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«Ça fait mal si je fais ça?» [Coralie]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Dim 21 Fév - 19:33

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La douce odeur du café vint lui flatter les narines. Une clope au bec il se versa une bonne tasse et contempla ses nouveaux quartiers. Il se gratta la tête, et prit appuis sur son lit, prit une photo de Monika et se promit de lui donner des nouvelles plus tard dans la journée. Ce matin il avait congé, comme il était relativement nouveau sur la cité il se devait de passer une batterie de test médicaux, chose qu’il n’avait pas fait depuis des lustres. Il avala d’une traite son café et sauta dans la douche, s’habilla d’un complet gris cendré et jeta un coup d’oeil à son agenda. Il avait encore du temps devant lui et décida donc de passer aux laboratoires, question de se familiarisé avec son futur milieu de travail. Il quitta donc ses quartiers.


La plupart des gens étaient debout. Il reconnu certain visage qu’il avait croisé durant le voyage de la Terre à Atlantis. Il salua quelque uns des scientifiques et techniciens tout en continuant ça marche vers les labos. Un sourire se dessina sur ses lèvres à l’instant où il tombait dans l’aire des laboratoires. Tout ses trucs, ses lumières et ses technologies, surtout celles des Anciens, l’émerveilla. Il se félicita même intérieurement d’avoir prit la décision de venir sur Atlantis. Comme un enfant dans un magasin de jouets, il fit le tour des locaux pour la plupart occupé, et déboucha devant un atelier. Alors qu’il s’engouffrait dans celui-ci, une voix l’interpella. «Comment pouvons-nous vous aider monsieur?» Il fit un tour sur lui-même, prit par surprise. Un homme se tenait devant lui, tout de blanc vêtu. Marius lui tendit la main, l’homme la serra. «Marius, Marius Brunsemeier. Je suis un nouveau technicien, je voulais faire le tour...» L’homme lui coupa la parole. «Vous auriez dû vous identifier à l’entrée.» Le visage de Marius se crispa avant de serrer la main de l’homme plus fort. «On va repasser pour l’accueuil chaleureux.» L’homme dégagea sa main de l’étau Brunsemeier. «Je voulais simplement voir où j’allais travailler.» Il était sec dans ses propos, il ne portait déjà pas l’homme dans son coeur et avant qu’il puisse dire quoique ce soit fonça vers lui et lui donna un bon coup d’épaule au passage.


Il était passé de la bonne humeur à une humeur massacrante. Intérieurement il injuriait l’homme qu’il venait de croiser, se jurant de lui faire la vie dure. Il suivait des affiches qui indiquait les directions pour l’infirmerie. Il arriva enfin. Une dame au comptoir lui fit signe d’avancer, ce qu’il fit. «Vous avez un rendez-vous?» Elle fixa Marius, un sourire éblouissant collé au lèvre et celui-ci oublia instantanément la haine qui le dévorait depuis quelque minutes. «Oui, Marius Brunsemeier, examen de routine.» Elle pianota sur le clavier. «Vous pouvez aller vous asseoir monsieur, on va venir vous chercher.» Elle lui fit un autre sourire et Marius répliqua, il prit place sur une chaise dans la salle d’attente, croisa ses jambes et ferma doucement les yeux.


«Marius Brunsemeier.»

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Dim 21 Fév - 21:40

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Comme à chaque fois qu'il y avait une nouvelle fournée de nouveaux arrivant, les infirmières ne chômaient pas, et Coralie ne faisait pas exception à la règle. Mais ce n'était pas le boulot qui la dérangeait le plus, c'était la routine. Voir des patients en bonne santé n'était pas très valorisant pour une infirmière habituée à agir dans les camps de réfugiés et les zones de guerre.

Surtout que certaines de ses personnes n'étaient pas des plus coopératives. Il faut dire qu'elles avaient déjà passé un examen au moment de leur recrutement, donc, elles estimaient que ce nouvel examen était une perte de temps.

La journée était à peine entamée, et déjà Coralie savait qu'elle serait très longue... Très longue. Il faut dire qu'elle avait été d'astreinte pendant la nuit et que même s'il n'y avait pas eu de grosses urgences, elle avait du interrompre son sommeil à plusieurs reprises (Pourquoi fallait-il que les techniciens s'ouvrent la main avec leurs outils de préférence la nuit ?).

Elle avait déjà vu trois patients. Les médecins n'intervenaient dans cet examen que si quelque chose clochait, la plupart du temps ce n’était pas le cas. « bonjour, petit questionnaire de santé, prise de tension, vérification rapide du cœur et des poumons au stéthoscope, prise de sang, merci et au revoir »

Elle avait espéré avoir quelques minutes de battements avant la prochaine personne. Elle venait de se prendre le bec avec un japonais au nom imprononçable et au caractère de cochon et avait terriblement besoin d'un café, de préférence très fort, qu'elle envisageait même de prendre en intraveineuse, mais elle entendit Sarah, qui était à l'accueil ce matin là, souhaiter la bienvenue au suivant.

Coralie soupira profondément, repoussa derrière son oreille une mèche de ses cheveux, et afficha sur sa tablette les informations concernant le patient suivant. Elle soupira encore plus profondément en voyant son nom. Décidément, ce matin, elle n'avait que des personnes dont le nom s'éternuait plus qu'il ne se prononçait. Elle espéra qu'il serait moins susceptible que son japonais. Le monsieur n'avait pas apprécié qu'elle écorche son nom de famille, ça avait été le début de leurs mauvaises relations.

Malgré sa fatigue, dés qu'elle saisit la poignée de la porte de la salle d'examen, elle sentit son visage retrouver son sourire et son expression chagrine devenir avenante. Elle savait qu'il était important de toujours avoir l'air amicale avec les patients, ça les détendait et pouvait simplifier beaucoup de choses. Avec le temps, elle n'avait même plus à se forcer, c'était devenu un réflexe.

Coralie s'avança dans la salle d'attente, jetant un coup d’œil à sa tablette pour gagner quelques secondes avant de devoir prononcer le nom imprononçable :

- « Monsieur Brun... Brunzer... » *raté* ! Pensa-t-elle.

Elle s'éclaircit la gorges avant de reprendre :

- « Monsieur Brunsemeier ? C'est à vous. »

Elle tendit la main à l'homme qui s'approcha d'elle en ajoutant :

- « Je vous prie d'excuser ma mauvaise prononciation. La nuit à été longue ».

Elle lui vit signe de la suivre, avant de s'effacer pour qu'il entre dans la salle d'examen.

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Lun 22 Fév - 2:10

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Il ouvra les yeux puis vit l’infirmière devant lui. Il tenta vainement de cacher son baillement du bras droit, se leva d’une traite et serra doucement la main de celle-ci. Des cernes se devoilaient sous les yeux de l’infirmière et son teint était pâle. Il n’était pas médecin mais il perçevait le manque de sommeil chez la femme. « Je vous prie d'excuser ma mauvaise prononciation. La nuit à été longue ». Il se félicita, son diagnostic était bon. Déjà que le métier ne devait pas être de tout repos, Marius pensa qu’avec l’arrivé de renfort sur Atlantis, le personnel déjà en place devait doublement travailler. Lui-même ne s’était presque pas arrêté depuis son arrivé. Chaque jour depuis son arrivé, il devait faire quelque chose, il en avait plus que marre de la paperasse, ce rendez-vous chez le médecin était la cerise sur le sundae. Le technicien souria à l’infirmière, et posa ses yeux sur l’épinglette qui affichait son nom. Coralie Deltour. Il reposa ses yeux dans les siens et de son plus beau français, doublée de son accent allemand, donna la réplique. «Oh, ne vous en faites pas plus qu'il le faut, je suis habitué à me faire rebaptiser et puis je somnolais, le deuxième appel devait être le bon puisque c'est ce qui m'a réveillé.» Il lâcha finlament la main de l’infirmière qui lui désigna la voie à suivre.


Ils pénétrèrent dans la salle tout blanche. Elle quitta le technicien quelques secondes. Marius en profita pour retirer son veston qu’il prit soin de poser sur une patère murale. Il souffla doucement. Il n’était pas un fervent amateur des médecins, il était encore moins heureux de devoir passer sa matiné ici. Il aurait évidemment préféré passer son temps à fignoler sur des inventions, se mettre à la lecture ou encore rôder dans les couloirs de la cité pour en explorer les moindres racoins. Il s’imaginait déjà travailler, il avait une certaine hâte de rencontrer ses collègues. Cependant, il revoyait le visage remplit de condescendance du technicien qu’il avait rencontré plus tôt. Il mordit sa lèvre et se maudit de ne pas avoir été plus direct envers lui mais fini par mettre la faute sur l’heure précoce. Il balaya la salle du regard. Son regard se posa sur les affiches montrant le corps humain, son extérieur comme son intérieur et poussa un long soupir tout en enlevant le reste de ses vêtements.


L’infirmière arriva finalement. Il se râcla la gorge. «On se sent plutôt vulnérable dans cette position». Il essayait de détendre l’atmosphère. Tant qu’à être ici, aussi bien rendre le tout agréable. De plus il savait l’infirmière morte de fatigue, elle devait en avoir plus que marre elle aussi, elle devait en voir des vertes et des pas mûres. Des gens bien, des bêtes, des silencieux, des loquaces, bref de tout. «Vous devez en avoir votre claque non? Enfin, en même temps vous avez choisi se métier...» Il sourit après cette remarque. Elle prépara ses outils et il cru aperçevoir de l’amusement sur le visage de celle-ci. Il reprit son français. «Vous êtes française n’est-ce pas? Vous êtes native de quelle région?» Elle tira du papier pour couvrir puis signala à Marius de prendre place sur la table, l’allemand s’exécuta. «À vos ordres!»

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Lun 22 Fév - 10:04

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Quand le jeune homme l'excusa d'avoir accroché son nom de famille, s'exprimant dans un français parfais, mais avec accent allemand très prononcé l'infirmière lui sourit pour le remercier. Ils n'était pas nombreux à prendre la peine de s'adresser à elle dans sa langue natale.

Il était vrai que la langue commune sur Atlantis était l'anglais, que Coralie parlait couramment, même si elle avait toujours un accent français très marqué qui faisait rire ceux pour qui s'était la langue natale, mais il arrivait aussi que les gens s'expriment dans leur langue natale. Il faut reconnaître que quand on est blessé ou malade, c'est celle qui est la plus facile pour s'exprimer.

Au cours de ses pérégrinations, Coralie avait acquis quelques notions d'autres langues, et même si elle ne les parlait pas aussi couramment que le français ou l'anglais, elle arrivait à se débrouiller en espagnol, Italien, allemand et même quelques dialectes africains.

Elle sourit a son patient et lui rendit la politesse. D'un allemand un peu balbutiant et cherchant ses mots elle répondit :

- « Vous êtes bien aimable, Monsieur Brunsemeier »

Une fois qu'ils furent dans la salle d'examen, elle lui indiqua une patère au mur où il pouvait pendre ses vêtements et s'excusa quelques instants, le temps d'aller chercher ce dont elle aurait besoin pour l'examen.

Lorsqu'elle revint, il était en sous vêtements, sa veste était suspendue à la patère et le reste de ses vêtements soigneusement plié sur la chaise, les chaussures posée en dessous. Elle sourit à nouveau. Visiblement, il était très soigneux et semblait plutôt mal à l'aise. Ce qu'il lui confirma en disant combien il se sentait vulnérable, avant de ramener la conversation sur le boulot d'infirmière.

L'infirmière ne répondit pas, se contentant d'un sourire. Elle préférait rester discrète sur son boulot, mais elle devait reconnaître qu'elle en voyait des vertes et des pas mûres. Elle avait parfois du mal à garder son calme devant certains patients qui venaient à l'infirmerie au moindre bobo et exigeait des soins immédiats alors qu'un simple pansement aurait suffit. Mais, c'était probablement parce qu'elle avait vécu des choses bien plus difficiles dans les dispensaires.

Pendant qu'elle achevait de préparer la salle d'examen, l'allemand l'interrogea sur son pays d'origine, lui demandant où elle était née.

Elle lui indiqua qu'il pouvait prendre place et rit quand il s'exécuta avec un « à vos ordres ». Elle prit son stéthoscope et mit en place le tensiomètre avant de glisser le stéthoscope sous la bande gonflable. Bien sûr, elle avait à sa disposition des appareils plus perfectionnés, mais elle préférait prendre la tension « à l'ancienne ». Elle ne voulait pas perdre la main, et puis elle trouvait que le contact avec le patient était important.

- « Je suis née dans le Midi. »

Elle mit le stéthoscope dans ses oreilles et commença la procédure. Elle pouvait déjà dire que le jeune homme avait un pouls bien frappé et régulier. Coralie reporta le résultat sur la fiche de l'allemand, jetant un coup d’œil à la tension prise précédemment. Elle était identique. Visiblement, il n'avait pas été trop perturbé par le voyage ni par ses nouvelles conditions de travail.

Elle lui sourit à nouveau, attrapant une chaise pour s'asseoir devant lui et vérifier ses réflexes, qui étaient très bons. Puis, tant qu'il était encore assis, elle se releva et chaussa à nouveau se stéthoscope pour l'examen du cœur et des poumons.

- « Je suis désolée, ça va être un peu froid. » dit-elle en montrant le pavillon. Elle écouta ses battements cardiaques, puis le murmure respiratoire, en lui demandant de respirer profondément puis de tousser.

Coralie fit une petite moue. Ses poumons semblaient un peu encombrés, même s'il n'y avait rien de dramatique.

- « Fumeur ? »
demanda-t-elle en lui faisant signe de s'allonger.

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Lun 22 Fév - 16:31

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La remarque en allemand lui avait plutôt plu. Il n’avait pas vraiment eu la chance de croiser des européens et encore moins des allemands. Il faut dire que sur Terre, la langue international est l’anglais, il était donc logique de s’imaginer que cela allait suivre son cours sur Atlantis. «Je suis née dans le Midi.» Marius connaissait bien la France, il y avait souvent été pour participer à différent séminaires sur la science et la technologie, il était donc plutôt familier. «Ah! Dans le coin de Marseille? Les Alpes? Les Pyrénées?» Le stéthoscope sur la tête elle commença finalement son travail. Tension, pouls, elle travaillait vite et comme une pro. Elle gribouilla sur le dossier de l’allemand. «J’espère que ce sont des bonnes nouvelles! J'espère ne pas être trop amoché!» Il éclata de rire.


Elle mit la main sur une chaise puis se posa tout près du technicien. Elle donna des coups de marteau sur ses deux genoux puis continua à écrire dans le dossier. Elle écrivait vite et les procédures se déroulaient rapidement. Elle devait vraiment en avoir sa claque, pensa-t-il. Après tout, passer de longues heures debout, sans avoir le temps de grignoter entre deux patients, ou même de fermer les yeux quelques secondes... Il était bien content de ne pas avoir la santé et le corps humain comme passion, il n’aurait pas voulu travailler dans se genre de conditions... m’enfin pas avec des gens directement puisqu’il se tue souvent au boulot, passant de longues heures à bidouiller sur des bidules qui pouvaient, ou non, améliorer la vie des militaires. «Vous savez, je pratique presque le même métier que vous, bon enfin... pas vraiment j’essaie de faire mon possible pour ne pas trop vous envoyer de travail.» Il sourit après cette dernière remarque.


Elle se releva d’une traite «Je suis désolée, ça va être un peu froid.» Elle plaça son outil sur son torse, puis dans son dos. Elle lui ordonna de respirer profondément, ce qu’il fit, ainsi que de tousser et le technicien s’exécuta encore. Une moue apparût sur le visage de l’infirmière, il savait tout de suite ce qui allait arriver. «Fumeur?» Elle l’incita à s’allonger sur la table en lui posant une main sur la poitrine. Il roula des yeux et un léger sourire se dessina sur les lèvres de l’allemand. «Oui, malheureusement.» Poussa-t-il dans un soupire. «J’espère que je ne coulerai pas le test à cause de cela! Il serait bien dommage que j’aie fait tout le voyage au frais de l’administration pour aucune raison!» Et il sourit encore une fois, en laissant l’infirmière continuer son travail.

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Lun 22 Fév - 17:33

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Coralie ne fut pas surprise outre mesure que l'allemand connaisse le Midi. Après tout, c'était une destination de vacances plutôt commune pour les gens du nord, tout en continuant ses examens, elle répondit :

- « Je suis d'Aix en provence. »


Elle sourit à nouveau quand il lui dit que finalement leurs boulot était assez similaires. Finalement, ce n'était pas tout à fait faux, si on considérait le corps humain comme une machine.

- « Oui, tout ceci n'est qu'une affaire de technique »
dit-elle en riant légèrement « Mais il y a quand même une différence fondamentale. Vos machines ne vous dirons pas où elles ont mal »

Elle lui fit un petit clin d’œil, au cas où il n'aurait pas comprit qu'elle plaisantait.

Lorsqu'elle évoqua la question du tabac, il roula des yeux en s'allongeant pour obéir à son injonction, mais ce mouvement d'irritation fut tempéré par le sourire qui se dessina sur les lèvres du technicien. C'est vrai qu'à chaque visite médicale on devait lui poser la question. Il s'inquiéta ensuite de savoir s'il pouvait être recalé pour ça.

Elle lui sourit à nouveau :

- « Ne vous inquiétez pas, on ne vas pas vous faire faire le voyage inverse parce que vous avez une mauvaise habitude. Vous êtes un grand garçon et je ne pense pas que vous ayez besoin que je vous fasse une leçon de morale. Je pense que vous connaissez ce complet par cœur. »


Elle commença quelques palpation de son abdomen, se concentrant sur le ressentit de ses doigts, les éventuelles résistances, les crispations.

- « ça fait mal si je fais ça ? »
demanda-t-elle en enfonçant ses doigts un peu plus fort sur un point qu'elle avait sentit un peu résistant.

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Lun 22 Fév - 18:15

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Donc elle était d’Aix-en-Provence, il ne connaissait pas l’endroit, il n’y avait jamais mit les pieds physiquement, mais il se rappela qu’on parlait de la région dans les livres d’histoire. Il aimait bien la région française. Il aurait voulu avoir une maison de retraite dans les Alpes, y vivre avec sa douce moitié. Il cessa de rêver alors que l’infirmière répliqua à ses questions. « Oui, tout ceci n'est qu'une affaire de technique.» Elle rit puis continua. «Mais il y a quand même une différence fondamentale. Vos machines ne vous dirons pas où elles ont mal.» Il ricana à son tour, elle n’avait pas totalement tort, en fait elle avait complètement raison. «Oui c’est vrai, il serait plus simple que les machines puissent nous communiquer ce qui ne fonctionne pas, ça nous éviterait bien des maux de têtes!» Il répliqua à son clin d’oeil.


Bien évidemment elle rassura Marius en lui disant qu’il était sur Atlantis pour y rester, du moins, tout dépend de son attitude envers les autres. Alors qu’il est étendu, elle commença à faire pression sur différents endroits de son abdomen. Elle toucha un endroit qui fit sauter légèrement Marius. «Aille!» Il souffla ensuite un juron doucement, tellement qu’elle n’y porta même pas attention. Il fronça les yeux, se demandant bien ce qui pouvait bien lui causer cette douleur, outre le fait que l’infirmière appliquait de la pression directement là. «Ça fait mal si je fais ça ?» Il regarda l’infirmière, le visage légèrement tordu. «Je vous avouerais que ce n’est pas très agréable.» Dit-il les dents serrés. Il espérait bien sûr rien de grave. Il n’avait pas envie d’être sur le carreau à peine débarqué sur la cité. Les problèmes de santé ne lui avait jamais collés à la peau, il avait toujours eu de la chance avec son corps, le technicien ne voulait surtout pas que le vent change de direction. «J’espère que ce n’est pas grave?» Dit-il, le visage semi inquiet.

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Lun 22 Fév - 21:31

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Le sursaut de l'allemand, ainsi que le juron qui lui échappa firent grimacer Coralie, et même s'il formula sa réponse de façon à minimiser la douleur qu'il ressentait visiblement, elle ne pouvait pas s'y tromper. Il avait mal. Très mal même.

L'infirmière ne voulait pas affoler son patient, mais vu sa réaction à la pression et la localisation, elle pensait à une inflammation de l'appendice. Quant à savoir s'il s'agissait d'une appendicite déclarée ou d'une simple douleur passagère, elle n'était pas compétente pour le déterminer. Il faudrait que le technicien passe des examens complémentaires, avec un médecin.

Elle lui sourit.

- « Je vais demander à un médecin de venir vous examiner pour plus de sécurité. »

Avant de sortir de la salle d'examen, elle prit soin de donner un plaid au jeune homme. Il ne faisait pas spécialement froid dans la salle d'examen, mais s'il devait rester ainsi allongé le temps qu'elle trouve le médecin de garde et qu'elle lui explique la situation, il aurait le temps de grelotter.

- « Couverez-vous, et détendez-vous. Je reviens dans quelques minutes. Ne vous inquiétez pas, ce n'est probablement rien, mais je ne suis qu'infirmière. Je préfère qu'un médecin vous examine. »


Sur ce, après un dernier sourire, elle sortit de la salle d'examen et parti en direction du bureau du docteur Taylor-Laurence.

Elle croisa le docteur au moment où elle sortait d'une chambre et l'interpella poliment :

- « Docteur Taylor-Laurence ? »


Elle attendit que la doctoresse lui demande ce qu'elle voulait avant de reprendre :

- « Excusez-moi, mais j'aurais besoin de votre avis sur un des nouveaux arrivant. Je lui faisais passer son examen de routine, mais je pense qu'il y a un problème. »

Elle lui exposa ses symptômes en quelques mots avant de conclure :

- « Je préférerais que vous l'examiniez pour éliminer tout risque. »


Coralie conclu sa demande en indiquant la salle d'examen de sa main ouverte.

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Mar 23 Fév - 19:18

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« Et là ? Tu es sûre d'avoir mal ? »






J'étais en pleine auscultation de l'un des patient en état critique, quand elle il fit une crise. C'est dans l'urgence que Katty, arriva avec le matériel. Je fis chauffer les défibrillateurs, pendant qu'elle lui faisait un massage cardiaque. Le premier choc électrique ne lui fit aucun effet, c'est au second que son cœur décida qu'il était tant d'arrêter sa petite blague.

J'essuyai une goutte qui coulait le long de mon front. Celui-ci je sens qu'il va nous claquer entre les doigts à un moment où un autre. Ce n'est pas la première fois que son cœur essaye de se suicider. Je soupirai, on était tout bonnement impuissant face à lui. Bien qu'on l'ait sauvé de ses hémorragies, son corps semblait être tombé amoureux de cet état et chaque jour, nous lui découvrons une nouvelle infection, manquant de l'emporter.

Une fois assurée que tout allait pour le mieux, je sortis de la chambre, où Coralie Deltour l'une des infirmières préposées au rendez-vous de routine me tomba dessus.

Elle avait connu, alpha mais n'avait pas été beaucoup blessée, heureusement car elle faisait partie des personnes que j'estimais et qui était très compétente. Déjà que la voir se porter volontaire m'avait agacée. Cependant, son courage avait été exemplaire et je ne pouvais pas lui enlever ça. J'étais assez peu en accord sur le fait d'envoyer des civils dans cette mission, suicide, mais je n'avais pas mon mot à dire. Malheureusement ou heureusement pour Weir.

Je lui fis un petit sourire. Me demandant s’il avait profité des trois jours de repos que le chef militaire lui avait accordée.

• Oui Coralie ?

Toujours aussi polie et bien élevée. Elle me demanda un avis sur un patient, m'exposant les symptômes, dû à la douleur survenue lors de son touché abominable. Elle ne s'avançait jamais, c'est comme ça qu'on conçoit les bonnes infirmières, celles qui consultes un médecin, avant de s'avancer sur les symptômes. Quel plaisir de travailler avec des gens compétents.

• Bien, allons voir ça.

Au vu de la connotation de son nom, il devait être allemand. Je suivi, mon infirmière, pour découvrir un homme allongé sur la table, couvert d'un plaid. Je m'approchai de celui-ci, il sentait la cigarette et sa barbe de quelques jours renforçaient son visage carré.

• Bonjour monsieur Brunsemeier, je suis le docteur Taylor-Laurence.


Son nom, n’était pas facile à dire sans buter sur les syllabes, mais sans aucune hésitation que je le prononçai (et non ponçe XD).

• Je suis navré, mais je crains que, je vais devoir vous palper une nouvelle fois la zone du délit

J'avais une vois assez agréable, mais assez ferme. Je suis quelqu'un d'efficace. Et tant que je suis de bonne humeur je n'ai aucune raison de me montrer froide. Même si au vu de mon apparence, j'étais assez impressionnante.

Je lui fis un petit sourire, avant de retirer le plaid et mettre mes mains, un peu froide sur le bas de son ventre. Mes doigts parcouraient les différentes zones abdominales de manière délicates et peu soutenues dans les pressions. Ma main semblait courir sur lui comme une araignée. Quand je sentie une résistance, je dû appuyer un peu plus. Détourant de mes mains douces la zone. Hum… le foie donc.
Indéniablement il était fumeur. Il pouvait avoir un ulcère ou bien une petite tumeur. J'exposais la longue liste dans ma tête Ou juste l'intestin grêle gonflé à cause de l'air ou d'un choc. Je retirai mes mains, lui adressa un beau sourire. Mon regard se posa sur Coralie, où je lui demandai d’aller chercher le matériel pour une échographie.

Une fois en place, mes gestes s'attaquèrent à son caleçon, le baissant un peu sur le côté sans le déshabiller vraiment. Cela allait gêner le gel. Monsieur n’aurait point eu les parties à l’air. Pour pouvoir avoir accès avec l'échographie. C'est après mon geste, que je me souvenue que j'aurais peut-être dû lui demander de le faire… J'avais eu une remarque d'un patient la dernière fois. Celui-ci avait trouvé cela, un peu trop agréable. M'enfin, tant pis, je ne demandais que rarement ce genre de choses, le faisant sans me poser de question ou sans mauvaises pensées. Cela perturbait souvent les patients. Bon, je me retiendrais pour la prochaine fois. Cela était un peu trop franc et déstabilisant.

J'appliquai le gel sur sa peau blanche, prévenant au préalable que cela allait être froid. Et tira un tabouret vers moi, pour m'assoir et voir l'écran de la machine. Le manche de la machine se balada en douceur sur son bas ventre en direction du foie. J'en profitai aussi, pour vérifier si les autres zones, n'avaient rien.

Une boule noire était sur le foie, je la montrai à l'infirmière. Je due appuyer un peu, offrant un petit sourire de désolation au pauvre technicien. Ah oui… voilà donc le fautif. Chose pas très grave pour le moment. Il était petit.

Je retirai le manche et je nettoyai mon patient. Je retirai mes gants blancs et les jeta. Je sortie de ma poche, mon carnet d'ordonnance, écrivant en même temps que je lui parlais.

• Vous avez un ulcère à l’estomac. Il est plutôt bénin, vous aurez un traitement en associant deux antibiotiques et un médicament qui bloque les sécrétions acides de l'estomac, pour que cela puisse agir. Vous le prendrez pendant une semaine.

Mon regard bleu, le toisa quelques minutes.

• Pendant cette semaine, mangée léger, de préférence des légumes, éviter la viande. Et … diminuer votre consommation de cigarette. Vous en fumez combien par jour ?

C'est l'une des conséquences de l'ulcère, le tabagisme. Mais, bon je ne peux pas, lui imposer d'arrêter s'il ne le voulait pas. Enfin pas encore. Par contre, si une seconde petite boule fait son apparition, il devrait s'arrêter. Qu'il le veuille ou non. J'arrachai le papier et le tendit à Coralie, pour qu'elle prépare les médicaments listés avec les quantités nécessaires.

• Vous reviendrez, à la fin du traitement, pour vérifier qu'il est parti. Sinon, il existe un second traitement, qui dure une quinzaine de jours. Mais plus contraignant nivaux alimentation et sur le tabac. Il réussit dans 62% des cas. La dernière solution sera de vous opérer. Mais, j'espère que la première sera suffisamment efficace.


Je lui offris un beau sourire. J'avais tendance à prévenir les patients des conséquences si cela ne marchait pas histoire qu'ils ne tombent pas des nues. Qu'ils soient prévenus. Cette franchisse, n'était pas aux goûts de tout le monde, car certaines personnes prenaient peur. Mais cela, n'était pas mon problème.

ACTIONS:



C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Mar 23 Fév - 21:08

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Visiblement, quelque chose clochait avec le technicien. Il se demandait surtout comment il n’avait pas pu sentir une telle douleur au niveau abdominal. Après tout, chacun connait son corps mieux qu’un autre, il aurait dû sentir les symptômes de quoique ce soit. Il se rassura donc quelque peu, si il n’avait rien ressentie avant, ce n’était surement donc rien de bien grave, du moins il espérait.

Coralie lui envoya un sourire quelque peu réconfortant. « Je vais demander à un médecin de venir vous examiner pour plus de sécurité. » Il s’affola légèrement, du moins intérieurement. Elle quitta son champ de vision avant de revenir avec une couverture qu’elle prit soin de lui poser sur le corps. « Couverez-vous, et détendez-vous. Je reviens dans quelques minutes. Ne vous inquiétez pas, ce n'est probablement rien, mais je ne suis qu'infirmière. Je préfère qu'un médecin vous examine. » Elle avait un don cette infirmière, cette déclaration calma les nerfs de Marius. Elle quitta la pièce nonchalante. Il soupira en fixant le plafond blanc, cette couleur lui donna probablement plus froid qu’il faisait, il fixa son pantalon mais le bruit de pas attira son attention vers la porte.


Un nouveau visage fit son entrée. Une belle blonde, le regard sérieux, professionnel. Elle se présenta, elle aussi devait venir de la France. Du moins il reconnaissait l’accent Européen derrière son anglais impeccable. Cette fois il ne prit pas la peine de faire la causette, il voulait en finir au plus vite avec cette consultation, qui rappelons le, était sensée être de routine. «Je suis navré, mais je crains que, je vais devoir vous palper une nouvelle fois la zone du délit.» Ça voix douce mais direct, pleine de compassion mais sérieuse, calma encore une fois Marius qui se détendit sur la table. Il reprit son français. «Pas de problème docteure, après tout j’aimerais savoir ce qui cloche moi aussi.» Il sourit et elle fit de même. Coralie se trouvait dans son champ de vision, prête à toute éventualité.


Les mains de la docteure souleva la couverture avant de commencer son propre examen. Ses mains étaient froides et des frissons apparurent sur la peau blanche de l’allemand puis elle arriva directement à la zone de conflit. Elle appuya, ce qui eu pour effet de faire pousser un autre juron de la bouche du technicien. Toujours souriante elle se tourna vers l’infirmière et lui ordonna d’aller chercher l’équipement échographique. «J’espère ne pas être enceint doc.» Il sourit à son tour.


Une fois tout en place elle retira la couverture au complet et prit l’initiative de descendre légèrement les caleçons de Marius. Il était légèrement malaisé mais il se laissa faire. Elle savait ce qu'elle faisait, ses mouvements étaient calculés, il n'y avait rien de laissé au hasard, puis elle appliqua le gel. De nouveaux frissons firent leur apparition sur le corps du technicien et il regardait avec intensité l’écran qui affichait se qu’il avait dans le ventre. Les trois regards fixaient l’écran, alors que le manche se promenait sur la région maudite.


Elle se tourna alors vers l’infirmière et lui pointa l’écran du doigt. Il y avait donc quelque chose qui n’était pas sensé être là. Il poussa un nouveau juron, en allemand cette fois, et la doctoresse se retourna vers moi, un regard et un sourire se voulant rassurant mais qui inquiéta l’allemand. Toujours dans le silence elle enleva le manche de son ventre et prit bien soin d'enlever toute trace de gel sur les abdominaux de l’homme. Elle jeta les gants puis attrapa son calepin et un crayon avant de gribouiller dessus. «Vous avez un ulcère à l’estomac. Il est plutôt bénin, vous aurez un traitement en associant deux antibiotiques et un médicament qui bloque les sécrétions acides de l'estomac, pour que cela puisse agir. Vous le prendrez pendant une semaine.» Ce fût l’effet d’une bombe dans la tête de l’allemand. Il ferma les yeux puis posa ses mains sur son visage en lâchant un léger soupire, couvert d’un rire nerveux. Il n'avait pas envie de ne rien faire pour une autre semaine. Il était venu pour offrir son aide, pas pour profiter du système Atlante... «Finalement je suis enceint de quelque chose.» Dit-il pour se détendre lui-même. Puis elle reprit parole, le débit de celle-ci était rapide. «Pendant cette semaine, mangée léger, de préférence des légumes, éviter la viande. Et … diminuer votre consommation de cigarette. Vous en fumez combien par jour ?» Il devait penser vite avant qu’elle retourne à l’assaut avec d’autre questions. «Je ne mange pas souvent de viande, préférant les substituts. Je dois.. laissez moi y penser. Je dois fumer une dizaine de cigarettes par jour.» Elle écrivait rapidement dans son calepin.


Elle tira sur la feuille d’une traite et le donna à l’infirmière, celle-ci quitta pour nous laisser, moi et la blonde. «Vous reviendrez, à la fin du traitement, pour vérifier qu'il est parti. Sinon, il existe un second traitement, qui dure une quinzaine de jours. Mais plus contraignant nivaux alimentation et sur le tabac. Il réussit dans 62% des cas. La dernière solution sera de vous opérer. Mais, j'espère que la première sera suffisamment efficace.» Il sourit à cette dernière, il avait toujours suivit les ordres et la hiérarchie. Il se voyait mal ne pas suivre ce que la professionnelle de la santé lui conseillait. «Je vous remercie docteure Taylor-Laurence.» Elle lui sourit. Il s’extirpa de la table et remit ses vêtements. «Est-ce que je vais devoir être confiné à mes quartiers? Ou je vais pouvoir travailler sans problème?» L’infirmière Deltour fit son apparition au même moment, avec la prescription pour ce dernier.

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Ven 26 Fév - 18:12

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« Et là ? Tu es sûre d'avoir mal ? »






Je fus surprise mais, de manière très agréable quand il me répondit en français. Ce n'est pas souvent que j'entends ma seconde langue natale. Cela me procura une certaine source de plaisir, que je lui montrai avec un sourire resplendissant. Ainsi, nous étions tous plus ou moins bilingues sur cette base, enfin sauf pour les anglophones de base… mais, avoir un compatriote ou un européen parlant votre langue, ça avait un côté plaisant et reposant. Car, quand l'anglais, n'est pas votre langue de base, c'est fatiguant. Bon, je ne souffrais pas vraiment de ce problème-là, j'étais à l'aise dans les deux langages. Même si, je me rends compte que je perds mon si précieux français à force de blablater en anglais.

Il poussa un juron en allemand, quand je palpai la zone douloureuse. Mes mains, se firent plus douce, mais, je me devais de délimiter la zone, pour voir si elle était étendue ou non.

Il m'arracha un second sourire, quand il m'évoqua sa crainte d'être enceinte. Mon regard bleu se leva vers Coralie, la regardant quelques secondes amusées. Je hais les enfants et plus particulièrement les femmes enceintes. Je n'aime pas leurs délires, leurs exagérations ou leur niaiserie face à la vie. Sans parler des hurlements stridents des enfants. Je crois, que le principe d'instinct maternel, n'était pas une option appliquée dans tous les corps des femmes. Le mien était parfaitement absent. Cela, me rappela vaguement, mes premières années de chirurgie, où je devais intervenir dans le service nurserie, pour opérer de pauvres nourrissons qui avaient mal commencés leur entrée dans le monde. Je n'ai jamais autant détesté mon métier à ce moment-là. Je n'avais aucune empathie pour ses enfants mal nés. Et cela m'horrifiais de rentrée chez et moi et de dire d'un don détaché et sans scrupule qu'il aurait mieux fallu que les parents ne le laissent pas vivres. C'est horrible je l'avoue… et pourtant je n'avais aucune compassion pour les enfants.

J'avais des notions en allemand, je n'avais pas pris espagnol ou italien comme la plupart de mes camarades de classe. Je trouvais l'allemand plus dur plus cadrer que ces langues de beau parleur, enroulées et chantantes. L'allemand, correspondait plus à mes pensées. Je lui répondis donc en allemand. Un peu moins assuré que son français. Cela, fait des années que je n'avais pas pratiquée et malgré quelques hésitations, je réussis à construire une phrase plutôt juste. Bon je ne tiendrais pas une conversation régulière, mais c'est déjà ça.

• Vous serez… le premier homme avec des gènes d'hippocampe si c'est le cas.

À la vue de la boule et surtout de mon pointage de doigt pour montrer à Coralie l'ulcère, il poussa un juron, une nouvelle fois. Mon regard dévia légèrement vers lui. Cela était compréhensible. Après, je montrais toujours aux infirmiers la zone noire dans les échographies, pour qu'ils savent identifier eux aussi les problèmes. Et puis, c'est plus interactif, un infirmier ce n'est pas le larbin des médecins. Même si certain, je l'avoue, n'était bon qu'à ça.

A sa petite phrase, je lui répondis d'un don plutôt calme.

• Oui et on va vous faire avorté

Puis j'enchaînai ma phrase sans ciller. Ce genre de nouvelle n'était pas aisé à annoncer. Mais, c’est sans aucun détour que je ponçais les mots, comme si cela était sans gravité. Dans un sens, à mes yeux, rien n'était grave tant que la personne n'a pas de risque de mourir dans l'immédiat. Et puis, à quoi cela sert de tourner autour du pot ? Faut mieux dire les choses telles qu'elles le sont, aussi moche que cela soit. Et si besoin, il y a Coralie, plus apte que moi pour soigner les larmes.

10 cigarettes par jour, c’est toujours énorme pour une personne qui ne fume pas. Mais un demi-paquet par jour était dans une moyenne pour les fumeurs. Je finissais mon action, avant de lui répondre. Il me remercia, cela me fit tiquer et je levai un sourcil interrogatif vers lui. C’est bien une des rares fois qu’on me remerciait alors que ce n’est pas guérit. À moins, que je n’y prête pas vraiment attention d’habitude. Je lui fis un de mes sourires amusés. Puis, il s’inquiéta de sa semaine à venir.

• Vous n'avez pas à le faire, je fais bon boulot. Ensuite, non, vous pouvez travailler, mais au moindre signe de fatigue ou douleur anormale, vous filez me voir.

Vos journées de travail seront plus courtes, car vous serez fatigué. Mais vu votre corpulence vous pouvez tenir au moins 5 à 6 heures sans piquer du nez.


Je tournai les talons, me dirigeant vers mon bureau, laissant Coralie, lui expliquer le traitement et le reste des démarches. Arrivé dans la petite salle, j'attrapai un second calepin et une boite noire qui était dans l'une de mes armoires. Je revenue d'un pas agile, avant d'écrire tout aussi rapidement son aménagement de travail spécifique, pour ne pas que sa hiérarchie soit surprise où qu'elle s'inquiète. Puis, je lui tendis le papier.

• Pour vos supérieurs. Vous en aurez peut-être pas besoin, mais au cas où, vous avez du mal à tenir une journée de 8h.

Je sortis la boite noire, qui contenait une sorte de cigarette électronique. Elle était plus grosse que celles qu'on pouvait voir dans le bec des « nouveaux » fumeurs. Je tournai le corps de celle-ci jusqu'au numéro 10, (une échelle de 20 au maximum) cela fait des petits clics clics réguliers. Je lui demandai de se relever. Une fois fait, je m’assois à côté de lui, pour lui expliquer le fonctionnement.

• Ceci est une cigarette médicale, même fonctionnement qu'une électronique. C'est un prototype assez efficace pour la réduction de la nicotine.

Je vous ait mit 10 prise par jour, ce qui équivaux à vos 10 cigarette. Comme pour les autres cigarettes électroniques vous avez une fiole, celle-ci peut faire 50 prises. Je vous en donnerais 2. Niveau goût, je n'ai pas grand-chose : nature, vanille et menthe.

Ce bouton, permet d'injecter la prise dans la cigarette et vous fumez, quand vous ne pouvez plus tirer c'est que c'est fini. Je vous demande d'essayer de réduire le nombre de prise sur cette semaine. Une prise en moins, chaque jour. Cela va être un peu frustrant les premiers jours, puis votre corps s'habituera.


Je lui tendis, la cigarette en aluminium brossé et noire. Mon regard se plongea immédiatement dans ses yeux quand il tourna la tête vers moi. Fâcheuse habitude de regarder les autres dans les yeux.

• Un ulcère est favorisé par la cigarette. Je ne vous demande pas encore d'arrêter maintenant, mais de réduire votre consommation. Si vous arrivez à tomber à 5 au bout de deux-trois semaines, ça préférable. Je vous la laisse pendant 3 semaines.

Mon regard était insistant. Je ne pouvais pas le faire arrêter, cela était impossible, donc soyons plutôt réaliste. Mais j'eue un petit sourire amusé, car je venais de penser à un truc idiot. J'aimais les paris et jouer. Je savais que certain patient, pour qu'ils réussissent ce défi, devait faire ça : parier quelque chose.

• Vous, vous en sentez capable ?

Je lui fis une tape douce sur la cuisse, pour lui souhaiter bon courage avant de me lever de la même façon que mes pas précédant. J'avais une certaine grâce dans mes mouvements. Il était encore en caleçon, cela m'arracha une remarque que je lui lançai d'un ton taquin.

• Vous pouvez vous rhabiller avant d'affoler l’infirmerie

Mon regard dévia vers Katty, mon infirmière attitrée qui avait la fâcheuse tendance à reluquer le moindre mâle. Bon, elle était occupée. Mon regard finissait sa course vers Coralie, prête et attentionné. Un élément très appréciable et surtout aucunement empreint de folie, d’hystérie même face aux hommes. J’en voulais à Katty, de se comporter ainsi, malgré ses grandes compétences. Cela allait la desservir pour devenir infirmière en chef.

Je me mis légèrement en retrait pour laisser Coralie, intervenir et écouter les paroles de Marius.






C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Ven 26 Fév - 19:38

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Après avoir été chercher le traitement prescrit par le docteur Taylor-Laurence, Coralie était resté en retrait pendant que le médecin donnait à l'allemand une dispense pour le cas où il ne serait pas capable de faire ses 8heures de travail quotidien et une cigarette électronique pour l'aider à limiter sa consommation de tabac.

Elle quand le docteur Taylor-Laurence avait évoqué en allemand le fait qu'il serait un cas médical s'il avait des gènes d'hippocampe, Coralie avait masqué son petit sourire en coin avec sa main.

Elle attendit la fin de leur échange et sourit à nouveau quand le docteur conseilla au jeune homme de se rhabiller avant d'affoler l'infirmerie. Elle suivit le regard d'Isia vers Katty qui, bien qu'elle n'ait rien à faire dans cette salle d'examen, traînait dans les parages, jetant des coup d’œil gourmand au jeune homme. Coralie devait bien reconnaître qu'elle trouvait ce comportement déplacé, mais elle estimait de pas avoir le droit de lui faire de remarques, tant que ça ne gênait pas son propre travail. Après tout, elle n'avait aucun lien hiérarchique avec Katty, donc aucun droit de lui faire une remarque.

Son travail fini, le docteur Taylor-Laurence s'éloigna pour laisser Coralie gérer la fin de l'entretien.

L'infirmière tendit les boites d'anti-acide au technicien :

- « Prenez-en trois par jour, avant chaque repas. Sachez que ces anti-acide peuvent minimiser l'action des autres traitements, il est donc conseillé de les espacer d'au moins une demi-heure. Je vois sur votre dossier que vous n'avez pas de traitement en cours, mais si vous devez prendre un anti-douleur, ce que je vous déconseille avec un ulcère, pensez-y. »

Elle attendit que le jeune homme se soit rhabillé, avant de le raccompagner vers la porte :

- « Surtout, si vous avez la moindre question, la moindre inquiétude, n'hésitez pas à revenir me voir. »

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Sam 5 Mar - 16:57

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Il y avait une espèce d’atmosphère d’amusement dans la salle. Il se serait cru dans une série télévisée, où les rôles étaient stéréotypés. Le patient qui ne sait rien, l'infirmière super gentille et la docteure... pas besoin de faire un dessin. Il sourit de tout ses dents, les réponses de la docteure s’enchaînaient du tac au tac. Cela plu grandement au technicien, il aimait les gens avec de la répartie. Le sérieux reprit quelques instants. Marius espérait ne pas être confiner dans ses quartiers, à moisir alors que tout le monde s’activait au bon fonctionnement de la cité. Il avait toujours aimé travailler, il préférait cela à bien des choses, c’était son échappatoire. Puis il ne pouvait pas s’obstiner avec des machines, et encore moins détester une machine. Contrairement aux humains, elles n’avaient pas d’ambitions ou encore d’émotions. «Vous n'avez pas à le faire, je fais bon boulot. Ensuite, non, vous pouvez travailler, mais au moindre signe de fatigue ou douleur anormale, vous filez me voir.» Ces mots ne tombaient pas dans l’oreille d’un sourd. Un large sourire se dessina sur le visage de l’allemand. Il y avait le côté fatigue qui le démangeait légèrement mais il ne s’en fit pas plus que cela, de plus entendre le doux allemand de la docteure lui faisait geandement plaisir. Puis Taylor-Laurence connaissait mieux les symptômes et les effets secondaires de son ulcère. Il écoutait attentivement les directives de la docteure. «Vos journées de travail seront plus courtes, car vous serez fatigué. Mais vu votre corpulence vous pouvez tenir au moins 5 à 6 heures sans piquer du nez.» Voilà qui venait agaçer Marius. Bien des personnes auraient aimés se faire dire qu’ils n’avaient qu’à travailler cinq ou six heures par jours. Mais pas l’allemand. Il fit une moue et grogna pour lui-même.


Elle fît volte-face et quitta la pièce en tornade laissant Coralie et Marius seuls. Elle s’approcha avec une boîte entre les mains. « Prenez-en trois par jour, avant chaque repas. Sachez que ces anti-acide peuvent minimiser l'action des autres traitements, il est donc conseillé de les espacer d'au moins une demi-heure. Je vois sur votre dossier que vous n'avez pas de traitement en cours, mais si vous devez prendre un anti-douleur, ce que je vous déconseille avec un ulcère, pensez-y. » Il prit la boîte et la remercia doucement puis du coin de l’oeil vit quelqu’un dans le cadrage de porte mais ce qui attirait plus son attention était la voix de la doctoresse qui arrivait comme un train. Elle n’avait même pas encore franchit le seuil de la porte qu’elle était déjà en plein explications. Une boîte noire entre les mains, elle s’arrêta de parler puis fit lever le technicien déboussolé. En deux temps trois mouvements elle régla l’engin puis se relanca dans les explications. «Ceci est une cigarette médicale, même fonctionnement qu'une électronique. C'est un prototype assez efficace pour la réduction de la nicotine.» Il n’avait jamais entendu parler d’une telle chose, un point d’interrogation se dessina sur son visage. Il leva le doigt comme un étudiant en classe de maths mais elle ne lui donna aucune attention. «Je vous ait mit 10 prise par jour, ce qui équivaux à vos 10 cigarette. Comme pour les autres cigarettes électroniques vous avez une fiole, celle-ci peut faire 50 prises. Je vous en donnerais 2. Niveau goût, je n'ai pas grand-chose : nature, vanille et menthe.» Le choix n’était pas varié mais pas difficile pour l’allemand. «Vanille, sans hésitation.» Mais c’était comme parler à un mur, elle ne l’écouta pas se qui arracha un sourire à l’allemand. «Ce bouton, permet d'injecter la prise dans la cigarette et vous fumez, quand vous ne pouvez plus tirer c'est que c'est fini. Je vous demande d'essayer de réduire le nombre de prise sur cette semaine. Une prise en moins, chaque jour. Cela va être un peu frustrant les premiers jours, puis votre corps s'habituera.»
Elle lui tendit la clope électronique et plongea son regard dans le sien. Un moment de malaise semblait s’installer mais l’anneau autour de son annulaire vint lui rappeler qu’il était déjà prit. Fâcheuse habitude de pouvoir regarder les autres femmes. Le bizarre de silence fût briser par elle. «Un ulcère est favorisé par la cigarette. Je ne vous demande pas encore d'arrêter maintenant, mais de réduire votre consommation. Si vous arrivez à tomber à 5 au bout de deux-trois semaines, ça préférable. Je vous la laisse pendant 3 semaines.» Elle fronca les sourcils en enfonca son regard plus pronfondément dans le sien. Ce qui plaisait, malgré lui, à Marius. Il roula les yeux et un léger sourire apparût sur les lèvres de Taylor-Laurence. «Vous, vous en sentez capable ?» Il éclata de rire. Elle avait appuyée sur le bon bouton, il était un parieur, il aimait relever des défis. «Vous ne savez pas à quel point docteure.» Elle fit une tape sur la cuisse de l’allemand puis se leva. Avant de partir elle poussa une dernière remarque. «Vous pouvez vous rhabiller avant d'affoler l’infirmerie.» C’est à ce moment qu’il eu la bonne idée de regarder qui se tenait dans le cadrage de porte. C’était une infirmière, le visage rose de gêne alors que sa patronne venait de la prendre sur le fait. L’infirmière quitta alors que Taylor-Laurence prit la place de celle-ci.


Il enfila ses vêtements de manière calculés, rien n’était laissés au hasard puis le silence s’installa à nouveau. Finalement, ce rendez-vous n’avait pas été un mauvais moment. Si seulement on lui avait dit que l’infirmerie d’Atlantis était comme cela, il n’aurait pas grogner lorsqu’il eu vent de son rendez-vous. Il avait même envie de se faire mal volontairement pour y remettre les pieds et sur cette pensée un sourire apparût sur ses lèvres. «Je vous remercie mesdames.» Coralie s’avança vers lui en lui pointant la porte. Il commença à marcher avec elle. « Surtout, si vous avez la moindre question, la moindre inquiétude, n'hésitez pas à revenir me voir. » Il s’arrêta puis regarda les deux femmes. De son plus beau français, il prit parole. «Sans aucune hésitations mesdames. Je n'y manquerai pas!» Puis il leur fit un clin d’oeil avant de prendre tout et de partir.

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