Une visite médicale pour Zelda | Carson Beckett & Cody Fuller

Une visite médicale pour Zelda

Depuis quelques semaines, j'avais remarqué que Zelda n'arrivait pas à garder sa nourriture. Une demi-heure après avoir mangé, elle vomissait le contenu de son estomac. Elle avait perdu un peu de poids aussi. Ce n'était pas normal. Elle avait toujours été un chien maigre, mais musclé, mais là ça devenait inquiétant. J'avais essayé d'attendre quelques jours pour voir si ça allait se replacer, mais non. Il devait être aux alentours de 18h30 le soir, une bonne demie-heure après que Zelda ait terminé de manger ses croquettes. Comme à son habitude, elle avait vomi le contenu de son estomac.

J'avais ramassé la vomissure et avais passé un appel radio pour savoir s'il y avait une personne assez compétente qui pourrait prendre en charge Zelda. Il était temps qu'elle se fasse examiner. Je pouvais pas la laisser comme ça. Elle était mon amie. Bien entendu, la plupart des médecins que l'on avait sur la cité savaient uniquement s'occuper d'humains et pas d'animaux. Heureusement, le docteur Beckett répondit à mon appel et m'indiqua que je pouvais passer à son bureau. Un énorme poids se retira de mes épaules, il réussirait certainement à s'occuper d'elle. Je n'avais pas envie de la perdre. C'était quoi un maître-chien sans son chien ?

Heureusement qu'elle marchait encore parce qu'elle était lourde ! Elle devait peser entre 22kg et 32kg, c'était pas petit ! C'était un Berger Allemand, un chien relativement musclé. Il pouvait être large et musclé ou élancé et musclé. Ces chiens avaient tendance à avoir l'estomac sensible. Elle avait peut-être mangé quelque chose qui le lui avait irrité ? Un os qui lui faisait pas ? Un peu de mon repas et elle n'avait pas réussi à bien le digérer ? Je lui avais donc mis son harnais avec sa laisse pour pouvoir l'emmener avec moi dans la zone médicale de la cité. Comme le bon chien obéissant qu'elle était, Zelda suivait son maître tranquillement alors qu'il marchait dans la cité. J'avais emprunté le téléporteur le plus près, rentré les coordonnées de la zone et avait apparu quelques secondes plus tard. Je m'étais ensuite rendu jusqu'aux cabinets où le docteur allait me recevoir. Arrivé devant le sien, je cognai à sa porte et attendis qu'il ouvre, le coeur battant, inquiet à propos de mon chien.