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Panne informatique [PV Keith Latimer]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Mar 30 Déc - 20:06

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- Puisque je vous dis que c'est urgent !

La jeune femme semble exaspérée, si elle ne crie pas en tout cas elle hausse le ton.

- Peut-être, mais je ne sais rien faire, c'est bloqué.

- Bloqué ? Et je vais les préparer comment mes rapports moi ?

- Il faudra attendre la prochaine livraison de matériel sergent, j'y suis pour rien si on vous a refilé une machine qui ne fonctionne pas.

- Hatichat Hara !

Tal lève les bras en l'air et s'en va faire un tour de la pièce.

- Hein pardon ?

- Non rien ... Il n'y a personne pour m'aider dans cette cité ?

Le barbu qui lui fait face sourit, visiblement fort amusé par l'énervement de l'israélienne.

- Allez voir Latimer, si quelqu'un sait faire quelque chose c'est lui. Mais revenez pas vous plaindre après ...

Le sergent plisse les yeux à l’énoncé du nom. Elle croise les bras et soupire.

- Et où se trouve-t-il ? Pas ici je suppose ?

- Oh je ne sais pas, par ci ou par là. Vous savez c'est Latimer ...

Tal regarde un instant l'homme, elle ouvre la bouche pour lancer une remarque acerbe, mais se retiens de justesse.

- Toda ...

Embarquant le portable elle quitte la pièce. C'est bien sa veine ça, déjà qu'elle n'aime pas passer du temps sur ces machines, mais si en plus ça ne marche pas ! La première déconvenue de la journée a été de découvrir que l'ensemble de ses documents informatiques étaient perdus, la petite clé usb les contenant n'a apparemment pas très bien supporté le voyage.

Résignée à recommencer tout le canevas, elle s'est arrangée pour se procurer un ordinateur personnel. Déjà faire comprendre qu'un militaire peut aussi faire de la paperasse à ces idiots du service technique a été tout un art. Mais en plus leur dernière machine se contente d'émettre quelques bips maladifs, rien de plus. Et ensuite ce détour par ce soi-disant spécialiste, hum juste un expert en tasse à café celui-là.

Il reste un espoir d'éviter de prochaines nuits blanches à tout refaire sur papier, elle doit voir ce petit génie qui apparemment a des doigts de fée pour ce genre de soucis. Si seulement il était trouvable rapidement ! Le sergent fait le tour des bureaux du septième étage, demandant à chaque fois si quelqu'un l'a aperçu. Que des réponses négatives. On la dirige vers le mess, à nouveau chou blanc. Et pourquoi pas la salle de repos ? Non plus ...

Voilà une heure que Tal parcourt la cité à sa recherche. Sa dernière chance est d'aller voir à l'endroit même où il loge. L'israélienne soupire longuement en marchant à grandes enjambées dans le couloir menant à sa chambre, c'est sa dernière chance, s'il ne s'y trouve pas elle est bonne pour se servir de cet ordinateur comme sous-plat. Ou comme frisbee peut-être. Au fait, maintenant qu'elle y pense, ce nom lui dit quelque chose. Hum soit, voilà sa porte.

Sans attendre elle frappe vigoureusement sur le battant, trépignant sur place.

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Mer 31 Déc - 14:27

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Le jeune homme tenait sa tête en l’appuyant sur son avant-bras alors qu’il dessinait des ronds avec son crayon à papier. L’inspiration ne venait pas. Il y avait des fois où le cerveau avait cette faculté à être un véritable génie et à vous apporter la solution tout de suite. Et d’autres où il était un véritable abruti. Keith avait la chance d’être un génie, mais à cet instant précis, il venait de comprendre ce que pouvait ressentir en permanence son « pote » Matt. Il lui fallait imaginer un algorithme pour avancer, mais le hacker buttait sans cesse sur la manière de l’implémenter : il manquait à chaque fois une information à traiter. Et l’aléatoire ne pouvait pas exister. Il devait la créer et la rendre régulière, mais sans savoir sur quelle base se fier pour y parvenir. Sa réflexion était ponctuée de soupirs et de jet de papier vers le panier de basket en plastique qu’il avait accroché au mur. Le sol était jonché de boules blanches malgré une chambre parfaitement bien rangée –pour changer.

Une notification apparut sur le système de communication informatique et un message d’un technicien du service informatique –un de ceux qu’il ne supporte pas- apparut.

Ne me remercie pas, ce n’est pas la peine.

L’instant qui suivit, un coup sec retentit contre la porte de ses quartiers. Cortana afficha une image sur son écran et une fiche du personnel apparut : la Sergent Tal Mesika, Israélienne et fraîchement débarquée, était à sa porte. Keith balaya l’information de l’écran et, curieux, leva ses fesses de son siège et ouvrit la porte, qui glissa sur le côté, pour dévoiler la soldate en question, le visage fermé. Qu’avait-il bien pu faire pour qu’une femme –encore- avec une mine si grave vienne le voir maintenant ? Quelle mauvaise blague son « collègue » avait-il fait ?

En voyant l’ordinateur portable sous son bras, il ne fallait pas être une lumière pour comprendre. Keith s’en empara en soupirant.

« Il vous ont fait tourner en rond hein ? »

Le jeune homme tourna les talons et s’approcha de son bureau pour y poser la machine. Il n’était pas un technicien et ne traitait qu’au compte-gouttes ce genre de problème, mais vu la tête qu’elle faisait, et surtout dû au fait qu’elle était à peine arrivée sur Atlantis, Keith la prit en pitié. Il ne l’avait pas invitée à entrer, mais il n’avait pas fermé la porte non plus. Elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait. Le hacker essaye d’allumer l’appareil, qui s’égosilla dans un bip diabolique. Il s’empressa d’éteindre l’engin et d’en ouvrir les entrailles, analysant que tous les composants étaient bien en place et les connecteurs bien branchés. Il ne lui fallut que quelques secondes pour identifier que la nappe du disque dur « faisait la gueule ».

Il se mit à farfouiller son stock personnel de pièces détachées et fit mine de faire la conversation.

« Vous êtes d’où ? Vous n’êtes pas typée américaine et bien plus bronzée qu’une soviétique ! »

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Mer 31 Déc - 23:26

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Quelques secondes s'écoulent à peine que la porte s'ouvre, révélant un homme jeune à l'air décidé. Celui-ci la jauge un instant du regard avant de s'emparer de la machine qui lui donne tant de soucis. Comme ça, sans lui rien lui demander ...

- Ils vous ont fait tourner en rond hein ?

Il tourne les talons illico, se dirigeant vers l'intérieur de la pièce. Tal le regarde, hausse un sourcil et le suit. Elle jette un regard au matériel informatique entreposé ci et là, puis aux écrans où elle ne distingue pas vraiment quelque chose d'intéressant. A vrai dire elle est même surprise par l'ordre qui règne dans la pièce. Ah les préjugés sont tenaces.

- En fait oui et non. Je suis tombée sur un imbécile qui n'avait pas envie de travailler. Ensuite le plus dur ça a été de vous trouver. Loin d'être facile ...

Sur l’entrefaite voilà que Latimer est déjà en train d'ouvrir les entrailles de la bête. La jeune femme esquisse un mouvement, comme pour l'empêcher de détruire totalement l'appareil, mais elle n'a pas le temps de protester qu'il semble trouver une solution, reposant l'ordinateur pour s'en aller fouiller dans son stock de pièce.

- Vous êtes d’où ? Vous n’êtes pas typée américaine et bien plus bronzée qu’une soviétique !

Tal cligne des yeux, elle ne se pense pourtant pas si différente qu'une autre. Elle regarde ses mains un instant, comme si elle allait y découvrir une trace de mutation récente.

- Je suis Israélienne. Chez nous le soleil brille quasi toute l'année, mais je ne me pensais pas aussi bronzée que cela. Elle le regarde à nouveau, de dos. Enfin c'est vrai que si on nous compare ...

Sur cette petite pique elle se décide à marcher dans la pièce, les mains dans le dos, il doit être surement du genre maniaque qui déteste que l'on touche à ses affaires, il vaut mieux rester prudente. Un peu curieuse elle approche des écrans pour y jeter un bref coup d’œil. Puis elle tourne se tourne vers lui.

- Au fait, vous n'auriez pas été à l'infirmerie il y a peu faire une inoculation du gène des Anciens ?

Tal croise les bras, un petit sourire aux lèvres. Si c'est lui, il n'a pas l'air aussi menaçant que le laisser penser Mila.

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Ven 2 Jan - 0:25

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Sa remarque concernant son très apprécié collègue ne l’étonna que modérément. Les techniciens informatiques de la Cité étaient, pour la grande majorité, des tire-au-flanc. Et quant à la redoutable épreuve de « trouver Latimer », à nouveau, le premier interlocuteur de l’Israélienne s’était joué d’elle. Tous sur Atlantis savaient où le trouver en priorité : il était le plus clair de son temps cloîtré dans ses quartiers. Autant dire qu’il s’était bien joué d’elle et n’avait fait aucun effort. Keith pourrait le remercier d’être un sérieux imbécile et de lui avoir apporté sur un plateau une jeune femme un brin exaspéré. La « rencontre » ne débutait pas sous d’excellents auspices.

Mais il n’ajouta rien, continuant machinalement de remplacer le fameux connecteur alors que la soldate essayait de se justifier à propos de sa nationalité. Le geek l’entend se déplacer dans la pièce, sans s’en formaliser, n’en ayant franchement rien à faire. Une fois le câble remplacé, il fait rouler l’ordinateur entre ses deux mains pour tenter un redémarrage, qui ne se solde plus par un affreux bip mais par un message affichant qu’il ne détectait pas le disque dur. Triturant les options du BIOS de la machine, Keith regarde la jeune femme s’approcher des écrans, ni rien comprendre, et lui poser une curieuse question.
Keith lève alors plus franchement le nez et dévisage son vis-à-vis. Il lève alors un sourcil interrogatif, comprenant difficilement le sens de la question ou même la manière dont elle peut savoir cette information. Mais franchement pas craintif pour un sou, le jeune répond volontiers à la question.

« Si, y’a quelques semaines. Ce fut un échec. »

Le geek faisait référence au fait que l’injection n’eut pas l’effet escompté et qu’il était toujours incapable d’interagir avec le matériel Ancien, à son grand regret. Il finit les quelque réglages et modifia notamment un paramètre de détection des disques durs et retenta un nouveau démarrage de l’ordinateur. Sans lever le nez de l’écran, il lui demanda quelle était la raison de cette question.

« Pourquoi cette question ? Vous avez peur des piqûres ? »

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Ven 2 Jan - 10:24

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Regardant l'homme faire, Tal ne peut s'empêcher de noter son habileté avec ces appareils, alors que pour elle une fois passé l'utilisation habituelle tout le reste lui semble aussi clair qu'un texte en wraith. Latimer continue ses manipulations, ouvrant à nouveau les entrailles de la bête. Puis il lève les yeux et la dévisage.

- Si, y’a quelques semaines. Ce fut un échec.

La jeune femme soutient son regard, elle a l'air un peu moins énervée qu'a son arrivée, sans doute la promesse d'une solution a ses ennuis qui la rend plus calme. Il reprend ensuite son travail, après quelques nouveaux essais l'ordinateur émet un nouveau bip, avant de démarrer cette fois.

- Pourquoi cette question ? Vous avez peur des piqûres ?

- Je préfère nettement en faire aux autres que les subir ...

Le sergent continue de sourire, elle se déplace légèrement pour s'appuyer sur le bureau avec ses fesses, histoire de voir à la fois son interlocuteur et la machine. Elle prend un air plus décontracté.

- Mais je me le demandais car Mila m'a parlé d'un jeune homme qui lui avait fait un peu peur.

Ses yeux jaugent à nouveau Latimer, comme pour y déceler ce qui représente la menace ressentie par la doctoresse.

- Enfin c'est bizarre, vous n'avez pas l'air d'être du genre à manger les autres.

Tal semble amusée par cette dernière remarque.

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Ven 2 Jan - 14:20

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Sa réponse lui arracha un sourire en coin tant elle était spontanée et avait un petit côté mesquin. Keith pianota pour lancer une réparation du secteur de démarrage maintenant que le disque dur était détecté. L’ordinateur ne savait plus comment lancer le système d’exploitation, et il fallait lui « réapprendre ». Machinalement, Keith s’enquit de sa fonction sans quitter l’écran du regard.

« Vous êtes médecin ou infirmière de l’armée ? Quelque chose du genre ? »

Keith voit alors la jeune femme s’assoir sur le bureau et avoir ainsi un regard sur lui et sur son ordinateur, à croire qu’elle avait peur qu’il en fasse des confettis. Le geek posa un regard interrogatif sur elle alors qu’elle lui parlait d’une certaine Mila dont le nom ne lui disait pas grand-chose. Il fit une moue dubitative et pianota sur son propre ordinateur pour rechercher la personne dont elle parlait.

« Ha ! Le Docteur Aleksandrov. Elle a dit ça ? »

Il fit une grimace, se rappelant vaguement son mouvement de recul mais cela semblait avoir bien davantage marqué la jeune femme vu qu’elle en avait parlé à l’Israélienne. Lui ne voyait pas vraiment ce qu’il avait fait de mal et, alors que leurs regards se croisèrent, la remarque de la soldate lui arracha un certain ricanement.

« Non, je ne mange pas les autres. Sauf s’ils le demandent gentiment. » répond-il en faisant un clin d’œil avant d’ajouter :

« Je suis carnivore, mais j’ai jamais goûté la chair humaine. Je ne vois pas ce que j’ai pu faire pour effrayer le Docteur Aleksandrov. En tout cas, j’en suis navré. »

L’opération de réparation continuait maintenant de manière automatique et il ne restait qu’à patienter que cela se termine pour vérifier que tout fonctionnait normalement désormais.

« Ca va prendre quelques minutes. Vous pouvez attendre ici ou revenir plus tard… il laissa son regard glisser sur la plaque patronymique de la jeune femme, Sergent Mesika. »

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Ven 2 Jan - 14:48

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Toujours à sa réparation le jeune homme continue la conversation.

- Vous êtes médecin ou infirmière de l’armée ? Quelque chose du genre ?

- Hum et bien c'est compliqué ... Je n'ai pas le pouvoir de prescription, ni celui de décision face à un médecin, mais je suis capable de vous rafistoler en pleine nature même s'il vous manque un morceau de main. Disons que j'ai une formation spécialisée pour certaines situations d'urgence. Surement utile dans le coin ...

A l'énoncé du prénom de la doctoresse une drôle de moue s'affiche un bref instant sur le visage du geek. L'israélienne plisse les yeux.

- Ha ! Le Docteur Aleksandrov. Elle a dit ça ? Non, je ne mange pas les autres. Sauf s’ils le demandent gentiment.

- Oh elle m'a un peu raconté sa peur lorsque vous avez fait un geste un peu trop familier. J'ai l'impression que quelque chose l'a dérangée à ce moment-là ...

- Je suis carnivore, mais j’ai jamais goûté la chair humaine. Je ne vois pas ce que j’ai pu faire pour effrayer le Docteur Aleksandrov. En tout cas, j’en suis navré.

- A mon avis elle ne vous en veut pas. Ou alors elle le cache bien.

- Je pense qu'un simple sourire lors de votre prochaine rencontre la rassurera définitivement sur votre intention de ne pas l'ajouter à votre prochain repas.

Tal rit doucement. La discussion se poursuit tranquillement, pendant que la machine continue sa réparation.

- Ça va prendre quelques minutes. Vous pouvez attendre ici ou revenir plus tard ... Sergent Mesika.

Il termine sa phrase en lisant son nom sur la petite plaquette accrochée à son uniforme. Dire qu'elle a du lourdement insister pour la recevoir, comme si son nom était naturellement inscrit sur son visage.

- Oh si je ne vous dérange pas dans votre travail ... D'ailleurs je n'ai pas encore bien compris qu'elle était votre fonction vous savez, pour le moment je vous classe dans "petit génie informatique", mais je me doute que vous êtes sur Atlantis pour une autre fonction.

Elle croise ensuite ses bras, penchant un peu la tête.

- Et puis vous pouvez m'appeler par mon prénom monsieur Latimer. Elle sourit. Le grade s'arrête à la mission quand je converse avec un civil, je préfère.

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Ven 2 Jan - 15:25

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Son explication quant à ses capacités à vous rafistoler, ou à éviter de se vider de son sang, ne donnaient pas vraiment envie au geek de les mettre à l’épreuve. Sûr que c’était utile, mais Keith n’avait vraiment pas envie d’une démonstration en situation réelle. Et de toute façon, lui se satisfaisait grandement de ne pas se mettre dans ce genre de situation. L’israélienne lui expliqua alors ce qui avait semblé effrayer la doctoresse lors de leur rencontre. Un geste familier. Il leva un sourcil, incapable de comprendre ou de se remémorer ce que cela signifiait. Surtout pour lui qui se trainait une réputation d’associable.

Il hocha simplement de la tête à sa suggestion.

« Oui, je ferai ça. »

La jeune femme n’avait pas tout à fait bien interprété son allusion à son appétit mais il comprenait, l’humour israélien n’avait certainement rien à voir avec celui des américains. Il allait falloir parfaire son éducation se dit-il. Au moins était-elle assez sympathique et cela contrastait fortement avec les autres habitantes d’Atlantis.

« Petit génie ? » fit-il en mimant une expression outrée.

« En vrai ? Je suis Jack Sparrow. Capitaine Jack Sparrow. Pirate. »

Il tendit alors la main et serra celle de la militaire.

« Informatique. Pirate informatique. Et je m’appelle Keith Latimer. Je veux bien vous appeler par votre prénom, Sergent, mais encore faut-il que vous me le disiez. »

Il salua alors Tal lorsqu’elle partagea son prénom et la gratifia d’un sourire pour l’accueillir sur Atlantis. Il appuya alors la tête sur son bras, posé sur le bureau. La jeune femme le surplombait toujours, une situation dans laquelle il se sentait légèrement inconfortable. Il continua toutefois la conversation.

« Pas trop dur de vivre sur Atlantis ? Loin des vôtres et au milieu de tous ces mâles ?

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Ven 2 Jan - 16:01

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Le sergent serre la main qui lui est tendue, elle a certes de la poigne mais Tal ne s'en sert pas pour faire la démonstration de force bien typique du militaire.

- Informatique. Pirate informatique. Et je m’appelle Keith Latimer. Je veux bien vous appeler par votre prénom, Sergent, mais encore faut-il que vous me le disiez.

- Et bien Keith, moi c'est Tal. Je suis enchantée.

Après un bref échange de sourire il reprend la parole.

- Pas trop dur de vivre sur Atlantis ? Loin des vôtres et au milieu de tous ces mâles ?

La jeune femme ne peut s'empêcher de glousser, visiblement amusée par la question.

- Voilà bien une question typiquement américaine, sans vouloir vous offenser. Dans mon pays les femmes ont l'obligation de faire leur service tout comme les hommes, nous avons donc non seulement l'habitude de côtoyer des hommes, mais en plus nous sommes en quelque sorte habituées à partager le même quotidien. Je sais que dans votre société les choses sont différentes, mais pour une nation en perpétuel conflit avec les autres nous avons dû nous adapter.

Elle fait une courte pause, pour reprendre ensuite.

- Quant à l'éloignement, cela fait onze ans que je sers mon pays, ce n'est pas vraiment une nouveauté pour moi. Et puis je n'ai pas qu'eux qui me sont chers dans mon cœur vous savez. Je suis très croyante, et ma foi m'apporte ce qui me manque. Le plus compliqué au final est de trouver le bon équilibre, savoir s'adapter et faire des concessions.

Un léger soupir se fait entendre. La jeune femme bouge un peu, se replaçant légèrement, ça ne doit en effet pas être un endroit des plus confortable pour s'asseoir.

- Il y a un proverbe juif qui dit : L'homme riche est celui qui se contente de son bien. Je ne dois pas penser à ce qui me manque, ce que je pourrais avoir, mais bien à ce que le présent m'apporte. C'est un peu une autre façon de définir le devoir en quelque sorte.

Tal regarde le jeune homme, haussant les épaules.

- Mais je parle et je parle, ça ne doit pas vous intéresser vraiment. Au fait, cela se pirate les ordinateurs des Anciens ?

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Ven 2 Jan - 16:34

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Le jeune homme incline simplement la tête en réponse à sa politesse. L’israélienne entama alors un long monologue sur le rôle de la femme, bien différent de la vision américaine, et sur les choix qu’elle a fait pour rejoindre Atlantis. Elle semblait avoir troqué sa famille contre sa foi et ne donnait nullement l’impression de le regretter. Tal se satisfaisait de sa situation, et vivait l’instant plutôt que de ressasser de possibles regrets. Si Keith ne se sentait que peu de liens avec sa famille, il en semblait tout autre pour la militaire mais elle avait trouvé un équilibre qui lui convenait. Solitaire, mais accroché à quelque chose qui la faisait vivre et avancer. Quelque part, ils n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre.

Keith l’écouta attentivement sans la quitter du regard alors qu’elle semblait totalement détachée de son discours. Elle narrait des évènements, simplement. Elle s’intéressa alors à son domaine de prédilection.

« Bien sûr. Tout se pirate. La croyance populaire attache le terme piratage à l’informatique, mais le mot « hack » signifie simplement détourner. On peut détourner n’importe quoi de sa nature première. Un caddie par exemple, ça sert à faire ses courses. Pourtant, ça fait un excellent barbecue ! Mais pour en revenir aux anciens, oui, leurs ordinateurs se piratent. Ils ne fonctionnent pas tout à fait comme les autres et sont codés dans un langage différent mais c’est comme toute programmation en informatique. Il suffit de traduire, mais la base est la même. Que vous disiez Hello ou Ciao, vous dites la même chose : Bonjour. La signification est la même, c’est la langue qui change. En informatique, c’est pareil. Et nous faisons tous les mêmes erreurs, alors il y a des failles, il faut juste les trouver. Ils ne sont pas forcément plus intelligents que nous, les Anciens, ils ont simplement eu plus de temps pour faire leur révolution technologique. »

Il toussa, conscient que son discours n’était pas forcément accessible ou intéressant pour un néophyte. Lui aussi, sans y prendre garde s’était lancé dans un long monologue, et il s’en excusa.

« Bref, vous non plus, ça ne doit pas vous intéresser. Excusez mes collègues en tout cas, la blague n’était pas pour vous, mais pour moi. Ils ont dû trouver cela amusant de vous faire tourner sur Atlantis, histoire que vous arriviez un brin irritée jusqu’à moi… »

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Ven 2 Jan - 17:18

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Tal l'écoutait tout aussi attentivement que quand précédemment elle s’était un peu trop étendue sur ses pensées.

- A vrai dire je ne suis pas du tout experte là-dedans. Je sais me servir d'un ordinateur pour mon travail, et encore c'est vraiment la base, mais le reste c'est du chinois.

Elle le regarde ensuite, une petite moue déçue sur le visage.

- En plus je vous trouve mieux en Capitaine Sparrow qu'en Pirate des réseaux. Voilà tout le mythe qui s'effondre !

La jeune femme glousse encore légèrement, Keith termine alors sa petite explication.

- Bref, vous non plus, ça ne doit pas vous intéresser. Excusez mes collègues en tout cas, la blague n’était pas pour vous, mais pour moi. Ils ont dû trouver cela amusant de vous faire tourner sur Atlantis, histoire que vous arriviez un brin irritée jusqu’à moi…

Le sergent cligne des yeux, semble surpris. Voilà deux ans que la cité est assaillie par des ennemis, et ils passent leur temps à s'amuser. Il va y en avoir un qui recevra une nouvelle visite de sa part avant la fin de la journée ...

- Ils ont failli y arriver, je n'ai vraiment pas de patience avec ces machines. Le faire exprès en plus, vraiment ?

Tal se lève, faisant quelques pas dans la pièce. Elle semble maintenant fort agacée.

- Je parie qu'ils restent avec leurs fesses visées dans le siège toute la journée hein ? Des abrutis oui ! Comme si je n'avais que ça à faire de ma journée ... Ya Hor Tachat !!

Elle vient de parler en hébreu, vu le ton ça ne doit pas être très gentil. Regardant à nouveau la machine elle marmonne d'autres paroles, tout aussi incompréhensibles pour une oreille non habituée à sa langue. Sous ses airs de gentillesse Tal n'a pas vraiment l'air d'avoir un caractère facile, ce qui contraste un peu avec ce qu'elle a laissée voir jusqu'ici. Elle finit par se calmer à nouveau, décidément l'adrénaline monte vite, mais redescend aussi tôt.

- Au moins grâce à vous je vais m'en sortir ... Si un jour on se retrouve quelque part en mission, comptez sur moi pour vous ramener en un seul morceau !

Elle conclu le tout avec un grand sourire franc pour le jeune homme.


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Ven 2 Jan - 18:55

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Keith n’était pas vraiment étonné que la militaire ne soit pas une experte en informatique. Et il ne lui en tenait pas rigueur. Lui ne savait pas tirer avec une arme entre les mains. Chacun avait son propre domaine d’expertise, et il fallait de tout pour faire un monde. Par contre, il ne comprit pas trop la petite blague de la jeune femme à propos du fameux pirate. Elle semblait amusée et Keith pinça des lèvres pour faire un sourire, histoire de ne pas la vexer.

Tal n’apprécia que modérément de savoir que certains individus de la Cité passaient leur temps à s’amuser compte tenu de la situation. D’ailleurs elle monta crescendo et s’emporta. Il se leva à son tour et tendit les mains devant lui pour tenter de la tempérer.

« Non mais calmez-vous. Je les apprécie autant qu’ils m’apprécient. Je les traite d’incompétents à longueur de journée et eux ne perdent pas une occasion pour me faire perdre mon temps. Je suis à blâmer autant qu’eux. »

Le geek se garda bien de réagir à sa remarque concernant la fusion qui s’opérait entre leurs fesses et leur siège car, lui aussi, il restait de longues heures assis sur son fauteuil. Elle cracha alors son insulte dans le langage de son enfance et Keith déglutit en ayant un mouvement de recul. La femme n’avait pas l’air commode. Puis elle se calma aussi vite qu’elle s’était énervée, à son plus grand soulagement. Le Sergent Mesika proposa alors de lui rendre la pareille s’il lui arrivait quelque chose en mission. Il força un sourire. Lui ne partait pas en mission, heureusement.

« Il vous faudra trouver autre chose pour me remercier. Moi, je garde mes fesses à l’abri, ici. » fit-il en remarque à son allusion concernant les fesses des « intellos ».

L’ordinateur termina sa réparation et redémarra, affichant l’écran de connexion. Tout semblait opérationnel. Keith invita l’israélienne à vérifier que tout fonctionnait avant de reprendre son ordinateur.

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Ven 2 Jan - 20:03

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Le voyant un peu reculer face à son énervement, Tal fait également un petit geste des mains, comme pour s'excuser de son emportement subit.

- Il vous faudra trouver autre chose pour me remercier. Moi, je garde mes fesses à l’abri, ici.

Le sergent hausse un sourcil à cette réflexion, regardant Keith de haut en bas.

- Ah je vous voyais pourtant bien aller crapahuter dans l'inconnu. Tant pis alors.

Haussant les épaules elle se tourne vers la machine qui démarre enfin convenablement.

- Je trouverai bien un moyen, même si mes domaines d'expertise ne vous seront pas d'un grand secours ...

Se penchant vers l'ordinateur sans se permettre d'occuper le siège de l'occupant de la chambre, elle pianote sur le clavier en utilisant simplement deux doigts, vous savez comme le font tous les débutants ... Une fois le mot de passe entré l'écran d'accueil change, montrant le bureau du système d'exploitation.

- Ah ça a l'air de marcher. Bon il paraît qu'une fois connecté tout va s'installer, enfin c'est ce que l'autre imbécile m'a dit avant de me refiler ça.

Tal se redresse, baisse l'écran du portable sans se soucier de savoir si c'est la bonne façon de faire. L'informatique n'est vraiment pas son fort. S'emparant du tout elle le replace sous son bras, et avance vers Keith en lui tendant sa main.

- Merci Capitaine Sparrow.

Oui toujours la même blague nulle. On ne se refait pas ...

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Sam 3 Jan - 19:36

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Le jeune homme eut un soupir léger en signe d’amusement alors qu’elle le jaugeait du regard. L’aventure, il aimait, le suicide, moins. Il était venu sur Atlantis et c’était déjà en grand pas vers l’inconnu. Alors aller sur le terrain pour se jeter dans toujours plus de situations dangereux, c’était trop pour lui. Jusqu’à maintenant, il se satisfaisait de demeurer au chaud sur Atlantis et il doutait que cela ne change. Et puis, il y avait déjà tant à faire sur la Cité des Anciens.

Keith laissa la soldate vérifier que tout était désormais en ordre. Elle se connecta et l’ordinateur afficha l’espace de travail du Sergent, comme il s’y attendait. Elle lança à nouveau une petite pique à l’endroit de son charmant collègue, ce à quoi il eut un sourire en coin. En voilà un qui regretterait amèrement d’avoir fait voyager la militaire et qui avait désormais réputation faite. Bah, il l’avait bien cherché et malgré tout, la rencontre avec l’israélienne n’était pas désagréable, ce qui était rare depuis qu’il était arrivé sur Atlantis, surtout auprès de la gente féminine. Keith en avait rencontré des femmes, mais presque aucune n’était « normale » à son sens. Tal ne semblait, ni avoir chaud aux fesses, ni être une estropiée des sentiments ou avoir une sainte peur des hommes. A son grand soulagement.

La soldate rangea alors l’ordinateur sous le bras, visiblement satisfaite que tout fonctionne et lui tendit la main pour l’en remercier, en le nommant comme le célèbre pirate, dans la continuité de sa blague précédente. Le jeune homme mima Johnny Depp avec une certaine réussie, mouvant ses doigts dans un geste hésitant avant de se saisir de la main de l’israélienne et d’afficher un sourire narquois.

« Au plaisir, Miss Elizabeth Swan. »

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