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[Intrigue] Le péril Alpha (Groupe Charly uniquement puis Groupe Charly & Bravo réunis)

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Ven 19 Fév - 21:53

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Ronon souriait... Chose assez rare pour ceux qui le connaissent.

Mais avec tout ce qu'il s'était passé, il ne pouvait qu'être content de la journée. Certes, le Satédien s'en voulait de ne pas avoir détecté plus tôt l'attaque surprise des Genii. Mais le fait de les avoir finalement battus malgré la surprise faisait déjà le bonheur du guerrier. Si on en plus, on rajoute le fait d'avoir pu faire croire à un groupe de prisonniers pour s'approcher du camp alpha, la journée semblait vraiment parfaite.

Enfin parfaite... presque si la nouvelle sur Sheppard demeurait véridique. Mais Ronon n'a que très peu cru à cela. Il connaît bien Sheppard et même s'il n'est pas au niveau du Satédien en ce qui concerne la force physique, il était avant tout un survivant et ferait tout pour s'en sortir indemne... Sans compter la chance incroyable qu'il avait à se tirer des mauvais pas.

Les paroles des gardes en faction lui permirent de se rendre compte qu'il avait raison. Sheppard était toujours en vie et en fuite. Tout allait pour le mieux.

Le groupe entra dans le camp et Ronon se retenait pour ne pas sauter sur les Geniis qui peuplaient l'endroit. Ils trouvèrent un coin tranquille pour se débarrasser des liens et pour en faire profiter Ator pour le plus grand plaisir de Ronon qui l'assomma sans hésiter une seule seconde sans se soucier de savoir si ça le tuerai ou non.

Puis le groupe se sépara pour mieux couvrir l'espace et le guerrier suivit les ordres à la lettre en accompagnant Lorne et Storm sur le flanc droit. La tension montait de plus en plus et l'attaque se sentait imminente avec une victoire facile...

Enfin facile... Ça, c'était avant qu'un certain psychologue ouvre une cage en métal et libère un Meratok, une sale bestiole, mais qui a la particularité de chasser en meute. Sa libération à engendré un chaos sans nom. Les Geniis se rendirent compte de la présence de la bête, mais également du groupe Bravo... Et la bataille commença.

Ronon ne se fit pas prier et tira dans le tas en faisant mouche sur les pauvres soldats ennemis qui passaient dans son champ de vision. Le plaisir du combat affluait dans son sang et fit un carnage. Mais le Meratok voulait en faire un aussi et, même seul, il reste dangereux.

Le Satédien, habitué à ce genre de créature, fonça vers elle. Il savait comment gérer ce genre de problème et tuer cette chose fut facile quand on sait qu'il suffit d'éviter les coups de bec et de viser les pattes pour le rendre immobile et l'achever... Enfin... Facile pour un guerrier pur souche.

A peine ceci fait que Ronon se jette à nouveau dans le combat contre les Geniis pour se rendre compte que son exploit sur la bête les a aussitôt calmé et que Kolya a profité de tout ce chambardement pour fuir comme un lâche.

Le silence se fit sur le champ de bataille et il était temps de soigner les blessés. Mais pour le guerrier, il fallait d'abord s'occuper des ennemis en leur passant des entraves... Un boulot facile après tout cela, mais il faut bien le faire. Il vit Sheppard se faire amener et son état catastrophique montrait qu'il aurait besoin de soins intensifs, mais qu'il était vivant... Comme toujours.

Tout le monde rentrait... Certains en jumper... d'autres à pied... Comme lui ou Brit Hata puisqu'ils avaient la charge des prisonniers Genii pour le transport jusqu'à leur emprisonnement...

Puis Ronon se dirigea vers la Porte des Etoiles et rentra sur Atlantis pour prendre des nouvelles de Sheppard et des autres blessés. Puis Le Satédien s'offrira un petit verre pour fêter la victoire... Quoi de plus normal.

En tout cas, sur le chemin du retour... Ronon souriait.

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Ven 19 Fév - 23:30

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Je marchais derrière le groupe de « prisonniers » en faisant attention de ne pas me casser la gueule sur le sol. Des racines et des pierres dépassaient et incitaient le pied à venir se prendre dedans. Jetant des coups d’œil aux alentours, je vis une forme bouger dans l'ombre. Le deuxième groupe devait être en train de se positionner. Je supposais qu'ils n'étaient pas très loin de nous mais assez pour rester discret. Ator nous guida vers l'entrée d'Alpha et cessa, avec l'aide « bienveillance » de Ronon, de nous lancer des piques et des insultes. La porte se profila et bientôt deux gardes nous barrèrent le passage. Les échanges furent courts et méfiants et pourtant, le duo de choc (ou de bouffons ?) nous laissa passer. J'avais craint ce passage particulièrement délicat. Mais on s'en sortait bien. Enfin sauf Marty qui se ramassa quand même un coup d'épaule. La porte fut franchie, et le bruit sourd de deux cadavres tombant au sol se firent doucement entendre. Le second groupe nous rejoignit assez rapidement et les corps furent cachés. Je put enfin, à ma grande satisfaction, retirer les vêtements puant des Genii. Je préférais bien plus l'uniforme terriens. Mon sourire se fit un peu plus grand quand je vis Ator se faire assommer par Ronon.

-Lui qui pensait qu'il avait raison, Ator.
-Et le tord tue, répondit Nyota dans un sourire

Nous rions de bons cœurs, étant manifestement les seuls à trouver cela drôle.. Je donnais un grand coup de pied dans le Genii et me tournait vers les autres. Lorne était en train d'expliquer le plan. Et semblait me laisser carte blanche pour agir. Temps mieux. Je donnais une tape sur l'épaule de Nyota et lui fit un signe pour lui dire bonne chance. Elle était bien cette fille. Elle tirait bien et avait un certains sens du devoir. Je lui tournais le dos et m'en allais en armant mon pistolet silencieux. J'observais un instant mes compagnons partir en direction de leur emplacement puis me remit en marche. Cette base me rappelais celle qu'on avait en Afghanistan... le sable en moins évidement. Marchant doucement, je faillit me faire surprendre par un Genii particulièrement mal placé. Mais mon pistolet eu facilement raison de lui et je poursuivis ma progression. Je dut pourtant m'arrêter plus loin. Putin ils sont partout ces cons là. Sortant mon couteau, je le sali de terre pour mieux le camoufler. Attendant au coin d'un bâtiment, je clouais la mâchoire d'un ennemi et l'envoya contre le mur. Le bruit en attira un autre qui connu le même sort. Encore une trentaine et il n'y aurait plus de Genii. Je rentrais dans un local et observais par une fenêtre. Je vis le groupe Charly à genoux encerclé d'ennemis. On avait encore de la chance. Ou pas. Changeant d'emplacement, je fis un poil trop de bruit. Attrapant une chaise, je l'envoyais dans la face du premier Genii qui passait la porte. Hurlant de douleur, il s'effondra au sol et un second se jeta sur moi.

Le combat au corps à corps s'engagea. Je perdis mon P90 dès le début, volant dans un coin de la pièce. Dégainant mon pistolet, il me donna un violent coup de pied pour me le faire lâcher. Ce que je fis pour avoir une main en plus. Un coup de tête plus tard, je put l'enchaîner avec un uppercut qui le déstabilisa. Essayant de riposter, il frappa avec toute ça rage... dans le vent. Esquivant facilement son attaque, je l'attrapais par le col et le propulsait contre une table. Celle-ci s'écroula sous son poids et l'entraîna sous une autre table. Le second dégaina un couteau et tenta de me planter. Il n'y parvient pas mais m'entailla le bras et retenta sa chance. Lui attrapant le poignet, je le fis craquer violemment et lui colla mon poing en pleine face. Cherchant de mes yeux quelque chose qui pourrait servir d'arme. Ma main se referma sur une bouteille d'acide et je lui expédiais toute la dose dans la face. Il hurla de plus belle, ses mains se refermant sur son visage. Je lui tranchait net la gorge et il tomba mort au sol. Du coin de l’œil je vis un mouvement et me jeta de nouveau sur le soldat qui venait de se relever. Nous luttions depuis quelques secondes quand une violente fusillade se fit entendre. Je pris une décision stupide. Frappant mon adversaire au visage, je l'agrippais solidement et nous fit passer par la fenêtre, coté cour. Atterrissant sur le Genii, je le tuais pour de bon en lui faisant un coup du lapin. Je pris son arme de poing et me relevais en plein milieu des tirs et des explosions.

Et c'est là que je la vis. Cet éclat de métal qui se dirigeait vers moi. Le temps sembla ralentir et se stopper. Je vis des gens me faire signe de me baisser et leur cris me parvenir affreusement lentement. Mon attention se reporta sur l'éclat qui continuait son inexorable progression. Et, je ne sus trop pourquoi, je revis ma vie défiler devant mes yeux. Mon enfance avec mon père qui me battait. Et moi qui me cachait. Curieusement, je ne vivais pas la scène depuis « moi » mais d'une vue extérieure. Ma mère qui tentait de me protéger. Mais il continuait encore et encore. La pièce changea pour un bureau de recrutement de l'armée. William signait dans l'armée, pour fuir son père et sa famille. Il n'avait pour eux que tristesse et chagrin. La vue se brouilla pour passer au terrain d’entraînement, puis au stand de tir, et enfin le sol sableux d’Afghanistan. Je revis l'embuscade avec une plus grande vision d'ensemble. Les explosions, l'obus de mortier qui m'emporta plusieurs doigts. Changement de vue. Irak. Même pas besoin de voir, je connaissais l'ambiance. Les tortionnaires. Les instruments. Je faillit perdre pied un instant. Puis la lumière des torches des S.A.S. Et mon intégration dans leur rang. Ma vie de fantôme, les missions spécial, les amis perdu, les ordres suicidaires, les coup de chance. La mission Alpha. Le regard de Nyota, son rire. C'est la dernière chose que je vis. L'éclat reprit sa place, toujours plus près de moi.

-Et merde

Et le noir se fit...

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Sam 20 Fév - 20:23

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Conformément aux ordres, le groupe d’Atlantes marchait en direction de son objectif et Nyota ne faisait pas exception à la règle ; un peu plus en retrait, elle couvrait le flanc gauche en compagnie du Major Lorne.

La jeune américaine connaissait bien son supérieur militaire. Ils avaient déjà vécu un aller-retour dans l’enfer glacé d’un vaisseau spatial particulièrement belliqueux presque neuf mois auparavant et le fait de se retrouver à ses côtés une nouvelle fois n’arrangeait en rien son malaise, faisant même remonter quelques images et douleurs fantômes que cette précédente mission avait fait naître dans son esprit et sur son corps.

Tentant de détourner son attention de ce qui la travaillait intérieurement, elle reporta son regard devant elle. Quelques mètres plus loin, Nyota pouvait voir le dos du caporal Winkle. Il était habillé de l’uniforme Genii qu’il venait d’enfiler et attendait que leur prisonnier véritable, un Génii du nom d’Ator, parlemente avec les gardes postés à l’entrée du camp que ses semblables avait sommairement construit sur les bases terriennes. Les petites plaisanteries que William et elle avaient échangées plus tôt pour détendre l’atmosphère n’avaient pas totalement calmé l’angoisse qui collait à la peau de la jeune métisse, telle la sueur poisseuse d’un rêve fiévreux.

C’est dans cet état, presque fébrile, qu’elle avait l’impression d’évoluer. La terre collait à ses chaussures comme si elle avait une volonté propre et voulait la retenir sur place, l’empêcher d’avancer. Le manque de sommeil n’arrangeait en rien son état mais elle se força à se reprendre et, s’aidant d’un imposant rocher sous le couvert des arbres, elle prit place afin de viser au signal de Lorne, son œil dans la lunette de son Aug A3. Bien que toujours là, l’armée démoniaque qui grignotait les entrailles de la jeune femme de leurs dents ébréchées se fit moins pressante. Les sons autour d’elle se firent plus diffus et, dans un soupir, au signal de son supérieur, d’une simple pression sur la gâchette, elle relâcha la balle qui alla se loger dans le lobe frontal droit de sa cible.

L’homme, dont la vie venait de lui être brutalement retirée, tomba dans un bruit sourd, aux côtés de son camarade tout aussi mort que lui.

Après un bref regard au détecteur de vie, Nyota adressa un signe de tête au Major pour lui signifier que la voie était libre. Il acquiesça avant de donner à son escouade l’ordre silencieux de rejoindre les infiltrés. Le fusil plaqué une nouvelle fois contre son torse, la jeune américaine obtempéra sans mot dire. Le fait de réduire la distance entre elle et le caporal Winkle l’apaisa légèrement, tout comme sa remarque à propos de leur « hôte » Genni :

 « Lui qui pensait avoir raison, Ator. »

Les mots de William repoussèrent un peu plus les assauts des démons lacérant les côtes et les poumons de la jeune femme de leurs griffes putréfiées, qui l’empêchaient presque de respirer correctement, et elle sourit. Un petit sourire un peu incertain, mais un sourire tout de même.

 « Et le tord, tue. » tenta-t-elle d’ajouter.

Sa voix tremblait légèrement tout comme le rire qui naquit dans la gorge de son complice. Nyota l’imita, amusée qu’il le soit tout autant que par mimétisme, cherchant ainsi à repousser les démons acides qui ne cessaient de remonter le long de son œsophage pour lui grignoter l’intérieur de la cage thoracique avec avidité, tel que s’ils pouvaient sortir et prendre corps dans cet univers qui n’était pas le leur.

L’éclat de rire s’éteignit aussi vite qu’il avait vibré dans l’air, laissant ainsi la possibilité à l’escouade maléfique qui arpentait les veines de la jeune femme, de rependre leur venin une fois de plus. Tentant de conserver le contrôle, Nyota serra un peu plus fort le détecteur de forme de vie au creux de sa main gauche pendant que la droite ne se décrispait pas de la crosse de son Aug A3.

Un nouvel ordre fusa. Malheureusement, il n’y avait de repos pour les braves. Cette fois, c’était William qui en était l’auteur et Lorne le soutint, bientôt suivit d’une remarque d’un scientifique, dont Nyota ne connaissait pas le nom, à propos d’un point de vue en hauteur. Le Major désigna ce même scientifique ainsi qu’un autre que la jeune femme ne connaissait pas plus pour accompagner celle-ci. Sa mission, lui indiqua son supérieur, était de tirer sur Kolya pour semer la confusion et, si elle le pouvait, mettre fin à sa vie. Le poids de cette tache vint s’ajouter à l’angoisse qui la rongeait déjà mais elle acquiesça, sachant qu’elle ne pouvait se soustraire à l’ordre qu’elle venait de recevoir. Ainsi donc la jeune américaine prit la suite de ses deux acolytes temporaires, non sans avoir croisé une dernière fois le regard du caporal Winkle.

Après quelques instants de marche doublés d’un peu d’escalade, la petite équipe tomba sur un chemin de ronde inoccupé. Un regard rapide à son détecteur de signe de vie lui permi d’être certaine qu’ils se trouvaient bien seuls et Nyota se mis à chercher le meilleur emplacement pour accomplir sa mission. Elle n’eut pas le temps de trouver ce qu’elle cherchait que le chef des Geniis s’agita. Une détonation suivit les cris de sa cible et cela força la jeune métisse à accélérer le mouvement. Lorsqu’elle fut certaine que l’endroit conviendrait, elle ôta son sac à dos, s’assit par terre et, après avoir retiré la sangle de son Aug A3, ouvrit le conteneur de tissu. Elle en sortit une mallette de plastique noir, faite pour encaisser les chocs, qui contenait son plus beau jouet.

Nyota n’eut pas le temps d’admirer les éléments du M98B qui gisait, morcelé, dans son écrin sombre. Repoussant les vagues de fatigue mêlées de stress, la jeune femme reconstitua son arme avec toute la rapidité de l’habitude et, toujours sans un mot, elle plaça son arme devant elle avant de s’installer, ventre contre terre. Ses mains prirent place sur le métal froid du fusil et elle ferma les yeux une seconde afin de prendre ses marques. L’arme ne faisait à nouveau plus qu’un avec elle. C’était une extension de son être et c’était cette partie d’elle qui allait accomplir sa mission.

Poussant un profond soupir, elle rouvrit les yeux et se plaça correctement ; la crosse contre l’épaule droite, l’œil dans le viseur, la main gauche serrant le magasin et l’index droit sur la gâchette. Elle était prête. Après un nouveau soupir, destiné à repousser l’armée maléfique qui se battait au creux de ses entrailles et à faire abstraction du monde extérieur, Nyota aligna l’indicateur métrique de son scope avec le visage de sa cible. Il n’y avait presque pas de vent, en tout cas rien qui n’agirait sur la trajectoire de sa balle. Elle devait juste prendre en compte la distance pour ne pas rater son objectif et commença à aligner la course virtuelle de son futur tir sur les mouvements naturels de Kolya. Il suffisait qu’il bouge au mauvais moment et elle raterait sa proie.

Nouveau soupir, elle y était presque. Elle sentait la tension s’accumuler en elle, nourrissant ses démons intérieurs qui rognaient ce qui lui restait d’intestins. Elle ne devait pas se manquer ou sinon… Ce n’était pas le moment d’y penser ! Raffermissant sa prise sur son arme, elle se laissa envahir par ce ressentit si particulier qui l’emplissait à chaque fois qu’elle devait ôter la vie d’un homme puis, enfin, elle fit feu.

Mais au même instant, les deux coéquipiers de la jeune femme venaient de libérer une créature de sa « cage », la faisant sursauter et dévier légèrement la trajectoire du tir qu’elle avait mit tant de temps à ajuster avec précision et calcul. L’attention de la jeune femme fut tout de suite attirée par cette bête étrange, l’empêchant de voir si elle avait fait mouche.

Alors que la jeune métisse, toujours sous le coup de la surprise, regardait l’animal foncer sur les Genii, elle remarqua le visage tordu de douleur de sa cible. Elle avait touché, oui, mais elle avait raté. Un juron lui monta aux lèvres mais elle le ravala et se redressa rapidement. La situation plus bas l’empêchait de tenter un second tir, qu’il soit sur sa cible ou sur une autre, et elle jetta un regard énervé au responsable de cette agitation avant de remballer son matériel. Il n’y avait pas un instant à perdre. Il fallait aller aider l’équipe aux prises avec l’ennemi. Rageusement, elle renfila la sangle de son Aug A3 puis les anses de son sac à dos avant de rejoindre les Atlantes.

Elle mit quelques minutes avant de les atteindre et prit part à la fin de l’échange de coups de feu, son arme crachant ses salves létales sur les Geniis qui s’en prenaient aux siens. Même si Nyota ne connaissait pas chaque homme et chaque femme d’Atlantis, chacun d’entre eux était un membre de sa nouvelle famille ; chacun d’entre eux méritait qu’on se batte et qu’on meure pour eux. Certains plus que d’autres…

Alors que les cannons cessaient de faire parler leurs poudres, le regard de la jeune américaine glissa sur le champ de bataille à la recherche d’une personne en particulier. Le caporal Winkle restait introuvable et il n’était pas temps de partir à sa recherche. Malgré l’envie qui tiraillait Nyota, il y avait d’autres choses à faire en priorité, même si ce n’était pas les siennes. Alors qu’elle apportait son aide à un blessé, l’aidant à s’asseoir contre un arbre le temps que quelqu’un vienne ausculter ses blessures, elle aperçu Sheppard, portée par une ancienne Runner dont elle avait entendu parler mais qu'elle ne connaissait pas vraiment. Un soulagement se fit en elle. Leur chef militaire était vivant, c’était déjà une personne qu’elle savait en vie.

Alors qu’elle continuait d’apporter son aide autour d’elle, la jeune métisse finit par retrouver William. Une femme que Nyota avait déjà apperçu à l’infirmerie s’occupait de lui. Il avait l’air inconscient et la jeune américaine dut se retenir de s’agenouiller près de lui pour le secouer et ainsi s’assurer qu’il allait bien. Elle s’en empêcha néanmoins et lança un regard implorant à la personne au chevet de son mentor. Mais elle n’eut pas de réponse et quelqu’un attira son attention pour lui demander d’aller sécuriser l’extérieur du camp. Elle ne se souvenait pas de qui ni avec qui elle devait y aller, mais elle obtempéra, bientôt rejoint par une jeune femme et son chien qu’elle ne connaissait pas. La militaire devait être arrivée sur la cité pendant la permission de la jeune métisse. Elle la salua d’un hochement de tête et se mit à faire ce qu’on attendait d’elle avec autant de vie qu’un robot programmé pour agir comme un être humain.

Une fois leur tour fait et la récupération du corps des deux gardes morts à l’entrée effectuée, les deux jeunes femmes revinrent faire leur compte rendu. La jeune américaine laissa sa collègue gérer le rapport à leur supérieur. Elle ne pouvait s’empêcher de chercher William des yeux dans la foule de blessés qui diminuait de seconde en seconde. Il avait dût être rapatrié pendant qu’elle inspectait les alentours de la base. Serrant les dents, elle prit note de filer à l’infirmerie pour le voir dès qu’elle poserait le pied sur la cité. En attendant elle ne pouvait que patienter et apporter une fois de plus son aide là où elle le pouvait avec ses maigres connaissances en premier secours.

Une fois que tout fut enfin prêt pour donner le départ, la nuit était bien avancée. Etant une des rare rescapés intacte, Lorne fit à nouveau appel à la jeune femme, lui donnant la charge d’escorter le convoi d’hommes et de femmes avec l’aide de John Storm, un militaire que Nyota connaissait d’une mission sur Terre et qu’elle avait eu l’agréable surprise de retrouver sur Atlantis.

Ils firent ce qu’on demandait d’eux en silence, les pensées de la jeune femme tournées vers son mentor alors que son regard scannait les alentours distraitement. Ils ne risquaient plus grand-chose maintenant et le manque de sommeil ainsi que l’inquiétude n’aidait pas la jeune américaine à se concentrer. Elle avait de temps en temps des regains d’énergie mais en général, elle n’était pas vraiment en état de faire ce qu’on lui demandait. Elle se força autant qu’elle put et fut heureuse de revoir la porte des étoiles lorsque la cohorte de blessés et de personnel à pied l’atteignit enfin. L’horizon des évènements s’ouvrit alors et la colonne humaine passa le vortex lentement à la lumière de la lune du site alpha.

Une fois que tous furent passés, elle jeta un dernier coup d'oeil en arrière, laissant son regard glisser sur le paysage qu’elle avait déjà eu l’occasion de voir avant ce jour funeste et qui, bientôt n’aurait le nom de site Alpha que dans les dossiers classés de la base lantienne. Après un long soupir, elle fini par passer l’anneau mystique pour poser les pieds sur la cité Atlante.

Une fois de l’autre côté, elle repéra un garde en faction qu’elle connaissait pour l’avoir plumé au poker quelques mois auparavant. En échange d’un service, elle lui promit d’éponger sa dette envers elle. L’homme, bien trop content de s’en tirer à si bon compte, accepta d’un hochement de tête. Ainsi donc, contrairement à d’habitude, elle n’alla pas ranger son équipement et se contenta de le poser aux pieds de son collègue, lui promettant qu’elle viendrait s’en occuper plus tard. Une fois son paquetage délaissé dans un coin de la salle de la porte, Nyota fila le plus vite que pouvait la porter ses jambes en direction de l’infirmerie. Elle devait savoir !

Se frayant un chemin parmi la foule qui occupait les lieux, elle finit par trouver quelqu'un qui la renseigna. La nouvelle qui l’accueillit la plongea alors dans un état second. William était dans le coma, son mauvais pressentiment s’était réalisé. Il avait prit un éclat d’obus perdu et les médecins ne savaient pas quand il se réveillerait ou même s’il se réveillerait un jour.

Abattue la jeune femme se contenta d’acquiescer, le visage tourné vers le sol. Que pouvait-elle faire ? Malheureusement rien qui n’aiderait l’ancien S.A.S. Elle se sentait frustré de ne pouvoir rien faire pour lui. Elle était impuissante face à la situation. De plus, elle connaissait le protocole pour se genre de cas. Si la personne ne se réveillait pasaprès un certain laps de temps, elle serait renvoyée sur Terre. Et d’après l’équipe médicale, il y avait de grandes chances pour que ce soit le cas.

Pinçant les lèvres, Nyota se força à acquiescer à nouveau, retenant les larmes qui menaçaient de franchir la barrière de ses cils. Elle ne pouvait pas l’abandonner comme ça. Elle en était incapable. Elle viendrait tous les jours lui parler s’il le fallait mais elle ferait en sorte qu'il se réveille. Elle avait encore tant à apprendre de lui, à lui demander...

Ravalant ses larmes, la jeune américaine hocha une dernière fois la tête avant de quitter la pièce, non sans avoir lancé un dernier regard à William. Il y avait beaucoup de monde qui attendait de se faire soigner et elle ne ferait que prendre de la place et empêcher le personnel médical de faire son travail.

Tant bien que mal, elle remercia l’homme qui avait dépensé de précieuses minutes à lui expliquer le cas du caporal Winkle et se força à retourner chercher son paquetage dans la salle de la porte, bien décidée à revenir voir William quand l'infirmerie serait plus calme.

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