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What doesn't kill me, make me stronger [Pv Matt]

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Sam 20 Fév - 17:56

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What doesn't kill me, make me stronger

Matt & Blanche

"Ce qu'il y a de pire quand on détient les souvenirs, ce n'est pas la douleur. c'est la solitude dans laquelle on se trouve. les souvenirs sont faits pour être partagés".






Je finissais ma journée de travail sur les rotules. J'étais exténuée, mais pas suffisamment pour espérer que la douche me suffise à trouver le sommeil. J'avais besoin de décompresser, j'avais besoin d'évacuer ce trop plein d'énergie. La piscine, j'y avais été quelque fois, et bien que je choisissais une heure tardive, histoire d'être tranquille, je convenais que cela pouvait être une excellente idée. Nager me ferait le plus grand bien. Avant cela, je devais avant tout ranger le bordel au labo, nettoyer mes ustensiles, m'assurer que mes petits animaux allaient bien. Mon estomac me rappela que je n'avais pas mangé de la journée, je carburais au café et cela m'allait très bien. Au final, pourquoi s'embêter avec la nourriture ? Après tout, le plus vital c'était de s'hydrater convenablement. Oui bon, j'ai certaines habitudes que je n'oublie pas, comme le peu d'enthousiasme que je porte à la nourriture. Je trouve ça chiant de devoir s'attabler à une table, partager le repas en écoutant le brouhaha infernal que faisaient les autres. Non, je préférais autant me nourrir de café même si je mettais ma vie en péril. De toute façon, à qui je manquerais ? Personne visiblement.

Je retrouvais ma chambre et je soupirais. Bien que mon lit m'attira dangereusement dans ses filets, je préférais l'ignorer et me débarrasser de mes vêtements. Je passais sous la douche furtivement. J'enfilais mon maillot de bain. C'était un deux-pièces noir, rien de folichon. Je me regardais dans la glace avant tout pour vérifier qu'il n'y avait rien de vulgaire dans ma tenue, ni d'indécent. Je ne tenais pas à laisser cette impression que j'étais là dans le but d'aguicher. Ce n'était pas dans mes habitudes, enfin, pas en ce lieu en tout cas. J'enfilais un peignoir et me dirigeais en silence jusqu'à la piscine. Il n'y avait personne et c'était une aubaine. J'en aurais presque remercié le ciel de me donner cette opportunité d'être enfin seule. Avant de plonger, je m'assis sur le rebord tout en faisant bouger mes pieds dans l'eau. Elle était parfaite. Je regardais cette étendue d'eau tout en souriant.

Je fermais les yeux tout en m'imprégnant de cette atmosphère. Les vaguelettes qui s'échouaient sur le rebord, l'odeur du chlore. Il est vrai que la piscine était un endroit sale, on pouvait chopper tout un tas de champignons, pourtant, j'avais confiance en l’espèce humaine. J'espérais sincèrement qu'ils savaient un temps soit peu se laver convenablement et prendre une rapide douche avant de plonger dans cette eau. Elle était bien entretenue, donc bon, au pire, je pourrais m'amuser à prélever cette eau pour observer tous les micro organismes qui vivaient dans ce paradis. Ouais bon, si c'était pour me dégoûter autant retourner dans cette chambre vite.

Je m'attachais les cheveux à la va-vite tout en me relevant. Je me mis à plonger. Je n'avais pris aucun cours de natation, mais quand j'habitais chez mes parents, nous possédions une piscine et j'étais comme un poisson dans l'eau. J'aimais ça ! Je me mis à me rappeler d'une fameuse rencontre ici même. Oh pas le genre de rencontre qui laisse rêveur, ni même qui se joue en boucle. Un type était rentré et avait lancé un défit. Il voulait se mesurer à moi, mais moi je n'en avais pas envie. J'étais partie sans crier gare. Je ne le connaissais pas, tout ce dont je me rappelais, c'était ce tatouage dessiné sous ses pectoraux gauches. L'inscription était claire. Je dois dire, que concernant son visage, je ne me rappelle plus trop de quoi il avait l'air. Peut-être qu'il était en manque de distraction, qu'il cherchait de la compagnie ? Je n'en savais rien, et je m'en foutais royalement.

Je nageais depuis je ne sais combien de temps, je sais juste que le temps filait à toute allure. Je finissais ma longueur avant de m'arrêter un peu, histoire de reprendre haleine. J'essuyais d'un revers de main mon visage tout en remettant la tête sous l'eau afin de m’attaquer de nouveau à cette longueur. J'étais pourtant épuisée, mais pas assez à mon goût. Je ne tenais pas à rester enfermer comme un oiseau en cage, attendant patiemment sa pitance, moi, il me manquait de l'aventure. Peut-être que dans le fond, je l'attendais, j'espérais qu'il revienne et qu'il lance ce défit ? dans le fond, peut-être que c'était ça... Enfin, faut dire, que j'étais en totale contradiction, j'étais un paradoxe à moi toute seule. Je me sentais parfois seule, et il n'y avait pas de mal à vouloir parfois partager la solitude d'une personne.

J'allais rester là, un instant, à nager comme une accro en manque de médicaments. Ce soir, peut-être que j'aurais le cran d'accepter le défit ? Peut-être que s'il venait à se pointer, je ne fuirai pas comme la dernière fois. Rien n'était moins sûr ceci dit. Dans tous les cas, j'espérais sincèrement ne pas crever la gueule ouverte. Une fois la longueur avalée, je m'accoudais au rebord tout en fermant les yeux. De là où j'étais, je ne pouvais pas voir l'entrée, cela donnait un petit goût de surprise s'il était amené à avoir la même envie que moi : nager en plein cœur de la nuit. Remarque, la nuit c'est fait pour dormir et non barboter dans la piscine. Dans tous les cas, je n'aimais pas faire comme tous les autres.

L'attente c'est insupportable, mais au moins, ça ne me tuerait pas. Oh, n'était-ce pas à quelques mots près la signification du tatouage de l'énergumène ? Faut croire que son tatouage m'avait marquée plus que je ne voulais le penser. En même temps quelle idée de le placer à ce niveau ? Forcément qu'il attirait l’œil. Je suis sûre que quand il a décidé de le faire, il s’est dit que de le placer à cet endroit stratégique, c'était le meilleur moyen d'attirer les yeux ! Bingo coco ! En tout cas, les miens avaient été attirés ici dès l'instant où j'avais posé mes yeux sur son torse. Cela n'avait duré qu'une brève seconde, mais cela avait suffit pour me troubler. Oh, il n'avait pas du le remarquer puisque j'avais aussi sec tourné les talons...

A cet instant, je ressemblais à une pauvre adolescente en proie à ses premiers émois. C'était une situation que je n'appréciais pas, mais je dus admettre que ça me faisait du bien, parfois de lâcher prise. De me laisser envahir par ces sentiments enivrants, de sentir mon corps s'alléger. J'étais détendue, et même si je mis ça sur le compte de l'eau, je savais que ce n'était pas tout à fait à cause de cela...

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 20 Fév - 21:13

Matt Eversman
La journée de travail touchait à son terme. En poste en salle d’embarquement, il avait dû s’assurer ddu bon retour des équipes d’exploration et empêcher les personnes non agrémentées d’accéder à la zone. Rien de bien passionnant mais il n’était pas en posture pour réclamer une autre poste auprès de l’officier de quart. Ne demandant pas son reste après la passation de garde, le Ranger s’empressa de quitter la pièce et de prendre la direction de son quartier. L’esprit fut aussitôt focalisé sur le rapport de journée qu’il allait devoir envoyer au gradé en charge de lui. C’était pénible mais obligatoire pour le moment. Le capitaine Frei et le Lt-Colonel Sheppard avaient été clairs dans leurs propos. A la moindre bêtise, il faisait ses valises et retournait sur Terre.

La main passa devant le commutateur du quartier provoquant l’ouverture des portes. A peine rentré, l’homme se débarrassa de sa veste atlante, la balançant négligemment sur le lit avant de s’asseoir dans la chaise de bureau. Une pression activa la mise en route de l’ordinateur lui laissant encore une bonne minute de répit. Mains derrière le crâne, jouant avec l’inclinaison du dossier, il essayait vaguement de se remémorer les quelques éléments importants de la journée. Quelques bips lui indiquèrent que l’ordinateur était opérationnel. Après avoir poussé un long soupir, il activa la messagerie interne et entreprit de rédiger un résumé de la journée. Bon cela fut assez succins. Matt n’était pas un homme de lettres, la rédaction n’était pas son fort mais il y avait l’essentiel. Une relecture rapide et le message déploya ses ailes numériques.

L’écran fut aussitôt rabattu. Un long soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres. Ça, c’était fait. La soirée était déjà bien avancée, pourtant le Ranger ne ressentait pas la fatigue ou du moins pas suffisamment pour se mettre directement au lit. L’idée d’allumer sa console de jeu lui traversa l’esprit. Jonhson ne serait pas connectée ce soir, elle était de garde. Dommage, cela aurait été sympa de faire une petite partie avec elle. Son regard balaya la pièce tombant sur une serviette négligemment accrochée sur une chaise. L’objet avait servi la veille pour une petite séance de piscine. Ce fut agréable et il décida de renouveler l’expérience. L’enfilage d’un maillot de bain, un simple short-boxer noir ne prit que quelques instants mais impossible de se balader ainsi dans les couloirs. Ce serait peut-être un peu indécent ou provocateur voir fou avec les courants d’air qui parcouraient les couloirs de la base. Il n’avait pas besoin de ça et se rhabilla.

La serviette sur l’épaule, Eversman était fin prêt et il ne lui restait plus qu’à prendre la direction de la piscine intérieure. La veille, il avait eu l’occasion d’y croiser une demoiselle mais il doutait d’y trouver une personne à une heure pareille. Il fallait être un peu fou pour avoir besoin de faire quelques longueurs à une heure avancée de la nuit. Les portes de la piscine poussées, l’odeur de chlore s’empara de ses narines avant qu’elle ne se détache un bon mètre plus loin. L’atmosphère y était confinée, les lumières tamisées à l’exception des lampes sous-marines donnant une belle couleur bleue à l’eau. Le regard du Sergent fut attiré par la forme sombre présente sur le bord opposé du bassin. Il s’arrêta quelques instants sur cette chevelure mouillée avant de détourner les yeux et de déposer sa serviette sur l’un des bancs. Les vêtements suivirent. Il ne prit pas la peine de les plier, les posant négligemment avant de se rapprocher de la surface. La main traversa l’eau pour en recueillir un peu et en humidifier un peu sa nuque. La réaction du corps fut immédiate, ses quelques poils se dressèrent. Ne les laissant pas se remettre de leurs émotions, il plongea.

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Sam 20 Fév - 23:21

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What doesn't kill me, make me stronger

Matt & Blanche


"Je suis un rêveur mais je ne suis pas le seul. J'espère qu'un jour vous me rejoindrez et que le monde sera uni..."







Perdue dans mes pensées, j'en avais complètement oublié l'endroit magnifique où j'étais. Enfin, la piscine, donnait une ambiance assez intimiste, si on oublie le fait que j'étais seule, oui ça l'était. Il ne manquait plus qu'une agréable coupe de champagne et une chanson. Oh oui, ce serait tellement agréable de pouvoir placer des enceintes et d'entendre le son mélodieux de la musique. Je me surpris même à fredonner un air quelconque tout en me décidant à nager de nouveau.

La pause n'avait duré que quelques minutes, mais cela m'avait fait un bien fou, j'étais revigorée ! J'étais prête à conquérir le monde, là en l'occurrence c'était la piscine. Alors que j'allais reprendre mon ascension à gravir ces longueurs, le bruit d'un plongeon me fit sursauter. Je me retourne vivement tout en soupirant.

Ma solitude avait été de courte durée. Pas grave, j'en avais bien profité, après tout tout, je pouvais bien laisser ma place et laisser un autre ou une autre profiter de ce privilège sans être importuner. Je remettais la tête dans l'eau tout en plongeant dans le fond aidée par mes pieds qui poussaient contre le bord.

Cette sensation de profondeur, bien qu'elle était effrayante, me donnait le sentiment d'être vivante, de ne rien craindre, ce qui était complètement à l'opposé de ce que j'étais. Au moins, les lumières dans le fond aidaient pas mal. Car il est vrai, que j'aimais bien voir le fond, je n'affectionnais pas trop nager en eaux profondes sans savoir ce qu'il y avait en-dessous de moi. Je crois que c'est le fait que j'étais tombée sur des photos plutôt flippantes d'animaux qui vivaient dans les abysses. Bien sûr, je ne pouvais pas faire de tête à tête avec l'un de ces engins en pleine mer, mais ma phobie m'empêchait parfois d'être rationnelle.

Je nageais donc, sans vraiment m'intéresser à l'autre plongeur, après tout, je préférais sortir et partir que de me retrouver dans ces eaux avec un inconnu. Puis, honnêtement, qui pouvait croire que l'on pouvait engager une conversation ici même ? Ici, c'était juste dans le but de nager, quoique... Ouais bon, on pouvait jouer, on pouvait parfaitement rire, parler, même pire encore. Je préférais écarter ces pensées malsaines qui commençaient à danser devant mes yeux. Fichues hormones !

Je remontais à la surface, essayant de chercher du coin de l’œil l'importun(e), mais rien. Il était encore sous l'eau. Peut-être qu'il était déjà remonté et qu'il avait replongé aussitôt alors que je remontais ? J'en avais connu des personnes qui savaient parfaitement se mouvoir dans l'eau sans à avoir le besoin de revenir toutes les minutes respirer. Peut-être que c'était un plongeur professionnel. Il avait certainement des bons poumons. Au mieux, ça me changerait quoi dans me vie de connaître ce genre de détails ?

Alors que j'étais au milieu du bassin, je sentis une vilaine crampe m'arracher un gémissement plaintif, ainsi qu'une grimace. Putain de crampe ! Ce n'était jamais agréable d'en avoir une, c'était même chiant. Le souci, c'est que je n'avais pas pied et que j'avais beau tendre ma jambe meurtrie, elle ne voulait pas partir. Elle s'était accrochée à moi comme à une sangsue. J'essayais surtout de me calmer, ne pas paniquer surtout. J'allais jusqu'au bord tout en essayant de masser mon membre. Ouf, la douleur disparaissait peu à peu. Quel soulagement ! Je pouvais enfin reprendre ma nage. Je continuais avec un peu plus de force à retrouver le bord.

Je ne sortais pas telle une héroïne à la force de mes bras pour rejoindre le sol, non, j'empruntais l'échelle tout en sentant le poids de l'eau m'envahir. Une fois hors de l'eau, j'attrapais ma serviette qui gisait là tout en la passant dans mes cheveux. Je m'assis sur le bord, tout en gardant mes pieds dans l'eau. J'étais restée tellement longtemps dans le bassin, que le bout de mes pieds et de mes mains étaient fripés. J'observais la surface sans lâcher des yeux le nageur, cela avait un petit côté voyeur, mais qui cela pouvait déranger ? Celui qui nageait ? Après tout, s'il ne voulait pas être observé, il n'avait qu'à pas venir sachant qu'il n'était pas seul. Il ne s'était gêné à rentrer dans l'eau alors que j'avais pris possession des lieux. On pouvait clairement voir que c'était un homme, à moins que ce soit une femme qui aimait faire du topless, mais ça, chacun ses goûts, moi, ça ne me regardait pas. Chacun était libre de faire ce qu'il voulait. Ce n'était pas le genre de choses dont je me formalisais.

Après une brève inspection, constatant qu'il continuait à faire un à un avec la baille, vu que je n'étais définitivement pas assez éreintée, je retournais dans l'eau en un plongeon complètement raté. Alors de un j'étais soit stupide, soit maladroite, mais lors de mon plongeon, mon tibia droit avait cogné lourdement contre le plongeoir. Ça faisait un mal de chien. J'attrapais aussitôt ma jambe pour la frotter et essayant de minimiser la douleur. Ce n'était rien, vraiment rien, juste une petite douleur de rien du tout, mais sur le moment, je l'ai bien sentie. Alors que je regardais sous l'eau si j'avais été blessée, et que je décidais de remonter, je percutais quelque chose... Quelqu'un à proprement parlé en fait... Lors de ma remontée, je n'avais pas fait attention si j'étais dans sa trajectoire, j'en avais complètement oublié sa présence à vrai dire. Je m'écartais après coup afin de lui laisser l'aisance nécessaire de continuer et surtout, et surtout ça, de pouvoir mettre une certaine distance raisonnable.

-Oups...

Quelle entrée en la matière pour engager une quelconque conversation. Fort heureusement, c'était un mec, et non une nana qui se baignait les seins à l'air. Je fus soulagée néanmoins. Bien que cette perceptive, m'était complètement égale.

-Je suis maladroite, dis-je avec un sourire.

Pas un sourire timide en ayant le rouge aux joues, non, c'était un sourire assez franc. Ce n'était qu'une petite bousculade, rien de plus, il n'allait pas en mourir, et puis, ce serait dommage. J'imaginais déjà les grands titres dans les journaux : Un homme est mort dans une piscine après une petite bousculade ! Pour le coup, ce serait le genre de mort vraiment moche !

-Cela ne nous tuera pas de toute façon !

C'était une phrase complètement anodine, faut croire que ma bouche était plus rapide qu'il n'y paraissait. Je me serais bien gardée de lui sortir ce genre de choses. Il allait me prendre pour une folle à tous les coups.

-Je vais aller nager de ce côté-là, renchéris-je tout en désignant mon côté gauche, gardez ce couloir, concluais-je par la suite. Promis, je ne viendrais plus empiéter sur votre territoire, finis-je tout en reculant un peu plus et en me calant pour prendre appui sur le bord.

Je soupirais tout en relâchant mes bras. Je jetais un coup d’œil sur ma droite aussi furtivement qu'il était inutile. J'espérais juste qu'il ne vienne pas me faire un caca nerveux juste pour cet accrochage. Et là, à cet instant, je repensais à ce qu'il s'était passé dans cette piscine, peut-être que j'aurai du accepter ce défit. Si je n'avais pas pris mes jambes à mon cou, je n'en serais pas là, à vouloir espérer comme une pauvre petite stupide... Ah, parfois qu'est-ce que je les aimais mes idées saugrenues...

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 21 Fév - 13:39

Matt Eversman
Nager, ce n’était pas bien complexe. Il n’y avait pas à réfléchir, juste à exécuter une mécanique. Les automatismes étaient pris au fur et à mesure des sessions. Reprendre sa respiration tous les deux mouvements de bras, toujours du côté droit pour lui. Les repères subaquatiques lui fournissaient des indications quant à sa position dans le bassin et sa proximité directe avec le bord. Il pouvait ainsi éviter de se cogner ou anticiper avec une petite roulade. Eversman était bien décidé à nager jusqu’à ressentir une bonne fatigue, signe qu’il aurait épuisé les neuf dixièmes de son énergie et qu’il ne pourrait plus l’utiliser d’une manière plus regrettable. C’était ça son astuce durant cette mise sous tutelle, dépenser son surplus d’énergie dans le sport pour éviter un débordement.

La mécanique bien huilée s’arrêta. La main droite percuta une surface autre que celle de l’eau provoquant l’arrêt des mouvements suivants. Celui-ci ne fut pas immédiat et il percuta quelque chose de plein fouet, faisant aussitôt une embardée pour se dégager de là. Perturbé par ce brutal arrêt, le Rang releva la tête de l’eau à la recherche de cet objet qui n’était autre que la jeune femme de tout à l’heure. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Cette question lui vint aussitôt en tête. Les lunettes de piscine n’étant pas fait pour la vision hors de l’eau, il tira sur l’élastique pour les apposer sur son front. Il ne comprenait pas bien ce qu’elle faisait là alors qu’elle était à l’autre bout du bassin quand il était arrivé mais certaines choses ne s’expliquaient pas, surtout dans la galaxie de Pégase.

« ça ira ? »


Il n’obtint pas de réponse directe à sa question mais visiblement oui, elle semblait aller bien. Posant les avant-bras sur la ligne d’eau, il s’en servit de flotteur tout en observant la demoiselle débitait quelques paroles bien obscures pour le garçon. Peut-être que l’eau de piscine avait fini par pénétrer dans son oreille, suivre le circuit naturel pour finalement toucher son cerveau. A moins que ce soit le sien qui l’empêche de décoder ses propos.

Et voilà qu’elle décidait de réintégrer sagement son couloir laissant le sien libre et disponible. Bon bah finalement, c’était comme si rien ne s’était passé et il allait pouvoir retourner à ses mouvements de crawl. Sauf que quelque chose lui trottait dans la tête, alors qu’il était toujours appuyé sur la ligne d’eau séparatrice. Il l’avait déjà vu cette jeune fille. N’étant pas physionomiste, difficile pour lui d’associer un nom et un visage ou un visage et un lieu mais il était certain de l’avoir déjà rencontré. N’ayant pas grand-chose à perdre, il finit par se lancer.

« Hey ! »

Cela n’avait que pour but d’attirer son attention. Une fois celle-ci obtenue, le Ranger se déplaça de quelques mètres le long de la ligne d’eau pour se rapprocher d’elle.

« On s’est pas déjà croisé ?! Votre visage ne m’est pas inconnu. »

Au pire la réponse serait négative et il retournait à ses longueurs.

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Dim 21 Fév - 15:51

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What doesn't kill me, make me stronger

Matt & Blanche

"Cette obsession amère, cette souffrance continue, cet appétit désert, le monde qu'on regarde par-dessus. Tantôt on vole, tantôt on chute. Souvent on chute..."




Alors que je reprenais peu à peu mes esprits, me concentrant de nouveau sur la prochaine longueur à affronter, le gaillard m'interpella. Je détournais la tête tout en levant un sourcil interrogatif. Il en profita pour se rapprochait tout en engageant la conversation. Au premier abord, j'avais cru qu'il allait me passer une soufflante, que je devais faire attention dans une piscine, blablabla, et au final non. Je pouvais respirer sereinement tout en l'étudiant machinalement, en silence essayant de me rappeler s'il me disait quelque chose.

Humm difficile à dire, je voyais tellement de têtes différentes des autres. J'essayais de donner à son faciès un nom, mais rien ne me paraissait cohérent. Comment pouvait-il s'appeler ? Je ne le savais pas. J'aurais pu me contenter de hocher la tête, de hausser les épaules et de continuer mon chemin, ni plus ni moins. Je faisais mine de réfléchir tout en passant mon index sur mon menton et fronçant les sourcils.

-Si vous aimez lancer des défis à la première inconnue qui passe, peut-être que oui ?

Je souriais taquine sans vraiment savoir pourquoi j'avais lancé cela. Dans le fond, j'essayais probablement de me persuader que c'était lui, lui l'inconnu au tatouage. Je descendais mon regard aussitôt au niveau de son torse, essayant de chercher l'indice qui pourrait me réconforter, mais l'eau montait bien trop haut pour que je puisse voir quoi que ce soit, bien qu'elle laissait apercevoir la naissance de ses pectoraux, mais pas assez à mon goût. Pour ne pas qu'il pense que c'était un geste indécent, je revenais poser mes yeux bleus sur son visage, me mordant la lèvre inférieure.

J'avançais un peu plus vers lui tout en prenant appui sur les flotteurs, me relevant un peu, le défiant toujours du regard. J'étais à quelques centimètres de lui, mais cela ne me dérangea pas vraiment. Ma curiosité était mise à rude épreuve et il semblait qu'on voulait me faire languir. Une certaine torture qui me faisait du bien. Après tout, le jeu en valait-il la peine ? Puis, on ne faisait rien de mal, et je n'avais aucune pensée malsaine, juste l'envie de savoir plus précisément si c'était bien lui à qui j'avais fait faux-bond.

-Je cherchais juste à savoir si vous possédiez un tatouage sur le flanc gauche, mais il semble que l'eau essaie de brouiller ma piste, dis-je comme pour me défendre, d'avoir eu ce regard mal placé.

Ce serait trop facile s'il se levait un peu plus pour me montrer son torse, quoique je n'aurai pas été contre, mais le jeu ne serait plus aussi intéressant en somme. Ça laissait un brin de mystère après tout, et ce n'était pas plus mal. Je retournais à ma place tout en lui jetant un coup d’œil. Je plongeais ma tête sous l'eau, quelques secondes pour retrouver l'air pur et chloré. Par la suite, je passais mes mains dans mes cheveux, oh non, ce n'était pas un geste teinté de séduction, c'était histoire de remettre quelques mèches en ordre, il n'était jamais agréable d'avoir les cheveux devant les yeux.

-Bon alors, on se la mange cette longueur ? lançais-je tout en brisant le silence. A moins que vous préférez rester là à gober les mouches ?

Et avant que je ne finisse ma phrase, je plongeais déjà afin de retrouver les joies de la baignade. C'était incroyable comme cela me rendait bien, ça me renvoyait quelque peu le souvenir d'une maison remplie baignant dans l'amour, d'une famille unie malgré la souffrance et l'impuissance d'une vie vouée à l'échec. Avant que ne sonne le glas de cette triste fin, j'étais heureuse, enfin je tendais à l'être. Je ne laissais pas ces futilités me ronger de l'intérieur, j'appréciais le peu de bonheur que je pouvais être amenée à caresser, puis ensuite, le brouillard et le néant. Il avait fallut que cette fatalité frappe à notre porte, qu'elle nous plonge, nous autres survivants, dans cet enfer oppressant. Il avait suffit d'un claquement de doigt, juste à peine le temps de souffler "ouf", qu'il était déjà trop tard. Alors oui, bien que cette nostalgie était démoralisante, qu'elle avait le don de m'attrister, le don de me faire hurler de l'intérieur, je me sentais heureuse. Un infini espoir qui me tendait enfin les bras. La sensation que rien ne pourrait troubler ce moment. Si seulement les choses étaient aussi faciles qu'elles en avaient l'air, si seulement...

Merde ! Je n'avais pas réalisé que j'avais lancé une sorte de défi, pas à proprement parlé ceci dit, mais je l'avais entraîné dans ma soudaine envie : celle de nager ! Après tout, c'était une piscine, il était évidemment que si j'étais ici c'était pour nager et pour rien faire d'autre, quoique... Je remontais tout en me dirigeant dans un crawl bien engagé sur l'autre rive. le souci, c'est que je n'avais aucune de s'il me suivait ou non, ou s'il était déjà arrivé. De toute façon, je le saurai bien avant l'heure quand j'arriverai enfin à ce fichu bord...

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 21 Fév - 17:45

Matt Eversman
L’attention de la demoiselle attirée, il essaya en vain de l’identifier. Ce fut réciproque, elle détailla les lignes de son visage, passant outre les marques laissées par les lunettes autour de ses yeux mais visiblement ce fut un échec aussi de son côté. La réponse l’intrigua. Comment pouvait avoir connaissance d’un défi lancé dans la piscine ? Matt l’avait lancé lui-même la veille au soir à la demoiselle présente. Un bide total qui lui avait fait quitter le lieu sans en demander son reste. Lui qui ne désirait que se détendre avait sacrifié la fin de sa soirée. Il n’y avait qu’une seule solution : c’était elle hier.

L’idée ayant fait son chemin dans l’esprit du Ranger, ce dernier essayait de se rappeler les traits de la demoiselle de la veille. Peu de choses lui restaient en tête. Une allure fine et plutôt sportive. Des cheveux longs attachés par une queue simple. Un corps sympathique à regarder et puis plus rien. Et voilà maintenant qu’elle se lançait à la recherche d’un tatouage sur son flanc gauche. Certainement l’image dont elle se souvenait de son inconnu goujat de la veille. Bon le sien était situé sous son pectoral mais cela faisait quand même beaucoup de coïncidences. Eversman était perplexe et quelque peu dérouté par le comportement de la demoiselle. L’inconnue s’était montrée froide et renfrognée et là il avait tout l’inverse. Elle semblait ouverte et aimable.

Il lui découvrit aussi un côté joueur lorsqu’elle le provoqua. Ne lui laissant pas le temps de lui répondre, elle venait déjà de se lancer dans une coulée ventrale. Joueur lui aussi, il n’allait pas rester à gober des mouches pour reprendre ses propos et s’empressa de lâcher la ligne d’eau. L’inconnue possédait une avance non négligeable mais il était bien décidé à tenter sa chance et surtout à gagner. Remettre les lunettes serait une perte de temps, il en avait déjà perdu assez et y alla à l’aveugle. Tête immergée, la mécanique du crawl reprit ses rouages. Après un petit moment, sa main droite rencontra quelque chose de solide lui indiquant de s’arrêter. En effet, il faisait face au bord.

Observant sur sa gauche, il repéra la demoiselle avec un large sourire. Elle était déjà là et il avait par conséquent perdu.

« Ok, tu as gagné ! »

Beau joueur, le Sergent attrapa la barre située sous le plongeur. Tirant sur ses bras pour se hisser de quelques centimètres afin de dévoiler le haut du corps hors de l’eau. La scène ne dura que quelques instants mais suffisamment pour lui permettre d’apercevoir le tatouage qui ornait son torse avant qu’il ne retourna dans l’eau.

« Tu étais là hier soir, n’est-ce pas ? Et tu avais refusé mon défi… »


La remarque fut prononcée avec un sourire. Le Ranger ne lui en voulait pas. Il pouvait comprendre qu’on ne veuille pas « jouer ». Les personnes qui venaient ici étaient là pour se détendre, nager tranquille. Elles n’avaient peut-être pas envie de faire une course ou tout simplement d’être abordées. Barbotant sur place, Eversman ne put s’empêcher de la défier de nouveau.

« Allez, le premier qui arrive de l’autre côté a le droit de poser deux questions à l’autre. Ok ? »

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Dim 21 Fév - 21:41

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What doesn't kill me, make me stronger

Matt & Blanche


"Désormais la vie t'appartient, rien ne te sera impossible si tu le désires vraiment."




Je jubilais intérieurement bien qu'un petit sourire satisfait ourla mes lèvres. J'avais cette attitude de fière conquérante. Ok, j'avais gagné cette partie et j'avais été plutôt fière de l'avoir battu ! Cela faisait du bien à l'ego. Non, je n'étais pas le genre de femme qui hurlait que le sexe faible était sans hésiter la femme, j'étais plutôt du genre à penser que nous étions l'égales des hommes. Après tout, il n'y avait aucune raison de ne pas les égaler. La preuve, je l'avais presque dominé, bon, peut-être qu'il l'avait fait exprès afin que ce jeu ne s'achève ainsi facilement ? Peut-être qu'il aime simplement se sentir gentleman et c'est une façon comme une autre qu'il a d'attirer les minettes dans ses filets ? Pourtant, moi, je ne cache pas ma joie, je pourrais même le provoquer un peu, le taquiner légèrement et je n'en fais rien. Je le détaille sans vraiment pouvoir dire si je le trouve mignon. Peut-être l'est-il ? Peut-être est-il simplement banal ?

Il a quelque chose cependant qui le rend différent de tous ces abrutis que j'ai eu le malheur de côtoyer. Il a un certain charme, mais je ne veux pas me bercer d'illusions cependant. Il a du charisme, un certain regard pénétrant, mais c'est tout. Si ça se trouve, il se je la joue beau gosse pour que moi aussi je flanche, sans doute comme toutes ses proies qu'il a pu attraper. Je ne sais pas quoi en penser. Pourquoi je me mets martel en tête ? Si cela se trouve, il n'est pas ce genre de mec. Je devrais faire un peu plus confiance à l'espèce humaine, je devrais arrêter de me mettre ces barrières qui m'emprisonnent. Je me souviens qu'on disait que j'étais le genre coincée, le genre qui finirait avec ses chats en attendant que la mort la frappe. C'était sans doute ainsi que je finirais ma vie, allez-savoir !

Pourtant, je ne pouvais pas détacher mes yeux de son torse, l'avait-il fait volontairement ce geste ? Avait-il saisi que c'était le moment pour me faire craquer ? Il tenait tant à me voir rougir et devenir aussi rouge qu'une écrevisse ? Sans doute que ça devait l'amuser de m'avoir mis ce tatouage sous le nez. je reste bouche-bée tout en l'entendant amusé. Je détourne les yeux tout en haussant les épaules avec désinvolture. Aucun doute, c'était bien lui l'inconnu qui lançait des défis à la première venue. Quelle idiote ! Moi qui l'avais limite insulter tout à l'heure, mais quelle cruche ! Si j'avais su ! Je n'aurais rien dit, mais non, il fallait toujours que je me montre arrogante, limite farouche dès que je n'arrivais pas à garder le contrôle des choses.

-Je l'admets, répondis-je avec un sourire. C'est une étrange coïncidence tout ça, je vais finir par croire que vous me suivez, finis-je avec un éclat dans la voix.

Bon ok, il savait que c'était moi la petite blondinette qui s'était barrée comme une voleuse. Bon, ce n'était pas si difficile que ça après tout. Les choses ne se passaient pas si mal que ça finalement. Je crois que je suis tombée sur le mec le plus compétitif de la terre, il était inépuisable. Cela m'amusait malgré tout, il proposa un défi de taille, et bien que l'envie de faire une petite pause me tentait, je voulais quand même lui montrer que j'en avais avais dans le pantalon ! Enfin, c'était imagé, hein, j'aurais pu dire, dans le maillot de bain. Je ne sais pas lequel de nous deux plongea le premier, je sais juste que quand il finit de parler, j'étais déjà en train de retrouver le fond. J'aimais bien nager en dessous de l'eau bien que le crawl était le plus efficace pour le battre. Non, en très bonne joueuse que j'étais et pour renforcer le fait que j'étais pour l'égalité des sexes, j'opte pour la brasse. J'allais vite, pas aussi vite que pendant le crawl, mais qu'importe. Nous étions quittes et c'était le plus important à mes yeux. J'arrivais bien après lui, alors que je passais à sa hauteur, un sourire au bord des lèvres, je lui signifiais que nous étions quittes.

Je retrouvais le bord tout en sortant de l'eau avec élégance. Je ramasse ma serviette tout en m'asseyant sur le bord, laissant mes jambes lourdement tomber dans l'eau. Je retrouvais une respiration convenable, la piscine, c'était assez fatiguant surtout quand on vous met devant la compétition. Je n'étais pas forcément adepte du sport, je n'avais pas particulièrement de condition physique supra développée, mais je savais résister à la fatigue. Tout résidait dans le mental et même s'il m'arrivait de perdre mes moyens et d'éclater pareille à une bombe, et bien je savais prendre le dessus, quand cela était nécessaire. Bien que j'aurais pu prétexter l'envie de dormir, essayant de rattraper ma maladresse de la veille, je me rappelais de l'enjeu du perdant. Je serais amenée à répondre à deux de ses questions, ok. Ça ne me semblait pas inintéressant. Enfin si c'était pour me demander c'est quoi ton prénom ? Tu fais quoi ici ? C'est sûr que cela allait m'ennuyer, parce que sans vouloir faire ma rabat-joie, je n'aimais pas ce genre de relation où on se sentait obliger de répondre et toi ? Y en a qui cherchaient pas à se démarquer.

Ça me rappelle lors des speed dating, toujours à répondre aux mêmes questions incessantes, plusieurs fois, j'avais eu l'envie de m'enregistrer et de faire jouer le dictaphone, au moins, cela m'aurait permis de ne pas gaspiller ma salive dans le vent. Puis, ça m'aurait permis de ne pas y aller tout court. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je me laissais convaincre par ces pubs et les encouragements de certains collègues. Je sais que c'était la curiosité qui m'avait forcée à pousser la porte de ce genre d’événement, mais c'était tout. Quand on connait l'enjeu de ce genre de soirée, il valait mieux y aller sans se faire d'illusions.

J'étais assise donc, sur le bord, les jambes dans l'eau, l'au au niveau des genoux, les jambes ballantes et les mains posées derrière mon dos comme pour me soutenir. J'étais légèrement cambrée et je me rappelais que je n'étais pas seule. Je ne pouvais pas envoyer des signaux comme une vulgaire petite poupée en manque.

-Désolée, je ne suis pas si endurante que je le pensais, il faut dire, qu'avant ça, j'en ai fait des allers-retours. Vous avez de la chance, ce soir je ne vais pas vous faire faux-bond, lui dis-je avec amusement, de toute façon vous avez gagné le droit de me poser deux questions, alors je tiens à assister jusqu'à la fin.

Un grand sourire illumina mon visage, mes yeux aussi en firent autant, enfin, je pense que c'était ce que j'aurai pu déceler si je me regardais devant un miroir. Pendant que je parlais, j'en profitais pour faire des ronds avec mes pieds dans l'eau tout en me persuadant que cette soirée n'était pas si désagréable que ça. Au contraire. Je commençais vraiment à apprécier la tournure de celle-ci. Après, ce n'était qu'un début, je restais malgré tout méfiante, je ne savais rien de cet inconnu. Je voulais pour le moment garder un certain contrôle...

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Matt Eversman
Caporal
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Mar 23 Fév - 21:06

Matt Eversman
A peine avait-il fini sa proposition de revanche que la jeune femme déclencha sa coulée ventrale. Ne perdant pas de temps, il prit appui sur le mur pour effectuer une poussée avant de lancer les mouvements de crawl. Motivé par le côté ludique, l’envie de gagner et sûrement un peu de frime, Eversman se donna à fond. Le résultat fut probant. Il fut le premier de l’autre côté du bassin et même avec une avance certaine qui lui permis d’observer les mouvements de brasse de sa concurrente. La brasse ? C’était quoi ce choix ? Elle le prenait pour un escargot ou quoi ?! La surprise ne s’arrêta pas là. L’inconnue se hissa hors de l’eau. Il eut peur quelques instants de l’avoir froissé. Après tout, certaines personnes, même adultes, détestaient perdre. Heureusement pour lui, elle décida quand même de rester s’asseyant sur le bord. Décidément la demoiselle était imprévisible…

Lui était bien dans l’eau, pas question d’en sortit pour le moment. La barre du plongeoir fut de nouveau attrapée puis agrippée avant qu’il ne s’amuse à se hisser, à lever les jambes serrant les abdominaux pour maintenir la position. La poussée d’Archimède favorisait le mouvement. L’inconnue reprit la parole attirant son attention et le stoppant dans sa manœuvre. Retombant dans l’eau, il détourna toute son attention vers elle.

« Ok c’est parti… Pourquoi avoir accepté le défi cette fois-ci ? »

Après tout, hier soir elle n’avait pas daigné lui accorder la moindre réponse et s’était contenté de quitter le bassin. La proposition avait été la même aujourd’hui et elle l’avait aussitôt acceptée. Peut-être la demoiselle était-elle lunatique ? Un jour agréable, le lendemain une vraie harpie. Ou peut-être qu’elle avait simplement passé une mauvaise journée et n’avait aucune envie de s’amuser. Ne lui laissant pas le temps de lui répondre, le jeune homme enchaina avec la suite.

« Et pourquoi m’as-tu laissé gagner ? » Il laissa quelques instants avant d’enchainer. « Partir en brasse, c’est comme choisir McKay en coéquipier de mission pour un long treck. »

La comparaison ne lui évoquerait sûrement pas de souvenirs mais elle était assez parlante. Le Chef scientifique était connu de tous tout comme son côté hypocondriaque boosté à son maximum. Il n’était pas non plus sportif. Par conséquent participer un treck avec lui se révélait être un véritable calvaire pour les autres. Trois cents mètres après le passage de la porte, il y avait de grandes chances qu’il se plaigne d’un caillou dans sa chaussure, d’être fatigué ou d’une éventuelle cloque. Bref ne horreur.

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Mar 23 Fév - 22:52

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Matt & Blanche

"Je me contentais de vivre cet instant, nanoseconde après nanoseconde."



Je ne sais pas trop ce qu'il s'amusait à faire dans l'eau, on aurait dit un enfant qui barbotait dans l'eau. Je trouvais ça mignon, au moins, il ne se prenait pas au sérieux. Puis il avait quand même quelques atouts qui ne laissaient pas indifférent... Mais voila, ça reste qu'un physique et après ? Si j'étais comme ces midinettes qui n'ont que seul but dans leur vie que d'avoir une longue liste de prétendants, certaine que je lui sauterais dessus, qu'on finirait dans un pieu en se promettant de passer la plus belle soirée de notre vie. Ce n'était pas pour moi, depuis quelques années, je n'avais plus éprouvé ce besoin de coucher à tout va. Je n'avais de cesse de me plonger dans ce travail, même s'il me tuerait un jour. Je ne ressentais pas le besoin de me sentir accro envers un mec, l'attendre désespéramment qu'il me dise tous ces mots, me faisant croire au paradis et toutes ces broutilles futiles. Non pas que je n'y croyais pas, j'avais perdue simplement toute croyance en ce genre de choses. Ce n'est pas temps d'être seul qui fait mal, c'est l'attente qu'un beau jour on rencontre la personne qui donne envie de changer. La personne qui donne envie qu'on la revoie le lendemain, la personne qui nous abrutisse pas. L'amour rend aveugle, mais le mariage fait enfin ouvrir ces fameux yeux. Au début c'est tout beau, tout rose. On se sent comme sur un nuage. On croit que rien ne pourra briser ce rêve et pourtant... Il y a tant de tentations dans ce monde, tant de mensonges... Le plus dur c'est de vivre avec ces mensonges. On se force à y croire, on se force à laisser ce petit cœur s'ouvrir, avaler tous ces mots et après, on se rend que ce n'était que pour mieux souffrir. Je n'ai eu qu'une seule déception et si je m'en suis sortie, c'était uniquement grâce à mon boulot. Je me suis plongée de dans à cœur perdu. Je me suis promis de ne plus laisser ces choses interférer.

Je le regarde tandis qu'il prend à son tour la parole. Il est resté dans l'eau, sans doute qu'il est dans un élément qu'il aime ? En même temps vu la façon qu'il a de se fondre avec elle, ce n'est pas étonnant. Il est mignon, un peu trop. J'ai envie de lui dire d'arrêter de me regarder ainsi, cela me dérange. Pourtant, je reste perchée sur ses lèvres sans ciller. Je fixe parfois ses yeux tout en affichant un sourire en coin quand il me pose sa première question. Étonnant ! Je n'ai pas eu le droit au fameux "comment tu t'appelles ?". Vraiment étonnant ! Je ne sais pas qui tu es, mais je te trouve fascinant. Qu'est-ce que je peux répondre à cette question ? C'est vrai je change d'avis comme de chemise. C'est vrai que si j'avais été à sa place, j'aurais pu avoir la même question en tête. J'étais prise à mon propre piège. C'est affligeant, il n'aurait pas du poser cette question, il aurait du se contenter de la question la plus facile au monde. Cette traditionnelle interrogation de savoir à qui on s'adresse. Quand je vous dis que je suis un vrai paradoxe à moi toute seule. J'ouvre la bouche, mais le galantin ne me laisse pas le temps de répondre qu'il me coupe presque dans mon élan.

Je ne lui en veux pas ceci-dit. Il a le droit à deux questions, je le laisse donc la poser. J'esquisse un sourire, peut-être même un rire ? Ou un rire franc, pas un de ces gloussements que les dindes font en général pour montrer à quel point la blague dite de leur partenaire les fait rire. Avec un peu de chance, il aurait la chance de finir dans son lit. Là, cela n'a rien à voir. Il m'amuse. Ce n'est même pas moqueur, c'est simplement sincère et détendu. Je fais tourner mes jambes dans l'eau tout en les regardant, cela me permet de détourner le regard un instant. Je choisis mes mots avec soin, histoire de ne pas lui donner l'impression que je suis farouche. Je relève mes yeux tout en souriant en coin. Mes yeux sont rieurs, ce qui change de d'ordinaire.

-Et pourquoi pas ?, dis-je taquine. Ce soir j'étais d'humeur à partager cette piscine avec vous et puis, continuais-je, c'était sympa non ?

Un sourcil interrogatif s'était levé tandis que je gardais mon petit sourire amusé. Il était difficile toutefois de se concentrer quand je le regardais. Se rendait-il compte à quel point, il était craquant ?

-Hier, je n'étais simplement pas d'humeur, vous savez avec les aléas du travail, avouais-je. Je suis partie un peu comme une voleuse, je l'avoue, enchaînais-je, ce n'était pas contre vous.

C'est à peu près ça, juste que parfois, mes phobies prennent le dessus. J'aurais pu lui dire ça. Ce après, il se serait barré pensant que j'étais une pauvre paumée. Après tout, il ne serait pas le dernier à le faire. La peur peut vous faire réagir n'importe comment sans que vous ne puissiez contrôler ces choses. Petites choses mesquines quand on y pense, mais foutrement bien pour se dépatouiller de situation gênante. Oh ! Je n'avais pas fait attention au fait qu'il m'avait tutoyée. C'était surprenant, mais le vouvoiement, je l'utilisais plutôt pour être condescendante bien que je l'utilisais aussi pour être respectueuse. Là, il n'y avait aucune raison de l'être. Mais étais-je forcée de le tutoyer ? Devais-je le faire pour m'abaisser à son niveau ? Peut-être qu'il trouverait ça grotesque ? Qu'est-ce que j'en savais après tout ? Il l'avait fait avec naturel et c'était plutôt bien fait. Il était correct.

-Hey !! dis-je un peu sur la défensive. Je te signale que la première fois, j'ai gagné haut la main ! Finalement ce ne fut pas dur de le tutoyer. Qui te dit que je l'ai fait exprès ? Il m'arrive de nager comme une fille, finis-je en riant de bon cœur.

McKay ? Qui est ce gus ? Ah oui ! L’hypocondriaque ! Je n'étais pas à son niveau, mais presque. Moi, j'évitais les microbes, c'est tout, j'avais peur d'attraper une maladie, pour sûr qu'elle me tuerait sur le coup. C'est le fruit d'un traumatisme en même temps. Il y a des choses qui marquent, qui restent gravées dans la mémoire sans qu'on ne puisse les modérer. Inutile de lui faire part de cela.

-Pourquoi un tel tatouage ? Tu y crois à cette signification ?

Après tout, il n'était pas dit que je n'avais pas le droit de lui poser des questions et puis ça ralentissait quelque peu l'échéance du moment où on se quitterait. Après, c'était peut-être une question indiscrète. Il était libre d'y répondre ou non, je ne lui mettais pas le couteau sous la gorge. Puis, je ne le retenais pas. Je m'étais amusée par la suite, à passer mes mains sous l'eau, juste pour ressentir les bienfaits qu'elle avait sur moi. J'avais envie de retourner dans ce grand bassin, après tout, je n'étais plus fatiguée. Il avait réussi à attiser ma curiosité.

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Matt Eversman
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Mer 24 Fév - 17:24

Matt Eversman
Cette tendance à le vouvoyer ajoutait un petit charme supplémentaire. La seule raison qui pouvait la pousser à l’employer était le fait qu’ils étaient deux inconnus et par conséquent elle l’utilisait pour se montrer polie et respectueuse. C’était peut être un peu trop non ? Lui-même avait cessé de l’employer pour s’adresser à elle. Pas qu’il ne la respecte pas mais ils avaient à peu près le même âge et ils n’étaient pas dans des rapports hiérarchiques. Il s’agissait d’une conversation nocturne dans une piscine, cela ne pouvait pas être sérieux. L’endroit ne l’était même pas. L’inconnue prit la parole pour répondre à ses questions après un petit moment de reflexion. Peut être aurait-elle simplement préférée qu’il lui pose des banalités ? Non pas que connaître son prénom ne l’intéressait pas mais autant questionner sur ce qui l’intriguait chez elle.

Elle finit par avoir quelques doutes sur le côté sympathique de la course. Le Ranger s’empressa de balayer ses doutes après être passé sous la ligne d’eau.

«Ouep. C’était sympa! »

Désormais dans le même couloir que la demoiselle, Eversman continuait de barboter paisiblement se maintenant à la surface par quelques gestes rotatifs. Pour peu, il se serait bien laissé aller à une étoile mais cela aurait été difficile de suivre leur conversation. L’idée fut balayée de son esprit pour qu’il puisse entendre ses réponses.

« Tu as gagné la première fois parce que j’étais pas prêt ! »

La réplique fut accompagnée d’un léger lancer d’eau dans sa direction. Non le garçon n’aimait pas perdre et encore moins se le voir rappeler mais là il s’agissait surtout de la taquiner. Et voilà maintenant que la douce inconnue se mettait à le questionner et en plus sur un sujet qui semblait lui tenir à cœur : son tatouage. Joueur, Eversman s’approcha d’elle gardant une distance d’un petit mètre.

« Hey ! Tu n’as pas gagné de course ! La première ça compte pas ! ça se mérite d’avoir droit à des réponses…. Ou alors va falloir se montrait très convaincante ! »

Un sourire malicieux déforma les traits de son visage avant qu’il ne l’éclaboussa un peu plus. Après tout, ne cherchait elle pas se mouiller petit à petit, il l’aidait simplement à accélérer le mouvement. Profitant de la distraction offerte, le Ranger se rapprocha d’elle suffisamment pour refermer sa main autour de son poignée et l’entrainait avec lui dans l’eau. Beau prince, il ne la laissait pas couler lamentablement t la stabilisa lorsqu’elle toucha l’eau lui offrant son avant-bras pour lui servir d’appui. Bon elle n’en avait certainement pas besoin sachant bien nager.

« Oups ! »

Non rien chez Matt n’indiquait la moindre trace d’excuse ou de regret. Il était plutôt fier de la réussite de son coup.

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Mer 24 Fév - 18:50

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Matt & Blanche





Qui aurait cru que cet échange bien que banal aux yeux du commun des mortels, pouvait être sympathique au final ? Oui, car malgré tout, après un relâchement total, j'acceptais sa compagnie. Les autres étaient ennuyants à me questionner sans cesse sur mes passions, mon travail, si je craignais moi-même les piqûres, là, il y avait un échange enfantin, spontané, différent. Pour une fois, je me sentais bien en présence d'un inconnu. Pour une fois, mais jusqu'à quand ? J'essayais de rester concentrer sur lui, l'écoutant parler avec cette politesse sans jamais oser l'interrompre. Je cherchais quel genre de travail il pouvait faire ici. Un médecin ? Non, impossible, de plus, j'aurais été amenée à l'avoir aperçu dans les couloirs. Un technicien ? Humm, difficile à dire. Un infirmier ? Pareil que pour le médecin, quoique, il aurait été sans doute charmant avec une bouse blanche. Qui pouvait-il être ? Je me torture encore et encore, oubliant de profiter de l'instant. Finalement, je n'avais pas été la seule à trouver cela plaisant. Lui aussi. Cela me rassura malgré tout et j'étais assez contente de me rassurer de la sorte. J'appréhendais malgré tout. Souvent quand je pensais que les choses se passaient bien, on me faisait comprendre que j'étais inintéressante comme tout. J'étais froide, je ne souriais jamais. Enfin toutes ces choses qui font mal et qui font se demander à quelle personne on peut plaire un temps soit peu. Non, je n'allais pas jusqu'à me demander si je lui plaisais, ou s'il avait envie d'en savoir plus à mon sujet. Peut-être était-il pris soudainement d'une envie de s'amuser et qu'après avoir obtenu ce qu'il souhaitait, il me jetterait comme tous les autres ? Moui, autant partir sur le champ si c'était pour réagir ainsi. Il en avait même profité pour rejoindre mon couloir. Dans tous les cas, il garda cette distance raisonnable sans m'être envahissante.

Oh, avais-je osé titiller son ego ? Bah oui, cela avait été drôle de lui rappeler qu'il n'était pas le seul gagnant dans cette histoire. Moi aussi j'avais le droit à la part du gâteau. Je ne suivais pas les règles du deal, mais je m'en fichais. Le malentendu peut-être divertissant. Et il l'était. Après m'avoir confié qu'il n'avait pas été prêt pour x raisons, il en profita pour m'éclabousser. Pas une de ces éclaboussures grotesques qui inondent quand une personne s'amuse à éclabousser toute une piscine avec une bombe de la mort qui tue. Non, une petite. Rien de plus. Une petite espièglerie de sa part qui me fit rire. Puis là, il se rapprocha un peu plus, je pense que si j'avais étendu mes jambes, j'aurais pu le toucher. Je ne m'y risqua pas et il enchaîna toujours avec cet entrain. Je restais agrippée au bord ses lèvres tout en me préparant à riposter, mais étrangement alors qu'il finissait, je n'eus pas le temps d'esquiver cette attaque d'eau. Alors que je m'apprêtais à enfoncer ma main dans l'eau, bien qu'en y réfléchissant, j'aurais pu le faire à l'aide de mes jambes, je me retrouve subitement dans le bassin. Même pas eu le temps de dire ouf. Plouf ! Ouf. L'un dans l'autre remarquez. Je m'accroche à quelque chose d'effroyablement... Musclé ? Son avant-bras. Je m'y accroche d'une main tout en passant l'autre main libre sur mon visage. Je le fusille du regard, fronçant les sourcils et je ne peux me retenir d'avantage et j'éclate de rire. J'en profite pour l'éclabousser à mon tour. Et là, je me surprends à retrouver mon clame olympien, profitant de cette soudaine proximité pour le détailler en silence.

Cette scène dans les films trop romantiques se concluait par un baiser langoureux, un rapprochement des corps. Une musique à faire fondre votre cœur, un frisson qui vous envahit, désirant être à la place de cette actrice. Puis après, l'histoire continue dans cette émotion. Rien ne les séparera, rien ne pourra briser leur amour naissant. Voila, la réalité et la fiction sont trop différentes l'une de l'autre. Dans ce genre de films, on ne se pose pas les bonnes questions, ils sont juste là pour nous faire rêver, nous laisser espérer que si on le veut vraiment, notre vie peut ressembler à ces belles fictions. Non, ce n'est pas le cas. Je n'ai jamais trouvé cela bénéfique. Quand je tombe sur ce genre de scène, je crie au scandale. Pauvre petite idiote qui croit au coup de foudre, qui se laisse embobiner par toutes ces galanteries. Quelle sombre idiote. Puis un jour, ils se briseront le cœur, ils partiront chacun de leur côté en se disant qu'ils avaient fait la plus grosse erreur de leur vie. Et moi, installée sur ce divan à me morfondre que dans le fond, j'aimerais bien pouvoir vivre ce genre de choses moi aussi. C'est trop irréaliste, pas assez vrai. Je ne peux pas. Comment faisaient ces autres à qui tout réussissait ?

Et pourtant je maintiens cette pression sur son bras, me maintenant à la surface. Il m'a touchée, je le touche. Où et le piège ? Hé ! Là haut, tu peux ranger tes violons ?! Pourtant, je ne me libère pas, je ne lui crache pas à la figure mon venin comme une furie, parce qu'il a osé ces gestes. Non. Je ne cesse de le regarder. L'envie de lui faire boire la tasse m'attire, je pourrais le couler ? Histoire de me montrer convaincante ? Mais non, je ne suis pas aussi mesquine et puis, je crains qu'il se rebiffe ou bien qu'il parte. Je ne saurais dire ce qu'il se passe dans sa tête. J'essaie de lire un quelconque truc, mais rien. Je sais juste que je ne lui donnerais pas ce baiser. Nous ne tournons pas de film. Je tourne juste le fil de ma vie et cela me convient parfaitement.

-Me montrer très convaincante ? demandais-je avec un petit sourire narquois. Un baiser serait convaincant pour toi ? N'y pense même pas mon gaillard, finis-je tout en l'éclaboussant avec une risette au bord des lèvres.

Je cassais certainement l'ambiance, peut-être que je n'étais pas joueuse, mais où était le plaisir après ça ? Un baiser ce n'est pas grand chose à dire vrai. J'aurais pu aussi me la jouer petite pétassou et l'embrasser pour ensuite le laisser pantois et me barrer. L'idée paraissait sympa, mais dangereuse. Je n'étais pas ce genre de fille. Pas maintenant. Pas ainsi. Pas de cette façon. J'approche mon visage du sien, peut-être que je devrais me laisser prendre au jeu et balayer toutes ces sornettes de ma tête et être l'héroïne de cette scène ? Peut-être bien que...

-Dis-moi, qui es-tu ? demandais-je avec le plus grand des sérieux.

Ce n'était pas forcément son prénom que j'attendais à cet instant, encore que s'il voulait me le dire, je n'en voyais aucune objection. Je cherchais avant tout à savoir si c'était une habitude d'agir ainsi, si c'était une de ces activités nocturnes préférées les courses aux côtés d'une inconnue. Était-ce un hasard ? Avait-il certaines attentions vis à vis de moi ? Pourtant, jusqu'à présent, je n'avais aucune raison e me méfier de lui. Au contraire. Je le détestais, parce qu'il avait réussit à me faire baisser ma garde, mais parce que j'aimais ça, je ne pouvais que le détester. Il n'avait rien fait pour. C'était déstabilisant. Et puis, il y avait cette partie de moi qui appréciait cette soudaine chaleur qu'il me procurait, et là aussi, il n'avait rien fait pour provoquer ça...

-Qui es-tu ? répétais-je dans un murmure donnant une impression d'un chuchotement lancé au creux d'une oreille.

Une douce caresse qui s'échouerait sur sa peau. Mon Dieu ! Voila que je ressemble à un gros Marshmallow. Pitié ! Au secours !... Non, je n'étais pas en danger, enfin je ne pensais pas l'être. Fallait toujours se méfier de l'eau qui dormait.

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Matt Eversman
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Ven 26 Fév - 20:47

Matt Eversman
Le contact établi, le Ranger leva les yeux vers son interlocutrice. La pression ne le dérangeait pas, ce n’était pas comme si elle cherchait délibérément à le couler mais c’était plutôt le fait qu’elle le touche ou qu’il la touche. Bref qu’il y ait un contact entre eux. C’était assez bizarre. La situation ressemblait étrangement à un film romantique, le genre de trucs qu’il était forcé à endurer et où il s’endormait cinq minutes après le début. Parfois, un coup de coude dans les côtes le rappelait à l’ordre l’obligeant à garder les yeux ouverts mais c’était plus fort que lui et il sombrait quelques minutes après. Là, il était bien éveillé dans cette piscine, battant des pieds pour se maintenir à la surface.

Visiblement l’inconnue avait les mêmes références que lui, ce genre de scènes se finissait généralement par un baiser mais elle n’était pas disposé à lui en déposer un. En désirait-il un maintenant ? Il n’en savait rien. Difficile de vraiment faire le point sur ce qu’il pouvait ressentir pour cette fille. Ok, elle est mignonne voir même charmante. Plutôt joueuse, un brin taquine et plutôt réfléchi. Eversman ne connaissait rien d’elle mais ce côté mystérieux l’intriguait, l’incitant à en apprendre davantage sur elle. Une rasade d’eau dans la figure l’interrompit, l’obligeant à détourner la tête pour se protéger. Elle en profita pour se rapprocher de son oreille, la fourbe et cela dans l’intention de lui murmurer quelques mots bien étranges.

Les sourcils froncés, il l’observa quelques avant qu’elle ne réitère sa mystérieuse question. Où voulait-elle en venir avec une telle question ? Il avait dû mal à la cerner sur ce point-là. Désirait-elle son identité ? Cela paraissait assez étrange de le demander de la sorte et surtout maintenant. Il faudrait bien un moment où il devrait connaître son prénom, surtout s’il y avait suite mais ils n’en étaient pas là. Même pas au début de quelque chose car il n’y avait rien. Juste un contact et quelques minutes de détente.

« Euh… »

Pas mal décontenancé par une telle question, Eversman tentait de gagner un peu de temps pour réfléchir à une réponse correcte mais rien ne lui venait Mais vraiment rien du tout. Le regard de la demoiselle sur lui, il ne pouvait rester ainsi, il lui devait une réponse et lâcha ce qui lui venait en tête à savoir son identité.

« Sergent Maître Matt Eversman. Au rapport. A qui ai-je affaire ? »

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Ven 26 Fév - 22:14

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Je restais pensive tout en étant concentrée sur son faciès. J'avais du le surprendre vu sa réaction et celle-ci me fit rire. Il était vraiment adorable. Il était même touchant. Non, je n'étais pas au bord de la rupture. Je n'allais pas craquer. Je trouvais parfois certaines personnes intéressantes sans pour autant les vouloir dans mon lit, ou partager un bout de romance avec elles. Et puis, il révéla son identité et son statut. J'ai relâché aussitôt mon bras avec un petit cri de surprise. Un militaire ? Pourquoi n'y avais-je pas pensé avec cette carrure. Je ne le trouvais pas trop musclé, ni pas assez. Pour moi il était bien. Parfait, même si dans le fond, la perfection n'existait que dans les films ou les romans à l'eau de rose. Au final je me prête au jeu et je mime le fameux geste posant ma main à la verticale. Bien droite tout en m'efforçant de garder ma tête hors de l'eau. Un visage fermé tout en gardant l'espace d'un instant mon sérieux. Il m'arrivait d'être la première à faire rire la galerie, mais c'était rare. Moi, j'étais plus le genre à rester dans mon coin, à ronchonner sur tout ce qui n'allait pas. Mais ce soir, il avait une certaine chance. J'étais d'humeur taquine.

Puis, je me mis à repenser à ces femmes esseulées par la perte d'un homme mort au combat. La peur irréfutable que leur mec se tape une autre gonzesse durant leurs missions. La vie d'une femme militaire n'était pas des plus envieuses, mais ils avaient au moins le mérite de sauver des milliers de vies. On ne pouvait pas les blâmer de vouloir trouver du réconfort auprès d'autres quand ils étaient loin de leur chez eux. Eux aussi malgré leur courage, ils ne restaient que de simples humains. Ils avaient aussi leurs faiblesses. Alors oui, ils est vrai que je n'aimais pas côtoyer certaines femmes de militaires, car elles avaient le don de me pouvoir la vie. C'était invivable de les entendre geindre. Elles connaissaient les risques du métier. Personne ne les avait forcé à accepter qu'on leur passe la corde au cou. Puis, il y avait quand même des hommes bien. Ils n'étaient pas tous des salauds sans cœur. Enfin, j'imagine qu'il faut de tout pour faire un monde.

Peut-être que cet homme, ce sergent maître avait une femme qui l'attendait sagement à la maison. Il avait préféré tout quitter pour sauver le monde, se sentant l'âme d'un héros. Qu'est-ce que j'en savais après tout ? Je ne voulais pas me me mettre toutes ces choses en tête, je voulais profiter de cet instant, puis après ça, nous continuerons nos vies sans se soucier de ce que faisait l'autre, s'il pensait à moi. Toutes ces choses qui empoisonnent l'existence. Il était hors de question que je devienne comme ces femmes qui s'amourachent au premier coup d 'œil d'un mec. Les coups de foudre, je les laisse volontiers pour les autres. Quoique, cela pouvait être drôle pour une fois de laisser le coup de foudre opérer. Il n'y avait aucun mal à cela. Après tout, on n'en mourait pas. Dans un sens non, quelque part un peu surtout quand l'histoire se finit mal. L'un dans l'autre, il y en a un qui souffre plus que l'autre. Je rabaissais ma main après coup tout en retrouvant un faciès plus doux.

-Blanche Sergent ! Blanche phillips !

C'est ridicule. C'était tellement ridicule que je ne pouvais pas garder mon sérieux plus longtemps. C'était plus fort que moi. Je n'étais pas habituée à ça. Il me semble même que les épouses n'appelaient pas leur mari par leur grade. Ce serait étonnant pour le coup qu'elles soient réduites à faire ça. De toute façon, il m'était supérieur, bien que je ne connaissais pas tous les grades de l'armée. Ce n'était pas quelque chose qui m'avait attirée par le passé. J'aurais peut-être du m'y intéresser avant de venir ici. Je reviens vers lui tout en gardant appui sur la ligne regrettant presque de l'avoir lâché. Quelle déception. C'était bien plus agréable ce contact, mais soit.

-Je ne voulais pas vous manquer de respect, ce n'était pas mon intention. Je trouvais ça drôle sur le coup, mais ce ne l'était pas vraiment. Donc, vous êtes un gros dur qui dégomme les vilains c'est ça ? C'est quelque chose que vous avez toujours rêvé de faire ?

Tu es très indiscrète Blanche, qui te dit qu'il a forcément envie de parler de son travail, là ici, dans cette piscine ? Oui je l'étais, mais c'est parce que j'étais curieuse après tout. C'était un domaine qui m'était inconnu.

-Je suis bête, nous sommes ici pour nous détendre et moi, je vous bombarde de questions, dis-je comme pour m'excuser. Disons que je n'ai aucune notion de tout ça. Votre domaine de compétences, ce qui vous a amené à venir ici, si ce n'est pour nous protéger, j'imagine ?...

Je le voyais bien dans ce rôle de protecteur, oh oui, il pourrait même me sauver que je me laisserais faire. Il faut dire que je me rappelle encore de ce contact si intime soit-il mais plutôt très plaisant, même si paradoxalement, je détestais ça. Là, je n'avais aucune appréhension.

-J'ai l'impression d'être une écervelée, repris-je avec un sourire timide. J'ai honte, vraiment honte. Si je pouvais me terrer dans un petit trou de souris, je le ferais sans hésiter. Bon attendez, je vais aller mettre la tête sous l'eau, je reviens quand j'aurais trouvé tous mes esprits... Salut !

Et hop, la tête sous l'eau. Une bonne douche, m'aurait fait le plus grand bien je pense. C'était une perte totale de mes moyens, voila ce qui arrive quand je perds le contrôle et que je me laisse aller. Quand je laisse ces pensées m'envahir, m'imaginant des trucs improbables. Bah oui, il était difficile malgré tout de soutenir son regard alors que moi, je repensais à ce contact. les joues qui vireraient au rouge écarlate quand j'y repensais sans pouvoir ne rien contrôler. C'est certain qu'il allait me prendre pour une cinglée. Voila, je crois que j'étais bonne à aller directement par la case départ sans récolter les vingt mille d'argent. Quelle ironie ! Cela serait une réelle déception, mais après tout, ce n'était pas comme si je m'étais dévoilée, il connaissait juste mon identité. D'ici demain, il m'aurait oublié ! Oui qu'il m'oublie, je ferais de même, bien qu'étrangement, je ne le souhaitais pas. Non pourquoi l'oublier après tout ? Il n'avait rien fait de mal. C'était moi qui me conduisait comme une idiote, pas lui. Je ne veux pas remonter encore. Pas tout de suite. Je le ferais quand ça sera un peu moins le fouillis dans ma tête.


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Matt Eversman
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Sam 27 Fév - 16:27

Matt Eversman
Son identité dévoilée, le garçon se sentit scruter, juger quelques instants comme si elle prenait connaissance des nouvelles informations et les confronter avec celles qu’elle possédait déjà. Avait-elle déjà défini qu’il était militaire ? C’était possible. Il possédait une certaine musculature mais il y avait aussi sur cette base un scientifique qui n’avait rien à envier à Rambo et dont le nombre de tractions laissaient bouche bée pas mal de gris. Un sourire apparut sur ses lèvres puis il fut bientôt suivi de rire. Soit ça passe, soit ça casse. Se moquant des usages des militaires, elle lui dévoila à son tour son identité en se mettant au garde à vous.

« Repos, soldat Blanche Phillips… »

Jouant le jeu, Matt lui adressa un bref salut portant deux doigts à proximité de sa tempe puis le geste se perdit dans l’eau. Maintenant qu’ils n’étaient pas des inconnus, il aurait été logique qu’elle cesse de le vouvoyer mais rien n’y faisait, elle continua. Cela donnait un petit côté solennel qui n’avait pas lieu d’être, pas dans une piscine à une heure avancée de la nuit. Là, il n’était pas un militaire mais juste un mec. Blanche ayant rompu le contact pour le saluer, il posa à son tour la main sur la ligne d’eau, pas question de la laisser s’échapper maintenant.

« Je n’aurais pas mieux résumé mon job… Avoue que ça impressionne hein ?! »

Curieuse la dénommée Blanche lui lança d’autres questions ayant visiblement envie d’en connaître davantage sur lui ou sur son métier. Certainement un peu des deux mais il n’eut pas le temps de satisfaire son envie que la voilà qui plonge la tête dans l’eau froide pour se remettre les idées en place. Il n’y avait pas à dire, avec elle, on ne s’ennuyait pas. Elle était pleine de surprises, de ressources aussi et avait une langue bien pendue mais cela lui plaisait. Appuyé sur la ligne d’eau, il ne la lâchait plus des yeux, un petit sourire aux lèvres.

« ça va mieux maintenant ? On se sent mieux ? »

Pas sûr que l’eau de la piscine soit suffisamment froide pour remettre les idées en place. De plus, la jeune femme était tout ce qu’il y avait de plus sensée. La dévisageant, il essaya de deviner ce qu’elle pouvait faire ici sur Atlantis. Elle n’était pas militaire, il en était certain même si son physique était des plus appréciables. Elle n’avait rien à envier à la gente féminine de la base. Peut-être ethnologue ? Ou linguiste ? Cela lui irait bien. Non en fait, peut-être plus dans la relation avec l’autre. Infirmière, lui irait comme un gant. L’arrivée d’un nouvel arrivant l’interrompit dans sa petite rêverie. Le bruit de ses tongs spongieuses était particulièrement dérangeant. Il ne leur accorda pas un coup d’œil mais la situation n’était plus la même, ils n’étaient plus seuls.

« On peut bouger si tu veux… Par contre je te préviens. Vouvoie-moi encore une fois et tu découvriras mes compétences au corps à corps… car là j’ai l’impression d’être un papi. Ok ? »

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Sam 27 Fév - 18:02

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Matt & Blanche







Impressionnée ? Si j'étais impressionnée de savoir son statut ? En effet je l'étais. Mais ce n'était pas pour autant que j'allais battre des cils comme une de ces idiotes qui n'en pouvaient plus de se sentir pisser à la vue d'un militaire. Il restait un humain, rien de plus. Il ne fallait pas non plus exagérer. C'est comme le mythe de la blouse blanche sur la gente masculine, fallait voir les dégâts que causaient les soldats sur les femmes. C'était impressionnant. Peut-être l'envie de se sentir protégé en la présence d'un tel homme. Sans mentir, cela avait un petit côté héroïque, mais ce n'était pas non plus un dieu tombé du ciel. Il faisait ce qu'il pensait être bon pour lui. Donc oui, quelque part c'était excitant, je devais bien l'admettre.

Il me demanda après coup si ça allait. Comment je ne pouvais pas aller après ça ? Forcément que je l'étais et j'ai répondu positivement de la tête. Il avait un de ces sourires qui ne laissaient pas indifférent et je dois avouer pour le coup, que je le trouvais vraiment séduisant. Mon Dieu, qu'est-ce que tu me fais là ?! Tu ne pouvais pas me mettre sur mon chemin un abruti de première classe ? Un abruti, chiant et tout ce qui s'ensuit ? Tu veux jouer avec mes nerfs hein ?! T'as envie de jouer tes violons, tu m'en veux de t'avoir dit de les ranger ? T'es pire que le diable tu le sais ça n'est-ce pas ? Je ne t'en veux pas cependant, à croire que tu connais très bien mes goûts.

Avant que je ne pus parler davantage, quelqu'un entra à l'intérieur de la piscine. Le pouic pouic de ses tongs était vraiment irritant et j'en voulais d'ailleurs à l'inopportun qui me fit revenir à la réalité. C'était tellement bien, tellement agréable ce petit tête à tête. Mon partenaire me proposa qu'on bouge et l'idée me paraissait intéressante bien que je n'étais pas encore familière de tous les lieux. Forcément après qu'il m'ai légèrement menacée d'arrêter de le vouvoyer, je fus prise d'un fou rire.

-L'armée conserve bien ses soldats, je vous imaginais bien plus jeune papi, faites attention, les premiers cheveux blancs, ne vont pas tarder à poindre.

Je ne lui laissais pas le temps de répliquer que j'empoignais déjà l'échelle pour sortir de l'eau. J'attrape ma serviette tout en la passant négligemment sur le visage pour ensuite, la laisser reposer sur mes épaules. J'enfilais mon peignoir tout en maudissant cet inconnu. Enfin heureusement qu'il était venu, je ne sais pas ce qu'il se serait passé par la suite. Je préférais ne pas y penser. Alors que je finissais de mettre mon peignoir, je me plantais devant lui. Je n'avais pas loupé un seul des mouvements des muscles de son dos quand il s'habilla, ni même quand il était sortit de la piscine. Après tout, j'avais des yeux qui fonctionnaient très bien, autant en profiter. Puis, il n'y avait aucun mal à cela. Il fallait juste savoir quand le faire sans se jeter comme une accro en manque de médicaments. Il fallait faire les choses soigneusement.

-On pourrait se poser tranquillement dans un coin et continuer nos bavardages ?

Oui et puis pourquoi pas plus et si affinités ? Je me félicitais de ne pas avoir évoqué de nous retrouver dans les quartiers de l'un et l'autre, même si cela m'avait traversé l'esprit, je dois admettre, mais j'avais réussi à ne pas exprimer le fond de ma pensée. C'était un exploit.

-A moins que tu préfères retrouver ta tranquillité ?

J'avais besoin de poser cette question, je ne tenais pas à m'imposer et je pense que c'était surtout pas peur. J'appréhendais sa réponse en fait, et je voulais être persuadée qu'il n'y avait pas que moi qui avais apprécié ce moment d'intimité.

-T'sais je peux comprendre, d'ordinaire, on me fuit plus qu'on reste avec moi, donc, je ne t'en voudrais pas si tu préfères rentrer dans tes quartiers.

Je ne lui laissais pas le temps de répondre que j'avais déjà enchaîné comme si sa réponse avait été négative. Ce n'était pas une question de manque de confiance de ma part, c'était juste quelque chose qui me faisait peur. Depuis toujours j'avais accusé le coup, de ne pas pouvoir attirer qui que ce soit. Ma peur y était pour beaucoup, et même si là, en ce moment, je n'avais pas vraiment peur, il faut croire qu'il restait encore un peu d'elle. Qu'est-ce que je me sentais bête dans ces moments là, j'étais vraiment qu'une conne, même pas fichu de brancher un mec. Je n'aurais pas été capable de l'amener jusqu'à mon lit si j'avais eu des signes avant coureurs ! C'était pourtant si simple dans les films, c'était même si simple pour certaines. Un battement de cils, une bouche en cœur et elles avaient tous les mecs à leurs pieds, et moi ? Je n'arrivais même pas à avoir assez de courage pour lui proposer ne serait-ce une bière ou quoi que ce soit d'autre.

Au contraire, j'étais même assez idiote pour lui dire que rien ne valait la peine qu'il reste une minute de plus avec moi. J'étais mal à l'aise et c'était de ma faute, je me sentais tellement nulle. Si je partais, me retiendrait-il ? Je n'avais qu'à essayer pour voir la suite. Je ne pouvais pas. J'étais comme tétanisée. Comme si sa réponse en dépendait. J'attendais telle une désespérée. Qu'est-ce que je faisais pitié à voir. Manquerait plus qu'il voit mon trouble. Mais le pire de ça, ce n'était pas tellement cette appréhension qui me faisait douter, c'était surtout de l'entendre me dire :"Non, ça ira, je vais rentrer". Ah là ça serait la débandade. Ce serait vraiment une telle humiliation pour moi. Je m'en serais remise d'ici là, mais je ne me sentais pas prête pour qu'il me les sorte, pas après un moment comme celui que nous venions de partager...


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Matt Eversman
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Sam 27 Fév - 20:44

Matt Eversman
« Toi… »

Non mais en plus elle osa… elle osa le vouvoyer encore une fois. Piqué par la provocation, Eversman chercha de suite à lui faire payer son affront mais il ne fut pas assez rapide. Blanche venait déjà d’attraper l’échelle, enchainant les marches en la narguant d’un grand sourire. Rageant gentiment de l’avoir laissé filer, il profita quand même de la vue : ce n’était pas tous les jours qu’on avait l’occasion d’observer de si près une belle créature aussi peu vêtue. Malheureusement un peignoir vint la blottir et mit fin au spectacle. Sortant à son tour de l’eau, il se sécha rapidement avant d’enfiler ses vêtements. Bon il aurait peut-être dû insister un peu plus sur la serviette, certaines zones humides sur le t-shirt à peine posé témoignaient de son état, encore mouillé. De toute manière, il devrait retourner sous l’eau pour retirer la pellicule de chlore qui devait recouvrir sa peau en l’état actuel.

Et voilà que la demoiselle lui proposait de se trouver un coin sympathique pour pouvoir continuer de parler. Ça, c’était plutôt bon signe. Quand c’est le mec qui fait ce genre de proposition, c’était plutôt mal vu mais quand cela vient de la demoiselle, cela prend un autre sens. Occupé à passer la serviette dans ses cheveux pour tenter de limiter les risques d’attraper un bon rhume, il ne lui répondit pas de suite. Blanche prit peut être cela pour un non ou un refus et s’empressa de lui offrir des solutions de repli. Les quelques millimètres de cheveux en bataille et à peu près secs, il put lui offrir une réponse.

« Non mais je t’ai proposé tout à l’heure de continuer ailleurs donc c’est pas pour te dire non maintenant… »

La question était maintenant de savoir où aller. Blanche et son peignoir risquaient de ne pas passer inaperçu dans les couloirs de la base. Ils risquaient même d’être suivis à la trace par un peu d’eau mais ce n’était pas grave, cela s’évaporerait. Ils risquaient aussi de prendre froid s’ils ne revêtaient pas rapidement des vêtements secs. Aller à l’extérieur, c’était s’assurer un rendez-vous médical d’ici deux jours pour un bon gros rhume. Les possibilités étaient plutôt réduites.

« Tu veux aller boire un verre ? Je ne sais pas quelle heure il est. Le bar athosien est peut-être encore ouvert… » Une main passa dans sa nuque avant de remonter sur ses cheveux. « Sinon j’ai quelques bières dans le frigo…Enfin ça réglera pas ton problème de vêtements ça.» ajouta-t-il en rigolant.

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Sam 27 Fév - 22:46

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Matt & Blanche







Il me rassura et ce fut un total soulagement pour moi. J'étais à deux doigts de partir me terrer dans ma petite chambre tellement j'avais la trouille qu'il décline. Je pouvais respirer normalement et il faut dire que mon trouble s'intensifia quand je levais mes yeux sur son minois. Ses cheveux en bataille lui donnait davantage plus de charme encore. Je déglutis. Il fallait que je me ressaisisse, mais il ne m'aidait pas pour autant. Je l'écoutais d'une oreille distraite, cherchant le moyen de calmer les battements de mon cœur. Ses mots s'entrechoquaient dans mon oreille pareils à l’écho d'une timbale. Bien que ses mots m'étaient beaucoup plus agréables.

Il me proposa d'aller boire un verre, bien que l'idée était alléchante, je n'avais vraiment pas envie de me retrouver avec de nouvelles têtes. Il se faisait assez tard, je n'étais pas certaine que cet endroit était encore ouvert. Il est vrai que je n'y avais jamais été, je ne voyais pas forcément l’intérêt de boire seule, mais là je serais accompagnée, ce ne serait pas pareil. Une bière ? Une bière c'était plutôt pas mal.

-Va pour la bière !

Je n'eus même pas le temps de me poser le pour et le contre. J'aimais bien cette idée.

-Je peux te proposer quelque chose, repris-je quelque peu enjouée. Je retourne dans ma chambre me doucher rapidement, enfiler une tenue un peu plus décente et on se retrouve dans tes quartiers ?

Après tout, il n'y avait aucun mal dans ce programme. C'était même plutôt correct. Sans aucune arrière pensée. Ce n'était pas mon objectif premier. Tout ce que je voulais, c'était finir cette soirée comme elle se devait. Rien de plus ni de moins.

-Bien sûr, il faudra me dire comment pouvoir te retrouver, je ne sais pas dans quels quartiers tu loges, peut-être y a-t-il une section spéciale pour les vétérans ?

Je lui parlais tout en riant de ma boutade. C'était taquin et vu la tournures des choses, il était évident qu'il perçoive cette taquinerie, enfin je l'espérais.

-Qu'en dis-tu ? J'espère que ce n'est pas trop osée comme proposition, ce serait dommage que tu nous fasses une crise cardiaque, finis-je avec un clin d’œil.

Je reprenais peu à peu mon calme tout en m'excusant de forcer sur l'humour après coup. l'humour c'est bien, mais à un certain degré. Certaines personnes n'aimaient pas trop être taquinées de la sorte trop souvent, et puis bon, je ne souhaitais pas que ça me porte préjudice non plus.

-Alors Matt, d'ici une demie-heure chez toi, ça te semble convenable ?

J'en profitais pour essuyer quelques gouttes qui me barraient le front tout en le regardant avec un sourire en coin. Je l'imaginais bien me prendre à mon propre piège de l'humour en me faisant tourner en bourrique. Ah ça oui, je l'imaginais bien me torturer de la sorte. Je ne le connaissais pas suffisamment pour savoir jusqu'où étaient ses limites sur la taquinerie. Puis bon, ce n'était pas méchant. J'aurais pu lui donner une tape bien amicale sur le torse pour intensifier le fait que je plaisantais, mais je ne pouvais pas. Je ne sais pas jusqu'à quel point j'étais capable de supporter de le toucher une nouvelle fois. Puis bon, il y avait une barrière avec son tee-shirt donc bon, je ne craignais pas d'être électrocutée sur le champ. Ne sait-on jamais... ? En parlant de torse, il n'avait pas répondu à ma question sur son tatouage.

-Tu pourras comme ça, me répondre et me dire si tu y crois à la signification de ton tatouage. Hé oui ! Tu ne pensais quand même pas que j'avais oublié ? On y va ?!

Il était temps de poursuivre cet échange au lieu de se donner en spectacle devant les yeux de l'inconnu qui nous avait dérangé. Moins il en verrait, mieux ils e porterait celui-là !

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