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[Intrigue] Le péril Alpha (Groupe Bravo uniquement)

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Atlantis
Bannière perso (image 901x180px) : [Intrigue] Le péril Alpha  (Groupe Bravo uniquement) 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Dim 10 Jan - 21:41

Atlantis
Bon courage à tous ! Et encore merci pour votre courage !

Les mots de Sheppard précédèrent l’annonce diffusée via les haut-parleurs du vaisseau.

// Personnel de l’opération Péril Alpha, rejoignez les jumpers. H-5 minutes. //

La voix de Steven Caldwell lança le début du compte à rebours avant le début des opérations. Le personnel rejoignit les jumpers dans un étrange silence. Certains le brisaient quelques instants, après une accolade avec un ami lui souhaitant le meilleur et surtout de faire attention à lui. La tension était palpable à l’intérieur de l’habitacle. Les pilotes et copilotes procédaient aux chek-list réglementaires, Sheppard était assisté de Grayson et Lorne du Caporal Kowalczyk. A l’arrière, les mains étaient moites, les regards lourds de sens et les mâchoires serrées. La porte du véhicule se referma, mettant fin à toute possibilité de retour en arrière. Beaucoup avaient envisagé de rester sur le vaisseau mais personne n’avait retourné sa veste et tous ses volontaires prenaient part à cette grande opération.

// H-1 minute. Bonne chance. //

Le stress était à son comble. Chacun tentait de trouver un peu de réconfort, de courage là où il le pouvait : e regard de son voisin, une photo d’un enfant, d’une femme ou même d’un animal de compagnie, un bracelet ou un collier. Quelques-uns prirent la parole pour dispenser quelques mots d’encouragements. Les moteurs des vaisseaux spatiaux s’allumèrent et quelques instants plus tard, les quatre jumpers se retrouvèrent dans l’espace. Le camouflage fut aussitôt enclenché avant que leurs chemins ne se séparent. Le premier, piloté par le Major Lorne prit la direction de la porte des étoiles alors que les deux autres suivaient le sillage du Colonel Sheppard.

Le jumper se posa avec douceur dans une petite clairière. Le Caporal Kowalczyk serrait fermement dans sa main le détecteur des anciens. Son écran n’indiquait pas d’autres présences aux alentours, c’était déjà un bon signe. Une fois l’information transmise aux autres, la porte du sans arrière s’ouvrit et le petit groupe sortit à l’extérieur. Chacun savait ce qu’il devait faire, le groupe Bravo avait eu le temps de discuter à bord de l’USS Athéna et avait mis ce temps à profit. La Maître-chien de l’équipe était en tête de l’escouade à côté du Major Lorne. Elle avait les yeux rivés sur son chien placé quelques dizaines de mètres devant et qui serait le premier à être en contact avec l’ennemi. Storm sécurisait le côté gauche, Biever et Dex se chargeaient de l’aile droite tandis que Kowalczyk, Falcon et Langford demeuraient au centre. Le Lieutenant-Colonel ayant demandé un contact radio régulier, le Major Lorne fit un premier rapport.

// Bravo est sur place. RAS. Lorne, terminé //

La progression se fit à l’écart des sentiers. Elle était peu aisée, la flore étant buissonnante mais elle demeurait beaucoup plus discrète. La forêt offrait une bonne couverture en cas d’attaque. Le groupe était sur ses gardes, scrutant les alentours à la recherche d’un mouvement suspect. Langford fit stopper l’escouade après avoir repéré quelque gauche sur la droite. Rien n’apparaissait sur le détecteur mais ils prirent le temps de vérifier la présence d’hostiles avant de reprendre la route. Le stress jouait peut être sur les nerfs du civil et Lorne lui accorda une tape sur l’épaule en guise de réconfort. Il avait besoin de lui et espérait qu’il saurait se reprendre. Après deux kilomètres de marche, l’équipe fit une petite pause pour faire redescendre la tension du groupe et permettre à chacun de souffler quelques minutes. C’était nécessaire avant de reprendre la marche. Ils en profitèrent aussi pour établir un plan d’assaut. Ils n’étaient plus qu’à 1500m de l’objectif à savoir la Porte des étoiles. Une fois que celle-ci serait reprise, Bravo pourrait contacter Atlantis qui pourrait leur envoyer des renforts ainsi que de l’aide pour les blessés.

La marche reprit. Centor était toujours en tête, progressant beaucoup plus facilement que ses collègues à deux pattes. Rien ne semblait le déranger, il n’y avait donc pas de dangers à proximité. L’avancée se fit de plus en plus silencieuse, il n’était plus qu’à 50 mètres de la Porte des étoiles. Des conversations se faisaient entendre, témoins de la proximité directe avec leur ennemi. Les Terriens étaient en train de se prendre position pour l’assaut. Une forte explosion se fit entendre sur le côté ouest. Dans les secondes suivantes, des petits points blancs apparaissent sur l’écran de Kowalczyk témoignant de l’approche d’ennemis vers leur position. Celui-ci le signala aussitôt aux autres qui réagirent. Ils sont repérés par les Genii. Les points ne cessaient d’augmenter sur l’écran, les ennemis étaient de plus en plus nombreux et n’étaient vraiment pas bons. Vu leur positionnement, les Genii cherchaient à les encercler.

Des tirs fusèrent dans leur direction obligeant les Terriens à se mettre à l’abri parmi les éléments naturels. Le groupe riposta immédiatement, leurs tirs étaient beaucoup plus précis et touchaient les Genii. Mais à chaque homme au sol, un autre prenait sa place. Centor aboya attirant l’attention de sa maîtresse. Sur le flanc droit, une femme portait sur son épaule un lance-roquette. Cette arme n’était habituellement pas dans l’arsenal Genii mais ceux-ci avaient eu accès à l’armurerie Terrienne et s’étaiet servis. Elle fut abattue avant d’appuyer sur la gâchette mais son remplaçant parvint à ouvrir le feu. La roquette explosa à deux mètres des positions de Langfor et Storm leur faisant faire un beau vol plané. Falcon et Santana se précipitèrent pour les aider.

Pris au piège, le groupe allait devoir trouver une solution pour se sortir de là en un seul morceau.

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Jusqu’au 20/01/16 pour répondre.
sI questions, n’hésitez pas à MP.

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Lun 11 Jan - 21:03

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Ronon, depuis le début de l'alerte n'avait pas prononcé un mot. Il n'en avait pas besoin, car il savait déja tout ce qu'il avait besoin de savoir. Ceux qui l'avaient hébergé étaient en danger et il se devait de les aider à son tour. De plus, dire qu'il n'avait pas envie d'un peu d'action serait mentir. Il avait passé des années à courir pour sauver sa vie et la vie sur Atlantis, même si elle y est très paisible, le faisait tourner dans tout les sens sans savoir quoi faire à part passer un peu de temps en salle d'entraînement.

Mais rien de vaut un bon combat. Il n'avait jamais croisé de Genii avant tout cela, mais Ronon en avait entendu parler. Ils avaient tout fait pour cacher leur technologie aux Wraiths mais ce sont les humains qui les ont confondus et une mauvaise entente avait declenché un conflit entre eux.

Un contexte que le Satédien appréciait, car il allait enfin bouger et prouver sa valeur à nouveau. Contrairement aux humains, il n'était pas lourdement armé. Son pistolet à énergie et ses couteaux lui suffisaient amplement. S'il avait besoin de plus d'armement, il se servirait sur les ennemis tombés au combat. Certes, Ronon fut déçu de ne pas être dans le groupe de récupération de là bas Alpha, mais il avait pensé qu'il fallait mieux obéir aux ordres pour cette fois là. Et puis, la mission était déjà capitale en soi.

Il suivit calmement le groupe Bravo jusque sur le sol de la planète. Il sentit déjà l'odeur du combat qui approchait et se positionna à l'arrière. Non pas par lâcheté, mais pour avoir une vue d'ensemble sur les personnes avec lui et s'occuper des arrières et prévenir une attaque dans ce sens-là.

Bien lui en prit. Quand les premièrs tirs furent échangés, il était déjà en bonne position pour réagir plus posément que l'avant qui subissait l'assaut frontal. Il poussa les membres devant lui pour les mettre à l'abri le plus rapidement possible et évalua la situation. Il avait levé son arme quand il vit quelque chose comme un lance-roquette pointé dans leur direction.

Si son porteur fut déjà touché par un tir, il ne fallut pas longtemps pour être remplacé à ce poste et une explosion se fit devant le groupe Bravo à quelques mètres. Si ça continuait comme cela, tous les humains allaient mourir, tirés comme des lapins.

Tout en se baissant, Ronon se rua vers Lorne. Il avait une idée, mais ne pouvait pas agir complètement seul.
Il bondit vers sa position et s'installa à côté de lui pour tirer vers l'ennemi et parler de son plan.

"Lorne... Je peux les contourner...je peux me servir des arbres et de la végétation pour me faufiler dans leurs rangs et faire des dégâts... Surtout à ce lance-roquette... Mais j'ai besoin que vous me couvriez sinon, c'est moi qu'ils vont viser et je tiens encore à rester en vie."


Le satédien se remet à tirer vers l'ennemi tout en attendant la réponse de son supérieur du moment et observant les mouvements des Genii pour trouver le meilleur itinéraire possible.

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Mer 13 Jan - 18:19

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Au côté du Major Lorne, le Docteur Langford échangeait quelques mots au sujet du déroulement de la mission. Lorne vérifia l'équipement de chacun et donna les dernières directives. Marc l'écoutait attentivement pour ne pas être un fardeau une fois sur le terrain. Avec un père et un frère dans l'armée, il comprenait le jargon militaire et n'était, donc, pas trop larguer par les ordres du Major. Les hauts-parleurs retentirent, la voix du Commandant du vaisseaux, manifestement, annonça le début d'un compte à rebours avant l'arrivée en orbite de P2X-584. L'adrénaline monta mais Marc garda son calme en se concentrant sur les objectifs. Les équipes s'engouffrèrent dans les jumpers. Langford s'assit à côté d'une femme en lui souriant et caressa son chien, pour détendre un peu l'atmosphère et peut être il se souviendra de son odeur. Il sentit une personne s'asseoir brusquement à sa suite. Marc allait faire une remarque pour plaisanter mais lorsqu'il vit l'homme barraqué barbu avec des loggs à la fois concentré et excité, il se contenta de faire un sourire furtif avant de revenir sur Centor.

**Lui... Ce doit être Ronon Dex, le satédien...**

Le jumper décolla pour se diriger vers la surface de P2X-584 après avoir activer le camouflage. Après avoir atterri dans une petite clairière, le Docteur Langford exécuta les directives du Major Lorne et se positionna près du Caporal Kowalczyk ainsi que l'autre civil de l'équipe, un psychologue. L'équipe Bravo s'enfoncèrent dans la forêt épaisse et avancèrent prudemment. Marc tenait fermement l'arme entre ses doigts mais espérait ne pas s'en servir. Il avait bien tiré sur cible une ou deux fois avec son frère mais c'était il y a bien longtemps déjà. Soudain, il remarqua des buissons bougés sur la droite et crut voir une silouhette sombre derrière un arbre. Dans le doute, Marc préféra le signaler discrétement au Caporal et tout le groupe s'arrêta net. Le Major envoya certains sur le flanc gauche pour sécuriser la zone mais il semblait n'avoir rien de bien dangereux. Langford souffla un bon coup et fut désolé d'avoir dérangé l'avancée de l'équipe. Le Major lui donna une tape sur l'épaule pour le rassuré, ce qui le réconforta.

"Pardon, mais j'étais sûr que... Bon, pas grave, continuons..."

Le Docteur Langford regarda une dernière fois vers les buissons d'un regard suspicieux et continua de suivre les autres. Après quelques minutes de marche, il n'était plus très loin de la porte des étoiles. Ils commençèrent à entendre des voix, sûrement des Geniis et le groupe ralentit pour avancer plus silencieusement. Cacher derrière des buissons et des arbres, ils se préparèrent à se lancer à l'assauts des enemis lorsqu'une explosion retentit vers l'Ouest et l'écran de l'appareil de Kowalczyk s'affola signalant des Geniis venant vers eux, ils avaient été repéré. Après s'être planqué derrière un arbre, Marc pointa son arme en se souvenant des instructions de son frère ainé, plus jeune et tira sans trop de précision, il réussit néanmoins à en toucher un. Les balles filèrent, et il semblait que ces coéquipiers militaires était bien plus efficace que les enemis. On entendait Centor aboyait sans qu'il ne sache trop pourquoi mais il ne prêta pas plus attention que ça. Soudain, un truc explosa près de sa position et le docteur Langford fut propulsé à quelques mètres en arrière, projetant des barres céréales un peu partout autour de lui, pour atterrir dans un épais buisson. Sonné, il perdit connaissance pendant quelques minutes avant d'émerger doucement. Il avait des égratignures sur le côté gauche du visage et une douleur se fit petit à petit ressentir à l'épaule droite, sûrement une mauvaise réception mais elle n'était pas déboité. On pouvait deviner quelques éclats de métals dans la jambe et le bras gauche à travers des petits bouts déchirés de sa veste et son pantalon. Il reconnut l'aboiement de Centor pour signaler sa position près de lui. Il ne savait pas combien de temps il allait rester là, ni qui aller le trouver en premier, ses coéquipiers ou les Geniis...


"Mer**... Pas sûr que la mutuelle prennent ça en charge..."

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Jeu 14 Jan - 17:53

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L’heure était venue de prendre place à bord du jumper. Le commandant de bord nous faisait le compte à rebours. Mon impatience était arrivée à son comble ! Dans quelques minutes, je poserais les pieds sur une nouvelle planète, pour sauver des gens et surement pour en tuer d’autres… Centor était assis entre mes jambes, la tête en girouette, à observer les mouvements de chacun. Le docteur Langford, l’un des deux scientifiques de mon équipe, prit place à mes côtés pour caresser Centor. Cela devait surement le rassurer mais son geste presque anodin, ne l’était pas pour mon chien. Je lui en fis part en souriant pour ne pas l’inquiéter plus qu’il ne l’était déjà.

- Centor n’est pas méchant, mais la prochaine fois, ne le caresse pas au-dessus de la tête. Pour lui, cela signifie que vous cherchez à le dominer !

Le jumper prit la route. Personne ne parlait, sauf par moment, au point où je pouvais entendre les battements des cœurs de mes collègues. Ou étais ce plutôt le mien que j’entendais battre si vite, au point qu’il résonnait dans ma tête ?... Pour me changer les idées, je parlais à mon chien dans ma langue natale, l’espagnole. Cela me faisait penser à autre chose et rendait le trajet plus rapide.

Une fois au sol, je pris la tête de l’équipe au côté de Lorne. Je fis signe à Centor de passer devant en repérage, le laissant libre de ses mouvements et suivant l’itinéraire qui était dessiné sur la carte que je tenais en main. Itinéraire que nous avions décidé d’emprunter quelques heures plus tôt ! J’orientai mon berger par des gestes de la main, l’incitant à prendre la bonne direction et à choisir la bonne distance qui le séparait de nous.

Tout se passait bien, Centor progressait sans encombre, mais pour ma part, j’avais plus de difficulté lorsqu’il fallait passer dans des ronces et que le tissu des vêtements restait agrippé. Langford nous arrêta pensant avoir vu quelque chose, mais il sembla qu’il avait vu un fantôme.

Centor avançait en trottinant, lorsqu’il se figea, les oreilles dressé en avant. Je m’arrêtais faisant signe à mon groupe de s’arrête en leur montrant le point de ma main fermé ! Mon chien regardait tout autour de lui. Je compris que nous étions encerclés. Il me le confirma en aboyant ! (logiquement il n’aurait pas dû aboyer, car cela révèle notre position ! ) Le caporal du groupe nous signala à son tour la présence de genii… Sans attendre, je mis la carte dans la poche de mon pantalon, avant de saisir à deux mains mon P90 et de chercher l’ennemi ! Je m’étais positionnais entre deux gros buissons, espérant qu’ils pourraient m’aider, en me protégeant… Les premiers coups de feu furent tirés. Je ne serais dire de qui ils venaient mais je ne m’attardai pas sur la question. Voyant que personne n’informait l’équipe Charlie de notre situation, je pris la liberté de le faire.

// Ici Santana !... Nous sommes encerclés ! Les géniis …… ils nous attaquent !//

Leur réponse ne fut pas encourageante, eux aussi était attaqué et chacun venait de l’entendre par radio ! A mon tour je fis feu ! Je touchai plusieurs geniis mais à chaque fois, ils semblaient plus nombreux. Centor aboya, attirant mon attention. Cela me permit d’apercevoir une femme tenant un lance-roquette et le pointant dans notre direction. Sans attendre, je pressai la détente, laissant la femme tomber raide morte. Mais lorsqu’un second ramassa l’arme, il était déjà trop tard au moment où il fut abattu, car déjà il avait tiré... L’impact de l’explosion me projeta de la terre et des brindilles en plein visage. Ce ne fut pas le cas du Caporal de l’équipe et du scientifique qui furent projeté quelques mètres plus en arrière. Sans attendre, je me précipitais vers Langford qui se trouvait être le plus près de moi, laissant le militaire aux mains de Falcon.

- Docteur, est ce que vous m’entendez ?

Je lui tapotais les joues pour essayer de le faire réagir. Il avait perdu connaissance quelque secondes mais ça réflexion me faire sourire, me confirmant qu’il allait bien.

- Évitez de trop parler pour le moment, le temps que votre tête arrête de tourner !

Les gestes des premiers secours me revenir instinctivement. Je commençais par palper son cou pour être sûr qu’il n’y avait rien de cassé, déplacé ou d’abimé. Je continuais mon contrôle rapide en passant les mains sur les parties de son corps à la recherche de saignement. En touchant son épaule, je le sentis tressaillir. Je passais ma main droite par le col du vêtement du scientifique pour aller palper son épaule et ainsi mieux me rendre compte des dégâts. Elle ne semblait ni cassée, ni déboitée mais déjà je sentais une grosseur se former. Il aurait un bel hématome et surement des douleurs pour plusieurs jours. Je continuais mon examen rapide pour m’arrêter sur son bras gauche. L’homme semblait avoir plusieurs plusieurs boue de métal dans l’avant-bras droit mais rien de bien grave. Je retirais les morceaux, mais déjà les saignements s’arrêtaient. Lorsque j’arrivais à sa jambe, les dégâts étaient plus importants. S’il devait marcher, il fallait que je lui retire les bouts de métal, qui étaient enfoncé assez profondément, sinon la douleur serait trop intense et il aurait du mal à courir voir même à marcher. Je n’avais pas trop le temps pour prendre des pincettes avec mon patient. Les plus gros morceaux étaient retirables à main nue et les autres trop petits resteraient le temps de retourner sur la base. Après les avoir retiré, je sortis une bande de mon sac pour l’enrouler autour de son mollet, suffisamment serré pour arrêter les saignements et atténuer la douleur.

Je jetais un rapide coup d’œil au caporal, il semblait n’avait rien de grave. Je fis part de mon diagnostique à l’équipe Charlies.

// Nous avons deux blessés… rien de grave ! //

J’aidais le Scientifique à se remettre à genoux pour se cacher. Au moment où je laissais Langford pour me reconcentrer sur la situation actuel, je pus constater que Centor n’était plus là. Je le cherchais du regard tout en tirant vers la position ennemie. Ne le voyant pas, je commençais à croire qu’il avait été abattu, jusqu’au moment où j’entendis un aboiement. Trois plus exactement, répartie par des intervalles de cinq secondes chacun. Ils venaient de derrière la ligne ennemie, sur le flanc gauche. Centor avait réussi à passer et je savais très bien ce qu’il allait faire. Nous n’avions jamais effectué cette manœuvre en mission, mais nous l’avions beaucoup travaillé avant de venir sur Atlantis. Aillant entendu Ronon Dex proposé une solution à Lorne pendant que je soignais Langford, je me joignis à leur conversation.

- L’extra-terrestre, j’ai mieux ! A chaque aboiement, tirez dans ça direction, il y aura un genii !

Il fallait attendre l’accord de Lorne, mais il n’y avait pas beaucoup d’autre solution à envisager. Centor, aillant réussi à passer de l’autre côté de la ligne ennemie allait furtivement passer derrière chaque génii pour y aboyer une seul fois avant de passer à un autre. Cela nous dévoilerait ca position exact. L’exercice était loin d’être au point, mais Centor avait pris seul la décision. C’était ce qui les différencier de la plupart des chiens militaire ! Donc peu importe la décision de Lorne, il irait jusqu’au bout et je savais que nous risquerions de le toucher avec nos tires !

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Mar 19 Jan - 16:50

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Le départ se faisait attendre. J’embarquais dans le jumper du Major Lorne. Il me remet un radar, uniquement utilisable par les porteurs du gène et va prendre place derrière les commandes, je la rejoins le plus vite possible. Je regarde derrière, j’y vois beaucoup d’angoisse et de stress, si ce n’était de leur équipement je pourrais tout de même reconnaître les soldats le visage dur et prêt. Rien ne pouvait nous dire sur quoi nous allons tomber mais somme toute, il y a plusieurs volontaires. Je ne suis pas croyant, mais entre mes doigts je tiens une croix, vieille superstition de soldat. Entre mes lèvres je me parle, demandant à quiconque de pouvoir nous aider, nous protéger et mener notre mission à terme sans blessure. Personne ne parle, le silence est palpable. Même loin de la Terre, la guerre c’est la guerre. Le stress est toujours là, prenant nos tripes en otage. J’imagine que certains ont envie de dégueuler, d’autres doivent remettre en question leur décision de se porter volontaire, à travers eux se tient les soldats, prêt à toute évantualité.

// H-1 minute. Bonne chance. //


Le bruit était lourd, le tension de plus en plus intense, le bruit des moteurs nous rapproche de l’action puis nous décollons et finalement partons. Je ne vois pas le temps passer, je suis dans ma tête, comme un joueur de foot avant un match important et le tout, même si je me dois d’aider Lorne à piloter l’engin. Je suis dans ma zone, me fait toute sortes de scénarios puis finalement on se pose sans problème dans une clairière. La porte s’ouvre et nous sortons rapidement en silence. La seule chose qui vient briser ce silence est le Major Lorne qui donne un rapport à Sheppard. Sur Alpha la tranquilité règne. L’air est doux et rappel la campagne Irlandaise. Nous pouvons entendre les oiseaux chanter, le vent caresser le feuillage des arbres. Le groupe se met alors en marche, Santana en tête de tout le monde, guettant son chien Centor. Sur le radar des anciens il n’y à rien à signaler et je le fais comprendre à Lorne et au reste du groupe. La progression se fait bien. Trop bien. Un civil nous arrête, croyant avoir vue quelque chose. Il me l’annonce directement puis je fais arrêter le groupe d’un geste de la main, même si il n’y avait rien sur le radar je fais le rapport au Major Lorne et elle envoie un groupe vérifier. Le Major lui donne une tape d’encouragement, ce qui sembla le calmer, puis nous continuons péniblement quoique difficilement vers notre objectif.



On pouvait finalement entendre des voix, des ennemis. Le radar, sans s’affoler, me confirme la présence de la menace. Avant que j’ai pu faire quoique ce soit une explosion se faisait entendre à l’ouest de notre position, mes yeux se posent alors sur le radar qui s’affole finalement, je partage mon constat avec Lorne et le reste du groupe et au même moment les sifflements se font entendre. Je lève mon L86A2 puis commence à tirer sur les extra-terrestres. Chaque fois qu’il y en a un qui tombe, un autre prend sa place, je ne vois aucune différence entre ici et l’Afghanistan, les Geniis fonctionnent comme les insurgés. Prêt à mourir pour leur cause. Le chien aboie, les cris se font stridents et mes oreilles commencent à bourdonner mais je continue de tirer, je prend place derrière un petit rocher, un genou au sol pour me donner plus de stabilité. Je tire sans arrêt, change mon chargeur puis une explosion, cette fois près de nous, se fait sentir. Je regarde rapidement derrière moi, le civil de tout à l’heure est maintenant dans un buisson puis Storm est étendu à quelque mètres de lui. Santana prit la décision d’aller aider le civil, je jette mon regard sur le radar et je remarque que nous sommes entourés, je retourne mon attention à Santana et le civil, je tire deux Geniis qui s’approchaient dangereusement de leur position, me félicite intérieurement puis retourne vers l’avant. Le satédien s’approche furtivement vers Lorne et lui propose un plan, tout en continuant de couvrir notre position. Il est rapidement rejoint par Santana qui propose quelque chose au satédien, il faut prendre une décision rapidement l’heure n’est pas à la rigolade. Je m’approche rapidement vers eux. «Nous devons changer de position, il faut leurer les Geniis avec des fumigènes pour les prendre au par le flanc. Si nous restons ici nous allons mourir». Je regarde Lorne qui s’occupe à tirer, défendre notre position puis soudain dans nos oreillettes j’entend un message du Colonel Sheppard, le message est flou, je ne sais pas si c'est à cause du signal ou à cause du chaos. Je regarde derrière moi, les civils se défendent du mieux qu’ils le peuvent, devant les Geniis semblent venir à l’infini, le radar n’indique rien de mieux sans parler des blessés. «OK. Nous devons nous regrouper et trouver un point plus à couvert. À notre arrivé j’ai vue une position facile à défendre et qui offre une solution de repli si jamais ça venait à merder. Allez-y! Je vous rejoindrai avec Lorne, ne laisser aucun blessés derrière». La communication est merdique, les arbres doivent interférer avec les ondes. «Lorne, je vais prendre position là». Je désigne alors un rocher se posant comme un monticule. «Je vais avertir Sheppard». Je sais qu'il y a les tirs ennemis, que si je vais là-bas, je suis sans protection, je ne peux pas prendre la chance de laisser mourir tout ses hommes et femmes, vaut mieux une seule vie que le groupe au complet. La peur au ventre, je cours alors vers le rocher, lance une fumigène, les balles sifflent proche de mon visage, la position est alors sous feu nourri. Les ondes s'éclaircissent, la communication revient rapidement, j’entend Sheppard et tout les autres finalement. «//Sheppard, ici Kowalczyk, nous allons nous replier, nous sommes encerclés. Je répète nous allons nous replier//». Deux balles me touche, une au niveau de mon gilet par balles et l'autre me traverse la joue, cassant des dents par le fait même. Je retourne vite vers Lorne, je ne sens rien, sauf le sang couler dans ma bouche et le goût du brûlé.

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Mar 19 Jan - 23:59

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// H-1 minute. Bonne chance. //

John était installé sur son strapontin, équipé et posé. Ses yeux étaient fermés.
Son fusil d'assaut était posé crosse contre le sol et canon vers le ciel. Il avait pris pour habitude de rester au calme avant d'entamer une opération de cette taille.
Ce n'était pas le cas de tout le monde dans le vaisseau... Les regards sur les photos de familles ou les lectures de bibles ou on ne sait quel bouquin trahissait une anxiété du combat et du "Vais-je mourir"....
Le soldat Storm était installé dans le Jumper du Major Lorne avec une équipe de reconnaissance. Le message précédemment diffusé indiquait que le vaisseau allait atterrir. Quelques instants avant le posé, le militaire saisit son fusil et le reclipsa en bandoulière. Il en fit de même pour son casque et son gilet, vérifiant tranquillement que l'équipement présent sur ce dernier était prêt au combat.

Le bruit lourd du metal qui touche le sol et des moteurs qui perdent en puissance vinrent annoncer l'heure "H". Au moment ou la porte commencait à descendre et laisser entrevoir le terrain, le soldat se saisit de son levier d'armement et tira un coup sec dessus entrainant la mise en chambre d'une balle dans un bruit mécanique sec et précis. Il était prêt....
Le groupe sort du vaisseau. Le militaire se trouve sur le flanc gauche couvrant tout ce qui pouvait s'y passer sur 120°. La végétation était relativement importante et assez dense à ses yeux. Le paysage ressemblait aux forêts occidentales qu'il avait connu lors de ses divers stages. Les buissons étaient répartis régulièrement au milieu des arbres appuyés par quelques rochers et de petits bosquets de fleurs....

Les premiers membres de l'équipe ouvraient la voie. Le Caporal Kowalczky détenait le détecteur de mouvement. Personne ne semblait paniquer, cela signifiait donc un gros "RAS". John quant à lui poursuivait sa progression, se déplaçant de buissons en buissons et marquant des pauses aux rythmes des membres du groupe. Les déplacements tactiques du soldat étaient étudiés pour faire le moins de bruit possible. Le buste ne bougeait pour ainsi dire pas assurant la plus grande stabilité au militaire. Son M4 équipé d'un silencieux pointait dans la direction du regard, lui permettant d'être le plus réactif possible...

Bravo est sur place. RAS. Lorne, terminé

Le premier échange radio, cela confirmait l'intuition du jeune soldat. Mais il ne devait rien changer à sa progression. Toujours être concentré.
Le groupe s'était maintenant sorti des sentiers et avançait au milieu de la végétation. Les couvertures végétales étaient les meilleures et bien souvent les plus agréables.
Bravo balayait mètres après mètres le secteur. Toujours aucun signe de vie ou d'hostilité. Une tension légère apparaissait au sein du groupe au bout de quelques kilomètres. Le civile n'arrivait pas à contenir la pression et semblait craquer un peu.
Par défaut... dans les missions de reconnaissance, il était généralement fortement déconseillé d'embarquer des civils car ils pouvaient très vite devenir des objectifs à protéger détournant l'action de son but initial.

Lors de la pause avant un assaut certain, un plan de bataille devait être proposé. John prit les devants et proposa de progresser en ligne afin d'éviter d'éventuels tirs d'appuis dévastateurs et afin de couvrir plus de terrain offrant de fait une impression massive lors de l'assaut.....
L'avancée reprit. Le chien du groupe était en tête.
Le groupe restait silencieux et concentré certains se demandant ce qu'ils foutaient ici.
Arrivés dans les 50 derniers mètres avant la porte. Des voies pouvaient être entendues. Le groupe n'était plus seul...

John se figea, un genou au sol attendant de connaitre la position pour pouvoir répliquer. Un silence pesant s'installa couvert par les dialogues incompréhensibles des aliens...Soudain une explosion se fit entendre suivi de salves de tirs d'armes à énergies....
Ils étaient repérés.....

John se repositionna et tira une triplette sur un Génii visant les points vitaux comme la tête. Le premier ennemi touché s'écroula au sol mais rapidement deux nouveaux apparurent. Le militaire appliqua la même procédure en doublant son tir. Il fit mouche à nouveau..... mais cette fois ils ne s'écroulèrent pas.
Le point rouge posé sur la "tête" de l'un des deux, il appuya sur la gâchette laissant filer quatre balles et éliminant la menace. Les douilles encore chaudes rebondissaient sur le sol dans un bruit métallique aiguë. Le militaire reprit sa respiration puis analysa le secteur afin de vérifier quelle menace était la plus critique. Les aboiement du chien attirèrent le regard du soldat. un individu tenait un Lance Roquette Humain et visait maintenant l'équipe désorganisée. John épaula intuitivement et fit feu.
L'alien s'écroula brillamment sur le sol, levant un léger nuage de poussière. Le militaire se retourna sur le côté afin d'éliminer deux nouvelles cibles mais un bruit sec et crispant le détourna de son objectif. En quelques secondes, son corps se retrouva projeté sur une vingtaine de mètres avant de ricocher sur le dos au sol.

L'impact avait été sec et le militaire mit une bonne vingtaine de secondes pour se rendre compte qu'une roquette l'avait envoyé balader. John gisait maintenant au sol, ensuqué et désorienté. Son gilet tactique avait amorti la chute et lui avait permis de glisser sur le sol avant de se stopper dans un nuage de poussière dense.
Le premier réflèxe du jeune soldat était de vérifier qu'il n'avait rien. A part une égratinure sur le bras gauche tout était ok. Mais étant sonné il mit quelques instants avant de tenter de se relever.....

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Atlantis
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Mer 20 Jan - 18:16

Atlantis
A présent le combat fait rage, après avoir été soufflé par le crash de la roquette, le soldat Storm repris son arme et continua à tirer sur les Genii afin de les éliminer le plus vite possible. De son côté, Marty est à terre, blessé et inconscient après avoir été touché. Lorne, approuvant sa proposition, décide de donner l'ordre à ses hommes de lancer autour d'eux des fumigènes afin de leurrer les Genii. Ronon, qui a reçu l'autorisation de contourner les ennemis qui les encerclent parvient à faire suffisamment de dégâts et diversion pour permettre à ses amis de lancer assez de fumigènes pour les couvrir. Afin d'être plus efficace, Masha envoie Centore en reconnaissance afin qu'ils aident les Atlantes à tirer dans la bonne direction à travers le nuage de fumée. Grâce aux chiens 5 Genii sont abattus. Malheureusement, avant qu'il n'ait le temps d'indiquer une autre position aux humains, un Genii balance un violent coup de pied dans le ventre du chien qui valse s'écraser contre un arbre en poussant de longs gémissements de douleur. Ivre de rage Masha se lance au secours de son chien évitant au passage de nombreuses balles et abat froidement le Genii responsable de la maltraitance de son chien.  Avec le nombre de Genii descendant en flèche, Marc Langford réussi à se faufiler derrière un arbre et tente, tant bien que mal de tuer les derniers ennemis. Il évite à Masha de se faire tirer dessus par surprise, la jeune femme trop occupée avec son chien n'avait pas vu la menace arriver par derrière. Petit à petit le nuage de fumée se dissipe mais les deux groupes étant à égalité, les terriens peuvent à présent tirer profit du terrain et les dernière balles sont échangées sous couverture des arbres.

Puis enfin un incroyable silence succède au vacarme des balles et des combats qui avait duré de longues minutes. Les atlantes sont parvenus à prendre le dessus sur les Geniis, tous ou presque sont morts. Marc qui se rend compte que Marty est toujours au sol court à son secours et lui donne les premiers soins et parvient à lui faire reprendre conscience. Un gémissement de douleur vint rompre le silence, il s'agissait d'un Genii grièvement blessé qui gisait au sol. Ronon l’apercevant se dirige alors vivement vers lui afin de l'achever mais il est stoppé par un ordre de Lorne.

- Ne faites pas ça Ronon, on le prend comme otage, il peut nous être utile.

Un peu méfiant Ronon accepte tout de même l'ordre du militaire et se charge de relever le Genii désarmé et de lui lier les mains. Le satédien prendra grand soin à partir de maintenant de tenir à l'oeil l'individu qui marchera devant lui. Pendant ce temps là, John se charge de vérifier que plus aucun Genii n'est en vie, les terriens en profitent pour refaire leur stock de munitions bien entamé depuis le début de la mission. De son côté Lorne tente de contacter le groupe Charly mais ce dernier ne répond pas certainement très occupé de son côté. Après avoir nettoyé la zone, le major décide de retourner à la Porte des Étoiles, prudent il préfère aller contacter Atlantis afin de les informer de la gravité de la situation et également leur demander des renforts pour éviter une nouvelle embuscade.

- Très bien tout le monde, nous repartons vers la Porte, restez bien groupés et ouvrez l'oeil, l'ennemi peut nous attendre n'importe où. Kowalczyk, vous fermez la marche.

Le voyage se déroula sans encombre, même le Genii ne tenta pas de faire le malin, bien trop effrayé par le menace que représenté Ronon et son arme pointé dans son dos. Une fois arrivés le major compose l'adresse de la cité et une fois le vortex activé, envoie par la même occasion son code d'identification.

// Major Lorne, ici le docteur Weir, quelles sont les nouvelles ?//

// Nous venons de mener un rude combat dans les bois contre les Genii, Madame.   Nous avons réussi à nous en sortir mais cela nous a considérablement affaiblis. //

// Des nouvelles du groupe Charly ?// Demande une voix que le Major identifia comme celle du Capitaine Frei, restée sur Atlantis au cas où.

//Non aucune. La dernière fois que nous avons réussi à les contacter ils semblaient vouloir se replier. Depuis c'est silence radio. Nous demandons des renforts pour nous prêter main forte. Les Genii sont très lourdement armés et semblent prêts à n'importe quoi pour s'emparer du Site Alpha//.

// Accordé Major, le Capitaine Frei va vous envoyer une équipe de renforts. Tenez nous informés de la situation dès que possible //

// A vos ordres, Madame. Lorne terminé. //

Sur ces mots le vortex se referma coupant la communication entre Atlantis et Bravo. En attendant les secours, tout le monde en profite pour se reposer quelques minutes et rependre des forces en buvant et mangeant quelque chose. Alors que chacun essaye de recouvrer sa motivation et son courage pour continuer le combat, la radio du Major bipe indiquant que quelqu'un tente d'entrer en communication avec lui.

// Ici Lorne j'écoute //

// Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commadant Kolya, terminé. //

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Hé voilà les amis pour ce nouveau post ! Je laisse libre votre réaction après ce message tout à fait inattendu de Kolya, à vous de voir ce que vous décidez de faire en vous mettant d'accord:) N'hésitez pas à contacter Karo si vous avez des questions;)
Vous avez jusqu'au 30 janvier pour répondre, bon courage à tous !

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Jeu 21 Jan - 21:13

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21 décembre 2001
Kandahar, Afghanistan
1815


Une explosion lointaine se fait sentir, la secousse nous prend tous par surprise puis nous pouvons entendre les ennemis crier. Avant même que j’ordonne à mes hommes de quitter l’étage, une seconde explosion déchire nos oreilles et arrache le plancher et les murs de notre étage. Je sens mon bras se fracturer et une douleure intense apparaît dans ma jambe, ma cuisse droite, puis le silence. Tout ce que je peux entendre ce sont les débris tomber sur moi, à côté de moi et plus loin, les gémissements de mes hommes et un sillement intense de l’oreille droite à celle de gauche. Je vois mal, ma vision est brouillée, sur les ondes radio c’est la panique générale. Je ne suis pas capable de me lever, je crache un peu de sang et je tente de communiquer avec les Canadiens mais la radio est trop loin de moi. Une main apparaît alors...




Date inconnu, 2015
Site Alpha, système P2X-584
Heure inconnu


J’ouvre enfin les yeux, ma bouche est envahit par le sang. J’entend des voix sourdes, comme si un filtre avait été placé sur la voix, je ne vois pas très clair puis une visage apparaît alors, c’est le civil, Langford. Il me parle mais je ne comprend pas grand chose, je suis sonné et un bourdonnement fait rage entre mes deux oreilles. Il m’aide à m’asseoir convenablement puis je crache enfin tout se sang et par le fait même, des morceaux de dents cassées. Je sens un léger courant d’air dans ma joue, je me souviens m’être fait alors atteint au visage et au dos, au niveau du pare-balle. «Merci Doc». Je lui serre la main mollement, puis dans un effort collectif me lève avec son aide. Le silence est revenu, le calme de la fôret est revenu quant à lui aussi mais l'air parfumé à l’odeur des balles et du brûlé, sans parler de celui de la mort. Je suis alors en plein contrôle de moi-même. J'attrape ma trousse de premier soin et en sort quelque lingettes, du désinfectant et un pansement avec du scotch médical. Au toucher du désinfectant je fais une moue, ça brûle sans bon sens, mon visage devient écarlate et mes yeux se mouillent, je pousse un soupir et continue, du mieux que je le peux je m'installe pansement de fortune sur la joue. Une fois ceci fait, je regarde de gauche à droite, il y a heureusement plus de survivants, même que je remarque que nous avons un otage surveillé étroitement par le satédien. «Très bien tout le monde, nous repartons vers la Porte, restez bien groupés et ouvrez l'oeil, l'ennemi peut nous attendre n'importe où. Kowalczyk, vous fermez la marche». On se dirige alors vers la porte des étoiles sous les ordre du Major, je laisse passer tout le monde devant moi puis je ferme la marche, prenant les angles de dos, au cas d’une seconde vague de Geniis. Le Major prend alors contact avec la cité, l’échange est bref mais très important, nous avons besoin de renforts et ce, le plus tôt possible. Lorne donne aussi les dernières nouvelles sur le groupe Charlie, même si elles sont peu encourageantes. La communication coupe alors et nous pouvons finalement reprendre le contrôle sur nous. Je m’avance alors vers le docteur Langford la main dressée. «Je vous remercie docteur, je n’étais pas totalement conscient tout à l’heure pour vous faire des remerciements appropriés. Je ne serais surement pas ici sans vous.»Je tente de lui sourire mais ma joue me fait horriblement mal puis je me souviens que plusieurs de mes dents sont manquantes. Je lui pointe mon pansement; «Vous croyez que vous pourriez faire mieux que cela?» Quelque minutes s'écoulent, je fouille alors dans mon sac et mange un petit quelque chose rapidement tout en avalant quelque gorgées d’eau fraîche quand la radio du Major s'anime et qu’une voix qui m’est inconnu ouvre la parole. « // Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commadant Kolya, terminé. //» Les visages s’affaissent alors face à cette nouvelle. Je m’approche alors du Major avec les autres soldats. «Major, nous devons prendre cette rumeur avec des pincettes. Nous ne pouvons pas abdiquer devant la menace. Le goupe Alpha est entre leur main, il ne faut pas prendre une décision spontané, il pourrait bien tous nous exterminé si nous agissons sous un coup de tête.Il faut préparer un plan avant de répondre. Nous ne pouvons prendre la chance d’envoyer des leurres, je propose que nous attendions l’arriver des renforts et nous devons recontacter Atlantis.» Je jette un oeil derrière moi, le groupe semble inquiet, je le suis également. Nous qui étions si près du but.

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Sam 23 Jan - 18:12

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Avachi contre l'arbre, le Docteur Langford n'était pas sûr que ce soit une bonne idée que Centor aboie mais que faire. Bien qu'il n'avait pas complétement repris ses esprits, il essaya de se lever mais une douleur dans son épaule l'empêcha de s'appuyer au sol. Soudain, il entendit quelqu'un arriver et après un coup de stress, il reconnut la silhouette élancée du maître-chien Santana. Rassuré, il lâcha une plaisanterie pour détendre l'atmosphère et elle lui demanda de ne pas trop parler, avec un jolie accent espagnole. Elle pratiqua les gestes de premiers secours sur lui, ironie du sort, sachant que c'était censé être lui le "soigneur" du groupe. Elle prit soin de retirer les quelques bouts de métal restés dans sa jambe, retenant son souffle, Marc essayait de contenir la douleur pour ne pas se faire remarquer en grimaçant. Une fois la plaie désinfectée et un bandage bien serré, Masha aida Marc à se lever et s'assura que tout aller bien.

"Gracias... Vamos a salir de este mier**..."

Santana esquissa un sourire et affirma avec conviction. Langford reprit son souffle, serra fermement son arme dans sa main et suivit Masha. Il se blottit contre un autre arbre et abattu deux Geniis. Il vérifia l'état de ses coéquipiers autour de lui, c'est alors qu'il remarqua Kowalczyk au sol, inanimé. Il se précipita alors sur lui pour voir ce qu'il avait et lui attrapa la main.


"Caporal, vous m'entendez? Si vous m'entendez, serré ma main..."

Le voyant réagir à sa voix, alors qu'il l'aidait à s'asseoir, il cracha du sang ce qui n'est pas rassurant. Ils ne pouvaient pas rester là, il fallait le mettre en sécurité pour pouvoir le soigner. Il lui serra fermement la main pour l'aider à se lever et le Caporal lâcha un petit remerciement. Il l'accompagna à couvert avant de continuer à tirer sur les geniis situés à proximité de leur position. Laissant le soin au Caporal de se soigner, voyant qu'il savait ce qu'il faisait, il continua, tant bien que mal, à le couvrir. Toujours à l'affût de ses coéquipiers, il vit Masha, genou au sol, devant Centor et remarqua un ennemi visé vers elle. Malgrè la distance, Langford se concentra sur sa cible et tira plusieurs coups pour être sûr de le neutraliser. Le Genii à terre, le pistolet de Langford ne tirait plus, le chargeur était vide et prit dans l'élan, Marc appuya instinctivement sur le bouton pour laisser tomber le chargeur vide à terre. Sauf qu'il se rendit compte à ce moment-là, qu'il n'avait pas de chargeurs de secours. Dans la panique, il plongea au sol à couvert, contre Kowalczyk. Il se résigna à l'aider à bien fixer ses bandelettes, mais le bruits assourdissant des tirs s'estompait petit à petit pour ne plus les entendre.

"Ah ce serait la fin du bal?"

Langford jeta un œil timide sur le champs de bataille autour de lui et il ne restait plus aucun ennemi hostile, seul un Genii gisait devant le satédien du nom de Ronon qui était à deux doigts de glisser sur la gâchette stopper par le Major Lorne. Celui-ci rassembla la fine équipe, victorieuse avant de leur dire de continuer vers la porte des étoiles, leur principale objectif. Kowalzyk fermant la marche, Langford restait à ses côtés pour veiller sur lui tout en restant vigilant. Arrivé à la porte des étoiles, le Major contacta Atlantis pour lui faire un rapport et demander des renforts au Docteur Weir, qu'elle accorda naturellement. Le Docteur Langford s'assit sur un rocher près de la porte et chercha dans ses poches une barre de céréales mais il n'en trouva aucune. C'est à ce moment-là que le Caporal Kowalzyk s'approcha de lui pour lui serra la main.

«Je vous remercie docteur, je n’étais pas totalement conscient tout à l’heure pour vous faire des remerciements appropriés. Je ne serais surement pas ici sans vous.»

"... N'exagérons rien, je ne pouvais pas vous laisser comme ça. Puis je suis là pour ça..." dit-il en souriant, un peu gêné et agréablement surpris qu'un militaire le remercie.

«Vous croyez que vous pourriez faire mieux que cela?»

"Vu le contexte, vous avez fait du bon boulot quand même mais peut être devrions-nous profiter de ce répit pour les refaire à tête reposé... Par hasard, vous n'avez pas vu des barres céréales?..."

Le Docteur Langford prit le soin de défaire doucement les bandelettes de fortune du militaire expériementé pour bien désinfecter les plaies et bien mettre les pansements. Soudain, la radio du Major s'activa et tout le monde espérait un signe de vie de l'équipe "Charly" mais ce ne fût pas le cas.

// Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commadant Kolya, terminé. //

Chaque membre de l'équipe se regardèrent surpris par l'annonce de ce Kolya. Le Docteur Langford laissa le soin au militaire de prendre une décision adéquat alors Marc attendit les ordres du Major.

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Lun 25 Jan - 18:58

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Ronon, même s'il ne le montrait pas, était fier de son idée de contourner les lignes ennemies pour engendrer le plus de dégâts possibles. Il ne gaspilla aucune de ses cartouches et fit mouche à chaque fois. De plus, le plan de cette femme, Santana, avec cette créature qu'ils appellent un chien, pour trouver plus facilement les soldats Genii, fut un franc succès.

Les Genii, trop sûrs de leur victoire, n'avait pas pris garde à se laisser déborder. La bataille avait fini aussi vite qu'elle avait commencé et il ne resta plus bientôt qu'un seul Genii en vie et il n'y avait pas de pertes dans le groupe Bravo à part des blessures non conséquentes.
Ronon, déterminé à finir le travail, s'était approché du soldat pour l'achever définitivement, mais Lorne lui avait ordonné de l'épargner.

D'abord rebuté à cette pensée, le Satédien se rappela qu'une guerre ne se gagne pas qu'avec des armes, mais aussi de l'information. Après que l'équipe eut soigné le soldat Genii, Ronon lui attacha les mains derrière le dos avant de reprendre leur marche vers la porte des étoiles qui fut beaucoup plus calme.

Une fois arrivé, Ronon poussa le Genii par terre contre un rocher qui se trouvait devant la grande structure de la porte. Il entendit le Major Lorne faire son rapport à Weir, chose normale dans cette situation. Il comprit qu'ils allaient avoir des renforts et Dex ne put s'empêcher de sourire en se disant que ce n'était pas forcement utile vu le niveau de combat de l'ennemi.

Il toisa le soldat prisonnier face à lui. Pour l'intimider, il jouait et faisait tournoyer son pistolet à énergie tout en souriant à sa prise de guerre. Il regarda autour de lui et vient s'accroupir devant le soldat.

"Tu sais pourquoi tu es en vie non ? ... Pour les informations que tu possèdes. Mais je ne vais pas te poser des questions. Je vais laisser ce plaisir à mon supérieur. Mais je veux que tu saches que si tu ne réponds pas ou si je sens que tu mens, je serai derrière toi et je ne serai pas aussi gentil que maintenant... On est d'accord ?"


Le Genii fit oui de la tête. Après tout, il y avait une sacré différence de gabarit entre eux deux et il sentait ce qu'il risquait si le Satédien s'énervait contre lui.

Ronon abandonna un moment le prisonnier pour s'approcher de Lorne et lui demander ce qu'il comptait faire à partir de maintenant. Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche quand leur radio vient à grésiller et qu'une voix inconnue fut émise.

// Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez-vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commandant Kolya, terminé. //

Le silence se fit dans le groupe. Sheppard? Mort ? Pour Ronon, ces deux mots n'allaient pas ensemble. Il connaissait trop Sheppard pour se dire qu'il avait put simplement mourir face à un adversaire aussi pathétique.
Il sentit la colère monter en lui et maudit ce Kolya, annonciateur de tragédie ou de mensonges.

Il se tourna vers Lorne et lui parla d'une voix qui se voulait calme mais qui trahissait un torrent de rage qui coulait dans les veines du guerrier.

"C'est n'importe quoi. Sheppard n'a pas pu se laisser avoir comme ça." Puis son regard se dirigea vers le prisonnier. " Laissez-moi avec lui. Je saurai ce qu'il en est vraiment en quelques minutes et on pourra bouger pour aller voir vraiment ce qu'il en est."

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Mer 27 Jan - 0:43

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Les secondes lui parurent des minutes. John reprenait doucement ses esprits. Ses facultés lui revenaient doucement. Il était sur le dos, par chance, que de légère égratignures dues au frottement de son bras sur le sol suite au souffle de l'explosion.
Le premier réflexe du soldat était maintenant se remettre en condition pour le combat. Heureusement que les sangles existent. Sa M4 était toute proche de lui. Tout en la saisissant, il jeta un oeil autour de lui.
Un calme relatif faisant suite à l'explosion de la roquette planait maintenant sur la zone. Le temps pour John de changer de chargeur et les tirs reprirent de plus belle. Quatre impact tombèrent à quelques centimètres de lui.
Le militaire se redresse et se place en position accroupie contre un arbre. Il épaule son arme et vise un Génii qui allait l'engager. Le doigt presse rapidement deux fois la détente, libérant deux balles qui en quelques instants atteignirent la cible en pleine tête. L'individu s'effondre au sol.
Sur la droite du corps apparurent trois nouveaux ennemis.

"Contact sur le flanc droit à vos 2h !! Contact à vos 2h" hurla le soldat.

Il se replace rapidement du côté droit de son arbre puis s'empresse d'engager les cibles. La première triplette stoppa nette un des assaillants. Les deux autres ripostèrent sans tarder et leurs tirs vinrent exploser sur l'arbre.John riposta instantanément et finit par les abattre tous les deux.

"Cibles éliminées"

John resta quelques instant immobile. Tout en regardant autour de lui, il décrocha son chargeur afin de vérifier le nombre de cartouches exploitables. Il le rengagea instantanément dans clic métallique net.
Tout en se redressant, le militaire se déplace silencieusement vers les cibles abattues. L'arme à l'épaule, le regard vif, il se rapproche discrètement de la clairière ou se trouve la porte des étoiles.
Un jambe après l'autre, il avance vers son objectif. Ses pas sont précis et stables.
Soudain un dernier individu apparait. John s'empresse de faire taire la menace en lui envoyant une rafale courte de quatre coups, laissant ainsi l'individu sans vie.

Après un tour rapide de la zone, le militaire se détend et se poste à couvert afin de mieux couvrir le terrain. Visiblement Ronon et les autres membres du groupe semblent avoir capturé un des rares survivants de l'attaque. Ils tentent certainement d'en soutirer quelques informations vitales... Le militaire se dit qu'il n'aimerait certainement pas être à la place de l'Alien... surtout avec Ronon dans les parages.

Soudain un message retenti dans les oreilles du militaire via son ComTac.

// Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez-vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commandant Kolya, terminé. //

Le soldat mit un instant avant de comprendre le message. Visiblement l'assaut du groupe Charlie était un Fiasco. Un silence pesant se fit sentir au sein du groupe entre blessés et membres encore opérationnels...Certains daignaient entendre cette vérité, d'autres se sentirent plus que concernés et montraient des signes d'énervement à peine contenus.


"Nous devrions laisser un groupe pour protéger la porte et foncer en appui vers le groupe Charlie. Ronon vous devez faire parler cette chose et rapidement !"
ajouta John en insistant.

Le militaire était persuadé que ses talents de tireurs pourraient permettre de semer la
zizanie dans les troupes ennemies. Un bon silencieux sur son SR-25, resté dans le Jumper lui offrirait une distance suffisante pour couvrir les autres....
Il avait surtout un gros problème.... Le groupe Charlie comportait la jeune psychologue avec qui il avait sympathisé... et il ne voulait pas qu'il lui arrive malheur mais cela personne ne le savait, il devait garder le silence.

"Je suis opérationnel Major, prêt au combat pour partir en appuis sur le groupe Charlie"

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Jeu 28 Jan - 21:11

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Rapidement, la forêt disparue derrière un nuage de fumé rendant la visibilité difficile au-delà d’un mètre et nul à partir de deux. Ronon semblait avoir disparu, quant aux autres, ils prenaient position. Lorsque tout le monde fut près j’émis un long sifflement à l’aide du pouce et du majeur de ma main gauche. Je fus suivi d’un aboiement me faisant ouvrir feu, abattant un genii. Centor aboya au total cinq fois. Cela nous permis d’en tuer cinq. Au moment où il aurait dû aboyer une nouvelle fois, je n’entendis rien. Pourtant les coups de feu autour de moi ne cessaient pas. Il y avait quelque chose de pas normal !

Sans réfléchir, je sortis de mon abri, pour partir en direction de la dernière position connu de Centor. Me tenant désormais dans le No man's land, je sentis le souffle d’une balle passer à côté de ma tête. Heureusement, elle ne m’avait pas touché, mais je ne loupais pas celle du genii qui avait tiré. 50 !
Je venais de tirer mes trois dernières balles. Signifiant que mon chargeur était vide. Je lâchais mon P90, qui était accroché par une sangle à mon gilet. Je n’avais pas le temps de recharger alors je sortis le M9 rangé dans le Holster de ma jambe. J’aperçu un genii, me faisant dos, qui donnait des coups de pieds dans quelque chose. J’entendis grogner et je tirai. Centor se remit sur ses pattes comme si de rien n’était pour venir à ma rencontre. Les chiens sont des créatures moins ‘’chochotte’’ que l’être humain… Il ne semblait avoir rien de grave. J’entendis un bruit derrière moi, et en me retournant, je vis un corps sans vie. D’un signe de tête je remercier le soldat qui venait de sauver ma vie.

Etant désormais de l’autre côté de la ligne ennemis, je conservais ma position, abattant les derniers geniis, un par un, jusqu’à ce que le silence revienne. J’avais rechargé mon P90, l’arme rendant la tâche plus facile.
Lorsque Lorne imposa à Ronon de ne pas abattre le dernier survivant, je n’émis aucun commentaire. Je fis le tour des cadavres à la recherche d’armes et de balles. Sur celui qui avait attaqué Centor, j’y récupérais une carte où il y avait des inscriptions dessus, mais je ne pris pas le temps d’en lire les détails. Sur un autre j’y récupérais une radio qu’il avait d’accrochait à lui. Il semblait être le seul à en avoir une, il devait s’agir de leur chef ! Je l’accrochais à ma veste, à l’opposé de celle de mon groupe, la gardant allumée si jamais mais au volume minimum.

En arrivant au niveau de la porte des étoiles, les quelques géniis présent furent abattus sans réserve ! C’était à se demander si les gens ne se prenaient pas pour leurs héros de jeu vidéo et qu’il ne chercher qu’une chose, tuer le plus de personne possible sans chercher d’autre alternative. Je n’avais jamais aimé ôter la vie et ici jamais l’impression d’être dans une boucherie !

Alors que le major Lorne contactait la cité par le biais de la porte, j’examinais la carte trouvé. Il s’agissait d’une carte des environs, équivalente à cette que je possédais. La seul exception était qu’il y avait plusieurs croix de dessinées. De plus, elle possédait des annotations écrites en anglais et dans une autre langue qui m’était inconnue.

// Qui que vous soyez, sachez que Sheppard est mort... Rendez-vous ou les autres mourront dans les pires souffrances... Commandant Kolya, terminé. //

Sheppard mort, sérieusement ? Et qui était ce Kolya qu’ils semblaient tous si bien connaitre ?! Chacun apportait ses suggestions et ses idées. Quant à moi, je restais à l’écart attendant leurs décisions. Tous avait raison mais tous se contredisait plus ou moins. Mais plus nous attendions plus il y avait des risques que le groupe Charlie soit exécuté !

- Pourquoi ne pas envoyé un groupe de 2 personnes repérer la position de Koyo je sais pas qui! Mais en temps que médecin je dois signaler que le scientifique doit rentrer le plus tôt possible sur la base. Et je suggère au Caporal de se reposer le plus possible avant de retourner dans l'action.

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Atlantis
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Sam 30 Jan - 15:18

Atlantis
*Sur Atlantis*


Dès l'instant où le docteur Weir avait annoncé à Lorne qu'elle lui enverrait une équipe de secours, Karola s'était mise en action. Elle devait rapidement choisir des personnes à envoyer au casse-pipe pour sortir tout le joli monde parti sur Alpha, du bourbier dans lequel il était enlisé. Préférant ne pas utiliser la même technique que ses supérieurs, à savoir demander qui était volontaire, elle convoqua via sa radio quelques militaires toujours présents sur la base. Elle fit donc appel à des soldats de confiance qui avaient une solide expérience du terrain, parmi eux : le caporal Winkle, la 1ère classe Washington et le sergent Payne. Elle demanda également à deux infirmiers qui avaient déjà eu l'occasion d'opérer en situation de combat de les rejoindre. Tous avaient exactement deux minutes pour s'équiper et se rassembler en salle d'embarquement. Le docteur Weir leur adressa un dernier message depuis la salle de contrôle, pendant qu'un technicien composait sur le DHD l'adresse du site Alpha. 

- Votre mission est simple, vous allez épauler le groupe Bravo mené par le Major Lorne pour reprendre le site Alpha des mains des Genii. Soyez prudents, ne prenez pas de risques inconsidérés.

Le vortex de la porte s'établit et Karola s'apprêtait à autoriser son groupe à traverser lorsqu'il reçurent un message désespéré de la part de Lorne. 

//Docteur nous venons de recevoir un message de la part de Kolya. Charly a été pris en otage et il semblerait que....Sheppard soit mort.//

Son annonce jeta un froid dans l'assemblée et Karola put apercevoir le docteur Weir baisser la tête comme on venait d'abattre le couperet sur elle.  La situation était visiblement plus critique que tous semblaient le croire. Si Sheppard était mort et que les autres étaient prisonnies, cela n'annonçait rien de bon pour eux.  Si Weir accusait le coup de cette nouvelle, Karola elle n'avait pas l'intention de se laisser aller au désespoir, debout derrière Weir elle était déterminée.
Elle s'approcha de Weir et posa une main sur son épaule histoire de lui donner un peu de courage. Karola était à présent réellement frustrée de ne pas pouvoir partir et aller sauver toutes les personnes présentes sur Alpha. Weir se redressa enfin, donna le signal à l'équipe de secours de traverser la porte et envoya un message à Lorne.


// Major Lorne, un petit escadron militaire arrive pour vous rejoindre. Vous avez l'autorisation d'user de n'importe quels moyens pour reprendre le site Alpha et écarter la menace Genii. Bonne chance à vous, Weir terminé.//



- Ne vous en faites pas ils vous les ramènerons tous.

Karola essaya de rassurer la cheffe de l'expédition mais elle ne pouvait malheureusement pas lui promettre que tous reviendrait vivants car si Sheppard était bel et bien mort, il ne serait très certainement pas le dernier. 


*Sur le site Alpha*

Après l'annonce retentissante de la mort de Sheppard, tout le monde resta sous le choc quelques secondes. Kolya ayant immédiatement couper court à tout espèce de contact, Lorne n'avait pas pu demander de plus amples informations.  Ce fut Ronon qui réagit le premier, le sanguin satédien ne pouvait croire que son fidèle ami était mort et en proie à la colère. Il demanda au major l'autorisation d'interroger leur prisonnier Genii, étant donné qu'ils étaient à présent totalement pris au dépourvu, Lorne accepta cette proposition en insistant bien sur le fait que Ronon ne devait pas le tuer. Pour l'assister, Lorne désigna le soldat Storm. Tous les deux en travaillant de concert parviendrait peut-être à faire parler leur ennemi ? Cependant le Genii se montra bien coriace et les deux Atlantes décidèrent de le torturer. Pendant que Ronon le torturait en prenant soin d'éviter les points vitaux, John Storm posait les questions. 

De son côté Masha après s'être assurée que Centore allait parfaitement bien commença à faire le tour du petit groupe afin de rassembler tous les blessés pour qu'ils puissent être tous rapatriés sur Atlantis. Elle tente d'ailleurs de convaincre Marty de retourner sur la cité mais ce dernier refusa de repartir, refusant de laisser ses compagnons d'armes faire face aux genii sans lui. 

La porte des Étoiles s'activa enfin, pendant qu'ils reçurent tous avec soulagement la nouvelle qu'un groupe arrivait pour les soutenir, Lorne en profita pour informer la cité de la terrible nouvelle qu'ils venaient d'apprendre. La réaction de Weir se fit un peu attendre.



// Major Lorne, un petit escadron militaire arrive pour vous rejoindre. Vous avez l'autorisation d'user de n'importe quels moyens pour reprendre le site Alpha et écarter la menace Genii. Bonne chance à vous, Weir terminé.//

//Bien compris, Madame, comptez sur nous.//

Sur ces derniers mots, le petit groupe de 6 personnes débarqua sur le site Alpha. Le vortex se referma sur eux et Marc recomposa à nouveaux le code d'Atlanits pour que cette fois-ci les blessés puissent traverser en sens inverse. Masha, avec l'aide de Marty contribuèrent à aider les blessés à se relever et à traverser la porte des Étoiles pour qu'ils aillent prendre du repos bien mérité à l'infirmerie. Pendant ce temps là, Ronon et John ne parvenait pas à obtenir la moindre réponse de la part de l'otage Genii, d'ailleurs ce dernier était à présent inconscient. 

Le major Lorne rassembla tout le monde autour de lui et résumait la situation au sang neuf tout droit arrivé sur Atlantis. Il demanda alors à tout le monde de participer à l'élaboration d'une stratégie pour parvenir à sauver Alpha et Charly. C'est alors que Marc Langford proposa d'utiliser le Genii pour pénétrer dans le site Alpha. Selon lui il serait judicieux de faire croire que Bravo avait également été vaincu et que le Genii les amène tous au site Alpha pour rejoindre les autres. Cette idée qui sembla plaire à tout le monde fit tout de même tiquer Nyota Washington, fraîchement débarquée qui souligna qu'un seul Genii à la tête de tout un groupe de militaires armés ferait très certainement louche. William Winkle et le Docteur Falcon se proposèrent alors pour jouer le rôle de Genii, tous les deux revêtiraient les vêtements de leurs ennemis éliminés précédemment. Lorne décida alors de composer deux groupes, un premier composé de 5 personnes qui jouerait le rôle des prisonniers : Ronon, Marc, Marty et 2 scientifiques également membres de l'équipe Bravo. Le second groupe composé de Lorne, John, Nyota, Masha et Centore et Nyah resteraient très en retrait, les suivant sous couvert, afin d'encercler le site Alpha et d'attendre de pouvoir entrer dans la base. Quant à William et Falcon ils revêtirent les vêtements de Genii morts et troquèrent leurs armes pour les leurs. Ronon se chargea de réveiller l'otage Genii et le persuada de jouer son rôle. D'ailleurs il se trouvait dans le groupe des prisonniers pour veiller à ce qu'il remplisse bien sa mission. D'ailleurs Lorne demanda à Ronon de l'obliger à contacter ses camarades pour les prévenir de leur arrivée. Ronon dut user de la force pour se faire obéir et non sans mal le Genii utilisa sa radio pour communiquer.

//Ici Ator du groupe de surveillance de la porte des Etoiles. Nous avons essuyé une grosse attaque de la part des terriens.. Nous avons réussi à l'emporter et nous nous apprêtons à arriver à la base avec quelques prisonniers.//

Une fois tout le monde prêt les deux groupes se mirent en marche vers la base Alpha avec l'espoir de pouvoir sauver leurs camarades.
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A vous de jouer, vous avez jusqu'au 10 février pour répondre wink Bon courage et si questions ou remarques contactez Karo ! 

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Lun 1 Fév - 20:22

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Date inconnu, 2015
Site Alpha, système P2X-584
Heure inconnu




// Major Lorne, un petit escadron militaire arrive pour vous rejoindre. Vous avez l'autorisation d'user de n'importe quels moyens pour reprendre le site Alpha et écarter la menace Genii. Bonne chance à vous, Weir terminé.// Une des seules bonne nouvelles de la journée. Nous n’aurions jamais pu faire l’affaire dans l’état que nous sommes. Une bonne partie des troupes est seulement écorchée mais il y a beaucoup de blessés grave. Une opération de sauvetage sans renfort n’aurait pas seulement été de la folie, ça aurait été un double suicide. Les visages se font moins long, l’espoir renaît malgré le fait que notre prisonnier soit inconsicent à cause de son orgeuil. Ne rien dire face à un colosse comme Ronon ne devait pas être une bonne idée, moi-même j’aurais surement parlé, mort de peur. Masha et moi prenons soin des blessés, nous les aidons à entrer dans la porte des étoiles pour retourner sur Atlantis pour qu’ils y recoivent des traitements nécessaire. Même si Masha avait insitée pour que je quitte avec eux, je décide de rester. Jamais abandonné était ma devise en plus l’adage des SAS qui coule dans mes veines. Who Dares Wins. J’ai décidé de tenter, au risque de ma propre vie. Une fois tout les blessés rentrer nous nous regroupons avec Lorne, au même moment les forces fraîches débarquent et des sourires se forment sur les visages des personnes restantes. Le docteur Langford prend alors parole, son plan est bon, mais trop prévisible pour l’ennemi et il se le fait rappeler poliment par Nyota. Un silence s’installe, puis des voix s’élèvent, deux types que je ne connais pas se proposent de jouer les Geniis. Nous établissons alors le plan. Je me vois jouer les prisonniers, avec Ronon et le docteur Langford. Avant de se faire menotter, Ronon force le Génii à annoncer son arrivé avec nous, les prisonniers. On prend alors place, nous formons une belle ligne et on nous menotte, nos armes resterons bien évidemment sur place.


Nous sommes finalement prêt, Lorne et son groupe prenne place derrière nous. Le Major vient nous voir avant, il nous souhaite bonne chance et qu’ils ne nous laisseront pas tomber. Juste avant de retourner avec son groupe, le Major balaye les ondes sécurisées. Il change lentement d’onde, prenant soin de laisser écouler quelques secondes avant de changer puis après avoir passer les trois premières ondes on entend finalement quelqu’un, et ce quelqu’un c’est nul autre que Sheppard! Les visages deviennent joyeux, nous avons des munitions de plus pour mener notre mission à terme et d’en finir avec ses enflures. Nous gardons notre calme, il ne faudrait pas céder à l’hystérie tout de suite. Les Geniis sont toujours en possessions d’otages. La mission est loin d’être terminée. Le Major retourne rapidement avec son groupe, il ordonne tout de même qu’Ator lance son message annoncant l’arriver de prisonnier, ce qu’il fait sous le regard menaçant de Ronon puis nous sortons à l’extérieur. La brise printanière refait surface et l’air légèrement froid nous flatte les joues. Personnes ne parle, nous avançons sans rien dire, seuls et les animaux de la faune se font entendre. Ce silence est épeurant mais aussi plein de confiance. Ce silence est malsain tout en étant serein. Ce silence prouve le doute qui pèse sur nos épaules, malgré le fait que Sheppard semble être en sécurtié. Ce silence embrasse nos pires craintes, il y a toujours un risque avec la mort, elle ne dort jamais et encore moins sur un champ de bataille. Ce silence vient me hanter. De douleureux souvenirs tentent de s’emparer de ma tête. Des morceaux d’images viennent essayer de se coller dans mon esprit. Des images d’horreurs. Des images d’anciens camarades, d’amis, décédés sous mes ordres. Je souffle un bon coup. Je dois rester concentrer, chasser ses souvenirs, plutôt ses mauvais souvenirs, de mon esprit. La mission se doit d’être mise à terme. Je ne peux pas me permettre un écart, aussi minime soit-il, venir mettre en péril notre objectif. Je me ressaisi, gonfle mon torse et reprend mes esprits. Je me concentre alors sur la mission. Ce malgré la douleur qui revient dans ma joue. Ce trou béant créé par ma témérité. Je ferme les yeux, chasse la douleur et me reconcentre sur les questions du moment présent et le doute qui plane sur nos têtes, est-ce que Sheppard est vraiment hors de danger? Est-ce que le groupe Charlie est encore en vie? «Nous sommes bientôt rendu.»Le Genii nous indique du doigt l’emplacement du groupe Charlie. Seulement, les troupes ennemies semblent déstabilisées. À l'horizon nous commençons à voir nos troupes. Le dénommé William se tourne alors vers le Genii. «Il se passe quoi ici?» Falcon nous fait alors arrêter. «Ça ne sent pas bon, ça ne sent pas bon du tout.» Le Genii se contente de ne rien dire. Je sens la rage monter en Ronon, heureusement pour Ator, le satédien à les mains liées. Je prend alors parole, nous devons nous coller au plan. «Allons-y quand même, nous sommes couvert, rien ne peut nous arriver.» Les derniers mots résonnent encore dans mes oreilles. "Rien ne peut nous arriver...", si seulement je pouvais me croire moi-même. Mes camarades doivent penser autrement, ils acquiescent et nous continuons notre marche.


Nous arrivons lentement vers la base Alpha. Malgré les bonnes nouvelles concernant Sheppard, nous ne savons rien sur le reste de l'équipe. Cette situation me bouscule intérieurement. J'ai parfois l'impression que tout ce que j'entreprend ne fonctionne pas comme prévu, en même temps, c'est le métier. L'ennemi est toujours imprévisible. Si il ne l'était pas nous n'aurions pas de travail, nous les militaires. On s'arrête un bref instant, histoire de prendre de l'eau, de s'assurer que nous suivions le plan à la lettre et puis nous repartons d'un pas décidé. Un pas plein d'assurance, un pas terrien et confiant à reprendre ce qui nous appartient et dans ce cas si, notre dignité ainsi que la Base Alpha.

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Jeu 4 Fév - 1:12

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Avant que Lorne n’active la porte des étoiles, avant que tout le monde n’arrive au niveau de cette même porte, j’avais contrôlé l’état de Centor. Il ne semblait rien avoir, aucune douleur, aucune écorchure. Donc à son attitude, je ne fis pas d’autre contrôle sur lui, il pourrait attendre la fin de la mission.

Lorne avait contacté Atlantis, qui allait nous envoyé des renforts. Mais j’étais plus préoccupée par tous les blessés que nous avions. Les infirmiers du groupe s’en occupaient mais je me joignis à eux pour les aider. Je me trouvais face à un militaire. Il était allongé, avec le bras en sang.

- Soldat, je suis la première classe Santana. Pouvez-vous me donnez votre nom ?

- Premier classe Mcarly, Soldat !

Il avait la voix faible et il perdait peu à peu le fils du temps, mais il faisait tout pour lutter contre la douleur et l’envie irrésistible de sombrer dans les ténèbres. Pour l’avoir vécu, je peux affirmer avec certitude que cela n’est pas facile !

- Mcarly, restez avec moi ! Je vais vous examiner. Tout va bien se passer, vous allez voir. Dans peu de temps vous serez de retour sur Atlantis et un médecin s’occupera de vous. Imaginez, une belle femme. Comment la voyez-vous ?

Pendant que je l’examinais, je le rassurais tout en essayant de le garder conscient, sans trop le faire parler pour le fatiguer le moins possible. Son état était n’était pas bon ! Il avait le bras cassé, une fracture ouverte. Je cherchais dans ma trousse de secours de quoi faire un garrot, mais il n’y avait rien, alors je pris ma ceinture, celle qui tenait mon pantalon. Je passais la sangle dix centimètre au-dessus de la blessure et je serais pour éviter au militaire de se vider de son sang. Toujours en lui parlant, en le rassurant, je m’occupais de la plaie qu’il avait au niveau de la hanche. Une balle était rentrée et il n’y avait aucune trace de sortie… A l’aide de compresses, j’essayais d’arrêter les saignements. Je lui fis un bandage pour maintenir la pression sur la plaie et pour éviter qu’elle ne saigne trop.

Je fis signe à Marc Langford de s’approcher pour qu’il surveille le militaire et qu’il continu de le rassurer. Vu son état lui-même devait avoir des difficultés à se servir de son épaule blessée.

- Je vais vous laissez avec le Docteur Langford. Je dois aller voir les autres blessés. Tenez bon Mcarly !

Je lui lâchais la main qu’il m’avait prise d’un air désespéré, lorsqu’il avait voulu me retenir, pour ne pas rester seul.

Une infirmière non loin semblait désemparée face à une blessé. Je la rejoignis pour voir en quoi je pouvais l’aider. Elle m’informa que la jeune femme, une botaniste du nom de Maria, était dans un sale état.

- Elle ne survivra pas. C’est penne perdu, il faut la laisser et s’occuper des autres...

Je voyais dans le regard de l’infirmière qu’elle était désemparée mais sa réaction me sidérait. Comment pouvait-elle tenir de tel propos et de plus devant la victime consciente ! L’infirmière qui était en train de réaliser une compression au niveau de l’estomac arrêta tout et partie en courant vers un homme allongé, deux victimes plus loin. Aussitôt, je pris sa place. Maria avait pris deux balles au niveau de l’estomac et le sang coulait abondamment. Je repris la compression, mais la jeune femme avait des difficultés à respirer. Je demandais à Langford de m’apporter le masque à oxygène rangé dans ma trousse de secourt. La jeune femme devait avoir une hémorragie interne, et vu la localisation des impacts, plus d’un organe était endommagé… Je me mis à parler à cette femme pour la rassurer, lui dire que tout allait bien se passer, qu’elle devait tenir bon, que les médecins sur Atlantis allaient réparer tout ça. J’essayais d’avoir une voix encourageante, et gaie pour appuyer mes propos.

J’étais dans ma bulle, une bulle où seul Maria en faisait partie. Je me consentirais sur elle et uniquement sur elle, pour la garder en vie jusqu’à son arrivée sur la cité. Jusqu’au moment où je senti une pression sur mon épaule. En tournant la tête, je pus rencontrer le regard d’un homme, un infirmier venu avec une civière pour emporter la botaniste en lieu sûr. Je donnais toutes les instructions à l’infirmier pendant que je continuais à comprimer la blessure et que lui et ses collègues mettaient la jeune femme sur la civière. Ensuite, je laissais ma place pour que l’homme me remplace pour traverser la porte des étoiles. Mais avant leur départ, je fis savoir à Maria que dès mon retour j’irais la voir et qu’elle avait intérêt d’être de nouveau sur pieds.

***

En sortant de ma bulle, je pus constater que beaucoup plus de monde était arrivé. Le première classe Mcarly avait été remis sur pieds et avec l’aide d’un militaire, il s’apprêtait à traverser la porte. Je suggérais au caporal Kowalczyk et à Marc Langford de retourner sur la cité mais ils ne m’écoutèrent pas. Je ne pouvais pas non plus leur imposer, je n’avais ni la fonction de médecin, ni le grade suffisant.

Lorsque tout le monde fut partie, que le vortex fut refermé, je me pris la tête dans les mains. C’est à ce moment que je pris conscience de mon état. J’avais les mains, les avants bras, les vêtements couverts de sang, j’étais passée du vert militaire au rouge sang... Du sang du première classe Mcarly et du sang de Maria... Et j’en avais également plein le visage… Pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Nous étions les mêmes... Des Homo sapiens avec normalement la faculté de nous servir de notre cerveau a l’inverse des autres mammifères. Je cherchais à me débarrasser de ce sang, mais déjà il avait séché, il me faudrait de l’eau et une brosse pour le retirer maintenant. Alors je n’avais plus qu’à attendre mon retour. Du moins si je survivais…

Le groupe était désormais moins nombreux même si de nouveaux militaires nous avaient rejoints. Après avoir déterminé notre plan d’action, je contrôlais l’équipement de Centor. J’allumais la radio, et je la mis sur la fréquence 3 pour que si besoin, je puisse m’adresser à lui sans que d’autre contacte radio n’interfère. A partir de maintenant, Centor agirait a sa guise, et nous serions rapidement séparés une fois notre position prise. Je ne pus m’empêcher d’enfouir mon visage dans le pelage de mon animal quelques secondes pour reprendre courage. Un bisou sur la truffe et je me préparais, contrôlant une seconde fois mon propre équipement. La radio que j’avais récupéré servie au genii pour contacter son commandent.

En nous mettant en route quelques secondes, qui me parurent une éternité, après le départ du premier groupe, Centor passa devant. Nous avions repris espoir en entendant la voie de Sheppard qui nous confirmait être en vie. Mais mon P90 levé, j’étais prête à abattre le premier genii que je voyais, je n’avais plus l’envie de négocier. Trop de sang avait coulé, il suffisait de me regarder pour le voir !

Sur le chemin, personne ne parlait, on pouvait percevoir les bruits de la faune sauvage qui peuplaient cette forêt, cela en devenait gênant. Nous progressions sans difficulté. Mon chien nous guidait sur les pas du premier groupe. Et lorsque la distance nous séparant du point de rencontre, de l’autre groupe, fut suffisant, mon groupe se dispersa. Je partis sur le flanc droit prendre ma position, alors que Centor continuait tout droit pour se rapprocher des géniis nous permettant d’avoir des oreilles là-bas.

Alors que j’étais en place, avec un bon visuel, je me mis ma radio sur la fréquence de Centor. Ce dernier avait réussi à s’infiltrer avec succès au sein du ‘’campement’’ de genii. Je pus entendre distinctement la conversation de Kolya et l’exécution programmée qui n’allait pas tarder. Le 1er soldat de 1ère classe Washington qui était à mes côtés fit le rapport au groupe. Dès que Lorne me donnerait l’autorisation, je donnais l’ordre à Centor d’intervenir. Il pourrait ainsi déstabiliser les bourreaux et je ne doutais pas de l’imagination de mon chien pour y arriver. Cela nous permettrait d’intervenir à temps.

Avec l'aide des jumelles que j'avais pensé a prendre, je réussis a localiser mon berger. Il avait compris la situation car il changeait de position et il n'allait pas attendre mon ordre, au premier geste des bourreaux il allait entrer en action et si je lui demandais de ne pas bouger par radio, les géniis allaient l'entendre car il était trop près!

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Lun 8 Fév - 19:10

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Langford regardait le Major Lorne en attendant une réaction de sa part. Ronon proposa de cuisiner le prisonnier Genii pour en savoir plus, ce que Lorne acquiesça en précisant de ne pas le tuer. Accompagné de Storm, le satédien commença à frapper le frêle prisonnier ennemi. Le Docteur Langford évita de regarder la scène en se retournant et attrapa une bouteille d'eau dans son sac pour se désaltérer. Il balaya d'un regard les membres du groupe pour voir si on avait besoin de lui. C'est à ce moment-là qu'il vit la charmante Masha, agenoue devant un militaire, lui faire signe de venir l'aider. Marc comprit qu'elle voulait qu'il reste auprès de ce soldat, un certain McArly.

"Enchanté McArly... Ouch c'est pas demain que vous allez faire un footing, je vous serrerais bien la main, mais mon bras non plus n'est pas en état..."

McArly sourit ce qui enchanta Marc. Puis il remarqua que Santana s'était appliqué à faire un garrot. Il espérait que les secours arriveraient vite, sinon avec ce garrot, sa jambe risquerait d'y passer. Il posa sa main sur l'épaule du soldat pour le réconforter. Soudain, Santana l’appela de nouveau, cette fois-ci pour prendre un masque à oxygène dans son sac. Il fouilla dans la trousse de secours en regardant McArly.

"Décidément, elle ne peut pas se passer de moi..."

Il s'approcha en boitant légèrement vers Masha et lui tendit le masque. La jeune femme étendue au sol était très gravement blessée au ventre, et au vue de la gravité de la blessure, Marc savait que ses minutes étaient compter. Il encouragea Masha à la garder un maximum éveillée. C'est alors qu'un chevron de la porte des étoiles s'activa, et, dans un réflexe quasi-synchronisé, les soldats encore debout pointèrent leurs armes vers la porte par sécurité. Un fois le vortex en place, tout le monde fût rassuré de savoir que c'était le Docteur Weir...

// Major Lorne, un petit escadron militaire arrive pour vous rejoindre. Vous avez l'autorisation d'user de n'importe quels moyens pour reprendre le site Alpha et écarter la menace Genii. Bonne chance à vous, Weir terminé.//

Le major Lorne confirma l'ordre de Weir et le halo bleu disparut. Le Docteur Langford attendit un signe du Major pour recomposer l'adresse d'Atlantis sur le DHD dans le but de rapatrier les bléssés. Masha insista auprès du Caporal Kowalczyk et du Docteur Langford pour repartir sur la cité légendaire mais ils n'avaient pas tellement envie de quitter leur camarade.

"J'apprécie votre bienveillance mais ne vous inquiétez pas, on est déjà en sous-effectif et je pense qu'on peut être encore utile. Ce n'est pas mes premières égratignures..." dit-il en souriant pour la rassurer.

Malgré la douleur présente, il pouvait encore faire abstraction et continuer à aider ses nouveaux amis. Le Major Lorne décida de réunir son équipe agrandie autour de lui pour faire le point sur la situation et trouver ensemble une solution. Langford prit la parole plein d'assurance.

"Pourquoi n'utiliserions pas le prisonnier Genii pour nous faire entrer dans la base? On se constitue prisonniers pour les attaquer par surprise..."

L'idée du civil ne semblait pas faire l'unanimité, une femme militaire arborant le grade de soldat 1ère classe souligna judicieusement qu'un seul soldat Genii capturant toute l'équipe ne serait pas très cohérent. Alors Lorne scinda l'équipe en deux, Ronon, Kowalczyk et Langford feraient les prisonniers, deux autres des Geniis et le reste resterait en retrait en embuscade. Le Genii du nom de Ator annonça leur venue à Kolya par radio.

//Ici Ator du groupe de surveillance de la porte des Etoiles. Nous avons essuyé une grosse attaque de la part des terriens.. Nous avons réussi à l'emporter et nous nous apprêtons à arriver à la base avec quelques prisonniers.//

Guidé par Ator, le petit groupe d'acteurs se mirent en marche vers la base en silence pour se concentrer sur leur mission. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent aux bâtiments du site Alpha et ils aperçurent les premiers gardes Genii. L'adrénaline monte dans le sang de Langford quand ils passèrent devant eux, pour l'instant la supercherie semblait fonctionner.

**Trois prisonniers et il fallait que ça tombe sur moi... Cela dit je suis quand même plus crédible en prisonnier que Ronon, ça m'étonnerait qu'il se laisse chopper facilement celui-là... Mais bon, ça à l'air de marcher...**

William donna un coup de crosse dans le dos de Langford pour rendre la scène plus crédible et la troupe continua le judicieux petit stratagème.

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Mar 9 Fév - 23:33

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Les Alarmes de la cité s'étaient activées et rapidement toutes la base fut en état d'alerte. Je grimpais rapidement les marches en suivant toutes les personnes qui semblaient inquiètes ou paniquées. Pour ma part, j'étais plutôt curieux. Qu'Est-ce qui avait bien pu activer les alarmes ? Qui l'avait fait ? Surement l'un des commandants, militaire ou civil. De toute façon a quoi bon réfléchir a tout ça alors qu'on allait bientôt nous donner la réponse. La salle d'embarquement était pleine a craquée. Toute l'expédition était là. Était ce si grave que ça ? En fouillant un peu du regard, je vis qu'il manquait quand même des personnes. Le docteur Weir nous fit un rapide compte rendu de la situation et chacun de nous pu mesurer la gravité de la situation. La Base Alpha ne répondait plus. Enfin selon les infos que l'on avait, les Genii l'avait prise d'assaut. Et l'appel des volontaires se fit. Hésitant sur la conduite a tenir, je finis par ne pas me proposer. Il y avait déjà pas mal de monde qui semblait vouloir aider et, si le besoin de renfort se faisait sentir, j'aurais l'occasion d'y participer. J'aperçu du coin de l'œil Nyota Washington. Elle avait les traits tirés de quelqu'un qui avait mal dormi ces derniers jours. Lui posant une main sur l'épaule, je lui glissais a l'oreille:

-Va dormir Washington, ils auront assez de monde pour le moment. Au pire, ils t'appelleront.

La réunion terminée, je m'éclipsais rapidement et errais dans les couloir de la cité. Pourquoi les Genii attaquaient ils Alpha ? Question idiote. Nous étions en guerre contre eux et tout les coups étaient permis. En revanche, comment ils avaient localisés notre base restait un mystère. Je vis de loin, Nyota partir en direction de ses quartiers et finit par faire de même.

Plus tard

Je finis par la retrouver une heure plus tard dans la salle d'embarquement. Elle semblait aller mieux... enfin un peu mieux que tout a l'heure. D'après ce qu'on nous dis, nous devions nous préparer a partir en renforts de l'équipe Bravo. J'avais prévu dans mon équipement tout le foutoir habituel. En plus des munitions et des kits de soins pour les blessés éventuels. Le P90 chargé, pistolet a la cuisse, j'attendis l'ordre de départ. Marchant calmement, je me retrouvais près de Nyota.

-Tu as bien fait de revenir, tu aurais manqué la petite fête Genii

-Ca aurait été vraiment impolie de ma part de rater une telle invitation
-De ce que je sais, on doit ramener le gâteau surprise
-Quel parfum ? Epicé j'espère sinon on risque de s'ennuyer, dit-elle en vérifiant que son arme de point comportait bien un chargeur plein
-Gout boucherie je crois, ajoutais je en jonglant avec une grenade.
-humm mon préféré

Le duo partit en un rire et attendit en continuant a discuter un peu. La porte finit par s'ouvrir et les infos s'échangèrent. Sheppard était mort. Enfin d'après les Genii. Donc l'info n'était pas des plus fiables. Les renforts traversèrent le portail et nous arrivions enfin sur Alpha. L'équipe Bravo ne semblait pas au mieux de sa forme. Et pour cause, les dégâts autour de la Porte se firent voir. Et les blessés aussi. Préparant mon matériel, j'écoutais le plan du Major Lorne. Diviser pour mieux surprendre ? Un plan que je n'appréciais que peu. D'autant que j'aurais préféré employer la furtivité pour le coup. Mais bon on fait pas toujours ce qu'on veut. J'enfilais une tenue de Genii avec dégout.

-Pourquoi je dois toujours me trainer les rôles dégueu ?
-Parce que ça va bien avec ton accent, l'anglais.
-Hé Gamine, essaye de pas me trouer la peau avec ton joujou
-Pas de risque Caporal, je viens d'avoir une nuit de trois heure je suis en pleine possession de mes moyens.
-Me voila rassuré, Gamine

Je finis de m'équiper rapidement et glissais le pistolet de Ronon sous l'uniforme et fit signe que tout était correct. Nous nous mîmes en route vers Alpha. Bientôt notre groupe se séprara et j'entendis une phrase de Nyota:

-Et William... n'allez pas vous faire tuer surtout
-Compte la dessus Gamine, J'ai pas oublié la bière que tu me dois

Je me remis en marche derrière les autres et bientôt le camp s'ouvrit devant nous. La base ne semblait pas si bien gardé.

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Mer 10 Fév - 17:21

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*Environ deux heures plus tôt*

L’appel aux volontaires avait surpris Nyota alors que ses poings faisaient plus ample connaissance avec le cuir d’un sac de frappes. Malgré son absence de quelques mois, pendant lesquels elle avait rendu visite à sa famille sur Terre, elle avait bien vite repris ses marques à son retour… tout comme ses insomnies. Aussi ses routinières séances de sport étaient-elles naturellement revenues dès son arrivée sur la cité flottante.

Alors que les jointures de la jeune américaine, protégées de bandages, heurtaient dans un rythme soutenu la surface lisse du punching-ball et que la luminosité du gymnase s’éclaircissait avec le levé du soleil, les lumières d’Atlantis virèrent au rouge agressif. L’alarme qui accompagnait le nouvel éclairage n’annonçait rien de bon lui non plus et Nyota s’arrêta brusquement pour écouter l’annonce qui résonnait désagréablement à ses oreilles ; profitant du peu de repos que cela lui donnait pour délasser ses muscles. Une fois le contenu du message écouté et, malgré les deux petites heures de sommeil qu’elle avait eu la chance d’obtenir cette nuit là, elle répondit présente à l’appel, prenant rapidement la direction de la salle de la porte.

Dans les couloirs, les membres de l’expédition se pressaient tous, certains déjà armés, d’autres pas bien réveillés. Curiosité, peur, excitation, angoisse, intérêt ; les émotions qui se lisaient dans leurs yeux et sur leurs visages divergeaient totalement d’une personne à l’autre. Nyota se contenta d’un visage fermé, seule émotion que sa fatigue lui permettait d’afficher, et pressa le pas.

Lorsqu’elle arriva enfin dans la grande salle, elle se contenta de se mettre dans un coin, les bras croisés, et attendit qu’on leur donne un peu plus d’indications. Il était totalement inutile de spéculer sur ce qui touchait la cité lantienne et, de plus, le degré de fatigue de la jeune femme ne lui permettait pas de pousser son cerveau à faire de telles hypothèses sans un peu de matière. C’est ainsi qu’elle prit connaissance, après de longues minutes d’attentes, de ce qui justifiait un tel rassemblement.

A l’appel des volontaires, la jeune femme allait faire un pas en avant, mût qu’elle était par son sens du devoir, mais une main sur son épaule l’arrêta dans son geste.

"Va dormir, Washington, ils auront assez de monde pour le moment. Au pire ils t’appelleront."

Les mots du caporal Winkle la firent presque sursauter. La fatigue ayant légèrement réduit son champ de vision, Nyota n’avait pas reconnu l’ancien S.A.S. qu’elle considérait depuis quelques temps comme une sorte de mentor. Hochant la tête, elle se contenta d’acquiescer, trop usée pour protester. L’envie de se joindre au groupe qui se composait devant ses yeux la démangeait, malheureusement, William avait raison, si elle n’avait pas au moins une heure supplémentaire de sommeil, elle ne leur servirait à rien. Hell, elle les ralentirait au final et ce n’était absolument pas ce dont ce groupe avait besoin.

Une fois la réunion improvisée, terminée, Nyota adressa un rapide hochement de tête à William avant de faire route vers l’infirmerie où elle alla demander un cachet pour l’aider à trouver le sommeil, au médecin de garde. Puis elle rejoignit le plus vite possible ses quartiers et, ainsi donc, son lit où elle passa une heure à ronquer violement.

C’est un autre genre d’alarme qui la réveilla à nouveau, presque une heure plus tard. Apparemment le premier groupe de sauvetage n’avait pas suffi et, cette fois-ci, on appelait, non plus des volontaires, mais des désignés d’office et, Nyota en faisait partie. Elle ne doutait pas que le choix du personnel assigné à ce nouveau groupe avait été fait par le Capitaine Frei. La jeune américaine commençait à bien connaitre sa supérieure ainsi que les gens en qui elle avait confiance.

Frei avait tout de la haut-gradée allemande. Elle était autoritaire, un peu trop stricte au gout de Nyota et parfois elle se pensait au-dessus de ses hommes uniquement parce qu’elle était plus gradée. Mais malgré cela, la jeune métisse en était arrivée à apprécier le Capitaine. Elle avait ses faiblesses comme tout le monde et elle savait être honnête et droite. Cette femme avait les qualités d’un leader et elle le savait, usant ainsi de ses compétences au mieux pour l’expédition. Et le choix de ses subordonnés était un de ses meilleurs atouts. Elle connaissait ses hommes et Nyota était fière de faire partie, malgré son handicap certain, de la liste de la seconde équipe de sauvetage.

C’est donc dans cet esprit qu’elle se présenta, armée de son maintenant fidèle Aug A3, clipsé en bandoulière sur son torse, ainsi que de son Beretta 92FS, dans un holster fixé à sa cuisse droite, et un couteau de combat glissé dans la doublure de sa botte gauche. A part ses armes et quelques chargeurs à usage rapide dans son gilet tactique, Nyota portait, en plus de tout son arsenal, un sac à dos contenant son meilleur atout. Elle se doutait qu’elle avait été appelée pour ses compétences de tir à distance et avait même reçu l’ordre de dépoussiérer son M98B de la part du Capitaine Frei en personne.

Alors qu’elle vérifiait que son sac à dos était bien fixé et que la longueur des sangles ne la gênerait pas dans son avancé, elle vit s’approcher le Caporal Winkle d’un pas calme.

Ainsi il faisait, lui aussi, partie des hommes de confiance de leur supérieure allemande. Cela ne la surprenait absolument pas. L’ancien S.A.S. n’avait plus à faire ses preuves depuis longtemps. Alors qu’elle le saluait d’un hochement de tête, il lui lança une phrase qui montrait toute la connivence qui s’était créée entre eux depuis quelques temps.

"Tu as bien fait de revenir, tu aurais manqué la petite fête Genii"

Il faisait bien sûr référence aux vacances que la jeune femme avait pris pour rendre visite à sa famille sur Terre. L’accent anglais du militaire tira un sourire en coin à la jeune femme qui ne put s’empêcher de rentrer dans son jeu.

"Ça aurait été vraiment impolie de ma part de rater une telle invitation" lui répondit-elle immédiatement.

La réponse de la jeune brune dut l’amuser car il enchaina sur le même thème :

"De ce que je sais, on doit ramener le gâteau surprise."

Nyota, vérifiant que son Beretta comprenait bien un chargeur plein, continua, entrainée par la franche camaraderie qui liait les deux militaires en cet instant :

"Quel parfum ? Epicé, j’espère, sinon on risque de s’ennuyer."

Le sourire sur le visage de la jeune américaine faisait écho à celui qui se dessina sur les lèvres de son interlocuteur alors qu’il jouait maintenant avec une grenade.

"Goût boucherie, je crois."

"Humm, mon préféré…" répondit-elle avant d’éclater de rire.

Le son de son propre rire la surpris, mais elle n’arrêta pas pour autant. Cela faisait un moment qu’elle ne s’était pas sentie comme ça, normale. Sa rupture avec le Sergent-Maître Eversman avait quelque peu affecté la jeune femme ; même si elle savait pertinemment que c’était mieux ainsi. Le bout de chemin qu’ils avaient fait ensemble et la complicité qu’ils avaient partagés, durant les quelques mois qui avaient suivit l’arrivé de Nyota sur Atlantis, lui manquaient énormément. C’était certes d’un commun accord que les deux jeunes gens avaient convenu qu’il était plus prudent pour eux de se séparer, il n’empêchait que cela avait créé un vide dans le quotidien de la jeune femme, d’où le retour de ses insomnies. Mais elle avait aussi conscience que, maintenant qu’elle était de retour sur la cité, elle se devait de faire le deuil de cette relation et entamer un nouveau chapitre de sa vie. La complicité qu’elle avait développée avec le Caporal Winkle l’aidait beaucoup dans ce sens. Elle appréciait énormément sa compagnie ainsi que les conseils qu’il pouvait lui donner, devenant ainsi une sorte de mentor vers lequel la jeune femme pouvait se tourner sans crainte du règlement, puisque leurs échanges étaient tout ce qu’il y avait de plus correct.

Attendant qu’on leur en dise plus sur leurs objectifs, ils continuèrent ainsi à discuter, enchainant les phrases que certains auraient qualifiées d’un humour douteux, mais ils s’en fichaient ; les autres n’avaient qu’à aller se faire voir chez les Wraiths. Puis ils passèrent enfin la porte. Les informations qu’on leur fourni de l’autre côté firent à Nyota l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. Sheppard ? Mort ? Non, c’était impossible. Ce devait être une ruse du chef militaire de l’expédition. Ce n’était pas la première fois que ce dernier se faisait passer pour mort ou disparu… La jeune femme se concentra sur cette hypothèse, elle ne pouvait pas se laisser distraire par une telle nouvelle. Et, de plus, elle refusait de croire à la mort de Sheppard tant qu’elle n’aurait pas vu son corps et que le docteur Carson n’aurait pas prononcé le décès. Cette perspective la rendit nauséeuse, tout comme le nombre impressionnant de blessés autour de la porte et elle se concentra sur quelque chose d’autre pour ne pas y penser et, ainsi, conserver le peu de nourriture qu’elle avait réussi à avaler avant de quitter la base.

Le plan du Major Lorne fut un bon moyen de se ressaisir… du moins jusqu’à ce qu’il soit question de l’escorte du groupe sous la férule d’un unique Génii. Déjà, le principe de se jeter dans la gueule du loup ne plaisait pas à la jeune femme. Mais le fait qu’un seul ennemi ramena un groupe entier à lui tout seul la fit carrément tiquer.

"Sauf votre respect, Major, je veux bien qu’ils soient pas très fut-fut, mais là vous les sous-estimez complètement." s’exprima-t-elle, d’une voix suffisamment forte pour se faire entendre de tous. "Ils ne mordront jamais à l’hameçon. Un seul pequenaud capable de capturer un aussi grand groupe d’ennemis… non, ça ne passera jamais. S’ils en étaient capable, ils auraient déjà pris Atlantis..."

Non ce plan ne lui plaisait pas du tout et l’angoisse qui se frayait un chemin aux creux de ses entrailles s’accentua alors que le Caporal Winkle se proposait pour se faire passer pour un Génii. Elle chercha alors quelque chose d’apaisant, pour reprendre le contrôle de ce sentiment qui rampait, plantant ses griffes au cœur de ses boyaux. A quelques pas de là, l’ancien S.A.S. râlait tout en enfilant un uniforme Genii, aussi c’est tout naturellement qu’elle se rapprocha de lui, afin de penser à autre chose qu’à l’assaut qu’ils allaient bientôt mener et aux conditions dans lesquels cela se passerait pour l’homme à ses côtés.

"Pourquoi je dois toujours me traîner les rôles dégueux ?" se plaignait-il en boutonnant la veste verdâtre.

"Parce que ça va bien avec ton accent, l’anglais." lui lança Nyota avec un petit sourire forcé.

Etrangement elle lui avait parlé de façon plus familière qu’elle n’avait l’habitude de le faire avec ses officiers supérieurs. Ça lui avait malencontreusement échappé mais il ne releva pas, se contentant de pointer le Aug A3, qu’elle portait toujours clipsé sur sa poitrine, d’un geste du menton.

"Hé gamine, essaye de pas me trouer la peau avec ton joujou."

Secouant la tête, elle pensa à celui qui se trouvait dans son sac à dos et qui était bien plus dangereux que celui qu’elle portait en bandoulière. Mais elle ne mentionna pas son arme fétiche, axant plutôt sa réponse sur le peu de sommeil qu’elle avait pu grappiller la nuit passée.

"Pas de risque, Caporal, je viens d’avoir une nuit de trois heures, je suis en pleine possession de mes moyens." lui répondit-elle, un peu plus décontractée par leur petit échange.

"Me voila rassuré, gamine."

Nyota sourit à ce petit surnom qui marquait leur différence d’âge et le regarda finir de s’équiper. Puis le groupe se mit en branle et la jeune femme serra fortement son Aug A3 entre ses jointures blanchissantes. Il s’agissait maintenant de ne pas faire la moindre erreur, en espérant que tout se déroulerait selon le plan. Elle tapota une des poches de son gilet tactique pour vérifier la présence du détecteur de vie de facture lantienne et laissa son regard glisser sur les membres de l’équipe de sauvetage.

*Faites que tout le monde s’en sorte.* pria-t-elle sans adresser sa supplique à un dieu en particulier.

Peut-être s’adressait-elle au destin ? A moins que ce ne soit aux étoiles… Peu importait, tant que son vœu était exaucé. Alors qu’elle sortait de ses pensées, le groupe se sépara en deux et elle regarda le visage de son mentor comme si c’était la dernière fois qu’elle le voyait. Ses entrailles se contractèrent vivement et elle lâcha presque malgré elle :

"Et, William… n’allez pas vous faire tuer surtout."

C’était la première fois qu’elle l’appelait par son prénom, mais il ne s’en formalisa pas, se contenant de lui répondre de son accent anglais et toujours sur le ton de la complicité :

"Compte là-dessus, gamine. J’ai pas oublié la bière que tu me dois."

Nyota hocha la tête, incapable de se défaire de ce sentiment qui avait transformé sa nausée en une véritable envie de vomir. Mais elle serra les dents et suivit du regard la silhouette de l’anglais sur quelques mètres avant de suivre ses propres ordres.

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