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Ronon Dex - Le Coureur de Sateda

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Mar 6 Juil - 0:38

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Ronon Dex

  • Dex.
  • Ronon.
  • Sateda ; Galaxie de Pégase.
  • Satédien.
  • 37 ans.
  • Mi-Octobre 2014.
  • Ronon est un ex-soldat d'élite satédien qui a rejoint l'équipe de Sheppard. Contrairement à la plupart des membres de l'expédition, Ronon n'a jamais eu de poste déterminé, il est avant tout présent pour combattre les Wraiths, ses ennemis jurés.
  • Ronon est un tireur de talent, un combattant très expérimenté, un survivant accompli et un expert pégasien, ayant parcouru de nombreux mondes de la galaxie. Il a été initié aux premiers secours du tout commun mais n'a pas de connaissances médicales avancées. Il a une grande facilité à utiliser de nouvelles armes, et avec efficacité, ayant des facultés innées en la matière. Si on doit noter une spécialité prédominante : tuer des Wraiths, qu'il combat depuis toujours. Il a un tableau de chasse difficilement égalé. A noter qu'il a rapidement démontré être anormalement fort et endurant pour un être de physiologie humaine.
  • Ronon parle la langue galactique et de nombreux dialectes pégasiens. Il est très à l'aise linguistiquement tant qu'il demeure dans Pégase.
  • En dehors de ses apparats vestimentaires qu'il conserve obstinément de par son histoire, refusant l'uniforme réglementaire, Ronon possède un magnum à particules, ou magnum à énergie, qui est son arme de prédilection. Il s'agit d'une arme à priori obtenue auprès des Travellers, un peuple vivant dans des vaisseaux spatiaux en mouvement permanent. Elle dégage une puissante aura d'énergie thermique et cinétique. Capable de neutraliser ou de détruire d'une simple pression pour changer de mode, elle est beaucoup plus puissante qu'une arme à feu classique et semble avoir une charge de très longue durée si ce n'est infinie, à moins qu'elle ne soit simplement facile à réalimenter. Particulièrement efficace dans la plupart des situations, même contre les Wraiths. En tant que pégasien qui n'a pas été soumis à cette règle, ou plutôt l'a ignoré, il possède également de nombreux couteaux dissimulés sur lui et sa précieuse épée de combat très aiguisée qui a été abreuvée du sang des Wraiths.
Jason Momoa

Données complèmentaires



DONNÉES MÉDICALES
  • Ronon possède un tatouage sur le coté gauche de son cou, représentant son rang militaire d'officier satédien, à l'instar des étoiles portées par un général sur l'épaule de son uniforme. Il s'incarne d'une faux inversée à droite d'une ligne qui sépare ladite faux de trois carrés symboliques (visuel). Près de l'œil du même coté, trois tâches de rousseur forment une « traînée de larmes ». Un second tatouage à son bras gauche est composé de rangées de triangles reliés et pointés vers l'extérieur, proches de la base de son coude jusque son poignet. Il s'agirait d'une sorte de tatouage guerrier symbolisant des dents de prédateurs marins semblables à des requins (visuel).

    Il est difficile de dissimuler les quantités de marques de ses innombrables combats. Son dos et son abdomen, notamment, sont chacun des mosaïques de cicatrices, blessures par armes et autre balafres, certaines ajoutées il y a encore quelques temps à la liste de ses trophées de guerre. Il a d'autres cicatrices, autour de la taille et aux poignets entre autres, bien trop pour les énumérer.
  • AB-
  • Ronon n'a pas de gêne particulier et n'a jamais cherché à obtenir la génotéraphie, se méfiant du gêne ATA et de son impact sur l'ADN ainsi que l'esprit - ne portant pas les Anciens dans son cœur, tandis qu'il méprise l'idée même d'avoir la moindre trace Wraith dans son code génétique. La confirmation qu'il n'en est rien a été intérieurement un soulagement pour le guerrier.
  • Non.
  • Ronon n'a pas de pathologie particulière, ses longues années de coureur plus que le reste l'ont forgé à endurer tout ce que Pégase contient, il est incroyablement résistant. Du moins, jusqu'ici. On peut tout de même noter qu'il est symboliquement allergique aux technologies avancées et aux explications scientifiques, décrochant vite des discours à rallonge de McKay. Il n'a jamais fait l'effort de comprendre la technologie des Anciens, se contentant des savoirs basiques, comme faire fonctionner le téléporteur d'Atlantis et connaître l'emplacement de l'armurerie. Fondamentalement, Ronon s'en tient à ses forces et ça lui convient.
  • Ronon n'a pas de phobie. En revanche, il craint d'être soumis au contrôle mental ou à la dépendance de l'enzyme Wraith. Imaginer qu'il puisse être un serviteur des Wraiths d'une façon ou d'une autre le rend malade, préférant indiscutablement mourir au combat que de se laisser capturer par ces monstres.
  • Ronon est un homme incroyablement solide, mais même lui s'est évanoui quand il a contraint Beckett à lui retirer le terrible traceur Wraith logé près de la deuxième vertèbre thoracique, ce au milieu de la nature et sans anesthésiant. Il n'a pas d'autres antécédents médicaux notables, si on exclu les blessures au combat.



Données de compétences


PERSONNEL PEGASIEN
Compétences de base
  • 10
  • 6
  • 9
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
Compétences secondaires
  • 0
  • 0
  • 9
  • 0
  • 3
  • 0
  • 3

Données d'une personnalité

« Vous devriez voir ce gars-là sur le terrain, il tire extrêmement bien, aucun de mes gars n'arrive à le battre en combat rapproché et c'est un ancien militaire. » — John Sheppard

De tous les individus qui ont jamais franchi la porte d'Atlantis, Ronon Dex est probablement celui qui a le plus de raisons de se battre contre les Wraiths. C'est un homme qui est né, vit et mourra pour le combat. Elevé au sein d'une famille de militaires, prédestiné à devenir un soldat hargneux et endurci par des années d'isolement et de souffrance, c'est un écorché vif qui a vécu la plus terrible des injustices et a été réduit au rang de proie, avant de devenir lui-même le prédateur. De prime abord, son visage sérieux et méfiant, son air renfrogné et sa rudesse d'attitude le rendent très intimidant et engendrent facilement le malaise d'autrui en sa présence. Au départ, c'était quelqu'un qui parlait peu et avait le regard d'autant plus mauvais, en raison de ses longues années de coureur où il a été quasiment entièrement coupé de tout contact humain, le ramenant presque à son état animal. C'est quelque chose qui a assez bien évolué avec le temps, paraissant plus posé et neutre, mais il conserve encore de sa rigidité, bien que ses dernières blessures l'aient rendu davantage mélancolique et nonchalant qu'auparavant.

Il s'avère être quelqu'un de calme et décontracté en règle générale, en dépit des apparences. C'est en réalité un faux calme. De par son passé, il est constamment sur le qui-vive, prêt à réagir à une menace et même entre les murs d'Atlantis au milieu de l'océan, il considère qu'il n'est jamais en sécurité et doit incessamment lutter pour sa survie, puisqu'il sait mieux que la plupart que la violence, le sang et la mort peuvent survenir à n'importe quel moment, n'importe où et avec une sournoiserie particulièrement créative. On peut dire qu'il ne croit foncièrement pas au fait que les individus soient bons et désintéressés par nature. Pour lui, tout à chacun né avec des instincts violents et auto-conservateurs (une autre façon de dire égoïste) que seul le temps, l'environnement et les convictions permettent de domestiquer pour rendre un individu civilisé.

Ceci étant, c'est un adepte du juste-milieu, considérant que les plus primitifs, comme les Bola Kaï, sont des bêtes qui ne méritent que d'être ignorées ou abattues, tandis que les plus évoluées, comme les Lantiens, paraissent faibles pour le guerrier en raison de l'excès de technologie qui leur a fait oublier l'utilité et la force de leurs instincts, première raison de leur échec face aux Wraiths. Il peut néanmoins arriver des moments, ponctuels, où Ronon affiche un sourire sincère voire franc, et soit poussé à prendre ceux qu'il considère comme ses amis dans ses bras. A dire vrai, ce sont surtout les membres de son équipe qui en ont profité, soit Teyla, Sheppard, McKay et Beckett en qui il a une confiance entière. Car, si Ronon s'avère bourru et robuste, au franc parlé incisif et connu de tous, c'est un homme authentique avec des principes auxquels il restera éternellement attaché : loyal envers ses alliés, protecteur invétéré et héros dans l'âme, il se sacrifiera sans hésiter pour les siens et refusera d'abandonner qui que ce soit, prompt à se lancer dans une mission de sauvetage suicidaire si nécessaire.

Il tient beaucoup à ceux qui gagnent sa confiance et son appréciation, justement parce qu'il sait ce qu'est être seul et si les individus sincères ne sont pas la norme pour lui, cela les rend précieux. En amour comme en amitié ou sur le champs de bataille, il est difficile de trouver meilleur candidat pour incarner la fidélité absolue. D'ailleurs, Ronon est au fond de lui quelqu'un d'assez romantique et empathique quand bien même il laisse paraître l'opposé, donnant une grande valeur aux sentiments intrinsèquement liés au charnel, il n'a eu que très peu de concubines en réalité - deux ou trois dans toute sa vie - et n'a jamais trouvé d'intérêt aux aventures éphémères, préférant les relations fusionnelles et cultivées avec soin - à sa manière tout du moins. Depuis la mort de celle à qui il était lié sur Sateda, il y a de nombreuses années, il n'a pas eu de relation avec une autre femme.

Tout change dès lors qu'il se lance dans l'affrontement : quand il se met en phase avec le guerrier qu'il est, Ronon devient une bête féroce qui révèle une soif de sang terrifiante, n'ayant aucune pitié ni aucun scrupule envers ses ennemis. Il ne fait aucune distinction et peut tuer sans le moindre battement de cils. Pour lui, la stratégie atteint ses limites quand elle cherche à contourner un problème ou se complexifier inutilement à ses yeux plutôt que de frapper vite et fort. De sa propre expression assumée, mieux vaut sortir les armes, tirer dans le tas et tout faire sauter pour être sûr d'éradiquer une menace, que de chercher des moyens détournés par crainte ou quête de facilité souvent traîtresse. En cela, le piratage, le sabotage par des moyens technologiques ou la neutralisation sans dommage de créatures ou d'individus clairement identifiés comme des menaces - ayant entendu ou agit avec la volonté de nuire et de tuer, sont des choix que Ronon peine à comprendre et considère molles à souhait.

Heureusement pour ses alliés, Ronon sait être conciliant la plupart du temps. En revanche, face à des Wraiths ou si ses coéquipiers sont menacés, Ronon peut ignorer les ordres et devenir effroyablement brutal, impulsif et dans certains cas, irrationnel, fonçant tête baissée comme un taureau en rage. Cela peut se révéler tantôt efficace, tantôt déraisonné. Globalement, en dehors de Sheppard et de très rares exceptions, Ronon déconsidère les directives que l'on veut lui imposer, d'autant plus par ceux qui mettent en perspective le grade plutôt que les actes et c'est quelqu'un que l'on a tendance à redouter, en tant qu'ennemi bien sûr mais aussi en tant qu'allié, de par sa nature imprévisible et directe.

Pour Ronon, aucune raison n'est acceptable pour justifier une quelconque magnanimité ou forme d'accord envers les Wraiths : il n'aura de cesse de les pourchasser jusqu'à ce que la dernière de ces abominations sera éradiquée. Il ne croit pas un instant au moindre soupçon de bonté ou de raison chez ses ennemis jurés. Un bon Wraith est un Wraith mort, pour ainsi dire. Là encore, c'est un trait de caractère acquit par ses années de jeu de traque mortelle dans la nature où il n'avait à répondre que pour lui-même. Plus d'une fois, des officiers ou décideurs ont remis en cause son caractère incontrôlable et sa présence dans l'effectif d'Atlantis, mais la défense farouche de Sheppard, l'attitude imperturbable de Ronon, son courage et sa grande efficacité ont toujours coupé court à cela.

Enfin, depuis la destruction de son monde, Ronon n'a plus de réelle attache envers la galaxie de Pégase et n'a pas de considération plus prononcée envers ses peuples que les autres : l'univers est une immense forêt sans limite où il évolue, comme lorsqu'il était chassé. Il a démontré n'être guère impressionné ou gêné lors de ses voyages sur Terre. Son combat est la seule véritable raison pour laquelle Ronon demeure dans la galaxie présente et sa première motivation à rejoindre Atlantis. Il est certain que, bien qu'il soit très attaché à Atlantis et les amis qu'il s'y est fait, il ne quitte la cité si elle décide pour une raison ou une autre de mettre fin au combat contre les Wraiths, même s'il lui faut monter sa propre équipe pour poursuivre cette guerre.

Les drames récents qu'il a vécu, liés à la perte de ses compagnons satédiens durant cette période où il n'a été présent à Atlantis que de manière occasionnelle, afin de fréquenter et se battre avec ces survivants de son monde, ont entaché la férocité de Ronon qui a été profondément blessé. Cela a remis certaines choses en cause et il se questionne sur le sens même de son existence. Cependant, il compte bel et bien revenir à plein temps sur Atlantis avec le désir de poursuivre l'œuvre de sa vie, composant avec ce mal être qui l'étreint douloureusement.

Données d'un passé chargé

« Vous connaissez l'environnement ; vous savez vous protéger lors d'un combat ; vous haïssez les Wraiths autant que nous. Ok... sans doute même plus que nous. Mais le fait est que nous aurions besoin d'un gars comme vous ici et que vous pourriez rester. » — John Sheppard

Ronon Dex est natif de Sateda, également baptisée P3R-534 par la base de données des Anciens, une planète industrialisée et militarisée qui a été épargné par les Wraiths pendant deux siècles, avant sa destruction arbitraire. Enfant de parents militaires de métier, Ronon a toujours baigné dans les principes de force, d'endurance, de volonté et de virilité au sens noble, conforté par une jeunesse axée sur l'initiation à suivre le même sentier et devenir un jour un soldat à son tour. Si sa jeunesse a été relativement calme, l'épée de Damoclès nommée Wraiths n'a cessé d'occuper ses pensées comme celles de ses compagnons et concitoyens. La crainte de voir un jour surgir du vide spatial l'espèce qui par-delà Pégase provoque des apocalypses est un instinct inné à tout satédien, quand bien même la plupart n'en avaient jamais rencontré jusqu'à l'assaut planétaire, tels des démons que l'on redoute de par une foi biblique.

Très tôt, Ronon fut entraîné à se débrouiller, survivre dans la nature, savoir appréhender son environnement avec créativité et bien sûr, utiliser des armes, aussi bien des fusils triple-canons que les satédiens commerçaient avec les geniis que des armes plus primitives comme des arcs ou des bâtons de combat, ainsi que des lames du plus petit couteau à l'épée traditionnelle. Lorsqu'il atteint une adolescence mâture, le jeune satédien entra dans l'équivalent de la préparation militaire, faisant ses premières armes avant de devenir un véritable soldat. Très vite, ses supérieurs constatèrent que Ronon était un soldat exceptionnellement doué, excellant dans les domaines essentiels en plus d'avoir un physique hors-norme lui octroyant une force et une endurance trop rarement vues dans la galaxie.

Ce n'est donc pas surprenant qu'il ai intégré le cercle des soldats d'élite alors qu'il n'avait pas vingt-cinq ans et soit monté en grade, promu par diverses courroies de mérite jusqu'au rang d'officier-technicien. Un titre qui pourrait faire sourire du point de vue terrien et la conception qui en résulte, là où sur Sateda, être un technicien relève avant tout du savoir tactique et de l'usage des explosifs en tout genre que Ronon a toujours particulièrement apprécié pour leur pouvoir destructeur décisif. De par sa place privilégiée dans l'armée satédienne, un peuple désireux de poursuivre son évolution déjà plus avancée que la très grande majorité des peuples de Pégase, il eut l'occasion de participer et plus tard mener des missions très dangereuses, l'opposant à des créatures propres à nourrir l'imaginaire, de véritables monstres dignes des récits de science-fiction terriens, ainsi que des adversaires plus barbares comme les Bola Kaï, mais aussi et surtout : les Wraiths.

La première fois que Ronon rencontra un Wraith, son sang ne fit qu'un tour tant il avait entendu d'histoires et de descriptions même si ces dernières avaient tendance à être exagérées après deux siècles de paix. Si la plupart des Wraiths étaient endormis alors, certaines ruches demeuraient partiellement actives. Plusieurs fois, il fut confronté à la sournoiserie des Wraiths et perdit de bons amis et de courageux soldats, leur rendant la monnaie de leur pièce en tuant de ses propres mains plusieurs spécimens et de nombreux autres par les armes, ce qui lui valu de prestigieuses distinctions auprès de ses pairs, faisant de lui l'un des tous meilleurs si ce n'est le meilleur des combattants satédiens. Longtemps sa fierté, cela fera aussi sa malédiction au pire moment.

Adolescent, il eut une première compagne avec laquelle il passa deux ans, ce qui pour cet âge relevait presque de l'exploit. Une autre initiée qui fut d'abord son amie et compagnon des premières armes, mais leur relation finie par trouver une certaine lassitude et ils se séparèrent en bons termes. Ce n'est que quelques années plus tard, après s'être entièrement focalisé sur son métier et son désir de faire ses preuves, qu'il rencontra son premier véritable amour, Melena. Elle avait des cheveux d'or, un cœur de douceur et c'était surtout un médecin qui rafistola Ronon plus d'une fois au retour de ses missions ou après des entraînements un peu trop rudes. Tout semblait les séparer, lui un fier guerrier entraîné à tuer et prompt à parader ses forces, aussi bourru que direct, et elle, préservatrice de vies et agent revendicateur de l'esprit de paix en toutes choses qui ne comprenait pas la volonté des soldats à se battre, souffrir et mourir sur commande.

Malgré les horreurs de la guerre, la vie semblait suivre son cours et le satédien s'efforçait tant bien que mal d'accorder sa vie de soldat et sa relation d'avec Melena qui s'avérait aussi compliquée pour l'un que pour l'autre, tous deux passionnés par leurs métiers à la fois si différents et d'une exigence semblable. C'est alors que la véritable terreur vint du ciel. Ce fut d'abord une ombre, à peine remarquée par les citoyens au-dessus des nuages gris ce jour-là, mais celle-ci s'imposa quand elle descendit dans l'atmosphère et pulvérisa lesdits nuages à son passage, grandissant affreusement jusqu'à ce que l'évidence ne perce la vue du plus piètre des observateurs des environs : un immense vaisseau-ruche venait de couvrir le soleil, si large et si vaste que l'on aurait pu croire à une éclipse. Mais le grondement titanesque qui fit vibrer l'air, suivi de nouvelles ombres de croiseurs qui franchissaient à leur tour l'atmosphère, glaça le sang de tous les satédiens ; ils étaient revenus, après deux siècles d'attente craintive, l'ennemi et prédateur galactique avait décidé de venir s'emparer du peuple de cette planète en particulier.

La panique s'empara vite de la population et les essaims de darts stridents qui tombèrent en piquet ne firent qu'accentuer la terreur collective. Mais ce que ne savaient pas même les soldats satédiens quand tous accoururent aux armureries militaires pour s'équiper en vue de protéger la population, c'est que le mal absolu qui avait posé son regard sur cette planète industrielle n'était pas seulement venu arbitrairement sélectionner des vies pour nourrir ses créatures, non, il était venu faire un exemple au regard de la galaxie. Après des années à faire épine dans les pieds gélatineux des Wraiths, les satédiens avaient fini par attirer le regard de la race dominante qui découvrit avec colère cette civilisation bien plus avancée que beaucoup d'autres, bien trop en réalité.

Ainsi, les Wraiths provoquèrent l'apocalypse, en son incarnation la plus dévastatrice et la plus violente que peu d'autres êtres doués de conscience dans les deux galaxies réunies pourraient prétendre connaître, ni même imaginer. Une seule journée avait suffi, pour faire basculer la vie de Ronon et le condamner à un enfer à part entière. Comme tous les soldats de Sateda qui dans leur dernière bataille démontrèrent tout leur courage, il n'a pas fui, il est resté se battre avec son unité, armés de leurs fusils à tirer sur les darts dans le ciel et les guerriers à pieds qui massacraient tous ceux qu'ils croisaient sans aucun état d'âme. Hommes ou femmes, grands enfants et nourrissons, c'était une boucherie sans sang, de ces armes qui ne déchiquetaient pas mais neutralisaient d'abord avant de faire disparaître.

Si l'on peut croire que cela n'avait rien d'horrible, la vérité était toute autre, car elles faisaient cesser d'exister. Mais la part belle était gardée aux corps démembrés et calcinés par les explosions des tirs de vaisseaux qui ravageaient toute la planète. Ronon et les autres soldats s'efforcèrent de protéger les citoyens, s'employant à les faire fuir dans des grottes ou des souterrains, espérant sauver le plus de monde possible. Mais c'était voué à l'échec : non contents d'avoir bloqué la porte des étoiles, comme à leur habitude stratégique, les Wraiths pilonnaient tout le territoire et traquaient avec acharnement quiconque tentait de se cacher.

Ronon se souvient encore - quand protéger n'avait plus lieu d'être et que survivre était la dernière chose à faire, être entré dans cet hôpital pour conjurer Melena de prendre la fuite elle aussi, sauver leur peau faute de pouvoir aider les blessés qui étaient inévitablement condamnés. Il se souvient de son refus, de son désir brûlant d'aider les malheureux qui l'entouraient aussi vain que ce soit, bien consciente d'abandonner ses maigres chances. Et il se souvient de cette lumière intense qui fit briller la fenêtre dans le dos de sa compagne aux cheveux d'or, avant que l'explosion ne surgisse comme la sentence injuste d'un massacre impuni, faisant disparaître celle qu'il avait aimé corps et âme ; comme si elle n'avait été qu'une chose de rien. Comme si elle n'avait jamais compté, sinon pour lui.

Il n'oubliera jamais s'être levé, le corps douloureux jusqu'au moindre de ses os, sa chair en partie brûlée, la douleur si intense que l'adrénaline même n'avait su l'effacer, tandis qu'il retournait combattre l'âme broyée par la peine auprès de ses compagnons qu'il regardait mourir les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il ne reste que lui et qu'il ne tombe à son tour, foudroyé par l'iniquité sans échappatoire. Mais il n'était pas mort. On ne lui accorda pas ce soulagement et quand il revint dans cette réalité morcelée sur les restes de son peuple et de sa planète sans vie, il n'était plus qu'une coquille vide. Le temps s'était arrêté, l'univers avait cessé d'exister et l'air qu'il respirait était devenu acide.

Il était prêt à mourir, quand vint le maître Wraith qui avait perpétré l'extermination, lui présentant un regard empli de haine mais aussi démuni de peur, car il n'avait plus aucune raison de craindre. A quoi bon lutter pour vivre ? Son monde n'était plus alors il n'était déjà plus. Là encore, on ne lui accorda pas ce soulagement. Subissant l'expérimentation Wraith comme une vulgaire marionnette, il fut torturé et découvrit derrière l'antipathie et la cruauté Wraith, le sadisme dont ils étaient capables, puis on lui implanta un traceur dans le dos, près de la deuxième vertèbre thoracique, avant de l'assommer de tirs de fusil paralysant. Tout du long de l'implantation, il avait été maintenu éveillé et souffrit un martyr difficilement comparable. A ce nouveau réveil, il n'était plus dans un vaisseau, ni sur Sateda, mais dans une forêt d'un autre monde, abandonné à son sort, du moins c'est ce qu'il cru.

La chasse commença et dura de longues - interminables - années, au cours desquelles Ronon fut quasiment coupé de tout contact, allant de monde en monde, évitant les lieux de vie, les autres êtres humains, repartant aussitôt ou dès que cela lui était possible, quand il prenait conscience que la planète sur laquelle il s'était hasardement rendu était habitée. Car même réduit à l'état de bête, celui qui était devenu le Coureur de Sateda, maudit à une existence de survie primaire réprouvait et même craignait l'idée que d'autres peuples subissent le même sort que son monde par sa faute. En l'esprit de Ronon, il était le dernier de son peuple et en la mémoire des siens, il ne se laissa pas vulgairement traqué comme un lapin. Non, il devint le prédateur que l'on lui refusait d'être et se mit rapidement à piéger ses poursuivants, à les prendre en embuscade et même, à feinter la fuite pour mieux les chasser, les séparant, les dupant, les menant sur de fausses pistes afin de les assassiner les uns après les autres.

Qu'avaient espéré les Wraiths ? Quelques jours ? Quelques semaines tout au plus de défi et d'amusement à la chasse ? Sept ans. C'est le labeur qu'infligea Ronon aux créatures comme à lui-même. Un maigre réconfort pour un être contraint à la solitude, à la tension et à la crainte permanente, et banni à une lutte de tous les instants. Cependant, le nombre de cadavres qu'il laissa dans son sillage devint une source de fierté qui le fit gagner en confiance et redoubler de rage à tuer ceux qui se lançaient à sa poursuite. D'abord, ce ne fut que quelques spécimens de temps à autres qui venaient prendre le relais de ceux tués, puis à force d'humiliations, ce furent des contingents qui traquèrent le Coureur de Sateda sans relâche. Il n'était pas question pour eux de permettre à ce misérable humain qui avait mis à mal leur égo en leur infligeant de telles pertes de pouvoir s'en sortir, et Ronon ne fit que multiplier leur haine en laissant derrière lui de véritables œuvres d'art de barbarie ; faisant subir des sévices et démembrements aux cadavres de ses victimes qu'il suspendait, empalait sur des pieux artisanaux ou montait en sculptures naturelles avec cordes et branches.

Les Wraiths avaient fini par déteindre sur celui qu'ils avaient tant méprisé, par leur inhumanité, leur cruauté et leur sadisme assumé, Ronon en avait pris le pli et combattit le mal par le mal, quand bien même il avait conscience que s'il était prit un jour, son sort serait pire que de servir de nourriture pour ces parasites humanoïdes. Il suffisait d'un moment d'inattention, un instant de relâchement ou de fatigue, pour que le jeu prenne fin. Il fallait avancer en dépit des blessures qu'il soignait avec ce qu'il pouvait trouver, ce qui lui valu de nombreuses souffrances faute de matériel ou de compétence mais il endura, se nourrir de ce qu'il pouvait trouver dans la nature ou se priver mais il endura. Ne dormir que d'un œil, par courts moments et courir sans jamais s'arrêter, et il survécu. Comment un homme peut-il persister dans de telles conditions ? En cessant d'en être un, mais il n'abandonna pas totalement son humanité.

Même dans les pires moments, même quand il songeait à mettre fin à ses jours pour faire cesser cette vaine lutte, il ne céda pas à l'appel de la totale animalité et conserva en lui une part d'empathie enfouie qui le fit continuer à préserver ceux qu'il rencontrait de lui-même, et ainsi de ses poursuivants. Du moins, jusqu'au jour de trop. Un jour d'épuisement. Frappé du mal de l'infection d'une blessure qu'il n'était pas parvenu à guérir, rudement éprouvé par une recrudescence de traqueurs qui ne lui avaient laissé aucun répit depuis plusieurs semaines, manquant de vivres, il franchit une énième porte des étoiles et marcha un temps sur le sentier principal, tanguant et luttant pour rester éveillé dans le but de ne pas être capturé. C'est aux abords d'un village qu'il s'écroula.

Les villageois, qui ne savaient rien de son sort ni de l'existence des Coureurs, l'accueillirent et prirent soin de lui. Ils le soignèrent, le nourrirent et l'incitèrent à rester avec eux pour se remettre. Mais Ronon, bien conscient du danger, se contenta de les remercier et parti dès le lendemain en taisant sa nature. Il avait suffi d'une nuit de relâchement. Une seule nuit de repos et de chaleur humaine, et la sanction fut sans appel. Après avoir erré plusieurs jours dans la région, poursuivit par ses éternels chasseurs, son instinct le poussa à revenir près du village et il découvrit avec rage et horreur que ces pauvres gens avaient été punis de la sélection pour avoir fait preuve de bonté à l'égard d'un inconnu.

Anéanti par ce drame dont il se fustigea de culpabilité, Ronon se jura de ne plus jamais approcher un lieu de vie et de ne plus jamais lâcher prise. Il continua ce jeu morbide jusqu'au jour où il croisa la route de membres de l'expédition d'Atlantis. De par ses connaissances, le Coureur de Sateda descella rapidement la nature médicale de l'équipement avancé de l'un d'eux en particulier, le docteur Beckett et sans chercher à prendre contact - saisissant cette occasion qu'il n'aurait sans doute plus jamais, il se contenta de l'enlever, lui et Teyla afin de contraindre le docteur de lui retirer son traceur. Faute d'être parvenu à le faire lui-même bien qu'il se soit charcuté des dizaines et même plus de fois pour tenter d'y parvenir.

C'est ainsi que son destin fut transformé. Contre tout espoir, il fut libéré de sa condition de coureur et plus encore, apprit qu'il y avait un groupe d'humains venus d'une autre galaxie qui étaient parvenus à réactiver la cité mythique d'Atlantis et prendre possession de sa technologie. Si cela ne suffisait pas, ils n'étaient pas de simples observateurs : par inadvertance, ils avaient réveillé les Wraiths plus tôt que prévu, provoqué un désordre galactique et les combattaient alors que les mangeurs d'hommes étaient vulnérables par le manque de nourriture ainsi que des luttes intestines qui en découlaient. C'était en Octobre 2014.

Données d'arrivée

Sans hésiter malgré les apparences, Ronon rejoignit Atlantis sous l'aile de Sheppard qui décida de répondre pour le satédien, l'ayant pris en affection et surtout ayant décelé ses aptitudes exceptionnelles. L'adaptation ne fut pas aisée au départ, il y eu des remous, de nombreux moments de malaise et une incertitude à son sujet, mais l'ex-soldat démontra une honnêteté incontestable, une force combattive presque inégalable, une volonté de fer et une foi sincère au projet des terriens. Prenant un rôle décisif dans plusieurs missions, dominant l'arène d'entraînement au corps à corps où nul ne pouvait se mesurer à lui et faisant preuve de sa maîtrise naturelle de tous les types d'arme à feu que l'on lui présentait, dépourvu de la moindre appréhension, il devint rapidement indispensable. Dès lors, il participa activement et en premier plan au combat contre les Wraiths, membre de l'équipe de Sheppard, il révéla un tempérament très indépendant qui s'écartait du standard militaire de la base et que même Sheppard ne pouvait pas altérer, quitte à faire peur à son entourage, et une efficacité qui mis à mal toute remise en cause le concernant.

Durant plusieurs années, Ronon s'exerça à se lier à nouveau à d'autres individus, à accepter de faire confiance et à apaiser ses instincts bestiaux et sa paranoïa excessive. Avec le temps, il apprit à aimer Atlantis et ses compagnons, montrant même à certains moments des marques d'affection comme des sourires, des rires et des accolades. Bien que cela resta un privilège de son équipe, ces démonstrations au début rares devinrent de plus en plus fréquentes. Plusieurs fois, la commission voulue questionner la place de Ronon, le risque qu'il pouvait représenter de par sa nature, son passé et son tempérament incontrôlable et il fut contraint à plusieurs entretiens ayant davantage l'apparat d'un procès préventif, mais il resta lui-même et ne fléchit pas ni même ne cherchait à convaincre, la notion de hiérarchie terrienne et l'obéissance imposée à des bureaucrates vaniteux, inexpérimentés et qui étaient si éloignés du vécu de l'expédition lui échappant totalement. Ou plutôt, il s'en moquait. Cependant, Ronon pouvait compter sur le soutien et la défense farouche de Sheppard, de même que du reste de l'équipe et du Dr Weir, tant et si bien qu'il tissa même une amitié inattendue et solide d'avec Rodney McKay, alors que tout semble les séparer à certaines choses près pourtant fondamentales.

Après tout ce temps et bien qu'il considérait à présent Atlantis comme sa maison, les choses furent changées quand il découvrit avec stupeur, au cours d'une mission, que trois cent autres satédiens avaient survécu à l'extermination. S'il en avait déjà croisé quelques-uns devenus mercenaires, l'occasion pour lui de se venger d'un ancien commandant qui avait été lâche lors de l'attaque contre Sateda et eu sacrifié la vie de soldats pour sauver sa peau - commandant que Ronon exécuta froidement, ce fut cette fois bien différent car il s'agissait là de la dernière communauté de son monde d'origine capable de lui redonner vie un jour. Plus encore, elle comptait des personnes dont il avait été très proche, des guerriers comme lui mais aussi une jeune fille qu'il avait vu grandir et qui était à présent jeune adolescente.

L'ex-Coureur fut tiraillé entre son attachement à Atlantis ainsi que le combat qui y était mené, et son peuple qui s'efforçait de survivre en reconstruisant un semblant de civilisation au sein d'une planète non-habitée cachée des Wraiths. Après plusieurs semaines d'allées et venues et de réflexion, Ronon annonça qu'il allait quitter Atlantis. Pas définitivement, car sa loyauté, son amitié et son désir de vaincre les Wraiths faisaient qu'il ne pouvait pas juste abandonner ceux qui l'avaient aidé et qu'il soutenait, mais cette loyauté qui était essentielle passait avant tout aux rescapés de son monde qui avaient également et réellement besoin de lui, pour leur survie. Aussi, il convint avec son équipe et Woolsey d'une présence spontanée.

Il vivrait désormais sur ce nouveau monde où les siens cultivaient de se développer de manière suffisamment stable pour mettre sur pieds des missions de réaménagement sur Sateda, trop abîmée pour être habitable en l'état ; et parallèlement, il reviendrait régulièrement sur Atlantis ou rejoindrait directement son équipe en mission sur les mondes ciblés grâce à un contact radio régulier. Ronon récupéra ses affaires, une balise de détresse, un équipement radio et quelques vivres offerts par Atlantis pour les satédiens, puis il prit ses amis dans ses bras en leur promettant qu'il resterait l'un des leurs, avant de franchir la porte le cœur lourd. C'était en 2017.

Durant les trois années qui suivirent, Ronon respecta sa parole. Il revint de temps à autre faire des passages sur Atlantis, s'informer de l'évolution de la situation et des missions prévues, partant parfois directement de la cité avec son équipe ou les rejoignant selon le planning établi ou l'urgence du moment sur les planètes visées par des missions de toutes sortes. Même s'il était présent, Ronon n'avait de réel contact qu'avec Woolsey, Beckett et son équipe, perdant ses quelques liens d'avec les autres membres de l'expédition et ne connaissant plus ou pas - avec le temps - la plupart des nouvelles recrues et remplaçants. En parallèle, il œuvra avec abnégation à bâtir ce qui était au départ un village, puis un hameau, jusqu'à ce qu'une ville ne s'élève près de l'océan, telle la cité de Troy en son temps si ce n'est ici sa plus grande modestie. Très vite, avec l'expérience de Ronon, l'alliance mise en place entre les satédiens et Atlantis qui fourni armes et munitions en échange de récoltes et les informations acquises par l'ex-coureur au cours de ses voyages, une véritable force armée pu être montée.

Ronon fut de moins en moins présent lors des missions aux cotés de son équipe, trop occupé entre la gestion de la ville, s'occuper de cette jeune fille orpheline qu'il élevait alors comme sa propre fille, les expéditions propres aux satédiens pour inspecter et cartographier leur ancien monde afin d'aménager des endroits qui avaient le moins souffert et de réhabiliter des espaces de vie, ainsi que les missions intra-organisées pour combattre les Wraiths. Car, si pour les satédiens rebâtir leur civilisation était important, se venger de leurs assassins était un désir tout aussi brûlant et le guerrier aux dreadlocks retrouva l'aisance qu'il avait auprès de ses frères et sœurs de sang.

Et puis, tout s'arrêta brutalement... c'était en Juillet 2020, il y a un an de cela. Ronon ne donnait plus contact, pas plus que les autres satédiens et Atlantis finit par envoyer une équipe aller voir sur place ce qui pouvait bien justifier un tel silence radio. Ce qu'ils trouvèrent s'avéra aussi désolant qu'évident : la ville était ravagée, en ruines et toute vie en avait disparu. Les preuves matérielles et les squelettes découverts ne laissèrent aucun doute sur un assaut brutal des Wraiths. Ils trouvèrent également des vivres et des armes abandonnées, ainsi que l'équipement radio confié à Ronon et la balise de détresse endommagée. Il n'y avait plus aucune trace de lui, ou de tout autre satédien, pas plus qu'aux sites qu'ils avaient sécurisé sur Sateda. Ils avaient tous disparu, purement et simplement et ni la porte des étoiles, ni le moindre autre indice n'avait pu donner matière à mener l'enquête.

Ronon fut porté disparu un temps. Ce n'est que quelques semaines plus tard qu'Atlantis constatait une activation non programmée de la porte. Faute de contact, un MALP se rendit de l'autre coté et put établir le contact visuel d'avec le responsable : Ronon. Il était alors différent. Ses dreadlocks avaient disparu, coupés et son visage était fourni d'une épaisse barbe que l'on ne lui connaissait pas, comme son accoutrement plus épais et différent. Ses interlocuteurs essayèrent de comprendre ce qui lui était arrivé, à lui comme aux satédiens, mais Ronon semblait passif, nonchalant et revenu à son presque mutisme des débuts, ne laissant entendre que quelques mots pour dire que son peuple n'était plus, qu'il avait pris contact seulement pour les informer qu'il était en vie et qu'ils n'essaient pas de le retrouver.

On tenta de le convaincre de revenir, mais ce fut en vain, Ronon comptait partir. Où ? Impossible à dire, mais il ne reviendrait pas pour l'instant, ou peut-être jamais. Sur ce dernier et frustrant échange, si pauvre en informations, il disparut volontairement et ne donna plus que de brefs contacts par communication en morse, grâce à la radio personnelle qui lui avait été fournie et au travers de la même porte qu'il avait utilisé la dernière fois qu'on le vit, de façon à confirmer qu'il était vivant et que l'on ne s'inquiète pas pour lui. Mais il n'y eu pas un mot de plus, pas même pour ceux qui avaient été et restaient à priori ses amis, ni pour le très procédural Woolsey et il ne demeurait sur la planète dont il utilisait la porte pour communiquer que le temps de l'échange, avant de repartir là où nul ne pouvait le suivre.
Créé par AidenVK
Surnom :
AidenVK
Âge :
32
Comment avez-vous connu Atlantis Insurrection ? :
DamianVK
Connaissez-vous les séries Stargate ? :
Oui.
Souhaitez-vous être parrainé ? :
Non.
Multicompte ?:
Non.
Code(s) du contrat :
Validé par Hailey
Envie de nous dire quelque chose ? :
-

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Invité
Invité

Mar 6 Juil - 10:56

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Re-bienvenue avec ce Ronon ! En espérant qu'il te donne plus de satisfaction que le précédent !

Hate de voir ce que tu vas en faire :)1 Bonne rédaction de fiche !

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Invité
Invité

Mar 6 Juil - 14:17

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Un Ronon Dex sauvage génial ! H7
Sois le bienvenu sur le forum bravo

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Invité
Invité

Mer 7 Juil - 0:12

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Merci à vous.

J'avance sur la fiche. Il me reste le background et les données d'arrivée qui seront complétés courant/fin de semaine maximum.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Ven 9 Juil - 11:01

Matt Eversman
Rebienvenue par ici !

J'adore ton avatar !
Préviens nous dès que c'est terminé !

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Invité
Invité

Sam 10 Juil - 20:15

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Merci Matt, l'histoire est en cours. Je vous tiens au courant.

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Invité
Invité

Dim 11 Juil - 17:50

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Petit retard, la semaine a été éprouvante, je prolonge du coup l'écriture jusqu'au férié de mercredi. Je n'ai rien posté de plus ici mais c'est en rédaction dans mes petits papiers.

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Invité
Invité

Mer 14 Juil - 18:39

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Bonsoir ici.

La fiche est complétée. Histoire et données d'arrivée ajoutées, et le reste retouché en conséquence.

Merci d'avance de votre lecture.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Jeu 15 Juil - 11:28

Matt Eversman




Félicitations !

Tes efforts sont récompensés !

Félicitations, tu viens d’avoir ta première validation.
Il t'en faut une seconde de la part des membres du staff pour que ta fiche soit classée dans les « candidatures acceptées ».

Prends ton mal en patience cela ne va pas tarder !
En attendant, si ce n'est pas déjà fait, rejoins nous sur le discord pour échanger avec les autres membres et pouvoir mieux t'organiser avec tes partenaires pour les événements qui ne manqueront pas de survenir !

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Hailey Spalding
Caporal
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√ Date de naissance : 25/08/1992
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Age : 31
√ Messages : 496
√ Localisation : Parmi les étoiles....

Liste de vos DC : Lorn Fawkes

Jeu 15 Juil - 23:32

Hailey Spalding



Félicitations !

Le forum t'ouvre ses portes !

Avec cette validation tu fais désormais partie d'Atantis !

Il te faut désormais mettre à jour tes compétences dans ton profil : en bas d'ici !

Tu peux faire ta fiche de « dossier personnel » et tu peux commencer à RP.

N'oublie pas de faire recenser ton avatar dans ce sujet. Tu peux également choisir une couleur d'écriture dans ce sujet.. Bon jeu !

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