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Sorry seems to be the hardest word [PV Karola] RP terminé

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Mer 13 Jan - 1:55

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Sorry seems to be the hardest word
Avec Karola Frei

¤ Laboratoire, 18h47 ¤


"Grayson ?! On se voit à la soirée poker chez McAlister ?"

"Désolé, je ne viens pas ce soir. J'aimerais terminer ça avant de finir ma journée. Merci quand même".

Sutherland me salua et quitta le laboratoire. L'après midi se terminait, et j'étais la dernière personne présente dans la pièce. J'avais pris du retard ces derniers temps, il fallait que j'avance un peu. Depuis une semaine, mon esprit partait souvent en errance, c'était pour ça que je ne parvenais pas à me concentrer au travail. Les yeux rivés dans le microscope, je continuais d'analyser un échantillon ramené d'une dernière mission, par une équipe qui était partie explorer une planète recouverte de végétation. Je devais vérifier si cette planète était viable à long terme, et si aucun microbe ni aucune bactérie ne traînait là bas. Alors que je prenais des notes sur mon ordinateur, je finis par pousser un soupir. Encore une fois, je fus déconcentré. Ce n'était pas le moment pourtant. Secouant la tête, je poursuivis mon boulot, me levant de temps à autre, attrapant des éprouvettes, effectuant des mélanges de produits, analysant divers résultats. Le temps passa sans que je m'en rende compte, et la nuit commençait à tomber. De là où je me trouvais, je pus observer le soleil couchant. C'était magnifique de voir cet astre disparaître à l'horizon, là où le ciel et la mer se rencontraient. J'avais encore beaucoup à faire, mais il fallait que j'accepte l'idée que pour aujourd'hui, c'était terminé.

Je regardai ma montre, et je soupirai à nouveau. Il était 20h12. Je commençais à avoir faim, mais je ne voulais pas aller manger tout de suite. J'avais quelque chose à faire avant. Il était tard, j'aurais du me décider plus tôt, mais tant pis. Si je ne le faisais pas ce soir, je ne le ferais jamais. Depuis une semaine, quelque chose m'obsédait. Ou plutôt me préoccupait. La raison pour laquelle je n'étais pas concentré. Cette rencontre sur le tatami. Ce combat que j'avais livré contre de l'argent. Cette défaite cuisante. Je me rappelais que mes potes m'avaient bien eu. A cause d'eux, j'étais redevenu ce que j'étais avant, dans ma jeunesse, avant que je ne rencontre ma femme. Un macho. Un mec qui se croyait le plus fort, le meilleur et qui ne supportait pas de perdre. Une image que j'avais oublié depuis des années, et que je regrettais d'avoir retrouvé. Avec cette femme. Je quittai ma chaise, m'étirai, puis me dirigeai vers les toilettes. Je me lavai les mains, puis me regardai dans le miroir. J'avais encore quelques bleus de ce combat. Quelques uns sur le corps, et deux ou trois sur le visage, là où les coups de Karola m'avaient atteint. Après une semaine, les hématomes s'étaient atténués, ils étaient sur le point de disparaître. Toutefois, ils se voyaient encore un peu. Je souris en repensant à ce moment. C'est vrai, je l'avais bien mérité. Il fallait que je m'excuse pour mon comportement, et c'était ça qui me préoccupait depuis une semaine. C'était cette chose que j'avais décidé de faire, même si mon orgueil de mâle en prenait un coup de devoir faire une telle chose. Je vérifiai une dernière fois si j'étais présentable, avant de quitter les toilettes.

Sur le chemin, j'eus une idée. Je fis un détour vers le secteur botanique. Heureusement pour moi, il n'y avait personne à cette heure ci. Regardant les diverses fleurs et plantes, je pris un petit pot contenant de la terre, et d'où sortaient quelques tiges vertes, chacune surmontée de petites fleurs blanches parsemées de rouge. Je les trouvais jolies, il s'agissait de fleurs trouvées sur une planète, lors d'une précédente exploration. Quelques spécimens avaient été ramenés, et comme il y en avait plusieurs, je pris ce pot sans état d'âme. C'était pour une bonne action, après tout. Une fois mon forfait commis, je repris ma route, me demandant où pouvait bien être Karola en ce moment.



¤ Quartiers de Karola Frei, 20h46 ¤


Après quelques recherches, on m'apprit que Karola était repartie vers ses quartiers. Je m'y dirigeai avec appréhension, surtout vu l'heure. Et si elle m'envoyait balader ? C'était une idée plus que probable. Elle m'en voulait sûrement encore pour cette histoire de pari. Mais bon, je voulais m'excuser, peu importait le moment de la journée. Après tout, ça pouvait se passer très vite : je frappe, je salue, je donne les fleurs, je m'excuse, et je m'en vais. Voilà, rapide. Et au moins, j'aurais présenté mes excuses. C'était tout ce qui importait. Marchant le long du couloir, je croisai quelques personnes qui me fixaient étrangement, surtout en voyant le petit pot de fleurs que je portais. J'évitai leur regard, et je continuai ma route. J'arrivai enfin à destination. Respirant profondément, je levai la main, mais j'hésitai quelques secondes. Est ce que c'était une bonne idée ? Je n'en étais plus très sûr maintenant que je me trouvais là. Bon allez, un peu de courage. Je frappai à la porte, et j'attendis que Karola vienne m'ouvrir. Et si elle n'était pas là ? Je devais avouer que cette idée m'arrangerait. Mais non, il fallait la voir maintenant. Plus vite commencé, plus vite fini. Je n'eus pas le temps de me questionner davantage que la jeune femme vint m'ouvrir. Je devins encore plus hésitant maintenant qu'elle était là, devant moi.

"Bonjour Capitaine. Excusez-moi de venir aussi tard. Je ... j'espère que je ne vous dérange pas".

J'avais perdu ma belle assurance, Karola devait être probablement surprise. J'étais bien différent de la semaine dernière. Elle avait devant elle le véritable Gabriel, celui qui n'avait plus l'habitude des relations humaines à force de rester seul dans son coin. Toujours hésitant, presque intimidé même, je tendis le pot de fleurs vers la jeune femme, en espérant qu'elle ne me dise pas de ficher le camps tout de suite, ou qu'elle ne m'accueille en me frappant. Je lui offris donc les fleurs, un petit geste amical en guise de signe de paix.

"Je vous ai apporté ça. Je les ai piqué dans la serre botanique. Je me suis dit que je pouvais vous les offrir ... enfin, que vous seriez contente si quelqu'un vous les offrait".



Photo des fleurs offertes :
Spoiler:

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Karola Frei
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Mer 13 Jan - 14:55

Karola Frei

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Dans une ambiance tamisée à l'aide de nombreuses bougies parfumées allumées, Karola était assise en tailleur sur son lit. Il était bientôt l'heure pour elle de dormir mais avant ça elle s'octroya une petite séance de méditation, chose qu'elle n'avait pas vraiment eu le temps de faire depuis un petit moment et cela se ressentait. Elle se trouvait plus tendue et à cran que d'habitude. Assise dans le calme de ses quartiers, elle prit un profonde inspiration, la maintint quelques secondes puis expira longuement afin d'évacuer toutes ses mauvaises pensées. Rien qu'avec ce simple exercice elle se sentait déjà mieux. Une nouvelle fois elle inspira mais cette fois-ci une légère douleur au niveau de l'abdomen la fit grimacer. Cette douleur était un vestige du combat qu'elle avait mené une semaine auparavant avec le docteur Grayson qui l'avait tout de même suffisamment amochée pour qu'elle aille rendre une petite visite au Dr Aleksandrov après qu'il ait eu lieu. Cette dernière n’accueillit pas spécialement bien sa venue surtout en raison des circonstances. Elle passe tout le temps de la consultation à s'énerver de ces combats rudes que se menaient les habitants de la cité. Elle en avait déjà marre de voir régulièrement Sheppard lui rendre visite après chaque affrontement avec Ronon, mais si en plus Karola si mettait, là c'était vraiment la fin des haricots. La capitaine ne prit même pas la peine de se défendre et pour cause le docteur avait raison. Elle n'aurait pas dû se laisser entraîner dans cette histoire. En temps normal elle ne l'aurait certainement pas fait et c'est bien pour ça qu'elle devait au plus vite reprendre ses habitudes de méditation.

Heureusement, les coups qu'elle avait reçu étaient presque guéris. A part la douleur à son estomac et quelques bleus sur ses bras, elle s'en était pas trop mal sortie. Elle n'aurait su dire si ça avait été également le cas pour son adversaire car depuis qu'elle l'avait laissé sur le tatamis, tous les deux ne s'étaient pas recroisés. En repensant à cette scène un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle lui avait tout de même donné une bonne leçon, à lui ainsi qu'à ses camarades. Enfin, elle déviait de son but initial, à savoir se relaxer et vider un peu son esprit. A nouveau elle prit une inspiration, ignorant la douleur et replongea son esprit dans le calme. Elle resta ainsi assise à faire des exercices de respiration pendant une bonne demie-heure et une fois qu'elle soit certaine d'être totalement détendue elle se releva afin d'entreprendre de se changer pour aller dormir. Elle était en train de défaire son chignon lorsqu'on toqua à la porte. Elle regarda sa montre pour voir l'heure et se demanda bien qui pouvait venir la voir à cette heure-ci. Ce n'était certainement pas une urgence car sinon on l'aurait contactée via sa radio. Pour en avoir le cœur net elle se dirigea vers la porte et enclencha les cristaux afin de l'ouvrir.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle tomba nez à nez avec Gabriel qui tenait dans ses mains un pot de fleurs. Un peu méfiante elle l'observa et le laissa s'exprimer. Visiblement, à en croire la manière dont il présenta les choses, il semblait très nerveux. Et ses mains tremblantes qui lui tendaient à présent le pot de fleurs en témoignaient. Il lui expliqua qu'il était venu ici pour les lui offrir après les avoir piqué au labo de botanique. Karola le regarda avec un air suspect, elle ne savait pas trop quoi penser de cette initiative et elle se demanda même si ce n'était pas un stratagème quelconque pour se moquer d'elle. Elle jeta rapidement un coup d’œil dans le couloir pour voir si d'autres personnes étaient là mais ils semblaient y être seuls. L'intention du scientifique était peut-être totalement dénuée de malveillance. Elle se saisit alors du pot de fleurs et l'observa, appréciant la beauté des fleurs. Puis elle releva le visage vers Gabriel, un peu déstabilisée par une telle démonstration de gentillesse après leur combat qui fut assez violent.

« Hé bien, je vous remercie Docteur, c'est...très gentil de votre part. Mais, j'aimerais savoir, qu'est-ce qui me vaut un tel présent ? »

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Mer 13 Jan - 16:06

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Avec Karola Frei

Au premier regard, après m'avoir ouvert, Karola eut l'air suspicieuse. Je la voyais regarder discrètement à droite et à gauche dans le couloir comme pour vérifier si cette scène n'était pas une plaisanterie. Je pouvais la comprendre, vu que notre combat il y a une semaine n'était que le fruit d'un pari, sans qu'elle le sache. Du moins, elle n'était pas censée le savoir. Quoi de plus normal que ma présence ici, devant ses quartiers, soit étrange et paraisse suspect à ses yeux. Pourtant, j'étais ici avec uniquement de bonnes intentions, sur ma seule volonté, sans que personne ne le sache. En plus, si mes potes me voyaient là, à offrir des fleurs pour m'excuser de mon comportement, ils me charrieraient pendant des semaines avec ça. C'était donc dans mon intérêt que cette rencontre ne soit pas une simple blague. Cependant, je n'en voulais pas à Karola d'être aussi méfiante. Cette dernière prit enfin le pot de fleurs que je lui tendais maladroitement, en me remerciant et me demandant pourquoi je lui faisais un tel cadeau.

"Et bien, je suis désolé de venir si tard. Je me suis dit qu'un cadeau serait probablement le bienvenu, étant donné que je vous dérange peut être à cette heure ci. J'ai hésité à venir ce soir, mais je devais vous parler".

Je ne savais vraiment pas sur quel pied danser avec Karola. Hésitant, baissant la tête, je ne pus tenir en place, et je me balançai sur une jambe puis sur l'autre, face à la jeune femme, les mains dans les poches comme un enfant pris sur le fait après avoir commis une bêtise. Elle devait sûrement attendre une réponse, mais je cherchais comment la formuler. Il n'était pas facile pour moi de m'excuser, tout comme le fait d'avoir déclaré forfait avait été dur à accepter. Toutefois, je devais me lancer. Karola avait le droit à des explications pour ma venue, mais aussi pour le combat que nous avions mené la semaine dernière. Après m'être raclé la gorge, je finis par lever la tête et la regarder dans les yeux.

"Je suis venu pour ... hum ... m'excuser pour ce qui s'est passé. Mes potes savent comment je réagis, et en me provoquant sur mes chances de défaite face à vous, ils savaient très bien que j'allais parier sur l'issue d'un combat".

Je surveillais la réaction de Karola à mes paroles, avant de poursuivre.

"Ils ont juste "oublié", de façon volontaire bien sûr, de me dire que ... enfin ... que vous étiez plus forte que je ne le pensais".

Bon, peut être que rejeter entièrement la faute sur mes potes n'était sans doute pas la meilleure façon de m'excuser, mais je lui devais bien une explication. Et je savais très bien que j'avais une part de responsabilité.

"Je voulais juste vous dire que je ne suis pas comme ça d'habitude. Enfin, plus depuis très longtemps, depuis que j'ai ..." dis-je avant de m'arrêter au milieu de ma phrase, en secouant légèrement la tête. Puis, je repris en évitant de continuer ma phrase.

"C'est très compliqué. Enfin bref, je reconnais que j'ai agi comme un sale con, et j'en suis désolé".

Voilà, je venais enfin de m'excuser, et j'étais terriblement mal à l'aise. Mieux valait que je m'en aille. Ou plutôt que je me sauve, limite en courant.

"Bon et bien, je crois que je ... je vais vous laisser. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps" dis-je en commençant à reculer pour partir.

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Karola Frei
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Mer 13 Jan - 19:04

Karola Frei

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Toujours debout dans l’entrebâillement de sa porte, Karola tenait le pot de fleurs dans ses mains et attendait que Gabriel lui annonce les vraies raisons de sa venue ici. Il ne pouvait pas être tout simplement venu pour lui offrir des fleurs, juste comme ça pour le plaisir. En réalité, plus les secondes passaient et plus elle avait une petite idée des raisons qui l'avaient conduit jusqu'ici. Elle voulait tout simplement le laisser les annoncer tout seul, tant pis si ça lui prenait mille ans. Et ça lui prit réellement mille ans, avec toutes ses hésitations, ses bafouillements, Gabriel eut vraiment du mal à lâcher le morceau. Le calme et la sérénité de Karola jurait avec la nervosité du jeune homme qui n'arrivait pas vraiment à contenir ses émotions. Son stress se lisait partout sur son visage et dans ses gestes. Ç’a en été presque attendrissant. La capitaine aurait presque eut pitié de lui si les circonstances n'avaient pas été ce qu'elles étaient. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle ne réagissait pas, elle voulait le laisser un peu pédaler dans la semoule. Il commença par lui expliquer qu'il devait absolument la voir, pour s'excuser. Ce mot lui fit lever un sourcil, étonnée elle ne s'attendait pas à ce qu'il en arrive là aussi facilement. Mais c'était bien trop beau pour être vrai car qu'en il en vint à se justifier il frôla la catastrophe diplomatique. Plus forte qu'il ne le pensait ? Qu'est ce que ça voulait dire au juste ? Est-ce qu'il cherchait une nouvelle correction ?

Heureusement ce n'était pas trop le genre de Karola de chercher des noises aux gens et de monter au créneau pour rien. Elle fronça simplement les sourcils mais ne lui en tint pas plus rigueur que cela, après tout il n'était pas dans une situation confortable donc il était bien normal qu'il ait du mal à s'exprimer. Elle savait très bien que des fois elle pouvait impressionner les gens, même les plus gros machos visiblement. Quoi qu'il en soit et heureusement pour lui il ne s'arrêta pas là, décidément s'il avait fait tout ce chemin et tout ces efforts pour s'excuser de la sorte c'est qu'il devait réellement s'en vouloir. La séance d'excuses tourna un peu au malaise générale quand il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, ne l'achevant pas, sa gorge se nouant à la place. Karola eut la délicatesse de ne pas lui demander de la terminer. De toutes façons, elle avait lu le dossier du scientifique et se doutait bien de ce à quoi il faisait référence. La capitaine n'était pas un monstre elle n'allait pas le forcer à faire mention de souvenirs douloureux et risquer de le voir s'effondrer en pleurs devant elle. Là, pour le coup c'est elle qui se serait sentit mal à ne pas savoir quoi faire pour le réconforter.

Enfin, Gabriel acheva son long monologue que Karola avait écouté attentivement afin de pouvoir juger de sa sincérité. Et il l'était réellement. D'ailleurs il semblait vouloir en finir rapidement car il s'empressa de prendre congé une fois ses excuses formulées. Surprise que l'issue soit aussi rapide, la militaire se redressa vivement.

« Une seconde Docteur... »

Après l'avoir interpellé elle retourna dans ses quartiers, déposa soigneusement le pot de fleurs sur son bureau et alla fouiller dans ses affaires. Elle ouvrit un tiroir et en sortit une liasse de billets puis retourna sur ses pas pour rejoindre Gabriel qui l'attendait devant la porte.


« Vous êtes un sale con à n'en pas douter. Mais un sale con qui sait reconnaître ses erreurs. »

Elle lui tendit alors quelques billets, les mêmes que ceux qui avaient été pariés lors de leur combat. Elle les avait confisqués uniquement pour embêter les parieurs et n'avait jamais eu l'intention de les utiliser. Après de telles excuses, Gabriel méritait bien de retrouver sa mise. Et puis elle n'avait pas envie de rester plus longtemps tremper dans ces sales histoires de paris.

« Je suppose que je vous dois moi aussi des excuses, après tout je n'y suis pas allée de main morte avec vous. »

Elle croisa les bras, contrairement à lui ça ne lui posait aucun problème de lui présenter des excuses, bien au contraire, il les méritaient amplement.  

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Mer 13 Jan - 20:32

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M'excuser et m'expliquer étaient bien plus embarrassants et difficiles que ce que je pensais. Mais au moins, j'y étais parvenu, malgré les petites bourdes que je venais de sortir, notamment en disant que Karola était plus forte que ce que j'avais pensé. C'était maladroit de ma part, mais au moins la jeune femme ne rétorqua rien dessus. Elle prenait peut être sur elle, qui sait. Après avoir reconnu mon erreur de jugement, je ne savais plus vraiment où me mettre. Je n'eus qu'une envie : courir et me cacher dans mes propres quartiers. Dieu ce que j'avais oublié que la solitude était géniale. D'ailleurs, maintenant que j'étais venu m'excuser pour essayer de démontrer à Karola que je n'étais pas l'enfoiré qu'elle imaginait, je décidai de prendre congés. Et vite. Cependant, je n'eus pas le temps de faire demi tour, car la jeune femme m'interpella en me demandant de patienter. Curieux malgré moi, je stoppai mes pas, et attendit patiemment à la porte. Dans l'encadrement, je pus la voir aller vers une commode après avoir posé le pot de fleurs, prendre quelque chose dans un tiroir, puis revenir vers moi à la porte. Je fronçai les sourcils, avant de baisser les yeux, penaud, lorsque Karola confirma que j'étais bien un sale con. Toutefois, j'eus quand même un sourire à la fin de ses paroles.

"Il n'y a pas beaucoup de cons qui reconnaissent leurs erreurs".

Puis, Karola me donna l'argent du pari, ce qui me surpris beaucoup en fait. Je pris les billets, non sans lancer un regard interrogateur à la jeune femme. Pourquoi me rendait-elle ça ? Elle avait gagné le combat, et je devais avouer qu'elle l'avait mérité. Avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, mon interlocutrice s'excusa à son tour. Beaucoup plus facilement que moi, en tout cas. Je secouai la tête en la regardant.

"Ne vous en fait pas, je vais bien. Je n'ai pas fini à l'infirmerie, donc rien d'insurmontable. Mais, j'ai encore quelques bleus par endroit. Ca passera".

J'examinai rapidement Karola de la tête aux pieds, et il ne me semblait pas qu'elle souffrait encore du combat. Je ne voyais aucun stigmate ni aucun hématome visible. Cela ne voulait cependant pas dire qu'elle n'était pas blessée quelque part. J'étais quand même un peu inquiet, moi non plus je n'avais pas été tendre avec elle.

"Je suis désolé, moi aussi. Je me suis un peu laissé emporter, je voulais vraiment gagner. J'espère ne pas vous avoir fait mal".

J'étais un peu maladroit parce que j'étais très mal à l'aise. J'ignorais pour quelle raison, mais Karola ne m'aidait pas à me détendre. Soupirant, je la regardais dans les yeux, avant de reprendre la parole après quelques secondes de silence.

"Je ne sais pas pour vous, mais j'ai trouvé que c'était un beau combat, même si je me suis pris une raclée. J'ai bien aimé me battre contre vous. Et je vous trouve impressionnante".

Je baissai les yeux pour regarder la liasse de billets dans les mains, l'argent du pari qui m'était passé sous le nez la semaine passée. Je ne comprenais toujours pas pourquoi Karola me les rendait. Après réflexion, je séparais la liasse en deux paquets, et j'en tendis un à la militaire.

"Je ne sais pas pourquoi vous me rendez ça, mais tenez. Après tout, vous l'avez mérité".

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Karola Frei
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Mer 13 Jan - 22:02

Karola Frei

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En rendant les billets à Gabriel, Karola espérait détendre un peu l'atmosphère car elle le sentait toujours un peu mal à l'aise. Il paru surpris de voir qu'elle les avait toujours en sa possession et les récupéra sans se faire prier. Il la rassura ensuite quant à son état, heureusement il n'avait rien de grave sinon pour le coup c'est elle qui s'en serait voulu. Après tout il n'était pas militaire et elle l'avait pourtant traité comme l'un des siens. Elle avait malheureusement tellement pris l'habitude d'être mise au défi par ses collègues sur Terre qu'elle n'avait même pas pris la peine de se préoccuper du niveau de Gabriel. Néanmoins de ce qu'elle avait pu voir il s'en sortait très bien, ce n'était pas non plus un débutant et il avait été à deux doigts de la mettre au tapis. Au final en repensant à toute cette histoire elle était contente que Gabriel soit venu la trouver pour s'excuser, elle irait même jusqu'à dire que ça la touchait. C'était la première fois de sa vie que quelqu'un venait lui présenter ses excuses pour s'être ainsi joué d'elle et fait preuve de machisme. Karola n'était pas vraiment du genre à verser dans la niaiserie mais elle appréciait réellement son geste empreint de fair-play et d'humilité. Rien que pour ça il remontait dans son estime.

Alors qu'elle pensait qu'après avoir récupéré les billets il prendrait tout aussi tôt la poudre d'escampette, il engagea la conversation pour revenir sur leur affrontement. Il lui fit savoir qu'il avait apprécié malgré tout le combat qu'il l'avait trouvé beau en dépit de la sérieuse correction qu'elle lui avait donné. Et puis sa dernière phrase la surpris énormément, il lui annonça qu'il la trouvait impressionnante. A entendre cela elle ne put s'empêcher d'éclater de rire franchement, ce n'était pas pour se moquer mais parce qu'elle ne s'attendait pas à une telle remarque surtout venant de lui. C'était bien la première fois que quelqu'un osait lui dire une telle chose et ça la fit tellement rire qu'elle se surpris elle même de sa réaction.D'ailleurs elle prit cette remarque pour un compliment, après tout elle se donnait du mal pour obtenir le respect de ses camarades et elle appréciait surtout de savoir que des hommes aussi machos soient-ils pouvait la trouver impressionnante. Devant la mine déconfite de son interlocuteur elle essuya une petite larme au coin de son œil et repris son sérieux afin de ne pas l'achever en le faisant crouler sous le poids du malaise.



« Vous êtes décidément plein de surprise Grayson. »


Elle poussa un soupir pour terminer de se calmer et reprit son sérieux, elle espérait ne pas avoir vexé Gabriel. Histoire de changer de sujet elle revint sur leur combat.

« C'est vrai vous avez raison c'était un beau combat et je suis bien contente que vous ayez eu le culot de m'affronter car à vrai dire depuis quelques temps plus personne n'ose venir m'affronter. Vous ne devez pas être le seul à me trouver impressionnante.»

Cela faisait plusieurs semaines que plus aucun de ses hommes n'osaient se mesurer à elle, elle se doutait bien que les cuisantes défaites qu'elle leur faisait subir en étaient la cause. C'était pour ça qu'elle avait été encline à accepter le défi de Gabriel quand bien même elle se doutait que quelque chose de pas bien net se tramait. Le jeune homme lui tendit alors une partie de ses gains en ajoutant qu'après tout elle méritait bien elle aussi une petite récompense. Elle accepta le geste et rangea l'argent dans sa poche en ajoutant à voix haute.


« Il faudra bien un jour que je m'occupe sérieusement de cette histoire de paris. Je commence à être à court de latrines à nettoyer à force. »  


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Mer 13 Jan - 23:18

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Avec Karola Frei

J'étais loin de me douter de ce qui allait se passer. Alors que je la complimentais, Karola éclata de rire, elle eut même du mal à s'arrêter. Ce qui me figea sur place, il fallait le dire. Pourquoi riait-elle ? Etait-elle folle ? Qu'avais-je dit de si drôle ? Est ce parce que je venais de lui dire que je la trouvais impressionnante ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Les gens normaux aimaient recevoir des compliments. Ils souriaient, ils remerciaient, ils était heureux. Mais cette jeune femme ... non. Sa réaction, c'était de rire aux éclats. Pensait-elle que je me moquais d'elle ? Que je ne disais que des bêtises et que je ne pensais pas un seul mot que je prononçais ? Mon regard resta figé sur elle, et mon malaise augmenta encore plus. Elle devait se moquer de mes paroles, voilà tout. Il fallait que je parte, ne plus entendre ce rire alors que je tentais de montrer celui qui j'étais vraiment. Ou presque. Je n'étais pas venu pour qu'on rit de moi. Je n'aurais pas du m'arrêter lorsqu'elle m'avait stoppé dans mon élan, j'aurais du poursuivre ma route et ne pas me retourner. Pourquoi m'étais-je attardé ?

Tandis que Karola reprenait ses esprits, elle m'annonça que j'étais plein de surprises. Première nouvelle, je n'étais pas au courant. C'était par rapport à ce que je venais de dire sur elle ?

"Par "plein de surprises", vous voulez parler du moment où j'ai dit que je vous trouvais impressionnante ? Est-ce cela qui vous a fait tant rire ?"

Je me rapprochai de la porte, et y posa mon épaule pour m'y appuyer tout en croisant les bras, sans lâcher Karola du regard. Cette dernière était entrain de reprendre son sérieux.

"Quand je vous ai dis que je vous trouvais impressionnante, c'était bien sûr un compliment. Et si vous voulez tout savoir, j'ai bien aimé votre style de combat, votre rapidité et votre ingéniosité. J'ai trouvé ça fascinant à observer et étudier. Et je trouve que vous êtes une vraie tête de mule, vous êtes aussi butée et acharnée que je ne le suis. Voilà pourquoi aucun de nous ne voulait perdre face à l'autre. Si vous ne m'aviez pas immobilisé, le combat aurait pu durer encore un moment avant que l'un de nous ne s'écroule sous l'épuisement".

Je venais de lui lancer cette dernière tirade en souriant, pour lui montrer que mes paroles n'étaient aucunement une moquerie ni une attaque contre elle, mais que j'avais bien apprécié ces traits de caractère chez elle. Elle me rappelait un peu moi, en fait. Pour certains détails bien sûr. Je ne recherchais nullement la bagarre, j'avais déjà eu mon compte la semaine passée. Et je n'avais pas du tout envie de retourner saluer le sol. Sans m'en rendre compte, je me détendais un peu, j'étais un peu plus décontracté. Karola m'expliqua alors avoir apprécié le combat elle aussi, et qu'en dehors de moi, personne ne venait l'affronter. Ce qui me fit sourire une nouvelle fois.

"En même temps, si vous faites mordre la poussière à tous ceux qui osent vous affronter, je comprends qu'ils aient peur de vous. Comme je vous l'ai dit, je ne connaissais pas vos compétences dans ce domaine. Si j'avais su que j'allais me faire ridiculement battre, je ne vous aurais peut être pas affronté. Enfin ... je ne sais pas. Peut être que si en fait. Il parait que je suis un peu cinglé et que j'aime le danger".

J'espérais ne pas vexer Karola, car ce n'était pas du tout mon intention. Après tout, je ne faisais que de dire la vérité. Certains de mes médecins m'avaient qualifié de "suicidaire" depuis l'accident, alors qu'aujourd'hui, je n'avais pas l'intention d'en finir avec ma vie. Mais je devais avouer que j'aimais chercher les ennuis. Savoir que quelqu'un pouvait me battre dans un simple combat ne me faisait pas du tout peur. Au contraire. Je devais vraiment être fou. Je secouai la tête en me mordillant la lèvre, puis j'observai la militaire en fronçant les sourcils, hésitant quelques secondes.

"Si ... si vous voulez un autre combat un jour, pensez à moi. Ca vous fera un adversaire, et moi ça me fera de l'entrainement. On y gagnerait tous les deux, je pense. Enfin, je ne vous oblige pas. Mais, ça me ferait plaisir si on s'affrontait de nouveau. Et promis, il n'y aura pas de pari".

Qu'est ce que je disais, complètement cinglé. N'allez pas croire que j'aimais me faire taper dessus. Je n'étais pas aussi fou que ça quand même. Par la suite, Karola mentionna les paris, et j'eus la curieuse sensation qu'en réalité, elle n'aimait pas ça du tout. Voilà peut être pourquoi elle m'avait rendu mon argent, et qu'elle n'avait pas trop apprécié ce qui s'était passé. Curieux, je décidai de le lui demander.

"Vous n'aimez pas les paris ? C'est pour ça que vous vouliez me rendre mon argent ? En tout cas, si jamais vous manquez de surface à faire nettoyer par vos hommes, mon laboratoire est disponible. Il est toujours en chantier" dis-je en souriant, complètement détendu par la conversation sans que je m'en aperçoive.

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Karola Frei
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Jeu 14 Jan - 20:29

Karola Frei

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Après avoir éclaté de rire, Gabriel se sentit vexé. C'était à s'y attendre après tout, son rire était tellement franc et soudain que cela pouvait porter à confusion. D'autant que le scientifique n'avait rien dit de réellement marrant, en tout cas en apparence. Et pourtant Karola avait trouvé ça plutôt drôle qu'il lui annonce qu'il l'a trouvait impressionnante.

« C'est exactement ça. Je suis désolée je ne voulais pas vous vexer. C'est juste que c'est quelque chose que beaucoup pensent et que personne n'ose dire, alors oui c'est marrant de se l'entendre dire. »

Elle espérait que cela le rassure, elle n'avait pas l'intention de le faire se sentir encore plus mal qu'il ne l'était déjà. Elle allait passer pour une ingrate si elle se moquait de lui alors que lui était là pour lui présenter des excuses. Enfin, les excuses étaient déjà bien loin car ils avaient à présent tout à fait changé de sujet et bien engagé la conversation alors que deux minutes plus tôt Grayson envisageait de partir. Il ressentit alors le besoin d'approfondir ses pensées concernant cette idée qu'il avait d'elle. Sûrement pour se justifier alors qu'il n'en avait nul besoin. Karola avait bien l'habitude qu'on la juge et à force les remarques qu'ont lui faisaient coulaient sur elle comme de l'eau. Mais en fait d'un jugement il n'en fut rien car Gabriel se lança à la place dans une tirade de compliments à son encontre, enfin de compliments..C'était tout relatif car s'il vanta ses talents au combat au corps à corps en revanche il souligna quelques traits de sa personnalité qui n'était pas forcément des plus mélioratifs. Tout dépendait de quelle genre de personne on était et comme Karola n'était pas du genre susceptible elle ne s’énerva pas de l'entendre dire d'elle qu'elle était têtue et butée. Au contraire, elle le reconnaissait même. Elle n'était pas du genre à abandonner si facilement, c'était d'ailleurs en grande partie grâce à ça qu'elle en était arrivée jusque là. Encore une fois l'envie de rire l'a prit mais elle ne voulait pas paraître complètement folle aux yeux de Gabriel alors elle se contenta d'un petit rictus pour lui montrer qu'elle ne prenait pas du tout mal ses réflexions qui d'après son sourire affiché sur son visage n'étaient nullement prononcées dans le but de la vexer.

Aussi surprenant que cela puisse paraître Gabriel en vint à lui proposer qu'ils s'affrontent à nouveau. A cette annonce Karola le regarda, surprise. Après la sérieuse déconvenue qu'elle lui avait fait subir elle s'attendait à tout sauf à ça, il était décidément très téméraire et elle appréciait cela. Le prenant au mot et accepta le défi.

« Avec plaisir, mais n'attendez pas de moi que je vous montre une seule once de pitié. »

Elle lui adressa alors un petit clin d’œil entendu. Elle était certaine que si prochain combat il y avait, Grayson ne se laisserait certainement pas faire encore moins maintenant qu'il connaissait sa méthode de combat. Il serait à coup sûr plus difficile à battre et c'était tant mieux car Karola aimait les défis et plus ils étaient compliqués et plus cela la conduisait à se surpasser.

« Je n'ai rien contre les paris, je veux juste éviter que mes hommes prennent l'habitude de parier de grosses sommes sur leurs supérieurs sur tout et n'importe quoi. »

Elle savait très bien les connaissant que cela finirait par déraper un jour ou l'autre alors prévoyante, elle préférait éradiquer cela le plus vite possible. C'est à ce moment qu'elle remarqua la tournure que la scène avait pris. Tout les deux étaient en train de papoter tranquillement, lui appuyé contre la porte et elle juste à côté. Elle n'avait pas remarqué que l’atmosphère s'était largement détendue et qu'ils se parlaient comme deux amis lors d'une discussion banale. Bizarrement cela la mit assez mal à l'aise car elle n'avait pas l'habitude de tenir de tels propos avec quelqu'un, enfin pas depuis qu'elle avait pris ses fonctions sur Atlantis. Il lui arrivait très peu souvent de s'entretenir avec quelqu'un sur autre chose que le travail et lorsqu'elle en avait la possibilité elle préférait se retrouver seule pour faire le vide. En dehors du travail Karola était assez solitaire c'est pour ça qu'elle avait assez apprécié ce moment. Comme un petit silence s'était installé entre eux, elle prit l'initiative de le rompre en s'éclaircissant la voix et lui tendit sa main droite.

« Avec tout ça je n'ai même pas eu le temps de faire ce pourquoi vous êtes venus ici. Vos excuses sont acceptées»


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Jeu 14 Jan - 22:38

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"Je dois être quelqu'un de courageux alors, si personne d'autre que moi n'ose vous le dire. Et je vous remercie pour vos éclaircissements, je ne suis plus vexé par votre rire".

Bon, ce n'était pas tout à fait vrai. Je devais avouer que je lui en voulais encore un peu. Cependant, savoir qu'elle n'avait pas ri pour se moquer de moi, mais plus parce qu'elle ne s'était pas attendue à ça me permit de me sentir mieux et d'être soulagé. Donc oui, encore vexé, mais plus pour longtemps. D'ailleurs, la suite de la conversation me détendit peu à peu. Il y a une semaine, nous étions deux adversaires qui se battaient violemment pour gagner un combat, alors que j'avais baissé dans l'estime que Karola avait de moi. Et maintenant, nous étions quoi ? Amis ? C'était peut être un peu rapide. Mais au moins, nous nous étions calmés. Peut être que nos relations pouvaient recommencer sur de meilleures bases.

Alors que je lui proposais d'autres combats, d'autres entraînements quand elle le voudrait, je ne pensais pas que la militaire accepterait. Après tout, je n'étais qu'un scientifique. Certes, je me débrouillais dans les arts martiaux, je n'étais pas un bleu dans ce domaine, et je l'avais déjà affronté là où d'autres avaient refusé. Mais si elle voulait s'améliorer, je n'étais probablement pas le candidat idéal. Aussi, je ne la forçais pas, je ne faisais qu'une simple proposition. Et je m'étais attendu à un refus de sa part, vu ce qui s'était passé. Ce fut au tour de la jeune femme de me démontrer qu'elle pouvait être surprenante, elle accepta ma proposition. Non sans omettre de dire qu'elle ne me ferait pas de cadeau. Ce qui me fit sourire, car je n'avais pas l'intention de lui en faire non plus.

"Ca tombe bien, je ne montrerais aucune pitié à votre égard non plus. Je ne me ferais pas battre une nouvelle fois. Ca sera à votre tour de vous affaler sur le tapis".

Un peu trop confiant dans mes paroles ? Bien sûr que oui. Je me doutais que j'avais peu de chances contre Karola, mais pendant notre combat, j'avais étudié ses mouvements, ses placements, ses réactions. Je n'allais pas me faire avoir deux fois, et je comptais bien avoir ma revanche un jour. Et puis, m'entraîner avec elle me permettra d'être meilleur et d'arriver peut être à son niveau. Ca ne pouvait me faire que du bien, et ça me changerait de mes adversaires habituels qui, il fallait le reconnaître, étaient moins séduisants que la jeune femme. Accoudé contre la porte des quartiers, je continuais à discuter avec Karola. J'ignorais que cette dernière était mal à l'aise, et moi, même si je me détendais peu à peu, j'étais comme elle. Nous avions vraiment pas mal de points communs. La solitude était ma meilleure amie. Un silence pesant s'installa, puis la militaire me tendit la main, en m'annonçant qu'elle acceptait mes excuses. Je me redressai, puis serrai sa main.

"Merci. Je ne savais pas si vous les accepteriez après mon comportement de la semaine dernière. J'avais même un peu peur de venir, en réalité".

Je lui adressais un sourire, tout en la regardant dans les yeux. Etrangement, le fait que Karola accepte mes excuses me fit du bien. J'étais venu ici dans l'espoir de supprimer cette image de macho et de con que j'étais la semaine passée, et cela semblait avoir marché. Tant mieux, cette personnalité était morte depuis très longtemps, inutile qu'elle refasse surface. Un nouveau silence s'ensuivit, ni elle ni moi ne savions où nous mettre. L'atmosphère redevint lourde, aussi je tentai quelque chose. Quelque chose que je n'aurais jamais cru être capable de faire. D'ailleurs, pourquoi le faisais-je ?

"Est ce que ... vous accepteriez si je vous offre un verre ? Il est encore tôt, le bar doit être encore ouvert".

Mais qu'est ce qui me prenais de proposer ça ? C'était idiot de ma part. Moi qui n'avais qu'une seule envie, retrouver ma solitude. Et voilà que maintenant, j'invitais quelqu'un à venir boire un verre. J'étais tombé sur la tête. Karola allait sûrement penser que je la draguais, après être venu m'excuser. Avant que la jeune femme ne réponde, je secouai la tête, d'un air très gêné. En reculant d'un pas, je levai les mains, nerveux et confus.

"Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me doute de la réponse. Je suis stupide, vous avez déjà sûrement des projets pour la soirée. Oubliez cette proposition idiote".

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Karola Frei
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Ven 15 Jan - 19:16

Karola Frei

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Un bref regard à sa montre indiqua à Karola qu'il était presque 21h30, cela faisait donc près d'une demie-heure que Gabriel et elle discutait dans le couloir. Elle se demanda alors si elle n'aurait pas mieux fait de l'inviter à entrer dans ses quartiers qui étaient suffisamment spacieux pour y accueillir au moins 1 ou 2 personnes. Mais aussitôt elle se dit que cela aurait pu être mal interprété par le scientifique, elle ne voulait en aucun cas qu'il ne se fasse des idées. Après tout son intention de départ ne devait faire l'objet de quelques minutes de discussion et ils ne s'étaient pas réellement aperçu qu'ils avaient dévié du sujet et passer du temps à parler. Karola n'avait pas l'impression d'avoir perdu son temps comme c'était souvent le cas lorsqu'elle était engagée dans des conversations banales avec certaines personnes.

Finalement, Gabriel fini par se détendre cela se ressentait autant dans son attitude décontracté, posée que dans son ton beaucoup plus assuré et calme. Elle était ravie de voir qu'il avait finalement pris ses aises à son contact car bien rare étaient les gens qui se montraient parfaitement détendu avec elle. A part Weir, personne n'était réellement à l'aise lorsqu'il s'agissait de l'aborder, même Sheppard avait encore du mal et pourtant c'était à elle d'être impressionnée par son supérieur. Elle savait qu'elle dégageait une impression de froideur et de dureté mais quand même, de là à faire fuir tout le monde comme la peste ! Du coup, elle était bien curieuse de savoir ce qui avait incité Gabriel a poursuivre la conversation et à s'ouvrir à elle. Peut-être s'était-elle relâchée sans y faire attention ? Si c'était le cas il allait falloir qu'elle fasse attention, ses hommes n'hésiterez pas à en tirer partie et à lui en faire voir de toutes les couleurs. Elle balaya d'un mouvement de tête toutes ses pensées encombrantes, si elle continuait comme ça elle était bonne pour un rendez-vous chez le docteur Stanford.

Heureusement, la voix de Gabriel la tira de sa torpeur et elle se fit attentive pour écouter ce qu'il avait à lui dire. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il proposa de lui offrir un verre. Décidément, soit il était vraiment très téméraire soit il ignorait qui il avait devant lui. Et pourtant, elle pensait qu'après avoir combattu avec elle, il ait une idée du type de personne qu'était Karola. Très honnêtement elle était à des années lumières de s'imaginer qu'il ou quelqu'un d'autre d'ailleurs puisse lui faire une telle proposition. Après tout elle était la Capitaine ! D'ailleurs elle devait faire une sacrée tête car tout aussitôt, avant même qu'elle ne lui donne une réponse, il revint sur ses paroles et lui demanda d'oublier ce qu'il venait de dire tout en s'éloignant d'elle. Voilà qu'après avoir réussi à détendre l'atmosphère elle venait à nouveau de créer un froid sans même qu'elle ait eu besoin de dire quoi que ce soit. Mais pour le coup elle ne savait pas vraiment si c'était une bonne chose. Histoire d'éviter que Gabriel ne se sente une nouvelle fois vexé par son comportement, elle lui répondit.

«De toutes les propositions que j'ai entendu aujourd’hui, celle-ci est sans doute la moins stupide. J'avais effectivement d'autres projets pour la soirée mais je n'ai rien contre aller boire un verre, un autre jour mais autant vous prévenir tout de suite, vous risquez vite de regretter votre invitation.»

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Lun 18 Jan - 1:57

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Avec Karola Frei

La conversation avait pris une étrange tournure, je n'en revenais toujours pas. J'étais venu ici, stressé, nerveux, pour présenter mes excuses à Karola concernant mon comportement machiste de la semaine passée. Et voilà que maintenant, je discutais tranquillement avec elle, en ayant même l'audace de l'inviter à s'entraîner à nouveau. Ou pire encore : l'inviter à boire un verre. Que m'arrivait-il ? Pourquoi est ce que je faisais ça ? J'étais devenu cinglé. Visiblement, les coups de la jeune femme avait été plus puissants que je ne l'aurais imaginé. Aussitôt après avoir osé lui demander si elle était d'accord pour aller prendre un verre afin de continuer la soirée, je me ravisai. Quelle bêtise. Et à voir l'air plus que surpris de Karola, cette dernière devait aussi se dire que j'étais tombé sur la tête. Je voulus m'enfuir et oublier cette histoire, cependant, et à ma grande surprise, la militaire accepta ma proposition. Pas pour ce soir, mais pour une autre fois. Elle était partante. Encore surpris, je me mis à bafouiller, mal à l'aise, avant de respirer profondément pour faire passer cette nervosité. Etrangement, mon comportement me fit sourire, sans que je sache pour quelle raison. Je devais vraiment paraître stupide. Je finis par acquiescer d'un hochement de tête, amusé par la fin de la réplique de Karola.

"Très bien, ça me va pour une prochaine fois. Je prends le risque, j'aime les défis. C'est peut être vous qui allez regretter d'avoir accepté ma proposition".

Je lui souriais, tout en lui lançant un clin d'oeil amical. Encore quelques secondes de silence, puis je compris que je devais partir. Karola avait des choses à faire pour terminer sa soirée. Quant à moi, je devais moi même retourner dans mes quartiers. Et m'y enfermer jusqu'au lendemain en me demandant pourquoi j'avais osé faire toutes ces propositions à la jeune femme. La nervosité recommençait à venir. Aussi, je décroisai les bras.

"Bon, je vais y aller, et vous laisser tranquille. Je vous remercie pour cette conversation. Je ne suis pas déçu d'être venu, j'ai été ravi. Bonne soirée, Capitaine".

Avec un petit salut timide de la main, je fis demi tour et je longeai le couloir, laissant Karola rentrer dans ses quartiers, pendant que je regagnai rapidement les miens.

¤ RP terminé ¤

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