Mais qu'est ce que je fou la moi ?.../Keith-Judith/

-Et bien, me voila encore perdue sur cette cité énorme, cela fait pourtant quelques semaines que je suis la et pourtant je ne retrouve toujours pas mon chemin, mouaip en même temps ça m'arrive tout le temps et n'importe ou. Heureusement que j'ai des toilettes et une douche a coté de mon bureau, sinon si je devais chercher après a chaque fois y en aurais des accidents, bref, maintenant je cherche comment sortir d'ici et je m'arrête finalement devant une petite salle avec un siège au milieu. Sans savoir se que c'était et parce que j'avait beaucoup marché, je m'installais dedans histoire de souffler, c'était presque confortable mais je me demandais se que ça faisais la avec rien autour. Une chose aussi étonnante est que, il n'y avait aucun garde en faction, était-il au toilette ? Je me demandais toujours pourquoi j'était venue ici et dans se secteur, j'avais pourtant bien vu *domaine scientifique* bon j'étais curieuse ça arrive a tout le monde, autant voir tout se qui a d'intéressant sur la cité afin de, prochaine fois, savoir ou je vais.

S’il y avait bien un dispositif dont le fonctionnement semblait différent du reste de la Cité, c’était celui du siège des Anciens. Il n’était activable qu’avec les fesses de quelqu’un ayant le gène ATA posées dessus et rien n’était capable de dialoguer avec sans une action humaine. Si l’expédition d’Atlantis pouvait se targuer d’être composée de nombreux représentants au génome compatible, Keith redoutait qu’un jour, ce fameux gène ne soit la proie à un virus et que cette population puisse en être exterminée. Aussi s’était-il mis en tête une nouvelle étape dans son projet fou : interfacer Cortana avec le siège. Si les Anciens avaient codé la nécessité d’avoir le gène pour l’activer, c’était écris en dur quelque part dans le code du fauteuil au design si flashy. Ou ailleurs, mais c’était forcément codé en dur.

Voilà pourquoi le geek, qui avait troqué l’horrible veste grise que tout le monde arborait comme la dernière tendance à la mode pour un simple teeshirt décoré des mots « In Code We Trust », s’était rendu dans la pièce du fameux appareil. Un ordi et un bloc note sous un bras, des câbles sous l’autre et un crayon dans la bouche, c’était ainsi qu’il titubait à travers les couloirs et les téléporteurs pour atteindre le dispositif Ancien. En pénétrant dans la pièce, déserte, il fut interloqué par la présence d’une femme négligemment installée sur le siège Ancien demeurant inactif. Elle n’était ni scientifique, ni technicienne, et sa façon de s’être installée comme une plagiste lui fit lâcher le crayon de sa bouche, qui vint claquer au sol dans un bruit qui attira certainement son attention.

Il avança, le regard noir, davantage contrarié de ne pas avoir trouvé la salle déserte que par le fait que la jeune femme fut assise sur le précieux objet qu’il convoitait. L’américain déposa son équipement au pied du fauteuil, sans même adresser un regard envers la jeune femme. Quand il se retourna pour aller ramasser son crayon laissé au sol, il ne se souvenait même pas de la couleur de ses cheveux. Non, son esprit était chagriné de voir ses plans contrariés. D’ailleurs, il en fit part ouvertement.

« ‘Faites quoi ici ? La visite d’Atlantis, c’est le Mardi à 19H. Le reste du temps, les gens travaillent. »

Genre, houst, dégagez. A la manière d’un Latimer.

Il se redressa et s’approcha un peu plus en foudroyant la jeune femme brune aux yeux bleus et l’interrogeant du regard, ce regard qui demande des explications ou qui souhaite vous faire disparaître de sa vue. Déjà qu’il était de notoriété publique qu’il n’aimait pas « échanger » avec les gens, si elle ne le connaissait pas, l’intruse venait de faire la connaissance avec Keith Latimer, petit génie au moins aussi détestable et intelligent que McKay. Les capacités sociales en moins. Si si. C’est possible. La preuve.