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Quand la Pirole rencontre l'oiseau de Paradis [L'envol de la pirole - suite] - Solo

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Sam 15 Oct - 0:49

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Le lendemain matin, Elia mit son réveil de bonne heure, même si ce ne fut pas très utile. Elle n'avait pas beaucoup dormis. Un sommeil léger, entre-coupé de cauchemars divers et variés, parmi lesquels, arrivée à l'accueil de la Falcon et découvrir qu'elle était nue, se réveiller en sursaut pour s'apercevoir qu'elle avait plusieurs heures de retard... Chacun d'entre eux l'avait réveillé en sursaut, en nage et tremblante, à peine quelques minutes après s'être endormie, et rendormie.

Heureusement, la Pirole avait l'habitude du manque de sommeil. Lorsque le réveil sonna, elle se leva instantanément, pas forcément très fraîche mais pas guère plus fatiguée que d'habitude, après une bonne douche, elle se sentit mieux.

Quelques minutes avant l'heure indiquée sur la convocation que lui avait remise Mr Hoffmann, elle se présentait à l'entrée de la Falcon et passait la sécurité avant de se diriger vers le comptoir d'accueil.

Derrière un vaste bureau en demi-cercle, se tenait une femme blonde à qui une paire de lunettes à monture d'écaille et le chignon strict donnait un air sévère. Elia se sentit déplacée face à elle avec sa robe qu'elle trouvait soudain un peu trop originale et sa tresse qui lui donnait un air de petite fille. Elle se présenta et lui tendit le document paraphé par Alexander. La blonde la gratifia d'un sourire pincé avant de lui indiquer un salon d'attente meublé de fauteuils, table basse et entouré de quelques plantes vertes.

« Si vous voulez bien patienter, j'informe Mademoiselle Gonzalez de votre arrivée ».

Elia eut la tentation de répondre qu'elle n'avait pas traversé plusieurs millier d'années lumières pour repartir, mais elle se contenta d'un sourire poli avant d'aller sagement s'asseoir du bout des fesses sur un des fauteuils. Sur la table basse, il y avait quelques prospectus présentant la Falcon, avec un photo d'Alexander et d'Harry sur la quatrième de couverture.

Quelques minutes plus tard, elle vit arriver Brigitte.

« Bonjour mademoiselle Fischer,»
Elle avait un fort accent, mais impossible de dire si c'était de l'excentricité ou d'une origine donnée.

Elle toisa de haut en bas la jeune femme, qui lui parait bien jeune, voir même un peu trop, à croire que Mr Hoffman, l’a récupéré dans une crèche.

Elia se sentit rosir sous le regard scrutateur de Brigitte, et autant face à la femme de l'accueil elle avait eut l'impression d'être totalement excentrique, autant face à Brigitte, la Pirole avait l'impression d'être un fade moineau. La petite américaine se demanda quel surnom avait bien pu donner Alexander à son excentrique assistante. Si il était resté dans le style ornithologique, Elia pensait à une oiseau exotique, un Ara ou un oiseau de paradis peut être. En tout cas, un volatile au plumage bigarré et coloré.

« je suis Brigitte Gonzales, l’assistante de Mr Hoffman »
elle insista bien sur le patronyme de l’anglais, comme pour souligner que c’était elle, qui était la cheffe et la seule et l’unique et non l’ancienne.

Elia comprit le message, même si elle avait été du genre à vouloir se mettre en avant, ce n'aurait pas été un bon calcul avec Brigitte. Mais de toute façon, Elia ne se considérait pas comme « l'assistante de Mr Hoffman », pour le moment, elle était juste en formation pour le devenir.

« Je suis Elia Fisher, c'est Mr Hoffman qui m’envoie. » tenta-t-elle de se justifier, sans savoir si Brigitte l'avais entendu vu qu'elle avait tourné les talons, lui faisant signe de la suivre dans les méandre de la Falcon.

Elia se demanda si elle serait capable de retrouver la sortie toute seule. Elles arrivèrent dans le bureau de Brigitte. Il était très coloré avec pleins de photos relatant des séminaires, des réunions, des événements particuliers. Sur la plupart il y avait Brigitte, toujours pimpante, et d’autres hommes et femmes.

Elia sourit. Quelles que soient les tenues des autres personnes, Brigitte les éclipsait tous. Mais la marjorité des photos ornant le bureau représentaient Alexander et Harry, à des ages différents. Elia se fit la réflexion que le jeune homme semblait être comme le bon vin. Chaque année passant ajoutait du charisme et du charme à son visage.

Sur l'une des photos, on voyait Alexander avec une échappe autour du torse et le chaton âgé de quelques semaine, une autre où on voyait un Harry de quelques mois, trônant avec un air de propriétaire sur la gigantesque tables d'une salle de réunion.

Brigitte tira Elia de ses observation.

« Bon… alors pas trop fatigué du voyage entre deux galaxies ? » demandat-elle sans détour. Elle savait très bien, les cadres administratifs et surtout le corps dirigea et leur assistante étaient au courant. Et avait signé un contrat de confidentialité pour travailler avec le programme SGC.

Elia ne fut pas spécialement surprise que Brigitte soient au courant de la nouvelle affectation de son patron. Elle haussa les épaules avant de répondre

« Curieusement, je dirais que c'est le voyage sur terre qui a été le plus fatiguant. Le vol était interminable. »

Brigitte ne porta aucune intention à la première phrase de la jeune femme. Non pas par manque d’intérêt, mais c’est dans sa nature d’aller toujours de l’avant. Pourtant, elle avait entendu et en avait pris note. Elle baissa ses grandes lunettes rose pour observer la maigrelette devant elle, qui mirait les photos. Elle hocha à tête à la dernière phrase, avant de continuer dans le vif des sujets qui l’intéresse.

« Harry est toujours aussi bout en train ? »

Elia sourit en devinant que ce n'était qu'une façon plus ou moins détournée d'avoir des nouvelles d'Alexander.

« Il a l'air de s'être bien adapté à son nouvel environnement. » répondit-elle « D'ailleurs, lors de mon retour, il faudra que je lui ramène quelques petits objets, notamment une boite de balles violettes qui doit se trouver dans le bureau de Mr Hoffmann. »

La jeune femme essayait tant bien que mal de juger cette « adversaire »… essayant de trouver quelques chose en elle qui avait justifier le choix de son patron. Mais, elle n’a jamais été bonne, pour dénicher le potentiel d’autrui. Elle ne pouvait que se rassurer en se disant qu’Alexander n’avait pas pris le canon moyen, mais une fille, comme elle, qui devait avoir un passé et qui ne paye pas de mine au premier abord. Elle donnerait beaucoup pour être à sa place et s’envoler pour pégase.

« Ce chat s’adapte partout, le monde c’est sa maison » répondit la blonde avant de se lever d’un air enjoué (on aurait dit une poule avec ses bras relever), ravie de se déplacer jusqu’au bureau, juste à côté de son patron.

Celui-ci était immense avec des tableaux aux mur, mais il en manquait plusieurs, signe qu’il les avaient emportés avec lui. Elia la suivit dans un bureau immense, largement éclairé par d'immenses baies vitrées donnant sur le lac et égayé par des tableaux où Elia reconnu le style de son nouvel employeur.

Brigitte fouilla, vers un arbre à chat, et trouva la fameuse boite avec les balles. « c’est la favorite d’Harry » elle la regarda lui laissant le temps, d’admirer la splendeur du bureau. « Il est comment son bureau sur Atlantis ? Il ne vous a rien demander ou donner d’autre ? »

La petite américaine se tapa le front. Qu'elle était bête ! Elle sortit aussitôt de sa besace les deux enveloppes.

« Mon dieu, que je suis bête ! Si, j'ai ça pour vous, une vous est destinée, l'autre est pour le directeur adjoint, mais Mr Hoffmann m'a conseillée de vous la confier. Après, il y a d'autres choses que je dois récupérer dans son bureau, mais on verra ça au moment de mon départ. Je préférerais ne pas avoir à garder d'objets de valeur dans ma chambre de l'auberge. ».

Elle lui tendit les missives avec un petit sourire d'excuse avant d'ajouter.

« Le bureau de Mr Hoffman n'est pas très différent là-bas. Quelques uns de ses tableaux sur les murs, un immense arbre à chat... en fait, je crois que la seule différence, c'est que ses fenêtres donnent sur l'océan et pas sur un lac. »

Brigitte prit les enveloppes avec un grand sourire. Elle ouvrit immédiatement son enveloppe et poussa un petit cri ravi. Elle en sortie des lunettes rose en bois un peu (beaucoup) original avec des arabesques sur le côté. Il y avait un petit mot accroché dessus, avec un « Joyeux anniversaire Blondicrazy ».

« Il a dû les détesté en les voyant, je l’entends déjà marmonner en disant « avec de pareille lunette on ne la loupera pas. » Elle prit une grosse voix pour imiter Alexander. Elle se faisait son petit délire personnel. Elle lut la lettre qui l’accompagne et hocha la tête en relevant les yeux de temps à autre sur la jeune femme. « Bon, je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais il semble bien vous aimez »

Elia ne put se retenir de rire devant l'imitation que Brigitte faisait d'Alexander, et oui, elle était d'accord avec elle, il avait du détester ses lunettes et probablement être obligé de détourner les yeux pour ne pas devenir aveugle. Elle retrouva son calme et haussa un sourcil quand la blonde s'interrogea sur ce qu'elle lui avait fait pour qu'il l'aime bien.

Bien sur, Elia était consciente que Mr Hoffmann l'appréciait, mais elle n'aurait pas été jusqu'à utiliser l'expression « aimer bien ». Elle haussa à nouveau les épaules avant de répondre avec un petit sourire en coin :

« Je lui ai fait la lecture. »


Elle était sure qu'elle ne trahissait pas le secret d'Alexander. Il était bien peu probable que Brigitte qui avait travaillé si longtemps avec lui ignore la petite particularité de sa vision. Brigitte rit aussi avec la jeune américaine avec l’étrange accent. Puis, la toisant étrangement.

-« La lecture ? »

Elia adora immédiatement le rire franc de l'excentrique anglaise. Mais un doute s'insinua en elle quand l'assistante d'Alexander à la Falcon lui demanda des précision sur sa réponse. Se pouvait-il que Brigitte ne soit pas au courant ? Elle n'avait pas envie d'être celle qui trahirait un secret si précieusement gardé.

« A la base, je suis femme de ménage. J'étais chargée du secteur des bureaux des administratifs. Une soir, il est entré un peu brusquement et m'a percutée. Il avait un dossier dans les bras, les feuilles ont volées. Il s'est aperçut que le rapport qu'on lui avait rendu n'était pas présentable en tant que tel. Je lui ai fait la lecture pour lui faire gagner du temps pendant qu'il le tapait. ».

Brigitte eut un second rire franc imaginant la situation.

-« Eh bien il doit aimer les femmes simples, car j’étais serveuse de base »
Elle apprécia immédiatement la jeune femme pour son petit côté en commun. Elle s’assit dans le fauteuil confortable

- « Et bien heureuses les femmes simples ! » répondit Elia en riant. Elle reprit son sérieux avant d'ajouter « En tout cas, moi je m'estime heureuse de l'avoir rencontré. C'est la première fois que quelqu'un croit en moi. » Elle se racla la gorge en se rendant compte qu'elle se laissait un peu trop aller.

Elia sourit en voyant Brigitte s'installer dans le confortable fauteuil d'Alexander, et une idée lui traversa l'esprit... Combien de fois la jolie blonde s'était-elle installée ici depuis le départ de son patron, regrettant de ne pas avoir pu le suivre ? La jeune femme se sentit désolée pour le Ara. Elle se retint de rire en pensant à combien Brigitte aurait ajouté de la vie et de la gaîté à la cité.

« Il ne vous a rien demander d’autre ? Des trucs étranges ? »
reprit Brigitte.

Oui, elle le connaissait bien.

Elia repensa à la « liste de courses » et éclata de rire.

« Si, bien des choses plutôt étranges. » avec un sourire espiègle elle sortit la liste de son sac et la tendit à Brigitte, guettant attentivement sa réaction.

La jeune femme regarda la liste et ouvrit de grands yeux, mais que voulait-il faire avec tout ça… un costume Hello Kitty, des accessoires Ariel ? Elle leva le regard vers la jeune fille et s’inquiéta quand même de cette étrange liste.

« C’est une blague qu’il vous a fait ? Ou il était sérieux ? »

Elle soupira levant les yeux au ciel, comme tout anglais, il avait ce côté excentrique assez amusant qui constatai avec son côté strict.

« Vous savez ce qu’il veut en faire ? »

Elle se gratta le menton….

« Il veut faire du body painting… il a trouvé un modèle ou quoi ? C’est vous ?»

Elia devina une petite pointe d’amertume.

« Et au faite on va se dire « tu » ça sera plus simple ». dit Brigitte, sautant un peu du coq à l’âne.

color=#006600]-- « Heu... non, il avait l'air très sérieux. Mais je ne peux exclure l'idée d'un test pour vérifier ma capacité à garder mon sérieux, d'ailleurs j'y ai pensé. Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de faire de tout ces articles, mais j'imagine que c'est pour "offrir". Il m'a préciser de trouver une robe pas trop courte, la dame étant grande. La peinture de body-painting, je pense que c'est pour la même personne... et je vous assure que ce n'est pas pour moi... enfin, en tout cas, je suis pas courant »[/color]

Elia se sentit un peu mal à l'aise et en porte-à-faux par rapport à Brigitte, elle eut peur que la liste de course ne contrarie l'opulente blonde et ne la retourne contre elle.

« Oui, si tu veux. »

Brigitte toisa Elia, elle ne mentait pas elle était trop honnête pour ça et surprise. Elle ouvrit de grands yeux, ne sachant que penser des nouveaux hobbies de son patron.

« Il est étrange parfois… je plains la personne qui va devoir s’habiller comme ça. » elle réfléchit quelque secondes, finissant pas envisagée une hypothèse et tendit la liste à la jeune fille, en lui touchant l’épaule.

« si vous tu veux un conseil : ne parie jamais, mais alors jamais avec lui ? Déjà car tu vas perdre et tu vas te retrouver avec ce genre d’article sur le dos »

Elia rigola

« Je ne suis pas du genre à parier, avec personne. Et encore moins avec quelqu'un comme Mr Hoffman ! » Elle lui fit un clin d’œil « Ceci étant dit, je pense qu'il aurait du mal à trouver un costume de Pirole verte. »

Brigitte pouffa un peu.

- « Bon très bien, car c’est à vos risques et péril avec lui. Je me suis déjà retrouver à marcher pendant deux heure en cloche pied et son adjoins avec les ongles roses » dit-elle en rigolant "Pirole verte ? Il va a déjà surnommé ? Eh bah il est en forme » répliqua l’imposante jeune femme. Elle lui fit signe de sortir de son bureau, pour commencer à voir avec elle, les différents jours de formations et comment ça allait se passer.

[End 15/10/16]

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