favori, qui était celui où elle était dans l'eau. Je lui indiquai que je la trouvais encore plus belle sur celui-ci.

Cela me fit sourire, je n'avais jamais eu de goût particulier pour les rousses. À vrais dire, je n’en avais peut-être jamais vu de réellement belle. Mais j'avais toujours aimé, cette chevelure aux teintes chaudes. Au final, j'avais trouvé dommage que les roux que j'avais vus avaient que leur cheveu d'agréables. Mais Nathalie, était belle sur tous les points. Elle avait le visage fin et de beaux yeux bleus. Au final, physiquement elle me plaisait beaucoup et sa chevelure était le petit bonus. Enfin, bon outre son physique agréable, j'aimais surtout la personnalité que je découvrais un peu plus. Son humour …oui, je n'avais jamais eu une « chérie » aussi amusante, avec qui je peux me comporter comme un gamin et non toujours comme l'homme fort de la situation.

Je le sentie frissonner dans mes bras, je frottai mes grandes mains sur ses bras, pour la réchauffer. Frileuse qu'elle ait, cela ne m’étonnera pas qu'elle trouve la température pas suffisamment chaude. Ne me doutant nullement, qu'elle avait grelotté pour une toute autre raison.

J'aimais nos contacts si affectifs. J'ai toujours été excessivement tactile et démonstratifs et ma compagne, me le rendait bien, en se collant contre moi. Je soupirai de bien-être, adorant sentir sa chaleur et son corps contre le miens.

Durant le spectacle de la nature, mon regard dévia de nombreuse fois, sur son visage qui devenait orange avec la lumière tombante. Des regards tendres et heureux. Cela, ne faisait pas longtemps, mais j'avais l'impression de la connaître depuis des années et que nous n'étions pas un jeune couple, incertain de la tournure des événements. Je passai ma main dans ses cheveux, rapprochant sa tête de mes lèvres. Il ne me fallait pas grand-chose pour m'attacher aux autres et les relations amoureuses en font partie. Mais, là, j'avais l'impression, qu'elle avait réussi à m'accrocher sans aucune résistance ni notion de temps.

Je finis par préparer le repas et revenir le plus vite possible. Je ne sais pas pourquoi, je me suis emporté dans mon discours sur mes voyages en Italie…
j'aurais dû peut-être m'abstenir, d'ailleurs, je fus surpris qu'elle ne me demande pas qui était le « on ». Cela n'était pas un manque de curiosité, mais elle semblait ne pas vouloir ternir ce moment. Dans un sens, elle avait raison, j'y étais parti avec mon ex-femme. Mais ce voyage n'avait pas déclenché de mauvais souvenirs, même si ce fut le dernier qu'on avait passé ensemble. Idée stupide de ma part, de vouloir lui faire plaisir en allant à Venise la ville des « amoureux », elle m'en voulait de mes absences … voyage fait avant que j'apprenne qu'elle était enceinte de mon frère.

Nathalie, m'évoqua l'Angleterre, elle n'avait que très peu voyagé dans sa vie. Tout le contraire de moi. Faut dire que mes parents, avaient la bougeotte pour aller en vacances. Et mon ex-femme, avaient besoin de faire pleins de voyages, pour montrer sa statue sociale et se pavaner auprès de ses copines. Je n'avais jamais visité Lyon. J'étais plus allé sur les zones touristiques et côtières.

• Je n’ai jamais visité Lyon. La France ce résumait aux côtes et à Paris pour ma part. J’ai eu la chance que mes parents, nous fasse voyager partout dans le monde pour nos vacances.

Je lui déposai un baiser sur la tête, avant de l'écourter rebondir sur Venise. J'eu une petite moue amusée avec le carnaval. J'y étais allé en hiver, mon ex-femme désirait voir aussi le carnaval et l'effusion d'émotion que ce moment devait faire naître en nous. Et nous étions passés quelques jours en été avant de se rendre à Naples et Rome.

• Oui, le Carnaval fut beau. Mais bon, je garde un si mauvais souvenir de Venise que cela est passé à la trappe.

Je m’étais fait chier. Dans un sens, je n’avais pas su apprécier ce moment, en devinant, un ventre un peu rond de ma femme et ses résistances à mes gestes affectifs. Je lui souris amusé. J’étais heureux et pas même ses souvenirs allaient assombrir cet instant.

Je check la mémoire de mon appareil photo. Je vidais que peu la mémoire de l’appareil. Et je ne l’avais pas beaucoup utilisé depuis ma venue sur Atlantis, dans un sens, l’appareil avait eu la chance d’avoir une carte mémoire au maximum qu’il existe sur le marché à l’époque. Avec un peu de chance, je devais encore avoir les photos du carnaval. À moins, que j’ai tout supprimé ? J’eu une moue dubitative… non, je ne pense pas je garde tout, pire qu’un écureuil. Je retrouvai le dossier, oui, je n’avais gardé, sauf erreur de ma part que les photos du carnaval


Spoiler:
des souffleurs et de la ville. Plus aucune photo de moi ou de mon ex-femme. Elles étaient restées sur un disque de sauvegarde chez moi, sur terre.

Je tendis l'écran à Nathalie, lui affichant une photo du carnaval, lui disant de faire défiler. Elle voulait le voir, je pouvais lui faire ce plaisir. Je détournai la tête, observant, d'étranges animaux qui se dandinaient sur le sable. On aurait dit des flamants roses, mais plus petit et avec d'immenses ailes rosées. Ils semblaient fouiller le sable à la recherche de nourriture. Je souris, fasciné par les oiseaux échassier.

Je soupirai, la serrant contre moi, hochant la tête à ses derniers propos. Oui, c'est une sacrée chance qu'on a de pouvoir visiter des mondes et de vivre cette aventure fabuleuse. Cela valait le coup de tout quitté.

Elle se leva, pour faire la vaisselle, je la laissai s'activer dans la cuisine. Cela me convenait. Je glissai sur le pouf, pour m'étendre de tout mon long regardant le ciel, parsemé d'étoiles. Quand, je pense que j'en avais visité, cela était fou ! Je me perdais dans mes rêves et pensées farfelus autour de l'exploration. Malgré le fait que je frôlais la mort régulièrement, celle-ci devait d'ailleurs se marrer en me voyant, je n'avais aucune crainte.

Quand Nathalie, revenu, je mis un peu de temps à répondre, car j'étais encore dans mes pensées, cherchant quelles planètes je devais explorer à mon retour de convalescence. Oui, je pense au boulot… j'avais en tête plusieurs planètes que Weir avait sélectionnées.

Je frissonnai, légèrement, quand elle toucha la cicatrice. Je réclamai ses lèvres.

• Mmm …je suis partant pour l’infirmière
Ma main, se perdit une nouvelle fois dans ses cheveux, encerclant sa tête avec la seconde, pour l’embrasser tendrement. Il n’y avait aucun doute sur l’affection sincère que je lui portais.

• Le retour va être dur …

J'avais dit cela dans un soupir, sans but d'enclencher la conversation. Puis, je lui tapotai sur les cuisses, pour la faire lever. En entrant dans la cabane, je retirai mon haut, pour le jeter dans le sac prévu à cet effet et je m'allongeai, enfin je me jetai comme un gros phoque sur le canapé.

Attendant donc mon infirmière à domicile. Je savourai ce petit moment de pur égoïste, où ses doigts fins parcourent mon épaule. Je me sentais partir dans une sensation de volupté et de bien-être. Malgré, les petits élancements que ma blessure me procurait par moment. Mais, comme toujours, mon esprit ne pouvait pas me laisser tranquille, commençant à tordre dans tous les sens mes sentiments de plus en plus forts pour cette rouquine. La peur de constater que tenait déjà à sa présence, que j'aimais être avec elle, que je fondai pour son humour et qu'elle me plaisait un peu trop.

Quand elle eut fini le massage, je me retournai pour l'agripper et la plaquer contre moi. Caressant son corps tendrement. Je restai quelques minutes immobiles avec elle sur moi, profitant simplement d'elle et de ce moment de tendresse.

• Je suis content que tu sois avec moi. Lui-murmurai-je au creux de l’oreille, avant de me lever pour gagner la chambre.

Je ne suis pas doué pour les paroles…J'étais crevé et l'idée de la douche, ne m'effleura même pas l'esprit. Je me déshabillant sans chercher à enfiler mon pyjama, qui était décoratif. Et je me levai dans les draps. Attendant, ma compagne, pour me coller à elle.

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Jeu 12 Mai - 0:19

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John lui montra sa photo préféré, une des dernières qu'il avait prise, quand elle pataugeait dans l'eau en rentrant au bungalow. Elle sourit et se sentir rosir de plaisir quand il lui combien il la trouvait belle sur ce cliché, sous entendant qu'il la trouvait belle tout court. C'était étrange. Il était probablement l'homme le plus séduisant avec qui elle avait eu une relation, elle avait toujours pensé que ce genre d'homme ne pouvait pas s'intéresser à une petite rouquine au visage taché de son. Pourtant, elle ne doutait pas un seul instant de la sincérité de ses mots.

Elle le connaissait à peine finalement, et portant, elle avait l'impression de le connaître depuis toujours. Il était le premier à découvrir son coté espiègle et joueur, ses réactions de gamines qu'elle s'efforçait de cacher sous un masque de froideur et de sérieux. Et elle savait qu'il en était de même pour lui. Ils ne devait pas être très nombreux dans la cité à savoir que le Colonel Sheppard était capable de se comporter avec autant de sérieux qu'un gamin turbulent de 10 ans.

Quand elle frissonna en voyant la tache écarlate au niveau de son cœur sur le débardeur blanc, elle sentit des grandes mains frotter sa peau. Il devait penser qu'elle avait froid. Mais sans le vouloir, il lui offrit le réconfort dont elle avait besoin. Là, entre ses bras, elle avait l'impression qu'il ne pouvait rien lui arriver. L'enfant moqueur et turbulent était aussi un homme fort et attentionné sur qui elle pouvait compter. Elle aimait cette dualité.

La soirée était douce. Les rayons du soleil disparaissant dans l'océan donnait l'impression que la plage et la terrasse avait pris feu. Ils parlaient de leurs voyage. Elle rit quand il lui expliqua ne connaître de la France que les zones touristiques. Sachant ce qu'elle savait sur sa famille, elle les imaginait bien passant leurs vacances à St Trop ou a Monaco.

- « Quand nous rentrerons sur terre, je te ferai visiter si tu veux. »

Elle hésita un instant à poursuivre. Elle venait d'utiliser le futur, sous-entendant qu'ils pourraient un jour rentrer sur terre tous les deux. Finalement, elle décida de faire comme si de rien n'était.

- « Lyon est une très belle ville, certains quartiers son très pittoresques avec leurs passages couverts d'une rue à l'autre qu'on appelle des « traboules », et leurs « bouchons » où on prend deux kilos en un repas. »

Nathalie sourit, son regard se faisant plus lointain alors qu'elle se rappelait des paysages de sa jeunesse.

- « La Cathédrale de Fourvière est très impressionnante, dominant la ville de sa blancheur, du haut de sa colline, mais je crois que mon endroit préféré, c'est le parc de la Tête d'or. Surtout au moment des roses... » elle tourna la tête et l'embrassa doucement avant de rire doucement « Oui. Je ne suis pas très originale comme femme. J'aime les fleurs en général, et les roses en particulier. »

Il déposa un baiser sur sa tête et elle se blotti un peu plus contre lui. Quelqu'un qui les aurait regardé de l'extérieur n'aurait jamais pu deviner qu'il s'agissait d'un tout jeune couple. Leur attitude l'un envers l'autre dénotait une grande complicité. Le genre de complicité qu'on rencontre en principe entre deux personnes qui se fréquentent depuis longtemps. A cet instant, même s'ils étaient étroitement serrés l'un contre l'autre, il n'y avait aucun sous entendus, aucune attente, juste une tendresse réciproque et partagée.

Nathalie le regarda reprendre l'appareil et chercher quelque chose quand elle parla du carnaval de Venise. Il le lui tendit quelques instant plus tard. Posant ses yeux sur l'écran, Nathalie sourit. Elle n'avait pas compris qu'il y était au moment du carnaval. Il lui dit qu'elle pouvait faire défiler les photos. Elle lui sourit et commença regarder les clichés. Comme d'habitudes, ils étaient bien pris, mais ils dénotait son état d'esprit. Les cadrages était parfait, il avait prit en photo les costumes et les masques les plus beaux, mais il manquait quelque chose à ses photos pour qu'elle soit émouvante. On avait l'impression qu'il les avaient prise presque machinalement, comme s'il les avait prise parce qu'il fallait prendre des photos quand on joue les touristes, mais qu'il n'en avait pas spécialement eut envie.

Elle repéra sur plusieurs clichés le visage d'une femme. Des cheveux longs, châtains, avec un brushing impeccable et un maquillage soigné. Elle détonnait un peu au milieu de l'exubérance des costumes autour d'elle. Même si elle souriait, son sourire ne montait pas jusqu'à ses yeux, donnant l'impression d'un sourire de convenance. La jeune femme devina qu'il devait s'agir de l'ex-femme de John. Elle lui fut reconnaissante de lui avoir laisser découvrir cette bribe de son ancienne vie. Il savait qu'elle était curieuse, mais jamais elle n'aurait osé l’interroger sur sa relation avec son ex. Elle se demanda qui d'eux deux avait décidé de mettre un terme à cette union. Mais elle décida de faire comme si elle n'avait pas remarqué le visage récurent sur les clichés, se contentant de s'extasier sur la beauté des costumes, des masques et l'imagination des créateurs.

Elle lui rendit l'appareil avant de reprendre sa place contre lui. Il la un peu plus fort dans ses bras, regardant de drôles d'oiseaux qui avaient pris possession de la plage, fouillant le sable de leur long bec. Elle sourit. Il y avait quelque chose d'ironique dans le fait qu'elle, qui n'avait pas beaucoup voyagé sur terre, se retrouvait maintenant sur une autre planète, dans une autre galaxie. Elle secoua doucement la tête, avant de se lever pour aller s'occuper de la vaisselle. Lorsqu'elle ressortit, elle vit que le regard de son compagnon s'était égaré dans les étoiles. Elle sourit. Elle était presque sûre qu'il imaginait celles qu'il n'avait pas encore eut l'occasion de visiter.

Elle le sentit frisonner sous sa caresse et vint réclamer ses lèvres, prenant le temps pour répondre comme s'il hésitait. Finalement, il choisit le massage, glissant ses doigts dans ses cheveux pour l'embrasser avec douceur. Elle sourit contre ses lèvres, enroulant ses bras autour de lui, laissant sa main caresser sa nuque avec douceur. Il mit fin à se tendre échange, remarquant que le retour allait être dur. Oh que oui. Nathalie préférait ne pas y passer pour l'instant.

- « Chut. Nous avons encore deux jours rien que pour nous... une éternité. » murmura-t-elle

Il lui tapota délicatement la cuisse, l'incitant à se relever, avant d'entrer dans la cabane et de retirer son t-shirt et de se laisser tomber sur le canapé avec la grâce d'un éléphant de mer. Elle ne put s'empêcher de rire et alla chercher la pommade avant de venir s'installer prés de lui, et de s'occuper de lui.

Dés qu'elle eut fini le massage, il se retourna et l'agrippa pour la plaquer contre son torse nu, la caressant avec douceur. Elle se laissa aller contre son corps, posant ses lèvres sur son torse. Elle se sentait bien. Tellement bien. Il se redressa, la gardant encore un instant contre lui, avant de murmurer à son oreille qu'il était content qu'elle soit avec lui. Nathalie se demanda s'il parlait de l'instant présent et de ses vacances, ou de leurs relation, mais finalement, ça n'avait pas vraiment d'importance.

- « Moi aussi, je suis heureuse d'être avec toi. »

Il ne s'attarda pas sur le canapé, se levant, elle le suivit des yeux quand il gagna la chambre et se déshabilla avant de s'allonger dans le lit. Elle sourit. Il semblait tellement à l'aise. Elle se demanda s'il était toujours ainsi. Elle passa par la salle de bain se laver les mains, se rafraîchir un peu avec une toilette de chat avant de le rejoindre.

Elle ôta ses vêtements, hésita un instant à mettre la nuisette, mais il faisait chaud, et elle aimait sentir le corps de son amant contre sa peau nue. A son tour, elle se glissa entre les draps, se lovant contre lui, emmêlant ses jambes dans les siennes, enroulant ses bras autour de lui, commençant à lui caresser délicatement les cheveux. Elle savait qu'il aimait ce genre de papouilles, et elle adorait sentir ses doigts glisser dans sa tignasse indomptée.

Nathalie posa ses lèvres sur la gorge de John avec tendresse avant de lover sa tête sous le menton de son compagnon, fermant les yeux avec avec un soupir de bonheur. Pour un peu elle se serait mise à ronronner.

- « Alors ? C'est quoi le programme pour demain ? Plage et farniente ? »
demanda-t-elle en rigolant.

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Sam 14 Mai - 13:22

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


Je me lovais dans les draps fins, ils étaient légèrement frais. J'aime bien quand ils sont à cette température cela fait un contraste agréable avec ma température corporelle très élevée. Mon corps se tortilla un peu, en attendant que ma compagne finisse de se préparer. Je l'entendais s'affairer dans la salle de bain.

J'étais fatigué, il est dommage que je le sois d'ailleurs, j'avais prévu une autre activité… plus nocturne. Mais celle-ci avait été aquatique plutôt dans la journée.
Décidément les ondes m'attiraient. À moins que cela soit la belle l'ondine rousse.

Finalement, elle arriva entièrement nue, je m'attendais à la voir revêtir sa nuisette couleur carmin, mon regard s'entrouvrit dans le but de profiter de ce charmant spectacle. À peine, eu-t-elle le temps de poser son corps contre moi, que je l'attrapai pour me coller contre son corps plutôt chaud. Très vite elle s'enroula autour de moi, me procurant un soupir de bien-être, faut dire qu'elle venait de passer ses mains dans mes cheveux, elle avait vite compris que j'aimai plus que tout ce genre de papouille. Le soupire se transformant en grognement de satisfaction.

• J’ai prévus de faire une activité en fin d’après-midi, donc si tu veux bronzer dans la journée tu peux …

Oui, il fallait bien aussi profiter en ne faisant rien de ses vacances. Je la resserrai contre moi, laissant mon esprit divagué. Je ne lui avais pas vraiment répondu face à sa proposition. à vrais dire, je lui avais offert un beau sourire satisfait, puisque ça me plairait bien de découvrir sa ville natale avec elle. Ne sachant pas si mon engouement avait été perçu par ma compagne, en extase devant les photos de Venise. J'ignorais complètement, que j'avais oublié d'effacer certaines photos, où on voyait dans la foule le visage de Nancy. En tout cas, j'avais été ravie de lui faire partager ses photos, qui n'avaient eues plus aucun sens pour moi. Avec le rêve de Nathalie, ses clichés revivaient un peu à mes yeux.

Mes grandes mains caressèrent le dos nu de la jeune femme, appréciant la douceur de sa peau, tout en profitant de ce moment calme et intime. Tout était simple, sans se prendre la tête de quoi faire ou de comment… nos gestes étaient instinctifs et si naturels. J'aimais cette spontanéité entre nous. Elle était heureuse d'être avec moi, sans préciser le « quoi », je le pris en général, car mon aveu fut dans la globalité. Heureux de la découvrir, heureux d'être là à cet instant avec, heureux d'être en vacances avec cette superbe femme !
Mes lèvres s'agitèrent dans un murmure doux et suave...

• Nos prochaines vacances ont les ferras donc à Lyon

Je frottai mon menton contre sa chevelure, avant de me décaler pour l'embrasser et me tourner pour dormir plus confortablement. Je sombrai très vite dans les bras de Morphée, démontrant une nouvelle fois, ma capacité étonnante à sommeiller rapidement.

Une nouvelle fois se fut la chaleur qui me tira de mes rêveries. Le corps poisseux, j'avis du bouger de nombreuses fois au vu de l'état deux draps, qui témoignait de mon activité nocturne. En attrapant ma montre, il était 8H. Quelle cruauté, avec mon rythme de vie, je n'arrivais plus à pousser le repos au-delà de cette heure.

Je soupirai enfouissant ma tête dans l'oreiller, dans l'espoir de me rendormir. En vain. Les cheveux de Nathalie, me chatouillèrent, elle me faisait dos, sa longue chevelure tombant sur le côté. Elle était enroulée comme un tacos dans les draps. Avait-elle luttée pour garder ceux-ci ? Surtout face à mes mouvements ?

En tout cas, elle dormait paisiblement. Je me levai en silence, la laissant profiter d'une grasse matinée bien mérité. Après tout, les vacances c'est fait pour ça. Je sortis des vêtements, une chemise blanche à manche courtes et mon short noir. Bien entendus sous-vêtement, tout cela avait été pris avec la plus grande discrétion pour ne pas éveiller ma compagne.

Je filai sous la douche, le coup de soleil avait viré au brun. Sans surprise je n'en souffrais plus, c'est une sacrée chance. En sortant tout propre et tout beau, chemise ouverte, je pris un petit-déjeuner avant de me caler sur les poufs rouges de la terrasse avec mon ordinateur sur les cuisses. Le soleil brillait bien, lunette de soleil sur le nez, je commençais la lecture de quelques rapports en retard. Oui, c'est mal de travailler en vacances, mais bon, la passion était-elle un travail ?

Je fis défiler les 10 rapports MALP des planètes que trouvaient intéressantes Weir, il fallait bien nous trouver un nouveau site de replis. Elle me demandait mon avis pour certaines. Je n'étais pas foncièrement d'accord avec tous ses choix. En tout cas, 5 d'entre elles me tapèrent dans l'œil. Et je commençais à écrire aux alentours des 10h30, un texte explicatif sur leurs avantages.


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Sam 14 Mai - 16:19

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Enlacés dans les draps encore frais, étroitement serrés l'un contre l'autre, sans gêne, sans arrière pensée. Elle était bien dans les bras de cet homme. Elle était consciente que sa position avait quelque chose de végétal, ses bras et ses jambes enroulées autour de lui, elle se faisait l'impression d'être une tige de lierre enroulée autour d'un chêne. Oui. Le chêne était un arbre qui correspondait bien pour décrire John. Robuste, stable, rassurant, presque invincible. Elle sourit. Décidément quand elle était avec lui et qu'elle laissait son esprit s'envoler elle avait de drôles d'idées. Mais au moins son attitude et son besoin de le sentir contre elle ne semblait pas le déranger, loin de là. Elle sentit sa poitrine se soulever dans un profond soupir, qui se transforma en ronronnement de satisfaction. Il faut dire qu'elle lui grattouiller les cheveux, et qu'elle était parfaitement conscience qu'il adorait ça. Elle avait vite réaliser que cette caresse l'apaisait.

Il lui expliqua que pour le lendemain, la seule activité qu'il avait prévue était pour la fin de l'après midi et qu'elle aurait donc tout le loisir pour bronzer un peu. Elle rit. Bien sûr, elle apprécier de buller sur une serviette de plage en faisant le lézard au soleil, mais avec sa peau blanche, il ne pouvait pas espérer que sa peau d’albâtre ne se teinte. Tout au plus, et malgré la protection solaire dont elle s'enduisait pour éviter les coups de soleils, peut être que les tâches de son qui constellaient son corps prendrait une teinte de miel plus marqué.

- « Même si je passais la journée au soleil, n'espère pas voir mon corps prendre une jolie couleur abricot. »

Ses mains glissèrent doucement sur son dos, la faisant soupirer de plaisir à son tour. Elle était bien. Juste bien. Ils étaient seuls au monde, elle entendait les craquements du bois du bungalow qui craquait, les bruits nocturnes qui entraient par la fenêtre ouverte, en même temps qu'une légère brise qui faisait danser les voilages dans l'obscurité. Elle écoutait le souffle calme de son compagnon, et les lents battements de son cœur. Oui, elle se sentait apaisée. C'était une situation très agréable. Dans un murmure sensuel, il lui dit que leurs prochaines vacances se ferraient à Lyon. Elle frissonna de plaisir. Ainsi donc, lui aussi envisageait la possibilité que leur relations perdure. Bien sûre, elle était consciente que ce n'était que des mots et qu'il n'y aurait peut être jamais de concrétisation de se projets. Après tout, ils étaient à des années lumières de la ville des Lumières. Avant d’arpenter sa ville main dans la main avec John, il faudrait déjà qu'ils puissent rentrer sur terre en même temps pour une permission de plusieurs semaines. Rien que le trajet serait long. Mais ce n'était pas ce qui comptait à cet instant. Tout ce qui comptait à cet instant c'était qu'il puisse envisager ce voyage avec elle.

- « Alors, je te ferais visiter la Lyon que les touristes ne voient jamais. Celle des gens qui y vivent. »


Il frotta son menton sur le sommet de sa tête avant de venir l'embrasser délicatement. Puis il se retourna dans ses bras pour trouver une position plus confortable pour dormir. Elle reprit sa position tout contre lui, se plaquant dans son dos et embrassant sa nuque. Rapidement, elle entendit sa respiration se faire profonde et régulière. Il s'était endormis. Elle admirait cette capacité qu'il avait à s'endormir ainsi, presque instantanément sur commande. Il lui fallut un peu plus de temps pour le rejoindre dans les bras de Morphé. Malgré la fatigue physique qu'elle ressentait, son esprit n'était pas tout à fait prêt à lâcher prise. Repassant le déroulement de la journée dans son esprit, les merveilles de cette randonnées dans cette forêt de conte de fée. Finalement, elle s'endormit à son tour pour rêver de fleurs exotiques, de papillons et de cascades dissimulées au fond des bois.

Lorsqu'elle se réveilla il était tard. Le soleil entrait à flot dans la chambre. Elle était enroulée dans le draps, visiblement, elle avait eu un sommeil agité, se tournant vers la place de son compagnon, elle remarqua qu'il était déjà levé. Elle sourit. Elle n'en était pas très étonnée. Nathalie se dépêtra des draps, et fila à la salle de bain prendre une douche, et démêler ses cheveux avant d'enfiler sa nuisette et de partir à la recherche de son compagnon. Au passage elle prit une tasse de café et s'avança vers la terrasse.

Il était installé dans le nid de coussins et lui tournait le dos. Il ne semblait pas s'être aperçu de sa présence. Il faut dire qu'elle était pieds nus et qu'il était absorbée par son ordinateur. Elle sourit et secoua la tête. Même en vacance, il ne pouvait pas s'en empêcher. Elle s'approcha dans son dos et s'agenouilla derrière lui, posant la tasse sur le plancher de la terrasse avant de l'enlacer et de déposer un baiser dans son cou. Puis serrant sa joue contre celle de son compagnon, elle regarda l'écran de son ordinateur. Il lisait des rapports de MALP.

- « Mon homme me ferait-il déjà des infidélités ? Il faut dire que je ne peux pas lutter avec la plastique parfaite de ses planètes. » Dit-elle en riant.

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Sam 21 Mai - 17:38

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UN GOÛT DE PARADIS

PV NATHALIE DUMOND


La matinée était ensoleillée, cela annonçait une bonne journée gorgée de soleil ! Avec son lot de coup de soleil, si ma compagne oublie de ce tartiné de son horrible crème. D'ailleurs aucun nuage à l'horizon, parfait. Il serait quand même dommage de camper sous la pluie. Déjà que ma compagne est frileuse c'est un coup à la rendre malade.

Une nouvelle fois, les étranges oiseaux de la veille, se pointèrent. Fouillant de leurs longs becs le sable couleur or. L'un d'entre eux, un peu plus aventurier que les autres, se percha sur la terrasse, m'observant de ses petits yeux. J'ai toujours trouvé le regard des perroquets et des autres oiseaux en général débile… pourtant les aras sont intelligent. Je ne comprends pas pourquoi la nature les a dotés de pareil attribues, qui les font passer pour les derniers des abrutis. Pour tromper l'ennemi ? Ou c'est juste moi et mes perceptions idiotes ?

Bref, l'oiseau, ce rapprochai un peu de l'étrange créature que je suis. Se demandant si j'étais un ami ou bien un prédateur. T'inquiète pas va ! J'ai suffisamment de poulet dans le frigo pour ne pas avoir envie de te boulotter ! Je l'ignorai cordialement, continuant ma lecture. Même si je gardais un petit œil curieux sur l'animal aux plumes colorées.

Je me lançais dans mes écritures des commentaires, concernant d’éventuelles planètes, le bruit soutenu des touches de clavier, intriguèrent l’oiseau qui se rapprocha suffisamment près pour que je puisse le toucher. Une fois, l’observation terminer, il repartie se mettre de l’autre côté de la terrasse pour … dormir ? Ah eh bien nous avons un nouvel animal de compagnie !

Plongé dans mon rapport, avec les ronflements/ronronnement de mon nouvel ami du jour, je n’entendis pas les pas feutrés de Nathalie. Je sursautai un peu, quand elle m’enlaça. Mais très vite je ronronnai de plaisir, frottant ma tête contre elle. J’aimais bien le contact de ses mains gelées sur mon torse dénudé.

Je souris à sa boutade, mon regardait brillait d’amusement et je l’embrassai sur la joue.

• Mais toi tu n’es pas dangereuse, alors t’explorer est toujours un plaisir, lui dit-je dans un sourire plus que coquin

Un ctrl+S sur mon rapport et je refermai l'écran de mon ordinateur, avant de le déposer par terre, pour me tourner légèrement vers elle et l'embrasser passionnément. Une main sur sa joue comme très souvent. Puis, je repris ma place, lui montrant l'oiseau.

• Bon ce n'est pas un Berger Allemand, mais il est mignon quand même.

L'animal, ouvrit un œil paresseux, avant de s'approcher de nous de quelques mètres, observant la nouvelle arrivante. Il finit par conclure que cette seconde créature n'ira pas le boulotter. Alors, il se posa au milieu de la terrasse pour ouvrir ses grandes ailes et se faire doré la pilule.
Je regardai ma montre 10h45

• Eh bien, la belle au bois dormant n'a qu’à bien se tenir avec toi, lui dis-je en riant.

Je restai encore de longues minutes avec ma compagne à profiter de la terrasse et de soleil plutôt doux, sans rien faire de bien concret. Notre moment de fainéantise pure et dure, fut ponctué de longs baisers langoureux sur ses lèvres que trop appétissantes, quelques caresses, une envie montante non assouvie. Bah oui, je ne vais pas toujours lui sauter dessus.

Je me levai pour la tartiner de crème, évitant d'avoir une jolie écrevisse. Quand bien même elle ne bronzera pas, elle pouvait rosir à cause de la chaleur croissante des rayons du zéphyr et il aurait été fort dommage de ne pas pouvoir profiter de son corps à cause de ses brûlures. Je me redressai, attrapant mon ordinateur, pour le ranger à l'intérieur. Je commençai à avoir faim. Malgré l'envie de continuer à rien faire, je devais me résigner à trouver l'envie de préparer le repas. Bien sûre, j'aurais pu la laisser préparer de quoi nous sustenter, mais non, je l'avais invité. Et avoue-le, si je ne bougeai pas, je risquerai d'assouvir mon envie charnelle sur la terrasse. Le soleil, une belle jeune femme attirante et réceptive, battait à chaud mes envies. J'avais vraiment l'impression d'être un gros obsédé ! Et cela m'agaçait.

J'attrapai les aliments dans le frigo et fit un repas assez frais et très diététique ! Une salade de pâtes, composée de légumes et de saumons sur des toasts. Je pris quand même des chips, car elles me faisaient de l'œil ses coquines. J'apportai le repas sur la terrasse en bois pour manger avec elle.

L'oiseau, qui était encore là, tenait compagnie à Nathalie, semblant vouloir la toucher ou la snifer ? S'approcha de moi, attiré par l'odeur du poisson. Il se positionna devant attendant que je daigne lui donner quelque chose. Surprit, je lui jetai un morceau de saumon, qu'il avala à vitesse grand V, puis entama une drôle de danse. Je me posais sérieusement la question, si ce n'était pas un jeune animal, sevrer peut-être trop tôt. D'ailleurs, le groupe d'oiseau continuaient encore à fouiller le sable. Ils étaient plus gros et plus coloré que notre ami. Il devait avoir l'habitude de dormir sur la terrasse en attendant que les adultes finissent leur chasse.

• Eh bien « Kafi » aime le saumon !

Je ricanai, avant de commencer mon repas adossé contre un des poufs. Avec la chaleur, manger un repas chaud aurait été difficile à avaler. L’une de mes mains inoccupée, trouva une activité tout naturellement dans la chevelure douce et longue de Nathalie. Je me rapprochai d’elle, pour qu’elle puisse se caler contre mon épaule.

Le reste de l’après-midi fut très productive, elle partit se détendre aux rayons de soleil, quant à moi, je faisais des sudoku et autre jeu de logique mathématique lui lissant mes jambes ou mon corps pour lui servir de coussin. Pour ne pas s’ennuyer nous discutons de diverses choses, complétant nos goûts et nos rêves. Je lui exprimai mon rêve stupide de pouvoir voler sans appareil avionique. Plaisantant sur mon imagination débordante et le plaisir que j’avais à faire de l’exploration.

De nombreuses fois, mes gestes emplis de tendresses trahissaient les sentiments de plus en plus forts et sincère que ‘éprouvai pour cette femme qui me faisait tomber sous son charme. Moi, qui voulais la charmer, me voilà sombrer dans ses beaux yeux bleus.

Vers 15H40, je me levai, lui indiquant de se préparer, tenue de balade et de préparer un petit sac d’élément utiles pour sa toilette et des nouvelles affaires pour le lendemain. Mettant mon arme sur la cuisse au cas où et aussi parce que sinon je me sentais trop vulnérable.

• Nous allons nous balader et dormir à la belle étoile.

Je pris un sac à dos et un sac contenant le repas de ce soir. Puis me dirigea vers le Jumper où la tente et le matériel de camping étaient présents. J’attendis ma compagne, avant de faire décoller l’engin, qui fila vers les collines de forêts verdoyantes.

Le Jumper se déposa dans une petite clairière. J’en sortie, mettant sur mon dos, le sac et la tente. Attrapant la main de ma compagne pour commencer une nouvelle balade au milieu d’une forêt aussi belle que l’autre, à la différence qu’elle était zébrée de nombreux court d’eau cristallins.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Dim 22 Mai - 19:05

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John rit à sa remarque avant de l'embrasser sur la joue. Elle se sentit rosir de plaisir quand il lui dit prendre toujours beaucoup de plaisir à l'explorer :

- « Hmmm... méfie toi mon cher, je suis peut être plus dangereuse que tu le crois » lui chuchota-t-elle à l'oreille, bien consciente de l'effet que ses murmures avaient sur lui.

Tout en s'amusant avec lui, elle prit conscience d'un drôle de bruit. Un espèce de ronronnement, ou de ronflement, mais elle était tellement concentrée sur le plaisir que la peau chaude de son amant sous ses doigts, sa joue frottant doucement la sienne, lui procurait un tel plaisir qu'elle n'avait pas encore remarqué leur nouveau compagnon à plumes.

L'étrange bruit lui sortit complètement de la tête quand John ferma son ordinateur pour se concentrer sur elle, se tournant pour pouvoir l'embrasser avec passion, posant sa grande main sur une de ses joues comme il le faisait souvent quand il réclamait ses lèvres. Elle noua ses bras autour de son cou, lui caressant la nuque, en lui rendant son baiser. Comme elle le faisait souvent quand il l'embrassait. Et comme à chaque fois, elle sentit son cœur se gonfler, lui donnant l'impression qu'il allait exploser. Miss Raison tenta un « C'est trop tôt », aussitôt étouffé par le « c'est trop tard » ricanant de Mlle Fantasy. Oui... c'était trop tôt, mais c'était déjà trop tard. Ils se connaissaient à peine depuis un mois, avaient passé peu de temps ensemble, et pourtant, Nathalie savait déjà que le Lieutenant Colonel Sheppard lui avait volé son cœur.

Il recula un peu et reprit sa place, lui désignant l'étrange oiseau qui squattait la terrasse, regrettant que ce ne soit pas un Berger Allemand, mais disant qu'il le trouvait mignon quand même. Nathalie rit.

- « Je vois que tu t'es fait un nouveau copain. Et oui, il est mignon, mais... il ronfle ! "


L'oiseau sembla prendre conscience de la nouvelle arrivante. Il ouvrit un œil avant de s'approcher un peu, observant la jeune femme de son œil stupide mais curieux, avant de décider qu'il ne risquait rien. John distrait Nathalie de son observation en lui disant en riant qu'elle n'avait rien à envier à la Belle au bois dormant. Elle rit à son tour.

- « J'ai un peu de sommeil à rattraper » répondit-elle, puis, approchant ses lèvres de l'oreille de John, elle ajouta dans un roucoulement sensuel « Et puis... toute cette activité physique... ses vacances promettent d'êtres épuisantes. »

La jeune femme s'installa sur la terrasse avec John, se blottissant contre lui. Un soupir de plaisir lui échappa. C'était fou quand même. Elle qui avait toujours été plutôt distante avec les hommes de sa vie réalisait qu'elle recherchait ses câlins, ses baisers, ses caresses... Quand elle était avec lui, elle avait du mal à se retenir de se coller contre lui, simplement pour sentir son odeur et sa chaleur. Elle réalisa qu'il en avait été ainsi dés le soir de leur repas dans la cuisine. Ça avait été la première fois où ils se voyait dans un autre cadre que des relations strictement professionnelle.

Ça ne semblait pas déranger son compagnon, loin de là. Elle avait compris rapidement que John était très tactile et il semblait apprécier ses sollicitations, ses caresses. Il y répondait d'ailleurs avec un empressement qui faisait battre le cœur de la jeune femme. Leur moment de farniente sur sur la terrasse fut ponctuée de baisers, de caresses, sous le regard inexpressif de leur nouvel ami à plume. Pour un observateur extérieur, ils avaient tout d'un jeune couple en vacance.

Nathalie savait qu'il la désirait, probablement autant qu'elle le désirait. Mais, il se brimait, et finalement, elle aussi. Depuis qu'ils étaient arrivés, c'était toujours elle qui avait initié leurs relations intimes, se faisant sensuelles et joueuse avec lui. Elle avait peur qu'il finisse par la prendre pour une nymphomane.

Elle le laissa lui étaler sa crème solaire, appréciant l'effort qu'il faisait sachant qu'il en détestait la texture. La jolie rouquine se sentit frémir sous les mains de son compagnon, ses caresses lui donnaient envie de plus, mais il ne semblait pas décidé à se laisser aller à assouvir leurs désirs.

Quand il se leva pour rentrer son ordinateur dans la cabane, elle ressentit à la fois un peu de déception et un certain soulagement. La déception de ne plus sentir ses mains sur elle, et la frustration de son désir inassouvi, Mais aussi le soulagement parce qu'elle ne savait pas si elle aurait résisté encore longtemps à son envie de lui sauter littéralement dessus.

Pendant l'absence de John, le drôle d'oiseau c'était rapproché de Nathalie, elle était restée figée de peur de l'effaroucher. Il fini par s'approcher suffisamment pour la toucher, il semblait vouloir goûter ses cheveux, lui cherchant des poux avec son bec. Elle se laissa faire en pouffant. John ressortit, portant deux assiettes. Il avait profité d'être à l'intérieur pour préparer un repas froid. Des pâtes en salades, avec des légumes et des toast au saumon, mais accompagné de chips. L'oiseau se désintéressa des cheveux de Nathalie pour tourner la tête vers John, avant de s'avancer vers lui de sa drôle de démarche, semblant réclamer à manger.

John lui lança un morceau de saumon. Nathalie se demanda pourquoi cet oiseau restait avec eux, alors que ses congénères arpentait la plage. La jeune femme sourit quand John appela leur gros compagnon coloré « Kafi ».

Il s'installa contre un des poufs, prés d'elle et commença à manger tout en lui caressant les cheveux. Nathalie frissonna. Elle se sentait bien. Il faisait agréablement chaud, le paysage était magnifique et l'homme à coté d'elle était tendre, doux et aux petits soins. Il se serra un contre elle et elle posa sa tête sur son épaule, frottant son un instant son nez dans le cou de son compagnon, derrière son oreille, là où la peau était fine et douce et où elle pouvait sentir son odeur apaisante.

Une fois le repas terminé, elle ramassa les assiettes et fit la vaisselle, lançant un dernier bout de poisson à Kafi qui le goba avec avidité. Il la regarda s'éloigner avec ce qui sembla à la jeune femme une lueur de déception dans ses yeux en boutons de bottines, puis, comme s'il comprenait qu'il n'y aurait pas d'autre gourmandise, il s'éloigna un peu et reprit sa position de repos.

Lorsque la jeune femme ressortit, John avait le nez plongé dans une grille de sudoku « diabolik » qu'il avait déjà presque fini, pourtant, elle était presque sûre qu'il ne l'avais pas commencé avant qu'elle rentre faire la vaisselle. Elle vint embrasser sa joue, jetant un coup d’œil sur la grille presque achevée :

- « Je me demande si McKay sait que tu es aussi doué que lui pour les chiffres. » dit-elle en riant

Un nouveau baiser dans son cou et elle alla s'allonger sur la terrasse, posant sa tête sur ses cuisses pour profiter des rayons du soleil. Un instant passa sans qu'ils parlent, lui plongé dans ses jeux de logique mathématiques, elle somnolant derrière ses lunettes de soleil. Mais le vrai rêve, elle le vivait éveillée.

Elle sentit les muscles des cuisses de son compagnon bouger sous sa tête et tourna la tête pour déposer un baiser sur le ventre de John. C'était bête, mais elle adorait le ventre de son compagnon. Sa peau était douce et chaude, c'était tendre et moelleux. Elle abandonna finalement ses jambes pour poser sa joue contre ce tendre oreiller. Le temps s'étirait paresseusement. Il ne lui avait toujours pas dit ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui, mais leur activité actuelle lui convenait très bien. Ils passaient du temps ensemble, discutaient, apprenaient à se comprendre.

Elle sourit quand il lui avoua qu'il rêvait de pouvoir voler sans l'aide d'appareils. Elle n'en était pas surprise. John avait une capacité presque surnaturelle à être capable de piloter presque n'importe quoi. Elle l'imaginait bien avec de belles et grandes ailes duveteuses et fortes.

- « Je t'imaginerai bien avec de grandes ailes... je pourrais t'appeler « mon ange » » dit-elle en riant.

Nathalie laissa ses yeux se perdre dans le bleu du ciel avant de reprendre :

- « ça m'arrive souvent de rêver que je vole. J'adore faire ce genre de rêve. »

Entre deux conversation, ils se câlinaient, s'embrassaient. Elle se perdaient dans ses yeux verts tour à tour espiègles, tendres ou coquins. Elle glissa sa longue main blanche sur sa joue hâlée et se redressa pour venir l'embrasser tendrement. Bien trop tendrement. Leur jeune relation était passionnée, comme pour tout les amoureux dans les premières heures, mais également tendre et douce, comme celles installées depuis longtemps.

Ces sentiments forts lui faisaient un peu peur. Elle savait qu'elle serait dévastée si finalement ça ne se révélait être qu'un feu de paille. Mais, elle avait envie de tenter l'aventure avec lui. Il était le premier depuis son mari qui lui redonnait un peu d'espoir. Le premier à qui elle avait envie de faire confiance. Si les choses tournait mal, elle savait qu'elle replongerait, mais pour l'instant, elle vivait à nouveau. Alors, elle avait décidé de prendre le risque. De profiter au jour le jour de cette histoire.

Vers quatre heures moins le quart, il se leva, lui disant de passer une tenue de balade et de préparer un sac. Elle leva un sourcil surprit mais le suivit dans la chambre. Elle s'habilla selon ses instructions, mit quelques vêtements de rechanges dans son sac à dos et le regarda glisser son arme dans son holster. Elle se mordit les joues pour ne pas sourire et se retourna vers son sac pour masquer le rosissement que ses pensées avaient fait naître sur ses joues. Elle le trouvait très sexy avec son holster sur sa cuisse.

Quand il lui annonça le programme pour la soirée et la nuit, elle se tourna vers lui en écarquillant les yeux.

- « On va camper ?! » demanda-t-elle un peu surprise

John prit un sac dans le frigo de la cuisine, elle devina que c'était leur repas du soir, avant de sortir du bungalow et de se diriger vers le jumper. Lorsqu'elle le rejoignit quelques minutes plus tard il était déjà aux commandes, à peine ce fut-elle assise qu'il décollait, se dirigeant vers la forêt et les collines. Après un court vol, il se posa dans une clairière.

Il prit le matériel de camping et son sac avant d'attraper sa main et de la guider hors du jumper et l'entraîner vers les sous bois.

Nathalie sourit. Visiblement, John aimait beaucoup les balades en forêt. Celle là était différente de celle qu'ils avaient visité la veille. Elle était plus humide, des ruisseaux gazouillant la parcouraient, leur coupant parfois le chemin, les obligeant à sauter par dessus ou à les traverser en marchant sur les pierres humides et couvertes de mousse. Elle ressemblait aussi plus aux forêts que Nathalie avait connue dans son enfance. Moins d'oiseaux exotiques, des fleurs plus classique. De la mousse, des arbres qui ressemblait à des chênes ou des châtaigner. Un bruit de fuite dans les fougères attira son attention, la faisant sursauter et se coller contre son compagnon. Elle aperçut un animal qui ressemblait un peu à un renard. Elle avait un peu l'impression de se retrouver chez elle.

- « Alors ? On va faire du camping sauvage ? Tu trouves que le bungalow n'est pas assez isolée ? » demanda-t-elle.

Elle s'approcha de lui et déposa un baiser sur son épaule avant d'ajouter d'un ton coquin :

- « Aurais-tu des projets bruyants pour cette nuit ? »

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Mer 8 Juin - 20:06

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Un goût de Paradis en douce compagnie
feat. Nathalie Dumond

Pendant qu’elle finissait la vaisselle, j’avais attrapé mon cahier de sudoku, commençant les grilles les plus difficiles, de toute manière les niveaux « simples » étaient sans intérêt, trop facile. J’avais presque finit ma grille quand elle se joignait à moi, avec une petite remarque qui me fit sourire.

• Il vaut mieux qui ne le sache pas. Il est bien content de s’imaginer être le seul « intelligent »

J'accompagnai, le mot intelligent de beau guillemet fait avec mes doigts. Il faut avouer que mon très cher compatriote se gargarise d'être supérieur et cela l'arrange bien de savoir que les militaires soient bêtes. Sauf, que bon, j'étais loin d'être stupide et même si je ne comprenais pas vraiment tout son charabia, j'arrivais à faire des connexions bien plus rapidement que certains.

Nathalie s'endormie sur mon ventre, chaud et nu cela m’allait bien, de temps à autre ma main se glissait dans ses cheveux ou sur son visage pour la caresser tendrement. Il est bon, de ne rien faire en bonne compagnie. Quand elle s'éveilla, nous discutions on peut, parlant de rêve fou. Le miens de pouvoir voler, semblait éveillé un surnom à ma compagne. J'eu une petite moue.

• Si tu pouvais trouver un autre surnom, plus original et unique cela me plairait mieux. Lui-dit je dans un petite rire

Je n'aimais pas vraiment les surnoms trop standard. Mise à part « chéri » rien d'autre ne pouvait me convenir. Cela venait peut-être de mon côté imaginatif ou bien d'un aspect plus sombre, de ne pas être un numéro dans une liste. Je n'ai jamais supporté les hommes ou bien les femmes, qui surnomment toujours pareil, leur compagnon du moment. Comme si au final, la personne n'ait la même valeur qu'un mouchoir, car entre le premier et le dernier ils se ressemblent tous ! Société de consommations sans réflexion !

Je pouffai un peu quand elle m'annonça qu'elle rêvait souvent de voler.

• Coquine ! Selon les psychanalystes, ça veut dire que tu es sexuellement comblée. Le fait de volé est une forme d’orgasme, plus tu voles haut plus tu es satisfaite

Je lui fis un petit regard coquin en lui ébouriffant les cheveux, avant de pouffer derrière mon magasine, qu'elle n'aille pas me demander où j'ai attrapé se savoir… parfois je reteins des éléments parfaitement louches et inutiles. Cela s'appelle la mémoire sélective et surtout mémoire a stockage de bêtise !

Durant nos préparatifs dans la chambre, je surpris son regard mutin et les couleurs des pétales d'un coquelicot sur ses joues. Je fus intrigué de la voir se retourner rapidement, comme si elle voulait cacher quelques choses. Par pour amusement, je la poussai sur le lit, pour voir ce qu'elle traficotait… mais rien. Un peu surprit, mon regard plongea dans ses deux perles bleues qui ressortaient tellement bien avec sa crinière de feu.

• Hum…

Mon regard suspicieux la quitta, pour commencer les préparatifs de la cuisine, lui annonçant par l'occasion, le déroulement de la soirée. Chose qu'elle attendait avec impatience ! Ce fut avec stupéfaction, qu'elle me demanda la véracité de cette « folie ». Lui laissant pour seule réponse mon regard taquins et ma petite moue joueuse.

Je ne lui laissai pas le temps de répondre ou du moins, je n'entendis rien, car je riai en m'engouffrant dans le frigo pour le repas. En n'oubliant pas quelques surprises cachées dans les placards. Heureusement que Nathalie, n'était pas une fouineuse, sinon elle aurait trouvé le contenue de notre futur repas, gâchant ce petit côté amusant et inattendus que je voulais créer.

J'étais passablement impatient de partir. Je ne suis décidément pas un homme de maison, je finis toujours par avoir les jambes qui me démangent. C'est mal d'être accros à l'adrénaline.

La balade était agréable, la forêt très différente, ressemblait plus, à celles qu'on peut voir dans des terres moins humides, plus de conifères … cela me rappela le Montana et Yalow stone. Un sourire assez bête était sur mes lèvres, je me sentais revivre dans ce paysage. Atlantis est une belle citée, mais ça manque de végétation. Sortir et se promener en pleins air à un côté très reposant pour le soldat que je suis.

J’entrevu un animal proche d’un renard, celui-ci fut immortalisé par mon appareil photos. Il était plutôt beau et d’une rare élégance. Son pelage était roux, avec à la pointe de ses poils des nuances ébènes et de grands yeux jaunes ourlés de noir et des sortes de pierres bleus sur le front.

Par moment ma mains se serra plus fort sur celle de ma compagne, signe que j'étais simplement heureux. De toute manière il suffisait de scruter mes prunelles vertes, pour remarquer l'évidence de mon état d'âme.

La quiétude de la balade, fut brisée, par les questions légitimes de ma compagne. Je lui souris. De toute manière le rictus n'avait pas quitté mes lèvres depuis qu'on avait mis les pieds dans cette forêt dense et peuplé d'animaux semblables à la terre.

Je m'apprêtais à lui répondre, quand je vis la lueur coquine dans ses yeux, cela me donna une petite décharge électrique, qui raviva sans grande surprise, mon propre désir malicieux.

• Oh, ce n’est pas moi qui va empêcher nos voisins de dormir …


Je m’arrêtai pour la ramener contre moi et l’embrasser sur le front. Mes bras enlacèrent son corps si fin et si fragile.

• Tu sembles avoir de sacrée idée en tête voyons ! Comme si j’avais ce genre de projet

Je lui fis une tête innocente avant de la lâcher et de la pousser doucement vers l’avant. Je me défilai de son corps, pour continuer la balade d’un regard très parlant de ma surexcitation de gamin.

Au final, j'étais d'humeur joueuse, je la taquinais et elle finissait par essayer de me donner un coup. Je pouffai, avant de la bousculer et finir en courant, car elle me pourchassait. Oui de vrais gamins en soit ! Je ne remarquai pas, les deux yeux jaunes qui nous épiaient dans les fougères… mais peu après je vis une queue rousse et touffue disparaître dans des buissons. Cela m'intrigua, mais je préférais rester sur mes vagabondages avec ma compagne. Rien de dangereux pour le moment.

Après nos jeux enfantins, la nuit commençait à décliner et l'atmosphère plus fraîche. N'étant pas sur la côte le soleil se couchait plus tôt. Au bout d'une heure une petite colline nous fit face. Je la montai, me calant sur le pas de ma compagne qui devait fatiguer après cette marche 3h.

Une fois sur le plateau, une rivière avec un lac nous attendait. L'endroit me semblait parfait pour installer la tente.

Chose que je fis. Louant la facilité et l'ingéniosité de cette tente qui se déplie dès qu'on la jette en l'air. Il me restait qu'à mettre les sardines et nous voilà avec un toit. Je laissai Nathalie, défaire nos affaires, pour l'aider à gonfler le matelas avec la pompe. Une fois que notre petit nid, fut douillet et paré de couverture chaude. Je me pris l'âme d'un homme des cavernes, pour allumer le feu.

Les bruits des grenouilles, ou du moins d'un animal similaire accompagnai ceux de insectes. La nuit était bien installée, mais il faisait bon. Mon ventre criait son désarroi de ne pas pouvoir se restaurer. Je sorti du sac de nourriture, des baquettes en bois et des marshmallows qui allaient dorés.

Le repas, se composait certes des sucreries, mais aussi de brochette et des saucisses à faire griller sur les piquent en métal que j'avais installés auprès du feu. Niveau légume, il y avait des légumes, qui pouvaient subir le même sort, de la salade et des pâtes froide en sauce.

• Bon appétit mon coquelicot !

Je sortis une boite de chocolat que je fis fondre dans une casserole de « poche ». Le liquide état bouillant mais parfait pour tremper les sucreries moelleuses. Immédiatement mon regard se leva sur le corps de ma compagne. Je trempai mon doigt dedans, pour lui en coller sur la joue, profitant de cet accompagnement pour déguster de mes lèvres cette dernière.

• Mmm, finalement le chocolat est meilleur goût sur toi ! lui murmurait-je dans une voix lourde de sous entendue.

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mer 15 Juin - 0:59

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Elle rit en entendant la réflexion de John concernant son intelligence et le fait qu'il valait mieux que McKay n'en soit pas conscient. En même temps, elle comprenais sa position. Il était facile pour quelqu'un d'intelligent de le faire oublier l'inverse était beaucoup plus dur. Mais d'un autre côté Nathalie se sentait parfois un peu complexée. Elle était consciente que John était bien plus intelligent qu'elle. Parfois, elle avait peur qu'il finisse par se lasser d'une compagne plus limité que lui intellectuellement. D'un autre côté, il pouvait se comporter comme un parfait gamin, âge mental 12 ans max, et dans ses moment là, elle adorait, parce qu'il faisait revivre en elle la petite fille vivante et curieuse qu'elle avait été. Et puis, il savait se mettre au niveau de ses interlocuteurs, et ne faisait pas de son intellect un système de valeur. En fait, si elle y réfléchissait, jamais il ne lui avait fait sentir qu'elle lui était inférieure.

L’après-midi fut douce. Elle savoura le plaisir de ne rien faire et celui d'être isolée avec John. Sa joue reposait sur le ventre doux et chaud de son compagnon. Elle s'y endormit quelques instant, preuve qu'elle était en parfaite confiance. Nathalie avait des problème de sommeil. Quand elle était jeune elle pouvait dormir n'importe où, mais la vie s'était chargée de briser sa confiance. Depuis sa dépression, elle avait un sommeil délicat et fragile, souvent soumis à l'aide de la pharmacopée. John ne pouvait pas en être conscient, mais le fait qu'elle se soit endormie en sa présence, se servant de son ventre palpitant comme oreiller, était une immense preuve de confiance.

Après son réveils, ils parlèrent de leur rêves. Elle fit part à John de sa réflexion sur le fait qu'elle pourrait l'appeler « mon ange », mais la chose ne sembla pas emporter son enthousiasme. Elle savait que certains hommes n'appréciaient pas les « surnoms », pourtant, elle était presque sûr qu'un « Chéri » ne lui déplairait pas. Peut-être quelqu'un l'avait-il déjà appelé « mon ange », quelqu'un qui lui aurait laissé un mauvais souvenir. Elle se dit qu'avec lui, il faudrait mieux éviter les surnoms tendres du genre « mon chaton », « mon ange » ou autre... en même temps, elle n'y était pas très portée. Même si elle adorait l'entendre l'appeler « mon coquelicot ».

Il se moqua d'elle qu'en elle lui avoua qu'elle rêvait souvent de voler, lui expliquant que d'après les psychanalystes, ça voulait dire qu'elle était comblée sexuellement, en lui ébouriffant les cheveux. Après lui avoir donné cette interprétation de son rêve, il se cacha derrière son magasine pour pouffer. Elle ne put se retenir d'éclater de rire. Elle ne savait pas où il avait été pêcher cette information, mais elle n'était pas d'accord, vu qu'elle ne faisait se genre de rêve que lorsque justement elle se sentait frustrée et en manque. Avant de lui répondre, elle posa ses lèvres sur la peau douce et chaude qui lui servait d'oreiller. Malgré leur conversation ambiguë, elle se sentait bien auprès de lui. Elle avait envie de le lui montrer.

- « Dans ce cas, il faudra que tu m'expliques pourquoi je ne fais plus ce genre de rêve depuis que nous nous voyons. »


Elle se sentit rougir quand elle réalisa ce qu'elle sous-entendait. Mais d'un autre côté, c'était on ne peut plus exact. Elle n'avait pas refait ce genre de rêve depuis qu'elle connaissait John... bon, en même temps, elle n'avait pas beaucoup dormis non plus, à part quand elle se résignait à prendre un des somnifère de Beckett, qui l'assommait et ne luis permettait même pas de quitter ses cauchemars où elle se voyait perdre John.

Nathalie réalisa aussi que la nuit précédente, et celle d'avant, elle n'avait pas eu besoin de recourir à la chimie pour trouver le sommeil. La chaleur du corps de son amant, son odeur, l'étreinte de ses bras avait suffit à la rassurer et à lui permettre de se laisser aller dans les bras de Morphé sans crainte. Dans ses bras, elle se sentait en sécurité, elle avait l'impression que rien ne pourrait lui arriver, qu'il veillerait sur elle. Et puis, le savoir contre elle, la rassurait aussi sur le fait qu'il ne pourrait rien lui arriver à lui, et la mettait à l'abri d'apprendre, un matin au réveil, qu'il lui était arrivé malheur. C'était une constatation à la fois réconfortante et terrifiante pour elle.

Après avoir paressé sur la terrasse une bonne partie de l'après-midi, John donna le top départ. Elle le suivit dans la chambre pour ses propre préparatifs. Alors qu'elle s'était détournée pour masquer le rosissement que les idées déplacées lui étaient venue en le voyant installer son holster sur sa cuisse avait provoqué sur ses joues, elle se retrouva plaquer contre le lit. Elle poussa un cri de surprise qui se transforma en éclat de rire. Visiblement, il avait pensé qu'elle lui préparait une surprise et comme le grand gamin qu'il était, il avait voulu la surprendre. Étalée sur le dos, ses cheveux formant une couronne écarlate autour de son visage, elle riait, pendant que John plantait son regard vert dans ses yeux, cherchant à y déceler une lueur de culpabilité. Il se releva avec un « hmm » tout à la fois déçu et peu convaincu.

Nathalie se releva à son tour et acheva ses préparatif pendant que john partait dans la cuisine. Elle l'entendit fouiller dans quelques placard pendant qu'elle achevait de se préparer avant de le rejoindre. Elle ne put se retenir de sourire, et de faire durer ses préparatifs. Le connaissant, elle avait deviné qu'il lui préparait une surprise pour le dîner... et de préférence une surprise sucrée. S'il continuait comme ça, en rentrant elle ne rentrerait plus dans ses fringues !

John était dangereux pour sa ligne. Il était gourmand. Et elle devait bien avouer qu'elle avait du mal à résister aux douceurs sucrées qu'il lui proposait. Enfin... l'activité physique qu'il lui proposait compasserait aisément l'apport de calorie.

Après un cours trajet avec le jumper, ils atterrirent dans une autre partie de la forêt. Nathalie ne savait pas du tout ce que John avait derrière la tête, mais elle avait déjà suffisamment confiance en lui pour attendre la surprise avec une certaine excitation. Elle avait déjà compris qu'il n'aurait rien prévue qui la dérange, et que même dans ce cas, il aurait été capable d'entendre son inquiétude et de la rassurer. Il aimait l'aventure, et à son contact, Nathalie redécouvrait en elle la petite fille aventureuse qu'elle avait été autrefois.

Après être sortis du Jumper, ils commencèrent à marcher d'un pas de balade. Nathalie se rapprocha de John et glissa sa main dans la sienne, posant brièvement sa tête sur son épaule. Elle était heureuse d'être là avec lui. Il attira son attention sur un animal dans les fourrés. Il ressemblait à un renard avec son museau pointu. Aussitôt John dégaina son appareil photo pour immortaliser la scène. Nathalie se promit qu'un jour elle utiliserait un de ses cliché pour en faire une toile. Elle avait compris qu'il aimait l'art, mais elle craignait aussi qu'il soit déçut par ses maigres talents.

Leur balade était agréable et tendre. Nathalie sentait la main de son compagnon dans la sienne, sa chaleur, sa douceur. Un peu trop de douceur et de tendresse, elle ne put se retenir de lui faire une remarque des plus ambiguë. Sa réponse la fit éclater de rire.

- « Non, ce n'est pas toi qui empêcherait les voisins de dormir... c'est juste à cause de toi et de ce que tu envisage de me faire que les voisins pourraient être dérangés » lui répondit-elle d'un ton mutin. Il arrêta leur progression pour l'enlacer et embrasser son front, l'enlaçant avec tendresse et douceur, lui déclarant que ses intentions étaient pures.

Nathalie éclata de rire et lui donna un baiser sur les lèvres :

- « Ben voyons ! »
Elle se serra contre lui , réclamant à nouveau ses lèvres en l'enlaçant « Je dois avouer que je serai déçue si tu n'avais pas ce genre de projet ! » ajouta-t-elle d'un ton lourd de sous-entendus

John s'échappa de ses bras, faisant une réflexion sur ses idées déplacées avec un sourire et un regard de gamin espiègle. Ils commencèrent à se chamailler comme des gamins. De coups d'épaules en petites claques, ils finirent par se poursuivre comme des enfants jouant à « chat ». Nathalie poursuivait John, tentant de lui couper la route, de le bloquer, avec bien peu de succès... sauf quand il se laissait rattraper. Au fil de leurs jeux, le soir commença à tomber, la nuit s'installa doucement, allumant une a une de nouvelles étoiles dans le ciel. L'air se fit plus frais.

Ils arrivèrent au pied d'une petite colline et John repris un pas de promenade, calquant son rythme sur celui de sa compagne, un peu fatiguée par cette longue randonnée et par leurs jeux dans les bois. Ils arrivèrent sur un plateau qui abritait un lac qui se jetais dans une rivière. John estima que c'était un bon endroit pour leur bivouac. Il monta la tente (enfin, il la jeta en l'air pour qu'elle se déploie avant de planter quelques sardines) et s'affaira à faire un feu, pendant que Nathalie défaisait les sacs. Il l'aida à gonfler un matelas pneumatique et à l'installer dans la tente avec des couvertures.

Le temps qu'ils finissent leur installation, les animaux nocturnes avaient commencé leur symphonie. Elle constata qu'il n'était pas très différent ce celui qu'elle pouvait entendre dans la campagne de son enfance... des bruits ressemblant à ceux d'un concert de croassement de grenouilles, de stridulation d'insectes, de hululements discrets d'oiseau nocturnes. De nouvelles étoiles s'étaient allumées sur le velours sombre de la voûte céleste. Il devait être relativement tard. John sortit leur repas du sac. Des brochettes de saucisses et de légume pouvant cuire au barbecue, une salade de pâte avec de la sauce, et beaucoup, beaucoup de sucreries... notamment des marshmallows et du chocolat qu'il fit fondre sur le feu.

Il lui souhaita un bon appétit à son « coquelicot », et elle se sentit fondre comme le chocolat dans la casserole de fortune. Ce surnom de petite fleur écarlate mais délicate la touchait, et surtout évoquait invariablement en elle le souvenir de la ritournelle de son enfance. Il la détourna de cette émotion en lui déposant du chocolat fondu sur la joue avant de venir le déguster du bout de ses douces lèvres. Nathalie ne put retenir un éclat de rire masquant le trouble que ses mots, et surtout le ton de sa voix avait fait naître dans son cœur, donnant à ses joues la couleur des fragiles pétales.

A son tour, elle trempa son doigt dans le chocolat brûlant, avant de le lui coller sur le nez et de venir le déguster.

- « Hmmmm... Sur toi aussi il est meilleur...! »

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Ven 17 Juin - 18:54

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Un goût de Paradis en douce compagnie
feat. Nathalie Dumond



Ma déclaration sur les rêves de Nathalie, fit beaucoup rire la jeune femme, qui me répondit immédiatement. « - « Dans ce cas, il faudra que tu m'expliques pourquoi je ne fais plus ce genre de rêve depuis que nous nous voyons. »
Je levai les yeux de mon magazine la regardant sérieusement.

• Donc je suis mauvais au lit, pour ça que tu ne rêves plus

Je gardai mon sérieux quelques secondes, le temps qu’elle doute, avant de m’esclaffer. Gamin ? Mais oui totalement ! J’avais du mal à arrêter ma crise de rire en voyant la tête de Nathalie.

---------------------------------PLUS TARD ----------------------

Une fois dans la forêt en balade main dans la main, je me pris d’affection pour ce petit renard original qui semblait nous suivre. En visionnant mes clichés j’étais assez ravie d’avoir réussi à capturer son élégance et ses mouvements fluides. Il était vraiment très petit comme animal. Pas plus gros un petit chat.

• Il est mignon, il a la même couleur que tes cheveux. Dis-je à ma compagne avant de l’embrasser

La suite de la promenade fut calme et riche en découverte, cette forêt était au-delà de mon espérance, vierge et sauvage. Chose qu'on n'avait plus trop sur terre. Heureusement que Nathalie avait les mêmes goûts pour la randonnée que moi, à moins qu'elle fît cela par « amour » ? En tout cas son visage ne mentait pas lui, elle était radieuse ce qui me fit chaud au cœur.

Elle m'accusa d'être à l'origine de ses bruits, je riai, avant de l'attirer contre moi. Elle se ficha de ma tête ce qui augmenta le sourire taquin suis était dessiner sur mes lèvres. Tout aussi désirant qu'elle, de goûter une nouvelle fois à ses lèvres, je l'embrassai avec une certaine envie non dissimulée. Surtout qu'elle enchaîna très vite avec une voix lourde de sous-entendue. Quelle coquine ! Cela m'allait parfaitement d'avoir une jeune femme aussi espiègle et charmeuse, on se complétait bien.

Elle n'échappa pas à ma remarque sur ses rôles d'idée. Il était facile de ce chamaillé avec Nathalie et j'aimais bien, faire le gamin. Une nouvelle fois, je n'avais pas besoin de jouer à l'homme « fort » avec elle, elle acceptait ce côté profondément immature de ma personnalité.

Dans un sens, j’avais appris, que beaucoup de femme, finissent par aimer, même si elle n’avoue pas, les grains de folie d’un homme un peu gamin, surtout pour se quereller dans de petits combats qui finissaient au lit. La suite de notre aventure, fut ponctuée par nos boutades physiques et vocales. Dans mon élan, je l’attrapai pour la plaquer contre le tronc d’un grand arbre, sûrement bien vieux. Mes lèvres parcourent sa nuque chaude, pour se retirer brièvement et continuer le chemin jusqu’à ses lèvres. Marquant ainsi la fin de notre course poursuite dans les fourrées.

L'une de mes mains se glissa au creux de ses reins, sans aucune surprise j'étais échaudé par ce petit jeu et j'eu toute la peine du monde à retenir l'envie de la prendre contre cet arbre. J'ignore si la nature, le fait qu'on soit seul et libre, ou bien le soleil, mais j'étais d'humeur pour tenter toute folie et profiter de la chaleur de son corps langoureux. Enfin, je repris mes esprits, la laissant un peu essouffler, pour continuer notre chemin, lui jetant un regard assombri de sous-entendus aussi.

Près de la colline, je remarquai la fatigue évidente de Nathalie, qui n'avait pas la même endurance qu'un militaire entraîné. Sans me soucier de ma baisse de régime, je m'adoptai au siens. De toute manière à quoi bon la presser ? On était là pour profiter et j'avais l'habitude de réduire mon allure quand je partais en mission avec des civils. Même si là, ce n'est pas comparable, je ne désire pas pousser ma compagne, mais passer du temps agréable avec elle, sans la dégoûter des vacances que je lui propose.

Une fois le campement prêt, l'odeur du chocolat était enivrante et le tartiner sur Nathalie était une idée des plus délicieuses. Mais qui devenait tout autre quand mon imagination débordante et mon désir se révélèrent. À vrais dire, si lui mettre sur le nez était drôle, j'avais bien envie de lui en coller autre part… surtout quand elle prit l'initiative de m'en mettre dessus en me croquant le nez.

Je serai les dents, cachant mon regard loin d'être innocent. Il faut que je me calme vraiment, j'ai tendance à vouloir lui faire l'amour en toutes circonstances. Faut dire qu'elle était loin d'être réticente à mes avances. Enfin bon, je soupirai pour détendre ma nuque qui venait de se contracter.

Après 5 bonbons, je quittai le sucré pour faire griller des légumes et de la viande. Savourant les saveurs particulières qu'avait le goût des aliments cuit au feu de bois. Le chocolat fondait doucement dans la casserole, au cas où, on avait une nouvelle envie de désert sucrée. D'une petite douceur. J'avais mangé un peu vite et comme l'estomac était plein, je me rapprochai encore plus de Nathalie, frottant ma tête et les lèvres dans son cou. Cherchant avant tout un câlin.

Le parfum de ma compagne inonda mes narines et je sus, que je ne voulais pas que d'un câlin. Pourtant, j'essayais de ne pas trop montrer les désirs qui se nouaient au bas de mon ventre.

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Dim 19 Juin - 17:02

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Le petit animal qu'ils avait aperçu semblait s'être pris de passion pour eux, les suivant discrètement, bondissant gracieusement dans le buissons autour d'eux. John aussi s'était pris d'affection pour la petite bête. Il fit plusieurs clichés qu'il montra à Nathalie en lui faisant remarquer qu'il avait la même couleur de ses cheveux. Elle rit, passant son bras autour du cou de son compagnon et posant sa tête sur son épaule pour regarder de plus près l'écran de l'appareil.

- « Oui, il est mignon, il a l'ai aussi espiègle et curieux que toi »
lui répondit-elle en posant un baiser sur sa joue.

Ils reprirent leur promenade dans la forêt, main dans la main alors que le crépuscule s'installait. La forêt bruissait de vie, mais malgré l'obscurité la jeune femme se sentait bien. Elle n'avait jamais eu peur de l'obscurité, et aimait les balades nocturnes dans la nature, elle s'y sentait plus en sécurité qu'en ville.

John rit quand elle lui fit remarquer que c'était à cause de lui qu'elle était parfois bruyante, l'attira dans ses bras avant de l'embrasser à nouveau. Mais ce baiser était plus intense, plus violent que ceux qu'ils avaient échangé depuis le début de leur balade. Elle se sentit frisonner légèrement et son corps se tendre de plaisir. Elle aimait être à l'origine de cette passion qu'elle devinait en lui.

Ils se chamaillèrent un peu, elle lui échappa, il la rattrapa, la plaquant contre le tronc d'un des grands arbres, posant ses lèvres sur sa nuque, embrassant son visage jusqu'à ses lèvres avant de glisser une de ses mains dans le creux de ses reins. Elle hoqueta un peu en sentant un le feu du désir l'embraser. Elle devinait ce qu'il avait dans la tête à cet instant, et n'était pas sure que ça lui déplairait. Elle était un peu surprise de voir à quel point il faisait ressortir la femme sensuelle qui se cachait en elle. Avec lui, elle n'avait pas d'inhibition. Elle se demanda ce qu'elle pourrait ressentir s'il décidait de laisser libre court à son désir, et la prenait contre cet arbre, qui bien que centenaire, n'avait certainement jamais assisté à ce genre de spectacle.

Pendant quelques instants ils s'abandonnèrent à leur passion, leurs baisers, leurs caresses. John fut le premier à reprendre ses esprits. Il la relâcha, la laissant essoufflée et vaguement frustrée. Mais ce n'était que parti remise. Ils reprirent leur chemin, plus calmement. Elle glissa sa main dans celle de John, appuyant son épaule contre la sienne en souriant.

Au bout d'un moment, elle commença à sentir la fatigue l'envahir, pourtant, elle devait reconnaître qu'ils n'avaient pas eu une activité débordante l'après-midi, mais leur pose câline contre l'arbre avait fait augmenté le rythme de son cœur. Naturellement, il adapta son pas à celui de sa compagne.

Arrivé à l'endroit choisi par John ils installèrent le camps, et s'installèrent pour manger, commençant par le dessert. La langue de John venant goûter le chocolat à même sa peau, la sienne lui rendant la politesse eurent un effet affriolant sur la jeune femme. Mais à voir le regard que John lui lança, un regard assombrit qu'elle connaissait à bien connaître. Encore une fois, ils reprirent leurs esprits. Le ventre sur patte qu'était le jeune homme avait d'autres priorités que d'autres parties de son anatomie.

Après le dessert, il fit cuire quelques légume et de la viande devant le feu. Une fois le repas terminé, il s'approcha d'elle, frottant son nez dans son cou, le parcourant de ses lèvres. Il était d'une grande douceur, plein de délicatesse. Elle l'enlaça avec tendresse, lui rendant ses baisers et ses caresses. Malgré la fraîcheur du soir, elle n'avait pas froid, mais le feu n'y était pas pour grand chose. La chaleur qu'elle ressentait venait de l’intérieur de son cœur.

Peu à peu, les caresses de John devinrent moins anodines. Son souffle dans son cou se fit plus lourd, ses baisers plus durs. Visiblement, ses ecchymoses du jour précédant allaient recevoir de nouvelles compagnes. Elle frissonna de plaisir à cette idée. Elle aimait l'idée qu'il la marque. Une façon de montrer au monde qu'elle lui appartenait. Nathalie avait toujours été une femme indépendante et libre. Un de ses ex avait l'habitude de lui dire « tu es à moi ! », elle ne supportait pas cette façon de présenter les choses. C'est d'ailleurs ce qui avait provoqué leur rupture. Pourtant, les choses étaient différentes avec John. Elle aimait l'idée qu'ils s'appartiennent d'une certaine façon.

Elle aurait eu du mal à l'expliquer, mais elle sentait que ce n'était pas une « possession » égoïste et jalouse, mais quelque chose de réciproque. Une façon de dire que malgré la jeunesse de leur relation et leur manque de connaissance l'un de l'autre, il tenait à elle. Tout comme elle tenait à lui. Elle soupira de plaisir, savourant la peau salé du cou de son amant, s'enivrant de son odeur poivrée et de sa chaleur. Ses baisers remontèrent vers son oreille, mordillant son lobe. Elle ouvrit la bouche et faillit dire une bêtise qu'elle retint au dernier moment.

Pour cacher son trouble elle enfouit son visage dans son cou, glissant une de ses main dans la tignasse indisciplinée de John, l'autre caressant sa cuisse. Elle avait l'impression que son cœur avait gonflé, et que sa poitrine était devenue trop petite. Elle avait le souffle court et lourd, comme gênée. Sa peau la picotait, elle avait envie de sentir les mains chaudes de John sur elle. Le désir prenait le dessus.

Elle plaqua son corps contre lui, serra un peu plus sa main dans ses cheveux, tout en venant réclamer ses lèvres. Il avait un goût de chocolat et de marshmallow. Un goût sucré et doux. Elle le mordilla, prenant sa lèvre inférieure entre ses dents, la serrant délicatement avant de faire glisser sa langue sur la chair gonflée qu'elle tenait entre ses dents.

Relâchant sa prise, elle vint susurrer à son oreille, d'une voix lourde :

- « Tu sais que tu me rend folle ? Tu va me prendre pour une nymphomane, mais quand je suis prés de toi, j'ai envie de sentir tes mains sur mon corps, ta peau contre la tienne... »


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Jeu 23 Juin - 18:20

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Un goût de Paradis en douce compagnie
feat. Nathalie Dumond



Ma bouche savourait la fine peau du coup de ma compagne, je sentais les flammes inonder mon corps...toute la frustration de cette journée, où nos ébats, n'avait pas pu être assouvie, éclata dans le seul but de profiter d'elle et de mettre un terme à cette boule douloureuse. Cette dite boule de désirs qui attendaient qu'une chose : exploser. Sans lutter et naturellement, ma main se positionna de l'autre côté de son cou pour augmenter la profondeur de mes baisers, chaque seconde plus durs et langoureux. Il y a de grande chance que ses débuts de suçons allaient rejoindre la belle collection qu'elle avait déjà. Je crains, qu'elle doit mettre une couche importante de fond des teintes pour voiler les traces… avec sa peau blanche, j'ignore s'il existe une coloration suffisamment pâle pour garder un effet naturel. Une Nathalie tartiné d'orange me venu en tête et je pouffai dans son cou.

Enivré et excité, je ne cachais nullement mon envie, caressant son corps, m'arrêtant sur la rondeur de sa poitrine. J'aimais bien la forme de ses seins, de parfaites petites boules qui se tienne sans tomber en poire. Elle avait une belle poitrine, bien proportionnée et sans d'immondes tâches énormes pour les mamelons. Je n'ai jamais aimé les zones trop larges, j'aime la discrétion et les formes harmonieuses. Ce qu'avait ma campagne, malgré le fait qu'elle se trouve très laide. Pourtant, elle pouvait voir dans mon regard que ce n'est pas du tout le cas.

Sans surprise, elle répondit à mes avances, s'emportant à son tour dans cette valse de frôlements et de baisers en tétant mon oreille. Une zone hétérogène chez moi …entraînant une onde de choc dans mon ventre, augmentant le rythme de mes caresses et de mon souffle rauque.

Plus elle rapprochait son corps, ondulant sensuellement contre le miens, plus je sentais mon esprit décroché. Le son de son souffle aussi brûlant que le miens, me donna d'autant plus envie de la prendre dans l'herbe, au milieu de cette plaine avec le chant des criquets. Un chant que je n'entendais plus, tellement le sang battait dans mes oreilles. Je soupirai longuement, des humm alanguis s'échappaient de mes lèvres quand elle passa ses longs doigts dans ma tignasse.
Mes lèvres recherchèrent son visage, où elle m'agrippa mes lèvres pour les mordre. Cela m'excita énormément, au point, que je ne contrôlai pas du tout mes gestes devenus sauvage. Je la plaquai contre le sol dur et frais de cette soirée.

L'embrassant avec une passion farouche. Main aplatir sur ses joues, j'eu du mal à la laisser parler.

Elle finit par lâcher la peau rougie et humide de mes lèvres pour me susurrée une phrase qui me fit rire. Non mais non…j'eu du mal à m'arrêter, pour cela j'enfuis mon visage dans son cou, inspirant son odeur piquante dû aux d'hormones qu'elle dégageait… cela ne calma nullement mes ardeurs, qu'elle devait sentir, comme mon corps était sur le siens. Même si je ne l'écrase pas, il était suffisamment proche… proche dans nos frottements. Mais vraiment, elle est intenable. Je pris la peine de lui répondre en lui murmurant d'un ton mielleux entre deux grognements félins.

• Humm…j’adore quand tu dis ça, ma petite nympho

Oui, je la taquinai, mais au fond cela me procurait une onde de plaisir de savoir qu'en si peu de caresse, je pouvais la rendre folle. Dans un sens, cela était réciproque, je la désirai à des fréquences très élevée. Aussi c'est les vacances, le cadre est propice aux envies et surtout à la découverte de l'autre. Comme tout jeune couple, les ébats sont réguliers voir toutes les heures… cette passion chaude et consumant. Enfin, j'ai toujours été un amant actif. Et puis bon, il bien se l'avouer, outre le fait que sexuellement on s'entendait bien, apprendre à connaître cette jeune femme, ne faisait qu'augmenter l'attrait que j'avais pour elle ainsi que les battements de cœur.

Je continuai, mes caresses, laissant mes mains parcourir son corps et soulever son haut pour toucher la tiédeur de celui-ci. Je ne pus résister bien longtemps à avoir ma main enfermée dans son haut. Je lui retirai dans un élan un peu vif. Mon corps surplombait le siens, marquant quelques appuis. J'avais envie de l'écraser pour qu'elle soit au plus proche de moi. C'est stupide comme envie… son soutien-gorge ne resta pas longtemps non plus. De toute manière il me gênait pour embrasser ses seins.

Mes lèvres parcouraient son torse, avec de légères sussions, profitant d'une ondulation de ses reins, je glissai l'une de mes mains sous elle, pour la presser un peu plus comme ma bouche. Je la rends folle, mais elle aussi…le désir me consumait et si je n'avais pas un peu de sang-froid, je l'aurais prise sur le champ, sans même profiter du beau spectacle de nos préliminaires.

Le contact de l'herbe et de la terre, me déplus, surtout que j'avais d'autre idée en tête. Et hors de question de la salir avec « la nature ». J'enroulai ses longues jambes autour de mon torse, pour la soulever, l'emmenant ainsi dans la tante.
• On n’y sera bien mieux

Ma voix était lourde d’envie … Le matelas était moelleux et le grand nombre de couverture et de cousins, donnait un petit effet « nid » très agréable. Je posai donc ma belle princesse nymphomane, comme elle se décrit si coquinement dessus. Enlevant nos chaussures, pour ne pas salir notre couchage. Et je repartis m’occuper d’elle, surtout des zones dénudées. Je suis bon prince, je lui laisse encore le bas. Même s’il ne va pas tarder à voler lui aussi. Un peu trop pressé de lui procurer du plaisir plus intense, je glissai ma main entre son entre-jambe, caressant le tissu de son pantalon. Hors, les frottements n’étaient pas des plus agréables et sensuellement, ma main, allant chatouiller son intimité déjà bien humide. Le touché si agréable et pulpeux, me fit lâcher des soupire de satisfactions. Des soupirs qui se noyèrent dans ses lèvres.

• Tu en une envie spécifique ?

Autant lui faire plaisir avec une idée ou une envie pour la faire « grimper » plus intensément. Après tout, nous avions fait « plus ou moins » l'amour de manière conventionnelle, ça se trouve elle, aimerait que je m'occupe d'elle d'une autre façon.


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Sam 25 Juin - 11:41

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Ce qui avait commencé comme un tendre câlin prenait un tour plus passionné. Les baisers tendres, et les caresses douces s'étaient fait plus passionné, plus appuyés. Elle savait que John avait autant envie d'elle, qu'elle de lui. Son souffle était plus lourd, plus rauque. Ses baisers dans son cou s'étaient fait plus sauvages, plus brutaux. De nouvelles fleurs mauves allaient bientôt rejoindre les précédentes. Bien sur, elle aurait pu l'arrêter, malgré son impétuosité, il restait attentif à ses désirs... Mais elle n'avait pas envie de l'arrêter. Elle aimait les marques de passions de son amant, sa brutalité contrôlée. Au lieu de ça, elle pencha un peu la tête sur le côté pour lui offrir un plus grand morceau de cou à mordre et embrasser.

Dieu qu'elle aimait s'abandonner dans les bras de John. Elle devait faire des efforts pour ne pas lui sauter dessus à tout moment. Les frustrations de la journée remontaient, trouvant enfin leur assouvissement. Elle s'était faite plus entreprenante avec son baiser érotique, ses caresses et sa petite phrase. John rit, enfouissant son visage dans son cou. Les soubresaut de son corps contre le siens la rendait quasiment folle de désir. Son hilarité se calma, mais pas sa passion qui semblait avoir été décuplé par ses quelques mots.

Son corps se fit plus pesant sur celui de la jeune femme, la plaquant contre l'herbe fraîche et odorante. John saisi ses joues à pleine main avant de l'embrasser passionnément. Nathalie lui rendit son baiser avec une égale fougue, enroulant ses bras autour du cou de John, le serrant comme si elle avait voulu se fondre en lui. Lorsqu'il rompit le baiser le temps de lui ronronner à l'oreille qu'il aimait l'entendre parler ainsi, elle ressentit une impression de brûlure, comme si elle prenait feu de l'intérieur. Elle aimait l'entendre ronronner ainsi, à son tour, elle chercha son cou, le mordillant. Il n'y avait pas de raison qu'elle seule soit marquée, même si elle savait que les fleurs mauves seraient plus difficiles à faire éclore sur la peau halée de John que sur sa peau translucide.

Elle goûta sa peau, la mordillant, savourant son goût salé et son odeur poivrée. Elle était ivre de lui. Il lui faisait perdre la tête. Elle bougeait sous lui, cherchant à rendre leur étreintes encore plus étroite, même si ce n'était guère possible. Elle commença à penser qu'il y avait trop de tissu entre leurs peaux. Visiblement John ressentait la même chose, ses mains glissèrent sous son débardeur pour venir flatter ses douces rondeurs. Mais rapidement il perdit patience face à ce barrage de tissus qui gênait ses caresses. D'un geste brusque, il lui enleva son haut, elle l'aida à en redressant le buste et en levant les bras. Son soutien-gorge subit rapidement le même sort.

Les lèvres de John s'égarèrent sur la peau délicate de sa poitrine, chacun de ses baisers appuyés faisant naître une fleur de feu sous sa peau. Elle ne fut pas en reste, glissant ses mains sous son T-shirt pour caresser son dos, sentir sa chaleur et ses muscles qui roulaient sous sa peau. Son souffle était alourdi par le désir. Elle saisit l'ourlet du T-shirt de John et entrepris de le lui retirer aussi, avec des gestes rendus gauches et brusque par l'impatience de sentir son corps recouvrir le sien, d'être enveloppée par sa chaleur.

John fit glisser ses mains sur les cuisses de son amante, les enroulant autour de ses hanches avant de la soulever. Elle s'accrocha à son cou, noua ses chevilles dans son dos, s'enroulant sur lui comme une liane autour d'un arbre. Elle continua de l'embrasser toujours aussi passionnément... voire même encore plus. Il se dirigea vers la tente, la portant tendrement, lui expliquant entre deux baiser qu'ils y serait plus à l'aise. Il la déposa sur le matelas, au milieu des coussins et des couvertures avant de se redresser et de lui ôter ses chaussures.

Elle se releva sur les coudes pour le regarder pendant qu'il enlevait les siennes. Il était beau avec sa peau cuivré, sa musculature harmonieuse. Lorsqu'il vint enfin la rejoindre sur le matelas, elle s'allongea et soupira de plaisir quand ses mains recommencèrent à explorer son corps, se faisant plus audacieuse en ce glissant entre ses cuisses. Rien que ce léger effleurement à travers son pantalon alluma un violent incendie dans son ventre et des milliers de papillons s'agitèrent dans son estomac. Ses hanches bougèrent contre la main qui la caressait et la sienne s'égara dans le creux des reins de son amant, l'effleurant du bout des doigts, jouant avec sa ceinture.

John se lassa de caresser le coton rêche du pantalon de treillis de sa compagne. Il fit sauter quelques boutons de la braguette pour glisser sa main au plus prés de l'objet de son désir. Ses doigts agiles effleurèrent les pétales recouverte de rosée brûlante de sa compagne. Nathalie haleta et ferma un instant les yeux, sentant le sang affluer sur ses joues. Mais, ce rosissement là n'était pas du à une quelconque gêne. Elle rouvrit les yeux et passa sa main libre derrière la tête de John quand il vint étouffer ses soupirs de plaisirs sur ses lèvres. Son corps ondulait sous celui de cet homme qu'elle désirait.

A son tour, elle s’intéressa au pantalon de son compagnon, glissant sa main sur le renflement qui déformait le tissu, le flattant un instant avant de glisser sa mains sous sa ceinture et venir caresser l'oiseau fragile et frémissant qui s'y dissimulait. Ses gestes se firent plus appuyés, sa main plus présente, plus pressante. Elle sentit la virilité de son amant palpiter et se tendre un peu plus sous ses caresses.

Après quelques instants de caresses intimes mutuelles, il quitta ses lèvres et la regarda intensément avant de lui demander si elle avait envie de tenter quelque chose de spécifique. Elle eut un petit sourire coquin. Des idées elle en avait plein, et chacune d'entre elle créait dans son esprit des images qui provoquait de petites crispations de plaisir dans son bas ventre. Mais elle hésitait à les formuler, elle avait un peu peur de demander quelque chose qui aurait déplut à son compagnon. Elle ne voulait pas qu'il fasse quelque chose contre son gré juste pour lui faire plaisir.

Finalement, elle s'arrêta sur quelque chose qui devrait plaire au gourmand qu'il était... Le plaisir des papilles associé aux plaisirs de la chair. Son sourire se fit encore plus coquin, une lueur espiègle s'alluma au fond de ses prunelles bleues.

- « Il reste du chocolat ? » demanda-t-elle d'un ton plein de sous-entendus.


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Lun 4 Juil - 20:15

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Un goût de Paradis en douce compagnie
feat. Nathalie Dumond



J'ignorais sur les baisers appuyés de Nathalie, allait marquer ma peau et cela m'importait peu. Peu de marque reste sur mon corps et quand bien même cela est un retour juste. La pauvre Nathalie, aura le cou violet a force de mon impétuosité à vouloir la soupçonner avec délice. Si je ne savais pas l'origine de ses beaux pétales, je pourrais penser qu'elle a été étranglée et malmené par un amant.
Elle me retira gauchement mon haut, je l'aidai en lui lançant un regard espiègle.

• Bourrine !

Ma peau me brûlait et j‘aimais sentir la sienne, si douce et velouté contre mon torse. À chaque fois, que je m'apprête à la porter, Nathalie possède un réflexe qui m'excite encore plus : elle s'enroule tel un serpent le long d'un tronc d'arbre. Cela rapproche son corps et surtout certaines zones contre moi, me donnant encore plus envie de me fondre dans une passion peu brusque.

L'ondulation du corps de Nathalie, augmentait mes caresses sur sa rose, les rendant plus intense et plus aventureuse. Ma main, pris l'audace d'écarter les pétales pour toucher le corps de la fleur brûlante avec des va et viens de mes doigts. Très concentré sur ce moment agréable et les soupirs de désirs de ma compagne, je ne remarquai pas, qu'elle commençait à s'intéresser au renflement de mon pantalon.

Je sursautai un peu, quand elle me caressa à mon tour. Mon regard s'amplifia et je me sentais monté un peu trop vite. Dans de long soupir, j'eu du mal à continuer mes mouvements… elle me déconcentrait un peu trop. J'avais à la fois envie qu'elle arrête et qu'elle continue… D'un geste tendre, j'écartai sa main, lui signifiant que j'étais déjà suffisamment haut comme ça. Malgré que ses flatteries étaient un brin trop agréable. Par contre, je ne relâchais nullement mes propres caresses, dans le fin espoir de lui faire atteindre ce paroxysme délicieux de l'orgasme. Ou de l'approcher de cet état pour amplifier son plaisir et finir sur une apothéose mutuelle.

Je lui retirai sa culotte qui finissait par me gêner dans mes mouvements. Après de nombreux soupirs et des gestes impérieux, je quittai ces pétales humides, pour lui demander son avis. Elle semblait hésiter… pour ma part j'avais une vive hâte qu'elle me réponde. Son choix se fit donc sur une question gourmande. Ça me plaît bien… déjà que j'envisageai de la manger avec de la chantilly !

Je pouffai légèrement, quittant la tente, pour chercher la casserole qui frémissait encore près du feu. Je me couchai près d'elle déposant l'objet à côté de ses hanches en tramant mon doigt dans le liquide chaud. Je me pris une âme d'artiste, dessinant des arabesques autour de sa poitrine ronde continuant les petits chemins sinueux vers son ventre. Elle allait coller… qu'importe il y a un point d'eau à côté du campement.

Je m'amusais bien à dessiner au grès de mes envies, des symboles complètement hideux pour l'artiste qu'elle était. Je finis par écrire des symboles d'une planète, riant tout seul.

Elle commençait à devenir sacrément appétissante et mes lèvres touchèrent son corps, savourant le goût sucré et salé de son corps. Je l'avoue, je m'attardais beaucoup sur ses tétons enrobés de chocolat. Aimants particulièrement la texture. Mes mains, la caressait en même temps appuyant mes caresses buccales.

Le chocolat partie très vite, mais je ne cessai point mes petites lèches et baisers. Continuant vers le bas de son corps, effleurant ses cuisses frémissantes, continuant l'exploration avec mes doigts de sa rose.

Je pris l'initiative sans lui demander, allant seconder mes doigts de ma langue à cet endroit si sensible et humide. Pas besoin de mettre du chocolat bouillant pour qu'elle soit à mon goût. Bien entendus, le but était toujours le même, que ses gémissements changent pour indiquer qu'elle était dans ce petit monde particulier qu'est l'orgasme féminin.


FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mar 12 Juil - 18:43

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Leur alcôve de toile commença à frissonner de leur halètements de plaisirs. Les caresses de John s'étaient faites plus précises, plus douce, et Nathalie avait du mal à contrôler les ondes de plaisir qui brûlaient sa peau. Elle avait envie de lui offrir autant de plaisir que ce qu'il lui offrait par ses caresses, mais encore une fois, il lui fit interrompre ses caresses intimes.

Elle en était un peu frustrée. Elle aimait sentir le désir de son homme palpiter sous sa main, mais John préférait se réserver pour d'autres jeux. Nathalie aurait aimé avoir autant de contrôle que lui, mais, elle ne pouvait pas se résoudre à mettre fin à ses délicieuses attentions.

La réponse qu'elle apporta à la question qu'il lui posa sur ses envies particulières alluma une étincelle espiègle et gourmande dans les prunelles vertes de son amant. Lorsqu'il quitta la tente pour aller chercher l'accessoire réclamé, elle ressentit le froid de la frustration, elle frissonna.

Lorsque sa silhouette s'encadra à nouveau dans l'entrée de la tente, elle le dévora des yeux. Ses cheveux étaient encre plus en bataille que d'habitude, sa peau luisait déjà d'une légère pellicule de sueur qui scintillait à la lueur du feu. Elle se sentit rougir en imaginant se corps la couvrant.

Inconscient des émotions qu'il réveillaient en elle, il posa le récipient encore tiède contre la hanche de la jeune femme avant de s'allonger négligemment sur le flanc à coté d'elle. Elle tourna les yeux vers lui. Elle savait que son regard devaient être bien trop expressif, qu'il devait révéler bien trop de ses émotions et sentiments, mais elle s'en fichait. Ce soir ils s'aimaient. Et même si cet amour ne durerait pas plus loin que leur retour sur Atlantis, cette nuit avait pour elle un goût d'éternité.

Il trempa son doigts dans le chocolat chaud, et avec un regard gourmand, il commença à tracer des volutes sucrées et brunes sur la peau laiteuse de sa poitrine, rajoutant des arabesques sur son ventre avant de la décorer des symboles de la porte des étoiles en riant.

Nathalie profita de cette distraction pour reprendre un peu ses esprits. Elle se redressa sur les coudes pour venir lui réclamer un baiser, enroulant son bras libre autour de son cou, tout en prenant soin de ne pas brouiller son œuvre en se frottant à lui.

- « Elle ouvre sur quel univers cette adresse ? » murmura-t-elle tendrement contre ses lèvres.

Il la repoussa doucement sur le dos, et commença à prendre son dessert à même sa peau. Ses lèvres et sa langues brûlante suivirent les arabesques alors que ses doigts se faisaient indiscrets, reprenant leur exploration de son jardin secret avec une dextérité et une douceur qui firent bouillir son sang.

John s'attarda sur son mamelon, refermant ses douces lèvres autour de l'excroissance de chair gonflée de désir, elle ferma les yeux, haletante, à peine consciente de se que son compagnon faisait tant elle s'efforçait de ne pas perdre le contrôle de son corps.

Quand elle sentit sa bouche remplacer ses doigts sur le cœur de sa fleur intime, elle eut l'impression que son cœur explosait et un cri de surprise mêlé de plaisir lui échappa, alors que son corps se dérober un instant, et qu'elle refermait ses cuisses sur les joues du jeune homme.

Ce genre d'attention était de celles qui pouvaient lui faire complètement perdre la tête, mais elle ne s'attendait pas à ce genre de caresse de la part de John. Et puis, elle se sentait égoïste. Elle aurait eut envie de lui rendre le plaisir, mais elle savait qu'il n'appréciait pas plus que ça, et ça lui gâchait un peu le plaisir.

- « Qu'est-ce que tu fais... » gémit-elle

Mais ça protestation perdait beaucoup de sa force tant le ton de sa voix étaient déformée par le plaisir.

Puisqu'il ne semblait pas prêt à accepter qu'elle lui rende sa caresse buccale, elle fit glisser son pied entre les cuisses de John et commença à flatter délicatement le renflement qui déformait ses vêtements.

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