Coralie Deltour

Carte d’Identité » Nom : DELTOUR » Prénom : Coralie » Âge : 40 ans » Date et Lieu de Naissance : 14 avril 1975 à Aix-en-Provence » Nationalité : Française » État Civil : Célibataire » Arrivée sur Atlantis : Equipe de renfort, arrivée en 2015 » Poste occupé : Chef infirmier du pôle médical » Spécialité : Les petits et gros bobos, l'organisation des plannings des infirmières

» Groupe Sanguin : O+
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : Aucune
» Antécédents médicaux :
Fracture de l’humérus gauche à l’age de 6 ans,
Opération de l’appendicite à 8 ans
Fracture de la clavicule à 14 ans
Entorse du genou droit à 24 ans



» Caractère :

Coralie est ce qu’on appelle une personne solaire. Elle a une certaine tendance à toujours voir le bon dans les autres, au risque de parfois devenir « l’avocat du diable », et souvent d’être déçue. Mais, son caractère est tel que ses multiples déceptions ne l’ont pas aigrie pour autant. Certains pourraient y voir de la naïveté, et ils n’auraient pas forcément tord. Elle, elle préfère se dire qu’elle a su garder un peu de son âme d’enfant.

Son optimisme et sa joie de vivre sont contagieux. C’est un don qu’elle s’efforce de cultiver car il lui ait d’une aide précieuse dans son travail. Son calme et sa patience ont souvent un effet apaisant sur les personnes dont elle a la charge, lui permettant de prodiguer ses soins , même les plus délicats, dans de bonnes conditions.

Mais, il ne faut pas s’y tromper, Coralie a aussi son petit caractère. Elle peut se montrer particulièrement têtue. Bien sûr, il est extrêmement rare qu’elle perde son calme, mais c’est ce qui est le plus déstabilisant pour ceux qui en font les frais. Elle vous dira calmement vos quatre vérités, tout en restant particulièrement polie et courtoise.

» Phobies : Aucune
» Objet choisi : Son Ipad

Compétences de bases	Compétences Secondaires
Corps à corps : 2 Maniement d'armes à feu : 1 Résistance à la douleur : 5 Pilotage : 0 Technologies : 0 Soins : 10 Esprit d’équipe : 2 3 Influence/leadership : 5 Sang froid : 7 Rapidité d’esprit : 2 3	Médecine traditionnelle  : 2 Médecine non conventionnelle : 1 Chirurgie : 3 Sciences de la vie et de la terre : 0 Psychologie : 4 Capacité d'explication : 1 Résistance mentale : 2 3

Coralie vit le jour dans une famille de la classe moyenne, un beau jour de printemps. De sa Provence natale, elle avait toujours gardé son accent chantant immédiatement reconnaissable où qu’elle aille, ainsi que le goût du soleil, de l’air salé et du chant des cigales.

Toute petite, elle sut qu’elle voulait prendre soin des autres. Là où ses copines imaginaient pour leur avenir un beau mariage et des enfants, elle imaginait une blouse blanche et des mains qui soignent.

Sa mère, la trouvant un peu trop sensible pour ce genre de carrière avait bien tenté de la décourager, lui racontant toutes les horreurs qu’elle imaginait, mais rien n’y fit. Alors, elle tenta de faire de ce projet un atout pour motiver la fillette dans ses études, mais rien n’y fit.

Coralie était moyenne… toujours, classe après classe. Juste le strict minimum légal pour passer en classe supérieure (elle avait suivit sa scolarité à une époque où une moyenne en dessous de la moyenne signifiait un redoublement). Mais, bon an, mal an, Coralie avait passé toutes les classes, même si chaque année, les professeurs disaient à ses parents « cette année, elle a la moyenne, on ne peut pas vous imposer un redoublement, mais, l’an prochain, il est plus que probable qu’elle ne puisse pas suivre et qu’elle redouble).

Lorsque la question de l’orientation professionnelle se posa, Coralie savait déjà ce qu’elle voulait. Elle avait décidé qu’elle deviendrait infirmière. Et surtout, elle avait décidé qu’elle voulait suivre un cursus professionnel, au grand dam de ses professeurs (qui finalement en était venu à se dire qu’une enfant « moyenne » depuis si longtemps pourrait fort bien réussir des études dites « classiques ») et de sa mère (pour qui le baccalauréat représentait le summum d’une éducation réussit).

Elle tint bon face aux pressions de sa famille et du corps enseignant. A l’issue de sa classe de troisième, son BEPC en poche, elle intégra une école qui préparait un BEP d’aide à la personne.

Cet enseignement plus concret lui permit de faire la démonstration de ses aptitudes. Ses notes, jusqu’ici plutôt moyennes, devinrent plus qu’honorables. Elle obtint son diplôme avec mention et décida de poursuivre vers un bac pro, à la grande joie de sa mère. Sa fille allait enfin obtenir le diplôme tant convoité. Bon, joie un peu tempérée par le fait qu’il s’agissait d’un bac professionnel considéré comme moins prestigieux à cette époque là, mais sa génitrice faisait contre mauvaise fortune bon cœur.

A l’age de 18 ans, Coralie décrocha le précieux diplôme, encore une fois avec mention, et décida de passer le concours de l’école d’infirmière. Son dossier scolaire, ses notes ainsi que les appréciations que ses maîtres de stages avait données lui facilitèrent l’accès à l’établissement convoité.

Coralie dut alors se décider à faire plus que le minimum. Elle avait des lacunes en chimie et mathématiques. Elle dut travailler d’arrache-pied pour remonter son niveau, mais elle n’était pas arrivé là pour laisser tomber.

Ses années d’étude d’infirmière, elle les passa le nez dans les livres à travailler, à étudier. Les périodes de stages, même si elles étaient éprouvantes, étaient pour elle une bouffée d’oxygène, lui rappelant pourquoi elle travaillait si dur.

Là encore, elle eut son diplôme haut la main avec les félicitations de ses professeurs, mais encore une fois, elle prit tout le monde à rebrousse poil en décidant de s’engager au coté d’une association humanitaire plutôt que d’accepter une des nombreuses propositions d’emploi qu’elle avait eues des établissements où elle avait fait ses stages.

Sa mère frôla la crise cardiaque quand sa fille lui annonça qu’elle avait décroché un poste pour aller travailler dans un hôpital de brousse au fin fond d’un pays à la situation politique et militaire plus qu’instable.

Encore une fois, ses parents tentèrent de lui faire entendre raison, lui démontrant, articles de presse à l’appui combien sa décision était dangereuse et irresponsable. Mais rien n’y fit. Quelques semaines plus tard, ils regardaient leur fille unique s’envoler vers sa nouvelle vie.

Coralie avait décidé de s’engager dans l’humanitaire parce qu’elle voulait être utile et surtout parce qu’elle avait envie de voir du pays. Elle déchanta assez rapidement. Pour ce qui était d’être utile, il n’y avait aucun problème, c’était bien le cas, mais pour ce qui était de voir du pays, c’était autre chose.

Des différents pays où elle exerça, elle ne vit souvent que les locaux, toujours vétustes et mal adaptés des dispensaires.

L’association pour laquelle elle travaillait dépendant des Nations Unis, la plupart du temps, les sites étaient gardés par les forces armées. Elle eut donc l’occasion de se frotter à l’administration militaire et à ses lourdeurs. Coralie s’était souvent heurtée aux autorités quand elle estimait que leur garde vigilante restreignait son champ d’action pour venir en aide aux populations locales.

Au fil des années et des affectations, sans même qu’elle s’en rende vraiment compte, Coralie compléta ses connaissance d’infirmière par quelques connaissances médicales et orthopédiques. Et surtout par une bonne dose d’inventivité.

Il arrivait souvent que les hôpitaux de brousse soient mal pourvu en médecins, lesquels se déchargeaient alors souvent sur les infirmières des cas les plus bénins pour se consacrer aux urgences vitales, le tout avec des moyens plus que limités.

Elle avait aussi appris la gestion administrative. Même si les longues heures passées à remplir de la paperasse lui semblaient perdues, elle savait qu’elles étaient indispensables pour la bonne marche des dispensaires.

Son expérience augmentant, on commença à l’affecter sur des sites de plus en plus durs, les camps de réfugiés, les centre de traitement des épidémies. Elle vécut des situation difficiles, eut souvent envie de jeter l’éponge après avoir passer des heures à pleurer pour évacuer la frustration de ne pas pouvoir sauver tout le monde.

Mais toujours un nouveau cas se présentait, une personne qu’elle soignait guérissait, et la joie d’avoir contribué à sauver une vie, à soulager une douleur lui redonnait espoir.

Le temps du bilan se présenta alors qu’elle venait d’avoir 40 ans et arrivait au terme d’une ultime mission qui avait été particulièrement éprouvante.

Coralie était sous la tente qui lui servait de bureau et de chambre à coucher. La nuit était tombée depuis longtemps sur le camp. Elle n’entendait que le relatif silence de ce lieu qui suintait le malheur et la détresse. Il n’y avait jamais vraiment de silence ici. Elle entendait les pleurs des enfants dans les tentes médicales voisines, le murmure des prières de leurs mères, le jappement des chiens qui accompagnait les soldats patrouillant dans les allées, quelques échanges de tirs dans le lointain.

Elle était en train de remplir sa demande pour une nouvelle affectation. Elle aurait du la transmettre depuis déjà plusieurs jours, mais elle n’y arrivait plus. Elle avait l’impression de fuir. Il y avait encore déjà tant à faire ici.

Le métier qu’elle s’était choisie avait cette particularité qu’on ne voyait jamais la fin de la tâche. Pour chaque personne soignée, dix dans le besoin arrivaient. Ici, c’était même 100, 1000… Coralie en était venue à douter de l’utilité de ses efforts. Elle était découragée.

Elle s’interrogeait sur son avenir. Elle commençait à être lassée des voyages incessants, de devoir s’adapter à une nouvelle équipe, à de nouvelle conditions de vie, de devoir tout réapprendre à chaque fois qu’elle arrivait quelque part, et du déchirement qu’elle ressentait parfois quand elle devait repartir.

Elle envisageait une carrière plus sédentaire, mais en même temps, elle ne savait pas si elle serait capable de s’adapter aux exigences administratives des hôpitaux de la métropole. Elle avait gardé quelques contacts avec certaines de ses anciennes camarades de classe, elle avait suivit à travers elle l’évolution de leur métier, de moins en moins tourné vers le patient, et de plus en plus ramené à des considérations économiques. Coralie n’était pas devenu infirmière pour soigner les comptes d’un établissement, mais pour aider ceux qui en avaient besoin.

Et puis, surtout, elle craignait que la sédentarité l’oblige à faire le point sur sa vie privé, et d’être prise de vertige devant l’abîme de vide qui la peuplait. Si sa vie professionnelle avait été bien remplie, ce n’était pas le cas de sa vie personnelle.

Elle ne s’était jamais engagée avec personne, il faut dire qu’elle aurait alors du renoncer à sa carrière. Et puis les quelques compagnons qui avaient parfois fait un bout de chemin avec elle étaient des nomades comme elle. Ils se perdaient invariablement de vue au grès des affectations et malgré les belles promesses de rester en contact.

Finalement, elle ne pouvait pas se plaindre, c’était elle qui avait choisi cette vie. Et au moins, elle n’avait jamais connu la souffrance de voir une belle histoire mourir étouffée par le quotidien.

Non. Elle ne voulait pas penser à ça maintenant. Lâchant son stylo, elle posa sa tête sur ses bras en soupirant profondément.

Elle releva la tête en entendant le bruissement du rabat de sa tente, pestant intérieurement contre le manque d’intimité. Elle n’avait pas envie d’être surprise dans cette situation de faiblesse. Elle s’efforça de se recomposer une expression plus présentable.

-« Je vous dérange Mademoiselle Deltour ? » demanda l’intrus.

Elle regarda l’homme qui se tenait devant elle. Un militaire visiblement, mais qu’elle ne connaissait pas. Probablement un nouvel arrivant. Même si elle était surprise, elle n’était pas inquiète. Le camps était bien gardé, pour arriver jusqu’à sa tente, il avait du montrer patte blanche.

-« Que puis-je faire pour vous ? » demanda-t-elle, esquivant volontairement la question.

Sans attendre d’y être invité, l’homme s’installa sur la chaise pliante en face d’elle et répondit :

-« Je sais que vous n’avez pas encore pris une décision concernant votre futur. Votre demande d’affectation n’a pas encore été transmise à votre hiérarchie. » Il jeta un regard sur le bureau.

Coralie serra les dents, elle commençait à trouver le comportement de son interlocuteur un peu cavalier, et elle n’était pas d’humeur à se faire remonter les bretelles pour de la paperasse en retard, et de toute façon, cela ne le regardait pas. Elle sentit la colère colorer ses joues et instinctivement, elle prit une pose plus défensive.

Il la prit au dépourvu en riant et en levant les mains en signe d’apaisement :

-« Je suis ici pour vous proposer un poste qui pourrait répondre à vos attentes ».

Elle ouvrait la bouche pour lui répondre qu’elle ne voyait pas ce qu’il pouvait connaître de ses attentes mais il la fit taire d’un geste avant de reprendre :

-« Nous avons suivi votre carrière avec attention. Vous avez une capacité d’adaptation peu commune, et votre métier vous passionne. Toutefois, nous savons aussi que depuis quelques temps, vous avez envie d’autre chose. De plus de stabilité, de meilleurs conditions de travail. Nous pouvons vous offrir tout ceci. »

Il se tut, laissant le temps à Coralie de s’interroger avant de demander :

-« Avez-vous entendu parler du projet « Stargate » ? »

Coralie haussa un sourcil :

-« Bien sûr, j’ai vu le film quand j’étais jeune. » répondit-elle d’un ton ironique.

-« Et si je vous disait qu’il ne s’agit pas d’une fiction ? Que le projet existe vraiment ? Et que je vous propose de rejoindre notre base dans la Galaxie de Pégase ? »

La jeune femme resta un instant interloqué avant d’éclater de rire. Il n’y avait pas à dire, il était doué. Elle avait bien faillit se faire avoir.


» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Quelques semaines plus tard, après avoir passé toute une batterie de tests et d’entretiens, elle se retrouvait devant la fameuse « Porte des étoiles ».

Au moment de traverser le miroir elle se demanda ce qu’elle allait trouver de l’autre coté. Elle repensa aux paroles de l’homme qui l’avaient approchée

-« Vous avez fait preuve d’une adaptabilité hors du commun, votre parcours professionnel vous a permis de diversifier vos compétences. Nous avons besoin de personnel qualifié et polyvalent, capable de faire preuve de sang froid en toute situation. »

Elle avait été flattée à cette époque, mais à présent, elle se demandait si cette description pouvait vraiment s’appliquer à elle.

Mais il était trop tard maintenant pour faire demi-tour, sinon toute sa vie la curiosité la rongerait, alors quand on lui indiqua que la porte était ouverte, elle traversa.

L’instant suivant, elle était dans une salle curieusement similaire à celle qu’elle venait de quitter, elle se retourna et se retrouva face à un immense anneau de pierre inerte. A travers le cercle elle voyait les opérateurs qui travaillaient sur des consoles à l’autre bout de la pièce.

Elle fut un peu déçue. Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre, mais elle n’avait pas imaginé atterrir dans un endroit aussi banal. Elle douta même avoir quitté le plancher des vaches tant tout autour d’elle semblait commun. Des gens qui travaillaient sur des ordinateurs, des techniciens portant des caisses à outils, des militaires armes à l’épaule. Si ce n’est les murs en dur, et les appareils sophistiqués elle aurait pu se croire dans le centre de commandement d’un camp.

Tout autour d’elle, régnait une calme agitation. Tout semblait parfaitement huilé. Quelqu’un lui fit signe d’approcher et elle obéit, commençant sa nouvelle vie comme elle avait fini l’ancienne par une nouvelle batterie de test et d’entretiens.



» Prénom ou Surnom : ….
» Âge : ….
» Célébrité de votre avatar : Coraly Zahonero
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? (Google ? Ami ?) Coralie est un DC
» Connaissez vous les séries Stargate ? vaguement
» Multicompte ? Oui : Nathalie Dumond
» Codes du Contrat : (Ils sont cachés dans le règlement ; copiez/collez les 3 entre les balises.)

Nath, ma chère Nath ou plutôt devrais-je dire Coco  

Que dire à propos de cette fiche absolument fantastique...? Je ne sais pas, je ne sais plus, mon esprit est totalement subjugué et un seul mot me vient à la bouche : 

VALIDATION :cheers: 

VALIDEE

CORALIE DELTOUR

Pour ta participation à l'intrigue "La Grande Lessive", tu peux désormais afficher fièrement porter cette médaille et l'afficher dans ton dossier.

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