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On ne peut pas plaire à tout le monde

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement
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Jeu 28 Jan - 15:12

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Chronologie : durant l’évent, le 1er jours dans l'après-midi

Bon … il fallait se rendre à l'évidence, cela ne pouvait plus durer ainsi !

Je veux, bien comprendre, que je n'ai point un caractère très appréciable, mais tout de même, j'ai quand même fait des efforts face à cette jeune femme incompétente ! Je voulais bien comprendre aussi, que la pression montait… qu'on avait tous peurs pour les courageux fous qui avaient participés à l'expédition de sauvetage. Toute la cité était tendue et je commençais en à avoir marre de voir Weir, errer dans les couloirs, tel un fantôme. Comme en avoir marre, de voir les soldats rester sur la base se plaindre de ne pas être de la partie …

Mais, ce qui m'énervait encore plus, c'est de croiser chaque jour cette infirmière, enfin si on peut la nommer ainsi ! Elle n'était pas terrienne, une athosinene, qui avait décidée de prêter main forte aux équipes médicales, avec ses quelques plantes et autres herbes. Quel don de soi vraiment ! Comme si nous avions besoin de ses breuvages et autre salamalecs ! Nous avons donc écopé de deux « guérisseuses », Dhalia qui était assez intéressante pour le moment et l'autre là : Uga. Tsss. Autant la première faisait preuve de curiosité et de compétence pour nous aider, autant l'autre nous était parfaite et simple inutile !

Pas plus tard que tout à l'heure, elle n'avait même pas été fichue d'être une bonne assistance d'opération. La goutte d'eau ayant fait déborder mon vase, pas bien grand de base, je l'avais houspillé avec autant d'empathie que puisse avoir un chat face à une vulgaire souris !

Il eut fallu que Beckett, me calme pour arrêter mon flot de parole. Et c'est bien parce qu'il fait partie des personnes que j'apprécie que je m'étais tue. Sinon, la pauvre Uga, allait encore pleurer toute l'eau de son affreux corps !
Des insultes avaient fusée de sa bouche, des insultes, qu'elle croyait juste et surtout qui pourraient m'atteindre. Hors, cela n'avait fait qu'empirer le venin que je lui crachais dessus. Me qualifier de « prédatrice, de folle mangeuse d'homme, de frigide ou encore de pétasse ! » n'avait aucun effet sur ma personne. Pas grand-chose, pouvait m'atteindre au final. Par contre, les noms, d'oiseaux dit avec autant de froideur que l'antarctique avait brisées les barrières de la femme… la réduisant à une carpette de sanglot. Et le pire, c'est que ça m'avait plus de la voir chialer !

Ça avait été suffisamment violant, niveau paroles pour choquer le corps médical qui se trouvait dans la même pièce. Cela se termina, par un regard emplis de dédain et j'avais tourné les talons, pour me laver les mains et sortir de l'infirmerie, avant que mon scalpel ne finisse par enlaidir encore plus le visage d'Uga.

Sous le coup de colère, je voulais la virer, mais Weir refusera cette décision. Trop encline à vouloir faire un échange ridicule entre nos deux peuples. Tss, sottise. Les athosien, sont de bon fermiers et des guerriers intéressants, mais ne soyons pas suffisamment bêtes pour prendre ce qui est mauvais chez eux ! Primitif, leur médecine n'avait aucun intérêt !

M'enfin, aussi désagréable que je pouvais me l'avouer, Weir était la chef et je devais me plier et accepter son choix ridicule.

Habillée de ma longue blouse blanche et de vêtement dit « civil », je ne portais point l'uniforme jaune dégelasse des médecins. Seul ma longue blouse blanche était, signe de mon appartenance à la médecine. Je haïssais cet uniforme, immettable et peu valorisant ! préférant mes jeans slims et mes chemises.
Qu'importe si je n'avais pas le droit, je m'octroyais celui-ci.

Mon pas, rageur, parcourra les couloirs, jusqu'aux bureaux de la capitaine Frei. Son assistante était réputée pour gérer les conflits, soit disant ! Nous verrons ! En face de la porte, je commençai à chercher le dit bureau. Celui-ci était non loin. Finissant part trouver une porte entre ouverte, avec dedans, une jolie femme rousse aux yeux cristallins.

Je toquai à la porte, avant de passer ma tête blonde à travers l'espace.

• Bonjour, Nathalie Dumond ?

J’attendis qu’elle me confirme son patronyme avant d’enchaîner. Immédiatement, après ce contact, mon regard commença à la détailler et l’observer. Certain, le remarques d’autres pas. Mais quand c’est le cas, des frissons peuvent les parcourir car ,ce regard est souvent celui d’une femme arrogante et prédatrice cherchant la moindre faille. C’est plus fort que moi, j’ai besoin de braquer mon regard direct et farouche sur les autres, les observer et les disséquer.

• Vous avez du temps devant vous, pour résoudre un stupide conflit ?

Ma voix, n’était pas désagréable en soit, juste un mélange de tiédeur chaude velouté et d’un vent froid. Mes prunelles fixèrent la femme, des résidus de colère teintaient sûrement encore mes prunelles bleues. Mais, très vite mon visage reprit cet aspect de poupée parfaite et calme.






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Jeu 28 Jan - 19:20

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Nathalie fixait son ordinateur, les doigts immobiles sur le clavier. Physiquement, elle était là, mais son esprit était bien loin, perdu dans les limbes de l'inquiétude. A l'heure qu'il était la mission de sauvetage devais avoir atteint Alpha. Pourtant, elle n'arrivait à rien savoir. Seule quelques rumeurs couraient dans les couloirs, des rumeurs bien sombres.

En se rendant au réfectoire en début d'après midi-là pour prendre une tasse de café, elle avait surprit une conversation qui l'avait bouleversée au point qu'elle avait lâché sa tasse. Le bruit de la porcelaine brisée avait tué toutes les conversations. Nathalie avait marmonné une excuses, se baissant pour ramasser les débris et s'était méchamment ouvert la main. Elle avait bénie la douleur qu'elle avait ressentit, elle lui avait permis de garder l'esprit clair et de une bonne excuses pour jurer comme un charretier avant de quitter la salle avant que ses émotions ne prenne le dessus.

Elle avait rejoint son bureau dans un état d'esprit proche du néant absolu. John ? Mort ? Non, ce n'était pas possible. Il avait beaucoup de ressource. Il s'était déjà sorti de situations plus délicates, il avait réussit à sortir vivant de vaisseau ruche. Il ne pouvait pas être mort. Elle refusait cette idée ! Et pourtant... pourtant, cette rumeur faisait écho à l'inquiétude qu'elle ressentait depuis le départ de la mission de sauvetage.

Pour la première fois depuis qu'elle était ici, elle avait verrouillé la porte derrière elle. Les heures suivantes, elle les avait passé à se soigner à travers ses larmes.

Elle maudissait le destin qui lui avait permis de rencontrer quelqu'un qui lui donnait à nouveau envie de rire et de vivre pour le lui retirer à peine quelques heures plus tard. A croire que se salopard avait un compte à régler avec elle et était bien décidé à la détruire.

Saoulé de larmes, épuisée, elle avait atteint un état de détachement qu'elle avait trouvé confortable. Sa blessure pansée, elle avait sortit le nécessaire à maquillage qu'elle dissimulait dans une des tiroirs et avait entreprise de masquer les stigmates de son chagrin. Le résultat ne serait pas miraculeux, mais au moins n'aurait-elle pas l'air plus inquiète que d'autres. Après tout la situation était éprouvant pour tout le monde.

Un coup d’œil dans son miroir l'avais rassurée sur son apparence. Elle s'était levée pour rouvrir la porte de son bureau, avant de s'installer devant son ordinateur. Après tout, même si son monde à elle s'écroulait, même s'il n'y aurait pas de nouvelle aube pour le site alpha et pour bon nombre de ses compagnons, la vie devait continuer, et personne ne devait savoir. Personne ne saurait jamais ce qui s'était passé avec John.

Quelques heures passèrent où elle s'efforça de gérer les affaires courantes. Elle sentait sa carapace de froideur se reformer autour d'elle et de son cœur. C'était nécessaire. Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser aller, sinon, autant aller à l'armurerie et se tirer une balle dans la tête tout de suite. Elle s'était jurée que plus jamais elle ne revivrait ses heures noires. Plus jamais elle ne permettrait aux événements de lui faire perdre le goût de la vie.

Elle fut tirée de ses sombres pensées par une tête blonde se glissant dans l’entrebâillement de la porte, la saluant d'un ton sec et s'enquérant de son identité.

Nathalie la lui confirma et l'invita à entrer, achevant de se composer un visage inexpressif. La femme ne perdit pas de temps, entrant dans le bureau et lui demandant si elle avait un peu de temps pour gérer un conflit ridicule.

Nathalie leva un sourcil interrogatif. Un conflit ridicule ? Sérieusement ? Aujourd'hui ? Mais bon, son travail exigeait qu'elle gère se genre de petites choses.

Elle observa la jeune femme. Elle ne portait pas l'uniforme en vogue sur Atlantis mais la longue blouse blanche ne laissait pas beaucoup de doute sur son appartenance au corps médical. Son maintien arrogant et l'assurance de ses paroles désignait plus un docteur qu'une infirmière ou une aide soignante.

Elle était très belle, blonde, des yeux couleur lagon. Nathalie remarqua l'éclat de colère qui brillait dans ses prunelles et qu'elle s'efforça d'éteindre.

- «  Il paraît que la gestion de ce genre de chose fait partie de mes attributions. Si vous m'expliquiez de quoi il en retourne docteur...  Je ne crois pas avoir retenue votre nom. »

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Sam 30 Jan - 20:09

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






La femme rousse avait une tête inflexible … Comme si elle avait enduit son visage fin de pierre pour ressembler à une statue de marbre. J'affichai une petite moue dubitative… mouai, j'aurais affaire à la bureaucrate coincée et chiante à mourir ou bien c'est juste elle ... qui n'a pas bien dormi ?

Mon côté médecin, pris le dessus, je manquai de lui demander si tout allait bien. Mais, par instinct, je me résignai. Cette question viendra plus tard. Ça se trouve, elle a juste un aspect peu agréable en premier lieu et que ça se décoince après.
Je rentrai vite, m'installant sur la chaise, les mains sur mes genoux. Attendant, une réponse un peu plus convaincante que son petit sourcil levé.

Ma colère était toujours présente, mais mon intérêt venait de passer pour mon interlocutrice. Elle avait un visage, fin parsemée de tache de rousseur assez discrète. J’aimais bien la couleur assez vive de ses cheveux. Elle devait être assez jolie quand elle sourit. Cet intérêt qui se voyait dans mon regard bleu la détaillant sans aucun complexe. Je savais jouer sur mon regard et je laissais pertinemment celui-ci afficher mon intérêt soudain. Tel un chat observant sa nouvelle proie.

Le regard typique des chirurgiens quand ils observent un futur patient pour l’opérer. Je me fais la remarque à chaque fois…, qu’heureusement qu’il n’existe pas une seconde personne comme moi, dans ce triste monde, car sinon, je pense que je me ferai peur toute seule.

La réponse de Nathalie, était froide … désabusée. Je croisai mes bras sur mon torse, avant de soupirer le regard diriger vers la décoration du bureau. Comment lui dire à quel point c’est ridicule…

Ah oui, tiens-je ne lui ait point dit mon sublime patronyme. Je tournai la tête vers elle, lui répondant de la même voix pleine d’assurance et d’arrogance.

• Docteur Isia, Taylor-Laurence. Mais Docteur ou Isia va très bien.


Au final, venant d'une femme non gradée ou dans un rôle de haut fonctionnaire, cela ne m'intéressait pas d'entendre le si pompeux « Docteur Taylor Laurence ». Car, oui je l'avoue, j'adore entendre dans la voix de Weir, qui galère à chaque fois à prononcer, la longueur de mon nom de famille, de se forcer à dire poliment mon patronyme. C'est monstrueusement égocentrique de ma part, mais cela m'apportait une petite satisfaction, personnelle de rappeler aux « chefs » qu'ils ne sont pas si leader que ça. Bon, ça c'est mon côté dominant, qui aime la lèche. Enfin bon de la manière que, je l'ai dite, c'est plus, un ton agréable et joyeux. Ce qui était en total contradiction avec mes égocentriques pensées.

Hors, Nathalie, ne m’apporterais pas ce besoin, elle était là, pour m'aider et non pour me donner des ordres et m'**** comme certain le fond.

• Alors, j’ai conscience que cela soit de très mauvais goût de venir pleurer sur un petit problème, alors que certain des nôtres sont en train de se faire trucider…

Je me tue, observa sa réaction. Avant de reprendre.

• En gros, nous avions écopé d’une guérisseuse Athosienne, un peu âgée et très butée sur son savoir ancestral : Uga. Hors, son savoir est très bien, pour un peuple non évolué, mais pour nous ce ne sont que des placebos et une perte de temps. M’enfin, si ça permet à certain de se sentir mieux, « pourquoi pas ». Mais autant je peux tolérer son inefficacité à soigner les véritables blessures, je ne tolère pas son incompétence au quotidien !

Ma voix était si froide. Je disais cela d’une manière des plus banales, comme si la personne dont je parlais, n’était qu’un objet auquel on souhaite se débarrasser lors d’une brocante. Ah si, seulement, je pouvais la vendre …

• Au contraire de Dhalia, elle ne fait aucun effort pour être une infirmière correcte ! Encore ce matin, durant une opération, elle n’a pas été foutue d’être une assistante ! Pour faire plaisir au docteur Beckette, j’avais fait l’effort de prendre cette femme. Et comme, je n’avais pas mon infirmière en chef Coralie Deltour sous la main... Uga, a failli foirer l’opération ! J’ai dû la virer du bloc et finir l’opération seule ! Déjà que nous sommes en sous effectifs, alors, si c’est pour avoir pareil boulet …

Je soupirai, cette opération avait été une catastrophe …

• Pour prendre en compte le conflit, après l'opération, je ne me suis pas gênée pour lui passer le savon de sa triste vie. Je ne me suis pas montrée tendre, j'ai été en toute franchise une parfaite et ignoble conasse qui arrêta son flot de paroles destructrices que quand elle se mit à pleurer et sous la pression du Docteur Beckette.

Je n'avais aucune honte, à exposer les faits, comme tel, dire en toute neutralité que j'avais été la dernière des grognasses. Autant, je critiquais Uga, mais je m'envoyais aussi des flèches. Mes propos n'étaient pas forcément d'une grande partialité, mais je m'efforçais de ne pas m'épancher sur la critique trop forte sur cette pauvre femme.

• Bref, nous, nous sommes autant insultées l’une que l’autre. Sauf que pour ma part, je n’en ai rien à faire de ce genre de propos ou de critiques. Cela n’est pas la première fois que je la fais pleurer. Et je crains, que je perde patience. Et qu’un jour, cela ne se finisse mal pour l’une d’entre nous. Qu’elle craque et qu’elle me blesse ou que je me débrouille, pour qu’elle craque et qu’elle parte d'elle-même sur le continent.

Pas besoin d’en dire plus, pour entendre la terrible menace que je pouvais faire. Maintenant, que Nathalie avait tout en main. Elle pouvait analyser le temps qu’il faudra tout ça. Jamais tout mon temps.

Dans un sens, j’étais peut-être une grognasse, mais j’avais eu l’intelligence de chercher à résoudre le problème avant de me laisser emporter par mon caractère destructeur, envers cette pauvre femme.

Je croisai mes longues jambes, posant mes mains parfaitement manucurées sur mon pantalon. Un petit sourire sur le visage signe que j’avais terminer.







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Dim 31 Jan - 16:10

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Nathalie s'efforça de rester de marbre devant l'introduction d'Isia, venant lui rappeler la situation et son inquiétude pour ceux qui s'étaient portées volontaires pour la mission de sauvetage et pour l'un d'eux en particulier. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser transparaître la moindre émotion au risque de s'effondrer complètement, ce qui n'aiderait personne, et surtout pas elle. Elle regretta vaguement de ne pas avoir sous la main un des calmants qu'elle prenait lorsqu'elle était hospitalisée. Même s'il l'abrutissaient complètement et avait bien faillit faire disparaître sa personnalité profonde, ils avaient au moins le bénéfice d'anesthésier ses émotions et sentiment, la laissant dans un état vaguement cotonneux mais extrêmement confortable.

Le docteur Taylor-Laurence laissa passer quelques secondes après cette introduction, comme si elle attendait une réaction quelconque, scrutant Nathalie d'un regard reptilien, comme si elle cherchait à jauger de sa capacité à gérer un problème dans les circonstances actuelles.

La rouquine la laissa prendre son temps, profitant de ce silence pour l'observer également. Visiblement, elle avait un certain dédains pour le règlement. A moins qu'elle ne considère que le code vestimentaire de la citée ne s'appliquait pas à elle ? Elle était aussi visiblement très attentive à son apparence. Ses mains étaient particulièrement soignée, manucurées. Mais après tout, quoi de plus naturel qu'une chirurgienne prenne grand soin de son outil de travail.

Elle était très belle. Des boucles blonds et soyeuses entouraient un visage régulier aux magnifiques yeux bleus. Un visage digne de servir de modèle pour une délicate poupée de porcelaine. Toutefois, la lueur qui brillait au fond de son regard démentait cette première impression. Nathalie se dit que cette délicate personne devait être particulièrement redoutable en cas de conflit.

Finalement, Isia reprit la parole, expliquant le conflit avec la guérisseuse Arthosienne. Nathalie n'en fut pas très surprise. Elle avait fait part de ses réticences au Dr Weir quand celle ci avait donné son accord pour intégrer des arthosiennes aux rangs des infirmière. Nathalie n'avait rien contre les arthosiens, et certaines de ses infirmières étaient parfaitement compétente et avait sut s'adapter aux méthodes des médecins Atlantes, mais d'autres étaient bien trop arque-boutée sur leur savoir ancestral pour se remettre en question.

Sur le papier, l'idée de Weir d'échanger les connaissances médicales des deux peuple étaient une très bonne idée, et ce n'était pas ce que Nathalie reprochait à cet arrangement. Ce qu'elle avait reproché à la cheffe de la citée avait été d'intégrer les arthosiennes trop rapidement. Nathalie aurait été pour quelque jour de stage avant, histoire de voir si elles étaient prête à se remettre en question. Weir avait décrété que ce n'était pas nécessaire, une soignante était une soignante.

Nathalie écouta avec attention le récit d'Isia. Visiblement, le conflit avait déjà pris des proportions qui rendrait difficile une médiation. Les deux femmes semblaient se détester cordialement. La jeune femme haussa un sourcil quand le docteur Taylor-Laurence en vint à expliquer les noms d'oiseaux qu'elles avaient échangé. Elle dut se mordre les joues pour ne pas sourire en imaginant le pauvre docteur Beckett au milieu de se combat de chats en furie.

Elle remarqua quand même qu'il y avait une chose qu'on ne pouvait pas reprocher à Isia. Elle ne cherchait pas à se donner le beau rôle. Elle assumait complètement d'avoir été garce avec l'arthosienne et de l'avoir faite pleurer.

Nathalie, s'appuya dans son fauteuil. Là, tout de suite, là seule solution qu'elle voyait pour désamorcer les choses et éviter que l'infirmerie ne se transforme en zone de combat était de faire en sorte que les deux femmes ne se croisent plus... ou tout au moins qu'elle ne travaillent plus ensemble.

Une fois son récit terminé, Isia croisa sagement ses magnifiques mains sur ses genou, attendant les réflections de Nathalie.

Nathalie prit encore quelques instant pour réfléchir à ce qu'elle pourrait proposer. Elle était consciente que la situation ne pourrait pas se régler d'un coup de baguette magique, et surtout qu'elle ne pourrait pas faire grand chose immédiatement. Renvoyer l'arthosienne sur le continent serait probablement mal vécu par leurs amis. Mais d'un autre coté, si elle n'était pas capable de faire correctement son boulot d'assistance pendant les opération chirurgicale elle représentait un danger pour les patients.

D'un autre coté, Nathalie aurait bien aimé avoir la version de la femme en question. Elle ne doutait pas que le caractère de docteur Taylor-Laurence pouvait avoir des effets surprenant sur les autres :

- « Je vois votre problème, et le problème pour les patient également. Je constate aussi que ce conflit semble latent depuis déjà quelques temps. J'aurais préféré que vous veniez me signaler ce problème avant qu'il ne prenne de telle proportions. 

Toutefois, effectivement, ce genre de conflit peut avoir de graves conséquences lors d'un acte aussi délicat qu'un opération chirurgicale. Je comprend tout à fait votre soucis. »


Nathalie prit quelques secondes pour réfléchir avant de reprendre.

« Comme vous l'avez si justement fait remarquer, dans les circonstances actuelles, il m'est difficile de trouver une solution satisfaisante et immédiate. Je comprend bien que vous souhaitez voir cette Uga rejoindre les siens sur le contient. Toutefois, je suis sure que vous comprenez que la renvoyer ainsi avec perte et fracas pourraient rendre nos relations avec les Arthosiens plus que délicate. D'après ce que vous m'avez expliqué, Uga semble être une de leur Guérisseuse, et vous n'êtes pas sans savoir à quel point elle sont vénérés. La renvoyer ainsi serait vécu par nos alliés comme une marque de dédain envers leur civilisation.

Pour aujourd'hui, je pense que le mieux serait de proposer à Uga de prendre sa journée. »


Nathalie sourit avant d'ajouter :

- « Toutefois, au vu de vos relations actuelles, je pense qu'il faudrait mieux que se soit le docteur Beckett qui lui fasse cette proposition. En y mettant un peu les formes pour ne pas la braquer plus. »

Avant que Isia ait le temps de répliquer, Nathalie leva la main :

- « Je suis tout à fait consciente qu'elle risque de prendre cette attention comme un signe de son bon droit, mais actuellement, et pour pouvoir apporter une solution pérène à votre problème, j'ai besoin d'un peu de temps. Donc oui, je suis prête à vous donner le mauvais rôle pour obtenir le délai dont j'ai besoin. Je suis sure que vous êtes capable de supporter se léger désagrément.

D'autre part, je souhaite également la rencontrer pour avoir sa version des fait, vous comprendrez que je ne peux pas donner l'impression de partialité. Et je crois qu'il vaudrait mieux qu'elle ait eu le temps de se calmer un peu avant cet entretien. La dernière chose dont j'ai besoin aujourd'hui, c'est de rencontrer quelqu'un fou de rage. »


Nathalie observa Isia pour voir si elle comprenait ses argument avant de reprendre pour lui expliquer ce qu'elle envisageait à moyen terme :

- « Je profiterai de son absence pour discuter avec Beckett, de ce que j'ai compris, c'est lui qui a voulu l'intégrer à votre équipe. Je lui suggérerais d'affecter Uga à un autre service de façon à ce que vous n'ayez plus a travailler en collaboration...

Et dés que la situation sera revenu à la normale, je rencontrerai Aelig et Teyla pour leur faire part de ce problème et voir si ensemble nous pouvons trouver une solution plus définitive. Je suis sure que si les critiques viennent de membres de son peuple elle sera plus encline a en tenir compte. »


Nathalie, haussa légèrement les épaules en offrant à Isia un pauvre sourire.

- « Je suis bien consciente que ce n'est probablement pas ce que vous attendiez en venant me voir aujourd'hui, que vous cherchiez probablement une action plus tranchée, malheureusement, c'est le mieux que je peux vous offrir. »

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Mar 2 Fév - 18:40

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Elle ne régissait nullement à mon introduction des plus piégeuses. Elle afficha un visage de marbre, trop solide pour être une expression naturelle. Mon regard, ne lâcha nullement prise durant le petit silence. Et je remarquai, qu'elle aussi me toisait. Cela fit naitre un sourire joueur. Je n'étais qu'un chat aimant jouer avec tout être vivants. Mais le jeu, n'est pas forcément malsain.

En tout cas, Nathalie ne laissait rien paraître sur elle…à mon plus grand dame je devais me contenter d'informations secondaires ! Le rouge lui allait bien, au vu de sa couleur naturelle. Et une nouvelle, fois je fis le constat assez triste, que le corps médicale à hériter de la pire teinte, niveau uniforme. Une mission, civile avec des uniformes, si ce n'est pas un peu paradoxal, vous ne trouvez pas ?
Elle, avait une multitude de tâches de rousseurs sur son visage blanc. Pour l'une des rares fois, je ne trouvai pas cela disgracieux, elles étaient suffisamment discrètes pour être belles. De toute façon, j'avais des aprioris assez forts sur les personnes se nommant Gabrielle et Rousse… mauvais souvenir de cet amour décevant et cruel.

Mais autant, j'avais des réticences à cause de cette, histoire, j'aimais bien la couleur chaude des cheveux de ce souvenir et donc de toutes personnes rouquine. Je soupirai doucement.

Le récit de mon conflit, ne semblait point la surprendre. Dans un sens, il fut étonnant que cela ne soit pas arrivé plus tôt. Mais dans un sens, regardez un peu les deux autres médecins : Beckett, avec tout le recepait et l'amour que je lui porte, il est moue et trop docile quant à Mila … ah Mila, elle était si discrète et douce qu'en toute franchise aucun des deux, n'avaient eu le courage de remettre en place les abus. C'est pour cela, que ma venue, avait quand même jeté l'infirmerie dans de grand remue-ménage. Étant assez exigeante et caractérielle, je n'avais pas eu peur de remettre en place toutes personnes jugée pénibles ou incompétentes, patients ou soignants. Oui, cela avait changé un peu les choses, me faisant passer pour la vilaine, mais au moins, on n'avait jamais été plus tranquille depuis que j'étais là.

Elle eut, une réaction, face aux insultes clairement dites, semblant se mordre l'intérieur de sa jolie bouche. Mon regard s'intensifiait mais, rien de plus ne s'afficha sur son visage. Cela me déçut presque.

Au bout d'un temps de réflexion, elle commença à partir dans un long discours. Je n'étais nullement pressée et je pouvais attendre le temps qu'il faut.
Oui, il aurait été intéressant de le mentionner à une personne compétente… Je soupirai.

• En toute franchise, je n'ai jamais eu besoin d'un médiateur dans mes conflits. Quand j'étais en clinique, j'avertissais une première fois la personne, lui rappelant que la seconde fois elle prendra la porte. Et ne voulant pas perdre leurs jobs si bêtement, étrangement ces personnes s'appliquaient ou démissionnaient d'elles-mêmes. Et quand j'étais au SGC, j'étais entourée de personnes réellement compétentes et le peu de fois, ou cela dérapait, il me suffisait de recadrer pour que le jeu ce calme et qu'il ait des mises à niveau dans les deux sens. Hors, là, je crains que cette Athosienne ait pris comme acquis que je suis raciste envers son peuple et qu'elle n'y était pour rien face à mes colères.

Je soupirai, c'est toujours l'argument facile quand on est une minorité de balancer ça. Les joies de la clinique privée, ou je sectionnais ma propre équipe. J'avais le droit de vie et de mort sur chacun. En tant que femme à nature dominante cela m'allait bien. Et en cas d'incompétence, je n'avais aucune pitié à indiquer la porte. Mais avec Uga, je ne pouvais pas faire cela, je n'étais pas la responsable et encore moins la cheffe de l'expédition.

• Bien entendus, je n’ai aucune animosité face à ce peuple moins avancé que nous. Je n’en ai même strictement rien à faire.

Je tenais à le préciser. Car après tout, Uga, pourrait jouer, là-dessus, pour faire encore plus sa petite victime.

Je hochai la tête face aux phrases de Nathalie, oui aucune solution miracles ne pouvait être à effet immédiat. Surtout au vus de la profondeur du conflit.

• Je suis au fait de cela. Et comme nous voulons de bonnes relations avec il est préférable de brosser chacun dans le bon sens. Elle a dû d’ailleurs mettre son peuple au courant de ce conflit.

Ma voix était parfaitement neutre et factuelle. Elle me sourit enfin, chose que je lui rendis. Face à sa proposition, je voulue lui répondre, que cela était acquis. Mais elle leva sa main pour que je la laisse finir. J'eu une moue encore plus amusée face à ses phrases.

Mais oui, va y de toute façon j'en ai mais, tellement rien à faire de ce que penser cette femme et son peuple de moi ! D'un geste de la main, je lui montrai mes pensées.

• Elle est dans ses quartiers. Carson, la renvoyé dedans.

Oui, pour la protéger et ne plus s’agiter sous mon nez. J’avalai ma salive, car ma gorge était un peu sèche.

• Oui, allé y, cela m’importe guère d’être la méchante de l’histoire.

Pas besoin de me ménager, je ne prends pas cet égard avec les autres, alors j’en demande pas plus dans le cas inverse. Mais au moins, Nathalie savait s’exprimer et mettre les formes. Chose appréciable dans une négociation.
Je rectifiai, à mon tour du doigt, sa phrase « rencontrer quelqu’un fou de rage ». Afin de lui souligner correctement dans quel état j’avais mise Uga.

• Elle n’est pas folle de rage, elle est complétement détruite et elle n’est qu’un flot de larme. Mais, allé la voir, pour avoir les différentes parties et même Beckett si cela vous permet de trouver une solution ou de mieux dénouer ce conflit.

Je disais cela avait une facilité déconcertante. Je m'importais tellement peu de l'avis négatifs que je pourrais générer… je savais que Beckett déplorait cette tension et qu'il était bien content que je prenne les devant pour remettre en place les autres. Mais il savait que quand il lâchait le tigre, il fallait le rattraper. Et il n'avait pas su me retenir avant que les larmes de coulent.
C'est bien d'avoir une arme puissante, mais faut-il savoir l'éteindre. Après tout, quand je suis en colère, je ne suis pas une personne qu'on aime avoir en en face de soi. Vaux mieux se cacher.

Je hochai, ma jolie tête blonde, avec un geste de la main, parfaitement calme.

• Faite.

Je me redressai mettant mes mains sur son bureau, les croisant de manière élégante. Mon regard était assez intense et ne la quitta pas. Plongeait mes yeux azure dans le ciel de ses pupilles.

• C’est déjà très bien.


Je me doutais que, je ne pouvais pas voir une réponse efficace et radicale à l'instant « t ». Mais au moins, ma venue ici, ne me désignait pas comme l'entière responsable. Montrant que, je voulais résoudre ce conflit, même si au fond de moi, j'en avais rien à faire de croiser et incendier chaque jours cette femme, jusqu'à ce qu'elle craque. Mais bon, faut savoir être humain.

Je quittai la pression de mon regard pour me lever d'une manière rapide et élégante. Avant de lui afficher un superbe sourire.

• Bon, vous désirez prendre l’air avec un café ?

Mon regard pétillai, en rien, j’avais l’air de la femme en colère et froide juste avant. Comme si, j’avais balayée tous ses problèmes du revers de la main, prenant juste le bon côté des choses. Je savais que cela était parfaitement déstabilisant. Ma proposition, n’était pas anodine. Elle semblait soit très coincée ou pas dans son assiette et j’avais envie de connaître cette personne un peu plus. Comme j’allais traiter avec elle, dans les jours à suivre, autant que j’en sache plus sur sa personnalité. Et puis au vu de mon caractère, je crains que j’aille souvent dans son si charmant bureau.







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Mer 3 Fév - 10:13

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Nathalie dut reconnaître qu'elle était un peu surprise de la réaction calme et compréhensive de son interlocutrice. La plupart du temps, quand quelqu'un déboulait dans son bureau suite à une dispute qui venait juste de se produire, et dans un état de colère tel que celui que Nathalie avait ressentie chez le docteur Taylor-Laurence, il exigeait un règlement immédiat de la situation. Souvent quand elle parlait de délais, de laisser les choses se calmer un peu avant de pouvoir trouver une solution pérenne, ses interlocuteurs ne le comprenait pas et exigeait une solution immédiate.

Avec Isia ce ne fut pas le cas. Elle sembla avoir comprit les impératifs de Nathalie, même si son commentaire sur les Arthosien dérangea vaguement la jeune femme, elle préféra ne pas relever. Pour elle, la culture et les connaissances des Arthosiens valaient celles des humains. Bien sur sur certains plans ils étaient moins avancés que les Atlantes, mais sur d'autres, ils était en avance. Nathalie considérait que leurs relations ne pourrait qu'être profitable à tout le monde.

Même si elle avait comprit qu'Isia n'avait rien à fiche de ce que les Arthosiens pouvaient penser d'elle, elle ne put s'empêcher de préciser :

« Bien sûr, il est probable qu'Uga ait été jouer les malheureuses maltraitées auprès de son peuple. Toutefois, je ne pense pas qu'ils soient vraiment dupe. Je ne peux rien affirmé avant de l'avoir rencontrée, mais de ce que vous dite, elle semble avoir un caractère plutôt buté. Je suis sure que Teyla et Aelig sont tout aussi conscient de ce fait que vous pouvez l'être, et je doute qu'ils prennent ses plaintes au pied de la lettre. Vous me dites que cette situation dure depuis déjà quelques temps, je suis sure que si les Arthosiens avait considéré qu'une des leur était injustement bousculée par les Atlantes, j'en aurai déjà entendu parler. »


Nathalie fut également surprise de voir qu'Isia se fichait pas mal d'avoir le mauvais rôle dans cette histoire. La plupart des gens doués d'un égo tel que celui qu'il sentait chez la jeune femme se serait rebiffés contre cette idée. Visiblement, Isia se moquait d'avoir le bon ou le mauvais rôle du moment où elle obtenait ce qu'elle voulait.

La rouquine se fit la réflexion que cette femme était dangereuse. Prête à tout pour arriver à ses fins. Elle se demanda si elle ne cherchait pas à la manipuler, et nota dans un coin de son esprit de bien prendre tout les renseignement possibles sur cette histoire avant de prendre une décision. Elle ne pouvait pas se permettre de sembler partiale, et si le problème venait du « racisme » d'Isia, elle ne pouvait pas se permettre de mettre au banc des accusé une de leurs amis Arthosien.

D'un autre coté, elle était parfaitement consciente que le fait d'être Arthosienne ne devait pas servir d'excuse à la femme si elle était vraiment aussi incompétente et butée que le laissait entendre Isia. Ce n'était pas parce qu'elle faisait partie d'une minorité sur la citée qu'elle était forcément innocente.

Dans cette histoire, vu le caractère entier des deux protagoniste Nathalie allait devoir marcher sur des œufs. Enfin, si la cité était toujours là le lendemain.

Elle repensa à sa conversation avec Eversmann et sentit son visage se rembrunir. Cette pensée en amena une autre. Il y avait plusieurs heures qu'ils n'avaient plus de nouvelles de la mission de sauvetage envoyé sur Alpha. Son cœur se serra à la pensé de ce que leurs compagnons subissaient, et que certains ne reviendrait probablement pas. Elle repensa à la rumeur qu'elle avait entendu concernant le décès de John, et son cœur tomba un peu plus bas. Elle dut se mordre les joues pour garder le contrôle de ses émotions. Se mettre à chialer comme une bécasse devant son interlocutrice ne ferait pas grand chose de bon pour leurs futures relations.

Nathalie avait besoin de garder la confiance du docteur Taylor-Laurence si elle voulait pouvoir gérer la situation, et elle se doutait que cette femme ne devait pas tenir les émotions en haute estime.

Perdue dans ses pensées, elle en fut tirée par le mouvement gracieux de la blonde quand elle se leva, proposant à Nathalie de prendre l'air avec un café.

Ça s'était une très bonne idée. Nathalie se sentait épuisée tant physiquement que moralement, elle doutait qu'un café soit suffisant pour lui rendre son énergie, mais ce serait mieux que rien. Et prendre l'air ne serait pas du luxe non plus. Elle sourit au docteur Taylor-Laurence :

- «  Ce n'est pas de refus, je pense qu'un peu d'air frais et un stimulant me feront le plus grand bien... même si je pense que pour que l'effet soit aussi efficace que je le voudrais, c'est en perf' qu'il me le faudrait ce café. »

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Sam 6 Fév - 20:28

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Je vis une once de surprise sur le visage blanc de mon interlocutrice. Je comprenais que cela pouvait la dérouter que je ne vocifère pas. À vrais dire, j'avais une personnalité un peu trop complexe pour être prévisible. Certes, il n'était pas rare que je fasse une chasse à quelqu'un, au point qu'on me considère comme une personne colérique… mais, le mot juste serait caractériel. Je ne m'enflamme que nécessaire et encore ma colère peut être feu que ma voix sera un déluge de glace.

La phrase de Nathalie, ne m'arracha rien d'autre qu'un regard dans ses prunelles bleues. J'avais une considération assez basse pour les Athosiens et ce problème avec Uga, ne faisait que renforcer mon sentiment. Je ne trouvais chez eux, rien d'intéressant, mise à part peut-être leurs facilités à faire du commerce. Mais, en globalité, je les trouvais pénibles et peu aptes à comprendre ce qui se passe sur Atlantis. Enfin, sauf Teyla, qui elle savait s‘adapter. Bref, j'avais du mal avec eux, leurs croyances, leurs savoirs primitifs et leurs jugements d'humains non érudits.

Mais, cette pensée était réservée pour moi, et Nathalie, n'avait pas l'obligation d'être en accord avec moi. Cela se perçut dans ses propos. Que je laissais couler, par un hochement de tête. J'aurais pu lui répondre. Mais, rien de bien intelligent me venue en tête, mise à part du venin. En conséquence rien ne sortit de ma bouche, j'avais suffisamment crachée sur eux pour rajouter une couche.

Le visage de Nathalie s'assombrit, comme si une mauvaise pensée venait de la traverser. Je haussai un sourcil intrigué, savourant chacune de ses expressions, comme si elle pouvait m'éclairer sur son état mental. Mon regard était celui d'un chat, examinant sans ménagement une proie. Oui, j'avais conscience de ce regard de prédation, qui gênait les autres et qui les terrifiait. Mais que voulez-vous, je suis ainsi. Une trop grande observatrice.

Par chance, la femme en face de moi, ne pipa rien à mon regard et fut réveillée par mon agile mouvement. Elle avait bien besoin d'une pause en tout cas. Quand un rictus se dessina sur les lèvres roses de la femme, je lui en rendis un éclatant.

Son accord, me suffisait et j’ouvris la porte, pour m’engouffrer dans le couloir. Attendant au préalable qu’elle daigne me suivre. La machine à café n’était pas loin. Je contemplai, ladite machine avec un intérêt croissant.

Mes longues mains s’efforcèrent dans les poches de ma longue blouse, trouvant un petit sac en cuirs noir. Enfin c’est plus une bourse qu’un sac. Dedans, j’y mettait mes petites pièces. Cette bourse, qui avec le temps avait perdue de sa splendeur, était un peu usée. Elle était le vestige d’une part de mon passé. Un passé que je ne pouvais pas oublier. Elle était aussi, le seul cadeau que j’avais gardé de Gabrielle. Une bourse qu’elle avait fait avec ses petites mains, qui avait servi de papier cadeaux, pour un collier en argent. Un magnifique collier avec une perle de Tahiti.

Je me souviens, de ma tête et de mon émotion en la voyant. J'ai toujours aimé les objets élégants et plus particulièrement les perles. Elle avait dû dépenser son mois de salaire pour m'offrir ça… et j'avais été touchée par cette attention. Que j'avais pris naïvement pour de l'amour.

Ce collier, je ne l'avais plus. J'avais hésité à lui faire avaler pour qu'elle chie sa perle ! Mais au lieu de cela, je lui avais envoyé à sa nouvelle adresse, avec un mot bien fumant et de niaiserie. Son marie, avait crus à un amant… cela avait été bas de ma part. elle inventa un mensonge à son pieux de mari, ne voulant pas lui dire que c'est le collier de son ancienne amante, qu'elle avait jeté comme une chaussette.

À mon plus grand désarroi, elle ne fut pas quittée par son mari… et elle m'avait appelé pour me dire à quel point j'étais une grosse garce. Enfin, elle avait laissé ce message sur mon répondeur. Je ne voulais pas lui donner le plaisir de m'avoir au téléphone, lui faisait croire que j'avais changé de ligne la rayant de ma vie.
Bref, en tout cas, je saisie des pièces de ma bourse et les introduit dans la machine. Tapant ma commande. Un vrombissent se fit entendre et mon café goût vanille fut servi. Avant même de l'attraper, j'introduis de nouvelle pièce et fit signe à Nathalie de se servir à son tour.

Café en main, j'attendais patiemment que sa collation soit prête avant de lui parler.

• Vous êtes française non ?

Je l’avais reconnu à son accent assez mélodieux. Mon changement de conversation était assez déroutant.

• Je viens aussi de France, de Lyon plus précisément et vous ?








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Lun 8 Fév - 11:21

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Sans attendre la réponse de Nathalie, Isia quitta la pièce.

Nathalie la retrouva près de la machine à café, un café à la main et attendant que la rouquine fasse son choix. Nathalie en fut vaguement gênée. Elle n'aimait pas vraiment qu'on lui fasse des cadeaux, elle n'y était pas habituée et même un simple café pouvait la plonger dans les affres de la gêne.

Attendant que la machine prépare la commande de Nathalie, la doctoresse l’interrogea sur ses origine, et sans attendre de réponse, précisa qu'elle aussi était française, Lyonnaise plus précisément.

Nathalie la regarda un instant incrédule. Comme quoi l'univers était beaucoup plus petit que ce qu'on pouvais penser. Elle était surprise aussi de pas avoir reconnu l'accent lyonnais si particulier dans les paroles de la jeune femme.

La jeune femme prit son gobelet et prit une gorgée du liquide brûlant.

- « Oui, je suis française, et moi aussi originaire de la région lyonnaise, un petit village qui s'appelle St-Laurent-d'Agny. A l'époque où j'y vivais c'était un tout petit village à quelques kilomètre du centre de Lyon, mais maintenant, je pense qu'on peut dire qu'il fait parti de la « grande banlieue ».


Cette conversation ramena à l'esprit de Nathalie des souvenirs d'une époque heureuse. Quand elle était petite et malgré la proximité de la grande ville, les enfants du village étaient libre de leur mouvement.

Elle se rappelait avoir passé des heures avec ses copains à faire du vélo dans les chemins de terre, d'avoir joué à cache dans les ruelles du village et dans les bois, d'avoir piqué des fruits dans les vergers.

Le dimanche, ses parents aimaient se rendre en ville, pour lui faire découvrir les monuments de la grande ville. Elle adorait le parc de la « Tête D'or », sa roseraie et son fameux parc où la légende disait qu'une noce avait disparue avalé par un étrange tourbillon et n'avait jamais été revenue.

Pendant quelques secondes, toute ses préoccupations actuelles s'évaporèrent. Plus de cité perdue dans une galaxie inconnue, plus d'inquiétude pour ceux qui risquaient leur vie en ce moment même pour reprendre leur base Alpha, plus de cœur serré à l'idée que son amant d'une nuit pourrait ne jamais revenir de cette expédition.

Pendant quelques instant elle était redevenue la la petite fille espiègle qui jouait au chat dans les bois avec ses amis, qui chassait les papillons, se baignait dans les ruisseaux et s'émerveillait de découvrir un nid avec des oisillons dans une haies.

Sans s'en rendre compte, son regard devenu lointain s'adoucit et elle sourit. Oui, c'était une très bonne période de sa vie, une période d'insouciance et de gaîté. Elle se demandait parfois comment la petite fille espiègle qu'elle avait été avait pu devenir cette femme trop sérieuse.

Se rappelant qu'elle n'était pas seule, elle ramena son attention sur Isia, la remerciant pour la boisson :

- « Je n'aurais jamais deviné que vous étiez originaire de la région lyonnaise. Vous n'en avais l'accent. Si j'avais du me livrer à une petite spéculation, j'aurais plutôt pensé que vous aviez vécu dans un pays anglo-saxon. »

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Ven 12 Fév - 22:30

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Le visage de Nathalie devenait assez expressif, chose qui commençait à me plaire. Je pu constater sa petite gêne. Comme réponse, je lui offris un autre de mes sourires. À croire que je ne savais que faire ça. Sourire de mille manières différentes. Égaillant ou assombrissant mon beau visage avec ses rictus. Celui-ci était un simple « c'est un plaisir ».

Nous avions donc vécu non loin l'une de l'autre. Ce monde est petit et étrange. Enfin, elle était plus dans la banlieue, tout comme moi. Un petit rire se fit entendre. Oui en effet, ce n'est qu'une grande banlieue chic maintenant. Au vu de la grandeur de Lyon il n'y avait plus beaucoup de petites villes n'ont englouties par la métropole. Sauf peut-être celles qui oscille entre le département Rhône-Alpes et l'Isère. Une petite ville, me venue en tête : Villefontaine, mal fréquenté… une ville nouvelle en somme avec son lot de racaille et de HLM vétustes et sales.

En tout cas, lui faire parler de ses origines, plongea Nathalie dans une longue nostalgie, qui dessinait sur son visage des traits doux et apaiser. Comme si, pendant ce cours instant, les problèmes ou ses inquiétudes qui l'avaient rendu si austères venaient de s'envoler. Cela, me confronta sur le fait, que cette jeune femme rousse, avait quelques problèmes récents et avait du mal à y faire face.
Enfin, j'ai tendance à spéculer beaucoup sur les informations que je récolte le long des visages et des paroles. Mais, comme je me trompe peu, j'ai tendance à mettre le doigt sur la bonne plaie. Cela stimulait ma curiste et mon goût pour la découverte. Mais, fallait-il que j'amène Nathalie à me raconter des trucs. Chose, qu'elle ne fera pas forcément.

Je ne me rendais pas toujours compte, que mon besoin d'observation, pouvait me faire passer pour une manipulatrice. Pour moi ce n'est qu'un jeu, qu'une expérience pour mieux connaître les autres. Et après tout revenir à m'observer moi et essayer de guérir les plaies de mon passé à travers les constats sur autrui.

Je me rapprochai de l‘assistante, avant de lui toucher le bras, d'un regard compatissant. Comme si je comprenais sa nostalgie et les rires de son enfance. Je l'avoue, j'ai aussi une belle enfance qui pourrait me noyer dans ce même sentiment… mais, tous cela était tâché et obscurcis par mon adolescence et les malheurs qui y ont vécus avec autant d'intensité.

J’eu un sourire satisfait quand elle spécula avec justesse sur mon manque d’accent et de ma pseudo origine étrangère.

• Et oui et vous ne vous serez pas trompé. A la base, je suis d’origine australienne. Et j’ai suivis mes parents à Lyon durant mon enfance. Cela explique mon non accent de « gones ».

Je riais de ce rire cristallin et assez élégant qui me caractérisait. Mon regard, parcourra à nouveau la femme en face de moi. Notant chaque détail et s'arrêtait sur sa main. Aucune bague. Comme la majorité des personnes présentes ici. C'est un nid à célibataires assez impressionnant, dans un sens, qui voudrait quitter sa famille ? Je lui fis un signe de tête, lui signifiant « de rien » pour la boisson.

• Mise à part votre travail, vous avez réussi à trouver une activité de loisir?

Je lui posais des questions assez ciblées, comme pour apprendre à la connaitre, elle et ses habitudes. Dans un sens, j'étais curieuse et j'avais envie d'en savoir le plus possible sur elle afin de comprendre cette personne. Cela me serait toujours utile pour les prochains conflits. Et puis, bon, j'avais du temps à tuer. Je ne pouvais pas revenir immédiatement à l'infirmerie, alors autant m'occuper en charmante compagnie.

Dans un sens, n'importe quelle belle femme, m'aurait suffi pour passer ce temps. Et Nathalie compilait l'utile à l'agréable. Même si sa rousseur me rappelait encore avec un faible pincement au cœur, les longs cheveux de Gabrielle.
Je me surpris à avoir envie de les toucher, dans un élan de souvenir hasardeux. Mais, ma main resta bloquée sur la table haute. Je me haïssais de repenser soudainement à cette garce. Beaucoup trop de choses, me rappelait sa présence et son absence. Cela, me tuait de me dire que j'avais encore dans ma tête son image. Comme si j'étais condamnée à pouvoir la voir encore et encore. Et me flageller avec les mots qu'elle avait osées dire sur « nous ».

Notre conversation fut momentanément, interrompus, par l'arrivé d'un scientifique. Sa tenue bleue était évocatrice de son poste au sein de la cité. Et puis, je le connaissais... Il venait régulièrement à l'infirmerie, trop souvent même… chercher ses médicaments contre le diabète et se faire soigner quelques petites blessures sans gravités. Il se nommait Mickael Douglas.
Un canadien, au grand yeux noir et aux cheveux blonds. Il n'était ni moche ni beau, il avait un charme diront certaine fille. Enfin pour moi, il n'avait aucune saveur particulière. Mise part qu'à chaque fois qu'il me voyais, il essayait de ma parler s'empourprant de couleur rouge sur les joues. Et rien que pour ça, je le trouvais amusant à court terme.

Je devais lui plaire, au vu du nombre de compliments et du nombres d'essais qu'il mettait en place, pour que ça soit moi qu'il l'oscule et qui lui donne ses doses.

Il se retourna et nous salua poliment. Son regard noir s'attarda sur moi, dans une certaine envie de se rapprocher et de me voler à mon interlocutrice. Ce genre de regard, pouvait gêner plusieurs femmes ou en flattées un tout autre nombre. Pour ma part, je ne régissais pas, même si au fond de mon égo se repaissait de son admiration et de sa contemplation pour ma personne. Si un jour je me sens moche, il me suffisait de le rencontrer pour faire envoler cette certitude.

Et il me lança une taquinerie sur mon vêtement peu conventionnel. Je lui fis une sublime sourire, qui teinta ses joues en une couleur estivale. Ne sachant plus ou se mettre, il prétexta qu'il avait à faire un travail important. Puis fila.
Mon regard le suivant quelques instants …Dès qu'il disparue, je levai les yeux au ciel. Je ne savais pas si je devais me jouer de son état ou bien m'attrister de ce pauvre homme. Il fondait latéralement … et il n'était pas le seul. À leur plus grand malheur. Et peut-être le miens. Car même si je ne crachais pas sur une nuit de sexe avec un homme de temps à autre, je préférais largement la chaleur d'une femme … je soupirai. Un long soupire qui pouvait signifier beaucoup de choses.

Atlantis … à quoi faire envier n’importe quel site de rencontre





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Sam 13 Fév - 11:38

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Nathalie se sentait vaguement mal à l'aise sous le regard scrutateur d'Isia. La jeune femme ne semblait rien manquer de ses changements d'expressions. Mais elle savait aussi que la plupart des « scientifiques » avaient tendance à faire ça. Ils étaient souvent bien plus curieux que ce qu'ils paraissaient et adoraient observer, analyser, dissequer... Elle ne s'en formalisait pas plus que ça.

La rouquine fut surprise quand la doctoresse se rapprocha d'elle et lui toucha le bras. Visiblement les émotions que les souvenirs de ses temps insouciants avaient du se voir sur son visage. Ce léger contact ne dura qu'un instant avant qu'Isia ne lui confirme la justesse de sa réflexion sur son manque d'accents.

Elle lui expliqua être d'origine australienne et n'être arrivée à Lyon que durant son enfance, ce qui expliquait qu'elle n'ait jamais prit l'accent local.

Le rire d'Isia avait quelque chose de communicatif. Nathalie se sentit sourire. Même si elle sentait que la doctoresse pouvait être une adversaire sans merci, elle appréciait leur petite conversation. Encore une fois, Isia observa attentivement Nathalie, de la tête au pied s'attardant sur ses mains avant de lui demander si elle s'était trouvé des loisirs depuis son arrivée sur la citée.

Nathalie ne put retenir un petit rire. Des loisirs ? Elle n'en avait pas vraiment eut le temps, à part explorer la citée (elle était très curieuse et adorait se perdre dans les bâtiments immenses), un peu de lecture, mais son principal « passe temps », si on pouvait appeler ça ainsi était de passer des heures, quand elle en avait le temps, assise sur une des digues de la cité à regarder l’immensité bleue de l'océan qui les entourait. Quand son esprit voulu lui rappeler que depuis la veille, elle avait aussi un autre passe temps, elle le bloqua, elle ne voulait pas penser à sa soirée dans la cuisine ni a ce qui en avait découlé.

- « Et bien, niveau passe temps, j'avoue que je ne suis pas très originale. Un peu de lecture, parfois quand je ne suis pas trop fatiguée ou que je ressens le besoin de me défouler, je vais courir un peu sur la digue, mais la plupart du temps, une fois là-bas, mes bonnes résolutions s'envolent et je m’assoies pour regarder la mer. Quand j'étais sur terre, il m'arrivait de peindre ou de dessiner. J'ai toujours aimé les couleurs changeantes de la nature, et avec l'océan de cette planète je suis servie. »

Elle rougit un peu, elle n'avait jamais parlé à personne de son goût pour la peinture avant. Mais finalement, ça ne portait pas bien à conséquence.

Nathalie remarqua soudain un léger crispement de la main d'Isia sur la table haute, et l'ombre fugitive d'une colère passa dans ses yeux. Nathalie savait qu'elle n'en était pas responsable, ou tout au moins pas directement. Visiblement, elle n'était pas la seule à avoir laissé derrière elle une vie traumatisante. Elle se demanda vaguement ce qui avait pu arriver à cette jolie jeune femme. Un chagrin d'amour ? Ou quelque chose de plus profond. De son expérience personnelle, elle penchait pour la seconde solution. Il fallait quelque chose de particulièrement destructeur pour pousser quelqu'un qui n'avait pas de « curiosité scientifique » à tout quitter pour venir s'installer dans une citée à l'autre bout de l'univers.

Ses réflexions furent interrompues par l'arrivée d'un scientifique. Il se servit un café et échangea quelques mots avec Isia, semblant regretter qu'elle soit accompagnée. Nathalie dut se mordre les joues pour ne pas rire quand elle remarqua sa jolie couleur coquelicot, mais elle était mal placé pour ce moquer des gens qui rougissaient facilement.

Visiblement le jeune homme était complètement sous le charme de la jolie doctoresse. Qui semblait trouver très drôle d'accentuer son trouble en minaudant et en offrant des sourires absolument charmants.

Nathalie prit une gorgé de son café en attendant qu'ils aient fini leur badinage. Elle faillit le recracher, s'étouffant de rire quand elle remarqua la réaction d'Isia une fois le jeune homme parti. Mais finalement, ce fut une bonne chose. Son étouffement masqua la rougeur de ses joues quand Isia fit remarquer qu'Atlantis était plus efficace que tout les sites de rencontrer réunis.

Dire que la rouquine était venu ici pour oublier qu'elle avait un cœur, pour ne plus jamais prendre le risque de le voir se réveiller. Elle aurait du y réfléchir à deux fois. Elle sentit revenir le trouble de ce qu'elle ressentait pour John, et surtout l'inquiétude de le savoir parti pour cette mission de sauvetage. Il risquait de ne jamais en revenir, et cette éventualité donnait à Nathalie l'envie de hurler.

Une fois qu'elle se fut un peu reprise , elle haussa les épaules :

- « Mettez 250 personnes célibataires, ou tout comme, hommes et femmes confondus, dans un environnement coupé de leur ancienne vie et attendez quelques mois qu'ils aient pris leurs marques. Le naturel revient au galop. Après tout, les humains ne sont jamais que des animaux grégaires programmés pour se reproduire. Je m'étonne d'ailleurs qu'il n'y ait pas encore eu de naissances. »


Sa tirade sur la nature humaine était plutôt cynique et elle en était consciente. Elle l'adoucit en lançant un petit regard espiègle à la doctoresse avant d'ajouter :

- « A badiner ainsi avec eux, vous risquez de voir votre cabinet pris d'assaut par tout vos prétendant dés qu'ils auront le moindre bobo. »

La doctoresse étaient une très belle femme qui devait aiguiser bien des appétits, et qui semblait d'ailleurs beaucoup s'amuser à le faire. Même si Nathalie avait entendu dire qu'elle était un peu « piquante » dans son métier, elle ne doutait pas que bien des hommes, et certaines femmes aussi d'ailleurs, devait rechercher tout les prétextes possible pour la rencontrer.

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Sam 20 Fév - 18:09

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Un petit rire s'échappait de la bouche pincée de la jolie rousse. Un fin sourire satisfait se dessina sur mes lèvres rouges. Elle commençait à se dérider et offrir un visage plus plaisant que la secrétaire pincée et coincée.
Elle avait des passe-temps simple, ceux d'une rêveuse dirons-nous.

L'entretiens de son corps, via quelques courses sur la digne, courses très vite abandonnées pour se perdre dans le paysage, confirmai ma pensée. Et dans un sens, je la comprenais, Atlantis était à couper le souffle et plusieurs fois, je m'étais surprise à vouloir enfiler mon maillot de bain et plongé dans cette mer infinie… quel dommage qu'on ne puisse pas. Cela était passablement frustrant de ne pas pouvoir nager dans la nappe d'eau… frustrant d'être entouré d'eau et se contenter de la piscine.

Les joues de Nathalie rougirent, cela intrigua encore plus mon regard, elle semblait assez émotive et il devait lui être bien difficile de cacher ses sentiments ou bien même ses mensonges. Cela était un bon indicateur que je gardai en mémoire. Même si avoue-le, je ne voyais pas en quoi ses propos dit juste avant, méritait pareilles rougeurs.

Je lui offris un beau sourire. J'appréciais bien ses petites mimiques et surtout son visage si coloré.

• J’ai toujours admirée les personnes qui avaient un certain don pour le dessin. Ceux qui savent retranscrire la beauté d’un lieu, sans le gâché par une interprétation farfelue. Comme ses pseudos artistes de l’art contemporain.

Je n’aimais pas cet art dit « moderne », je n’y voyais que des traits grossiers d’un monde en décadence, tourné autour du glauque, du sexe, du sale et de l’idiotie. À croire qu’il fallait choquer et n’avoir aucun talent pour prétendre à devenir artiste de nos jours.

• Vous aimez nager ? Voire toute cette mer à perte de vu donne envie … dommage qu’on ne puisse pas

Quand mes échanges avec le scientifique loveur finit, mon regard se fut reporté sur Nathalie. Celle-ci manqua de s’étouffer face à ma réaction. Cela me fit rire. J’avais l’impression d’avoir en face de moi, une femme assez délicate… elle me fit penser à un papillon avec de grandes ailes rouges et le vol gracieux. Une créature timide qui se voulait être forte. Une créature facile à briser mais aussi méfiante … finalement la biche lui allait mieux comme animal.

Ma question, propagea un certain trouble sur le visage de la femme. Je levai un sourcil intrigué. Ah tiens, avait-elle aussi des admirateurs ou bien même le cœur qui palpite ? Ou avait-elle constater à regret les atomes crochus ?

Sa tirade fut cynique, mais j’aimais bien. Je bue un gorgé de mon café avec un rictus sarcastique sur les lèvres.

• Quel horreur … il manquerais plus que des naissances pour rendre cette galaxie invivable. Faudrait que j’en parle à Carson, faire une distribution de préservatifs ne serait donc pas du luxe !

Quel effroi s’il avait des naissances. Mon dieu, déjà que je n’aime pas les enfants, mais, si l’infirmerie deviens une nurserie, je ne réponds plus de mes actes. Je crois, que chez les gamins, ce que je hais le plus est bel et bien les bébés avec le cri strident et leurs petites bouilles de larves ridées. Et les mères aussi… ah qu’une femme devient laide et intéressante quand elle porte la vie !

Une nouvelle gorgée de mon café, me brula la gorge. J’aimais bien le goût fin de la vanille, cela rendait la boisson moins amère, moins forte.
La belle rouquine, me lança une taquinerie sur mes badinages. Je lui offris un sourie amusée et limite provocant.

• Du badinage ? Dans ce cas je badine aussi avec vous.

Et bien pourquoi pas ? Je ne fais que répondre à leurs paroles, avec un ou deux sourires. Certes, je l’avoue, je me montre un peu plus séduisante, histoire de m’amuser face aux rougeurs. Mais je n’avais au final pas besoin de grand-chose pour perturbé la gente masculine.

• Pour le moment le taux de fréquentation est stable. Je suis apparemment suffisamment intimidante pour ne pas avoir ce genre de problème.

Pour être franche, j’avais mon lot de prétendant, mais au vu de mon caractère beaucoup d’entre eux avait bien du mal à oser me déclarer leur flamme. Quel malheur que cela ne soit que des hommes … pauvres garçons, s’ils savaient que le corps ne me fait pas beaucoup d’effet… certes je ne crache pas sur certains mâles mais bon, pour le moment on va pas dire que je suis très emballé par une relation durable. Malgré que dans le lot, il devait y avoir des personnes très bien. Je lui adressai un petit sourire amusée.

• Je suis certaine que vous, aussi vous avez quelques prétendants





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Dim 21 Fév - 14:07

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Nathalie appréciait la compagnie de la jeune doctoresse. Ce café pris avec elle en parlant de tout et de rien était une distractions agréable en ce jour de chagrin.

Après le départ du scientifique qui les avait coupées dans leur conversation, elles reprirent leur papotage. Nathalie pouffa quand Isia lui expliqua pourquoi le taux de fréquentation de son cabinet restait stable. Elle ne doutait pas un seul instant que la jolie blonde devait en intimider plus d'eux, tant par sa beauté que par son franc parlé. La rouquine admirait ce genre de personnalité, sure d'elle et capable de dire ce qu'elles avaient sur le cœur sans se soucier de ce que les autres en penserait.

Elle, elle avait toujours tendance à édulcorer ses répliques et remarques. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se mettre à la place de son interlocuteur et de penser qu'elle pouvait le blesser par des paroles trop franche. Bien sûr, c'était un défaut, mais finalement, ça lui servait bien dans son boulot.

Quand la doctoresse lui rétorqua qu'elle aussi devait avoir quelques prétendants, Nathalie ne put se retenir de faire la moue. La tournure prise pas la conversation mettait la rouquine un peu mal à l'aise. Parler de badinage et de coup de cœur lui rappelait sa soirée de la veille avec John, et le baiser qu'il lui avait donné juste avant de quitter la chambre, en lui disant de ne pas s'inquiéter. Et maintenant, on le disait mort. Cette pensé fit tomber son cœur dans ses chaussures, et elle sentit son visage se refermer.

- « J'avoue que je ne me suis jamais posé la question. Je ne suis pas très attentive aux signes d’intérêts qu'on peut me porter. »

Avant d'être interrompues par l'amoureux transie, Isia lui avait fait part de sa frustration à être entourée d'un océan et d'être obligée de se contenter de la piscine. Nathalie décida de ramener la conversation sur se sujet, même si elle était consciente que ce passage du coq à l'âne ne manquerait pas d'éveiller les soupçons de la trop perspicace blonde.

- « Si vous aimez nager, il y a toujours la possibilité d'aller sur le continent. Il a de jolies plages là-bas. Et puis, il y a aussi Paradize. »

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Mer 24 Fév - 21:33

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« Un conflit ridicule / PV Nathalie Dumond »






Apparemment le sujet sur les prétendants semblait gêner la jolie rousse. Celle-ci se ferma immédiatement son visage constellé de tâches de rousseurs. Bon, elle avait un problème avec les palpitations incontrôlables de son cœur aujourd’hui.

Autant, j’aurais pu insister pour en apprendre davantage. Mais, cela était trop tôt. Aussi franche et sans gêne que je pouvais être, j’aimais avant tout observer et construire. Et puis, bon, je ne devais pas me mettre à dos Nathalie. Cela aurait été dommage, car elle était plutôt agréable et je prenais un certain plaisir à parler avec elle. Elle devait avoir un certain don, pour mettre à l’aise les gens.

Mon regard cyan, se plongea dans les siens, qu’elle chose étrange pour une femme, de ne pas porter d’attention aux marques des hommes. Il y avait deux types de femme qui répondaient cela : les faussement modestes et celles qui ont perdues toute confiance dans les hommes ou en elle.

J’ignorais encore à laquelle des deux catégories appartenait Nathalie, même si j’avais une nette préférence pour la seconde. Je la vois mal hypocrite au point de se mentir et faire croire un autre visage aux autres. Elle ne semblait pas bonne menteuse.

Je choisie, de ne rien répondre à sa phrase, lui laissant le soulagement du changement de discussion. Elle m’évoqua le continent ou bien même une planète. J’avais entendu des bruits de couloirs sur Paradize. Hors, je n’avais jamais eu le temps de pouvoir m’y rendre. Dans un sens, on ne choisit pas égoïstement d’aller passer des petites vacances sur une planète comme ça.

• C’est vrai. Il faudrait que je prenne un peu de temps et celui de quelqu’un, pour profiter de la plage l’antienne ou visiter cette planète qui fait rêver autant de personne.

Je lui fis un sourire. Je sentie mon smartphone vibrer. Interloquée, je me rendis compte que j’avais retiré mon oreillette radio. Je sortis mon téléphone, voyant la photo de Carson, s’afficher. Tiens, le chef me cherche. Je décrochai, celui-ci me cherchait bel et bien. Et je lui dis où je me trouvais sans aucun détour et le pourquoi. Il fut surpris de cette initiative assez agréable de ma part et me demanda de revenir à l’infirmerie, car il avait besoin de mes talents au block.
Une foi raccrochée, je regardai Nathalie. Cette petite pause fut agréable.

• Je pars au block. J’ai apprécié notre échange. Bon courage pour la suite du dossier et à bientôt.

Je jetai mon gobelet, remettant mon oreillette et fila entre les couloirs dans un petit trot rapide et sautillant.

END:




C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Ven 26 Fév - 10:36

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Isia sembla un peu surprise et déçue de changement de sujet, un peu dubitative aussi, elle savait que Nathalie cachait quelque chose, quelque chose qu'elle n'avait pas envie d'évoquer avec la doctoresse. Nathalie se laissa observer par le regard bleu et scrutateur de la jeune femme, se demandant si elle allait accepter le changement de sujet un peu abrupt ou l’interroger. Finalement, Isia n'insista pas. Nathalie savait qu'elle s'était déjà fait une idée sur son caractère mais ne semblait pas désireuse de la mettre en difficultés. Enfin pas tout de suite. Mais, la jolie blonde étant très perspicace, la rouquine ne douta pas un instant que si un jour elle décidait de savoir, elle y arriverait sans difficulté.

Elles parlèrent pendant quelques instant des plages lantiennes et de Paradize. Isia semblait très intéressée par la perspective de pouvoir aller nager dans la mer de l'un ou l'autre de ses endroits. Nathalie lui proposa de la prévenir si elle décidait d'aller profiter de la place et du soleil, pour qu'Isia puisse se joindre à elle. Bien sûr, elle était consciente que le caractère de la doctoresse était tout sauf facile, mais Nathalie avait apprécié de discuter avec elle.

Un bruit de vibration mit fin à leur papotage. Isia décrocha et parla à Beckett sans aucune gène, lui disant où elle était et pourquoi, avant de raccrocher et de s'excuser auprès de Nathalie de devoir mettre un terme à leur entretien. Le devoir l'appelait à l'infirmerie. Elle prit congé en précisant qu'elle avait apprécié leur petite conversation et en lui souhaitant bon courage pour la suite du dossier.

Nathalie lui sourit, elle ne doutait pas de pouvoir trouver une solution satisfaisante pour tout le monde.

- « Le plaisir fut partagé. Ne vous inquiétez pas, d'ici quelques jours, la situation sera réglée, d'ici là, je fais demander à Beckett d'assigner Uga à un autre secteur que le votre pour que vous évitiez de vous croiser. Je vous souhaite bon courage pour cette journée qui s'annonce difficile. N'hésitez pas à revenir me voir en cas de besoin. »


Isa remit son oreillette, jeta son gobelet et quitta la pièce d'un pas rapide et élégant.

Nathalie retourna à ses moutons... en l’occurrence, elle voulait envoyer un mail à Beckett immédiatement pour éviter que les deux femmes se trouvent à nouveau en contact. Pour pouvoir trouver une solution pacifique à cette situation, elle avait besoin que les esprits refroidissent. Mais, elle était reconnaissante à Isia de lui avoir offert se dérivatif à ses inquiétudes. Au moins pensant quelques minutes, la douleur et la peur qui étreignait son cœur s'était dénoué. Elle ne tarderait pas à refaire leur apparition, mais cette pause avait été quelque chose de bien venu pour lui permettre de reprendre un peu d'emprise sur elle même.

Spoiler:

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