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Carson Beckett

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Invité

Sam 4 Avr - 17:05

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DOSSIER DE CANDIDATURE DE Carson Beckett
ATLANTIS


Carson Beckett DU88g7o

Carte d’Identité

» Nom : Beckett.
» Prénom : Carson.
» Âge : 39 ans
» Date et Lieu de Naissance : 20 mai 1975 à Glasgow, en Ecosse.
» Nationalité : Ecossais.
» État Civil : Eternel célibataire (vivre chez et avec maman n'aide pas pour les longues relations).
» Arrivée sur Atlantis : Expédition de base
» Poste occupé : Médecin chef
» Spécialité : Chirurgie


Informations Médicales

» Groupe Sanguin : B négatif
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : Une vague allergie à un pollen pégasien, mais rien qui ne soit trop dérangeant.
» Antécédents médicaux :
- Une mauvaise entorse du poignet pendant les épreuves de sport au secondaire.
- Une cheville foulée à maintes reprises pendant les courses à pied au sport, toujours au secondaire.
- Un bras cassé pendant les études universitaires (plâtre pendant 4 mois).
- Infection virale par un virus pégasien en 2013.


Personnalité & Objet choisi

» Caractère : Trouver plus gentil que Carson, ce n'est sans doute pas possible. Si, très vite, il a été surnomé The Heart of Atlantis c'est bien parce qu'il est de ces hommes qui gardent le sourire aux lèvres et qui ont toujours une main sur le coeur. Il est difficile de l'imaginer devenir odieux ou insolent tant il respire la bonté et l'abondance. Les gens lui accordent une grande confiance quelques secondes après lui avoir été présenté ; il suffit d'un regard pour que le monde entier sache que s'il y a une menace, elle n'est pas à craindre en la personne du Docteur Beckett. Et pour sûr ! En choisissant médecine, Carson s'est juré de toujours venir en aide à son prochain, de leur apporter réconfort et gentillesse, de les accompagner dans ce qui semble toujours être les pires instants d'une vie. Il apaise les maux et les souffrances en posant une main chaleureuse et amicale sur le bras de ses patients. Il ôte la douleur par sa simple présence. Il rassure, il guérit. Et il semble toujours si confiant dans ses diagnostiques, si sûr de lui, qu'il est difficile d'imaginer qu'il peut, comme tout être humain, être rongé par les doutes. Ces moments sont rares, fort heureusement, mais il arrive que Carson se perde dans ses certitudes. Il lui arrive d'avoir peur ; peur de s'être trompé, peur de voir ses patients périr. Et rien n'est pire, à ses yeux, qu'une telle finalité. C'est un bon médecin, il le sait, mais errare humanus est : il n'est pas infaillible. Bien au contraire. Mais contre la mort, il lutera jusqu'au bout. Il refuse d'accepter la mort, refuse d'abandonner les personnes dont le destin repose entièrement entre ses mains. Accepter, c'est abandonner et bien qu'il n'en donne pas l'air, Carson n'est pas homme qui abandonne facilement.
Mais son entêtement ne sort jamais du domaine professionnel. Débattre avec le médecin peut être aisé, remporter la partie l'est tout autant. S'il peut se montrer passionné, notamment lorsqu'il est question de son hobby préféré - la pêche, en cela, il s'entend très bien avec le Général O'Neill - il n'est pas non plus borné. Très attentif, toujours à l'écoute des autres, il acquiesce de la tête, entend les arguments qui s'opposent aux siens et coupe court à la discussion si son interlocuteur s'envenime tout seul. Parce que les débats trop passionnés finissent rarement bien. Parce qu'argumenter pour savoir qui a tort et qui a raison, il n'en voit guère l'utilité. Mais surtout parce qu'il déteste les conflits. Beckett, humble et mal à l'aise quand on le boude, ira demander pardon. Il se rabibochera avec celui qui ne partage pas son point de vue, parce qu'il ne comprend pas l'intérêt de se chamailler sur une simple divergence d'opinion. Certains diront qu'il est sans doute trop bonne patte, qu'il est un peu soumis. Lui dira qu'il y a bien assez de difficultés dans la vie pour qu'il s'en rajoute encore en plus.
De toute façon, il paraît difficile de ne pas apprécier Carson et plus difficile encore de lui en vouloir plus d'une heure ou deux. Très sociable, très ouvert d'esprit, il n'a pour mot d'ordre que le serment de confidentialité des médecins dès lors qu'on se confie à lui. Garder un secret, il sait le faire ; découvrir les secrets qu'il ignore, il sait également le faire. Parce qu'il se montre curieux, un peu commère sur les bords par moment. Il aime avoir quelques informations croustillantes sur ses collègues, aime en savoir davantage sur ces derniers. Parfois peut-il sembler peu professionnel, à tendre l'oreille, un sourire amusé sur les lèvres, lorsqu'il entend que Rodney McKay a un rencard, mais ce n'est que de l'amusement, jamais un jugement. Il ne se le permettrait pas, après tout, il vit encore chez sa chère mère, à presque quarante ans ! C'est d'ailleurs l'un des reproches qui lui a souvent été fait. Notamment par les femmes qui sont entrées dans sa vie. C'est un fils à maman, un homme encore enfant, incapable de rompre ce lien familial si fort, incapable de briser cet amour maternel et protecteur dont il a besoin. Plus jeune, avant le secondaire, on le traitait de mauviette, quand il se mettait à grimacer devant les insultes, à pleurnicher d'émotion devant un documentaire trop touchant. Il est émotif, sans doute trop. Il n'en a pas honte, il assume cette sensibilité exaspérante mais il a appris à mieux la dissimuler. Personne ne le prenait très au sérieux lorsqu'il affirmait qu'il deviendrait médecin. On pensait qu'il s'évanouirait devant une gouttelette de sang. Il a prouvé que les autres avaient tort. Des cadavres, il en a vu. Des blessures moches, des estropiés, des gueules cassées, il en a croisé. Et si les premiers temps, son estomac semblait ne pas tenir le choc, il s'y est habitué. Il ne s'émeut pas devant un corps déchiré par des griffes acérées, il conserve son sang-froid sous les tirs ennemis tandis qu'il se penche au-dessus d'un blessé grave qui se vide de son hémoglobine. Il lui arrive de sursauter, à l’affût d'un guerrier Wraith, prêt à se nourrir sur lui, mais il reste concentré sur sa tâche. Il se dévoue corps et âme à son métier, à ses patients. Parce que c'est ça, être médecin, selon Carson Beckett. Et un jour, il écrira un livre sur ce métier fascinant.
» Phobies : La peur très irrationnelle mais très banale de la mort. Que ce soit la sienne ou bien celle des autres : il est devenu médecin pour la contrecarrer, non pas pour l'admirer.
Et, bien que ce ne soient pas des phobies mais des petites peurs, il n'est pas très ami avec les abeilles, les guêpes et tout ce qui vole en bourdonnant proche de ses oreilles.
» Objet choisi : Une vieille photo cornée et sépia de sa mère, restée sur Terre. C'était ça, ou l'affreux pull over aux couleurs du drapeau natal avec un vague monstre du Loch Ness cousu dessus, tricoté par Mum. Vu que le pull gratte atrocement, il a préféré la photo.

Compétences

Explications et modèles ICI

Compétences Primaires Compétences Secondaires

  • Soins : 9
  • Chirurgie: 9
  • Psychologie : 1
  • Sciences : 2
  • Sang Froid : 6


  • Corps à corps : 0
  • Précision du tir : 1
  • Pilotage : 1
  • Influence : 5
  • Technologies : 0
  • Mécanique : 0
  • Résistance à la douleur : 1

Histoire


Caméra 5
Eté 1982

Des cris se font entendre avant que l'image ne devienne nette. Sept enfants, de vingt mois à treize ans font leur apparition. Celle qui semble être la plus âgée, une jeune fille aux cheveux coupés courts, avec un sourire en forme de coeur et le regard brillant, fait un signe de la main en direction de la caméra avant de s'élancer dans l'herbe, à la poursuite de l'un de ses plus jeunes frères. La caméra se met à trembler légèrement avant de se stabiliser. Le rire de Madame Beckett retentit, proche. De toute évidence, c'est elle qui tient la caméra à cette époque. Elle effectue un tour sur elle-même, filmant, les uns après les autres, chacun de ses enfants. Le nourrisson de vingt mois babille dans son landau, les yeux ouverts, tenant dans ses mains le hochet qui lui avait été offert plusieurs mois plus tôt. A ses côtés se tient une petite fille, trois ou peut-être quatre ans, dans une jolie robe mauve, des fleurs à la main. Un garçon s'approche dans son dos. Il doit avoir onze ans. Un large sourire sur les lèvres, il continue de s'approcher sans bruit et s'amuse à lui faire peur. La petite fille pousse un cri et se met à pleurer. Madame Beckett rit légèrement avant de disputer Eliott qui, hilare, repart déjà en sens inverse, les mains sur les côtes.
_ Tout va bien, Eleanor. Ce n'est rien, Eliott voulait simplement s'amuser.
Mais la petite fille reste inconsolable. Alors, déposant sur la couverture étendue à la même le sol le livre qu'il était en train de feuilleter, Carson, sept ans et demi, se lève et va à sa rencontre. Avec douceur, il l'enlace et commence à la bercer. Les mots doux qu'il lui glisse à l'oreille, la caméra est incapable de les enregistrer, mais il suffit d'observer le visage du jeune garçon pour comprendre qu'il est tendre dans ses paroles. Les pleurs se tarissent peu à peu et Eleanor finit par cesser de geindre. Ses petits doigts encore potelés s'accrochent à la chemise à carreau de son grand frère, si gentil et si affectueux avec elle, tandis qu'il la porte.
_ Carson, tu vas te faire mal au dos, voyons.
Mais le jeune garçon aux cheveux clairs secoue la tête de droite à gauche et continue de porter son fardeau. Son trésor. Il finit par rejoindre les autres membres de la fratrie qui se courent après. Eliott touche Carson.
_ C'est toi le loup, Carson !
Et il court dans la direction opposé, détale sans demander son reste. Carson lance un regard à Eleanor, un petit sourire est échangé. Et il se met à courir, sans jamais déposer sa petite sœur, sa petite princesse. Il s'approche d'Arthur.
_ Vite Eleanor, touche-le !
Et l'enfant, riant à gorge déployée, tend sa petite main et touche le frère d'un an et demi son aîné au niveau de l'épaule. Arthur perd son sourire, boude légèrement. Et puis ses yeux se déposent sur leur sœur aîné et déjà, il retrouve son envie de jouer. Carson, les bras entourant toujours la petite fille, tente de dissimuler derrière une meule de foin. Il fait signe à Eliott qui, sourcils froncés, indique qu'il ne comprend pas. Il est déjà trop tard, Arthur vient de le toucher et voilà qu'il est, à nouveau, le loup.
Derrière la caméra, Madame Beckett rit. Elle finit par tourner l'objectif, filme une partie de son visage. Un œil et des cheveux au vent. Elle est encore jeune, trente-cinq ans peut-être, mais elle semble déjà épuisée par les années. Soudain, sa bouche apparaît dans le cadre. Elle sourit. Elle est heureuse.
Et l'image devient noire.

Caméra 20
Printemps 1995

La caméra s'allume sur un paysage d'Ecosse. Une petite maison se trouve dans le cadre, précédée par un jardin de taille moyenne. Le linge est étendu, voletant au gré du vent. Un rire se fait entendre : il provient de celui qui tiens la caméra. L'image bouge, signe que la personne avance. Le jardin est traversé et une main apparaît soudain, cogne contre le carreau de la porte. Il y a un bruit indistinct, sans doute de la vaisselle qu'on dépose sur une table, un téléphone qu'on raccroche et une silhouette apparaît, vaguement difforme. La caméra se baisse et dévoile une paire de chaussures avant de se relever. La silhouette est juste derrière la vitre qui ne laisse pourtant rien voir et la porte s'ouvre sur Eleanore. Celle-ci pousse un cri, visiblement ravie.
_ Oh, Carson tu es de retour !
Et, sans s'inquiéter de la présence de l'appareil vidéo, elle se jette au cou de son frère. Celui-ci laisse un rire lui échapper.
_ Bien sûr que je suis de retour. Pour la semaine, mais c'est déjà ça.
Il pointe de nouveau l'objectif sur sa jeune sœur qui le fixe, rougit et baisse la tête.
_ Tu l'as reçu, alors ?
_ Bien sûr, love. Et j'ai même appris à m'en servir, tu peux être fière de ton vieux frère.
Elle éclate de rire et l'entraîne à l'intérieur de la salle à manger.
_ C'est Eliott le vieux frère, pas toi. Oh ! Attends que Mam' découvre que tu es là. Elle de l'autre côté, avec Arthur. Ne me demande ce qu'ils font, j'ai préféré m'occuper de la nourriture.
Carson rit une nouvelle fois et filme l'intérieur. C'est grand, spacieux, chaleureux. Une couleur jaune/orange recouvre les murs, donnant un aspect très lumineux à la pièce et permet d'oublier les meubles encombrés. Il traverse la salle et s'approche de la cuisine, dans les mêmes tons, mais parfaitement rangée.
_ Maaaaaaaaaam ! Devine qui est là ?
La caméra se retourne soudainement, laissant apparaître le visage de Carson dans l'objectif, une grimace sur le visage.
_ Ceci est Eleanore et sa grande discrétion.
Derrière lui, la jeune fille tire la langue et appelle de nouveau Madame Beckett. Carson rit et reprend son tournage de l'intérieur. La salle à manger donne sur la cuisine, déjà visitée, et sur le salon. Celui-ci a trois canapés et un fauteuil en piteux état. Une porte vitrée donne accès sur l'arrière de la maison, là où se trouve la voiture de Monsieur Beckett, un vieux tacot qui a cessé de rouler depuis de longues années mais qu'ils gardent quand même. Madame Beckett surgit, de l'autre côté de la fenêtre, avec, à ses côtés, Arthur, le seul presque-rouquin de la famille. Tous deux lèvent la tête en même temps et ont un large sourire sur les lèvres quand ils reconnaissent Carson derrière la caméra.
Câlins, bisous.
_ Oh, Carson, tu es tout pâlot.
Il y a un soupire proche et un rire de hyène.
_ Rebienvenue à la maison, Carson. Maman va te faire manger comme quatre et tu vas finir en surpoids, comme Eliott.
_ Arthur !
Madame Beckett est aussi consternée que Carson, mais Elanore, revenue dans la pièce, prend le parti d'Arthur.
_ C'est vrai, Mam'. Eliott n'est plus vraiment mince. Tu devrais peut-être l'examiner Carson, toi qui es un futur médecin ?
_ Je ne suis qu'en première année, Elanore, et je suis sûr qu'Eliott se porte très bien. Il n'a jamais été obèse et il n'y a aucun antécédent dans le génétique familiale. Un peu de sport et son léger surpoids disparaîtra.
Il y a un silence qui accueille sa remarque et la caméra s'éteint. Plus de batterie.

Caméra 31
Automne 2007

Les couloirs défilent devant l'objectif et s'arrête sur un homme qui sort de la chambre. Il est fatigué et l'air défaitiste sur son visage annonce une bien mauvaise nouvelle. Lentement, la caméra s'approche et un zoom se fait sur son visage.
_ Docteur Beckett ?
Il tourne la tête et acquiesce lentement.
_ Bonjour, je suis le Major Davis, je travaille pour le Pentagone.
_ Oh. Eh bien... Félicitations pour vous. Je peux vous aider ?
Davis lance un regard autour d'eux et hoche de la tête.
_ En quelque sorte. Il y a-t-il un endroit où nous pourrions parler en privé ?
Le médecin arque un sourcil avant d'indiquer au militaire de le suivre. Il le mène à travers plusieurs couloirs et ouvre une porte. Davis entre le premier, la porte se referme.
_ Ce que je vais vous dire va vous sembler... Impossible, voire même, absurde. C'est pour cette raison que j'ai besoin que vous signiez cet accord de confidentialité. Tout ce qui va vous être révélé est classé top-secret par le gouvernement lui-même.
_ Quoi ? Pardon mais je ne comprends pas...
_ Acceptez de signer, et je vous dirai tout ce que vous aurez envie de savoir.
Il tire de sa sacoche ce qui ressemble à un très épais manuscrit et le dépose sur le bureau. Carson s'en approche, l'air méfiant. Il tourne quelques pages, sans prendre réellement le temps de lire ce qui est écrit.
_ Êtes-vous sûr que vous ne vous trompez pas de personne ?
_ Vous êtes le Docteur Carson Beckett, né à Glasgow le 20 mai 1975, fils de Patrick et...
_ Ok, visiblement, vous ne vous êtes pas trompé de personne.
Il hésite encore et appose finalement sa griffe eu bas de la dernière page. Davis semble satisfait.
_ Très bien. Vous avez été choisit pour rejoindre le Programme Porte des Etoiles. Vous serez donc un médecin chirurgien affecté à la base du SGC, sous les ordres du Docteur Carolyn Lam.
Il y a un silence avant que Carson ne semble reprendre ses esprits.
_ Le SGC ? Le Programme Porte de quoi ?
Malgré lui, Davis sourit.
_ Vous devriez vous asseoir, Docteur.
Et la caméra se coupe-là.

Caméra 48
Hiver 2012

La caméra s'allume. Carson est en face, tout seul. Gros plan fixe. Il semble nerveux et le mouvement que font ses bras laissent penser qu'ils se frottent les mains, mal à l'aise.
_ C'est bon ? Je peux ?
_ Quand vous voulez, Doc'.
Il inspire profondément et regarde la caméra. Il a un air sérieux mais ses traits sont déformés par une certaine anxiété. Quelque chose le perturbe, c'est évident.
_ Ok. Coucou maman, c'est moi, Carson. Oui enfin, tu dois l'avoir remarqué, mais... Oui, enfin bref. Je ne peux pas te dire tout ce que j'ai vécu depuis que je suis ici mais crois-moi, il y en a assez pour remplir une vie entière. Je pense que tu serais très fière de moi. Je travaille avec beaucoup de militaires et... Tu sais que ça me rappelles papa, à chaque fois. Mais l'ambiance est assez différente, je pense que c'est parce qu'on a appris à tous vivre ensemble. Comme une grande famille, en quelque sorte. Je suis ne pas trop dépaysé, du coup, même si vous me manquez tous, parfois. Je ne sais pas quand ce sera possible, mais j'espère qu'on pourra bientôt rentrer. On en profitera pour faire l'un de ces longs repas de famille qu'Eleanor déteste tant.
Il y a une pause, Carson cherche ses mots. Il ne peut pas tout divulguer, il le sait, mais c'est difficile de trier les informations sur le tas.
_ N'oublie pas de prendre tes médicaments pour ta tension. Ils sont très importants, et arrête de trop saler tes plats, ce n'est pas bon non plus.
Il déglutit.
_ Passe le bonjour à toute la famille. Dis-leur... Dis-leur qu'ils me manquent. Tous. Et dis-leur aussi de prendre soin d'eux. Dis à Arthur d'arrêter de fumer, c'est vraiment pas bon pour sa santé et encore moins pour son asthme. Quant à Eliott, il doit arrêter de se focaliser sur son poids, la nervosité n'aide en rien à perdre des kilo. Enfin... Au revoir, m'man. A bientôt.
La caméra commence à s'éteindre.
_ Oh non, attendez !
L'image revient brusquement, laissant apparaître un Carson en plan américain, les yeux écarquillés.
_ Est-ce que tu peux demander à Eleanor de passer chez moi pour nourrir mes tortues ? C'est vraiment très important, les pauvres bêtes doivent avoir très faim...
La caméra s'éteint. Pour de bon cette fois.

Caméra 50
Printemps 2015

_ Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, Rodney.
_ Oh, mais enfin, Carson !
L'écossais est dans un coin de l'infirmerie, le canadien sur ses talons. Dès que le médecin chef tente de s'éloigner, l'autre le suit et argumente encore en plus.
_ Je suis médecin, Rodney, pas contrôleur du fauteuil des anciens.
Le scientifique semble sceptique et croise les bras. Carson n'en démord pas.
_ Oui, eh bien vous êtes le second sur la liste des porteurs du gêne ATA pour le contrôler et Sheppard, qui est le premier, n'est pas là, alors vous n'avez pas vraiment le choix.
Carson pousse un soupire.
_ D'accord, d'accord. Mais s'il arrive quelque chose, ne dîtes pas que je ne vous aurai pas prévenu !
McKay pousse un "yay" heureux et commence à s'éloigner de l'infirmerie, s'approchant ainsi de l'objectif de la caméra qui n'a pas le temps de se détourner.
_ Riley ? Qu'est-ce que vous faîtes avec cette caméra ?
_ Oh euh... Je fais un reportage. Vous savez "La vie sur la Cité d'Atlantis", quelque chose dans ce goût-là...
_ Et une infirmerie vide est intéressante en quoi, exactement ?
La caméra se tourne vers Carson qui approchait, un air las sur le visage. Il finit par remarquer l'objectif et froncer les sourcils.
_ Oh eh bien...
Mais le sergent n'a pas le temps de terminer sa phrase, McKay le coupe déjà.
_ Oh, je vois ! C'est encore pour un pari, n'est-ce pas ?
Carson pose une main sur l'épaule du scientifique.
_ Allons Rodney, je croyais que vous aviez des données à modifier avec le fauteuil.
Et la phrase semble opérer de sa magie. Tous deux quittent le champ de l'objectif qui se tourne alors vers son propriétaire.
_ Deux paris remportés : le Docteur Beckett cède en moins de dix minutes, montre en main. Et le Docteur McKay ne peut pas résister à l'appel de la technologie.
La caméra s'éteint.

» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :
Interview du Docteur Carson Beckett
expédition atlantis

Si je me souviens de ma première fois sur la Cité ? Un peu ! J'étais terrifié ! Il faut dire que jusqu'à ce jour, je n'avais jamais vraiment quitté l'Ecosse. Il m'arrive, bien sûr, de m'absenter quelques jours, deux semaines tout au plus, pendant les vacances, mais je savais toujours quand j'allais revenir. Alors l'idée de partir en terre inconnu, sans être certain de pouvoir rentrer un jour et, donc, de revoir ma mère, suffisait à me donner des frissons, vous savez. Je n'ai pas vraiment une âme d'explorateur, mais on avait besoin de moi (c'est ce qu'on m'avait dit) et c'était une opportunité unique. Du moment que je pouvais exercer, ça m'allait. Je crois que dans le fond, j'avais un peu envie de changer d'horizon, aussi, mais je n'irai pas parier mon salaire là-dessus. Je voulais voir d'autres cultures, du monde. Quitter l'hôpital où j'exerçais n'a pas été une tâche aisée, je ne vais pas vous mentir, mon ami, mais dès l'instant où je me suis retrouvé dans la salle d'embarquement, j'ai su que je n'allais pas le regretter. J'étais très anxieux à l'idée de me retrouver entouré de technologie alien (je n'ai pas vraiment une bonne expérience avec celle-ci et depuis les désastreux événements qui se sont produits en Antarctique avec le Fauteuil des Anciens, je préfère éviter de m'en approcher) mais j'ai rapidement fait connaissance avec les membres de ma future équipe. J'ignore encore pourquoi Elisabeth a tenu à me mettre à la tête du personnel médical mais chacun des hommes, et des femmes, qui allaient travaillé à l'infirmerie se sont montré charmants.
Je crois que ma plus grosse surprise a été de traverser la Porte des étoiles. Je m'attendais à toute sorte de sensation. Ça a été à la fois très différent et très semblable de ce à quoi je pouvais imaginer. J'aimerai vous l'expliquer, mais je crains que ce soit quelque chose qu'on ne peut décrire. Il faut le vivre pour le comprendre. De toute façon, on a rarement le temps de prendre réellement conscience de tout ce qu'on vient de traverser parce qu'on se retrouve directement dans un autre univers, avec un tout autre paysage. Pour mon cas, ça a été la Cité, elle-même. Je crois bien que j'ai eu le souffle coupé et que je suis resté sans bouger pendant cinq ou dix minutes avant de commencer mon exploration de mon côté. Un petit côté à la Indiana Jones qui restait caché au fond de moi, en fait. Tout était si merveilleux ! Atlantis prenait vie à mesure que nous la découvrions et rapidement, je suis arrivé dans la chambre des hologrammes. Je me souviendrai toujours de cette salle-là. Et du savon que Rodney m'a passé, aussi.


Vous derrière l’ordinateur

» Prénom ou Surnom : Jonathan
» Âge : 24. Ah non, 25.
» Célébrité de votre avatar : Paul McGillion.
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? Top site, je crois.
» Connaissez vous les séries Stargate ? Ouais ! Je les ai dévoré quand j'étais môme.
» Multicompte ? Non.
» Codes du Contrat :

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 4 Avr - 18:04

Matt Eversman
Bienvenue par ici cher Docteur !

Bon courage pour le restant de la fiche. N'hésite pas à enlever le texte entre parenthèses !

Si tu as des questions n'hésite pas

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Invité
Invité

Sam 4 Avr - 20:10

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Coucou, bienvenue sur le forum !

Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question, même la plus conne qui soit, n'hésite pas à demander (mp, à la suite, etc, comme tu le sens !).

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Invité
Invité

Sam 4 Avr - 20:33

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Merci à vous deux !

Et vous inquiétez pas pour les questions (idiotes ou non), je n'hésite jamais :P

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Invité
Invité

Sam 4 Avr - 23:23

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Bienvenue et bon courage à toi

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Invité
Invité

Dim 5 Avr - 3:05

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Bienvenue quand même

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Invité
Invité

Dim 5 Avr - 12:23

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Merci vous deux

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Invité
Invité

Dim 5 Avr - 21:09

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Bienvenuuuuue !

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Invité
Invité

Lun 6 Avr - 11:42

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Bienvenue a toi :)1

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Invité
Invité

Lun 6 Avr - 16:39

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Merci

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Invité
Invité

Dim 12 Avr - 16:07

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Désolé pour le double-post mais je pense avoir terminé ma fiche.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
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√ Age : 34
√ Messages : 11473

Lun 13 Avr - 20:43

Matt Eversman
Fiche très plaisante à lire et fort détaillée ! J'adore et bravo pour l'originalité de l'histoire !

Je te valide !

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Invité
Invité

Lun 13 Avr - 22:06

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Très belle fiche, plaisante à lire ! Je te valide aussi wink

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Invité
Invité

Ven 26 Juin - 19:05

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Désolée du retard. Je te valide aussi. J'ai beaucoup aimé comment tu as présenté l'histoire de ton perso ^^

Au passage j'ai déplacé ta fiche dans les acceptées. Pense à remettre le lien vers ta fiche de présentation à jour sur ton profil :)1 Merci

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