Leçon de tir [PV Keith Latimer]

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Mar 6 Jan - 17:36

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HRP :

Ce récit se déroule en deux parties. La première à peu près aux environs du 06/01/2015 IRP. La deuxième demandant que Keith soit rétabli se déroulera IRP trois semaines plus tard, mais bon on va pas attendre vraiment trois semaines pour le faire ...


La jeune femme se tient devant la porte des quartiers de Keith, un pantalon impeccablement repassé en main. Debout depuis une bonne minute elle semble hésiter à frapper. Dans sa tête les événements qui se sont déroulés quelques jours avant dans un laboratoire isolé au fin fond de la cité restent bien gravés. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que l'on risque de terminer aussi cuit qu'un steak à cause d'une machine infernale. Mais c'est surtout certains détails qui la font hésiter.

Tout d'abord elle se sent responsable, car si elle ne s'était pas montrée trop curieuse l'appareil des Anciens ne se serait pas mit en route. Le résultat avait été une brûlure importante pour son compagnon d'infortune, sa main droite salement amochée à cause d'une tôle de l'engin. Et puis il y avait aussi les conséquences de la vague de chaleur qu'ils ont dû subir durant de longues minutes. L'obligation de se dévêtir, la proximité de leurs deux corps, certains mouvements pendant qu'ils tentaient de résoudre le péril des Anciens.

Même si c'est un soldat, même si pour Tal sa foi est primordiale, se retrouver dans ces conditions ne lui a pas été totalement indifférente en fait. Pourtant elle a l'habitude de côtoyer des hommes, elle n'a pas vraiment pudique non plus, mais là c'était un peu différent malgré tout. Certainement le fait que cela soit un civil, même si à aucun moment Keith n'a montré un quelconque intérêt pour elle, c'est une situation qui lui est vraiment étrangère, qu'elle ne maîtrise que très peu. Voire pas du tout en fait.

Heureusement que les rumeurs ne la touche guère. Elle a pu entendre des petites histoires pas tristes du tout sur ce qui se serait passé dans le laboratoire selon des témoins tout à fait fiables. Enfin fiables selon eux. Oh ce n'est pas la première fois qu'on lui prête une relation imaginaire, loin de là, mais d'habitude c'est à nouveau deux soldats qui sont concernés. Elle ne sait pas trop comment le jeune homme réagit a ces ont-dit, si il prend mal la chose il risque de lui en vouloir vraiment.

Soupirant elle se décide à frapper à la porte.

- Salut, c'est Tal. Je viens te rapporter ton pantalon, et je dois te parler ...

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Mar 6 Jan - 18:48

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Le geek grognait devant son écran. A chaque fois qu’il essayait de taper une ligne de code, il était incapable d’écrire à la vitesse à laquelle il réfléchissait. Sa main meurtrie à cause de sa chaude mésaventure était entourée d’un bandage et il était bien difficile pour lui de la bouger avec son aisance habituelle. Surtout qu’elle lui faisait un mal de chien. Et comme il était bien droitier, manipuler la souris, taper un mot de passe, tout cela lui demandait une dextérité qu’il n’avait, et c’en était juste énervant. Il pestait, râlait, jurait. Mais il n’avançait pas.

Keith soupira, le regard désespérément perdu, posé sur son écran qui affichait des lignes de codes, des informations de pertinence tout relative. Son esprit alla s’égarer loin d’Atlantis et le ramena sur Terre. Sûr qu’il n’aurait pas connu ça s’il était resté sur Terre. D’ailleurs, à ce moment-là devait se dérouler un petit hackathon, épreuve officieuse qui visait à obtenir le plus grand nombre d’ordinateurs zombies pour faire tomber une plateforme prédéfinie. Chacun avait une cible, et il devait y parvenir le plus rapidement possible. Le petit génie y participait souvent, et terminait à une honorable place. Mais très vite, il se rappela. Lui, il serait derrière des barreaux s’il n’avait pas accepté de venir sur Atlantis. Il regarda le bandage de sa pauvre main et il fit une moue. Finalement, c’était pas si mal.

Au même instant, quelqu’un frappa à sa porte. Tal, son équipière d’un jour était venue faire l’échange de vêtements, comme elle l’avait imposé. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle revienne si vite, surtout pour un vulgaire pantalon. Mais elle voulait aussi parler et ça, il s’y attendait encore moins vu qu’aucun des deux n’avait été très loquace durant leur infortune. Il haussa les épaules, bien incapable de savoir ce qu’elle voulait et si cela été d’une quelconque gravité. Keith se leva pour lui ouvrir la porte de ses quartiers et l’invita à entrer. Comme elle, il la tutoya.

« Salut, tu n’as qu’à entrer. »

Le geek l’invita à entrer, récupéra son pantalon qu’il rangea.. sur son lit puis lui apporta son propre teeshirt, lavé et repassé également. Il lui proposa alors une chaise et appuya ses propres fesses sur son bureau en la dévisageant. Il appréhendait un peu le ton grave qu’elle avait employait.

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Mar 6 Jan - 19:56

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Assise sur la chaise l'israélienne observe son interlocuteur. Elle était décidée il y a quelques secondes à aborder ce sujet sensible mais là ... Ses yeux se promènent dans la pièce, puis sur le jeune homme, regardant son visage, ensuite sa main.

- Keith ... Euh ... Je tiens à m'excuser pour l'incident dans le laboratoire ... C'est ma faute si la machine s'est enclenchée.

Elle le regarde, visiblement fort ennuyée. Il pourra sans doute croire que c'est surtout cette mésaventure qui la tracasse tant. Après un cours instant elle reprend la parole.

- Et aussi, nous nous sommes retrouvés dans une situation très ... étrange. Sur le moment je ne me suis pas rendue compte, mais avec du recul il est vrai que je n'aurais sans doute pas dû me comporter de la sorte. Je n'ai pas réfléchi.

Tal fait à nouveau une courte pause, décidément ça ne lui ressemble pas d'être aussi prudente dans ses paroles.

- En plus je parle, et je ne te demande même pas comment va ta main.

On dirait presque que face à l'américain se trouve une petite fille qui a peur de se faire gronder. Elle bouge sur sa chaise, mal à l'aise. Bon il ne lui reste plus qu'à trouver comment lui annoncer la dernière nouvelle ...

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Mar 6 Jan - 20:32

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Le jeune homme observait l’israélienne qui semblait.. perdue de se retrouver dans ses quartiers. Elle bredouilla alors quelques mots et s’excusa du fameux incident. D’un air totalement détaché, il balayait ses paroles d’un revers de la main.

« Ce n’est pas toi la fautive. Ces trucs s’allument pour un oui ou pour un non. Toi ou quelqu’un d’autre, il se serait activé. Et puis, ça nous a rendu service, si jamais on a besoin d’un chauffage, on sait où aller maintenant. »

Il afficha un fin sourire puis Tal s’excusa encore, mais cette fois de son comportement inapproprié. Une incompréhension se peignit sur son visage. Il n’avait absolument aucune idée de ce dont elle parlait. Elle semblait en être réellement gênée, mais lui ne voyait pas à quoi elle faisait référence. Les vêtements ? Ils auraient fondu. Et aucun des deux n’en avait vraiment profité. Aussi, un brin surprit, il lui répondit.

« Je ne sais pas à quoi tu fais référence exactement. Et si ça ne me revient pas en tête, c’est que tu n’as rien fait de.. déplacé ou que sais-je. Ne t’en veux pas pour quelque chose qui n’est pas arrivé. »

Bof, il essaya de la rassurer comme il pouvait, mais sans davantage d’information, c’était comme décrire un tableau quand on était aveugle. Tal s’enquit finalement de sa main. Il l’agita au niveau de son propre visage et fit une moue dubitative.

« Ca va, une pommade, un bandage, des cachets qui shootent. Et puis c’est tout. Je m’en serai bien passé, mais bon, on fait avec. Toi, pas trop brûlée ? »

Le geek comprenait difficilement la jeune femme avait employé un ton si grave en toquant. Pour le moment, les deux n’échangeaient que des formalités.

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Mar 6 Jan - 20:55

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En réponse à l'interrogation de Keith la jeune femme lui montre ses bras, recouverts de fines traces de brûlure, qui se démarquent nettement sur sa peau hâlée. Ses mains portent également quelques petites traces, mais de toute manière cela fait tellement longtemps qu'elle ne sont plus qualifiables de douces que ça ne change rien.

- Je m'en suis bien sortie, un peu comme d'habitude à vrai dire. J'ai toujours eue pas mal de chance pour ça ...

Sur cette réponse elle se lève et avance vers le jeune homme, lui souriant. Le sergent marche un peu dans la pièce en continuant de parler.

- Je suis contente que tu ne m'en veuille pour rien en tout cas. Ca m'aurait ennuyée tout de même, ce n'est pas tous les jours que je tombe sur quelqu'un à la fois intelligent et sympathique, vu que la plupart se limitent à se moquer de moi. Et je crois qu'il est important d'avoir des personnes sur qui compter par ici.

Son sourire s'élargit, elle lui met un petit coup dans l'épaule gauche, du genre comme le font deux vieux amis.

- Et en plus on se retrouve encore ensemble !

Devant la mine interrogative de Keith l'israélienne hausse un sourcil. Zut elle qui pensait avoir trouvé un moyen facile de lui annoncer la chose.

- Tu n'as pas lu le mémo que le Dr Weir à envoyée à tout le personnel ? Celui sur les formations de tir ?

Pas plus de réaction face à elle, bon visiblement ce n'est pas du chiqué comme surprise. Autant en terminer de suite.

- Et tu sais quoi ? Les groupes ont étés tirés au hasard, et nos noms sont associés. si c'est pas de la malchance pour toi !

Tal ponctue sa phrase en croisant les bras, prenant son fameux air de la femme qui gère tout bien. Son sourire n'a pas disparu.

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Mar 6 Jan - 21:18

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Le geek observa les avant-bras tendus de le jeune femme. Il n’y avait rien qui ne serait effacé par le temps. Elle arborait de très légères marques, mais elle devait en avoir vu d’autres. C’était un soldat, spécialiste des situations compliquées se remémora-t-il. Elle survivrait. Tal s’avança alors vers lui, souriante, bien plus avenante qu’il ne l’avait jamais vue.

D’ailleurs, elle le complimenta et le jeune homme rougit, non sans tiquer quand elle parla de moquerie. Cela faisait une véritable éternité qu’il n’avait pas été sujet à pareilles considérations et il était légèrement surpris. Surtout parce qu’elle s’ouvrait bien plus qu’il ne s’y attendait. Après tout, il avait juste réparé un ordinateur, et l’avait menée dans une pièce où ils avaient été coincés. Il était donc un brin intrigué par cette brusque proximité.

En simple réponse, il hocha de la tête, en bon handicapé des sentiments qu’il était.

Tal, elle, ne se départit pas de son sourire alors qu’elle lui fit un geste assez familier en lui annonçant qu’ils seraient encore « ensemble ».

Il haussa les sourcils, sans comprendre.

Puis il fit non de la tête. « Ca ne me concerne pas ce truc… »

Mais son entrain le coupa net et il resta bouche bée. Incrédule, il se retourna et pianota sans prendre garde à sa main. Il jura lorsque la douleur se rappela à son bon souvenir et retrouva le mail. Elle avait raison. Lui, forcé d’apprendre à tirer pour mettre à contribution ses compétences sur le terrain. Génial. Au moins, il apprendrait avec quelqu’un qui ne le brusquerait certainement pas. Il l’espérait.

Il se retourna pour la voir, toujours avec son indéchiffrable sourire, posée en air de femme conquérante. Il força un sourire.

« Moi ? Malchanceux ? C’est toi qui va vouloir échanger après la première leçon. Je n’ai jamais tiré et je ne suis pas un grand fan des armes à feu. C’est utile dans les jeux. En dehors, il n’y a jamais rien de bon qui passe quand les gens en sortent une… »

Mais la bonne humeur de la jeune femme ne pouvait le laisser de marbre, et il ne tenait pas à gâcher son entrain.

« Heureusement que c’est avec toi.. Je ne pouvais pas mieux tomber. Mais il va te falloir patienter » fit-il, en agitant à nouveau sa main. Dur de tirer quand on ne peut même pas poser la paume de sa main sur un drap.

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Mar 6 Jan - 22:38

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L’israélienne ne peut s'empêcher de glousser alors qu'il découvre avec effarement le mémo envoyé par le Dr Weir. Keith ne semble pas vraiment y croire, mais pourtant ce n'est pas une idée futile. De trop nombreux civils sont complètement démunis lors des missions d'exploration, paniquant totalement en cas de pépin, et utilisant leurs armes comme bon leur semble, tirant même parfois au hasard. Quand on a autant de blessure à cause de tirs amis que de celles provenant des dangers extérieurs, il faut agir.

Regardant sa main Tal hoche la tête, son sourire un peu gâché par la preuve de son erreur l'autre jour.

- Ah oui ... Hum et bien il n'y a pas de date précise pour la formation ... Il suffit d'attendre que ta main soit opérationnelle.

Tal est pensive, elle calcule dans sa tête.

- Je pense que trois bonnes semaines sont nécessaires, mais de toute façon il faudra l'accord du Dr Beckett avant de commencer. Je ne tiens pas à me faire trucider si il apprend que nous avons commencés la leçon sans son aval. Et je ne lui en tiendrais pas rigueur.

Reposant son regard sur lui, elle le jauge de haut en bas, plissant un peu les yeux.

- Au fait recrue Latimer, avez-vous déjà tenu une arme en main ?

La voilà plus dans son rôle habituel, plus sérieux et plus strict.

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Mar 6 Jan - 23:02

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Sa logique fut indiscutable. Sûr qu’il aurait été imprudent de tirer avec sa main gauche. Pour le coup, il était tout à fait certain qu’il tirerait n’importe comment. Quoi que même avec sa main valide il se sentait capable de prouesses ridicules. Du genre qui entre dans le livre des records. Par chance, il avait un petit moment pour se préparer psychologiquement. Mais il n’avait aucune idée de la durée nécessaire.

« Me faut beaucoup de temps pour la récupérer ? C’est pas que mais.. si, j’en ai besoin.. »

Il toussa puis Tal lui répondit. Trois semaines. TROIS semaines. C’allait être véritablement horrible. Vu qu’ils étaient « équipiers » et copains comme chiffons maintenant, il lui aurait bien demandé de taper sur son clavier à sa place, mais il l’avait vue à l’œuvre, avec ses deux doigts. Il était plus efficace avec sa main gauche. Il bouda quand l’israélienne expliqua qu’elle attendra l’aval du chef du service médical. Cela voulait dire une autre visite. Il aurait bien rétorqué, mais quand elle avait une idée en tête, il avait vu de quelle manière elle agissait. Autant apprendre à un arbre de faire des courbettes.

Et d’un coup, son sourire s’effaça et elle le jaugea du regard. Keith se surprit à en avoir un léger pincement. C’était-il si rapidement attaché à cette facette de la soldate ?

Le jeune homme se mit à réfléchir quelques instants.

« Un arc et une flèche en plastique étant gamin, ça compte ? »

Il la questionna avec un redoutable sérieux.. avant d’éclater d’un rire sonore.

« Non, Sergent Mesika. Jamais. Vous avez de la chance, vous pourrez vous targuer de faire de moi le « vert » qui tire le mieux d’Atlantis. »

Il la dévisagea, posant un curieux regard sur elle pendant un bref instant, puis la tutoya à nouveau.

« Tu vas avoir besoin de patience, Tal. Je ne serai certainement pas un bon élève. Nous aurons besoin de beaucoup de cours... » s'excusa-t-il alors en préambule. Elle allait bien en chier.

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Mar 6 Jan - 23:27

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Un arc ... Et bien il va falloir partir de loin !

- Tu vas avoir besoin de patience, Tal. Je ne serai certainement pas un bon élève. Nous aurons besoin de beaucoup de cours...

Le visage du sergent se radoucit, elle se remet à sourire.

- On ne vous demande pas de devenir de vrais petits commandos, mais d'au moins éviter vos copains quand vous tirez.

Ce faisant elle défait l'attache de l'arme pendue à sa ceinture, en extirpe le chargeur et retire la balle engagée dans la culasse en la tirant en arrière, pour ensuite présenter l'arme à Keith. Tout ceci se passe en à peine trois secondes, les mouvements de l'israélienne sont rapides et précis. Visiblement si les ordinateurs ne sont pas son truc, il y a quand même des domaines ou elle se débrouille plus que bien.

- Ceci est une arme de poing, un Jericho 941, fabriquée dans mon pays. Rends-toi compte de son poids, regarde là un peu, ça te donnera matière à réfléchir d'ici à notre cours.

Elle lui laisse le temps de se familiariser un peu avec le pistolet, un outil bien différent de son habituel clavier pour sûr.

- Nous nous entraînerons avec un modèle de moindre calibre, le recul ne change pas vraiment mais il est différent. Et comme la plupart des armes de la cité utilisent le neuf millimètres autant te donner les bonnes bases.

Le laissant à sa découverte elle va chercher après la balle qui a dû voler sous le meuble. Evidemment ...

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Mar 6 Jan - 23:48

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Elle récupéra finalement son sourire et Keith le lui rendit. Evidemment, il ne s’attendait pas à ce qu’on veuille faire de lui un Rambo. Il avait parfaitement saisi qu’ils leur apprenaient à tirer pour éviter le « friendly fire » comme le jeune homme l’appelait, référence à ses heures de gamer. Tal sortit l’arme de son holster et, avec une dextérité qui démontrait une redoutable maîtrise, elle lui tendit une arme totalement inoffensive.
Il s’en saisit et la soupesa, réellement surpris que ce cracheur de mort pèse un tel poids. Et elle était vide. Qu’est-ce que ça devait être avec les balles. Ou un fusil. Il se voyait bien lâcher le machin juste après avoir tiré. Keith continua d’analyser les différentes parties de l’arme, il identifia le canon, la gâchette, la crosse et.. c’était à peu près tout. Il n’était pas un grand adepte des jeux de shoot, aussi sa culture générale était-elle limitée.

Alors que Tal lui déclara qu’il utiliserait une arme de plus petit calibre, ce dont il ne savait pas la signification, l’israélienne partit à la recherche de la douille qu’elle avait retirée, à quatre pattes pour la retrouver. La vue qu’elle lui offrait lui rappela soudain la jolie brune, en petite tenue dans leur chaude prison. Il déglutit instantanément. Sauf que cette fois-ci, il se délecta des formes qu’elle lui offrait… Avant de se maudire lui-même.

A nouveau sur ses pieds, le teint rosie, Keith lui rendit le fameux Jericho –dont la sonorité du nom ne le laissait pas indifférent.

« C’est pas léger, et c’est vide… Et tu te balades avec ça à la cuisse en permanence. Elles doivent être en béton.. »

Il fit les gros yeux après que ces mots soient sortis de sa bouche. Il parlait bien de ses jambes musclées, et non de l’arme. A nouveau, il déglutit et s’excusa.

« C’était déplacé. Je.. n’ai pas trop l’habitude de sociabiliser avec les gens, alors j’ai beaucoup de mal pour m’exprimer avec eux… »

Et Tal était une femme. Jolie. Parfois, il se mettrait bien des gifles à agir comme un adolescent. Mais plus tard, quand il se retrouverait seul.

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Mer 7 Jan - 0:13

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Ah voilà cette stupide balle ! C'est à croire qu'il y a un esprit malin qui a comme seule tâche de jouer ce genre de mauvais tour. Tal tend le bras et s'en saisit, reculant ensuite pour se lever. Elle remet un peu d'ordre dans sa tenue tandis que Keith lui tend son arme, le visage un peu plus rouge.

Elle fronce les sourcils, un peu inquiètes, alors qu'il fait une remarque sur ses cuisses. Le déclic a lieu dans son esprit, elle comprend la raison de la rougeur subite, ce qui provoque chez elle le même effet. Étonnant à voir !

- Euh ... Et bien c'est surtout grâce aux heures d'exercices ça en fait. Je cours chaque matin, et je termine ma journée à la salle de sport. Forcément ça aide.

Tal se regarde un instant, comprenant qu'elle a commit une erreur en allant chercher la balle comme ça. Quelle cruche ...

- C’était déplacé. Je.. n’ai pas trop l’habitude de sociabiliser avec les gens, alors j’ai beaucoup de mal pour m’exprimer avec eux…

- Hum nous avons le même souci alors, à part des soldats qui parlent de filles et de flingues je n'ai pas vraiment côtoyée grand monde ces dix dernières années. Les seules personnes du civil que je connais ce sont mes parents, et encore papa est un ancien militaire.

Elle marque une pause.

- Et puis franchement tu te débrouilles plus que bien.

Gratifiant l'américain d'un sourire chaleureux, la jeune femme fait la manœuvre inverse avec son arme de service. La cartouche dans son chargeur, celui-ci glisse et elle charge la première balle dans la culasse. Le Jericho retrouve sa place à sa hanche dans la foulée. Reposant son regard sur Keith elle penche légèrement la tête, pensive.

- Tiens et si en retour tu m'expliquais un peu comment mieux me servir de ces machines ?

Tal désigne les ordinateurs dans la pièce. Le changement de sujet marchera t'il ?

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Mer 7 Jan - 9:29

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Les deux tomates se jaugent du regard et la jeune femme avoue qu’elle est une véritable machine de combat qui passent de nombreuses heures à s’entraîner, chaque jour. Le contraste avec sa propre affinité avec le sport était saisissant. C’était un véritable supplice pour lui et la seule activité sportive qu’il appréciait, c’était de courir, mais pas longtemps. Il devait sa silhouette à un métabolisme diaboliquement actif, et à un régime à base de chrono nutrition. Mais pour les abdos et les pompes, il se défilait et en avait facilement honte.

Tous deux s’avouent ensuite être bien mal à l’aise avec les autres, incapables de s’exprimer convenablement et de manière compréhensible. Et faisant souvent des bourdes irrattrapables. Dans le cas de Keith, il fallait ajouter une enfance pas forcément très facile, peu d’amis, et vous obteniez quelqu’un en permanence sur la défensive et qui sortait les crocs avant même de vous apercevoir. Autant dire que sociabiliser était pour lui le même genre d’épreuve que faire du sport. Le jeune homme laissa courir un léger sourire en coin quand elle appela de manière affectueuse son paternel. Cette soudaine amitié ne manquait pas de l’étonner, mais elle avait quelque chose de rafraîchissant et d’agréable. Il s’en délectait.

Et le sourire de l’israélienne ne quittait pas son visage.

Puis soudain, elle proposa une sorte de marché, elle le formait au maniement des armes à feu, lui pourrait lui expliquer comment utiliser les ordinateurs. Le geek fut complètement dupe et ne nota pas un instant la pirouette pour changer de sujet. Il hocha la tête puis l’invita à se rapprocher de l’écran, lui restant debout, quoi que penché sur ses écrans, pour commencer. Peut-être un peu trop vite.

« Excuse-moi je ne t’ai pas demandé. Tu veux débuter aujourd’hui ? Ou tu passais juste en coup de vent ? »

Le jeune homme la jauge du regard un instant puis reprend.

« Non parce que quand je commence, j’arrive plus à m’arrêter.. »

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Mer 7 Jan - 12:00

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Habile diversion ! Voilà le jeune homme lancé sur sa propre passion, il se précipite sur l'écran tout proche, comme pour débuter la première leçon. Tal s'approche également, se penche pour observer ce qu'il fait. Sentant sa proximité l'américain tourne la tête et la dévisage, lui demandant si elle a le temps pour une première leçon, et la prévenant de son habitude à foncer sans s'arrêter quand il part sur son sujet favori. Elle consulte sa montre avant de lui répondre.

- Hum et bien je ne suis de service que demain matin, j'ai donc quelques heures à te consacrer. Mais pas trop vite hein ! N'oublie pas que je suis une femme.

Elle glousse à sa super blague. La station penchée n'étant pas des plus confortables elle tire la chaise pour s'y asseoir, étant ainsi bien mieux installée pour suivre son cours. Elle attend toutefois que Keith prenne le contrôle des choses, de s courte expérience elle sait les informaticiens prompts à s'énerver si on se met à toucher à leur machine sans leur permission.

- Alors on commence par quoi ?

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Mer 7 Jan - 15:59

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L’israélienne s’approcha et s’installa plus confortablement à ses côtés, tous deux assis face aux écrans. Elle avait du temps et semblait donc prête à en prendre pour l’écouter et parfaire son éducation informatique.

Keith débuta par lui expliquer brièvement ce qu’était un ordinateur, à quoi il était destiné initialement et que désormais, il y en avait partout, même dans les frigos. Et que les Hommes étaient devenus dépendants de ceux-ci. Puis il se concentra davantage sur les ordinateurs personnels (de bureau, portable, etc.) et expliqua les composants, à quoi ils servaient et quelles utilisations les gens en faisaient. Tal tapait des rapports, le Docteur Aleksandrov faisait le suivi des dossiers médicaux. Il expliqua ensuite de quelle manière ils étaient interconnectés entre eux et avaient des fonctions distinctes. Certains étaient destinés aux utilisateurs finaux, comme elle, d’autres à héberger des données, à envoyer des mails, ou à régir les règles de fonctionnement du réseau informatique. Le jeune homme montra ensuite les bases de l’utilisation de l’outil, sans pour autant la prendre pour une demeurée, et vérifiait bien, depuis le début, qu’elle comprenait tout en lui jetant de brefs coups d’œil.

Dès qu’il montrait une manipulation un peu plus « power user », il la laissait manipuler à sa place, genre pour mettre deux fenêtres côte-à-côté, des raccourcis claviers, ou même créer un modèle pour ses rapports, de sorte qu’elle n’ait plus qu’à compléter certaines informations et puissent taper rapidement. L’armée en proposait déjà un de base, mais Keith lui montra comment aller plus loin pour se pencher sur l’essentiel et gagner en productivité. Enfin, il lui demanda si elle voulait voir autre chose, et elle s’enquit de savoir ce que lui, il faisait.

Le petit génie ne lui dévoila pas l’existence de l’IA mais lui fit une démonstration. Cible privilégiée : Matt Eversman. Objectif, mettre un fond d’écran télétubbies. Il lui expliqua qu’à partir du moment où un ordinateur était connecté, il était immédiatement vulnérable et donc attaquable par quelqu’un. Des fois, par des gentils, des fois moins. Il lui fit une démonstration, arguant que l’ordinateur du militaire était une véritable passoire : mot de passe trop simple, tout un tas de logiciel le pourrissait et tuait tout challenge. Keith s’introduisit donc sans difficultés et rapidement, malgré qu’il prenne son temps et explique chaque étape : localisation de la cible, recherche de faille, exploitation et en devenir maître. Et voilà, les 4 peluches colorées décoraient désormais l’ordinateur de l’étourdi.

« Bon, je pourrais faire pire. Mais on va éviter, là, c’est juste une blague. »

Avant même qu’elle ne se mette à sérieusement avoir peur pour son propre ordinateur, Keith la rassura.

« Je ne fais pas ça, pas contre les nôtres. Je le fais sur les ordinateurs des Anciens ou ceux d’ennemis. Ne t’inquiète pas pour le tien ou ta vie privée. »

Le cours continua quelques minutes supplémentaires, expliquant qu’il existait tout un tas de protections, toujours contournables, mais que le secret ne résidait pas dans un système inviolable, ça n’existait pas, mais qu’il fallait décourager pour survivre. Plus le mur était solide, plus il était difficile de le percer. Beaucoup s’en détournait finalement. Mais Keith faisait partie de ceux qui adoraient ça. Et il finissait toujours par y arriver, à force de patience.

Il conclut avec un sourire et la regarda.

« J’espère que tu ne t’es pas trop ennuyée et que ce n’était pas trop compliqué, j’ai tendance à utiliser trop de termes techniques par moment… »

« Si jamais tu veux d’autres informations, ou d’autres cours, tu sais à qui demander maintenant ! »

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Mer 7 Jan - 18:20

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Telle une élève studieuse, l'israélienne suit le cours avec intérêt. Ses quelques connaissances se limitant à l'utilisation basique d'un ordinateur, c'était vraiment intéressant de mieux comprendre l'entièreté du domaine. Après tout on maîtrise mieux ce qu'on connaît bien. La leçon se termine sur une petite démonstration des talents de Keith, qui s'infiltre sur l'ordinateur de l'un des supérieurs du sergent, pour aller y mettre un peu de bazar, et le tout aussi facilement que si l'on ouvrait une simple porte. Assez impressionnant ! Quand il parle de sa propre machine elle sourit.

- De toute manière je l'ai depuis quelques jours seulement, il n'y a encore rien de compromettant. Je n'ai même pas un seul jeu dessus !

La leçon se termine sur quelques notions de protection, Tal n'en retiendra surement pas grand chose mais comment arrêter le geek alors qu'il semble tellement bien dans son domaine ? Elle le laisse lui expliquer de long en large ce qu'il appelle comme des principes fondamentaux. Il s'arrête enfin, demandant si il n'a pas été trop long ou trop rébarbatif, lui proposant son aide en cas de besoin.

- J'ai trouvé ça instructif, même si dois t'avouer que je vais surement oublier une bonne partie en passant le seuil de la porte. Mais j'aime savoir comment fonctionnent les choses, c'est une curiosité naturelle chez moi. C'est un peu comme ce qu'il se passe là dedans ...

Elle pose son doigt sur la poitrine de Keith, gloussant légèrement, le retirant ensuite.

- Encore plus compliqué que tes ordinateurs ! Et sans comprendre un minimum le fonctionnement on ne sait rien ... réparer.

La jeune femme se lève et s'étire légèrement les jambes, mine de rien voilà deux bonnes heures qu'elle est assise à l'écouter. Profitant de la chambre pour faire quelques pas elle enchaîne en souriant.

- Je sais je n'ai pas l'air de faire souvent fonctionner ma tête, comme je ne te pensais pas du genre à aller mettre tes mains dans une machine inconnue en fait.

Elle s’arrête finalement devant le jeune homme et le regarde à nouveau.

- Je suis bien contente d'avoir eue ce souci informatique au final ...

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Mer 7 Jan - 21:14

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Keith ne pourrait pas lui tenir rigueur d’oublier un bon nombre des notions qu’il lui a enseignées pendant ces dernières heures. Pour une grosse majorité, elles étaient théoriques et bien éloignées du domaine d’expertise de la machine de guerre israélienne. Elle semblait toutefois satisfaite d’en avoir davantage appris à ce sujet. Le jeune homme afficha alors un visage empli de surprise lorsqu’elle toucha sa poitrine et avoua à demi-mots qu’elle essayait de comprendre, de le comprendre.

Il la dévisagea un long moment, incapable de comprendre ce qu’elle souhaitait réparer chez lui. Il réfléchit un instant et conclut simplement qu’il ne devait pas avoir bien tout saisi ce qu’elle disait. Il mettait ça sur le compte de la différence de culture et pivota sur sa chaise quand elle se leva.

A nouveau, Tal récupère cet étrange sourire qui la faisait véritablement rayonner.

« Ta tête a l’air mieux faite que bien des soldats. Et pour ma part, ce n’était pas vraiment du courage. Je ne savais pas ce que c’était, et ma curiosité maladive m’a poussé à la trifouiller ! »

Lorsque l’israélienne se figea devant lui et plongea son regard sombre dans le sien, Keith se sentit comme figé. Il plissa des yeux une fraction de seconde puis se leva. Il déglutit un instant et, incertain de ce que cela pouvait signifier, il répondit simplement mais avec sincérité.

« Oui, moi aussi. »

Un faible sourire se peignit alors durant un instant sur ses lèvres. Cet handicapé des sentiments ne retrouvait encore dans une de ces situations où il ne sait pas comment interpréter les mots des autres, ni comment réagir. Son esprit fécond établissait les plus folles hypothèses, et sa raison lui disait qu’il se trompait. Et il préférait toujours lui faire confiance, d’où une retenue permanente.

Un ange passa.

Puis, maladroitement, il reprit :

« Ca n’a pas trop été compliqué de rejoindre tes quartiers ? »

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Mer 7 Jan - 21:41

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Un curieux petit moment d'hésitation se passe, les deux occupants de la pièce se dévisageant longuement, dans un silence absolu. On dirait presque une de ces scènes de cinéma, où les deux héros sont prêts à s'enlacer, mais où il reste la dernière hésitation.

Pour Tal en tout cas c'est surtout une expérience nouvelle que de se retrouver comme cela avec un homme. Enfin elle a bien un peu d'expérience de sa jeunesse, mais si elle n'a pas de handicap sentimental, elle possède bien par contre un esprit totalement étranger à de telles considérations. Néanmoins le moment lui semble agréable.

Puis comme il est arrivé, il s'en va, et le silence est rompu par une nouvelle question.

- Ça n’a pas trop été compliqué de rejoindre tes quartiers ?

Tal fait une petite moue.

- Hum quelques personnes m'ont regardé bizarrement, mais bon vu mon état c'est normal ... Sinon le plus compliqué a été de faire le rapport de la situation au major. Heureusement qu'il a l'air de prendre les choses assez bien, j'ai quand même eu du mal avec certains détails en fait. Tout n'était pas vraiment à raconter.

Se dirigeant vers le lit elle s'y laisse tomber, s'asseyant sur ses fesses, rebondissant un peu sur le matelas. Elle soupire longuement avant de reprendre.

- Ensuite j'ai été à l'infirmerie pour faire soigner mes quelques petites brûlures, on m'a dit que tu étais déjà reparti, et comme je m'en voulais d'avoir provoqué l'incident j'ai préféré te laisser un peu tranquille.

La jeune femme regarde autour d'elle, comme si c'était la première fois qu'elle venait ici. Elle reprend la parole ensuite.

- Et avec tout ça les rumeurs de la cité vont bon train. D'un côté en milieu clos tout est bon pour faire courir toute sorte d'histoire. Enfin je suppose que tu les as déjà entendu ?

Elle semble un peu ennuyée par le sujet, ses mots sont un plus hésitants.

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Mer 7 Jan - 22:03

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Comme il s’y attendait, les regards avaient suivi la jeune femme mais personne n’avait semblait-il bronché devant elle. En même temps, le service militaire de son pays leur enseignait à tous le Krav Maga, et il fallait être complètement allumé pour se frotter à quelqu’un qui le maîtrisait un minimum. Ceci expliquait certainement cela. Keith eut un petit rire quand elle expliqua ensuite avoir éprouvé des difficultés à propos de certains détails. Elle faisait certainement référence au fait de se retrouver en petite tenue avec un civil qui devait avoir à peine plus de tissu sur les fesses qu’elle.

L’israélienne lui sembla ensuite bien à l’aise. Il se demandait de quelle manière elle réagirait s’il en faisait de même dans ses quartiers à elle. Non pas que cela le dérangeait vraiment, mais il reste complètement abasourdi de la voir agir si familièrement ce jour-là.

Puis elle s’accabla à nouveau.

« Tu vois qu’il n’y avait pas de raison. J’ai mis la main. Et encore aujourd’hui, on ne sait pas si tu l’as activée ou non. Peut-être devrions-nous réessayer ! »

Tal parla ensuite de rumeurs. Keith était si souvent concerné par l’une d’entre elles, à cause de son refus devant les assauts torrides d’une soldate en manque, qu’il avait préféré les ignorer totalement et ne laissait donc plus trainer ses oreilles. Mais sa nouvelle amie donnait l’air d’être bien plus tracassée par ces récents bruits de couloir.

« Non, je n’y fais pas attention. Qu’est-ce qu’elles disent maintenant ? »

Il l’écouta lui raconter, non sans capter sa gêne, parfaitement compréhensible. Lui aussi hésita un instant, la tête regardant ses pieds, puis plonge son regard dans celui de son vis-à-vis, essayant de lire dans les pensées d’une femme jusque-là indéchiffrable.

« Ca te dérange beaucoup qu’ils disent ? Tu peux aussi bien me faire la tête au carré avant de ressortir d’ici. D’ailleurs, ça ne te fait rien de les alimenter en venant ici, et en restant plusieurs heures avec moi ? »

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Mer 7 Jan - 22:36

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L'israélienne cligne des yeux, il veut retenter la machine ? De toute façon elle ne risque plus de marcher vu ce qu'il en reste. Et mourir comme ça en plus ... Keith lui demande ensuite le contenu des rumeurs, elle le regarde longuement avant de répondre.

- On sous-entend que tu as réussi à me mettre dans ton lit, pour les versions sages.

La rumeur n'a pas l'air de l'amuser des masses, elle le dit d'un ton assez neutre. Tal est même un peu gênée de le dire on dirait.

- Moi non, c'est plus pour toi que ça m'ennuie. On m'a déjà prêté ce genre de rumeurs, enfin pas tout à fait la même chose, dans mon pays il n'est pas permis d'avoir des relations avant le mariage, mais que j'étais plutôt proche de quelqu'un. En général c'est juste des choses en l'air, pour ennuyer les victimes.

Tal se pince les lèvres, une moue inquiète sur le visage.

- Quant à alimenter les rumeurs ... Je t'avoue que je n'y avais pas vraiment pensé en fait. Ils devraient tout de même savoir que ce n'est pas possible. Enfin non, ils ne le peuvent pas le savoir, les choses sont différentes ici.

Elle se lève brusquement.

- Je ne devrais peut-être pas rester en effet. De ma faute on va encore en rajouter, et je n'ai pas envie que tu passes pour ce que tu n'es pas.

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Mer 7 Jan - 22:53

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Les deux se fixèrent à nouveau un petit instant et Tal cracha le morceau. Les rumeurs lui prêtaient désormais une relation avec elle, et pas une platonique. Il grimaça, non pas parce qu’elle n’était pas attirante, mais parce qu’elle ne devait pas forcément apprécier la nouvelle.

Mais en réalité, elle en était totalement détachée, comme l’eau qui glisse sur la roche, cela ne lui faisait strictement rien. Déjà parce qu’elle en avait l’habitude, mais parce que chez elle, cela ne voulait strictement rien dire. Elle ne s’en formalisa pas, par contre, son visage devint plus grave, elle n’avait pas songé qu’elle alimenterait les ragots en lui rendant visite. Puis elle bondit.

Keith se redressa en réponse.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

Il haussa les épaules puis la fixa, fronçant les sourcils.

« Passer pour quoi ? Et, de toute façon, c’est trop tard. Tu as vu depuis combien de temps tu es arrivée ? Que tu restes une minute ou une heure de plus ne va rien changer. Et puis.. »

Il marqua une pause, laissant en suspend ce qu’il allait dire.

« Quelle importance ce qu’il se dit. Toi, tu sais la vérité. Moi aussi. Si je devais écouter tout ce qui se dit à mon sujet, je serai déprimé… »

Puis il soupira, il ne pouvait pas réellement la retenir contre son gré, elle était bien libre de faire ce qu’elle voulait. Keith lui aurait bien demandé de rester, il aimait bien sa présence, discuter avec elle malgré sa familiarité et son aisance naturelle à son égard. Il reposa son regard sur elle, intense, lourd de sens.

« Tu ne devrais pas rester. »

Sa voix disait tout le contraire. Il préférait partager plus de temps avec son amie.

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Jeu 8 Jan - 11:40

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Un nouveau moment d'hésitation se passe, rehaussé cette fois par une petite tension palpable. Le jeune homme la pousse avec ses mots à le laisser, mais elle sent que ce n'est pas ce qu'il désire au fond de lui. Décidément les relations sont aussi complexes sur Atlantis que sur Terre dès que cela concerne les deux sexes, voire même plus en fait.

La jeune femme ne cessera jamais de s'étonner de voir que chaque fois les amalgames sont de sortie, comme si il n'était pas possible de côtoyer quelqu'un sans avoir dans l'idée d'aller plus loin avec. D'autant plus que le cadre de la cité pousse encore plus à mettre ce genre de chose de coté, il y a des choses bien plus importantes dans le quotidien des habitants que de se soucier des ont dit.

Tal si elle n'a que peu d'expérience dans les relations humaines, n'est pas non plus idiote. Il y a quelque chose de particulier avec Keith, une sorte de feeling qu'elle ressent, une confiance aussi. Mais sa propre position n'est pas simple, elle est doit composer avec deux paramètres bien particuliers. Tout d'abord le fait d'être soldat, qui l'oblige à avoir une réserve permanente, de faire attention à ce qu'elle dit, à qui elle parle, ce qu'elle fait. Sans oublier qu'elle représente son pays, ce n'est pas rien non plus. Il y a également sa religion, ses croyances. Même si son métier a fatalement changé sa façon de voir la foi, il y a des choses qui restent intactes. Déjà que ce n'est pas facile de ne composer avec les habitudes et les rythmes de vie de l'occident, mais ses relations avec les hommes se doivent de garder une certaine limite. Ce n'est pas seulement ce qu'elle doit faire, c'est aussi ce qu'elle veut faire.

Jusqu'ici le souci ne c'était jamais vraiment posé, chaque homme et chaque femme de Tsahal connaissent leur place et leur position, les choses sont clairement établies et sont bien intégrées. Cette confrontation avec un monde bien différent la perturbe un peu, et pourtant on l'a bien prévenue avant son départ, l'adaptation n'est pas simple. Mais doit-elle pour autant changer pour rentrer dans la norme des habitants de la cité, ou garder sa vision des choses ? Le plus important reste tout de même d'atteindre ses objectifs de vie non ? Alors tout compte fait, ce que pensent les autres, on s'en fiche totalement. Et puis cela ne l'a jamais touchée, ça serait bête de commencer maintenant.

- Viens, on va manger un bout, et on s'en fiche de ce que pensent les gens, je sais que je ne fais rien de mal.

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Jeu 8 Jan - 21:27

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Un léger silence s’installa après qu’il lui eut suggérer de partir, à contre cœur. Tal lui sembla hésitante, pensive. Keith la jaugea alors du regard pour percer le mystère de l’israélienne. Il lui était incapable de décrire exactement la relation qu’il avait avec elle. Si vite, elle était devenue proche, s’imposant d’elle-même en quelques sortes avec ses familiarités. Il y a eu la proximité physique lors de l’incident, mais aucun des deux n’en a profité un seul instant. Et là, dans ses quartiers, elle agissait comme s’ils se connaissaient depuis une éternité, ayant de curieux gestes envers lui, tantôt empli de malice, tantôt empli d’une certaine affection. Et malgré ce sourire qu’elle arborait inlassablement depuis quelques heures, lui était incapable d’en trouver la signification. Mais il n’était pas perdu pour autant, car il y réfléchissait assez peu en réalité. Elle était un mystère qu’elle ne le laisserait pas résoudre. Ou en tout cas pas sans une montagne de patience, et si d’ordinaire il en était incapable, quelque chose lui disait qu’elle en valait la peine.

Lui aussi s’était perdu dans ses réflexions quand elle le ramena à la réalité en lui proposant d’aller manger. En réalité, le ton employé était davantage proche de l’injonction que de la proposition. En somme, elle gagnait. Elle partait et faisait donc ce qu’elle voulait, mais elle arrivait à étendre son entrevue avec lui, non sans expliquer clairement qu’elle n’avait aucune arrière-pensée. Au moins était-il fixé.

Il hocha la tête et sortit de ses quartiers en sa compagnie. Le court trajet fut silencieux, Keith épiant du coin de l’œil les regards qui leur étaient jetés. Elle, restait impassible, droite comme un i. Ils arrivèrent finalement au mess, et il la laissa passer devant. Puis, il se servit une double ration de viande et peu de riz, pour respecter son « régime ». Il faisait peu d’activités physiques, aussi préférait-il manger essentiellement de la viande, en bon carnivore qu’il était. Puis, ils s’installèrent à l’écart, sans se concerter, l’un face à l’autre. Ils débutèrent leur repas, et Keith, qui avait l’habitude à manger puis parler -et finissait donc à une telle vitesse que les autres en venaient à croire qu’il détestait leur compagnie- se surprit à manger par petites bouchées.

Ils échangèrent un regard et Keith prit la parole.

« La nourriture est infâme. Mais il parait qu’elle est aussi mauvaise que l’armée puissante. Je ne nous imaginais pas aussi forts.. »

Puis il sourit avec son regard et continua à manger tranquillement.

« Toi qui est quelqu’un de terrain, ce n’est pas trop dur ces petits espaces ? Moi j’ai l’habitude, je vivais dans ma chambre, alors qu’elle soit dans une petite maison ou dans une Cité extra-terrestre, c’est du pareil au même. Mais toi, ça doit être juste.. ennuyant ! Tes journées doivent être d’une longueur… »

Il se mit ensuite à rire avant même de continuer.

« On devrait peut être se mettre en quête de découvrir tous les recoins de la Cité, même les zones d’ombre. Tu imagines, tout autant de dangers et de pièces dans lesquelles se retrouver coincés avec un mécanisme qui ne veut que notre mort ! »

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Jeu 8 Jan - 23:27

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Arrivant au mess l'israélienne se dirige vers le self-service, peu de monde à cette heure là, c'est une bonne chose il ne faudra pas attendre. Elle jette un œil au menu proposé. Une petite moue se dessine sur son visage, du bœuf de prévu et rien d'autre, tant pis elle opte pour une simple salade en soupirant longuement. Se trouvant une place les deux jeunes gens commencent à manger en papotant.

- Oh c'est délicieux tu sais là, j'ai dans ma chambre des rations de survie, on s'en sert aussi pour caler les meubles, c'est dire ...

Keith lui parle ensuite d'espace et de confinement. Elle continue de manger tranquillement sa salade avant de répondre. Enfin manger est un bien grand mot, le plat ne semble pas l'inspirer vraiment, elle passe plus de temps à trier méthodiquement les différents légumes que de les déguster. Quand elle lui répond c'est avec un ton assez bas, de confidence.

- Ça ne me pose pas vraiment de problèmes. En fait ... Elle semble hésiter un peu, cherchant ses mots. Dans mon pays j'appartiens à une brigade spéciale, si tu vois ce que je veut dire. Nous passons notre temps entre l'attente d'une mission et l'exécution de celle-ci. Tal fait une pause avant de reprendre. Et l'immense majorité de ces missions se passent en milieu urbain, et donc confiné. Elle lui sourit finalement. Tu comprendras que je ne peux pas en dire plus.

Reprenant son tri de ses aliments, elle profite du massage d'une desserte remplie de bouteilles d'eau pour vite en prendre deux. Elle se sert tandis que l'américain lui expose son idée d'exploration, et de recherche de salles qui recèlent des possibilités de situations plutôt inhabituelles. La jeune femme rit légèrement avant de reprendre une tranche de tomate.

- Cher monsieur Latimer, est-ce une tactique pour me faire retirer à nouveau mes vêtements ? Ou alors ton sens de l'aventure est bien plus développé que tu ne me l'as avoué lors de notre première rencontre.

Elle ponctue sa remarque en posant son regard sur lui, l'observant avec attention.

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Ven 9 Jan - 0:45

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Keith afficha un léger sourire avant de l’écouter narrer son histoire de guerrière israélienne, spécialisée des milieux confinées. Elle mima le secret et le jeune homme joua son jeu, faisant mine d’apprendre un secret d’importante capitale. Il hochait de la tête par moment et lorsqu’elle conclut, il fit un clin d’œil avant de reprendre un visage plus neutre.

Tal lui répondit finalement avec une question pleine de malice et un regard qui le sondait étrangement. Il tourna légèrement la tête, et l’observait de biais. Puis il répondit avec un détachement non feint et avec une désarmante sincérité.

« Rien à voir. Crois-moi, si je voulais simplement que des femmes se déshabillent pour moi, je saurais où aller sans me donner tout ce mal. »

Puis le geek haussa simplement les épaules.

«C’était juste amusant. Quoiqu’un peu douloureux. » fit-il en agitant sa main.

Il marqua alors une petite pause.

« Et gênant quand même. »

Keith continua simplement son plat, un peu désemparée qu’elle ait pensé à ça en priorité. Ce n’était pas un grand aventurier comme elle le soulignait, mais trouver pourquoi des trucs ne fonctionnaient pas et la situation stressante dans laquelle ils s’étaient trouvés l’avaient stimulé. Il termina plus rapidement son repas puis déglutit en pinçant timidement ses lèvres.

Le jeune homme se gratta la tête avec sa main valide et plongea un bref regard dans les yeux de l’israélienne, alors qu’un pesant silence s’installa entre eux. Keith le brisa en essayant de détendre l’atmosphère.

« C’est quand même mieux que de traîner avec ces autres brutes de mâles armés, non ?

Au moins tu ne t’ennuies pas et tu apprends de nouvelles choses, totalement impensées ! »

Il ria plus franchement.

« Je suis peut-être jeune, incapable de me défendre, mais les batailles se gagnent ici… » il tapota alors son crâne.

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Ven 9 Jan - 9:33

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Tal est assez dépitée par les réponses et les réflexions du jeune homme.

Tout d'abord il prend à la rigolade son explication sur son affectation sur Terre, en concluant avec un clin d’œil comme on en fait à une gamine qui raconte une histoire peu intéressante. Il ne se rend pas compte du fond du sujet ? Ce n'est pas rien comme demi-confidence. Et puis pourquoi est-ce qu'il prend mal sa petite boutade sur les vêtements, elle utilise son nom de famille exprès pour souligner le fait qu'elle parle au second degré. Et cette réflexion qui la fait presque passer pour une femme qui n'a que ça en tête ...

Mais la goutte d'eau c'est allusion à l'intelligence limitée du militaire. En rajoutant encore une couche en lui faisant comprendre que son intellect vaut bien mieux que tout ce que les simples d'esprit peuvent faire. Son regard devient plus sombre, elle pose ses couverts avant de répondre d'une voix un peu acerbe.

- Sache que ces collègues dont tu parles sont ma famille depuis plus de dix années, et que je suis leur égale. Je n'ai pas fait d'études, je n'ai pas de grand diplôme, et mon travail consiste justement à être une brute armée comme tu le dis si bien. La seule différence est ma formation en médecine, sinon nous sommes pareils, je ne suis même pas assez intelligente pour être officier c'est dire.

Elle soupire, se massant les sinus avant de reprendre.

- Quant à ta réflexion sur la supériorité de l'intelligence, je te ferais remarquer que sans quelques muscles ou une poignée de balle, tu n'irais pas loin dans cette galaxie. Est-ce ton clavier qui va te sauver d'un wraith ?

Tal le fixe intensément, plongeant son regard dans le sien.

- Pour ta gouverne nous ne sommes pas ici pour faire la guerre, mais pour protéger vos vies. Si il est nécessaire je suis prête à sacrifier ma vie pour que tu puisses pianoter sur ton ordinateur en toute quiétude, alors il me semble déplacé de sous-entendre que nous ne servons à rien. De nombreux soldats sont morts pour le bien de cette expédition, pense-y un peu ...

Terminant sa phrase elle se lève, prend son plateau en main. Tal n'est pas spécialement fâchée, mais ça sent que la remarque n'est pas bien passée, pas du tout.

- Prend soins de ta main, nous nous reverrons pour la leçon de tir. Bonne fin de journée Keith.

Sur ce elle tourne les talons, dépose son plateau sur desserte prévue à cet effet, et quitte le réfectoire.

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