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Le Péril Alpha [Intrigue]

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Atlantis
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√ Arrivée le : 01/08/2015
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Mer 9 Déc - 12:50

Atlantis
Le Péril Alpha [Intrigue] 1449254779-intrigueperilalpha2



Les premiers rayons de soleil n’avaient pas encore percé l’épaisse couche de nuages. Ces derniers s’en allaient paisiblement, poussés vers le continent par les vents océaniques. Sur leur sillage, ils avaient pourtant laissé un petit souvenir : la Cité était désormais recouverte d’un paisible voile blanc. Celui-ci n’excédait pas les trois centimètres. Le phénomène étant éphémère, nul doute que les premiers Atlantes allaient profiter de ce panorama magique. Cela rappelait à chacun que Noël se rapprochait peu à peu et qu’il était peut-être temps de réfléchir aux cadeaux à envoyer aux proches resté sur terre. Nul doute que la poterie athosienne ainsi que leur boisson traditionnelle ferait des merveilles sous quelques sapins.

L’aube n’allait pas tarder et bientôt ce serait la relève pour ceux qui avaient assurés la sécurité ainsi que la maintenance toute la nuit durant. Rien de spécial ne s’était déroulé ou du moins rien qui ne changeait de la routine. Le docteur Mckay avait appelé d’urgence uen équipe médicale dans son quartier après avoir ressenti une forme douleur dans le bras gauche lui faisant penser à un infartus qui ne s’avéra qu’être une alerte bénigne. Celui-ci ayant dormi sur son bras avait fini par en amoindrir la circulation sanguine. Un petite bande avait réussi à déclencher l’alerte incendie des cuisines d’Atlantis après avoir cherché à cuisiner des crêpes un peu trop flambées. Ce beau monde avait été raccompagné jusqu’à leur quartier. Nombreux avaient assisté aux matchs de fooball ainsi qu’à l’épisode final d’une célèbre série tv dans la salle de repos alors que d’autres avaient dérangés leur voisin par leur ronflement et/ou hurlement.

Peu avant la relève, la porte des étoiles s’activa. Le bouclier fut aussitôt déployé. Le signal provenait du Site Alpha. Personne n’était détecté en arrivée mais en revanche un message vidéo fut diffusé. Il dura une dizaine de secondes avant d’être rompu laissant les techniciens et l’officier de garde l’ayant visionné sur les fesses. Il leur fallu quelques instants avant de pouvoir réagir et les regards se tournèrent aussi vers celui en charge. La situation dépassait ce dernier et il n’avait pas l’autorité nécessaire pour prendre une décision aussi importante sur la tournure de la situation sur Alpha. Des procédures d’alerte avaient été mises en place, l’officier en charge les respecta à la lettre. Premièrement prévenir les hauts responsables, leurs radios s’activèrent aussitôt pour délivrer un message sans équivoque.

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Le message fut répété à deux reprises et la lumière venait d’être activée dans leur quartier pour les faire sortir du lit au plus vite. La procédure l’exigeant ensuite, l’officier fit activer les hauts parleurs de la Cité afin de diffuser le message au maximum.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

L’éclairage interne bascula en mode alerte témoignant de l’état de la base tandis que le message passait en boucle. Déjà des personnes étaient en train de sortir de leur quartier, plus ou moins habillé, plus ou moins armé avec les moyens du bord. Les chevelures étaient aussi assez amusantes même si l’heure n’était pas aux rires. Personne ne savait ce qui se passait.

-----------------------------------

Et voilà pour le lancement de l’intrigue. On vous laisse rejoindre la salle d’embarquement/la salle de briefing, papoter avec les présents, vous recoiffer... ;-)

Vous avez 10 jours pour répondre c'est à dire jusqu'à samedi 19.

Si questions, envie de s'organiser par ici

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Mer 9 Déc - 21:29

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Un "bip bip" strident vint casser le calme reposant de la chambre. John ouvre un à un ses yeux. Son réveil sonne et il lui indique de façon claire qu'il a assez flemmardé et qu'il est temps qu'il se lève.
Tous les jours, le militaire se réveille à peu près à cette heure-ci. Bien qu'il puisse se reposer aujourd'hui, les habitudes ont la vie dure. Sans trop de difficultés, il s'extirpe de son lit. Après un bâillement comparable à celui d'un ours et quelques mouvements d'étirement, il est paré pour faire son lit. Tout en enlevant les draps, il jette son oreiller. Il attrape des draps propres puis les ré-installe, les bordes sous le matelas puis pose la couverture dessus. Les actions de bases réalisées, les draps bien tirés et droits, sans pliure ou froissure, une tête de lit régulière et une couverture ajusté au centimètre. Bref un bon vieux lit au carré.

Fier du résultat, le militaire passe un rapide coup de balais au sol et dépoussière en quelques minutes ses étagères tout en profitant pour arroser les plantes qui jonchent ses étagères. Une vrai fée du logis....Les tâches accomplies, il tombe le peu de vêtement qu'il avait sur lui et se jette sous la douche chaude. L'eau coule régulièrement sur son torse, suivant les formes de sa musculature afin de terminer au sol. Pour se détendre et finir de se réveiller, il oriente son visage vers le jet et ferme les yeux. L'eau ruisselle abondamment sur son corps, la vapeur envahit peu à peu la pièce. L'instant est reposant.

Soudain....

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Le militaire tend l'oreille et coupe immédiatement l'eau. Un message d'alerte courant sauf que cette fois ci...

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Les derniers mots furent suffisamment clairs. Le soldat sort de la douche dégoulinant, se sèche très rapidement et fonce mettre son treillis. Tout comme les pompiers, les rangers son prêtes de la veille et le pantalon ouvert dessus afin qu'il puisse sauter dedans le plus rapidement possible en cas d'urgence. Il attrape ensuite son tee shirt noir et sa veste de treillis. Les mouvements sont précis mais précipités, il fait d'ailleurs tomber la moitié de la pile de vêtement en passant. Les alarmes retentissent bruyamment dans la cité, les lumières changent à leur tour et témoignent du degré d'urgence. Il enfile ensuite son tee-shirt et sa veste, ferme les ZIP de ses chaussures, boutonne son pantalon et attrape sa ceinture tactique.

John franchit la porte de sa chambre, la claque puis fonce vers l'armurerie afin de s'équiper du mieux possible. Un état d'urgence, ne laisse rien présager de bon...
Concentré sur l'alarme et les messages incitant au rassemblement, il ignore les autres personnels qui tous en panique courent de manière désorganisée, entre femmes décoiffées, soldats à moitiés nus... la base est sans dessus dessous.
L'armurerie se présente enfin à lui. Il pénètre dans la pièce. Face à lui des armes en tout genre, des munitions, des grenades et autres moyens pour combattre.

Il attrape un P90 qui était présent sur l'établi, prend quelques chargeurs qu'il remplit précipitamment. Sur le poste à côté il se saisit d'un gilet de combat lourd. Identique à celui qu'il pouvait utiliser lors d'opérations spéciales. Il range méticuleusement les chargeurs dans ses poches. John passe ensuite aux grenades, il en prend 4 : Deux offensives, une incapacitante et une fumigène qu'il range aussi dans les poches adaptées. Il bascule ensuite sur l'établi équipement et y prend une lampe torche et une radio qu'il s'empresse de tester puis de ranger aussi. Le spécialiste pose ensuite le gilet sur la table, se retourne et prend un holster de cuisse qu'il fixe en premier sur sa ceinture, puis autour de sa cuisse. Un mouvement d'avant en arrière, lui confirme qu'il tient bien. Dans une caisse un M9 se présente à lui, il finit immédiatement dans son étui. Tout en attrapant des chargeurs, il scanne la pièce afin de trouver les casques de combats.

John est maintenant prêt à parer à toute éventualité. Il enfile finalement son gilet tactique, y accroche le P90 en bandoulière puis le casque. En sortant, il se saisit d'une ration de combat. qu'il glisse dans son "3 days backpack". Son passé en tant que SEAL lui a appris qu'il vaut mieux parer à toute éventualité.

Quittant l'armurerie, John s'engage en direction de la salle d'embarquement. Ses pas lourds raisonnent dans le couloir, mêlés au bruit ambiant et à l'activité générale qui a empirée. Il croise quelques soldats équipés tant bien que mal, ils devaient probablement être de garde.

Les couloirs se succèdent et se ressemblent, son casque tape sur un chargeur qui entraîne une série de "CLING" métallique à chaque pas de course et donne un rythme étrange au milieu de cette cohue générale.

Le soldat arrive à la salle d'embarquement, il fait visiblement parti des premiers arrivés. La porte est désactivée et la salle bien gardée. Les opérateurs s'activent à l'étage et discutent lourdement et de manière incompréhensible. John quand à lui,est calme et serein, il ne montre aucun trait particulier et reste silencieux. Son premier réflexe est de se présenter militairement au premier gradé qu'il croise.


- 1er Soldat de 1ère classe STORM au rapport et paré au combat ! Quels sont les ordres ?






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Jeu 10 Déc - 10:33

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Le Péril Alpha











// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Je pousse un petit grognement, la tête dans mon oreiller.

- Non c'est pas l'heure.....

Je sors de la tête de mon oreiller et je regarde tout autour de moi pour tenter de comprendre ce qu'il se passe. Je tend l'oreille pour écouter le message. On ne dit pas mon nom donc c'est que ça ne doit pas être très urgent. Je pose ma tête sur l'oreiller, à deux doigts de me rendormir profondément, bercée par le bruit de l'océan. Après tout, il est encore tôt et j'ai droit de profiter des quelques minutes de sommeil qu'il me reste avant que mon réveil ne sonne. Je somnole, allongée sur le dos, prête à retourner dans les bras de Morphée mai c'est sans compter sur ce nouveau message qui hurle dans toute la base.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Je fais un bond dans mon lit et je me retrouve en position assise sans trop savoir comment. C'est la première fois que j'entend ce message d'alerte et ça me colle la chaire de poule. C'est assez perturbant quand on est pas mis au courant de tout ce qu'il se passe et qu'on nous ordonne de tous nous regrouper au même endroit. Je sors de mon lit rapidement, chose que je ne fais pas en temps normal. Les alarmes se mettent à sonner, les lumières de la base ont changé. J'ai le coeur qui bondit dans ma poitrine, je n'ai aucune idée de ce que je vais devoir faire. En tout cas, si je peux apporter mon aide de n'importe quelle façon, je le ferais. J'enfile la tenue réglementaire de la base, je me débarbouille vite fait. J'ai les mains qui tremblent, ça me fiche le stress toute cette agitation. Une fois habillée, je quitte ma chambre. Il y a du monde partout dans les couloirs, ça court, les gens parlent fort pour tenter de couvrir le bruit de l'alarme. Je perçois même de l'excitation chez certains soldats. Je ne les comprendrez jamais ceux là. Je suis le mouvement pour me rendre en salle d'embarquement. Au moins, tout le monde prend le même chemin, je ne risque pas de me perdre comme ça.

J'essaye de me frayer un passage parmi les gens qui m'entourent, je dois même jouer des coudes quelques fois pour réussir à passer. Je crois que je n'ai jamais vu autant de monde dans les couloirs de cette cité. Au bout de plusieurs minutes, j'arrive enfin à la salle d'embarquement. Il y a déjà du monde, un groupe de militaire est déjà prêt à agir. Je fais le tour de la pièce du regard, je vois que ma voisine n'est pas coiffée et ça me fait sourire avant que je réalise que moi non plus je n'ai pas pris le temps de me coiffer. Rapidement, je remonte mes cheveux et je les attache pour ne pas qu'ils me gênent.

Dans la salle, règne une agitation silencieuse. C'est assez perturbant. Tout le monde semble déjà savoir quoi faire alors que moi, je n'en ai strictement aucune idée. La psy que je suis, est un peu perdue au milieu de tout ça. Je joue nerveusement avec mes doigts, je trépigne, j'attend qu'on nous en dise un peu plus. J'étouffe un bâillement et mon regard continue de faire le tour de la pièce qui vient à se remplir de plus en plus vite.
© Gasmask


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Jeu 10 Déc - 18:52

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Le front dégoulinant de sueurs, le Docteur Langford essayait de se frayer un chemin à travers la brume opaque qui avait envahit les couloirs de ce qu'il semblait être l'aile Ouest de la cité. Marc avait du mal à garder les yeux ouverts et l'inquiétude l'envahissait. Courant le plus vite possible, ils les sentaient se rapprocher, il ne fallait pas qu'il se fasse prendre sinon ce serait fini. Il cherchait en vain une pièce où se réfugier. Enfin une porte s'ouvre, Marc s'y engouffra pour atterrir... dans la salle de bain de son appartement parisien. Sans en être surpris, le docteur Langford ferma la porte à clé et la bloqua avec un meuble. Il essaya de reprendre son souffle mais lorsqu'il redressa la tête, il se figea lorsqu'il la vit, là se maquillant devant le mirroir, lui souriant. Il comprit alors que tout cela n'était pas possible. Il s'approcha pour lui prendre la main, au loin il entendit une voie provenant de la cité...

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Marc comprit à ce moment-là que tout ceci n'était qu'un rêve mais il ne voulut pas se réveiller de suite et la prit dans ses bras. Petit à petit, elle disparut ainsi que que le monde autour d'elle... Marc fut brusquement réveillé aussitôt que la lumière de ses quartiers fut allumée, ce qui lui fit sursauter de son lit et se retrouva au sol. Là, il entendit pour la seconde fois les hauts-parleurs de la cité demandant la présence des cadres de l'expédition en salle de briefing. Marc eut le temps d'enfiler la tenue réglementaire de la cité. Il alla dans la salle d'eau pour se barbouiller le visage pour se réveiller. Soudain, le micro des hauts-parleurs se réactiva...

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

**... J'espère pour eux que ce n'est pas un exercice...**

Le Docteur Langford se retourna en se demandant ce qu'il se passait. Il ouvrit la porte de ses quartiers et vit le personnel de la cité courir vers la salle d'embarquement. Marc, lui, garda son calme, cela faisait quelques jours qu'il avait débarqué dans la cité et c'est la première fois qu'il assistait à une alerte. Arrivé en salle d'embarquement, il y avait déjà quelques militaires mais Marc se positionna près de civils. Le Docteur Langford n'eut pas vraiment le temps jusqu'à présent de faire connaissance avec des membres de l'expédition. Les mains dans les poches, il attendait avec impatience de savoir de qu'il pouvait bien se passer de grave...

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Jeu 10 Déc - 20:06

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// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Ronon, qui dormait seulement que d'un œil, sourit quand il entendit l'appel dans les haut-parleurs... Il savait pertinemment que, si ces trois-là étaient appelés, c'était forcement pour quelque chose de grave et d'urgent.
Sans minimiser le risque de danger, le Satédien était en manque d'action... Depuis des jours, il ne faisait que rôder encore et encore dans les longs couloirs de la Cité. Aussi impressionnante qu'elle pouvait être, l'endroit semblait beaucoup trop calme pour quelqu'un habitué a vivre au jour le jour et à combattre les Wraith.

Ronon bondit de son lit et s'habilla rapidement quand il entendit le deuxième appel.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Même si se rendre directement dans la salle de briefing demeurait une idée plus que tentante pour avoir la primeur des événements, le guerrier préféra quand même se rendre dans la salle d'embarquement... Au moins, ça lui laissait le temps de prendre son pistolet fétiche et quelques couteaux qui allaient sûrement être plus qu'utiles.

Dex sortit en trombe de sa chambre comme un diablotin hors de sa boîte ( même s'il y avait des chances que lui-même devait ignorer cette expression). Il se mit à courir sans hésiter en direction de la salle d'embarquement en esquivant le flot humain qui s'affairait et se préparait à toutes les éventualités possibles.

Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre la salle en question. Ronon fut un peu déçu de ne pas être le premier sur place... Au moins, il pourrait demander des éclaircissements. Les questions fusaient dans sa tête et Ronon se demandait qui pouvait vouloir des ennuis à la Cité.

Évidement, une des premières réponses à venir dans son esprit évoquait les Wraiths, mais il ne pouvait en être sûr. Après tout l'univers est vaste et il n'est pas très difficile de se faire des ennemis et, ce, même si on ne les pas cherché délibérément.

Après avoir rapidement vérifié son arme, Ronon fit passer son regard sur les gens présents... Pas mal de militaire... Du personnel civil et médical... Ça le fit sourire, car tout cela lui rappelait les états d'urgence simulés lors de son époque à l'armée. Même si des milliards d'années séparaient Satéda de la planète qu'ils appellent "Terre", il pouvait voir des similitudes sur le fait de se tenir, prêt à l'action.

Et, étrangement, Ronon se sentait bien et ne ressentait aucune inquiétude... Pour le moment.

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Jeu 10 Déc - 23:25

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Coralie regardait la pendule du bureau des infirmières égrainer lentement les secondes. Les rares patients de l'infirmerie était tous sagement endormis, certains sous l'effet de quelques potions chimiques.

Elle avait bien eu quelques petits bobos à soigner, notamment une légère brûlure à la main. Un petit malin, pris d'une fringale nocturne, avait embarqué quelques quelques un de ses compagnons de beuveries dans la préparation de crêpes flambées... un peu trop flambée.

Non seulement, il y avait de forte chance que le petit malin gagne quelques jours de vacances au frais, si elle en jugeait par les deux garde-chiourmes qui le couvaient d'un oeil sévère, mais en plus, il n'allait probablement pas pouvoir se servir de sa main pendant quelques semaines.

Il aurait pu peut être éveiller la compassion de quelqu'un d'autre, mais Coralie avait du mal à comprendre se genre de comportement irresponsable. Habituellement plutôt douce avec ses patients, elle dut bien reconnaitre que pour lui, ses gestes étaient un peu plus brusques que ce qu'il n'aurait dus. Au moins que cette aventure lui serve de leçon !

A part ce petit incident, la nuit avait été plutôt calme et ennuyeuse. C'était les pires. L'inactivité et le calme de la nuit incitait à la somnolence. Elle avait tenté de s'occuper en faisant de la paperasse, mettre à jour les dossier des patients, un peu de rangement. Mais ce n'était pas pour ce genre de chose qu'elle était devenue infirmière. Il ne lui tardait qu'une chose, que la relève arrive et qu'elle puisse aller se coucher.

La grande aiguille se déplaçait rapidement vers le 12 qui marquerait sa libération, lorsqu'une annonce diffusée par les haut parleurs déchira le silence :

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //


Coralie soupira, elle n'était pas là depuis très longtemps, mais elle savait que quand les hauts-parleurs lançaient ce genre d'annonce ce n'était jamais bon signe.

Effectivement, quelques minutes plus tard, les lumières de la base changèrent et une seconde annonce fut lancée :

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Ca s'était vraiment très mauvais signe. Elle était crevée, mais elle savait qu'elle n'allait pas dormir de si tôt.

Quittant son bureau, elle se dirigea immédiatement vers la salle d'embarquement. Les couloirs commençaient à se remplir, les portes des chambres s'ouvraient, laissant passer des gens plus ou moins réveillés, plus ou moins habillés, tous un peu hagard, à part les soldats. Eux semblaient aussi excités que si on leur avait annoncé que Noël allait arriver avec quelques jours d'avance.

Arrivée à destination, elle se glissa dans la salle, s'appuyant contre un des murs du fond et attendit de voir ce qui allait se passer maintenant.


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Ven 11 Déc - 20:20

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Lorsque la 1ère classe Santana avait pris son tour de garde, la nuit et le froid étaient tombés depuis longtemps. Elle et Centor avaient été affectés à la surveillance des digues jusqu’au levé de jour équipé d’un P90 et d’un M9. La nuit avait été fraîche mais agréable. Heureusement, la jeune femme s’était équipée d’une tenue adaptée à ce climat : gants, blouson militaire chaud et paire de chaussettes épaisses. De plus, Masha avait eu le privilège d’admirer la formation de givre sur la cité. Un spectacle annonçant l’arrivée de l’hiver et d’une belle journée.

La nuit se déroula sans rencontrer de problème particulier et dans un calme bercé par le bruit des vagues venant se percuter sur les parois des digues. Le tour de garde de Santana allait bientôt se terminer et bientôt elle rejoindrait son lit pour cinq heures de sommeil bien mérité. Non que la jeune femme ressente des signes de fatigue, mais elle savait bien qu’une fois au chaud sous sa couette, elle ne mettrait pas longtemps à tomber dans les bras de Morphée. Centor, comme à son habitude, vigilent aux moindres mouvements, ne montrait aucun signe de fatigue !

Masha étaient en train de réchauffer ses mains avec le souffle chaud de sa bouche lorsque :

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Weir, Sheppard et Frei étaient des noms que Santana reconnue immédiatement. Lors de son arrivé sur la cité, qui remonté a environs 2 semaines, elle avait fait leur connaissance. Quant au quatrième, ce nom lui était totalement inconnu. Mais une chose était sur cela n’indiquait rien de bon. Et cela lui fut confirmé quelques minutes après.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

La 1ère classe Santana eut un moment d’hésitation. Devait-elle rejoindre le point de rassemblement ou garder son poste de garde ? En mission sur sol ennemis, lors d'état d'alerte, elle devait rester à son poste. Mais là elle était en terrain inconnu. Ce n’est que lorsqu’elle aperçut les autres militaires de garde comme elle qui partait, qu’elle comprit qu’elle aussi était concerné par l’appel.

En arrivant dans la salle d’embarquement, la jeune femme accompagnée de son chien aux ordres, découvrit une salle remplit de personne mal réveillé et pour certaine en panique. Elle choisit de se diriger vers l’une d’entre elle pour la rassurer et aussi pour récupérer des informations sur la situation actuelle.

Cela faisait deux semaines qu’elle était arrivée ici et déjà il y avait un état d’alerte !

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Ven 11 Déc - 21:49

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Britt avait pris l'habitude de bien dormir depuis qu'elle avait ses propres quartier dans la cité. Certes, elle n'était pas totalement libre de ses mouvements, mais elle avait au moins récupéré ses armes et avait pu quitter cette horrible pièce de l'infirmerie qui lui avait servi de cellule pendant plusieurs jours. De plus, elle appréciait beaucoup le système de fermeture des portes. Elle n'y comprenait pas grand chose, sauf qu'elle pouvait fermer la porte et être tranquille. La jeune femme en profitait donc pour bien dormir, car à ses yeux, c'était un véritable luxe. Dans son passé, elle avait eu assez peu d'occasion d'avoir une vraie nuit de sommeil. La dernière, devait remonter à plus de vingts ans maintenant. Ce fut donc en plein sommeil qu'elle fut surprise des voix venant de nulle part.

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Même en dormant comme un enfant, la jeune femme était toujours aux aguets du moindre bruit. On ne se débarrasse pas des habitudes qui vous avaient maintenues en vie pendant plus de deux décennies. Dans la liste de noms, elle avait reconnu ceux des chefs des atlantes. Même si elle n'était pas du coin, elle savait que cela était souvent mauvais signe. Alors, d'un bond, elle se leva pour enfiler ses vêtements et prendre ses armes. Tandis qu'elle se dirigeait vers la porte de ses appartements, elle put entendre une deuxième annonce qui confirma ce qu'elle pensait. Il y avait quelque chose qui n'allait pas et elle décida de faire ce qui était demandé. Avec un peu de chance, il y aurait un peu d'action et on l'autoriserait à s'amuser un peu.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Aussitôt, elle quitta la pièce pour se retrouver dans les couloirs qui commençaient doucement à s'activer. Plus le temps passait et plus la foule grossissait en réponse à l'annonce. Beaucoup de gens courraient dans tous les sens comme s'ils ne savaient pas ce qu'il fallait faire ou bien qu'ils n'avaient pas de but précis. Aux yeux de la guerrière blonde, cela donnait une impression de panique. Décidément, ces gens avaient une culture bien étrange, car à les observer un peu, cette façon de réagir semblait tout à fait normal pour eux. Britt ne comprenait vraiment pas comment une telle frénésie pouvait être une bonne chose. Pas grave, elle continua à avancer vers son objectif ne se laissant pas emporter par le flot des gens. Elle allait à son rythme et allait dans la direction qu'elle avait choisie. Finalement, elle arriva dans ce qui devait être la salle d'embarquement à son avis. C'était la porte des étoiles qui se trouvait là et vu le nombre de gens qui se déversait dans la pièce, elle avait certainement fait le bon choix. Les militaire semblait prêt à l'action et laissaient percevoir une certaine excitation. Les autres semblaient un peu perdu et à la recherche de réponse. De son côté, Britt sentait déjà l'odeur du combat planer. Au plus profond de ses entrailles, la jeune femme pouvait le sentir et elle fut prise d'une folle envie de se battre. Elle espérait pouvoir enfin quitter la cité et enfin se défouler sur des cibles qu'elle pourrait casser sans craindre de "représailles". Elle commença à tourner et virer comme une lionne en cage en attendant la verdict des chefs.

Tout en tournant et virant, elle observait les autres personnes présentes dans la pièce. Elle les jaugeait, estimait leurs points forts et faibles. Les comparait à elle tout en se disant qu'elle avait vraiment toutes ses chances de partir en "mission". Après tout, depuis qu'elle était présente sur la cité, c'était bien la première fois qu'elle vivait une telle alerte. Donc, ce devait être particulièrement grave et dans ces conditions, toutes les bonnes volontés seraient certainement acceptées. De son côté Britt était prête à aider les atlantes, non pas par gentillesse, mais juste pour enfin pouvoir quitter la cité. Juste pour voir autre chose et respirer un autre air. Elle pouvait entendre les gens parler et spéculer sur ce qui se passait. Alors, avec son style habituel, la guerrière blonde prit part à une conversation pour donner son avis.

- Britt Hata : Être grave. Sinon eux pas réveiller tout le monde. Puis un léger sourire carnassier se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne rajoute. Certainement action militaire en vue.

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Sam 12 Déc - 18:15

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Cette nuit Jillian était de garde avec plusieurs de ses coéquipiers et s'occupait comme elle pouvait. On l'avait envoyé vérifier le secteur des digues avec trois autres de ses collègues. Ils s'étaient ensuite divisés en deux équipes de deux occupés à vérifier chaque petit recoin, comme souvent d'ailleurs quand ils faisaient des rondes. Il avait beau ne pas y avoir de menace, chacun faisait son travail de manière consciencieuse et Jillian ne faisait pas exception à la règle. Silencieuse elle se chargeait de regarder aux abords de la digue où elle se trouvait, histoire de voir si un quelconque véhicule, navire ou autre pouvait se trouver là, tapit dans un coin, presque invisible à l'oeil nu. Et elle finit par se perdre à regarder l'horizon où il faisait quasiment nuit noire. C'est son collègue qui la ramena à la réalité en lui disant que ce n'était pas en regardant l'horizon qu'elle verrait ce qui se passe à ses pieds. Il avait raison et elle répondit par un léger sourire, montrant sa culpabilité.

Tandis qu'ils revenaient sur leurs pas toutes les alarmes de la cité se mirent à faire un vacarme assourdissant. Et ni une ni deux, nos deux groupes prirent la direction de l'intérieur de la cité. Se regrouper c'était ce qu'il fallait faire quand les alarmes sonnaient.

// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Le message fut répété à deux reprises et la lumière venait d’être activée dans leur quartier pour les faire sortir du lit au plus vite. La procédure l’exigeant ensuite, l’officier fit activer les hauts parleurs de la Cité afin de diffuser le message au maximum.

// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Accélérant le pas afin d'arriver le plus rapidement possible en salle d'embarquement, Jillian du même courir pour éviter d'être semer par son équipier. Se doutant qu'au final tout le monde allait forcément devoir partir. Par chance, eux étaient déjà équipés.
Arrivé en salle d'embarquement elle suivit les membres de son groupe pour se retrouver devant un officier et attendre les ordres. Espérant juste que ce ne serait pas un truc trop grave quand même ou alors juste un exercice. Ayant déjà fait quasiment toute une nuit de garde, elle ne savait pas si elle pourrait rester à son maximum encore pendant huit heures de plus.

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 12 Déc - 20:58

Matt Eversman
// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

La diffusion du message à forte intensité fit sursauter le Sergent Maître Eversman de quelques centimètres avant qu’il ne dégringole de son lit sous l’émotion. Emmêlé dans le drap, il écouta vaguement le contenu du message avant de chercher à s’en dégager. Libéré de se son ennemi, Matt chercha à se mettre debout. La tâche fut quelque peu laborieuse, l’homme se remettant difficilement de ce réveil en fanfare. Plusieurs fois il frotta les yeux cherchant à s’habituer à la clarté soudaine de la pièce avant de masser sa nuque. Il lui fallut une minute avant d’émerger réellement et de comprendre qu’il devait se bouger.

Des bruits se faisaient entendre dans le couloir annexant son quartier. Ni une, ni deux, il jeta son dévolu sur les quelques fringues qui étaient posées négligemment sur le bureau et les enfila le plus rapidement possible. La douche attendrait. C’est toujours lorsqu’on est pressé que les choses se révèlent compliquées et Matt dut lutter avec un nœud sur sa chaussure de droite avant de pouvoir l’enfiler et la lacer correctement. Le holster fut attrapé, la veste enfilée à la volée tandis que de son coude il activait le commutateur de la pièce. Oula, il y avait déjà un monde fou dans les couloirs et il se fit aussitôt bousculé. Se mêlant au flot de personnes, il profita du faible instant d’immobilité pour mettre en place son holster sur sa cuisse droite. Pas le temps de passer à l’armurerie, il fallait aller au plus vite.

Parvenu en salle d’embarquement, Matt ne fut pas étonné de voir déjà une grande foule rassemblée. Certains étaient en train d’enfiler le dernier vêtement qui leur manquait, d’autres ajustaient leur coiffure avec les moyens du bord. Quelques personnes étaient sur le bord des larmes, d’autres sur le point d’abattre plusieurs personnes avec leur arsenal et deux personnes ne cessaient d’harceler les quelques membres de la sécurité qui tentaient de canaliser la foule. Deux soldats empêchaient tout passage vers la salle de contrôle, Eversman repéra Sheppard et Frei sur la passerelle avant de pénétrer dans la salle de briefing. L’heure devait être grave mais la Cité n’avait pas l’air d’être attaquée, ça devait être autre chose.

Essayant à son tour d’avoir quelques nouvelles de la situation, l’homme interrogea la personne sur sa droite espérant que celui-ci avait quelques idées.

« Y se passe quoooaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ? »

Le dernier mot fut ponctué d’un bâillement qu’il eut le plus grand mal à réprimer.

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Sam 12 Déc - 21:46

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Mercredi le 9 décembre 2015
Quartier personnel
0001


Il y avait maintenant 2 nuits que je n’arrivais à fermer l’oeil, ce même si je ne suis pas de garde et sans avoir la moindre idée du pourquoi. Assis à ma minuscule table j’écris dans mon journal de bord, je m’arrête un instant pour aller lire quelques passages. Des pages écrites alors que j’étais encore sur terre, des pages de la Bosnie, de l’Afghanistan et de l’Irak. Des pages d’avant mon entrer dans les SAS et même dans l’armée elle-même. La nostalgie s’empare de moi puis de mauvais souvenirs reviennent, des camarades, des amis morts au combat, sous mes ordres. J’éloigne ses pensées d’une main imaginaire puis ferme mon journal en poussant un soupir. Je me craque les jointures et le cou, me passe une main dans les cheveux puis passe à l’armurerie. Je reconnais le type puis nous nous saluons. «Je prendrais mes affaires habituelles mon brave». Le type s’affaire à prendre ma carte pour entrer la sortie dans le système puis me redonne ma carte et m’apporte mes armes fétiches. Je retourne alors à mes quartiers puis prend mon L86A2, mon SIG Sauer puis au moment ou je m’affaire à les démonter pour les nettoyer, les alarmes crachent l’état d’urgence.


// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //

Je tend alors l’oreille en reposant les pièces de mon fusil d’assautl enlever là où elles allaient. J’espère, au plus profond de mon âme, que ce ne soit qu’une situation de pratique mais le changement de couleurs des lumières de mes quartiers me font tout de suite perdre espoir.


// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. /

J’enfile un t-shirt noir sur mon torse puis, heureusement que je suis toujours prêt à toute éventualité, enfile ma veste militaire multi-camouflage à capuchon et passe ma veste tactique par-dessus le tout montrant bien mon insigne SAS. Je vérifie que tout est en place dans ma veste, trois chargeurs de trente balles, deux grenades flash et deux grenades fumigènes. Je m’installe dans un harnais pour mes jambes, (être prêt à toute éventualité..) et pose mon holster sur ma cuisse, regarde si mon pistolet est chargé puis le range dans le holster. Je prend des attaches de plastique, une radio, une lampe de poche des gants (dont les index sont coupés pour mieux sentir la gachette) puis fini par prendre mon sac et met à l’intérieur trois autres chargeurs, des rations, de la corde, des mousquetons d’autre truc pour la survie si jamais le pire devait arriver. Je passe le sac sur mon dos puis prend mon masque à gaz, mon casque une cagoule puis enfile un foulard shemagh autours de mon cou le tout à l’intérieur de 6 minutes.




Mercredi le 9 décembre 2015
En direction de la salle d'embarquement
0008


Je sors alors de mes quartiers, le chaos semble être à l’intérieur de la cité mais je comprend vite que ce ne sont que les atlants qui sont déchaînés. Ma marche est ferme et déterminée, le monde se pousse à mon passage sans que j’ai besoin de les pousser ou de crier plus fort qu’eux. Je coule à travers le flot d’êtres humains, soldats excités, infirmières, médecins, et autres personnes de l’administration ou encore du département scientifique. J’arrive finalement à la salle d’embarquement puis les portes s’ouvrent devant moi, je ne suis pas le premier arriver mais je crois reconnaître certain visage dont celui du Sergent-Maître Eversman, à qui je salut le plus rapidement possible. «Caporal Kowalczyk au rendez-vous mon Sergent-Maître».

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Dim 13 Déc - 14:34

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Le Péril Alpha
Avec les membres de la cité d'Atlantis

¤ Atlantis, 5h30 du matin ¤


Il faisait encore nuit dehors lorsque je me levai de mon lit. C'était devenu une habitude chez moi, me réveiller bien avant le personnel de la cité pour pouvoir aller courir un peu en profitant des couloirs déserts. J'étais tranquille dans ces moments là, et je m'entretenais quand je ne pouvais pas aller en salle de sport. Rien de tel qu'un peu d'activité physique avant d'aller travailler. Après m'être changé, j'attrapai mon baladeur mp3, plaçai les écouteurs, mis une musique au hasard, avant de quitter mes quartiers. Le silence régnait à l'extérieur, une bonne chose. Ni une ni deux, je partis en trottinant pour m'échauffer un peu, au rythme de la musique. Je longeai les couloirs en augmentant peu à peu ma foulée, saluant de temps en temps les rares personnes que je croisais, ces pauvres qui avaient veillé toute la nuit, et qui n'attendaient que la relève pour pouvoir enfin aller dormir à leur tour. Je vis également quelques membres qui faisaient la même chose que moi, un peu de sport au réveil très tôt le matin. Cependant, le contraste avec l'activité de la journée sur Atlantis était flagrante. Au moins à cette heure ci, je ne risquais pas de bousculer quelqu'un à chaque pas que je faisais. J'avais beau courir, ce moment était reposant.

En passant près d'une baie vitrée, j'aperçus l'extérieur de la cité et je remarquai un léger voile blanc la recouvrir. L'hiver approchait, et un petit sourire naquit sur mes lèvres pendant que je m'éloignais. La neige ne tombait pas souvent en abondance sur cette planète, et en voir rappelait avec nostalgie la Terre. Cette fine couche allait sûrement disparaitre avec les premiers rayons du soleil, mais j'étais content d'avoir été l'un des premiers à l'avoir vu. Je continuais ma route, et après une bonne heure, je fus de retour dans mes quartiers. La cité commençait lentement à se réveiller. Une fois que la porte fut refermée, je me déshabillai et pris une bonne douche. Alors que je me séchai, les hauts parleurs s'activèrent pour lancer un message inquiétant, demandant à tout le personnel de rejoindre immédiatement la salle d'embarquement, et que la base était en alerte. Est ce qu'on était attaqué ? Dans ce cas, pourquoi aller en salle d'embarquement ? Et pourquoi tout le monde, et pas seulement les militaires, si c'était une attaque ? Sans avoir le temps de réfléchir d'avantage, je finis de me sécher et j'enfilais ma tenue et un gilet tactique, avant de placer un holster à ma cuisse droite. Devais-je prendre autre chose ? Je n'en savais rien du tout, et je décidais de laisser mon sac à dos dans mes quartiers. Pourquoi le prendre si on devait protéger la cité ? Je verrais bien. Je quittai rapidement mon petit nid douillet, passais par l'armurerie pour prendre mon arme, avant de prendre le chemin de la salle d'embarquement.



¤ Salle d'embarquement ¤


J'arrivais enfin en salle d'embarquement, où beaucoup de personnes se trouvaient déjà. Certains étaient préparés, d'autres étaient encore mal réveillés. Mais tous se demandaient ce qui se passait. Personne ne savait pour quelle raison nous nous retrouvions tous ici, à attendre on ne savait quoi. Je m'approchai du groupe déjà formé, et je remarquai que Sheppard, Frei, McKay et Weir étaient absents. Ils devaient déjà être en salle de briefing, et il fallait les attendre pour enfin connaitre la raison de ce réveil brutal et très matinal. Un militaire encore endormi demanda ce qui se passait, mais hélas, je n'avais pas de réponse à lui donner.

"Aucune idée. Ils nous ont demandé de nous rassembler tous ici, mais personne n'a l'air de savoir pourquoi".

Un autre militaire arriva dans la discussion, et j'en profitais pour regarder autour de moi, écoutant chaque conversation, chaque murmure, et détaillant chaque visage. J'avais raison, tout le monde était dans l'inconnu. Certains se demandaient si la cité n'était pas attaquée. Mais visiblement, ce n'était pas le cas. Il n'y avait aucune action qui nous menaçait. Alors, que se passait-il ? Je posai la main sur mon arme, me demandant si je n'aurais pas du prendre autre chose. S'il s'agissait d'une attaque, mon matériel scientifique ne servirait à rien. Mais bon, j'avais l'impression que ma place n'était pas ici. Je n'avais qu'une arme, quelques chargeurs, une lampe torche, une radio, une petite gourde et quelques barres céréalières dans les poches de mon gilet tactique. Le stricte minimum. Sans savoir ce qui se passait, j'ignorais si l'absence de mon matériel scientifique serait une bonne chose ou non. Alors, comme tout le monde dans la salle d'embarquement, j'attendais d'en savoir plus.

by Epilucial



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Dim 13 Déc - 16:07

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L'aube d'une surprise !
EVENT Péril Alpha






Voilà quelques jours que mon sommeil me fait défauts. Outre mes missions, que je prenais en décaler, entrainant des dérèglements de mes temps de repos … je savais très bien qu’en arrivant la fin d’année, je dors mal. Je pouvais mettre cela, sur le stress, sur la peur grandissante, de croiser ses foutus Geniis et de devoir croiser le fer avec eux (enfin les balles) … je ne comprenais pas pourquoi, ils se fatiguaient à nous emmerder alors qu’on pourrait combattre ensemble. Ou de voir l’un de mes soldats se faire ponctionner la vie par l’une de ses saloperies de mort-vivants blancs (Wreiths). Et ce n’est encore moins la fatigue, qui pourrait hurler à mon corps « C’EST QUAND LES VACANCES ? »
Mais mon bon vieux John, tu sais bien pourquoi tes nuits sont si courtes…Je n'avais pas envie de retourner sur terre, voir ma famille, dans un sens qu'elle famille ? Cette bande de richards bien trop heureux, dans leur petit monde doré à se raconter des blagues, de comment ils ont plumé de pauvres gens. Alors, oui, pour l'une des premières fois, je n'enverrais rien à ces personnes. Avant, je le faisais, pour ma chère mère… mais maintenant cela n'en valait plus la peine, plus la peine de jouer l'hypocrite. Mais sans, le savoir cela m'angoissait, me dire que sur terre rien ne manquait, personne ne m'attendait… que j'étais définitivement seule et que la seule chose qui pouvait s'apparenter à une famille était Atlantis. J'allais faire la fin d'année et Noël aussi seul qu'un loup rejeté de sa meute. Pourtant, j'avais toujours aimé cette énergie, cette féerie qui entoure Noël… mais soudainement cela m'apparaissait comme quelque chose de gluant et de terrifiant. Je ne dois pas être normal comme mec sérieux….
Être seul, m'inquiète, cette prise de conscience durait trop longtemps et je ne me retrouvais morose à l'évocation joyeuse qu'avait bons nombres de personnes d'Atlantis sur les fêtes à venir. J'évitais les invitations, pour la recherche de cadeaux… j'évitais les marchés Athosiens, prétextant que j'avais un rapport à écrire… pourtant il y avait de belles choses là-bas. Je m'étais engagé à rester sur Atlantis durant cette période. Mais bon, que voulez-vous, je suis homme empathique et un peu trop sentimental, alors mon moral n'était pas au beau fixe.
Pour calmer cette angoisse stupide, je repensais à mes missions (que pouvaient-je faire d'autre en ce moment ?), Frei, m'avait rejoint dans mon équipe et malgré nos différents de points de vues, nous marchions bien ensemble. Ce qui était quand même assez bénéfique et surtout, cela me rassurait de me dire, que j'avais une épaule sur qui me reposer le jour où je ne pourrais plus être le « Big bosse ». Dans un sens, j'étais lucide, avec tous les périls de cette galaxie, je me doutais bien qu'un jour, je risquerai de mourir face aux Wreiths… enfin je ne l'espérais pas, mais cette solution était à prendre en compte.
C’est avec ses pensées morbides, que je fermai les yeux. Que j’ouvris d’ailleurs au bout d’une heure… dormir m’était insupportable, j’avais mal au dos et impossible de me caler sans ressentir une gêne. Bon et bien mon petit John, tu vas te lever tôt et puis voilà.
// Docteur Weir, Colonel Sheppard, Docteur Mckay, Capitaine Frei. Vous êtes demandés en salle de briefing. Immédiatement. //
Ce fut en sortant d'une douche bien chaude, que l'appel retentis… et merde ! C'est en vitesse que je m'habillai et que je filai vers les quartiers de Mc Kay pour le réveiller. Sachant qu'il avait le sommeil lourd, il fallait bien au moins toute cette fanfare pour qu'il daigne lever un œil puis l'autre. C'est en caleçon, qu'il ouvrit la porte… avec un regard emplis d'inquiétude. Pas besoin de parler, pour comprendre qu'on pensait la même chose « on a été découvert par Wraiths ? ». Il s'apprêtait à me suivre quand, je lui fis remarquer gentiment d'enfiler au moins un pantalon et un haut, afin de ne pas choquer les dames de la cité.
En courant dans les couloirs, avec le plus brillant des hommes sur mes talons (enfin c'est ce qui lui plaisait de croire), que je remarquai enfin qu'il y avait une sacrée foule qui se formait petit à petit dans les couloirs. Et tout ce beau monde se ressemblait dans la salle d'embarquement. J'entrevis quelques têtes connues, et surtout beaucoup de personnes à moitiés décoiffées ou habillés.
Frei, était déjà devant la porte, Weir, ne tarda pas. Les deux femmes, nous regardèrent. Weir, me fit un petit signe de tête amusée.
McKay a réussi à se lever ?
Avec tout le boucan de la sirène et de Sheppard, comment aurait-je pu dormir plus ?
La voix plaignante du scientifique, nous arracha un petit sourire égayé. L'heure semblait être grave, mais cette petite intervention était bénéfique. Enfin pour moi, qui sentait la pression croître dans mes épaules et surtout tout autour de nous. C'est après quelques regards échanger entre nous, que Weir, inspira fortement avant de rentrer en salle de Briefing. Je m'installai sur l'un des sièges, remarquant qu'au final on avait tous une place attitrée. Pas besoin de petite affichette, l'humain est simple, quand il prend une place il la garde… et c'est ainsi depuis le début de l'expédition, j'avais toujours le même siège… celui à côté de Weir et de McKay.
L'attente était insupportable… je craignais le pire. Je me surprenais à avoir un visage calme… alors qu’au fond de moi je m’agitais fortement.

Wraiths ou Genii ?







© Jawilsia sur Never Utopia


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Atlantis
Bannière perso (image 901x180px) : Le Péril Alpha [Intrigue] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Sam 19 Déc - 22:59

Atlantis
Le tumulte et les discussions cessèrent dans la salle d’embarquement lorsque les hauts dirigeants se présentèrent dans la pièce descendant quelques marches avant de s’immobiliser. La Responsable de l’expédition était encadrée par le Lieutenant-Colonel Sheppard et le Docteur McKay. Ce dernier semblait des plus nerveux ne pouvant s’empêcher de remuer ses doigts en tous sens. La situation devait être des plus graves. Le Major Lorne, le Capitaine Frei et quelques autres officiers venaient de se placer en haut des escaliers, derrière les dirigeants.

La tension venait de monter d’un cran, tous étaient suspendus aux lèvres du Docteur Weir qui semblait avoir du mal à prendre la parole. Ce n’était pas son genre, elle était pourtant habituée à s’exprimer devant une foule de personnes. De plus ceux-ci étaient déjà acquis à sa cause étant volontaire pour rejoindre Atlantis.

« Bonjour à tous. Je ne vais pas passer par quatre chemins.
Cette nuit ou plutôt ce matin, le Site Alpha a été attaqué par les Genii. Nous ignorons pour le moment comment nos ennemis sont parvenus à découvrir les coordonnées d’Alpha ainsi que le nombre d’assaillants. C’est pourquoi l’alerte générale a été déclenchée, c’est pourquoi vous êtes ici… Le personnel du Site Alpha compte sur nous. Il y a là-bas des blessés, des amis qui ont besoin de nous… »


La diplomate en chef marqua une petite pause, baissant la tête ayant visiblement besoin de se reprendre. Elle ne put s’empêcher de penser aux connaissances qu’elle pouvait avoir sur cette base annexe. C’était elle-même qui leur avait demandé d’aller là-bas afin de mener certains projets spécifiques et le Docteur Weir ignorait si elle pourrait les revoir maintenant. Le temps jouait contre eux, elle devait reprendre la parole. La Dirigeante releva la tête cherchant dans le regard de ses hommes et femmes un peu de courage.

« Nous ignorons l’état de la menace qui pèse sur Alpha, leur nombre ou même leur intention. Il nous est impossible d’établir une connexion par la Porte des étoiles, celle-ci semble désactiver. Nous ignorons tout de l’ennemi. Derrière cette Porte des étoiles, c'est l'inconnu... Si vous êtes sur Atlantis, c'est que vous faites partis des meilleurs. C’est pourquoi nous faisons appel à vous. Nous savons que parmi vous se trouvent des pères et mères de famille, des personnes de grandes valeurs et nous ne pouvons pas vous imposer d’y aller.... Seuls les volontaires mèneront l'assaut ... Personne ne vous en voudra si vous décidez de rester ici... Personne... mais sachez que toute aide sera la bienvenue."


Toute personne étant capable de mettre en place un bandage serré, de tirer plus ou moins précisément avec une arme, porteur du gène ou capable d'établir un plan d'attaque était une aide indispensable au bon déroulement de la mission de sauvetage.

Que ceux qui sont volontaires pour porter secours à l’Alpha avancent d’un pas. »

Plaçant ses mains derrière le dos, le Docteur Weir observa la foule. Un homme d une trentaine d année l interpella, il arborait la veste verte des techniciens.

"Je ne suis pas militaire mais je sais mettre en place un garrot. Je peux être volontaire ?"

"Bien sûr ! Tout le monde peut être volontaire.!"

Certains n’avaient pas hésité à faire de suite un pas en avant, d’autres étaient beaucoup plus hésitants et semblaient peser le pour et le contre. Plusieurs avaient en tête leur famille sur Terre, peut-être quelques enfants et ne pouvaient se permettre de mettre leur vie en jeu sur un coup de tête. Le Docteur Weir ne leur en voudrait pas, ils avaient le droit de disposer de leur vie. Il s’agissait d’un choix personnel, non d’un ordre de la hiérarchie. Chaque volontaire croisa son regard, elle leur adressa un petit signe de la tête, fière de son personnel.

Après deux minutes de réflexion et de silence, la Dirigeante fit un signe de tête au responsable militaire afin qu’il prenne la parole et exprime la suite des événements.

La Porte des étoiles ne pouvant être utilisée, les Atlantes volontaires seront conviés à rejoindre l’USS Athéna. Le vaisseau venait d’interrompre sa semaine de tests et était en train d’effectuer les derniers réglages pour parer à un décollage rapide. Avant de rejoindre le vaisseau, les volontaires seront conviés à aller s’équiper de manière à pouvoir faire face à la situation. Impossible de leur lister une liste d’équipements nécessaires, personne n’avait jamais faire face à une attaque mais nul doute qu’il y aurait des blessés et certainement besoin de pas mal de munitions.

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Voilà pour cette nouvelle étape ! Vous avez de nouveau 10 jours pour y répondre !

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Dim 20 Déc - 9:57

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Rapidement la salle d’embarquement se remplit de personnes mal réveillées, inquiètes, ou existés pour certains notamment les militaires. Appuyée contre le mur du fond, Coralie attendait avec une certaine inquiétude la suite des évènements.

Sheppard et Weir entrèrent à leur tour, leurs visages étaient graves. La directrice de la base pris la parole et expliqua pourquoi l’alerte avait été donnée. Ils craignaient une attaque des Genii. Visiblement, ils avaient attaqué le site Alpha. La porte était bloquée. Personne ne savait s’il y avait des survivants, des blessés…

Le docteur Weir continua en expliquant qu’ils montaient une mission de secours. Pour récupérer les survivants et les blessés et évaluer la situation. Elle expliqua également que la porte étant condamnée jusqu’à ce qu’ils aient évalué la situation, ils partiraient avec un des vaisseaux. Elle ne cacha pas que ce pouvait être particulièrement dangereux, et que de fait, ils n’imposeraient rien à personne. La mission serait composée uniquement de volontaires. Elle invita ceux qui voulaient participer à faire un pas en avant.

Elle n’avait pas fini de parler qu’un des scientifiques fit un pas en avant en disant qu’il n’était pas médecin, mais qu’il pouvait toujours faire un garrot.

Vu ce que les responsables venaient de leur expliquer, il devait y avoir des blessés là-bas, des gens qui avaient besoin de soins. Elle ne pouvait pas se défiler. Ils auraient besoins de compétences médicales, bien sûr, plusieurs médecins s’étaient déjà portés volontaire, mais ils auraient besoin d’aide.

Elle jeta un coup d’œil à coté d’elle. Instinctivement, elle avait attrapé sa sacoche de premiers secours avant de partir. Elle avait tout ce qu’il lui fallait. Bien sûr, la situation était inquiétante, mais finalement, elle avait déjà travaillé dans des zones de conflits. Que se soit entre humains ou avec des aliens, elle se disait que le résultat serait le même. Des morts, des blessés attendant des soins.

Elle se baissa et attrapa les anses de sa sacoche avant de s’avancer pour rejoindre le groupe des volontaires

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Dim 20 Déc - 15:55

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Le Péril Alpha











L'attente est longue et quelques petites tensions commencent à apparaître dans la salle de la porte. Tout le monde se questionne sur la nature des événements, moi la première. Je n'ai aucune idée de ce qu'il peut bien se passer mais toute cette ambiance lourde et pesante ne m'annonce rien qui vaille. Le brouhaha ambiant se stoppe tout net lorsque les dirigeants de la cité apparaissent enfin en haut des marches. Tout les yeux se lèvent vers eux et quand je constate que la responsable de l'expédition est entourée des personnes le plus importantes dans la cité, j'en déduis que ce qu'il se passe est sûrement plus important que prévu. Je note même la nervosité du scientifique en chef qui joue avec ses doigts. Le silence qui pèse dans la salle est flippant. Je me sens mal à l'aise et j'ai la sensation qu'on va nous annoncer quelque chose de grave. Mes craintes sont confirmées par le Docteur Weir qui vient de prendre la parole. Le site alpha vient de se faire attaquer par les Genii... J'en ai entendu parler plusieurs fois de ceux là. A vrai dire, avec les Wraiths, ils aiment bien nous causer des soucis à tour de rôle et ça en devient agaçant. Seulement là, ils n'ont pas fait les choses à moitié. Il doit y avoir énormément de blessés et de morts... Rien que d'y penser, mon rythme cardiaque s'emballe et mon estomac se noue. Ces pauvres gens n'ont rien demandé... Weir marque une pause. Elle est visiblement touchée par ce qu'il s'est passé... mais qui ne le serait pas ? Elle nous regarde tous, nous sommes tous là à attendre qu'elle finisse de parler, nous sommes tous suspendus à ses lèvres. Des volontaires allaient être envoyés là bas pour porter assistance aux blessés du site alpha. Qu'on soit militaire ou non, ils ont besoin d'un maximum de monde pour aller les aider.

Je regarde autour de moi. Les militaires sont les premiers à s'avancer pour se porter volontaire, il y a aussi des médecins, infirmiers... Un homme s'avance en précisant qu'il n'a pas de formation militaire mais qu'il sait faire un garrot. La responsable indique que tout le monde peut se porter volontaire. Certaines personnes hésitent, d'autres non et d'autres font un pas en arrière. Les bras le long du corps, je sers les poings. Je ne met pas vraiment longtemps à réfléchir. Je n'ai personne qui m'attend sur Terre et encore moins ici... A mon tour, je fais un pas en avant et je vais rejoindre les volontaires. Deux mains de plus pour les gestes de premier secours, ça peut toujours servir.

Une fois le groupe de volontaires formé, on est tous convié à aller chercher tout le matériel nécessaire. En tant que psy je n'ai pas vraiment d'idées sur ce que je peux prendre pour me rendre utile. Je regarde autour de moi, les gens s'équipent, armes, matériel médical etc tout y passe. Je me mordille les lèvres et après quelques hésitations, j'attrape du matériel de premiers secours et tout ce que je peux juger utile. Équipée, le sac sur le dos, je suis les autres et je rejoins le vaisseau avec lequel nous allons rejoindre le site Alpha.

Silencieuse, je ne me pose même pas la question de ma présence à cette mission de sauvetage. Même si tout le monde ne se connait pas ici, on est un peu tous comme une famille et une famille, ça s'entraide....
© Gasmask


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Lun 21 Déc - 18:11

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En attendant les responsables de la cité, Marc observa par habitude chaque visage de chaque personne dans la salle d'embarquement. A en juger par leur attitude et leur regard, on devinait que certains, tout comme le Docteur Langford, n'était présent sur Atlantis que depuis peu de temps mais la majorité semblait attendre patiemment les directives non sans inquiétude. Marc analysait naturellement l'environnement qu'il l'entourait, en particulier lorsqu'il était dans un endroit inconnu. Il retenait des détails sans aucunes utilités mais c'est sûrement un moyen pour lui de se rassurer. Soudain, une femme apparut en haut des escaliers, Langford reconnut le Docteur Weir, et il devina aisément que les deux hommes qui la suivirent était le Lieutenant-Colonel John Sheppard et le Docteur Rodney McKay.

**Ce doit être la tête brûlée et la tête mégalo...**

Langford croisa les bras trahissant son envie d'en savoir plus sur cette alerte et ce que l'on attendait d'eux. Le ton grave, le Docteur Weir expliqua que la base Alpha avait été attaqué par ce peuple appelé Genii, un ennemi mineur par rapport aux Wraiths mais tout de même non négligeable. Ils avaient réussi, à priori, un coup de maître en acquérant notre base de repli. Le Docteur Weir appella les volontaires à faire un pas en avant mais Langford ne sut pas vraiment ce qu'il pouvait bien apporter à une mission de sauvetage d'une telle envergure. Soudain un homme, technicien d'après son uniforme, demanda s'il pouvait être utile sans être militaire mais en connaissant les gestes de premiers secours. Il était évident que toutes aides étaient la bienvenue mais il ne fallait pas non plus entraver le travail des soldats dans leur mission, mais la réponse de Weir le rassura. Il avait effectuer des stages sur les gestes de premiers secours à l'université cela ne pouvait que aider.

**... Puis ces Genii ne peuvent pas être aussi terribles que ces tarés de rebelles au Sahel...**

Le Docteur Langford décida de faire un pas en avant, il fallait un maximum de volontaire pour faire face à ce genre de situation, il fallait rester souder. Une fois l'équipe de volontaires engagés, Marc s'approcha d'une femme qui semblait être du personnel médical.

"Bonjour, Docteur Langford... Pourriez-vous m'indiquer où se trouve l'infirmierie, s'il vous plaît, pour prendre une méga trousse de secours pour une méga opération?...  Et vous savez quelle temps il fait sur la planète du site Alpha en cette saison?..."

La femme eut un sourire furtif puis lui indiqua de la suivre. Arrivé au secteur médical, la femme lui tendit une trousse de premiers secours, visiblement déjà prête pour ce genre de situation. Il sourit à la femme devant cette excellente organisation et partit en courant vers ses quartiers. Il jeta son sac sur son lit dans lequel il y avait déjà un calpin, un crayon, son couteau offert par son paternel qu'il accrocha à sa taille, une lampe torche, un pinceau de fouille, une loupe et il glissa la trousse de soin à l'intérieur. Une veste, le sac sur son dos, il quitta la pièce pour rejoindre rapidemment le groupe mais au moment où il sortit, il tomba nez à nez avec un militaire. Le soldat sut très vite que Langford était nouveau sur la base, alors il l'amena avec lui à l'armurerie pour lui passer un gilet par balle. Il lui tendit un 9mm mais Langford refusa, ne sachant pas tirer et lui montra, en souriant, son couteau de survie offert par son père militaire à la retraite. Il suivit le Soldat dans le couloir pour rejoindre le reste de l'équipe.

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Mar 22 Déc - 9:32

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La salle était maintenant bondée, les personnels d'Atlantis étaient tous regroupés et attendaient désespérément un mot de notre responsable, le Docteur Weir. Tout en maintenant plaquée son arme sur lui, John observait les gens. Certains stressés, d'autres paniqués, ou encore amorphes..... la salle d'embarquement ressemblait de plus en plus à une salle de cinéma pendant un film d'horreur qu'un briefing militaire pour une intervention tactique.

John, lui, était là, attendant les instructions, sans bouger, sans dire un mot comme la plus part des militaires. La première chose auquel pensait le soldat était de savoir s'il n'avait rien oublié ?. Il s'était équipé mais avait peur de manquer de quelque chose....

Soudain, une femme apparut en haut des marches, certainement le docteur Weir accompagné par le Colonel. Un silence pesant se fit sentir, les gens se figeaient sur place lorsqu'elle prit la parole :

Bonjour à tous. Je ne vais pas passer par quatre chemins.
Cette nuit ou plutôt ce matin, le Site Alpha a été attaqué par les Genii. Nous ignorons pour le moment comment nos ennemis sont parvenus à découvrir les coordonnées d’Alpha ainsi que le nombre d’assaillants. C’est pourquoi l’alerte générale a été déclenchée, c’est pourquoi vous êtes ici… Le personnel du Site Alpha compte sur nous. Il y a là-bas des blessés, des amis qui ont besoin de nous…Nous ignorons l’état de la menace qui pèse sur Alpha, leur nombre ou même leur intention. Il nous est impossible d’établir une connexion par la Porte des étoiles, celle-ci semble désactiver. Nous ignorons tout de l’ennemi. Derrière cette Porte des étoiles, c'est l'inconnu... Si vous êtes sur Atlantis, c'est que vous faites partis des meilleurs. C’est pourquoi nous faisons appel à vous. Nous savons que parmi vous se trouvent des pères et mères de famille, des personnes de grandes valeurs et nous ne pouvons pas vous imposer d’y aller.... Seuls les volontaires mèneront l'assaut ... Personne ne vous en voudra si vous décidez de rester ici... Personne... mais sachez que toute aide sera la bienvenue..


Le premier réflexe du militaire fut d'avancer d'un pas, il s'y attendait à ce qu'on demande des volontaires, à ce genre de phrases qui demandait d'aller chercher ses collègues au front, cette même phrase qu'on lui demandait sur porte avion lorsqu'il opérait encore en tant que SEAL.

La haute hiérarchie indiquait par la même que tout le monde pouvait se porter volontaire y compris ceux qui ne savaient pas se battre... A ces mots, le soldats tiqua. Comment des personnels non formés au combat pouvaient prendre part à un assaut. John allait attendre les ordres, mais il était réticent à ce que des civils fassent partis des groupes d'assaut. A ces yeux, les civils resteraient en retrait à bord de l'USS ATHENA. Le risque lors de la mission, serait de devoir se préoccuper des civils avant la mission pour les protéger ce qui disperserait les effectifs de combat et mènerait Atlantis à de lourdes pertes supplémentaires. Il en toucherait un mot dès qu'il en aurait l'occasion.

Le discours terminé, le soldat fit marche arrière et repartit vers l'armurerie. Il avait en effet changé d'idée et vu le briefing, il allait certainement avoir besoin de "Silence" et de "Visuel". Il s'engouffre de nouveau dans le "marché de Noel", il pose puis décharge son P90 et son M9, la base n'était pas attaquée par contre un assaut sur le site alpha allait donc entraîner un probable déploiement. Il ne savait pas ce qu'étaient les Géniii mais il savait que plus il serait silencieux et mieux cela se passerait. Il se saisit alors d'un SR-25 équipé d'une lunette et du silencieux qui va avec puis il les range dans une sacoche prévu à cet effet. Il en profite pour attraper un maximum de chargeurs (une dizaine et de nombreuses boites de cartouches). Il prend ensuite un M4 équipé d'une crosse Crane, d'un Eotech 551 et d'un Anpeq 15 puis il prend en plus un silencieux qu'il glisse dans l'une des poches de son gilet. Enfin, cerise sur le gâteau, il se saisit d'un MK23 avec lampe et silencieux. Il n'est pas nécessaire de préciser qu'il a envahit son sac de cartouches et de chargeurs adaptés à son matériel.

Il remplace ensuite sur son gilet les poches pour P90 par des poches type M4/M16. il devait pouvoir emporter du matériel et une dizaine de chargeurs serait un minimum.
Sur la cuisse droite, se trouvait son P.A et sur la gauche, il venait de rajouter des poches supplémentaires afin d'emporter encore un peu d'équipement.

Le soldat, clipse finalement la M4 sur la sangle et range le P.A dans le holster. Le claquement de verrouillage vint clore le bazar qu'il avait mit dans l'armurerie.
Il se saisit ensuite d'une paire de jumelle longue portée et toute option (Thermique, JVN).

Il n'était pas si chargé que ça finalement et serait tout de même relativement mobile. Dans tous les cas, il pourrait ajuster sa tenue lorsqu'il serait à bord du vaisseau.
C'est alors qu'il quitte l'armurerie et se redirige vers la salle d'embarquement équipé du gilet, la M4 en bandoulière et dans la main droite sa housse avec le SR-25 et les munitions.

En marchant dans les couloirs il croise moins de monde. les personnels semblent maintenant concentrés sur leur mission ou le matériel qu'ils transportent. Ils ne parlent presque plus comme terrorisés par cette "attaque".
Plus il approchait de la salle et plus il y avait de colis posés partout entre éléments médicaux, rations, ordinateurs etc... un capharnaüm.

De retour dans la salle, le soldat pose ses affaires et attends de nouvelles instructions. Afin de passer le temps, il commence à enfiler calmement les cartouches dans les chargeurs créant un cliquetis régulier au milieu du chaos général.




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Mar 22 Déc - 18:42

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Mercredi le 9 décembre 2015
Salle d’embarquement
0015


L’attente n’est pas longue avant que l’on voit les têtes dirigeantes arriver. Ils sont sérieux, presque perturbés, l’heure n’est pas à la rigolade et les éclats de voix fondent jusqu’au silence complet. Je reconnais alors le Dr.Weir qui s’avance d’un pas et qui fend le silence avec son briefing : « Bonjour à tous. Je ne vais pas passer par quatre chemins.
Cette nuit ou plutôt ce matin, le Site Alpha a été attaqué par les Genii. Nous ignorons pour le moment comment nos ennemis sont parvenus à découvrir les coordonnées d’Alpha ainsi que le nombre d’assaillants. C’est pourquoi l’alerte générale a été déclenchée, c’est pourquoi vous êtes ici… Le personnel du Site Alpha compte sur nous. Il y a là-bas des blessés, des amis qui ont besoin de nous… »
Je saisi, c’est la première fois depuis mon arrivé qu’une situation majeure arrive. Intérieurement je me met en mode action. Mes entraînements me reviennent, je sens l’adrénaline monter dans mes veines, c’est presque-ci je pouvais ressentir mes yeux mieux voirs et mon nez mieux sentir. La tirade continue : « Nous ignorons l’état de la menace qui pèse sur Alpha, leur nombre ou même leur intention. Il nous est impossible d’établir une connexion par la Porte des étoiles, celle-ci semble désactiver. Nous ignorons tout de l’ennemi. Derrière cette Porte des étoiles, c'est l'inconnu... Si vous êtes sur Atlantis, c'est que vous faites partis des meilleurs. C’est pourquoi nous faisons appel à vous. Nous savons que parmi vous se trouvent des pères et mères de famille, des personnes de grandes valeurs et nous ne pouvons pas vous imposer d’y aller.... Seuls les volontaires mèneront l'assaut ... Personne ne vous en voudra si vous décidez de rester ici... Personne... mais sachez que toute aide sera la bienvenue.» Évidemment je ne peux pas refuser l’offre, obligatoire pour tout le personnel militaire, du moins j’imagine, je lance un regard à Eversman, je me souviens de notre entraînement qui avait mal tourné, un léger sourire se dessine sur mon visage, non pas que la situation sur Alpha soit drôle ou amusante, mais parce que je crois comprendre que le sergent-maître comprend mon regard. Dr. Weir continue encore, les plus courageux s’avance d’un pas et un type de l’équipe technique prend alors la parole : «Je ne suis pas militaire mais je sais mettre en place un garrot. Je peux être volontaire ?» Ce faisant rassurante le Dr.Weir acquiesce à sa question, rappellant à tout le monde que le moindre geste peut être utile.


Tout le monde se met en mouvement après la tirade du Dr.Weir, on quitte la salle pour aller s’équiper et je réalise alors qu’il ne reste que les militaires, m’enfin ceux qui étaient de garde et probablement ceux qui,comme moi, ne devaient probablement pas avoir fermés l’oeil et évidemment ceux qui sont à leur affaire peu importe si ils dorment ou pas. Un des soldats quitte le groupe puis je fais pareil, je retourne prendre plus d’équipement. Je m’équipe alors d’une paire de vision nocturne AN/AVS-6 que j’accroche à mon casque, prend deux silencieux SilencerCo Osprey puis une lunette de visée interchangeable noir et blanc, que j’installe à côté de mon viseur holographique. Je prend un peu plus de munitions et un Beretta 9mm que j’accroche sur mes côtes. Tout le nécessaire pour être hybride, sois entre reconnaissance et assaut. Je retourne en vitesse vers la salle d’embarquement pour avoir le briefing avec le lieutenant-colonel. En m’engouffrant dans la pièce je me rapproche du groupe, remarque certaines personnes que je n’avais jamais encore vue sur la base puis me présente alors à eux. «Caporal Marty Kowalczyk du 22 régiment SAS.»

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Mar 22 Déc - 19:18

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Tout le monde semblait être arrivé. De petits groupes s’étaient formés, tandis que certains restaient de leur côté à observer ou a essayer tout simplement de se réveiller correctement. La femme que j’avais interrogé à mon arrivée, une scientifique je pense, s’était un peu calmée mais elle n’avait pu me donner aucune information intéressante sur ce qui se passait ici. Alors j’avais attendu calmement avec Centor, tout en écoutant ce qui se disait autour de moi.
 
Le docteur Weir fit son entrée accompagnée du Colonel Sheppard et d’un autre homme. Les trois semblaient inquiets. Cela n’indiquait rien de bon. Après la déclaration de la diplomate, beaucoup de tension se fit ressentir dans l’assemblée. Le docteur Weir avait à penne fini de parler que déjà des militaires s’avançaient.
 
Que devais-je faire. La plupart des personnes autour de moi connaissait au moins une personne présente sur ce site. Moi, je venais juste d’apprendre l’existence de ce site Alpha et donc ne connaissait personne y étant actuellement. Mais mon instinct me disait d’y aller, d’un côté parce que j’étais militaire mais aussi et surtout car j’avais le besoin et en plus les capacités d’aider. Je n’étais pas une mauvaise tireuse et j’avais des connaissances médicales et de premier secours. Je regardais mon chien. Lui me fixait comme s’il comprenait la situation de crise et qu’il attendait ma décision. Centor était un chien volontaire, loyal et surtout très intelligent. Peu importe ma décision, je savais qu’il ferait ce que je lui demanderais quitte à y laisser sa vie. Centor était un chien de reconnaissance, non un chien d’attaque. Mais d’un autre côté, il pourrait prendre la tête de l’expédition de sauvetage lors de notre progression pour nous rendre sur les lieux et ainsi nous prévenir de la présence d’un ou plusieurs ennemies ou plutôt  ‘’Genii’’. De plus il pourrait aider à repérer les victimes. Sans plus attendre, je fis un pas en avant, accompagnée de Centor pour rejoindre le rang des volontaires.
 
Nous étions plus de volontaires que je m’y attendais. Soit il y avait beaucoup de courageuses personnes, soit elles étaient toutes suicidaires. A en juger les propos de Weir, cette mission était suicidaire. Lorsque le feu vert fut donné pour que nous puissions nous rendre à l’armurerie nous équiper, je me rendis en premier au chenil au galop pour y équiper Centor. Mon chien eu le droit à un harnais-gilet par balles où y était inscrit ‘’Atlantis’’ et où j’y fixais une radio me permettant de lui parler si nous étions séparés. Il garda son collier plat où était indiqué son nom ‘’Centor’’. Nous partîmes ensuite vers l’armurerie qui était quasiment vide. La plupart avait surement déjà récupérés leurs affaires. Etant déjà vêtue et armée pour partir en intervention, j’ajoutais un gilet tactique sous mon mentaux équipé de mousquetons et de sangles où je mis des chargeurs de M9 et P90 et d’autres bricoles utiles. Dans un sac, j’y glissai une trousse de premier secours contenant des bandages, pansements, couvertures, pinces, ciseaux et autres outils médicaux. Grenades, menottes et autres outils furent ajoutés. Je fixais une lampe sur mon P90 et en mis une autre dans une poche de mon gilet, le jour n'allait pas tarder a se lever et si nous avions a rentrer dans des habitation il ne ferait pas forcement jour. Nous étions prêts à partir.
 
En me rendant au point de rendez-vous, je remis mes gants que j’avais retirés pour équiper Centor. Je le tenais en laisse mais bientôt, il serait libre et ma vie ne dépendrait que de lui. En arrivant dans la salle d’embarcation, je déposais mon sac pour ensuite rejoindre mon équipe avant le départ.

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Dim 27 Déc - 15:44

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// Tout le personnel est attendu en salle d’embarquement. La base est en état d’alerte. //

Mégane se réveilla en sursaut sur son lit, elle était en sueur. Cette nuit, elle avait rêvée de son ancienne mission : cri, sang, corps, tir ... Et, dû à son sommeil léger, l'annonce l'avait immédiatement réveiller. Mégane soupira, elle avait un mauvais pressentiment. Elle jeta un coup d'œil à sa montre, qui lui indiqua qu'il était encore très tôt. Ça n'avait aucune importance, elle faisait des cauchemars, comme toutes les nuits en ce moment. Mégane envoya balader ses draps et se leva. Elle alla directement à la douche pour se laver rapidement.

La douche lui fit un bien fou et la détendit. C'est calme qu'elle sortit de la douche et s'essuya. Elle se posta devant le miroir pour faire face à son horrible aspect. Elle avait des immenses cernes, ses cheveux blonds lui tombaient sur les épaules. Si elle était sur Terre, elle irait se faire coupait les cheveux, mais c'était un rêve, elle n'était pas sur Terre, elle était sur Atlantis et on avait besoin d'elle !

Mégane se reprit rapidement, et balaya ses doutes, son inquiétude et sa nostalgie. Elle se fit une queue-de-cheval haute et s'habilla rapidement de son traillis noir avant de foncer à l'armurerie.

Dans le couloir, elle y croisa des tas de personnes agitaient. Des soldats, des médecins, des techniciens, des scientifiques ... En même temps, une annonce comme celle-ci n'était jamais bon signe.

Enfin arriver à l'armurerie, Mégane ouvrit la porte avec hâte et s'équipa d'un gilet tactique et prit un sac à dos qu'elle posa sur le côté. Elle prit une oreillette radio qu'elle mit tout de suite à son oreille - quelque chose qu'elle n'avait jamais dit à personne, elle avait un certain don pour perdre des objets ou ne pas savoir s'en servir quand c'était crucial. Elle prit une paire de jumelles qu'elle glissa dans son sac. Pour les armes, elle prit un M9 et un P90 avec les munitions adéquats qu'elle rangea immédiatement. Décident qu'elle était assez chargée comme ça, Mégane quitta la salle à pas rapide pour la salle d'embarquement.

Quand elle arriva dans la salle d'embarquement, Mégane était complétement flipper, bien que, extérieurement, elle ne laisser rien paraitre. Mégane souffla un bon coup pour se donner tout le courage qu'il lui était nécessaire.

"Ça va aller, c'est juste une mission comme les autres." Pensa Mégane

En haut, Weir expliqua la situation. Mégane écouta tout, déjà qu'elle avait la trouille, alors si elle n'écoutait rien, elle enchaînerait bourde sur bourde !

-Que ceux qui sont volontaires pour porter secours à l’Alpha avancent d’un pas.

Et la, Mégane hésita. Devait-elle être volontaires ? Bien sûr sauvez des gens, tuez des Genii, tout ça était tentant, mais, Mégane avait peur, elle était stressé dû à son ancienne mission qui avait tournée à la catastrophe. Mais la jeune soldate prit une décision, les gens qui se trouvaient sur cette planète ne devaient pas êtres mis en danger, ne devaient pas mourir, uniquement parce qu'elle avait peur ! C'était son métier, elle avait décidé d'affronter sa tous les jours quand elle s'était engagée ! Alors maintenant, elle devait assumer. C'est le sourire aux lèvres que Mégane avança d'un pas.

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Dim 27 Déc - 16:26

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L'aube d'une surprise !
EVENT Péril Alpha






Ainsi, ce fut ces emmerdeurs de Genii, pour ne pas dire un autre mot bien grossier. Franchement, ils avaient que ça à foutre ? Venir nous emmerder (vous verrez que je suis d'une politesse irréprochable) sur notre site alpha ? Ils n'avaient pas du Wraith à combattre ou une bombe à faire ? Tout comme nous. Je ne comprendrais jamais, pourquoi ces idiots, ont préféré nous faire la guerre, au lieu de nous aider à combattre les Wraiths. Ce n'est pas comme si on se battaient contre le même super vilains… NOOOONN.

Leurs problèmes d'égocentrisme, commençaient à me gonfler. « Moi Genii, je pense que je suis supérieur aux autres peuples, car j'ai su me développer en cachette. Et quand on rencontre un peuple plus avancé, oula non, on ne veut pas s'allier, on veut leur piquer leurs technologies et les détruire, car voilà ont des super balèzes de la mort qui tue. » bande de Goa'uld ! Heureusement que ses sales serpents n'ont pas trouvé les Geniis, car sinon bon dieu qu'ils seront encore plus égocentriques et brise reins qu'avant ! ça serait limite le combo destructeur et chiant par excellence ça !

Ce qui m'énerve encore plus, c'est qu'ils font ça pour deux choses : le C4 et la technologie l'antienne. Car ils sont persuadés de pouvoir l'utiliser, alors qu'ils n'ont pas de gêne (on aura beau leur expliquer, je pense qu'ils ne comprendront jamais). Cela me rappelait quand Kolya était venu sur Atlantis et qu'il avait eu la prétention de dire « les anciens sont de cette galaxie, comment avez-vous la prétention de nous dire que nous ne sommes pas leur descendants ». Alala, si Weir, avait eu la réplique facile, elle aurait bien pu lui dire que, contrairement à ce qu'il pense, les anciens viennent de NOTRE galaxie et ils se sont reproduit avec NOUS et non eux. Bref. Après cette nouvelle, j'avais du mal à cacher sur mon visage, si joyeux d'habitude, ma colère. On avait suffisamment de problème avec les grosses créatures blanches qui nous bouffe, pour qu'en plus on doit se battre contre une bande d'abrutis !

Avant de sortir, j'annonçais mes attentions, celles de reprendre la base. Pour l’une des rares fois nous allions avoir une mission avec autant de militaires que des civils. Il faudrait prendre en compte ce facteurs si peu mit à profil. Souvent les civils, qui nous accompagnent sont des scientifiques, en conséquences, nous militaires, n’avions pas grand-chose à faire de leurs rôles, ou les connaissaient pas, voir était au-dessus de nos capacités, car leurs compétences répondaient, au même titre que nous, aux besoins des missions (souvent de manière assez spécifique, connaitre les propriétés d’une plante me passait au-dessus, et pourtant elle pouvait être utile)… mais là, je devrais penser autant en militaire qu’en civil, savoir mettre à profil toutes les compétences si riches de chacun, pour que tous est un rôle utile. Je sentis le poids de l’indécision sur mes épaules. Je ne connaissais pas la valeur de chacun, enfin chez les militaires si, mais pas chez tous les civils. Bref, Je comptais bien sur Weir et sur McKay pour m’indiquer au plus justes les compétences de chacun d’entre-deux.

Mon regard toisa Frei, une stratégie pour renverser cette stupide prise était en train de se dessiner dans nos esprits. Et quand, on tombera sur ses connards de Geniis, je suis bien curieux de savoir comment ils sont sus ou était notre site alpha. Je sens qu'on a encore été trahis, par un peuple qui nous fournissent en graine. Commence à me gonfler ça aussi !

Bref, en sortant, je n'étais pas très joyeux. Je m’avançai vers la rambarde, écoutant les paroles sages de Weir. Ainsi, je pus voir un certain nombre de volontaires. Étrangement voir chacun pas avancé me donnait un sentiment de plénitude. Cela m’emplissait d’une Hora bienveillante et serine, car le soutiens de tous ce petit monde était une véritable oasis de bonne chose. Je souris, en voyant certain de mes militaires, ceux à qui je pensais confier certaines missions. Le devoir citoyen était fort sur cette base et j’en était fier.
Fier de toutes ses personnes, qui même sans savoir se battre, avançait d’un pas décider, prêt à aider du mieux qu’ils pouvaient. C’est avec la poitrine gonflé de tout ce civisme et de cette bienveillance que je pris la parole quand chacun avait fait son choix. Mon regard parcourra la salle d’embarquement.

• Merci à vous tous. Je suis honoré de servir aux cotés de personne aussi courageuse.
Reprendre le site alpha, ne sera pas facile, mais ce qui nous différentie des Geniis, c’est notre inébranlable foi en l’humanité, notre cohésion, notre loyauté aux idéaux que nous défendons ici sur Atlantis : la curiosité, la bienveillance et le courage. Chacun d’entre vous possèdes de grandes qualités qui feront les différences, qu’importe si certain savent tenir une arme droite et d’autre être incollable sur une fleur. Nous sommes un tout, un tout emplis de capacités qui nous rendent fort et humain. Car malgré leur apparence similaire les Geniis, ne sont que des militaires sans lois ni compassion. En nous attaquant, ils ont prouvé une nouvelle fois leur inhumanité ! C’est à nous maintenant de défendre les nôtre et de montrer aux Geniis ce qu’est d’être humain
!


Après ce discours, dit d’une voie clair et calme, je filai avec Frei, vers les militaires qui s'apprêtaient et qui retournaient bien sagement vers la porte, attendant les ordres. J’espérais comme toujours, que mes paroles avaient été suffisamment fortes pour atteindre les cœurs et motivé chacun ! J'étais satisfait de voir pas mal de volontaires, même Shambre qui était traumatisé de sa mission précédente avait fait un pas en avant. Cela me fit chaud au cœur. Je commençais à évaluer les capacités de chacun en discutant avec Frei. On se mit d'accord, sur la stratégie. Et sur les groupes.

Après nous nous concentrions sur les civils, je l’avoue l’aide et les conseils de certains sur leur savoir-faire me fut que trop utile. Je demandai d’ailier sans me cacher, qui savait faire quoi et ce qu’ils étaient prêts à voir, faire et supporter. Je me voyais mal imposer une arme à une psychologue qui tournerait de l’œil a la moindre goutte de sang.

Il fallait un second pilote qui amènerait les civiles, j’interrogeai de la même manière le groupe de civils, sur qui avait des notions en pilotage, (on peut être surprit de voir que certaines personnes sont plus douées que vous et n’en n’ont pas fait leur métier).




Edit:


© Jawilsia sur Never Utopia


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Mar 29 Déc - 15:05

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Le Péril Alpha
Avec les membres de la cité d'Atlantis

L'heure était grave, cela se ressentait dans l'ambiance qui régnait dans l'atmosphère de la pièce. Quelque chose venait de se passer, et visiblement, pas sur la cité. Mais où ? Que se passait-il ? Les minutes passèrent, et semblèrent être une éternité. La tension était plus que palpable. Je voyais des visages graves ou inquiets, les gens présents dans la salle d'embarquement se demandaient tous pour quelle raison ils étaient ici, moi le premier. L'attente prit fin quand le Docteur Weir et ses subordonnés arrivèrent enfin pour nous expliquer la situation. La réponse tomba lourdement. Le site Alpha venait d'être attaqué par les Geniis. Il y avait des blessés, peut être, sûrement même, des morts. Je n'avais encore jamais rencontré les Geniis, mais je les connaissais de réputation. Ils faisaient tout pour arriver à leurs fins, quitte à massacrer des innocents. Cette nouvelle révolta beaucoup de monde, et en effraya certains. Elisabeth nous demanda de nous préparer à partir à la rescousse du site alpha, ne demandant que des volontaires qui seraient prêts à sacrifier leur vie pour cette mission. Autour de moi, certains firent un pas en avant. D'autres hésitaient. Rares étaient ceux qui décidèrent de rester sur Atlantis. On avait beau venir de pays différents, on était devenu une grande famille qu'il fallait protéger. Quant à moi, je réfléchis quelques instants, mesurant le pour et le contre. Je n'étais qu'un scientifique, et j'avais peu de connaissances dans le domaine médical. Je savais faire des soins de base, ceux que la plupart des gens connaissent. Mettre un bandage, soigner quelques bobos ou autre, ce n'était pas très compliqué. Je n'étais pas non plus un spécialiste des armes à feu, mais je savais tirer avec mon pistolet, je pouvais donc aussi aider un peu de ce côté là. Quant à ma vie personnelle, je pensais à ma famille restée sur Terre. Pourtant, je fis à mon tour un pas en avant, j'étais devenu un des nombreux volontaires pour une mission de sauvetage qui pouvait se passer mal à tout moment.

Une fois que la dirigeante nous donna les dernières instructions, je quittai la salle d'embarquement pour me préparer mieux que je ne l'étais. Retournant d'abord à mes quartiers, je pris mon sac à dos, le vidant de tout le contenu scientifique qui s'y trouvait. Pas besoin de ça pour une mission de sauvetage. Puis, je partis pour l'infirmerie afin de remplir mon sac de diverses affaires de premier secours comme des bandages, du désinfectant, quelques instruments, etc. Ainsi qu'un peu de nourriture et d'eau. Je préférais prendre le plus de choses possible au cas où. Puis, je finis par retourner à l'armurerie pour prendre davantage de munitions et du matériel d'expédition. Une fois prêt pour le départ, je me dirigeai vers le point de rendez vous où les premiers arrivés étaient déjà présents, en attendant les autres. A mon tour, je patientais, l'air grave. Un peu stressé par cette mission, d'ailleurs. Nous allions tous vers l'inconnu et personne ne pouvait prédire ce qui allait se passer. J'ignorais ce que je pourrais faire sur place, je n'étais ni un militaire, ni un médecin. Mais comme beaucoup de volontaires, j'allais tout faire pour apporter mon aide. Les minutes s'écoulèrent à nouveau très lentement, en attendant que les derniers membres de l'expédition arrivent.


by Epilucial



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Mar 29 Déc - 15:51

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A mesure que la salle se remplissait, on pouvait sentir la fébrilité des gens croitre. Tout le monde était dans l'expectative à propos de cette alerte. De son côté, la sauvageonne se montrait quelque peu impatiente de savoir ce que tout cela signifiait et surtout si elle avait vu juste. Elle était certaine qu'il y avait une histoire de sang derrière tout cela et qu'il allait y avoir une bonne grosse baston des familles à suivre. Oui, elle le sentait au plus profond de ses entrailles. En attendant le verdict, elle faisait les cent pas tel un félin enfermé qui attendait le bon moment pour bondir hors de sa cage. Cet instinct primal, animal avait toujours guidé sa vie et lui avait toujours permis de s'en sortir. Ce n'était donc pas aujourd'hui qu'elle allait le remettre en cause. Absorbée par ses pensées, elle ne remarqua pas les dirigeants atlantes faire leur apparition, mais le comportement des gens et le silence qui se fit lui signalèrent que le moment attendu était enfin là.

De toutes les têtes d'enterrement que faisaient les chefs de la mission Atlantis, Britt ne reconnu que Sheppard. La femme qui prit la parole semblait être le grand chef, d'après son uniforme, c'était une administrative comme cette fameuse Nathalie qui l'avait "accueillie" . Alors, comme cela c'était les rouges les grands patrons ici. Cette découverte laissa la guerrière blonde un peu perplexe, car jusqu'à présent, tous les peuples qu'elle avait rencontrés donnaient le pouvoir aux guerriers. Décidément, les atlantes étaient gens étranges et l'aide du docteur Stanford était vraiment la bienvenue pour tenter de les comprendre. D'ailleurs, Britt ne comprit pas pourquoi certain appelaient le chef docteur Weir. C'était une rouge, non pas une jaune. Encore une des bizarreries de ce peuple. Bref, elle écouta attentivement ce que la femme racontait et même si elle ne comprenait pas forcément tout, elle avait bien capté que l'une des bases des atlantes avait été attaquée. L'objectif de cette réunion était de prévenir tout le monde et de préparer une contre-attaque. Un appel fut lancé au volontariat pour aller botter le cul des agresseurs. Britt ne savait pas vraiment qui étaient ces Geniis, mais y participer lui permettrait de se lâcher un peu. Ici, il était difficile de laisser libre cours à toute sa violence lors des entraînements. C'était la bonne occasion de casser de l'ennemi. De montrer aux atlantes qu'elle serait bien plus utile en expédition de part ses compétences en combat. Bref, c'était l'occasion de se défouler et de montrer tout son art dans la façon de botter l'arrière-train des ennemis.

Une fois le discourt fini, la salle se vida rapidement. Tous semblaient maintenant savoir ce qu'il fallait faire. Chacun vaqua à ses occupations en préparation à l'assaut qui avait été décidé par les chefs de la cité. De son côté, la belle blonde n'avait pas besoin de se préparer. Elle avait tout ce dont elle avait besoin: ses vêtements de cuir et ses armes. La jeune guerrière n'avait besoin de rien d'autre pour partir combattre. Tout ce dont elle pourrait éventuellement avoir besoin, elle le trouverait sur place ou au pire elle le prendrait sur le cadavre de ses ennemis. Telle était la loi du plus fort dans cette galaxie et certainement dans les autres aussi. Donc, elle se remit à faire les cent pas dans la pièce vide en attendant que les autres soient de retour et que la mission débute. Petit à petit, la pièce se remplit de nouveau avec moins de personnes cette fois-ci, mais tous avaient la même détermination dans le regard même si parfois certain laissaient passer un bref instant de la crainte. Les groupes commençaient à se former naturellement. Les militaires qui mèneraient se regroupaient autour de Sheppard pendant que les autres "couleurs" se regroupaient un peu plus loin avec des caisses de matériel. Britt se déplaça pour se rapprocher des militaire, mais se tenait malgré tout à distance. Elle n'était pas de ce peuple et n'avait pas encore confiance en eux et c'était certainement réciproque.

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Atlantis
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